les presses - Matériel Agricole

Transcription

P 116
AGRICOLE
P 376
TECHNO
P 285
N° 144 - Août 2009
ISSN 1267-7000 - 5,50 EUROS
Inverseurs : ça passe
ou ça craque
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AGRICOLE
P 138
AGRICOLE
PLATE-FORME
Grand format
sur
les presses
à haute densité
Page 33
Essai
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Fendt Vario 415 TMS
: léger etcoupleux
puissantet souple
Confortable,
sur la route
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Sommaire
Pour vous
abonner
rendez-vous
page 54
Essai
Fendt Vario 415 TMS
6 Actualités
Léger et puissant
Ålö : rachat de Bush Hog
Argo : 23 500 tracteurs
Tatoma : en charge des produits Ténias
Gehl : la dette renégociée
Brimont : déménagement après rachat
Agrimédia : promotion vendeurs
John Deere : le monde découpé en quatre
8
Nouveautés
Matrot : confort et visibilité avec l’Hellios
Pichon : les minichargeurs sortent couverts
Kuhn : le Discover se met en V
Noremat : déchiqueteuse à caisson
Gyrax : une épareuse bilatérale
LS : puissance en hausse
JCB Fastrac 7270 : taillé pour les 70 km/h
Le Fendt Vario 415 TMS, le plus puissant de la série 400
avec ses 155 ch, se leste à la demande pour satisfaire aux
différentes tâches qui lui sont demandées. Testé au transport
et au labour, ce tracteur s’est bien défendu avec la benne
de 21 tonnes et avec la charrue semi-portée de sept corps.
24
Plate-forme
Grand format sur les presses
à haute densité
Valtra : cabine haute visibilité
Massey Ferguson : le pick-up s’élargit
Astic : remorques à roues motrices
Escomel : balayer avec ou sans ramassage
SMA : nouvelles débroussailleuses Griffon
Delta Mics : le tout-terrain Jobber
Rousseau : une Thénor dans la gamme
Souchu-Pinet : le Combitill multifonction
20
Vu aux Culturales
Agrotronix : console tactile multi-outils
Rau : déchaumer en conditions difficiles
Satplan : la modulation azotée sous contrôle
Agri-structures : trémie et châssis redessinés
Gaspardo : semis à 15 g/ha
Matériel Agricole - N° 144 - Août 2009
MAT144- Sommaire.indd 3
Focus sur le cœur du marché des presses à haute densité :
le format de canal 120 x 90 cm.
33
51 Techno
Les inverseurs :
ça passe ou ça craque
54 Agenda
3
08/07/09 09:55
Édito
Août 2009
Ligne haute tension
Danger
P
lusieurs accidents récents (quatre
morts et des blessés graves) nous
rappellent combien les lignes haute
tension peuvent être dangereuses pour
le monde agricole, mais aussi pour les autres
populations. La goulotte de l’ensileuse, la vis
de vidange de la moissonneuse-batteuse, le
bras du chargeur télescopique, la benne en
cours de vidange, le tuyau d’irrigation lors de
son installation, la rampe du pulvérisateur,
tout comme les engins de levage dans
la construction ou encore les cannes
des pêcheurs, sont autant d’équipements
qui peuvent toucher ou s’approcher
dangereusement des lignes haute tension.
Six mètres, on y est vite !
Au volant d’une machine, on ne pense
pas toujours à sa hauteur, ni à celle de ses
équipements déployés. Si la plupart des
engins ne dépasse pas les 6 mètres, hauteur
minimale de la ligne haute tension de moins
de 50 000 volts, le déploiement de certains
organes atteint, voire dépasse cette hauteur.
C’est par exemple le cas avec des engins de
levage ou de récolte !
Le risque d’électrocution des chauffeurs
qui travaillent en dessous ou à proximité
des lignes existe aussi lorsque le matériel
s’approche trop des câbles électriques. Dans
ce cas, la création d’un arc électrique génère
4
MAT144- Edito.indd 4
ce que l’on appelle un amorçage.
Selon ERDF (Électricité Réseau Distribution
France), il ne faudrait pas manœuvrer dans
un rayon de moins de trois mètres autour des
câbles de moins de 50 000 volts. Pour des
lignes dont la tension est supérieure, le rayon
à respecter passe à cinq mètres.
Des pratiques à connaître
Dans la pratique, presque tous les travaux
se font avec des engins de trois mètres et
plus. Un tracteur de 150 chevaux avec cabine
atteint aujourd’hui couramment cette hauteur.
Selon la date de l’implantation des lignes
et de la réglementation en vigueur à
l’époque, selon l’état du terrain sous la ligne
(glissement de sol, remblai, dénivellation…),
l’implantation ultérieure de silos ou de
bâtiments, quais, etc. il peut arriver que
les lignes soient en dessous de la hauteur
réglementaire.
Enfin, il existe une pratique de relance du
courant lorsqu’il y a un accident sur une ligne.
Il arrive en effet que ce soit une branche
d’arbre qui touche temporairement le câble
et, dans ce cas, le courant est relancé pour
préserver l’alimentation. Malheureusement,
quand c’est un être humain qui est victime
d’une électrisation, la règle est la même et
l’accidenté peut alors recevoir deux relances
successives !
08/07/09 12:30
AGRICOLE
est une revue mensuelle éditée par
CIP
8, rue Jules-César, 75012 Paris
site : www.comcip.com
Principaux associés :
D. Bailly, G. de Lagarde,
Y. Mangart, L. Seconda
AGRICOLE
Commission paritaire : 0911 T 88530
Dépôt légal : 3e trimestre 2009
Directeur de publication : Guy de LAGARDE
La détection pour prévenir
En agriculture, pour le moment, seuls des
autocollants indiquent parfois en cabine
la hauteur des engins et la dangerosité à
l’approche des lignes haute tension. Il existe
dans les domaines de la construction et des
travaux publics des systèmes de détection
basés sur la mesure du champ électrique.
Un signal sonore et lumineux prévient
alors l’opérateur de la présence d’une ligne
électrique. Certains systèmes bloquent même
les mouvements des matériels lorsqu’ils
s’approchent dangereusement des lignes.
C’est par exemple le cas sur des toupies à
béton équipées d’un convoyeur repliable.
Dès qu’un élément de ce convoyeur risque
de rencontrer une ligne, son déploiement est
automatiquement stoppé. De tels systèmes
pourraient très bien équiper les matériels
agricoles. Encore faudrait-il qu’ils soient
proposés par les constructeurs et achetés par
les utilisateurs !
Mobiliser la profession sur le sujet
Il faut en premier lieu connaître les risques
et les transmettre. La MSA, ERDF, les
sapeurs-pompiers et la presse se mobilisent
pour prévenir des dangers, mais le bouche
à oreille doit aussi fonctionner pour qu’un
maximum de personnes soit informé
des risques. Un travail de concert des
organisations professionnelles agricoles sur
ce sujet pourrait également conduire à la
réduction des accidents. Par exemple, les
services d’aménagement rural des chambres
d’Agriculture pourraient répertorier les lignes
sur un logiciel parcellaire, l’action syndicale
pourrait appuyer le rehaussement des lignes
problématiques, etc.
Des indications de danger pourraient aussi
être installées à l’entrée des parcelles à risque
et des procédures de récolte pourraient se
généraliser au sein des groupes de travail
(cahier de chantier, plan d’intervention, arrêt
de certaines cultures en zones à risque).
RÉDACTION :
e-mail sur le principe de : [email protected]
Tél. : 01 53 33 82 33 - Fax : 01 53 33 82 21
Directeur délégué
: Luc SECONDA
AGRICOLE
Rédacteur en chef : David LAISNEY
Rédacteurs :
Thimotée DHEILLY, Aurélien GROULT,
Bernard SERPANTIÉ, Matthieu SCHUBNEL
Ont participé à ce numéro :
Christophe Dumont, Jérémie Guicheney
Paul Lacoste, Olivier Rouquette, Jean-Paul
Roussennac, Frans Vanbaelen
Secrétaires de rédaction :
Jean-Baptiste CAPELLE
Audrey ZELLER
Création graphique : Éric TOUTOUS
PUBLICITÉ :
Tél. : 01 53 33 82 30 - Fax : 01 53 33 82 21
Christophe LECACHÉ ([email protected])
ABONNEMENTS :
Tél. : 01 40 92 70 56 - Fax : 01 40 92 70 59
En cas d’accident, que faire ?
ADMINISTRATION :
Tél. : 01 53 33 82 20 - Fax : 01 53 33 82 21
Patricia LAVOIE
En cas d’accident de contact ou d’amorçage
avec une ligne électrique, le conducteur doit
rester dans son engin et essayer d’abaisser
l’équipement ou de se dégager pour éliminer
le contact.
Le conducteur ne doit sauter de la cabine
qu’en cas de nécessité absolue (engin prenant
feu) et sans la toucher (pour éviter la mise à
la terre) puis s’éloigner à petits pas ou à pieds
joints avant d’appeler ERDF ou les pompiers.
Les autres personnes présentes ne doivent
surtout pas s’approcher de l’engin susceptible
d’être sous tension. Même si la ligne semble
coupée, le courant peut revenir à tout moment.
Les autres membres présents ne doivent pas
non plus toucher directement une personne
en contact avec la machine sous tension. Elles
doivent s’éloigner de la zone dangereuse à
petits pas avant d’appeler les secours.
FABRICATION :
Dominique THÉNON
La rédaction de Matériel Agricole
IMPRESSION :
BLG TOUL
ZI de la Croix-de-Metz, 54200 TOUL
Tél. : 03 83 65 20 50
EST JOINT À CE NUMÉRO :
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PIÈCES ET ÉQUIPEMENT
Les nouveautés
CONCESSION
Agriforce : le service à domicile
VIEUX TRACTEURS
Sulzer : l’histoire
d’une seconde marque
5
08/07/09 15:41
Actualités
ARGO
23 500 tracteurs
Le groupe Argo, traditionnellement très discret sur ses
résultats économiques, a accepté de sortir de sa réserve et de
distiller quelques données.
À l’image de l’ensemble de l’industrie du machinisme agricole,
Argo a profité de la forte demande de l’année 2008 mais aussi
de son contrat de fourniture de tracteurs au Russe Kamaz,
pour se développer. Son
CHIFFRES 2008
chiffre d’affaires global
s6ENTES-€
a progressé de 12 % par
s"ÏNÏlCESAVANTIMPÙTS-€
rapport à 2007 et celui
PRODUCTION
de son activité tracteurs
sTRACTEURS
de 10 %. La division
sMACHINESAGRICOLES
machines agricoles prosMOISSONNEUSESBATTEUSES
gresse pour sa part de
20 %. Argo possède à parts égales avec Agco la fabrication des
moissonneuses-batteuses Laverda et des matériels de fenaison
Fella. L’ensemble a réalisé un chiffre de 179 M€ en 2008.
Pour 2009, Valério Morra, le président du groupe, estime qu’il
devrait être touché par la crise mondiale. Il a donc annoncé
des mesures de réorganisation de ses processus industriels.
B.S.
TATOMA
En charge des produits Ténias
Connue pour ses remorques mélangeuses, la firme espagnole Tatoma vient
de conclure un partenariat commercial avec la société Ténias spécialisée dans
la construction de chargeurs frontaux. Par cet accord, Tatoma met sa force commerciale à la disposition de son confrère espagnol pour promouvoir ses produits
dans différents pays. Les deux firmes, localisées dans la même région, prévoient
également d’exploiter leur proximité pour optimiser la logistique. En France,
cette entente permet à Tatoma de renforcer sa force de vente par l’embauche d’un
quatrième technico-commercial.
D.L.
AGRIMÉDIA
Promotion vendeurs
MICHELIN
Un pneu moins de trois heures
Entre fin juin et fin août, c’est-à-dire durant toute la période
de la moisson, Michelin va mettre en place avec l’ensemble de
ses 228 revendeurs labellisés Michelin Exelagri, un service
de dépannage rapide baptisé « Intervention 3 heures maxi »,
capable d’assister dans un laps de temps court les tracteurs
et automoteurs de récolte immobilisés dans les champs pour
des problèmes de pneumatiques. Pour l’utilisateur, le coût sera
identique à celui du tarif standard du service de dépannage.
Tous les contacts sont disponibles sur le site :
www.services.michelin-exelagri.fr
B.S.
ÅLÖ
Rachat de Bush Hog
Ålö vient d’acquérir Bush Hog, un constructeur américain
de chargeurs frontaux. Le groupe suédois explique qu’il
accède ainsi à des capacités de production de chargeurs
compacts et économiques adaptés au marché américain.
Bush Hog appartenait jusqu’à présent à CC Industrie, un
groupe financier de Chicago. Il propose, à côté de ses
chargeurs, toute une gamme de broyeurs, de tondeuses,
de pelles rétro et de matériels paysagers. L’accord prévoit
aussi le rachat d’une usine située à Johnsborough, dans le
Tennessee, et employant 142 salariés. Elle était, il y a peu,
menacée de fermeture.
B.S.
6
MAT144- Actus P.6-7.indd 6
Il reste encore quelques places à prendre dans la 14e promotion de la formation
« Nouveau vendeur » démarrant en septembre.
Ce cursus « Nouveau vendeur » de l’institut de formation Agrimédia se déroule
en alternance durant quatorze mois à Bergerac. Dispensé par des professionnels
et des formateurs spécialisés, il a déjà qualifié 150 professionnels depuis 1996.
Avec son enseignement très complet en vente, fiscalité, communication, droit
ou informatique, il s’adresse à des jeunes de moins de 26 ans titulaires d’une
formation bac à bac + 2, motivés par la vente et embauchés en contrat de professionnalisation chez un concessionnaire. Tous les renseignements sont disponibles
sur le site www.agrimedia.fr.
B.S.
PASSION CÉRÉALES
Remorque-sandwich
Afin que les automobilistes prennent
leur mal en patience lorsqu’ils sont
ralentis par une remorque agricole,
Passion Céréales a édité des autocollants portant un message sur le devenir
du blé transporté : 23 000 paquets de
pâtes, 50 000 baguettes, 320 000 verres
de bières ou 37 500 poulets. Passion
Céréales est un organisme agricole
chargé de la promotion des grandes
cultures.
B.S.
08/07/09 12:41
btsadv.com
BRIMONT
Déménagement après rachat
NOUVELLE PRESSE BB9000
Brimont, mis en liquidation judiciaire le 9 avril pour une dette de
1 M€, a été repris par trois entreprises de Rethel (Ardennes). Arnaud
Surply, le P.-d.g. de la Simm (30 salariés), s’est engagé à embaucher
10 des 25 employés au chômage depuis lors. La production a repris le
1er juillet sur le site de Pargny-Resson pour honorer rapidement les
commandes, même si, à terme, les 2 000 m2 de l’usine seront occupés
par un autocariste et un transporteur locaux, la production des fameuses
bennes vermillon étant transférée dans les locaux de la Simm.
Le départ de Marcel Brimont,
son créateur, en 1986 a marqué
le début du déclin de la société
qui connaîtra alors plusieurs
propriétaires et actionnaires, qui
prirent des décisions hasardeuses
et dont les capitaux étaient rares,
ces péripéties s’accompagnant
d’une baisse constante des effectifs : pendant les années 1970,
le site a compté jusqu’à 380 salariés, produisant jusqu’à 52 bennes
par jour. Brimont avait été reprise récemment par Ronot, entreprise
haut-marnaise de chaudronnerie agricole et industrielle.
C.D.
LE PRESSAGE
PROFESSIONNEL PAR
NEW HOLLAND
JOHN DEERE
Pour rendre opérationnelle la
fusion de ses divisions agricoles et
espaces verts, John Deere a profondément modifié son organisation.
Désormais, la planète est divisée en
quatre grandes régions délimitées
selon les types de besoins de ses
populations en matériels verts et
jaunes. La première fédère tous
les pays émergents de l’ExtrêmeOrient, de l’Inde, de la Chine et de
l’Afrique sub-saharienne. La seconde
se dessine autour de l’Europe, de
la C.E.I., du Moyen-Orient et de
l’Afrique du Nord. La troisième
se concentre autour de l’Amérique
latine. Enfin, la quatrième regroupe
l’Amérique du Nord et l’Australie.
Pour servir ces quatre grandes
clientèles, le constructeur a défini
cinq plates-formes de produits :
les tracteurs, la récolte, les matériels d’entretien d’espaces verts, un
New Holland préconise les lubrifiants
Le monde découpé en quatre
ensemble fenaison et presses ainsi
qu’un autre regroupant les pulvérisateurs, les outils de travail du sol et
les semoirs dans une famille baptisée
« Crop care ». Ce découpage s’est
accompagné d’une redéfinition des
fonctions et des responsabilités. Le
groupe va désormais fonctionner
selon une organisation matricielle
dans laquelle le responsable marketing d’une plate-forme de produits
dialogue avec son homologue en
charge d’une région. Christoph
Wigger, le vice-président du marketing de l’Europe et du MoyenOrient de John Deere explique :
« Cette évolution devrait permettre
d’accompagner les desiderata
d’une clientèle qui, pour répondre
à ses besoins de mécanisation, ne
désire plus seulement des produits
isolés, mais aussi des solutions
complètes ».
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de balles adaptés aux besoins de chaque agriculteur et entrepreneur.
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une qualité de liage constante et fiable, et la chambre de précompression
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certains opérateurs européens peuvent facturer l’appel s’il provient d’un téléphone portable.
Pour plus d’informations sur les tarifs, veuillez vous renseigner à l’avance auprès de votre opérateur.
ERRATUM. Une erreur s’est glissée dans l’article concernant
l’arracheuse automotrice intégrale Xerris du constructeur Moreau
Herriau (Matériel Agricole n° 143). Présentée au dernier Sima, la
machine à 7 turbines n’a pour l’instant pas été testée par l’Institut
technique de la betterave. Son comportement sur le terrain devrait
faire l’objet d’une attention particulière lors de la prochaine campagne
d’arrachage.
M.S.
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7
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Nouveautés
MATROT
Confort et visibilité avec l’Hellios
Le M24D Hellios inaugure la nouvelle plateforme des pulvérisateurs automoteurs d’entrée
de gamme de la société Matrot. Son châssis
reçoit désormais une suspension intégrale
pneumatique à trois poumons associés à trois
amortisseurs (deux à l’arrière, un à l’avant).
Grâce à une valve de nivellement, chaque
poumon est maintenu à une hauteur constante
quel que soit le niveau de chargement de la
cuve. La visibilité en cabine figure également
parmi les modifications marquantes de cette
nouvelle génération d’automoteurs. Vers l’avant,
la vue est dégagée par le cadre support de
rampe dénué de distributeurs hydrauliques et
le passage des tuyaux modifié. Le pare-brise
en verre bombé procure une visibilité panoramique. La cabine adopte de série le dispositif
Clinair assurant le recyclage automatique de
l’air lors de l’ouverture de la pulvérisation.
Mieux insonorisée, elle dispose également de
nouveaux équipements à l’instar du tableau
de bord, de la colonne de direction, du siège
pneumatique et des écrans de contrôle. La
transmission hydromécanique propulse l’engin
à 25 km/h ou 40 km/h selon l’homologation.
Le moteur Deutz, de 4 litres de cylindrée, de
140 ch DIN, répond aux normes antipollution
stage IIIa. Caractérisé par son faible poids
(6 060 kg), l’Hellios embarque une cuve de
2 500 ou 3 000 litres et une rampe de 24 à
32 m.
A.G.
AG-BAG
Alternative
au stockage du grain
L’entreprise américaine Ag-Bag,
connue pour ses appareils d’ensilage en
boudins, exposait au Sima la machine
Bagger Standart dédiée au stockage
du grain, en partenariat avec l’entreprise tchèque conceptrice Romill. Utilisé en Amérique du Sud par certains agriculteurs, ce type de matériel constitue une alternative aux
silos verticaux traditionnels et permet, par exemple, un stockage en bout de champ. Le
Romill Bagger dispose d’une trémie d’alimentation en grain, remplie par un transbordeur
ou par un chariot télescopique (version élargie). Il confectionne un boudin de 2,75 m
de diamètre. L’appareil a été dimensionné pour gérer facilement le débit simultané de
deux moissonneuses-batteuses. Son entraînement nécessite un tracteur d’une puissance
minimale de 50 ch. Avec cette solution de stockage, Ag-Bag avance la suppression des
traitements chimiques parfois appliqués dans les silos traditionnels.
PICHON
Les minichargeurs sortent
couverts
Le constructeur breton Pichon adapte désormais
une cabine ou un canopy sur ses chargeurs compacts
articulés. En version canopy, le chauffeur est protégé
des intempéries par un pare-brise et une vitre arrière
fixes en polycarbonate (en verre en option). Le
modèle cabine propose un habitacle isolé et chauffé.
