journal des auteurs

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journal des auteurs
journal des auteurs
avril - mai 06 n°141
n°141 sommaire
Cinéma / Théâtre / Musique / Danse / Mise en Scène / Arts du Cirque / Arts de la rue / Télévision / Animation / Radio / Création Interactive / Image Fixe
Directeur de la publication : Pascal Rogard
Rédactrice en chef : Catherine Walrafen
Rédaction : Brigitte Boidot
Conception graphique : Éditions Scope
Régie publicité : Véronique Petit
Impression : SPEI
Conseil d’Administration 2005-2006
Président : Francis Girod.
Première vice-présidente : Louise Doutreligne
Vice-présidents : Sophie Deschamps (télévision),
Jacques Fansten (cinéma), Jean Prodromidès
(musique), Christian Rullier (théâtre).
Administrateurs délégués : Philippe Goudard (arts du
cirque), Benjamin Legrand (animation),
Frédéric Michelet (arts de la rue), Yves Nilly (radio),
Karine Saporta (danse), Georges Werler (mise en
scène).
Administrateurs : Luc Béraud, Louis Dunoyer de Segonzac,
Jean-Paul Farré, Robert Favreau, Joëlle Goron,
Jean-Claude Grumberg, Victor Haïm, Laurent
Heynemann, Caroline Huppert, Nicole Jamet,
Marie-Anne Le Pezennec, Jean-Louis Lorenzi, Luc Jabon,
Dominique Probst, Michel Sibra, Alain Scoff,
Bertrand Tavernier.
SACD : 11 bis, rue Ballu - 75442 Paris Cedex 09
[email protected] - Tél. : 01 40 23 44 44
En couverture : Faustus, livret du compositeur Pascal
Dusapin, d’après La Tragique histoire du Docteur Faust
de Christopher Marlowe
Création à l’opéra de Lyon en mars 2006
Cet opéra a bénéficié du Fonds de création Lyrique
Crédit photo : Alain Franchella/Bertrand Stofleth
Éditorial......................................................................... 1
Une société en action
Actualité
Conseil d’Administration : dossiers abordés............... 2
Assemblée générale : vote par correspondance......... 4
Réorganisation de la direction du spectacle vivant..... 5
Actions culturelles
Événements.................................................................. 6
Agenda avril-mai 206................................................... 8
Nouvelles de « Beaumarchais » SACD......................... 9
Du côté des auteurs
Pleins feux
La télévision mobile........................................................ 10
Le film sur petit écran.................................................... 11
Vie sociale
Précisions sur la retraite complémentaire................. 12
Répertoires
Le théâtre et l’humour à la SACD................................. 13
Aides et concours
Spectacle vivant............................................................... 14
Cinéma et audiovisuel. ................................................... 14
Actualité professionnelle
En bref...
L’actualité en France et à l’étranger............................ 16
Les grandes lois sur le droit d’auteur provoquent toujours des débats animés. Ce fut le cas pour
la loi de 1985, initiée par Jack Lang et qui a mis deux ans pour être votée, à l’unanimité…
À l’heure où j’écris cet éditorial, c’est, encore une fois, dans un climat passionné que se discute
au Parlement le nouveau projet de loi sur le droit d’auteur dont la destinée est pour le moins
contrariée et chaotique…
Soumis aux aléas de la vie parlementaire, ce texte, qui transpose une directive européenne de
mai 2001 et donne un cadre juridique aux mesures de protection technique des œuvres, a brusquement changé de terrain et d’enjeu le 21 décembre, avec l’adoption d’un amendement légalisant le
téléchargement des fichiers sur l’Internet. Les discussions techniques attendues autour de solutions permettant d’assurer la protection de la propriété culturelle ont été balayées et remplacées
par l’apparition d’interrogations fortes et un débat de société sur la circulation des œuvres et le
financement de la création à l’ère numérique.
La nuit du 21 décembre laissera sans doute moins de traces dans l’Histoire que celle du 4 août 1789
(l’abolition des privilèges !), mais elle doit nous faire prendre conscience des risques importants
de remise en cause qui pèsent sur la propriété intellectuelle.
Ces deux derniers mois, la SACD n’a pas ménagé ses efforts pour effectuer un travail de pédagogie : en organisant, dès le 22 décembre dernier, une conférence de presse avec tous les professionnels du cinéma, des techniciens aux artistes interprètes, des producteurs, des distributeurs
aux exploitants ; en participant à de nombreuses rencontres avec les responsables politiques et
parlementaires de notre pays ; en envoyant, à chacun des 42 000 membres de la SACD ainsi qu’à
l’ensemble de la presse et des professionnels de l’audiovisuel, une plaquette pour décrypter le
projet de loi et ses enjeux ; en organisant un dîner-débat avec des députés et des sénateurs, pour
réfléchir aux réponses à apporter au développement des téléchargements illicites de films…
La liste serait encore longue des actions que nous avons entreprises pour démontrer, sans agressivité et même avec courtoisie, que la licence globale, pas plus qu’une répression pénale massive
inadaptée, ne constituait pas une solution valable et viable pour assurer une juste rémunération
des auteurs et pour financer la création.
La licence globale n’est, en effet, rien d’autre que la négation de la diversité culturelle. Son application aux œuvres de l’esprit reviendrait à traiter de la même manière le contenant (les tuyaux) et
le contenu (les œuvres) en les soumettant tous les deux au principe du forfait illimité.
La version remaniée du projet de loi, que le gouvernement a dévoilé en mars, présente des avancées. Elle écarte le principe de la licence globale et elle apporte également des garanties pour
renforcer l’exercice de la copie privée et pour permettre la mise en place de sanctions raisonnables
et proportionnelles aux infractions au code de la propriété littéraire et artistique.
Alors que la procédure parlementaire suit son cours, une chose semble d’ores et déjà certaine :
ce projet de loi n’est ni une fin en soi ni un aboutissement…
Son adoption, au demeurant nécessaire, ne doit pas épuiser la réflexion sur les moyens de mettre
les nouvelles technologies au service de la diffusion des œuvres dans le respect des droits moraux
et patrimoniaux des auteurs.
Parce que, à ce jour, les solutions demeurent encore partielles, incertaines et imparfaites, parce
que personne ne peut encore connaître la réalité du pair à pair et de l’Internet d’ici un an ou deux,
nous concevons ce projet de loi davantage comme le point de départ d’une réflexion qu’il faudra
impérativement poursuivre et approfondir dans les mois à venir.
Forte du soutien de ses membres, la SACD continuera, comme elle l’a fait, à participer à la
réflexion sur l’évolution, nécessaire et positive, du droit d’auteur. Beaumarchais n’est pas
un dinosaure qui se sentirait perdu au pays du numérique ! Bien au contraire et plus que
jamais, le droit d’auteur est un combat pour la création et LA DÉFENSE DES AUTEURS RESTE
D’ACTUALITÉ ! ¢
Francis Girod
© Agence Enguerand
Édito
une société en action > actualité
positions
Conseil d’Administration, derniers dossiers abordés
Au cours de ses dernières réunions, les membres du Conseil d’Administration
ont abordé de nombreux sujets concernant la vie et le statut social des auteurs
et ont notamment débattu sur les dossiers suivants :
Service public
de l’audiovisuel
La SACD a accueilli favorablement les
propositions du rapport de la mission
d’information de l’Assemblée nationale
sur les missions du service public de
l’audiovisuel.
Présidée par Dominique Richard, cette
instance a pris en compte les demandes
de la SACD formulées lors de son audition
en septembre 2005, à savoir :
- assurer la diversité des genres et
des écritures en première partie de
programmes,
- encourager la rediffusion en journée
des œuvres de fiction,
- produire et diffuser des projets issus
du fonds pour la création audiovisuelle
innovante,
- diffuser de véritables magazines sur la
culture et la création,
- renforcer la place du spectacle vivant
et lui réserver des horaires de diffusion
plus favorables,
- aligner la contribution financière des
nouveaux services audiovisuels (ADSL,
mobiles…) sur les industries traditionnelles de télévision pour la création et
la production d’œuvres audiovisuelles et
cinématographiques.
La SACD a saisi le CSA
au sujet de la localisation
de la chaîne Foxlife
Foxlife, chaîne du groupe américain Fox
international Channels, diffusée sur le
câble français et la plate-forme Canal
Satellite, est officiellement établie en
Italie.
Pourtant, Foxlife est physiquement instal-
lée à Paris. Son signal est même émis de
Paris vers Rome avant d’être acheminé de
nouveau vers Paris et la commercialisation
de la chaîne est confiée à la régie publicitaire de France Télévisions ; en outre, ses
programmes sont en français.
Mais, s’appuyant sur la directive européenne Télévision sans Frontières, qui
prévoit que toute chaîne est soumise à
la loi du pays où elle est juridiquement
établie, Foxlife bénéficie néanmoins de
la législation italienne sur l’audiovisuel,
beaucoup plus permissive que la législation française, notamment en matière de
coupures publicitaires et de contenus.
