Murmures 12 - Murmures Magazine

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Murmures 12 - Murmures Magazine
> Société
Les offres culturelles de Genève
Le CommuniCafé
> Sortir
Les clubs branchés genevois
Les soirées Celebreighties
> Concerts
Depeche Mode
Tracy Chapman
> Interviews
Dozer, à consommer sans modération
No One, pas si innocent...
> Cinéma
King Kong, le nouveau défi de Peter Jackson
Chroniques de Narnia, bientôt saga à succès ?
> Transport
La fête en Fiesta S
> Hardware
Sony World ‘like.no.other’
> Games
La Xbox 360 débarque !
La PSP cartonne
> Bédé
G R AT U I T
UNE PUBLICATION
DU COLLECTIF
N°12 NOV-DÉC 2005
www.murmures.info
Boulet se raconte au BD-Fil
Le retour de Cubitus
© Stéphane Rieder
> Chères Murmuriennes, chers Murmuriens,
Ça y est, on arrive gentiment en fin d’année. Une de plus.
Tandis que les avions s’écrasent, que les mers se rebellent
et que le vent fait des siennes, l’actualité du divertissement
est toujours aussi présente. Certainement pour nous faire
oublier que la vie n’est pas facile tous les jours. Murmures
essaye simplement d’être un exutoire face au stress
constant du quotidien.
Car oui, la vie est belle au fond et il faut ouvrir les yeux.
Il se passe tout un tas de belles choses autour de nous et
il ne faut pas se laisser ronger par ce que nous montrent
certains médias, tout n’est pas négatif. La vie est belle
et il faut s’amuser. Murmures Magazine vous donne la
possibilité de vous divertir dans tout un tas de domaines
différents. Mais il en existe encore d’autres à la pelle.
Contenu >
rentrer tous ces cadeaux dans notre hotte et nous avons
décidé de rajouter des pages pour votre plus grand plaisir.
Tandis que certaines rubriques ont pris du poids, une
nouvelle rubrique ‘Sortir’ voit le jour pour présenter des
lieux que vous pourrez découvrir.
Le monde de ‘Hell Ville’ dessiné par Stéphane Rieder
débarque dans Murmures comme vous pouvez le voir cidessus. Nous espérons que cet univers vous plaira.
Il est encore un peu tôt pour vous souhaiter de bonnes
fêtes de fin d’année, mais ce n’est pas grave. Et si vous
croisez le Père Noël, dites-lui que j’attends toujours mon
projecteur vidéo. Faudrait pas me mettre en colère, non ?
Bonne lecture à tous et festoyez bien, Oh oh oooohhh !
Vous remarquerez peut-être que ce numéro de fin d’année
est plus gros que d’habitude. Nous n’arrivions pas à faire
> Murmures Magazine > Version 12
Votre serviteur, David Margraf
Tel. : ++41 22 / 796 23 61
Fax : ++41 22 / 796 23 69
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www.murmures.info
www.helveticarts.com
Compte Postal : 17-407699-2
Contact Rubriques >
Société : Katia Margraf ([email protected])
Sortir : Carlos Mühlig ([email protected])
Musique : Joelle Michaud ([email protected])
CD : Etienne Kossovsky ([email protected])
Cinéma : Yamine Guettari ([email protected])
Art / Théâtre : Katia Margraf ([email protected])
Voyage : Katia Margraf ([email protected])
Transport : Layla Ben Salem ([email protected])
Technologie : Carlos Mühlig ([email protected])
Jeux Vidéo : Samuel Richard, André Kurz, Alexandre Thomas
([email protected])
Bédé : Yamine Guettari ([email protected])
Livre : Katia Margraf ([email protected])
Manga / Animé : Frank Bader ([email protected])
Impression > Atar / Vernier
Directeur de Publication > David Margraf
Rédacteur en Chef > David Margraf
Rédactrice en Chef adjointe > Katia Margraf
Responsable Publicité > David Margraf
Réalisation / Mise en pages > www.services-concept.ch
Image Couverture > Phil Bray ©DISNEY ENTERPRISES,
INC. & WALDEN MEDIA
Illustrations > Stéphane Rieder
Corrections > Katia Margraf, Yamine Guettari, Etienne Kossovsky
Website > Ashtom ([email protected])
Rédacteurs & Collaborateurs >
Nathalie Najm, Christian Couturier, Dany, Christian Inderbitzin,
Andrea Gaggioli, Christian & Christel Hamm, Sébastien Bandelier,
Jonathan Henault, Bertrand Cavaleri, Alexandre Iordachescu,
Antoine Bianchi, Evelyne Gigan, Marion Klotz, Christel Deshaie,
Ricardo Diges, Vanessa Celli, Eliane Bernard, Claude Sadois,
Stéphane Perrone, Orianne Vatin, Jenifer Cross, Jeremie Monney,
Boris Henry, Alexandre Thomas, Alexis Laipsker, Mathieu Goulin,
Morgan, Céline Richardet, Lena Baunaz, Josué Mendoza,
Samuel Richard, André Kurz, Julien Di-Meo, Janie Mouthon,
Sebastiano Manghi, Olivier Janin, Chloé Dethurens, Randy Schaller,
> Novembre / Décembre 2005
Paraît 5 fois par an. Imprimé sur du papier écologique.
Murmures n’est responsable que du contenu rédactionnel.
Helvetic'Arts / Murmures
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> Nos Partenaires:
> Société
> Le Vieux Diplodocus
> Sortir
> Abonnement
> Musique / Lives & Previews
> Musique / Interviews & Articles
> Musique / CD’s
> Musique / DVD’s
> Cinéma / Interviews & Articles
> Cinéma / DVD’s
> Cinéma / CD’s B.O.
> Arts / Théâtre
> Voyage
> Transports
> Hardware
> Games
> Bédé
> Livres
> Manga
> Animé
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Xavier Bosson, Carole-Lyne Klay, Daniel Wuilemin, Emmanuel
Louis, Myriam Genier, Chico Chirico, Sergio Primavera, Nura El-Haj,
Philippe Lüthi, Vincent Sator, Benjamin d’Alguerre, Alain Wey,
Christelle Genier, Etienne Kossovsky, Estelle Volanthen, Oscar
Diaz, Camille Destraz, Jeremy Haldemann, Ali Azam, Vincent
Mouthon, Thierry Loriot, David Cherix, Binh Huynh, Rachid
Guettari, David Saudan, Xavier Jacquet, Alain Doche, Max
Menevault, Stéphanie Krieger, Sandrine Bettinelli, Jeoffrey
Rambinintsoa, Nathalie Cornier, Greg Borel, Franck Potvin.
Remerciements >
A tous les rédacteurs et collaborateurs du magazine. Ainsi que:
[Musique] Warner Music, Sony Music, EMI, Universal Music, Disques
Office, Musikvertieb, Free&Virgin, Good News, Opus One, Namskeio.
[Cinéma] Buena Vista, Rainbow Vidéo, TTP Films, Warner Home,
Universal, Dinifan, Impuls, Xenix, 369 Vidéo, Wild Side Video. [Jeux
Vidéo] Waldmeier, ABC, Sony Computer, Ubi Games, Gamecity,
Microsoft, Thali, MPE, ActiveSoft, PRFact [Manga/Bédé] Mabell,
Dybex, Kaze, Tokebi, Delcourt, Glénat, Soleil, Pika, Manga Distribution,
Beez, Humanoides, Casterman, Dargaud, Fluide Glacial, Paquet. [Livre]
Interforum, Infolio, Rivages, Pocket, Bragelonne, Amalthée, Camion
Blanc, Albin Michel, Antipodes, Gallimard. [Transport] Ford Motor
Company Switzerland, Foire Suisse. [Théâtre] La Comédie de Genève,
Beausobre, le Grütli, adc, Maison d’Ailleurs, Musée Rath. [Hardware]
Logitech, Panasonic, Nokia, Apple, Sony Overseas, Sony Ericsson.
Et bien d’autres encore qui sont trop nombreux pour tous les nommer!
Et une ola pour Services Concept! Merci à tous ainsi qu’aux lecteurs,
abonnés, distributeurs et toutes les personnes qui participent de près ou
de loin à l’existence du magazine. Merci!
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CINEMA
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> Bookcrossing
Qu’est-ce donc le bookcrossing ? Sans avoir un niveau d’anglais
exceptionnel, on peut déjà en déduire qu’il va être question de
livres à un moment donné de l’histoire. En fait, le bookcrossing est
un petit phénomène de société qui doit son émergence en grande
partie à Internet. Grâce à la toile, des passionnés de littérature de
tout poil peuvent se retrouver et papoter bouquins par claviers
interposés. L’idée de partager et d’échanger physiquement ses
lectures avec tous ces autres bibliophile se fait vite sentir, il n’en
fallait pas plus pour que naisse le bookcrossing.
Le concept est très simple, il suffit d’abandonner – ou ‘libérer’ pour les initiés,
ce qui est plus poétique – l’ouvrage choisi dans un lieu public dans l’espoir
qu’il trouve place sur la table de chevet d’un quidam prêt à faire virevolter une
fois encore ses pages. Il y a donc autour de nous, plusieurs livres qui attendent
impatiemment un prochain lecteur. Les cabines téléphoniques, les trains, les
gares, les cafés, les parcs, les toilettes publiques,… les endroits les plus
courants mais aussi les plus insolites sont devenus de potentielles
bibliothèques éphémères.
Ne partez pas pour autant à la recherche sans vous initier quelque peu au
monde du bookcrossing. Il existe plusieurs moyens de simplifier et de rendre
plus croustillantes vos chasses à la lecture. Avant de libérer son livre, un
bookcrosseur l’inscrit sur Internet et donne des précisions sur le lieu et le jour
de sa libération. Il précise également de quel livre il s’agit, ce qui vous évitera
de partir à la traque d’un livre sur les cent façons de préparer la viande de
bœuf si vous êtes végétarien. Vous trouverez donc sur Internet la liste de tous
les bouquins qui vous attendent dans votre région avec la date de libération.
Petit conseil, il n’est sans doute plus nécessaire de partir à la recherche du
livre qui a été déposé il y a vingt-et-un jours sur un banc public du centreville… Une fois votre quête terminée, vous trouverez à l’intérieur du livre un
code qui vous permet de rassurer, sur le web, l’ancien propriétaire de l’œuvre.
Encore un détail, vous trouverez également sur la toile des étiquettes qui vous
permettront de ‘marquer’ un livre avant sa libération. Le bookcrosseur initié
n’en sera que plus heureux de voir que son prédécesseur était un chevronné.
Quelques sites intéressants:
Le site américain, premier du genre : www.bookcrossing.com
Et la version francophone : www.bookcrossing.com/forum/17
Le portail francophone : www. bookcrossingfrance.fr.st
Un wiki (site évolutif et coopératif) très utile: www.bookcrossing.fr.st
Le forum romand : www.bookcrossingromandie.ch
[SeB]
> Le CommuniCafé :
quand les mots
soulagent les maux !
C’est très prochainement que les portes du CommuniCafé vont
s’ouvrir, pour offrir un espace de communication chaleureux et
ouvert à tous.
Ainsi, c’est dans l’écoute, la communication, le respect de chacun et le partage
des expériences que va se développer ce nouveau projet novateur. Il est
toujours plus facile de faire face aux tracas ainsi qu’aux épreuves quotidiennes
lorsque l’on en parle à plusieurs. Les portes du CommuniCafé sont donc
ouvertes pour toutes celles et tous ceux qui ont envie ou besoin de
communiquer leurs problèmes pour trouver des solutions, même si selon
Florian Irminger, secrétaire de Stop Suicide, ‘il va de soi que, au vu du réseau
de Stop Suicide et de la manière dont la promotion est faite, le CommuniCafé
s’adresse en priorité aux jeunes’. De plus, l’entourage (copines-copains par
exemple) de celle ou celui qui ne va pas bien peut également y trouver des
réponses.
La règle est simple puisque hormis les règles que se fixent eux-mêmes les
participants, il n’en existe pas : chacun peut s’exprimer comme il le souhaite. En
effet, pour Sandra Solai, l’une des psychologues accueillant le CommuniCafé,
‘c’est le contrat qui favorise une parole libre et respectueuse’. Silences, regards,
paroles… tout être selon ses jours et ses humeurs souhaite extérioriser ses
sentiments de différentes façons. Dans une ambiance apaisante, agréablement
accompagné de pâtisseries et de boissons chaudes, le CommuniCafé est idéal
pour permettre à ces moyens d’expression de se développer et à chacun de
communiquer comme il l’entend.
Cet espace informel a été mis en place par l’association Stop Suicide pour
qu’il complète les lieux-ressources habituels. Comme l’explique Sandra
Solai, ‘le CommuniCafé est un outil de prévention du suicide des jeunes, car
il permet l’expression, la gestion de la vie, autour de valeurs’. Cependant,
Thierry Kallfass, thérapeute et accueillant du CommuniCafé, a tenu à préciser
que ‘le CommuniCafé n’est en aucun cas un groupe thérapeutique ou un lieu
de prise en charge, il n’y est pas question de suivi médical ou thérapeutique.
C’est un atelier de communication. Il tire toute sa richesse de la complémentarité
qu’il pourra trouver avec d’autres lieux-ressources’.
Pour finir, en ce qui concerne les informations pratiques, le CommuniCafé se
déroule un mercredi sur deux à la Maison de Quartier de la Jonction (ave SteClotilde 18bis) de 19h15 à 20h30, les prochaines soirées étant donc prévues
pour les 23 novembre et 7 décembre 2005.
[Jeoffrey Rambinintsoa]
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www.communicafe.ch
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www.loterie.ch
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> APRÈS, association pour la promotion
de l’économie sociale et solidaire
En lisant ces trois termes, économie, sociale et solidaire, certains
d’entre vous doivent avoir envie de stopper net leur lecture. ‘Encore
une association qui va parler en termes conceptuels et académiques
dont on ne va rien comprendre, qui va nous vendre du blabla et qui
ne va rien changer…’ Et bien détrompez-vous, l’association APRÈS
est née pour agir à plusieurs niveaux et elle ne compte pas rester
statique.
Elle a été fondée en 2003 par Christophe Dunand, Eric Rossiaud et Stanislas
Zuin, tous trois actifs dans divers projets associatifs et coopératifs. Tout
d’abord, l’association a organisé les premières rencontres de l’économie
sociale et solidaire, respectivement les 18 et 19 novembre 2004, à Genève.
Durant ces deux journées, plusieurs sujets ont été abordés, tels que le
développement des associations, coopératives et fondations en Europe :
quels perspectives et enjeux pour Genève et la Suisse ? Pendant les pauses,
il y a eu des échanges concrets entre les différentes personnes présentes et
le vendredi soir, des concerts ont eu lieu. Cette initiative soutenue par une
cinquantaine d’associations actives dans différents milieux et coordonnée par
APRÈS fut une réelle réussite, au niveau de la participation et de l’engouement
qu’elle a suscités (plus de deux cents participants durant les deux jours). Le
but en était de rapprocher et de dynamiser les organismes qui fonctionnent
d’une manière économiquement sociale et solidaire. Afin qu’ils se connaissent
les uns les autres, pour peut-être dans un autre temps faire appel les uns aux
autres pour des prestations de services, etc. Au niveau cantonal, les postes
de travail qui s’inscrivent dans cette dynamique sont de l’ordre de plusieurs
milliers, ce qui n’est pas des moindres.
Bon… c’est bien beau tout ça, mais qu’est-ce que c’est une structure
économiquement sociale et solidaire ??? En bref, cela veut dire que le profit
n’en est pas le but en soi. Incroyable…!!! Une autre économie plus éthique
serait-elle donc possible ??? Sans que la structure coule en deux temps trois
mouvements et en rendant des prestations de qualité ??? Pour que ces
structures augmentent à vitesse grand V, c’est à nous consom’acteurs (comme
l’a répété plusieurs fois Christophe Dunand) d’être attentifs et actifs à notre
niveau. Chacun d’entre nous peut faire des choix et de ces choix découlent
des conséquences qui peuvent changer les choses. Il est possible par exemple
d’acheter des légumes de saison chez la coopérative Jardins de cocagne,
d’arrêter d’acheter des livres dans les grandes librairies qui raflent tout le
marché, de déposer son argent à la banque alternative, de manger bio aux
Recyclables, etc. Pour ma part, je reste persuadée de la justesse de cette
petite phrase : ‘Si tout le monde mettait sa poubelle au bon endroit, tout irait
beaucoup mieux’. Etre un ‘consom’acteur’, c’est faire des choix en toute
conscience, prendre en considération différents paramètres éthiques.
Aujourd’hui on donne plus d’importance à son banquier qu’au professeur de ses
enfants. Est-ce normal ? Qui décide de la normalité sinon la société, et la société
c’est nous. Toi plus moi, etc… Donc il ne tient qu’à nous de la changer.
Pour en revenir à l’association, elle compte maintenant de plus en plus dans
le paysage genevois. Une assemblée générale a eu lieu le 15 juin, réunissant
une quarantaine de personnes, il fut discuté des innovations du portail du
site. A l’heure actuelle, il y a nonante-deux membres, et un groupe de travail
est en train de constituer une charte contenant valeurs et principes d’actions,
sorte de guide pour les activités menées par les organismes et les indépendants
de l’économie sociale et solidaire.
Dans le futur il y aura peut-être création d’une chambre de l’économie sociale
et solidaire, ainsi que l’organisation de différents ateliers, conférences, etc,
c’est une affaire à suivre.
L’initiative prise par les trois fondateurs d’APRÈS se doit d’être chaudement
félicitée. Vouloir rassembler les bonnes volontés n’est pas chose aisée et il faut
parfois noter une concurrence entre certaines associations. Espérons que cette
initiative prometteuse vivra longtemps et trouvera de nouvelles énergies, car il
faut bien rappeler que le nombre fait la force et donne la constance. Bien
souvent, on oublie combien d’heures sont offertes par des bénévoles pour vivre
dans un monde plus en harmonie les uns avec les autres.
Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site www.apres-ge.ch
où vous pourrez lire de nombreux articles de presse et où vous pourrez vous
inscrire à la newsletter et bien sûr prendre connaissance des différentes
structures économiquement sociales et solidaires établies sur le canton de
Genève.
[Carole-lyne Klay]
www.apres-ge.ch
Bien souvent l’économie se prête à des préjugés négatifs, elle fait généralement
référence à l’argent. La pensée capitaliste ‘toujours plus pour toujours mieux’
reste une doctrine pour nombre d’entre nous. Mais tout le monde n’est pas de
cet avis, car le niveau de vie augmente, mais la qualité de vie est en baisse.
Eric Rossiaud
Christophe Dunand
Stanislas Zuin
S O C I E TE
SO RT I R
Salut les p’tits Dinos,
Ce mois, simple constat de frustrations bénéfiques :
les p’tits Dinos
Murmures Magazine
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VOYAG E
TR AN S P O RT
HAR D WAR E
GAM E S
BD
Le vieux Dicodoplus.
1211 Genève 28
LIVRES
De mes déchirures muettes à mes violents
murmures… chut, à bientôt !
M A N GA
Mais si tu fais l’indifférente
Ta présence deviendra gênante
Je devrai te quitter
Ou peut-être, te déchirer.
AN I M E
Aide-moi à trouver
Comme par le passé
Cette folle inspiration
Qui germait à profusion !
ARTS
Toi qui toujours as permis
Que l’encre, comme sur un lit,
Puisse s’étendre et s’éclater
Au rythme de mes idées
CINEMA
M US I Q U E
Feuille blanche de papier
Inspire-moi s’il te plaît
Je veux écrire
Ne plus languir.
SO C I E T E
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CINEMA
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06
> Genève et ses offres culturelles :
dépasser la frontière avec la navette ‘Transculture’
Malgré le fait que le canton de Genève partage plus de 95%
de ses frontières avec la France voisine et que les villes de
Genève et d’Annemasse appartiennent à une même agglomération
transfrontalière regroupant plus de 700’000 habitants, la
collaboration à l’intérieur de cet espace régional reste difficile,
que ce soit aux niveaux administratif, financier ou même culturel.
Il semblerait que la frontière soit une réalité trop forte pour être
dépassée, même pour les responsables politiques qui travaillent
à une coordination de leurs politiques publiques depuis bien
longtemps.
C’est la culture, jouant un rôle essentiel pour rapprocher les gens et passer
au-delà des frontières, qui va contribuer à créer un espace de vie commun
aux deux régions. Le 19 octobre 2004, un pas essentiel a en effet été fait à ce
niveau-là : les villes de Genève et Annemasse ont signé la convention-cadre
pour une coopération culturelle, rapprochant ainsi ces deux ‘capitales
culturelles’. Et très récemment, les deux partenaires ont décidé d’étendre
encore cette collaboration en mettant sur pied une navette ‘Transculture’.
Ce service est offert gratuitement par le Département des affaires culturelles
de la Ville de Genève, le Service culturel de la Ville d’Annemasse et le centre
culturel Château Rouge. Pour en profiter, il suffit de montrer son billet de
spectacle au conducteur du bus ou de lui présenter sa carte Transculture.
Cette dernière est gratuite et valable jusqu’en juin 2006 ; elle peut être obtenue
dans de nombreux points dans les deux villes.
Alors que bien souvent, on ne sait même pas ce qu’il se passe de l’autre côté de
la frontière, chez des voisins pourtant si proches, cette collaboration est plus
que bienvenue et a à coup sûr
de beaux jours devant elle. Avec
un transport aller-retour gratuit,
plus d’hésitation, en route pour la
culture!!
www.ville-ge.ch/culture/culture_
tous/acces_bus.html
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ARTS
[Katia]
Ce bus culturel entre Genève et Annemasse circule depuis le 30 septembre
2005. Il permet aux Genevois d’accéder facilement aux salles de Château
Rouge à Annemasse et aux Annemassiens de profiter de la grande offre
culturelle de Genève et de ses nombreuses salles, telles que le Grand Théâtre,
le Grütli, le Théâtre Le Poche, l’Usine ou encore le Victoria Hall. Sur le plan
pratique, la navette effectue les trajets du dimanche au jeudi avant et après les
représentations à Château Rouge ; les vendredis et samedis, trois départs
sont prévus dans les deux villes selon des horaires permettant d’assister aux
spectacles et de revenir chez soi sans souci.
> La carte ‘20 ans / 20 francs’
Afin que les jeunes puissent profi ter plus facilement des
manifestations culturelles proposées à Genève sans pour autant
dépenser tout leur argent de poche, le Département des affaires
culturelles, avec le soutien du Département de l’instruction
publique, propose la carte ‘20 ans / 20 francs’. Quel en est le
principe?
En fait, c’est assez simple. Cette carte est destinée aux jeunes entre dix et vingt
ans (jusqu’au vingt et unième anniversaire) domiciliés dans le canton de Genève,
elle est en vente pour vingt francs et est valable dix ans. Ça, c’était facile. Ce qu’il
faut savoir surtout c’est à quoi elle sert : elle donne droit à des réductions pour
des manifestations culturelles diverses à Genève, telles que pièces de théâtre,
concerts, expositions, festivals musicaux et cinématographiques, discothèques,
etc. Les réductions vont de deux francs à huit francs, toujours ça de gagné
quand on est encore élève et qu’on n’a pas des masses d’argent sur soi ! Il y a
plus d’une soixantaine d’endroits qui accordent des rabais aux détenteurs de
cette carte. Parmi eux, on trouve la plupart des théâtres genevois, les Musées
d’art et d’histoire, le musée international de la Croix-Rouge, Vernier sur Rock,
Festival Voix de Fête, l’Orchestre de chambre de Genève, le Ballet du Grand
Théâtre, Festival Cinéma Tout Ecran ou encore La Lanterne Magique. Pour
bénéficier de leurs tarifs préférentiels, il suffit de présenter la carte à la caisse
au moment d’acheter les billets.
Il existe de nombreux points de vente, dont l’arcade d’information de la Ville
de Genève, la bibliothèque de la Cité, le Muséum d’histoire naturelle ou
encore le théâtre du Grütli, pour n’en citer que quelques-uns… Pour l’achat
d’une carte, il sera demandé de présenter un document officiel attestant de
l’âge et du lieu de domicile ; par ailleurs, la carte étant personnelle, une photo
d’identité doit également être fournie. Attention, en cas de vol ou de perte, la
carte n’est ni remboursée ni remplacée.
La liste des points de vente ainsi que des endroits qui offrent des réductions
aux jeunes détenteurs de la carte ‘20 ans / 20 francs’ se trouve sur le site
Internet, où il est par ailleurs possible de commander la carte online.
Comme vous pouvez le constater, la carte ‘20 ans / 20 francs’ est vraiment
une excellente initiative pour aider les jeunes à accéder à la vie culturelle de
la Ville de Genève et à les y encourager. Avec cette carte, ils n’auront pas
d’excuse pour ne pas assister à quelques spectacles ou quelques concerts!
www.20ans20francs.ch
[Katia]
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ARTS
CINEMA
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CINEMA
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> La Crem’
Genève a longtemps manqué de lieux pour les noctambules. Son
surnom de Calvingrad est aujourd’hui en passe de disparaître. Plus
connu pour ses restaurants chics et ses travailleuses indépendantes,
le boulevard Helvétique cache, à côté de l’ancien Griffins, un petit bar
bien sympathique.
Outre la possibilité de se boire une petite bibine pas trop chère, le gérant invite
régulièrement de jeunes artistes à se produire. Il s’agit principalement des DJ’s,
dont des sets à quatre platines donnés tous les mois par Plastic Fantastic. Mais
pas seulement puisque le 1er octobre dernier la Genevoise Waterlily occupait
les lieux pour un live chaleureux dont elle a le secret. A noter toutefois que le lieu
est avant tout un lounge, le coin discothèque pouvant sembler bien petit aux
habitués des grandes salles. Mais c’est aussi une des raisons qui font que les
contacts sont peut-être plus faciles ici. A noter qu’il est plutôt aisé de parquer sa
voiture dans un rayon très proche. La Crem’, c’est donc un nouvel endroit pour
dégourdir ses jambes quand l’affiche est tentante ou que la vieille ville devient
lassante. En résumé, un lieu petit mais sympathique, idéal à investir avec un
groupe d’amis de débauche pour se bricoler une soirée sur mesure.
[Etienne K]
VOYAG E
ARTS
Club-lounge, bld Helvétique 10, Genève, www.lacrem.ch
> Les Recyclables
Un lieu sympathique et dynamique, toujours prêt à évoluer au fil des
idées originales en respectant l’environnement. D’ailleurs, s’agit-il
bien d’une librairie ? Ou plutôt d’un restaurant ? Le premier endroit du
genre 100% non fumeur à Genève est tout ça à la fois, au gré de vos
envies et de la programmation.
Dans les rayons bien fournis, vous trouverez des ouvrages d’occasion,
récents et en bon état. Bien entendu, vous pourrez acheter des livres et il vous
sera également possible de proposer les vôtres. En échange, on vous donnera
un bon utilisable dans la librairie ou le restaurant ou de l’argent liquide. Du
côté de la restauration, tout est fait sur place, avec des produits frais du jour,
et une partie de produits biologiques ou issus du commerce équitable. Les
plats changent tous les jours, avec toujours au moins un plat Fourchette Verte
et un plat végétarien. La ligne générale est donnée par une charte alimentaire
visant à respecter six critères : produits biologiques, régionaux, de saison,
artisanaux, issus du commerce équitable, et avec le moins d’emballage
possible. Les Recyclables proposent également des spectacles divers que
vous pourrez suivre en vous restaurant. Pour en savoir plus, vous pouvez
visiter le site : www.recyclables.ch
[Isandre]
BD
GAM E S
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T R A N S P O RT
Café - Librairie - Restaurant, rue de Carouge 53, Genève
> Le Scandale
> Weetamix Club
Genève et son métissage nous offrent dans bien des cas de belles
surprises… le microcosme underground de notre cité peut compter
sur d’innovants concepts de bars et restaurants. Le Scandale ne
déroge pas à cette règle.
Les lieux magiques sont bien souvent cachés. Ainsi en est-il du temple
genevois de la musique électronique.
En effet, vous présenter ce lieu, où se mêlent bonne cuisine, excellente
programmation musicale et esprit de fête, résume largement bien la demande
constante d’une clientèle genevoise toujours avide de renouveau. Quand
Misako et Patrice reprennent cette ancienne plomberie de 500m2 de surface,
ils donnent à Sébastien carte blanche pour la création d’un concept innovant.
Pari tenu, quelques mois plus tard, le Scandale voit le jour. Ouvert du mardi
au samedi de 11h00 du matin jusqu’à 2h00 non stop, les après-midi sont à
l’honneur avec un concept tea-time, pâtisseries et relax-space, mais attention
rien à voir avec le tea-room de quartier façon grand-maman ! Côté musique,
dès le jeudi soir, le dj résident ‘Goo’ fait tourner les platines pour notre plus
grand plaisir, ainsi que des lives deux fois par mois qui varient entre jazz,
soul, funk, pop… La plateforme du Scandale donne aussi place à d’autres
artistes locaux, dj’s, peintres, stylistes, photographes, qui grâce à cette base
arrivent à exposer leurs talents à un public souvent curieux!
Le maître des lieux, Dimitri, nous offre depuis douze ans la chance de nous
régaler à l’écoute des plus grands DJs de la planète. Le lieu, très modulable,
a évolué au fil des années pour parvenir aujourd’hui à un équilibre quasiparfait. Les 350 mètres carrés sont divisés en deux parties : d’une part un bar
avec tables et bons fauteuils pour une pause détente pendant laquelle on peut
vraiment discuter, le set principal passant en fond sonore. On peut ainsi à tout
moment rejoindre la piste selon ses envies. Après un long et patient travail de
réglage, les techniciens ont fait des merveilles. Un son riche, profond, ample
sans la moindre distortion enrobe les danseurs. La plus belle boule à facettes
de la ville nimbe le tout de ses reflets hypnotiques. Servis par un matériel
sans concession, les meilleurs DJs de la planète se sentent ici à l’aise et cela
s’entend. Le public n’est pas dupe et nombre d’amateurs n’hésitent pas à faire
quelques kilomètres pour leur dose mensuelle de Weetamix. Et ils continueront
de le faire puisque Dimitri nous propose une affiche très alléchante à aller
découvrir sur son site.
[Etienne K]
[Sergio P]
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
Bar - Pub, rue de Lausanne 24, Genève
Club, rue Philibert-de-Sauvage 37, Genève
www.weetamix.com
> CONCOURS ‘Weetamix’
Gagne des entrées pour les prochaines soirées au Weetamix
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Weetamix
S O C I E TE
SO RT I R
CINEMA
Date de naissance
E-mail
5 numéros + 1 cadeau :
CHF 25.– / EUR 20.–
10 numéros + 2 cadeaux :
CHF 50.– / EUR 40.–
10 numéros + 5 cadeaux :
CHF 100.– / EUR 65.–
ARTS
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NPA/Ville
Tél.
Abonnement dès le numéro
Formule désirée:
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(disponibles dans la limite des stocks)
VOYAG E
TR AN S P O RT
HAR D WAR E
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par e-mail :
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ou sur notre site internet
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Numérote dans les cases ci-dessus ton ordre de préférence pour le choix des cadeaux.
Pour la France :
BD
‘Madagascar’
‘L’Américain’
Santana ‘All that I am’
Phosphonic ‘Phosphonic’
Luke ‘La tête en arrière’
CCP 17-407699-2
LIVRES
Helvetic’Arts
Murmures Magazine
Case postale 54
CH-1211 Genève 28
Tél. +41 22 796 23 61
Fax +41 22 796 23 69
www.murmures.info
M A N GA
Pour la Suisse :
AN I M E
‘American Pie présente: No Limit !’
‘Arsène Lupin’
Putumayo ‘Latin Lounge’
Him ‘Dark Life’
The Corrs ‘Home’
Comment as-tu découvert Murmures ?
Nom, prénom du parrain
SO C I E T E
SORT I R
–
Lorsqu’on atteint un certain âge, les gens ont de moins en moins
envie de sortir soit pour aller boire un verre soit pour aller danser.
Certains ne fréquentent plus les bars et discothèques parce qu’ils
en ont marre d’être dérangés par des jeunes ou par les disputes
qu’ils occasionnent. D’autres ne sortent plus par manque de
nouveauté et d’innovation dans la plupart des établissements.
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
10
> Celebreighties,
les soirées interdites aux moins de 28 ans!
En effet, en Suisse romande, c’est très difficile de trouver des endroits
sympathiques, élégants et innovateurs (surtout à Genève !) et si on en
trouve c’est souvent plein à craquer. Les soirées à thèmes, autrefois très
nombreuses, ont aussi disparu ou se sont faites très rares, obligeant les
gens à se contenter d’une programmation et d’un style communs à tous.
Pourtant, il est évident que les soirées de ce genre attirent la foule et le
succès ; malgré cela, peu d’établissements les proposent. Les Celebreighties,
importées de Zürich où elles ont fait un véritable tabac, font par exemple
partie des soirées à ne pas rater une à deux fois par mois. Elles proposent
une soirée qui a pour thème : ‘Les soirées interdites aux moins de 28 ans’.
Elle sont organisées tous les derniers vendredis du mois au b!Club – Le
Baroque, et à Lausanne, elles ont lieu tous les premiers et troisièmes
vendredis du mois au Cult Club.
Une soirée pour faire la fête tout simplement avec de la bonne musique des
années 70 à 80 et quelques hits du moment. Ces soirées sont faites pour ‘les
gens qui savent apprécier les musiques de leurs plus jeunes années’. Et ce qui
est appréciable de ces soirées, c’est le côté non assourdissant de la musique,
ce qui permet de parler avec ses amis, d’écouter et de danser avec une bonne
musique sans forcément finir le lendemain avec une voix cassée. Car vous
danserez jusqu’au petit matin sur les rythmes endiablés de la funky music et
autres genres musicaux anglo-saxons qui ont marqué à un moment ou un
autre votre adolescence ou jeunesse.