L’accès s’opère dans ce cas par l’unique porte située
à gauche et s’ouvrant sur 180 degrés. Dans cette
configuration, le pare-brise et la vitre arrière, fixes,
sont systématiquement en verre. Avec la cabine et le
canopy, Pichon fournit un essuie-glace avant, deux
rétroviseurs et pré-équipe l’engin pour l’ajout ultérieur
d’un gyrophare et de phares de travail.
D.L.
LELY
Un andaineur double
économique
Tout le produit en boudins
Jusqu’à présent, les utilisateurs d’emboudineuses
devaient faire face à un volume de fourrage
résiduel dans la machine lors de la fermeture du
boudin. Désormais, Ag-Bag propose un bouclier
d’éjection animé par deux vérins, permettant de
vidanger complètement l’outil. Ce mécanisme repousse le fourrage dans le cylindre formé
M.S.
par la bâche et dégage ainsi la machine des 2 m3 de produit non accessibles.
8
MAT144- News 8-9-14-15.indd 8
Le nouvel andaineur à double rotor à dépose latérale
de Lely se veut économique et simple d’utilisation.
Baptisé Hibiscus 655 SD Classic, cet appareil à châssis
porteur ratisse sur 6,50 m de large (largeur de l’andain
comprise). Il bénéficie d’un système directionnel
réduisant le rayon de braquage. Pour une qualité de
ramassage optimale, son système hydraulique relève,
en bout de champ, le rotor avant en premier. D.L.
07/07/09 10:54
ALIMAT
Le mélange
à deux vitesses
Alimat, représenté en France
par la société CCMG installée
à Étrépagny (Eure), propose
désormais deux vitesses de
rotation pour la vis verticale
des mélangeuses automotrices
Rollercar Classic. Déjà disponible sur les modèles traînés, cette fonctionnalité permet à l’opérateur
de sélectionner 18 ou 36 tours/min, et de choisir ainsi le régime le plus
approprié à chaque tâche.
KUHN
Le Discover se met en V
Fidèle à la conception de ses cover-crop avec poutre centrale, Kuhn
dévoile une variante avec trains de disques en V. Baptisé Discover VM 36,
l’outil de déchaumage dispose notamment du réglage hydraulique et
indépendant des angles des trains de disques depuis la cabine. Il reçoit
également un attelage à trois positions et une suspension hydraulique
optionnelle. Lorsque le chariot porteur se positionne à l’arrière (modèle
VM 36 R), Kuhn monte un rouleau sillonneur à profil triangulaire T-ring
de 600 mm de diamètre. Sinon, le chariot demeure en position centrale
sans rouleau arrière. En option, Kuhn propose un repliage hydraulique
des trains de disques ou du rouleau pour atteindre 2,50 m de largeur hors
tout au transport. Autre accessoire, le dévers du timon corrige la trajectoire
de l’outil dans les pentes. Le Discover VM 36 reçoit 36 disques pour une
largeur de travail de 4,20 m. Ces disques de 660 mm de diamètre sont
montés en alternance avec des profils lisses et crénelés.
A.G.
P1064_F_233x144:Layout 1
03.07.2009
14:35 Uhr
Trois tonnes aplaties
par heure
Alimat propose une gamme d’aplatisseurs à rendement de 30 à 3 000 kg/h,
animés par des moteurs électriques de 0,25
à 11 kW. Ces appareils, à deux cylindres
pleins crantés à pression réglable, compressent tout type de grain, y compris les
mélanges de graines. Alimat avance un
prix compétitif pour ces produits garantis
deux ans.
M.S.
Seite 1
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ACCRUE DU MOTEUR
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Nouveautés
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Des remorques
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PLAISANCE ÉQUIPEMENT
Broyeur forestier
compact
Fabricant d’outillages forestiers installé à
Montigny, en Meurthe-et-Moselle, Plaisance
Équipement dispose désormais d’un broyeur de souches et de taillis compact. Dénommé
BS 700-1800, cet appareil, construit autour d’un rotor de 180 cm de large et armé de 42 dents,
vient compléter la gamme par le bas. Indiqué pour des tracteurs de 150 ch à 250 ch, il travaille
jusqu’à 40 cm de profondeur.
PRIME TECH
Un automoteur
forestier compact
Afin de ramasser les résidus dès le passage
d’une faucheuse ou d’une débroussailleuse,
Noremat distribue les remorques aspiratrices
Jumbo. Ces matériels de collecte combinables,
commercialisés aux Pays-Bas depuis plus de
vingt ans, utilisent une vis sans fin pour regrouper
le produit à l’arrière de l’unité de coupe et un
système d’aspiration pour transférer les déchets
vers la caisse.
Déchiqueteuse
à caisson
Chenillard forestier, le PT-200 de
Prime Tech, société du groupe italien
FAE, entre, avec ses 6 m de long pour
2,75 m de haut, dans la catégorie des
automoteurs compacts. Cet engin, animé
par un bloc John Deere six cylindres de
180 ch, pèse un peu plus de 10 tonnes
et ne possède pas de prise de force. Les
deux broyeurs adaptables sont donc à entraînement hydraulique. Le plus étroit travaille sur
140 cm de large, l’autre sur 200 cm.
GYRAX
Une épareuse bilatérale
Animée par la prise de force d’un petit tracteur, l’épareuse
Gyramax 830 de Gyrax affiche une portée horizontale de
3 m et verticale de 4 m. Sa principale caractéristique est de
pouvoir travailler aussi bien à droite qu’à gauche. Sa tête de
coupe, sustentée par une boule d’azote, mesure 80 cm de
large et son rotor à 34 couteaux fonctionne dans les deux
sens de rotation. Elle possède un capot rabattable à l’avant
et un rouleau palpeur à l’arrière. Le réservoir d’huile, de
72 l de capacité, est solidaire du bras et participe à l’équilibre
de l’ensemble.
Dans sa gamme de déchiqueteuses Valormax,
constituée de modèles acceptant des troncs de
diamètre allant de 36 cm jusqu’à 1 m, Noremat
dispose notamment du modèle D 56-100. Ce
matériel à rotor à couteaux accepte des troncs
d’un diamètre de 56 cm et possède une largeur
d’ouverture de 100 cm. Son entraînement
direct par prise de force demande un tracteur
d’au minimum 200 ch. Cette déchiqueteuse se
combine à un caisson de 15 m3 récupérant les
plaquettes. Le déchargement s’opère ensuite
dans des bennes jusqu’à une hauteur de 3,25 m.
10
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LS
Puissance en hausse
Constructeur sud-coréen diffusé en France
par Paget, LS complète son offre de tracteurs
vers le haut avec l’arrivée de la série Plus
constituée de trois modèles de 72, 80 et
88 ch. Dénommés Plus 70, Plus 80 et Plus
90, ces engins logent un moteur diesel Iveco
de quatre cylindres de 3,2 litres en versions
turbo et turbo Intercooler selon les puissances.
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FASTRAC 7270
Apte aux 70 km/h
En proposant avec son Fastrac 7270 une nouvelle puissance de 260 ch, JCB décline désormais les tracteurs de sa
série 7000 en quatre puissances, à partir de 173 ch. Si ces
engins abandonnent l’architecture à quatre roues égales et
sellette de leurs devanciers, ils conservent le principe de
châssis et de suspension intégrale sur les deux essieux qui
confère une aptitude à rouler jusqu’à 70 km/h dans les pays
où la législation l’autorise. Sur les Fastrac 7000, la suspension hydropneumatique est conçue pour répartir en permanence les charges entre
Fastrac
7170
Moteur
7200
Puissance au régime
nominal (ECE R24)
173 ch
193 ch
7 000 kg*
8 000 kg*
Poids
Capacité du relevage
7230
7270
6 cylindres Cummins QSB 6.7 de 6,7 litres
220 ch
260 ch
9 185 kg
Débit hydraulique
disponible
Réservoir de carburant
Transmission
9 000 kg
9 000 kg
Standard : 132 l/min, option : 187 l/min
430 litres
Semi-powershift : 23 avant/9 arrière
les essieux avant et arrière et ainsi optimiser l’adhérence. Le freinage est
assuré par quatre freins à disque au niveau de chaque roue. Pour animer
ce nouveau modèle de 260 ch, le constructeur britannique a fait appel au
six cylindres QSB 6.7 de Cummins et l’a associé à une nouvelle transmission P-Tronic de sa fabrication offrant 24 rapport avant et 9 arrière.
Elle comporte 4 gammes de 6 vitesses powershift et un inverseur de
marche sous charge. Elle offre également différents modes de commande
automatique sur route et au champ. Malheureusement, pour respecter la
législation sur les 40 km/h de vitesse maximale, le 24e rapport ne sera pas
disponible en France. Dans la large cabine à quatre montants, le chauffeur
pilote l’ensemble des fonctions depuis un écran tactile couleur placé dans
le prolongement de son accoudoir. Il a notamment accès au paramétrage
des tâches répétitives en bout de champ.
B.S.
*En option 9 000 kg
VALTRA
BUGNOT
Cabine haute visibilité
Des broyeurs
pour la forêt
Conçue pour travailler avec des débroussailleuses
et des faucheuses d’accotement, la cabine municipalité SVC Cab de Valtra procure une grande
visibilité. Elle s’adresse aux tracteurs de la Série
N en version HiTech développant de 88 ch à
154 ch (N82 au N141). Cette cabine bénéficie
du côté droit d’une vitre en polycarbonate, dotée
d’un essuie-glace, plus résistante aux impacts.
Pour accroître la visibilité, le montant latéral
intermédiaire a été supprimé. La variante municipalité + propose en plus un toit arrière vitré
panoramique composé de panneaux en polycarbonate et d’un arceau de renfort en acier HLE.
Cette option dégage davantage la visibilité vers le haut pour le travail au lamier ou avec une
grue forestière. Les cabines municipalité et municipalité + sont disponibles avec le poste de
conduite réversible Valtra TwinTrac.
Avec ses gammes de broyeurs BFO et BFL,
Bugnot s’adresse au domaine forestier. La première famille, taillée pour les tracteurs de 140 à
450 ch, se compose de modèles dotés de rotors
de 1,40 à 2,24 m de large. La seconde comprend
des appareils de 1,28 à 1,92 m de largeur de travail. Tous ces broyeurs bénéficient d’un système
d’orientation hydraulique du rotor permettant le
passage sur les obstacles sans changement de
l’angle de transmission.
RABAUD
Taille et nettoyage
en un passage
La coupeuse-broyeuse-aspiratrice de haies Cobras 1400 de
Rabaud sécurise les chantiers en
taillant les plantations et en récoltant les résidus en un seul passage.
Idéal pour intervenir sur le terreplein central des voies à grande
circulation, l’appareil est constitué
de lames de coupe circulaires et
de deux tambours verticaux entraînant les déchets de taille vers un rotor à axe horizontal. Ce
dernier assure le broyage et éjecte les débris dans un tuyau d’évacuation. À l’extrémité, une
soufflerie propulse la végétation dans une remorque. L’intérêt est d’être en mesure de couper
sans projection tout en travaillant à une vitesse de 3 à 4 km/h.
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Sans titre-1 1
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Sans titre-1 1
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Nouveautés
LAFORGE
Les JD 5R ont leur relevage
avant
Laforge propose désormais un relevage frontal
et une prise de force avant pour les tracteurs John
Deere de la série 5R. Baptisé JDI ST2, ce relevage,
compatible avec les chargeurs frontaux du constructeur américain, se décline en capacités de charge de
1 800 et 3 000 kg. Ses bras repliables reçoivent des crochets automatiques Walterscheid
de catégorie 2. Afin de faciliter l’utilisation du relevage, la barre de troisième point reste
stockée sur le tracteur lors de l’emploi du chargeur. La prise de force avant optionnelle est
disponible selon trois régimes : 1 000 tr/min sens antihoraire, 1 000 tr/min sens horaire et
540 tr/min sens horaire. Elle bénéficie d’un embrayage multidisque à engagement modulé.
En complément de ces équipements, Laforge commercialise différentes options, telles que
des porte-masses, des tuyauteries auxiliaires, le contrôle électronique du relevage…D.L.
GOURDON
Grand volume à grande vitesse
Constructeur
installé à Aire-surAdour (Landes),
Gourdon décline
désor mais, en
option, sa benne
monocoque grand
volume GVM 240
en version homologuée à 40 km/h.
Reposant sur un
essieu tridem, ce modèle d’une charge utile de 23,4 tonnes présente une capacité de
34,7 m3 avec les rehausses de 35 cm de haut et de 37,6 m3 avec celles de 50 cm. Dans
la gamme GVM, Gourdon propose deux autres variantes exclusivement réceptionnées
à 25 km/h. Dénommées GVM 180 et GVM 210, ces deux bennes monocoques dotées
d’un essieu tandem affichent respectivement 18 et 20,8 tonnes de charge utile. D.L.
PÖTTINGER
La Servo 6.50 a tout dans la tête
Chez Pöttinger, la charrue semi-portée reporte de
la charge sur le tracteur. Élaborée à partir d’un châssis
de monoroue, la Servo 6.50 est en effet pourvue d’un
système favorisant l’adhérence du tracteur. Baptisé
Traction Control, ce dispositif optionnel se compose
d’un vérin, muni de deux boules d’azote, monté au
niveau de la tête d’attelage. Depuis le poste de conduite,
l’opérateur règle ainsi le report de poids sur l’essieu
arrière du tracteur. Il conserve aussi la possibilité de
labourer avec le contrôle d’effort enclenché. Disponible
en 6, 7, 8 et 9 corps, cette charrue adopte au choix une
largeur de raie variable et une sécurité à boulon ou
non-stop hydraulique. Le déport du premier corps se
règle hydrauliquement sur les variantes à largeur de
travail variable. Pour ajuster la profondeur de travail,
l’opérateur bascule des butées de 15 mm sur le vérin de
la monoroue. Celle-ci ne déborde pas du châssis pour
faciliter le labour en bordure de parcelle. Adaptée à
des tracteurs affichant jusqu’à 360 ch, la Servo 6.50
leur permet de travailler en hors raie.
A.G.
AGRILEAD
Le godet balayeur
BROUWERS EQUIPMENT
Le ScaraBEe racleur
Spécialisé dans les équipements pour élevages
laitiers, le constructeur néerlandais Brouwers
propose le robot de raclage ScaraBEe. Disponible en trois largeurs de 140, 170 et 200 cm,
cet automate de 450 kg évolue à une vitesse de
4 à 8 m/min. Son avancement est assuré par
deux moteurs électriques à courant continu
sans balai. Animant chacun une roue, ils sont alimentés par deux batteries indépendantes.
Six à huit rechargements quotidiens assurent un fonctionnement de 16 à 18 heures par jour.
Le constructeur annonce une puissance normale utilisée de 60 W. Le robot se distingue par
son repérage du périmètre de travail à l’aide de roulettes latérales et ne nécessite ainsi pas de
programmation. Ces éléments palpeurs fixés à chaque extrémité du rabot orientent la machine
en s’appuyant sur tout élément vertical d’une hauteur minimale de 8 cm.
M.S.
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Agrilead distribue en exclusivité la brosse hydraulique Suton transformant rapidement le godet d’un
chariot télescopique en une balayeuse ramasseuse. Cet
équipement amovible, fixé par deux goupilles, reçoit un
balai rotatif animé par un moteur hydraulique compact
pour passer au pied des murs. Il est disponible en quatre
largeurs : 1,70 m, 1,90 m, 2,10 m et 2,40 m.
D.L.
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CNH PARTS
Console GPS à écran tactile
Dans son programme d’agriculture de
précision, CNH Parts a récemment ajouté
deux nouveaux équipements d’origine
Trimble. Le premier, la console AgGPS
FM-1000, se distingue par son écran
tactile en couleur de 30 cm de diagonale.
Ce moniteur affiche une barre de guidage
virtuelle et plusieurs vues de travail en
plan ou en trois dimensions. Il intègre
les informations de deux récepteurs pour
davantage de précision et pour corriger la
position du tracteur par rapport à celle de l’outil. Cette fonctionnalité
est intéressante lors des travaux avec des outils traînés susceptibles de
se déporter et lors des interventions en dévers. La compatibilité des
deux récepteurs avec les réseaux GPS (américain) et Glonass (russe)
renforce la précision et apporte une solution en cas d’indisponibilité à
capter les signaux de l’un des deux. Le second nouvel équipement de
CNH Parts est le boîtier EZ-Boom 2010 pour la gestion par GPS de
l’ouverture et la fermeture des tronçons de pulvérisation. Il évite les
surdosages ou les manques d’intrants. Ce terminal contrôle jusqu’à
dix sections de rampe et s’utilise également sur les semoirs. D.L.
LE SPÉCIALISTE DE L’ÉPIERRAGE
BROYEURS DE PIERRES
Andaineurs et
Ramasseuses
de pierres
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LANDINI
Les Powermondial en trois puissances
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Annoncés disponibles en quatre puissances lors de leur lancement
fin 2007, les Powermondial 100, 110 et 115 de Landini sont finalement
commercialisés en 93, 102 et 110 ch. Ils logent un moteur Perkins à quatre
cylindres répondant à la norme antipollution stage III-A. Ils se déclinent
en versions Techno et Top. Le premier niveau de finition accède à l’air
conditionné et au relevage mécanique avec contrôle d’effort sur les bras
inférieurs. Il s’accompagne d’une transmission mécanique à 20 vitesses
avant et arrière. Sur les Powermondial Techno, le changement de sens
d’avancement s’opère à l’aide d’un inverseur mécanique. La version Top
propose la climatisation automatique, le toit transparent et le relevage
électronique. La transmission attachée à cette finition comprend un inverseur hydraulique à gestion électronique. Elle compte jusqu’à 48 vitesses
avant et 16 arrière.
D.L.
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Nouveautés
MASSEY FERGUSON
ESCOMEL
Le pick-up s’élargit
Balayer avec ou sans ramassage
Les presses à balles rondes à chambre variable
167VF de Massey Ferguson voient leur pick-up passer
de 2 m à 2,20 m de largeur. Par ailleurs, les modèles
169V et 169VS bénéficient désormais du double liage
filet/ficelle tout électrique équipant déjà les 167VF.
Enfin, le système de débourrage des versions VS
munies d’un rotor de hachage évolue. Un petit vérin
commandé par le distributeur du pick-up anime le
rotor en sens inverse de manière discontinue, pour
une gestion plus précise de l’opération.
M.S.
TARRANE
Un châssis porte-outil spécial
entretien
La balayeuse portée Bema 35 Dual
d’Escomel se distingue
par son bac de collecte
escamotable permettant
de travailler avec ou
sans ramassage. Elle
se décline en quatre
largeurs de travail de
2,05 m à 2,85 m. Son
rouleau de 660 mm de
diamètre est animé par un ou deux moteurs hydrauliques selon la taille. En option, à la place
du bac, cette balayeuse reçoit un racleur, idéal pour décaper la terre sur les routes après les
travaux agricoles. Le constructeur propose également d’ajouter un humidificateur avec un
réservoir de 240 l ou une brosse latérale hydraulique, à gauche ou à droite de la machine.
ASTIC
Remorques à roues motrices
Domicilié en Isère, l’importateur Astic s’est
spécialisé dans les matériels forestiers scandinaves. À son catalogue, figurent, entre autres,
les cinq remorques de la gamme Patruuna du
constructeur finlandais Junkkari. Ces matériels,
homologués pour la route, embarquent ou non
une grue à grappin et leur charge utile va de 8 à
12 tonnes. Dotées de timons centraux articulés,
les remorques Patruuna reçoivent en option, au
niveau de leur train roulant, des rouleaux entraîneurs escamotables à fonctionnement hydraulique.
En se rabattant contre les roues, ces équipements
transmettent une force de propulsion facilitant les
dégagements en terrain difficile.
COUP’ECO
Un taille-haies télescopique
Tarrane, marque du groupe Alamo représentée
en France par la société Forges Gorce, propose une
gamme de rotofaucheuses pour les tracteurs de
20 à 120 ch. Dénommées Hansard, ces machines
se déclinent en largeurs de coupe allant de 1 à 3 m.
Le catalogue Tarrane comprend également des
cureuses de fossé et le châssis porte-outil avec bras
télescopique Urbex Multi-IV pouvant recevoir une
arraseuse, une faucheuse sous glissière, un dispositif
de curage de fossé, un balai, un broyeur pour l’entretien
des accotements routiers, un sécateur, un lamier…
16
Coup’Eco, société installée à Pons (CharenteMaritime), a récemment dévoilé le nouveau
taille-haie Galax à bras télescopique à double
parallélogramme hydraulique. Sur cet outil,
le lamier réversible est équipé de deux sabots
utilisés comme déflecteurs lors du travail à
l’horizontale. Les performances en travail
vertical permettent à ce taille-haies d’atteindre
6,10 m et 4,10 m en horizontal. Cet appareil
fonctionnant à l’huile biodégradable reçoit
un réservoir hydraulique rotomoulé avec
une ceinture de renfort dont la conception
assure un meilleur accès aux composants
pour l’entretien.
