N°11 Novembre 2016 - Brussels Exclusive Labels

Transcription

BRUSSELS MAG
www.brussels-exclusive-labels.be
EDITO
Et si nous tournions
LA PAGE ?
M
orosité, crise, menace terroriste, mobilité, piétonnier, autant de
difficultés qu’il est grand temps de balayer. Tournons la page !
Ne laissons pas Bruxelles se replier sur elle-même. Soutenons
les initiatives et montrons que notre BEL ville s’ouvre plus que
jamais sur le monde.
Bruxelles vient de vivre une année difficile, très compliquée sur le plan
économique et plus particulièrement dans le secteur du tourisme et des
congrès, qui impacte directement nos artisans et créateurs. Les secteurs du
tourisme et du luxe sont notre fonds de commerce, notre « industrie ». Nous
devons tout faire pour les aider à se réinventer.
Alors oui, osons tourner la page ! De quoi avons-nous besoin pour nous
reconstruire ?
Tout simplement de reconquérir les marchés et les clients, à commencer par
les Belges. Pour cela, nous devons créer, innover, mais surtout produire à
des coûts qui nous permettent d’affronter la concurrence. Nous avons besoin
de capitaux frais pour investir dans l’outil de production, la créativité, le
développement, le design ou le marketing. Or, que nous propose-t-on ?
Un enfer fiscal et réglementaire qui lamine nos capacités financières et
complique jusqu’à l’absurde la vie des chefs d’entreprise que nous sommes.
Avec un peu de courage politique, c’est tout cet environnement aberrant qu’il
faudra changer d’urgence pour s’apercevoir que la résurrection du Made in
Brussels est à portée de main.
N’écoutons pas les prophètes du déclin, de l’apocalypse ! Bruxelles n’a jamais
été aussi active sur le plan créatif, culturel et artistique. Les visiteurs étrangers
qui y séjournent apprécient notre qualité de vie et le disent. Non, tout n’allait
pas forcément mieux avant ! Faisons tous en sorte que le monde de demain
soit plus civilisé, plus éduqué, plus dynamique, plus libre et en tout cas en
meilleure santé...
Jean-Pol Piron
Président du Brussels Exclusive Labels
Thanks to our partners :
5
BMW Brand Store
Brussels
Crédit photo : Studio Van Der Elst
Bonne lecture !
© Peter Lippmann
www.baobabcollection.com
SOMMAIRE
5 IEDITO........................................ ET
SI NOUS TOURNIONS LA PAGE ?
8 I BRUXELLES EN CHIFFRES....... 1,2,3
SOLEIL !
10 IBILLET D’HUMEUR................... NON
PEUT-ETRE !
12 IGASTRONOMIE......................... LE
SAINT-AULAYE
14 IGASTRONOMIE......................... YVES
Brussels Mag
est une publication
d’Edition Ventures SA pour
le Brussels Exclusive Labels
Nederlandstalige
editie op aanvraag
MATTAGNE
16 IGASTRONOMIE......................... BRUXELLISSIMO
18 IRENDEZ-VOUS CHEZ............... OSER
SE DEMARQUER !
ÉDITEUR RESPONSABLE
20 ISOCIETE.................................... LES
DIRECTION
24 IITW DECALEE........................... L’AVENIR
COORDINATION
DE LA RÉDACTION
26 IGENEROSITE............................. FIAT
Bernard de Wasseige
Philippe De Jonghe
Philippe De Jonghe,
Emilie Mascia
!
CAPSULES D’ÉDOUARD MONDRON
DE LA MOBILITE BRUXELLOISE
LUX !
28 IART AND THE CITY................. VALERIE
NAGANT
RÉDACTION
Raoul Buyle
Pierre Dragomirov
Pierre-Henri De Vigne
Emilie Mascia
Catherine Seiler
30 ISURREALISME........................... LA
PHOTOGRAPHES
34 ILIFESTYLE................................. SECRETS
PRODUCTION
36 IBRUXELLES QUARTIER............ LES
COORDINATION
DE LA PRODUCTION
38 IBREUVAGE BRUXELLOIS......... ÊTES-VOUS
Gaëtan Miclotte/Blueclic
Michel Vanderstocken
Valérie De Jonghe
BOUTIQUE DOTSPOT
32 IMODE......................................... ANTHONY
VACCARELLO
DE BEAUTE
CHARMES CACHÉS DE LA BOURGEOISIE
MISE EN PAGE
40 IMUSIQUE................................... SOUND
IMPRESSION
42 ICO-BRANDING......................... UNE
UN BEER LOVER ?
OF BELGIUM
Isabelle Matthys
AUTRE VISION DE LA SALLE DE BAINS
Corelio Publishing
44 IEVASION.................................... CHATEAU
LES OLIVIERS DE SALETTES
46 IAUTO......................................... CHIC
ITALIEN ET DESIGNER BELGE
50 IBRUSSELS EVENTS.................... FEEL
THE CITY
52 IEVENT........................................ LE
1er SALON DE L’ART DE VIVRE
54 INOUVEAUX MEMBRES............ BIENVENUE
58 IPOTINS DU BEL........................ NE
Chaussée de Louvain, 431 D
LASNE 1380
Tél. 02 379 29 90
Fax 02 379 29 99
[email protected]
!
LE DITES À PERSONNE...
58 IMEMBERS NEWS ...................... QUOI
DE NEUF ?
70 IWHO’S WHO ............................ MEMBERS
LIST
BRUXELLES EN CHIFFRES
Bruxelles outragée,
Bruxelles brisée,
Bruxelles martyrisée
mais Bruxelles
apaisée ! Dopée
au charme, aux
nouveautés et à
l'énergie positive, la
ville retrouve une
vraie sérénité. Et
tord le cou à pas
mal d'idées reçues.
De quoi démontrer,
chiffres à l'appui,
qu'il fait à nouveau
bon vivre dans
la capitale de
l'Europe.
Par Raoul Buyle
160 000
Succès confirmé pour
le « petit sorcier à
lunettes » qui fait un
carton international.
On a comptabilisé
cet été plus de
160 000 visiteurs à
l’expo Harry Potter
au Palais 2 du Heysel.
Depuis son lancement
en 2009 à Chicago,
l’exposition a déjà
accueilli plus de
3,5 millions de visiteurs
à Boston, Toronto,
Seattle, New York,
Sydney, Singapour,
Tokyo, Paris et
Shanghai. Ensorcelant !
1,2,3 SOLEIL !
2,3
millions, c’est le
nombre de voyageurs
qui sont passés et/ou
ont transité par
l’aéroport national
de Brussels Airport en
ce mois d’août 2016,
faisant de lui l’un
des aéroports les plus
fréquentés d’Europe.
160
Pédale, c’est meilleur pour la
santé… et pour la ville !
On compte environ
9 millions de trajets Villo
recensés depuis le
lancement du projet en 2009,
à Bruxelles. Revers de
la médaille : il y a
eu 321 accidents
impliquant
des cyclistes à
Bruxelles entre
le 1er janvier et le
30 juin 2016, soit
une augmentation
de 75 %.
9
Cela faisait 160 ans que la famille Van Malder avait le
privilège de vendre des fleurs sur la Grand-Place de
Bruxelles. Hélas, la morosité ambiante du centre-ville aura
eu raison du dernier fleuriste du « plus beau théâtre du
monde », comme disait Jean Cocteau.
245
C'est le nombre de marches pour accéder au
carillon situé au sommet de la cathédrale
Saints-Michel-et-Gudule. Un escalier bientôt
rouvert au public, comme à Bruges ou à
Notre-Dame de Paris. La plus belle vue sur
Bruxelles, dit-on.
Plus de 50 viticulteurs et négociants bordelais présents sur
le festival Eat ! Brussels, Drink ! Bordeaux se sont répartis sur
six pavillons dédiés à chacune des grandes « familles » de vins
de Bordeaux. Soit quelque 30 000 assiettes servies par une
quinzaine de chefs bruxellois et 80 000 dégustations de Côtes
de Bordeaux, Médoc, Graves/Saint-Émilion, Pomerol, Fronsac
et autres Entre-Deux-Mers. À boire avec modération, bien sûr.
50
8
BILLET D’HUMEUR
NON PEUT-ÊTRE !
Par Catherine Seiler
Å Enfin un spot parisien raffiné qui sort des sentiers
battus ! Ancienne demeure du prince Roland Bonaparte,
collectionneur et scientifique qui constitua le plus grand
herbier d’Europe, le Shangri-La Hotel Paris n’en finit pas
de surprendre par ses propositions toujours plus créatives.
À l’abri des bruits de la ville, son tout nouveau Bar
Botaniste se met au vert, ambiance cabinet de curiosités
version naturaliste. Ce lieu au charme délicieusement
suranné qui n’est pas sans rappeler les atmosphères
souvent teintées d’exotisme de la Belle Époque offre une
expérience totalement contemporaine tout en redonnant
vie à des alcools oubliés tels le génépi, l’absinthe ou la
chartreuse, jadis réputés pour leurs arômes puissants.
La sélection de cocktails est pointue avec pas moins de
quinze créations signature. Mon préféré ? Le Genesis,
alliance de génépi, citron vert et ginger beer.
>> www.shangri-la.com
Ç Tout droit venu de Lombardie, Denny Imbroisi, jeune
chef au talent fou et au sourire franc, a fait ses armes chez
les meilleurs, dont Alain Ducasse auprès duquel il a appris
les fondamentaux de la cuisine française, à commencer par
les sauces, qu’il réussit d’ailleurs à merveille. Auréolé du
titre de « Meilleures pâtes à la carbonara de Paris » l’année
dernière, son cœur balance entre l’Italie et la France. Il
signe des assiettes sincères et pétillantes où spécialités
italiennes et bons produits français, combinés avec malice,
témoignent de la mixité de ses influences, avec en vedette
les délicieux raviolis au foie gras. Chez IDA, le poulpe
se la joue gourmand, escorté par sa très légère purée de
pommes de terre et un délicieux crumble d’olive.
>> www.restaurant-ida.com
© Maria Spera
© Romeo Balancourt
>> B
ruxelles et son côté décalé, son humour qui sait se faire élégant, sa
bonhomie à toute épreuve et son caractère presque irrévérencieux, parfois.
>> Bruxelles où tout est permis, c’est d’ailleurs ce qui fait son charme, et
particulièrement en matière de sémantique. Ah, le fameux parler belge qui
n’en finit pas de piquer la susceptibilité des non-initiés !
>> Pourquoi diable me répondre « Non peut-être », phrase négative au
demeurant, alors que c’est « Oui évidemment » ? Règle numéro un, ne pas
trop chatouiller l’amour-propre d’une journaliste parisienne…
>> Dans ce numéro, un regard depuis Paris 100 % food, des rencontres riches
en émotion et en saveurs intenses, des discussions touchantes et encore
une fois des femmes et des hommes pour qui le haut artisanat et les valeurs
qu’il véhicule ne sont pas de vains mots. Et pour vous mettre en appétit,
cette fois, c’est moi qui vous livre mes coups de cœur parisiens. Fallait pas
me chercher !
10
GASTRONOMIE
Le Saint-Aulaye,
une BEL histoire
entrepreneuriale
Demander à une journaliste française de rédiger un article mettant en avant les
qualités exceptionnelles d’un pain de pure fabrication belge, c’est un peu comme
demander à un chef belge de faire les louanges d'une croquette aux crevettes grises
parisienne ! Et pourtant, envisager le pain comme l’apanage de la seule culture
gastronomique française serait sans compter avec l’immense talent de la maison
Saint-Aulaye, qui met depuis trente ans les petits pains dans les grands.
P
our la petite histoire,
Saint-Aulaye désigne une
bourgade de Dordogne où
le fondateur de la maison,
au départ une pâtisserie-salon de thé,
fit son apprentissage. Trente ans et
trois boutiques plus tard, on retrouve
aux commandes de ce haut lieu de
la gourmandise bruxelloise JeanLouis Barré, client des premiers jours
qui y travailla par la suite, Fabien
Grégoire, pâtissier, et Frédéric Dupont,
boulanger, tous deux Compagnons
du Tour de France. Ensemble, ils
s’attachent à offrir des produits qui ne
font aucune concession à la facilité ni
en matière de qualité, et dont le plaisir
reste l’unique fil conducteur.
Une bonne dose de passion, un travail
sans relâche, du 100 % maison et des
produits purs et sains, voici élaborée
la recette de la réussite du SaintAulaye, une maison où la tradition se
conjugue au présent. On y rencontre
des artisans d’une nouvelle ère, sortes
d’humanistes de la gourmandise, à la
fois attachés aux traditions ancestrales
de fabrication et pétris de modernité.
« Je vends des gâteaux comme
j’aime les manger ! »
Jean-Louis Barré
Derrière la porte du laboratoire de
la rue Vanderkindere, on découvre
de vrais pâtissiers qui façonnent à
la main des gâteaux généreux dans
la plus pure tradition du métier. Le
feuilletage de la tarte aux pommes,
100 % pur beurre (fait rare de nos
jours), est simplement divin et la
crème pâtissière à la véritable vanille
de Madagascar, juste sublime. Ici,
point de gâteaux standardisés à la
couleur et aux saveurs uniformes, pas
de brillance superficielle, les pâtes ne
contiennent aucun additif et les fours
ne sont pas automatisés, laissant le
seul savoir-faire des pâtissiers garantir
une cuisson réussie. Quant au pain,
devenu au fil des années la superstar
de la maison, il ne faut pas moins
de trois jours pour fabriquer par
fermentation lente les sublimes meules
odorantes que l’on peut ensuite
conserver jusqu’à une semaine.
Avec le haut artisanat comme seule
marque de fabrique, le Saint-Aulaye
porte haut et fort les couleurs
du Brussels Exclusive Labels et
façonne depuis quelques années le
pain quotidien des bruxellois, leur
rappelant au passage que le goût
simple du bonheur passe par un bon
pain ou une pâtisserie authentique. ■
12
La bise d’automne
Sur un fond en pâte sablée, un savoureux mélange
de crème d’amande, marrons, et cassis.
UCCLE - VANDERKINDERE
IXELLES - CHÂTELAIN
UCCLE - FORT-JACO
Boulangerie - Pâtisserie
Boulangerie
Boulangerie - Pâtisserie
Rue Vanderkindere, 377
Rue Américaine, 130
Chaussée de Waterloo, 1447
1180 Bruxelles
1050 Bruxelles
1180 Bruxelles
T +32 (0)2 345 77 85
T +32 (0)2 538 48 15
T +32 (0)2 374 69 85
Mardi au Samedi : 7h00 > 19h00
Dimanche : 7h00 > 16h00
www. saintaulaye.com
GASTRONOMIE
YVES MATTAGNE,
Un savoureux
équilibriste
Pas toujours facile de pousser la porte d’un grand hôtel international
et de se hasarder tout au fond du lobby pour y découvrir son très exclusif
restaurant. Et pourtant, dans le cas présent, ne pas s’y décider constituerait
une erreur impardonnable et vous ferait passer à côté d’un moment
gastronomique d’une rare beauté. Rencontre touchante avec un chef
bruxellois heureux…
U
n parcours à faire rêver plus d’un jeune chef,
une vie où se succèdent d’heureux hasards
et de judicieuses remises en question, le sens
du verbe et un franc-parler légendaire… et,
surtout, un talent fou ! Bienvenue chez Yves Mattagne, chef
aux multiples visages, qui règle les accords culinaires étoilés
du Sea Grill depuis presque trois décennies. Après s’être
essayé à quelques études sportives, la cuisine, sa passion
14
d’enfance, celle qui a ensuite dicté toutes ses décisions, a
vite repris le dessus pour ne plus jamais le quitter. Disciple
du très célèbre Jacques Le Divellec qui posséda l’une des
plus belles tables parisiennes de produits de la mer, Yves
aime davantage se poser en historien de la cuisine, très
attaché à ses bases, plutôt qu’en chimiste soucieux d’épater.
« Je veux que mes hôtes comprennent ma
cuisine et s’en souviennent ! »
De ses nombreux voyages, il a ramené un mélange
d’influences éclectiques qu’il distille avec bonheur dans
ses plats. Les épices viennent parfois apporter la petite
étincelle nécessaire à une cuisine lisible et sans
La petite interview clin d’œil
>> Jamais sans…
Ma cuillère, pour tout goûter !
>> Le plat qu’il aime qu’on lui cuisine
Le pain de viande
>> L’épice qui pimente sa vie
Ma famille
>> Sa recette du bonheur
L’équilibre
>> Sa madeleine de Proust
La scarole aux lardons et pommes de terre
déglacées au vinaigre. Restons belges !
>> Sa recette pour que la mayonnaise prenne
La communication en cuisine
>> Son rêve culinaire le plus fou
Que la passion ne s’éteigne jamais…
concession dans laquelle chaque saveur trouve
naturellement sa place. En véritable ciseleur, Yves
Mattagne travaille ses produits avec une grande délicatesse
pour toujours en tirer la substantifique moelle et le goût
juste. La finesse des mets se laisse volontiers surprendre
par la belle acidité des jus, la terre s’invite habilement
auprès de la mer et de ces mariages heureux naît un
subtil équilibre dont lui seul semble posséder le secret.
