1 - Tigf

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1 - Tigf
ÉDITO
L’artère de Guyenne
de Captieux à Mouliets-et-Villemartin,
un ouvrage régional
aux ambitions européennes
Véritable centre d’expertise en matière de logistique gazière
dans un environnement dérégulé, TIGF a un devoir d’excellence
en termes d’efficacité industrielle et économique et de performance en matière de sécurité et de développement durable.
TIGF a ainsi mis en place un système de management dans les
domaines de la sécurité, de l’environnement et de la qualité.
L’organisation et les outils mis en place ont permis à TIGF
d’obtenir 3 certifications (Niveau 7 du SIES, ISO 14 001 et ISO
9 001) pour l’ensemble de ses activités dont le développement
des infrastructures.
Pour les phases de chantier, la sélection des entreprises se
fait obligatoirement sur des critères d’Hygiène, de Santé, de
Sécurité et d’Environnement (HSSE), le chantier est placé sous
la surveillance permanente d’intervenants TIGF, des inspections
sont réalisées, le dialogue est permanent avec les parties
prenantes (riverains, mairies, associations…)
TIGF collabore également avec l’Organisme Professionnel de
Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) afin
de mettre en œuvre les meilleures pratiques de la profession
lors de ces opérations.
Dans ce contexte, le doublement de l’artère de Guyenne
permet à TIGF de consolider son rôle de moteur du développement
régional et de démontrer sa capacité d’opérateur fiable
et compétitif qui contribue à l’amélioration de la fluidité du
marché national.
Marc HIÉGEL - Directeur Général TIGF
RAPPEL HISTORIQUE
La mise en production du gisement de gaz naturel de Lacq en 1957 est à l’origine de la « première autoroute de gaz naturel »
qui débuta avec la mise en service de l’artère de Guyenne. Pendant 45 ans, l’infrastructure de transport accompagne le
développement de la consommation de gaz naturel sur le plan régional et national.
En 2002, pour leurs besoins respectifs, Total Infrastructures Gaz France (alors dénommé Gaz du Sud-Ouest) et Gaz de France
Réseau Transport ont réalisé un premier renforcement de l’artère de Guyenne de 60 km de canalisation entre Lussagnet (Landes)
et Captieux (Gironde) pour Total Infrastructures Gaz France et de 170 km de canalisation entre Roussines (Indre) et Laprade
(Charente) pour Gaz de France Réseau Transport.
LE PROJET DU DOUBLEMENT DE L’ARTÈRE DE GUYENNE
Créer les infrastructures
favorisant les échanges de gaz naturel
Une canalisation de 70 km
L’évolution croissante et continue de la consommation de gaz naturel dans le
Sud-ouest de la France comme sur l’ensemble du territoire ainsi que la libéralisation
en cours des marchés européens du gaz conduisent TIGF à achever le doublement
de la canalisation existante de l’artère de Guyenne sur 70 km, de Captieux
à Mouliets-et-Villemartin, et ce, à proximité de la canalisation existante afin
d’intégrer au mieux les installations à l’environnement.
La nouvelle canalisation traversera le département de la Gironde avant d’être
raccordée au nord (au niveau de la rivière Dordogne) au réseau de Gaz de France
Réseau Transport (GRT gaz).
Pour relever la pression et, ainsi, garantir les capacités de transport sur l’ensemble
de l’ouvrage, il est prévu le renforcement des moyens de compression sur le site
de Lussagnet. Il est également prévu la réalisation d’une station de compression
intermédiaire ainsi qu’une station de régulation de débit aux environs de
Sauveterre-de-Guyenne. Cet ensemble de dispositions permettra d’assurer un
fonctionnement quotidien optimisé de l’ouvrage.
QUELQUES CHIFFRES
Longueur : 70 km
Communes concernées : 28 (en Gironde)
Zones Natura 2000 traversées : 5
Diamètre nominal des tubes : 900
Profondeur d’enfouissement : 1,20 m
Nombre d’intervenants : 300 personnes
Durée des travaux : estimée à 12 mois
Mise en service prévue : 01/10 /2008
La concertation pour préalable
PHASE N°3 APRÈS LE CHANTIER
En parallèle du projet « artère de Guyenne », le renforcement du réseau régional
alimentant la région bordelaise sera poursuivi par la réalisation de deux nouvelles
canalisations dont les mises en service sont prévues à ce jour entre 2007 et 2011.