07/07/09 11:42
SMA
Des Griffon
dans les broussailles
Le constructeur
SMA a récemment
redéfini sa gamme
de débroussailleuses
agricoles. La nouvelle offre, baptisée
Griffon, se compose
de cinq modèles recevant des bras droits
ou en L, de portée
horizontale allant de
3,20 m à 5,50 m. Il
s’agit de machines à
attelage trois points,
avec stabilisateur
monobloc réglable (châssis fixe en option), dotées d’une
cinématique à pivot central (90°). Pour les professionnels
de l’entretien du paysage, la débroussailleuse Sphinx
2365 fait son apparition. Ce modèle offre une portée de
5,70 m bras avancé. En configuration bras droit, il atteint
6,50 m. Autre machine dédiée aux entrepreneurs et aux
sociétés d’autoroute, la Phoenix 2277 dispose d’un bras
droit de 7,70 m intégrant une partie télescopique. Elle
reçoit une tête pivotant sur 235 degrés.
ICAR BAZZOLI
Grue forestière télescopique
Fabricant transalpin, Icar Bazzoli élargit sa gamme
de grues forestières avec l’IB 2800. Adaptable sur une
remorque ou sur l’attelage trois points d’un tracteur,
cette machine est dotée d’un télescope lui assurant
une portée de 6 m. Déployée au maximum, l’IB 2800
soulève alors jusqu’à 480 kg. Au plus près du tracteur,
la capacité de levage atteint 1 000 kg.
DELTA MICS
Le tout-terrain Jobber
Delta Mics élargit son offre Hytrack avec le
véhicule tout terrain Jobber proposé en deux ou
quatre roues motrices. Homologué route, cet
engin possède une transmission par variateur
associée à une boîte de vitesses mécanique à
deux gammes (longue et courte). Il reçoit un
moteur monocylindre à quatre temps de 275 cm3
de 20 ch. À l’arrière, il est doté d’une benne
basculante manuelle.
08/07/09 14:51
Nouveautés
QUITTÉ DISTRIBUTION
Débroussaillage
intensif
Conçues pour les travaux intensifs,
les débroussailleuses Hawk de Bomford
sont diffusées en France par la société
Quitté Distribution. Elles se déclinent
en quatre modèles de 5,40 m à 6,50 m
de portée horizontale. Adaptées aux
tracteurs à partir de 80 ch, ces machines
portées trois points – un châssis à
attelage et dételage rapide est proposé
en option – existent en plusieurs cinématiques : bras droit, bras télescopique de 90 cm sur la Hawk 65, bras avancé de 85 cm sur le modèle
54M. Leur système hydraulique délivre 100 l/min et une puissance de
60 ch. Les Hawk bénéficient de série d’un balayage arrière de 94 degrés
(100 degrés sur le modèle 54M), d’un amortisseur oléopneumatique, de
l’unité de broyage Pro-Trim de 1,20 m de large, de la position flottante
et d’un double sens de rotation avec une sécurité anti-inversion. Elles
reçoivent plusieurs types de commandes : basse pression, électrique
proportionnelle avec monolevier, téléflexible (Hawk 54), ou la commande ICS à cinq fonctions proportionnelles permettant de mémoriser
les données de trois chauffeurs et les paramètres de maintenance.
FERRI FRANCE
Grandes portées pour l’entretien
La filiale du constructeur italien Ferri, installée à Rabastens (Tarn), a
récemment revu son offre de débroussailleuses avec l’arrivée de quatre
nouveaux modèles dédiés aux applications agricoles et de trois à destination des entrepreneurs.
Pour les agriculteurs, la
firme propose désormais les machines TPE
Expert 500 à bras de
5 m, TPE Expert 600
(bras de 6 m), TSA
530 à bras de 5,30 m
et TSA 610 à bras de
6,10 m télescopique.
Conçues pour les utilisations intensives, les
débroussailleuses THP
650 et TKP 710 m affichent respectivement
des portées de 6,40 m
et 7,10 m. Elles s’adressent aux entrepreneurs, comme les modèles BSV à bras ventral et
pivot d’orientation. Ces dernières machines, à 1, 2 ou 3 télescopes offrant
des portées de 8,30 à 12 m, possèdent un châssis englobant entièrement
le porteur et un système de blocage du pont avant lorsque le bras évolue
en position horizontale ou verticale.
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ROUSSEAU
Une Thénor dans la gamme
Annoncée pour le second semestre 2009, la nouvelle débroussailleuse
Thénor de Rousseau répond aux besoins des utilisateurs intensifs.
Conçue à partir de la technologie Fulgor, cette machine sera disponible
en plusieurs versions de 5 m de portée horizontale à plus de 6 m en trois
cinématiques : bras avancé de 0,73 m, bras de déport et bras droit. La
Thénor sera notamment équipée d’un caisson à encombrement réduit,
d’un attelage automatique et d’une sécurité en marche arrière.
GEDIF
Le Better
à 40 km/h
Le porte-outils italien Better, importé en
France par la société
Gedif, bénéficie désormais de l’homologation
pour circuler sur la voie
publique à 40 km/h. Dans la gamme, le modèle le plus puissant, le
Better 130, ressort comme le plus apprécié des professionnels. Cette
variante propose notamment une cabine confort, quatre distributeurs
double effet et une prise de force 540 et 1 000 tr/min à double sens
de rotation. Face à la croissance des sollicitations des clients finaux,
la société Gedif a pris la décision de créer un réseau de distributeurs
pour la marque Better.
ELIATIS
Un Chaptrack de 230 ch
Eliatis lance une nouvelle variante plus puissante du porteur de montagne Chaptrack. Le changement porte sur le montage d’une motorisation Perkins de 230 ch,
contre 175 ch sur la
version précédente.
Il porte également
sur l’adoption d’une
nouvelle cabine à
toit plat et ouvrant.
Le Chaptrack, équipé
d’une transmission
hydrostatique, progresse selon trois
modes : deux ou quatre
roues directrices et
marche en crabe.
08/07/09 15:57
Krone BigPAck
25/09/08
16:39
Page 1
BOBCAT
Chenilles acier pour usages intensifs
Pour augmenter la polyvalence de ses chargeuses compactes, notamment
en conditions difficiles, Bobcat adapte désormais sur les modèles T250,
T300 et T320 des chenilles en acier en remplacement des variantes en
caoutchouc. Proposé en option, ce nouveau montage facilite l’évolution des
machines sur les terrains rocailleux et abrasifs, ainsi que la destruction,
le déblaiement des revêtements en béton et les déplacements en pente ou
en forêt. Mesurant 340 mm de large, les chenilles en acier sont annoncées pour une durée de vie en service trois fois plus longue que celle des
versions en caoutchouc en conditions d’utilisation difficiles.
D.L.
SUCCÈS HOMOLOGUÉ
Presse KRONE
SOUCHU-PINET
Big Pack VFS
Le Combitill multifonction
DENSITÉ CONSTANTE
ET RENDEMENTS ÉLEVÉS
Outil semi-porté adapté au
déchaumage, au pseudo-labour, à
la reprise de labour, au faux-semis et
à la préparation du sol, le Combitill
de Souchu-Pinet combine trois
rangées de dents, des disques et
un rouleau. Son dégagement entre
poutres (800 mm à l’avant et 900 mm
à l’arrière) facilite l’évolution en
présence de gros volumes de résidus
végétaux. Il assure également un
foisonnement garant du bon mélange
terre/paille. Les dents, proposées
en écartements de 230 et 306 mm,
se présentent sous deux formes :
queue-de-cochon en carré de 35 mm
et forgée Eurotill avec sécurité
mécanique à ressort. Elles travaillent
jusqu’à 25 cm de profondeur. Les
disques, installés sur une rangée et
réglables en hauteur et en agressivité, nivellent la surface du sol.
Situé derrière l’essieu de transport
escamoté au travail, le rouleau lourd,
disponible en différents profils, est
relié au châssis par un attelage trois
points. Cette conception donne la
possibilité de combiner différents
équipements arrière. Le Combitill
se décline en neuf largeurs : de 4 à
6,30 m. Il se replie à trois mètres
pour le transport.
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Sa chambre de pré-compression VFS et son nettoyage
pneumatique des noueurs assurent une régularité et une
densité constante des balles quelle que soit la taille des andains.
Jusqu’à 170 kg/m3 et 40 T/h dans la paille, un pick-up Easy Flow
de 235 cm qui est le plus large du marché, la Big Pack est parmi
les presses les plus vendues en Allemagne.
NOUVEAU
L’OPTION MULTIBALE
Chaque balle haute densité
est formée de neuf mini-balles
faciles à manipuler.
ZA du Pays Alnélois - CS 20001 - 28702 AUNEAU Cedex
08/07/09 14:54
Nouveautés
Par Aurélien Groult
Vu aux Culturales
RAU
Déchaumer
en conditions difficiles
AGROTRONIX
Console tactile
multi-outils
Créateur français de logiciels et de
solutions électroniques embarquées,
Agrotronix consacre 35 % de son
chiffre d’affaires à la recherche et
développement. Cette stratégie se
base sur deux axes : le dépôt de
brevet et la personnalisation des
produits. La console Agromatix 9104
dévoilée lors des Culturales en
est le fruit. Même si ce boîtier
multifonction reprend en partie
le dessin des autres modèles de
la gamme, il se distingue par son
écran couleur tactile. Il se révèle
ainsi facile à prendre en main et
dispose d’une bonne ergonomie.
Son écran, de 10,4 pouces de diagonale, est transflectif (il préserve
une bonne visibilité quelle que soit
la luminosité). L’Agromatix 9104
reçoit une protection extérieure en
aluminium pour éviter les perturbations électromagnétiques. Avec
son disque dur de 1 Go, cet appareil
multi-outils accepte simultanément
différents programmes, comme
ceux adaptés pour la pulvérisation et prochainement le semis,
l’épandage d’engrais ou de lisier.
Il est susceptible d’intégrer aussi
les logiciels d’aide à la décision tels
que Visioplaine et Prestilem. Avec
son système d’exploitation Windows
XP embarqué, l’Agromatix 9104
échange des données avec l’ordinateur de l’exploitation via un port
USB. Il fonctionne en bus CAN
et passe facilement d’un matériel
à un autre.
20
MAT144- News Culturales.indd 20
Remplaçant du Polytempo, le Tinetiller, un
déchaumeur à trois rangées de dents et disques
de nivellement, débarque. Par rapport à son
prédécesseur, cet appareil dispose de dégagements supérieurs entre rangées et sous bâti,
respectivement de 810 et 870 mm, pour mieux
passer dans les débris végétaux. Ses dents sont
protégées par des sécurités à boulon ou non-stop
mécaniques dont le seuil de déclenchement à
la pointe atteint désormais 650 kg. Son châssis
renforcé accueille un rouleau lourd baptisé Discpacker.
Ce dernier reçoit, entre chaque bille d’acier, des patins
décrotteurs réglables en pression et escamotables.
Il contrôle la profondeur de l’outil par le biais d’un
parallélogramme supportant également les disques
de nivellement. Le Tinetiller se décline en versions
portées et semi-portées, fixes et repliables, pour des
largeurs de travail comprises entre 3 et 6 m.
SATPLAN
La modulation azotée sous contrôle
Avec le Sat : scan, Satplan, société du groupe
Isagri, propose des capteurs embarqués pour la
modulation intraparcellaire des intrants. Le système
se positionne sur une barre attelée au relevage avant
du tracteur ou s’adapte sur la rampe du pulvérisateur.
Les capteurs mesurent l’indice NDVI (Normalized
Differential Vegetation Index) caractérisant la
biomasse dans la parcelle. Un calculateur prend en
compte l’hétérogénéité et transmet la dose d’azote
instantanément à l’épandeur, en fonction de la
culture, de son stade et de données renseignées par
l’agriculteur. Fonctionnant de jour comme de nuit,
le Sat : scan lit l’indice à tout moment et dans toutes
les conditions. Il se révèle efficace pour moduler le
deuxième ou troisième apport azoté des cultures
de blé, d’orge ou de colza. Selon le constructeur,
l’appareil, adapté à des largeurs d’épandage allant
jusqu’à 36 m, est également censé ajuster les fongicides ou les régulateurs de croissance. Il se compose
de quatre ou six capteurs montés sur une rampe de
10 m de large au travail, repliable à 3 m au transport.
ISAGRI
L’Isaguide + convivial
Avec l’Isaguide +, la société Isagri fait évoluer son offre en matériels de guidage
manuel. Elle propose un logiciel, installé sur son pocket PC, intégrant une barre à
diodes. Ce programme propose quatre modes de guidage : droite, courbe, traceur
ou fourrière. L’écran couleur visualise désormais la trajectoire à suivre en trois
dimensions. Il affiche notamment les différents passages, la vitesse d’avancement
et la surface travaillée. Le système propose également une aide manuelle à la coupure des tronçons de pulvérisation. Pour une gestion automatique, le programme
doit cependant faire appel à un second boîtier de contrôle. L’Isaguide + intègre un
logiciel d’arpentage et se révèle compatible avec Agrimap ou Isamarge.
07/07/09 10:35
GASPARDO
Semis à 15 grammes par ha
AGRI-STRUCTURES
Trémie et châssis redessinés
Agri-Structures se plie à la législation routière et
propose son semoir à dents Semflex de six mètres en
version repliable en deux parties à 2,50 m au transport.
L’appareil embarque alors une trémie dessinée par
le constructeur sur laquelle s’adapte une distribution
pneumatique Accord. Au passage, l’autonomie de ce
semoir passe de 750 à 1 130 litres et le diffuseur se
positionne dorénavant à l’extérieur.
Le semoir Veratris du constructeur italien
Gaspardo laisse place à une nouvelle génération
baptisée Vera4. Les modifications majeures
concernent la trémie. De forme moins anguleuse,
elle gagne 300 litres de capacité pour atteindre
désormais 1 500 litres. Auparavant fournie par
Accord, la cellule doseuse provient désormais
de l’usine Grinta du groupe. Elle s’installe
d’ailleurs sur l’ensemble de la gamme des
semoirs Gaspardo, se révèle capable, selon le
constructeur, de distribuer jusqu’à 15 grammes
de semence par hectare. Pour cela, elle reçoit
cinq couronnes débrayables indépendamment.
Chacune d’entre elles dispose de clapets montés
sur ressorts permettant l’évacuation de corps étrangers. L’accessibilité au variateur de débit
s’améliore. Les organes de semis restent montés sur un parallélogramme pour améliorer le
suivi du sol et la régularité de profondeur de semis. Au choix, Gaspardo offre quatre rangées
de doubles disques ou de dents. À l’arrière, la firme propose une herse de recouvrement ou
des roues plombeuses dont la pression et la butée basse s’ajustent. Le Vera4 est disponible
de 4 à 6 m, pour un écartement entre éléments de 12,5 cm.
315A-N_Annonce Materiel Agricole PP:Annonce Materiel Agricole PP
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8/07/09
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7/05/09
10:45
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DU 15 AU 18 SEPTEMBRE
1 300 EXPOSANTS
110 000 VISITEURS
LE SALON INTERNATIONAL DE L’ÉLEVAGE
RENNES - Parc Expo
Tel. : 02 23 48 28 80 • Fax : 02 23 48 28 81 • [email protected]
www.space.fr
Space 2009 : l’élevage en forme !
Le parc des expositions de Rennes accueillera le Space du mardi 15 au vendredi 18 septembre prochain.
Cette 23e édition de ce salon dédié aux éleveurs et producteurs hors sol s’annonce comme une édition
dense et riche en événements.
Les futurs visiteurs du SPACE sont assurés d’y trouver les principaux fournisseurs des élevages, pour
toutes les espèces animales et pour toutes les catégories de produits, équipements et services dont
ces élevages ont besoin : alimentation et santé animales, bâtiments et équipements d’élevage spécialisés ou multi-espèces, conseils pour la gestion des exploitations, épandage et traitement des effluents
d’élevage, agro-énergies…
Élevage en forme,
Animaux sains,
éleveur serein !
La plate-forme recherche et développement portera sur la santé des
animaux et sur les moyens à mettre
en oeuvre pour des animaux sains
dans des élevages en forme. La santé
animale est au cœur du quotidien de
l’éleveur : procédures, organisation
pour un accueil optimum des animaux,
de leur arrivée dans l’exploitation à
leur sortie. Ce souci permanent se
traduit par des gestes réfléchis et de
bonnes pratiques. En plein cœur du
SPACE, ce lieu d’échanges et de
rencontres permet aux visiteurs de
mieux connaître méthodes et outils
mis en place pour améliorer la production et apporter du bien-être aux
éleveurs. La Plate-forme montrera
les différentes actions menées dans
ce sens par l’ensemble des acteurs
des filières (vaches laitières viandes
bovines, porcs, volailles), enjeux de
santé publique.
• Un espace Équilibre :
Les fondamentaux de la santé
La santé, c’est avant tout une
affaire d’équilibre entre agents
pathogènes et résistance des
animaux. C’est une balance
géante qui illustrera ce sujet sous
forme d’une animation interactive.
Plus de 1 300 exposants
dont 400 étrangers
Près de 1 300 exposants sont inscrits et dévoileront leurs nouveautés à
l’occasion de cette prochaine édition. Les sociétés étrangères se montrent
de plus en plus intéressées par le Space qui recense près de 400 exposants internationaux.
Les organisateurs attendent par ailleurs des délégations de visiteurs
en provenance d’Irlande, d’Italie, d’Estonie, de Pologne, de Roumanie,
d’Ukraine et de Russie.
La race Simmental organisera, pour
la première fois dans l’ouest de
la France, son concours national,
auquel participeront 36 animaux sélectionnés. Une vente aux enchères
internationale, avec des animaux en
provenance d’Autriche, d’Allemagne
et de Suisse sera proposée à la suite
du concours, le mercredi, en fin de
matinée.
Plus de 110 000 visiteurs
dont 10 000 étrangers
Des visiteurs étrangers
venant de 100 pays
Afrique 10 % • Europe 66 %
Asie 10 % • Amériques 6 %
• Un Espace Pratiques :
Les bonnes pratiques
d’élevage
Les pratiques de l’éleveur en matière d’alimentation, d’hygiène, de
bâtiment et de conduite forment un
tout en matière de santé animale. A
cet effet, une maquette présentera
les aspects « biosécurité » au sein
d’une exploitation.
• Un Espace Équipement :
Le matériel et les
aménagements adaptés
Case à veaux, outils de traitement
de l’eau, porcheries caillebotis sans
lisier…seront mis en avant pour
montrer les points forts de ces ma-
Space-Publi-MAT144.indd 23
de la sélection en races laitières, en
races à viande bovine et ovine. Outre
les grands concours et présentations
de descendances organisées en race
Prim’Holstein et Normandes, seront
organisés : le premier concours
national de la race Simmental dans
l’Ouest et le festival national de la
race Salers.
Dom Tom 7 %
Innov’Space
Comme chaque année, les entreprises les plus innovantes se
verront décerner les fameux Innov’Space.
tériels au service de la bonne santé
de l’exploitation.
• Un Espace Soins :
L’éleveur infirmier
Des démonstrations en direct, organisées avec la collaboration de
l’UBGDS, expliqueront les gestes
10 %
7%
6%
10 %
66 %
utiles pour réaliser soi-même certains
traitements sur ses animaux.
• Un Espace Diagnostic :
Les outils de pilotage
La bonne santé, c’est aussi un éleveur
bien informé et formé. Des outils de
pilotages et des services Web seront
présentés.
Plus de 800 bovins de
12 races différentes
Les festivals génétiques feront à
nouveau du SPACE un grand rendez-vous pour les spécialistes et les
passionnés français et internationaux
La race Salers aura les honneurs du
grand ring le mardi avec son festival
génétique : un concours national de
90 animaux reproducteurs novateur et
des présentations de descendances.
La diversité des utilisations possibles
de la race avec l’exposition d’animaux
labels, d’animaux de boucherie en
race pure ou en croisement sera
présentée.
La race Suffolk organisera son
concours spécial le mardi.
Un programme
Prim’Holstein
sur 2 jours
Nous retrouverons, les prix de sections du concours Prim’Holstein
Atlantique, le mercredi après-midi.
Le Festival Génétique Prim’Holstein
avec Présentations de Descendances
CREAVIA et Prix de Championnat
du concours se dérouleront le jeudi
après-midi. La vente aux enchères
est programmée à 17h30.
Une exposition
continue dans le hall 1
La présentation animale du SPACE,
c’est aussi l’exposition dans des
conditions optimales de tous les
animaux pendant les 4 jours dans
le hall 1.