En plein cœur de la cité genevoise,
Le Baroque, café lounge branché,
vous attend avec une surface chic
et luxueuse pour boire un verre
ou manger quelque chose avant
une nuit de folie. Descendez
ensuite dans ses caves et vous
vous retrouverez au b!Club qui
vous ouvre depuis quelques mois
une nouvelle surface complètement
rénovée afin de vous offrir une
ambiance très chic et très glamour
pour passer une bonne soirée
entre amis. Ce lieu sur deux
étages vous proposera de passer
un bon moment dans un endroit
très distingué avec des DJs qui
vous feront danser jusqu’au bout
de la nuit.
Le Cult Club de Lausanne, blanc et soigné, vous plonge aussi dans une
ambiance années 70 avec un décor digne du Moloko d’Orange mécanique
selon Kubrick. C’est un endroit où le décor est en constant changement ;
certes, il n’est pas très grand mais pas trop petit non plus et l’ambiance est
vraiment unique. Les gens sont chaleureux et les DJs sont toujours là pour
mettre le feu sur les pistes. Le Cult Club est simple à trouver, il se trouve sous
la place Chauderon à Lausanne et il suffit de suivre un accès qui ressemble
beaucoup aux accès underground new-yorkais. Une fois dedans, libre à vous
de faire la fête jusqu’au lever du soleil !
Ce sont donc des établissements qui se battent pour offrir une alternative aux
nombreuses soirées déjà existantes, ces dernières se ressemblant toutes en
fin de compte, surtout avec une décoration moyenne et un service réduit au
minimum. Le Cult Club comme Le b!Club – Le Baroque sont des endroits qui
vous invitent une à deux nuits par mois à venir vous amuser entre adultes afin
de passer une soirée agréable dans un lieu unique pour les gens qui ne
veulent pas se prendre la tête. Il est évident que vous pouvez y aller aussi à
n’importe quel moment, le service et l’ambiance distinguée seront toujours
les mêmes !
Ces soirées sont parfaites pour faire des rencontres avec des gens de plus
ou moins le même âge, et pour ceux qui en ont marre des rencontres avec
des jeunes, ces lieux vous permettront de trouver chaussure à votre pied. Et
même pour une simple amitié, ces soirées permettent aussi d’aborder les
gens et être abordé plus facilement. Mais attention, ce genre de soirées n’est
pas là pour créer des ghettos ! Personnellement, je pense que c’est juste une
soirée comme une autre où des gens d’un même âge se réunissent pour
passer des moments agréables et ce n’est pas en une à deux nuits par mois
que ces soirées créeront des ghettos, loin de là cette idée ! Les soirées
interdites aux moins de 28 ans sont là pour vous offrir, une à deux fois par
mois, une nouvelle ambiance et une nouvelle façon d’aller faire la fête entre
amis. Donc, pour conclure, ces établissements vous offrent une meilleure
et sympathique soirée dans un cadre unique, spécialement dédié à
Celebreighties.
[Carlos Mühlig]
www.des28.ch
> CONCOURS ‘Celebreighties’
Gagne des invitations pour les soirées Celebreighties
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Turnover
M A N GA
Le plus GRAND CHOIX à Genève
Combi, Casques
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Gants, etc.
AN I M E
LIVRES
www.jackcuir.com
BD
GAM E S
HAR D WAR E
TR AN S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SO RT I R
S O C I E TE
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
±
CINEMA
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> Tracy Chapman
29 novembre 2005
Arena, Genève
C’est au son de sa guitare acoustique et de son timbre de voix si particulier que
la carrière de Tracy Chapman a été tracée avec son lot de succès plus ou moins
marquants (‘Baby Can I Hold You’, ‘You’re The One’). C’est avec le percutant
‘Talking About A Revolution’ qu’elle s’impose dès son premier album en 1988,
avec des paroles lourdes de sens, la musique
n’étant qu’un accompagnement discret.
Depuis, Tracy Chapman a sorti six albums
dont le petit nouveau ‘Where You Live’ qu’elle
viendra défendre le 29 novembre à l’Arena
dans une ambiance plutôt intimiste pour
autant qu’une salle comme celle-là puisse le
permettre. Pour tout amateur de pop
acoustique éclairée, de brûlots grinçants
(sur le fond, pas sur la forme) et de chansons
d’amour extrêmes (‘For My Lover’).
[Anna K.]
> ‘Quart d’heure
américain’ au cinéma
du Bourg à Lausanne
Mettons tout de suite les pendules à l’heure : ce ‘Quart d’heure
américain’ n’a rien à voir avec la comédie franchouillarde tournée
dans les années 1980… C’est pourtant dans une salle de cinéma
fraîchement transformée que les Lausannois de Melatonin nous
présenteront leur nouvel album (le deuxième du nom) ce samedi 3
décembre dès 21 heures.
Le groupe envahira la scène de l’ancien cinéma du Bourg accompagné de
plusieurs invités et dispensera son rock touche-à-tout dans un concert d’ores et
déjà annoncé sur leur site web comme ‘unique et différent’. Le folk mélodique
d’Ajar occupera la première partie de cette soirée, qui sera aussi la première
programmation rock de ce nouveau café-théâtre dont les quelque cent places
assises (ou deux cents debouts) seront
inaugurées le 25 novembre.
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
GAM E S
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3 décembre 2005, Lausanne
H A R DWAR E
VOYAG E
ARTS
www.tracychapman.com
Le ‘Quart d’heure américain’ – dont la
sortie est prévue pour le 29 novembre
chez Irascible – mêle habilement le son
brut du premier album de Melatonin
(‘Alternatives’, 2003) avec la production
plus sophistiquée du EP ‘D’un jour à
l’autre’ (2001). Le groupe signe ainsi
son meilleur disque, en dépit d’un son
parfois brouillon. Rien n’y est aussi
parfait que la sublime chanson-titre
et l’album pèche par son éclectisme, mais il y a là suffisamment de rocks
implacables, de mélodies originales et de textes efficaces pour réjouir les fans de
rock français en manque de Noir Désir et ceux qui ont choisi de perdre la trace
d’Hubert-Félix Thiéfaine quelque part dans les années 1990. Melatonin s’attaque
même aux ‘parrains’ du genre avec une excellente reprise de Téléphone.
> Depeche Mode
31 janvier 2006, Arena, Genève
Depeche Mode aurait pu prendre une autre tournure. En 1981,
l’année où ils enregistrèrent leur premier disque ‘Speak and Spell’,
n’importe quelle autre compagnie discographique avec un niveau
réduit de scrupules aurait sans autres embauché ces quatre jeunes
sans expérience musicale, dans un parfait ‘fast food’ pour
teenagers ou un produit en plus de la marque ‘New Romantic’.
Mais eux-mêmes, depuis leurs débuts, s’entêtèrent pour ne pas faire partie de
groupes comme les Spandau Ballet ou les Duran Duran avec qui ils disaient ne
rien avoir à faire. Avec les premières critiques musicales, certains journalistes
les comparaient déjà à des groupes plus sérieux comme les OMD ou Ultravox.
Un autre des mythes que les Depeche Mode se sont efforcés de rayer, c’est
aussi celui de leurs connexions avec les papes de la Techno. Au début des
années 90, en pleine explosion de la house music, beaucoup de critiques
voyaient en eux les véritables pères de cette tendance, reléguant les Kraftwerk
au rang de grands-pères du mouvement électro. L’avis de Dave Gahan serait
plus de baptiser leur musique comme de la pop futuriste. La suite de leur carrière
ne laisse aucun doute quant au parcours de ces icônes pour des millions de
personnes à travers le monde. Une tournée mondiale va honorer leur dernier
travail intitulé ‘Playing the Angel’ qui est un des lancements les plus attendus de
cet automne. Ils pourront compter avec une base de fans très fidèle depuis
maintenant vingt-cinq ans et qui leur garantira très probablement un nouveau
succès. La date en Suisse : Arena de Genève le 31 janvier 2006.
[Sergio P]
www.depechemode.com
> Apologee Festival
26 novembre 2005, Bienne
[nbs]
Même si la grande période des festivals s’est terminée avec l’été, il reste toujours
des événements musicaux à découvrir, même quand il fait froid. C’est le cas
avec cet Apologee Festival qui se tiendra le 26 novembre prochain en plein cœur
de la ville de Bienne, au centre de rencontres Doors 72 pour être précis.
Au programme, du rock, du funk, du
metal, du hip hop… un peu de tout
donc. On y trouvera DJ Ice Sound,
JBO, Royal Air Funk, une équipe de
dix musiciens franco-suisses qui nous
offre du funk en français, Tom & Jerry
(Jerry Marotta, ex-batteur de Peter
Gabriel), Rockingpless, Come N’ Go,
groupe de jeunes Biennois déjantés
qui présentera son album ‘Rhythm n’
Blood’, et finalement Prunk, groupe
de metal neuchâtelois. Les portes de
ce festival original s’ouvrent à 15h,
soyez-y à l’heure!
www.melatonin.cd
[Katia]
La preuve par le ‘live’ en tournée romande – dès le 12 novembre !
> CONCOURS ‘Fiona Apple’
> CONCOURS ‘Apologee Festival’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Extraordinary Machine’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne une invitation en envoyant un mail à
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à SonyBMG
Merci à Apologee Festival
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CINEMA
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Que peux-tu nous dire sur l’actualité de DJ Madwave ?
> Après un été passablement chargé au niveau des bookings et non des
moindres : Music Week (Lloret del Mar, Espagne), Paradise in the City (Lyon,
France), Street Parade, Energy, Lake Sensation, MAD ‘Mega Mousse’, Fêtes
de la Musique et bien d’autres encore, la rentrée s’annonce, elle, un soupçon
plus calme. Voici quelques dates qui valent le détour : le vendredi 30
septembre où je ferai un marathon spécial de six heures de temps à
l’underground floor du MAD, et sans oublier la soirée officielle du label de
Tiësto, à savoir Blackhole Recordings qui se tiendra le 29 octobre au Casino
de la Rotonde à Neuchâtel.
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M A N GA
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VOYAG E
ARTS
CINEMA
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AN I M E
> DJ Madwave
Madwave est sans conteste un des DJ phare de la scène trance
romande aujourd’hui. Depuis plusieurs années, on peut entendre
régulièrement son style très technique dans plusieurs clubs
suisses de renommée. Mais une corde manque peut-être à l’arc
de ce jeune DJ pour être propulsé vers des sommets encore plus
appréciables : la production.
SORT I R
SO C I E T E
> The Hellacopters
Rassembleurs en diable, ces cinq Suédois pratiquent un
rock’n’roll sauvage qui se dit fortement influencé par les icônes
rock des années soixante, mais qu’ils pratiquent de manière
beaucoup plus déglinguée que leurs idoles. Ils sortent ces jours
le second single ‘I’m in the Band’ issu de leur récent album
‘Rock’n’roll is dead’. C’est à l’occasion de leur halte genevoise
que je me suis entretenu avec Robert, l’homme qui malmène la
batterie de la formation. Bienvenue au pays du punk’n’roll dont
ces lascars sont les maîtres incontestés !
Vous avez sorti votre nouvel album pendant que vous tourniez dans les
festivals estivaux. Comment le successeur de ‘By the Grace of God’
a-t-il été accueilli ?
> Et bien certains morceaux comme notre nouveau single ont été
particulièrement bien perçus, mais l’album en général a aussi reçu un très bon
accueil. Le premier show que nous avons donné prenait place une semaine
avant la sortie de l’album et tout le monde chantait et prenait du plaisir alors
que les gens ne connaissaient pas les compositions.
Comment était-ce de jouer dans les grosses manifestations de l’été
devant un public pas là exclusivement pour vous et surtout avant
que le soleil ne soit couché ?
> Je pense que le meilleur type de salle pour nous c’est un club comme celui
dans lequel nous jouons ce soir car ça marche parfaitement comme ça.
Personnellement j’aime aussi jouer dans ces festivals pendant qu’il fait jour
car tu touches des gens qui ne te connaissent pas et qui, pour certains, n’ont
même jamais entendu parler de ton groupe. Le point positif c’est que tu peux
toucher le public d’autres groupes présents.
Quels sont les groupes qui vous ont vraiment entraînés dans ce style ?
> Les formations des années soixante et septante nous ont beaucoup influencés.
Nous aimons ce style rétro même si nous ne sonnons pas comme elles. Nous
sommes nous-mêmes depuis ‘Supershitty to the Max’ jusqu’à notre nouvel
album même si ces deux albums sonnent différemment. Jouer de manière
sauvage a toujours été notre truc, mais nous jouons mieux maintenant.
Tu as une présence active dans la scène trance en Suisse. Mais as-tu
des projets dans le domaine de la production ?
> J’ai déjà co-produit divers morceaux jusqu’à
aujourd’hui, dont notamment ‘Pleasure’ (TBA)
sorti sur la compilation de la Street Parade
2001 que j’avais mixée en live pour l’occasion.
Toutes mes productions ont vu le jour grâce à
différents studios et producteurs avec lesquels
j’ai collaboré et j’ai depuis décidé d’investir
dans la création de mon propre studio afin de
pouvoir créer mes sons et travailler de manière
totalement autonome. Le ‘1036 Sound Studio’
est opérationnel depuis peu et j’ai donc déjà
débuté mon apprentissage avec les diverses
machines et logiciels en espérant pouvoir
réussir à m’exprimer pleinement d’ici quelques
temps. Côté compilations, après avoir mixé
six CD officiels en collaboration avec la
maison de distribution TBA, mon contrat est maintenant arrivé à terme et je
planche actuellement sur de nouveaux projets en la matière. A suivre !
Et quels objectifs te fixes-tu pour développer encore plus ta carrière ?
> Mon principal objectif est donc de pouvoir composer et produire mes
propres morceaux et pouvoir les présenter au public une fois que j’en serai
100% satisfait. D’autre part, mes expériences à l’étranger ont jusqu’ici été
très positives (Polynésie, Allemagne, Italie, France, Espagne, etc.) et j’espère
pouvoir m’y produire encore plus souvent et découvrir aussi des pays tels que
les Pays-Bas où je n’ai encore pas eu l’occasion de mixer.
[Chloé D.]
www.djmadwave.ch
Pour certaines personnes, vous êtes liés à la scène stoner. Comment
expliques-tu le trend actuel de ce style musical ?
> Je sais que certains nous considèrent comme faisant partie de cette scène,
mais je ne sais pas d’où cela provient quand bien même j’aime personnellement
ce style musical. Je suis un gros fan de Kyuss et Monster Magnet, mais je ne
nous considère pas du tout comme faisant partie de cette scène car nous
sonnons différemment et jouons plus vite. Je pense néanmoins que nos
influences sont identiques.
[Christian]
www.hellacopters.com
> CONCOURS ‘DJ Madwave’
Gagne l’album ‘Music speaks louder than Words’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à DJ Madwave
Quelles sont vos influences musicales ? Quel style de musique
écoutez-vous ?
> Dennis : J’aime écouter Jimmy Hendrix et pas mal de groupes de rock, tels
que les Foo Fighters, Queens of the Stone Age et aussi les groupes des
années septante et quatre-vingt. Mais je ne me limite pas à un seul genre,
j’aime la musique en général.
> Martijn : J’aime vraiment beaucoup de groupes mais surtout j’essaie de
trouver de la musique qui touche mon âme, ça peut être du jazz, ça peut être
du Jimmy Hendrix, du Led Zeppelin, ou de la vieille musique soul que j’adore,
et ça peut être aussi notre propre musique, du Kane (rires).
Quels sont vos projets ?
> Dennis : En ce moment, nous allons bosser sur la promo du dernier album.
Nous espérons revenir pour le jouer live. Il va y avoir des singles qui vont être
tirés de ‘Fearless’ et ensuite des vidéos. En fait, nous allons bosser sur cet
album ces douze prochains mois.
Quand pourrons-nous vous voir en concert en Romandie ?
> Nous essayons de faire un peu des plans, mais bien sûr cela dépend aussi
des festivals. Nous bossons là-dessus, peut-être jouerons-nous dans des
petits clubs.
> Dinand : Nous n’en avons pas encore vraiment parlé mais nous donnons
quelques concerts en Allemagne à la fin de l’année, donc c’est très probable
que nous passions par ici aussi.
[Carlos et Katia]
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
Nous avons eu la chance de rencontrer le sympathique trio
hollandais de Kane, de passage à Genève pour la promotion de son
nouvel opus ‘Fearless’. Dennis, Martijn et Dinand nous parlent un
peu du groupe et de leur musique.
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15
CINEMA
Vous avez donné pas mal de concerts cet été. Comment cela s’est-il
passé ?
> Martijn : En tout, nous avons fait quelques festivals en Belgique, par exemple,
qui étaient très bien. Mais en Hollande, nous avons donné nos propres shows et
ces concerts-là étaient très spéciaux pour nous parce que beaucoup, beaucoup
de monde est venu nous voir et l’ambiance était super. En Europe, nous faisons
de plus en plus de festivals, en Belgique, en Allemagne, en Suisse et c’est des
bonnes expériences parce que ce sont des nouveaux endroits à découvrir, nous
rencontrons plein de gens à qui nous pouvons apporter notre musique.
ARTS
Comment décririez-vous votre évolution depuis les débuts ?
> Dennis : Je pense qu’on peut dire que nous avons toujours su être purs et
énergiques et nous avons toujours réussi à faire passer des émotions à
travers nos compositions et nos performances sur l’album. Mais bien sûr
quand tu fais ça pour la première fois, tu ne sais pas très bien comment faire
et tu apprends sur le tas. Je pense qu’en cinq ans, nous avons appris à le faire
de mieux en mieux.
VOYAG E
> Kane
> School of Audio Engineering (SAE)
BD
GAM E S
[Etienne K]
> CONCOURS ‘Kane’
L I V R ES
L’accent est réellement mis sur la mise en pratique. A cet effet une collaboration
très naturelle est née avec l’école de technique musicale (ETM). Des musiciens
viennent travailler avec les ingénieurs qui eux-même sont ainsi initiés à des
sensibilités artistiques parfois déconcertantes. Autre exemple : en Allemagne,
la SAE organise régulièrement de gigantesques soirées à thèmes divers
entièrement assurées par les élèves sur le plan qui les touche. Enfin les écoles
ouvrent souvent leurs portes pour une journée pendant laquelle tout un
chacun peut tester, pour une somme modique, ses capacités de futur
réalisateur choyé par les producteurs.
Les étudiants sont majoritairement des musiciens ou des DJ. Les premiers
sont conscients de l’importance du travail de studio et les seconds trouvent là
tous les moyens techniques de vérifier si en effet ils peuvent créer des disques
et pas seulement les mixer. Pour les meilleurs il est enfin possible de
couronner leur formation par un diplôme renommé et reconnu par tous les
grands studios de la planète : ‘bachelor of arts’ dans le domaine choisi. A noter
que l’école va bientôt reprendre une formation de producteur en musique
acoustique (rock et jazz). Les diplômes s’obtiennent en vingt et un mois.
Compte de tenu de la qualité des tous les facteurs le financement est certes
conséquent. Mais la demande de techniciens sur ce marché est forte. Il y a
encore de la place pour
ceux qui ne sont pas
rebutés par un travail
infini sur du matos de
dernière génération.
M A N GA
Fondée en 1976, la SAE forme
depuis bientôt trente ans des
techniciens audiovisuels plusieurs
fois primés. Ses quarante-six
écoles dispensent quotidiennement
250 cours à travers le monde.
L’une d’elles officie à Genève et
propose plusieurs formations
depuis le classique ingénieur du
son jusqu’au novateur réalisateur
en médias numériques (vidéo et 3D) en passant par le pointu concepteur de
musique électronique. Servis par un matériel de qualité sans concessions et des
plus récents, les étudiants suivent un cursus théorique de qualité avec six
professeurs et des intervenants extérieurs issus du milieu et quatre superviseurs/
maîtres de travaux issus de la SAE. Ainsi le contact avec le monde de la production
n’est jamais coupé. Et une organisation des anciens prend bien souvent en compte
le passage par une école du groupe.
H A R DWAR E
Dans un immeuble tout neuf, des locaux d’un standing professionnel
offrent la possibilité d’une formation dans le monde du multimédia
au sens large.
T R A N S P O RT
www.kane.nl
(réservé aux abonnés)
Merci à SonyBMG
AN I M E
www.sae.edu
Gagne un exemplaire de l’album ‘Fearless’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
SO C I E T E
SORT I R
J’ai eu l’occasion de faire l’interview de Kemar, leader des No
One, à l’occasion de la sortie de leur live et d’un super concert à
l’Olympia le 10 octobre.
Ils maîtrisent comme personne le style Rock House, je veux
parler des Rinôcérôse, ces Montpelliérains pure souche qui nous
ont fait l’honneur d’une interview pour nous dévoiler leur
quatrième CD intitulé ‘Schizophonia’. Cet album, d’une énergie
rare, nous délecte de guitares rock bien puissantes et de beats
électro à toute épreuve qui se mêlent et se consomment sans
retenue. Nous aurons la chance de les voir sur la scène de l’Usine
de Genève le 24 novembre prochain.
M US I Q U E
> Rinôçérôse
Rinôcérôse, comment est né le projet Schizophonia?
> Patou : Nous n’étions pas pressés pour le réaliser, nous voulions prendre
tout notre temps et explorer divers champs musicaux qui seraient sans
limites. L’album nous a également permis de faire des rencontres humaines
exceptionnelles ce qui donne à ce travail une belle dimension.
CINEMA
> No One Is Innocent
Vous avez changé un peu de style par rapport à vos précédents
albums, pourquoi ?
> Je ne crois pas que nous ayons vraiment changé de style, il reste très rockélectro, avec des guitares agressives et percutantes ainsi que des beats très
présents qui continuent dans la lignée de nos précédents albums.
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BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
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Pourrais-tu faire un rapide historique du groupe?
> Naissance du groupe en 1994, avec le bassiste et moi. On fait des chansons
à la maison avec une espèce de rage à l’intérieur pour utiliser la musique pour
parler des trucs qui nous emmerdent. Cela correspond à la période de tous
ces groupes comme Nirvana et Rage qui ont envie d’hurler dans le micro.
Suite au premier album, on enchaîne une grosse tournée. On se repose et on
repart avec un deuxième album avec le même ton mais pas la même prod ;
c’est un moment où le groupe a envie d’oser des choses, on travaille avec
l’orchestre national de Barbès, Jimmy des Sans Complexes, l’album se fait
dans l’écriture avec Maurice Dantec, l’écrivain.
Pour votre retour sur le devant de la scène avec le groupe, tu t’attendais
à avoir un aussi beau succès avec votre album ‘Révolution.com’ ?
> C’est toujours difficile d’anticiper un succès, mais moi j’étais convaincu
qu’on avait de bonnes chansons et que l’on restait fidèle au ton de No One. Les
gens ont peut-être senti cela et ils nous ont suivis. C’était un album qu’on
allait vraiment défendre à 100%.
Pourquoi sortir un live maintenant, une attente des fans, une envie
de montrer de quoi vous êtes capables sur scène ?
> C’est surtout quand tu sais que ton vrai jardin c’est la scène, que l’on a passé
un an et demi sur la route, qu’il s’est passé plein de choses, qu’on a vécu des
moments forts. Et puis le groupe n’a jamais sorti de live et comme il existe
depuis dix ans, c’était le moment. Et surtout ça correspond à un moment où
j’arrive à écouter quatre-cinq morceaux en live en étant serein.
Pour le concert à l’Olympia le 10 octobre, comment l’idée vous estelle venue ?
> On était en fin de tournée, on a tourné pendant un an et demi, on a fait la
Cigale l’année dernière et des festivals autour de Paris et comme cela s’est
bien passé, jouer à l’Olympia c’est comme un cadeau que l’on se fait. Pour
tous les gens qui défendent le groupe et pour passer un super moment avec
les personnes qui vont venir, inviter des potes sur scène, provoquer un
concert qui sera assez différent des autres puisqu’on est parisiens et pas mal
de nos amis sont ici.
Le futur de No One c’est ?
> Il faut retrouver l’envie de s’amuser en composant. J’ai envie de me poser,
d’écrire, de communiquer avec mes potes au sujet des chansons, de voyager
un peu, de me ressourcer à travers tout ça pour faire le meilleur album
possible, sans calcul.
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
[Cohy]
www.nooneisinnocent.net
> CONCOURS ‘Rinôçérôse’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Schizophonia’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à TBA
Vous pensez être arrivés au top de votre maturité musicale ou au
contraire il vous reste encore des choses à explorer ?
> Nous ne pensons pas être arrivés à la maturité dont tu parles, il nous reste
au contraire plein de nouveaux sons à découvrir et à retravailler, nous aimons
nous poser des contraintes artistiques et laisser la porte ouverte à une idée
pour nous donner un fil rouge afin de pouvoir travailler sur un nouveau
projet.
Qu’est-ce qui a changé en vous depuis vos débuts en 1992 avec un
groupe appelé les Maracas ?
> Tellement de choses… les Maracas c’était du pop français, rien à voir avec
notre style d’aujourd’hui, nos relations n’étant pas vraiment bonnes avec les
autres composants du groupe. En 1994, nous avons créé avec Jean-Philippe,
Rinôçérose, suite à ça nous voulions explorer les sonorités House, mais
sans ordinateurs ; le résultat de ses explorations nous a menés à sortir notre
premier travail, ‘Retrospective’.
L’idée de vous expatrier hors de France vous a-t-elle déjà effleuré
l’esprit ?
> Bien sûr, mais pas pour toujours, une année éventuellement, mais maintenant
avec nos familles cela devient un peu plus dur, rien que les tournées et les
enregistrements ainsi que le travail en studio nous prennent beaucoup de
temps hors de chez nous… mais qui sait !!
Racontez-nous votre rencontre avec Moby ?
> Extraordinaire, probablement l’un des plus beaux moments de notre carrière,
il aime tellement la musique et c’est quelqu’un d’exceptionnellement humain
envers tout ce qui l’entoure.
[Serge P]
www.rinocerose.com
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
HAR D WAR E
TR AN S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SO RT I R
S O C I E TE
Dozer est de retour sur nos platines avec un album flambant neuf
intitulé ‘Through the Eyes of Heathens’. Ce chef d’œuvre est
certainement le meilleur album du groupe à ce jour. Dozer a fait
le point sur son actualité par l’intermédiaire de son extraordinaire
guitariste Tommi qui s’est dépensé sur toutes les scènes du
monde pour que le groupe accède à son statut actuel, celui d’une
des locomotives du stoner mondial.
SO C I E T E
M US I Q U E
SORT I R
> Dozer
≤
18
Pensez-vous que le fait de l’avoir mis en boîte dans un endroit aussi
martial qu’une base militaire désaffectée a contribué au son agressif
de ‘Through the Eyes of Heathens’ ?
> J’ignore d’où vient ce son agressif, c’est juste la manière dont tout ça sonne,
nous avons uniquement tenté de capturer l’énergie brute que nous avons sur
scène et je pense que nous avons bien réussi notre job. Avant de nous rendre
en studio pour enregistrer, nous avions débattu de la manière dont devait
sonner cet album et avions conclu qu’il devait être le plus dur possible afin
qu’il regorge d’énergie et nous botte le cul.
Que pensez-vous du trend actuel du stoner ?
> Le trend du stoner rock est en marche dans l’underground, il ne mourra
jamais, mais ne sera jamais à la mode non plus. Bien entendu, certains
groupes sortiront du contexte et arriveront dans les charts, mais ce ne sera
jamais la prochaine grande mode. Ce serait cool si ça arrivait parce qu’il y a
beaucoup de bons groupes qui pourraient avoir plus de public.
Vous êtes considérés comme un très bon groupe de scène. Quand
aurons-nous la chance d’avoir un live officiel de Dozer ?
> Nous donnons toujours cent dix pourcent de nous-mêmes sur scène parce
que nous ne pouvons rien cacher. Tout donner nous fait nous sentir bien et ça
se transmet au public. Nous sommes là pour offrir du bon temps à notre
public. Nous n’avons pas réellement projeté d’album live maintenant, mais qui
sait, cela arrivera peut-être un jour…un double vinyle doré serait monstrueux !
Un peu comme ‘Alive’ de Kiss.
Qu’allez-vous faire au retour de
votre tournée européenne ?
> Nous serons en Scandinavie pour
une tournée au début de l’an prochain
et une tournée aux States après.
Nous espérons faire quelques festivals
l’été prochain en Europe aussi. Nous
allons nous consacrer essentiellement
à Dozer, mais il y aura aussi du
temps pour nos projets parallèles.
J’enregistrerai un album avec Peder
de Lowrider l’an prochain, nous avons
déjà fait quelques bonnes démos
qui sonnent bien ; un des morceaux
sera sur la compilation ‘Sucking the
Seventies vol. 2’. J’ignore quand cet
album sortira, mais le temps nous le
dira.
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
> Princess Superstar
Le rap est trop souvent connu pour son machisme jugé excessif et
pour sa préférence des voix afro-américaines. Aussi quand une blonde
new-yorkaise d’origine sicilienne prend le micro cela se remarque.
Dring… dring… il est 11h30 à Manhattan et une jolie voix me
répond.
Bonjour ! Merci d’accepter cet appel matinal. Ce nouvel album ‘My
Machine’ est très intéressant. Pourquoi donc ce titre ?
> Bonjour ! J’ai pris ce titre en pensant tout d’abord à notre corps, cette
merveilleuse machine dont nous n’avons pas assez conscience. Puis l’album
racontant une histoire dans notre futur, la machine est aussi ce nouvel appareil
qui permet de communiquer par la pensée. Enfin c’est aussi une réflexion sur
notre société envahie par les machines au point d’en devenir extrêmement
dépendante.
D’où vient ce son si éloigné du rap classique ?
> C’est un long travail de studio. Le producteur a fait un travail fantastique
pour nous permettre d’obtenir ce son très new-yorkais. Trop souvent la
musique est secondaire dans ce style, même s’il s’agit de mettre en avant les
textes. Le but est de se rapprocher des sons électroniques que l’on peut
entendre sur les dancefloors. Je me sens d’ailleurs plus proche du rap
européen.
Deviens-tu une autre personne en interprétant la Princesse Superstar ?
> C’est tout à fait exact. Dans la vie, je suis plutôt timide et posée alors que sur
scène le maquillage et les costumes me donnent une énergie incroyable. Et je
peux dire des choses qu’il me serait difficile d’aborder autrement sur le sexe,
la drogue, les problèmes que nous avons ici.
Est-ce que la scène a changé depuis les événements du 11 septembre ?
> Je dois dire que l’administration actuelle ne voit pas d’un très bon œil les
réunions de jeunes politiquement incorrects. Aussi toute la scène a tendance
à devenir plus underground. Les majors ne prennent plus aucun risque. Nous
devons parfois penser à faire attention devant telle ou telle personne afin de
ne pas hypothéquer sur notre carrière. Tu sais, nous avons été réellement
traumatisés ici : par l’acte lui-même puis par le comportement de notre
gouvernement. ‘My Machine’ est une réaction à cette ambiance.
Avez-vous prévu une tournée en Europe ?
> Nous avons déjà tourné en Amérique
et récemment au Japon, où nous avons
reçu un super accueil. Il est maintenant
question d’une tournée européenne en
2006. Nous avons même un concert
prévu en Suisse, à Berne vers le milieu de
l’année. Je me réjouis d’ailleurs de pouvoir
me produire devant un public pointu de
connaisseurs avertis.
[Christian]
[Etienne K.]
www.dozermusic.com
www.princesssuperstar.com
> CONCOURS ‘Dozer’
> CONCOURS ‘Princess Superstar’
Gagne l’album ‘Through The Eyes of Heathen’ ou un t-shirt
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Gagne un exemplaire de l’album ‘My Machine’
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Molten Universe
Merci à Namskeio
Penses-tu que le prochain sera aussi spontané et naturel que celui-ci ?
> Oui, il sera moins spontané, mais je voudrais aussi plus de temps en studio.
On aura des morceaux plus atmosphériques, plus acoustiques parfois, plus
variés au niveau des instruments. En résumé, plus contrastés.
Une des raisons pour lesquelles cet album est bon, ce sont les Licks.
Comment les as-tu rencontrés ?
> (rires) Ils sont si beaux ! Ils ont tous des talents et des goûts différents.
Todd, le guitariste qui était mon premier copain, je l’ai rencontré par ma sœur.
J’ai rencontré tout le monde à travers d’autres personnes.
Quand on te regarde, on se dit que tu es le genre de personne à pouvoir
mourir sur scène.
> ‘Oh my God.’ Oui en effet, j’ai cette envie de tout donner lorsque je suis sur
scène. C’est une sorte de sacrifice pour la bonne cause. Pour moi, tout tourne
autour de la connexion avec le public et son énergie. C’est de l’exorcisme.
Oui, tu sembles très connectée à ton public. On peut voir des photos où
tu plonges littéralement dedans.
> (rires) Oui j’ai une sorte de confiance aveugle dans la foule. Je sais qu’elle
me protégera. Certaines personnes se demandent pourquoi je fais ça, car
c’est dangereux. Je pense au contraire que ces gens font attention et surtout
font partie du concert à part entière. Il y a peut-être quelques cons, mais la
plupart sont cool.
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
Comme les ordinateurs et la musique sont définitivement liés,
comment considères-tu les gens qui se contentent de télécharger des
morceaux sur le web et ne paient jamais les artistes ?