« La perfection n’existe pas, on ne peut
s’en rapprocher qu’en travaillant sans
relâche et en créant sans cesse »
Derrière une carte, il y a la main d’un homme, le travail
de toute une brigade et la passion des producteurs. Et
au Sea Grill, plus qu’ailleurs, cela se sent dans l’assiette.
L’expérience y est totale. Le geste se fait ici aussi précis
dans l’ombre des cuisines qu’en pleine lumière, dans
la salle où le service discret et efficace n’en oublie pas
d’être souriant et extrêmement gentil. Yves Mattagne
a toujours une histoire à raconter à ses hôtes et l’on
assiste avec délectation à de belles découpes, autant de
jolis retours aux fondamentaux de la cuisine. Et si vous
pensez que le bar de ligne cuit sur un lit de foin, escorté
d’un étonnant artichaut en terre cuite et de cèpes divins,
ou la langoustine cuite sur galet et flambée au saké
expriment pleinement le goût du chef pour la théâtralité,
sachez que vous n’êtes pas au bout de vos surprises ! La
maison possède en effet l’une des rares presses à homard
au monde, réalisée sur mesure par Christofle, que l’on
actionne devant la table pour en extraire une bisque
unique. Un moment rare… ■
GASTRONOMIE
BRUXELLISSIMO !
Oubliés, les fameux chicons braisés, délaissé, l’américain et ses sublimes frites, envolés,
les très confidentiels jets de houblon, adieu croquettes de crevettes grises, stoemp
et autres délicieuses spécialités bruxelloises ! Non, Jean-Pol Piron, le président du
Brussels Exclusive Labels, n’a pas perdu la tête. Mais, parce qu’il aime à répéter que
l’ouverture d’esprit et la diversité font la richesse de Bruxelles, il m’a entraînée le temps
de quelques joyeux moments culinaires à la découverte de ses amis restaurateurs
italiens. Andiamo !
Par Catherine Seiler & Jean-pol Piron
Pino, le chouchou de ces dames !
Arme absolue contre le coup de blues ou joli dérivatif à la
morosité ambiante, voici une adresse réservée aux initiés que
l’on ne communique qu’avec parcimonie, tant l’endroit est
unique. Une dizaine de tables, des convives triés sur le volet
(simple quidam s’abstenir pour obtenir une réservation un
samedi midi…) et des assiettes justes et joliment signées. De
ses Pouilles natales, Pino a conservé la générosité, le bon sens
des hommes de la terre, le goût des bons produits et surtout
un caractère bien trempé ! Ici pas de carte, peu de droit à la
rébellion et aucune possibilité de laisser une miette au fond de
son assiette, et finalement, c'est pour tout cela qu’on l’aime !
Le carpaccio de thon assaisonné de menthe est fabuleux de
simplicité et de saveur. Quant aux ravioles de cèpes frais farcies
à l’artichaut déglacé au vin blanc dont lui seul a le secret, elles
sont à tomber. Sans oublier les joues de cochon délicieusement
mariées aux strozzapreti (pâtes dont la traduction littérale
signifie étouffe-chrétien, mais qui n’en ont fort heureusement
que le nom). Cela fait maintenant vingt ans qu’aux commandes
de son Passatempo, Pino accommode sa gentillesse à toutes les
sauces, avec toujours un petit zeste de séduction en condiment ! S’il
est devenu l’ami des chefs, ce n’est certainement pas un hasard…
>> Rue de Namur 32, 1000 Bruxelles
Et sinon ...
La Gazzetta Caffé & Deli
Des produits authentiques à déguster à tous moments de la
journée, dès 8h30 du matin, voilà la belle idée de
La Gazzetta. On y découvre une très belle sélection
d’antipasti, un plat ou une pâte du jour, une poignée de jolis
desserts et une carte des vins très pointue avec, en prime,
quelques choix judicieux en matière de vins naturels, le tout
en mode slow food. Une adresse qui fait du bien.
>> Rue de la Longue Haie, 1050 Bruxelles
16
Et sinon…
Monticelli
Imaginez un petit village typique des Abruzzes, son
vieux clocher, sa place animée et son authentique
trattoria blottie à l’ombre des platanes centenaires.
Bienvenue au Monticelli, une adresse pourtant 100 %
uccloise ! Ici, la cuisine est une affaire de famille, le
service est tout sourire et la table ne vous raconte pas
d’histoires. Une maison attachante, empreinte de justesse
et de générosité, où la carte ramassée propose des plats
du terroir goûteux et sans détours. Un vrai coup de cœur
pour les assiettes de pâtes, particulièrement délicieuses
quand débute la saison des champignons.
>> Rue Edith Cavell 153, 1180 Bruxelles
Cŏcīna, trattoria du XXIe siècle
Un terme emprunté au latin en guise d’enseigne, Antoine
et Carmelo, deux copains, jeunes diplômés d’une école
de commerce qui entraînent dans l’aventure leur ami
chef Antonio Coppola, une carte sans chichis et une
ambiance comme à la maison, voilà posé le décor de cette
trattoria des temps modernes, nouvellement installée à
Ixelles en lieu et place de l’ancien traiteur charismatique
Félix. Ici l’ambiance est décontractée, la cuisine s’ouvre
généreusement sur la salle et tout le monde met la main
à la pâte quand c’est le coup de feu. C’est un voyage
complet à travers l’Italie gourmande que proposent ces trois
passionnés qui ne se voyaient pas passer leur vie derrière
un ordinateur, ce à quoi leurs études les prédestinaient.
La carte change tous les jours selon l’humeur et les
arrivages, sans prise de tête ni calcul complexe, et ça
marche ! Depuis son ouverture il y a moins d’un an,
Cocina joue tous les soirs à guichets fermés et n’en finit
pas d’enchanter ses hôtes avec des assiettes généreuses
et rassurantes et une conception rafraîchissante de la
gastronomie. À l’étage, une épicerie fine et une librairie
font de la maison un véritable concept store aux accents
italiens. Et dans l’assiette ? Une cuisine simple qui fait la
part belle à d’excellents produits frais dont la traçabilité est
totale. La scarmoza al forno est à recommander, la burrata
outrageusement crémeuse et les spaghettis alle vongole
valent vraiment le détour. Quant aux calamars grillés, ils
se laissent dévorer sans restriction ! Cocina est un lieu
qui surfe sans complexe entre tendance et tradition, une
nouvelle idée de la Dolce Vita façon bruxelloise.
>> Rue Washington 149, 1050 Bruxelles
RENDEZ-VOUS CHEZ
Oser se DÉMARQUER !
Pour achever ce tour gastronomique 100% italien, nous avions rendez-vous chez un
ami et membre de la grande famille du Brussels Exclusive Labels.
D
es assiettes aux saveurs
aiguisées qui flirtent
habilement avec le
risque, constamment sur
le fil entre modernité et passé, un écrin
élégant et rassurant dont les chauds
camaïeux de bleu font résonnance à
son Italie natale et à son goût pour les
produits de la mer, une détermination
à toute épreuve et une verve
méridionale, sans excès; Bienvenue
chez Giovanni Bruno !
A Bruxelles, grâce à son Senzanome,
la cuisine italienne n’a jamais été
aussi innovante et créative tout en
conservant une véritable authenticité.
Voilà un peu plus d’un an que
Giovanni Bruno a pris ses aises avec
justesse dans l’agréable quartier du
Sablon. On retient de lui son regard
18
franc, son sourire malicieux et surtout
l’énergie qu’il déploie pour affirmer ses
choix et aller au bout de ses préceptes.
En guise de mise en bouche à notre
entretien, histoire de poser le cadre,
un conseil qu’il aimerait que tous ceux
qui lui rendent visite respectent : « Je
veux que l’on se prépare avant de venir
manger chez moi, je ne suis pas un
restaurant italien de quartier ! »
N’y voyez là aucune prétention, mais
plutôt un recommandation qui vous
permettra d’apprécier sa cuisine
créative à sa juste valeur. Son désir le
plus cher, rééduquer l’esprit de ses
clients tout en affirmant sa différence.
Pas question donc de pousser la
porte du Senzanome en s’imaginant
venir simplement se sustenter d’un
plat de pâtes, sous peine de fâcher
durablement le Chef !
« La cuisine italienne,
la vraie, ce ne sont
pas les spaghettis aux
boulettes servies dans
tous les restaurants
italiens de New-York ! »
On vient chez Giovanni pour se faire
plaisir, se laisser séduire par sa cuisine
délicate, vivre une expérience hors
du commun et surtout pour découvrir
les produits extraordinaires que ce
véritable ciseleur sélectionne avec
grand soin et met en valeur sans
détours. Et au final, on a juste envie
de lui confier sa destinée le temps
d’un repas. Il se plaît d’ailleurs à
répéter, non sans une certaine fierté,
qu’en cuisine, tout est question de
confiance. Accepter de laisser faire le
Chef, d’entrer dans son univers, de
lâcher prise et simplement savourer le
moment pour le rendre unique, telle
est la recette d’un dîner d’exception
au Senzanome.
Chef autodidacte, il a mûri au fil
des années une grande réflexion
autour du produit, nourrie de
remises en questions permanentes
qui ont donné à sa cuisine toute sa
quintessence. En témoin sa géniale
Burrata, devenue signature au fil des
ans, dont l’émulsion de stracciatella
s’accompagne d’une huile maison
infusée au basilic et d’un sorbet à la
tomate. Les clins d’œil à la Belgique
s’immiscent aussi volontiers dans les
plats italiens traditionnels, avec en
vedette les Trofie accompagnées des
crevettes grises si chères au cœur
des belges.
S’il ne s’interdit rien en cuisine, la
justesse reste le fil conducteur d’une
carte lisible où l’on retrouve les grands
classiques issus de toutes les régions
italiennes, parfaitement interprétés
et souvent assaisonnés de quelques
géniales et inattendues inspirations.
Pour preuve, son Vitello Tonato, revu
en mode cuisson basse température
et assorti d’une sauce à base de
maquereau, gingembre, anchois et
soja, décoiffant de talent !
Au Senzanome, l’Italie se fait tantôt
joyeuse, tantôt croquante, parfois
colorée ou parfumée mais toujours
subtile et Giovanni emploie chaque
jour toute sa passion pour restituer
dans ses assiettes l’Italie à l’état pur.
Ici, tout est réuni pour que les
inspirations étoilées du Chef
(1* au Guide Michelin) offrent une
expérience totale, à commencer par le
merveilleux accueil de Nadia, la sœur
du Maestro qui sait toujours trouver les
mots justes pour rendre sa cuisine à la
fois compréhensible et magique. ■
>> Son meilleur souvenir culinaire ? L’odeur de la sauce tomate préparée
par mes grands-parents. Nous en sentions déjà les effluves alors que
nous n’avions même pas franchi la porte de leur maison. Ce sont ces
petits plaisirs du quotidien qui ont forgé ma mémoire gustative.
>> Trois mots pour définir sa cuisine : Non une phrase ! « Je ne fais pas
comme les autres ! »
>> Son coup de gueule : Stop à la pensée gastronomique banalisée !
>> Son côté super héros : Quand je rentre chez moi, même s’il n’y a rien
dans mes placards, je sais me faire à manger ! De l’ail, une huile d’olive
de qualité, un ou deux piments, une bonne pâte e basta !
SOCIÉTÉ
LES CAPSULES
D’ÉDOUARD
MONDRON
CHANGER ? YES, WE CAN !
Passionné par la recherche de sens et la connaissance de
l’être humain, Édouard Mondron se nourrit de curiosité
et d’une indispensable relation à l’autre.
Par Pierre-Henri De Vigne
S
es études en droit et un
diplôme en information et
communication lui confèrent
une vision professionnelle,
jeune et moderne du monde qui
l’entoure. Un monde qui le fascine
dans le sens des relations humaines
qui s’y tissent au quotidien. Et rien
n’y est immuable. Dans la perception
des événements qui nous entourent,
nous puisons l’énergie et l’envie
de comprendre et de bousculer
l’ordre des choses. Car le vrai défi
est bien là : Édouard Mondron
cherche à inspirer le changement !
Cette recherche d’un certain Graal
le pousse à entreprendre une sorte
de tour du monde à la recherche
de ces bouleversements. C’est au
travers d’interviews de personnalités
connues ou inconnues, dynamiques
et modernes, d’horizons multiples et
variés, acteurs de l’entrepreneuriat,
du monde des affaires, des sciences
et de la culture, qu’il offre des cartes
postales humaines aux accents
de vérité. On s’interroge, on agit,
on participe à la réflexion et sans
jamais rien subir, on s’enrichit et
on grandit en s’immisçant dans leur
environnement spécifique et plus
global. Le but est de se remettre
en question, de sortir de sa zone
traditionnelle de confort, du
« métro-boulot-dodo », du carcan d’une
société qui nous a fait oublier ce qui
fait réellement notre bonheur.
Droit au cœur de cible
Et c’est grâce à son passage sur les
bancs et dans les salles de montage
de l'Institut SAE Ixelles, une des plus
importantes universités spécialisées
dans la formation sur les médias, avec
ses 54 campus installés dans 26 pays,
qu’il se tourne naturellement vers le
format du documentaire filmé pour
faire passer son message.
À travers cette série de portraits
détonants, le jeune réalisateur belge
fait la démonstration que changer
radicalement de vie est à la portée
de tout un chacun. Et pour nous en
convaincre, il mise également sur une
20
De partout il tombe des friandises,
Averses de speculoos
et avalanches de biscuits
pour tous les toits de la ville.
Maison Dandoy,
fournisseur officiel de Saint-Nicholas.
www.maisondandoy.com
SOCIÉTÉ
façon originale et moderne d'atteindre
sa cible : les réseaux sociaux sont
devenus un média incontournable, et il
a su en apprivoiser les bienfaits par un
système de distribution très innovant.
Suivez le trailer
Chaque capsule qui illustre les
rencontres est précédées par une
introduction d’une minute, une
invitation au voyage pour entrer
dans l’univers d’un être qui partage
ses émotions et raconte avec des
mots simples un événement qui a
radicalement inversé le cours de
son existence. Et c’est via sa page
Facebook que We Shift permettra à
tout le monde d'accéder au contenu
complet des capsules, à la condition
de partager sur son profil cette minute
d’entrée en matière de la capsule.
Un système inédit qui bénéficie de
l’irrésistible extension de la toile et
garantit la gratuité totale pour tous les
« voyeurs ».
Une façon pour le moins originale
de découvrir les dix-sept portraits
d’hommes et de femmes qui se
livrent et se découvrent par le
partage émotionnel de leur « shift ».
Et pas question de verser dans le
sensationnalisme : l’intérêt ne se
trouve pas dans le côté éventuellement
spectaculaire du sujet traité.
L’important est dans le changement
que cela génère. Un shift, c'est
simplement un événement, quel qu'il
soit, qui nous donne l'opportunité
de devenir le marionnettiste de
notre vie, qui permet d'entreprendre
pro-activement l’existence et d'être le
point de départ d'un alignement vers
la personne que l'on souhaite devenir.
Nous en avons tous un, il suffit de s’en
apercevoir et d’en déchiffrer les codes.
Avec l’aide de David Noreau
(fondateur de Smartcut Agency,
spécialisée dans les tournages à
l’étranger), Caroline Larocque-Allard
(journaliste et réalisatrice de We Shift),
David Marcotte (directeur
de la photographie) et
Olivier Truyman (photographe),
Édouard Mondron passera plus de 40
jours à travers cinq pays (Allemagne,
Belgique, France, Pays-Bas, RoyaumeUni) pour capter l’instantané de
véritables tranches de vie. Révélateur
de l’universalité des changements :
la disparité des profils qui passent
devant les objectifs de We Shift. Une
princesse de Belgique, une femme
vivant sans argent depuis vingt ans, le
patron de la radio NRJ, une lanceuse
d’alerte, un réfugié syrien, des sansabri, un transgenre, un entrepreneur
international… We Shift fait sans arrêt
le grand écart !
question humaine, pas un statut social.
Nous pouvons toujours rebondir,
réagir ! C’est entre nos mains, cela ne
dépend que de nous. Yes, we shift !
Et comme dans toute bonne série le
succès fulgurant appelle une deuxième
saison, on pense bien que la suite des
aventures doit déjà être programmée.
