Eric Vial, finaliste sur M6 de «L`amour est dans le pré»

Transcription

Eric Vial, finaliste sur M6 de «L`amour est dans le pré»
VENDREDI 29 JUIN 2007 NO 26 FR. 1.50 92e ANNÉE
nis
l-St-De
e
t
â
h
C
t
Bulle e
e
la forc ation !
e
d
z
e
Donn communic
à votre
Tous nements
g
rensei
au
20 24
8
4
9
✆ 021 -du-sud.ch
CHAQUE VENDREDI, IL PREND DE VOS NOUVELLES...
J.A. 1618 Châtel-Saint-Denis
ÉMISSION CHÂTEL-ST-DENIS
La téléréalité
ou la lâcheté des
téléspectateurs
Les téléspectateurs découvriront Eric Vial dès lundi
soir sur M6, dans la seconde saison de l’émission
«L’amour est dans le pré». Le Châtelois fait partie
des deux finalistes qu’une jeune exploitante française a retenus parmi 1100 prétendants.
1100 lettres reçues!
L’intuition féminine n’est pas un
vain mot. Après avoir découvert le
portrait descriptif de Sandrine sur
le site internet de M6, Eric décide
de lui écrire comme le veut
l’émission. Au milieu des 1100
lettres reçues par la jeune fille,
une première sélection est faite:
les producteurs de «L’amour est
dans le pré» ne retiennent que 25
prétendants. L’étau se resserre
encore, lorsque Sandrine est
contrainte d’éliminer quinze d’entre eux.
Parmi les dix élus qui ont enfin
le droit de rencontrer la belle, un
certain Eric: «Je me suis alors
rendu à Paris, au mois de mars, où
j’ai pu parler dix minutes avec
elle. C’était très court. Et comme
elle était encore plus timide que
moi, c’est surtout moi qui me suis
exprimé.» Le moins que l’on
puisse déduire, et que le feeling
entre la Française et le Châtelois a
bien passé. Car à l’heure de renvoyer à la maison huit des dix soupirants, Sandrine choisit Eric
parmi les deux finalistes. «Nous
avons des centres d’intérêt communs et une même vision de notre
métier», confie le Châtelois.
Beauté et agriculture
Nous n’en saurons pas plus sur le
de
la
finale.
dénouement
Suspense oblige. Car lundi soir, à
l’heure d’allumer leur poste de
télévision, les téléspectateurs
découvriront comment Eric et
Damien auront vécu leur semaine
chez Sandrine. Et, au fil des
semains, quel a été le choix final
de la jeune fille. A entendre Eric,
l’ambiance n’a pas tourné au
combat de coqs: «Je n’ai jamais
considéré Damien comme un
concurrent; il est plutôt devenu un
ami. Je n’étais pas là pour lui mettre des bâtons dans les roues. Le
choix appartenait à Sandrine.»
On ne sait certes pas encore si
le charme venu tout droit de
Veveyse a fini par triompher, mais
on sait qu’Eric fera honneur au
goût des Châtelois. Car si
Sandrine est une exploitante agricole, elle a pas moins été 2e dauphine des concours de Miss
Doubs et Miss Franche-Comté!
Voilà qui tord le coup à des a
priori tenaces et prouve qu’agriculture et féminité peuvent faire
Yves-Noël Grin
bon ménage.
Aucun regret pour Eric Vial, qui estime que l’aventure aura été une très bonne expérience
DR
Une tournure médiatique et des rumeurs complexes à gérer
«J’ai participé à cette émission pour
pouvoir rencontrer Sandrine et dialoguer avec elle. Mais si j’avais pu faire
sa connaissance sans passer par la
télé, je l’aurais fait…» témoigne Eric
Vial. Embarqué dans l’aventure un peu
par hasard, le jeune homme de 28 ans
n’a aucun regret sur sa participation à
l’émission «L’amour est dans le pré» sur
M6. Il s’avoue néanmoins surpris par
l’ampleur du phénomène: «Je ne pen-
SOMMAIRE
sais pas que ma participation déclencherait autant de réactions et une telle
tournure médiatique. Ce n’est pas toujours évident à gérer.»