8/07/09 14:37:39
Essai
Texte et photos : Thimothée Dheilly
Fendt Vario 415 TMS
Partant du fait qu’il
est toujours plus facile
d’ajouter du poids
que d’en retirer, Fendt
propose des tracteurs
légers. La gamme
Vario 400 ne déroge
pas à cette règle et
la présence en série
d’un relevage avant
rend le tracteur encore
plus polyvalent. La
gamme des Vario 400
se compose de cinq
modèles développant
une puissance de 115 ch
(411), 125 ch (412),
135 ch (413), 145 ch
(414) et 155 ch (415).
Ces tracteurs bénéficient
de la transmission
à variation continue
Fendt et du dispositif de
gestion du moteur TMS.
Léger et puissant
Hydraulique : 75 ou 110 l/min
Le Fendt 415 Vario compte jusqu’à
quatre distributeurs hydrauliques.
De série, les Vario 400 proposent
un circuit hydraulique à centre
fermé et détection de charge (load
sensing), doté d’une pompe débitant
jusqu’à 75 l/min. En option, cette
dernière peut être remplacée par
une version plus performante de
110 l/min. Elle alimente le relevage
24
MAT144- Essai.indd 24
arrière à commande électronique
de 6,45 tonnes de capacité et 2 à
4 distributeurs électrohydrauliques.
En option, les Vario 400 reçoivent
un relevage avant électronique
de 3,16 tonnes de capacité, doté
d’un contrôle de profondeur et de
commandes extérieures.
En cabine, le conducteur pilote
les deux premiers distributeurs
depuis le joystick multifonction et
les deux autres à l’aide d’un petit
levier en croix positionné juste à
proximité, sur l’accoudoir. En forme
de boule, ce levier propose de série
une troisième et une quatrième
fonction pour une utilisation au
chargeur notamment. Sur les ailes
du tracteur, hormis les commandes
L’avis des essayeurs
de relevage, l’opérateur dispose
en option de boutons pilotant un
distributeur. Cet équipement s’avère
par exemple intéressant avec un
troisième point hydraulique.
Le relevage arrière bénéficie quant
à lui de commandes ergonomiques
regroupées. Au transport, un compensateur d’oscillation amortit les
secousses engendrées par l’outil.
➜ Les plus
s,ESCOMMANDES
ERGONOMIQUESDERELEVAGE
s,ESUPPORTDERANGEMENTDES
BOULESMONTÏSURLINTÏRIEUR
DELAILE
➜ Les moins
s#ERTAINSRÏGLAGESDURELEVAGE
NÏCESSITENTDEPIANOTERDANS
LETERMINAL6ARIO
Sur la partie haute du joystick, les
touches rouges et vertes travaillent
en tout-ou-rien. Un bouton permet
une permutation des distributeurs
électroproportionnels du levierboule vers les commandes du
joystick du tracteur.
07/07/09 14:51
Un moteur Deutz quatre cylindres
Le filtre à air se trouve juste
au pied du pare-brise.
Le Fendt Vario 415 reçoit un
moteur Deutz à quatre cylindres
de 4,04 litres développant une
puissance maximale de 155 ch, soit
114 kW selon la norme ECE R24.
Alimenté par un réservoir de
245 litres, ce bloc répondant à
la norme Stage-IIIA bénéficie
d’une régulation électronique,
d’une injection à rampe commune
alimentée par deux pompes, d’un
turbocompresseur, d’un intercooler
et d’un recyclage
externe des gaz
d’échappement.
Petite particularité,
un tendeur automatique assure la mise
sous tension de la
courroie poly-V, qui
entraîne la pompe
L’accès au moteur
et à ses organes
s’opère par
l’ouverture de la
calandre et du capot.
➜ Les plus
Monté sur charnière, l’intercooler
ouvre l’accès aux autres éléments
du bloc de refroidissement.
➜ Les moins
Trois boutons permettent
de mémoriser les régimes moteur.
d’alimentation, ainsi que la pompe
à eau. De cette manière, lorsque
la courroie rompt, le moteur s’interrompt faute d’alimentation en
carburant.
Le capot du Fendt s’ouvre en deux
éléments, l’un dégageant le bloc de
refroidissement, l’autre le moteur.
Devant le radiateur moteur, le bloc
composé du refroidisseur d’huile
Le pont avant suspendu et le relevage frontal de série
En standard, les Fendt Vario 400
bénéficient du pont avant suspendu.
Cette suspension s’appuie sur un
pont avant pendulaire couplé à
deux vérins amortis par trois boules
d’azote. En cabine, deux boutons
Il est possible de bloquer le relevage
avant, mais aussi de choisir son
fonctionnement en simple ou en
double effet.
Le relevage avant est
monté de série sur
le Fendt Vario 415. Il
permet de lester et
délester rapidement
le tracteur.
permettent d’actionner ou de couper la suspension.
Le conducteur peut
aussi commander
manuellement la
montée ou la descente des vérins
de suspension, pour, par exemple,
atteler un outil frontal.
L’engagement du pont avant et
celui du blocage des différentiels sont électrohydrauliques.
Le conducteur choisit entre deux
s5NEMÐMECOURROIEENTRAÔNE
LAPOMPEDALIMENTATIONET
LAPOMPEÌEAUENCASDE
RUPTUREDECETTECOURROIELE
MOTEURSARRÐTEETNEPEUT
DONCPASSURCHAUFFER
s,AFACILITÏDACCÒSAUX
RADIATEURS
s,ERAPPELDESRÏGIMESMOTEUR
ESTFACILITÏ
s,EFAIBLEEMPATTEMENTDU
TRACTEURMRESTREINT
NOTAMMENTLACCÒSAUXlLTRES
s,ARTICULATIONDUCAPOTNE
PERMETPASUNDÏGAGEMENT
COMPLET
hydraulique, de transmission, de
carburant ainsi que le condenseur
de climatisation se soulève pour
libérer de l’espace lors du nettoyage.
Monté sur charnières, l’intercooler
offre également un accès pour le
nettoyage des autres éléments.
➜ Les plus
s,ESGARDEBOUEESCAMOTABLES
DESÏRIE
s,ESCOMMANDESEXTÏRIEURES
DURELEVAGEAVANTETLA
PRÏSENCEDUNEPRISEBROCHES
POURLASIGNALÏTIQUE
➜ Les moins
s5NTRACTEURDECETYPE
POURRAITBÏNÏlCIERDUN
FREINAGESURLESQUATREROUES
solutions : automatique ou forcée. Le premier choix désactive
le pont avant et déverrouille les
différentiels au-delà d’un certain
angle de braquage et d’une certaine
vitesse, puis les réactive en deçà.
Ces valeurs seuils sont respectivement de 25° et 20 km/h pour le
pont avant, et 15° et 15 km/h pour
les différentiels qui se débloquent
également lorsque l’opérateur agit
sur la pédale de frein.
25
07/07/09 14:54
Essai
Une transmission Vario ML 90
➜ Les plus
Le levier de commande de la
transmission Vario se déplace d’avant
en arrière et de gauche à droite.
Sur l’accoudoir, deux boutons gèrent
la transmission.
Fiche
Technique
Tous les tracteurs Fendt de la
série 400 Vario reçoivent une
transmission à variation continue
ML 90, composée de deux gammes.
Dédiée aux travaux aux champs, la
première s’étend de 0 à 24 km/h
en marche avant (0 à 17 km/h en
marche arrière). La seconde, plutôt
destinée aux déplacements rapides,
propose une allure de 0 à 40 km/h
dans les deux sens. La transmission se pilote à l’aide du joystick
multifonction équipant également
les six cylindres 700 et 800 Vario :
L’inversion du sens de marche
s’opère à partir du levier situé à
gauche du volant.
il suffit de diriger le levier vers le
sens d’avancement pour augmenter
l’allure du tracteur et de le ramener
dans le sens inverse pour ralentir.
Sur le joystick multifonction, un
sélecteur de progressivité propose
quatre réglages permettant de choisir
l’accélération pour chaque impulsion
de levier.
L’inverseur sous charge est commandé depuis le levier à gauche du
volant. L’opérateur peut également
opérer le changement de sens en
MOTEUR : Deutz 4 cylindres turbocompressé avec intercooler
de 4,04 litres de cylindrée.
TRANSMISSION : Variation continue
PUISSANCE MAXIMALE ANNONCÉE : (ECE R24) : 155 ch (114 kW).
PUISSANCE NOMINALE ANNONCÉE : (norme CE 97/68) : 154 ch (113 kW).
donnant un coup de joystick multifonction vers la gauche.
En option, le TMS assure la gestion
automatique du moteur et de la
transmission. Le chauffeur paramètre alors la vitesse qu’il veut
atteindre sur le terminal Vario.
En activant le TMS d’un coup de
levier multifonction vers la droite, le
tracteur gère lui-même le moteur et
la transmission, de façon à atteindre
la vitesse programmée à un régime
moteur le plus bas possible. Ainsi,
au lieu de gérer simultanément la
transmission et l’accélérateur, le
conducteur pilote uniquement le
levier ou la pédale d’accélérateur.
Concernant l’animation d’outils,
le constructeur allemand offre le
26
s,ETRADITIONNELBOUTONCOUP
DEPOINGPOURARRÐTERLAPRISE
DEFORCENESTPASPRÏSENT
DANSCETTECABINE
choix entre trois régimes de prise de
force (540, 540 Eco et 1 000 tr/min).
Sur les ailes arrière, l’utilisateur
retrouve des boutons d’enclenchement de la prise de force. Une simple
pression assure une légère rotation, notamment pour faciliter la
connexion du cardan. Une pression
prolongée actionne la prise de force.
La cabine manque un peu d’espace,
surtout lorsqu’elle doit accueillir
deux personnes à bord.
constructeur a intégré la prise d’air
haute et le pot d’échappement dans
l’axe des montants de la cabine. La
structure de l’habitacle est assez
imposante et l’absence d’un toit
vitré peut être préjudiciable pour les
travaux au chargeur. Le terminal
Vario permet de gérer l’ensemble
des commandes du tracteur. Il est
possible de régler les fonctions
hydrauliques, les distributeurs, le
relevage, les régimes moteur, les
vitesses du Tempomat et d’adapter
le superviseur de sous-régime au
➜ Les moins
PUISSANCE MAXIMALE MESURÉE À LA PRISE DE FORCE :
158 ch (116 kW).
CIRCUIT HYDRAULIQUE : Load sensing - 75 l/min
POIDS MESURÉ DU TRACTEUR SEUL : 6 000 kg/7 600 kg
avec les masses de roues et la masse avant.
Cabine : aussi compacte que le tracteur
L’espace en cabine n’est pas le critère
qui met le plus en valeur le Fendt
400 Vario. Si le conducteur seul
est à son aise, dès qu’un passager
monte à bord, une certaine promiscuité s’instaure. Heureusement, le
confort est de mise et l’ergonomie
soignée à l’intérieur de la cabine. De
série, le poste de conduite s’appuie
sur une suspension mécanique à
ressorts remplacée en option par
une version pneumatique. Un compresseur équipe alors le tracteur et
l’utilisateur bénéficie, dans ce cas,
d’une sortie arrière pour installer
une soufflette de nettoyage. Afin
de ne pas gêner la visibilité, le
s%NCABINEUNBOUTONPERMET
DENGAGERLEMODEPÏDALE
,ETRACTEURFONCTIONNE
ALORSCOMMEUNEVOITURE
AUTOMATIQUE
s,ELEVIERDINVERSEURINTÒGRELA
FONCTION3TOPANDGO
➜ Les plus
s!UVOLANTUNBOUTONPERMETDE
BASCULERCODESETPHARESDEPUIS
LACALANDREVERSLACABINE
s,ETERMINAL6ARIOGÒRE
LENSEMBLEDESCOMMANDES
DUTRACTEUR
➜ Les moins
travail en cours. Il renseigne également le chauffeur sur la distance
parcourue, la surface travaillée, la
consommation de carburant etc..
En option, le Variotronic TI permet
la gestion des manœuvres en bout de
s,ESPACEENCABINEESTTROP
FAIBLEPOURDEUXPERSONNES
s,ABSENCEDUNTOITVITRÏPEUT
SAVÏRERPRÏJUDICIABLE
champ. Il est capable de mémoriser
16 séquences de 13 fonctions pour
quatre outils.
07/07/09 14:56
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Materiel_TM800_FR_233x145:Materiel_TM800_F_233x145
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12:28
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Trelleborg TM800. Le pneu agricole qui domine tous les terrains. Grâce à ses exceptionnelles performances
sur route et dans les champs, le TM800 a été développé pour équiper les tracteurs jusqu’à 260 CV. Une excellente capacité de
charge et de traction, même à grande vitesse, le respect du sol, une conduite confortable et une forte résistance à l’usure dans
toutes les conditions d’utilisation confirment la qualité du pneu Trelleborg. TM800: le pneu radial agricole fiable par excellence.
Ogilvy&Mather
| www.trelleborg.com/wheelsystems |
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Trelleborg TM800. Le pneu agricole qui domine tous les terrains. Grâce à ses exceptionnelles performances sur route et dans les champs, le TM800 a
été développé pour équiper les tracteurs jusqu’à 260 CV. Une excellente capacité de charge et de traction, même à grande vitesse, le respect du sol, une conduite confortable
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Sans titre-4 1
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Essai
PUISSANCE kW
120
110
100
Les mesures effectuées
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
600 624 701 748 749 801 851 900 950 1000 1051 1074 1099 1100 1124
tr/min (prise de force)
Le Vario 415 peut-être
lesté à l’aide d’une masse
sur le relevage avant de
1 250 kg ainsi que de
masses additionnelles de
200 kg dans chaque roue
pour un total de 400 kg.
Elles se fixent dans les
jantes à l’aide d’un dispositif
trois 3 tiges filetées
et des écrous.
COUPLE daN.m
70
60
50
40
30
20
10
0
600 624 701 748 749 801 851 900 950 1000 1051 1074 1099 1100 1124
➜ SA PUISSANCE, SON COUPLE, SA CONSOMMATION
Le Fendt 415 Vario TMS
présenté lors de notre essai
a développé au banc de
la Chambre d’agriculture
de Poitou-Charentes une
puissance supérieure de
l’ordre de 10 % par rapport
à celle annoncée dans les
documents du constructeur.
Au régime prise de force de
1 000 tr/min (1 938 tr/min
au moteur), le tracteur délivre
une puissance de 152,5 ch
(112,1 kW) et un couple
de 55,3 daN.m pour une
consommation spécifique
de 230 g/kWh. Mais, c’est
à 950 tr/min PDF que le
tracteur libère sa puissance
maximale pour un régime
moteur de 1 841 tr/min. Il
développe alors 157,6 ch
(115,8 kW) avec un couple
enregistré à 60,2 daN.m et une
consommation spécifique à sa
valeur minimale (222 g/kWh).
COMMENTAIRES
La courbe de consommation
spécifique du Vario 415 est
relativement plane, une allure
qui se perçoit également avec
les valeurs de consommation
horaires. Entre les régimes
de 1 650 tr/min et
2 000 tr/min, le tracteur
conserve une puissance
supérieure à 150 ch.
Sur cette plage, la
consommation horaire
➜ SON NIVEAU SONORE
Lors du passage au banc d’essais, les mesures d’intensité
sonore ont été enregistrées en cabine, à hauteur des oreilles,
portes et vitres fermées, ventilation et climatisation coupées.
En tenant compte du banc, qui génère un bruit d’environ
100 dB(A), la cabine du Fendt 415 présente une très bonne
insonorisation. Le niveau sonore atteint un pic de 72,5 dB(A)
à un régime élevé (2 170 tr/min), mais reste en moyenne
autour de 71 dB(A) sur le reste de la plage, gage d’une bonne
insonorisation de l’habitacle.
avoisine les 30 litres. Pour
réduire la consommation et
lorsque c’est possible, il est
conseillé de faire travailler le
tracteur autour de 1 500 tr/min
avec la perspective de gagner
2 litres de carburant à l’heure.
La réserve de couple du tracteur
de l’essai s’établit à 11,31 %
à la puissance maximale, et à
40,55 % au régime de coupure.
Régime éco
(1 450 tr/min)
Pression hydraulique (bar)
Débit hydraulique arrière (l/min)
Pression hydraulique (bar)
Débit hydraulique arrière (l/min)
210
0
210
0
200
29
200
29
Niveau sonore
dB(A)
72,5
71
72
72,3
71,2
71,2
70,5
70
69,8
70
71,9
70,9
70,4
71
190
54
190
54
180
71
170
64
170
75
150
70
160
73
130
70
120
72
100
71
Avec un débit maximum de 75 l/min, le circuit hydraulique du Fendt 415 répond à la majeure partie
des attentes des agriculteurs. La pompe fournit sensiblement le même débit avec le moteur en régime
économique ou en régime maximal.
28
26
280
24
245
22
210
20
175
CONSOMMATION
HORAIRE l/h
16
18
140
14
70
12
35
105
10
0
600 624 701 748 749 801 851 900 950 1000 1051 1074 1099 1100 1124
Régime moteur
tr/min
2 170
2 120
2 070
2 050
1 950
1 850
1 750
1 650
1 550
1 450
1 350
1 250
1 200
1 150
➜ SES DÉBITS HYDRAULIQUES
Régime
moteur maximal
30
1
74
1
74
CONSOMMATION SPÉCIFIQUE l/h
➜ SES DIMENSIONS
Le 415 Vario est un tracteur compact et léger. Il se
présente avec un empattement de 2,42 m et un
poids à vide de 6 000 kg.
Rayon de giration extérieur
Longueur hors tout
Largeur hors tout
Hauteur hors tout
Distance pneu arrière – rotule arrière
Distance pneu avant – rotule avant
Empattement
Monte de pneu avant
Monte de pneu arrière
Garde au sol sous le piton
Garde au sol avant
5,50 m
4,73 m
2,49 m
2,95 m
19,5 cm
35 cm
2,42 m
480/70 R26
580/70 R38
43 cm
46,5 cm
Poids total avec les masses de roues
mais sans la masse frontale
6 400 kg
Avec sur l’avant
Avec sur l’arrière
35,60 %
64,40 %
Poids total avec l’ensemble des
masses
7 650 kg
Avec sur l’avant
Avec sur l’arrière
54,90 %
45,10 %
29
07/07/09 14:58
Essai
Fendt Vario 415
Pour des travaux
lourds, le lestage
est impératif à
l’avant comme
dans les roues
arrière.
Très à l’aise au transport
C’est à Ventouse, en Charente, que le Fendt Vario 415 a pu être testé au
transport et au labour. Au sein de l’exploitation des frères Le Masson, ce
tracteur a labouré avec une charrue semi-portée Grégoire Besson de 7 corps.
Et sur la route, il a parcouru 11,8 km en tirant une remorque de 21 tonnes.
L
ors de l’attelage de la remorque,
les conducteurs s’attardent un
peu pour commenter l’arrière
du tracteur. Le crochet de pont se
présente comme la barre de traction
et peut donc se retirer quand il n’est
pas utilisé. « Les capteurs sont bien
protégés par des tôles, signale un
conducteur et des soufflets cachent
les tiges de vérins ou encore les
Le Fendt 415 reste
très maniable du fait de son
empattement réduit.
30
vis des chandelles du relevage. »
Pour le transport, le démonstrateur
a choisi de laisser la masse frontale
de 1 250 kg sur le tracteur, mais de
retirer les masses de 200 kg dans
chaque roue. Avec un engin de
manutention, l’opération s’avère
assez facile.
Une fois la benne Cema attelée
au Fendt, le premier conducteur,
Anthony Morisset se prépare à
effectuer le parcours de 11,8 km.
Le bidon de gasoil est pesé avant
le départ et le sera à l’arrivée de
façon à mesurer précisément la
consommation. À deux dans la
cabine, on se sent un peu à l’étroit
et la place pour le passager est
vraiment secondaire. Au niveau de
la prise en main, le conducteur est
aidé par le code couleur qui repère
les différentes fonctions : le jaune
pour la prise de force, l’orange pour
la transmission et le bleu pour les
distributeurs ou le relevage.
Des suspensions efficaces
Pas besoin de parcourir un long
chemin pour qualifier la qualité
des suspensions. Les roues avant
absorbent bien les imperfections
de la chaussée et la suspension de
la cabine adoucit les mouvements.
Avec la remorque de 21 tonnes,
le quatre cylindres a besoin de
sa masse frontale pour conserver
une bonne assise. Au stop, en bas
d’une descente, le freinage s’avère
efficace. Avec le régulateur Tempomat, le conducteur agit sur la
pédale de frein pour marquer un
arrêt, puis le redémarrage s’opère
progressivement après avoir réactivé
le Tempomat. Le Fendt Vario 415
gère parfaitement les montées. La
dernière, la plus sévère, se réalise
à l’allure de 14 km/h sans présenter
de difficulté particulière.