On l’espère de tout cœur pour cette
démarche qui place l’être humain au
centre d’un débat de société productif
et interpellant. ■
Un seul point commun entre ces
dix-sept premières histoires : l’envie
de prouver que, quel que soit
l’événement que nous traversons,
quelle que soit l’épreuve, et d’où
l’on vienne, le changement est une
22
1200 vins et
Champagnes,
200 spiritueux
& cave
à cigares
Chai & Bar I Fort Jaco I Chaussée de Waterloo 1469
1180 Bruxelles I T. : +32 2 375 46 36 I [email protected]
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Fort Jaco ouverture I mardi - samedi : 10h30 - 19h30
ITW DÉCALÉE
L’AVENIR DE LA MOBILITÉ
BRUXELLOISE en 4 questions
Après une Assemblée Générale du Brussels Exclusive Labels pour le moins houleuse
en début d’année, au cours de laquelle Pascal Smet, le Ministre bruxellois de la
Mobilité avait été interpellé de manière très vive, ce dernier a accepté de répondre
en toute franchise aux questions de Jean-Pol Piron, le Président du BEL, qui a pour
l’occasion endossé le rôle du journaliste et tenté d’éclaircir les sujets de divergence.
Par Jean-Pol Piron
U
ne interview sans
concessions, entre
mises au point et
questionnements sur
l’avenir, la mobilité restera-t-elle
encore longtemps un sujet de discorde
à Bruxelles ?
placé en automne. Ce sera le cas.
Ils vont être placés dans le courant
du mois de novembre en fonction
des derniers délais nécessaires pour
les démarches administratives comme
des permis d’urbanisme notamment.
La priorité a été donnée aux parkings
dans le pentagone. J’ajoute qu’une
application régionale va être créée
afin de pouvoir guider au mieux les
automobilistes vers le parking.
1 3
>> Mr le Ministre, certains disent
que vous êtes un ayatollah anti
voitures à Bruxelles. Que leur
répondez-vous ?
Non. Je ne suis pas un anti-voiture.
Moi aussi je roule en voiture dans
Bruxelles. Quand je n’ai pas d’autres
alternatives. Mais Bruxelles est à la
traîne et nous devons travailler pour
nous remettre à niveau. L’espace
public est aujourd’hui trop souvent
abandonné à la voiture. Ma volonté
et celle de tout le gouvernement
et de trouver un nouvel équilibre.
Transformer Bruxelles, une ville pour
les voitures vers une ville pour les
gens. Avec une place pour les piétons.
Il faut retrouver une atmosphère,
le goût de la balade en ville. Les
Bruxellois et les visiteurs doivent
pouvoir chiner dans un espace public
confortable.
2
>> Où en est-on avec le
téléjalonnement parking ?
Nous y sommes. J’ai annoncé en
juin que le placement des premiers
panneaux de téléjalonnement seraient
>> Les artisans créateurs
commerçants que nous
représentons étaient déjà inquiets
par rapport au piétonnier du
centre-ville, de l'état des tunnels
et maintenant .... il y a le PRDD.
Quelle est votre position à ce sujetlà ?
Nous devons être ambitieux pour
notre ville, nous devons arrêter
de nous tirer des balles dans les
pieds en la critiquant. Ceux qui
détestent Bruxelles sont suffisamment
nombreux, ne renforçons pas leurs
cris. Je comprends les commerçants,
que je rencontre régulièrement et avec
qui je parle. C’est pour cela que j’ai
fait en sorte que la télé jalonnement
soit posé cette année encore. C’est
essentiel de guider le visiteur vers des
parkings qui sont sous utilisés.
Sur le PRDD, je veux être très clair.
Il permettra de transformer Bruxelles.
24
Il permettra à notre Région de
rattraper son retard dans la qualité de
l’espace public. Oui, nous permettrons
d’étudier la fermeture de certains
tunnels. Mais avant de décider
lesquels, il faudra une étude sur la
faisabilité et l’impact. J’ai demandé
qu’aucun nom de tunnel ne figure
dans le PRDD et que l’échéance
soit fixée à partir de 2025. Car je
suis déterminé à mettre en œuvre le
programme pluriannuel de rénovation
des tunnels. Ça c’est la priorité, mais
elle ne doit pas nous empêcher de
concevoir l’avenir autrement.
rénovation du quartier. Le commerce
de luxe doit disposer d’un espace
public qualitatif, aujourd’hui ce
n’est pas satisfaisant, ce le sera d’ici
2019, c’est un engagement fort de ce
gouvernement.
4
La politique de l’autruche c’est
fini ! J’ai fait inspecter tous les
tunnels. Nous avons un programme
pluriannuel d’investissement pour leur
rénovation et on s’y tient. Les tunnels
trône et porte de Namur sont en
cours de rénovation avant celui de la
Porte de Hal l’année prochaine. Nous
devions le faire dans ce timing-là car
après nous entamerons la rénovation
de l’espace public en surface entre
Louise et Porte de Namur. Nous allons
investir 20 millions d’euro dans la
>> Ne craignez-vous pas
qu'en compliquant la vie des
automobilistes à Bruxelles (p.ex.
en diminuant les bandes de
circulation, en ayant des feux
lumineux sur les grands axes
non synchronisés, en installant
des pistes cyclables au milieu
des rails de tram, ...) que nos
clients s'orientent vers des centres
commerciaux de la banlieue
bruxelloise ? Quelle est votre
vision de la mobilité à dix ans ?
Justement, nous faisons l’inverse. Nous
travaillons à améliorer la fluidité du
trafic automobile. Par une meilleure
gestion des feux de signalisation et
en développant les alternatives à la
voiture. Moins de voiture en ville c’est
l’assurance d’une meilleure mobilité
pour ceux qui doivent l’utiliser. Je le
rappelle ne suit pas contre la voiture.
La Région ne va pas mettre des
obstacles pour le plaisir de mettre
des obstacles aux automobilistes. Par
contre oui, nous rééquilibrons l’espace
public pour que chacun ai sa place.
De plus, La Région va d’ici 2020
investir 5,2 milliards d’euro dans les
transports en commun. Avec une
entre-autre une nouvelle ligne de
métro, des nouvelles lignes de tram,
la réorganisation du réseau des bus
et de nouveaux dépôts. C’est un
investissement colossal pour une
Région. Nous prenons aussi nos
responsabilités en créant des parkings
P&R 8.000 places d’ici 5ans.
Mais des alternatives existent. Vous
savez que vous pouvez faire le trajet
Vivier D’Oie – Schuman en 16 minutes ?
Le train à l’intérieur de la Région
existe, mais n’est pas assez utilisé et
connu.
Aussi, en le rendant possible, nous
avons fait de Bruxelles, la capitale du
free-floating. Posséder une voiture
n’est plus indispensable. ■
GÉNÉROSITÉ
FIAT LUX !
Imaginé par l’artiste Olafur Eliasson, le projet Little Sun (une petite lampe solaire
en forme de fleur) a pour objectif de fournir (gratuitement) de la lumière, au
sens littéral du terme, aux quelque 1,1 milliard de personnes qui n’ont pas accès à
l’électricité dans le monde. Une idée lumineuse relayée à Bruxelles par la maison
Degand.
Par Raoul Buyle
© Franziska Russo
Olafur Eliasson
«L
a lumière est aussi
indispensable que
l’air qu’on respire.
Elle détermine ce que
nous faisons et comment nous le
faisons. » Aujourd’hui, environ
1,1 milliard d’individus sur la planète
n’ont pas accès à l’électricité et, par
voie de conséquence, ne sont pas
éclairés convenablement une fois la
nuit tombée. Avec tout ce que cela
implique de négatif en termes de
confort, de sécurité, d’éducation et
de socialisation, puisque la lumière
permet d’étudier, de travailler, de
cuisiner, de se déplacer la nuit
et de se retrouver au coeur d’un
foyer accueillant. C’est en partant
de ce constat que l’artiste (danois)
Olafur Eliasson et son compatriote,
l’ingénieur Frederik Ottesen, ont eu
l’idée du projet « Little Sun » : une
petite lampe LED en forme de soleil
ou de tournesol, à la fois ludique
et ultraperformante, rechargeable
à l’énergie solaire et destinée aux
personnes vivants dans des régions
dites « off-grid » (hors réseaux). Grâce
à sa cellule photovoltaïque (produite
par Sun Power, fournisseur du Solar
Impulse), les batteries de Little Sun
peuvent produire dix heures continues
d’éclairage doux ou quatre heures
d’éclairage intense après une exposition
de cinq heures au soleil. Bien plus qu’un
bel objet design, cette lampe de poche
pratique et durable, facile à manipuler
ou à accrocher ici et là, est une
nécessité pour les pays dont le réseau
électrique est souvent insuffisant. C’est
pour cette raison que le projet s’est
déjà implanté au Zimbabwe, Ouganda,
Kenya, Burundi, Sénégal, Éthiopie,
Nigéria, Ghana et Afrique du Sud,
mais aussi en Inde, au Cambodge ou
aux Philippines. La vente, chez nous,
en Europe, d’une de ces petites lampes
multiusages (au prix de 22 €) contribue
à donner trois lampes Little Sun à ces
familles habitant en marge des réseaux
électriques. Ce qui, assurément, leur
permet de vivre plus décemment.
Un petit soleil pour un grand impact !
Précisons que Little Sun est arrivé
en Belgique via Lieve Fransen, un
médecin humanitaire de l’Université
de Gand, spécialisée dans les affaires
sociales et les questions de santé dans
le monde, et l’avocate bruxelloise
Dominique Tchou, qui promeuvent le
projet généreusement. Pierre Degand
a été d’emblée séduit par l’idée,
mettant son magasin à la disposition
de ce lumineux geste de solidarité.
Vous n’aviez pas d’idées de cadeaux
pour les fêtes de Noël ? ■
>> En vente à la maison Pierre
Degand et sur le site littlesun.com
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ART AND THE CITY
VALÉRIE NAGANT :
« J’avais envie de portraits pour
renouer avec la nature humaine »
Son ouvrage « Femmes de cinéma »
nous révèle la force, la sensibilité
et le ressenti intime des principaux
portraits féminins du 7ème Art belge.
V
alérie Nagant étudie la photographie au
New York Institute of Photography et fait ses
premières armes comme assistante d’un grand
photographe au Moyen-Orient où elle s’est
installée pendant une quinzaine d’années. Après son retour
en Belgique en 2008, la photographie reste au coeur de
sa vie. Son travail, principalement axé sur les portraits, est
une vitrine sans concession où l’on retrouve son intimité
engagée et ses épreuves personnelles. Sa maîtrise de l’art
photographique, riche d’un mélange particulier d’intuition,
de rigueur, d’indiscipline, de liberté et d’obstination (tout
son portrait !), nous entraîne dans un tourbillon d’images et
d’émotions.
Valérie Nagant
Après une première série Unseen Real, en 2013, exposée
à New-York, Bruxelles et Paris, vient l’aventure « Femmes
de cinéma ». Valérie se plonge dans un nouveau monde.
Elle étudie ces artistes, les regarde, les appréhende. Elles
correspondent, et puis elle les rencontre, une à une. Cette
complicité d’une année de travail dans l’intimité donne
sens et naissance à son projet. Elle s’en explique : « Si on
ne ressent pas une photographie, si elle ne nous emmène
pas, elle ne m’intéresse pas. Quand je prends une photo, ce
n’est pas un moment que je vole. Je m’avance un peu dans
une vie, je touche à chaque fois un monde nouveau, où je
ne peux rien perdre, tout en considérant ses limites. Je suis
dans l’obsession de la présence. Elles m’ont donné accès à
leurs émotions, j’y ai retrouvé le chemin des miennes. »
Une riche complicité qui donne naissance à un ouvrage
profond dans lequel le voyeurisme n’a pas sa place. Une
invitation à la découverte, au don de soi et à l’intimité
en partage.
Disponible chez Filigranes, Candide, Graffiti et à la libraire
des Saulnes ou sur commande via [email protected]
(livraison en 24 heures). ■
>> www.valerienagant.com
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phocée table
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30 bld de Waterloo
Waterloo Boulevard, 30
1000 Bruxelles
T +32 2 513 22 10
www.christian-liaigre.fr
SURRÉALISME
LA BOUTIQUE DOTSPOT À BRUXELLES
Surréaliste !
L’humour belge est réputé pour être légèrement décalé. Chez Dotspot,
attendez-vous à la quintessence de la quadrature du cercle !
J
ean Van de Velde, inventeur de Canvas et créateur
de la boutique il y a dix ans, est un personnage
hors du commun. Brusseleir pure souche, la
zwanse est une seconde nature chez lui. Il crée,
fabrique, imprime tout dans la maison au gré d’une
inspiration maladive dont il a trouvé la juste thérapie.
Un concept unique et inclassable et pourtant si facile à
comprendre dès que l’on pénètre dans l’univers séduisant
de la boutique bruxelloise où le maître des lieux vous
accueille avec un sourire toujours malicieux.
Au gré de slogans qui sont de véritables pensées visibles
d’un esprit joyeusement détourné il crée des concepts qui
se déclinent sur des cadres de tailles variables, des t-shirts
ou encore d’autres supports. Plusieurs séries de
4000 inspirations diverses et variées qui s’enrichissent
chaque jour de deux nouvelles idées destinées à
nourrir un catalogue en permanente évolution. « Pour
les princesse », « Pop Art », « Lard contemporain », « La
Belgique que j’aime », « Jean le lapin » et l’incontournable
« Manneken Pis » deviennent l’occasion d’hilarantes
digressions à la sauce bruxelloise.
>> 43, rue de la Madeleine
1000 Bruxelles
www.dotspot.be
Sa première folie, « Je suis une princesse et je vous
emmerde » fut le déclanchement d’une dotspotmania qui
touche même nos voisins français. Outre un réseau belge
bien fourni, il est aujourd’hui distribué aussi en France
grâce à une bonne dizaine de points de vente.
Du plaisir à l’état brut !
■
La réponse du berger
à la bergère
Et dans le même esprit un peu destroy, « Shitty Guide »
révolutionne le concept du guide touristique. Depuis
les délires incultes du pathétique Donald Trump sur
notre capitale, Bruxelles a rejoint le catalogue des
villes présentées avec humour et autodérision par cette
bande de joyeux lurons anversois totalement déjantés.
A découvrir via la page Facebook « shitty guide ».
30
Dominique Rigo spice the design in your kitchen.
VARENNA AT DOMINIQUE RIGO 210 RUE DE STALLE - 1180 BRUSSELS
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FERMOB / FIAM / FLEXFORM / FLOS / FONTANA ARTE / FOSCARINI / FRITZ HANSEN / GALOTTI & RADICE
HUGUES CHEVALIER / INGO MAURER / INTERLÜBKE / KARTELL / KNOLL / LAGO
LAPALMA / LIGNE ROSET / LIMITED EDITION / LUCEPLAN / MAXALTO / MDF ITALIA / MOCA
NEMO / OPINION CIATTI / PALLUCO PAOLA LENTI / PASTOE / POLIFORM / POLTRONA FRAU
SAHCO HESSLEIN / SILENT GLISS / SIMON / TOULEMONDE BOCHART / VARENNA / VITRA
info + 32 [0]2 649 95 94 [email protected] www.dominiquerigo.be
MODE
ANTHONY VACCARELLO
Dans les pas du maître...
L'arrivée du jeune créateur bruxellois en tant que directeur artistique
d'Yves Saint Laurent annonce le retour d'un glamour masculin-féminin décomplexé
au sein de la griffe. Premier défilé attendu lors de la FashionWeek.
Par Raoul Buyle
L
a nouvelle est tombée comme un couperet : c’est bien
Anthony Vaccarello qui devient le nouveau directeur artistique
de la célèbre maison de couture française. Il remplace Hedi
Slimane et, avant lui, Albert Elbaz, Tom Ford et Stefano Pilati.
À 36 ans, le créateur bruxellois est connu pour son style rock’n’roll. Une
grande maîtrise de la coupe, structurée, sombre, sobre et chic. Les pros
de la mode disent de lui qu’il aime jouer avec une allure sexy et des
lignes asymétriques, que ses silhouettes conjuguent impeccablement
des éléments d’une féminité provocatrice à d'autres d’une masculinité
aiguë. Une modernité esthétique qui s’accorde bien avec l’esprit de
la maison. « Quand je fais une collection, je ne pense jamais au sexe,
parce qu'il est juste question de lignes et d'architecture. C'est seulement
quand c'est porté par une femme que cela devient sexy », confiait
Anthony Vaccarello au magazine i-D en 2015. Rappelons-nous qu’en
quelques décennies, Yves Saint Laurent aura révolutionné la mode et
accompagné l’émancipation des femmes dans ces grands moments de
libération qu’a connu la seconde moitié du XXe siècle, n’ayant d’autre
ambition que de rendre la féminité remarquable. Avec Vaccarello, le
smoking pour femme, la pièce emblématique de la maison, devrait
revenir sur le devant de la scène. Son sens du tailoring, son goût pour
les tissus masculins et un certain classicisme devraient séduire… sans
tomber pour autant dans une androgynie exacerbée. « Les femmes ont
des seins et des fesses, il ne faut jamais l'oublier », aime-t-il à répéter.
Nul doute que ces nobles excroissances seront sublimées par un revers
bien échancré ou une paire de talons hauts. ■
CV express
Anthony Vaccarello
pour La Redoute, 2011
Diplômé de La Cambre Mode[s], Anthony Vaccarello débute
sa carrière auprès de Karl Lagerfeld chez Fendi. En 2006,
il obtient le Grand Prix du Festival de mode de Hyères. En
2009, il créé sa propre marque (vendue chez Maria Luisa).