PHASE N°1 AVANT LE CHANTIER
Un renforcement des dessertes locales
PHASE N°2 PENDANT LES TRAVAUX
TIGF a engagé une concertation de proximité sur le projet du doublement de
l’artère de Guyenne avec les différents acteurs locaux, les collectivités locales et
les services de l’État impliqués. Elle concerne plus particulièrement la phase de
réalisation des travaux et des impacts associés.
1AVANT LE CHANTIER
PHASE N°1
Faire émerger le meilleur compromis
La phase « avant chantier » est le préambule à la construction d’un ouvrage. Elle comprend les études nécessaires
pour lever les contraintes, apprécier les incertitudes et,
ainsi, autoriser la construction de l’ouvrage.
L’appréciation technico-économique
Le choix du tracé qui est soumis à enquêtes administrative et publique résulte de
la prise en compte des contraintes environnementales ainsi que des nécessités
techniques liées aux travaux de pose de la canalisation.
De la même manière, la station de compression et les ouvrages annexes sont
soumis à autorisation.
Les impacts sont évalués en liaison avec les services administratifs, les élus locaux,
les représentants de la profession agricole et les spécialistes de l’environnement
mais également avec les propriétaires et exploitants des terrains traversés lors de
l’élaboration du tracé de détail.
Le tracé retenu représente le meilleur compromis, répondant à la fois aux
impératifs techniques et économiques, à la préservation de l’environnement et à
l’intégration des données relatives aux activités humaines.
TOUS LES IMPACTS POTENTIELS D’UN GAZODUC SONT LISTÉS
DE FAÇON EXHAUSTIVE.
Sur le projet du renforcement de l’artère de Guyenne, les impacts relatifs aux travaux
agricoles ont été mesurés à partir de plusieurs critères :
> la destruction temporaire des cultures sur l’emprise de la piste, en distinguant les
cultures annuelles (céréacultures) des cultures pérennes (vignes, fruitiers) ;
> la perturbation des phases de traitement, des programmes et des moyens
d’irrigation et de la pratique de l’élevage.
À noter : la collecte des informations concernant ces contraintes est réalisée à
partir de données fiables (Recensement Général de l’Agriculture, enquêtes des
Chambres d’Agriculture…)
LES 3 PHASES
DISTINCTES
DU CHANTIER
Dans un projet de construction
de gazoducs, stations de compression et ouvrages annexes,
trois phases sont envisagées :
”l’avant-chantier”, ”le pendanttravaux” et ”l’après-chantier”.
• ”L’avant-chantier” correspond
à la période d’étude dont le but
est de rechercher le meilleur compromis technico-économique.
• Le ”pendant travaux” comprend
la phase de construction entière
de l’ouvrage durant laquelle TIGF
veille à limiter les perturbations
pouvant être occasionnées.
• ”L’après-chantier” concerne la
remise de l’ouvrage terminé à
son exploitant qui est en charge
dès lors d’en assurer le bon fonctionnement au cours du temps.
A
L’information et la prise en compte des attentes
en matière de développement durable
PHASE N°3 APRÈS LE CHANTIER
PHASE N°2 PENDANT LES TRAVAUX
PHASE N°1 AVANT LE CHANTIER
Un plan de communication accompagne la concertation menée avec les
acteurs concernés par le futur ouvrage. Une information détaillée est régulièrement
diffusée (presse locale, mairie…) avec une anticipation suffisante.
La démarche « développement durable » prend en compte les attentes des
acteurs concernés par le futur ouvrage.
Cette démarche entreprend de faire un premier point sur l’environnement dans
lequel se situe le projet (état des lieux), de décrire l’installation, les acteurs
participant à son développement et à son exploitation, d’évaluer les conséquences
du projet en termes d’impacts sociétaux (prise en compte du comportement et
de l’évolution de la société) vise à proposer des mesures spécifiques tendant
à favoriser l’acceptation locale du projet (plan préliminaire d’actions), à anticiper
l’évolution des parties prenantes et de leurs attentes en fonction des changements
raisonnablement prévisibles de la société, de la technologie et prépare la fin
de l’exploitation.
2PENDANT LES TRAVAUX
PHASE N°2
Respecter les règles d’hygiène,
de santé, de sécurité et d’environnement
à chaque étape du chantier
Lors de la construction d’ouvrages, TIGF intervient en matière d’hygiène, de santé,
de sécurité et d’environnement dans le respect des réglementations nationales et locales,
et ce, avec une exigence particulière et s’assure de leur prise en compte à chaque étape
du processus de décision.
