10. 4 ENFANCE : LOBBYING CONFERENCE DE LA FAMILLE 2007
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10. 4 ENFANCE : LOBBYING CONFERENCE DE LA FAMILLE 2007
10. 4 ENFANCE : LOBBYING CONFERENCE DE LA FAMILLE 2007 ET SERVICE PUBLIC DE LA PETITE ENFANCE I. CONFERENCE DE LA FAMILLE Les Grandes villes et agglomérations ont participé aux travaux préparatoires de la Conférence de la Famille 2007, grâce aux interventions d’Agathe Cahierre, Premier adjoint du Havre, Nicolas Pernot, DGA du Havre et MarieThérèse Sanchez-Schmidt, adjointe au maire de Perpignan, dans le cadre d’un groupe de travail intitulé « Temps des familles, temps des enfants : autour de la scolarité». L’Association a souhaité éclairer les réflexions du groupe de travail, dans le cadre des réflexions qu’elle mène avec plusieurs élus en charge des questions liées à l’Enfance. CONSTAT : - Les Grandes villes et agglomérations concentrent des zones d'éducation prioritaire qui les obligent à réfléchir à la manière dont celles-ci sont gages de réussite pour les enfants et élèves présents - Mais l’offre de service n’est pas toujours adéquate - Aussi développent-elles des projets pour répondre aux besoins sur l'ensemble du temps périscolaire. LES MOYENS - une approche globale des temps de l’enfant grâce à une concertation, en amont, de tous les acteurs le développement de partenariats avec l’Education Nationale, les CAF, les associations etc…. la mise en place de comités de pilotage et de suivi - une action forte et concertée en partenariat avec les collèges : la ville du Havre, par exemple, a recruté les jeunes gens qui encadrent les collégiens, assuré le financement et l’organisation matérielle de cette action, et le suivi pédagogique est organisé par les principaux. - une organisation de la réussite éducative avec l'Education nationale (un accompagnement individualisé dans le domaine scolaire). Les enfants devront à terme rejoindre les dispositifs de droit commun. - des financements complémentaires: CUCS, FEDER et financements CAF. LES PRINCIPES - Adapter l’offre à la demande des familles - Renforcer l’attractivité des services éducatifs proposés: simplification des procédures administratives; système d’information vers les familles; qualité pédagogique des activités proposées; augmentation des capacités d’accueil - Accompagner les familles en situation de difficultés éducatives - Assurer le pilotage, institutionnel et opérationnel, du projet, en tenant compte des spécificités territoriales et mise en place d’un comité d’évaluation. LES RESULTATS - un réel décloisonnement des services - une mise à niveau des activités comparables à celles de l'enseignement privé - moins de violence - une offre ne dissociant pas l'aide aux leçons des activités d'éveil ou éducatives - une reconnaissance du travail des associations - en cours, une évaluation pour valider l’efficacité et la pertinence du dispositif, et ses effets à long terme. Trois volets : utilisation des structures et moyens en regard; perception des familles; indicateurs de performance. LES DIFFICULTES RENCONTREES - le manque d’acceptation par le monde enseignant que ce soient les locaux scolaires qui accueillent les activités post-scolaires - une séparation « doctrinale » entre aide aux devoirs et activités éducatives sur le terrain sans fondement, car les parents attendent aujourd’hui et l’un et l’autre - un manque de concertation quant aux suppressions des auxiliaires de vie scolaire pour accompagner les jeunes à la cantine - l'importance accrue de l'accueil des enfants handicapés aussi sur le périscolaire - une distinction entre le domaine du loisir (CEJ) et le domaine de l'accompagnement à la scolarité (CLAS) qui ne semble pas opérationnelle - une réforme des Contrats Enfance Jeunesse amenant à une re-concentration au niveau national des financements par la CAF une remise en cause des projets existant pour en ouvrir d’autres une baisse des financements de l’ordre de plus de 60 % des CAF locales qui ne seront plus de véritables acteur de cette politique LES DEMANDES DES GRANDES VILLES - le Maire doit jouer le rôle de pilote si l'on veut réussir localement - la fixation d’enveloppes budgétaires intégrant une contractualisation possible et des données comme l’inflation, l’augmentation des coûts, les incidences des conventions collectives, l’ancienneté des associations … - un soutien plus ferme de la hiérarchie de l'Education nationale dans l’utilisation des locaux scolaires - une implication de l'Education nationale dans la formation au moment des conclusions de contrat - un soutien des associations par un défraiement des frais d’encadrement des bénévoles et les moyens permettant de pallier leurs absences - une collaboration étroite avec le Conseil Général, pour les collèges, d’ordre financier, mais également pédagogique ou de planification commune. II. SERVICE PUBLIC DE LA PETITE ENFANCE Le centre d’analyse stratégique a remis au Premier ministre un rapport, le 14 février dernier, sur le « service public de la petite enfance », et a formulé un certain nombre de recommandations en vue de mieux organiser l’offre existante et l’information des familles. Le CAS s’est engagé aux côtés du ministère de la santé et des solidarités à identifier les projets des collectivités publiques susceptibles de donner lieu à expérimentation. Parmi les pistes envisagées : le numéro unique d’enregistrement des demandes d’accueil et le service individualisé d’information petite enfance. La reconnaissance du rôle incontournable des grandes villes est ici posée. Cette question du service public de la petite enfance est récurrente dans les programmes des candidats aux élections présidentielles. C’est pourquoi les grandes villes doivent continuer à exprimer leurs propositions, et volonté d’expérimentations éventuelles, pour affirmer la place qui est la leur dans ce dispositif de proximité au service du citoyen. Nous soumettons cette proposition aux membres de l’Association. Par ailleurs, un courrier spécifique a été envoyé au groupe de travail Enfance pour avis et mise en œuvre éventuelle. Contact AMGVF : Hélène Cascaro tel 01 44 39 34 62 mail : [email protected]