Face à cette situation qui crée une concurrence déloyale avec les chaînes thématiques françaises du câble, la SACD a
interpellé le CSA pour qu’il statue sur
cette importante question. Celui-ci a, dès
à présent, contacté les responsables de
la chaîne pour être auditionnés.
leur film, Fait d’hiver, sorti en 1999, ne
portaient pas atteinte à la vie privée de
l’une des protagonistes de ce drame, ces
faits ayant été largement relatés par la
presse avant la réalisation du film.
Dans ces différents cas, les juges ont
estimé que, sous les précautions de
réserve, les auteurs pouvaient s’inspirer d’événements réels sans obligation de consulter ou d’informer les personnes directement ou indirectement
concernées.
À l’heure où les fictions télévisuelles abordent de plus en plus des thèmes d’actualité, les juridictions françaises rappellent,
à travers ces décisions, que la liberté de
création et d’expression des auteurs est
un principe fondamental qui ne saurait
être entravé.
Faits réels et liberté
des créateurs
Deux décisions de justice viennent d’être
rendues en faveur des auteurs :
- Une ordonnance de référé, en février,
par le tribunal de grande Instance de Paris
concernant une série télévision, intitulée La Vallée, réalisée par Raoul Peck et
écrite par Pascal Bonitzer, en cours de
production, sur l’affaire Grégory. Il a été
refusé à une personne impliquée dans
ce fait divers de demander un contrôle
ou une interdiction de la série.
- un arrêt de la cour d’appel de Versailles
confirmant que les faits, sur lesquels se
sont appuyés les auteurs, Robert Enrico
et Jean-Claude Grumberg, pour réaliser
> Pour plus d’informations
consultez le site de la SACD
www.sacd.fr/actus/cp
- l’article de Christophe Ledannois,
directeur adjoint de l’audiovisuel à la
SACD, paru dans Legipresse : « Œuvres
audiovisuelles - Comment écrire sur la
vie d’autrui ou la nécessaire balance
entre liberté d’expression et protection
des droits de la personnalité » ;
- l’ordonnance de référé du 10/02/06
Au sujet du téléfilm La Vallée
- l’arrêt de la cour d’appel de Versailles
26/01/06 concernant le film Fait d’hiver.
actualité < une société en action
Séries TV : formats étrangers
Les séries de fiction TV, adaptées de formats étrangers, font leur apparition sur
les chaînes françaises. Ce nouveau type de
format est assimilé, pour certains d’entre
eux, à la vente de programmes « clés en
main », procédé qui s’applique pour les
programmes de jeux et de télé-réalité.
Les auteurs se trouvent ainsi exclus de
l’acte de création pour être, parfois, cantonnés à la réécriture de traductions de
scénarios.
Paradoxalement, et selon la réglementation actuelle, ces formats étrangers sont
considérés comme des œuvres d’expression originale française et sont donc inclus
dans les quotas d’investissement et de
diffusion des chaînes.
Les organisations professionnelles s’élèvent contre cette dérive de la réglementation et ont demandé au ministre de la
Culture et de la Communication une adaptation de la réglementation qui doit être
liée à la révision de la définition de l’œuvre
audiovisuelle.
Le CNC a, dès à présent, entamé une
réflexion sur la qualification des œuvres
adaptées de formats étrangers.
Radio : quelles perspectives ?
Yves Nilly, administrateur délégué Radio,
Pascal Rogard et Hélène Saillon, directrice de l’audiovisuel, ont rencontré, début
mars, Marie-Laure Denis, conseillère du
CSA, pour évoquer l’avenir de la fiction
radiophonique.
Accompagnant l’évolution technologique, la
radio numérique doit bénéficier d’un cadre
de développement sécurisé et adapté. Il
est également indispensable de repenser
le rôle de la radio dans la production et la
diffusion d’œuvres originales d’expression
francophone et d’inciter les diffuseurs à
s’impliquer dans la diffusion de telles fictions
en mettant en place des dispositifs d’incitation et de mesures spécifiques de soutien,
à l’instar de ce qui existe pour la création
cinématographique et audiovisuelle.
Plusieurs pistes ont été évoquées. Les
contacts doivent se poursuivre avec les
autres parties concernées : ministères, diffuseurs et producteurs.
Protocole d’accord
avec l’Éducation nationale
Des négociations ont été menées par les
sociétés d’auteurs et d’artistes interprètes
et les industries culturelles avec le ministère de la Culture et de la Communication
et celui de l’Éducation nationale, afin de
trouver un accord pour autoriser certaines exploitations pédagogiques, évitant
ainsi qu’une exception au droit d’auteur
soit instaurée. En effet, dans le cadre de
la transposition de la directive européenne
de 2001, les gouvernements successifs ont
limité strictement les exceptions, malgré les réclamations d’enseignants et de
nombreux établissements (bibliothèques,
médiathèques) demandant à être exonérés
du règlement des droits d’auteur.
Pour le cinéma et l’audiovisuel, la
PROCIREP est mandatée par les sociétés
d’auteurs pour signer le protocole d’accord,
très limitatif, sur les exploitations autorisées, et assurer la perception et la répartition de la rémunération entre les bénéficiaires, sachant que l’Éducation nationale versera la somme de 150 000 euros
pour 2007 et 2008.
Pour la musique, le protocole, tout aussi
restrictif, sera signé par la SACEM qui
assurera la perception et la répartition des
sommes aux organismes concernés.
Du mandat ASP au mandat AP
Le mandat ASP (amateur et semi-professionnel) devient le mandat AP (amateur
et professionnel)
Devant l’inquiétude du Syndicat Français
des Artistes (SFA) qui considère que la
terminologie de « semi-professionnel »
risque de porter atteinte aux droits des
artistes-interprètes à un moment où
leur statut de salarié doit être affirmé,
la SACD accepte de modifier l’intitulé du
mandat qui a pour objet de simplifier la
gestion du secteur amateur et d’un secteur professionnel présentant le même
environnement économique.
L’article 12 du règlement général de la
SACD définit comme suit les « amateurs »
et les « semi-professionnels », désormais
dénommés « professionnels » :
Sont considérées comme « amateurs »,
les entreprises de spectacles dont les
membres ne reçoivent aucune rémunération au titre des représentations
données et exercent cette activité en
dehors de leur temps professionnel
et familial. Les entreprises de spectacles « semi-professionnelles » sont
des compagnies indépendantes (n’appartenant à aucun syndicat représentatif avec lequel la Société a signé
des accords particuliers) qui, sur les
3 dernières années civiles, ont donné
moins de 7 représentations par an et
ont généré un montant annuel de droits
d’auteur inférieur au plafond déterminé
par le Conseil d’Administration. Le plafond en vigueur à ce jour a été fixé à
750 euros bruts de droits d’auteur par
année civile.
> Nomination des représentants SACD aux commissions professionnelles
- des auteurs et compositeurs de musique et chorégraphes : Louis Dunoyer de
Segonzac, titulaire, reconduit dans ses fonctions ;
- des écrivains, traducteurs et illustrateurs : Yves Nilly, titulaire, et Victor Haïm,
suppléant.
une société en action > actualité
assemblée générale
Vote par correspondance postale et électronique
La SACD, soucieuse d’une gestion efficace,
moderne, vous propose, pour la première
fois, cette année, la possibilité d’un vote
électronique pour élire vos représentants.
Profitez-en ! Votez « nombreux » ! Que ce
soit par cette innovation technique ou par
le traditionnel vote par correspondance.
Francis Girod
Faisant suite aux recommandations de la
Commission permanente de contrôle des
Sociétés de perception et de répartition
des droits (SPRD), l’assemblée générale
extraordinaire du 16 juin 2005 a décidé
d’élargir le vote par correspondance à
l’ensemble des associés de la SACD, et de
l’ouvrir aussi bien à l’élection des candidats
à ses diverses instances qu’à l’approbation
des résolutions de son assemblée générale ordinaire.
C’est pourquoi tous les associés seront
convoqués par courrier à l’assemblée
générale du 15 juin 2006 et recevront, à
cette occasion, les documents nécessaires
à l’expression de leurs votes.
Toutefois, dans le souci de limiter les coûts
induits par ce système, la réforme statutaire de 2005 a également adopté le principe du vote par correspondance électronique (vote en ligne) des associés. Celui-ci
sera aussi mis en place dès cette année.
Entre le 11 mai et le 11 juin 2006 à minuit,
chaque associé pourra ainsi, grâce à son
numéro de compte « auteur » et au mot de
passe unique qui lui sera délivré par courrier, accéder au site de vote spécialement
dédié à l’assemblée générale de la SACD.
Sur ce site parfaitement sécurisé, et quel
que soit le lieu de connexion à l’Internet,
les associés pourront consulter l’ensemble des documents relatifs à l’assemblée,
voter en ligne pour les résolutions et élire
les candidats aux instances de la Société.