En 2011, il remporte le prix de l’ANDAM, récompensant
les jeunes créateurs. Il collabore avec La Redoute pour un
vestiaire entièrement blanc et noir. En 2015, il dessine la ligne
Versus de Versace. Aujourd’hui, il succède à Hedi Slimane
chez Yves Saint Laurent.
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LIFESTYLE
Secrets de
BEAUTÉ
L
a meilleure façon de se parfumer, c’est la vôtre ! La seule. Aussi, ce
parfum dont vous rêvez, qui sentirait un peu de ceci, une touche de
cela, vous rappellerait un voyage à Bali ou le lever de soleil sur la plage,
décrivez-le. À l’Antichambre, Anne Pascale Mathy-Devalck vous
propose des parfums à votre (dé)mesure. Une exclusivité à Bruxelles qui n’a rien
d’inaccessible.
« Que vous soyez une femme ou un homme, précise la créatrice, votre
personnalité répond à de subtiles stimulations sensorielles. À partir d’une
collection de parfums soliflores (les bases), je compose avec chacun de mes clients
la fragrance qui résonne dans sa mémoire olfactive et fait rejaillir sa sensibilité.
Le dosage est précis pour que le parfum créé ne ressemble qu’à vous, pour qu’il
épouse chaque parcelle de votre être. Il est incomparable et traduit les infinies
nuances de votre personnalité. Il est et restera unique. Sa formule est gardée
secrète, son nom est une création personnelle, sa signature olfactive est la vôtre. »
Autodidacte, Anne Pascale Mathy-Devalck s’implique d'abord avec passion dans
quatre années de travail et d’apprentissage. Elle boucle ses valises pour Grasse,
capitale du parfum, où des spécialistes la guident et la conseillent avec leur
savoir-faire et leur précieuse expérience. En 2009, l’Antichambre voit le jour.
« L'Antichambre est une pièce qui précède la pièce principale. Un lieu à part,
celui de la création de votre parfum. Au magasin, elle est symbolisée par le voile
doré qui masque l'espace où je m'installe avec le client. C'est un lieu qui reflète les
mystères et prête aux confidences. »
Bien entendu, l’atmosphère intimiste de cette belle boutique est également
propice à découvrir la collection très exclusive de parfums déjà créés par
AnnePascale. Finis les fluides glacials et les eaux plates. Revoici le temps des
nectars précieux, plus complexes et structurés, mêlant avec brio l’audace et le
classicisme. L’Ombre Cachée, La Leçon de Musique, La Lettre Volée,
La Passion Liquide, Le Sourire du Diable, Le Voyageur Indiscret… Autant de
noms de fragrances dont la poésie évoque un univers intime. C’est l’histoire que
nous raconte la parfumeuse, à grand renfort de pétales laiteux, de bois chauds,
d’épices madrées, de fruits succulents, de fumées enivrantes et de graines portebonheurs. On succombe.
Un joli souvenir ? « La création d’un parfum pour une dame qui recherchait
l'odeur du jardin de sa maman au Portugal. On a réussi. Elle a pleuré. »
Le parfum est sans doute la forme la plus intense du souvenir.
>> Place Georges Brugmann 13, 1050 Bruxelles – www.l-antichambre.com
34
C’est dans l’air : des parfums très exclusifs et personnalisés, et un rituel de beauté
sublimé par la Crème Sorcière, devenue culte. À Bruxelles, deux jeunes femmes ont
dédié leur vie à la beauté rien que pour soi. Anne Pascale Mathy-Devalck, créatrice
olfactive à l'Antichambre, et Gina d’Ansembourg, propriétaire de la gamme et des
boutiques Delbôve. Pas de formule magique, juste des compositions précieuses et des
ingrédients naturels de la meilleure qualité.
Par Raoul Buyle
P
our une peau saine et naturelle, on s’inspire des « secrets de beauté »
de Gina d’Ansembourg. Aussi belle que discrète, elle est une adepte
depuis toujours des produits Delbôve, d’autant plus convaincue qu’elle
a racheté et relancé cette marque belge dans le plus grand respect
des valeurs et des formules d’origine de la désormais culte Crème Sorcière. Mise
au point en 1965 par un couple de cosmétologues bruxellois, Marion et Roger
Delbôve, la Crème Sorcière est un rituel de beauté qui se transmet de mère en
fille. Pas de formule magique, juste une composition riche – entre cosmétologie,
pharmacopée classique et phytothérapie – et des ingrédients naturels de très bonne
qualité. Rappelons que la Crème Sorcière (0 % parabènes, 0 % huiles minérales)
est composée de teintures-mères de plantes fraîches (la force naturelle de la plante
prescrite en phytothérapie), d’huiles végétales, d’actifs végétaux et d’oligoéléments.
La richesse de la gamme des produits Delbôve se retrouve dans la multiplicité de
leurs usages et la possibilité de les mélanger entre eux pour répondre aux besoins
spécifiques de chacune.
>> Quelle est la base de votre « rituel de beauté » ?
Une émulsion de la Crème Sorcière et l’Eau Sorcière pour conjuguer les bienfaits de leurs
principes actifs. À la fois nettoyante, traitante et tonifiante, cette émulsion préserve les
bénéfices accumulés par la peau au cours de la nuit et l’aide à maintenir l’équilibre
de ses fonctions naturelles.
>> Pourquoi la Crème Sorcière a-t-elle cet attrait incomparable ?
Parce qu’il s’agit d'une formule naturelle très élaborée qui aide la peau à
retrouver son équilibre biologique et sa bonne santé. Il ne s'agit donc plus
seulement de prévenir les dommages mais d'en réparer les conséquences.
>> Les soins Delbôve sont-ils aussi destinés aux hommes ?
Oui ! La preuve, mon mari s’est laissé tenter par l’émulsion Crème + Eau Sorcière, idéale
après le rasage. D’autres hommes en apprécient aussi les effets à long terme sur la souplesse
de leur peau. Enfin, beaucoup d’entre eux sont devenus adeptes de la crème Pieds
Enchantés, surtout s’ils sont sportifs.
>> Le favori qui ne quitte jamais votre beauty case ?
L’Eau Sorcière, un cocktail d'eaux florales, d'eaux de fruits et d'huiles végétales,
que j’utilise sans modération. En pschiiitt pour me rafraîchir, ou en émulsion avec
la Crème pour rester tonique toute la journée.
>> Parlez-nous des « Sorcière Parties »…
C’est un moment privilégié, dédié à votre beauté. Un atelier pratique et intime,
organisé à la Boutique Sorcière, où vous apprenez comment réaliser le rituel de
beauté, où l’on vous détaille les gestes qui rendent belle – dont notre fameux AutoLifting Sorcière qui aide à libérer la peau de ses toxines –, où l’on vous révèle les
secrets de Sorcière de vos produits préférés. ■
>> Rue de l'Abbaye 67, 1050 Bruxelles – Korte Gasthuisstraat 41, 2000 Anvers
E-shop : delbove-cosmetics.com/shop
BRUXELLES QUARTIER
Les charmes cachés
DE LA BOURGEOISIE
Situé au sud-est du Pentagone, sur le chemin du bois de la Cambre, ce
quartier de la commune d’Ixelles – entre l'avenue Louise, la place Flagey
et les étangs d’Ixelles – est un lieu riche et vivant, bourgeois et populaire, qui
possède sa propre vive, indépendante de celle du centre de Bruxelles. Balade.
Par Pierre Dragomirov
Les étangs d’Ixelles
N
ous sommes sur la
« rive gauche » de
l’avenue Louise, dans l’un
des quartiers qui bougent
le plus à Bruxelles. Un quartier à la
fois métissé d’un point de vue social
et disparate si l’on considère son
architecture. D’abord, il y a l’avenue
Louise et ses immeubles cossus.
Une artère bourgeoise et prospère
qui traverse le haut de la ville, sur
le chemin du bois de la Cambre.
Quittons à mi-chemin ce boulevard et
empruntons la rue Lesbroussart pour
descendre jusqu’à la place Flagey. La
rue, bâtie à la fin du XIXe siècle, reçut
son nom en souvenir de Jean-Baptiste
Lesbroussart (1781-1855), homme
de lettres, journaliste et professeur à
l'Université de Liège. Ici, une adresse
sur deux est une boutique, un atelier
d’artisan ou un commerce de bouche.
Cette travée axiale particulièrement
active aboutit sur la place Eugène
Flagey. Immense, très aérée,
récemment rénovée,cette place de
Bruxelles apparaît comme une
« agora » version XXL du
XXIe siècle. Elle se trouve au
croisement de la chaussée d'Ixelles,
de la chaussée de Vleurgat et de la
rue Malibran. Autant dire que matin,
midi et soir, la place Flagey grouille
de monde… et pas que les jours
de marché. À l’angle de la place,
on voit émerger l’ancienne Maison de
la Radio, un bel immeuble des années
30, vieux « paquebot » Art déco,
avec sa tourelle à gradins en guise
de cabine de pilotage dominant
les étangs d’Ixelles. Aujourd’hui,
le « Flagey » a retrouvé sa fonction
d’origine par la création d’un espace
musical avec studios d’enregistrement
et salles de concert (le Brussels
Philarmonic réside dans le Studio 4).
Tout autour s’étire un quartier
populaire, métissé, cosmopolite, pris
36
La libraire Ptyx, rue Lesbroussart
d’assaut, ces dernières années, par
de jeunes familles bobos (les fameux
« bourgeois-bohèmes » chers à nos
sociologues contemporains). Jouxtant
la place Flagey, presque en contraste,
se trouvent les verdoyants étangs
d’Ixelles, bordés d’hôtels particuliers
et d’immeubles résidentiels aux
appartements patriciens. L’un des
quartiers les plus chic de la ville, avec,
juste à deux pas, l’ancienne Abbaye
de la Cambre et ses jardins étagés
à la française. Ce bel ensemble de
bâtiments XVIIIe, comme hors du
temps, paraît bien apaisé au regard de
son histoire mouvementée ! Précisons
également que c’est à Ixelles qu’on
trouve la plus grande concentration
d’édifices Art nouveau de Bruxelles.
À vous de les dénicher ! Difficile de
résumer le quartier à quelques adresses
prestigieuses, tant les commerces de
proximité, les restaurants et les terrasses
sont nombreux. Dans la rue Lesbroussart,
j’aime le Piccola Store, un traiteur et une
« cantine » qui proposent la meilleure
cuisine traditionnelle du sud de l'Italie,
à déguster sur place ou à emporter.
Pour un déjeuner veggie mais
gourmand, je recommande Ami, un
petit resto végétarien incontournable
à Bruxelles. Et pour les amateurs
de viande, il y a Les Super Filles
du Tram, qui proposent les meilleurs
burgers de la ville. Très fréquenté par
les jeunes, donc assez bruyant. Parmi
les boutiques incontournables de
la rue Lesbroussart, citons Gesso,
l’univers du stuc et de l’artisanat du
staff (ornements en plâtre, moulures,
colonnes), la librairie Ptyx, une
« librairie de fond » qui dépoussière
ce qui le mérite, connu ou méconnu,
et RSRV Shoes (Réservoir Shop) et
sa sélection pointue de baskets vues
(pour la plupart) nulle part ailleurs.
Sur la place Flagey, une institution :
le Café Belga, l’incontournable
terrasse des beaux jours ! Juste à côté,
le Variétés, une rôtisserie moderne
parfaitement intégrée au style Art
déco de l’ancienne maison de la
radio. Et que boire ? Le choix est
particulièrement large et tentant, entre
les bières produites par la
brasserie Moorgat et dont la vedette
porte bien son nom – Vedett, une pils
classique – ou des bières au fût. À
quelques pas de là, le Bar du Marché,
le Delecta Bistrot Resto (rue Lannoy)
et le Canterbury (étangs d’Ixelles) ne
désemplissent jamais ! Juste à l’angle
de l’avenue Louise, Rouge Tomate
séduit par son approche novatrice
de la diététique appliquée à une
L’ancienne abbaye de la Cambre
restauration gourmande. Son chef, le
californien Alex Joseph, a même été
choisi pour participer à la campagne
« Brewed By Nature »
(à l’initiative du groupe AB InBev).
L’idée : (re)familiariser les Belges avec
l’orge, une céréale oubliée, autrefois
très populaire dans notre cuisine.
Dans la cadre de cette campagne,
Alex Joseph anime durant tout le mois
d’octobre un « restaurant éphémère » au
dernier étage du Roy d’Espagne, sur la
Grand-Place, proposant une expérience
culinaire unique (six plats) basée sur
les ingrédients naturels composant
la bière. Autour des étangs d’Ixelles,
grosse concentration de galeries d’art
telles que la galerie Fred Lanzenberg,
la galerie-librairie Chapitre XII, l’un
des derniers « salons littéraires » de
Bruxelles, et la galerie de
Flore de Brantes (rue de la Vallée)
qui expose notamment le mobilier
d’art de Hervé Van der Straeten. Et
sur l’avenue Louise, n’oublions pas le
show-room du décorateur Stéphane
Goosse. Sa force : créer un intérieur
qui vous ressemble tout en étant
capable de briser la sacro-sainte
querelle des « classiques » et
des « modernes ». ■
BREUVAGE BRUXELLOIS
Êtes-vous un
BEER LOVER ?
Cocréative, participative et totalement déjantée,
Brussels Beer Project, c’est la jeune brasserie
bruxelloise qui cartonne à deux pas du canal.
Par Émilie Mascia
C
onnaissez-vous la tendance
« craft beer », littéralement
bière artisanale, qui fait
étonnamment fureur
aux USA ? Là-bas, de nombreuses
micro-brasseries ouvrent leurs
portes pour séduire les amateurs.
C’est ce foisonnement à plus de
7 000 kilomètres de la Belgique
qui anime Olivier de Brauwere et
Sébastien Morvan. Les deux acolytes
à l’origine de Brussels Beer Project
se sont rencontrés lors d’un échange
universitaire au Canada. Leur idée ?
Se distancier des grandes brasseries
industrielles belges pour s’implanter, à
nouveau, dans le quartier d’origine de
la bière : rue Antoine Dansaert, à deux
pas de la rue du Houblon et du canal.
Après avoir investi la cave
d’Oliver de Brauwere pour
leurs premiers brassins,
les deux amoureux de la
bière développent quatre
prototypes brassés chez
un partenaire : Alpha,
Beta, Gamma et Delta
sont nées. « On a invité
les Bruxellois curieux
à venir goûter et élire
leur coup de cœur. On a
suivi le choix du public : Delta a
remporté un succès fulgurant »,
raconte Olivier de Brauwere.
Deuxième étape ? Entreprendre
concrètement le projet et
récolter des fonds. « On
a demandé aux gens
de participer à une campagne de
crowdfunding. En 2013, ce n’était pas
très connu. Notre idée pour que ça
fonctionne ? Le lancement de “Beer for
Life”. En investissant 140 euros dans le
projet, on reçoit douze bières, chaque
année, à vie… Ça a fait beaucoup de
bruit ! » explique-t-il. Cette dimension
participative est hyper importante aux
yeux des deux brasseurs. Impliquer
les personnes dans le processus de
création pour un projet plus riche
et qualitatif, c’était leur but… et le
pari est réussi ! Après trois levées de
fond, ils s’installent enfin, il y a un an,
rue Antoine Dansaert. Leurs bières,
caractérisées par des noms originaux
(Grosse Bertha, Babylone, Red my
Lips…) et une étiquette fluo en
contraste n’ont pas pu vous échapper.
Mais leur offre est bien plus riche. Ils
produisent quatre types de bières :
les expérimentales (des brassins de
1 000 litres, seulement disponibles à la
brasserie), les bières du mois (brassins
de 9 000 litres), les « All Stars » (cinq
bières élues et vendues largement) et
finalement, les bières barriquées, plus
exceptionnelles, maturées dans des
fûts de vins, cognac... Pour faire
partie de la communauté des
« beer lovers », goûter et donner
votre avis sur les expérimentations
les plus originales, rendez-vous le
jeudi, vendredi ou samedi de 14 h à
22 h. Santé ! ■
>> Rue Antoine Dansaert 188,
1000 Bruxelles. beerproject.be
Brussels Beer Project en chiffres
>>
>>
>>
>>
>>
2013 : lancement du projet
une première bière lancée : la Delta Ipa
22 000 crowdfunders participent au financement et à l’élection des bières
5 « All Stars » : les créations phares, brassées tous les mois
20 pays d’exportation
38
MUSIQUE
SOUND OF BELGIUM
Felix De Laet, star internationale sous
son nom d'artiste Lost Frequencies, est
un jeune disc-jockey (et déjà producteur)
belge, né le 30 novembre 1993 à
Bruxelles… Rythm and BEL !
Un Belge multiple
champion du monde !
