Belgique Bruxelles FOUQUET Gladys 2011 - Région Rhône

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Belgique Bruxelles FOUQUET Gladys 2011 - Région Rhône
Mlle Fouquet Gladys
RAPPORT DE FIN DE SEJOUR
Bruxelles 2011
Année scolaire 2010-2011
Université Claude Bernard Lyon 1 - IUFM de Lyon
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J’ai effectué entre le 28 février et le 25 mars 2011 un échange universitaire avec la Haute Ecole Defré de
Bruxelles. Cet échange entre dans le cadre de ma formation initiale de professeur des écoles à l’IUFM de Lyon en
Master 2 Métiers de l’Enseignement Scolaire, de la Formation et de la Culture. Mon stage s’est déroulé à l’école
La Source à Evere, en banlieue bruxelloise, dans différentes classes primaires. Après deux ans de formation à
l’IUFM et divers stages en France, ce mois à l’étranger m’a permis d’élargir mes connaissances vers des domaines
relevant de la pédagogie et de la didactique, en accord avec mon projet professionnel ; de plus, j’ai pu améliorer
ma pratique professionnelle grâce aux différentes remarques et conseils de mon maître de stage et des
enseignants de l’équipe éducative.
Le présent rapport sera donc principalement axé sur le déroulement d’un stage à Bruxelles aussi bien du point
de vue de la vie pratique que le bilan et les suggestions que l’on pourrait émettre. Afin de rendre compte le plus
fidèlement possible de ces éléments tout en respectant la trame conseillée, ce travail sera composé de trois
principales parties dont « la vie pratique », le « système éducatif belge » étant donné que c’est un stage en école,
et enfin une partie « bilan et suggestions ».
I.
La vie pratique
1. Les transports
Pour se rendre à Bruxelles, le train est sans doute un des moyens les moins coûteux et les plus rapides.
J’ai pris mes billets dans une boutique SNCF à Lyon et en les prenant assez en avance ou en bénéficiant d’une
réduction, le coût est inférieur à une centaine d’euros aller-retour. D’autres stagiaires ont pris leurs billets avec la
compagnie Easyjet de l’aéroport Lyon-St Exupéry jusqu’à l’aéroport Bruxelles National et en ont eu pour moins
d’une centaine d’euros aussi.
Sur place, la ville de Bruxelles, comme toute capitale, admet un grand réseau de transport en commun et
est bien desservie par les trams, bus et métros qui vous permettront de vous déplacer facilement dans Bruxelles
et sa dizaine de communes. Deux sociétés de transport sont présentes : la Stib et de Lijn (réseau flamand). Voir
www.stib.be pour les différents horaires et le plan de réseau. Sachez qu’un ticket à l’unité pour un voyage d’1
heure sur tout le réseau vaut 1€80 et des bornes automatiques vendent des abonnements de 10 voyages pour
12€50 afin de diminuer le prix du voyage à l’unité.
De plus, étant considéré comme étudiant de la Haute Ecole De Fré de Bruxelles, l’abonnement STIB est de
22€ pour le mois avec le prix de la carte de transport comprise pour un étudiant de moins de 25 ans inclus. Il faut
donc être attentif à attendre de prendre son abonnement seulement lorsqu’on a été accueilli par notre tuteur à la
Haute Ecole afin qu’il remplisse une « attestation scolaire » (donné par la Stib) sinon le montant de l’abonnement
sera 40€50 ; je suis tombée dans le piège donc je tenais à vous prévenir... Si vous devez prendre le bus pour vous
rendre dans les écoles, je vous conseille d’acheter un abonnement d’un mois ; pour cet abonnement, il faut alors
prévoir une photo d’identité (la photocopie n’est pas acceptée !) et sa carte d’identité et pensez à avoir de
l’espèce sur vous car les agences ne prennent pas la carte bancaire internationale (Visa, Mastercard).
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Les transports ne circulent que jusqu’à 0h mais il existe un réseau de bus de nuit « Noctis », sûr et très
pratique, présent sur les lignes principales. D’une manière générale, les déplacements dans Bruxelles peuvent
être relativement longs : du Nord au Sud de la ville, comptez au moins 1 heure de trajet.
Les autres villes du pays sont facilement, rapidement et à bas coût, accessibles avec le train ; par exemple,
pour aller à Bruges durant le weekend, cela vous coutera environ 14 € aller-retour avec un billet jeune ; l’agence
SNCB prend les cartes Visa et Mastercard.
2. Les moyens de paiement
C’est un sujet sensible, surtout pour les étudiants, non rémunérés durant leur stage ; en effet, il faut
continuer à payer des factures en France, et en parallèle gérer les dépenses de la vie quotidienne à l’étranger.
