journal des auteurs
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journal des auteurs avril - mai 06 n°141 n°141 sommaire Cinéma / Théâtre / Musique / Danse / Mise en Scène / Arts du Cirque / Arts de la rue / Télévision / Animation / Radio / Création Interactive / Image Fixe Directeur de la publication : Pascal Rogard Rédactrice en chef : Catherine Walrafen Rédaction : Brigitte Boidot Conception graphique : Éditions Scope Régie publicité : Véronique Petit Impression : SPEI Conseil d’Administration 2005-2006 Président : Francis Girod. Première vice-présidente : Louise Doutreligne Vice-présidents : Sophie Deschamps (télévision), Jacques Fansten (cinéma), Jean Prodromidès (musique), Christian Rullier (théâtre). Administrateurs délégués : Philippe Goudard (arts du cirque), Benjamin Legrand (animation), Frédéric Michelet (arts de la rue), Yves Nilly (radio), Karine Saporta (danse), Georges Werler (mise en scène). Administrateurs : Luc Béraud, Louis Dunoyer de Segonzac, Jean-Paul Farré, Robert Favreau, Joëlle Goron, Jean-Claude Grumberg, Victor Haïm, Laurent Heynemann, Caroline Huppert, Nicole Jamet, Marie-Anne Le Pezennec, Jean-Louis Lorenzi, Luc Jabon, Dominique Probst, Michel Sibra, Alain Scoff, Bertrand Tavernier. SACD : 11 bis, rue Ballu - 75442 Paris Cedex 09 [email protected] - Tél. : 01 40 23 44 44 En couverture : Faustus, livret du compositeur Pascal Dusapin, d’après La Tragique histoire du Docteur Faust de Christopher Marlowe Création à l’opéra de Lyon en mars 2006 Cet opéra a bénéficié du Fonds de création Lyrique Crédit photo : Alain Franchella/Bertrand Stofleth Éditorial......................................................................... 1 Une société en action Actualité Conseil d’Administration : dossiers abordés............... 2 Assemblée générale : vote par correspondance......... 4 Réorganisation de la direction du spectacle vivant..... 5 Actions culturelles Événements.................................................................. 6 Agenda avril-mai 206................................................... 8 Nouvelles de « Beaumarchais » SACD......................... 9 Du côté des auteurs Pleins feux La télévision mobile........................................................ 10 Le film sur petit écran.................................................... 11 Vie sociale Précisions sur la retraite complémentaire................. 12 Répertoires Le théâtre et l’humour à la SACD................................. 13 Aides et concours Spectacle vivant............................................................... 14 Cinéma et audiovisuel. ................................................... 14 Actualité professionnelle En bref... L’actualité en France et à l’étranger............................ 16 Les grandes lois sur le droit d’auteur provoquent toujours des débats animés. Ce fut le cas pour la loi de 1985, initiée par Jack Lang et qui a mis deux ans pour être votée, à l’unanimité… À l’heure où j’écris cet éditorial, c’est, encore une fois, dans un climat passionné que se discute au Parlement le nouveau projet de loi sur le droit d’auteur dont la destinée est pour le moins contrariée et chaotique… Soumis aux aléas de la vie parlementaire, ce texte, qui transpose une directive européenne de mai 2001 et donne un cadre juridique aux mesures de protection technique des œuvres, a brusquement changé de terrain et d’enjeu le 21 décembre, avec l’adoption d’un amendement légalisant le téléchargement des fichiers sur l’Internet. Les discussions techniques attendues autour de solutions permettant d’assurer la protection de la propriété culturelle ont été balayées et remplacées par l’apparition d’interrogations fortes et un débat de société sur la circulation des œuvres et le financement de la création à l’ère numérique. La nuit du 21 décembre laissera sans doute moins de traces dans l’Histoire que celle du 4 août 1789 (l’abolition des privilèges !), mais elle doit nous faire prendre conscience des risques importants de remise en cause qui pèsent sur la propriété intellectuelle. Ces deux derniers mois, la SACD n’a pas ménagé ses efforts pour effectuer un travail de pédagogie : en organisant, dès le 22 décembre dernier, une conférence de presse avec tous les professionnels du cinéma, des techniciens aux artistes interprètes, des producteurs, des distributeurs aux exploitants ; en participant à de nombreuses rencontres avec les responsables politiques et parlementaires de notre pays ; en envoyant, à chacun des 42 000 membres de la SACD ainsi qu’à l’ensemble de la presse et des professionnels de l’audiovisuel, une plaquette pour décrypter le projet de loi et ses enjeux ; en organisant un dîner-débat avec des députés et des sénateurs, pour réfléchir aux réponses à apporter au développement des téléchargements illicites de films… La liste serait encore longue des actions que nous avons entreprises pour démontrer, sans agressivité et même avec courtoisie, que la licence globale, pas plus qu’une répression pénale massive inadaptée, ne constituait pas une solution valable et viable pour assurer une juste rémunération des auteurs et pour financer la création. La licence globale n’est, en effet, rien d’autre que la négation de la diversité culturelle. Son application aux œuvres de l’esprit reviendrait à traiter de la même manière le contenant (les tuyaux) et le contenu (les œuvres) en les soumettant tous les deux au principe du forfait illimité. La version remaniée du projet de loi, que le gouvernement a dévoilé en mars, présente des avancées. Elle écarte le principe de la licence globale et elle apporte également des garanties pour renforcer l’exercice de la copie privée et pour permettre la mise en place de sanctions raisonnables et proportionnelles aux infractions au code de la propriété littéraire et artistique. Alors que la procédure parlementaire suit son cours, une chose semble d’ores et déjà certaine : ce projet de loi n’est ni une fin en soi ni un aboutissement… Son adoption, au demeurant nécessaire, ne doit pas épuiser la réflexion sur les moyens de mettre les nouvelles technologies au service de la diffusion des œuvres dans le respect des droits moraux et patrimoniaux des auteurs. Parce que, à ce jour, les solutions demeurent encore partielles, incertaines et imparfaites, parce que personne ne peut encore connaître la réalité du pair à pair et de l’Internet d’ici un an ou deux, nous concevons ce projet de loi davantage comme le point de départ d’une réflexion qu’il faudra impérativement poursuivre et approfondir dans les mois à venir. Forte du soutien de ses membres, la SACD continuera, comme elle l’a fait, à participer à la réflexion sur l’évolution, nécessaire et positive, du droit d’auteur. Beaumarchais n’est pas un dinosaure qui se sentirait perdu au pays du numérique ! Bien au contraire et plus que jamais, le droit d’auteur est un combat pour la création et LA DÉFENSE DES AUTEURS RESTE D’ACTUALITÉ ! ¢ Francis Girod © Agence Enguerand Édito une société en action > actualité positions Conseil d’Administration, derniers dossiers abordés Au cours de ses dernières réunions, les membres du Conseil d’Administration ont abordé de nombreux sujets concernant la vie et le statut social des auteurs et ont notamment débattu sur les dossiers suivants : Service public de l’audiovisuel La SACD a accueilli favorablement les propositions du rapport de la mission d’information de l’Assemblée nationale sur les missions du service public de l’audiovisuel. Présidée par Dominique Richard, cette instance a pris en compte les demandes de la SACD formulées lors de son audition en septembre 2005, à savoir : - assurer la diversité des genres et des écritures en première partie de programmes, - encourager la rediffusion en journée des œuvres de fiction, - produire et diffuser des projets issus du fonds pour la création audiovisuelle innovante, - diffuser de véritables magazines sur la culture et la création, - renforcer la place du spectacle vivant et lui réserver des horaires de diffusion plus favorables, - aligner la contribution financière des nouveaux services audiovisuels (ADSL, mobiles…) sur les industries traditionnelles de télévision pour la création et la production d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques. La SACD a saisi le CSA au sujet de la localisation de la chaîne Foxlife Foxlife, chaîne du groupe américain Fox international Channels, diffusée sur le câble français et la plate-forme