Les agences de voyage tiennent bon face à Internet
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Les agences de voyage tiennent bon face à Internet
Date : 02/10/2014 Pays : FRANCE Page(s) : 43 Rubrique : Magazine Diffusion : 191348 Périodicité : Quotidien Surface : 19 % > Cliquez ici pour voir la page de l'article Les agences de voyage tiennent bon face à Internet Avec Internet, les touristes organisent de plus en plus leurs voyages tout seuls depuis leur ordinateur ou leur smartphone. Les agences de voyage servent-elles encore à quelque chose ? « Depuis l'arrivée d'internet, les agences ont dû se remettre en question. Il a fallu s'adapter aux révolutions technologiques et affronter la concurrence en ligne », relève Richard Vainopoulos, qui préside le deuxième réseau en France, TourCom, 700 agences pour 2 milliards d'euros de volume d'affaires (*). Elles ont dû revoir leur modèle, apprendre à travailler sur les marges plus que sur les volumes et à investir sur la qualité de leur service. L'épisode du volcan islandais« Le rôle crucial de notre profession a été mis en avant lors de l'épisode du volcan islandais en 2010, rappelle Richard Vainopoulos. Alors que le transport aérien était paralysé, les agences ont affrété des autocars, trouvé des connexions par train Les voyageurs qui avaient réservé seuls leurs billets sont restés en panne de solution. Cette réactivité nous a fait gagner une nouvelle clientèle, y compris des jeunes de 18-25 ans. » Paye-t-on plus cher un même déplacement si l'on passe par une agence de voyage ? Souvent oui. « La valeur ajoutée de conseil, la flexibilité et les garanties apportées ont un coût, mais beaucoup de gens sont prêts à payer un petit peu plus pour ça », considère Valérie Boned, du Syndicat des agents de voyage (Snav). Sur certains produits, les volumes négociés par les agences avec les opérateurs leur permettent de rester compétitives. Les agences capitalisent aussi sur la relation étroite avec le client. Mais avec internet, les habitudes ont changé. En général, un client se renseigne d'abord sur le web avant de se tourner vers une agence, reconnaît Dominique Beljanski, présidente de Selectour Afat. « Quand le client arrive, on affine la demande, on fournit un contact personnalisé et une expertise », explique-t-elle. Pour Jean-Pierre Mas, le président du Snav « les agences ont un avenir » à condition qu'elles sachent s'adapter. L'enjeu aujourd'hui est de parvenir à proposer du service 24 heures/24, en physique ou en ligne, même si, actuellement, moins de la moitié des agences disposent d'un site internet. (*) La France compte près de 5.000 agences de voyage physiques et environ 28.000 salariés. 557BD82F5990720B40E502D3F105B5D226674A50B17641447F9B698 Tous droits de reproduction réservés