Néanmoins, je peux vous donner ces deux conseils primordiaux : tout d’abord, toujours avoir du liquide
sur vous. A l’heure du tout électronique, je dois dire que j’ai été étonné de ne pas voir accepté ma CB
internationale (Mastercard) dans la plupart des commerces. En Belgique, très peu de citoyens ont une carte de
crédit type Visa, Mastercard… En effet, ils ont leur propre système bancaire, appelé Bancontact. La banque la plus
répandue est Dexia, dans laquelle les cartes internationales sont acceptées.
Aussi, les distributeurs de billets n’acceptent pas forcément les cartes internationales. Pour cela, assurezvous que la mention « international » est bien présente sur le distributeur en question. Cependant, grâce à ce
moyen de paiement, j’ai pu retirer les sommes nécessaires sur mon compte bancaire français depuis la Belgique,
sans pour autant que des frais additionnels correspondant au change ne soient prélevés sur mon compte par les
deux banques en relation lors des retraits. En effet, la France et la Belgique se situant dans la zone euro, les
échanges interbancaires ont ainsi été récemment facilités.
Petit aparté, non des moindres : la bourse explora sup étant versée en deux étapes, et bien après que l’on
en ait besoin, prenez les devants, afin d’anticiper les premières dépenses.
3. La communication
En ce qui concerne la téléphonie, trois réseaux de télécommunication sont majoritairement présents en
Belgique : Proximus, Mobistar et Base… Si vous faîtes débloquer votre téléphone portable avant le début de votre
séjour, vous pouvez acheter une carte de recharge non limitée dans le temps et ainsi éviter le hors forfait de votre
abonnement en France. Sinon, vous pouvez aussi prendre l’option internationale de votre fournisseur de
téléphonie français ce que certaines stagiaires ont fait… A vous de choisir. Pour ma part, je n’ai pas pris la formule
internationale de mon opérateur et pour la réception d’un appel, j’ai payé 0,18 cts/min et 0, 47 cts/min mais
étant donné que j’avais un accès Internet à mon domicile, j’ai peu utilité mon GSM, comme diraient nos amis
belges…
En ce qui concerne Internet, je suis restée un mois et la famille qui m’a accueillie m’a fourni les codes de
leur accès Internet donc je n’ai pas cherché un moyen d’accéder au net.
Pour finir sur le courrier, la poste belge est assimilable à la poste française. Comptez environ 0 ; 70 € pour
un timbre standard belge et 0, 93 € pour un timbre international : le délai d’acheminement est le même, environ
une semaine quel que soit le timbre choisi donc préférez le timbre standard …il ne faut pas être trop pressé.
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4. L’hébergement
Une amie et moi avons commencé notre séjour par une Auberge de jeunesse puisque notre hébergement
n’était accessible que le dimanche après-midi. Nous avons choisi l’auberge Vincent Van Gogh, sur les conseils de
notre superviseur de la Haute Ecole Defré, située dans le quartier Botanique, que nous vous conseillons. Le prix
est relativement correct pour le service proposé : 21€ pour un lit dans une chambre de 6 lits avec le petit
déjeuner compris. Cela fut fort pratique puisque nous avons pu déposer nos bagages à la bagagerie de l’auberge
afin de pouvoir visiter le centre de la ville en toute tranquilité.
J’ai été hébergé avec une amie en chambre d’hôtes ; c’est notre responsable de la Haute Ecole Defré,
Mme Anne-Françoise Heurion qui nous a trouvé ce logement avant notre arrivée. Nous avons loué cette chambre
sur deux étages chez l’habitant que nous devions partager à deux pour 350€ par personne (petit-déjeuner inclus)
pour le mois complet avec la salle de bain et les sanitaires à notre étage ; de plus, nous avions accès à la cuisine à
partir de 19h30 pour préparer nos repas. Les logeurs étaient très sympathiques et nous ont permis de découvrir
un peu plus le mode de vie belge. La plupart des stagiaires ont été logé dans des familles d’accueil avec pour
certaines tous les repas compris pour environ 450€/mois. Aucun des étudiants n’habitaient dans le centre ville
mais dans les communes environnantes (Schaerbeek, Uccle, Saint Gilles). Les résidences n’étudiantes ne logent
pas les étudiants étrangers et c’est pour cela que nous avons presque toutes été logé chez des familles d’accueil
ou en colocation pour certaines.
Mon logement se situait dans le nord de la ville, dans le quartier de Schaerbeek, à 5 minutes de mon
école de stage (école La Source) et était relativement accessible par le réseau de transport (STIB) puisqu’à 5
minutes du tramway 55. L’accès au cœur de la ville était donc assez facile grâce aux transports en commun.
5. Santé
Sachez qu’il vous faudra contacter votre centre de sécurité sociale et demander une carte européenne
d’assurance maladie.