Canal Satellite, est officiellement établie en Italie. Pourtant, Foxlife est physiquement instal- lée à Paris. Son signal est même émis de Paris vers Rome avant d’être acheminé de nouveau vers Paris et la commercialisation de la chaîne est confiée à la régie publicitaire de France Télévisions ; en outre, ses programmes sont en français. Mais, s’appuyant sur la directive européenne Télévision sans Frontières, qui prévoit que toute chaîne est soumise à la loi du pays où elle est juridiquement établie, Foxlife bénéficie néanmoins de la législation italienne sur l’audiovisuel, beaucoup plus permissive que la législation française, notamment en matière de coupures publicitaires et de contenus. Face à cette situation qui crée une concurrence déloyale avec les chaînes thématiques françaises du câble, la SACD a interpellé le CSA pour qu’il statue sur cette importante question. Celui-ci a, dès à présent, contacté les responsables de la chaîne pour être auditionnés. leur film, Fait d’hiver, sorti en 1999, ne portaient pas atteinte à la vie privée de l’une des protagonistes de ce drame, ces faits ayant été largement relatés par la presse avant la réalisation du film. Dans ces différents cas, les juges ont estimé que, sous les précautions de réserve, les auteurs pouvaient s’inspirer d’événements réels sans obligation de consulter ou d’informer les personnes directement ou indirectement concernées. À l’heure où les fictions télévisuelles abordent de plus en plus des thèmes d’actualité, les juridictions françaises rappellent, à travers ces décisions, que la liberté de création et d’expression des auteurs est un principe fondamental qui ne saurait être entravé. Faits réels et liberté des créateurs Deux décisions de justice viennent d’être rendues en faveur des auteurs : - Une ordonnance de référé, en février, par le tribunal de grande Instance de Paris concernant une série télévision, intitulée La Vallée, réalisée par Raoul Peck et écrite par Pascal Bonitzer, en cours de production, sur l’affaire Grégory. Il a été refusé à une personne impliquée dans ce fait divers de demander un contrôle ou une interdiction de la série. - un arrêt de la cour d’appel de Versailles confirmant que les faits, sur lesquels se sont appuyés les auteurs, Robert Enrico et Jean-Claude Grumberg, pour réaliser > Pour plus d’informations consultez le site de la SACD www.sacd.fr/actus/cp - l’article de Christophe Ledannois, directeur adjoint de l’audiovisuel à la SACD, paru dans Legipresse : « Œuvres audiovisuelles - Comment écrire sur la vie d’autrui ou la nécessaire balance entre liberté d’expression et protection des droits de la personnalité » ; - l’ordonnance de référé du 10/02/06 Au sujet du téléfilm La Vallée - l’arrêt de la cour d’appel de Versailles 26/01/06 concernant le film Fait d’hiver. actualité < une société en action Séries TV : formats étrangers Les séries de fiction TV, adaptées de formats étrangers, font leur apparition sur les chaînes françaises. Ce nouveau type de format est assimilé, pour certains d’entre eux, à la vente de programmes « clés en main », procédé qui s’applique pour les programmes de jeux et de télé-réalité. Les auteurs se trouvent ainsi exclus de l’acte de création pour être, parfois, cantonnés à la réécriture de traductions de scénarios. Paradoxalement, et selon la réglementation actuelle, ces formats étrangers sont considérés comme des œuvres d’expression originale française et sont donc inclus dans les quotas d’investissement et de diffusion des chaînes. Les organisations professionnelles s’élèvent contre cette dérive de la réglementation et ont demandé au ministre de la Culture et de la Communication une adaptation de la réglementation qui doit être liée à la révision de la définition de l’œuvre audiovisuelle. Le CNC a, dès à présent, entamé une réflexion sur la qualification des œuvres adaptées de formats étrangers. Radio : quelles perspectives ? Yves Nilly, administrateur délégué Radio, Pascal Rogard et Hélène Saillon, directrice de l’audiovisuel, ont rencontré, début mars, Marie-Laure Denis, conseillère du CSA, pour évoquer l’avenir de la fiction radiophonique. Accompagnant l’évolution technologique, la radio numérique doit bénéficier d’un cadre de développement sécurisé et adapté. Il est également indispensable de repenser le rôle de la radio dans la production et la diffusion d’œuvres originales d’expression francophone et d’inciter les diffuseurs à s’impliquer dans la diffusion de telles fictions en mettant en place des dispositifs d’incitation et de mesures spécifiques de soutien, à l’instar de ce qui existe pour la création cinématographique et audiovisuelle. Plusieurs pistes ont été évoquées. Les contacts doivent se poursuivre avec les autres parties concernées : ministères, diffuseurs et producteurs. Protocole d’accord avec l’Éducation nationale Des négociations ont été menées par les sociétés d’auteurs et d’artistes interprètes et les industries culturelles avec le ministère de la Culture et de la Communication et celui de l’Éducation nationale, afin de trouver un accord pour autoriser certaines exploitations pédagogiques, évitant ainsi qu’une exception au droit d’auteur soit instaurée. En effet, dans le cadre de la transposition de la directive européenne de 2001, les gouvernements successifs ont limité strictement les exceptions, malgré les réclamations d’enseignants et de nombreux établissements (bibliothèques, médiathèques) demandant à être exonérés du règlement des droits d’auteur. Pour le cinéma et l’audiovisuel, la PROCIREP est mandatée par les sociétés d’auteurs pour signer le protocole d’accord, très limitatif, sur les exploitations autorisées, et assurer la perception et la répartition de la rémunération entre les bénéficiaires, sachant que l’Éducation nationale versera la somme de 150 000 euros pour 2007 et 2008. Pour la musique, le protocole, tout aussi restrictif, sera signé par la SACEM qui assurera la perception et la répartition des sommes aux organismes concernés. Du mandat ASP au mandat AP Le mandat ASP (amateur et semi-professionnel) devient le mandat AP (amateur et professionnel) Devant l’inquiétude du Syndicat Français des Artistes (SFA) qui considère que la terminologie de « semi-professionnel » risque de porter atteinte aux droits des artistes-interprètes à un moment où leur statut de salarié doit être affirmé, la SACD accepte de modifier l’intitulé du mandat qui a pour objet de simplifier la gestion du secteur amateur et d’un secteur professionnel présentant le même environnement économique. L’article 12 du règlement général de la SACD définit comme suit les « amateurs » et les « semi-professionnels », désormais dénommés « professionnels » : Sont considérées comme « amateurs », les entreprises de spectacles dont les membres ne reçoivent aucune rémunération au titre des représentations données et exercent cette activité en dehors de leur temps professionnel et familial. Les entreprises de spectacles « semi-professionnelles » sont des compagnies indépendantes (n’appartenant à aucun syndicat représentatif avec lequel la Société a signé des accords particuliers) qui, sur les 3 dernières années civiles, ont donné moins de 7 représentations par an et ont généré un montant annuel de droits d’auteur inférieur au plafond déterminé par le Conseil d’Administration. Le plafond en vigueur à ce jour a été fixé à 750 euros bruts de droits d’auteur par année civile. > Nomination des représentants SACD aux commissions professionnelles - des auteurs et compositeurs de musique et chorégraphes : Louis Dunoyer de Segonzac, titulaire, reconduit dans ses fonctions ; - des écrivains, traducteurs et illustrateurs : Yves Nilly, titulaire, et Victor Haïm, suppléant. une société en action > actualité assemblée générale Vote par correspondance postale et électronique La SACD, soucieuse d’une gestion efficace, moderne, vous propose, pour la première fois, cette année, la possibilité d’un vote électronique pour élire vos représentants. Profitez-en ! Votez « nombreux » ! Que ce soit par cette innovation technique ou par le traditionnel vote par correspondance. Francis Girod Faisant suite aux recommandations de la Commission permanente de contrôle des Sociétés de perception et de répartition des droits (SPRD), l’assemblée générale extraordinaire du 16 juin 2005 a décidé d’élargir le vote par correspondance à l’ensemble des associés de la SACD, et de l’ouvrir aussi bien à l’élection des candidats à