TIGF veille également à la cohérence des règles appliquées dans ce domaine par les
entreprises intervenantes (critère premier de sélection selon le cahier des charges)
ainsi qu’à leur compréhension et agit dans ce sens pour sensibiliser les personnes
travaillant sur le site.
La concertation et le dossier sociétal initialisés avant les travaux, l’approche développement
durable et le plan de communication se poursuivent dans le respect de l’écoute et dans
la volonté d’informer en continu les parties prenantes jusqu’à la mise en service de l’ouvrage.
Le déroulement des travaux
La durée des travaux de renforcement de l’artère de
Guyenne est estimée à 12 mois et le démarrage est fixé dès
l’état des lieux avant travaux réalisé entre TIGF, l’entreprise et
le propriétaire du terrain concerné.
Les travaux mobiliseront jusqu’à 300 personnes sur le chantier.
La construction de l’ouvrage comporte trois types
d’intervention : pose du linéaire, construction des stations de
compression et ouvrages annexes.
Linéaire : nom donné à la canalisation transportant le gaz naturel.
Stations de compression : sites bâtis où sont concentrées les machines
dites de compression servant à relever la pression et, donc, à garantir les
capacités de transport sur l’ensemble de l’ouvrage.
Ouvrages annexes : postes de sectionnement répartis tout au long du tracé
de la canalisation, servant d’organe de sécurité et contribuant au fonctionnement
quotidien et optimisé de l’ouvrage.
UN OUVRAGE
RÉALISÉ
SOUS LE LABEL
« CHANTIER VERT »
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L’avancement des travaux concernant le linéaire est d’environ
800 m par jour. Les travaux nécessitent une bande de travail
d’environ 22 mètres de large.
Le temps de passage des travaux sur chaque point du
linéaire est d’environ deux mois.
Le suivi réglementaire
Les travaux de construction sont réalisés selon la réglementation
en vigueur dont l’application est vérifiée à tous les stades de
la conception et de la réalisation par la Direction Régionale de
l’Industrie et de l’Environnement (DRIRE).
1 - L’aménagement de la piste de travail
Elle permet la circulation continue des engins et le
stockage des déblais issus de la tranchée.
2 - Le bardage
Il comprend le transport, le déchargement et l’alignement
des tubes le long de la piste.
3 - Le cintrage
Les tubes sont cintrés sur site pour épouser le profil du
terrain et les changements de direction du tracé.
4 - Le soudage
Les tubes sont soudés bout à bout suivant des techniques
et des procédures conformes aux normes et réglementations en vigueur.
5 - Le contrôle du soudage
Les soudures sont radiographiées pour s’assurer de la
bonne exécution de l’assemblage de la ligne.
6 - Le revêtement
Les joints de soudure sont enrobés avec de la bande
anticorrosion.
7 - La tranchée
Le terrassement est effectué en deux passes de façon
à séparer la terre végétale des terres de fond de tranchée.
8 - Le contrôle du revêtement
La qualité du revêtement anticorrosion est vérifiée juste
avant la mise en fouille.
9 - La mise en fouille
La conduite est déposée progressivement en fond de
tranchée en jouant sur les propriétés élastiques de
l’acier des tubes.
10 - Le relevé topographique
La position de la conduite est relevée avec précision
pour établir les plans conformes à l’exécution qui seront
déposés en mairie.
11 - Le remblai
La tranchée est remblayée en deux passes de manière
à rétablir en surface la couverture de terre végétale.
12 - Les épreuves hydrauliques
La conduite est remplie en eau puis éprouvée à une
pression permettant de s'assurer de son étanchéité
avant la mise en gaz. Cette opération est effectuée sous
contrôle d'un représentant de l'Administration (DRIRE).
PHASE N°3 APRÈS LE CHANTIER
> Guide des bonnes pratiques
environnementales remis
aux prestataires
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PHASE N°2 PENDANT LES TRAVAUX
Sous l’intitulé « chantier vert »,
de plus en plus d’entreprises
comme TIGF s’efforcent d’aller
plus loin que la réglementation
pour mettre en œuvre une
démarche de développement
durable.
Cela se traduit par une réduction
des coûts en économisant de
l’énergie et des matières premières, par une limitation des
impacts sur l’environnement, par
une réduction des nuisances pour
les riverains, par la protection de
la santé des personnes.
Sur le chantier, c’est l’ensemble
des intervenants qui répond à cet
objectif, du maître d’ouvrage au
maître d’œuvre, de l’opérateur au
riverain en passant par l’auditeur
et les acteurs locaux.