Malgré cela, si vous faîtes venir un médecin à domicile, comme ce fut le cas pour une de mes collègues,
sachez qu’il faudra avancer les frais médicaux ainsi que les frais concernant l’achat des médicaments puisque les
médecins ne prennent pas tous la carte européenne d’assurance maladie. Cependant, il semble en être
autrement si vous allez à l’hôpital, ou au service d’urgence qui vous prendra sûrement cette carte. Alors si vous
ne voulez pas avancer les frais, allez plutôt à l’hôpital mais là, il vous faudra patienter plusieurs heures avant de
pouvoir obtenir une consultation. A vous de choisir…
6. La vie à Bruxelles
La Belgique est une monarchie constitutionnelle et parlementaire qui fonctionne sur le principe de la
démocratie représentative. Seulement la politique belge est très complexe en ce moment…
La Belgique est un pays où majoritairement deux langues se côtoient : le flamand (néerlandais) et le
français. Bruxelles, capitale située entre la Flandre et la Wallonie, essaye de conserver son bilinguisme, bien qu’il y
ait près de 80 % de francophones…Tendez l’oreille, vous n’entendrez pas couramment parler le flamand. Au
premier abord, on se sent très à l’aise et la langue ne semble pas poser problèmes mais attention à prononcer
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Bruxelles (ss) et non (x) si vous ne voulez pas être repéré en tant que « française ». Et surtout, ne dîtes pas
« soixante-dix » et « quatre-vingt-dix », vous allez leur faire dresser les cheveux sur la tête et puis certains,
comme les enseignantes de mon école, vous expliqueront que « septante » et « nonante » sont le français correct
que nous n’avons pas su adopter…
Bruxelles (et sa banlieue) est une grande ville où il y beaucoup de choses à voir et à faire : les nombreux
musées (musée Magritte et le musée des Instruments dans le quartier royal, le musée du chocolat sur la Grand
Place), le quartier typique des Marolles, la Grand Place, le Manneken Pis, l’Atomium (la « Tour Eiffel » belge de
l’exposition universel de 1958), le Planétarium, le Domaine royal et le parc de Laeken, les institutions
européennes, le palais de justice, le musée de la bière à Schaerbeek, la ville d’Ixelles et le quartier « Cimetière
d’Ixelles » et son ambiance estudiantine, les très nombreux parcs de la ville dont le parc Josaphat à Schaerbeek ….
On dit que Bruxelles est une ville placée au cœur de l’Europe et ce n’est pas pour rien : elle se situe à
moins d’une heure en train de Lille, à 1h22 de Paris et à 2h30 en train d’Amsterdam. Bruges qui se situe à environ
1 heure en train de Bruxelles est à visiter absolument ; c’est une « ville musée » très belle, avec ses canaux, son
beffroi, ses églises, ses maisons typiques et ses nombreuses boutiques permettant de faire les achats souvenirs.
Pour les spécialités culinaires : citons évidemment les bières belges et le chocolat, les carbonnades, les
chicons, le waterzoi au poulet et évidemment les frites ! Je vous conseille les baraques à frites Place Flagey et
Maison Antoine Place Jourdan. Pour les gaufres, je vous conseille la boutique Léonidas proche du Maneken Pis où
pour 1€ vous aurez une excellente gaufre. Aussi, sachez que partout dans la ville, vous pourrez croisez des
camions, vendeurs de glaces ou de gaufres. Attention si vous allez dans un restaurant, les restaurants belges ne
mettent pas à disposition des « cruches d’eau » comme en France ; si vous voulez boire de l’eau, il vous faudra
prendre une bouteille d’eau minérale : nous sommes tombées dans le piège et avons payé notre bouteille 4€20
que nous avons sagement dégusté. A éviter : aller manger dans la rue des Bouchers à côté de la Grand-Place où
les prix très attractifs attirent les touristes qui déchantent très vite devant leur assiette. Enfin, vous ne pouvez pas
passer à côté du célèbre bar Délirium et de son choix de 2 500 bières ; en face, vous y trouverez son équivalent en
absinthe, le Floris. Arrêtez-vous y en journée, en soirée, seul ou à plusieurs, c’est l’un des endroits les plus
conviviaux de Bruxelles.
En ce qui concerne le climat, nous avons eu un agréable mois de mars avec de nombreux jours ensoleillés,
surtout les 10 derniers jours, avec la venue du printemps. Mais attention, il faut tout de même prévoir quelques
bons pull-overs ainsi que son parapluie toujours à portée de mains. En cela, les français ne sont pas dépaysés
puisque la météo belge est tout aussi capricieuse que la météo française : le temps change vite.