ses diverses instances qu’à l’approbation des résolutions de son assemblée générale ordinaire. C’est pourquoi tous les associés seront convoqués par courrier à l’assemblée générale du 15 juin 2006 et recevront, à cette occasion, les documents nécessaires à l’expression de leurs votes. Toutefois, dans le souci de limiter les coûts induits par ce système, la réforme statutaire de 2005 a également adopté le principe du vote par correspondance électronique (vote en ligne) des associés. Celui-ci sera aussi mis en place dès cette année. Entre le 11 mai et le 11 juin 2006 à minuit, chaque associé pourra ainsi, grâce à son numéro de compte « auteur » et au mot de passe unique qui lui sera délivré par courrier, accéder au site de vote spécialement dédié à l’assemblée générale de la SACD. Sur ce site parfaitement sécurisé, et quel que soit le lieu de connexion à l’Internet, les associés pourront consulter l’ensemble des documents relatifs à l’assemblée, voter en ligne pour les résolutions et élire les candidats aux instances de la Société. L’anonymat et la confidentialité des votes seront bien sûr garantis et le site sera déclaré auprès de la CNIL. Pour participer activement à la réduction des coûts d’organisation des assemblées générales, la SACD invite en conséquence ses associés à lui communiquer une adresse courriel valide en précisant le prénom, le nom et le numéro de compte auteur ([email protected]), qui lui permettra de les convoquer à l’avenir par la seule voie électronique (sous réserve de leur renonciation expresse à l’envoi postal des documents de vote). Pour tout renseignement complémentaire sur le vote électronique, merci de contacter : [email protected] ou [email protected] Rappel Assemblée générale ordinaire le jeudi 15 juin 2006 à 14 h Au Cinéma des cinéastes 7, avenue de Clichy, 75017 Paris Pôle Auteurs-Utilisateurs De nouvelles adresses mail pour le Pôle Auteurs-Utilisateurs Afin de faire parvenir vos demandes directement auprès des conseillers spécialisés du Pôle Auteurs-Utilisateurs, de nouvelles adresses mail ont été mises en place, selon les secteurs suivants : Demandes générales : [email protected] Vos interlocutrices : Valérie Lebrot, Annie Louise, Violeta Mateo Paiement : [email protected] Vos interlocuteurs : Stéphane Butel, Neigeline Le Graet, Violeta Mateo Adhésion : adhé[email protected] Vos interlocutrices : Sandrine Ampe, Murielle Ancedy, Sophie Lukacs, Violeta Mateo Aide et avantages : [email protected] Vos interlocutrices : Neigeline Le Graet, Elisa Fourniret Spectacle vivant : [email protected] Vos interlocutrices : Catherine Damblant, Élisa Fourniret, Valérie Lebrot, Violeta Mateo Audiovisuel : [email protected] Vos interlocuteurs : Sandrine Ampe, Stéphane Butel, Violeta Mateo International : [email protected] Vos interlocutrices : Catherine Damblant, Valérie Lebrot, Violeta Mateo Dépôts : [email protected] Votre interlocutrice : Murielle Ancedy Juridique : [email protected] Votre interlocuteur : Guillaume Jobbe-Duval Sociale : [email protected] Votre interlocutrice : Catherine Plantec actualité < une société en action spectacle vivant Réorganisation de la direction du spectacle vivant Une nouvelle organisation pour mieux répondre aux besoins des auteurs et adapter les procédures pour gérer plus efficacement leurs besoins. La direction du spectacle vivant gère les œuvres relevant des genres suivants : Théâtral : pièces de théâtre, sketches, mime, marionnettes, sons et lumières, etc., Chorégraphie, Mise en scène, Musical : opéra, opéra-comique, opérette, comédie musicale, théâtre musical, musique de scène originale, etc., Cirque, Arts de la rue Ses missions : • Établir des traités avec les entrepreneurs de spectacles et/ou leurs syndicats qui fixent les conditions générales et minimales de représentation des œuvres du répertoire de la SACD, • Établir les autorisations de représentation des œuvres et transmettre les conditions de perception aux services chargés de percevoir les droits. Par ailleurs, elle développe des relations avec les utilisateurs du répertoire et les institutionnels du spectacle vivant afin de promouvoir le droit d’auteur. La direction du spectacle vivant est organisée autour des pôles « autorisations et contrats » et « juridique et prospective ». >Le pôle « autorisations et contrats » Ce secteur reçoit et gère les demandes d’autorisations concernant les exploitations sur le territoire national ainsi qu’à l’étranger. Après interrogation de l’auteur ou des ayants droit, la réponse ainsi que les conditions d’exploitation sont transmises par la SACD à la compagnie ou au producteur qui souhaite représenter l’œuvre. Le traitement des demandes se fait selon la classification suivante : • Le secteur privé (producteurs, SDTP*, SNES*, PRODISS*) • Le secteur public (producteurs, SYNDEAC, théâtres nationaux et municipaux, CCN, CDN, CDR, scènes nationales…). • Le secteur des compagnies indépendantes • Le secteur international • Le secteur amateur > Vos contacts à la Direction du spectacle vivant Directrice : Linda Corneille Directrice adjointe : Isabelle Counil • Pôle autorisations et contrats Adjointes à la directrice : Corinne Honvault, Isabelle Cornille Secteur privé : Nathalie Alaux, Jean Rivière, Patricia Ledant Secteur public : Safia Khéroua, Muriel Goldstein, Sylvie Landréat Secteur compagnies indépendantes : responsable, Valérie Jaladis Œuvres lyriques ou musicales : Élisabeth Boucheron, Ludovic Fondecave Œuvres chorégraphiques : Dalila Binant, Nadia Yahia Œuvres théâtrales : Hélène Prat, Isabelle Guiod, Sabine Sarrazin, Bénédicte Girard, Delphine Petit, Jessica Allard-Langer, Lionel Bourguignon Cirque, Arts de la rue, One man/woman Show, Jeune public, Sons et lumières, marionnettes : Nathalie Gerbe, Sandrine Riccone Secteur international : responsable, Véronique Marty >Le pôle « Juridique et prospective » Afin de veiller à la défense des droits de ses membres, un service juridique est à leur service pour les accompagner dans leurs démarches, les aider dans la négociation, la rédaction ou l’étude de leurs contrats, en leur proposant un service de médiation en cas de différends. Afin d’être à l’écoute des besoins et préoccupations des auteurs et entrepreneurs, un service « prospective » assure un rôle de relation publique en leur apportant des conseils personnalisés et en participant à des rencontres professionnelles. Pour plus d’informations sur les démarches tant pour les auteurs que les utilisateurs du répertoire : www.sacd.fr et Pôle Auteurs-Utilisateurs : Tél. 01 40 23 44 55 - [email protected] * SDTP : Syndicat des directeurs de théâtres privés * SNES : Syndicat national des entrepreneurs de spectacle * PRODISS : Syndicat national des producteurs, diffuseurs et salles de spectacles. Suisse romande et Luxembourg : Laurent Coutaya Italie : Sabine Ledoux Canada et pays de langue anglaise : Nadia Touloum Pays de langue allemande (Allemagne, Autriche, Suisse alémanique) ; pays nordiques (Islande, Danemark, Norvège, Suède, Finlande) , pays baltes (Lettonie, Estonie, Lituanie) : Marie-Alice Gouin/Évelyne Luccioni Pays ibériques, Amérique latine, Afrique, Moyen-Orient : Christiane Trigory Israël, Turquie, œuvres chorégraphiques du monde entier (sauf France, Belgique, Pays-Bas) : Deborah Menrath / Josette Sinephro Grèce, Europe centrale et orientale, Japon, Corée : Odile Lavandier Secteur amateur : Sammy Anciant, Liliane Peron, Alice de Brémond d’Arcs/Gwenaëlle Bauché • Pôle juridique et prospective Responsable de la prospective : Geneviève Boitte Responsable juridique : Isabelle Meunier-Besin, assistée de Anne Branchereau Inspectrice pour Paris : Fabienne Cartier une société en action > actions culturelles événements Musique > À propos du « C » de SACD par Louis Dunoyer de Segonzac Lectures musicales En janvier dernier, au festival « Les Musicals » de Béziers, j’ai rencontré de nombreux compositeurs et auteurs/paroliers qui, cela ne surprendra personne, connaissaient bien la SACEM, et un peu moins bien la SACD. Ce fut pour eux l’occasion d’apprendre que la SACD gère le répertoire de la comédie musicale depuis toujours, mais qu’elle peut faire bien davantage par le biais de son action culturelle, de sa Maison des Auteurs, de son service d’assistance juridique et d’action sociale. Il se trouve que plusieurs de ces compositeurs ont exprimé le désir de présenter une de leurs œuvres à la SACD, sous forme de lecture avec piano. J’ai transmis l’idée au Conseil