A
près sa scolarité au collège Saint-Jean-Berchmans,
il a ensuite entamé un bachelor en sciences
économiques à la Solvay Brussels School of
Economics and Management (SBS-EM). En
parallèle, passionné par la musique électronique, il fait
preuve d’un talent de compositeur précoce et profite à
merveille des réseaux sociaux pour se faire connaître
d’un large public. Le marché s’empare du petit prodige
et, en 2014, son remix du single « Are You With Me »
du chanteur Easton Corbin entre dans la plupart des
hit-parades internationaux et atteint rapidement la
première place en Allemagne, en Suisse, en Suède et
en Australie. Mais c’est en Angleterre, le temple absolu
de la musique pop, là où les charts font la loi face aux
maisons de disques les plus influentes, que le Bruxellois a
rencontré la consécration. Et la performance est de taille :
number one ! Il détrône tout simplement l’incontournable
du dancefloor, « Not Letting Go » de Tinie Tempah et de Jess
Glynne. Le petit Belge a solidement pris du galon ! Sur cette
lancée, il concocte encore en 2015 un nouveau single,
« Reality », qui grimpe comme une flèche dans les hits, une
deuxième place en France lui assurant un nouveau succès
à l’échelle européenne. Le courant de « deep house » qu'il
forme avec d’autres artistes renommés comme Kygo, Thomas
Jack et Matoma est parfois appelé « tropical house » et fait
un malheur dans les discothèques et les festivals les plus
fameux comme Tomorrowland, une bonne idée belge là
Depuis ses premiers succès sur la scène internationale,
l'univers artistique de Netik n'a cessé d'évoluer, porté
en cela par ses nombreuses collaborations avec des
producteurs variés et dans des styles très éclectiques.
Il confirme à chacune de ses prestations son statut
de virtuose, qui lui a permis de décrocher trois fois le
titre de champion du monde DMC (Disco Mix Club,
l’association des DJ’s). Un jeu de scène, une attitude
et une technique inimitable qui séduit les puristes, les
techniciens et autres passionnés de scratchs... mais
aussi des publics moins spécialisés. Il incarne ainsi
parfaitement toutes les formes du DJ'ing moderne.
aussi ! À seulement 23 ans, il est devenu en très peu de
temps une star internationale, mais garde une modestie qui
sied bien à son grand talent : « Je n'avais jamais espéré un
tel engouement », répète-t-il souvent, un peu gêné, dans
ses interviews à la presse spécialisée. Véritable révélation,
ce petit prince des DJ enflamme les pistes de danse les
plus branchées de la jet-set, monopolise les ondes radio,
transgresse les légendes et s’affirme comme le petit Goliath
terrassant le grand David. Un diamant brut qui attire la
lumière, le prisme fédérateur d’un art nouveau qui grave
ses lettres d’or sur des platines ! ■
40
© cayman.be | photography remi dargegen
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CO-BRANDING
UNE AUTRE VISION
de la salle de bains
Nouvelle vague. Deux sociétés artisanales bruxelloises,
Aquadesign Studio et RVB, unissent leurs talents et mettent
en commun leur passion pour le design. L’idée : sortir la salle
de bains de son carcan décoratif.
Par Raoul Buyle
I
l y a quelques années, Jean Pol
Piron cédait l’activité « Wellness »
de sa société Aquamass (créée
en 1977) à un groupe européen
très actif dans ce secteur, se recentrant
sur la création de baignoires 100 %
design et l’aménagement de salles
de bains étonnantes dans le secteur
hôtelier. Aujourd’hui, Aquamass
Design est devenu Aquadesign Studio.
Pourquoi le design dans la salle
de bains ? « Parce que, dit Jean-Pol
Piron, comme la cuisine en son temps,
la salle de bains est devenue une
véritable pièce à vivre. C’est l’endroit
de la maison qui a le plus évolué en
termes de confort et de technologie,
au carrefour de toutes les compétences
(…) Mon credo depuis 1977, c’est de
créer, sortir des sentiers battus, en
travaillant sur les formes, les matières
et les finitions, et en projetant la salle
de bains vers l’avenir. » Pour cela, il
s’est entouré de designers de renom
tels Matali Crasset, Olivier Lapidus ou
Xavier Lust, n’hésitant pas à mettre
lui-même la main à la pâte, puisque
le designer Juan Pablo Chipiron n’est
autre que le pseudo emprunté par
Piron lui-même !
42
Aujourd’hui la salle de bains est
l’espace le plus intime de la maison,
voire carrément une « zone érogène
de plaisirs partagés », plaisante
le président du BEL ! Pour 2017,
Aquadesign Studio dévoile de
nouvelles déclinaisons « sexy » d’un
de ses best-sellers, The Original Stone
One. Outre la Stone One Bronze
proposée dans une finition décor
métallique des plus créatives ou la
Stone Pink customisée à la main par
de jeunes créateurs belges
(Alexis Verstraeten et Pauline
Montironi), il y a la Stone One
Wall. Cette baignoire au design si
reconnaissable présente l’avantage
de pouvoir « coller » la mythique
Stone One contre un mur. D’où un
gain de place appréciable dans la
salle de bains. Elle offre en outre de
multiples possibilités d’aménagements,
dont la pose de robinetterie et autres
accessoires de bain sur une large
tablette intégrée au meuble. Mais
qui dit Stone One dit forcément une
robinetterie design pour ce projet
novateur. Et c’est très naturellement
que Jean-Pol Piron a eu l’idée de faire
appel au fabriquant de robinetterie
bruxelloise RVB. Pour mieux
comprendre les origines de l'entreprise
RVB, évoquons d’abord son fondateur,
Gaston Van Bastelaere. Entrepreneur
inventif, il fonde à Bruxelles en 1935
un atelier de fabrication de robinets :
RVB pour Robinetterie Van Bastelaere.
Technicien de formation, toujours
très en avance sur son temps, il
développera de nombreux systèmes
brevetés de vannes à fermeture,
faisant d'emblée sa réputation
auprès des professionnels grâce à la
perfection technique et aux qualités
d'innovation de ses robinets. Et cela
depuis la première esquisse jusqu’à
leur production en série ! Toutes les
nouvelles créations répondent à une
même philosophie très perceptible :
une tradition de qualité au-delà des
styles. Les plus grands architectes,
décorateurs et ensembliers l’ont
parfaitement compris, en faisant
régulièrement appel à la compétence
de RVB pour équiper des hôtels
prestigieux, des bâtiments publics
et des résidences privées à travers
le monde. Sur le visuel ici présenté,
Jean-Pol Piron a choisi la collection
de robinetterie Sully by RVB pour
accompagner sa baignoire Stone
One Wall (Aquadesign Studio).
Résurgence contemporaine de
l’ancestral croisillon, cette ligne offre
à la main le plaisir sûr du gouvernail,
pour une modernité magnifiée par
la grande tradition. Il a également
été séduit par la collection Line,
beaucoup plus minimaliste (design
Terence Woodgate). L'idée originale
de Line est celle du levier, une petite
poignée agréable sous la main et
très facile à utiliser, en référence
aux pompes à eau mécaniques des
puits traditionnels. Il n'est pas non
plus resté insensible à la collection
Andrew, aux formes pures et au
design intemporel, dont la poignée
intégrée souligne la forme élémentaire
avec une fonctionnalité claire. ■
>> Infos sur les sites
aquamass.com et rvb.be
EVASION
CHÂTEAULES OLIVIERS DE SALETTES,
une BELge histoire
Lorsque Robin, directeur
financier d’un grand
groupe belge, rencontre il
y a huit ans Dominique,
femme de marketing au
sein d’une importante
agence médias bruxelloise,
il ne tarde pas à lui faire
découvrir sa maison de
vacances, située dans cette
Drôme provençale qu’il
affectionne tant. Quelques
mois plus tard, ils
décident de la réaménager
ensemble, avec pour
projet de changer de vie et
d’acquérir un autre bien
afin d’ouvrir une chambre
d’hôtes où Dominique
pourrait exercer ses talents
de cuisinière.
S
eulement voilà, une bonne
étoile s’invita au-dessus
de leurs têtes et ce fut une
tout autre destinée qu’ils
connurent. Dès la première visite –
un peu due au hasard, comme ils
aiment à s’en amuser –, le château de
Salettes s’imposa à eux comme une
évidence. Séduits par le panorama
exceptionnel offert par la propriété et
la beauté brute de ses vieilles pierres,
Dominique et Robin n’hésitèrent pas
longtemps avant de se lancer dans
l’aventure, qu’ils envisagèrent alors
comme le départ de leur nouvelle
vie ensemble. La chambre d’hôte se
transforma en hôtel-restaurant doté
d’un magnifique spa et il fallut trois
longues années de travaux, une bonne
dose d’imagination et beaucoup
d’énergie pour relever ce défi fou.
« Nous ne nous serions jamais
lancés dans l’aventure l’un
sans l’autre »
Nichée au cœur d’un domaine de
31 hectares, à seulement quelques
kilomètres de Montélimar et de sa
gare TGV, la propriété est un lieu de
choix pour renouer avec les trésors
encore préservés de cette région
au climat favorable et aux multiples
paysages. Construit au XVIe siècle
autour d’une tour carrée datant du
Moyen Âge, d’abord dépendance
de la commanderie de l’Ordre de
Saint-Jean de Jérusalem et entouré
d’un vaste domaine viticole, le
44
château devient ensuite une magnanerie avant d’être laissé
à l’abandon.
Porté par son enthousiasme, le couple a réussi le difficile pari
de faire se côtoyer sans fausse note le passé et le présent. La
maison a été imaginée comme un château d’hôtes sans chichis
ni service guindé, mais avec un confort optimal. Dominique et
Robin ont entraîné avec eux leur équipe, dont la gentillesse
et la bienveillance redonnent toutes ses lettres de noblesse au
terme hospitalité. On s’y sent comme à la maison, avec ce petit
quelque chose en plus qui rend le séjour magique.
Le charme des lieux tient à la décoration soignée et aux beaux
volumes qui s’ouvrent largement sur le magnifique parc, avec
une mise en avant des matériaux anciens qui ont repris vie au
fil des travaux. Au gré des saisons, on y respire la Provence et
sa douceur de vivre, tantôt alangui aux bords de la magnifique
piscine à débordement à la vue époustouflante sur les
montagnes environnantes, tantôt devant un bon feu de bois, ou
dans la chapelle qui s’est muée en salon-fumoir.
Les chambres ont chacune leur identité et se déclinent avec
goût dans un style à la fois épuré et chaleureux, façon maison
de campagne chic. Les choix de matières sont judicieux et les
harmonies de couleurs élégantes.
Dominique et Robin ont fait de ce château délaissé une jolie
demeure qui a su se projeter intelligemment dans le XXIe siècle
et ont encore de beaux projets dans leurs cartons. Cinq nouvelles
chambres viendront ainsi bientôt compléter les vingt-trois
existantes, et les amateurs de vieilles autos y trouveront une halte
agréable au cœur du Monte-Carlo historique. ■
L’anecdote
Le château de Salettes ne pouvait être exploité sous ce nom
commercial, car un hôtel homonyme existait déjà ailleurs. Qu’à
cela ne tienne ! Dominique et Robin décidèrent de réintroduire
quelques magnifiques vieux oliviers dans la propriété, qu'ils
rebaptisèrent Château Les Oliviers de Salettes.
AUTO
CHIC ITALIEN
ET DESIGNER BELGE
L’inspiration retrouvée de Touring Superleggera
Quelques ateliers de rêve et designers carrossiers indépendants ont fait les beaux
jours des marques les plus prestigieuses. Ils ont façonné certains modèles parmi les
plus emblématiques.
M
ais les grands
constructeurs ont
désormais un
positionnement qui
vise à centraliser et coordonner tous
leurs départements en interne, et les
indépendants ont malheureusement
tendance à disparaître. Dans ce jeu
de quilles, alors que Bertone a fermé
boutique, que Giugario n’a plus le feu
sacré de ses débuts et que Pininfarina
s’est retiré de toute production
industrielle, il reste encore un designer
italien qui arrive à maintenir le cap :
Touring Superleggera.
46
Back to the past
La Carrozeria Touring (sans
« Superleggera ») est née en 1926
dans les environs de Milan. Comme
de nombreux autres carrossiers de
l’époque, son activité principale
consiste à « habiller » les châssis des
grands constructeurs italiens tels
qu'Isotta-Fraschini, Alfa Romeo ou
Fiat. Détenteur de la license Weyman,
une technique de fabrication de
carrosseries très appliquée dans les
années 20, Superleggera excellera
ainsi jusque dans les années 30
dans la conception de designs
« non métalliques ». Un des avantages
principaux de cette méthode était
une plus grande liberté dans le
dessin de la carrosserie et une plus
grande légèreté, le modèle étalon de
cette technique étant l’Alfa Romeo
6C 1750 « Flying Star » de 1931,
totalement révolutionnaire pour
l’époque.
Mais le procédé a ses limites. La
grande liberté créative et la légèreté
ne masquent pas quelques gros
défauts qui nuisent à l’homogénéité
d’ensemble et à la sécurité.
Felice Bianchi Anderloni, fondateur
de l’atelier, trouve la solution et fait
breveter sa trouvaille, au nom de
Superleggera. Elle consiste à créer
une ossature entièrement métallique
en fins tubes soudés, sur laquelle
les éléments de carrosserie seront
formés à la main et fixés ensuite.
L’ossature sera construite à partir d’un
matériau relativement nouveau pour
l’automobile : un alliage d’aluminium,
alliant légèreté et résistance.
Une découverte qui verra naître
quelques fleurons comme
l’Alfa 6C2500 Sport Berlinetta de 1939,
qui vaut aujourd’hui quelques
2 millions d’euros !
Ce procédé est vendu sous licence
Superleggera à Bristol et Aston Martin
après la guerre, avec pour point
d’orgue le dessin immortel de la
fameuse DB5 ! Maserati mais surtout
Lamborghini feront également appel
au savoir-faire de cette marque de
fabrique.
Mais le procédé Superleggera est long
à mettre en œuvre et coûteux. Les
constructeurs font dorénavant appel à
la construction monocoque, rendant le
Superleggera obsolète. Les commandes
se font de plus en plus rares et la
faillite est prononcée en 1966.
47
Back to the future
Les mythes ne meurent jamais et
quarante ans plus tard, Touring
renaît. Le holding industriel Zeta
Europe BV, également propriétaire
du fabricant de roues Borrani et de
la Carrozerria Granturismo, rachète
les droits d’exploitation de la marque
Touring et renomme l’atelier Touring
Superleggera. À la direction du bureau
de style, un jeune designer belge :
Louis de Fabribeckers, né en 1977. Les
activités de Touring seront maintenant
la restauration d’anciennes carrosseries,
la conception de prototypes et la
réalisation de toutes petites séries.
La patte belge du jeune designer,
inspiré par le monde de la BD,
se matérialise par sa première
création pour Touring en 2006 :
la Turbotraction 2 de Spirou, un
exemplaire unique !
Mais la véritable renaissance du style
identitaire de Touring, toujours sous la
patte de Louis de Fabribeckers, vient
à Genève en 2012 avec la présentation
de la Disco Volante. Inspirée de l’Alfa
Romeo C52 Disco Volante de 1952,
elle en est une interprétation actualisée
et modernisée, tout en fluidité et
élégance. Un coup de maître pour un
retour gagnant !
En 2014 on retiendra aussi la
révélation au concours d’élégance de
la Villa d’Este de la Mini Superleggera
Vision. Un magnifique petit coupé
deux places électrique sur base d’une
Mini rallongée. Encore une fois,
l’inspiration du passé est présente
partout, mais modernisée, actualisée,
épurée, sans jamais céder au rétro
design à outrance.
La Berlinetta Lusso, subtil exercice de
relooking d’une Ferrari F12 Berlinetta,
est elle aussi dévoilée à Genève. Mais
là où la F12 d’origine était agressive, la
Lusso d’aujourd’hui se montre plus en
rondeurs. Un travail fort apprécié pour
une production en série limitée déjà
programmée.
Dernière en date, en 2016, l'Alfa
Romeo Disco Volante Spyder,
inspirée aussi par la C52. Après
sa présentation au Salon 2016 de
l'Automobile de Genève, la voiture a
gagné le prix à la Villa d’Este et au
Windsor Castle. Une fierté pour le
CEO de Touring Piero Mancardi :
« La disco Volante Spyder est le
parfait exemple de la philosophie
“haute couture” qui a fait de Touring
Superleggera un acteur respecté dans
le secteur des voitures de prestige ces
dernières années. »
Pour fêter les 90 ans de la création du
premier atelier, certains de ces joyaux
de l’histoire automobile sont présentés
jusqu’au 20 novembre au Museo
Nazionale dell’Automobile (MAUTO) à
Turin, l’un des plus anciens et des plus
importants musées automobiles du
monde. Pour se souvenir et continuer
à rêver ! ■
Louis de Fabribeckers
Piero Mancardi
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BRUSSELS EVENTS
FEEL THE CITY
Depuis la création par Philippe Close du Brussels Summer Festival, en 2002,
plus de 100 000 festivaliers se donnent rendez-vous à la mi-août pour ouvrir
la danse et faire grimper les décibels. L’occasion aussi de venir admirer la plus
belle « carpette » du monde sur la Grand-Place, rien que des bégonias !