Il reste aussi à découvrir l’accent belge et ses expressions typiques ; en effet, en ce qui concerne le belge,
il faut un petit temps pour comprendre toutes les grandes différences linguistiques entre le français de France et
le français belge. Au-delà des traditionnels nonante (90) et septante (70) voici un échantillon que j’ai retenu et qui
m’a fait parfois sourire : la règle (pour tracer) se dit la latte ; tout classeur, pochette, trieur… se dit la farde ; le
bureau se dit le banc ; on ne parle pas de fesses mais on dit « pose ton pète sur ta chaise » ; si l’on vous propose
de vous préparer une tartine ne pensez pas tout de suite au Nutella, on vous propose en fait de vous faire un
sandwich. De plus, le belge vous dira souvent « ça va » en fin de phrase mais n’allez pas croire qu’il s’inquiète de
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votre état, il vous dit en réalité « c’est d’accord ? », « ok ? ». Aussi « savoir » se dit « pouvoir ». Enfin une chique
est un bonbon ou un chewingum et « il est gai. » veut dire « il est bien. » Les clichés du style « une fois » à chaque
fin de phrase ont été peu observés.
Aussi, nous pouvons citer la chaleur des belges ; en effet, il fait bon vivre en Belgique. Les gens sont très
accueillants et prennent le temps de vous parler ; on ne ressent pas le stress des grandes villes européennes.
Vivre dans cette capitale a été une expérience formidable puisque Bruxelles est une ville très dynamique,
accueillante, abordable…bref géniale !
II.
Le système éducatif belge
1. Organisation
En Belgique, nous retrouvons une organisation en cycle avec cependant quelques différences par rapport
au système éducatif français :
· Le préscolaire (ou maternelle) accueille des enfants de 2 ans et demi à 5 ans, il est partagé en 4 niveaux : accueil,
première, deuxième et troisième maternelle.
· Le primaire, l’équivalent de l’élémentaire en France, accueille des enfants de 6 à 12 ans, partagés en six niveaux,
classes de 1ère à 6ème. Ici, nous avons une classe d’âge en plus par rapport à la France puisque la 6e primaire belge
correspond à la 6e de notre collège.
· Le secondaire est organisé sur six années, de 12 à 18 ans, il n’est accessible qu’aux élèves possédant le CEB
(Certificat d’Etude de Base) passé en fin de sixième primaire.
Pour chaque année, les élèves ont un carnet d’évaluation, rempli régulièrement tout au long de l’année par
l’enseignant. Il contient les évaluations de comportement (dont une partie auto-évaluation de l’élève) et les
évaluations des compétences, dont le bilan déterminera ou non le passage dans la classe supérieure. Ils ne
peuvent être maintenus qu’une seule fois dans le cycle.
En communauté française, l’enseignement se répartit en trois réseaux :
- l’enseignement de la communauté française, organisé et financé par la communauté.
- l’enseignement officiel subventionné (communal et provincial) avec des cours de religion (protestantisme ;
catholicisme ; islamique) ou des cours de morale : les parents doivent choisir et si possible, ne pas changer
chaque année. Mon école était située dans ce réseau.
- l’enseignement libre subventionné confessionnel (privé, à grande majorité catholique) ou non confessionnel
(écoles Freinet ; Decroly) avec une plus grande intervention des parents, surtout au niveau financier.
Il n’y a pas de carte scolaire, les parents choisissent librement l’école dans laquelle ils veulent placer leurs enfants.
2. Les programmes
Le programme des écoles est défini par les « socles de compétences ». Ces compétences doivent être
acquises par chaque élève à la fin de son cursus scolaire. L'objectif de ce système d'apprentissage est de former
chaque élève en lui inculquant non seulement des savoirs mais également des savoir-faire (compétences). Les
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différentes matières enseignées en classe primaire sont le français, la formation mathématiques, l’éveil –
initiation scientifique, les langues modernes, etc.
Pour vérifier que l'élève a bien acquis ces dîtes compétences, il est « évalué » soit au cours de l'année scolaire soit
pendant des sessions d'examen. A la fin de la 6e primaire, tous les élèves passent un examen national qui pourra
leur permettre ou non de passer dans l’enseignement secondaire ; l’année de 6e primaire est donc une année
charnière dans le système éducatif belge.
3. La formation des enseignants
Les instituteurs sont formés dans les écoles normales (Haute Ecole), faisant partie de l'enseignement
supérieur pédagogique de type court (trois ans), et qui dépendent soit du réseau officiel, soit du réseau libre.
Les étudiants entrent en formation directement après le secondaire et choisissent :
- soit la section préscolaire ; ils peuvent enseigner jusqu’à la classe de deuxième primaire (CE1 en France).
- soit la section primaire ; ils peuvent enseigner à partir de la classe de troisième maternelle (GS).
Les diplômés de l’école normale préscolaire peuvent suivre un an de formation supplémentaire pour pouvoir
également donner cours dans l’enseignement primaire.
Pendant ces trois années, les étudiants suivent divers cours : psychologie, philosophie, sociologie, savoirs
disciplinaires… etc.
Dès la première année, ils effectuent des stages :
- 1ère année : une semaine d’observation + une semaine de pratique accompagnée.
- 2ème année : deux semaines de pratique progressive + deux semaines en responsabilité.