À l’issue du parcours, Anthony
Morisset est plutôt épaté par les
07/07/09 15:00
Sur la dernière
côte assez
abrupte, le
Fendt équipé
du TMS
s’adapte et
effectue son
ascension à
14 km/h sans
présenter
de difficulté
particulière.
Les essayeurs
JEAN-FRANÇOIS COHO ET FRÉDÉRIC
LE MASSON. Le Fendt Vario 415 s’est bien
comporté avec la charrue semi-portée 7 corps.
Au transport, ANTHONY
MORISSET a apprécié la
qualité des suspensions.
Au niveau de l’attelage,
le constructeur a
intégré des protections
de capteurs et
des soufflets pour
sauvegarder les
éléments.
Masse frontale et masses
de roues ont été ajoutées pour
les travaux aux champs.
performances du quatre cylindres.
Comme les autres conducteurs
et face au convoi, il a pu émettre
quelques réserves avant le départ :
« Le tracteur paraît un peu petit
devant la remorque ! » Mais, à
l’issue du parcours, cette réserve
était complètement levée. Conduit
par Anthony Morisset, le Fendt
Vario 415 a consommé 7,34 litres
de carburant. Pour le même circuit,
le tracteur piloté par Jean-François
Coho a eu besoin de 7,69 litres.
Le parcours de l’essai
Ventouse
3,5 km
Enfin, avec le démonstrateur comme
conducteur, la consommation s’est
établie à 7,37 litres. Très proches,
ces trois valeurs démontrent finalement que le mode de conduite
des conducteurs pour un Fendt
Vario 415 a peu d’influence.
L’adaptation du lestage
À l’issue du transport routier, les
masses de roues sont installées à
l’aide du chariot télescopique de la
Cuma. Les cônes sur le support de
masses facilitent l’approche et la
fixation des dispositifs de lestage.
La masse frontale est maintenue
sur le relevage avant et la pression
des pneumatiques est réglée selon
Chez Mauras
Valence
4,5 km
Distance parcourue : 11,8 km
Ventouse
3,8 km
les abaques de l’équipementier. Le
Fendt est reculé vers la charrue
pour procéder à l’attelage. Le troisième point hydraulique s’avère un
confort pour la fixation et le réglage
du troisième point. La position
en V des distributeurs facilite la
connexion des flexibles et le code
couleur aide les agriculteurs dans
les branchements de façon à piloter
les fonctions les plus utiles sur le
joystick multifonction.
Une fois l’outil amarré, les essayeurs,
Jean-François Coho et Frédéric Le
Masson, partent en direction de
la parcelle à labourer. Sur place,
aidé du démonstrateur Fendt, JeanFrançois paramètre la vitesse de
consigne Tempomat à 8 km/h et la
largeur de chaque corps à 14 pouces.
Après avoir posé l’outil, le chauffeur part à l’assaut de la parcelle.
Après quelques allers-retours, le
conducteur livre ses premiers commentaires : « Il l’emmène bien. Les
chevaux sont là et il n’y a pas de
souci d’adhérence ni de traction ».
Une bonne allure
Le tracteur évolue en effet autour
de 7 km/h au régime moteur de
1 400 tr/min, ce qui se ressent
sur la consommation
affichée à 16 l/h sur
le terminal Vario. La
temporisation des distributeurs se révèle un véritable
atout pour l’agriculteur. L’ergonomie
est jugée bonne et fonctionnelle :
« Il suffit juste d’une heure pour
prendre en main le tracteur ».
Dans les demi-tours, le tracteur
impressionne par sa maniabilité.
« Il tourne sur place », affirme
Jean-François Coho. Seul bémol,
l’agriculteur relève un défaut de
précision sur le capteur de position.
Frédéric Le Masson succède à
Jean-François Coho au volant de
Fendt Vario 415. À l’issue des premières longueurs, le chauffeur émet
ses premiers avis : « J’aime bien
l’écran, car il est lisible et bien
positionné. En revanche, le fait de
devoir paramétrer les différents
automatismes (débit et temporisation des distributeurs, etc..)
me déplaît. Je préfère le faire en
statique. Le Fendt Vario 415 fait
preuve d’un bon comportement
en traction, même si le poids du
quatre cylindres se révèle parfois
un peu juste dans les portions de
parcelles très fraîches ».
Cependant, l’agriculteur reproche
le manque d’espace en cabine, préjudiciable avec un passager sur des
terrains peu carrossables.
31
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Sommaire
P. 36
Claas Quadrant 3400
Dimension du canal :
120 x 100 cm
repères
Plate-forme
Les presses
à haute densité
Étude de grandes dimensions
P. 38
Massey Ferguson MF 2170
120 x 88 cm
P. 40
Kuhn LSB 1290
120 x 90 cm
Sur un marché annuel allant de 350 à
450 unités, les presses à haute densité
de format 120 x 90 cm représenteraient,
aux dires des constructeurs, plus de
50 % des ventes. Cette section de
balles se révèle très appréciée des
négociants en paille pour sa capacité à
bien charger les camions. Les éleveurs,
désormais bien équipés en matériels
de manutention, la plébiscitent pour sa
polyvalence. Cette dimension s’adapte
en effet à la confection de balles
de paille, de foin, voire de fourrage
enrubanné. Pour cette plate-forme
d’observation, Matériel Agricole a
retenu cette taille de canal. Parmi les six
constructeurs rencontrés, seul Claas ne
répond pas pleinement à notre cahier
des charges puisque sa presse forme
des bottes de section 120 x 100 cm.
Une plate-forme suivie par Aurélien Groult, David Laisney et Matthieu Schubnel
P. 44
Krone Big Pack 1290 HDP
120 x 90 cm
P. 46
Les presses à canal de 120 x 90 cm
ou 120 x 100 cm bénéficient toutes
d’un système d’alimentation à chambre
de précompression à déclenchement.
New Holland BB 9080
120 x 90 cm
P. 48
Vicon LB 1290
120 x 90 cm
Du temps gagné
avec les 120 x 90 cm
Les presses réalisant des balles de
grandes dimensions, à l’instar des
120 x 90 cm ou 120 x 100 cm, gagnent
du terrain. Elles font économiser du
temps en réduisant le nombre de
manipulations. Comme ces machines
procurent des débits de chantier
supérieurs et consomment moins de
ficelle au kilo de fourrage conditionné
MAT144- PF Reperes.indd 33
que des modèles plus petits, le coût
de pressage se révèle inférieur. Ce
format est, par ailleurs, plutôt avantageux au transport. L’empilement de
trois balles de 90 ou 100 cm sur un
plateau de 1 m à 1,20 m de hauteur
optimise en effet le chargement. Le
gabarit routier reste alors dans une
limite raisonnable, même si pour le
moment, en France, aucune règle ne
définit la hauteur maximale.
La chasse aux chaînes
De base, sur toutes les presses,
un gros boîtier central donne le
mouvement alternatif au piston
par l’intermédiaire de deux manivelles et deux bielles. De ce bloc de
transmission principal sortent des
arbres servant à animer les autres
organes. Certains des mécanismes,
tels que le dispositif d’alimentation
et les noueurs, ont un mouvement
33
07/07/09 10:29
Plate-forme
calé avec celui du piston. Alors,
pour réduire les risques de désynchronisation, les cardans et boîtiers
renvois d’angle se généralisent chez
la majeure partie des constructeurs.
Certaines marques, pour simplifier
la cinématique, entraînent même le
pick-up à l’aide d’un boîtier (Krone)
ou d’un moteur hydraulique (Claas).
Seule exception, Massey Ferguson
anime encore l’ensemble des organes
de la presse avec des chaînes. Certes
cette solution demande un contrôle
périodique des calages, mais elle
reste appréciée pour la rapidité
d’intervention en cas de rupture
d’une chaîne. Le dépannage peut
d’ailleurs s’avérer plus court et plus
économique qu’avec les boîtiers. Ces
derniers composants, incontestablement plus coûteux, ne sont en effet
pas toujours disponibles le jour même
chez le concessionnaire.
Un piston bien guidé
Avec une cadence oscillant, selon
les machines, entre 38 et 47 coups
par minute, le piston nécessite une
attention particulière. Un piston
bruyant révèle souvent de mauvais
réglages. Il doit alors être parfaitement centré dans le canal. Pour cela,
il faut agir sur les rails de guidage
ou, pour certains constructeurs,
sur les galets réglables. À sa partie
inférieure, le piston possède des
couteaux qui, lors de la compression, croisent un contre-couteau
fixé au fond du canal à la sortie
de la chambre de précompression.
L’état de ces couteaux et du contre-
Les chaînes deviennent de plus
en plus rares sur les presses
à haute densité. Seul Massey
Ferguson conserve cette solution
pour entraîner l’ensemble
des organes, à l’exception bien
évidemment du piston.
La rampe arrière et l’éjecteur de balles
se commandent généralement depuis
l’arrière de la presse à l’aide d’un ou
de deux distributeurs hydrauliques.
New Holland propose en option
un système de pesée embarqué sur
la seconde partie mobile de la rampe
à rouleaux.
couteau conditionne également le
fonctionnement de la presse. Ces
éléments doivent être tranchants et
respecter un écartement préconisé
par le constructeur.
tronique. Mais attention, les valeurs
rentrées ne sont pas comparables
d’une marque à l’autre et ne correspondent pas au poids réel de la balle.
Certains boîtiers indiquent en effet
la pression dans les vérins comprimant les volets du canal, d’autres
travaillent sur une base 100. Même
lorsqu’il s’agit de la pression réelle,
cette valeur reste propre à chaque
machine. Elle varie en fonction du
nombre de vérins utilisés, de leur
diamètre et du mécanisme d’ouverture des parois du canal. Pour
éviter les erreurs d’interprétation,
certains constructeurs remplacent
les graduations du manomètre par
des zones de couleurs.
Des balles uniformes
Avec les presses confectionnant des
balles de 120 x 70 cm de section, le
remplissage du canal sur toute sa
hauteur ne pose généralement pas
de problème. En revanche, avec
des machines de taille supérieure,
la réussite de la balle passe par
l’adoption d’une chambre de précompression à déclenchement. Cette
technologie s’affranchissant de la
taille des andains équipe la totalité
des machines étudiées dans cette
plate-forme.
Des densités
peu comparables
Chez tous les constructeurs, le
réglage de la densité de pressage
se réalise sur la console élec-
Pour davantage de confort sur route et au champ, les constructeurs
proposent des essieux tandem suspendus, parfois suiveurs. Ils y montent aussi
des pneumatiques larges.
34
MAT144- PF Reperes.indd 34
Simple ou double nœud
Initié par les ingénieurs de l’usine
d’Hesston appartenant aujourd’hui
au groupe Agco, le liage double
nœud est annoncé comme mieux
adapté à la réalisation de balles de
très forte densité. Ce procédé, utilisé chez Case IH, Krone, Massey
Ferguson et New Holland, présente
l’intérêt de ne pas créer d’effort sur
les noueurs durant la conception
de la balle. La ficelle n’est en effet
présente dans le mécanisme de
liage que pendant la formation des
nœuds. En revanche, ce système
met en service deux fois plus de
bobines. Le principe à simple nœud
se veut, pour sa part, plus simple de
conception. Il demeure retenu par
Claas, Deutz-Fahr, Kuhn et Vicon.
Chez le premier constructeur, il
nécessite une ficelle spécifique à
la presse Quadrant 3400. Sur les
New Holland propose un capteur
d’humidité optionnel. Monté juste
derrière les noueurs, il mesure la
conductivité électrique entre deux
roues étoilées pénétrant chaque bord
de la balle. Une alarme peut alerter le
conducteur si la récolte se révèle trop
humide.
Les couteaux à l’embase du piston
et le contre-couteau situé à la sortie
de la chambre de précompression
demandent un entretien périodique.
Le pick-up de la Claas Quadrant
3400 est entraîné par un moteur
hydraulique alimenté par le circuit
du tracteur.
machines des trois autres marques,
un mécanisme détend automatiquement la ficelle durant le liage pour
optimiser la formation des nœuds.
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(rotor d’alimentation Roto Feed, essieu tandem,
ventilation des noueurs, éjecteur de balle et rampe
arrière à rouleaux commandés hydrauliquement,
graissage centralisé automatique)
CLAAS QUADRANT 3400
Dimensions du canal : 120 x 100 cm
1 – Un moteur hydraulique alimente
par le circuit du tracteur et entraîne
le pick-up.
2 – D’un diamètre de 860 mm, le
rotor d’alimentation Roto Feed
tourne à 125 tr/min. Il reçoit
davantage d’étoiles à ses extrémités
pour reprendre le fourrage en
provenance des vis de recentrage.
3 – Un mécanisme d’embrayage à
courroie met le rotor d’alimentation
en rotation après le lancement du
piston et de l’ameneur à fourche.
4 – Efficace en cas de bourrage, la
trappe sous le rotor d’alimentation
s’ouvre hydrauliquement pour
libérer le produit.
5 – La course de la fourche
d’amenage est déterminée par
une combinaison de deux vérins
hydrauliques.
6 – Le piston est guidé par quatre
paires de galets. Il est actionné
par deux bielles, à une cadence de
46 coups par minute.
Particularités
Construite en France à Woippy
(Moselle), la gamme de presses
à haute densité Claas se compose
de cinq machines : Quadrant 1150,
2100, 2200 Advantage, 3200 et 3400.
Les deux premières confectionnent
des balles de dimensions 80 x 50 et
80 x 70. La troisième et la quatrième
proposent toutes les deux la même
taille de canal : 120 x 70 cm. Conçue
pour les utilisations intensives, la
Quadrant 3200, sortie pour la cam-
1
6
36
MAT144- PF 36-37.indd 36
pagne 2008 reprend le châssis de la
2200 Advantage. Elle se différencie
par sa chambre de précompression,
sa gestion en cabine plus complète,
son design et par son offre d’options
plus large, notamment avec les dispositifs de coupe RotoCut ou Fine
Cut. Lancée pour la campagne 2007,
la Quadrant 3400 présentée ici est
une machine à part dans la gamme
de presses Claas. Elle bénéficie d’une
cinématique spécifique et propose un
format de balles inédit sur le marché :
2
120 x 100 cm. Dotée systématiquement d’un rotor, elle se décline en
versions Roto Feed et Roto Cut à
dispositif de coupe. Sa dotation de
base comprend le graissage centralisé automatique, le double rouleau
tasseur sur le pick-up, la turbine de
nettoyage au niveau des noueurs,
l’éjecteur de balle et la rampe arrière
à rouleaux animés hydrauliquement.
En option, le constructeur adapte un
capteur d’humidité, un indicateur
de dépose de la balle et l’attelage
3
7
7 – Caractérisés par leur axe de
rotation excentré, les pignons
du banc de noueurs assurent la
montée et la descente rapides des
aiguilles. Ces dernières restent par
conséquent 25 % de temps en plus
sur les noueurs pour favoriser la
formation des nœuds.
8 – Une turbine animée par une
courroie assure en permanence le
nettoyage de la rampe de noueurs.
9 – La densité de la balle
est contrôlée par sept vérins
hydrauliques : trois de chaque côté
et un sur le dessus.
4
8
5
9
07/07/09 11:00
CHAMBRE DE PRÉCOMPRESSION ET CANAL
Sur la Quadrant 3400, le canal de pressage mesurant 3 m de long loge le
piston guidé par quatre paires de galets. Il est maintenu par des haubans pour
résister aux contraintes imposées par le poids des balles. L’alimentation repose
sur une chambre de précompression fermée par une rangée de palpeurs à
déclenchement paramétrable selon la taille des andains. Ce conduit d’attente
est rempli et vidé par un ameneur à fourche à double course : courte pour le
remplissage et longue pour l’éjection du produit dans le canal. L’amplitude
des mouvements est définie par une combinaison de deux vérins hydrauliques
desservis par une centrale embarquée. Le système propose cinq modes de
travail : de 0 à 4. La sélection s’opère sur le moniteur en cabine. En position 0
dite automatique, recommandée en présence de gros andains, l’ameneur à
fourche propulse le produit dans le canal à chaque coup de piston, soit 46 fois
par minute. De 1 à 4, le fonctionnement est régulé. L’éjection du fourrage
devant le piston n’a lieu que lorsque la chambre de précompression est
pleine. Claas recommande par exemple le mode 4 avec les petits andains. Ces
différents niveaux d’utilisation permettent à la Quadrant 3400 de s’affranchir
des quantités de produit ramassées en garantissant l’alimentation du canal sur
toute la hauteur de la balle, soit 100 cm.
à boule. Homologuée à 25 km/h,
la Quadrant 3400 repose sur un
essieu tandem proposé en option
en configuration suiveur.
Cinématique
La chaîne cinématique de la Quadrant
3400 n’utilise des chaînes qu’au
niveau du pick-up pour les vis de
recentrage. Elle se caractérise notamment par le démarrage en deux
temps de ses organes. Ainsi, lors de
l’enclenchement de la prise de force,
seuls le piston et l’ameneur à fourche
entrent en mouvement. Ces deux
parties mobiles lancées, le rotor est
engagé par le chauffeur depuis le
boîtier en cabine. Le pick-up animé
hydrauliquement se met ensuite en
rotation automatiquement. Le rotor
utilise une transmission à courroie
multibrin débrayable dont le patinage
fait office de protection contre les
surcharges. Les organes animés
mécaniquement sont protégés par le
limiteur à friction et par le boulon
de cisaillement situés en amont
du volant d’inertie. Un boulon de
sécurité supplémentaire protège
l’ameneur à fourche de la chambre
de précompression.
Pick-up et rotor d’alimentation
Le ramasseur de la Quadrant 3400
se caractérise par son animation par
un moteur hydraulique situé du côté
droit. Ce procédé d’entraînement
simplifiant la cinématique fournit une
plage de régime de rotation allant de
120 à 150 tr/min. Il permet d’adapter
l’agressivité au produit récolté. Sur
le plan de l’architecture, le pick-up
d’une largeur commerciale de 2,35 m
présente une distance entre dents
extérieures de 2,15 m. Il compte
quatre barres porte-dents guidées
par un seul chemin de cames. Les
deux vérins de relevage se pilotent
via l’hydraulique du tracteur. Leur
circuit intègre une boule d’azote
pour la suspension. La hauteur de
travail s’ajuste sans outil à l’aide de
bielles. Claas propose de base deux
roues de jauge pivotantes, réglables
et démontables sans outil pour le
transport. Il livre également de série
le tasseur d’andain à rouleaux aux
multiples réglages.
Placé juste après le pick-up, le rotor
de 860 mm de diamètre, inspiré des
remorques autochargeuses Quantum,
transfère le fourrage vers la chambre
de précompression. Animé par
une courroie multibrin, il tourne à
MAT144- PF 36-37.indd 37
LE BOÎTIER CLAAS COMMUNICATOR
Isobus, le moniteur Claas Communicator s’utilise
sur quatre autres machines de la marque. Il propose
cinq menus : travail, réglages, compteurs, défauts et
informations. Le premier mode indique, par exemple,
la longueur de la balle réelle et programmée, la pression de
serrage, l’humidité (capteur optionnel). La page réglages sert à définir la longueur
des balles, la pression de serrage, la vitesse de rotation du pick-up et à configurer
le fonctionnement de la chambre de précompression. Le menu compteurs
mémorise jusqu’à 20 chantiers, donne la longueur de balles réalisée…
Caractéristiques Claas
Quadrant 3400 Roto Feed
Poids
Pneumatiques
essieu tandem
Largeur des balles
Hauteur des balles
Longueur des balles
Régime d’entraînement
Régime du piston
Capacité de ficelle
12 560 kg
500/55 R 20
120 cm
100 cm
0,50 m à 3 m
1 000 tr/min
46 coups/min
24 pelotes
de 11,5 kg
125 tr/min. En version Roto Feed,
ce cylindre reçoit des étoiles simples
à neuf branches. Avec le dispositif
Roto Cut, la Quadrant 3400 hérite du
rotor à étoiles doubles. Ce procédé à
25 couteaux à sécurité hydraulique
procure une longueur de coupe
théorique de 45 mm. Il autorise le
travail avec 0, 12, 13 et 25 couteaux
sélectionnables en cabine. Avec les
versions Roto Feed et Roto Cut,
un capteur mesure le régime de
rotation du rotor. Si le patinage de la
courroie dépasse 10 %, le chauffeur
est averti par le moniteur. Au-delà
de 20 %, l’électronique débraye
automatiquement l’entraînement. En
cas de bourrage au niveau du rotor,
le bouchon de produit se dégage en
ouvrant hydrauliquement la trappe
située sous le rotor.