Cet été, Bruxelles s’est amusé et a attiré les foules. Quoi, vous en doutiez ?
Par Raoul Buyle
B
ruxelles, il l’aime avec
passion ! Philippe Close,
échevin à la Ville de
Bruxelles et député
régional, est l’un des meilleurs
ambassadeurs des multiples attraits
de la ville. Son truc, c’est le tourisme
événementiel qui se montre créatif, attire
les foules et donne un sacré coup de
jeune à la cité. On lui doit notamment
Bruxelles-les-Bains, Plaisirs d'Hiver et
le Brussels Summer Festival qui, cette
année encore, a connu un gros succès.
Dix jours de musique live sur la place
des Palais, mais pas que, puisque
des concerts avaient également lieu
au mont des Arts et dans la salle
rénovée de la Madeleine. Avec le
Brussels Summer Festival, c’est tout
le cœur historique de la ville qui
se met en musique. Un seul mot
d’ordre : all you need is music ! Une
joyeuse désinvolture dont Bruxelles
avait bien besoin. « Lorsque j’ai créé le
Brussels Summer Festival, dit Philippe
Close, j’avais pour ambition d’offrir
à Bruxelles un événement musical
unique en son genre : c’est chose
faite ! Aujourd’hui, et depuis plus de
dix ans, ce festival musical urbain
réunit quelque 100 000 fans de
musique autour de scènes musicales
plantées en plein cœur de Bruxelles
(…) Pendant dix jours, ce festival
50
rythme la vie des quartiers et des
commerces du centre-ville. Chaque
soir, ce sont des milliers de jeunes
et moins jeunes qui fréquentent le
centre de Bruxelles et contribuent à
dynamiser l'activité économique ! » Au
programme : du rock, du rap, du hip
hop, de l’électro, de la pop, de la new
soul, du reggae… Bref, une affiche
éclectique avec des groupes et des
artistes, connus et reconnus, venus de
Belgique et d’ailleurs, comme Mickey
3D, Hooverphonic, The Vismets, The
Shoes, la Grande Sophie, Cœur de
Pirate, Louane, Louise Attaque, Pete
Doherty ou St Germain, pour n’en citer
que quelques-uns. Et côté organisation :
nickel ! Pour l’occasion, la STIB a
modifié ses horaires et renforcé son
réseau en fin de soirée. Toutes les
lignes de métro ont été prolongées
pour permettre aux festivaliers d’avoir
au moins un métro aux abords de
la place de Palais à la fin du dernier
concert. Durant le week-end, ils ont
pu également compter sur les bus
Noctis, circulant toutes les trente
minutes. Pour le ravitaillement,
une trentaine de « food trucks »
proposaient de quoi croquer entre
deux concerts. Cuisine thaï, burgers,
burritos, cornets de frites, pasta
italiennes…
Flower Carpet
Du 12 au 15 août, on pouvait
également admirer à Bruxelles la plus
belle « carpette » du monde. Un
spectacle éphémère dans « le plus
beau théâtre du monde » (dixit Jean
Cocteau). D’accord, beaucoup de
superlatifs, mais ce tapis de fleurs
fraîches qui recouvre les pavés de la
Grand-Place le mérite vraiment !
À chaque édition, une création
spécifique est réalisée. Cette année,
le Brussels Flower Carpet rendait
hommage au Japon et à 150 années
d’amitié entre nos deux pays. La
tapisserie (75 m de long sur 24 m de
large) mettait en scène des icônes de
l’art japonais comme la carpe koï, le
bonsaï ou la grue volant vers le Soleil
Levant. Pour reproduire les motifs,
le dessin grandeur nature (œuvre
du belge Mark Schautteet et de la
japonaise Fujie Suzuki) a été reporté
sur une feuille plastique transparente
et micro-perforée fixée au sol et
posée sur une fine couche de sable.
Le tapis est ensuite réalisé par près
de 120 jardiniers bénévoles, qui ont
installé environ un million de Begonia
tuberosa grandiflora (à raison de
300 fleurs par m²), mais aussi des
dahlias, des feuillages et des écorces
de bois teintées. Le tout en moins de
quatre heures ! La meilleure vue du
tapis ? Depuis le balcon de l’hôtel de
ville, of course, qui offre une vision
grand angle de l’œuvre. Rappelons
qu’en mai dernier, toujours dans
le cadre de cette entente cordiale
belgo-nippone, l’asbl Tapis de Fleurs
(de Bruxelles) réalisa trois « flower
carpets » d’inspiration Art nouveau à
Tokyo durant la 11e édition des Brussels
Days. Ces tapis de fleurs made in
Brussels ont été dévoilés au Roppongi
Hills Arena ainsi qu'à la Tokyo Skytree
Town, la plus haute tour du Japon,
avec un « tapis » exposé à
450 m de hauteur (un record
mondial). Les Brussels Days ? Durant
quelques jours, des chefs d’entreprise,
des cadres supérieurs, des artistes et
des hommes politiques belges visitent
la capitale nippone afin de renforcer
les liens économiques, commerciaux
et culturels entre Bruxelles et Tokyo.
Good deal. ■
EVENT
Le 1er Salon de L’ART DE VIVRE
Franco-Belge à Tour & Taxis
Du 25 au 27 novembre, un concept original de salon d’art de vivre initié par
Juliette&Victor constituera la transcription en « réalité augmentée » de ce
magazine créé en 2007 par les éditeurs français Alain et Elisabeth Lefebvre.
D
ès ses débuts,
Juliette&Victor est devenu
très rapidement un acteur
majeur de la presse
magazine axée sur l’art de vivre en
Belgique, l’art de s’y établir et d’y
dénicher les meilleures adresses. Un
véritable vivier de talents, de conseils
et de connaissances qui se concrétise
aujourd’hui à travers ce premier Salon
de l’Art de Vivre franco-belge. Au
programme de ces 25, 26, 27 novembre
prochains, le Salon s’articulera autour
de nombreuses thématiques qui font
depuis toujours la colonne vertébrale
du magazine : maison-déco, mode
- beauté - bien-être, gastronomie,
installation en Belgique - vie pratique,
création - talents, évasions - loisirs.
Dans ce cadre seront présentés tous les
services qui facilitent la vie pratique
des expatriés en Belgique : immobilier,
cercles et associations, écoles, banques,
culture, transport, … Ceci à travers
la présence de plus de cent vingt
exposants sur 5000m2.
Pour renforcer encore son ancrage
bilatéral, l’organisation du Salon a
confié la mise en scène générale
au scénographe français Jean-Marc
Dimanche, alors que c’est l’artiste
belge Isabelle de Borchgrave qui en
sera l’invitée d’honneur. Elle exposera
les objets et meubles en papier et en
bronze qu’elle a créés. Les visiteurs
auront ainsi la chance de pouvoir
découvrir l’univers de cette grande
personnalité artistique bruxelloise
internationalement reconnue. ■
>> Tour & Taxis
Sheds 1 et 1bis
Avenue du Port, 86c
1000 Bruxelles
Vendredi 25 novembre de 12h à 22h
Samedi 26 novembre de 10h à 19h
Dimanche 27 novembre de 10h à 18h
Entrée : Pré-enregistrement à tarif
préférentiel : 7€ sur www.salonjv.be
(Sur place : 10€)
www.jvmagazine.be
Et le BEL s’y devait de
participer en nombre
grâce à ses membres. Près
de 15 de nos enseignes
prestigieuses profiteront de
cette magnifique vitrine en
partageant la centaine de
m2 que le BEL occupera en
collégiale sur le site de Tour
& Taxis.
Les forces en présence du BEL
>> Degand Gifts
>> Cachemire coton soie
>> New Embert
>> Delbove Cosmetics
>> Hoet Optiek
>> Continents Insolites
>> Rob
>> Aquamass
>> Dandoy
>> L’antichambre
>> Les savonneries bruxelloises
>> Theophile et Patchou
>> Serneels
52
FRANCO - BELGE
25 - 26 - 27
NOVEMBRE 2016
Tour & Taxis
Bruxelles
SALONJV.BE
PAR
VIE PRATIQUE
MAISON/DÉCO
GASTRONOMIE
INSTALLATION
EN BELGIQUE
MODE/BEAUTÉ
BIEN-ÊTRE
CRÉATION
TALENTS
ÉVASIONS
LOISIRS
publi-market.be
LE SALON DE L’ART DE VIVRE
NOUVEAUX MEMBRES
BIENVENUE !
Le BEL explore les nouvelles tendances et peaufine sa quête d’excellence.
En accord avec ses valeurs et ses activités, de nouvelles collaborations viennent
enrichir une conception commune du prestige et de l’élégance.
Ñ LES COSMÉTIQUES DELBÔVE UN UNIVERS ENSORCELANT
Tout en continuant à exercer la haute coiffure dans ses
différents salons où se bousculait la clientèle la plus
exigeante et raffinée de Bruxelles, Roger Delbôve développait
sa connaissance approfondie du cheveu et de la peau pour
devenir un des meilleurs cosmétologues de son temps. C’est
ainsi qu’ avec son épouse, il donne naissance en 1967 à la
mythique Crème Sorcière, suivie par la tout aussi mythique
Eau Sorcière quelques années plus tard.
La combinaison de la Crème Sorcière et de l’Eau Sorcière
forme dès lors l’iconique Rituel Sorcière, pierre angulaire de
la marque. Ensemble, ils régénèrent et nettoient la peau en
profondeur sans l’agresser, selon le principe révolutionnaire
de l’homéostasie. Au fil des années et des recherches,
la gamme s’agrandit et donne naissance aux Précieuses
Auxiliaires, Élixirs, Masques Magiques, Complices Aquatiques,
Sublimateurs du Corps... Tant de noms féériques pour une
gamme qui compte aujourd’hui vingt et un produits.
Dès 2011, elle-même inconditionnelle des produits
Delbôve et convaincue de leurs vertus exceptionnelles,
Gina d’Ansembourg entreprend de rendre ces « secrets de
sorcière » accessibles à un plus large cercle. Pour garantir
leur pérennité, mais aussi parce qu’elle estime que de tels
bienfaits sont trop précieux pour ne pas être partagés !
Une révélation pour le grand public, matérialisée par
l’ouverture de la première Boutique Sorcière à Bruxelles en
2013, suivie de celle d’Anvers en 2016. Des cadres exclusifs
où chacun peut découvrir, tester, se faire conseiller et se
laisser enthousiasmer par ces produits mariant rigueur
scientifique, ingrédients actifs de haute qualité, plantes
médicinales, plaisir sensuel et résultats durables. On vous
y initiera même à tous les secrets de votre Rituel de Beauté
lors de mystérieuses Sorcière Parties... Ateliers de beauté
à découvrir sans plus tarder !
>> À Bruxelles (rue de l’Abbaye 67, 1050 Ixelles)
et à Anvers (Korte Gasthuisstraat 41,
2000 Antwerpen). www.delbove-cosmetics.com
54
Ô CORICA
LE CAFÉ D’EXCEPTION
C’est en 1984, après la revente des magasins Samoka,
que la brûlerie Rue Haute, grande maison de torréfaction
depuis 1850, devient Corica. Encore sous la direction de la
famille Wulleman qui en avait assuré la destinée dès 1902,
l’enseigne s’établit rue Marché aux Poulets et continue à
affirmer son savoir-faire.
Ó PISTOLET ORIGINAL
LE BON GOÛT DE LA TRADITION
En 2011, s’appuyant sur cette emblème, Marie-Hélène
Callewaert et son fils Harold Anciaux se lancent un nouveau
défi et reprennent les rênes de la société. Le binôme
mère-fils est atteint par le virus d’un métier passionnant
et exigeant au travers duquel ils peuvent exprimer leur
perfectionnisme. « Faire tous les jours un peu mieux » est
un leitmotiv au quotidien pour une équipe qui se consacre
à la diversité des saveurs, l’amélioration constante de la
qualité et un service spécialisé toujours plus personnalisé.
L’ouverture prochaine d’une seconde enseigne dans le
quartier du Luxembourg viendra également enrichir un
développement maîtrisé dans cet esprit.
Le « Belgian food concept » Pistolet Original, installé depuis
plus de deux ans au Sablon et très récemment rue Breydel,
dans le quartier Schuman, est déjà une institution. Si vous
ne les connaissez pas encore, venez découvrir cet unique
petit pain national, le pistolet, une recette exclusive de pain
frais au quotidien livrée en direct par l’artisan-boulanger
Yves Guns ! Il y est décliné en plus de trente propositions,
recettes froides, chaudes, cuisinées sur place… et des
suggestions gourmandes salées et sucrées. Tous les produits
proviennent directement des meilleurs producteurs belges
et toutes les préparations sont faites maison.
C’est par le biais d’une sélection rigoureuse des arômes
les plus pointus qui transitent par les ports d’Anvers,
d’Hambourg et plus spécifiquement encore de Londres, la
place boursière par excellence du café, que les variétés les
plus exceptionnelles présentées par Corica se retrouvent en
dégustation dans votre tasse.
Dans le nouvel établissement près du quartier européen,
vous pourrez en plus profiter du jardin de ville. Une
confortable terrasse arrière protégée et chauffée pour les
beaux jours en toute saison.
>> Rue du Marché aux Poulets 49, 1000 Bruxelles
www.corica.be
La passion, l’exigence du travail bien fait et la pérennisation
d’un savoir séculaire, autant de fondements pour rejoindre
les membres du Brussels Exclusive Labels… autour d’un
bon café !
Profiter d’une restauration « locavore » a plus que jamais du
sens dans nos vies et nos habitudes. Pistolet Original y tient
et aime partager sa passion du goût, du bon, de la qualité !
Mais un service « delivery » trouve aussi sa pertinence et
vous propose des formules et des plateaux de pistolets
« regular » ou « mini » pour toutes vos réunions, cocktails
ou événements.
Choisissez la qualité, à manger sur place, à emporter ou à
livrer… C’est vous qui voyez !
>> 24-26 rue Joseph Stevens, 1000 Bruxelles
et 46 rue Breydel, 1000 Bruxelles
www.pistolet-original.be
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POTINS DU BEL
Ne le dites à PERSONNE...
C’est pas moi qui le dis, c’est la science ! Lire les potins et se délecter des
petites indiscrétions des membres du BEL, c’est bon pour le moral. Alors si en
plus ça fait remonter notre taux de sérotonine, pourquoi s’en priver ?
Par Raoul Buyle
>>> HOMMAGE
à Toots Thielemans
Bruxelles et toute la planète jazz ont rendu hommage à
l’un des plus grands artistes de sa génération. « Le Belge le
plus connu dans le monde », titrait Le Soir au lendemain
de sa mort. Harmoniciste, guitariste, siffleur, le talent de ce
ket de Brussel était énorme, à l’image de son humilité. Son
célèbre harmonica s’est tu, mais sa musique est éternelle.
Il suffit de réécouter « Killer Joe »…
Le bon goût
DE PÈRE EN FILLE
Les chiens ne font pas des chats ! Emily, la fille de
son père, suit les traces du grand Pierre en
inaugurant la nouvelle boutique Degand Gifts.
Un mix and match d’idées cadeaux et d’accessoires
pour elle et pour lui. Articles de parfumerie, écharpes,
boutons de manchettes, bougies, jeux, bijoux
fantaisie, plus une série d’objets designed
by Emily Degand herself. Où ? Rue de l’Abbaye 7 à
1000 Bruxelles. Vous n’aviez pas d’idées de cadeaux
pour Noël ?
Marcolini au Louvre
Non, ses savoureux macarons « Totally Nuts » ne
s’exposent pas entre la « Joconde » de Vinci et la
Victoire de Samothrace ! Pierre Marcolini bouscule
les codes et ouvre un pop-up store au Carrousel
du Louvre, au pied du grand escalator (côté rue de
Rivoli). L’occasion de présenter sa dernière création :
un coffret chic et choc(olat) aux allures de TV imaginé
avec Alexandre Mattiussi, créateur du label de mode
AMI. À l’intérieur : un décor parisien des années
50 en pop-up et une nouvelle « Barre Chocolat » aussi
irrésistible qu’addictive. En édition limitée !
56
>>> Agitateur culturel
La boucle est bouclée. En septembre,
Marc Filipson remettait le premier Prix
Filigranes sous les auspices de David
Foenkinos, himself. Un prix forcément
littéraire, attribué (en partenariat avec
ING et la Libre Belgique) à Adélaïde
de Clermont-Tonnerre pour son roman
Le Dernier des nôtres (chez Grasset).
L’occasion de papoter avec la blonde et
belle auteure (qui, accessoirement, est
aussi rédactrice en chef du magazine
Point de Vue) autour d’une coupe. En
juin, Filigranes lancera aussi le Prix du
Polar Filigranes. Wait and see.