> Je pense que toute la technologie ‘P2P’ est une grande opportunité pour les
amoureux de musique. Ok, pas ou peu de sous pour les artistes, mais c’est le
vingt-et-unième siècle et rien ne stoppera ce mouvement. En tant que
musicien je veux diffuser ma musique, c’est tout ce que je veux. Si je peux me
faire du fric avec ça tant mieux. Je me fous de savoir si Madonna vend dix
millions de copies à la place de vingt et si les businessmen ont des problèmes
financiers. C’est un problème que l’industrie musicale s’est créé toute seule et
puis quoi, pourquoi ont-ils besoin de claquer deux millions de dollars dans la
production d’un album ?
H A R DWAR E
Si on avait dû s’imaginer Juliette Lewis faisant de la musique, on aurait
d’instinct pensé au rock. Pourquoi ce choix ?
> Juliette : C’est une musique très émotionnelle et qui dégage l’énergie de
donner. J’aime le rock car il est sans limite. Il y a tant de rocks différents.
Etant établis à Bâle, vous vous trouvez sur trois pays différents et avez
donc une vue assez globale des différentes structures offertes aux
groupes pour aller de l’avant. Quel pays offre les meilleures ?
> Notre cité est très ouverte et libérale. Un endroit agréable pour vivre car
nous sommes proches de la France et, le plus important pour le groupe, de
l’Allemagne. Bâle possède beaucoup de groupes, mais aucune structure de
proximité n’existe. Tout se passe en basse ville de Zurich. L’Allemagne est le
second marché mondial pour la musique et possède donc les meilleures
structures.
19
[Christian]
www.undergod.net
GAM E S
Juliette Lewis, ce nom ne vous est certainement pas inconnu ! Et
pour cause, Juliette a joué aux côtés des plus grands… acteurs !
Rencontre décontractée au D ! Club avec la chanteuse qui n’aime
pas le volume trop bas des salles suisses.
≤
CINEMA
Salut Thommy, pourrais-tu brièvement présenter Undergod à nos
lecteurs ?
> J’ai commencé en nonante-sept quand j’ai quitté Gurd. Notre batteur de
l’époque était un type avec qui j’avais déjà joué avant au sein d’Erotic Jesus.
Nous avons eu de la peine à trouver le bassiste qu’il nous fallait, mais avec
Patrick nous avons trouvé le gars parfait. La raison pour laquelle ce groupe
est né c’est pour avoir le contrôle total sur nos créations parce que dans nos
formations précédentes une tapée de choses allaient dans le mauvais sens ;
les labels et les gens du business se sont foutus de nous en nous expliquant
comment faire. A l’époque nous étions jeunes et peu expérimentés, mais la
leçon a été assimilée avec Undergod.
ARTS
C’est désormais à quatre que nos compatriotes de derrière la barrière
de rösti s’apprêtent à conquérir le vaste monde. Renforcée par une
touche féminine pour son nouvel album ‘Killove’, la formation a tous
les atouts en main pour aller disperser son rock indus aux quatre
vents. C’est Thommy, guitariste et chanteur, qui nous a fait l’honneur
de se confier sur l’actualité de ces rockeurs d’outre-sarine qui se
distinguent dans un registre proche de Nine Inch Nails.
VOYAG E
> Undergod
T R A N S P O RT
> Juliette and the Licks
BD
Qu’est-ce qui est le plus excitant dans la musique ?
> Il y a plusieurs choses. La première, lorsque tu écris une chanson pour la
première fois. Le sentiment d’être amoureux. Tu es impatiente de la donner
aux gens. Mais il n’y a rien de plus excitant que les concerts et ce sentiment
d’unité avec le public qui se passe de temps en temps. Nous avons eu un
concert à Berlin qui a été l’un des plus spéciaux. Je ne peux pas te décrire
l’ambiance. Tout le monde donnait tellement d’amour et d’enthousiasme. Ça
fait cliché, je sais.
L I V R ES
En un mot, peux-tu définir le concert de ce soir ?
> (rires) ‘Oh my God’, un mot ! Je ne peux que dire que je ne sais pas ce qui
va se passer. Ça va être énergique, vibrant et rock’n’roll !
[Anna K.]
> CONCOURS ‘Undergod’
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Merci à N-Gage
AN I M E
M A N GA
www.julietteandthelicks.com
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H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
20
> The Black Rebel
Motorcycle Club
Howl
Domino / Musikvertrieb
Echo
Si certains groupes ont du mal à renouer avec
l’inspiration après un succès commercial, tel n’est pas
le cas de Franz Ferdinand qui sort un deuxième album
encore plus abouti que le premier. Très attendu, ‘You
Could Have It So Much Better’ ne déçoit pas un
instant et positionne le sympathique quatuor écossais
parmi les meilleurs groupes de rock du moment. Tous
les ingrédients d’un vrai et bon disque de rock sont ici
réunis : morceaux énergiques qui vont à cent à l’heure,
avalanches de guitares. La présence de deux très
belles ballades, ‘Eleanor Put Your Boots On’ et ‘Fade
Together’, donne une richesse supplémentaire à
l’album. Avec une apparente facilité, Franz Ferdinand
aligne des tubes potentiels qui laissent l’auditeur
admiratif. Absolument génial ! [Myriam]
Soyez prévenus : si vous avez craqué sur ‘Take Them
On, On Your Own’ vous allez avoir une sacrée surprise
avec ‘Howl’. Point de grosses guitares garage rock
teinté de mélodies à la ‘Oasis’, les trois rebelles nous la
jouent… folk vintage, limite country parfois. Forcément
à la première écoute on s’interroge, on est déçu et un
tantinet énervé par ce retournement de veste. Puis on
se rend compte de la voie prise par le groupe, mais
malgré quelques bonnes compos, l’ensemble sonne
fade. Saluons cependant la prise de risque artistique,
une douche moins glacée aurait été peut-être plus
judicieuse pour les fans. Une autre question se pose :
comment vont-ils donc établir leur setlist ? Un album
qui va certainement diviser et faire parler de lui dans le
milieu. [Steff]
www.franzferdinand.co.uk
www.blackrebelmotorcycleclub.com
> Macadam Pale Horses
The Shores Become Visible
> Noir Désir
En public
Urgence Disk Records
Universal
Composé de vétérans de la scène rock genevoise, ce
quatuor puissant et inventif se situe quelque part dans
la grande galaxie communément qualifiée de stoner.
Allant de compos menées tambour battant dans la
plus pure tradition de formations comme Isis à l’image
de ‘At the Rate of the Medusa’ où les parties vocales
se posent non pas comme un chant, mais comme un
instrument supplémentaire, à des morceaux plus
aériens comme ‘J’embrasserai ta plaie’ dans un style
proche des Français de La Chair, ce disque comblera
les amateurs de rock burné sans être bourrin ou
abrutissant. Enregistré et mixé par Gabriel Farine,
chanteur et bassiste de la formation, ce premier effort
est, je l’espère, le début d’une longue série pour ces
rockers de grande classe. [Christian]
Ce deuxième CD live par une des plus grosses
signatures du rock hexagonal est une reproduction
fidèle de ce que le groupe a livré sur scène lors de la
tournée triomphale ‘Des visages des figures’. On y
retrouve une poignée de compositions extraites de
l’album qui vit le groupe accéder au statut de star plus
quelques reprises bien senties comme ‘Ces gens-là’
du Grand Jacques ou ‘21st Century Schizoid Man’ de
King Crimson. Mais se succèdent aussi sur ces deux
CD une quantité ahurissante de standards indés
réarrangés de manière telle que les fans de la première
heure auront tôt fait de se repasser le premier live
‘Dies Irae’ pour retrouver l’esprit originel de ce
phénomène francophone. Tous ceux qui ont découvert
ce groupe avec ‘Le vent nous portera’ apprécieront et
les autres s’abstiendront. [Christian]
BD
GAM E S
www.mph.name
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
> Franz Ferdinand
You Could Have It So
Much Better
www.noirdez.com
> Vinz Vonlanthen
Œil
> V.I.R.U.S.
Tôt ou tard tout se paye
Auto-production / Leo records
Autoprod / Nomad records
La guitare est très certainement l’instrument révélé
par le jazz. Depuis les premiers gospels jusqu’aux
dernières créations, il n’y a pas de groupes sans
guitariste. Vinz Vonlanthen est l’un d’entre eux. Sa
maîtrise de l’instrument est telle qu’il invente dans cet
album de nouvelles tablatures afin de tirer de son
instrument des sons rarement entendus. Il est évident
que cet album s’adresse à des oreilles entraînées
habituées à une musique pas toujours facile. Le
toucher du musicien est d’une grande finesse, les sons
sortent de son instrument d’une telle façon que
reconnaître une guitare est ardu, comme parfois l’est
de suivre les phrasés complexes, arythmiques et
atonaux de ses compositions à revers de la mode
actuelle. Béotiens, passez votre chemin ! [Etienne K]
Il y a tant de personnes qui pensent que parler
en rythme sur une boucle piquée dans un vinyle
connu constitue du rap. Ils ont tout faux. Le rap est
intimement lié aux textes. V.I.R.U.S. nous en fait
la démonstration dans cet album surprenant. Les
paroles sont d’acier et la musique de cristal. Les
sujets sont graves et les thèmes abordés font tous
réfléchir sur la société des hommes. Cela fait
longtemps que l’on n’a pas entendu des francophones
s’amuser autant avec des mots qui ont un sens. La
section musicale n’est pas en reste, délaissant les
kicks lourds et les sons gras en vogue ces temps-ci.
Décidément, notre rap lémanique laisse éclore de
bien belles fleurs. Pour un premier jet le résultat est
bon et demande juste un peu plus de naturel dans le
phrasé de la voix. [Etienne K]
> CONCOURS ‘V.I.R.U.S.’
> CONCOURS ‘Vinz Vonlanthen’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Tôt ou tard tout se paye’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à V.I.R.U.S.
Merci à Vinz Vonlanthen
Nek
Una Parte Di Me – European Tour
S O C I E TE
Mercredi 7 décembre 2005, 20h
Maag EventHall Zurich
M US I Q U E
SO RT I R
présente:
James Blunt
Mercredi 18 janvier 2006, 20h
Hallenstadion Zurich
Deep Purple
Dimanche 19 février 2006, 19h
Hallenstadion Zurich
Black & White Tour 2006
Santana
Lundi 22 mai 2006, 20h
Hallenstadion Zurich
LIVRES
all that i am TOUR
Vendredi 10 mars 2006, 20h
Eulachhalle Winterthur
HAR D WAR E
Simple Minds
Lundi 27 février 2006, 20h
Maag EventHall Zurich
GAM E S
Farewell Tour
BD
Chris Rea
TR AN S P O RT
Lipservice – Tour 2005
ARTS
Jeudi 8 décembre 2005, 20h
Hallenstadion Zurich
VOYAG E
Gotthard
CINEMA
präsentiert
Réservation au Ticketcorner par téléphone 0900 800 800 (CHF 1.19/min.)
sur Internet: www.ticketcorner.com, chez Manor et CFF
ainsi qu'à tous les autres points de vente Ticketcorners.
www.goodnews.ch ou Info-Line 0900 57 30 30 (CHF 1.19/min.)
AN I M E
M A N GA
ab
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ARTS
CINEMA
22
> Dionysos
Monster in Love
Muse / MV
Disques Office
Ce premier opus du groupe zurichois Colafluid est
comme une compilation, une espèce de mélange de
tout ce qui s’est fait ces cinquante dernières années.
Même si le groupe affectionne le punk, il passe par
toute une série de sonorités rock ou pop, de Londres
à Seattle. La voix et le look de garçon effronté du
chanteur Gage ainsi que du reste du groupe y sont
sûrement pour quelque chose. D’ailleurs cette image
est comme l’album. Présentation soignée, belle
gueule (la couverture), et ambiance deuxième degré
avec les intermèdes de répétitions qui ponctuent
l’album. On pourrait penser que l’originalité n’est pas
au rendez-vous, tant chaque riff rappelle tel groupe
ou courant musical, mais l’originalité est cette fusion
cohérente : du bon groupe suisse, du tout bon
groupe rock. [Joël Espi]
Le groupe français Dionysos est de retour avec un
album qui va faire du bruit. Depuis dix ans, le petit
groupe, à force d’albums, de tubes et de concerts, s’est
forgé un nom qui compte dans le paysage de la musique
francophone. Plus rock que le précédent album, les
guitares parfois criardes sont accentuées sur certains
morceaux. Dionysos jongle avec des morceaux en
français et en anglais. On rentre dès la première
chanson dans un univers peuplé de personnages
fantastiques, impressionnants. Ils jouent avec les mots,
comme avec leur douzième titre, ‘Tes lacets sont des
fées’ qui passe en ce moment sur les ondes. La pochette
illustrant un monstre tenant dans la main une danseuse,
dans des couleurs rouges, nous met en appétit pour
rentrer dans le voyage proposé par Dionysos.
[Carole-lyne Klay]
www.colafluid.ch
www.dionyweb.com
> Fiona Apple
Extraordinary Machine
> Mr. Qwertz
Si t’as quelque chose à
m’dire…
SonyBMG
Autoproduit
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
C’est sobrement accompagnée de quelques cordes et
vents que Fiona Apple entame ‘Extraordinary
Machine’, album qui aura mis six longues années
avant de voir le jour. Six années pour donner une suite
au sublime ‘When The Pawn’. E.M. se place dans la
continuité de ses prédécesseurs si ce n’est ce retour
aux morceaux moins alambiqués. Exit les quelques
touches electro. La jeune femme peut par contre
toujours s’appuyer sur des mélodies jazzifiantes et sur
une voix cassée qui laisse deviner quelques cicatrices
passées. Que ce soit sur des tempos plus marqués
comme sur l’excellent ‘Get Him Back ou ‘Window’ ou
des ballades telles que ‘O’Sailor’, Fiona Apple manie
son art avec originalité mais aussi un certain cynisme.
Chanteuse décalée, elle ravira les amateurs du fond et
de la forme. [Anna K.]
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
> Colafluid
Southern Death Swing
Un de mes premiers avatars de jeu vidéo s’appelait
qwertz. C’est donc avec une curiosité non déguisée
que l’album de Mr. Qwertz a retenu mon attention.
Connu sur la scène sous le nom de Esteban, il nous
propose une promenade dans différents grooves issus
de l’électro. Si le début se fait en douceur par cinq tracks
plutôt chill, les onze suivants massent plus : certains
tracks trouveront naturellement leur place dans une
track-list originale. Le son est bon, les compositions
parfois un rien trop classiques. Mais il y a toujours une
recherche aboutie quel que soit le style abordé… et
tout y passe : chill, tek, house, planante… Voilà une
galette locale qui restera collée au lecteur pour un petit
moment. Décidemment la région est un vivier pour la
musique de home-studio. [Etienne K]
www.fionaapple.com
www.mrqwertz.ch
> Sigur rós
Takk…
> Sinéad O’Connor
Throw Down Your Arms
EMI Music
Edel / MV
Après ‘von’, ‘ágætis byrjun’ et ‘()’, le groupe islandais
fait sa rentrée avec ‘Takk…’, un album tout en douceur
et en intensité, comme seul Sigur rós sait le faire.
Même s’il a abandonné l’idée de chanter en hopelandic
– langue inventée lors du précédent album – pour
revenir à l’islandais, la voix de Jónsi se love toujours
merveilleusement dans les mélodies célestes qui ont
fait la renommée du groupe. ‘Takk…’ se veut plus
orchestral cependant, et l’utilisation de plus de basse,
de piano, de cordes et de trompettes, rend l’album
plus ‘chaud’, peut-être plus accessible également.
Même si l’impression d’avoir déjà entendu certains
airs se faire ressentir, l’écoute de ‘glósóli’ et de
‘Sæglópur’ reste d’un pur bonheur. Les amoureux des
airs éthérés et envolées musicales chères à ce groupe
en redemanderont. [Lena]
Sinéad O’Connor, l’Irlandaise aux cheveux rasés,
nous revient avec un double album ‘Throw Down Your
Arms’. Elle est connue surtout depuis 1990 pour sa
chanson ‘Nothing Compares To You’ qui a rencontré
un vif succès. Adepte de la controverse, elle a bien
souvent fait parler d’elle pour ses prises de position
notamment sur l’IRA. Au fur et à mesure de ses
albums, elle a flirté avec différents styles, rock,
gospel, etc. Cet album marque son attachement au
reggae, avec une version originale et une version dub.
Sa voix s’adapte parfaitement à ce style, on ressent
virtuosité et ferveur. La dernière chanson est une
surprise agréable, ‘War’ de Bob Marley. Je ne saurais
trop vous conseiller d’écouter de toute urgence ces
deux CD. [Carole-lyne Klay]
www.sineadoconnormusic.com
www.sigur-ros.co.uk
> CONCOURS ‘Mr. Qwertz’
> CONCOURS ‘Colafl uid’
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Merci à Mr. Qwertz
Merci à Musikvertrieb
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> Dozer
Through The Eyes Of
Heathens
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www.dozermusic.com
23
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Produit par le célèbe label berlinois Bpitch control, le
duo allemand de Modeselektor nous propose avec
cet album une large palette de leur savoir-faire.
Parfois épaulés par des invités de renom (TTC, Paul
St Hilaire) nos deux Germains – mais néanmoins
cousins – explosent les styles : rap halluciné,
ambient alienée, dance track explosif se succèdent
sans se ressembler. Les treize pistes du CD sont bien
construites et chacun pourra y trouver son bonheur,
pourvu de ne point être imperméable aux sons
électroniques. Il faut aussi noter l’organisation
originale du CD présenté comme une émission de
radio, les questions entrecoupant la liste des
morceaux. Tout en découvrant un travail d’une
grande variété de style, nous pouvons profiter des
commentaires des deux artistes. [Etienne K]
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T R A N S P O RT
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www.modeselektor.de
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> Paul McCartney
Chaos And Creation In
The Backyard
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EMI Music
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Milliardaire, légende vivante, Paul McCartney a-t-il
encore quelque chose à prouver ou même l’envie de
surprendre ? Se poser cette question serait oublier qu’il
est avant tout un créateur. Avec Nigel Godrich aux
commandes (producteur de Radiohead), il semble que
Paul McCartney ait voulu donner une nouvelle
dimension à sa musique. Cependant, il ne faut pas
s’attendre à trouver ici des expérimentations à la
Radiohead, même si on aurait attendu un peu plus de
‘folie’ de la part de Godrich. Le parti pris de ce disque
est de mettre en avant le songwriting avec des chansons
acoustiques, souvent émouvantes, dont la simplicité
n’a d’égal que la beauté. Sans artifices superflus, cet
album touche à l’essence même de la musique pour
atteindre une pureté et une sobriété rares. [Myriam]
H A R DWAR E
Bpitch control / Namskeio
GAM E S
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VOYAG E
ARTS
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> Modeselektor
Hello Mom !
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> CONCOURS ‘Opak’
Gagne l’album ‘Two Sleepwalkers on a tight Rope’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Merci à Opak
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L I V R ES
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www.paulmccartney.com
(réservé aux abonnés)
≥
CINEMA
En dix ans d’existence le quatuor suédois, une des
références du stoner, ne m’a jamais déçu et ce n’est
pas en alignant des pépites comme en contient ce
quatrième album qu’ils vont le faire. Enregistré dans
l’austérité d’une ex-forteresse de l’armée soviétique
dans la baie d’Helsinki, cet album est direct et sans
artifices. Produite par le groupe, cette œuvre est la
plus aboutie de toute leur discographie. Sans jamais
relâcher la pression, Dozer aligne titre sur titre avec
une facilité déconcertante et retranscrit sur disque
l’intensité scénique qui a largement contribué à
l’estime que lui portent les aficionados du style. Point
d’orgue de cette sortie ‘Until Man Exists No More’
avec la contribution de Troy Sanders de Mastodon
mérite à lui seul l’achat de ce skeud. [Christian]
M US I Q U E
SORT I R
Small Stone Records
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
≥
CINEMA
24
> HIM
Dark Light
> The Beatles
The First U.S. Visit
Sire Records / Warner Music
Apple / Capitol Studio
Le dernier album des Finlandais de HIM (His Infernal
Majesty), dont le charismatique chanteur et
compositeur se nomme Ville Valo, est sorti fin
septembre. Dans un style rock gothique, ils nous
offrent un cocktail de chansons tant calmes et
mélodieuses comme ‘Dark Light’, que plus rythmées
et soutenues telles que ‘Under the Rose’ ou encore
‘Behind the Crimson Door’. Difficile de les assigner à
une catégorie musicale, eux-mêmes se qualifiant
comme étant un groupe de ‘Love Metal’. Le single ‘Rip
Out the Wings of a Butterfly’ ainsi qu’un très bon
marketing ont contribué au succès de ce dernier opus.
Cet album est le premier que HIM enregistre aux
Etats-Unis, à Los Angeles pour être précis. Ils
comptent ainsi séduire l’Amérique, ce qui est chose
faite pour l’Europe. [Andrek]
Le 7 février 1964 la Beatlemania envahit les EtatsUnis : Ils débarquent aux USA et Granada TV (GB)
demande à deux frères journalistes de suivre cette
tournée. Dubitatifs, ils vont réaliser un documentaire
qui marquera à jamais. Petite caméra rivée sur l’un,
micro collé à l’autre, David et Albert Maysles vont
suivre les Beatles de l’arrivée, dans les transports, à
l’hôtel, au mythique Ed Sullivan Show, en concert…
autant de plans qui font l’histoire. Au niveau musical,
quel plaisir de se replonger en ces temps encore
vierges et on sirote ce film pionnier mêlant musique,
commentaires des artistes, shows sur scène et entre
potes en dehors. Ce DVD est un indispensable, avec
en prime un ‘making of’ et des commentaires de
Albert Maysles. [Etienne K]
www.beatles.com/firstus
www.heartagram.com
ARTS
> Opak
Two Sleepwalkers On
A Tight Rope
> David Byrne
Live at Union Chapel
Warner / BBC
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
Opak / Namskeio
Prenez un fondu de l’échantillonage, un musicien
touche-à-tout, une certaine rigueur dans les choix et
beaucoup d’imagination talentueuse et vous obtiendrez
un des groupes les plus atypiques du bassin lémanique.
Oscillant entre jazz, ambient et musique électronique,
les deux Vaudois d’Opak offrent un second album
d’une richesse certaine. Le subtil mélange de boucles
savamment déguisées – plusieurs proviennent du
répertoire classique – et de jeu instrumental en temps
réel prend très bien. C’est un véritable voyage musical
qui nous est présenté. Les ambiances se succèdent, la
base technologique sert de support aux élans poétiques.
Voilà un album qui demande plusieurs écoutes avant de
livrer tous ses secrets. Un coup de cœur à découvrir sur
scène si vous le pouvez. [Etienne K]
Londres est renommée pour ses exentricités. L’une
d’entre elles est d’accueillir des rockers de renom
dans une église. Le concert donné par David Byrne,
génial leader des Talking Heads hélas muettes, en
est un des exemples. Le public est sagement assis
dans les travées de la chapelle et les musiciens
occupent ce qui serait le chœur sanctifié et interdit
d’accès. Fraîcheur et connivence sont les maîtremots de cette prestation. Outre ses succès en solo,
Mr. Byrne reprend certains de ses anciens airs
devenus au fil des reprises de véritables standards.
Epaulée par des musiciens de grande qualité, la
silhouette dégingandée de l’Américain continue à se
trémousser sur sa musique d’une grande inventivité.
Ses musiciens s’amusent avec lui, cela se voit et
s’entend. [Etienne K]
www.opakmusic.com
www.davidbyrne.com
> The Corrs
Home
> Jean-Michel Jarre
Jarre In China
Warner Music
Warner Music Vision
Voilà déjà dix ans que les Corrs nous enchantent
avec leurs harmonies séraphiques et leurs mélodies
imparables mélangeant pop, rock et musique celtique.
Avec ‘Home’, ils se rapprochent un peu plus de leurs
racines en reprenant des chansons traditionnelles
irlandaises qui ont bercé leur enfance et les ont
inspirés. Mais ‘Home’ n’est pas pour autant un disque
de folklore. Plus acoustique que les autres albums du
groupe, il garde le son si caractéristique des Corrs
(qui ont réécrit les arrangements des chansons), tout
en soulignant ce que la fratrie irlandaise doit à la
musique de son pays. Avec ce disque, les Corrs
montrent qu’ils ont su garder, après plusieurs années
de succès, leur authenticité et leur identité, fait plutôt
rare dans l’industrie musicale, et surtout dans le
monde de la pop. [Myriam]
Ce double dvd propose de revivre le concert
légendaire d’un pionnier de l’électro dans la Cité
Interdite à Pékin. Ce concert, retransmis en haute
définition par la télévision chinoise à près d’un milliard
de téléspectateurs, est le premier certifié THX. JMJ
n’est pas seul puisqu’il est accompagné sur scène
par des orchestres chinois et un chœur. Derrière
cette prouesse technologique se trouve un très bon
spectacle avec une programmation sans risque
comportant notamment des morceaux d’Oxygene,
Equinoxe ou Chronology. Le son et l’image sont de
grande qualité mais la prestation scénique est quelque
peu statique. Le second dvd contient un autre concert
de Jarre (donné sur la place Tian’Anmen), un ‘makingof’ et divers bonus. Un CD audio du live est offert dans
ce coffret plus que complet. [Ashtom]
www.thecorrswebsite.com
www.jeanmicheljarre.com
> CONCOURS ‘Modeselektor’
> CONCOURS ‘The Gathering’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Hello Mom !’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire du DVD ‘A Sound Relief’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Namskeio
Merci à Psychonaut
Records
Merci à Psychonaut Records
SO C I E T E
> Divers artistes
Beautiful Voices
> The Gathering
A Sound Relief
Psychonaut Records
En mai, les Hollandais avaient investi, le temps d’une
soirée, le majestueux Paradiso d’Amsterdam pour
enregistrer ce qui allait devenir ‘A Sound Relief’ au
visuel minimaliste superbe. Ambiance feutrée et
admirative, fans venant de cinquante-six pays, son
parfait, la soirée ne pouvait qu’être bonne. Anneke,
toute souriante comme à son habitude, enchante
le set à elle toute seule. Retraçant les meilleurs
moments de leur carrière avec un léger favoritisme
pour leur opus ‘How to Measure a Planet’, il se dégage
de ce concert une chaleur douce et envoûtante, l’inédit
‘Alone’ laissant augurer le meilleur pour l’avenir. En
bonus, on retrouve quelques moments de la dernière
tournée (les Chiliens sont incroyables), une interview
du groupe, des clips d’un esthétisme certain.
[Anna K.]
www.gathering.nl
> CONCOURS ‘Beautiful Voices’
Gagne un exemplaire dédicacé du DVD ‘Beautiful Voices’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Nuclear Blast Records
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
T R A N S P O RT
H A R DWAR E
www.faithless.co.uk
GAM E S
Pour son premier dvd live, Faithless offre un concert
à l’Alexandra Palace de Londres. La formation,
étoffée de plusieurs musiciens avec guitares,
basses, batterie ainsi qu’une chanteuse venue
remplacer Dido sur certains morceaux, restitue un
son plus humain que ce que l’on a l’habitude
d’entendre de Faithless. Entamant très rapidement
sur l’incontournable ‘Insomnia’, Maxi Jazz, Rollo et
Sister Bliss nous font découvrir toutes les facettes
de leur musique sur 18 titres très représentatifs de
leur touche inimitable, passant d’un ‘God is a DJ’
aérien pour finir en feu d’artifice avec ‘Salva Mea’.
Les lumières, le son très travaillés et les angles de
vues bien pensés rendent cependant un dvd live un
peu lisse peut-être. Mais le public est là. Il ajoute un
peu de folie à un show trop parfait. [Ashtom]
BD
SonyBMG
L I V R ES
> Faithless
Live at Alexandra Palace
25
M A N GA
www.nuclearblast.de
O
AN I M E
Composé d’une grande variété de vocalises féminines,
ce coffret présente un mélange d’envoûtantes voix
émotionnelles et énergiques de femmes qui ont su
s’imposer dans ce milieu largement dominé par le
genre masculin. En découvrant la qualité du packaging,
on se dit que le contenu ne peut que suivre et tel est le
cas. Le DVD contient vingt-et-un clips, plus ou moins
metal selon les groupes, et le CD se compose de dixsept chansons, différentes de celles du DVD bien sûr.
De Nightwish, dont la voix est celle de la charismatique
Tarja Turunen, à Xandria, en passant par Leaves’Eyes,
Imperia et Doro, laissez-vous bercer par ce plaisir
acoustique totalement féminin. Encore un exemple
réussi de double album destiné à la chaîne stéréo
ainsi qu’au lecteur de DVD. [Andrek]
SORT I R
Nuclear Blast
S O C I E TE
SO RT I R
De Andrew Adamson
Avec Georgie Henley, William Moseley et Skandar Keynes
Buena Vista International
La production Walt Disney de la période des fêtes de fin d’année ne dérogera
pas à la règle : le merveilleux sera au rendez-vous, comme le montrent les
quelques images déjà disponibles de ce film qui s’annonce comme un conte
visuellement époustouflant. Rien d’étonnant à cet enchantement des prunelles
lorsqu’on constate qui est derrière ce projet d’adaptation risqué, comme
toutes les transpositions de la littérature vers le cinéma, de cette œuvre très
connue des anglo-saxons.
Mais avant d’éclairer la lanterne de ceux qui
ne connaîtraient que de loin l’œuvre de
Lewis, je vais tout de suite conforter dans
leur sentiment ceux qui ont tilté sur le nom
du réalisateur, ainsi que sur les dessins, et
plus généralement l’ambiance que dégagent
les photos du film : on est en effet dans le
droit fil du renouveau de la fantasy au
cinéma qu’ont ressuscité ‘Le Seigneur des
anneaux’ et ‘Harry Potter’. Et les similitudes
de ces trois projets sont nombreuses, outre
les budgets pharaoniques, évidemment.
Le réalisateur Andrew Adamson (néo-zélandais… comme Peter Jackson) est
le réalisateur oscarisé des deux Shrek, et c’est son premier film avec des
prises de vue ‘réelles’. Un premier test ambitieux pour un homme qui nous
avait plus habitués à un regard décalé et ironique sur les contes de fées, alors
que le monde de Lewis est des plus classiques. Au niveau de la recherche de
l’esthétique générale, c’est John Howe qui relève le gant, l’illustrateur officiel
de Tolkien ne craignant plus vraiment les défis après son travail unanimement
acclamé. Les créatures mystiques et les effets spéciaux du film sont l’œuvre
de l’oscarisé Richard Taylor et de son équipe WETA, qui avaient déjà créé le
monde fantastique du ‘Seigneur des anneaux’. Pour la musique, Adamson
rappelle son compositeur attitré Harry Gregson-Williams, déjà présent sur les
deux Shrek. Un gage de qualité quand on se souvient de son travail en tandem
avec Powell et en solo sur ‘Kingdom Of Heaven’.
On notera encore au rang des points communs, le fait d’adapter une œuvre
littéraire en plusieurs tomes (elle en compte sept… comme Harry Potter), qui
connaît encore un grand succès depuis ses débuts en 1950. Vendue à 85 millions
d’exemplaires dans le monde, traduite en 29 langues, l’œuvre de l’enseignant
irlandais, intime de Tolkien, est une institution, à l’instar du ‘Seigneur des anneaux’
et de ‘Harry Potter’. L’attente est donc immense, d’autant que plusieurs générations
connaissent le livre et que le succès des tentatives précédentes met une certaine
pression sur Adamson. Pourtant, ‘Le monde de Narnia’ sera probablement plus
facile à adapter, car son écriture est différente et laisse plus de marge.
En effet, Lewis a moins voulu créer un monde complet et complexe que
simplement raconter une histoire à sa filleule, exercice qui eut de si bons
résultats que les tomes finirent par s’accumuler jusqu’à sept. Le conte est
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
HAR D WAR E
TR AN S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
> Le monde de Narnia :
Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique
> CONCOURS ‘Le monde de Narnia’
Gagne des places pour ‘Le monde de Narnia’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Buena Vista International
assez classique : on suit les aventures épiques des Pevensie (Lucy, Edmund,
Susan et Peter), quatre jeunes Anglais qui, en jouant à cache-cache dans la
maison de campagne d’un vieux professeur, pénètrent dans le monde
mystique de Narnia par une armoire magique. Là-bas, ils découvrent une
terre enchantée, où se côtoient des animaux parlants, des nains, toute une
faune étrange qui compte même des centaures et des géants. Il y règne
pourtant un hiver éternel, dû au mauvais sort que lui a jeté la méchante
Sorcière blanche, Jadis (Tilda Swinton, qui, après avoir joué l’Archange
Gabriel dans ‘Constantine’, s’habitue aux personnages surnaturels). Sous la
conduite du lion Aslan, le mystique Roi du pays, nos explorateurs en herbe
mènent une lutte spectaculaire pour libérer Narnia du joug glacial de Jadis.
La narration légère et humoristique de Lewis n’est pas fournie en détails descriptifs.
Narnia est décrit dans ses grandes lignes, sans la complexité linguistique et
historique qu’on trouve chez Tolkien, voire dans une moindre mesure chez
Rowling. On peut donc penser que l’équipe du film aura plus de latitudes pour
laisser s’exprimer son imagination dans la représentation de ce monde merveilleux,
sans être attendue au coin du bois par une horde de fans intégristes. On notera
aussi que Lewis était un fervent catholique, ce qui transparaît quelque peu dans
son œuvre (Aslan est un personnage résolument christique), même si les enfants
ne percevront probablement rien, Lewis s’étant bien gardé de faire du prosélytisme.