Densité
Les trois volets contrôlant la densité sont actionnés par sept vérins
hydrauliques. La pression régnant
dans le circuit se paramètre sur le
moniteur en cabine. Elle provient
d’une centrale indépendante alimentée par une pompe logée sous
le timon. Travaillant de concert
avec le système réglant la densité,
une pièce métallique en forme de
boomerang, reliée à un capteur,
mesure la déformation de la poutre
supérieure avant du châssis. Si l’élec-
tronique détecte une surcharge sur
le piston, il déclenche une chute de
pression dans les vérins actionnant les
presseurs. Il s’ensuit une réactivation
automatique de la pression.
Nouage
Sur la Quadrant 3400, Claas reste
fidèle à la technologie simple nœud,
mais recommande d’utiliser une
ficelle spécifique plus résistante
dénommée Quadotex 3400. Alimentée par une réserve de 24 pelotes, la
rampe de noueurs de marque Claas est
pilotée par la roue métreuse évoluant
au-dessus du canal. Cet emplacement
apporte, selon le constructeur, davantage de précision dans la mesure de
la longueur de la balle. Les pignons
actionnant les aiguilles et la rampe
de noueurs se distinguent par leur
axe de rotation excentré procurant
une montée et une descente plus
rapides du berceau. En contrepartie,
les aiguilles restent 25 % plus longtemps sur les noueurs pour favoriser
la formation des nœuds.
ON A BIEN AIMÉ
s La mise en route de la presse
en deux temps : lancement du piston
et de l’ameneur en premier, suivi
de la mise en rotation du rotor
d’alimentation et du pick-up.
s La gestion en cabine du
fonctionnement de la chambre
de précompression. Cela permet
d’adapter facilement la machine
à la taille des andains.
ON A MOINS AIMÉ
s Le poids élevé de la Quadrant 3400 :
12 560 kg au minimum.
s Le dispositif de remplissage
droite/gauche du canal n’est pas
disponible avec le rotor Roto Feed
(fonctionnalité exclusive aux
machines Roto Cut).
37
07/07/09 11:03
Plate-forme
Prix HT
115 470 €
(Simple essieu, ventilation des noueurs,
rampe de déchargement à rouleaux, éjecteur
et indicateur de chute de balle)
MASSEY FERGUSON 2170
1 – D’une largeur de 2,05 m entre
dents, le pick-up dispose de deux
chemins de cames.
2 – Sur les MF 2170 sans système
de coupe, le fourrage chargé
par le pick-up est recentré vers
la chambre de précompression
de chaque côté par deux vis
superposées.
3 – Le dispositif d’entraînement de
l’ameneur dispose d’une extension
commandée par un palpeur pour
alimenter le canal de pressage.
4 – Les presses Massey Ferguson
utilisent essentiellement des
chaînes pour animer les différents
organes.
5 – La rampe de noueurs est
maintenue propre par une turbine
animée par un moteur hydraulique.
Particularités
Lancées au Sima 2007, les presses
à haute densité Massey Ferguson
de la série 2100 sont fabriquées
dans l’usine Agco d’Hesston, au
Kansas. Par rapport aux modèles
de la génération précédente, ces
machines bénéficient d’évolutions
techniques optimisant le débit de
chantier et améliorant la densité de
20 %. Le volume de la chambre de
précompression a été augmenté. Le
1
5
38
MAT144- PF 38-39.indd 38
piston a vu sa course s’accroître de
30 mm pour atteindre 740 mm et sa
cadence passer de 42 à 47 coups/min.
Les changements concernent également l’esthétique avec l’adoption de
capots aux formes arrondies. Enfin,
de nombreux composants ont été
standardisés entre les presses, afin
de réduire les coûts de production,
mais également de faciliter l’approvisionnement en pièces de rechange.
La gamme comprend quatre
2
6
modèles : 2150, 2160, 2170 et 2190
formant respectivement des balles
de 80 x 88 cm, 120 x 70 cm, 120 x
88 cm et 120 x 128 cm. La MF 2170
présentée ici, comme les autres
modèles, est disponible en quatre
versions correspondant aux combinaisons entre les éléments suivants :
essieu simple ou double suiveur et
avec ou sans dispositif hacheur.
Elle dispose d’un anneau d’attelage
boulonné autorisant le montage d’un
3
7
6 – De série, une centrale dédiée,
réglable en fréquence et en durée,
lubrifie automatiquement la rampe
de noueurs.
7 – Disposés sur chaque flanc
de la presse, les compartiments
non escamotables logent au total
30 bobines de ficelle maintenues
par des filets.
8 – Grâce à un jeu de bielles, deux
vérins double effet suffisent pour
gérer la position des trois parois
mobiles du canal de pressage.
9 – En fin de chantier, la
commande de l’éjecteur et le
relevage de la rampe s’effectuent
grâce à un seul distributeur situé
à l’arrière gauche de la machine.
4
8
9
08/07/09 12:22
LE BOÎTIER GTA
CHAMBRE DE PRÉCOMPRESSION
La presse se contrôle à partir du
terminal GTA, compatible Isobus,
proposé sur les tracteurs Massey
Ferguson ou livré avec la machine.
Ce moniteur sert notamment au
réglage de la densité des balles,
au suivi du fonctionnement des
capteurs et au paramétrage de la
lubrification automatique des noueurs. Il indique le nombre
de coups de piston par montée d’ameneur, le nombre de plis par balle,
le patinage de l’entraînement au niveau de la sécurité à friction. Il renseigne
sur le niveau de remplissage droite/gauche à partir des capteurs mesurant
la déformation des deux bielles animant le piston. Outre la mémorisation du
nombre total de balles, le terminal GTA dispose de 123 compteurs partiels et les
données peuvent être transférées sur une carte SD.
Caractéristiques MF 2170
Sur les MF 2100, une chambre de précompression à déclenchement assure le
remplissage du canal de pressage. Elle bénéficie dans son fond d’une plaque en
téflon optimisant la glisse du produit. Elle est alimentée par un empaqueteur
à fourches à mouvement alternatif reprenant le fourrage en provenance du
pick-up ou du rotor sur les machines à dispositif de coupe. À l’extrémité haute
de la chambre, des dents retiennent la matière durant le remplissage. Un palpeur
métallique, situé en partie inférieure du conduit, mesure la pression du fourrage
dans cet espace d’attente. Sous la poussée de la matière, il commande le retrait
des griffes de maintien et actionne un ameneur à fourche au rôle unique de
pousser le produit précomprimé devant le piston. La sensibilité des palpeurs
s’ajuste du côté gauche à l’aide d’une tige filetée pour régler le niveau de
précompression dans la chambre d’attente.
système à rotule. Son timon se règle
en position haute ou basse. À l’arrière,
Massey Ferguson fournit de série la
rampe à rouleaux, l’éjecteur de balle
et l’indicateur de chute.
mouvement transmis aux fourches
de l’empaqueteur est contrôlé par
une sécurité à friction. Le pick-up
bénéficie également d’un limiteur
de couple de ce type.
Cinématique
La presse MF 2170 est animée
par un cardan grand angle, disponible depuis cette année en 20
ou 21 cannelures. Depuis le palier
intermédiaire fi xé sur la flèche
monobloc, un deuxième cardan
entraîne le volant d’inertie d’un
poids de 288 kg. La transmission
combine à ce niveau une sécurité à
friction à cinq disques, un boulon
de cisaillement et une roue libre.
Le mouvement du piston est assuré
depuis le boîtier principal par des
bielles, sur une course de 74 cm.
Côté gauche de la machine, l’ameneur et les noueurs sont entraînés
par une chaîne et protégés par un
boulon de sécurité. À droite, le
Pick-up et alimentation
Commun à tous les modèles de la
gamme MF 2100, le pick-up d’une
largeur de 2,26 m entre flasques
extérieures de 2,05 m. Relevé par
deux vérins et suspendu par une
barre de torsion en remplacement
des ressorts, il dispose de quatre
rangées de dents guidées par deux
chemins de cames. La hauteur de
ramassage se détermine grâce à une
butée basse. Les roues, ajustables
selon trois niveaux, protègent les
peignes des irrégularités du terrain.
En partie supérieure, la tôle déflectrice réglable est proposée de série.
Originalité de conception : le pick-up
dispose de chaque côté de deux vis
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Poids
Pneumatiques
Largeur des balles
Hauteur des balles
Longueur des balles
Régime du piston
8 500 kg
700/50-22,5
120 cm
80 cm
Jusqu’à 274 cm
1 000 tr/min
47 coups/minute
30 pelotes
de recentrage superposées de faible
diamètre. En version hachage, les vis
supérieures sont remplacées par une
spire traversant toute la largeur et
un rotor prend place entre le pick-up
et l’empaqueteur. L’activation du
dispositif de coupe à 19 couteaux
se commande depuis le boîtier en
cabine. Une simple manipulation au
niveau du porte-couteaux suffit à
sélectionner seulement sept ou douze
couteaux opérationnels. Par rapport
aux presses Massey Ferguson de
précédente génération, le châssis
dégage un accès plus facile pour
l’entretien des couteaux, notamment
sur les machines à essieux tandem.
Densité
Pour le contrôle de la densité, la
presse MF 2170 accueille trois volets
mobiles pilotés par deux vérins. Ces
derniers, à double effet, ouvrent au
maximum le canal en fin de chantier,
afin de réduire l’effort de l’éjecteur
et d’augmenter la vitesse de sortie
des balles. La puissance hydraulique
provient d’une centrale embarquée
desservie par une pompe greffée sur
le boîtier d’entraînement principal de
la machine. La mesure de la force de
frappe s’effectue dans chacune des
deux bielles du piston par un capteur
d’effort jaugeant la déformation du
métal. Cette information permet de
gérer en continu l’ouverture et la
fermeture du canal afin d’obtenir
une densité constante et de préserver
la structure de la presse.
Nouage
Alimenté par trente bobines de
ficelle, le système de liage à double
nœud d’origine Hesston reprend le
principe Rasspe. Les six noueurs
sont entraînés du côté gauche par
une chaîne. Le pignon métreur,
positionné sur le canal, évalue la
longueur des bottes et déclenche
mécaniquement le nouage. La présence des ficelles est contrôlée par
six catadioptres visibles depuis
le poste de conduite, complétés
par deux capteurs électroniques.
La ventilation est assurée par une
turbine à axe horizontal animée
hydrauliquement et tournant en
permanence.
ON A BIEN AIMÉ
s La simplicité de conception
mécanique.
s La position des pelotes de ficelles
réduisant l’encombrement des
compartiments et facilitant l’accès
aux organes mécaniques.
ON A MOINS AIMÉ
s Les nombreuses chaînes
d’entraînement nécessitant la
synchronisation des éléments en
cas de rupture d’un maillon de
transmission.
s L’absence de graissage automatique
intégral.
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08/07/09 12:27
Plate-forme
Prix HT
125 300 €
(Essieu tandem suspendu suiveur en 500/55-20
et rotor Optifeed à dents simples, ventilateurs de
noueurs, boîtier Focus et graissage centralisé.)
KUHN LSB 1290
Dimensions du canal : 120 x 90/80 cm
1 – Les cinq barres porte-dents
du ramasseur sont guidées
par un seul chemin de cames.
2 – La hauteur du pick-up
se règle à l’aide d’une chaîne
à chaque extrémité. Les roues
de jauge interviennent en cas
d’irrégularité du terrain.
3 – Situés sur le même axe,
les vis de recentrage à double
spire et le rotor d’alimentation
forment un cylindre de 450 mm de
diamètre (600 mm sur les presses
à dispositif de coupe).
4 – L’ameneur à fourche
fonctionnant sans embrayage
assure deux fonctions : le
remplissage de la chambre de
précompression et l’alimentation
du canal de pressage.
Particularités
Acteur récent sur le marché des
presses à haute densité, Kuhn propose quatre machines déclinées avec
ou sans dispositif de hachage. La
LSB 870 conçoit des balles de 80 cm
de large et de 70 cm de haut et la
LSB 1270 de 120 cm par 70 cm. Les
deux autres machines, la LSB 890 et
la LSB 1290, dotées respectivement
d’un canal de 80 cm et de 120 cm
de large, se caractérisent par leur
5 – La densité à l’intérieur
se paramètre à l’aide d’un levier
situé à gauche de la machine.
conception autorisant l’obtention de
deux hauteurs de balles : 80 et 90 cm.
La modification de la dimension
demande quatre heures de travail
à deux personnes. L’intervention
porte notamment sur la taille du
piston, la hauteur du canal et la
position des noueurs. Homologuée
pour circuler sur la route à 25 km/h,
la LSB 1290 repose sur un essieu
simple ou sur un tandem suiveur
suspendu. Elle reçoit pour chaque
configuration un châssis spécifique.
Sa dotation de base comprend une
tôle à produits courts sur le pick-up,
trois ventilateurs électriques pour le
nettoyage des noueurs et le graissage
centralisé. Elle se complète de différentes options : attelage à rotule,
rouleau égalisateur sur le pick-up,
éjecteur de balles, rampe arrière à
rouleaux, graissage automatique et
réglage électronique de la longueur
de balle.
6 – Le piston évoluant
à une cadence de 46 coups
par minute est guidé par quatre
galets de 150 mm de diamètre.
7 – Les compartiments à ficelle
pivotent pour dégager l’accès
aux organes de la presse.
8 – Les noueurs sont
nettoyés en permanence
par trois ventilateurs électriques
tournant toujours dans le
même sens.
9 – Le canal de la LSB 1290 mesure
300 cm de long.
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LE BOÎTIER
Le moniteur électronique Focus,
normé Isobus, affiche la longueur
de la balle en formation, la pression
de serrage, le taux de charge du
piston… Il informe le chauffeur de
l’engagement du frein de volant
d’inertie, de la position de la rampe
arrière, du manque de ficelle…
Son compteur de balles enregistre
jusqu’à 40 chantiers.
Le canal de la LSB 1290, d’une
longueur de 3 m, est alimenté par
une chambre de précompression
dénommée Power Density, utilisable
selon deux configurations. Avec la
première, l’alimentation du canal a
lieu à chaque coup de piston. Dans
ce cas, l’ameneur réalise, à chaque
cycle, une course courte pour remplir
le conduit d’attente et une grande pour
propulser le produit devant le piston.
La seconde configuration exploite
les caractéristiques de la chambre de
précompression à déclenchement.
Elle permet de réaliser des balles bien
formées indépendamment de la taille
des andains. Pour cela, des palpeurs à
sensibilité réglable ferment la chambre.
Ils s’escamotent pour déclencher
l’alimentation du canal (soit la grande
course de l’ameneur à fourche),
uniquement lorsque la pression dans
le conduit d’attente atteint la valeur
paramétrée (réglage à l’aide d’un levier
sur la presse).
Cinématique
La chaîne cinématique de la presse
LSB 1290 reçoit une roue libre et
deux sécurités au niveau de l’entraînement principal. Située entre le
volant d’inertie et la prise de force,
la première, à friction, protège le
cardan lors de la mise en route de la
machine. La seconde, un limiteur à
cames, prend place entre le volant
d’inertie et le boîtier principal.
D’autres sécurités protègent les
éléments essentiels de la presse. Par
exemple, deux limiteurs à cames
préservent individuellement le rotor
d’alimentation et le ramasseur. Un
troisième, de conception spécifique,
intègre le boîtier d’entraînement de
l’ameneur à fourche de la chambre de
précompression. En cas de déclenchement, il respecte la synchronisation du dispositif d’alimentation
avec le mouvement du piston. Les
9
produit et l’envoie vers l’ameneur à
fourche. Ce cylindre doté d’étoiles
simples à trois branches se trouve
sur le même axe que les vis de
recentrage à double spire. Cette
conception originale simplifie la
chaîne cinématique en limitant le
nombre de chaînes. Les LSB 1290
avec dispositif de coupe Omnicut
à 23 couteaux accueillent un rotor
d’alimentation à étoiles doubles de
600 mm de diamètre.
Caractéristiques
Kuhn LSB 1290
Poids
Pneumatiques
Largeur des balles
Hauteur des balles
Longueur des balles
Régime du piston
noueurs, actionnés par cardan et
renvois d’angle, sont protégés par
des boulons de cisaillement.
Pick-up et rotor
d’alimentation
Le ramasseur, d’une distance entre
dents extérieures de 1,90 m, est
annoncé à une largeur de 2,30 m.
Il compte 160 dents réparties sur
cinq rangées guidées en rotation
Deux vérins hydrauliques à simple
effet, combinés à des ressorts,
assurent à la fois le relevage et la
suspension. La hauteur de travail
se contrôle avec une chaîne de
chaque côté de la machine, tandis
que les deux roues de jauge non
pivotantes définissent la butée basse.
Au-dessus du pick-up, un rotor
de 450 mm de diamètre happe le
8 900 kg
500/55-20
120 cm
80 ou 90 cm
60 à 300 cm
1 000 tr/min
46 coups/min
24 pelotes
Densité
Le mécanisme de contrôle de la
densité utilise trois presseurs et
quatre vérins hydrauliques alimentés
par une centrale embarquée sur
la presse. Le volet supérieur est
actionné par deux vérins, alors que
les parois latérales n’en accueillent
qu’un seul. La pression dans ce
circuit spécifique se paramètre de
50 à 180 bars, par paliers de 5 bars,
depuis le moniteur en cabine. Ce
dispositif de gestion de la densité
protège la presse en cas de surcharge. Le principe : l’électronique
défi nit la charge sur le piston à
partir des données fournies par un
capteur mesurant la déformation
du châssis de la machine. Si une
surcharge intervient, la pression
dans les vérins de densité chute automatiquement. Le pic de contrainte
passé, elle revient progressivement
à la valeur programmée.
Nouage
Le système de liage à simple
nœud équipe l’ensemble des
presses à haute densité Kuhn.
Sur la LSB 1290, il est alimenté par
24 pelotes de ficelles stockées dans
deux coffres isolés de la poussière
par des bâches transparentes. À
l’instar de la LSB 1270, dotée égale-
ment d’un canal de 120 cm de large,
cette presse dispose de six noueurs
Raussendorf. Elle intègre de série
des détendeurs de ficelle qui, actifs
durant le liage, donnent du mou
aux liens pour faciliter la création
des nœuds. De base, la montée
des aiguilles et l’actionnement des
noueurs sont gérés mécaniquement
par la roue métreuse installée en
partie supérieure du canal. Avec
le réglage électrique optionnel de
la longueur des balles, un moteur
électrique pilote le lancement du
liage. Cette solution permet notamment de commander le nouage de
la dernière balle depuis le terminal
électronique en cabine. Sur le
plan des sécurités, un capteur par
noueur avertit le chauffeur en cas
de manque ou de rupture de ficelle.
Si le berceau d’aiguilles rencontre
un problème lors de sa montée, il
est automatiquement dégagé du
canal avant l’arrivée du piston.
ON A BIEN AIMÉ
s La disponibilité en option du
réglage électrique de la longueur
des balles depuis le moniteur
électronique en cabine.
s Le montage des vis de recentrage
du pick-up sur le même axe que le
rotor d’alimentation simplifiant la
cinématique.
ON A MOINS AIMÉ
s Le système de contrôle de la densité
ne fonctionnant pas en manuel en
cas de problème électrique.
s Les bâches pour isoler les boîtes
à ficelle de la poussière : quid de
leur longévité et de leur efficacité
par rapport à des compartiments
hermétiquement fermés par des
portes ?
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07/07/09 12:50
Le rendez-vous européen
des professionnels de l’élevage
1 150 Exposants
75 000 Visiteurs
1 800 Animaux
7-8-9
Octobre 2009
Clermont-Ferrand, FRANCE
w w w.s o m m et- eleva g e.fr
E-mail : [email protected] – Tel : (+33) (0)4 73 28 95 10 – Fax : (+33) (0)4 73 28 95 15
materielagricole 300x233.indd 1
18/05/09 16:45:30
Le 1er rendez-vous européen
des professionnels de l’élevage
En 2009, le SOMMET DE L’ELEVAGE
ouvrira ses portes les Mercredi 7, Jeudi 8 et
Vendredi 9 octobre à Clermont-Ferrand.
Les nouveautés 2009
• La Salers au Zénith
Les vaches à la robe acajou investiront la salle de spectacles du Zénith
d’Auvergne (qui jouxte le parc expo de la Grande Halle d’Auvergne) pour un
show national digne des plus grands artistes. Ce ne sont pas moins de 500
vaches et taureaux Salers qui défileront les Mercredi 7 et Jeudi 8 Octobre.
Un beau show en perspective !
• Le pôle Energies sous un hall dédié
Le secteur des énergies renouvelables et des différents systèmes de chauffage des bâtiments (panneaux photovoltaïques…) sera rassemblé en 2009
sous un pavillon spécifique.
Plus de 1 800 animaux, 1 100 exposants et
75 000 visiteurs sont attendus en Octobre
prochain à la Grande Halle d’Auvergne.