L’anonymat et la confidentialité des votes
seront bien sûr garantis et le site sera
déclaré auprès de la CNIL.
Pour participer activement à la réduction des coûts d’organisation des assemblées générales, la SACD invite en conséquence ses associés à lui communiquer
une adresse courriel valide en précisant
le prénom, le nom et le numéro de compte
auteur ([email protected]), qui
lui permettra de les convoquer à l’avenir par la seule voie électronique (sous
réserve de leur renonciation expresse à
l’envoi postal des documents de vote).
Pour tout renseignement complémentaire sur
le vote électronique, merci de contacter :
[email protected]
ou [email protected]
Rappel
Assemblée générale ordinaire
le jeudi 15 juin 2006 à 14 h
Au Cinéma des cinéastes
7, avenue de Clichy, 75017 Paris
Pôle Auteurs-Utilisateurs
De nouvelles adresses mail pour le Pôle Auteurs-Utilisateurs
Afin de faire parvenir vos demandes directement auprès des conseillers
spécialisés du Pôle Auteurs-Utilisateurs, de nouvelles adresses mail
ont été mises en place, selon les secteurs suivants :
Demandes générales : [email protected]
Vos interlocutrices :
Valérie Lebrot, Annie Louise, Violeta Mateo
Paiement : [email protected]
Vos interlocuteurs : Stéphane Butel, Neigeline Le Graet, Violeta Mateo
Adhésion : adhé[email protected]
Vos interlocutrices :
Sandrine Ampe, Murielle Ancedy, Sophie Lukacs, Violeta Mateo
Aide et avantages : [email protected]
Vos interlocutrices : Neigeline Le Graet, Elisa Fourniret
Spectacle vivant : [email protected]
Vos interlocutrices :
Catherine Damblant, Élisa Fourniret, Valérie Lebrot, Violeta Mateo
Audiovisuel : [email protected]
Vos interlocuteurs :
Sandrine Ampe, Stéphane Butel, Violeta Mateo
International : [email protected]
Vos interlocutrices :
Catherine Damblant, Valérie Lebrot, Violeta Mateo
Dépôts : [email protected]
Votre interlocutrice : Murielle Ancedy
Juridique : [email protected]
Votre interlocuteur :
Guillaume Jobbe-Duval
Sociale : [email protected]
Votre interlocutrice :
Catherine Plantec
actualité < une société en action
spectacle vivant
Réorganisation de la direction du spectacle vivant
Une nouvelle organisation pour mieux répondre aux besoins des auteurs et adapter
les procédures pour gérer plus efficacement leurs besoins.
La direction du spectacle vivant gère les
œuvres relevant des genres suivants :
Théâtral : pièces de théâtre, sketches,
mime, marionnettes, sons et lumières, etc.,
Chorégraphie, Mise en scène, Musical : opéra,
opéra-comique, opérette, comédie musicale,
théâtre musical, musique de scène originale,
etc., Cirque, Arts de la rue
Ses missions :
• Établir des traités avec les entrepreneurs
de spectacles et/ou leurs syndicats qui fixent
les conditions générales et minimales de
représentation des œuvres du répertoire de
la SACD,
• Établir les autorisations de représentation
des œuvres et transmettre les conditions de
perception aux services chargés de percevoir
les droits.
Par ailleurs, elle développe des relations avec
les utilisateurs du répertoire et les institutionnels du spectacle vivant afin de promouvoir
le droit d’auteur.
La direction du spectacle vivant est organisée
autour des pôles « autorisations et contrats »
et « juridique et prospective ».
>Le pôle « autorisations et contrats »
Ce secteur reçoit et gère les demandes
d’autorisations concernant les exploitations
sur le territoire national ainsi qu’à l’étranger.
Après interrogation de l’auteur ou des ayants
droit, la réponse ainsi que les conditions d’exploitation sont transmises par la SACD à la
compagnie ou au producteur qui souhaite
représenter l’œuvre.
Le traitement des demandes se fait selon la
classification suivante :
• Le secteur privé (producteurs, SDTP*,
SNES*, PRODISS*)
• Le secteur public (producteurs, SYNDEAC,
théâtres nationaux et municipaux, CCN, CDN,
CDR, scènes nationales…).
• Le secteur des compagnies indépendantes
• Le secteur international
• Le secteur amateur
> Vos contacts à la Direction du spectacle vivant
Directrice : Linda Corneille
Directrice adjointe : Isabelle Counil
• Pôle autorisations et contrats
Adjointes à la directrice : Corinne Honvault, Isabelle Cornille
Secteur privé : Nathalie Alaux, Jean Rivière, Patricia Ledant
Secteur public : Safia Khéroua, Muriel Goldstein, Sylvie Landréat
Secteur compagnies indépendantes : responsable, Valérie Jaladis
Œuvres lyriques ou musicales : Élisabeth Boucheron, Ludovic
Fondecave
Œuvres chorégraphiques : Dalila Binant, Nadia Yahia
Œuvres théâtrales : Hélène Prat, Isabelle Guiod, Sabine Sarrazin,
Bénédicte Girard, Delphine Petit, Jessica Allard-Langer, Lionel
Bourguignon
Cirque, Arts de la rue, One man/woman Show, Jeune public, Sons et
lumières, marionnettes : Nathalie Gerbe, Sandrine Riccone
Secteur international : responsable, Véronique Marty
>Le pôle « Juridique et prospective »
Afin de veiller à la défense des droits de ses
membres, un service juridique est à leur service
pour les accompagner dans leurs démarches,
les aider dans la négociation, la rédaction ou
l’étude de leurs contrats, en leur proposant un
service de médiation en cas de différends.
Afin d’être à l’écoute des besoins et préoccupations des auteurs et entrepreneurs, un service « prospective » assure un rôle de relation
publique en leur apportant des conseils personnalisés et en participant à des rencontres
professionnelles.
Pour plus d’informations sur les démarches
tant pour les auteurs que les utilisateurs du
répertoire : www.sacd.fr et
Pôle Auteurs-Utilisateurs :
Tél. 01 40 23 44 55 - [email protected]
* SDTP : Syndicat des directeurs de théâtres privés
* SNES : Syndicat national des entrepreneurs de spectacle
* PRODISS : Syndicat national des producteurs, diffuseurs
et salles de spectacles.
Suisse romande et Luxembourg : Laurent Coutaya
Italie : Sabine Ledoux
Canada et pays de langue anglaise : Nadia Touloum
Pays de langue allemande (Allemagne, Autriche, Suisse alémanique) ;
pays nordiques (Islande, Danemark, Norvège, Suède, Finlande) , pays
baltes (Lettonie, Estonie, Lituanie) : Marie-Alice Gouin/Évelyne Luccioni
Pays ibériques, Amérique latine, Afrique, Moyen-Orient :
Christiane Trigory
Israël, Turquie, œuvres chorégraphiques du monde entier (sauf France,
Belgique, Pays-Bas) : Deborah Menrath / Josette Sinephro
Grèce, Europe centrale et orientale, Japon, Corée : Odile Lavandier
Secteur amateur : Sammy Anciant, Liliane Peron, Alice de Brémond
d’Arcs/Gwenaëlle Bauché
• Pôle juridique et prospective
Responsable de la prospective : Geneviève Boitte
Responsable juridique : Isabelle Meunier-Besin, assistée de Anne
Branchereau
Inspectrice pour Paris : Fabienne Cartier
une société en action > actions culturelles
événements
Musique
> À propos du « C » de SACD
par Louis Dunoyer de Segonzac
Lectures musicales
En janvier dernier, au festival « Les
Musicals » de Béziers, j’ai rencontré de
nombreux compositeurs et auteurs/paroliers qui, cela ne surprendra personne,
connaissaient bien la SACEM, et un peu
moins bien la SACD. Ce fut pour eux l’occasion d’apprendre que la SACD gère le
répertoire de la comédie musicale depuis
toujours, mais qu’elle peut faire bien davantage par le biais de son action culturelle,
de sa Maison des Auteurs, de son service
d’assistance juridique et d’action sociale.
Il se trouve que plusieurs de ces compositeurs ont exprimé le désir de présenter une
de leurs œuvres à la SACD, sous forme de
lecture avec piano. J’ai transmis l’idée au
Conseil d’Administration qui a réagi avec
un enthousiasme qui m’a fait chaud au
cœur et qui voulait dire, sans ambiguïté :
« messieurs les musiciens, cette maison
est aussi la vôtre : venez donc nous réjouir
les oreilles ! ». Le concept des « lectures
musicales* » est donc lancé. La SACD
peut les accueillir à la Maison des Auteurs.
Cette salle, d’une capacité de 80 places,
jouit d’une excellente acoustique mais ne
dispose pas d’un piano. Il est cependant
possible d’en installer un (à la charge du
demandeur). Mais ces lectures peuvent
Festival de Cannes
du 17 au 28 mai
La SACD sera représentée à Cannes par la Commission
Cinéma composée de Jacques Fansten, Francis Girod, Laurent
Heynemann, Benjamin Legrand, Bertrand Tavernier et par Luc
Jabon, Président du Comité Belge.