Peut-on aussi lier ce côté religieux au fait que la violence soit mesurée et qu’on
n’aura pas les ambiances sinistres d’Harry Potter ? Sans doute cela joue-t-il, mais
peut-être l’auteur a-t-il simplement voulu écrire des fables bon enfant pleines de
merveilleux. Et c’est sans doute ce que l’on pourra découvrir avec ravissement le
21 décembre sur les écrans romands.
[Yamine Guettari]
www.narnia-themovie.ch
SO C I E T E
> A History of Violence
[nbs]
M US I Q U E
CINEMA
∏
ARTS
27
VOYAG E
Après avoir fait perdre des centaines de millions de dollars à la fabrique de
chaussures qui l’emploie, Drew Baylor (Orlando Bloom) est licencié sur-lechamp. Dans la foulée, Ellen, sa petite amie, le plaque également. Drew est
désespéré et envisage de se suicider, lorsqu’il est appelé à retourner dans sa
ville natale du Kentucky à la mort de son père. C’est à Drew qu’il incombe de
veiller à ce que les dernières volontés de son défunt père soient exaucées.
Pendant le voyage, il fait la connaissance d’une hôtesse de l’air dont il va
tomber follement amoureux. Les nombreuses fans féminines vont être gâtées
avec ce film qui met en scène un Orlando Bloom très naturel et séduisant,
dans un rôle touchant et drôle. Accompagné de la splendide et ravissante
Kirsten Dunst, il rayonne dans une comédie romantique et dramatique très
réaliste. La participation remarquable d’Alec Baldwin et Jessica Biel apporte
une touche supplémentaire à ce film déjà bien rempli en surprises. Cette
romance, dirigée, écrite et co-produite par Cameron Crowe et Tom Cruise,
semble être un futur carton dans le domaine des comédies sentimentales. À
remarquer la BO très joyeuse et nostalgique choisie par Nancy Wilson.
> In Her Shoes
De Curtis Hanson
Avec Cameron Diaz, Toni Collette et Shirley MacLaine
20th Century Fox
Un retour sur grand écran tout en douceur
et en qualité pour Cameron Diaz dans
une comédie touchante et rigolote à la
fois. Accompagnée de l’excellente Toni
Collette, qui vole carrément la vedette à
sa partenaire, et d’autres nombreux et
excellents comédiens expérimentés, cette
comédie n’est pas aussi inintéressante
que le nom voudrait bien nous le faire
croire ! Deux sœurs qui n’ont rien en
commun, sauf leur pointure, vont se
retrouver confrontées à des disputes qui
vont les éloigner l’une de l’autre pendant
un certain temps, le temps pour Maggie (Diaz) de se prendre en main et de
laisser sa vie superficielle de côté. Sa solution, c’est peut-être de rencontrer
sa grand-mère qu’elle pensait avoir perdue depuis la mort de sa mère ? En tout
cas, de belles surprises l’attendent dans un endroit où la tranquillité mais
aussi la bonne humeur règnent ! Si le début du film ressemble à une histoire
banale basée sur un récit superficiel, je peux vous dire que ça vaut la peine
d’attendre un peu, le film devenant de plus en plus intéressant au fur et à
mesure que l’histoire avance et on découvre une comédie attachante, riche en
émotions, basée sur le thème du vrai amour fraternel.
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
[Carlos Mühlig]
GAM E S
A l’exclusion de quelques giclées de sang (une des rares facilités de
cette production très aboutie), les images de mutilation sont limitées à des
gros plans statiques très courts.
Ce sont bien les tiraillements
psychologiques de Stall (et de
sa femme) qui forment la seule
violence qui nous soit ici proposée,
efficacement
explicités
par
l’antagonisme de deux scènes
érotiques très sobres mais dont le
réalisme cru coûtera sûrement au
film l’adhésion d’une grande partie
de ses spectateurs. Les autres
s’amuseront du génie de Cronenberg,
qui joue habilement – contrairement
à son héros – de l’équilibre entre
son très relatif assagissement et
les vieux démons qui lui ont valu
jusqu’ici la fascination de son
public.
De Cameron Crowe
Avec Kirsten Dunst, Orlando Bloom et Susan Sarandon
UIP
BD
Dans la filmographie de Cronenberg, ‘A History of Violence’ restera comme
une parenthèse étonnamment traditionaliste – ou comme un film de
transition. Il est en revanche indéniable que le réalisateur canadien (dont on
retient notamment ‘La Mouche’, ‘Le festin nu’, ‘Crash’ et ‘eXistenZ’) met ici
avec beaucoup d’intelligence son talent d’auteur controversé au service
d’un scénario de facture hollywoodienne bien ficelé mais presque sans
surprise. On y retrouve ainsi le thème convenu de la famille dans son idéal
‘américain’ et le cadre traditionnel de la bourgade sans importance, si
propice à la construction d’un drame implacable. La réalisation joue de
cette rigueur avec une extrême précision, empruntant aux classiques du
genre la construction de l’intrigue et du suspense et l’utilisation parfois
outrée des symboles culturels. Les dernières images du film, sorte de
rédemption, sont les plus chargées à la fois du savoir-faire de Cronenberg
et de cet académisme presque sans failles.
> Elisabethtown
L I V R ES
Ce film raconte un basculement, celui de la vie simple d’un homme et de sa
famille suite à un fait divers commun. Tom Stall (Mortensen) est un père de
famille comblé, paisible gérant d’un snack-bar dans une ville sans surprise.
Deux malfrats psychotiques vont faire surgir une autre facette de sa
personnalité lorsqu’il les tuera froidement pour protéger les siens. Devenu
héros local, Stall se retrouve à la une des médias. Il est pris dans un engrenage
qui le confrontera aux pontes de la mafia de Philadelphie (Harris et un Hurt à
contre-emploi) et surtout à une part sombre de lui-même dont il espérait
pouvoir préserver sa femme (Bello) et ses deux enfants.
SORT I R
De David Cronenberg
Avec Viggo Mortensen, Maria Bello, William Hurt et Ed Harris
Warner Bros
> CONCOURS ‘A History Of Violence’
> CONCOURS ‘Elisabethtown’
Gagne des places pour ‘A History Of Violence’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne des places pour ‘Elisabethtown’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Warner Bros.
Merci à UIP
AN I M E
M A N GA
[Carlos Mühlig]
De Andrzej Bartkowiak
Avec The Rock, Karl Urban, Rosamund Pike et Raz Adoti
UIP
Je vois déjà le sarcasme poindre à peine le titre du film lu par les fans de jeux
vidéo. Mais attendez un peu et je vais vous démontrer pourquoi il ne faut pas
tirer à boulets rouges sur ce film avant de lui avoir donné sa chance, parce
qu’il a vraiment des atouts de son côté.
SO C I E T E
M US I Q U E
SORT I R
> Doom
CINEMA
Pour les étrangers au monde du jeu vidéo, il est bon de rappeler quelques
détails sur ‘Doom’, ce jeu qui fut une révolution en son temps, ouvrant la voie
triomphale des FPS (First Person Shooter). Créé par la petite firme texane ID
Software en 1993, et reprenant le principe de la vue subjective déjà utilisé par
Wolfenstein, il se démarqua par un aspect résolument gore et une impression
d’immersion totale atteinte pour la première fois à cette époque. L’écran
présentait ce que les yeux de notre avatar voyait, et on devait lutter durement
pour combattre les légions de démons qui avaient envahi une base
d’expérimentation martienne, dédale idéal pour abriter ces saloperies de
bestioles. Des ‘Doom’ 2 et 3 suivirent, exploitant la même recette et devenant
des succès à leur tour.
∏
Le but premier des producteurs et du réalisateur est justement que la sensation
d’immersion profonde associée au concept du FPS soit transmise par le film
le mieux possible. On se doute alors que le scénario est secondaire, et
comment pourrait-il en être autrement alors que l’histoire de base du jeu
vidéo est des plus simples : vous êtes lâché seul au milieu d’une base
labyrinthique envahie de démons, tuez-les tous et sortez-vous en vivant !
Dans le film, on se rapproche plus du contexte de Doom 3 puisqu’une
escouade de Marines (commandée par The Rock) est envoyée sur la base
martienne d’Olduvai afin de contenir un accident. Suite à des expériences,
une porte dimensionnelle s’est ouverte et des légions de démons ont envahi
la base. Charge à eux de tout nettoyer, mais rien ne va se passer comme
prévu, forcément…
T R A N S P O RT
Bon, nous sommes d’accord que, jusqu’à maintenant, les adaptations au
cinéma des jeux vidéo cultes n’ont pas été ce que l’on peut appeler des francs
succès. De ‘Mortal Kombat’ à ‘Super Mario Bros’, en passant par ‘Street
Fighter’, ‘Tomb Raider’ et ‘Resident Evil’, on est souvent passé plus près du
navet que du grand film (quoiqu’on puisse trouver un côté divertissant et
rigolo dans le n’importe quoi foutraque de ces métrages : aaaaah le Blanka de
‘Street Fighter’…). Et je ne parle pas du tâcheron germanique Uwe Boll, qui,
non content d’avoir massacré ‘Alone In The Dark’ et d’avoir osé réaliser un film
à partir d’un jeu d’arcade aussi simpliste que ‘House Of The Dead’ (celui-là est
un OVNI cheap qui vaut le coup d’œil rien que pour se marrer un bon coup),
annonce des adaptations de ‘Bloodrayne’, ‘Dungeon Siege’, ‘Farcry’… Il y en
a que le ridicule n’effraie pas, il les stimule plutôt.
Le point vital dans ce genre d’entreprise sont les combats et les effets
spéciaux. Et la production a mis toutes les chances de son côté en faisant
appel au Studio Stan Winston (‘Alien’, ‘Predator’, ‘Terminator’) pour les CGI et
Dion Lam (‘Matrix’ entre autres) pour les chorégraphies de combat. Et un
consultant ex-militaire s’occupe de rendre l’escouade de Marines et ses
tactiques de combat crédibles. Les moyens et la volonté d’être aussi proche
que possible du jeu sont là donc.
H A R DWAR E
VOYAG E
ARTS
28
Bref, cette adaptation a tout pour être réussie : le parti pris de jouer l’immersion
comme dans le jeu (une séquence en vue subjective très prometteuse a été
réalisée), une équipe compétente et expérimentée, un univers dépaysant.
Espérons que le film tiendra ses promesses et sera un bon divertissement,
rendant grâce au monument qu’est ‘Doom’.
Mais dans cet océan de médiocrité il y a des films qui augurent de meilleures
choses comme le ‘Silent Hill’ de Christophe Gans (‘Le Pacte des Loups’) ou
précisément ce ‘Doom’, réalisé par un spécialiste du film d’action qui booste :
Andrzej Bartkowiak. Il a déjà travaillé plusieurs fois avec le producteur à
succès Joel Silver (la série ‘L’arme fatale’ entre autres) pour des films d’action
mêlant arts martiaux et rap, tels que ‘Romeo Must Die’ ou ‘Cradle 2 To The
Grave’ (‘En sursis’ dans la version francophone). Il est aussi un très renommé
directeur de la photographie qui a servi des films comme ‘L’arme fatale 4’,
‘Treize jours’, ‘L’associé du diable’… Il met ici ses compétences au service
d’un travail risqué, puisque les escouades de fans extrémistes, armés
jusqu’aux dents de lance-roquettes et autres tronçonneuses, s’occuperont de
son cas si le film n’est pas à la hauteur de leurs espérances.
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
GAM E S
[Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Doom’
Gagne un appareil photo numérique ou des places pour ‘Doom’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Buena Vista International
www.doommovie.com
S O C I E TE
SO RT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
LIVRES
M A N GA
Trop
chaud
pour le
cinema!
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AN I M E
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BD
GAM E S
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Agenda 21
...
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
∏
De Peter Jackson
Avec Naomi Watts, Adrien Brody et Jack Black
UIP
Peter Jackson réalise un rêve d’enfance en réalisant le second remake de ‘King
Kong’, après celui de John Guillermin en 1976 (un film honnête dont les effets
spéciaux étaient plutôt bons pour l’époque). Après le travail titanesque sur ‘Le
Seigneur des anneaux’, il semble que l’entreprise soit au moins aussi difficile sur
ce métrage, car ce perfectionniste de Jackson est comme d’habitude très limite sur
ses délais. La deadline est la première du 5 décembre à New York ; et le 20 octobre,
ce film à 200 millions de dollars était encore en pleine post-production...
Le film original de 1933, réalisé par Merian Cooper et Ernest Schoedsack, a
surtout frappé le public par ses effets spéciaux extraordinaires pour l’époque,
conçus par Willis O’Brien (dont le fameux protégé Ray Harryhausen fera lui
aussi des miracles plus tard). C’est donc fort logiquement que l’éminent et
oscarisé studio WETA, qui a magnifiquement travaillé sur ‘Le Seigneur des
anneaux’, relève le gant. Et Andy Serkis (Gollum) prêtera son faciès si
expressif afin de donner vie au King Kong numérique, qui sera plus vrai que
nature, n’en doutons pas. On comptera aussi sur Naomi Watts (‘Le Cercle’ 1
et 2, ‘Mulholland Drive’) pour incarner l’égérie du gorille, et Adrien Brody (‘Le
pianiste’) dans le rôle de l’aventurier Jack Driscoll. Ce choix est un peu étrange
dans la mesure où Brody est peu
coutumier de ce type de rôle
héroïque, mais on a aussi une
autre surprise avec la présence de
Jack Black (‘Rock Academy’) pour
interpréter Carl Denham, le
producteur à l’origine de tout. Il
devrait apporter un peu de sa
truculence à ce rôle.
On peut s’interroger sur le bien-fondé de faire un remake de ce monument du
septième art, mais les intentions de Peter Jackson semblent pures (et quand
on connaît le bonhomme, on ne peut en douter) : il fait ça par amour pour le
film, plutôt dans le but de raconter cette histoire avec sa sensibilité, sa vision
et des effets spéciaux modernes. D’ailleurs, on retrouvera des dinosaures
dans la version 2005, comme dans l’original, la fidélité à l’œuvre étant préférée
à l’élimination de cet anachronisme. On peut donc espérer qu’en passant, il
aidera son devancier à être
redécouvert par un public qui
pourrait s’effrayer devant un
film en noir et blanc et sans
effets spéciaux numériques.
> La boîte noire
> Lonesome Jim
GAM E S
BD
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
[Yamine Guettari]
www.kinkongfilm.ch
De Richard Berry
Avec José Garcia, Marion Cotillard et Michel Duchaussoy
Monopole Pathé Films
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
30
> King Kong
De Steve Buscemi
Avec Liv Tyler et Casey Affleck
Xenix Films
Ce film change des super productions américaines ou françaises, où l’on voit
soit des super héros prêts à sauver le monde soit des films trop conservateurs
et sans action ni réel modernisme. ‘La boîte noire’ est à la fois psychologique,
dramatique et dynamique. Il se déroule (pour une partie) dans la belle région
de Normandie, plus précisément à Cherbourg dans le Cotentin, qui offre des
prises de vue et des paysages incroyables. José Garcia nous surprend
agréablement dans un rôle obscur, si différent des précédents. Dans le film, il
incarne Arthur, un personnage plongé pendant quelques heures dans un
coma à la suite d’un accident de voiture très mystérieux. À son réveil, il se
retrouve face à une curieuse aventure et a pas mal d’énigmes autour de sa vie.
Dès cet instant commence pour Arthur une incroyable aventure remplie de
mystères et d’incohérences. Il sera à la fois la victime, le coupable et
l’enquêteur de sa nouvelle vie, une vie envahie par les traumatismes de son
inconscient… Un film qui ne se résume pas si facilement que ça, notamment
par la complexité du scénario, mais ça n’enlève rien à la qualité de ce thriller
psychologique des plus captivants !
Jim, 27 ans, fauché et ex New-yorkais, revient malgré lui dans son Indiana natal,
pour retrouver sa famille. Mais il lui est difficile de reprendre la vie qu’il a cherché
à fuir. Il peine à admettre que c’est là sa seule chance, entre un père lointain, une
mère qui le couve et un frère aîné déprimé et divorcé. Jim va jusqu’à pousser ce
dernier à tenter de se suicider et finalement avoir un accident de voiture. Même sa
rencontre avec une infirmière de l’hôpital peine à lui redonner espoir. C’est le rêve
américain qui est revisité sous son véritable jour avec ce film : les espoirs se
heurtent à la réalité, l’Oncle Sam de la famille s’appelle Evil et utilise l’usine
paternelle pour fourguer sa drogue et Jim (Casey Affleck) est un héros apathique.
Quant à l’ange rédempteur, incarné par Liv Tyler, il n’est autre qu’une mère qui
élève seule son petit garçon et voit défiler
les hommes dans sa vie. Loin de plonger le
spectateur dans une dépression abyssale
pourtant redoutée, ce film réussit le tour de
force de donner à cette réalité pathétique un
espoir de lendemain, tout en évitant les
clichés et avec des acteurs convaincants. Au
final, le monde reste tel qu’il est et les rêves
ne tiennent qu’à notre façon de les réaliser.
[Carlos Mühlig]
[N. Naromov]
> CONCOURS ‘La boîte noire’
> CONCOURS ‘Lonesome Jim’
Gagne des places pour ‘La boîte noire’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne des places pour ‘Lonesome Jim’ en envoyant un mail à
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Merci à Xenix Films
> L’histoire de la Rome
antique vol.1 et 2
De Christopher Nolan
Avec Christian Bale et Katie Holmes
SO C I E T E
> Batman Begins
[Yamine Guettari]
[Yamine Guettari]
> Ray
> Nicholas Nickleby
De Taylor Hackford
Avec Jamie Foxx et Kerry Washington
De Douglas McGrath
Avec Jamie Bell et Christopher Plummer
Au-delà de l’incroyable performance de Jamie Foxx
dans le rôle mythique de Ray Charles (gagnant
l’Oscar du meilleur acteur 2005), ‘Ray’ est un
hommage à cet homme de génie au talent unique
étonnamment rempli d’honnêteté. C’est ainsi que la
vie du légendaire Ray Charles nous est dévoilée
dans une édition collector deux DVD. Vous
connaîtrez son amour pour la musique, son
éducation, ses origines musicales, mais aussi ses
zones d’ombres qui l’ont poursuivi pendant des
années… Côté bonus, c’est la satisfaction de
constater qu’ils sont bien à la hauteur du film. Un
making of superbement bien fait et un documentaire
sur la difficulté d’interpréter Ray Charles riche en
émotions. Des heures de bonheur qui combleront
votre soirée avec un son en 5.1 d’excellente qualité !
Sur un scénario inspiré du ‘Oliver Twist’ de Charles
Dickens, cette production anglaise livre une solide
adaptation de l’œuvre du maître. Elle présente son lot
classique de parents avares et tyranniques, de jeunes
hommes vertueux et bons, de jeunes filles pures et
charmantes, et de sinistres exploiteurs. Car Nicholas
Nickleby doit, après la perte de son père, s’occuper
de sa mère et sa sœur, luttant contre les manigances
de son détestable oncle. Sa cruelle confrontation
avec la dureté de la vie va néanmoins lui permettre
de connaître des gens bons et de montrer que la
méchanceté finit par être punie. Ce conte moral a un
casting anglophile qui donne un cachet ‘so british’
parfaitement adéquat. La reconstitution est très
réussie et offre un film agréable.
M US I Q U E
CINEMA
VOYAG E
T R A N S P O RT
Le nouveau film de la réalisatrice de ‘Joue-la comme
Beckham’ est un véritable hommage aux films de
Bollywood. Pour ceux à qui ce terme est étranger, je
rappelle que l’Inde est le premier producteur mondial
de films, loin devant les USA, et le Hollywood local
est Bombay. Cette comédie sentimentale est une
espèce de version light des longs-métrages
standards indiens de trois heures qui contiennent
les habituels numéros chantés et dansés, scènes
d’action lymphatiques, et histoires sentimentales
dégoulinantes de guimauve. Ici, la belle Lalita refuse
un mariage arrangé et tombe amoureuse d’un bel
Américain après un premier contact plutôt glacial.
Une façon légère d’aborder ce cinéma très typé avec
ce DVD rempli de bonus intéressants.
Wes Anderson a une fois de plus réuni ses acteurs
préférés autour de lui pour une fantaisie dont il a le
secret. Bill Murray, Owen Wilson, Anjelica Huston,
Cate Blanchett forment un casting de rêve pour cette
comédie exigeante. Car il faut apprécier l’humour fin
et décalé d’Anderson pour suivre l’histoire de Steve
Zissou, émule de Cousteau qui part en expédition
contre le mystérieux ‘requin jaguar’ qui a dévoré son
ami. Ce voyage sera l’occasion de revenir sur sa vie,
après sa rencontre avec un homme se prétendant son
fils. L’humour loufoque est présent, ainsi que des
personnages tourmentés, comme Willem Dafoe, à la
fois drôle et émouvant dans un rôle à contre-emploi.
Avec en bonus des scènes coupées et un making of
court mais savoureux.
H A R DWAR E
De Gurinder Chadha
Avec Aishwarya Rai et Martin Henderson
De Wes Anderson
Avec Bill Murray et Owen Wilson
GAM E S
> La vie aquatique
ARTS
31
[Yamine Guettari]
> Coup de foudre
à Bollywood
π
BD
[Carlos Mühlig]
Provenant de la chaîne thématique américaine History
Channel, ce documentaire aborde en quatre parties
et deux cent minutes au total tous les aspects de
Rome : la République, ses empereurs, ses réalisations
et la trace qu’elle a laissée de nos jours. Il est réalisé
à l’américaine, c’est-à-dire s’attardant plus sur les
figures emblématiques (César, Auguste, Cléopâtre…)
et les aspects classiques de la culture romaine
(gladiateurs, architecture, jeux du Cirque), que sur
les parties plus ‘ardues’ (géopolitique, systèmes
de gouvernement). Cependant, la construction de
l’exposé mêlant thématique et chronologie est
astucieuse et pertinente, et l’essentiel est abordé. La
mise en scène agréable permettra aux plus réfractaires
comme aux passionnés de s’intéresser.
L I V R ES
Il n’est pas nécessaire de raconter l’histoire de Batman
car tout être humain qui sait lire ou écouter la connaît.
De la BD aux jeux vidéo, du cinéma à la télé, Batman
attire toujours la curiosité pour son côté mystérieux et
ténébreux, plus connu et remarqué dans la BD que
dans le cinéma. Christopher Nolan a su donner ce côté
noir de Batman sur grand écran. Le résultat ? Un
thriller très captivant avec des acteurs très talentueux.
Pendant 134 minutes environ, on explore les origines
du légendaire ‘Dark Knight’ dans un film au son D.D
5.1. Cette édition spéciale deux disques comprend un
DVD supplémentaire qui contient des bonus tels que
le développement de la chauve-souris, les documents
secrets ou encore l’entraînement du corps et de l’esprit.
SORT I R
The History Channel
[Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Batman Begins’
> CONCOURS ‘Ray’
Gagne le DVD ‘Batman Begins’ ou les précédents opus
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
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Gagne le DVD ‘Ray’ en envoyant un mail à
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Warner Home Video
Merci à Universal Pictures Suisse
AN I M E
M A N GA
[Carlos Mühlig]
SO C I E T E
SORT I R
> Aviator
> Cendrillon
De Martin Scorsese
Avec Leonardo DiCaprio et Cate Blanchett
369 Vidéo
Walt Disney
Buena Vista Home Entertainment
Pas besoin de raconter la fabuleuse histoire d’une
jeune fille qui, maltraitée par sa belle-mère et ses
demi-sœurs, finira par trouver le bonheur grâce à
une citrouille, à une chaussure perdue et à quelques
petits animaux… car tout le monde connaît cette
aventure animée, inspirée de l’un des contes de
Charles Perrault. Le chef-d’œuvre intemporel de
Walt Disney est de retour dans sa version entièrement
restaurée et remasterisée : Images d’une excellente
qualité et un son en D.D 5.1 avec l’option en français
DTS 5.1 et pour les nostalgiques en version originale
1.0 mono. Retrouvez le plus beau des contes de fées
dans une édition spéciale deux DVD avec beaucoup
de bonus à la clef : des chansons de l’époque
inutilisées, des documentaires, des clips, etc. Des
heures de bonheur à savourer en famille !
CINEMA
M US I Q U E
Leonardo DiCaprio incarne Howard Hughes,
l’excentrique milliardaire américain, qui, entre 1920
et 1940, devint une figure emblématique de
l’aéronautique et du cinéma. Véritable génie créateur,
séducteur insatiable et casse-cou de première, il
souffrait aussi de TOC qui le rongeaient de l’intérieur
et accélérèrent sa chute. Leonardo DiCaprio est tout
simplement magnifique dans son rôle ! Rien à redire
du côté des autres acteurs non plus. Le film lui m’a
un peu déçue par contre à cause de quelques
longueurs et de son côté décousu. Mais cela reste
un excellent moment de cinéma ! L’édition collector
deux dvd contient une foule de bonus tous plus
intéressants les uns que les autres, consacrés au
film, ses acteurs et ses effets spéciaux mais aussi à
Howard Hughes.
π
32
[Carlos Mühlig]
L I V R ES
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
[Katia]
> Finding Neverland
> Kingdom Of Heaven
De Marc Foster
Avec Johnny Depp et Kate Winslet
Miramax
De Ridley Scott
Avec Orlando Bloom et Jeremy Irons
20th Century Fox
Au début du XXe siècle, James Barrie présente sa
dernière pièce de théâtre au public londonien. L’échec
est cuisant. James cherche alors l’inspiration pour sa
prochaine œuvre dans un parc. Il y fera la connaissance
de Sylvia Llewelyn Davis, une jeune veuve, et de ses
quatre fils. Au fil des semaines et des mois, en
côtoyant les garçons, James retrouve son imagination,
ses rêves et son âme d’enfant. Peu à peu, il imagine
les personnages de Clochette, Crochet et Peter Pan.
Ce sera l’œuvre de sa vie ! Un casting réussi pour un
sujet traité de manière fort émouvante : les enfants
sont beaucoup trop confrontés à la réalité de la vie
des adultes et grandissent ainsi trop vite ! Sur cette
version aucun bonus et seuls le français et l’anglais
sous-titré sont proposés.
Le Royaume des cieux nous conte la vie aventureuse
d’un simple forgeron, Balian (Orlando Bloom), que le
destin mêle à un groupe de croisés en route pour la
Terre Sainte. Etranger à Jérusalem, il sert un roi
condamné (Edward Norton) et tombe amoureux d’une
reine exotique et interdite. Fraîchement adoubé, il
doit protéger la population de Jérusalem de la lutte
pour le pouvoir qui déchire chrétiens et musulmans.
La reconstitution est réussie et impressionnante,
mais le film n’a pas le souffle de ‘Gladiator’. Bloom,
peu crédible en grand guerrier, n’a pas le charisme de
Russell Crowe. Néanmoins le DVD vaut la peine, avec
un son 5.1 DTS percutant et des bonus intéressants
qui se concentrent sur le travail de reconstitution du
XIIe siècle.
[Christel]
[Yamine Guettari]
> Les dents de la mer
> The Ring 2
De Steven Spielberg
Avec Roy Scheider et Richard Dreyfuss
Universal
De Hideo Nakata
Avec Naomi Watts et Simon Baker
Dreamworks / Universal
Pour les trente ans de ce film culte, qui mérite
vraiment ce titre, Universal sort une très belle édition
dans un digipack soigné contenant une version
restaurée du film, avec une piste sonore 5.1. DTS,
mais surtout trois heures de bonus passionnants
qui montrent la genèse très difficile de ce chef
d’œuvre. Les plus intéressants sont la plongée en
direct du plateau en 1974, ainsi que le très complet
making of. On y découvre que la brillante trouvaille
de suggérer plutôt que de montrer le requin, astuce
de mise en scène qui fit tout le succès du film, fut le
résultat des dysfonctionnements perpétuels de
‘l’animatronique’ devant représenter le requin ! Voilà
un beau travail qui fête dignement cet anniversaire.
Très terrifiant, les âmes sensibles peuvent s’abstenir
car ce film est fait pour vous faire très peur ! Plus de
suspense et encore plus effrayant et intense que le
premier, la malédiction continue de poursuivre la
journaliste Rachel Keller et son fils Aidan dans le
‘Cercle 2’. Ce deuxième épisode nous offre une
bonne heure de suspense impressionnant. Avec un
son en D.D 5.1, le film gagne incroyablement en
efficacité. Il vous fera sursauter au moins cinq fois
pendant le film. Côté bonus, le DVD vous offre des
séquences très intéressantes comme le court métrage
du film, un Making of ou encore un documentaire
sur le regard imaginaire du film. Un film au contenu
appréciable qui passionne autant les accros du genre
comme ceux qui le regardent pour la première fois.
[Yamine Guettari]
AN I M E
M A N GA
[Carlos Mühlig]
> CONCOURS ‘Cendrillon’
> CONCOURS ‘Aviator’
Gagne le DVD ‘Cendrillon’ en envoyant un mail à
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Gagne le DVD ‘Aviator’ en envoyant un mail à
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Merci à Buena Vista Home Entertainment
Merci à 369 Vidéo
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
π
ARTS
33
Alors guettez bien dans vos magasins préférés le sticker Big Deal jaune qui
vous permettra de facilement repérer l’opération, et faites votre choix parmi la
pléthore de DVD. Il est temps maintenant d’investir dans les étagères pour les
ranger…
[Yamine Guettari]
H A R DWAR E
Et tous les trimestres, de nouveaux titres sont ajoutés à la liste de ces DVD à
prix cassés ! Un bonheur pour les fans des superproductions récentes comme
‘X-Men 2’ ou ‘I, Robot’, mais aussi pour les cinéphiles plus pointus qui, avec des
titres comme ‘French Connection’ ou ‘Comment épouser un millionnaire ?’,
pourront faire le plein de vieux classiques. Le DVD est désormais en réelle voie
de démocratisation, et chacun pourra bientôt se constituer à peu de frais une
bibliothèque de films à son goût, sur le support le plus adéquat actuellement.
T R A N S P O RT
VOYAG E
Et c’est là que l’opération Big Deal intervient et permettra aux cinéphiles de se
constituer une DVD-thèque complète et éclectique grâce à la réédition, au
prix cassé de 14.50 francs, de la plupart des titres récents et moins récents
de la 20th Century Fox. Vous trouverez de tout : action, aventure, comédie,
science-fiction, épouvante… Et ne croyez pas qu’il s’agit simplement de vous
refourguer les fonds de tiroirs et autres vieilleries invendues, il s’agit bien des
plus grands films, avec les plus grandes stars ! Voici d’ailleurs une liste non
exhaustive qui vous montre une petite sélection de titres parmi les nombreux
autres disponibles en Suisse :
GAM E S
En effet, la qualité numérique de l’image, et surtout celle du son, est sans
commune mesure avec la bande vidéo. Et le DVD supporte bien mieux les
affres du temps que le ruban magnétique (pour peu que vous empêchiez votre
chat de se faire les griffes dessus). Mais de nombreux consommateurs sont
encore réticents à se procurer en support numérique des films qu’ils ont sur
VHS (par achat ou par le biais d’enregistrement sur les chaînes hertziennes),
vu l’investissement que cela demande. La plupart des DVD sont encore à plus
de 30 francs, sauf offres promotionnelles spécifiques.
BD
Cela fait un certain temps déjà que le DVD s’est démocratisé et que plus ou
moins tout le monde a son lecteur à la maison. Même si la VHS continue de
survivre (elle cohabite encore avec le DVD dans de nombreux foyers), le DVD
l’a récemment surpassée en proportion de vente dans les pays industrialisés.
Et pourtant, on peut affirmer que ce support n’est pas donné, nonobstant la
grande qualité qu’il apporte par rapport à la bientôt défunte VHS.
L I V R ES
Et non, ce n’est pas le titre d’un nouveau film d’action plein
d’hélicoptères, d’explosions, de fusillades et de cascades, produit
par le prestigieux studio américain ; il s’agit en fait d’une opération
de vente massive des joyaux de la firme hollywoodienne à des prix
défiant toute concurrence. La promotion débarque dans vos magasins
préférés, voyons comment ça marche…
M A N GA
Par la 20th Century Fox
• Alien vs. Predator
• Braveheart
• Butch Cassidy & the Sundance Kid
• Daredevil
• Edward aux mains d’argent
• Fight Club
• Fous d’Irène
• French Connection
• Garfield
• I, Robot
• Le jour le plus long
• L’âge de glace
• Madame Doubtfire
• Maman, j’ai raté l’avion
• Mary à tout prix
• Master & Commander
• Minority Report
• Moulin rouge
• Piège de cristal
• Predator
• Les sentiers de la perdition
• Speed 1
• Taxi
• Willow
• X-Men 2
•…
AN I M E
> Opération Big Deal
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
π
34
> Lost saison 1
> Columbo saisons 1 et 2
Buena Vista Home Entertainement
Universal Pictures
Qui n’a pas entendu parler de Lost ? Même les
esquimaux connaissent les aventures de ces Robinson
modernes. Après un crash aérien sur une île au
milieu du Pacifique, les quarante-huit survivants vont
découvrir qu’elle est le siège d’évènements très
étranges : la jungle est agitée de cris et de bruits qui
suggèrent la présence d’une énorme bête. De plus,
chaque personnage cache un passé trouble et
compliqué, ce qui ne facilite pas la cohabitation. Et
ils vont même découvrir que d’autre survivants se
cachent dans l’île, à l’abri des mystérieux ‘Autres’.
J.J. Abrams, le créateur d’Alias, ne ménage pas le
spectateur en multipliant les intrigues, les révélations
et les coups de théâtre dans une première saison
très mouvementée. Ce cocktail d’action, de suspense
et d’étrange, a conquis les téléspectateurs du monde
entier et fait de cette série LA révélation du moment.