• L’Eurobrune au SOMMET DE L’ELEVAGE
Le concours européen de la race Brune se déroulera lui aussi pour la première
fois au SOMMET DE L’ELEVAGE. Il réunira une soixantaine d’animaux venant
d’Italie, d’Allemagne, de Suisse, d’Autriche et de France et se conclura par
une vente aux enchères de génisses d’élite.
• Cap sur l’international
C’est désormais un fait incontestable : les éleveurs européens de races à viande
bovines se donnent rendez-vous chaque année au SOMMET DE L’ELEVAGE.
Plus de 350 exposants internationaux venus d’une trentaine de pays et
plus de 2 000 visiteurs étrangers sont attendus en 2009. Des délégations
d’Allemagne, d’Irlande, d’Espagne, de Finlande, de Croatie, de Russie,
d’Ukraine, du Brésil, du Mexique, du Maroc, du Sénégal, de Chine... sont
déjà annoncées.
Les concours et présentations animales
Vitrine exceptionnelle de l’élevage français, le SOMMET DE L’ELEVAGE 2009 accueillera près de 1 900 animaux durant 3 jours,
en concours ou en présentation, dont 22 races bovines, 26 races ovines et 16 races équines.
• Bovins viande (Hall 3)
Entièrement consacré aux bovins viande, le Hall 3
rassemblera le meilleur de la génétique de l’ensemble
des races allaitantes françaises.
• Au programme :
- Concours interrégionaux des races Charolaise, Limousine,
Blonde d’Aquitaine, Aubrac et Gasconne
- Présentation des races Rouge des Prés, Bazadaise, Villard
de Lans, Ferrandaise et Blanc Bleu Belge
• Bovins lait (Hall 2)
La race Montbéliarde organisera
son grand concours interrégional
au SOMMET DE L’ELEVAGE. Il
réunira plus de 150 animaux en provenance de toute la moitié sud de la France
et sera l’événement Montbéliard le plus
important de l’année.
Se dérouleront également :
• Les concours interrégionaux des races Prim’Holstein, Brune, Simmental,
Normande, Tarentaise et Abondance
• La présentation des races Pie Rouge des Plaine et Jersiaise
• Deux ventes aux enchères : Prim’Holstein le Mercredi 7 et Brune le
Vendredi 9 Octobre
Sommet de l'élevage.indd 43
• Ovins (Hall 2)
Le Hall 2 accueillera également les ovins. Pour
la première fois, un ring de présentation leur sera
entièrement réservé. Certainement, la préfiguration
d’un futur espace exclusivement dédié aux moutons
dans les prochaines éditions du salon.
Pour la seconde année consécutive, la race Charollaise organisera son
concours Spécial avec la participation de 120 animaux. 25 autres races
ovines seront également présentes et parmi elles, des races herbagères
(Texel, Suffolk, Ile de France, Hampshire…) et des races rustiques (Blanche
Du Massif Central, Rava, Grivette, Limousine, Bizet, Noire du Velay…), soit
plus de 300 moutons au total.
L’espace Ovins accueillera également, tout au long des 3 jours, des démonstrations destinées aux professionnels sur l’identification électronique
des animaux.
• Equins (Espace équin - Hall 4)
Au fil des années, le SOMMET DE L’ELEVAGE est devenu le plus grand
rassemblement national de chevaux lourds avec 300 animaux présents sur
les 3 jours du salon. Ainsi, cette année encore, les 9 races de trait français
seront présentées et quatre races organiseront leur concours interrégional
(Percheron, Ardennais, Comtois et Breton).
Une vingtaine de chevaux de selle seront également de la partie. Concours d’attelages et
démonstrations de chiens de troupeaux sont au
programme des animations du pôle équins.
8/07/09 15:46:36
Plate-forme
Prix HT
147 000 €
(Essieu tandem, rouleau tasse-andains,
sécurité principale à cames, boîtier Medium+,
éjecteur de balle et rampe arrière à rouleaux)
KRONE 1290 HDP
1 – L’attelage boulonné à anneau
permet un accouplement au
tracteur à la chape, au piton ou à
la barre oscillante. Krone propose
également la solution à rotule.
2 – Le dispositif optionnel
d’entraînement Hydrostart
lance hydrauliquement, via un
distributeur du tracteur, le volant
d’inertie pour réduire au démarrage
la contrainte mécanique sur la prise
de force.
3 – Le pick-up EasyFlow ne
comporte pas de chemin de came.
Grâce à la forme particulière des
tôles interdents du ramasseur, les
peignes s’effacent sans pivotement
des barres porte-dents.
4 – Une rangée de griffes retient
le fourrage dans la chambre de
précompression. Elle s’escamote
automatiquement une fois le
chargement complet.
Particularités
La gamme de presses à haute densité
Krone se compose de cinq modèles
Big Pack. Les machines 890, 1270,
1290, 1290 HDP et 12130 forment
respectivement des bottes de dimensions 80 x 90 cm, 120 x 70 cm, 120 x
90 cm, 120 x 90 cm et 120 x 130 cm.
Toutes se déclinent en version X-C à
dispositif de coupe. Hormis la 890,
les Big Pack reçoivent un système
de liage à double nœud. Le modèle
1290 HDP, présenté ici, bénéficie
d’une conception renforcée pour
former des bottes 15 à 25 % plus
denses que le modèle standard,
selon le constructeur. Cette presse
adopte pour cela un volant-moteur
250 kg plus lourd, un boîtier principal plus robuste et un canal de
pressage rallongé de 50 cm. Elle
dispose également de vérins de
pressage plus importants en section
et en nombre (un supplémentaire
par côté). Son prix est de 17 %
supérieur. La version HDP reçoit
exclusivement un tandem, alors
que les autres machines peuvent
également être pourvues d’un simple
essieu. Elle embarque de série le
rouleau tasse-andains, l’éjecteur de
balle, la rampe arrière à rouleau et
le graissage centralisé uniquement
au niveau des noueurs. La machine
reçoit en option une centrale de
lubrification automatique assurant
le graissage intégral, une béquille
hydraulique et le dispositif d’assistance au démarrage Hydrostart.
5 – La presse Big Pack 1290 HDP
utilise de nombreux boîtiers renvoi
d’angle, y compris pour animer le
pick-up.
6 – Au niveau de la zone
d’évolution du piston, deux
capteurs mesurent la déformation
de la structure de part et d’autre
du canal.
7 – Nettoyés à l’air comprimé, les
six noueurs sont animés par cardan.
8 – Le compartiment à ficelles
bascule vers le haut pour dégager
l’accès aux organes de la machine.
9 – Sur la 1290 HDP, la densité est
gérée par six vérins : deux sur le
dessus et deux sur chaque face
latérale.
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LE BOÎTIER MEDIUM+
Remplaçant du boîtier Medium depuis
cette année, le Medium+ contrôle les
principales fonctions de la machine,
telles que la longueur de balle effective
par rapport à la consigne ou l’indicateur du
nombre de coups de piston par coup d’ameneur. Il dispose
d’une fonction diagnostic permettant de tester le bon fonctionnement
des capteurs et des électrovannes.
Caractéristiques Krone
D’une longueur de 3,20 m, le canal de la Big Pack 1290 HDP accueille le piston
animé à une cadence de 38 coups par minute, sur une course de 750 mm.
Il est rempli par le système de précompression VFS composé d’un tambour
tournant à un régime de 38 tr/min. Ce convoyeur rotatif compte six rangées
de fourches au mouvement défini par deux chemins de cames. La sixième
rangée possède deux courses : soit elle réalise un mouvement identique aux
cinq autres jeux de fourches et dans ce cas, elle participe au remplissage
de la chambre de précompression, soit elle éjecte le fourrage dans le canal
devant le piston. Le système VFS utilise également un peigne de retenue à
déclenchement interdisant le passage de la récolte vers le canal durant la
phase de remplissage de la préchambre. Dès que cet espace d’attente est
garni, la griffe s’efface sous la pression du fourrage et change alors, par le
biais d’un embrayage mécanique, la course de la sixième rangée de fourches.
Par cette action, le fourrage entassé dans la chambre de précompression se
trouve propulsé devant le piston. En cas de mauvais remplissage du canal,
il est possible de régler la tension du peigne de rétention pour modifier la
densité de fourrage dans le conduit d’attente. Une sécurité à cames protège le
système d’amenage et en cas de bourrage, des trappes d’accès disposées entre
le pick-up et l’ameneur s’abaissent manuellement.
Krone propose également un capteur
intégré dans les parois de la chambre
de compression pour mesurer le taux
d’humidité du fourrage.
Cinématique
Sur la Big Pack 1290 HDP, une
transmission grand angle entraîne
le volant d’inertie mesurant un mètre
de diamètre et pesant 578 kg. Afin
de ménager le tracteur au démarrage
de la machine, Krone propose un
lanceur hydraulique. Dénommé
Hydrostart, ce dispositif met la
presse en route jusqu’à un régime de
200 tr/min, avant l’engagement de la
prise de force. En entrée de volant,
un limiteur de couple à friction et
une roue libre protègent la partie
tracteur, alors qu’une sécurité à
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cames préserve la presse. Le boîtier
principal actionne le piston à une
cadence de 38 coups par minute
grâce à deux manivelles et deux
bielles. Il distribue le mouvement
du côté gauche vers l’ameneur et les
noueurs par des arbres et cardans.
Du côté droit, il anime le pick-up
via un cardan avec sécurité à cliquet.
Pick-up et rotor
d’alimentation
D’une largeur commerciale de
2,35 m, le pick-up de la Big Pack 1290
extérieures de 2,15 m. Baptisé Easyflow, il se caractérise par ses cinq
barres porte-dents évoluant sans
chemin de came. Il s’avère ainsi
moins bruyant et accepte un régime
de rotation plus élevé. Le ramasseur
suspendu par des ressorts reçoit de
série un rouleau tasse-andains à hauteur réglable, une tôle à regain ainsi
que des roues de jauge pivotantes.
Sur les machines sans système de
coupe, il prend place juste devant
la chambre de précompression. Sur
les presses à dispositif de hachage
X-Cut, un rotor s’intercale entre le
Poids
Pneumatiques
Largeur des balles
Hauteur des balles
Longueur des balles
Régime du piston
Longueur de course
du piston
10 200 kg
500/55-20
120 cm
90 cm
1 m à 3,20 m
1 000 tr/min
38 coups/min
750 mm
32 pelotes
pick-up et la chambre d’attente. De
550 mm de diamètre, ce cylindre
est muni d’étoiles doubles à quatre
branches disposées en V. Avec ce
système procurant une longueur
théorique de coupe de 44 mm, deux
demi-tiroirs assurent le maintien
sans boulon des 16 ou 26 couteaux
à sécurité individuelle à ressort.
Leur glissement de part et d’autre
de la machine facilite l’accès pour
l’entretien des couteaux. La transmission du rotor est assurée par des
boîtiers et sécurisée par des cames
à réenclenchement automatique.
Pour hacher davantage la paille, le
broyeur PreChop à axe horizontal
s’installe sous le timon devant le
pick-up. Disponible uniquement
en option sur les Big Pack X-Cut à
partir du modèle 1270, cet équipement de deux mètres de large, doté
de 56 couteaux, procure des brins
de 21 mm de long. Il dispose d’une
transmission directe par courroie et
nécessite 80 ch supplémentaires.
Densité
La pression des six vérins de serrage, répartie sur les deux faces
latérales et la partie supérieure du
canal, est fournie par une centrale
hydraulique embarquée. Elle se
régule automatiquement en prenant
en compte la force de frappe du
piston : deux capteurs fixés de part
et d’autre mesurent la déformation
du cadre. Ils jouent également le
rôle d’indicateurs de chargement
pour aider le chauffeur à choisir sa
trajectoire par rapport à l’andain.
À noter : en cas de défaillance du
boîtier calculateur, il reste possible
de continuer à travailler en réglant
la pression manuellement.
Nouage
La longueur de botte, définie sur le
moniteur en cabine, est contrôlée
par un pignon métreur fixé sur la
face supérieure du canal. La Big
Pack 1290HDP embarque 32 bobines
de ficelle. Le déclenchement des
noueurs est assuré par un petit moteur
électrique. Le banc de six noueurs à
doubles nœuds Rasspe est nettoyé
à l’air comprimé par intermittence
à une pression de 8 bars. Un compresseur, positionné à proximité du
volant d’inertie, alimente le circuit
pneumatique. Le système de nouage
bénéficie d’un double contrôle (mécanique et électronique) de présence des
ficelles. Le seul boulon de sécurité
de la machine est inséré au niveau
du tirant des aiguilles.
ON A BIEN AIMÉ
s Le système hydraulique d’aide au
démarrage Hydrostart préservant
la transmission du tracteur,
notamment l’embrayage de prise
de force.
s La conception du pick-up sans
chemin de came limitant la
maintenance.
ON A MOINS AIMÉ
s La visibilité sur le pick-up depuis
la cabine semble limitée. Ce critère
devant être accentué sur les presses
dépourvues de dispositif de coupe,
car sur ces machines le ramasseur
est davantage reculé.
s Les compartiments à ficelles ne
disposant pas de mécanisme de
blocage en position relevée.
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08/07/09 12:16
Plate-forme
Prix de base HT
110 000 €
(Pick-up de 2,25 m, empaqueteur
à fourches, sécurité principale à boulon, simple
essieu et pneumatiques 710/40 R 22,5)
NEW HOLLAND BB9080
1 – La flèche d’attelage étroite
facilite l’angle de braquage et la
visibilité sur le pick-up. La partie
avant du timon se retourne et se
règle en hauteur.
2 – La hauteur du pick-up s’ajuste
grâce à un système de colliers et
goupilles.
3 – D’un diamètre de 65 cm, le
rotor du système de coupe reçoit
des étoiles doubles réparties en
W. Il assure le remplissage de la
chambre de précompression.
4 - Sur la version à dispositif de
coupe Rotor Cutter, l’ensemble des
couteaux coulisse manuellement
vers l’extérieur pour faciliter
l’entretien ou la mise en place
de faux couteaux.
5 – L’opérateur modifie, via
un sélecteur, la sensibilité des
capteurs de remplissage de la
chambre de précompression, pour
un déclenchement plus ou moins
rapide de la fourche alimentant le
canal.
Particularités
Avec six modèles figurant au catalogue, le constructeur New Holland
propose une offre de presses à balles
carrées parmi les plus diversifiées.
Ces machines sont conçues dans
l’usine belge de Zedelgem, à l’exception du plus gros format (120 x
130 cm) sortant de l’usine américaine
d’Hesston du groupe Agco. Les
variantes BB9040 (80 x 50 cm),
BB9050 (80 x 70 cm) et BB9060 (80
x 90 cm) reçoivent un pick-up de 2 m
de large. Les modèles BB9070 (120
x 70 cm), BB9080 (120 x 90 cm) et
BB9090 (120 x 130 cm) accueillent
un ramasseur de 2,25 m ou 2,40 m
de large. À partir du modèle BB9050,
New Holland monte sur ses presses
à haute densité le système de liage
à double nœud. Pour l’alimentation
de la chambre, le constructeur pro-
pose un empaqueteur à fourches ou
un rotor associé à un système de
coupe. Présentée ici équipée d’un
simple essieu, la BB9080 accueille
en option un tandem en version
fixe ou suiveur. Elle embarque de
série l’éjecteur de balles, la rampe
à rouleaux et l’indicateur de chute.
Le catalogue des options comprend
notamment un système de pesée et
un capteur d’humidité.
6 – L’entraînement de l’ameneur
fait appel à une came. La forme
de cet organe engendre une
accélération de la fourche en fin de
course pour bien répartir la récolte
sur toute la hauteur du piston.
7 - Le système de liage se compose
de six noueurs à double nœud.
8 – La BB9080 emmène jusqu’à
30 pelotes de ficelles dans des
compartiments étanches.
9 - En option, New Holland monte
un système de pesée des balles
utilisant un amortisseur pour
diminuer les vibrations.
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LE BOÎTIER INTELLIVIEW III
Guidé par des rails désormais
situés à l’extérieur du canal, le
piston repose sur quatre roulements
autolubrifiés. Il presse, à un rythme de
42 coups/min, le fourrage en provenance
de la chambre de précompression à
déclenchement. Ce conduit d’attente est
rempli par l’empaqueteur ou le rotor situé en aval
du pick-up. Des crochets le ferment en partie haute alors
que des capteurs à l’entrée mesurent la pression exercée par le fourrage
précomprimé. Lorsque la densité dans cette chambre atteint le niveau
souhaité, une fourche spécifique animée mécaniquement propulse le produit
dans le canal. La sensibilité de déclenchement s’ajuste en modifiant la tension
d’un ressort à l’aide d’un levier sur le côté gauche de la presse.
Cinématique
Sur l’arbre d’entraînement principal
et en amont du volant d’inertie, la
BB9080 dispose d’un limiteur à friction couplé à un boulon de sécurité.
Le pick-up, les vis de recentrage et
l’empaqueteur, non synchronisés, sont
animés par une chaîne. Une sécurité
à friction protège l’ensemble. Sur les
versions avec système hacheur, un
second limiteur de couple à friction
sécurise indépendamment le rotor.
Pour actionner la chambre de précompression et le système de nouage,
la presse adopte des boîtiers renvoi
d’angle et des cardans. Chacun de
ces organes reçoit une protection
par boulon de cisaillement.
Pick-up et système
d’alimentation
Les pick-up des presses à haute
densité New Holland possèdent
quatre barres porte-dents guidées
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Caractéristiques
New Holland BB9080
Poids
Pneumatiques
avec simple essieu
Largeur des balles
Hauteur des balles
Longueur des balles
Cadence du piston
600/55 R 22,5
ou 710/40 R 22,5
120 cm
90 cm
Jusqu’à 260 cm
1 000 tr/min
42 coups/min
Longueur de course
du piston
710 mm
30 pelotes
Ils disposent d’une suspension
mécanique ainsi que de roues de
jauge non pivotantes réglables en
hauteur et amovibles au transport.
Leur pare-vent s’ajuste en hauteur
et adopte en option un rouleau
égalisateur. Sur la BB9080 sans
système de coupe, le ramasseur
mesure 2,25 m de largeur DIN,
soit une distance entre dents extérieures de 2,05 m. Dans cette
configuration, le remplissage de
la chambre de précompression est
assuré par un empaqueteur doté de
trois fourches à trois doigts montées
sur un vilebrequin. Lorsque la
presse accueille le système hacheur
à 33 couteaux (longueur théorique
des brins : 39 mm), elle reçoit un
ramasseur de 2,40 m associé à
un rotor de 65 cm de diamètre et
de 136 cm de large. Ce cylindre
7 500 kg
Identique à celui des moissonneuses-batteuses
New Holland et des tracteurs T7000, le moniteur
IntelliView III livré avec les presses à haute densité
se révèle configurable à souhait. Il dispose d’un
écran couleur tactile capable de diffuser les
images d’une caméra embarquée. Ce terminal
informe l’opérateur de la longueur instantanée
des balles, du nombre de plis, de la chute des
balles et de la pression hydraulique dans le circuit
de contrôle de la densité. Il avertit d’un défaut
de nouage ou d’une humidité trop élevée, par
exemple. Il totalise aussi le nombre de balles
jusqu’à 1 000 chantiers.
Avec un système de liage de type
double nœud, la ficelle ne passe
pas dans les disques reteneurs
pendant la formation de la balle.
Les contraintes sur l’arbre des
noueurs s’avèrent ainsi limitées.
muni d’étoiles double remplace
l’empaqueteur pour l’alimentation
de la chambre de précompression.
Il accède à sa propre sécurité à
friction en cas de bourrage. La
position des couteaux se contrôle
hydrauliquement depuis la cabine.
Elle est repérée par un symbole
sur l’ordinateur de bord.
Densité
Le dispositif de contrôle de la densité repose sur l’utilisation de trois
volets actionnés par deux vérins. La
puissance hydraulique pour alimenter
ce circuit provient d’une centrale
autonome. Au travail, deux électrovannes proportionnelles régulent
la pression en fonction de celle programmée en cabine. Un manomètre,
placé à l’avant de la presse, permet
un contrôle visuel. Le dispositif de
gestion de la densité participe à la
protection mécanique de la machine :
la pression est automatiquement
abaissée dans les vérins lorsque
le capteur mesurant l’effort sur le
piston détecte une surcharge.
Nouage
La BB9080 dispose d’un mécanisme
de liage à double nœud. Ainsi, lors
de la formation de la balle, les liens
n’exercent aucune contrainte sur la
rampe de noueurs. Le dispositif est
alimenté par des compartiments
étanches logeant jusqu’à 30 bobines.
