Le Vieux qui lisait des romans d`amour, Luis Sepúlveda

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Le Vieux qui lisait des romans d`amour, Luis Sepúlveda
Le Vieux qui lisait des
romans d’amour
1
Luis Sepúlveda
Résumé
Personnages
Clés de lecture
Prépa Bac
L’AUTEUR
Né en 1949 au Chili, Luis Sepúlveda est un écrivain engagé qui, dès l’adolescence, est affilié aux Jeunesses
communistes. Étudiant en Lettres, il est condamné à vingt-huit ans de prison par le régime de Pinochet. Il est
libéré deux ans et demi plus tard grâce à l’intervention d’Amnesty international. Sepúlveda a également
étudié l’impact de la colonisation sur les Indiens Shuars pour l’Unesco et a promu la culture française à
l’étranger à travers la Fondation Alliance française.
Son œuvre, et notamment Le Vieux qui lisait des romans d’amour et Le Monde du bout du monde, est
largement inscrite dans la lignée de son engagement politique et écologique. Luis Sepúlveda vit aujourd’hui
en Espagne et milite pour la Fédération internationale des droits de l’homme.
L’ŒUVRE
Publié en 1992, Le Vieux qui lisait des romans d’amour est le premier roman de Luis Sepúlveda, pour lequel il
a reçu deux prix (France Culture étranger et Relais H du roman d’évasion). Traduit en trente-cinq langues,
cet ouvrage est un best-seller.
L’œuvre raconte comment Antonio José Bolivar Proaño poursuit un félin qu’il sait être à l’origine de la mort
de nombreux hommes en tant que grand connaisseur de la forêt amazonienne. De renommée
internationale, le roman est également un hymne à la lecture.
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Résumé
2
Chapitre I
À El Idilio, sur le quai du port, les habitants s’installent chacun à leur tour sur le fauteuil mobile
d’un dentiste contestataire, Rubicondo Loachamín, qui se rend deux fois par an dans ce petit
village isolé à bord du « Sucre », un bateau chargé de provisions.
Alors que l’équipage est prêt à appareiller, des Indiens Shuars arrivent en pirogue et leur
annoncent qu’un gringo a été retrouvé mort, une nouvelle qui remet à plus tard le départ de
l’équipage et du docteur. Ce dernier aperçoit alors son ami Antonio José Bolivar Proaño, avec
qui il discute du temps passé.
Chapitre 2
À peine arrivé sur le quai, le maire accuse les Shuars, qu’il traite de « sauvages » (p. 24), d’avoir
assassiné l’Américain à la machette. Ceux-ci s’en défendent et Bolivar les soutient : après avoir
examiné le cadavre, il conclut que c’est un animal adulte, plus précisément une femelle, qui a
tué l’homme. Le maire ne veut rien entendre et Bolivar argumente : le gringo aura
probablement tué les petits et blessé le mâle, à la suite de quoi la femelle se sera vengée. Il
prévient le maire qu’ « une ocelote folle de douleur est plus dangereuse que vingt assassins
réunis » (p. 28).
Ensuite, Bolivar continue à s’entretenir avec Loachamín, qui le ravitaille en livres : tous les six
mois, le dentiste lui fournit deux romans d’amour choisis par Josefina, sa dame de compagnie.
C’est en effet le genre préféré du vieillard.
Chapitre 3
Un flash-back permet au lecteur de découvrir la vie passée de Bolivar. Dans son enfance, à San
Luis, Bolivar a rencontré sa femme, Dolores. Fiancés à treize ans et mariés deux ans plus tard,
un malheur les anéantit : Dolores ne tombe pas enceinte. Ils décident alors de déménager pour
changer d’air. À El Idilio, on officialise leur qualité de colons à la faveur du plan de colonisation
de l’Amazonie. Sur leur nouvelle terre, ils construisent une cabane.
Un autre évènement s’abat sur Bolivar deux ans plus tard : Dolores meurt, emportée par la
malaria, à la suite de quoi Bolivar rêve de se venger de l’Amazonie. Or il apprend à aimer la
liberté de cette région dans laquelle il a connu l’infortune : il apprend la langue des Shuars et
devient un des leurs après qu’un sorcier shuar l’ait guéri de la morsure mortelle d’un reptile, à
laquelle peu survivent habituellement.
Un jour, cinq étrangers sont pris de panique à l’arrivée des Shuars et tirent sur deux indigènes
avant de prendre la fuite. L’un meurt sur le coup tandis que le meilleur ami d’Antonio José,
Nushiño, agonise. Puisqu’il leur doit la vie, Bolivar poursuit le Blanc et le tue avec son fusil, ce
qui entraine son bannissement de la tribu pour ne pas avoir tué l’homme d’un dard de
sarbacane empoisonné, comme le veut la coutume.
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