Il s’agit pour chacun de veiller à
réduire les nuisances provoquées
par le chantier surtout en termes de
déchets (tri sélectif…), produits
et pollutions induites (liquides,
bruit…).
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3APRÈS LE CHANTIER
PHASE N°3
Gérer un périmètre traversé par un gazoduc
La remise en état du site pour préalable
La première étape de ”l’après-chantier” consiste à veiller à la remise en état
du site traversé. Elle se traduit par le respect des différentes couches du sol,
la repose des clôtures et barrières, la fixation des bornes et balises signalant
la présence du gazoduc, la mise en service, dans certains cas, des systèmes
d’irrigation, le remodelage des voies d’accès…
En complément des dédommagements relatifs à l’occupation temporaire des
terrains, certains dédommagements complémentaires - sous forme d’indemnités
versées au propriétaire ou à l’exploitant - sont possibles en cas de dégradations
pendant les travaux. Ceux-ci sont évalués grâce aux états des lieux ”avant” et
”après-travaux”.
> 2 mois après la fin des travaux
Des réponses
en matière de développement durable
De la même manière, certaines enquêtes sociétales et environnementales
sont conduites après les travaux (réalisation d’études biotope à 10 ans).
Leurs objectifs sont de comparer les perceptions ”d’après-travaux” sur les
mêmes critères que ceux utilisés pour ”l’avant-travaux” et, ainsi, en déduire
des axes d’amélioration à appliquer lors des futurs projets.
Le transfert du projet
de l’équipe de construction
au service d'exploitation de l’ouvrage
Une série de vérifications et de tests est prévue pour réaliser en toute sécurité
le transfert du projet de l’équipe de construction à l’équipe d’exploitation :
• Vérifications hors tension (sans gaz) et sans électricité : il s’agit de vérifier
la conformité de la réalisation par rapport au projet initial (cf. documents
Ingénierie) avant de passer aux tests ;
• Tests dynamiques et énergisés réalisés sous tension (avec gaz), avec
électricité : il s’agit de tester l’ouvrage en conditions réelles, préalable au
démarrage de l’installation.
Après validation de ces tests, le certificat « de conformité et de fonctionnement »
est établi et l’ouvrage est alors transféré à l’exploitant.
> 2 ans après la fin des travaux
L’entretien des servitudes
par l’exploitant
De part et d’autre du gazoduc, une bande
de terre de 5 m de large appelée servitude
est réservée.
Dans les terres non cultivées, l’entretien
de la servitude est assuré par l’exploitant
de l’ouvrage.
TRAVAUX À PROXIMITÉ DE GAZ NATUREL
À HAUTE PRESSION :
DES DISPOSITIONS À RESPECTER
Lorsque les communes sont traversées par
des conduites, TIGF remet à chacune d’entre
elles des plans de zonage (plans faisant
apparaître la zone d’implantation des canalisations de TIGF, dans une bande de 200 m
axée sur la canalisation).
Différents types d’interventions sont prévus sur un même secteur :
• le suivi pédestre ou « marchage » : surveillance visuelle du gazoduc
réalisée en marchant le long du tracé ;
• le suivi par hélicoptère : effectué 1 fois / an ;
• le suivi par avion : photos aériennes du tracé (artères de grand transport
et réseau régional) ;
• l’Inspection des traversées sous-fluviales des gazoducs.
ainsi que diverses vérifications :
• le contrôle des conduites intérieures par piston instrumenté (pistonnage)
comprenant nettoyage, contrôle de la géométrie et contrôle corrosion ;
• le contrôle de la protection cathodique : vérification annuelle du potentiel
de protection du réseau, mesure pratiquée à chaque prise de potentiel
soit une prise tous les 2,5 km ;
• la recherche de défauts de revêtement extérieur par mesures électriques
dites « de surface » ;
• La vérification en permanence par télésurveillance de la bonne alimentation
du contrôle de la protection cathodique (mesures de courant, de tension
et potentiel).
Une signalétique spécifique
au gazoduc et ouvrages annexes
Tous les ouvrages et canalisations TIGF sont repérés par des
bornes, des balises et des plaques (en milieu urbain uniquement) :
• Les bornes parallélépipèdes jaunes (d’une hauteur de 50 cm).
