Baromètre trimestriel du pouvoir d`achat immobilier PARIS

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Baromètre trimestriel du pouvoir d`achat immobilier PARIS
Baromètre trimestriel du pouvoir d’achat
immobilier
PARIS / ILE-DE- FRANCE
1er trimestre 2011
Paris, le 7 avril 2011
PARIS - Après l’impressionnante hausse des prix de l’immobilier dans la capitale (+ 24 % sur un
an !) conjuguée à une remontée des taux d’intérêt au cours des dernières semaines, le pouvoir
d’achat immobilier des Parisiens est logiquement en recul en ce début d’année 2011 : - 5,7%
(- 20,1% sur un an).
La moyenne des prix immobiliers parisiens atteint désormais 8.038 € / m², en hausse de 4,2% depuis
début janvier.
 La tendance à la hausse des prix immobiliers parisiens se maintient donc…
Cela démontre que le marché parisien n’a pas atteint son équilibre, capable d’absorber encore une hausse
des prix résultant toujours d’une offre inférieure à la demande. Les biens se cèdent au prix de vente
affiché ; le potentiel de négociation pour les acquéreurs étant faible.
ième
Le 6
arrondissement affiche la hausse de prix la plus conséquente (+ 11,7% en trois mois), suivi du
ième
ième
ième
17
(+ 8%) et du 7
(+ 7,7%). A noter que le seul arrondissement où les prix reculent est le 19
(-1%).
 … malgré la remontée des taux d’intérêt de 0,2% ce trimestre.
Si une remontée des taux préfigure souvent une baisse des prix destinée à préserver la solvabilité des
acquéreurs potentiels, cela n’est pas le cas à Paris. Ou en tout cas, pas encore. Certes, le pouvoir d’achat
est impacté et un certain nombre de Parisiens y réfléchit sans doute à deux fois aujourd’hui avant de se
lancer dans l’aventure. Pour un même budget (hypothèse d’une mensualité de remboursement de 1000 €
pendant 20 ans), les Parisiens perdent, en effet, de la surface : ils ne peuvent plus aujourd’hui acquérir que
26,8 m² au lieu de 28,4 m² il y a 3 mois. Le recul de la surface pouvant être achetée pour un même budget
est considérable sur un an : 26,8 m² actuellement contre 33,6 m² début 2010. 6,8 m² de moins = une
chambre en moins !
ILE-DE-FRANCE - Le pouvoir d’achat immobilier dans le reste de la région Ile-de-France est, lui
aussi, affaibli, sauf dans le Val d’Oise où il est en hausse. Contrairement à Paris où la hausse des prix
est la première responsable du recul du pouvoir d’achat, en banlieue, où les prix ont progressé beaucoup
plus faiblement (à l’exception des Hauts-de-Seine), c’est surtout la remontée des taux qui dégrade le
pouvoir d’achat. Le plus fort recul est observé dans les Hauts-de-Seine : - 5,2% par rapport au début de
l’année (- 20,3% sur un an).
 L’évolution des prix est, en effet, contrastée en Ile-de-France.
Au cours des trois derniers mois, les prix ont progressé de 4,7% en Seine-et-Marne (prix moyen actuel de
2.440 € / m²), de 3,7% dans les Hauts-de-Seine (5.378 € / m²) et de 2,6% dans le Val-de-Marne (3.885 € /
m²). Ils ont, en revanche, diminué de - 0,5% dans l’Essonne (2.448 € / m²), de - 1,1% en Seine Saint-Denis
(2.856 € / m²) et de - 2,4% dans le Val d’Oise (2.596 € / m²). Ils se maintiennent dans les autres
départements.
Sur les 25 plus grandes communes de la région francilienne, 16 présentent des prix en hausse depuis le
début du premier trimestre 2011 : parmi elles, Levallois Perret (+ 10,9%), Neuilly-sur-Seine (+ 6%) et Issyles-Moulineaux (+ 6,4%). Deux villes enregistrent une baisse significative : Argenteuil (- 5,3%) et Sarcelles
(- 4,7 %).
Contacts Presse : Agence FARGO
[email protected] – 01 44 82 95 52
L’étude de l’évolution des prix sur un an montre que le seuil des 20% d’augmentation a été dépassé à
Neuilly-sur-Seine et Issy-les-Moulineaux.
L’analyse de Christophe du Pontavice, Président d’EffiCity
Le pouvoir d’achat immobilier recule en ce début d’année, particulièrement à
Paris qui marque sa différence avec le reste de l’Ile-de-France
Les acheteurs immobiliers auraient sûrement préféré que les établissements de
crédits soient moins prévoyants !
Anticipant l’annonce de Jean-Claude Trichet, Président de la Banque centrale européenne, sur
l’augmentation annoncée aujourd’hui de 0,25% des taux d’intérêt, les banques ont relevé les leurs il y a
plusieurs semaines... Résultat : conjuguée à une croissance des prix importante (à Paris et dans les
Hauts-de-Seine) ou plus faible (dans les autres départements d’Ile-de-France et en Province), cette
remontée des taux contribue à faire reculer un peu plus le pouvoir d’achat immobilier de la majorité des
acquéreurs potentiels en ce début d’année 2011.
Au premier trimestre 2011, la hausse des taux d’intérêt a eu pour effet d’enchérir le coût des acquisitions
immobilières. Pourra-t-elle faire baisser les prix ? C’est toute la question.
ième
Pour l’instant, les prix immobiliers augmentent dans les zones où l’offre est rare (dans le 6
arrondissement de Paris par exemple) et se maintiennent ou baissent ailleurs (Essonne, Seine SaintDenis).
La logique qui voudrait que les prix baissent quand les taux remontent n’est pas forcément de mise ; les
acquéreurs, même plus exigeants, souhaitent réaliser rapidement leur achat « tant que les taux sont
encore abordables ». Il n’y a donc pas encore de fléchissement de la demande. Une logique qui ne
devrait évidemment pas durer si la hausse des taux devenait plus lourde.
A quoi correspond le baromètre trimestriel EffiCity du pouvoir d’achat immobilier ?
Il mesure l’évolution du nombre de m² qu’un particulier peut acquérir avec une mensualité de
remboursement de 1.000 € pendant 20 ans à Paris, en Ile-de-France et en Province.
Le baromètre prend en compte deux paramètres : le niveau des taux d’intérêt et le niveau des prix.
Les plus grandes agglomérations françaises sont étudiées : Paris et les départements d’Ile-de-France ainsi
que Lyon, Lille, Marseille, Bordeaux et Montpellier.
A propos d’EffiCity :
EffiCity est un réseau national d’agences immobilières à commission réduite (à partir de 1%).
EffiCity permet aux particuliers de :
- réaliser une estimation de leur bien immobilier en ligne et en quelques minutes
- réduire le délai de vente moyen de leur bien à 45 jours
- économiser jusqu’à 80% de la commission d’agence
EffiCity a été créé en avril 2007 par Malek Abi-Khalil et Christophe du Pontavice, co-fondateur
d’ImmoStreet.
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