Comme chez moi
Orange is the new black
Pascal Devalkeneer sort des bois le temps d’un déjeuner en ville !
Bien sûr le chef multi-étoilé n’abandonne pas son Chalet de la Forêt,
il se dédouble et ouvre un « mini moi » rue Franz Merjay, à Ixelles. Pas
bling-bling pour deux sous, Amen (c’est le nom du nouveau restaurant)
se veut raffiné sans être guindé, gourmand sans être super gastro. Une
carte simplifiée mais des produits de qualité dans un cadre cosy, oeuvre
de sa douce, la belle Pili Collado (Les Précieuses). Un petit restaurant
avec un grand « R ». La messe est dite !
Bonne nouvelle pour Maxima : son
créateur favori ouvre une boutique
en Hollande ! Plus besoin de courir à
Bruxelles pour s’habiller, de Koningin
n’aura plus qu’à se rendre chez Natan
à Amsterdam, dans la P.C. Hooftstraat
plus précisément. On apprend aussi
que, cet été, l’orange fut « LA » couleur
de la saison. Un hommage d’Edouard
Vermeulen à la famille royale des
Pays-Bas...née Orange-Nassau ? Non
peut-être.
Dress code : Armani
Milan, le 21 Septembre 2016. A l'occasion du diner de Gala de la
Fondation Novak Djokovic, le tennisman et sa femme Jelena, mais aussi
une grande partie des invités dont Serena Williams, Fabio Fognini ou
Flavia Pennetta, étaient habillés en Giorgio Armani. Hasard ou fatalité ?
Un peu des deux, puisque le couturier était aussi partenaire de cette
généreuse soirée.
MEMBERS NEWS
1
2
1. Carine Gilson
Nuit et jour. Le point commun
des créations de Carine Gilson ?
La liberté de les revêtir au gré
de nos envies. C’est pourquoi,
aujourd’hui, la maison lance une
collection de prêt-à-porter, facile
à adopter. Les fondamentaux sont
là : réalisations à la main en soie
de Lyon et dentelle de Calais
pour des silhouettes à la
fois sensuelles et modernes.
(Rue Antoine Dansaert 87,
1000 Bruxelles. 02 289 51 47.
carinegilson.com)
2. Chanel
Rue Cambon. Pour sa collection
prêt-à-porter automne-hiver, Karl
Lagerfeld a recréé l’ambiance
du salon où Gabrielle Chanel
présentait ses collections. Le
vestiaire aussi se base sur les
éléments fondamentaux de la
créatrice : manteaux stricts,
sautoirs de perles, mocassins
et tweed. L’allure de la maison,
oui, mais dans un esprit
contemporain ! (Boulevard de
Waterloo 63, 1000 Bruxelles.
02 675 26 10. chanel.com)
3. DvF
Love power. Une collection
inspirée par la danse et habitée
par l’amour, c’est le contrat créatif
de la nouvelle collection automne
de Diane von Furstenberg.
Une des silhouettes phares ? La
robe chemisier et sa veste aux
imprimés trois dimensions,
en laine tissée en fil très fin
et terminée en franges.
(Rue du Grand Cerf 11,
1000 Bruxelles. 02 648 62 24.
dvf.com)
4. MaxMara
3
4
Gigi Hadid. La top
incontournable du moment, qui
compte plus de 23 millions de
followers sur Instagram, incarne
la ligne d’accessoires de MaxMara.
Grande, blonde et sculpturale, la
jeune femme de 21 ans prend la
pose pour le célèbre label italien.
Les magnifiques sacs en cuir et les
lunettes sont ainsi magnifiés par
la silhouette longiligne de la top
californienne. (Avenue Louise 19,
1050 Bruxelles. 02 538 36 61.
be.maxmara.com)
58
5. Hermès
Au Galop ! Le manifeste
contemporain d’une féminité
libre, puissante et audacieuse,
c’est ce qui caractérise Galop
d’Hermès, le nouveau parfum
féminin d’Hermès. Le cuir
anime la rose et la rose emporte
le cuir, dans un pas de deux
enflammé. Pour celles qui
n’ont pas froid aux yeux…
(Boulevard de Waterloo 50,
1000 Bruxelles. 02 511 20 62.
hermes.com)
6. L’Antichambre
56
78
Nouvelles créations. Pour
l'ouverture de la nouvelle
boutique Maison Degand Gifts,
L'Antichambre a créé deux
parfums. Emily Degand et
Anne Pascale Mathy-Devalck
ont donné vie à ces deux
fragrances : Alice et 415. La
première, féminine, développe
des notes gourmandes et
florales. La seconde, masculine,
tend vers des notes fraîches,
rhubarbe sur touches boisées.
Une BEL association…
(Rue de l'Abbaye 7,
1050 Bruxelles. degand.be et
l-antichambre.com)
7. Leysen
Joaillerie sur mesure.
Chaque jour, la maison
Leysen met son inspiration à
votre disposition pour créer
la bague, le collier ou le
bracelet qui vous ressemble.
Du cadeau de naissance à la
parure de diamants, pour eux,
la fabrication sur mesure ne
connaît pas de limites. (Place
du Grand Sablon 32, 1er étage,
1000 Bruxelles. 02 513 62 60.
leysen.eu)
8. New Embert
Tendance. Depuis 1954, la
maison de haute fourrure
New Embert décline la fourrure
avec talent. C’est avec son fils
Lionel Fuchs que madame
Lejeune démontre que la
fourrure permet toujours de
sublimer la femme et n'est
donc pas un luxe oublié par
les nouvelles générations.
(Chaussée de Charleroi 35,
1060 Saint-Gilles. 02 640 54 24.
newembert.com)
MEMBERS NEWS
10
9
9. Howards
La vie en rose. La maison
Howards nous emmène au
cœur de la pierre avec cette
magnifique bague en or blanc
composée d’une tourmaline
rose, de diamants et de saphirs
roses délicatement sertis. Cette
bague Fireworks de Mattioli,
à la beauté hypnotique, vous
fera voir la vie en rose.
(Rue Ernest Allard 30,
1000 Bruxelles. 02 513 84 48.
howardsbrussels.com)
10. Manalys
Artisanat. L’atelier, c’est le
cœur battant de la maison
Manalys. Chaque jour, les
bijoux imaginés par Moïse
Mann et son équipe y sont
fabriqués avec la plus grande
finesse par les artisans.
Des créations qui donnent
à chacun l’opportunité de
prouver l’étendue de son
talent et de son savoir-faire.
Brillant. (Boulevard de
02 512 61 18. manalys.be)
11. Wolfers
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Caviar. Inspirée du mets le
plus délicat au monde, la
collection joaillerie Caviar de
Wolfers nous séduit par sa
créativité débridée. Résultat ?
Ces merveilleuses boucles
d’oreilles serties de 88
diamants pour accompagner
en beauté une bague Caviar.
Et oser un grain de folie
festive… (Boulevard de
02 513 61 50. wolfers.be)
12. Dinh Van
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Forme originale. Le Cube
Diamant joue avec les
volumes, les vides et les
pleins, les formes rondes et
carrées, illustrant parfaitement
les codes géométriques chers
à la maison. Ce travail sur la
forme permet à la lumière de
circuler autour du diamant
pour un éclat incomparable.
Version bague, joncs ou
dessous d’oreilles, on adore.
(Place du Grand Sablon 14,
1000 Bruxelles. 02 511 83 53.
dinhvan.com)
60
13. Bodart Opticiens
Lunettes dentelles. Une
nouvelle collection Chantal
Thomass, issue du monde
de la lingerie fine, rentre au
magasin Bodart Opticiens.
Cette gamme de lunettes très
féminine se caractérise par
ses rappels de l’univers de la
lingerie via une insertion de
véritable dentelle de Calais
dans la monture. Chaque
paire de lunettes est donc
unique ! (Rue Royale 33,
1000 Bruxelles. 02 219 30 60.
bodartopticiens.be)
14. Cachemire Coton Soie
13
14
Salomées velours.
La nouvelle paire canon en
exclusivité chez Cachemire
Coton Soie ? Les salomées
en velours Paola D’Arcano.
Pourquoi elles sont un
véritable must have ? Car la
hauteur de talons est parfaite
pour déambuler du matin
au soir. Ou du soir au petit
matin, c'est selon. (Rue Franz
Merjay 53, 1050 Bruxelles.
cachemirecotonsoie.com)
15. Delvaux
Mutin. Un chic sans
contraintes ? Avec sa nouvelle
création au nom résolument
espiègle, la « maison Delvaux »
dévoile un sac léger et
fonctionnel pour les femmes
actives à la recherche d’un
compromis réussi entre
chic nécessaire et allure
décontractée. Le Mutin ?
Un indispensable. (Galerie de
la Reine 31, 1000 Bruxelles.
02 512 71 98. delvaux.com)
16. Fabienne Delvigne
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16
Contraste. Pour sa collection
hiver 2016, Fabienne Delvigne
joue le contraste des genres :
féminin et masculin ou rock
et sagesse. Les matières
privilégiées sont la fourrure,
le feutre velours et le cuir
pour un profil élégant. De
jolies découvertes à faire sur
rendez-vous. (Rue André
Fauchille 8, 1050 Bruxelles.
02 735 90 41.
fabiennedelvigne.be)
MEMBERS NEWS
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17. Maison Roger
Savoir-faire. La nouveauté de la
Maison Roger ? Un service de
« prestations artistiques à domicile »
pour vous chouchouter dans le
cadre cocoon de votre maison avant
une soirée, une réception ou un
mariage. Monsieur Tholl de l’Enclos,
de ses mains d’argent, réalisera vos
souhaits les plus chers… N’oubliez
pas de prendre rendez-vous !
(Rue de Namur 86, 1000 Bruxelles.
02 512 25 81. maisonroger.com)
18. Savonneries Bruxelloises
Pivoine. Les fêtes approchent à
grands pas. Pour trouver le cadeau
idéal bien à l’avance, pourquoi ne
pas opter pour le parfum relancé
par les Savonneries Bruxelloises ?
Vous ne l’avez pas oublié, c’est la
pivoine. Coffrets disponibles avec
les trois formats classiques de la
gamme : 100 g, 2 x 50 g et 3 x
100 g. (Rue E. Tollenaere 25,
1020 Bruxelles. 02 426 46 40.
savonneriesbruxelloises.com)
19. Crossword
Jeux de détails. Indéniablement
élégant, le mi-bas s’accorde avec
la teinte des souliers en fonction
des circonstances. Le bon conseil ?
Mi-bas noirs ou gris avec des
souliers noirs, mi-bas marron pour
chaussures marron mais, pour les
plus audacieux, un mi-bas fuchsia,
pourpre ou encore parme est
l’extrême raffinement, montrant aux
yeux du monde votre goût et votre
assurance. (Galerie de la Toison
d'Or 4-5, avenue de la Toison d'Or,
1050 Ixelles. crossword-brussels.be)
19
20. Hall of Time
20
Lire l’heure. La prestigieuse maison
horlogère située au cœur de la
place Wiltcher’s vous présente les
horloges murales Qlocktwo. Leur
particularité ? Elles vous permettent
littéralement de lire l’heure.
L’affichage typographique relie le
moment présent au mot écrit et en
fait une déclaration comme « il est
sept heures et demie ». Un nouveau
rapport au temps !
(Avenue Louise 75R, 1050 Bruxelles.
02 539 34 50. halloftime.be)
62
21
22
21. Baobab Collection
Feathers Masaai. À l’image des
toges rouges que portent les
guerriers Masai, la bougie Feathers
Masaai est faite d’incrustations
de deux tons de rouge dans un
verre opalin de façon à accentuer
cet effet de plumes sur le verre.
Son parfum chaud et envoutant
est composé d’extrait d’ambre et
de rhum à l’image de cette tribu
vivant depuis des siècles sous
le soleil vibrant de l’Afrique. En
édition limitée. (Rue des Sablons 15,
1000 Bruxelles. 010 84 01 24.
baobabcollection.com)
22. Dominique Rigo
Renouveau.Avec son partenaire
exclusif Varenna, Dominique Rigo
présente une cuisine au coeur
d’un art de vivre made in Italy.
Décloisonnée, elle renoue avec
le plaisir d’être ensemble et de
partager. Pour découvrir ce tout
nouvel espace équilibré entre
fonctionnalité, style, architecture,
mobilier, émotion et technique,
rendez-vous au showroom.
(Rue de Stalle 210, 1180 Bruxelles.
02 649 95 94. dominiquerigo.be)
23
23. Marie’s Corner
Nouveaux modèles. Galveston,
San Antonio, San Francisco,
Geza et Virginia (photo) sont les
nouvelles créations épurées, aux
lignes simples et aux courbes
franches de la marque belge.
Certains modèles affichent un
style plus affuté par la présence
de structures métalliques. De fil
en aiguille, le style « vintage » et
confortable de Marie’s Corner
s’imprègne de modernité.
(Rue de Namur 39, 1000 Bruxelles.
02 502 62 04. mcprojectstore.be et
[email protected])
24. Aquadesign Studio
24
Rétro Design. Le saviez-vous ?
Aquamass Design devient
Aquadesign Studio. La marque de
baignoires trendy,imaginée depuis
déjà 40 ans par
Jean-Pol Piron, dévoile quatre
nouvelles lignes revisitées avec
de nombreuses nouveautés
innovantes. Notre coup de coeur ?
La baignoire sur pieds
« Rétro Design », moderne, pure et
élégante. (02 332 07 32.
aquamass.com)
MEMBERS NEWS
25
25. De Coninck
130 ans. La maison De Coninck a
été fondée à Bruxelles le 2 juillet
1886 par Louis de Coninck. Elle
est actuellement représentée par
Jean-Gabriel de Coninck (quatrième
génération). Grâce à son ancienneté
sur le marché ainsi qu’à la qualité
et l’éventail très large des vins
distribués, elle bénéficie d’une des
meilleures réputations, aussi bien
au niveau de la clientèle que des
importateurs et des distributeurs de
vins. (Avenue Orban 3, avenue du
Pesage 1, rue Vanderkindere 376,
1180 Bruxelles. deconinckwine.com)
26. Hotel Amigo
26
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Nourish. Un menu bien-être au Bar
Amigo ? Vous avez bien compris ! La
nouvelle carte de Fulvio Pierangelini,
en collaboration avec Pascale
Naessens, reflète la saison et la
cuisine qui fait du bien. Tartare de
chou-fleur, crevettes grises et truffe
noire ou soupe de chou rouge et
ricotta, on ne peut que craquer…
sainement ! (Rue de l’Amigo 1-3,
1000 Bruxelles. 02 547 47 19.
roccofortehotels.com)
27. Le Saint-Aulaye
Pain aux graines de courge. Au
Saint-Aulaye, pas moins de 28 sortes
de pains sont proposées chaque
jour. Le pain aux graines de courge,
disponible uniquement le dimanche,
est réalisé à partir de 4 farines
biologiques. Travaillé sur levain,
il fermente pendant 24h pour être
ensuite trempé dans les fameuses
graines. Ce compagnon du dimanche
est parfait pour accompagner
fromages ou charcuteries légères.
(Rue Vanderkindere 377,
1180 Bruxelles. 02 345 77 85.
saintaulaye.com)
28. Continents Insolites
27
Train insolite. Ils sont mythiques,
étonnants, impressionnants. Ces
trains qui ouvrent la voie vers de
nouvelles aventures. Du Rovos Rail
comme un safari en Afrique du Sud,
du Golden Chariot traversant l’Inde
en passant par le Persian Explorer
en Iran, les trains possèdent cet
extraordinaire pouvoir de faire rêver.
Pour vous, Continents Insolites réalise
ce rêve… (Rue César Franck 44A,
1050 Bruxelles. 02 218 24 84.
continents-insolites.com).
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29. Rouge Tomate
Nouveauté. Rouge Tomate
s'agrandit et met à notre
disposition de nouveaux
espaces au premier étage du
restaurant. « Alice » un bar à
cocktail homemade, des salons
de réception et une cave à
cigares avec fumoir pour les
amateurs avertis... Le tout dans
une ambiance à la fois d'époque
et contemporaine. Du Lundi au
Jeudi de 18h à 1h, le vendredi et
le samedi de 18h à 02h. (Avenue
Louise 190, 1050 Bruxelles.
02 647 70 44. rougetomate.be)
30. Steigenberger Wiltcher’s
Brunch. Avis aux gourmets :
le brunch est de retour au
Steigenberger Wiltcher’s. Quand ?
Tous les dimanches au Café
Wiltcher’s de 12h à 15h. Le Chef
et son équipe vous concoctent
un buffet de rêve avec huîtres,
fruits de mer, produits de saison,
une sélection de charcuterie
et de fromages affinés, des
pâtisseries maison et bien d’autres
surprises ! (Avenue Louise 71,
1050 Bruxelles. 02 542 42 42.
steigenberger.com)
31. Neuhaus
Pralines royales. Le Roi Philippe
et la Reine Mathilde incarnent
les nouvelles pralines Neuhaus.