- 3ème année : trois semaines + cinq semaines de pratique en responsabilité + deux semaines de pratique
accompagnée dans l’enseignement spécialisé.
La Haute école de De Fré, qui nous a accueilli, permet aux étudiants de faire leurs stages dans des contextes
pédagogiques variés (écoles à discrimination positive, à pédagogie alternative et éventuellement dans un
contexte international).
Pendant son stage, l’étudiant est accueilli par l’enseignant titulaire « maître de stage », présent en
permanence dans la classe. Celui-ci est volontaire pour recevoir un stagiaire, il ne suit pas de formation
spécifique. Il fait un rapport à la fin du stage qui accompagne ceux des divers formateurs de la Haute école (il y a
plusieurs visites pour un même stage : un psychopédagogue, un formateur en mathématique, un en français…).
Les enseignants belges n’ont pas le statut de fonctionnaire. A la fin de leur troisième année, ils sont demandeurs
d’emplois et doivent présenter un CV aux directeurs d’écoles de leurs choix et passent un entretien. Au bout de
quatre ans au sein de la même école, ils peuvent être titularisés si le directeur transmet des rapports positifs à la
commune.
Le directeur d’une école est un enseignant ayant passé une formation spécifique. Il n’a plus de classe en
charge. Il devient un supérieur hiérarchique et a un rôle administratif et pédagogique ce qui le différencie du
directeur d’école français qui n’est pas le « supérieur » des professeurs des écoles. Il est donc libre de contrôler le
travail de ses enseignants, en assistant à des séances ou en étudiant les cahiers-journaux des classes. Il fait un
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rapport, envoyé à la commune, si le rapport est bon, tout va bien pour l’enseignant, si le rapport est mauvais
l’enseignant risque de perdre son travail.
Un inspecteur belge est responsable d'un canton. Il est tenu, dans certaines collectivités, de visiter deux
fois par an les écoles dont il est responsable. Cependant, il ne note pas les enseignants. Il rédige simplement un
rapport. L'inspecteur n'a donc pas d'influence sur l'avancement d'une carrière. Seule l'ancienneté détermine le
salaire des enseignants belges. Lorsqu’il vient dans les écoles, il visite plusieurs enseignants sur un thème précis.
Ces thèmes sont définis par rapport aux mauvais résultats aux évaluations de l’année précédente. L’inspecteur
vérifie ainsi ce qui a été mis en place dans les écoles pour y remédier.
4. La présentation de mon école de stage
Mon école de stage, La Source à Evere, était une école primaire communale du système officiel (école
laïque et non confessionnelle) d’environ 450 élèves d’une population multiculturelle et accolée à l’école
maternelle ; en tout, nous comptons 17 classes. J’ai été agréablement surprise, à mon arrivée par le fait que les
écoles belges de manière générale utilisent davantage les méthodes pédagogiques alternatives (type Freinet ou
De Croly) que la France.
Mon stage s’est déroulé dans une école à pédagogie active, entre pédagogique classique et pédagogie
Freinet, choisie par La Haute Ecole Defré (l'équivalent de notre IUFM) qui organisait mon stage. Les enseignantes
qui nous ont accueillies, l’ont toutes fait sur la base du volontariat. Il n’y a pas de « professeurs formateurs
(PEIMF) » comme chez nous. Ma maitre de stage était dans l’école depuis 30 ans autrement dit elle connaissait
très bien le fonctionnement de cette école et le monde de l’éducation en générale ; elle est considérée comme
une personne ressource dans l’école et a été de nombreuses fois sollicité sur de nombreux sujets, par conséquent
stage a été très riche et en cela, m’a beaucoup apporté.
L’école primaire compte 6 années et non pas 5 comme en France. Les enseignants ont généralement deux
années de suite leurs élèves ce qui constitue un cycle (1e et 2e année, puis 2e et 3e année et enfin 5e et 6e
année). J’ai suivi une enseignante, titulaire polyvalente, intervenant dans toutes les classes du primaire, de la 1ère
à la 6ème ce qui m’a permis de découvrir tous les niveaux. J’ai pu choisir ce stage avant mon arrivée à Bruxelles. Les
horaires de classe sont de 8h25 à 12h avec une récréation de 20 minutes pour le matin et de 13h25 à 15h30
l’après-midi sauf le vendredi où les cours se terminent à 14h40. Les élèves ont cours toute la journée les lundis,
mardis, jeudis et vendredis sauf le mercredi où ils n’ont école que le matin. Beaucoup de cours sont dispensés par
d’autres enseignants de l’école ou par des intervenants extérieurs : le cours d’EPS (« de gymnastique » pour les
Belges), le cours d’éducation morale et philosophique ou d’éducation religieuse (au choix des parents d’élèves),
les cours obligatoires de néerlandais, certaines animations de sciences ou d’arts plastiques...