d’Administration qui a réagi avec un enthousiasme qui m’a fait chaud au cœur et qui voulait dire, sans ambiguïté : « messieurs les musiciens, cette maison est aussi la vôtre : venez donc nous réjouir les oreilles ! ». Le concept des « lectures musicales* » est donc lancé. La SACD peut les accueillir à la Maison des Auteurs. Cette salle, d’une capacité de 80 places, jouit d’une excellente acoustique mais ne dispose pas d’un piano. Il est cependant possible d’en installer un (à la charge du demandeur). Mais ces lectures peuvent Festival de Cannes du 17 au 28 mai La SACD sera représentée à Cannes par la Commission Cinéma composée de Jacques Fansten, Francis Girod, Laurent Heynemann, Benjamin Legrand, Bertrand Tavernier et par Luc Jabon, Président du Comité Belge. La SACD, partenaire officiel du Festival de Cannes depuis 1994, est notamment à l’origine du Prix du scénario dans la compétition officielle. Dans le cadre de son action culturelle cinéma, > elle soutient - La Quinzaine des Réalisateurs - La Semaine Internationale de la Critique - Les Journées du Scénarion de l’UGS Cinéma (plage du Goéland) > le 26 mai, elle attribuera des prix - Le Prix SACD du meilleur court métrage francophone (sélection de la Quinzaine des Réalisateurs) ; également avoir lieu dans les salons de la SACD où se trouve le beau piano de Maurice Yvain. Dans l’état actuel des choses, il n’est pas envisageable que la SACD prenne en charge quoi que ce soit d’autre : s’il doit y avoir des cachets pour les musiciens ou les chanteurs, ils resteront à la charge du demandeur. Celui-ci sera prioritaire pour inviter les programmateurs, tourneurs, producteurs, directeurs de salle, journalistes… et amis de son choix. * Ces lectures ne pourront s’organiser que dans la limite des disponibilités des salles, selon une fréquence qui pourrait être de cinq à six par an. - Le Prix SACD au scénariste et réalisateur d’un premier ou second long métrage (sélection de La Semaine Internationale de la Critique) La SACD à la rencontre des auteurs : Les 5 à 7 de la SACD à la Quinzaine : tous les jours, la SACD invite les auteurs à se rencontrer sur la terrasse du Noga Hilton (la Croisette). Le Bureau des Scénaristes et Réalisateurs (ouvert tous les jours de 9h30 à 12h00 et de 14h30 à 17h00) propose aux auteurs accrédités des invitations pour les projections officielles et les informe sur leurs droits. Plus d’infos : Palais des Festivals Stand n°15.05 et 15.07 – Allée 15 Tél. : 04 92 99 83 02 actions culturelles < une société en action Prix SACD au festival « Les Musicals » de Béziers Ce concours a mis en compétition vingt-deux projets de comédies musicales en cours d’écriture. Les trois finalistes ont pu faire entendre au public présent à Béziers des extraits de leur œuvre en version de concert, interprétés par trois chanteurs et un pianiste. Et le vainqueur fut… Les Délirantes, de Michel Frantz et Philippe Rondest. Ce qui est sûr, c’est que Thierry Boulanger, prix Maurice-Yvain 2006, n’a jamais composé de « musique lourde ». Depuis 1994, il a écrit une centaine de chansons, toutes caractérisées par la légèreté, l’humour, la mise en valeur du texte, la qualité de la prosodie… et un talent mélodique réjouissant, fortement imprégné de l’influence du jazz. Autant de points communs avec un certain… Maurice Yvain ! Ces chansons se sont glissées malicieusement dans des spectacles tels que Souingue, Et Vian… En avant la zique ! et J’en ai marre de l’amour, mis en scène par Laurent Pelly. Outre des musiques de scène et de films, Thierry Boulanger a écrit deux comédies musicales : C’est pas la vie ?, en collaboration avec Laurent Pelly, et Secret défense, sur un livret de Jean-Paul Farré et Christian Giudicelli. L.D.de S. Télévision : des rencontres pour mieux connaître la situation de la fiction à l’étranger Affiche des « Musicals de Béziers » © Alfredo Lopez Prix Maurice-Yvain 2006 attribué à Thierry Boulanger Maurice Yvain (1891-1965) est un compositeur d’opérettes qui, à partir des années 1920, a connu un immense succès. On lui doit, entre autres, Yes et Là-Haut. Bien que, de nos jours, il soit toujours joué dans les théâtres lyriques, le grand public l’a redécouvert récemment grâce au film d’Alain Resnais, Pas sur la bouche, avec le merveilleux Darry Cowl dans le rôle de la concierge. Cette saison, le public parisien s’est également régalé des représentations de Ta bouche, par Les Brigands, à l’Athénée. En 1972, l’épouse de Maurice Yvain a légué à la SACD les droits de son mari, avec, pour contrepartie, la fondation d’un prix « attribué à un compositeur de musique légère ou d’opérette ». Reste à définir la « musique légère »… Dans le cadre de son action culturelle, la commission Télévision, à l’initiative de sa présidente Sophie Deschamps, a décidé de proposer aux auteurs des rencontres avec leurs homologues étrangers, afin de comparer et d’évaluer la situation de la fiction dans les autres pays. Lors d’un week-end en novembre dernier, à l’invitation de la SACD et de Maurice Frydland, des responsables de la fiction britannique – Ruth Caleb, directrice de la fiction à la BBC, Diederick Santer, producteur à la BBC (drama series and serials), Mark Shivas, producteur, Derek Wax, producteur et scénariste, Jonathan Young, directeur de la fiction à Thames Television – ont participé, à la Maison des Auteurs, à un débat sur le thème « La fiction TV britannique est souvent excellente : pourquoi et comment ? » Cette rencontre a permis d’analyser les deux systèmes existant en France et en Grande-Bretagne. Contrairement à la France où, grâce au CNC, existent différents soutiens à la production, la création audiovisuelle britannique s’appuie essentiellement sur les diffuseurs qui sont ceux qui initient et mettent en production la plupart des projets. Les sociétés de production sont peu nombreuses et seul un petit nombre de scénaristes écrit pour la fiction britannique, ont rappelé les invités présents. L’expérience a été renouvelée en février avec la venue de deux grands scénaristes de séries américaines : Darren Starr, connu pour les séries Sex and the City et Melrose Place, et Frank Spotnitz, pour X-Files et Millennium. Organisée dans les locaux du journal Le Monde, cette journée a fait salle comble et a permis des échanges fructueux et une société en action > actions culturelles conviviaux, mais a surtout été l’occasion, pour les auteurs français, de mieux appréhender les mécanismes de la production des séries américaines. La SACD souhaite poursuivre au plus vite cette expérience en organisant d’autres rencontres, notamment avec des auteurs espagnols et allemands. Pour un complément d’information, se reporter : - à la retranscription, en français, de ces journées, bientôt en ligne sur www.sacd.fr - à l’article de Claire Dixsaut et Éric Vérat dans La Gazette des scénaristes (sortie mi-avril 2006). Théâtre : rencontre avec les administrateurs de compagnies indépendantes Invités à la Maison des Auteurs, les administrateurs ont pu dialoguer avec les personnes du pôle auteurs-utilisateurs et de la direction du spectacle vivant. Des réponses ont été apportées à leurs questions sur les démarches à effectuer, sur le statut juridique et social de l’auteur, les différentes aides mises en place à travers l’action culturelle. L’intérêt manifesté par les administrateurs montre la nécessité de ces échanges qui leur permettent de mieux comprendre la gestion des droits des auteurs, et pour la SACD, d’être à l’écoute de leurs préoccupations. La bibliothèque de la SACD Pour promouvoir vos œuvres Auteurs, si vous êtes membres de la SACD, vous pouvez confier à la bibliothèque un exemplaire de vos pièces déclarées (pièces représentées ou diffusées, éditées ou non). Elles seront mises à la disposition des comédiens, metteurs en scène, curieux de découvrir des textes. Spécialisée dans le spectacle et riche d’un fonds de 20 000 pièces de théâtre contemporain, la bibliothèque de la SACD est ouverte dorénavant du lundi au jeudi, de 14 heures à 18 heures, et le vendredi, de 14 heures à 17 heures. Pour plus de renseignements : Bibliothèque de la SACD Florence Roth Tél.: 01 40 23 44 20 [email protected] www.sacd.fr/promo/biblio > AGENDA - Mai-Juin 2006 > Danse Rencontres chorégraphiques de Carthage, du 30 avril au 7 mai > Cinéma • Festival international du cinéma d’animation à Meknès (FICAM), Maroc, du 2 au 12 mai • Festival de Cannes, du 17 au 28 mai www.festival-cannes.fr • Festival international du