Le jeune agriculteur châtelois de 28 ans
est secondé par une attachée de presse
de M6 qui s’attelle à gérer les contacts
avec les médias. En revanche, il se
trouve seul face aux rumeurs et autres
ragots: «J’ai tout entendu. Que je n’étais
pas capable de trouver une fille sans
BOSSONNENS
Frédéric Freundler gagne
le prix Pierre Esseiva
3
NF 100
ÉDITO
Eric Vial, finaliste sur M6
de «L’amour est dans le pré»
27 décembre 2006. La première
soirée de l’émission de téléréalité
«L’amour est dans le pré» est diffusée sur M6. Neuf exploitants agricoles à la recherche de l’âme
sœur sont présentés à l’antenne.
Parmi eux, Sandrine, une jeune
fille de 27 ans exploitante dans la
région du Doubs, en France voisine. Ce soir-là, Eric Vial n’est pas
devant son poste de télévision.
Qu’à cela ne tienne, une tante et
une amie du Châtelois n’ont pas
manqué une miette du programme. «Après avoir vu l’émission, elles m’ont dit qu’elles
avaient vu une fille qui pourrait
bien me convenir», explique Eric.
erie
imprim
@
o
f
in
passer par la télé, que je faisais ça
parce que je ne m’entendais plus avec
mon père. C’est un peu pénible.
Derrière ces ragots, il ne faut pas
oublier qu’il y a des personnes à respecter.»
Philosophe, Eric Vial estime que l’aventure aura été une très bonne expérience. «Ce qui est sûr, c’est qu’elle m’a
permis de m’ouvrir, de changer mon
caractère, moi qui suis quelqu’un de
CINÉMA
2
AVIS MORTUAIRES-SERVICE
6
plutôt timide.» Mais il concède que participer à une telle émission n’a pas été
facile tous les jours. Les déplacements
induits par les besoins de l’émission
ont rendu son emploi du temps chargé
et compliqué. Et l’agriculteur du
hameau de Fruence d’adresser un clin
d’œil à sa famille: «J’ai vraiment eu la
chance d’avoir des parents très compréhensifs.»
YNG
ORON-LA-VILLE
Les comptes communaux 2006
en pleine santé
Secret Story, Star Academy, Pop Star, et
on en passe. Les émissions de téléréalité
pullulent comme les grains de riz dans
une paella. Mais à en croire les discussions de bistrot, tout le monde regarde
Temps présent et personne ne s’abaisse
à la téléréalité. «C’est n’importe quoi!»
«C’est de la télé poubelle!» ou «Je ne
sais pas comment on peut regarder cette
m…» Bref, les commentaires élogieux ne
manquent pas. Et quand quelqu’un a le
malheur de prononcer involontairement
le nom d’un candidat de Star Academy, il
s’empresse bien souvent de préciser, torturé par la honte: «J’ai vu ça en zappant
par hasard» ou «C’était dans une bande
de lancement».
Toujours est-il que les émissions de télé
réalité font régulièrement exploser l’audimat. De quoi faire pâlir les meilleurs
documentaires diffusés sur Planète ou
Arte. On se demande donc où sont tous
ces spectateurs inavoués qui contribuent
au succès de ce nouveau genre télévisé.
La gente féminine est souvent montrée
du doigt, comme si elle paraissait particulièrement friande de ce type de programme. Peut-être parce qu’elle assume,
et avoue passer sa soirée en compagnie
de Virginie Efira ou Benjamin Castaldi.
Au contraire de l’homme qui préfère bien
souvent s’accommoder du rôle de martyr:
«C’est ma femme qui voulait regarder ça,
je n’ai pas eu le choix.»
Eric Vial (lire ci-contre), lui, est de l’autre
côté de la scène. Il n’est pas spectateur,
mais acteur. Non pas par envie de jouer
les stars sur M6, mais avec l’intention
d’avancer sur son chemin de vie. Face à
son courage et son culot, il rencontrera
la petitesse d’esprit de ceux qui se
contentent d’une vie banale. Et qui, dans
la médiocrité de leur existence, trouvent
enfin un sujet de discussion à proposer à
leur entourage. Quel que soit le dénouement de «L’amour est dans le pré», Eric
aura vécu une expérience enrichissante,
en découvrant de nouvelles personnes,
un nouveau monde et des coulisses de
télévision situées aux antipodes de son
exploitation agricole. Au contraire des
mauvaises langues qui, elles, se complaisent à juger, au lieu de s’ouvrir à
autre chose que leur minuscule univers.
Yves-Noël Grin
Abonnez-vous en téléphonant
au 021 948 20 20
5
FOOTBALL
L’heure du bilan pour les clubs
de la région
7