La « polyvalence » du professeur des écoles français étonne beaucoup les enseignants belges ; selon eux, ils
« ne se verraient pas donner des cours d’EPS ; chacun sa place » et de toute façon, ils ne sont pas « formés pour
cela ». Selon, moi la polyvalence française est une richesse puisque cela institue un autre rapport avec les élèves
mais si je trouve le rapport professeur-élève plus chaleureux qu’en France…
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III.
Bilan du stage et suggestions
La Belgique était mon premier vœu pour les destinations à l’étranger ainsi, j’étais contente de partir dans ce
pays afin de découvrir la diversité des écoles qui caractérise le système belge et notamment ses écoles à
pédagogies actives qui sont intégrées au sein de l’enseignement public ou libre. Je ne suis pas déçue de mon
séjour.
En ce qui concerne la préparation du voyage, le service international de mon école nous a aidés dans
l’ensemble des procédures administratives. Seulement, il aurait été judicieux d’avoir un contact avec des élèves
des années précédentes ou du mois, d’avoir accès à leur rapport de stage afin d’avoir leur retour sur la
destination avant de valider mon choix. Pour ma part, il est vrai que j’ai aimé cet esprit d’aventure mais certains
étudiants auraient aimé davantage savoir où ils mettaient les pieds.
Tout d’abord, notre responsable français a organisé une réunion avec l’ensemble des stagiaires pour les
informations pratiques et entendre nos souhaits de stage ; le point négatif était qu’il organisait pour la première
fois le séjour en Belgique et s’occupait aussi de la destination Chine donc il n’était pas trop au courant et devait la
plupart passer par sa collègue belge pour nous donner les informations. Dans un deuxième temps, il nous a
transmis le nom de notre responsable en Belgique, Mme Anne-Françoise Heurion, ainsi que son courriel qui nous
a beaucoup aidé en amont du stage pour tout le côté « pratique ». Durant le stage, nous n’avons eu qu’un
courriel de notre « tuteur » français, qui n’est même pas venu nous visiter… A part cela, je trouve le service
international de mon école très développé, avec un choix de destination pouvant ainsi combler les attentes de
chacun. Pour ce qui est des renseignements sur la vie là-bas ou sur les voyages dans la zone, j’ai attendu d’être à
Bruxelles et d’avoir du temps pour m’y consacrer, essentiellement par le biais de l’Internet, de guides de voyages
comme le guide du Routard et des conseils de nos logeurs.
L’ensemble des stagiaires a été bien encadré que ce soit au niveau de l’hébergement ou des lieux de stage ;
notre responsable a su écouter nos souhaits et nous trouver des écoles qui nous intéressaient tout
particulièrement, notamment par rapport à nos thèmes de Mémoire de fin d’étude. La Haute Ecole Defré de
Bruxelles (la HEB qui correspond à l’IUFM en France) nous a très bien accueillies et la responsable de l'accueil des
étudiants étrangers à la HEB, A.F Heurion, nous a très bien reçues. En effet, le lundi matin nous avons été reçues à
la HEB pour nous présenter le fonctionnement des écoles, nous expliquer le déroulement du stage et pour nous
remplir différents papiers administratifs ; le service relation internationale belge nous avait préparé un petit
paquet à chacune avec l’ensemble des informations pratiques (le système d’enseignement belge, le
fonctionnement de la Haute Ecole, le plan de la ville, les lieux incontournables à voir) accompagné de chocolats
belges pour chacune. La Belgique ou l’art d’accueillir… en effet, la HEB nous a offert le repas dans la salle
« cuisine » de l’école et nous avons pu ainsi apprendre à nous connaître et aussi rencontrer la directrice de la HEB
et d’autres enseignantes. En début d’après-midi, nous avons été conduites dans nos écoles.
Tout le séjour, A.F Heurion est restée très présente et à notre écoute. Elle est venue nous visiter chacune
dans nos classes et a rédigé un rapport de visite.
Ma première semaine d’adaptation a été assez facile ; en effet, suite à cette matinée d’explication du
fonctionnement du stage à la Haute Ecole De Fré par notre responsable Mme Heurion, j’ai été agréablement
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accueilli par la directrice de l’école, Mme Anita de Mathieu, puis par ma maître de stage, Mme Chantal Genten,
qui était « déchargée » cet après-midi là afin de m’accueillir convenablement et me faire visiter les locaux de
l’école. Dès le début de ma semaine, mon maitre de stage a pris beaucoup de temps pour m’expliquer le
fonctionnement de l’école, son travail quotidien et ainsi répondre à l’ensemble de mes questions. Elle m’a
transmise son emploi du temps afin que je ne sois pas « perdue » dans tous les niveaux puisqu’elle intervient dans
toutes les classes de l’école.