La SACD, partenaire officiel du Festival de Cannes depuis 1994,
est notamment à l’origine du Prix du scénario dans la compétition officielle.
Dans le cadre de son action culturelle cinéma,
> elle soutient
- La Quinzaine des Réalisateurs
- La Semaine Internationale de la Critique
- Les Journées du Scénarion de l’UGS Cinéma (plage du
Goéland)
> le 26 mai, elle attribuera des prix
- Le Prix SACD du meilleur court métrage francophone (sélection de la Quinzaine des Réalisateurs) ;
également avoir lieu dans les salons de la
SACD où se trouve le beau piano de Maurice
Yvain. Dans l’état actuel des choses, il n’est
pas envisageable que la SACD prenne en
charge quoi que ce soit d’autre : s’il doit y
avoir des cachets pour les musiciens ou
les chanteurs, ils resteront à la charge du
demandeur. Celui-ci sera prioritaire pour
inviter les programmateurs, tourneurs,
producteurs, directeurs de salle, journalistes… et amis de son choix.
* Ces lectures ne pourront s’organiser que dans la
limite des disponibilités des salles, selon une fréquence
qui pourrait être de cinq à six par an.
- Le Prix SACD au scénariste et réalisateur d’un premier ou
second long métrage (sélection de La Semaine Internationale
de la Critique)
La SACD à la rencontre des auteurs :
Les 5 à 7 de la SACD à la Quinzaine : tous les jours, la SACD
invite les auteurs à se rencontrer sur la terrasse du Noga
Hilton (la Croisette).
Le Bureau des Scénaristes et Réalisateurs (ouvert tous les
jours de 9h30 à 12h00 et de 14h30 à 17h00) propose aux auteurs
accrédités des invitations pour les projections officielles et les
informe sur leurs droits.
Plus d’infos :
Palais des Festivals
Stand n°15.05 et 15.07 – Allée 15
Tél. : 04 92 99 83 02
actions culturelles < une société en action
Prix SACD au festival
« Les Musicals » de Béziers
Ce concours a mis en compétition vingt-deux projets de comédies
musicales en cours d’écriture. Les trois finalistes ont pu faire
entendre au public présent à Béziers des extraits de leur œuvre
en version de concert, interprétés par trois chanteurs et un
pianiste. Et le vainqueur fut… Les Délirantes, de Michel Frantz
et Philippe Rondest.
Ce qui est sûr, c’est que Thierry Boulanger, prix Maurice-Yvain
2006, n’a jamais composé de « musique lourde ». Depuis 1994,
il a écrit une centaine de chansons, toutes caractérisées par la
légèreté, l’humour, la mise en valeur du texte, la qualité de la
prosodie… et un talent mélodique réjouissant, fortement imprégné de l’influence du jazz. Autant de points communs avec un
certain… Maurice Yvain ! Ces chansons se sont glissées malicieusement dans des spectacles tels que Souingue, Et Vian…
En avant la zique ! et J’en ai marre de l’amour, mis en scène
par Laurent Pelly. Outre des musiques de scène et de films,
Thierry Boulanger a écrit deux comédies musicales : C’est pas
la vie ?, en collaboration avec Laurent Pelly, et Secret défense,
sur un livret de Jean-Paul Farré et Christian Giudicelli.
L.D.de S.
Télévision : des rencontres pour mieux
connaître la situation de la fiction
à l’étranger
Affiche des « Musicals de Béziers » © Alfredo Lopez
Prix Maurice-Yvain 2006
attribué à Thierry Boulanger
Maurice Yvain (1891-1965) est un compositeur d’opérettes qui, à
partir des années 1920, a connu un immense succès. On lui doit,
entre autres, Yes et Là-Haut. Bien que, de nos jours, il soit toujours
joué dans les théâtres lyriques, le grand public l’a redécouvert
récemment grâce au film d’Alain Resnais, Pas sur la bouche,
avec le merveilleux Darry Cowl dans le rôle de la concierge. Cette
saison, le public parisien s’est également régalé des représentations de Ta bouche, par Les Brigands, à l’Athénée.
En 1972, l’épouse de Maurice Yvain a légué à la SACD les droits de
son mari, avec, pour contrepartie, la fondation d’un prix « attribué à un compositeur de musique légère ou d’opérette ».
Reste à définir la « musique légère »…
Dans le cadre de son action culturelle, la commission Télévision,
à l’initiative de sa présidente Sophie Deschamps, a décidé de
proposer aux auteurs des rencontres avec leurs homologues
étrangers, afin de comparer et d’évaluer la situation de la fiction dans les autres pays.
Lors d’un week-end en novembre dernier, à l’invitation de la
SACD et de Maurice Frydland, des responsables de la fiction
britannique – Ruth Caleb, directrice de la fiction à la BBC,
Diederick Santer, producteur à la BBC (drama series and
serials), Mark Shivas, producteur, Derek Wax, producteur et
scénariste, Jonathan Young, directeur de la fiction à Thames
Television – ont participé, à la Maison des Auteurs, à un débat
sur le thème « La fiction TV britannique est souvent excellente :
pourquoi et comment ? »
Cette rencontre a permis d’analyser les deux systèmes existant
en France et en Grande-Bretagne. Contrairement à la France
où, grâce au CNC, existent différents soutiens à la production,
la création audiovisuelle britannique s’appuie essentiellement
sur les diffuseurs qui sont ceux qui initient et mettent en production la plupart des projets. Les sociétés de production sont
peu nombreuses et seul un petit nombre de scénaristes écrit
pour la fiction britannique, ont rappelé les invités présents.
L’expérience a été renouvelée en février avec la venue de deux
grands scénaristes de séries américaines : Darren Starr, connu
pour les séries Sex and the City et Melrose Place, et Frank
Spotnitz, pour X-Files et Millennium.
Organisée dans les locaux du journal Le Monde, cette journée
a fait salle comble et a permis des échanges fructueux et
une société en action > actions culturelles
conviviaux, mais a surtout été l’occasion, pour les auteurs
français, de mieux appréhender les mécanismes de la production
des séries américaines.
La SACD souhaite poursuivre au plus vite cette expérience en
organisant d’autres rencontres, notamment avec des auteurs
espagnols et allemands.
Pour un complément d’information, se reporter :
- à la retranscription, en français, de ces journées, bientôt en
ligne sur www.sacd.fr
- à l’article de Claire Dixsaut et Éric Vérat dans La Gazette des
scénaristes (sortie mi-avril 2006).
Théâtre : rencontre avec les administrateurs
de compagnies indépendantes
Invités à la Maison des Auteurs, les administrateurs ont pu dialoguer avec les personnes du pôle auteurs-utilisateurs et de la
direction du spectacle vivant.
Des réponses ont été apportées à leurs questions sur les démarches à effectuer, sur le statut juridique et social de l’auteur, les
différentes aides mises en place à travers l’action culturelle.
L’intérêt manifesté par les administrateurs montre la nécessité
de ces échanges qui leur permettent de mieux comprendre la
gestion des droits des auteurs, et pour la SACD, d’être à l’écoute
de leurs préoccupations.
La bibliothèque de la SACD Pour promouvoir vos œuvres
Auteurs, si vous êtes membres de la SACD, vous pouvez confier
à la bibliothèque un exemplaire de vos pièces déclarées (pièces
représentées ou diffusées, éditées ou non). Elles seront mises
à la disposition des comédiens, metteurs en scène, curieux de
découvrir des textes.
Spécialisée dans le spectacle et riche d’un fonds de 20 000 pièces de théâtre contemporain, la bibliothèque de la SACD est
ouverte dorénavant du lundi au jeudi, de 14 heures à 18 heures,
et le vendredi, de 14 heures à 17 heures.
Pour plus de renseignements :
Bibliothèque de la SACD
Florence Roth
Tél.: 01 40 23 44 20
[email protected]
www.sacd.fr/promo/biblio
> AGENDA - Mai-Juin 2006
> Danse
Rencontres chorégraphiques de Carthage,
du 30 avril au 7 mai
> Cinéma
• Festival international du cinéma d’animation à Meknès
(FICAM), Maroc, du 2 au 12 mai
• Festival de Cannes, du 17 au 28 mai
www.festival-cannes.fr
• Festival international du film d’animation d’Annecy,
du 5 au 10 juin - www.annecy.org
• Rencontres du moyen métrage, à Brive, du 14 au 18 juin
www.srf-moyenmetrageabrive.com
> Télévision
• De l’encre à l’écran, Liège, juin
> Théâtre
• Festival « Juste pour Rire », Nantes, du 25 avril au 1er mai
• Festival national de théâtre contemporain amateur, Châtillonsur-Chalaronne, du 24 au 28 mai
• Le Printemps des comédiens, Montpellier, du 2 au 29 juin
www.printempsdescomediens.com
• Foire Saint-Germain, Salon du théâtre et de l’édition théâtrale, du 23 au 25 juin.
