dossier de presse - Foire de Bièvres

DOSSIER DE PRESSE
Contact Presse : Anne Quémy - Tél : 01 44 83 01 10
[email protected]
LES 4 ET 5 JUIN, BIÈVRES SE MET A L’HEURE DE LA PHOTO
La Foire est organisée par le Photoclub
Paris Val-de-Bièvre avec le concours de
la Commune de Bièvres. La Foire et le
musée français de la Photographie ont
été créés en 1964 par Jean et André
Fage, fondateurs du Photoclub Paris
Val-de-Bièvre.
Depuis
plus
de
50
ans,
cette
manifestation internationale réunit, le
temps d’un week-end, à Bièvres, tout
ce qui concerne la photo d’hier et
d’aujourd’hui.
© Gérard Schneck
Si elle est particulièrement attachée à
ses fondamentaux que sont le marché de l’occasion et des antiquités
photographiques et le marché des artistes, elle est aussi ouverte aux nouvelles
technologies et à la jeune création.
En 2016, la Foire innove en créant « le pôle des procédés alternatifs » où
l’on pourra acheter du matériel pour mettre en œuvre ces procédés et participer
à des ateliers ou démonstrations (cyanotype, Van Dyke, sténopé, art du
blanchiment ou du transfert de Polaroïd...).
La Foire est un lieu d’échange, de partage d’expériences pour les professionnels
et un espace de découverte pour les amateurs ou simples visiteurs.
Elle a accueilli plus de 10.000 visiteurs en 2015. Si son succès se confirme, c’est
aussi parce que les organisateurs ont su lui insuffler un nouvel élan chaque
année. La Foire vit avec son temps et suit l’évolution de la photo. Cet événement
n’est pas seulement le passé de la photographie, il est aussi son futur.
Les temps forts de la 53e édition :
le samedi et le dimanche
! marché de l’occasion et des antiquités photographiques (leader en Europe).
! expositions : Claude et John Batho, Xavier Delorme et « Tous
Photographes ! »
! conférences aux thématiques variées et au contenu riche.
! nouveau : pôle des procédés alternatifs.
! visites commentées et animations
le dimanche :
! marché des artistes
! lectures de portfolios proposées par
des professionnels de l’image.
! studio éphémère et autres animations
ludiques pour petits et grands.
! dédicace avec John Batho.
Bièvres mérite bien son nom de capitale de
© Brigitte Hue
la photo. L’image est au cœur de cette
bourgade verdoyante qui inaugurera, le
dimanche, les nouveaux espaces pédagogiques du musée français de la
Photographie lequel proposera l’exposition « Tous photographes ! ».
2
LES EXPOSITIONS
!INSTANTS TRÈS SIMPLES – Exposition de Claude Batho
!PLAGE DE COULEURS – Exposition de John Batho
!L’HOMME FACE A L’ORAGE – Exposition de Xavier Delorme
!TOUS PHOTOGRAPHES – Exposition du musée français de la
Photographie
Sur proposition du Photoclub Paris Val-de-Bièvre, la Commune de Bièvres invite
chaque année de grands noms de la photographie à exposer. En 2016, la Foire
rend ainsi hommage à un couple de photographes : Claude et John Batho. Tous
deux offrent des univers différents : John est spécialiste de la couleur tandis que
sa femme travaillait essentiellement en N&B.
Par ailleurs, la librairie le Mille-Feuilles présentera une exposition spectaculaire
de Xavier Delorme, photographe-chasseur d'orages.
Pédagogique et ludique, « Tous photographes ! » replacera la photographie dans
un contexte sociétal de 1840 à nos jours.
INSTANTS TRÈS SIMPLES - EXPOSITION DE CLAUDE BATHO
Grange aux fraises – 3, rue de Paris
Samedi 4 et dimanche 5 juin de 10h à 18h et jusqu’au 12 juin du vendredi au
dimanche de 16h à 19h.
Née en 1935 dans le Puy de Dôme et disparue en 1981,
Claude Batho photographie l’intime.
En 1950, elle entre à l’Ecole des Arts appliqués de la
rue Duperré à Paris. Entre 1955 et 1957, elle poursuit
sa formation à l’école des Beaux-Arts de Paris. En
1957, elle choisit la profession de photographe qu’elle
exerce jusqu’en 1981.
À travers les paysages familiers, les proches, les objets
du quotidien, ses photos
offrent une douce poésie.
Claude Batho en 1978
Sa capacité à voir et à
« L’appareil
raconter
est
unique, elle
photographique, c’est
magnifie les petits bonheurs de la vie. Tout est
l’œil au bout des
simple, tout est tendre, le temps est comme
doigts » Claude Batho
suspendu. Ses images sont ancrées dans le réel et
pourtant s’ouvrent sur l’imaginaire, point de départ
d’une rêverie. Elle s’exprime en noir et blanc et effectue elle-même ses tirages.
C’est surtout à partir de 1982 que des publications et des expositions font
connaître l’oeuvre très personnelle de Claude Batho en France et à l’étranger.
« Mes photographies sont à la fois une
conversation intérieure et le partage d’une
émotion avec les autres. Elles doivent autant à
l’intuition qu’à la réflexion.
Ce sont des contradictions que l’expression
photographique assume. J’aime révéler le temps
qui passe sur les êtres, sur les choses, je cherche
à rendre sensibles des instants très simples, à en
prolonger les silences » expliquait l’artiste.
© Claude Batho
3
« La photographie s’est voulue la copie conforme de la vie familiale : une
pratique empreinte de tendresse, faite de gestes quotidiens et humbles : quand
les images s’attachent à une « réalité » pratique jamais très loin du songe.