Mêlant présent et flash-back pour mieux découvrir
le passé des personnages, on ne décroche plus une
fois qu’on a commencé. Et cette première saison a
soulevé plus de questions qu’elle n’en a résolues…
En 1960, Richard Levinson et William Link adaptent
une de leurs nouvelles policières pour la série TV
‘The Chevy Mistery Show’ ; le lieutenant y est joué
par Bert Freed et se nomme Columbo. Puis l’histoire
devient une pièce (avec Thomas Mitchell dans le
rôle) et enfin, en 1968, un téléfilm avec Peter Falk
(suite au refus de Bing Crosby), toujours sous la
plume à deux manches de Link et Levinson. Le
succès critique de ce téléfilm (systématiquement
classé parmi les dix meilleurs du genre depuis lors)
invite une suite, diffusée en 1970, et l’inspecteur à
l’imperméable usé et au cigare, grâce au talent de
Falk, devient incontournable lorsqu’il trouve sa
place dans une série régulière la saison suivante. On
retrouve ici sur six disques les deux téléfilms et la
première saison complète, en anglais, français et
italien (son 2.0 et sous-titres), dans une présentation
très soignée mais malheureusement sans bonus
(des images de Freed et Mitchell auraient été
bienvenues). Un second coffret du même ordre
présente la seconde saison sur quatre disques (avec
entre autres Martin Landau, William Shatner et
Leonard Nimoy), et la suite arrive ! Légendaire…
ARTS
CARACTÉRISTIQUES : 25 épisodes (environ
1020 min.) ; anglais et français en Dolby Digital 5.1 ;
sous-titres : français, anglais
CARACTÉRISTIQUES : 17 épisodes (environ
1440 min.) ; anglais et français en Dolby Digital 2.0 ;
sous-titres : français, anglais
BONUS : Making of, bêtisier, scènes coupées,
casting
VOYAG E
[nbs]
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
[Yamine Guettari]
> Scrubs saison 1
> Nip/Tuck saison 2
Buena Vista Home Entertainement
Universal Pictures
Voici la nouvelle série hilarante de Bill Lawrence,
créateur de ‘Spin City’, un ‘Urgences’ version
burlesque. L’hôpital du Sacré-Cœur est un véritable
repaire de cinglés ; parmi eux, les trois jeunes
internes qui viennent de débuter leur internat : notre
héros JD, sensible et emprunté, son meilleur ami
Turk, sûr de lui et hâbleur, et la gaffeuse Elliot. Ils
vont devoir s’intégrer parmi le personnel haut en
couleurs de l’établissement : entre leur supérieur
sarcastique, le docteur Cox, le chef des urgences,
le terrible Dr Kelso, un concierge parano, et la
charmante et autoritaire infirmière Carla, qui ne
laisse pas Turk indifférent. Les représentations des
rêveries des personnages ainsi que les réparties
assassines du Dr Cox font mouche à tous les coups,
suscitant de nombreux fous-rires. Mais il y a aussi
de l’émotion, lorsqu’ils sont confrontés à la mort ou
à la solitude, et elle est toujours bien amenée et
jamais indigeste. Le doublage français est très bon,
surpassant presque l’original, et on s’attache très
vite à toute cette équipe.
La tant attendue seconde saison de cette série à
succès est finalement arrivée dans notre contrée,
heureux seront ceux qui n’ont pas eu le courage de
se lancer dans la version originale. Reprenons donc
rendez-vous avec le cabinet de chirurgie esthétique
le plus controversé de Miami. C’est en ce lieu que
les docteurs Christian Troy et Sean McNamara vont
tout faire pour rendre la vie des gens parfaite et
cela aux dépens de la leur. Problèmes familiaux,
d’argent, sexuels et j’en passe, telle est l’existence
qu’ils ont choisie. Il y aura donc toujours au moins
un événement particulier pour vous tenir en haleine
tout au long de cette aventure. Qui n’aimerait pas
savoir ce qu’il va advenir de Matt et savoir qui est
son vrai père, ou de la relation de Sean avec sa
femme, ou encore des multiples relations de
Christian ? Cette saison répondra donc à beaucoup
de questions, mais vous en soumettra de nouvelles
qui ne pourront pas être résolues de suite. La
troisième saison étant actuellement diffusée à la
télévision aux Etats-Unis, il faudra s’armer de
patience...
L I V R ES
CARACTÉRISTIQUES : 24 épisodes (environ 500
min.) ; anglais et français en Dolby Digital 2.0 ; soustitres : français, anglais
CARACTÉRISTIQUES : 16 épisodes (environ 46
min. chacun) ; anglais et français en Dolby Digital
2.0 ; sous-titres : français, anglais
BONUS : Making of, bêtisier, scènes coupées, clip
du générique
BONUS : Scènes inédites, Trois femmes et un homme
[Andrek]
AN I M E
M A N GA
[Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Lost’
> CONCOURS ‘Les dents de la mer’
Gagne la première saison de ‘Lost’ en envoyant un mail à
[email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne l’édition 2DVD anniversaire des ‘Dents de la mer’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Buena Vista Home Entertainement
Merci à Universal Pictures
SO C I E T E
Il y a des BO qui définissent assez rapidement le
style du film qu’elles illustrent. Après quatre
chansons, on sent qu’on a affaire à un petit film
indépendant britannique (irlandais dans ce cas) tant
le son rappelle un ‘Trainspotting’ par exemple. Ce
film, confidentiel dans nos contrées, raconte les
parcours entremêlés de différents personnages :
flic, voyou, banquier… Un drame urbain dont la
reprise punk à la Clash par Colin Farrel de ‘I Fought
The Law’, très sympa, pose bien l’univers. On
remarquera aussi le vieux morceau de U2 (‘Out Of
Control’), le folk irlandais de Clannad et un morceau
du score de John Murphy, compositeur attitré de
Guy Ritchie. Ron Sexsmith amène un peu de joie
douce-amère avec ses deux morceaux, ce qui
permet d’avoir une BO au feeling très british et très
varié. [Yamine Guettari]
La comédie 100% suisse, dont le succès outresarine a été aussi énorme que le four qu’elle a subi
de ce côté du röstigraben, a forcément sorti sa BO
(comédie pour ados oblige). Mais je rendrai tout de
même grâce à l’initiative qui regroupe et promeut de
nombreux artistes suisses, confirmés ou montants.
On notera donc la présence tout à fait prévisible de
Gotthard et de son ‘Human Zoo’ très punchy. Mia
Aegerter, la vedette féminine, pousse aussi la
chansonnette pour une chanson que je trouve fade
mais qui a pourtant trouvé son public en Suisse
allemande. Les Toxic Guinea Pigs proposent un
punk sympa, The Bucks un rock pêchu, Supernova
une pop électro un peu molle... Une BO variée qui
offre du bon et du moins bon, mais avec dix-sept
titres vous devriez trouver votre bonheur. [Yamine
Guettari]
SORT I R
Divers artistes / EMI Music
Divers artistes / SonyBMG
M US I Q U E
> Intermission
CINEMA
> A vos marques, prêt,
Charlie !
O
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> Oliver Twist
Divers artistes / SonyBMG
Rachel Portman / SonyBMG
Tôt ou tard cela devait arriver : un film sur l’ascension
fulgurante d’un jeune footballeur qui, partant du bas
de l’échelle, va rejoindre les sommets. On retrouve
sur sa BO de grands noms de la scène british aussi
bien rock qu’electro. Tel l’Oasis du temps de sa
splendeur (‘Morning Glory’, ‘Cast No Shadow’,
‘Champagne Supernova’), Kasabian (‘Club Foot’) ou
plus branché trip psychédélique comme Unkle qui
maîtrise cet art à la perfection (‘Blackout’). On peut
aussi entendre Zero 7 qui offre un moment de
relaxation appréciable dans ce déluge de guitares
dissonantes. Mention spéciale aux très originaux
And You Will Know Us By The Trail Of Dead (‘Will
You Smile Again For Me’). Seul bémol, ce final
grandiloquent aux relents d’épopée genre ‘Retour
vers le futur’, dispensable sur ce genre de disque.
[Anna K.]
Ce nouveau Polanski n’est pas composé par Wojciech
Kilar comme les précédents mais par Rachel Portman.
À la première piste, je commence à avoir peur pour la
suite : une piste lyrique et mélodique à la Hans Zimmer,
triste et parfois inaudible. Les trois prochaines pistes
confirment cette déception, par la légèreté, le manque
d’originalité et par ce ‘murmure’ presque inaudible !
Soudain, la partition prend de l’intérêt à la piste cinq
grâce à la clarinette basse. ‘The Escape from Fagin’ et
‘The Murder’ sont un plaisir avec les cordes qui
s’agitent. Les notes s’assombrissent avec une certaine
puissance captivante. On pouvait penser que Rachel
Portman se serait surpassée sous la direction d’un
cinéaste de ce talent, mais hélas on ne compte que
deux à trois morceaux intéressants sur dix-huit.
[Carlos Mühlig]
> Ong Bak
> Son Of The Pink Panther
Divers artistes / EuropaCorp
Henry Mancini / Warner Music
Besson réalise, produit, et distribue aussi. Il a fait
découvrir à la France ce nouveau prodige indonésien
des arts martiaux qu’est l’homme élastique Tony Jaa,
qui, à l’instar d’un Jacky Chan, réalise des cascades
époustouflantes. On le remercie pour ça, mais par
contre carton rouge pour cette musique inspirée du
film qui est une insulte à l’originale. On sait que le
producteur Besson a trouvé son cœur de cible : le
‘djeunz de banlieue’. Alors forcément, la tracklist ne
propose que du rap skyrock (de la soupe quoi). A part
le ‘Battle Royale’ d’OGB (dont le sample reprend la
musique du film), les beats sont foireux et les flows
souvent hasardeux. Et je ne parle pas des lyrics de
haute volée… Pour boucler le désastre, un morceau
OVNI techno pas mauvais, mais dont on se demande ce
qu’il fout là. [Yamine Guettari]
Pour cette énième tentative de Blake Edwards de
ressusciter la drôlerie des aventures de l’Inspecteur
Clouseau après la mort de son interprète fétiche
Peter Sellers, on peut dire que seules la musique et
la nostalgie sauvent ce film des abysses. Mancini n’a
rien perdu de son savoir-faire et il fournit une belle
partition qui alterne morceaux classiques et jazzy,
avec une certaine influence orientale. Mais le point
d’orgue de cette BO n’est pas de son fait, enfin pas
directement. En effet, pour donner une touche
actuelle, l’arrangement du célèbre thème principal
de la Panthère Rose a été confié à l’artiste vocal
Bobby McFerrin qui en livre une version a cappella
très originale et emballante, utilisant aussi tout son
corps comme percussion. Un score court mais
réussi. [Yamine Guettari]
Gagne le DVD ‘Kingdom Of Heaven’ en envoyant un mail à
[email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne le DVD ‘Nicholas Nickleby’ en envoyant un mail à
[email protected] avec ton adresse.
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(réservé aux abonnés)
Merci à Videophon
Merci à Impuls Home Entertainment
T R A N S P O RT
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M A N GA
> CONCOURS ‘Nicholas Nickleby’
AN I M E
> CONCOURS ‘Kingdom Of Heaven’
VOYAG E
ARTS
> Goal
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M US I Q U E
CINEMA
ARTS
Æ
> Théâtre de Beausobre
à Morges :
Saison 2005-2006
Le but de l’Association pour la Danse Contemporaine (adc),
constituée en 1986 autour de la chorégraphe Noemi Lapsezon, est
la promotion de la danse contemporaine à Genève. Membre de
réseaux nationaux et internationaux, l’adc propose chaque saison
des créations de chorégraphes genevois ainsi que des spectacles
d’artistes suisses et étrangers.
Côté théâtre, Michel Leeb, Guy Bedos, Claudia
Cardinale, Lorànt Deutsch, Michel Aumont, Pierre
Vaneck, Brigitte Fossey, Roland Giraud, Michel
Bouquet (photo), l’équipe d’ ‘Un petit jeu sans
conséquence’ et de nombreux autres occuperont les planches cette année.
Deux créations locales, ‘Les Harengs terribles’ et ‘Pinocchio court toujours’,
mériteront aussi toute notre attention. Parmi les nombreux one-man shows et
duos (Dubosc, Magdane, Eric et Ramzy, etc.), on n’oubliera surtout pas
François Morel et le clown Dimitri. Côté chanson, la saison a commencé avec
l’excellent William Sheller ; elle se poursuit avec Richard Desjardins, Maurane,
Jérémie Kisling et bien d’autres.
Le programme complet se trouve sur www.beausobre.ch ; vous pouvez aussi
y réserver vos places. Murmures se fera un plaisir de vous annoncer plusieurs
de ces spectacles tout au long de la saison, et de vous faire part de nos
impressions, sur www.murmures.info.
[Vincent S.]
Donc visitez notre site ; et surtout allez au théâtre !
www.adc-geneve.ch
[nbs]
> Richard III de
William Shakespeare
> El Torito
L I V R ES
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GAM E S
La Comédie de Genève
Du 29 novembre au 18 décembre 2005
photo Hélène Tobler
H A R DWAR E
VOYAG E
Outre la salle des Eaux-Vives, l’adc organise ses
spectacles dans différents espaces comme le
Théâtre du Grütli, l’Alhambra, la Comédie, le
Théâtre du Loup ou le BFM. La saison 2005-06,
commencée en septembre avec ‘Le jardin’,
propose près d’une quinzaine de spectacles dont
prochainement ‘Creatura’ de Jean-Marc Heim
(photo). Elle se caractérise par la diversité et la
multiplication des médiums engagés autour du
travail du corps (la danse pure, le théâtre, la
musique, la littérature et la poésie ou l’image). Elle
fait également une place importante à l’ouverture
sur le monde et aux créations internationales (Belgique, France, Afrique du
Sud ou Portugal) en plus de se consacrer à la promotion d’artistes suisses.
Par son dynamisme, sa curiosité et son sérieux, l’adc nous offre une nouvelle
saison de danse contemporaine qu’il nous faut accueillir les yeux et l’esprit
grands ouverts.
Cette saison a déjà commencé, mais il reste
des places pour la plupart des spectacles.
Les pièces ‘Grosse chaleur’ et ‘Elle nous
enterra tous’ sont complètes, et le concert de
Noa est annulé, mais la saison est
suffisamment riche en belles soirées pour
compenser !
T R A N S P O RT
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> ADC : Association
pour la Danse
Contemporaine
Richard III fait partie de ces rois
despotiques que l’auteur anglais aimait
dépeindre. Il est l’incarnation du mal, qui
tuerait père et mère pour pouvoir atteindre
la couronne, un véritable manipulateur
sanguinaire, qui n’a pour seule obsession
que celle de devenir roi.
Mais voilà comme tous les tyrans poursuivis par
l’horreur de leurs crimes, il connaîtra son déclin
et sa chute. Et dans l’acte trois, Richard III n’est
plus qu’un roi aux abois, qui fuit et crie: ‘Un
cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval.’
On aurait presque de la compassion pour cet homme tant haï de son peuple.
Or même dans la noirceur de ce drame, Shakespeare n’oublie jamais l’humour.
C’est vers 1593 que Shakespeare écrivit cette pièce, et il explore un genre très
à la mode à l’époque, le drame historique. Ses personnages sont entre le
théâtre et l’histoire. Mise en scène par Maya Boesch, cette pièce est une
véritable réussite et l’on se rend compte que malgré les quelques cinq cents
ans qui nous séparent de Shakespeare, il n’a pas pris une ride. Les fous
courent toujours après le pouvoir, assoiffés de sang et d’argent, mais un jour
ceux qu’ils ont opprimés finissent par les renverser.
M A N GA
AN I M E
Le Grütli présente la pièce du Genevois Jacques Probst : El Torito.
Ce monologue met en scène Justo Suarez dit el Torito, boxeur
argentin des années 30, véritable légende dans son pays. La vie de
cet homme a toutes les caractéristiques pour en faire un mythe.
El Torito, originaire d’une famille pauvre, connut une ascension fulgurante
dans le monde de la boxe, il eut alors l’argent et la gloire puis vint la chute
lors de la perte d’un match au seuil du titre mondial. Finalement il sera
emporté par la tuberculose à l’âge de 29 ans. Destin tragique. Jacques Probst,
avec ce monologue, a essayé de créer la pensée del Torito, homme en fin de
carrière rongé par la maladie, qui essaie tant bien que mal de s’accrocher à
ses rêves au travers de ses souvenirs. Probst fait parler el Torito, par
l’intermédiaire de Mauro Bellucci dans un texte coup de poing, sans fioriture
mais avec tendresse, humour
et poésie. Le texte est rythmé
comme un combat, comme la
musique. La mise en scène est
sobre, accompagnée de musique
telle que le tango et le rideau se
ferme sur les véritables images
del Torito en combat, comme
pour remettre le spectateur dans
la réalité avant de le laisser
repartir à la maison.
[Nathalie]
[Nathalie]
www.grutli.ch
www.comedie.ch
> CONCOURS ‘El Torito’
Gagne une place pour la pièce ‘El Torito’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Théâtre du Grütli, Genève
Du 18 novembre au 4 décembre 2005
Merci au théâtre du Grütli
AN I M E
M A N GA
LIVRES
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ARTS
CINEMA
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CINEMA
ARTS
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Maison d’Ailleurs
Du 2 octobre 2005 au 23 avril 2006
L’exposition principale actuelle
concerne un vieux rêve de l’homme,
réunir en un seul objet la route et le
vol. Dès 1845, le Français Emile
Souvestre inventa des machines
volantes : fiacres volants, omnibus
– ballons, tilburys ailés. Dès 1930,
l’idée de doter tous les Américains
d’une voiture volante commence à
faire son chemin. Les magazines de SF bon marché participent largement à
cette propagande. Malheureusement, la période d’euphorie pour les voitures
volantes, jusqu’aux années 1960, n’amènera aucun engin capable de
réellement pourvoir au besoin de son constructeur.
L’exposition se trouve au troisième étage, le premier proposant une exposition
sur l’institut Benway et le rez-de-chaussée sur Radebaugh. Un endroit à visiter
absolument pour tous les fans de SF, d’anticipation, ou simplement pour les
gens ayant envie de rêver quelques heures.
[Greg]
Mon travail est autour du corps, des momifications où l’idée du temps joue un
rôle considérable. Une grosse partie de mon travail aborde le thème marin et le
corps de la femme… ce qui m’intéresse surtout c’est le jeu des lignes du corps
que je retravaille, je pétrifie ou momifie. Je récupère aussi pas mal de pièces au
bord de mer, dans les cimetières marins, c’est assez intéressant, car ces pièces
ont déjà subi les effets du temps et de la mer. Elles ont un vécu inimaginable et
insolite. J’use aussi beaucoup de résine et autres poudres qui m’aident à créer
des volumes qui vont gonfler en séchant, puis je passe des acides pour donner
des teintes entre autres, ça donne un côté d’usure naturelle.
Musée Rath, Genève
Jusqu’au 29 janvier 2006
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L I V R ES
‘…J’ai toujours eu l’envie de créer, de
faire des choses. J’ai fait les Beaux-arts
pendant cinq ans au Mans, puis j’ai
travaillé avec des groupes d’artistes sur
Paris et ça m’a donné l’occasion de faire
pas mal d’expo et d’autres performances.
Je suis ensuite revenu à faire des choses seul. J’ai eu une période assez difficile
au niveau de la reconnaissance, mais j’y ai cru et ai persisté et ça fait maintenant
une dizaine d’années que je travaille mes sculptures et autres œuvres.
> Richard Wagner.
Visions d’artistes.
D’Auguste Renoir à
Anselm Kiefer
Perçue depuis son origine comme une musique aux caractéristiques visuelles
fortes, l’œuvre de Wagner a inspiré de nombreux artistes comme Renoir ou Dali.
L’exposition montre en majorité des toiles d’artistes symbolistes de la fin du
XIXe siècle, huiles majestueuses certaines de grand format, s’inspirant
directement des pièces musicales du compositeur. Plus intimistes, quelques
œuvres graphiques ponctuent également le parcours. La pertinence historique
d’une telle démarche permet de montrer les échanges fructueux entre les
différents champs artistiques et l’influence d’une œuvre musicale aussi majeure
sur les Beaux-Arts. On peut néanmoins
regretter que, malgré quelques exceptions
en particulier pour la période moderne et
contemporaine, la majorité des œuvres
exposées soit relativement peu intéressante
d’un point de vue artistique.
M A N GA
Depuis quelques années, nous
observons les artistes français
évoluer sans aucune barrière,
poussant les limites au plus haut.
Ils nous font voyager à travers
leur univers, souvent des mondes
magiques et incroyables. Laurent
Blandin est probablement l’un des
plasticiens les plus en vue de son
époque. Nous l’avons rencontré
dans son antre…
www.ailleurs.ch
En s’associant au Grand Théâtre, qui présente
‘Tannhaüser’, le musée Rath nous plonge dans
l’univers du grand compositeur sous l’angle des
Beaux-Arts. L’exposition s’intéresse à la reprise
et au traitement de ses thèmes, principalement
par la peinture et les arts graphiques du milieu
du XIXe siècle à nos jours.
[Vincent S.]
www.ville-ge.ch/musinfo/mahg/
musee/rath/rath.html
AN I M E
> Laurent Blandin
La Maison d’Ailleurs, à Yverdon, est un musée de la sciencefiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires unique au
monde. Elle contient des collections exceptionnelles : aux 40’000
livres (en français, anglais, romanche ou ouzbek entre autres), il
faut ajouter 20’000 documents et objets rattachés à la SF et à son
imagerie (affiches, oeuvres d’art, jouets, disques, etc.).
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> Les voitures volantes
Edward Robert Hughes
(Clerkenwell (Londres), 1849 – St Albans, 1914)
La Walkyrie en sentinelle, avant 1906
Aquarelle et peinture dorée sur papier, 110,5 x 72,4 cm
Collection particulière
© Peter Nahum at The Leicester Galleries, Londres
Femme à la plage - 2004 serie relief toile _ TEMPUS FUGIT _technique mixte sur toile photo L.B.zip
Certains de mes travaux sont des scènes où on retrouve des corps pétrifiés,
ce qui pourrait faire penser à des civilisations anciennes gelées par le temps.
Si je travaille sur ces thèmes c’est sûrement que ça vient de choses enfouies
en moi. Pour moi l’imagerie vient également au niveau du son, par exemple,
j’adore les sons que produit la mer. Je me laisse également guider par des
sons de musiciens. Je fais ces œuvres en fonction de ce que je ressens au
moment où je les écoute… Comme je travaille avec des pâtes qui sèchent
vite, je dois suivre la cadence, il y a donc un travail d’énergie.
Mes activités autour de mon travail sont assez entreprenantes : je donne des
cours de sculpture, j’écris dans un magazine spécialisé, je travaille avec des
grosses sociétés et pas mal de galeries exposent mes œuvres à Paris, Nantes,
Le Mans… J’espère pouvoir exposer surtout à l’étranger. J’ai aussi en projet
de travailler avec des groupes de musique, je suis vraiment intéressé par ce
genre d’expérience.’
Contact : [email protected]
[Franck Potvin]
> CONCOURS ‘Maison d’Ailleurs’
Gagne une entrée pour l’exposition ‘Voitures volantes’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
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(réservé aux abonnés)
Merci à la Maison d’Ailleurs
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of Twentieth Century Fox Film Corporation and are used under license.
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THE BIGGEST
DEAL ON DVD !
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Barcelone
Barcelone, la deuxième plus
grande ville d’Espagne et la
capitale de la Catalogne, est
devenue une ville très
touristique qui n’arrête pas de
se développer et de se
transformer depuis les Jeux
Olympiques de 1992. Art,
architecture, culture et
diversion se mêlent avec une
harmonie naturelle. Vous pourrez découvrir mille et une
merveilles dans cette magnifique ville portuaire!
Deux longues artères vous permettent de vous repérer dans la
ville: ‘La Diagonal’, longue avenue qui traverse la ville en
diagonal du haut de la ville jusqu’à la mer, et ‘La Gran Vía’, long
et large boulevard horizontal. C’est que l’on peut vite se perdre,
surtout dans le quartier de ‘L’Eixample’, construit à partir de
1860, aux rues toutes perpendiculaires.
Un des principaux enchantements de Barcelone est de s’égarer
dans ses rues insolites. Vous pouvez vous promener à travers le
parcours le plus touristique en partant du haut du ‘Passeig de
Gràcia’ et en descendant le long de la rue en direction de la
‘Plaça de Catalunya’. Vous découvrirez des deux côtés du
‘Passeig de Gràcia’ de nombreux édifices, construits au début du
XXe siècle, appartenant à l’Art Moderniste. Les plus connus
sont ceux créés par Antoni Gaudí: ‘La Casa Milà’, aussi appelé
‘La Pedrera’, et ‘La Casa Batlló’. Il faut
absolument monter sur les toits de ces deux
édifices pour admirer l’ingénieuse créativité
de Gaudí. Impressionnant ! Arrivé à la ‘Plaça
de Catalunya’, vous serez au centre
névralgique de la ville où se trouvent de
grands magasins, comme ‘El Corté Inglés’ et
la ‘Fnac’, et des cafés, dont le fameux ‘Café
Zurich’, un des points de rendez-vous de
nombreux jeunes. Au milieu de la ‘Plaça de
Catalunya’, on découvre avec surprise que les enfants
sont rois et s’amusent à donner des graines à manger aux
pigeons. Continuez ensuite votre trajet à travers les ‘Ramblas’,
la plus célèbre et animée des avenues de la ville, jusqu’à arriver
au monument de Colomb, qui se trouve face à la mer, à côté du
port. Le long des ‘Ramblas’, vous découvrirez une multitude
d’artistes de rue, notamment des statues vivantes. Vous
croiserez des vendeurs de fleurs et d’animaux, des kiosques à
journaux et des peintres. Au milieu du parcours, vous pourrez
admirer à même le sol la splendide mosaïque de Joan Miró. En
chemin, faites un petit détour par la ‘Plaça Reial’, grande et
belle place avec de grands palmiers, entourée de bars,
restaurants et discothèques. Le soir, cette place grouille de
touristes et de Barcelonais dans une atmosphère festive.
Vous l’aurez compris, il est très agréable de se promener dans
les rues de Barcelone pour apprécier son architecture, ses
magasins, ses artisans. Ne partez pas de Barcelone sans avoir
arpenté les pittoresques ruelles labyrinthiques du quartier
gothique et du quartier de ‘La Ribera’, appelé aussi ‘El Born’.
Vous y découvrirez des monuments intéressants, comme la
cathédrale de la ville, des petites boutiques, des petits bars ou
des restaurants fort sympathiques. Parfois, vous aurez la
désagréable surprise, lors de vos randonnées, de sentir de drôles
d’odeurs d’égouts ou d’urine.
Barcelone regorge d’innombrables
galeries d’art et de musées, parmi
lesquels le musée Picasso, le
Musée d’Art Contemporain de
Barcelone (MACBA), la Fondation
Joan Miró, le Musée National
d’Art Catalan (MNAC). En été,
vous pouvez assister à des
projections de films à l’air libre.
Il existe aussi des expositions
temporaires gratuites
extrêmement intéressantes,
comme celles qui sont proposées
par ‘Caixaforum’. Essayez
toujours de vous renseigner sur les différentes activités
culturelles proposées, car elles varient énormément selon les
saisons.
Si vous êtes des amateurs de l’architecture d’Antoni Gaudí, il
faut que vous visitiez deux autres endroits incontournables : le
‘Parc Güell’, une fabuleuse cité-jardin fantasmagorique
inachevée, et ‘La Sagrada Familia’, célébrissime cathédrale aux
formes uniques toujours en construction!
Barcelone rime aussi avec mer et soleil. Elle possède six belles
plages avec des ‘chiringuitos’, c’est-à-dire des bars musicaux à
même le sable avec parfois des DJ’s qui viennent mixer en fin
de journée ou en soirée. En été, profitez du soleil et faites des
baignades, d’autant plus que l’eau de la mer est chaque année
plus propre.
Vous trouverez toujours un
endroit où sortir, même en
semaine. Ceci dit, c’est le
week-end que la fête bat
son plein. Après souper,
généralement après minuit,
on va dans les bars jusqu’à
deux heures du matin.
Ensuite, on se rend dans les discothèques jusqu’à cinq ou six
heures du matin. Il existe une très large palette d’ambiances et
de styles différents. Vous trouverez le meilleur de la musique
électronique au ‘Moog’, où il y a des sessions tous les jours de
la semaine, au ‘Club Fellini’, endroit branché avec trois salles
différentes, et à ‘La Terrrazza’, grande et chic discothèque à
l’air libre. Finalement, pour ceux qui veulent continuer ‘la
marcha’, il existe de nombreux afters, surtout vers la périphérie
de la ville. ‘Souvenir’ avec son ambiance gay propose la
meilleure musique électronique grâce au ‘Matinée Group’. C’est
l’endroit incontournable pour les amateurs d’afters.
Site: www.guiadelocio.com/barcelona
M A N GA
[Oscar Diaz]
AN I M E
> CONCOURS ‘JPM Guides’
Gagne un exemplaire du guide JPM ‘Barcelone’ en envoyant un mail à [email protected]
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Merci à JPM Guides
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42
Un week-end à Rome
Rome, ville éternelle, mais aussi romantique, historique, pleine de
charme, étonnante… Tant de mots pour décrire cette cité qui
fut jadis le centre du plus grand empire et qui est aujourd’hui
la capitale de l’Italie moderne et le siège d’une des plus grandes
religions. Que l’on visite les splendeurs du Vatican et de la
basilique Saint-Pierre, que l’on se plonge dans les traces du
passé en se promenant sur le forum romain et au Colisée ou que
simplement on se balade de places en places et de fontaines en
fontaines, on sera sous le charme et on en prendra plein la vue.
En plein cœur de la ville moderne,
ce sont les traces de la Rome
antique qui frappent en premier,
avec l’impressionnant Colisée et le
forum romain juste à côté. Pour
les visiter, préparez de bonnes
chaussures, une gourde de liquide
bien frais (évitez les vendeurs de
boissons aux abords du Colisée, la
bouteille de Coca coûte quatre
euros!!) et une bonne dose de
courage (surtout s’il fait 40°
comme en ce début d’août et qu’il
y a une foule hallucinante de
touristes!). Mais ces vestiges si bien conservés du passé valent
vraiment la peine de transpirer quelques heures. Le forum
romain, centre économique, politique et religieux d’alors, abrite
un nombre impressionnant de monuments antiques et permet
d’imaginer un peu la magnificence de l’époque. Mais le plus
grand choc vient avec la visite du Colisée, véritable symbole de
la ville! Il est encore plus grand que ce qu’on pensait! Et bien
conservé! C’est vraiment
incroyable de faire le tour des
gradins, de regarder le centre
où se battaient alors les
gladiateurs, de voir les
entrailles de cet amphithéâtre
démesuré! Une visite vraiment à
couper le souffle.
Pour pousser encore plus loin la découverte de cette Rome
antique si passionnante, il faut aussi visiter Ostia Antica, une
petite ville portuaire à trente minutes en train du centre-ville.
Étendues sous les pins et les cyprès sur des kilomètres, les
ruines de cette ville de commerce comprennent d’intéressants
vestiges d’entrepôts, de thermes avec des mosaïques
magnifiques, de sanctuaires, de tavernes et surtout de bon
nombre d’habitations, aussi bien des maisons luxueuses avec
cours intérieures que des immeubles avec des étages supérieurs
auxquels il est même possible d’accéder pour admirer la vue d’en
haut! Le plus extraordinaire dans cette visite est le fait
qu’énormément de bâtiments soient encore debout et presque
entiers, le visiteur n’a pas qu’un tas de pierres et des bouts de
murs à voir, il y a vraiment des maisons entières à découvrir!
C’est épatant! C’est donc une visite très intéressante, dans un
cadre enchanteur, à ne pas manquer! Il y a également un musée
à voir, mais il était fermé lors de notre passage.
musées au monde.
Autant le dire tout de
suite, il faut s’armer de
beaucoup de patience
pour y entrer, la file
d’attente faisant tout le
tour du bâtiment ou
presque! Mais on ne
peut pas louper la
fameuse Chapelle
Sixtine et ses
somptueuses fresques, les chambres de Raphaël ou encore la
Chapelle Nicoline! Mais si vraiment la file est trop longue et le
ciel trop bleu pour s’enfermer dans un musée, la basilique SaintPierre n’est pas bien loin et offre aussi une visite intéressante.
En plus, on peut grimper sur le dôme (attention, la montée est
rude!) d’où la vue sur la belle place Saint-Pierre et ses
colonnes, les jardins du Vatican et sur tout Rome est tout
simplement magnifique!
Mais Rome, ce n’est pas seulement des beaux monuments à
visiter, c’est aussi une ville à découvrir en flânant par les petites
ruelles, de places en places. Bordée de terrasses de cafés, la
piazza Navona est une des places les plus agréables pour
s’arrêter et manger une délicieuse glace italienne, assis autour
d’une de ses trois fontaines, dont la magnifique fontaine des
fleuves. La place d’Espagne est très sympa aussi. Véritable lieu
de rencontre pour touristes et Romains, elle est surtout connue
pour ses immenses escaliers, créés par Francesco De Sanctis, en
haut desquels se trouve l’église de la Trinité des Montes avec
ses deux coupoles. Il fait bon se poser sur les marches après
une journée de visite et de là, observer les vendeurs de roses et
leurs techniques auprès des touristes!
Et bien sûr, il ne
faut pas oublier LA
fontaine à ne pas
louper à Rome, à
savoir la fontaine de
Trevi, véritable
aimant à touristes.
