formation transfrontalière en horlogerie: quinze nouveaux horlogers

FORMATION TRANSFRONTALIÈRE EN HORLOGERIE:
QUINZE NOUVEAUX HORLOGERS
Aujourd'hui, au Lycée Edgar Faure (Morteau, France), a eu lieu la remise des
certificats à quinze participants, suisses et français, ayant suivi le cours de la
"Formation transfrontalière en horlogerie". Fruit d'une collaboration entre les
deux pays, ce cours offre la possibilité à des demandeurs d'emploi d'obtenir
une formation d'horloger en moins d'une année. Comme les volées
précédentes, les lauréats de cette cinquième édition n'auront pas de difficultés
à trouver un emploi dans la branche.
Intérêts communs
Cette formation est née en 1994 de plusieurs intérêts convergents: ceux de la
Communauté de travail du Jura (CTJ), ceux de la Franche-Comté et ceux de la
Convention patronale de l'industrie horlogère suisse (CP). La première cherchait un
projet concrétisant ses ambitions de collaboration franco-suisse; les deux dernières,
lançant différentes mesures pour combler la pénurie de personnel dans l'horlogerie,
voulaient notamment favoriser les formations d'adultes. Ajoutez à cela des taux de
chômage élevés dans les deux pays, et voilà tous les ingrédients à l'origine de la
"Formation transfrontalière en horlogerie".
Acquérir le savoir-faire d'un horloger
Cette formation, d'une durée de dix mois, consiste à donner à des demandeurs
d'emploi un niveau de qualification équivalent à celui d'un détenteur d'un CAP
horloger (diplôme français) ou légèrement inférieur à celui d'un horloger-praticien
(diplôme suisse). La personne qui souhaite obtenir ce dernier titre n'aura plus qu'à
suivre deux modules de la formation modulaire en horlogerie pour adultes.
L'originalité du cours tient à son caractère double national puisque cette formation
est dispensée à des participants français et suisses, sur sol français et avec un
financement de chaque pays.
Des emplois à la clé
Leur papier en main, les nouveaux certifiés n'ont pas de difficultés à trouver un
poste. Les statistiques le prouvent: quelque temps après avoir terminé leur formation,
les trois quart des participants trouvent un emploi fixe dans l'horlogerie. Si ce succès
était prévisible, puisque cette formation vise à combler une carence en personnel, il
prouve néanmoins que le diplôme délivré par la Convention patronale est largement
reconnu et apprécié par les milieux horlogers suisses. A une époque où la
reconnaissance des certificats pose encore souvent des problèmes entre les
cantons, c'est un véritable défi que l'horlogerie a ainsi relevé.
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Passer la barre des cinquante
Aujourd'hui, lors d'une cérémonie à laquelle assistaient des représentants des
milieux horlogers suisses et français du Service de l'emploi neuchâtelois, de la
Région Franche-Comté, quinze candidats ont reçu les deux diplômes couronnant la
formation transfrontalière en horlogerie. Le Lycée de Morteau a décerné un CAP
d'horloger (titre délivré par le Ministère de l'Education française) alors que la
Convention patronale a remis un certificat d'opérateur en horlogerie.
Depuis lancement de cette formation, en 1994, ce ne sont ainsi pas moins de 54
attestations qui ont été délivrés.
CTJ, CP: carte de visite
La Communauté de travail du Jura est un organe de coopération transfrontalière
entre la Région Franche-Comté, les cantons de Berne, Vaud, Neuchâtel et Jura; la
Convention patronale de l'industrie horlogère suisse est une organisation patronale
faîtière regroupant plus de 400 entreprises de la branche.
La Chaux-de-Fonds, le 13 juillet 1999
Pour tout renseignement :
Mme Nadia Fustinoni, Chargée de communication - documentation
Tél : 032 / 910 03 83 / Fax : 032 / 910 03 84
e-mail : [email protected]
La Convention patronale de l'industrie horlogère suisse est l'organisation faîtière des
employeurs de l'industrie horlogère et microtechnique. Elle regroupe 400 entreprises occupant
près de 34'000 travailleurs. "Politique patronale", "Formation professionnelle", "Santé et
Sécurité au travail" et "Communication - documentation" constituent les 4 secteurs d'activité de
cette organisation. Son Président est M. Jean Cavadini, ancien Conseiller aux Etats, ancien
Conseiller d'Etat et son Secrétaire général, M. François Matile.
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