film d’animation d’Annecy, du 5 au 10 juin - www.annecy.org • Rencontres du moyen métrage, à Brive, du 14 au 18 juin www.srf-moyenmetrageabrive.com > Télévision • De l’encre à l’écran, Liège, juin > Théâtre • Festival « Juste pour Rire », Nantes, du 25 avril au 1er mai • Festival national de théâtre contemporain amateur, Châtillonsur-Chalaronne, du 24 au 28 mai • Le Printemps des comédiens, Montpellier, du 2 au 29 juin www.printempsdescomediens.com • Foire Saint-Germain, Salon du théâtre et de l’édition théâtrale, du 23 au 25 juin. > Cirque • Numéro(s) Neuf(s), au Théâtre Firmin-Gémier, à Anthony, le 14 juin : de nouveaux numéros et des reprises de numéros de l’édition 2005 • Dans le cadre de « Beaumarchais dans tous ses états », une soirée cirque au Théâtre du Rond-Point le 15 juin • Soirée à la Maison des auteurs, le 26 avril, autour de Numéro(s) Neuf(s) : présentation des films de 2005 et annonce de l’édition 2006 • Les Arènes du cirque : dans le cadre de cet événement, une rencontre est organisée, avec la participation de Philippe Goudard et Anne Quentin, autour des écritures de cirque, le 20 mai, de 10h à 13h à Elbeuf. Inscription : Yohann Floch : 01 55 28 10 08 Éditions soutenues par l’action culturelle cirque • Hors les murs : sortie d’un numéro spécial des Arts de la Piste sur le processus de création. • Territoires inimaginaires, partition du spectacle de Johanna Gallard, aux Éditions de l’Entretemps, collection Scénogrammes, série Canevas, 64 pages, 10 euros. > Musique • Festival Agora - IRCAM, Paris, du 1er au 17 juin www.ircam.com 10 actions culturelles < une société en action Nouvelles de « Beaumarchais » SACD Dans le destin d’une œuvre dramatique qui va du surgissement d’un projet d’écriture à sa représentation sur la scène, il y a deux étapes importantes : l’édition et la traduction dans une langue étrangère. Pour mieux véhiculer la voix des poètes… On sait que « Beaumarchais » accorde des aides en cascade à ses lauréats : bourse d’écriture, aide à la production, à l’édition et à la traduction pour accompagner les auteurs qui ont encore besoin de l’être dans cet itinéraire et inciter le milieu professionnel à découvrir de nouveaux talents. Chaque année, « Beaumarchais » participe à la création d’une soixantaine de spectacles et favorise l’édition d’une quinzaine de pièces pour le théâtre, la danse et le cirque, ainsi que la traduction d’une douzaine d’entre elles. Voici la liste des lauréats qui ont bénéficié récemment de ces soutiens. ÉDITION • Cairn, d’Enzo Cormann, traduit en espagnol par Fernando Gomez Grande, aux Éditions Teatro del Astillero • Jusqu’à ce que la mort nous sépare, de Rémi de Vos, traduit en russe par Marina Abelskaia, parution dans « Les Saisons baltes », une revue russe de Saint-Pétersbourg • Cabaretto, de Stéphanie Tesson, aux Éditions du Bonhomme Vert • Elle, de Marie-Pierre Catino, aux Éditions des Quatre-Vents • La Sainte Catherine, de Stephan Wojtowicz, aux Éditions de l’Amandier • Territoires inimaginaires (cirque), de Johanna Gallard, aux Éditions de l’Entretemps • L’ExtraordinaireTranquillité des choses, de Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone et Michel Simonot, aux Éditions Espaces 34 • Comme le mot neige et Nous nous dirons donc vous, d’André Sarcq, aux Éditions Les Impressions Nouvelles • L’autre ou le Jardin oublié, De la fuite dans les idées et Alex et Bobby, d’Élie Pressmann, aux Éditions Les Impressions Nouvelles • Rodin, tout le temps que dure le jour, de Françoise Cadol, aux Éditions Fabert. • Le Palais de la reine, de Chantal Thomas, traduit en allemand par Heinz Schwarzinger • L’Émission de télévision, de Michel Vinaver, traduit en polonais par Katarzyna Skansberg • Attention aux vieilles dames rongées par la solitude, de Matéi Visniec, traduit en japonais par Hiromi Yamada • Dialoguer/Interloquer, de Gao Xingjian, traduit en italien par Mario Fedele • Mademoiselle Chanel et La Patiente, d’Anca Visdei, traduit en anglais par John Barber • Autour de ma pierre, il ne fera pas nuit, de Fabrice Melquiot, traduit en italien par Simona Polvani. > À paraître : THÉÂTRE • Monsieur Accordéon, de Saïda Jawad, au Splendid • Un siècle d’industrie, de Marc Dugowson, au Théâtre de l’Union, CDN du Limousin, puis au Théâtre Firmin-Gémier à Antony. • Jardin d’ouvrier, de Jean Marboeuf, aux Éditions Lansman. > À signaler : • La Fuite en Chine, de Jean Rouaud, aux Éditions Les Impressions Nouvelles. Les œuvres de deux auteurs soutenus par « Beaumarchais » sont retenues pour le grand prix de littérature dramatique 2006 : • Eva, Evita, de Marie-Ange Munoz, aux Éditions Le Bruit des Autres • Grammaire des mammifères, de William Pellier, aux Éditions Espaces 34. TRADUCTION • Le Fossé de l’aumône, d’Olivier Brunhes, aux Éditions des Quatre-Vents • Terre sainte, de Mohamed Kacimi, aux Éditions des Quatre-Vents • Jusqu’à ce que la mort nous sépare, de Rémi de Vos, traduit en russe par Marina Abelskaia • Aujourd’hui ou les Coréens, de Michel Vinaver, traduit en coréen par Chi-Woon Ahn • Les Sacrifiés, de Laurent Gaudé, traduit en italien par Anna Elia • Le Regard dans le miroir, de Nelly Kaplan, traduit en espagnol par Fernando Gomez Grande • Between Peace and War (scénario), de Natalia Borodin, traduit en anglais par Nancy Knezevic > À signaler : OPÉRA • L, d’Alexandre Lévy et Yves Nilly, création à la Maison des arts et loisirs (MAL) de Laon, puis à la Péniche Opéra à Paris • Là-bas peut-être et L’Africaine, d’Emmanuelle Marie et Graciane Finzi, au Théâtre Opéra de Montpellier, puis au Théâtre de Verdure de Mireuil (La Rochelle) ARTS DE LA RUE Les lauréats de la première commission Arts de la rue sont : • Luc Amoros, pour 359° d’amour et de mort • Emmanuel Schaeffer et Fabrice Watelet, pour Les Noceurs. Deux projets seront soutenus à la production et à l’édition : • Entresort forain qui louche vers la piste (trilogie), de Jérôme Bouvet et Yann Servoz • Zones sensibles, une pollinisation de la ville, d’Olivier Darné. 11 du côté des auteurs > pleins feux la télévision mobile Convergence entre l’audiovisuel et les télécommunications FestivalS, colloques, expérimentations se multiplient autour de la télévision mobile qui, prochainement, deviendra un nouveau support pour la création et la diffusion de programmes audiovisuels et cinématographiques. Le colloque qui s’est tenu au début du mois de mars, dans le cadre du Forum sur la télévision mobile (lire l’encadré cidessous), a permis de faire un premier point sur les expérimentations menées de septembre 2004 à juin 2006 en région parisienne, en accord avec le CSA. Plusieurs domaines doivent faire l’objet de réflexions pour rendre opérationnelle la télévision mobile : les aspects techniques et juridiques, la question des contenus, le modèle économique. Les aspects techniques de réception pourront être dédiés à la réception de la télévision ou mixtes (téléphone + TV). La télévision sur mobile devra être accessible via des terminaux mobiles, en extérieur, à l’intérieur des bâtiments, dans les modes de transports en commun, indivisuels, en zone urbaines ou à la campagne. Cette perspective impose, en particulier au CSA, de libérer de nouvelles fréquences de diffusion et cela, comme l’a précisé le ministre de la Culture et de la Communication, sans attendre le basculement de la télévision analogique à la télévision numérique. L’encadrement juridique La future télévision mobile n’empruntera plus, comme c’est le cas actuellement avec le haut débit mobile (Edge ou 3G), les réseaux télécom, coûteux pour le consommateur, mais de nouveaux réseaux broadcast en diffusion numérique hertzienne (l’équivalent de la TNT via les futures normes DVB-H ou T-DMB). La qualité de réception sera supérieure et les terminaux mobiles Une réforme de la loi de 1986, relative à la liberté de communication, sera nécessaire sur les points suivants : - le mode d’attribution des ressources : l’actuel dispositif anticoncentration empêcherait l’attribution de chaînes aux principaux groupes de télévision ; En savoir plus Le Forum Le Forum de la télévision mobile est une association qui rassemble tous les acteurs de la télévision mobile et coordonne la réflexion des industries de l’audiovisuel et des télécommunications sur les conditions techniques, économiques et réglementaires de l’émergence des services de télévision mobile. Ce forum avait été lancé en novembre 2004 par Patrick Devedjian. et avait été suivi d’une phase de premières expérimentations menées par des opérateurs de téléphonie (Orange, Bouygues et SFR) et de télévision (Canal+, TPS, Lagardère, TF1, France Télévisions, M6). 