J’ai réussi à trouver mes marques au sein de l’école et également à tirer des enseignements personnels et
professionnels ainsi que des idées sur mes temps d’observations. J’ai également eu le plaisir d’accompagner une
enseignant dite « spéciale » qui s’occupe tout particulièrement des primo arrivants dans l’école ce qui m’a
beaucoup apporté pour mon thème de mémoire : l’accueil des Elèves Nouvellement Arrivés en France en classe
dite ordinaire avec une comparaison de cet accueil réservé en Belgique.
En ce qui concerne les grandes différences avec la France, je peux citer la présence d’un policier le matin et le
soir après l’école devant l’établissement ; ainsi qu’une « baraque » à gaufres et glaces, très appréciable… Aussi,
les repas sont particuliers : soit les élèves apportent leur « tartine » et prennent un bol de soupe mis à leur
disposition, soit ils mangent au réfectoire pour le plat chaud, soit ils rentrent chez eux, ce qui est plus rare. J’ai
pris la majorité de mes repas dans une salle de classe en compagnie d’une de mes collègues et de sa maître de
stage et/ou d’autres enseignantes entourées des élèves ayant choisir l’option « tartine » ce qui fut un moment
très convivial et de partage ; cela permet d’avoir une autre relation avec ces élèves que le traditionnel rapport
frontal enseignant-élève. Aussi, les cours d’EPS sont donnés par un enseignant dit spécial qui donne tous les cours
de gymnastique à tous les élèves de l’école primaire, ce qui lui permet de suivre les élèves tout au long de leur
scolarité : les élèves ont une tenue spécifique avec un short rouge et T-shirt blanc à l’effigie de l’école. Après ce
cours, les élèves prennent leur douche et ce, dans la mixité la plus totale jusqu’en 3e primaire. Quant aux
maternels, ils ont cours de « psychomotricité » donné par un psychomotricien et non par l’enseignant. Enfin, au
niveau financier, les enseignants s’occupent de faire les comptes de leur classe : ils doivent réceptionner les
différents montants des factures de restauration, de garderie et autres sorties scolaires (classes de dépaysement).
Puisque il y a de nombreux intervenants dans l’école (cours de religion, de morale, de gymnastique), l’enseignant
est plus souvent déchargé de sa classe et est donc en « fourche » autrement dit il peut profiter de ce temps pour
des concertations avec d’autres enseignants (nos conseils de maître ou de cycle, en France) ou préparer et
corriger ses leçons. Enfin, une tradition bien ancrée dans les écoles primaires belges : à l’approche du printemps,
a lieu le procès du Bonhomme Hiver auquel j’ai pu assister ; les classes de 6e primaire ont mis en scène ce procès
puis a suivi la pendaison et bucher avec en fin, la fête comprenant danse et chant pour annoncer le printemps.
Cela s’est déroulé d’une manière très festive sans aucun débordement pour finir par un chocolat chaud offert aux
petits comme aux plus grands… Très appréciable !
Pendant la première semaine, j’ai observée différentes classes, le fonctionnement de l’école, le travail des
élèves. Je suis intervenue ponctuellement pour des cours d’informatique, lors de séances de français et pour des
leçons de mathématiques. Aussi, j’ai dû remplacer une enseignante absente pendant une matinée avec une autre
collègue présente dans l’école ; nous avons donc conduit la présentation d’une « conférence » par un élève sur un
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animal (l’hippopotame) puisque la classe a un projet sur les animaux. L’élève a à préparer un exposé et doit le
présenter à la classe ; s’en suit un jeu de questions-réponses et les critiques constructives de ses camarades. Ce
système de conférence me plait beaucoup : en effet, on peut rebondir sur des déclarations des élèves pour porter
notre attention sur une notion ou un thème en particulier ; par exemple, l’explication de ce qu’est un «
continent » avec illustration à l’aide du globe terrestre comme support pour localiser l’Afrique. Cela peut être «
déstabilisant » pour l’enseignant, surtout lorsqu’il débute, car il ne sait pas où « vont l’emmener » les élèves mais
cela rend la classe tellement plus vivante et les élèves réellement acteurs de leurs apprentissages. On voit les
différences de niveaux et de « moyens financiers » à travers les affiches réalisées par les élèves. Quand l’élève a
récolté toutes les remarques de ses camarades, il va dessiner un « soleil » près de son prénom sur la grande fiche
répertoriant les différentes conférences, située dans le couloir, signifiant son succès lors de sa présentation. Les
différentes conférences de chaque niveau sont affichées dans les couloirs de l’école : les classes fonctionnement
en binômes (1e-2e ; 3e-4e ; 5e-6e) et choisissent un thème de conférence :
La deuxième semaine a été identique, sauf que j’intervenais beaucoup plus auprès des élèves, pour les aider,
pour leur expliquer, ou pour prendre en charge des groupes : j’ai été en charge de classes de 1e primaire. Il faut
savoir qu’ici les préparations de séances sont à réaliser à l’avance puisqu’il est obligatoire de présenter à
l’enseignante de la classe toutes les fiches de préparations et les documents nécessaires à la séance au moins 48h
à l’avance, voir d’une semaine à l’autre afin que celle-ci vous donne son aval pour l’intervention. Dans les divers
groupes, j’ai pu voir l’utilisation de différents supports : en ce qui concerne l’informatique, j’ai apprécié le logiciel
Mobiclic, Maxi Puzzle, Logiciel Educatif et le logiciel permettant de construire le projet photo des 6e primaire (la
réalisation de divers diaporamas pour un assemblage collectif et la confection d’un CD souvenir de leur classe de
neige). En maîtrise de la langue, j’ai pu voir l’utilisation du dictionnaire orthographique, Eureka, permettant de
trouver un mot en partant du son que l’on entend ; en ce qui concerne les mathématiques, l’enseignante utilisait
énormément la manipulation même pour les niveaux supérieurs du primaire (4e, 5e et 6e primaire).