> Cirque
• Numéro(s) Neuf(s), au Théâtre Firmin-Gémier, à Anthony,
le 14 juin : de nouveaux numéros et des reprises de numéros
de l’édition 2005
• Dans le cadre de « Beaumarchais dans tous ses états », une
soirée cirque au Théâtre du Rond-Point le 15 juin
• Soirée à la Maison des auteurs, le 26 avril, autour de
Numéro(s) Neuf(s) : présentation des films de 2005 et annonce
de l’édition 2006
• Les Arènes du cirque : dans le cadre de cet événement,
une rencontre est organisée, avec la participation de Philippe
Goudard et Anne Quentin, autour des écritures de cirque, le
20 mai, de 10h à 13h à Elbeuf.
Inscription : Yohann Floch : 01 55 28 10 08
Éditions soutenues par l’action culturelle cirque
• Hors les murs : sortie d’un numéro spécial des Arts de la
Piste sur le processus de création.
• Territoires inimaginaires, partition du spectacle de
Johanna Gallard, aux Éditions de l’Entretemps, collection
Scénogrammes, série Canevas, 64 pages, 10 euros.
> Musique
• Festival Agora - IRCAM, Paris, du 1er au 17 juin
www.ircam.com
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actions culturelles < une société en action
Nouvelles de « Beaumarchais » SACD
Dans le destin d’une œuvre dramatique qui
va du surgissement d’un projet d’écriture à
sa représentation sur la scène, il y a deux
étapes importantes : l’édition et la traduction dans une langue étrangère. Pour mieux
véhiculer la voix des poètes…
On sait que « Beaumarchais » accorde des
aides en cascade à ses lauréats : bourse
d’écriture, aide à la production, à l’édition
et à la traduction pour accompagner les
auteurs qui ont encore besoin de l’être dans
cet itinéraire et inciter le milieu professionnel à découvrir de nouveaux talents.
Chaque année, « Beaumarchais » participe
à la création d’une soixantaine de spectacles et favorise l’édition d’une quinzaine de
pièces pour le théâtre, la danse et le cirque,
ainsi que la traduction d’une douzaine d’entre elles. Voici la liste des lauréats qui ont
bénéficié récemment de ces soutiens.
ÉDITION
• Cairn, d’Enzo Cormann, traduit en espagnol par Fernando Gomez Grande, aux
Éditions Teatro del Astillero
• Jusqu’à ce que la mort nous sépare, de Rémi
de Vos, traduit en russe par Marina Abelskaia,
parution dans « Les Saisons baltes », une
revue russe de Saint-Pétersbourg
• Cabaretto, de Stéphanie Tesson, aux
Éditions du Bonhomme Vert
• Elle, de Marie-Pierre Catino, aux Éditions
des Quatre-Vents
• La Sainte Catherine, de Stephan Wojtowicz,
aux Éditions de l’Amandier
• Territoires inimaginaires (cirque), de Johanna
Gallard, aux Éditions de l’Entretemps
• L’ExtraordinaireTranquillité des choses,
de Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe
Malone et Michel Simonot, aux Éditions
Espaces 34
• Comme le mot neige et Nous nous dirons
donc vous, d’André Sarcq, aux Éditions Les
Impressions Nouvelles
• L’autre ou le Jardin oublié, De la fuite dans
les idées et Alex et Bobby, d’Élie Pressmann,
aux Éditions Les Impressions Nouvelles
• Rodin, tout le temps que dure le jour, de
Françoise Cadol, aux Éditions Fabert.
• Le Palais de la reine, de Chantal
Thomas, traduit en allemand par Heinz
Schwarzinger
• L’Émission de télévision, de Michel
Vinaver, traduit en polonais par Katarzyna
Skansberg
• Attention aux vieilles dames rongées
par la solitude, de Matéi Visniec, traduit
en japonais par Hiromi Yamada
• Dialoguer/Interloquer, de Gao Xingjian,
traduit en italien par Mario Fedele
• Mademoiselle Chanel et La Patiente,
d’Anca Visdei, traduit en anglais par John
Barber
• Autour de ma pierre, il ne fera pas nuit,
de Fabrice Melquiot, traduit en italien par
Simona Polvani.
> À paraître :
THÉÂTRE
• Monsieur Accordéon, de Saïda Jawad,
au Splendid
• Un siècle d’industrie, de Marc Dugowson,
au Théâtre de l’Union, CDN du Limousin,
puis au Théâtre Firmin-Gémier à Antony.
• Jardin d’ouvrier, de Jean Marboeuf, aux
Éditions Lansman.
> À signaler :
• La Fuite en Chine, de Jean Rouaud, aux
Éditions Les Impressions Nouvelles.
Les œuvres de deux auteurs soutenus par
« Beaumarchais » sont retenues pour le
grand prix de littérature dramatique 2006 :
• Eva, Evita, de Marie-Ange Munoz, aux
Éditions Le Bruit des Autres
• Grammaire des mammifères, de William
Pellier, aux Éditions Espaces 34.
TRADUCTION
• Le Fossé de l’aumône, d’Olivier Brunhes,
aux Éditions des Quatre-Vents
• Terre sainte, de Mohamed Kacimi, aux
Éditions des Quatre-Vents
• Jusqu’à ce que la mort nous sépare, de
Rémi de Vos, traduit en russe par Marina
Abelskaia
• Aujourd’hui ou les Coréens, de Michel Vinaver,
traduit en coréen par Chi-Woon Ahn
• Les Sacrifiés, de Laurent Gaudé, traduit
en italien par Anna Elia
• Le Regard dans le miroir, de Nelly Kaplan,
traduit en espagnol par Fernando Gomez
Grande
• Between Peace and War (scénario), de
Natalia Borodin, traduit en anglais par Nancy
Knezevic
> À signaler :
OPÉRA
• L, d’Alexandre Lévy et Yves Nilly, création
à la Maison des arts et loisirs (MAL) de
Laon, puis à la Péniche Opéra à Paris
• Là-bas peut-être et L’Africaine, d’Emmanuelle Marie et Graciane Finzi, au Théâtre
Opéra de Montpellier, puis au Théâtre de
Verdure de Mireuil (La Rochelle)
ARTS DE LA RUE
Les lauréats de la première commission
Arts de la rue sont :
• Luc Amoros, pour 359° d’amour et de
mort
• Emmanuel Schaeffer et Fabrice Watelet,
pour Les Noceurs.
Deux projets seront soutenus à la production et à l’édition :
• Entresort forain qui louche vers la
piste (trilogie), de Jérôme Bouvet et Yann
Servoz
• Zones sensibles, une pollinisation de la
ville, d’Olivier Darné.
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du côté des auteurs > pleins feux
la télévision
mobile
Convergence entre l’audiovisuel et les télécommunications
FestivalS, colloques, expérimentations se multiplient autour de la télévision
mobile qui, prochainement, deviendra un nouveau support pour la création et
la diffusion de programmes audiovisuels et cinématographiques.
Le colloque qui s’est tenu au début du mois de mars, dans
le cadre du Forum sur la télévision mobile (lire l’encadré cidessous), a permis de faire un premier point sur les expérimentations menées de septembre 2004 à juin 2006 en région
parisienne, en accord avec le CSA. Plusieurs domaines doivent faire l’objet de réflexions pour rendre opérationnelle la
télévision mobile : les aspects techniques et juridiques, la
question des contenus, le modèle économique.
Les aspects techniques
de réception pourront être dédiés à la réception de la télévision
ou mixtes (téléphone + TV). La télévision sur mobile devra être
accessible via des terminaux mobiles, en extérieur, à l’intérieur
des bâtiments, dans les modes de transports en commun, indivisuels, en zone urbaines ou à la campagne.
Cette perspective impose, en particulier au CSA, de libérer de nouvelles fréquences de diffusion et cela, comme l’a précisé le ministre
de la Culture et de la Communication, sans attendre le basculement de la télévision analogique à la télévision numérique.
L’encadrement juridique
La future télévision mobile n’empruntera plus, comme c’est
le cas actuellement avec le haut débit mobile (Edge ou 3G),
les réseaux télécom, coûteux pour le consommateur, mais de
nouveaux réseaux broadcast en diffusion numérique hertzienne
(l’équivalent de la TNT via les futures normes DVB-H ou T-DMB).
La qualité de réception sera supérieure et les terminaux mobiles
Une réforme de la loi de 1986, relative à la liberté de communication, sera nécessaire sur les points suivants :
- le mode d’attribution des ressources : l’actuel dispositif anticoncentration empêcherait l’attribution de chaînes aux principaux groupes de télévision ;
En savoir plus
Le Forum
Le Forum de la télévision mobile est une
association qui rassemble tous les acteurs
de la télévision mobile et coordonne la
réflexion des industries de l’audiovisuel et
des télécommunications sur les conditions
techniques, économiques et réglementaires de l’émergence des services de télévision mobile. Ce forum avait été lancé en
novembre 2004 par Patrick Devedjian. et
avait été suivi d’une phase de premières
expérimentations menées par des opérateurs de téléphonie (Orange, Bouygues
et SFR) et de télévision (Canal+, TPS,
Lagardère, TF1, France Télévisions, M6).