Mais il faut bien le
dire, elle est
splendide! Surtout
le soir, à la lumière
des projecteurs. Dessinée par Nicola Salvi en 1732, elle est
alimentée par un des plus vieux aqueducs de Rome qui, selon la
légende, serait alimenté par une source indiquée par une jeune
vierge pour sauver sa virginité. La tradition veut que l’on jette
deux pièces dans l’eau, l’une pour exaucer un vœu et l’autre
pour être sûr de revenir à Rome.
Malheureusement, la place me manque ici pour vous parler
encore de cette ville magnifique où il fait bon se balader! Mais
si j’ose un conseil: allez-y et découvrez-la par vous-même! Vous
ne le regretterez pas, je vous l’assure!
[Katia et David]
L’autre aspect important de Rome est bien sûr la religion
chrétienne. L’état indépendant du Vatican, d’une superficie de
0,44 km2 et comptant 890 habitants, abrite l’un des plus grands
www.romaturismo.com
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> CONCOURS ‘JPM Guides’
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VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
Enfin, pour bien terminer ce tour de ces curiosités de Gruyère,
et pour casser une nouvelle fois avec son image traditionnelle,
les plus avertis pourront toujours se rendre dans les différents
bars et clubs que propose la région ou encore aller danser au
Globull club de Bulle, qui propose régulièrement des soirées all
style, house, et techno.
T R A N S P O RT
43
[Chloé]
M A N GA
Au programme de la suite de ce tour d’horizon, les
incontournables spécialités de la Gruyère. Comment oublier ces
plaisirs gastronomiques qui fondent cette si chère célébrité
helvétique ? Au risque de culpabiliser pour sa ligne, on ne peut
pas faire l’impasse sur les fameuses dégustations gruériennes :
une façon originale et surtout divertissante de découvrir le
patrimoine suisse. Une visite de la chocolaterie Cailler à Broc
par exemple : découverte de la fabrique, film sur la production
du chocolat, dégustation. Des moments qui rappelleront peutêtre à certains les lointains souvenirs d’un voyage en famille ou
Si encore un peu de temps
libre s’offre au visiteur
passionné de montagnes et
de panoramas, celui-ci
pourra toujours se rendre à
la tour du Gibloux (terrasse
panoramique) ou à
l’observatoire au sommet du
Moléson, à 2000m d’altitude,
où il est désormais possible
de s’initier à l’astronomie. A
noter que plusieurs manifestations se dérouleront en Gruyère
ces prochains mois, dont le marché de Noël du 2 au 19
décembre.
j
H A R DWAR E
Mais pour ceux que les vieux
murs n’intéressent pas forcément,
on peut tout de même poursuivre
la découverte de la région, mais
cette fois-ci de façon peut-être
plus originale. Pourquoi ne pas se
diriger au château Saint-Germain
pour visiter le musée Hr Giger.
Giger ? Hé oui c’est dans cette région qu’a été fondé le musée
exposant les œuvres du créateur du célèbre Alien. Une occasion
de profiter d’une visite des plus particulières dans cet univers
sombre et effrayant : à éviter peut-être pour ceux que le
monstre dégoulinant aurait trop fait frémir. Il s’agit d’ailleurs
d’une curiosité très appréciée et qui rompt avec l’image très
traditionnelle de la région : beaucoup en ressortent abasourdis.
Le musée s’est également doté d’un bar à la décoration
extraordinairement ‘gigerienne’, très impressionnant. A voir !
Mais outre les plaisirs du palais, cette région propose également
une grande quantité d’activités sportives : pourquoi ne pas
dépenser agréablement toutes ces calories ingurgitées
auparavant ? L’aérodrome de la Gruyère propose des vols
touristiques en avion et en hélicoptère, du parachutisme, du
planeur, etc. Pour ceux qui se rendront en Gruyère à la saison
froide, les sports d’hiver sont praticables dans les différentes
stations de ski de la région – Moléson, Charmey, etc. Une foule
d’autres sports sont évidemment praticables, sur le lac, les
rivières (canoë, canyoning, rafting), les montagnes (alpinisme,
raquettes), etc. Une occasion de prolonger ce bol d’air frais
qu’offre le paysage alpin.
GAM E S
Pourquoi ne pas commencer par le traditionnel : une visite du
château de la Gruyère s’impose. Avec ses huit siècles d’histoire
et sa stature imposante, il est l’un des plus impressionnants
châteaux de Suisse : à voir pour les fans de monuments
historiques. Pour les amateurs d’art, diverses expositions,
ateliers et animations y sont proposées tout au long de l’année.
Pour continuer cette découverte des sites historiques de la
région, on peut aussi se rendre à l’île d’Ogoz pour admirer
ruines et chapelle du XVIIIe siècle : à noter que ce site est
devenu une île à la création du lac de Gruyère en 1948. Le
musée gruérien à Bulle retrace lui l’histoire de la région et
propose aussi quelques expositions d’art populaire.
encore d’une course d’école. Mais attention, la fabrique n’est
ouverte au public que du 2 mai au 31 octobre. C’est donc plutôt
durant l’été qu’il faudra s’y rendre. Aux amateurs de produits
suisses en tout genre, la Maison du Gruyère permettra de
découvrir le fromage à qui la région a donné son nom, au
travers d’une exposition basée sur les cinq sens. Autant préciser
que le prix d’entrée de ces deux visites gourmandes reste
évidemment très abordable (4 à 5 francs). Enfin, pour clore en
beauté ce parcours de
découverte, pourquoi
ne pas faire une halte
sur l’aire d’autoroute
de la Gruyère et
prolonger le plaisir, en
ramenant chez soi
meringues et double
crème ?
L I V R ES
Un peu de temps libre, des vacances,
un week-end, une journée. Un budget
limité, un désir de mieux connaître la
culture suisse, une envie de
gourmandise ? Quitte à rester en
Suisse, pourquoi ne pas découvrir la
Gruyère ? A environ une heure trente
de Genève et une demi-heure de
Lausanne, il existe une petite région
bien particulière, très montagneuse,
qui renferme des curiosités qui pourraient en étonner plus d’un.
Première impression pour les citadins tels que moi : un peu d’air
frais et de nature, ça ne fait pas de mal. Les montagnes, les
rivières, les pâturages offrent à l’esprit un certain apaisement
qui n’est pas de trop pour ceux qui chercheraient à s’échapper
de la grisaille étouffante des villes. Mais, au-delà de ce
paysage, que l’on peut retrouver ailleurs en Suisse, plusieurs
activités sont à découvrir dans cette région.
BD
La Gruyère
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touristiques ou peu connues,
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AN I M E
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SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
T R A N S P O RT
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Née au printemps dernier, la petite sportive de chez Ford, j’ai
nommé la Fiesta S 1.6 TDCi tient les promesses que nous annonce
son nom. A son volant, c’est la fiesta !
Compacte sportive et sexy, la ‘S’ plaît dès le premier coup d’œil. Les lignes
dynamiques grandissent la silhouette tout en donnant un agréable petit côté
agressif à l’ensemble. De sa grande sœur la Fiesta ST, la cadette a hérité du
spoiler arrière mais également des boucliers, autres éléments distinctifs de sa
vocation athlétique. La face avant intègre de grandes parties grillagées ainsi
que les antibrouillards. Esthétique toujours, cette version dispose de jantes
alliage 16’’ à 12 branches chaussées de pneus taille basse. L’inconvénient
bien connu des trois portes est l’espace latéral qu’il faut à disposition pour
pouvoir ouvrir la portière et accéder aux sièges, chose pas toujours aisée
dans les parkings. Ce petit désagrément passé, on est bien content de pouvoir
se caler dans les sièges confortables, offrant un bon maintien. Ford a fait
preuve d’une grande générosité avec les passagers arrière, qui disposent
ainsi d’une bonne place pour les jambes, à condition qu’à l’avant on ne se croit
pas dans un transat. La boîte à gants est spacieuse et bien pensée avec son
double étage, les divers rangements ne sont pas pléthore, mais ça reste
correct pour la gamme. Le coffre en revanche est très vaste, il y a de quoi
mettre du bazar. Le design général est simple, sans chichi, mais la planche de
bord mériterait peut-être un habillage plus attrayant que ces plastiques durs
peu agréables au toucher. Les compteurs sont bien lisibles, la jauge d’essence
et la température du moteur s’affichent en digital. L’autoradio CD, avec
commandes au volant, propose un son de très bonne qualité, dont le volume
se module en fonction de la vitesse ; on définit un niveau sonore par exemple
à l’arrêt et celui-ci augmente progressivement au rythme du parcours et
revient à sa valeur initiale au prochain arrêt, en diminuant pas par pas. Le
package standard comprend également la climatisation manuelle, les phares
halogènes à portée réglable, les rétros électriques, une prise 12V, et bien
d’autres petites combines.
Le comportement routier de cette Fiesta S est un vrai plaisir. Mue par un
moteur turbodiesel Duratorq tout alu à technologie common rail, aux
excellentes reprises, on prend un pied non dissimulé à piloter ce petit bolide.
Le couple maximal est disponible à très bas régime, ce qui offre une grande
souplesse de conduite. Les accélérations sont impressionnantes vu les
annonces techniques du constructeur, un peu pessimistes me semble-t-il, et
le turbo ne se fait pas oublier, au grand plaisir de tous les occupants. Ombre
au tableau, sans chipoter, on se rend vite compte qu’un gros effort pourrait
être fait au niveau de l’insonorisation ; le moulin est fort bruyant et quelques
bruits parasites viennent s’ajouter à ce raffut. Parenthèse anecdotique : à un
feu, un piéton a dévisagé la voiture, s’attendant sûrement plus à voir un
tracteur que cette mignonne petite sportive, en raison du vacarme. Revenons
maintenant à l’essentiel, le comportement routier. Habituée à rouler en quatre
roues motrices, j’ai été agréablement surprise par la tenue de route de ce
modèle. Le châssis développé en partenariat avec les ingénieurs du TeamRS
est spécifique à la version S. Il propose un compromis idéal entre rigidité et
confort. La boîte courte cinq vitesses est bien étagée, mais la marche arrière
rechigne souvent à vouloir passer. La direction est très précise et grâce à sa
petite taille et sa maniabilité à toute épreuve, cette Fiesta S se gare dans un
mouchoir de poche et se dépatouille facilement de toutes les manœuvres. Le
freinage avec ABS est convaincant, malgré les tambours arrière. La panoplie
de sécurité englobe entre autres les airbags frontaux et latéraux arrière et les
barres de renforts.
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
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> Ford Fiesta S
> CONCOURS ‘FORD’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
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Merci à Ford Motor Company (Switzerland)
Cette Fiesta S me paraît idéale pour les jeunes conducteurs car les qualités du
châssis permettent de bien exploiter la cavalerie sans risquer de sortie de
route. Econome et peu gourmande, elle représente une alternative aux
problèmes actuels, à savoir bien souvent faire le choix entre plaisir, écologie
et porte-monnaie. Le prix de base de ce modèle étant de 23’150.– le bonheur
au volant devient déjà plus accessible. En tout cas, moi j’ai bien apprécié,
alors à vous de tester maintenant…
POINTS FORTS :
- la stabilité sur route
- le design sportif
- le coût d’achat et d’entretien
- l’habitabilité
POINTS À AMÉLIORER :
- l’insonorisation
- les plastiques durs de la planche de bord
- l’ouverture de la trappe à essence
[Layla]
www.ford.ch
FICHE SIGNALÉTIQUE
Carrosserie
Nombre de portes / de places
Longueur / largeur / hauteur
Diamètre de braquage
Capacité réservoir
Poids à vide
Volume du coffre
Moteur
Type
Cylindrée
Puissance
Couple
Performances
0 à 100 km / h
Vitesse maxi.
Consommation
Urbain
Extra-urbain
Moyenne
CO2
Autres
Etiquette énergie
3/5
3916 / 1905 / 1432 mm
9.8 m
40 l
1124 kg
261–613 l
Duratorq TDCi, 4 cylindres, 16V
1560 cm3
90 ch à 4000 t/min
204 Nm à 1750 t/min
12.1 secondes
178 km/h
5.4 l / 100 km
4.1 l / 100 km
4.5 l / 100 km
119 g / km
A
Putumayo ‘Latin Lounge’
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Santana ‘All that I am’
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Voici les cadeaux proposés à tout nouvel abonné :
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est également à votre disposition
en page 9 de ce magazine.
AN I M E
The Corrs ‘Home’
Luke ‘La tête en arrière’
BD
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D’ENCORE PLUS DE CADEAUX!
HAR D WAR E
TR AN S P O RT
VOYAG E
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CINEMA
M US I Q U E
SO RT I R
S O C I E TE
SO C I E T E
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M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
T R A N S P O RT
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Déclinaison des soirées en
tout genre organisées pour
les célibataires, le Date and
Drive est également un gros
coup publicitaire de la part
de Renault. Le principe est
simple : les gens entendent
parler de la soirée par voie de
presse ou par messagerie
via les sites de rencontres,
décident de s’inscrire afin de
trouver l’âme sœur ou juste de quoi se tenir chaud pour une nuit, c’est selon.
Courageuse mais pas téméraire, je me suis donc inscrite, tout en prenant soin
de rameuter des amis, au cas où ça tournait en eau de boudin. Nous voilà
partis, tous jolis, afin de rencontrer nos potentiels conjoints respectifs.
Echange de regards gênés à l’arrivée au Platinum, l’ambiance n’est pas encore
assurée. On apprend sur place que tout se passera par tirage au sort, le hasard
pouvant parfois bien faire les choses et éliminant d’entrée la peur d’approcher
l’autre. Au premier tour, le choix est fort limité car nous ne sommes que trois
filles face à une tripotée de mecs, heureusement que les renforts ont fini par
arriver. Les couples formés et photographiés pour les besoins d’un concours,
chaque duo prend possession de sa
Clio. Plusieurs modèles sont disponibles :
essence ou diesel, boîte manuelle ou
automatique, finitions différentes ; de
quoi se donner une bonne idée de
l’éventail. Et c’est parti pour un petit tour
de quartier histoire de faire connaissance
et retour à la case départ.
Tout en respectant la sphère privée de mes ‘cavaliers’, je peux vous révéler que
dans l’ensemble ils se sont avérés fort sympathiques. De leur côté, la gamme
s’étend du grand timide au gars très (trop) sûr de lui, on en trouve pour
quasiment tous les goûts et tous les âges. Le célibat a l’air de peser énormément
à certains, alors que d’autres arrivent à y trouver les avantages. Souvent, ils
sont également adeptes de sites ‘mythiques’ ou de speed dating. Leur condition
n’évoluant pas, ceci me permet de me poser la question de la réussite de ce
genre d’entreprises.
Pour cette année, la diversité sera toujours de rigueur. Et compte tenu de
l’enthousiasme des spectateurs, le partenariat avec Swiss Performance (Tuning)
est bel et bien scellé. D’ailleurs, le salon s’appelle désormais : Salon des motos,
des scooters et du tuning.
Mesdames, prenez garde à vos maris : en déambulant dans les allées, tels des
enfants dans un magasin de jouets, bien des passions resurgissent à la surface
et bon nombre de visiteurs repartent équipés des pieds à la tête, avec la moto ou
le scooter de leur rêve.
Où et quand cela a-t-il lieu ? : Centre de Foires de Zürich, du 16 au 19 février, de
10 à 21 heures les jeudi et vendredi, de 10 à 19 heures le samedi et de 10 à 18
heures le dimanche. Comment s’y rend-t-on ? Le plus simple est de se rendre
sur le site Internet du salon où vous pourrez retrouver un plan d’accès par
l’autoroute. Sachez que les parkings à proximité du site ne sont pas très
importants et qu’il vous faudra certainement emprunter les transports en
commun. Vous y trouverez donc, aussi, les lignes et horaires de bus et RER
desservant le salon. Et les billets d’entrée, combien coûtent-ils ? Les billets pour
adultes sont à 20.–, 10.– à partir de 18 heures les soirs de nocturne. Les enfants
de 7 à 16 ans paieront 10.– ainsi que les étudiants. Des billets familles sont
disponibles (2 adultes, 1-4 enfants) pour 45.–.
Il ne vous reste plus qu’à vous armer de patience jusqu’au mois de février. D’ici
là, rendez-vous sur www.swiss-moto.ch où des articles et photos des années
précédentes vous mettront l’eau à la bouche. Vous y trouverez la liste des
exposants, les plans d’accès et toutes les informations dont vous pourriez avoir
besoin sur le salon.
[Thierry Loriot]
BD
L I V R ES
M A N GA
Amis motards, le Swiss-Moto vous a-til plu ? Vous l’avez manqué en 2005 ?
Pas de panique, il revient en février
2006. Face au succès croissant des
deux premières éditions, le MCH Foire
Suisse nous offre une nouvelle édition.
Vous étiez 54’000 visiteurs, l’année
passée. Septante-huit pourcent ont
exprimé, lors de sondages, une grande
satisfaction quant à l’organisation, à la
diversité des représentants de grandes
marques et aux spectacles. Côté
exposants, c’est l’unanimité et pour
cause : quel meilleur endroit qu’un
salon pour recueillir un maximum de
contacts et de commandes ?
Bonne route à tous et soyez prudents : les feuilles sur la route, ça glisse.
En final, je dirais que j’ai passé une soirée divertissante et pas commune à celles
que je fréquente en général. J’ai de plus découvert que la galanterie existe
encore et que ces messieurs se laissent très volontiers conduire ; ça c’est un
bon point ! Pour la Clio, elle mériterait un examen plus approfondi pour que je
puisse mieux vous en parler…
[Layla]
AN I M E
> Swiss-Moto 2006
Quel concept pour le moins original que celui du Date and Drive
organisé par Renault pour le lancement de sa nouvelle Clio.
Intriguée par cet événement, il fallait bien que j’y participe afin
de pouvoir vous le raconter de l’intérieur. Tu montes, chéri ?
GAM E S
H A R DWAR E
46
> Date and Drive
www.dateanddrive.ch
> CONCOURS ‘SWISS-MOTO’
Gagne 2 entrées à la SWISS-MOTO en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
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Merci à Foire Suisse
Des photos d’excellente qualité, un large éventail de possibilités,
Sony propose aux amateurs ambitieux un appareil photos
numérique de qualité!
Du son plein les oreilles avec le nouveau Walkman Bean très
tendance de Sony.
Le design ‘Bean’, en français haricot, nom de code de la toute dernière
génération de Walkman Sony, suffit déjà à attirer l’attention. Il tient parfaitement
dans le creux de la main avec un poids tellement léger qu’on a l’impression de
ne rien tenir! Mais ses formes plutôt ingénieuses ne sont pas uniquement
dictées par un souci d’originalité, mais aussi par un concept de design
ergonomique qui en facilite l’utilisation. Disponible avec une capacité de
mémoire de 512 MB ou 1 GB, il intègre un port USB et un écran OLED (Organic
Light Emitting Diode) d’une ligne. Les modèles de la série NW-E 300
disposent en plus d’un tuner FM. Et avec une batterie au Lithium-io intégrée,
il vous assurera une autonomie allant jusqu’à cinquante heures si vous le
chargez pendant cent vingt minutes ; sinon il suffit de le charger pendant trois
minutes pour avoir trois heures de musique non stop!
¡
47
BD
Les petits haricots sont disponibles en blanc, bleu, rose ou noir et sont
compatibles avec les formats de fichiers MP3 et ATRAC3. Grâce à leurs
formes, vous les utiliserez de manière intuitive et quasiment à
l’aveugle, même si vous êtes gaucher, puisque le lecteur
peut être commuté en conséquence!
T R A N S P O RT
> Sony Walkman Bean
H A R DWAR E
> Sony Cyber-Shot R1
VOYAG E
[Carlos Mühlig]
www.sony.com
Le Cyber-Shot R1 est digne du plus grand
intérêt. Les spécialistes ont déjà été séduits
par sa définition ; il est vrai qu’il est actuellement
le seul appareil non professionnel à fournir
une définition aussi élevée avec 10.8 mio.
de pixels dont 10.3 mio. utiles. Il offre des
possibilités quasi illimitées qui permettent
au photographe de laisser libre cours à sa
créativité. En plus de l’ouverture F: 2.4 – 4.8
et du zoom optique 5x, il se distingue par
son grand-angle, la focale de l’objectif
s’étendant de 24 à 120 mm (équivalent à
35mm) et couvrant ainsi une vaste plage
qui ne nécessite pas l’acquisition immédiate
d’un autre objectif Carl Zeiss. L’appareil
possède aussi un écran LCD flexible de
134.000 pixels qui s’adapte à n’importe quel angle de prise de vues. On peut
ainsi s’assurer que les réglages choisis donnent bien le résultat voulu.
D’ailleurs, dans un environnement très lumineux, il est possible d’utiliser le
viseur électronique, 235.000 pixels. Ce dernier se met automatiquement en
route dès qu’on y approche son œil et lui fournit toutes les informations utiles,
comme sur l’écran.
SORT I R
SO C I E T E
Vous pouvez nous donner quelques informations et nouveautés
sur le lancement HDTV en Suisse ?
> Puisque Sony offre toute la gamme de produits HD, nous sommes
une société leader globale dans le secteur du divertissement. Le
monde HD entre maintenant en Suisse et d’ailleurs grand événement :
TV Production Center Zürich AG (TPC) a commandé son premier
van de diffusion HD chez Sony. Ce van arrivera en Suisse à la fin
octobre et produira son premier grand événement en haute définition
lors des Jeux Olympiques d’hiver de 2006 à Torino.
GAM E S
Comment Sony voit le développement des lecteurs mp3 sur le marché
suisse ? Sachant que la plupart de vos concurrents ont pris beaucoup
d’avance.
> Matthias Graf : En Suisse, Sony est toujours numéro
un dans la vente d’appareils audio portables. Sur le
marché des lecteurs mp3, Sony a de quoi faire avec le
nouveau Walkman et le Walkman Bean, qui sont
exceptionnels de par la qualité du son, l’autonomie de
leur batterie et les taux de compression, mais aussi
pour leur style et leur fraîcheur.
À Sony World, vous nous avez montré le tout nouveau QRIO, un robot
avec des mouvements fluides et très performants. Pourquoi ne sera-t-il
pas mis en vente sur le marché européen ?
> QRIO est l’ambassadeur de Sony et montre son leadership en
matière de technologie et d’innovation. Il n’en existe qu’une
poignée à travers le monde et il n’est venu en Suisse que
pour le Sony World. QRIO est un robot très avancé et
marque une étape importante dans le développement de
l’intelligence artificielle, et il n’est en conséquence pas
prévu pour la vente sur le marché libre.
[Carlos Mühlig]
www.sony.com
L I V R ES
[Carlos Mühlig]
M A N GA
www.sony.com
> CONCOURS ‘Sony’
Gagne un Walkman Bean en envoyant un mail à
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Merci à Sony
AN I M E
Sony World avait lieu dans un espace entièrement dédié à la production de
contenus et il ne s’est pas limité à la présentation de ses produits ! Sony World
s’est permis de nous montrer ses solutions dans les domaines grand public et
professionnel, en collaboration avec des partenaires connus comme, par
exemple, Bogner et Ferrari, ou encore Tillate.ch. Pendant quelques instants,
nous nous sommes projetés dans le futur du Home Networking et du Home
cinema. Les sociétés sœurs Sony BMG, Sony Ericsson et PlayStation étaient
également au rendez-vous pour présenter leurs produits phares. Même QRIO
(www.sony.net/qrio), le robot aux mouvements fluides et très intelligent de 60
cm de Sony, faisait partie du spectacle ! À l’occasion, nous avons pu profiter de
poser quelques questions à Matthias Graf sur l’actualité de Sony en Suisse.
M US I Q U E
Du 15 au 19 septembre, les partenaires, journalistes et hôtes de
Sony ont pu vivre une foire étonnante où Sony présentait toutes
les facettes de la marque.
CINEMA
un événement ‘like.no.other’
ARTS
> Sony World,
SO C I E T E
SORT I R
> Puma Time
Voilà qu’Apple continue de s’étendre sur le marché du lecteur MP3
de poche avec une nouvelle addition à sa gamme déjà prolifique.
Remplaçant direct de l’iPod mini, le nano a tout pour plaire et plus
encore. Reprenant les formes caractéristiques de son grand frère,
il est cependant une version très réduite de celui-ci tant il est plat
(environ deux fois plus mince qu’un iPod mini). Malheureusement,
il récupère aussi un défaut très particulier à l’iPod : il est très
salissant. En effet, il est impossible de ne pas avoir de traces de
doigt sur son boîtier.
Puma, la marque la plus connue dans le domaine vestimentaire,
est aussi présente dans le monde des montres de luxe branchées
grâce à son partenaire Egana Goldpfeil.
Doté d’un petit écran couleur à la résolution
surprenante de netteté, il possède alors toutes
les fonctionnalités de l’iPod Photo ; entre
autres, le répertoire, et même quelques jeux.
Très léger, le nano ne l’est cependant pas trop
non plus et laisse dans la main une sensation
de solidité contrairement au Shuffle et son
plastique un peu cheap. Il se décline en deux
coloris (noir ou blanc) ainsi que deux capacités
de stockage (2GB ou 4GB). Avec son
autonomie de quatorze heures, il permet de
longues sessions sans recharge. La navigation
dans les menus n’a pas changé et profite
toujours de la géniale Click Wheel. Bref, le
nano est bien parti pour casser la baraque et
faire oublier ses prédécesseurs.
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
> Apple iPod nano
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
[Ashtom]
¡
GAM E S
48
BD
Egana Goldpfeil est l’un des principaux constructeurs, acheteurs et
distributeurs de marques de montres, de bijoux, de cuir et d’autres produits
de luxe. En collaboration avec Puma, il nous offre une nouvelle collection de
montres très branchées et luxueuses pour les femmes et pour les hommes de
goût. Si l’on mélange le style unique de Puma au style Egana Goldpfeil, on
obtient un résultat étonnant au niveau esthétique comme au niveau
technologique. Trois modèles sont disponibles aujourd’hui : le Pollux 21K, un
modèle très élégant et raffiné avec un bracelet en cuir noir, le Vega 5G en cuir
violet très léger pour les femmes, et le Sirius 15C, une montre pour les
sportifs et les gens branchés, au cuir orange très design. Cette nouvelle
collection s’ouvre à tous ces gens qui suivent la mode de très près.
Personnellement, ces montres se mélangent bien au style classique et porter
une montre pareille quand nous aimons les gadgets c’est un pur plaisir,
comme si on portait un téléphone portable ou un agenda électronique au
quotidien!
[Carlos Mühlig]
www.egana.com
www.puma.com
www.apple.com
> Archos AV 700
Le nouvel Home Cinéma Portable d’Archos réunit tout ce qu’on
peut demander à un objet de ce type.
Son aspect est massif et rassurant, et l’ensemble donne quelque chose de très
design. Au niveau technique, il n’est pas en reste, avec une capacité de
stockage pouvant atteindre les 100 GB pour le modèle haut de gamme, et un
écran haute définition en 16/9 de 18cm de très bonne facture. Il est capable
de lire et d’enregistrer la vidéo en MPEG 4, avec un son évidemment stéréo. Il
est de même programmable pour enregistrer des émissions, et est synchrone
avec le ‘Yahoo TV Guide’. Pour la photo, il inclut un port USB pour relier son
appareil, pratique pour stocker et visionner ses photos en déplacement. Côté
musique, il est compatible avec les standards MP3, CBR, VBR et WMA. Il fait
aussi dictaphone au format WMA. Concernant les accessoires et la
connectique livrée avec, il n’y a rien à dire : un Hub de connexion vidéo est
fourni avec tous les formats nécessaires (S-Video, Péritel, composite, etc).
Une télécommande est également présente, qui permet de piloter l’AV 700
facilement à distance. Son autonomie est tout à fait respectable, avec environ
5 heures de vidéo pour 15 heures de musique. Voilà un outil indispensable
pour emmener avec vous en tout temps!
[Greg]
L I V R ES
La nouvelle collection
de montres Puma
www.archos.com
> Siemens C75
Ce nouveau téléphone portable de Siemens est bien supérieur à
ses prédécesseurs. Un design plus élaboré, un poids plus léger et
un appareil photos de plus en plus performant, Siemens nous fait
savoir que le futur sera bien meilleur pour la téléphonie.
En effet, Siemens vient d’annoncer son nouveau mobile C75. Plus compact
(103 x 44 x 17 mm), plus léger (85gr.) et avec un appareil photos VGA, doté
d’un zoom numérique x5 et d’une fonction vidéo, sans oublier bien sûr les
images, les jeux java, les sonneries polyphoniques et MP3 qui prennent place
dans une mémoire centrale de 10Mo. Le C75 supporte évidemment les SMS
et MMS ainsi que les e-mails pour lesquels le support du GPRS est bien utile
et bien indispensable.
L’écran possède une résolution de 176 x 132
pixels. Et ce qui est remarquable de Siemens
c’est qu’il n’a oublié aucun port de communication :
Bluetooth et Infrarouge sont bien présents. Le
C75 offre aussi des fonctionnalités intéressantes
comme un enregistreur audio, la synchronisation
PC, le WAP, la compatibilité avec les jeux 3D,
etc. Mais il est clair que le ‘must’ de cet appareil
est son éditeur de photos intégré qui permet de
retoucher les clichés. Tant de caractéristiques
qui font de ce modèle un téléphone indispensable
à avoir!
[Carlos Mühlig]
AN I M E
M A N GA
www.siemens.com
S O C I E TE
VOYAG E
HAR D WAR E
C‘est fort de saké
*
TR AN S P O RT
Pour un son fabuleux
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SO RT I R
www.jvc.ch
Chaîne HiFi avec lecteur DVD-Audio/Vidéo et membranes en bois
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
Lecteur DVD-Audio/Vidéo pour les principaux formats DVD/CD (incl. MP3 et photos JPEG),
connexion USB sans fil, syntoniseur RDS et enceintes en bois massif avec membranes
acoustiques en bois.
EX-D
D5
AN I M E
* Le saké est un vin de riz japonais,
mais il a quelques points communs avec cette chaîne:
Pour former les membranes en bois de manière optimale, on trempe le bois dans du saké.
Les membranes en bois diffusent une sonorité superbe et inaltérable, des années durant.
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
T R A N S P O RT
> ‘The Grid’ Playstation Business Event 2005
A l’occasion de l’exhibition ‘The Grid’ de Sony, nous avons eu la
chance de bénéficier non seulement de la présentation détaillée
de la nouvelle console PSP (PlayStation Portable) mais également
des produits phares de cette fin d’année. Comme beaucoup des
principaux acteurs du jeu vidéo en Suisse étaient présents, nous
avons saisi l’occasion de leur poser quelques questions sur les
évolutions futures de cet univers particulier.
Sony Computer Entertainment,
Roger Frei (Managing Director)
Prochainement, il y aura une révolution technologique avec le
lancement de la nouvelle génération de console. Selon vous, de
quelle manière va réagir le marché à cette révolution ?
> En ce qui concerne Sony, malgré l’arrivée des nouveaux produits de la
concurrence, je pense que nous serons en mesure de conserver notre place
de leader sur le marché.
Dans cet affrontement, quels sont les atouts de Sony ?
> Nous avons une image très forte que nous avons construite avec PlayStation.
De plus, les capacités techniques et les innovations de nos produits nous
permettront de maintenir cette bonne image, notamment en proposant des
jeux exceptionnels. En parlant des jeux, il faut savoir que la PS3 sera
compatible avec les anciennes générations de PlayStation. Enfin, au sein de
Sony nous avons une réelle culture du jeu. C’est pourquoi toutes les personnes
travaillant pour la division Sony Computer Entertainment ont un véritable
esprit PlayStation. Je crois que cette passion va faire la différence face à nos
concurrents.
Quelle est la place de la PSP dans la future guerre des consoles next
generation ?
> Tout d’abord la PSP va renforcer la marque PlayStation. Par ailleurs, elle se
positionne dans un nouveau créneau. Contrairement à ce que l’on croit, les
produits Nintendo n’occupent pas le même segment visé par la PSP. En fait,
on pourrait comparer la PSP au Walkman du XXIe siècle, car c’est quelque
chose de totalement novateur et qui n’a pas de concurrent direct.
ABC Softwares,
Markus Willi (Managing Director)
Comment va évoluer le marché avec l’arrivée des consoles de
nouvelle génération ?
> Grâce à la nouvelle PSP, nous allons toucher des nouveaux joueurs,
principalement les teenagers et les jeunes adultes. En effet, la PSP ne nécessite
pas d’installation particulière (TV) et c’est une console multifonctions (MP3 et
films). Ceci devrait particulièrement intéresser cette tranche d’âge.
Quels seront les titres majeurs sur console prévus pour la fin de
l’année ?
> En cette fin d’année, nos best-sellers seront certainement les Sims2, Harry
Potter et King Kong. Ces titres seront avantagés car ils ne seront pas inconnus du
grand public, puisque les films d’Harry Potter et King Kong sortiront également en
fin d’année au cinéma et que la première version des Sims s’est très bien vendue.
Ubi Games,
Sandra Baudois (Managing Director)
Comment s’est préparé Ubi Games pour l’arrivée des consoles next
generation ?
> Ubi Games travaille depuis plusieurs années au développement de produits
dédiés à ces futures consoles afin d’utiliser au maximum leurs capacités.
Toutefois, Ubi Games ne précipitera pas la commercialisation des jeux prévus
sur les nouvelles consoles, car nous voulons être certains de pouvoir fournir
aux consommateurs des produits de qualité et conformes à leurs exigences.
Selon vous, quel sera le produit phare d’Ubi Games pour cette fin d’année ?
> Nous avons beaucoup travaillé sur le jeu King Kong qui est inspiré du film
de Peter Jackson. Ubi Games a prévu la sortie du titre fin novembre, soit deux
semaines avant la diffusion du film au cinéma.