Le stock pour la ficelle supérieure,
au parcours plus court, se limite à
deux pelotes par noueur, contre trois
pour le lien inférieur. Le déclenchement du liage est actionné mécaniquement par le pignon métreur
situé sur le canal de pressage. En
option, il est piloté par un système
électronique définissant la longueur
de la balle. Sur le plan de l’entretien, des ventilateurs électriques,
non réversibles, fonctionnant dès
l’allumage de la console, chassent la
poussière. Le graissage des noueurs,
centralisé de série, devient automatique en option avec fréquence
de graissage réglable depuis le
moniteur en cabine.
ON A BIEN AIMÉ
s La convivialité du moniteur de
commande IntelliView III, compatible
Isobus avec écran tactile couleur.
s La possibilité de monter un système
de pesée des balles.
ON A MOINS AIMÉ
s La modification de la longueur
de coupe obligeant à ôter
manuellement une partie des
couteaux et à les remplacer par des
faux couteaux.
s Les panneaux étroits et les
compartiments à ficelle non
escamotables limitant l’accès aux
organes de la machine.
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08/07/09 12:37
Plate-forme
Prix de base HT
129 800 €
(Essieur tandem suiveur, rouleau égalisateur
sur le pick-up, graissage centralisé
et ventilateurs de noueurs.)
VICON LB 1290
Dimensions du canal : 120 x 90/80
1 – D’une largeur commerciale
de 2,30 m, le pick-up présente une
distance entre dents extérieures
de 1,90 m.
2 – Caractéristique de la
technologie intégrale, le rotor
ameneur se trouve sur le même
axe que les vis de recentrage.
3 – Le rotor ameneur est animé
par une chaîne et protégé par une
sécurité à cames.
4 – La fourche d’amenage
possède deux courses : une
courte pour remplir la chambre
de précompression et une longue
pour pousser le fourrage dans
le canal devant le piston.
5 – L’ameneur à fourches est
entraîné par un boîtier à bain
d’huile et protégé par une sécurité
grâce à un limiteur à cames
respectant la synchronisation des
mouvements avec le piston.
Particularités
La gamme de presses à haute densité
Vicon, identique à celle proposée par
Deutz-Fahr, est désormais fournie
par Kuhn depuis le rachat en février
de l’usine néerlandaise de Geldrop
par le constructeur français. Elle
se compose de trois machines de
base : LB 8200 (80 x 70 ou 80 cm),
LB 1270 (120 x 70) et LB 1290
(120 x 80 ou 90). Ces presses se
déclinent avec ou sans dispositif de
hachage. La LB 8200 et la LB 1290
se démarquent par leur modularité
mécanique offrant deux hauteurs de
balles : 70 et 80 cm pour la première
et 80 et 90 cm pour la seconde. Le
changement de la taille représente
une intervention d’une durée de
quatre heures à deux techniciens,
il consiste à modifier la hauteur
du piston et du canal, ainsi que la
position des noueurs.
Plus gros modèle de la gamme, la
LB 1290 présentée ici avec un essieu
tandem suiveur existe également
en configuration simple essieu.
Elle bénéficie de série du rouleau
égalisateur sur le pick-up, du graissage centralisé et des ventilateurs
de noueurs. Elle reçoit en option
l’éjecteur de balles, la rampe arrière
à rouleaux, le capteur de présence
de balle sur la rampe arrière et
le graissage automatique. Cette
presse, à l’instar d’autres matériels
6 – Le piston est actionné par deux
bielles, une de chaque côté du
boîtier principal, à une cadence
de 46 coups par minute.
7 – Les quatre galets guidant le
piston évoluent à l’extérieur du
canal de pressage.
8 – La barre hexagonale au pied
de la rampe de noueurs est le
détendeur de ficelle. Cette pièce
pivote au moment du liage pour
donner du mou et faciliter la
réalisation du nœud.
9 – La densité de la balle est
contrôlée par trois presseurs.
Le supérieur est actionné par deux
vérins hydrauliques.
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07/07/09 12:15
LE BOÎTIER
Compatible Isobus, le terminal Focus
est spécifique aux modèles LB 1270 et
LB 1290. Il indique la longueur de la balle
programmée et en cours, la pression de
serrage, le taux de charge du piston…
Il annule la pression dans le circuit
hydraulique de contrôle de la densité
en cas de surcharge de la machine. Les
compteurs de balles intégrés mémorisent jusqu’à 40 chantiers.
Baptisé Power Density, le système d’amenage repose sur une chambre de
précompression à déclenchement. Ce principe garantit la bonne formation
des balles en alimentant le canal sur toute sa hauteur, quelle que soit la taille
des andains. La chambre d’attente, fermée par des palpeurs à sensibilité
réglable, utilise un ameneur à fourches à double amplitude : courte durant
le remplissage et longue pour le transfert du produit précomprimé devant le
piston. La plus grande course est pilotée par l’effacement des capteurs sous
l’effet de la pression du fourrage. Avec de gros andains, le mécanisme de
déclenchement peut être désactivé. Dans cette configuration, à chaque coup
de piston, l’ameneur réalise une course courte et une longue.
de la marque, s’accompagne systématiquement du contrat Secure.
Cette prestation étend la garantie à
trois ans et intègre une assurance
complément en valeur à neuf durant
trois campagnes en cas d’incident.
Durant sa période de validité, elle
oblige à réaliser l’entretien dans une
concession agréée avec en contrepartie une remise de 20 % sur les
pièces d’usure.
Cinématique
La LB1290 combine deux sécurités au niveau du volant d’inertie.
La première, à friction, protège
la transmission côté tracteur. La
seconde, constituée d’un limiteur
à cames, isole le boîtier principal du volant d’inertie en cas de
9
Caractéristiques
Vicon LB 1290
Poids
Pneumatiques
Largeur des balles
Hauteur des balles
Longueur des balles
Régime du piston
contrainte sur la machine. Pour
animer l’ameneur à fourches de la
chambre de précompression, cette
presse utilise un boîtier combiné
à une sécurité à came synchronisée. Les noueurs sont également
actionnés par le biais d’un renvoi
d’angle à bain d’huile et de cardans.
Seuls le rotor d’alimentation et le
ramasseur utilisent un entraînement
par chaîne.
Pick-up et rotor
d’alimentation
D’une largeur commerciale de
2,30 m, le pick-up présente une
distance entre dents extérieures de
1,90 m. Ses cinq barres porte-dents
sont guidées par un seul chemin de
8 900 kg
500/50-17
120 cm
80 ou 90 cm
0,60 m à 3,00 m
1 000 tr/min
46 coups/minute
24 pelotes
cames et protégées par une sécurité
à réenclenchement automatique. Ce
ramasseur utilise pour son relevage
deux vérins hydrauliques munis
chacun d’un ressort de suspension.
Sa hauteur de travail se règle à
l’aide de chaînes et ses deux roues
de jauge non pivotantes font office
de butées basses. Il est associé à
un rotor d’alimentation de 450 mm
de diamètre disposé sur le même
axe que les vis de recentrage. Ce
cylindre muni d’étoiles simples
à trois branches réceptionne le
fourrage, le régule et le transfère
vers le dispositif d’amenage. Sur
les machines LB 1270 et LB 1290
avec dispositif de coupe Omnicut
à 23 couteaux, le rotor mesure
600 mm de diamètre et reçoit des
étoiles doubles.
Densité
Trois presseurs contrôlent la densité
des balles. Les deux latéraux sont
chacun actionnés par un vérin, tandis que le supérieur en utilise deux.
Paramétrable de 50 à 180 bars, la
pression hydraulique régnant dans
le circuit provient d’une centrale
indépendante alimentée par une
pompe fixée sur le boîtier principal
d’entraînement. Elle se programme
par paliers de 5 bars sur la console
en cabine. Au travail, une jauge de
contrainte mesure la déformation
du châssis de la presse et en déduit
la charge sur le piston. En cas de
surcharge, l’électronique réduit
automatiquement la pression dans
les vérins de densité pour protéger
la machine. Il la ramène ensuite à
la valeur programmée.
Nouage
Dotée d’un système de liage à
simple nœud, la LB 1290 embarque
24 pelotes de ficelle, stockées dans
des compartiments protégés de la
poussière par des bâches en plastique translucide. Elle reçoit six
noueurs Raussendorf associés à un
système détendeur de ficelles. Ce
dispositif agit au moment du liage
pour donner du mou et optimiser
la formation des nœuds. De série,
la rampe de noueurs est nettoyée
par des ventilateurs électriques
et protégée par des boulons de
cisaillement. Son embrayage est
commandé par le pignon métreur
situé au-dessus du canal. Ce principe d’actionnement mécanique
oblige à descendre de la cabine
pour lier la dernière balle (solution
électrique en préparation). Six
capteurs contrôlent la présence
des ficelles. En cas de problème
avec le berceau d’aiguille lors de
sa montée dans le canal, un mécanisme assure automatiquement le
retrait de cet organe pour éviter
toute interférence avec le piston.
ON A BIEN AIMÉ
s Le détendeur de ficelles actif
au moment du liage favorise
la formation des nœuds.
s Le contrôle électronique de la
charge sur le piston protège la
machine. Il annule la pression dans
les vérins de contrôle de la densité
en cas de surcharge.
ON A MOINS AIMÉ
s La longueur de la balle n’est pas
paramétrable directement sur le
boîtier électronique. Elle nécessite
d’agir sur la course du pignon
métreur situé à l’arrière au-dessus
du canal (contrôle électrique bientôt
disponible).
s L’impossibilité de travailler
en manuel en cas de problème
électrique.
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BIA PL09 PUB:BIA PLM PUB 15/06/09 15:19 Page1
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Techno
Inverseurs
Par Olivier Rouquette
Ça passe ou ça craque
Lorsqu’il faut répéter des manœuvres de bout de champ ou conduire un tracteur de cour
équipé d’un chargeur frontal, changer le sens de la marche peut advenir plus de cinq cents
fois au cours d’une journée de travail. La présence d’un inverseur se révèle alors pratique.
Différentes technologies sont proposées sur le marché, de la plus rustique à la plus élaborée.
rendre opérant ou non ce pignon.
Dans une transmission à commande mécanique, l’engagement
des différents pignons se fait par
l’intermédiaire de synchroniseurs les
solidarisant avec l’arbre en douceur
et, en principe, sans craquement. Le
changement n’est possible que si le
moteur est désaccouplé de la boîte,
c’est-à-dire l’embrayage débrayé. Le
synchroniseur est soit directement
commandé par l’utilisateur, soit
piloté par un vérin.
L’inverseur hydraulique
SOURCE : MCCORMICK
S
elon les tracteurs, passer la
marche arrière est une opération
plus ou moins laborieuse. Elle
nécessite parfois l’arrêt total de
l’engin. Au niveau de la transmission, l’inversion de l’avancement
du tracteur se fait en changeant le
sens de rotation de l’arbre de sortie
de boîte, c’est-à-dire en intercalant
un pignon entre le menant, venant
du moteur, et le mené, partant
vers les roues. La commande de
l’inverseur aura donc pour but de
Avec un inverseur hydraulique, un pack d’embrayages se charge
alors que l’autre se déleste. Le tracteur change de sens d’avancement
tout en progressivité et sans rupture de charge.
ans une transmission à marche
Dniseur
arrière synchronisée, le synchropermet de gagner en confort
SOURCE : CASE IH
avec un passage plus souple et plus
rapide. Avec ce type de commande
toutefois, le changement de sens
d’avancement doit se faire à l’arrêt ou
à une vitesse extrêmement réduite.
Ce qui, en utilisation courante, n’est
pas des plus pratiques.
Quand le chauffeur décide de
changer le sens d’avancement, il
débraye, déplace le levier de l’in-
verseur puis il relâche la pédale
d’embrayage. Que s’est-il passé
durant cette séquence ? Une fois
la transmission désaccouplée du
moteur, le levier déplace la fourchette commandant le mouvement
du synchroniseur. Ce dernier passe
du pignon de marche avant à celui
de marche arrière engrené avec un
pignon intermédiaire assurant l’inversion du sens de rotation. Enfin,
le moteur est accouplé à nouveau
à la transmission.
Dans une transmission équipée d’un inverseur mécanique synchronisé,
la commande de marche arrière s’opère en déplaçant le synchroniseur.
MAT144- Techno.indd 51
Sur certaines
transmissions
modernes,
l’association de la
commande robotisée
d’un embrayage
multidisque et du
synchroniseur permet
de réaliser l’inversion
en douceur.
SOURCE : CASE IH
Les inverseurs mécaniques
avec synchroniseurs
vec un inverseur hydraulique,
Aréalisé
le changement de marche est
sans actionner la pédale
d’embrayage. Cela assure un réel
bénéfice pour les chauffeurs. La
souplesse et la rapidité de fonctionnement de l’inverseur améliorent le
rendement de travail. Le synchroniseur est remplacé par un double
embrayage multidisque hydraulique.
Piloté électroniquement, celui-ci
engage la marche avant ou la marche
arrière. Chaque embrayage est relié
à un arbre différent. L’augmentation de la pression d’huile permet
d’embrayer ou de débrayer ce double
embrayage multidisque. Comme
l’un se vide tandis que l’autre se
remplit, un embrayage s’embraye
pendant que l’autre se débraye. Le
couple n’est pas rompu car le moteur
et la transmission restent solidaires.
Dans une variante simplifiée, l’inverseur proprement dit reste commandé
par un synchroniseur. Le passage
de la marche avant à la marche
arrière nécessite d’abord la libération des embrayages hydrauliques
multidisques, ensuite le placement
du synchroniseur sur le sens voulu,
puis un réengagement progressif.
L’opération se fait automatiquement et progressivement, dès que
le synchro est parfaitement engagé.
Comme la commande est de type
électrohydraulique, elle reste souple
et automatisée. En revanche, la
charge est rompue.
51
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Techno
Les full powershift
SOURCE : NEW HOLLAND
terie d’embrayages multidisques.
L’inversion du sens de marche se fait
par la combinaison de la mise sous
pression de certains embrayages et la
libération d’autres. Le tout est piloté
par une unité électronique gérant
ces combinaisons, la progression
de l’engagement et le changement
éventuel des vitesses. Cette unité
va ainsi commander des valves proportionnelles de distributeurs pour
envoyer la bonne pression d’huile à
l’endroit voulu. Il n’y a aucune rupture
de couple entre le passage de toutes
les vitesses.
Les transmissions full powershift offrant moins de vitesses
en arrière qu’en avant, l’inversion de marche peut se faire à un rapport
différent et à une vitesse plus faible.
Les commandes
D
SOURCE CASE IH
ans leurs versions les plus rustiques, les commandes d’inverseur se
limitent à un simple levier au plancher
agissant directement sur le synchroniseur de l’inverseur mécanique. Pour
éviter d’entendre le sinistre bruit de
dents s’entrechoquant, il vaut mieux
ne pas oublier d’être pratiquement à
l’arrêt et de débrayer à fond.
Cet inverseur est de plus en plus sup-
52
MAT144- Techno.indd 52
commande mécanique ou hydraulique
ans la conception des
Dcontinue,
transmissions à variation
une partie méca-
nique, associée à une unité
hydrostatique, permet
de modifier le rapport de vitesse. Selon
les constructeurs, la
commande d’inverseur
diffère. Chez CNH, par
exemple, la boîte conserve
des synchroniseurs. Ils sont
déplacés par des vérins pilotés
électroniquement associés à
des embrayages multidisques
hydrauliques. Le but est de les
engager lorsque la transmission
n’est pas sous charge. Ainsi,
quand le tracteur est en marche
avant, le synchroniseur est déjà
solidaire du pignon de marche
arrière. Lorsque le conducteur
commandera le changement de
sens d’avancement, il n’y aura
pas de rupture de couple.
Pour Fendt et sa transmission
D
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La transmission à variation
continue Autocommand montée
à bord des T7000 associe un
synchroniseur et deux packs
d’embrayages multidisques.
Vario, l’inversion du sens
d’avancement n’a pas besoin
d’un module mécanique ou
hydraulique spécifique. Elle se
fait tout simplement en changeant le sens d’inclinaison de la
pompe hydraulique. La puissance
du moteur est alors intégralement transmise par les moteurs
hydrauliques. Cette conception
permet de gagner en compacité
et en simplicité.
Couple moteur
planté par les inverseurs hydrauliques
sous charge permettant de changer
le sens de la marche, sans toucher ni
à la pédale d’embrayage, ni à celle
de frein. La gestion électronique du
moteur et de la transmission commande le ralentissement du tracteur
sans rupture de couple. En cabine,
le conducteur dispose d’un levier
d’inverseur, ergonomique et intuitif.
Il est placé le plus souvent à gauche du
volant afin de libérer la main droite pour
actionner le chargeur ou le relevage.
Cette commande peut être répétée
par un commutateur à bascule placé
sur l’accoudoir ou sur le levier de
commande des vitesses. L’inverseur
peut être associé à une programmation
des vitesses permettant d’obtenir une
vitesse de recul différente de la vitesse
d’avancement. Ce type de fonction
s’avère utile dans les manœuvres de
fourrières.
Le plus souvent placé à gauche du
volant, la commande de l’inverseur
intègre parfois une position « parc ».
Puissance
hydraulique
Puissance
mécanique
Entraînement pdf
Entraînement
pont avant
Sur la transmission Vario de Fendt,
l’inversion du sens d’avancement
s’opère en changeant le sens
d’inclinaison de la pompe hydraulique.
SOURCE : FENDT
que les transmissions
Rleursappelons
full powershift remplacent tous
synchroniseurs par une bat-
La variation continue :
Les transmissions
hydrostatiques
Pour les matériels équipés d’une transmission hydrostatique,
changer le sens de marche s’opère en inversant l’inclinaison du
plateau de la pompe hydraulique à débit variable. La commande
est électrique ou par téléflexible.
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Agenda
Les dates à retenir
28 août au 6 septembre
Foire de Châlonsen-Champagne
Durant toute sa durée, la traditionnelle Foire de Châlons
accueille le salon Equip’Agro.
Cette manifestation, dédiée aux
professionnels de la machine
agricole, prend ses quartiers sur
un espace dédié de 5 ha. Elle est
animée par les concessionnaires
et constructeurs de la région.
tation, comptant 70 ha d’exposition
et 25 ha dédiés aux démonstrations,
attend 200 exposants.
Tél. : 02 23 48 28 80 - Fax : 02 23 48 28 81
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3, 4 et 5 septembre
Safir
Le salon des Cuma, le Safir, s’installe les 3, 4 et 5 septembre 2009 à
Treffieux, en Loire-Atlantique, dans
le Pays de Châteaubriant. Les deux
premiers jours seront professionnels. Le troisième jour, le samedi,
les agriculteurs accueilleront le
grand public.
Tél. : 03 26 68 20 44
[email protected]
www.foiredechalons.com
15 au 18 septembre
Space
santé des bêtes et tous les moyens à
mettre en œuvre pour des animaux
sains dans des élevages en forme.
Tél. : 02 99 54 63 15 - Fax : 02 99 54 85 49
[email protected] - www.safir.cuma.fr
Le parc des expositions de Rennes
accueille le réputé Space du mardi 15
au vendredi 18 septembre. Lors de
la 23e édition de ce salon dédié à
l’élevage, la plate-forme recherche
et développement portera sur la
9 et 10 septembre
Innov-Agri Grand Sud-Ouest
sur le machinisme agricole
Chaque année, le deuxième
week-end de septembre et 3 jours
durant, la foire de Lessay rassemble
300 000 visiteurs. Elle accueille une
grande exposition de matériel agricole ainsi que des ventes de chevaux
(environ 2 000) le vendredi matin,
de bovins, d’ovins et de caprins le
samedi matin.
Tél. : 02 33 76 58 82
Le salon Innov-Agri retrouve les
terres du lycée agricole d’Ondes,
en Haute-Garonne, le mercredi 9 et
jeudi 10 septembre. Cette manifes-
TOUTE L’INFORMATION
11, 12 et 13 septembre
Foire Sainte-Croix à Lessay
Mercredi 16 septembre
MécaSol
Journée technique consacrée
à l’agronomie organisée par la
Fédération de Cuma de proximité
Moselle-Meurthe, MécaSol se
tient le 16 septembre à Xeuilley
(Meurthe-et-Moselle). Cette manifestation professionnelle est axée
autour de trois problématiques
majeures : les techniques culturales
simplifiées, la place du labour dans
la maîtrise des adventices et le rôle
des intercultures.
Tél. : 03 87 66 12 38
[email protected]
7, 8 et 9 octobre
Sommet de l’élevage
Cette année, les jours d’ouverture
du Sommet de l’élevage changent.
Ce salon se déroule désormais du
mercredi 7 au vendredi 9 octobre.
Il s’installe au parc des expositions
de la Grande Halle d’Auvergne de
Cournon (Puy-de-Dôme) et attend
près de 1 150 exposants.
Tél. : 04 73 28 95 10 - Fax : 04 73 28 95 15
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