Implantées en fonction du cadastre et des parcelles de
terrain et visible de l’une à l’autre, elles sont utiles pour
le suivi pédestre. 40 000 bornes-balises sont ainsi disposées
sur 4 900 km de gazoducs ;
• Les balises : constituées d’une tige métallique et d’un
”toit jaune” (d’une hauteur de 1,50 m environ), elles sont
utiles pour le repérage suivi par hélicoptère et avion ;
• Les traversées d’infrastructures (ponts, voies SNCF, routes…)
sont balisées des deux côtés pour plus de visibilité et de
sécurité.
Ainsi, lorsque des travaux (publics ou privés)
se situent dans la zone d’implantation
d’une canalisation, le maître d’ouvrage ou
le maître d’œuvre doit adresser au secteur
d’exploitation (TIGF) rattaché à la commune
une demande de renseignement (DR) au
moyen d’un imprimé Cerfa N°90-0188.
La réponse de TIGF précisera alors les
contraintes techniques et la nécessité
d’établir, avant travaux, une déclaration
d’intention de commencement de travaux
(DICT) par l’entreprise.
À noter : en 2005, 50 000 déclarations de
travaux ont été enregistrées. Aussi, par
mesure de sécurité, TIGF mène régulièrement des campagnes de prévention des
risques à destination des particuliers,
riverains, mairies… pour éviter l’accrochage
des canalisations par des travaux tiers.
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PHASE N°3 APRÈS LE CHANTIER
Le maintien du bon état
du réseau de gazoducs
TIGF
Une mission de service
TIGF propose et développe un service de transport et de stockage de gaz naturel de
dimension européenne, respectueux des principes de développement durable
pour la satisfaction des clients actuels et futurs.
Dans ce but, elle garantit les conditions de fiabilité et de sécurité conformes
aux meilleurs standards de la profession et assure le développement d’infrastructures gazières afin d’accroître la fluidité du marché.
Une gestion de la sécurité, de l’environnement
et de la qualité s’appuyant sur des systèmes
de management
En matière de sécurité, d’environnement comme de qualité, TIGF a mis en
place des systèmes de management dont les procédures sont identiques :
définition des besoins et attentes, exigences, réalisation, mesures de satisfaction.
Chaque système possède son référentiel : le SIES ou Système International
d’Évaluation de la Sécurité (certification de niveau 7), ISO 14001 pour
l’environnement, ISO 9001 pour la qualité.
Une situation stratégique pour
un développement économique du sud-ouest
Située principalement dans le Sud-Ouest, TIGF est au cœur des interconnexions
entre la France et l’Espagne, à mi-chemin entre les réserves de gaz de la Mer
du Nord et celles situées en Algérie.
Elle dispose ainsi d'une situation stratégique en Europe lui permettant de contribuer au développement des échanges dans un nouvel environnement de marché.
TIGF emploie plus de 300 personnes à travers ses différentes implantations
régionales et compte jusqu’à 450 emplois temporaires supplémentaires lors
de chantiers, concluant un grand nombre de contrats avec entreprises locales
et régionales.
Celles-ci interviennent dans des secteurs d’activité complémentaires : prestations d’ingénierie topographiques et domaniales, soudage, travaux d’électricité
et d’instrumentation, tuyauterie, chaudronnerie, systèmes d’information, génie
civil, travaux de peinture ou entretien d’espaces verts…
REPÈRES au 31/07/2007
1939 : Découverte du gisement de gaz
naturel de Saint-Marcet.
1945 : Naissance de la Société Nationale
de Gaz du Sud-Ouest (SNGSO).
1957 : Exploitation du gisement de Lacq.
1994 : SNGSO devient Gaz du SudOuest (GSO).
2003 : TotalFinaElf détient 70% du capital
de GSO.
2005 : GSO, filiale à 100% de Total,
devient Total Infrastructures Gaz France
(TIGF) et englobe les activités de
stockage et de transport.
2007 : Total Infrastructures Gaz France
se nomme désormais TIGF.
CHIFFRES CLÉS
C.A transport et stockage à fin 2006 :
278 Me
13% du réseau français de gazoducs de
grand transport.
15% du transit des volumes de gaz
nationaux.
23% des capacités françaises
de stockage de gaz.
En matière de transport
Longueur du réseau : 4900 km
Puissance de compression : 38 MW
Quantité de gaz transporté : 91 TWh
Investissements 2007 prévus : 160 Me
En matière de stockage
Deux sites : Lussagnet et Izaute
Capacités : 5,4 milliards de M3
(soit 23% des capacités françaises)
Puissance de compression : 27 MW
Investissements 2007 prévus : 31 Me

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