12 Les enjeux de la télévision mobile Lors du Forum dédié à la TV mobile, le ministre de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres, a rappelé que ces nouveaux services portaient « des enjeux de premier plan », qu’il a ainsi énoncés : - « des enjeux internationaux pour les industries culturelles (…). Je suis convaincu, en effet, que c’est par l’attractivité des contenus que la télévision mobile rencontrera le succès. Tous les talents sont appelés à y participer et les emplois qui seront créés dans ces industries conforteront notre maîtrise des technologies et de notre politique culturelle (…) ; - des enjeux enfin sur la place de la France et de l’Europe dans la société de l’information, alors que des services de télévision mobile sont d’ores et déjà commercialisés au Japon et en Corée du Sud, et autorisés aux États-Unis. » pleins feux < du côté des auteurs - l’encadrement des programmes : il est nécessaire que le CSA veille, tout comme il le fait pour les autres modes de diffusion, à la protection des mineurs, au respect du pluralisme des programmes, etc. Le ministre de la Culture et de la Communication a annoncé, lors de ce colloque, la présentation d’un projet de loi au Parlement, en septembre prochain. Les contenus - Certaines chaînes de télévision existantes et d’autres adaptées ou dédiées à la télévision sur mobile ; - De nouvelles formes de création adaptées, « formatées » pour ce support – des courts métrages, des programmes interactifs, des offres de vidéo à la demande, etc. –, seront nécessaires pour fournir des programmes de qualité aux utilisateurs de télévision mobile. Un nouveau champ d’expression et de diffusion pourrait s’ouvrir aux auteurs. Un modèle économique Une économie du droit d’auteur est à mettre en place sur la télévision mobile. La SACD s’est rapprochée des principaux opérateurs de téléphonie mobile. Des accords relatifs à la reprise des chaînes hertziennes ont été conclus ou sont en voie de conclusion entre ces derniers et les sociétés d’auteurs. Parallèlement, la SACD mène des négociations avec les opérateurs pour la commercialisation des œuvres de son répertoire en vidéo à la demande. S’il est encore trop tôt pour déterminer les besoins des utilisateurs de la télévision mobile, il est, dès à présent, important de prévoir l’environnement juridique et économique des œuvres sur ce support. En savoir plus Quelques chiffres - La France est le premier pays en Europe et le troisième au monde pour le multimédia mobile avec 10 millions d’utilisateurs réguliers. - Plus de 2 millions de Français sont aujourd’hui équipés d’un mobile pour recevoir la télévision (Edge ou 3G), avec une consommation moyenne de 40 minutes par mois. Le film sur petit écran De la création à la diffusion, un point sur deux initiatives engagées ou soutenues par des opérateurs de téléphonie mobile. > Avant que ne soient retenus de nouveaux standards de diffusion pour la téléphonie mobile (DVB-H ou T-DMB), Orange expérimente, depuis octobre 2005, la diffusion de programmes (et en particulier de courts métrages) sur mobile. Depuis la mise en place de ce service, l’opérateur a enregistré plus de 20 000 consultations de films courts, trois à sept nouveaux titres venant chaque mois enrichir la sélection. Les courts métrages sont achetés sur la base forfaitaire de 50 euros la minute, pour une diffusion de trois mois renouvelable, quel que soit le volume de consultation. La politique d’achat de l’opérateur s’appuie, en particulier, sur la mise en place du « Concours Orange Film Court » qui récompense des courts métrages destinés à être vus sur mobile. • En savoir plus : www.orangefilmcourt.fr > Le Forum des images est à l’initiative du « Festival Pocket Films », manifestation dédiée aux films réalisés avec un téléphone mobile et diffusés sur grand écran. Le principe de la manifestation est d’explorer le champ d’expression ouvert avec l’essor des technologies, qui permettent désormais de recevoir, d’enregistrer ou de transmettre des images sur téléphone mobile. En partenariat avec SFR et Nokia, les organisateurs de la manifestation ont mis à disposition d’auteurs et d’artistes (cinéastes, plasticiens, écrivains…) 75 lignes et mobiles de dernière génération (3G). 400 films ont ainsi été réalisés, et une centaine présentés (sur grand ou petit écran). Prochaine édition : du 6 au 8 octobre 2006 (inscriptions en ligne à partir d’avril 2006). • En savoir plus : www.festivalpocketfilms.fr 13 du côté des auteurs > vos droits vie sociale Précisions sur la retraite complémentaire Allocation complémentaire à la retraite Dans le cadre de son action sociale, la SACD attribue à ses membres – sous certaines conditions – une allocation complémentaire aux pensions de retraite versées par le RACD. Cet avantage n’est pas lié au versement préalable de cotisations de la part des bénéficiaires, mais constitue une libéralité de la SACD dont l’attribution individuelle intervient en proportion de l’activité professionnelle de chaque auteur. En application des recommandations de son commissaire aux comptes, la SACD a revu les modalités de gestion de ces libéralités. Cette réforme a été menée dans le souci de maintenir le soutien financier qui est apporté aux auteurs en complément des pensions de retraite, tout en sécurisant la gestion administrative et financière de ces libéralités. Désormais, le montant des ressources affectées au financement des allocations complémentaires sera défini chaque année pour l’exercice suivant par le Conseil d’Administration. Lesdites ressources proviennent des perceptions effectuées par la SACD dans le secteur du spectacle vivant au titre de la CCSA (contribution à caractère social et administratif), de la contribution de solidarité appliquée sur les droits versés aux successions, et d’une quotepart des redevances perçues par la SACD sur l’exploitation des œuvres du domaine public. Les allocations continueront d’être versées trimestriellement. Néanmoins, ces versements auront un caractère provisionnel et feront l’objet d’un ajustement, en fonction du niveau effectivement atteint par les ressources affectées aux libéralités. Cet ajustement interviendra par une modulation de la gratification qui était, jusqu’à présent, versée en juin et qui, désormais, le sera au début de l’année suivante. Contact : Pôle Auteurs-Utilisateurs Neigeline Le Graet Tél. : 01 40 23 44 72. Retraite complémentaire Un amendement à la loi du 9 décembre 2004 de « simplification du droit », voté à l’unanimité, a institué, pour les droits versés directement par les producteurs audiovisuels, le précompte auprès de ces derniers des cotisations au régime de retraite complémentaire des auteurs (le RACD), et mis à leur charge une fraction de la cotisation. Comme nous vous l’avons rappelé dans le dernier numéro du Journal, cette participation des producteurs est passée, au 1er janvier 2006, à 1,5 % du montant brut des droits d’auteur, laissant 6,5 % à la charge des auteurs. L’impact positif de cette mesure, un an après sa mise en place, est apparent puisque le volume des cotisations collectées par le RACD a doublé au cours de l’exercice 2005 et que 800 nouveaux auteurs ont été affiliés à ce régime de retraite sur cette même période. Cette réforme, initiée par le conseil d’administration du RACD, présidé par Jacques Fansten, en association étroite avec la SACD et avec le soutien du gouvernement, permet une importante amélioration du statut social des auteurs en leur assurant, pour l’avenir, des retraites tenant compte plus justement de leur activité professionnelle. RACD – Information Dans le cadre du précompte producteur, le RACD communiquera aux auteurs la situation de leur compte de points courant juin. Ces points seront calculés exclusivement sur la cotisation RACD 2005, prélevée par les producteurs. Une attestation accompagnera ce bulletin faisant ressortir le montant des sommes versées. Pour 2006, la valeur du point retraite est portée de 0,308 euro à 0,315 euro. Contact : RACD, 21, rue de Berri, 75403 Paris Cedex Tél. : 01 44 95 68 38 – Fax : 01 44 95 68 44 www.racd-berri.org – [email protected] 14 répertoires < du côté des auteurs répertoires Théâtre / humour Qu’est-ce qui retient le téléspectateur devant son écran et fait courir le public dans les salles, tant à Paris qu’en province ? Tout simplement la garantie d’une bonne soirée estampillée « humour ». Longtemps dans l’ombre, ce genre de spectacle explose littéralement. On ne compte plus le nombre de salles, des plus illustres aux « lieux d’essais », les festivals, manifestations où le one man show est roi, où le sketch caricature les travers de notre société. Bref, les Français se bousculent en quête d’un spectacle où ils ont la certitude d’échanger leurs coups de blues contre un bon fou-rire régénérateur. Et les talents ne manquent pas : Armelle, Laurent Baffie, Stéphanie Bataille, Guy Bedos, Didier Benureau, Jean-Marie Bigard, Dany Boon, Patrick Bosso, Nicolas Canteloup, Michel Boujenah, Clémentine Célarié, Les Chevaliers du fiel, Jamel Debbouze, FrançoisXavier Demaison, Jean-François Derec, Gilles Detroit, Charlotte de Turckeim, Franck Dubosc, Gad Elmaleh, Éric et Ramzy, Fellag, Julie Ferrier, Florence Foresti, Stéphane Guillon, Marc Jolivet, Sylvie Joly, Kachida Khalil, Pierre Palmade, Daniel Prévost, Muriel Robin, François Rollin, Tomer Sisley, Les Vamps, Jean-Jacques Vanier, Michaël Youn… Bien entendu, la SACD accompagne ces auteurs, et bien d’autres qui ne sont pas cités ici, qui lui ont confié la gestion de leur répertoire. Outre la perception et le règlement mensuel de leurs droits, elle met à leur disposition des services juridique, fiscal et social pour les aider dans leur vie professionnelle. Il ne faut pas oublier que ces artistes qui écrivent et jouent leurs propres textes peuvent se sentir isolés. C’est pourtant eux qui, peut-être, seront aussi les auteurs du théâtre de demain. C’est donc ces auteurs, par l’intermédiaire de l’action culturelle et du Fonds récemment mis en place, que nous avons récemment soutenus. Trois spectacles d’humour ont bénéficié d’une aide à la production : Bien des choses écrit et mis en scène par François Morel, produit par Les Productions de l’Explorateur, création 2006 au Chien qui Fume à Avignon, Elle est noire mais elle est belle de Maimouna Gueye, mis en scène par Richard Bean, produit par le Tarmac, création 2006 au Tarmac de la Villette à Paris, Roland Menou de Roland Menou et Audrey Tautou, mis en scène par Isabelle Nanty, produit par Manolou, création 2006 au Théâtre de Dix-heures à Paris. L’année dernière, le premier prix du one-man show a été décerné à Dany Boon. Cette année, 2 prix seront remis : l’un pour couronner une carrière confirmée, l’autre pour encourager un nouveau talent. Enfin, la SACD sera représentée par Joëlle Goron au premier festival « Juste pour Rire » à Nantes du 25 avril au 1er mai 2006. Pour toutes informations sur les démarches et la gestion des œuvres : Pôle Auteurs-Utilisateurs 9, rue Ballu - 75442 Paris cedex 09 Tél : 01 40 23 44 55 [email protected] Horaires : lundi au jeudi de 9h à 18h et le vendredi de 9h à 17h > À la direction du Spectacle vivant : Isabelle Counil : 01 40 23 44 12 Geneviève Boitte : 01 40 23 44 24 Elles seront présentes pendant le festival « Juste pour Rire », à Nantes, du 25 au 29 avril. Pour les joindre pendant cette période : Geneviève Boitte : 06 07 77 39 86 Court métrage, renforcement du financement Dans le but d’œuvrer à la fois à la professionnalisation du secteur du court métrage et au respect du droit du travail, le ministre de la Culture et de la Communication a annoncé un plan d’action lors de la dernière édition du Festival de ClermontFerrand, qui va dans le sens des préconisations de la SACD. Cela passe, tout d’abord, par une augmentation de 42 % des crédits du CNC en faveur de la production du court métrage : 1 800 000 euros de moyens supplémentaires vont s’ajouter aux 6 240 000 euros déjà octroyés en 2005. Présentes à hauteur de 4 010 000 euros en 2005, les collectivités territoriales vont pouvoir augmenter leurs interventions grâce au nouveau dispositif « un euro de l’État pour deux euros des collectivités », déjà mis en place pour le long métrage et les programmes audiovisuels. 1 500 000 euros supplémentaires pourraient être ainsi injectés. Enfin, les chaînes ont également annoncé une revalorisation de leurs interventions : + 420 000 euros pour France Télévisions, + 40 % d’investissements pour Canal+ , augmentation également du côté d’Arte du prix par minute des films préachetés et des prix d’achats. D’autres mesures sont encore à l’étude, comme l’incitation au mécénat ou encore l’exonération des charges sociales des entreprises de court métrage. 15 du côté des auteurs > aides aides et concours SPECTACLE VIVANT CINÉMA > Des nouvelles des EAT > « marché du scénario francophone » - Le Prix Sony Labou Tansi, organisé par les Francophonies en Limousin dont les EAT sont partenaires et qui récompense un auteur francophone choisi par les lycéens, sera décerné le jeudi 11 mai à Limoges. - Les EAT seront présents au 4e Salon du théâtre et de l’édition théâtrale, du 24 au 26 juin, place Saint-Sulpice. Ateliers, lectures, rencontres avec les écrivains ponctueront leur présence. Des manuscrits et des ouvrages seront consultables sur place. Pour tout renseignement : Igor Futterer : [email protected] - À noter, dès à présent, la rencontre qui se tiendra à Avignon le 14 juillet, à 10 h, salle des commissions, Espace Saint-Louis, pour l’assemblée mensuelle et un échange avec les auteurs présents pendant le Festival. Michel Granvale, président de la filiale EAT/Languedoc-Roussillon, est décédé. Il s’était impliqué au sein de la commission Écoles de théâtre et avait œuvré pour la reconnaissance des auteurs dans cette de sa région et la diffusion de l’écriture dramatique. Au prochain Festival de Cannes, l’UGS lance le premier « marché du scénario francophone » L’UGS profite du Festival de Cannes pour organiser des rencontres professionnelles entre scénaristes, réalisateurs et producteurs autour d’une base de données informatisée de scénarios francophones de longs métrages. La base de données de ce « marché du scénario » contient des fiches signalétiques de scénarios émanant d’auteurs ayant à leur actif au moins un film de cinéma sorti en salle. Accessible en ligne du 1er mai au 30 juin, cette base de données sera présentée à Cannes à l’intérieur du « marché du film », notamment au sein du carré du Producers Network, tous les matins, de 10 h 30 à 12 h 30. Les producteurs et réalisateurs qui auront fait leur « marché au scénario » en amont du Festival pourront indiquer à l’UGS quels sont les scénaristes qu’ils désirent rencontrer à Cannes. Conçu dans le même esprit que le « marché de l’adaptation » à Monaco, le « marché du scénario » a vocation de devenir un lieu de rencontres privilégié entre auteurs et producteurs. Pour ce faire, l’UGS organisera des rendez-vous personnalisés (petits déjeuners, déjeuners de travail) sur la plage des Scénaristes. Si vous remplissez les critères de sélection et que vous souhaitez mettre un scénario sur le marché, envoyez un mail à : [email protected] www.ugs-online.org > Centre de ressource de Montevideo Écritures contemporaines et musiques improvisées Lieu de rencontres, de conseil, de consultations, de recherches, où tout auteur peut donner à lire ses textes, ce centre est dédié à l’actualité et à l’histoire des écritures contemporaines et des musiques improvisées. Le fonds d’écritures contemporaines permet la consultation de plusieurs centaines d’ouvrages publiés ou non (pièces de théâtre, romans, poésie, nouvelles, essais, ouvrages théoriques) ; le fonds des musiques improvisées offre la possibilité d’écouter sur place plus de 600 CD. Votre contact : www.montevideo-marseille.com [email protected] 3, impasse Montevideo, 13006 Marseille Tél. : 04 91 37 14 04 > L’art en présence les centres chorégraphiques nationaux, lieux de ressources pour la danse L’Association des Centres chorégraphiques nationaux vient de publier un ouvrage qui est le résultat d’une mission d’étude démarrée en octobre 2004. L’analyse porte sur l’évolution et l’actualité des enjeux artistiques et institutionnels des CCN. L’ouvrage est en ligne sur les sites des CCN Information : [email protected] Tél. : 03 84 58 44 88 16 > Appel à propositions Rencontres internationales Paris/Berlin Ces rencontres présentent, chaque année, une programmation internationale de haut niveau consacrée au cinéma, à la création vidéo contemporaine et au multimédia, réunissant des œuvres tant d’artistes reconnus que de jeunes artistes. Elles se tiendront cette année à Berlin, début septembre, et à Paris, fin novembre. Les propositions pour participer