Le stage a donc été très bon dans son ensemble tant du point de vue des contacts, avec ma maître de stage,
les autres enseignants, les élèves, que du point de vue pédagogique. Effectivement, ce stage m’a permis de
questionner divers points de la pratique quotidienne du métier d’enseignant ; par exemple, réfléchir sur le rôle
lors des différentes activités, la posture à avoir, le langage à employer afin de favoriser les apprentissages des
élèves…etc. En Belgique, j’ai trouvé que les enseignants laissaient davantage de temps aux élèves pour faire les
choses. En effet, on ne ressent pas la pression de l’horaire à respecter pour passer à une autre activité, le
minutage des séances à la française. Si les élèves n’ont pas terminé, les enseignants leur laissent le temps de finir
même si ça doit prendre plus de temps. De la même façon, ils ne semblent pas être contraints par les
programmes, ils avancent en suivant les besoins des enfants, tout en respectant leur socle de compétences, ce
qui m’a paru intéressant.
La dernière semaine de stage, j’ai pris en mains différentes classes : les 1e primaires, les 2e primaires et les 4e
primaires ; durant mes séances, j’étais soit seule ou accompagnée de mon maître de stage. Mon enseignante m’a
laissé une grande liberté pédagogique afin mettre en place mes séances puis à chaque fin de demi-journée, elle
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m’a fait un retour critique afin de m’améliorer. Ce stage fut en cela très constructif et enrichissant. Mes séances
étaient essentiellement portées sur les mathématiques à la demande des différentes titulaires des classes.
Ce stage a donc entériné mon souhait de devenir un jour professeurs des écoles. Ce système de mobilité
internationale des étudiants en formation est donc une mine d’or pour regarder ce que font nos voisins ou des
pays plus lointains afin de comparer les différentes pédagogies et pouvoir mutualiser nos façons d’enseigner.
Mon bilan personnel est donc le suivant, après mon immersion durant 1 mois complet (aucun retour en France) :
un réel enrichissement personnel et professionnel. Sur un plan personnel, je n’ai pas beaucoup de choses à dire.
En effet, mon voyage s’est passé à merveille et a satisfait tous les objectifs que je m’étais fixés. Je suis parti dans
un esprit de découverte dans un pays que je ne connaissais absolument pas et je reviens avec pleins de souvenirs
et d’images dans la tête. En tout cela, mon bilan est vraiment plus que positif…4 semaines, ça passe vite ; la vie
belge va me manquer… Pour illustrer cela, je peux vous faire part d’une certaine nostalgie à mon retour en France
puisque j’ai vécu ce mois comme une parenthèse intéressante dans ma vie. Je n’ai pas le projet de construire quoi
que ce soit là-bas dans l’immédiat et mon retour ici, qui signifie la poursuite de ma vie et en particulier l’entrée
dans le monde du travail me motive au plus haut point. Mais j’espère bien revenir chez nos amis belges…en
espérant que la Belgique reste unie et que ces querelles linguistiques s’atténuent…
Pour finir, à propos des améliorations que j’estime intéressantes à apporter aux échanges internationaux ; je
parlerais de l’aide fort utile de la bourse explora sup’. En effet, la bourse proposée par la région Rhône-Alpes est
une aide très intéressante pour le financement des voyages à l’étranger. Dans une destination comme Bruxelles,
la bourse permet presque de couvrir les frais de vie là-bas si nous ne faisons pas de folies. Le dossier demandé
pour l’obtenir est assez simple et sa gestion relativement efficace. Seulement, il faudrait néanmoins réfléchir à
une meilleure adéquation avec la réalité du terrain ; en effet, bien que très pratique, son attribution, et surtout
son versement, se font dans un laps de temps conséquent, ou les étudiants doivent pouvoir palier au(x)
premier(s) mois de vie à l’étranger, avec les dépenses supplémentaires que cela entraîne. Peut-être qu’un « pré
versement » serait plus en adéquation avec les besoins et la réalité des finances d’un étudiant. A bon entendeur…
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