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Les enjeux
de la télévision mobile
Lors du Forum dédié à la TV mobile,
le ministre de la Culture et de la
Communication, Renaud Donnedieu de
Vabres, a rappelé que ces nouveaux services portaient « des enjeux de premier
plan », qu’il a ainsi énoncés :
- « des enjeux internationaux pour
les industries culturelles (…). Je suis
convaincu, en effet, que c’est par l’attractivité des contenus que la télévision
mobile rencontrera le succès. Tous les
talents sont appelés à y participer et
les emplois qui seront créés dans ces
industries conforteront notre maîtrise
des technologies et de notre politique
culturelle (…) ;
- des enjeux enfin sur la place de la
France et de l’Europe dans la société
de l’information, alors que des services
de télévision mobile sont d’ores et déjà
commercialisés au Japon et en Corée du
Sud, et autorisés aux États-Unis. »
pleins feux < du côté des auteurs
- l’encadrement des programmes : il est nécessaire que le CSA
veille, tout comme il le fait pour les autres modes de diffusion,
à la protection des mineurs, au respect du pluralisme des programmes, etc.
Le ministre de la Culture et de la Communication a annoncé, lors
de ce colloque, la présentation d’un projet de loi au Parlement,
en septembre prochain.
Les contenus
- Certaines chaînes de télévision existantes et d’autres adaptées
ou dédiées à la télévision sur mobile ;
- De nouvelles formes de création adaptées, « formatées » pour
ce support – des courts métrages, des programmes interactifs,
des offres de vidéo à la demande, etc. –, seront nécessaires pour
fournir des programmes de qualité aux utilisateurs de télévision
mobile. Un nouveau champ d’expression et de diffusion pourrait
s’ouvrir aux auteurs.
Un modèle économique
Une économie du droit d’auteur est à mettre en place sur la
télévision mobile.
La SACD s’est rapprochée des principaux opérateurs de téléphonie mobile. Des accords relatifs à la reprise des chaînes
hertziennes ont été conclus ou sont en voie de conclusion entre
ces derniers et les sociétés d’auteurs.
Parallèlement, la SACD mène des négociations avec les opérateurs pour la commercialisation des œuvres de son répertoire
en vidéo à la demande.
S’il est encore trop tôt pour déterminer les besoins des utilisateurs de la télévision mobile, il est, dès à présent, important de
prévoir l’environnement juridique et économique des œuvres
sur ce support.
En savoir plus
Quelques chiffres
- La France est le premier pays en Europe et le troisième au
monde pour le multimédia mobile avec 10 millions d’utilisateurs réguliers.
- Plus de 2 millions de Français sont aujourd’hui équipés
d’un mobile pour recevoir la télévision (Edge ou 3G), avec une
consommation moyenne de 40 minutes par mois.
Le film sur petit écran
De la création à la diffusion, un point sur deux initiatives engagées ou soutenues par des opérateurs de téléphonie mobile.
> Avant que ne soient retenus de nouveaux standards de
diffusion pour la téléphonie mobile (DVB-H ou T-DMB),
Orange expérimente, depuis octobre 2005, la diffusion de
programmes (et en particulier de courts métrages) sur
mobile. Depuis la mise en place de ce service, l’opérateur
a enregistré plus de 20 000 consultations de films courts,
trois à sept nouveaux titres venant chaque mois enrichir
la sélection. Les courts métrages sont achetés sur la
base forfaitaire de 50 euros la minute, pour une diffusion
de trois mois renouvelable, quel que soit le volume de
consultation. La politique d’achat de l’opérateur s’appuie,
en particulier, sur la mise en place du « Concours Orange
Film Court » qui récompense des courts métrages destinés à être vus sur mobile.
• En savoir plus :
www.orangefilmcourt.fr
> Le Forum des images est à l’initiative du « Festival
Pocket Films », manifestation dédiée aux films réalisés
avec un téléphone mobile et diffusés sur grand écran.
Le principe de la manifestation est d’explorer le champ
d’expression ouvert avec l’essor des technologies, qui
permettent désormais de recevoir, d’enregistrer ou de
transmettre des images sur téléphone mobile. En partenariat avec SFR et Nokia, les organisateurs de la manifestation ont mis à disposition d’auteurs et d’artistes
(cinéastes, plasticiens, écrivains…) 75 lignes et mobiles
de dernière génération (3G). 400 films ont ainsi été réalisés, et une centaine présentés (sur grand ou petit écran).
Prochaine édition : du 6 au 8 octobre 2006 (inscriptions
en ligne à partir d’avril 2006).
• En savoir plus :
www.festivalpocketfilms.fr
13
du côté des auteurs > vos droits
vie sociale
Précisions sur la retraite complémentaire
Allocation complémentaire
à la retraite
Dans le cadre de son action sociale, la
SACD attribue à ses membres – sous certaines conditions – une allocation complémentaire aux pensions de retraite versées
par le RACD. Cet avantage n’est pas lié au
versement préalable de cotisations de la
part des bénéficiaires, mais constitue une
libéralité de la SACD dont l’attribution individuelle intervient en proportion de l’activité professionnelle de chaque auteur.
En application des recommandations de
son commissaire aux comptes, la SACD
a revu les modalités de gestion de ces
libéralités.
Cette réforme a été menée dans le souci
de maintenir le soutien financier qui est
apporté aux auteurs en complément des
pensions de retraite, tout en sécurisant
la gestion administrative et financière de
ces libéralités.
Désormais, le montant des ressources
affectées au financement des allocations
complémentaires sera défini chaque année
pour l’exercice suivant par le Conseil d’Administration. Lesdites ressources proviennent des perceptions effectuées par la
SACD dans le secteur du spectacle vivant
au titre de la CCSA (contribution à caractère social et administratif), de la contribution de solidarité appliquée sur les droits
versés aux successions, et d’une quotepart des redevances perçues par la SACD
sur l’exploitation des œuvres du domaine
public.
Les allocations continueront d’être versées
trimestriellement. Néanmoins, ces versements auront un caractère provisionnel et
feront l’objet d’un ajustement, en fonction
du niveau effectivement atteint par les ressources affectées aux libéralités. Cet ajustement interviendra par une modulation de
la gratification qui était, jusqu’à présent,
versée en juin et qui, désormais, le sera
au début de l’année suivante.
Contact :
Pôle Auteurs-Utilisateurs
Neigeline Le Graet
Tél. : 01 40 23 44 72.
Retraite complémentaire
Un amendement à la loi du 9 décembre
2004 de « simplification du droit », voté
à l’unanimité, a institué, pour les droits
versés directement par les producteurs
audiovisuels, le précompte auprès de ces
derniers des cotisations au régime de
retraite complémentaire des auteurs (le
RACD), et mis à leur charge une fraction
de la cotisation.
Comme nous vous l’avons rappelé dans
le dernier numéro du Journal, cette participation des producteurs est passée, au
1er janvier 2006, à 1,5 % du montant brut
des droits d’auteur, laissant 6,5 % à la
charge des auteurs.
L’impact positif de cette mesure, un an
après sa mise en place, est apparent puisque le volume des cotisations collectées
par le RACD a doublé au cours de l’exercice 2005 et que 800 nouveaux auteurs
ont été affiliés à ce régime de retraite
sur cette même période.
Cette réforme, initiée par le conseil d’administration du RACD, présidé par Jacques
Fansten, en association étroite avec la
SACD et avec le soutien du gouvernement,
permet une importante amélioration du
statut social des auteurs en leur assurant, pour l’avenir, des retraites tenant
compte plus justement de leur activité
professionnelle.
RACD – Information
Dans le cadre du précompte producteur, le RACD communiquera aux auteurs la situation de leur compte de points courant juin.
Ces points seront calculés exclusivement sur la cotisation RACD 2005, prélevée par les producteurs.
Une attestation accompagnera ce bulletin faisant ressortir le montant des sommes versées.
Pour 2006, la valeur du point retraite est portée de 0,308 euro à 0,315 euro.
Contact : RACD, 21, rue de Berri, 75403 Paris Cedex
Tél. : 01 44 95 68 38 – Fax : 01 44 95 68 44
www.racd-berri.org – [email protected]
14
répertoires < du côté des auteurs
répertoires
Théâtre / humour
Qu’est-ce qui retient le téléspectateur devant son écran et fait courir le public dans les salles, tant à Paris qu’en province ? Tout simplement la garantie
d’une bonne soirée estampillée « humour ».
Longtemps dans l’ombre, ce genre de spectacle explose littéralement. On ne compte
plus le nombre de salles, des plus illustres
aux « lieux d’essais », les festivals, manifestations où le one man show est roi, où le sketch
caricature les travers de notre société. Bref,
les Français se bousculent en quête d’un
spectacle où ils ont la certitude d’échanger
leurs coups de blues contre un bon fou-rire
régénérateur.