aux cycles du film et de la vidéo ou du multimédia sont à adresser, jusqu’au 30 avril, à : [email protected]. La fiche de proposition est disponible sur www.art-action.org > Concours Festival du film européen de Bruxelles (FFEB) Le Festival lance la première édition d’un concours européen d’écriture de concept de long métrage centré sur la réflexion de l’idée de base du scénario. Le concours s’adresse à des scénaristes ou réalisateurs européens n’ayant pas réalisé plus d’un long métrage. aides < du côté des auteurs Dossier à fournir : le concept sur trois pages, une biographie, une photo, une note d’intention. Date limite de dépôt : 1er juin 2006 À retourner à FFEB, Concept compétition, 7, place Flagey, 1050 Bruxelles, Belgique – [email protected] ou [email protected] Formulaire d’inscription sur www.fffb.be Les deux lauréats bénéficieront d’une bourse de 3 000 euros pour le premier et de 2 000 euros pour le second qui leur sera remise lors du Festival, le 8 juillet 2006. > Le CNC Soutien au scénario : aides à l’écriture, aides à la réécriture L’aide à l’écriture concerne uniquement les auteurs qui ont écrit ou réalisé au moins un long métrage porté à l’écran. Les projets peuvent être présentés sous la forme d’un synopsis ou d’un traitement. L’aide à la réécriture est destinée à des projets présentés sous la forme d’une continuité dialoguée. Date de dépôt des dossiers pour ces deux aides : 18 avril 2006 Les dossiers ne peuvent être déposés qu’à la date mentionnée ci-dessus. Contact : Tél: 01 44 34 38 04 - [email protected] Soutien financier sélectif à la production de films de long métrage : « avance sur recettes » Les avances avant réalisation peuvent être demandées directement par les auteurs du scénario ou par les réalisateurs des films en projet. STAGES > Institut international de la marionnette Stages d’été Dans le cadre de son dispositif de formation professionnelle, l’Institut international de la marionnette organise deux stages : - du 3 au 19 juillet : de la fabrication d’une marionnette jusqu’au jeu, - du 4 au 15 septembre : la lumière, les effets visuels Date limite d’inscription : 15 avril 2006 Informations et inscription sur www.marionnette.com Tél. : 03 24 33 72 50 > Maison du film court Stage « base de l’écriture scénaristique » Dirigé par Richard Sidi, ce stage, soutenu par la SACD, s’adresse à des auteurs en cours d’écriture et a pour objectifs de cerner et de pratiquer l’écriture scénaristique, d’évaluer les forces et les Dates de dépôt des dossiers : 1er collège (premiers films) : 24 avril 2006 pour la 3ème session 2006 (juin/juillet) 2e collège (deuxièmes films ou plus) : 19 avril 2006 pour la 3ème session 2006 (juin/juillet) Les dossiers ne peuvent être déposés qu’aux dates mentionnées ci-dessous, exclusivement. Tél. : 01 44 34 38 02 [email protected] Toutes les informations sur le site du CNC : www.cnc.fr > Fondation Jean-Luc Lagardère (rappel) La Fondation Jean-Luc Lagardère offre une bourse scénariste TV d’un montant de 12 000 euros pour permettre au lauréat de développer un projet de fiction TV (mini-séries, série, unitaire ou sitcom). Condition : avoir déjà écrit au moins un scénario dans le cadre d’une convention d’écriture pour le cinéma ou la télévision. Date de remise des dossiers : printemps 2006. Tél. : 01 40 69 18 73 - www.fondation-hachette.org > Moulin d’Andé Centre des Écritures Cinématographiques Le Céci propose des résidences à des scénaristes, des dialoguistes, des auteurs réalisateurs, des écrivains, des musiciens ou chercheurs travaillant sur les disciplines du cinéma et de l’audiovisuel. Dépôt des dossiers : 31 mai 2006 Tél. : Marina Lecca au 02 32 59 70 02 [email protected] – www.moulinande.asso.fr faiblesses d’un scénario, d’effectuer un travail de réécriture. Dates : entre juin et juillet 2006 Durée : 50 heures Tarif : 400 euros Fiche de candidature sur www.maison-du-film-court.org À retourner à [email protected] ou, par courrier, à Marie Bicheler, responsable du département formation, Maison du film court, 10, passage de Flandre, 75019 Paris. > Ateliers d’Angers Ces Ateliers s’adressent à de jeunes réalisateurs (de 18 à 40 ans) ayant à leur actif un ou plusieurs courts métrages et se préparant à tourner leur premier long métrage (fiction). Au programme : analyse d’œuvres, rencontres professionnelles, perfectionnement du projet personnel. Date limite de dépôt des dossiers : 15 avril 2006. Tél : 02 41 88 92 94 / 01 42 71 53 70 [email protected] 17 actualité professionnelle > France/International actu pro France Club des Auteurs : un nouveau bureau À l’issue de son assemblée générale du 6 mars 2006, le Club des Auteurs a élu son nouveau bureau : présidente : Nicole Jamet ; vice-présidents : Nicolas Durand-Zouky, Éric Kristy ; trésorier : Benjamin Legrand ; secrétaire : Jean-Marc Auclair. Les membres du conseil sont : Didier Cohen, Sylvie Coquart, Marie-Anne Le Pezennec, Yves Ramonet. www.clubdesauteurs.com Naissance du syndicat national Chorégraphes Associés Le syndicat Chorégraphes Associés, créé en janvier 2006, a pour objet de regrouper les chorégraphes et auteurs de spectacles chorégraphiques travaillant en France dans le but : - d’améliorer la situation artistique, matérielle et morale de ses adhérents, - d’étudier les questions relatives à la corporation en proposant des solutions, tant au niveau local, national, qu’international, - de défendre les droits et intérêts des chorégraphes auprès des diffuseurs et producteurs de spectacle vivant et d’œuvres audiovisuelles, - de faire de cette instance un espace de rencontres, de débats, de réflexions sur les évolutions des arts du spectacle vivant, la circulation des œuvres, dans une relation permanente avec l’ensemble des organisations professionnelles. La composition actuelle du bureau est : président : Charles Créange ; vice-présidents : Frédéric Lescure, Ricks Odums, Santiago Sempere, Alexis Manuel, Brigitte Dumez, Sidonie Rochon ; secrétaire générale : Nadia Vadori ; trésorière : Jasmina Prolic. Maison des auteurs SACD, 7, rue Ballu, 75009 Paris Charles Créange (président) : 01 40 21 79 90 Alexis Manuel (porte-parole) : 01 73 55 55 50 http://choregraphesassocies.free.fr Production cinématographique en hausse Selon les dernières analyses du CNC, 240 longs métrages auront été produits en 2005 (soit 37 de plus que l’an dernier) dont 69 premiers films. Les films à très petit budget (moins de 1Me) ont le plus progressé (41 en 2005), le nombre de films à budget élevé (plus de 7Me) continuant aussi d’augmenter (39 en 2005). International Lancement du processus de ratification de la Convention sur la diversité culturelle Le Conseil des ministres a lancé, le 22 mars dernier, la procédure qui va conduire à la ratification, par la France, de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, adoptée par l’UNESCO le 20 octobre 2005. La coalition française pour la diversité culturelle et ses cinquante et une organisations membres prennent acte de cette démarche. Cette Convention : - affirme le droit légitime des États d’adopter et de mettre en œuvre les politiques culturelles qu’ils jugent nécessaires pour la préservation et le développement de toutes les cultures ; 18 - prévoit des dispositions pour soutenir les industries culturelles des pays en développement ; - reconnaît la nature spécifique des biens et services culturels qui ne doivent pas être considérés pour leur seule estimation commerciale, mais aussi comme des vecteurs d’identité, de valeur et de sens ; - établit la non-subordination de la présente Convention aux autres traités internationaux et donc aux accords de commerce internationaux. Pour entrer en vigueur, trente États au moins doivent ratifier cette Convention dans les deux années à venir. Il est important que la France, qui, avec le Canada, a joué un rôle moteur dans l’adoption de ce texte, engage rapidement la procédure de ratification. Plus d’infos : www.coalitionfrancaise.org Les aides au cinéma validées à Bruxelles La Commission européenne valide le système d’aide français en faveur du cinéma et de l’audiovisuel Avec cette décision, la SACD voit ainsi assurées la pérennité des mécanismes de soutien et de financement du cinéma français. La SACD demande toutefois au gouvernement de rester vigilant pour que soient maintenus ces mécanismes de financement dans les années à venir, notamment lors de la renégociation relative à la distribution des aides d’État qui doit intervenir en 2007.