GAM E S
H A R DWAR E
[Christian Couturier]
ƒ
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
50
> ‘PSP’ La nouvelle portable par Sony
Longtemps sceptique concernant la capacité de cette console à
procurer du plaisir de jeu, il a fallu se rendre à l’évidence en
allumant la bestiole : cet appareil n’est pas vraiment qu’une
console portable. En effet, avec sa technologie poussée au
maximum, la PSP est plus à considérer comme un terminal
multimédia portable. Grâce à elle, il est possible d’écouter de la
musique, de regarder ses photos ou des films, de surfer sur la
toile et bien sûr de jouer. Concernant cette dernière activité, nous
n’avons pu tester que le fameux Ridge Racers qui, il faut quand
même l’admettre, rend un fier hommage à la machine.
Si on se tourne vers la liste des titres déjà sortis sur PSP, on se rend vite
compte qu’elle n’est pas encore très compétitive. L’arrivée de Grand Theft
Auto : Liberty City Stories va peut-être enthousiasmer un peu plus de joueurs.
Affaire à suivre donc…
[Ashtom]
www.sony.com
Quand on voit son écran spacieux aux couleurs vives, on peut dire que le
confort visuel a été pris très au sérieux par Sony. Pour peu qu’on l’approche
assez près des yeux, on a vite l’impression d’avoir affaire à un écran géant de
prime qualité. Le taux de rafraîchissement est énorme si bien que n’importe
quelle animation paraît la plus fluide possible. Pour ce qui est de l’autonomie,
elle est quelque peu limitée par la puissance de la console très gourmande en
énergie. Il faut compter au maximum 4 heures de jeu discontinu ce qui n’est
pas terrible. Avec ses capacités wifi, il est aussi possible de surfer sur le web
pour autant que vous ayez un réseau sans-fil accessible et à portée.
> CONCOURS ‘Sony Computer’
> CONCOURS ‘Kao Challengers’
Gagne des jeux ‘WRC’ et ‘Pursuit Force’ sur PSP
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne des jeux ‘Kao Challengers’ sur PSP
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Sony
Merci à Gamecity
Dès le premier coup d’œil, il est évident que les remarques sur la laideur de la
première mouture ont porté. Habillée de blanc, la console est plutôt jolie avec
ses côtés arrondis. Deux des agences de design les plus innovatrices au
monde, Astro Studios à San Francisco et Hers Experimental Design Laboratory
Inc. à Osaka (Japon), ont collaboré pour la réaliser. Le résultat est là, avec
cette fois-ci une personnalisation possible : façades interchangeables et skins
pour le bureau. Sans vouloir vous bombarder de données techniques,
retenons le principal : trois bi-processeurs à 3.2 ghz, processeurs graphiques
de dernière génération signés Nvidia, disque dur interne de 20 gigas, 256
canaux audios en 16 bits / 48 khz ... Bref de quoi faire pâlir nombre de PC de
course. N’oublions pas les contrôleurs sans fils tant pour les manettes que
pour le réseau.
GENRE : Course
ÉDITEUR : Microsoft Games
DÉVELOPPEUR : Bizarre Studios
www.projectgothamracing3.com
Dès l’allumage, nous remarquons quelques nouveautés dans l’interface : pour
cause, il s’agit de la version Media Center du célèbre système d’exploitation
de Microsoft. Divisés en quatre quadrants, l’Anneau de lumière et le bouton
Xbox Guide vous connectent visuellement à vos jeux, vos média numériques
et à l’univers du Xbox Live™, le premier service mondial de jeu en ligne. Le
bouton Xbox Guide, présent sur la manette, vous permet d’allumer et d’éteindre
la console sans quitter votre canapé.
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
Le troisième volet de ce jeu de course automobile en
milieu urbain sera disponible en même temps que la
console. Nous pourrons bientôt nous affronter à
quatre au volant de bolides signés Ferrari, Porsche
ou Maserati dans les rues superbement rendues des
grandes villes comme New-York, Tokyo ou Londres.
Cette mouture est plus réaliste dans le comportement
des voitures qui prendront de jolies balafres sur
leurs rutilentes carrosseries. Les capacités de rendu
de la console sont parfaitement exploitées pour un
réalisme presque photographique. Bref on pourra
toujours trouver l’excuse de faire du tourisme pour
allonger une petite partie qui se transformera en
championnat grâce au Xbox live intégré.
Quand le géant du logiciel s’est lancé dans le hardware, nombreux
ont été ses détracteurs. Quelques années plus tard, force est de
constater que la Xbox a été un succès malgré quelques défauts.
Microsoft récidive et annonce la sortie de sa nouvelle console
pour décembre 2005.
CINEMA
> Project Gotham Racing 3
> Xbox 360
[Etienne K]
www.rareware.com
www.xbox.com
> The Elder Scrolls IV :
Oblivion
Ce quatrième volet des Elder Scrolls reste fidèle
à la tradition. Le jeu est solo, l’univers vaste,
les possibilités nombreuses puisque l’aventure
principale (retrouver l’héritier du trône de Thamriel)
est doublée d’une quantité de quêtes et de tâches
confiées par les habitants ou votre guilde préférée.
La réalisation est fantastique et j’en connais plus
d’un qui passera plusieurs minutes à se promener
dans les forêts pleines de vie et d’orages soudains.
Il ne manque plus que l’odeur pour que l’immersion
soit totale. Bethesda a développé un nouveau moteur
d’intelligence artificielle : un garde s’enfuira vers la
boutique la plus proche pour s’acheter une épée
digne de votre personnage !
GENRE : Aventure
ÉDITEUR : Bethesda Games
DÉVELOPPEUR : Bethesda Games
VOYAG E
T R A N S P O RT
H A R DWAR E
GENRE : Action
ÉDITEUR : Microsoft Games
DÉVELOPPEUR : Rare
GAM E S
Bénéficiant de l’architecture et de la puissance d’un ordinateur, la console
peut servir de véritable centre multimédia pour la maison. En plus de lire
nativement des DVD, la console possède trois ports USB2 qui accepteront
lecteur MP3, appareil numérique et camescope. On peut même imaginer des
extensions vers l’audionumérique ou le montage vidéo.
ƒ
51
BD
La Xbox 360 redéfinit l’aspect visuel et sonore des jeux pour nous plonger
plus que jamais dans leur univers : tant les personnages que les paysages
sont incroyablement rendus. Vous pourrez voir tous les jeux avec une
résolution 720p au format 16:9, avec un système d’anti-aliasing proposant
des graphiques semblables à ceux des films ainsi qu’un son surround
multicanal. Nous allons jouer avec une qualité digne des meilleurs films
d’animation récents.
L I V R ES
Ce jeu d’action et de rôle va permettre à tout un
chacun de vivre des aventures mystico-guerrières.
L’idée est qu’il est possible de se transformer en
guerriers archétypaux. Le joueur va pouvoir donc se
servir de plusieurs héros selon qu’il fera appel à tels
ou tels éléments comme l’eau, le feu etc. Il y en a dix
permettant de combattre sous la forme d’une plante
aux fleurs coup-de-poings ou encore d’un yéti
lançant des stalactites de glace. Le jeu est axé sur le
combat d’abord et il faudra savoir conjuguer avec
tactique les différents héros pour vaincre des hordes
guidées par de monstrueux boss. Les développeurs
nous promettent d’intenses batailles avec le luxe
d’effets graphiques autorisés par la Xbox 360.
ARTS
> Kameo: Elements Of Power
Gagne un exemplaire de ‘Kameo : Elements of Power’, ‘Perfect
Dark Zero’ ou ‘Project Gotham Racing III’; ou encore une
manette sans fil et des faceplattes en envoyant un mail à
[email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Microsoft
AN I M E
> CONCOURS ‘Xbox 360’
M A N GA
www.elderscrolls.com
SO C I E T E
> Castlevania:
Dawn of Sorrow
> Glimmerati
Une réputation, la célébrité, la reconnaissance, ce sont
les principales valeurs après lesquelles on court dans
le club de course Glimmerati. À mi-chemin entre Grand
Theft Auto et Ridge Racer, Glimmerati alterne les
séquences de course et les missions pour les autres
membres du club avec toutefois un aspect graphique
évoquant plutôt Micro Machine. On voit les voitures de
trois-quarts de haut et la caméra est située assez loin,
si bien que l’impression de vitesse n’y est pas vraiment.
Le reste de la réalisation est irréprochable : de beaux
menus facilement navigables, un character design bien
léché ainsi qu’une bande son soignée. Au niveau
maniabilité, on a vite l’impression de piloter une
savonnette sur du carrelage tant les virages sont
difficiles à négocier.
M US I Q U E
SORT I R
Premier opus de la série Castlevania à sortir sur DS,
Dawn of Sorrow reprend le même héros que Aria of
Sorrow et lance une nouvelle fois le joueur dans une
quête dans le plus pur style de cette série. Du point de
vue du gameplay, ce jeu est très similaire à Aria of
Sorrow ; toutefois, le fait d’avoir deux écrans permet de
voir simultanément l’écran de jeu et la carte du château
ou un écran d’informations, ce qui est extrêmement
agréable. Le visuel et la bande-son restent très
classiques dans leur style, mais pour un jeu sur console
portable, c’est superbe ! Et de plus, la quantité de
secrets et bonus garantit au joueur de passer plusieurs
dizaines d’heures dessus avant d’avoir exploré tous les
recoins du jeu…
GENRE : Jeu de course automobile
ÉDITEUR : Nokia
DÉVELOPPEUR : Bugbear
TESTÉ SUR : N-Gage
CINEMA
GENRE : Action RPG
ÉDITEUR : Konami
TESTÉ SUR : Nintendo DS
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
[Aleph]
[Ashtom]
> Fable : The Lost Chapters
> Geist
Fort du succès obtenu par la version Xbox, Microsoft
nous propose maintenant un opus allongé et optimisé
de son jeu de rôle pour nos pc. Et il faut reconnaître
que le portage est plutôt réussi. Si les graphiques
datent un peu aujourd’hui, le role-play et l’action sont
au rendez-vous. Le joueur est totalement libre de
suivre ses bas instincts ou ses élans vertueux. Son
avatar portera la marque de ses choix, attirant papillons
ou mouches, faisant préparer des fêtes ou fuir les
villageois. Un bémol : l’obligation de réussir les quêtes
pour pouvoir continuer, reliquat du monde des
consoles. Quant à l’histoire… serez-vous le héros tant
attendu par ce pays ?
John Raimi est un spécialiste en biologie et chimie
qui se retrouve embarqué dans une expérience de
séparation d’âme. Il devient alors un spectre errant,
bien décidé à retourner dans son corps. Vous allez
alors devoir vous en sortir en possédant tout ce que
vous trouvez : corps humains et animaux auxquels il
faudra donner la frousse de leur vie en donnant vie à
des objets. Tout ce concept autour de la possession
corporelle et de la peur est très bien exploité et on a
rarement vu un gameplay aussi original dans un jeu
du genre. Malgré une 3D carrée et des personnages
peu charismatiques, les décors denses et les effets
graphiques maintiennent une forte ambiance. Geist
se révèle alors un titre frais et plaisant qui sortira le
fan de FPS de sa routine.
H A R DWAR E
GENRE : RPG
ÉDITEUR : Microsoft
DÉVELOPPEUR : Lionhead
TESTÉ SUR : PC
GENRE : FPS
ÉDITEUR : Nintendo
DÉVELOPPEUR : n-Space
TESTÉ SUR : Gamecube
[Etienne K]
GAM E S
[Ashtom]
ƒ
L I V R ES
BD
52
> SSX On Tour
> Dragonshard
La série SSX se poursuit avec ce quatrième volet
appelé On Tour. Comme on ne change pas une
équipe qui gagne, Electronic Arts reprend dans
les grandes lignes le principe du troisième volet,
soit des pistes très longues truffées de pentes
vertigineuses et de tremplins permettant d’exécuter
des figures ahurissantes et totalement irréalistes.
On a également toujours la possibilité de customiser
son rider. Mais la grosse nouveauté tient surtout
dans le fait qu’il est possible de choisir de s’équiper
de skis classiques au lieu de l’éternelle planche de
snowboard. Toujours totalement axé arcade, le fun
est ultra présent et ceci d’autant plus que la bande
son promise est complètement démentielle.
Très proche d’un Warcraft, Dragonshard est un jeu de
stratégie en temps réel qui met encore plus en évidence
l’aspect de quête si bien qu’on a parfois l’impression
d’avoir affaire à un jeu de rôle ; c’est normal pour un jeu
inspiré de Donjons et Dragons. L’Ordre de la Flamme
s’est donné pour mission de retrouver le puissant
Cœur de Siberys, source de nombreuses convoitises.
Alternant entre le monde souterrain et la surface,
Dragonshard prend la peine de proposer quelque chose
de nouveau. En effet l’aspect RPG du monde souterrain
permet de modifier les capacités de vos troupes à
la surface. Graphiquement très fourni, l’ambiance
médiévale fantastique y est très prenante et la présence
d’un scénario complet rend le jeu encore plus
passionnant.
GENRE : Arcade
ÉDITEUR : Electronic Arts
DÉVELOPPEUR : EA Sports Big
TESTÉ SUR : PS2
GENRE : Stratégie temps réel
ÉDITEUR : Atari
DÉVELOPPEUR : Liquid Entertainment
TESTÉ SUR : PC
AN I M E
M A N GA
[Indy]
[Ashtom]
> CONCOURS ‘Fable’
> CONCOURS ‘Geist’
Gagne des jeux ‘Fable : The Lost Chapters’ sur PC
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne des jeux ‘Geist’ sur Gamecube
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Microsoft
Merci à Waldmeier
S O C I E TE
SO RT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
© 2005 Electronic Arts Inc. Electronic Arts, EA, the EA logo and The Sims are trademarks or registered trademarks of Electronic Arts Inc. in the U.S. and/or other countries. All rights reserved. "PlayStation" and
the "PS" Family logos are registered trademarks of Sony Computer Entertainment Inc. "
" is a trademark of Sony Computer Entertainment Inc. NINTENDO GAMECUBE, THE NINTENDO GAMECUBE LOGO,
GAME BOY ADVANCE AND NINTENDO DS ARE TRADEMARKS OF NINTENDO. Microsoft, Xbox, and the Xbox Logos are either registered trademarks or trademarks of Microsoft Corporation in the United States
and/or other countries and are used under license from Microsoft. All other trademarks are the property of their respective owners. EA™ is an Electronic Arts™ brand.
LIVRES
BD
GAM E S
HAR D WAR E
TR AN S P O RT
VOYAG E
zer0again1
M A N GA
I like making perfect little
utopian families and then
killing them.
AN I M E
Custom content created by zer0again1
Cat
How do you play? thesims2.com
THE SIMS
SO C I E T E
SORT I R
La première édition du festival BD-Fil de Lausanne, qui s’est déroulée
du 2 au 4 septembre dernier, a aussi été l’occasion pour le magazine
‘Tchô !’ de mettre en avant, outre les vedettes du magazine que sont
Zep, Tebo et Bertschy, des auteurs émergents et dont le talent n’a
rien à envier à leurs aînés, tels que le très roux et très productif
Boulet qui nous a gentiment accordé quelques mots.
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
> Boulet : un auteur canon !
Tout d’abord pourquoi ce pseudo ?
> C’est mon grand frère qui me surnommait comme ça parce qu’il devait toujours
me traîner avec lui. J’ai fait le pari idiot de l’utiliser comme pseudo si je faisais
un jour de la BD.
Bon, et si tu nous disais qui tu es ?
> Je m’appelle Gilles Roussel, je suis dessinateur de bandes-dessinées depuis
cinq ans. Parcours très ordinaire : dessin sur mes cahiers dès l’âge de douze
ans, collège, lycée, école des beaux-arts, et enfin arts déco pendant trois ans.
En 1997, j’ai été remarqué au concours de Sierre par le magazine ‘Tchô !’ qui m’a
embauché.
Peux-tu nous présenter tes créations dans ‘Tchô !’ ?
> Il y a tout d’abord ‘Raghnarok’, récit parodique
d’heroic-fantasy. L’histoire d’un petit dragon qui vit
dans la forêt avec sa mère et qui doit tout apprendre
pour devenir un dragon adulte, voler, cracher du feu
et toutes ces choses routinières pour les dragons.
Lui ça le gonfle, évidemment, c’est un gamin. C’était
une manière pour moi de parler du passage à
l’âge adulte en transposant ça à des animaux.
Sinon, j’anime également la ‘rubrique scientifique’,
un savant fou et son
assistante transposés
aussi au monde des
enfants. Je trouvais ça plus sympathique d’avoir
des enfants qui expliquent la science avec un regard
d’enfant justement, en jouant sur l’émerveillement
que cela provoque et non pas sur des critères
techniques. Je suis le genre qui ne se fascine que
pour la vulgarisation scientifique et qui ne retient
que les trucs marrants du genre : ‘on peut faire
pousser des oreilles supplémentaires à une souris’.
Ce qui m’intéresse, c’est uniquement le côté
imaginaire de la science.
Dans l’imaginaire, tu as aussi créé ‘le Miya’...
> L’idée du Miya, c’était de faire un cartoon trash entièrement muet, en reprenant
un univers tout mignon, où les personnages sont très ronds, avec des grands
yeux, des grands sourires et passent leur temps à se faire écrabouiller à coups
de massue. C’est une BD qui se lit comme un rébus, sans texte.
Tu as une inspiration manga évidente. Est-ce que tu peux nous citer
les auteurs que tu apprécies ?
> Je ne suis pas un gros lecteur de BD. J’ai été élevé comme beaucoup à l’école
franco-belge, les Tintin ; les Astérix… Et puis, à la télévision, on était nourri de
manga. C’est un univers graphique qui s’est imposé à notre génération. Le
manga, on y trouve plein de merveilles, Akira Toriyama (Dragon Ball), Katsuhiro
Otomo (Akira)…
Tu te définirais plus d’inspiration manga que de l’école franco-belge ?
> C’est un mélange, j’ai été élevé aussi à Fluide Glacial et aux auteurs comme
Edika ou Maester. Ce qui influence le plus, ce sont les gens qui dessinent avec
nous. Je ne dessinerais pas du tout comme je dessine aujourd’hui si je n’avais
pas rencontré des gens comme Reno, Lisa Mandel, Lucie Albon. Dès le moment
où on rencontre des gens, on est touché par leur dessin beaucoup plus
facilement qu’en le lisant dans des albums.
Tu t’es vu confier la série ‘Donjon Zénith’, au dessin, par Trondheim.
Comment en êtes-vous venus à travailler ensemble ?
> J’avais rencontré Lewis au festival de Solliès l’an dernier et on avait un peu
discuté de son travail, que j’adore. J’ai voulu lui montrer le mien alors je lui ai
donné l’adresse de mon blog sur Internet (www.bouletcorp.com). Il a été
vraiment séduit. Il ne cherchait pas un ‘virtuose’, parce qu’il y a des tas de gens
dans la profession qui auraient été plus adaptés que moi, mais il cherchait plutôt
un type qui ‘en chie un peu à essayer de dessiner’ parce que lui se voit de cette
façon.
Et pour revenir sur ce festival BD-Fil, qu’est-ce que tu en retires ?
> J’aime beaucoup. Dans les autres salons, tout est très (trop) organisé. On fait
des repas entre auteurs, on se rencontre entre auteurs. Nos lecteurs, on ne les
croise que trente secondes au moment des dédicaces. J’ai particulièrement
aimé le festival de Lausanne, parce que justement on a eu l’occasion de s’éloigner
du monde de la BD et de parler avec d’autres gens. BD-Fil s’annonce comme un
festival très prometteur, qui vaudra le détour une fois qu’il sera bien rodé.
Si tu avais un conseil à donner aujourd’hui à ceux qui se lancent
dans la BD, en général ?
> Toujours s’accrocher. On ne devient pas dessinateur en dessinant une heure
par semaine mais en ayant besoin de dessiner tous les jours et d’exprimer
quelque chose par le dessin. Beaucoup de jeunes auteurs veulent prendre des
raccourcis, vite publier un album, être connu. On ne devient pas dessinateur
simplement parce qu’on a réussi à sortir un album ou parce qu’on montre sa
gueule sur un blog. C’est un travail qui mérite qu’on en bave un minimum.
Pour finir l’interview, un mot pour tes fans ?
> Continuez, c’est bien, rendez-moi riche !
[Faman]
www.bouletcorp.com
BD
(
54
L I V R ES
> CONCOURS ‘Lune d’argent sur providence’
Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Lune d’argent sur providence’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
AN I M E
M A N GA
(réservé aux abonnés)
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> CONCOURS ‘L’enfer des concerts’
Gagne un exemplaire de ‘L’enfer des concerts’
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SO C I E T E
> Godkiller
Delépine / Stan&Vince
Albin Michel
> XIII, T.17:
L’or de Maximilien
Oprisko / Wood
Soleil
William Vance / Jean Van Hamme
Dargaud
Après les adaptations de films en jeux vidéo, de livres
au cinéma, voilà que les jeux vidéo sont adaptés à la
bande dessinée. Et le premier qui se lance dans cette
aventure c’est Konami avec l’adaptation officielle de
son best-seller, Metal Gear. Cette BD est superbement
bien faite pour un premier numéro. Soutenue par des
incroyables coups de crayons et avec des couleurs
sombres et mystérieuses, chaque planche est agréable
à regarder, même si on a quelquefois du mal à
différencier les personnages. La lecture est facile,
comme si vous jouiez au jeu, ce qui est dommage car
on remarque le peu de travail effectué sur l’intrigue.
Tout de même, les dessins sauveront largement cette
œuvre de l’oubli ! Espérons que la suite soit un peu
plus intéressante. [Carlos Mühlig]
Avec cet avant-dernier épisode de la série
machiavélique imaginée par Van Hamme il y a plus de
vingt ans, nous approchons du dénouement final des
tribulations politico-romantiques du héros tatoué et
amnésique. Autant l’avouer tout de suite, vous ne
serez pas beaucoup avancé au terme de ce volet, car
le suspense demeure intact à sa dernière page. Mais
la chasse au trésor se conclura bientôt… Réunissant
les mêmes ingrédients que ses prédécesseurs, à
savoir pin-ups, complots ignobles, rebondissements
et violence, ce nouvel opus frappe surtout par
l’adaptation remarquable de l’atmosphère de la saga
sous le trait parfait, mais un peu obsolète, de Vance.
Je ne saurais trop vous conseiller l’intégralité de cette
aventure que plus de cinq cent mille fans suivent
avidement. [Christian]
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
> Metal Gear Solid, T.1:
Tactical Espionage Action
VOYAG E
Voilà enfin la conclusion de la saga de Liberge, qui
a brillamment représenté un univers noir mais
pourtant attachant (les squelettes de Liberge sont
si expressifs !). On comprendra donc grâce aux
personnages de l’Architofel, du facteur, et surtout à
notre héros Monsieur Mardi-Gras Descendres, qui a
créé cette prison sans retour qu’est le Purgatoire, culde-sac pour tous les punis de la création. Grâce à une
providentielle averse de café conjugué au débordement
du Léthé, le fleuve de l’oubli, c’est le chaos. Tous les
habitants du purgatoire se souviennent de leurs temps
parmi les vivants et vont devoir choisir entre rester
squelette et retrouver la Terre… Il faut un réel effort
pour assimiler les copieux textes, mais ça en vaut
largement la peine. [Yamine Guettari]
T R A N S P O RT
Herenguel nous raconte l’histoire d’un village, sur
la côte est des Etats-Unis, où les habitants ont la
fâcheuse particularité de mourir horriblement.
Pourtant, c’est un village où il fait bon vivre car depuis
longtemps il ne vit plus sous la menace des armes.
Afin de ramener une tranquillité disparue, le shérif
James Stuart est prêt à trouver le coupable coûte que
coûte… Que cela soit une bête ou un psychopathe, il
fera tout pour connaître la vérité et cela avant les
prochaines élections ! Une histoire passionnante avec
une intrigue digne d’un roman. Herenguel nous invite
à connaître un monde superbement bien dessiné aux
couleurs très chaleureuses. Chaque planche est
travaillée à la perfection et aucun détail n’est oublié.
Vivement la suite ! [Carlos Mühlig]
H A R DWAR E
Eric Liberge
Dupuis
GAM E S
Herenguel
Vents d’ouest
(
BD
> Monsieur Mardi-Gras
Descendres, T.4:
Le vaccin de la résurrection
55
L I V R ES
> Lune d’argent
sur Providence, T.1:
Les enfants de l’abîme
SORT I R
En 2026, la révélation de l’inexistence de Jésus a
plongé l’Eglise dans l’abîme, remplacée par une
pléthore de sectes ayant à leur tête leurs messies
auto-déclarés. La décadence est là et les valeurs
nobles se perdent dans le chaos urbain. Dans cet
univers infâme, Frère Jo, dit ‘le curé’, se voit confier la
mission de retrouver Junior Westlake, le fils du
milliardaire bien connu, qui s’est enfui pour rejoindre
une secte. Mais Jo va vite se mettre dans de sales
draps, son enquête coïncidant avec la mort de chaque
messie qu’il visite… Et quand en plus il retrouve celle
qui a causé son excommunication, il se dit que le
complot est vaste. Une BD crue, violente, au graphisme
à la Liberatore. L’ex-scénariste des Guignols donne
une vision noire de religions gangrenées par le vice.
[Yamine Guettari]
Après cinq ans d’absence dus au décès de Dupa,
Cubitus, l’amusant gros chien tout rond, est de
retour, sous la houlette de Rodrigue (dessin) et
Aucaigne (scénario). Si l’on retrouve dans cet album
l’entourage habituel du bon toutou, la petite bande a
évolué : Ordinateurs, téléphones portables, marques
et autres peuplent désormais son quotidien. Les
habituels gags et histoires à chutes sont au rendezvous mais aussi de nombreux clins d’œil et pastiches.
La bonne humeur est de mise et si la touche est plus
ou moins légère, on peut regretter parfois que cela
ne devienne pas un peu plus délirant. Mais la relève
est bien assurée, la nouveauté plutôt agréable et
nullement irritante ou décevante comme cela a pu
être le cas pour d’autres personnages bien connus
de la BD. [Isandre]
> CONCOURS ‘Cubitus’
> CONCOURS ‘Monsieur Mardi-Gras Descendres’
Gagne un exemplaire du tome 1 des nouvelles aventures de ‘Cubitus’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne les 4 premiers tomes de ‘Monsieur Mardi-Gras Descendres’
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(réservé aux abonnés)
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Merci à Dargaud
Merci à Dupuis
M A N GA
Rodrigue / Aucaigne
Le Lombard
AN I M E
> Les nouvelles
aventures de Cubitus
SO C I E T E
> Les Baux de Provence les voyages de Jhen
SORT I R
Le prolifique et non moins brillant Zep continue
d’étendre ses horizons. En se mettant en scène, il nous
convie à revivre les moments de son adolescence,
partageant des expériences que l’on a tous plus ou
moins vécues. Il avait d’abord parlé du sujet central à
cet âge, les filles bien sûr, et il enchaîne sur la fièvre
des concerts, qui aura pris quasiment tout jeune
normalement constitué à un moment ou un autre.
Ainsi chacun se reconnaîtra dans les situations
dépeintes avec grand humour par Zep : les plans
galères avec la sécurité, la foule, les artistes qui
déçoivent sur scène, le charmant côté ‘roots’ des
festivals en plein air… Il y a aussi des réflexions plus
larges sur la musique (le gag sur la catégorisation
des styles est excellent). Une réédition bienvenue
de cette BD très drôle qui ravira les habitués des
concerts. [Yamine Guettari]
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
Ce bel album, très bien documenté, a été réalisé
en partenariat avec la commune des Baux. Y sont
expliquées les évolutions des châteaux et village du
XIIIe au XVIe. Le livre est constitué d’explications et
descriptions historiques, de légendes et dessins de
Jacques Martin représentant les lieux et les habitants
aux diverses époques. Pour moi qui ai la chance de
me rendre régulièrement dans ce bel endroit, c’est un
véritable coup de cœur. Je vous le recommande pour
préparer ou compléter une visite dans ce site dont les
ruines peuvent parfois paraître sibyllines, pour y
intéresser vos enfants mais aussi vous faire plaisir,
notamment si vous faites partie des nombreux fans
de Martin et de ses héros. Vous saviez qu’il y avait eu
une Dame Alix aux Baux de Provence ? [Isandre]
> La tentation de Satan, T.1:
Le diable
> Le chat du Rabbin, T.4:
Le Paradis terrestre
Ploy / Falque
Glénat
Joann Sfar
Poisson Pilote
Un magnat de l’industrie disparaît laissant des
dossiers compromettant un homme politique. Ce
député serait corrompu et l’aurait alors fait abattre
pour se protéger. Mais il est innocent malgré toutes
les mystérieuses preuves qui l’accablent. Tout semble
perdu pour lui mais c’est compter sans son entourage :
sa femme, sa fille, le comte de Paris et un étrange
‘psychohypnotiste’ vont se servir d’un antique
artefact, la table de Daleth. Cet objet, pour autant
que chaque participant y trouve sa place, permettrait
de communiquer avec certains esprits. Mais sontils bons ou mauvais ? Nos explorateurs vont nous
l’apprendre tout au long des 48 pages d’un récit
ésotérique. Un ouvrage plutôt sombre donc, qui part
du postulat que la terre est le domaine de forces
infernales assoupies. [Etienne K]
Le dessinateur philosophe est de retour avec son chat
squelettique qui a perdu la parole mais pas le sens de
la répartie. On retrouve cet enivrant parfum d’orient
de l’Algérie du début du vingtième siècle et cette
ambiance de conte initiatique. Le chat est revenu de
Paris et traîne dans le désert avec le Malka des lions,
cet homme légendaire qui vit mal son vieillissement.
Et pourtant il reste, à l’image de Sfar, un conteur sans
pareil qui arrive même à mettre en scène sa propre
mort. On voit aussi la bêtise des fiers à bras qui
parlent fort tant que le danger n’est pas trop loin. Mais
Malka comme le Rabbin sont là pour montrer un peu
de sagesse. Les réflexions sont bien amenées, sans
paraître pesantes, et on ressent pleinement l’affection
de Sfar pour ses personnages. [Yamine Guettari]
> Le sang du dragon, T.1:
Au-delà des brumes
> Punisher : La fin
Ennis / Corben
Marvel
Istin / Michel
Soleil
Pour la dernière aventure du Punisher écrite par
Garth Ennis et dessinée par Corben, autant dire que
le terme apocalyptique est plus qu’approprié. D’une
part pour l’environnement choisi, une guerre atomique
mondiale a ravagé la planète, ainsi que pour la fin
désespérante de cette aventure. Frank Castle, après
des dizaines d’années de tueries en tant que Punisher,
s’est finalement fait emprisonner en haute sécurité à
Sing Sing. C’est là qu’il va survivre au conflit nucléaire
mondial et partir pour sa dernière croisade contre
le crime, car un de ses co-détenus lui a parlé des
criminels qui sont à l’origine de ce conflit et qui s’en
abritent tranquillement. Un scénario dépouillé dans le
désespoir, servi par le brillant dessinateur de Den,
habitué à représenter les mondes en ruine.
[Yamine Guettari]
Voilà un thème bien inattendu dans cette BD de la
collection Celtic de Soleil, puisqu’on y parle de
pirates. Et au vu du résultat, on peut dire que ce fut
une riche idée de mêler le monde des pirates bretons
et celui des légendes celtiques. Le terrible capitaine
Meriadec court après la légende du pirate Mell-Tallec,
un korrigan qui possédait une carte des mondes
cachés permettant d’être sans rival en mer. Pour ce
faire, il kidnappe l’elfe Elween et son jeune frère pour
s’attacher leurs services dans la quête de la carte et
ouvrir les portes de la forêt elfique de Scissy. Il tient la
carte mais il lui faut maintenant la pierre de Gaëldenn
pour la lire… Les embruns du large soufflent sur
cette aventure qui vous emporte à son bord sans
ménagement : hardis moussaillons ! [Yamine Guettari]
BD
L I V R ES
56
M A N GA
Zep
Dupuis
Fauviaux / Plateau / Martin
Casterman
(
AN I M E
> L’enfer des concerts
> CONCOURS ‘Le sang du dragon’
> CONCOURS ‘XIII’
Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Le sang du dragon’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire du tome 17 des aventures de ‘XIII’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Soleil
Merci à Dargaud
S O C I E TE
SO RT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
TR AN S P O RT
HAR D WAR E
GAM E S
BD
LIVRES
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AN I M E
˜>VÊ,ˆÛi
Eric-Emmanuel Schmitt / éd. Albin Michel
M US I Q U E
En une dizaine d’années, Eric-Emmanuel Schmitt s’est imposé
comme un des écrivains francophones les plus lus et les plus joués
au monde. Il s’est tout d’abord fait connaître au théâtre avec la pièce
‘Le visiteur’, qui met en scène une rencontre entre Freud et un être
qui pourrait être Dieu.
Puis ont suivies plusieurs autres pièces comme ‘L’hôtel des deux mondes’ ou
plus récemment ‘Petits crimes conjugaux’. Or Schmitt n’excelle pas seulement
dans l’art dramaturge, il excelle également dans son rôle de romancier, c’est à
lui que l’on doit le magnifique roman ‘L’évangile selon Pilate’, dans lequel il
nous donne la version de Ponce Pilate sur la mort et la résurrection du Christ.
Et peu importe le style, il est toujours question d’amour dans l’œuvre de
Schmitt, et c’est d’ailleurs une nouvelle fois d’amour dont il parle dans ‘Ma vie
avec Mozart’, une autofiction.