Et les talents ne manquent pas : Armelle,
Laurent Baffie, Stéphanie Bataille, Guy Bedos,
Didier Benureau, Jean-Marie Bigard, Dany
Boon, Patrick Bosso, Nicolas Canteloup,
Michel Boujenah, Clémentine Célarié, Les
Chevaliers du fiel, Jamel Debbouze, FrançoisXavier Demaison, Jean-François Derec, Gilles
Detroit, Charlotte de Turckeim, Franck Dubosc,
Gad Elmaleh, Éric et Ramzy, Fellag, Julie
Ferrier, Florence Foresti, Stéphane Guillon,
Marc Jolivet, Sylvie Joly, Kachida Khalil,
Pierre Palmade, Daniel Prévost, Muriel Robin,
François Rollin, Tomer Sisley, Les Vamps,
Jean-Jacques Vanier, Michaël Youn…
Bien entendu, la SACD accompagne ces
auteurs, et bien d’autres qui ne sont pas
cités ici, qui lui ont confié la gestion de leur
répertoire. Outre la perception et le règlement
mensuel de leurs droits, elle met à leur disposition des services juridique, fiscal et social
pour les aider dans leur vie professionnelle.
Il ne faut pas oublier que ces artistes qui
écrivent et jouent leurs propres textes peuvent se sentir isolés. C’est pourtant eux qui,
peut-être, seront aussi les auteurs du théâtre de demain.
C’est donc ces auteurs, par l’intermédiaire de
l’action culturelle et du Fonds récemment mis
en place, que nous avons récemment soutenus. Trois spectacles d’humour ont bénéficié
d’une aide à la production : Bien des choses
écrit et mis en scène par François Morel,
produit par Les Productions de l’Explorateur,
création 2006 au Chien qui Fume à Avignon,
Elle est noire mais elle est belle de Maimouna
Gueye, mis en scène par Richard Bean, produit par le Tarmac, création 2006 au Tarmac
de la Villette à Paris, Roland Menou de Roland
Menou et Audrey Tautou, mis en scène par
Isabelle Nanty, produit par Manolou, création
2006 au Théâtre de Dix-heures à Paris.
L’année dernière, le premier prix du one-man
show a été décerné à Dany Boon. Cette année,
2 prix seront remis : l’un pour couronner une
carrière confirmée, l’autre pour encourager
un nouveau talent.
Enfin, la SACD sera représentée par Joëlle
Goron au premier festival « Juste pour Rire »
à Nantes du 25 avril au 1er mai 2006.
Pour toutes informations sur les
démarches et la gestion des œuvres :
Pôle Auteurs-Utilisateurs
9, rue Ballu - 75442 Paris cedex 09
Tél : 01 40 23 44 55
[email protected]
Horaires : lundi au jeudi de 9h à 18h
et le vendredi de 9h à 17h
> À la direction du Spectacle vivant :
Isabelle Counil : 01 40 23 44 12
Geneviève Boitte : 01 40 23 44 24
Elles seront présentes pendant le festival
« Juste pour Rire », à Nantes, du 25 au 29
avril. Pour les joindre pendant cette période :
Geneviève Boitte : 06 07 77 39 86
Court métrage, renforcement du financement
Dans le but d’œuvrer à la fois à la professionnalisation du secteur du court métrage
et au respect du droit du travail, le ministre
de la Culture et de la Communication a
annoncé un plan d’action lors de la dernière édition du Festival de ClermontFerrand, qui va dans le sens des préconisations de la SACD.
Cela passe, tout d’abord, par une augmentation de 42 % des crédits du CNC en
faveur de la production du court métrage :
1 800 000 euros de moyens supplémentaires vont s’ajouter aux 6 240 000 euros déjà
octroyés en 2005. Présentes à hauteur
de 4 010 000 euros en 2005, les collectivités territoriales vont pouvoir augmenter leurs interventions grâce au nouveau
dispositif « un euro de l’État pour deux
euros des collectivités », déjà mis en place
pour le long métrage et les programmes
audiovisuels.
1 500 000 euros supplémentaires pourraient être ainsi injectés.
Enfin, les chaînes ont également annoncé
une revalorisation de leurs interventions :
+ 420 000 euros pour France Télévisions,
+ 40 % d’investissements pour Canal+ ,
augmentation également du côté d’Arte
du prix par minute des films préachetés
et des prix d’achats.
D’autres mesures sont encore à l’étude,
comme l’incitation au mécénat ou encore
l’exonération des charges sociales des
entreprises de court métrage.
15
du côté des auteurs > aides
aides et concours
SPECTACLE VIVANT
CINÉMA
> Des nouvelles des EAT
> « marché du scénario francophone »
- Le Prix Sony Labou Tansi, organisé par les Francophonies en
Limousin dont les EAT sont partenaires et qui récompense un
auteur francophone choisi par les lycéens, sera décerné le jeudi
11 mai à Limoges.
- Les EAT seront présents au 4e Salon du théâtre et de l’édition
théâtrale, du 24 au 26 juin, place Saint-Sulpice. Ateliers, lectures,
rencontres avec les écrivains ponctueront leur présence. Des
manuscrits et des ouvrages seront consultables sur place.
Pour tout renseignement :
Igor Futterer : [email protected]
- À noter, dès à présent, la rencontre qui se tiendra à Avignon
le 14 juillet, à 10 h, salle des commissions, Espace Saint-Louis,
pour l’assemblée mensuelle et un échange avec les auteurs
présents pendant le Festival.
Michel Granvale, président de la filiale EAT/Languedoc-Roussillon,
est décédé. Il s’était impliqué au sein de la commission Écoles de
théâtre et avait œuvré pour la reconnaissance des auteurs dans
cette de sa région et la diffusion de l’écriture dramatique.
Au prochain Festival de Cannes, l’UGS lance le premier « marché
du scénario francophone »
L’UGS profite du Festival de Cannes pour organiser des
rencontres professionnelles entre scénaristes, réalisateurs et producteurs autour d’une base de données informatisée de scénarios francophones de longs métrages.
La base de données de ce « marché du scénario » contient des
fiches signalétiques de scénarios émanant d’auteurs ayant à
leur actif au moins un film de cinéma sorti en salle. Accessible
en ligne du 1er mai au 30 juin, cette base de données sera présentée à Cannes à l’intérieur du « marché du film », notamment au sein du carré du Producers Network, tous les matins,
de 10 h 30 à 12 h 30.
Les producteurs et réalisateurs qui auront fait leur « marché
au scénario » en amont du Festival pourront indiquer à l’UGS
quels sont les scénaristes qu’ils désirent rencontrer à Cannes.
Conçu dans le même esprit que le « marché de l’adaptation »
à Monaco, le « marché du scénario » a vocation de devenir un
lieu de rencontres privilégié entre auteurs et producteurs. Pour
ce faire, l’UGS organisera des rendez-vous personnalisés (petits
déjeuners, déjeuners de travail) sur la plage des Scénaristes.
Si vous remplissez les critères de sélection et que vous souhaitez
mettre un scénario sur le marché, envoyez un mail à :
[email protected]
www.ugs-online.org
> Centre de ressource de Montevideo
Écritures contemporaines et musiques improvisées
Lieu de rencontres, de conseil, de consultations, de recherches,
où tout auteur peut donner à lire ses textes, ce centre est dédié
à l’actualité et à l’histoire des écritures contemporaines et des
musiques improvisées.
Le fonds d’écritures contemporaines permet la consultation de
plusieurs centaines d’ouvrages publiés ou non (pièces de théâtre, romans, poésie, nouvelles, essais, ouvrages théoriques) ; le
fonds des musiques improvisées offre la possibilité d’écouter
sur place plus de 600 CD.
Votre contact :
www.montevideo-marseille.com
[email protected]
3, impasse Montevideo, 13006 Marseille
Tél. : 04 91 37 14 04
> L’art en présence
les centres chorégraphiques nationaux,
lieux de ressources pour la danse
L’Association des Centres chorégraphiques nationaux vient de
publier un ouvrage qui est le résultat d’une mission d’étude
démarrée en octobre 2004. L’analyse porte sur l’évolution et
l’actualité des enjeux artistiques et institutionnels des CCN.
L’ouvrage est en ligne sur les sites des CCN
Information : [email protected]
Tél. : 03 84 58 44 88
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> Appel à propositions
Rencontres internationales Paris/Berlin
Ces rencontres présentent, chaque année, une programmation internationale de haut niveau consacrée au cinéma, à la
création vidéo contemporaine et au multimédia, réunissant des
œuvres tant d’artistes reconnus que de jeunes artistes. Elles
se tiendront cette année à Berlin, début septembre, et à Paris,
fin novembre.
Les propositions pour participer aux cycles du film et de la vidéo
ou du multimédia sont à adresser, jusqu’au 30 avril, à :
[email protected].