Le fournisseur de la Cour de
Belgique a réalisé ces deux
nouvelles créations clin d’oeil à
partir des meilleurs ingrédients
de nos régions. Houblon de
Poperinge pour Mathilde et miel
de fleurs de Sombreffe pour
Philippe (photo). Des saveurs
originales… à croquer !
(neuhaus.be)
32. La Villa Lorraine
31
32
Lunch gastronomique.
Chaque midi, le nouveau chef
Gary Kirchens propose un
menu déjeuner à 48 €. Produits
de grande qualité et de saison
revisités de façon moderne. On
salive déjà pour l’oeuf de poule
en blanc-manger glacé de cresson
de fontaine, cèpes en déclinaison
et mouillettes au ‘lardo de
Colonata’. À découvrir de toute
urgence. (Avenue du Vivier d'Oie 75,
1000 Bruxelles. 02 374 31 63.
Villalorraine.be)
EVENT
Le BEL au BMW
Brand Store
C’est au mois de mars dernier que s’est tenue
l’Assemblée Générale du Brussels Exclusive Labels
au BMW Brand Store du boulevard de Waterloo.
L’occasion pour ses membres de s’y retrouver et de
faire le point sur les différentes activités de cette
association multisectorielle dans un décor high-tech.
■
Photos Gaëtan Miclotte/Blueclic
Bonne nouvelle
pour Natan
Après avoir fêté la présentation de la collection
Couture hiver 2016 à Bruxelles, la maison de couture
belge d’Édouard Vermeulen a ouvert ses portes à
Amsterdam. C’est l’architecture typique et l’ambiance
chaleureuse de la ville qui a séduit la marque. Les
deux évènements ont remporté un franc succès auprès
des personnalités et membres du BEL. ■
Photos Gabriel Lelièvre
66
BRUXELLES ET MOI
LY D I A F O R T E M O D E L L I N G T H E L AT E S T C R E AT I O N O F E LV I S P O M P I L I O , H AT T E R T O T H E S TA R S , B R U S S E L S
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Le meilleur
du meilleur
des meilleurs
Les 70 grandes maisons que regroupe le Brussels Exclusive Labels forment ce que l’on appelle
la crème de la crème. Certaines sont plus récentes, d’autres plus anciennes ; certaines sont
bien connues, d’autres plus confidentielles. Mais elles ont toutes des points communs. Elles sont
dédiées au luxe et cultivent un certain art de vivre. Savoir-faire et tradition sont leurs fers de
lance. Mais elles savent aussi étonner, créer, innover.
Chaque saison, elles mettent un point d’honneur à séduire une clientèle cosmopolite et exigeante.
Le client y est reçu avec tous les égards qu’il mérite. Il vient parce qu’il sait qu’il y trouvera
un article exclusif, rare, unique. Et parce qu’il apprécie le souci du détail et de la qualité qui
sont l’ADN de ces grandes maisons.
C’est ce qui garantit à ceux qui pousseront leur porte de ne pas être déçus.
www.brussels-exclusive-labels.be
BRUSSELS EXCLUSIVE LABELS. UNE MAISON POUR LES GRANDES MAISONS.
MAP & LOCATION
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Direction Molenbeek
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Jean-Pol Piron
AQUADESIGN STUDIO
Avenue Kersbeek, 280
1190 Bruxelles
02/332 07 32
Vincent Decoen – Luc Wauman
Françoise Orban
BADEN BADEN
Rue Haute, 80
1000 Bruxelles
02 02/548 96 96
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Pascal Pollet
BAOBAB COLLECTION
Rue des Sablons, 15
1000 Bruxelles
010/84 01 24
Antoine Pinto
BELGA QUEEN
Rue Fossé aux Loups, 32
1000 Bruxelles
02/217 21 87
Gabriel Goffroy
BMW BRUSSELS
Chaussée de Louvain, 864
1140 Bruxelles
02/730 49 11
Damien Bouchery
Bénédicte Bantuelle
BOUCHERY
Chaussée d’Alsemberg, 812A
1180 Bruxelles
06 02/332 37 74
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Michel Abelew
BOUVY
Avenue de la Toison d’Or, 52
1060 Bruxelles
02/513 63 91
Luigi Moioli
BODART OPTICIENS
Rue Royale, 33
1000 Bruxelles
02/219 30 60
Sophie Helsmoortel
CACHEMIRE COTON SOIE
Rue Franz Merjay, 53
1050 Bruxelles
02/647 09 88
Carine Gilson
CARINE GILSON
Rue Antoine Dansaert, 87
1000 Bruxelles
02/289 51 47
Frédéric Dufrasne
CHAI-BAR
Chaussée de Waterloo, 1469
1180 Bruxelles
02/375 46 36
Corinne Berrios
CHANEL
Boulevard de Waterloo, 63
1000 Bruxelles
02/675 26 10
Isabelle Reynders
CHRISTIAN LIAIGRE
1000 Bruxelles
02/513 22 10
14
Coraly Stevart
CONTINENTS INSOLITES
Rue César Franck, 44A
1050 Bruxelles
02/218 24 84
Marie-Hélène Callewart
Harold Ansiaux
CORICA
Rue Marché aux Poulets, 49
1000 Bruxelles
15 02/511 88 52
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José Bardiau
CROSSWORD
Avenue Louise, 79
1050 Bruxelles
02/537 42 26
Bernard Helson
DANDOY
Rue au Beurre, 31
1000 Bruxelles
02/511 03 26
Jean-Gabriel De Coninck
DE CONINCK
Chaussée de Bruxelles, 37
1410 Waterloo
02/353 07 65
Benoît Hees
DE GEEST
Rue de l’Hôpital, 41
1000 Bruxelles
02/512 59 78
Arnaud Wittmann
DE GREEF
Rue au Beurre, 24-26
1000 Bruxelles
02/511 95 98
Pierre Degand
DEGAND
Avenue Louise, 415
1050 Bruxelles
02/649 00 73
Gina d’Ansembourg
DELBOVE
Rue de l’Abbaye 67
1050 Bruxelles
02/648 04 49
François Schwennicke
DELVAUX
1000 Bruxelles
02/738 00 40
Françoise Verbruggen
DEMEULDRE
Chaussée de Wavre, 143
1050 Bruxelles
02/511 51 44
Greta Halfin
DIANE VON FURSTENBERG
Rue du Grand Cerf, 11
1000 Bruxelles
02/648 62 24
Éric Cortois
D’IETEREN CAR CENTERS
Rue du Mail, 50
1050 Bruxelles
02/536 54 61
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Didier T’Serstevens
D’IETEREN PORSCHE IMPORT
Grand’Route, 395
1620 Drogenbos
02/371 79 04
Luc Leysen
DINH VAN
Place du Grand Sablon, 14
1000 Bruxelles
02/511 83 53
Edward Ghebreal
DIRECT WAY
Avenue Louise, 65
1050 Bruxelles
02/772 00 00
Dominique Rigo
DOMINIQUE RIGO
Chaussée de Stalle, 210
1180 Bruxelles
02/649 95 94
Fabienne Delvigne
FABIENNE DELVIGNE CRÉATIONS
Rue André Fauchille, 8
1150 Bruxelles
02/735 90 41
Stéphane Sertang
GINION GROUP
Chaussée de Bruxelles, 54
1410 Waterloo
02/352 03 25
GODIVA BELGIUM
Place du Grand Sablon, 47/48
1000 Bruxelles
02/502 99 06
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Emmanuel Hankard
Françoise Lanoizelet
HALL OF TIME
Avenue Louise, 75
1050 Bruxelles
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Béatrice Gouyet
HERMÈS
1000 Bruxelles
02/511 20 62
Ria Gykiere
HOET OPTIEK
Rue Antoine Dansaert, 97
1000 Bruxelles
02/511 04 47
Edward Leenders
HÔTEL AMIGO
Rue de l’Amigo, 1-3
1000 Bruxelles
02/547 47 47
Gwanael Odongui
HÔTEL MÉTROPOLE
Place de Brouckère, 31
1000 Bruxelles
02/217 23 00
Howard Gutter
HOWARDS
Rue Ernest Allard, 30
1000 Bruxelles
02/513 84 48
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Suzanne Belgeonne
IMMOBILIÈRE LE LION
Avenue Delleur, 8
1170 Bruxelles
02/672 71 11
Brigitte Ullens
INTUITION
Pastoor Vandersandstraat, 32A
3080 Tervuren
02/767 85 24
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Jean-Michel Loriers
JML TRAITEUR
0478/31 31 31
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Anne Pascal Mathy-Devalck
L’ANTICHAMBRE
Place Georges Brugmann, 13
1050 Bruxelles
02/343 55 13
Filip Tijssens
LA QUINCAILLERIE
Rue du Page, 45
1050 Bruxelles
02/533 98 33
Serge Litvine
LA VILLA LORRAINE
Avenue du Vivier d’Oie, 75
1000 Bruxelles
02/374 31 63
Serge Litvine
LA VILLA IN THE SKY
Avenue Louise, 480
1050 Bruxelles
02 644 69 14
Serge Litvine
LA VILLA EMILY
Rue de l’Abbaye, 4
1000 Bruxelles
02/318 08 58
Pascal Devalkeneer
LE CHALET DE LA FORÊT
Drève de Lorraine, 43
1180 Bruxelles
02/374 54 16
Jean-Louis Barré
LE SAINT-AULAYE
Rue Vanderkindere, 377
1180 Bruxelles
02/345 77 85
Alain Van Den Hove
LES CHOUX DE BRUXELLES
L'Arsenal-Boulevard
Louis Schmidt, 1
1040 Bruxelles
50 02/359 92 40
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Yves Mattagne
LE SEA GRILL
Rue Fossé aux Loups, 47
1000 Bruxelles
02/212 08 00
Bastien Hachez
LES SAVONNERIES
BRUXELLOISES
Rue Edmond Tollenaere, 25
1020 Bruxelles
52 02/425 54 22
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Sandrine Heregots
LES TISSUS DU SABLON
Rue de la Régence, 27
1000 Bruxelles
02/502 48 60
Henri Leysen
LEYSEN
Place du Grand Sablon, 14
1000 Bruxelles
02/513 62 60
Marc Filipson
LIBRAIRIE FILIGRANES
Avenue des Arts, 39-40
1040 Bruxelles
02/511 90 15
Alain Tholl de L’Enclos
MAISON ROGER
Rue de Namur, 86
1000 Bruxelles
02/512 25 81
Moïse Mann
MANALYS
1000 Bruxelles
02/512 61 18
John Velasquez
MARIANNE GRAY
BY JOHN VELASQUEZ
Rue des Chapeliers, 38/40
1000 Bruxelles
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Serge Silber
MARIE’S CORNER
Rue de Namur, 39
1000 Bruxelles
02/502 62 04
Françoise Steyaert
MAX MARA
Avenue Louise, 19
1050 Bruxelles
010/24 37 68
Édouard Vermeulen
NATAN
Avenue Louise, 158
1050 Bruxelles
02/641 16 20
Jos Linkens
NEUHAUS
Galerie de la Reine, 25
1000 Bruxelles
02/512 63 59
Colette Fuchs-Lejeune
NEW EMBERT FOURRURES
Chaussée de Charleroi, 35
1060 Bruxelles
02/640 54 24
Geert et Thomas Ostijn
OBUMEX
Boulevard de Waterloo, 30 1000 Bruxelles
02/502 97 80
Pierre Marcolini
PIERRE MARCOLINI
Rue des Minimes, 1
Place du Grand Sablon
1000 Bruxelles
65 02/247 99 85
66
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Valérie Lepla
PISTOLET ORIGINAL
Rue Joseph Stevens 23
1000 Bruxelles
02/880 80 98
Francois Pinchart
ROB
Boulevard de la Woluwe, 28
1150 Bruxelles
02/771 20 60
Thierry Naoum
ROUGE TOMATE
Avenue Louise, 190
1050 Bruxelles
02/647 70 44
Jacques Vitu
ROYAL WINDSOR
HOTEL GRAND-PLACE
Rue Duquesnoy, 5
1000 Bruxelles
69 02/505 55 55
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Eline Rubbrecht
RUBBRECHT
Grand-Place, 23
1000 Bruxelles
02/512 02 18
Senzanome
GIOVANNI BRUNO
Place du Petit Sablon, 1
1000 Bruxelles
02/223 16 17
Brigitte Serneels
SERNEELS
Avenue Louise, 69
1050 Bruxelles
02/538 30 66
Stéphane Goosse
STÉPHANE GOOSSE
DECORATEUR
Avenue Louise, 288
1050 Bruxelles
73 02/351 68 84
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Isabelle Thys et Didier Melotte
THÉOPHILE & PATACHOU
Avenue Louise, 132A
1050 Bruxelles
02/648 31 00
TOD’S
1000 Bruxelles
02/513 30 05
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Isabelle Hamburger
VERVLOET
Rue de la Borne, 78
1080 Bruxelles
02/410 61 50
WILTCHER'S STEIGENBERGER
Avenue Louise, 71
1050 Bruxelles
02/542 42 42
77
78
Patrick Descamps
WOLFERS
1000 Bruxelles
02/513 61 50
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Philippe De Jonghe +32 475 23 48 40 ou [email protected]
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Piétonnier / Voetgangerszone
260
Routes / Wegen
Parking avec nombre d’emplacements
Parking met aantal plaatsen
version avril / versie april 2016
Arrêts de tram
Tramhalte
Routes principales / Hoofdwegen
Arrêts de bus
Bushalte
Rails
Eau / Water
Stations Métro
Metrostation
Places / Pleinen
Gares
Station
Parc / Park
Stations Villo!
Villo! stations
Botanique
Kruidtuin
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GARE BRUXELLES-LUXEMBOURG
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Flagey-Malibran
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Places
Plaatsen
Panorama
Rue Van Helmont / Van Helmontstraat, 19
Dansaert
Place du Nouveau Marché aux Grains / Nieuwe Graanmarkt, 2
211
Lepage
Rue Léon Lepage / Léon Lepagestraat, 23-31
Rue de Flandre / Vlaamsesteenweg, 60
691
260
500
Albertine / Albertina
Place de la Justice / Gerechtsplein 16 – Rue des Sols / Stuiversstraat
714
Pacheco
Boulevard Pachéco / Pachecolaan, 7
344
Grand-Place / Grote Markt
Rue du Marché aux Herbes / Grasmarkt, 104
Boulevard de l’Impératrice / Keizerinlaan
992
Parking 58
Rue de l’Evêque / Bisschopsstraat, 1
589
Alhambra
Boulevard Emile Jacqmain / Emile Jacqmainlaan, 14
191
Monnaie / Munt
Place de la Monnaie / Muntplein, 25
589
Ecuyer / Schildknaap
Rue de l’Ecuyer / Schildknaapstraat, 11-17
493
Botanique / Kruidtuin
Boulevard du Jardin Botanique / Kruidtuinlaan, 29-31
381
Passage 44
Rue de l’Ommegang / Ommegangstraat, 16-20
Boulevard Pacheco / Pachecolaan
Boulevard du Jardin Botanique / Kruidtuinlaan
530
Centre
Rue du Damier / Dambordstraat, 26 – Rue du Pont Neuf / Nieuwbrug
780
City 2
Rue des Cendres / Asstraat, 8
380
De Brouckère
Place De Brouckère / De Broukèreplein, 1
490
Royal Windsor
Rue Duquesnoy / Duquesnoystraat, 5
103
Radisson SAS
Rue du Fossé aux Loups / Wolvengracht, 47
Royal
Rue Royale / Koningsstraat, 128 – Rue de Ligne / Lignestraat
Brunfaut
Rue Brunfaut / Brunfautstraat, 18
150
Rogier Manhattan
Rue des Croisades / Kruisvaartenstraat, 19
686
Scailquin (Madou)
Rue de l’Alliance / Verbondstraat, 16
Loi-Wet
Rue de la Loi / Wetstraat, 19
Industrie
Rue de l’Industrie / Nijverheidsstraat, 26-38
270
2 Portes
Boulevard de Waterloo / Waterloolaan, 2A
Rond-point Porte de Namur / Rondpunt Naamsepoort
626
Porte de Hal / Hallepoort
Boulevard de Waterloo / Waterloolaan, 103 A
Gare du Midi / Zuidstation
Rue de France / Frankrijkstraat, 40
Thon Hotel
Rue de Trêves / Trierstraat, 120
Bruxelles Nord / Brussel Noord
Rue du Progrès / Vooruitgangstraat, 76
115
The Hotel
Boulevard de Waterloo / Waterloolaan, 38
120
Tulipe / Tulp
Place Fernand Cocq
lles Shopping Fernand Cocqplein
Localisation
Locatie
Sablon-Poelaert / Zavel-Poelaert Place Poelaert / Poelaertplein
Maelbeek
Maalbeek
Industrie
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PARKING
TOTAL / TOTAAL
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1150
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The courage to take action: with thoroughbred sports car performance,
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N°11 Novembre 2016 - Brussels Exclusive Labels

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Dans [email protected], Catherine Dib <dib_8@... a écrit