CINEMA
ARTS
VOYAG E
T R A N S P O RT
H A R DWAR E
GAM E S
BD
L I V R ES
®
AN I M E
M A N GA
58
> Ma vie avec Mozart,
ou quand Schmitt nous ouvre
les portes de son jardin secret
SORT I R
SO C I E T E
> Denise Morel
Parlez-nous de votre livre ‘Douze étapes pour écrire votre livre’.
> Il s’adresse aussi bien aux jeunes qu’aux adultes, débutants ou confirmés,
mais il peut rendre service à des personnes très âgées, en tant que stimulant
à écrire pour soi et pour les petits-enfants. J’encourage chacun à puiser là où
il veut, là où il sent. Quant aux écrivants confirmés, ils pourront apprécier la
documentation littéraire très diversifiée, avec des citations peu connues,
histoire de trouver chez différents auteurs de quoi alimenter sa propre source
créative. Mais j’ai aussi écrit ce livre pour des animateurs d’ateliers d’écriture.
Y a-t-il des recettes pour écrire un livre ?
> Un bon livre a une structure, si possible invisible, une sorte de colonne
vertébrale sur laquelle sont attachées des vertèbres. Muscles et peau
recouvrent l’ensemble. La peau d’un livre tient au velouté de l’écriture, au
grain des mots choisis avec art, les muscles s’apparentent au rythme du style,
aux pauses grâce auxquelles le lecteur digère ce qu’il a lu et l’intègre. Quant à
l’ossature, elle vient de la construction du plan et des articulations. Je pense
donc qu’il y a des éléments de base, qu’on peut nommer ‘recettes’, qui aident à
donner des assises solides à un essai, à un roman ou à un livre de souvenirs.
La lecture de votre livre permet-elle de devenir écrivain ?
> On ne naît pas écrivain, on le devient. J’ai moi-même longtemps cherché,
tâtonné, pour écrire les livres qui me tenaient à cœur. Je me sens redevable
aux auteurs classiques et contemporains, mais aussi aux écrivains qui ont su
faire part de leurs difficultés et me donner accès aux ressorts de leur écriture,
lors d’interviews. Vient aujourd’hui l’heure de transmettre, à mon tour, mon
expérience d’écrivain, et je le fais très volontiers, dans cette grande chaîne
d’amitié littéraire. Je dirais que ce livre permet à ceux qui le désirent très fort
de trouver la force et le bonheur d’être écrivain.
Votre livre aide-t-il à trouver un éditeur ?
> Il ne donne aucune adresse d’éditeur ni aucun truc pour franchir les barrages
de l’édition. En revanche, un manuscrit bien construit, traversé par le souffle
de l’inspiration, où se conjuguent sensibilité, originalité et plaisir des mots,
peut être envoyé par la poste, sans aucune recommandation, et trouver
l’éditeur qu’il mérite. J’ai envoyé plus d’une dizaine de manuscrits de façon
anonyme, et pour chacun j’ai reçu cinq ou six lettres de refus et un avis
favorable. C’est celui qui compte.
[Isandre]
Pour commander un exemplaire:
Scriban
1, square Poussin
78150 LE CHESNAY - France
prix: 20 euros ou 30 CHF
Retrouvez cet entretien dans son intégralité
sur www.murmures.info
> CONCOURS ‘Denise Morel ’
Gagne un exemplaire du livre ‘Douze étapes pour écrire votre livre’
ainsi qu’un coffret ‘Secrets d’écrivain’ de Denise Morel
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(réservé aux abonnés)
Merci à Denise Morel
Dans ce dernier livre, Schmitt se met à nu en publiant les trente années de
correspondance qu’il a eues avec Mozart, son premier sauveur, celui qui,
lorsqu’il avait quinze ans, l’a sauvé du suicide en lui faisant prendre conscience
que la vie n’est certes pas parfaite mais qu’elle est pleine d’instants de
bonheur.
Bien sûr, Schmitt n’entend pas des voix et il n’a pas de conversation avec
Mozart qui a quitté ce bas monde depuis bien longtemps maintenant. Non,
Schmitt a été sauvé par la musique de Mozart, cette musique pure dans
laquelle il s’est retrouvé à chaque instant de sa vie, dans la joie comme dans
la tristesse.
Et pour mieux nous faire partager ses émotions, le livre est accompagné d’un
CD comprenant seize plages ; Schmitt nous propose lui-même de jouer
chaque titre en avertissant le lecteur par une note manuscrite. Le récit est
poignant car on y trouve à la fois les peurs, les doutes et les souffrances d’un
grand écrivain qui n’en est pas moins humain.
Schmitt parle de lui, de cet adolescent au corps en mutation puis de l’élitiste
qui oublia Mozart pendant des années car c’était trop populaire de dire j’aime
Mozart ; mais un beau jour l’auteur s’est rendu compte que ce qui compte
vraiment dans la vie c’est la simplicité, la beauté qui est en tout et la justesse
des sentiments. Il est alors retourné vers Mozart. Celui-ci par sa musique a
toujours été tel un ange gardien ouvrant les yeux de l’auteur pour lui dire ‘hey
regarde comme le monde peut être beau, écoute, respire, médite et vis, cela
en vaut vraiment la peine’. Alors merci Mozart et merci Schmitt pour ce
nouveau cadeau.
[Nathalie]
www.eric-emmanuel-schmitt.com
> Nulle part
Jake Lamar / éd. Rivages thriller
Yasmina Reza / éd.Albin Michel
Dans une Amérique parallèle, qui sombre
progressivement dans une folie raciale opposant
principalement Blancs et Noirs, le très radical Melvin
Hutchinson est en bonne voie pour devenir le premier
président noir des USA. Les proches et la famille plus
éloignée (parfois illégitime) du politicien vont être
avalés par la tourmente. Dans ce roman d’anticipation,
J.Lamar décrit l’évolution vers un Etat totalitaire,
reposant sur des idées racistes. C’est un roman noir,
pessimiste, à l’atmosphère étouffante. Personne n’est
épargné, y compris les personnages les plus ouverts et
tolérants qui feront les frais de la folie collective. A
l’heure où l’on se pose des questions quant à la
réaction des autorités américaines après le passage
de l’ouragan Katrina, cet ouvrage donne froid dans le
dos. [Isandre]
Ce tout petit ouvrage de Yasmina Reza est une pure
merveille de simplicité, ces quelques pages semblent
tout droit sorties d’un journal intime dans lequel
Reza raconte des anecdotes de la vie quotidienne.
Elle nous parle de ses enfants qui un jour auront
honte de voir leur mère leur faire des coucous par la
fenêtre, elle évoque sa meilleure amie partie dans un
autre monde bien trop tôt. Et elle parle, Reza ; elle
parle de ce quotidien que nous connaissons tous,
mais elle sait si bien manier les mots que même la
banalité devient magique sous sa plume. Elle nous
livre des instantanés d’un présent déjà passé. Et
c’est seulement dans le dernier chapitre qu’elle se
dévoile vraiment elle. Elle n’appartient à nulle part,
telle une petite fille perdue sur la terre sachant que
de racine elle n’a pas. [Nathalie]
> Rideau de rösti
> Un flic innocent en prison
Laurent Flütsch / éd. Infolio
Dominique Loiseau & Michel Naudy /
éd. Bernard Pascuito
> CONCOURS ‘La nuit d’Adrien’
> CONCOURS ‘Iron Maiden’
Gagne un exemplaire du livre ‘La nuit d’Adrien’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire du livre ‘Iron Maiden, l’épopée des killers’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci aux éditions Amalthée
Merci aux éditions Camion Blanc
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
VOYAG E
T R A N S P O RT
H A R DWAR E
GAM E S
La police, cette institution souvent respectable, possède
comme partout sa moisissure. Dominique Loiseau a
connu une machination des plus hallucinantes dont
il a fait les frais ; c’est cette affaire qui est relatée
dans cette histoire vraie qui a inspiré également
le film ‘36, Quai des Orfèvres’. Cet inspecteur de
l’antigang, accusé à tort de cambriolages et de prises
d’otages, entre autres, a décidé de mener une
contre-enquête avec l’écrivain Michel Naudy pour
démontrer son innocence et surtout la corruption
de certains policiers qui deviennent des ripoux. Ce
livre contient également les carnets de prison de
Loiseau qui, même après être sorti de derrière les
barreaux, ne peut reprendre une vie normale. Un
témoignage authentique, touchant mais aussi
révoltant ! [Oxana]
BD
Ce livre se rapporte à l’exposition qui se tient au
Musée romain de Lausanne-Vidy jusqu’au 15 janvier
2006. Le thème ? Le rideau (ou barrière) de rösti, le
Röstigraben pour nos compatriotes d’outre-Sarine.
Avant même que la Suisse ne soit fondée, l’archéologie
révélait déjà des différences entre les régions qui
constituent aujourd’hui notre pays, cela ne date donc
pas d’hier ! Passant en revue les multiples divergences
entre Romands et Alémaniques, cet ouvrage ne
manque pas d’humour, preuve en est son emballage :
un paquet de rösti avec son ‘musée data’, ses valeurs
nutritives, etc. Des légendes aux coutumes avec un
détour obligatoire par les votations, l’Helvétie est bel
et bien partagée. Les traductions de l’allemand au
français faites par des Suisses allemands restent la
cerise sur la patate, un régal. [Oxana]
ARTS
> Nous avions un rêve
CINEMA
Adrien se réveille encore ivre de la veille. Son
appartement est en piteux état et il ne tient guère à
s’y attarder. Par dépit, il s’en va sillonner les rues
de Paris sans but autre que de passer une nouvelle
nuit d’ivresse. Désabusé, le monde qui l’entoure ne
provoque en lui que profond dégoût et indignation.
Mais cette nuit-là n’aura rien de commun avec les
précédentes. Au travers de rencontres extraordinaires,
celles d’un vieil homme mystérieux et fascinant qui
va le guider dans sa quête de vérité et d’un gitan,
ange gardien quasi-dément, il va découvrir ‘le sens
suprême de la farce de l’existence’. Il va également
rencontrer l’amour absolu. Ce roman est une satire
acerbe de la société contemporaine, un hymne à la
révolte et à l’amour. Ce jeune auteur nous livre là un
remarquable premier ouvrage. [Nat]
L I V R ES
Sortie originellement en anglais en 1998 sous le
nom ‘Run To The Hills, The Official Biography’, cette
excellente biographie de Iron Maiden a enfin droit à
sa traduction. Augmentée de deux chapitres qui
nous conduisent jusqu’en 2003, ce petit plus est
plutôt agréable pour ceux qui possédaient la version
anglaise, comme votre serviteur. De la toute première
formation en 1975 en passant par l’âge d’or des
années 80, le relatif échec du milieu des nineties
jusqu’au retour au premier plan en 2000, vous serez
incollable sur ce groupe mythique. Camion blanc
tend à devenir un spécialiste des traductions de
biographies et livres sur le rock sous toutes ses
formes, on ne peut que l’applaudir ; gare toutefois à
des traductions approximatives qui peuvent un peu
gâcher la lecture. [Steff]
Gabriel Doublet / éd. Amalthée
®
59
M A N GA
Mick Wall / éd. Camion Blanc
> La nuit d’Adrien
AN I M E
> Iron Maiden :
L’épopée des Killers
SO C I E T E
> Harry Potter et le
Prince de sang mêlé
> La nuit des temps
René Barjavel / éd. Presses de la Cité
L I V R ES
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
J.K. Rowling / éd. Gallimard Jeunesse
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AN I M E
M A N GA
60
Après une longue attente, les fans de Harry Potter
peuvent se réjouir : le jeune sorcier est de retour
dans un sixième tome déterminant, puisqu’il s’agit
de l’avant-dernière aventure du héros créé par J.K.
Rowling. Désormais adolescent, Harry devra faire
face à des événements qui vont bouleverser sa vie.
Plusieurs questions se posent à lui. Qui est le fameux
Prince de sang mêlé ? Pourquoi Malfoy semble-t-il
si mystérieux ? Dans un contexte sombre et incertain,
marqué par le retour de Voldemort, il ne pourra
compter que sur lui-même pour trouver les réponses.
A moins que Dumbledore ne lui donne un coup
de main... Une histoire qui se lit d’une traite, sans
longueurs excessives, empreinte d’une maturité
nouvelle. A conseiller surtout aux adultes. [Dimitra]
Après 900’000 ans d’hibernation, Eléa est découverte
par une mission scientifique française dans
l’Antarctique sous 1000 mètres de glace. Simon,
médecin, s’éprend au premier regard de cette femme
d’une beauté divine. Grâce à elle, le monde actuel
connaît l’existence d’une civilisation antique, un
monde jadis dominé par deux super puissances, une
société réglée par un ordinateur central dans les
moindres détails, depuis l’alimentation, la répartition
des ressources jusqu’à l’union de deux êtres. Eléa
relate également son histoire d’amour avec son mari.
Simon arrivera-t-il à séduire Eléa ? J’ai été envoûté
par cette belle et émouvante histoire d’amour riche
en rebondissements des plus surprenants. Je ne
peux que vous recommander ce merveilleux ouvrage
qui restera un des romans de SF les plus vendus.
[Lancelot]
> Le monde selon
Michael Moore
> Un lien très
compromettant
Ken Lawrence / éd. Le Pré aux Clercs
Phillip Margolin / éd. Albin Michel
Qui n’a pas entendu parler de Michael Moore ces
derniers temps, soit par le biais de ses films soit par
ses attaques médiatisées envers George Bush ?
Dans l’introduction de son livre, Ken Lawrence trace
un portrait rapide de cet agitateur. On découvre
son parcours, son idéologie, les différents films
qu’il a réalisés, ainsi que les livres qu’il a écrits. Les
chapitres qui suivent sont composés d’articles parus
dans différents journaux, où Michael Moore prend
position sur des sujets tels que George Bush (un
de ses sujets de prédilection), la guerre en Irak, les
armes à feu, les médias, etc. Pour ceux qui ne
connaissent pas Michael Moore, ce livre peut leur
en apprendre sur le personnage, et pour les autres,
vous aurez ses pensées regroupées concernant
plusieurs sujets. [Carole-lyne Klay]
Dans la course à la Maison Blanche, le sénateur
Harold Travis est très bien placé, mais ce type est un
pervers, un amateur de prostituées de luxe et un
assassin. Il tue une jeune femme et puis est retrouvé
mort dans son chalet. Vengeance ou suicide ? Jon
Duprey, propriétaire d’une agence de call girls et
fournisseur de Travis, est accusé de ce meurtre.
Quand son avocat va le voir, il le tue, selon le
témoignage du gardien de prison. Mais Duprey nie
ces deux meurtres. Comme aucun avocat ne veut
reprendre le dossier et que tout accusé a le droit
d’être défendu, c’est à Amanda Jaffe qu’échoit le
dossier Duprey. Aidée par son père, Franck, et par
son enquêtrice, Kate Ross, elle finit par douter de la
culpabilité de Duprey. Excellent bouquin qui se lit
très facilement. [Eliane]
> Silverthorn
> Les faucheurs
Raymond E.Feist / éd. Bragelonne
Nancy Kress / éd. Pocket
La guerre contre les mondes de Midkemia et de
Kelewan est terminée. La faille a été refermée par
Pug. Lyam est couronné roi et son frère Arutha
devient prince de Krondor. Il s’apprête à épouser la
belle Anita. Mais très loin au Nord, une sombre
puissance se lève, rassemblant des elfes noirs, des
trolls et des gobelins. Une terrible prophétie doit
s’accomplir, Arutha doit mourir ! Le jour de leur
mariage, Anita est mortellement blessée par des
tueurs maléfiques ; pour la sauver le prince, aidé par
Jimmy les mains vives et Laurie le ménestrel, doit
trouver une plante, le Silverthorn, plante mystique
qui ne pousse que dans le camp ennemi. Excellent,
‘Silverthorn’ réunit tous les ingrédients essentiels à
un bon roman de fantasy et nous emmène en de
lointaines contrées. Un must pour les fans du genre.
[Eliane]
Suite de ‘Artefact’ et dernier volet d’une trilogie. Tom
Capelo, physicien de renom, a été kidnappé. Lui
seul a découvert le fonctionnement d’un artefact,
arme redoutable contre les Faucheurs, ennemis des
humains. Sa fille Amanda, le seul témoin de son
enlèvement, va tout tenter, même au péril de sa vie,
pour retrouver son père avec l’aide d’un prêtre et
d’un jeune Grec rencontrés pendant sa fuite. Lyle
et Marbret, des amis de Tom, repartent sur Monde
pour déjouer les desseins du nouveau chef de
l’alliance qui veut envoyer l’artefact dans la galaxie
des Faucheurs au risque d’anéantir l’univers. Sur
Monde, c’est un terrible secret qu’ils découvrent.
Parviendront-ils à sauver l’humanité de la folie de
l’amiral Pierce ? Un roman que l’on lit avec plaisir et
dont le dénouement est des plus surprenants.
[Janie]
> CONCOURS ‘La nuit des temps’
> CONCOURS ‘Un lien très compromettant’
Gagne un exemplaire du livre ‘La nuit des temps’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci aux Presses de la Cité
Merci à Albin Michel
SO C I E T E
> Blood Rain vol.3
Mio Murao
Soleil Manga
Yuu Watasee
Tonkam
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
Le massacre continue dans ce tome, à la vitesse
où ça décime, je me demande d’ailleurs comment on
va tenir les six tomes qui restent ! Mais faisons
confiance à l’ami Mio Murao pour trouver quelques
astuces pour nous tenir en haleine. La vénéneuse
Takako continue à brouiller les pistes en couchant
avec Taichi et en hypnotisant Rinko pour qu’elle
commette les crimes et porte le chapeau à sa place.
Pendant ce temps, Kumi continue sa descente aux
enfers en devenant alcoolique et en se prostituant
pour se payer ses bouteilles. Makoto va donc ouvrir
les yeux et arrêter de la traiter en esclave. Ce tome
trois contient le même cocktail de sexe et de violence
que précédemment, et on attend que notre héros
Taichi se réveille enfin pour sauver sa douce Kumi
qui en voit de durs (sans jeux de mots).
[Yamine Guettari]
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
62
> Fushigi Yugi,
la légende de Gembu vol.3
Ce nouvel opus de Fushigi Yugi est assez semblable
au premier. Il s’agit à nouveau d’un manga sur le
thème des mythes et légendes. Cette histoire nous
présente Takiko, une jeune prêtresse, à la recherche
des sept étoiles de Gembu accompagnée de
valeureux guerriers tels que Hatsui et Tomite. Dans
ce tome, elle compte sur l’aide d’une voyante pour
retrouver la position des étoiles manquantes. C’est
malheureusement sans compter l’intervention des
sbires de l’empereur de Kuto. Ce volume nous
montre de nombreux combats opposant les étoiles
de Gembu aux tueurs de l’empereur de Kuto ainsi
que la découverte d’une nouvelle étoile. Le travail de
Yuu Watase est toujours aussi fin et fluide. On ne
peut que reprocher à cette série sa similitude avec le
Fushigi Yugi originel. [Jeoffrey Rambinintsoa]
> Gantz vol.12
> Manga Science vol.1,2 et 3
Oku Hiroya
Tonkam
Yoshitoh Asari
Pika
Avant tout, Gantz est un manga plutôt macabre
réservé à un public averti. Kei est un étudiant assez
commun, égoïste, rêvant uniquement de se trouver
une petite amie. Dès le début, le héros va connaître
une mort assez violente et être transféré dans une
pièce lugubre avec d’autres personnes décédées.
Gantz, une boule noire disposant d’un ordinateur,
lui confiera pour mission d’exterminer des
extraterrestres. Une fois la mission terminée, le droit
de revenir à la vie lui est offert. Mais en échange, il
devra remplir les missions qui lui sont données,
éliminer ses adversaires et ainsi récolter cent points.
Proche du but, Kei est bien décidé à finir le jeu, mais
les obstacles sont nombreux. Gore, provocant, cet
univers déjanté saura passionner le lecteur qui
souhaite définitivement résoudre l’énigme de Gantz !
[Jeoffrey Rambinintsoa]
De quoi est composé le sang ? Pourquoi transpire-ton ? Qui a imaginé la première fusée ? Pourquoi les
satellites ne tombent pas ? Qu’est-ce qu’un robot ?
Toutes ces questions, et bien d’autres, trouvent un
début de réponse dans Manga Science, proposé par
Pika. On y suit une bande d’écoliers découvrant le
monde qui les entoure et s’interrogeant sans cesse.
Interviennent alors divers spécialistes, totalement
loufoques, répondant à la curiosité de nos scientifiques
en herbe à l’aide de schémas, d’expériences et
d’anecdotes. Le trait est simple, tout en rondeurs,
plutôt mignon. Le tout est très ludique, drôle, direct et
clair, jamais pompeux malgré la quantité de textes. Et
si cela s’adresse en priorité aux plus jeunes, leurs
aînés pourraient bien y apprendre pas mal de petites
choses… [Morgan]
> Priest vol.11
> Rough vol.5
Min-Woo Hyung
Tokebi
Mitsuru Adachi
Glénat
Après avoir ouvert le Domes forata et libéré le démon
Temosare, Ivan, prêtre maudit, se voit contraint de
lutter contre ce démon et ses sbires pour conserver
son âme…Priest est un manhwa plutôt banal quant à
son histoire, mais excentrique quant à son ambiance
et son graphisme. En effet, le thème du prêtre déchu
qui vend son âme pour combattre un démon n’est
pas des plus original. Cependant, le dessin, proche
du style occidental, offre une pointe de nouveauté
intéressante. De plus, le savant mélange far west et
créatures de la nuit apporte une dimension sombre
et macabre qui plonge le lecteur dans un monde assez
ensorcelant. Le personnage principal et l’intrigue
captivent suffisamment pour qu’on poursuive la
lecture. Ce manhwa ne restera pas dans les annales
mais il saura trouver son public.
[Jeoffrey Rambinintsoa]
Le lycée Eisen a la particularité d’accueillir plusieurs
sportifs prodiges. Deux d’entre eux, Keisuke Yamato,
le champion de brasse, et Ami Ninomiya, la plongeuse
émérite, se vouent une haine absolue, issue de la
rivalité entre leurs familles. Ce sentiment va évoluer
au cours des volumes (de façon très prévisible) vers
une amitié amoureuse, qui n’a pas l’heur de plaire à
tous les amis des deux lycéens. Malheureusement,
ces intrigues adolescentes prennent beaucoup de
place tandis qu’il y en a peu d’accordé aux différents
sports évoqués ou à la compétition. Le tout se laisse
tout de même lire facilement, avec plaisir grâce à un
soupçon d’humour et aux clins d’œil semés par
l’auteur. Mais on regrette un manque de rythme, le
récit peinant parfois à décoller. [Isandre]
> CONCOURS ‘Blood Rain’
> CONCOURS ‘Manga Science’
Gagne le volume 3 de ‘Blood Rain’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne les volumes 1 à 3 de ‘Manga Science’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Soleil Manga
Merci à
Sorti par le studio à qui l’on doit entre autres Utena,
Azumanga Daioh et Excel Saga, Orphen est une série
d’heroic fantasy de 1998 qui avait connu un grand
succès au Japon.
Comme de coutume dans cette collection Sakka très
pointue, Casterman nous fait découvrir un auteur
décalé au ton un peu plus adulte. Fukuyama se
distingue par des récits fantaisistes et énergiques,
pleins de loufoqueries et souvent teintés d’érotisme
et de fantastique. Son dessin réaliste rappelle quant à
lui le trait d’Otomo (‘Akira’). Dans ce récit en deux
tomes, nous suivons les méfaits d’étranges petites
créatures appelées les ‘Anges’, dont le physique
féminin et les yeux de poupée cachent des pulsions
destructrices qui manipulent les humains et les
épuisent sans vergogne. L’étrangeté de cette histoire,
mêlant fantastique, gore et érotisme, happe le lecteur
dans une succession d’événements de plus en plus
hallucinants, pour aboutir à un furieux final.
[Yamine Guettari]
Basée sur des romans de
Yoshinobu Akita et Yuuya
Kusaka, elle conte la quête du
jeune Orphen, un brillant sorcier
de l‘école de la Tour de la
Défense. Mais il est devenu un
sorcier errant reniant son école
après que sa chère Azaléa a été transformée en Bloody
August, un démon à forme de dragon, par accident. Et
alors qu’il souhaitait tout tenter pour la sauver, ses
collègues et mentors ont choisi d’essayer de la tuer
pour préserver leur honneur et cacher cette faute.
Harakawa Hiroaki
Kurokawa
‘Our Boss is a Highschool girl’ ou quand la fille
d’un chef de gang prend la relève de son père
décedé. Bien décidée à remonter le clan dissolu de
son défunt père, la jeune Hyodô Maï, karatéka hors
paire, part à la recherche de l’ancien bras droit de
la famille que l’on surnommait l’Orque, enfin, avant
la dissolution ; maintenant c’est plutôt une éponge
qu’elle devra motiver pour le tirer hors de l’alcool et
des mauvaises habitudes prises durant les dures
années où les ex-membres de cette mafia ont dû se
planquer des autres yakuza qui n’ont pas attendu
longtemps avant de prendre la place laissée vide
par ce triste événement. Tiré de l’imagination de
Buronson à qui on doit le célèbre Ken le Survivant,
ce manga manque cruellement d’originalité et
même si le dessin est attractif cela reste assez fade.
Dommage. [Frux]
Livré dans un coffret
cartonné, sans bonus
mais à petit prix (moins
de 50 francs), c’est un
achat qui vaut le coup
pour son excellent
rapport qualité-prix.
[Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Fullmetal Alchemist’
Gagne le volume 1 de ‘Fullmetal Alchemist’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Merci à Kurokawa
H A R DWAR E
GAM E S
Buronson / Hara Hideno
Pika
BD
> G Gokudo Girl
L I V R ES
Dès les premières secondes, on constate que la
série accuse visuellement son âge, avec des décors
spartiates et une animation juste correcte. La bandeson quant à elle a encore plus vieilli et m’a semblé
très en dessous de ce qui peut se faire actuellement.
Mais une solide histoire et un personnage principal
très charismatique rendent à eux seuls la série
attachante. D’autant que le scénario sait alterner
tensions dramatiques, intermèdes comiques et
scènes sentimentales.
M A N GA
Après avoir trouvé chez les deux sœurs l’épée de
Burtanders, qui seule détient le pouvoir de rendre à
Azaléa son apparence, il entame une quête périlleuse
pour apprendre à la maîtriser.
63
AN I M E
Accompagné par son apprenti, le jeune et un peu naïf
Majic, et les charmantes sœurs Chloé et Mariabelle,
l’une hystérique et volontaire, l’autre douce et effacée,
il va combattre son ancien mentor Childman qui
tentera tout pour le contrer.
T R A N S P O RT
VOYAG E
Certains d’entre vous connaissent peut-être ce titre
pour en avoir suivi l’adaptation animée sur Canal
Plus. Pour les autres, l’histoire est celle d’un monde
dans lequel l’alchimie fonctionne selon le principe
d’équivalence absolue : pour obtenir quelque chose,
il faut sacrifier quelque chose de valeur équivalente.
Dans ce monde, deux jeunes frères alchimistes
voyagent à la recherche de la Pierre Philosophale,
seule à même de leur rendre ce qu’ils ont perdu.
Bien dessiné, prenant, avec un scénario varié et
accrocheur, Fullmetal Alchemist est un titre majeur
et il était vraiment temps qu’il arrive ici. A noter que
même si vous avez vu la série animée, le manga se
justifie : le scénario commence de la même manière,
mais part dans une direction parfaitement différente
vers le volume 8. [Aleph]
(réservé aux abonnés)
SO C I E T E
ARTS
> Fullmetal Alchemist vol.1 et 2
SORT I R
Studio J.C. Staff
Dybex
Yôji Fukuyama
Casterman / Sakka
M US I Q U E
> Orphen
CINEMA
> Bienvenue au
Gamurakan vol.1 et 2
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
T R A N S P O RT
H A R DWAR E
GAM E S
BD
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
64
coffret vendu avec le vol.1 uniquement
> Le bahut des tordus
> Hare + Guu vol.3 et 4
Eiji Nonaka / Hiroaki Sakurai
Beez
Renjuro Kindaichi / Tsutomo Mizushima
Beez
Le lycée Cromartie est le seul lycée du Japon
composé à 100 % de délinquants. Quand Kamiyama
Takashi est inscrit à cette école, il va vite se rendre
compte qu’avec son casier vierge, il va avoir du mal
à s’intégrer, voire à simplement survivre ! Mais il va
mettre à profit son intelligence pour trouver la seule
solution à son problème : devenir le boss du lycée
par la ruse. Il va donc devoir se mettre dans la poche
un clone de Freddie Mercury, un gorille artiste et
un étrange robot étudiant, le Mechazawa. Lorgnant
fortement du côté du ‘Collège fou fou fou’, avec un
aspect un peu plus adulte mais autant de loufoquerie,
cette série enchaîne des épisodes courts de dix
minutes. La galerie de personnages est fournie et
assez inattendue, cela fait tout le sel de cet anime.
[Yamine Guettari]
Et encore six épisodes de n’importe quoi hilarant
en plus dans la délirante jungle de Hare et Guu. La
mère de Hare a disparu lors de la chasse, emportée
par une mystérieuse créature que les témoins du
drame ont beaucoup de mal à décrire précisément.
Le docteur Clive va ensuite avoir bien du mal à se
débarrasser de la coiffeuse du village voisin, une
vieille harpie qui croit voir en lui une réincarnation
de son défunt mari. Et on va en apprendre beaucoup
plus sur Weda grâce à l’arrivée d’amis d’enfance
assez spéciaux. Je me demande toujours comment
les doubleurs japonais font pour tenir le rythme
épuisant des dialogues hurlés et mitraillés ; qu’ils
soient remerciés pour cet effort périlleux, qui
contribue grandement à l’humour de cette série
loufoque. [Yamine Guettari]
> Les 12 royaumes
> Planetes vol.1 et 2
Studio Pierrot
Kaze
Bandai Visual
Beez
Basée sur un roman écrit par Fuyumi Ono, Les 12
Royaumes est une des meilleures séries de style
‘contes et légendes’ qui ait jamais été publiée dans
nos contrées. Elle raconte les aventures d’une jeune
Japonaise aux cheveux roux, malheureuse dans
sa vie de tous les jours, qui, à l’issue d’un combat
contre des monstres sortis de nulle part, se retrouve
brusquement emmenée par un homme mystérieux
dans un autre monde, séparé en douze royaumes,
où elle se voit obligée de voyager de royaume en
royaume pour fuir les persécutions dont elle est la
cible et comprendre ce qu’elle fait là. Cette série
bénéficie d’une réalisation excellente, d’un scénario
prenant, de personnages intéressants, d’une bandeson très soignée… Bref, si vous aimez le style des
contes et légendes orientaux, cette série est une
référence. [Aleph]
Planetes. Le mot grec pour ‘vagabonds’. En 2075, la
technologie spatiale a atteint le point où les voyages
entre la Terre, la Lune et les stations spatiales sont
monnaie courante. Mais pour éviter les accidents,
il est devenu nécessaire de nettoyer cette partie
de l’espace des débris qui la jonchent. C’est le travail
de ‘Hachimaki’, jeune homme désabusé rêvant
secrètement de voyage spatial, et de Ai Tanabe,
innocente nouvelle employée de ce groupe de
nettoyeurs de l’espace. Centré sur une vision réaliste
de la conquête spatiale, le scénario de cette série
est très intéressant, et même la petite romance de
rigueur ne le gâche pas, et permet même de donner
un côté plus humain aux protagonistes. Le rythme
assez lent risque de déplaire aux spectateurs
impatients, mais l’histoire vaut vraiment le détour.
[Aleph]
> Kenshin Le chapitre de l’expiation
> Initial D vol.5
Nobuhiro Watsuki
Dybex
Avex Mode
Kaze
L’histoire se situe bien après la série animée.
Kenshin et Kaoru ont eu un fils, et leurs compagnons
se sont exilés ou sont bien âgés (comme Yahiko).
Kenshin ne parvenant pas à expier sa faute, se sent
obligé de remplir bon nombre de missions pour le
Japon en délaissant sa femme et son fils. En raison
des combats menés, il est progressivement rongé
par la maladie, comme sa femme. Son fils, plein de
rancœur envers son père absent, poursuit sa
formation martiale auprès du maître de Kenshin. A
bout de force, Kenshin peine à rejoindre le continent
pour réaliser son dernier souhait… mourir dans les
bras de sa femme. Une merveilleuse conclusion,
triste et envoûtante. Le coffret est magnifique avec
un CD d’une sublime BO. Les bonus sont intéressants
et complets. Superbe ! [Jeoffrey Rambinintsoa]
Dans le domaine des courses de voitures, le manga
Initial D est la référence au Japon depuis une dizaine
d’années ; il était donc normal qu’une série soit
réalisée sur ce sujet. La première des quatre saisons
réalisées jusqu’ici raconte comment un jeune lycéen,
obligé depuis ses quatorze ans de se lever tous les
matins très tôt pour faire des livraisons en voiture
pour le magasin de son père, découvre que la course
automobile est beaucoup plus intéressante qu’il ne
le pensait. Les parcours des courses, plutôt bien
rendus, sont tous inspirés de routes de montagne
japonaises existantes, ce qui donne un effet de
réalisme assez intéressant. Toutes les scènes de
course sont en images de synthèse, et c’est là que le
bât blesse quelque peu : cette saison a déjà huit ans,
et ces images ont plutôt mal vieilli… [Aleph]
coffret 1 vendu avec le vol.1 uniquement
coffret 2 vendu avec le vol.4 uniquement
> CONCOURS ‘G Gokudo Girl’
Gagne le volume 3 de ‘G Gokudo Girl’ en envoyant
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(réservé aux abonnés)
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N°38
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