Boissons alcooliques
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Boissons alcooliques
Rapport annuel pour l’exercice 2005-2006 Chapitre dix (Boissons alcooliques) Les dispositions de l’Accord sur le commerce intérieur (ACI) relatives aux boissons alcooliques (chapitre dix) visent à réduire ou à éliminer les obstacles au commerce interprovincial des boissons alcooliques. À la demande des ministres, toutefois, on n’a pas abordé, lors de l’élaboration de l’ACI, la question des obstacles internes dont l’élimination aurait des répercussions internationales en raison des exigences nationales en matière de traitement. En 2005-2006 : P Les aspects de réglementation et d’inspection du processus d’élaboration des Normes nationales sur le vin (NNV) figurent parmi les premières priorités de l’industrie vinicole canadienne. Comme l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) propose de récupérer auprès de l’industrie les coûts liés à l’administration des normes, Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), l’ACIA et les provinces cherchent des moyens de réduire les coûts associés aux règlements sur les NNV. En décembre 2005, en réponse aux préoccupations touchant les exigences en matière de bonnes pratiques de fabrication, AAC et l’ACIA ont lancé un forum Internet ouvert à tous les établissements vinicoles du Canada pour qu’ils puissent élaborer un programme d’inspection pertinent et rentable. Dans le cadre de ce forum en ligne, les membres de l’industrie et l’ACIA ont engagé une discussion constructive sur les risques pour la sécurité et les bonnes pratiques de fabrication, qui a amené l’industrie à embrasser l’aspect salubrité des aliments des règlements. P Les exigences de l’ACIA en matière d’hygiène alimentaire et de bonnes pratiques de fabrication ont été intégrées à sa deuxième ébauche du guide d’inspection des établissements vinicoles, que l’industrie est en train d’étudier. Malgré les progrès substantiels réalisés dans ce dossier complexe avec l’accord provisoire sur les aspects techniques des normes conclu l’an dernier avec un comité national d’intervenants, il reste des questions critiques à régler. Ces questions comprennent la gouvernance, le coût de la mise en œuvre, y compris les bonnes pratiques de fabrication (comme l’exige la politique de l’ACIA en vertu de la Loi sur les produits agricoles au Canada), et l’application de la loi. L’ACIA et AAC ont engagé des consultations avec l’industrie et les provinces afin de régler ces questions. Il est à espérer que les consultations entreprises par le comité national d’intervenants permettront bientôt de trouver un moyen d’appliquer les NNV à l’échelle intraprovinciale, interprovinciale et internationale.