La fiche de proposition est disponible sur www.art-action.org
> Concours
Festival du film européen de Bruxelles (FFEB)
Le Festival lance la première édition d’un concours européen
d’écriture de concept de long métrage centré sur la réflexion
de l’idée de base du scénario.
Le concours s’adresse à des scénaristes ou réalisateurs européens n’ayant pas réalisé plus d’un long métrage.
aides < du côté des auteurs
Dossier à fournir : le concept sur trois pages, une biographie,
une photo, une note d’intention.
Date limite de dépôt : 1er juin 2006
À retourner à FFEB, Concept compétition, 7, place Flagey, 1050
Bruxelles, Belgique – [email protected] ou [email protected]
Formulaire d’inscription sur www.fffb.be
Les deux lauréats bénéficieront d’une bourse de 3 000 euros
pour le premier et de 2 000 euros pour le second qui leur sera
remise lors du Festival, le 8 juillet 2006.
> Le CNC
Soutien au scénario : aides à l’écriture,
aides à la réécriture
L’aide à l’écriture concerne uniquement les auteurs qui ont
écrit ou réalisé au moins un long métrage porté à l’écran. Les
projets peuvent être présentés sous la forme d’un synopsis ou
d’un traitement.
L’aide à la réécriture est destinée à des projets présentés sous
la forme d’une continuité dialoguée.
Date de dépôt des dossiers pour ces deux aides : 18 avril 2006
Les dossiers ne peuvent être déposés qu’à la date mentionnée
ci-dessus.
Contact : Tél: 01 44 34 38 04 - [email protected]
Soutien financier sélectif à la production de films de long
métrage : « avance sur recettes »
Les avances avant réalisation peuvent être demandées directement par les auteurs du scénario ou par les réalisateurs des
films en projet.
STAGES
> Institut international de la marionnette
Stages d’été
Dans le cadre de son dispositif de formation professionnelle, l’Institut international de la marionnette organise deux stages :
- du 3 au 19 juillet : de la fabrication d’une marionnette jusqu’au jeu,
- du 4 au 15 septembre : la lumière, les effets visuels
Date limite d’inscription : 15 avril 2006
Informations et inscription sur www.marionnette.com
Tél. : 03 24 33 72 50
> Maison du film court
Stage « base de l’écriture scénaristique »
Dirigé par Richard Sidi, ce stage, soutenu par la SACD, s’adresse
à des auteurs en cours d’écriture et a pour objectifs de cerner et
de pratiquer l’écriture scénaristique, d’évaluer les forces et les
Dates de dépôt des dossiers :
1er collège (premiers films) : 24 avril 2006 pour la 3ème session
2006 (juin/juillet)
2e collège (deuxièmes films ou plus) : 19 avril 2006 pour la 3ème
session 2006 (juin/juillet)
Les dossiers ne peuvent être déposés qu’aux dates mentionnées
ci-dessous, exclusivement.
Tél. : 01 44 34 38 02
[email protected]
Toutes les informations sur le site du CNC : www.cnc.fr
> Fondation Jean-Luc Lagardère (rappel)
La Fondation Jean-Luc Lagardère offre une bourse scénariste
TV d’un montant de 12 000 euros pour permettre au lauréat de
développer un projet de fiction TV (mini-séries, série, unitaire
ou sitcom). Condition : avoir déjà écrit au moins un scénario
dans le cadre d’une convention d’écriture pour le cinéma ou la
télévision.
Date de remise des dossiers : printemps 2006.
Tél. : 01 40 69 18 73 - www.fondation-hachette.org
> Moulin d’Andé
Centre des Écritures Cinématographiques
Le Céci propose des résidences à des scénaristes, des dialoguistes, des auteurs réalisateurs, des écrivains, des musiciens
ou chercheurs travaillant sur les disciplines du cinéma et de
l’audiovisuel. Dépôt des dossiers : 31 mai 2006
Tél. : Marina Lecca au 02 32 59 70 02
[email protected] – www.moulinande.asso.fr
faiblesses d’un scénario, d’effectuer un travail de réécriture.
Dates : entre juin et juillet 2006
Durée : 50 heures
Tarif : 400 euros
Fiche de candidature sur www.maison-du-film-court.org
À retourner à [email protected] ou, par courrier, à Marie Bicheler, responsable du département formation,
Maison du film court, 10, passage de Flandre, 75019 Paris.
> Ateliers d’Angers
Ces Ateliers s’adressent à de jeunes réalisateurs (de 18 à
40 ans) ayant à leur actif un ou plusieurs courts métrages et
se préparant à tourner leur premier long métrage (fiction). Au
programme : analyse d’œuvres, rencontres professionnelles,
perfectionnement du projet personnel.
Date limite de dépôt des dossiers : 15 avril 2006.
Tél : 02 41 88 92 94 / 01 42 71 53 70
[email protected]
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actualité professionnelle > France/International
actu pro
France
Club des Auteurs : un nouveau bureau
À l’issue de son assemblée générale du 6 mars 2006, le Club des
Auteurs a élu son nouveau bureau : présidente : Nicole Jamet ;
vice-présidents : Nicolas Durand-Zouky, Éric Kristy ; trésorier :
Benjamin Legrand ; secrétaire : Jean-Marc Auclair.
Les membres du conseil sont : Didier Cohen, Sylvie Coquart,
Marie-Anne Le Pezennec, Yves Ramonet.
www.clubdesauteurs.com
Naissance du syndicat national
Chorégraphes Associés
Le syndicat Chorégraphes Associés, créé en janvier 2006, a pour
objet de regrouper les chorégraphes et auteurs de spectacles
chorégraphiques travaillant en France dans le but :
- d’améliorer la situation artistique, matérielle et morale de
ses adhérents,
- d’étudier les questions relatives à la corporation en proposant
des solutions, tant au niveau local, national, qu’international,
- de défendre les droits et intérêts des chorégraphes auprès
des diffuseurs et producteurs de spectacle vivant et d’œuvres
audiovisuelles,
- de faire de cette instance un espace de rencontres, de débats,
de réflexions sur les évolutions des arts du spectacle vivant,
la circulation des œuvres, dans une relation permanente avec
l’ensemble des organisations professionnelles.
La composition actuelle du bureau est : président : Charles
Créange ; vice-présidents : Frédéric Lescure, Ricks Odums,
Santiago Sempere, Alexis Manuel, Brigitte Dumez, Sidonie
Rochon ; secrétaire générale : Nadia Vadori ; trésorière : Jasmina
Prolic.
Maison des auteurs
SACD, 7, rue Ballu, 75009 Paris
Charles Créange (président) : 01 40 21 79 90
Alexis Manuel (porte-parole) : 01 73 55 55 50
http://choregraphesassocies.free.fr
Production cinématographique en hausse
Selon les dernières analyses du CNC, 240 longs métrages auront
été produits en 2005 (soit 37 de plus que l’an dernier) dont 69
premiers films. Les films à très petit budget (moins de 1Me) ont
le plus progressé (41 en 2005), le nombre de films à budget élevé
(plus de 7Me) continuant aussi d’augmenter (39 en 2005).
International
Lancement du processus
de ratification de la Convention
sur la diversité culturelle
Le Conseil des ministres a lancé, le
22 mars dernier, la procédure qui va
conduire à la ratification, par la France,
de la Convention sur la protection et la
promotion de la diversité des expressions culturelles, adoptée par l’UNESCO
le 20 octobre 2005. La coalition française
pour la diversité culturelle et ses cinquante
et une organisations membres prennent
acte de cette démarche.
Cette Convention :
- affirme le droit légitime des États d’adopter et de mettre en œuvre les politiques
culturelles qu’ils jugent nécessaires pour
la préservation et le développement de
toutes les cultures ;
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- prévoit des dispositions pour soutenir
les industries culturelles des pays en
développement ;
- reconnaît la nature spécifique des biens
et services culturels qui ne doivent pas
être considérés pour leur seule estimation
commerciale, mais aussi comme des vecteurs d’identité, de valeur et de sens ;
- établit la non-subordination de la présente Convention aux autres traités internationaux et donc aux accords de commerce internationaux.
Pour entrer en vigueur, trente États au
moins doivent ratifier cette Convention
dans les deux années à venir. Il est important que la France, qui, avec le Canada, a
joué un rôle moteur dans l’adoption de ce
texte, engage rapidement la procédure de
ratification.
Plus d’infos :
www.coalitionfrancaise.org
Les aides au cinéma
validées à Bruxelles
La Commission européenne valide le système d’aide français en faveur du cinéma
et de l’audiovisuel
Avec cette décision, la SACD voit ainsi
assurées la pérennité des mécanismes
de soutien et de financement du cinéma
français. La SACD demande toutefois au
gouvernement de rester vigilant pour
que soient maintenus ces mécanismes
de financement dans les années à venir,
notamment lors de la renégociation relative à la distribution des aides d’État qui
doit intervenir en 2007.

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