[...]
© Claude Batho
© Claude Batho
Tel est l’effort instinctif de la
photographe
qui
s’ingénie
à
discerner dans des figures nettes la
beauté du monde. C’est son grand
mérite. Elle ne se décerne aucune
vertu spécifique, ne s’accorde aucun
privilège. Elle ne crée aucune
situation originale qui ne soit en
dehors du réel. Mais elle fait de
l’acte photographique un objet
original parce que claudiquant, en
porte-à-faux.
Spectateur, on se reconnaît dans
ces images alors que l’objet restera
à jamais unique.
Le sort d’une photographie réussie est là. Tout est vrai et rien ne l’est.
Cet univers unique et autonome a ses propres lois. Il s’impose à nous de telle
sorte qu’on ne puisse le discuter. Cet état que l’on veut protéger précède la
catastrophe. L’avenir est une menace. Saisir un cadrage, c’est examiner ce qui
nous appartient et dont on ne veut être dépossédé. Ce qui nous est en propre,
ce sont ces objets dans leur disposition. Ils se tiennent en eux-mêmes et dans
leur différence, ils sont un autre nous. De leur usage, on s’en moque.
Leur sens nous échappe. Leur nudité seule importe. Par ce qu’ils convoquent, ils
dépassent leur fonction utilitaire pour être simultanément chose et idée »
Extrait du texte de François Cheval, publié dans le livre édité à l’occasion de
l’exposition “La poésie de l’intime” (Co-édition Gwin Zegal / musée Nicéphore Niépce)
© Claude Batho
© Claude Batho
4
PLAGE DE COULEURS - EXPOSITION DE JOHN BATHO
Maison des Photographes et de l’Image - Rue de la terrasse.
Samedi 4 et dimanche 5 juin de 10h à 18h et jusqu’au 28 juin,
du vendredi au dimanche de 16h à 19h, fermé les 18 et 19 juin.
Né en 1939, John Batho commence à photographier en
1961. À une époque où prédomine le noir et blanc, il
concentre sa recherche sur la photographie en couleur. Prix
Kodak en 1977, il est alors représenté par la Galerie
Zabriskie (Paris et New York). De nombreuses expositions
suivront, en France et à l’étranger : au Musée d’Art Moderne
de la Ville de Paris (1977), au Musée Fratelli Alinari à
Florence (1987), au Musée Nicéphore Niépce (2000 et
2001), au Musée des Beaux-Arts de Dijon (2008), à la
Bibliothèque Nationale de France (2009) et au Musée de
Normandie, à Caen (avril - septembre 2016).
John Batho
Au-delà du factuel et de la question du sujet, son oeuvre se
fonde sur la couleur considérée pour elle-même, sur son pouvoir d’attraction, sa
spécificité en photographie, en particulier sur sa capacité à perturber ou à
surprendre la perception.
« La couleur n’est pas vraiment saisie, elle saisit plutôt celui qui la regarde.
Originale, elle ne se réduit pas à l’image d’elle-même. Elle se photographie
pourtant, le photographe en rapporte les effets, en prolonge les vibrations »
constate-t-il.
Auteur de célèbres séries (les Parasols,
les Manèges, les Nageuses), John Batho
a mis à profit l’invention de l’impression
numérique. La liberté et la précision
qu’elle offre lui ont permis d’affirmer son
œuvre, d’explorer de nouveaux supports
et
d’atteindre
une
perfection
qui
distingue le style de ce grand artiste
français de la couleur.
« L’évolution
numérique
que
connaît la photographie, autorise
une conduite des productions
avec une précision jusque-là
impossible à atteindre. » John
Batho
A propos de son exposition John Batho explique :
« J’ai commencé à photographier les parasols de
Deauville en 1977. Je m’intéressais alors aux lieux
emblématiques de la couleur, là où elle est incarnée
dans la matière et la forme, là où son évidence et son
rôle s’imposent. Je ne pensais pas poursuivre cette
recherche sur la plage de Deauville aussi longtemps,
mais le sujet, dans sa simplicité, possède une grande
variété d’aspects, oblige à la sérialité, et surtout
interroge la manière dont le regard se construit,
évolue. C’est la raison de ces retours saisonniers.
Plutôt que de dresser le « portrait » des parasols, je
me suis intéressé à l’agencement des formes, au
voisinage inattendu des couleurs, à leur intensité, ou
à la délicatesse des teintes, au grain et au froissé des
toiles.
© John Batho
5
Ce lieu, unique, offre une expérience
sensorielle renouvelée, au gré des
assemblages, de la lumière et du
vent.
La nomination d’une couleur ne suffit
pas à en définir la nuance sur la
gamme chromatique : ainsi le jaune
varie de l’acidulé au doux, le rouge de
l’éclatant au profond, le bleu de
l’affirmé au plus fin. De plus, le
proche voisinage d’un ton avec un
© John Batho
autre en affecte la perception.
Le regard s’éprouve, cherche un accord, ou un contraste, une émotion digne
d’être retenue.
Ce sont les heures matinales, légères et fraîches, qui me paraissent les plus
attractives, émouvantes, lorsque parfois une brume légère nimbe le sable, les
toiles, et l’air environnant. Parasols et bâches ne sont plus là pour leur usage,
mais pour un au-delà de leur apparence. Vide et silencieuse, la plage n’existe
que pour elle-même, d’une beauté native, initiale.
Parfois, mes visites furent décevantes : la lumière, le ciel, l’heure,
l’attention n’étant pas là. Il m’a fallu revenir, choisir au mieux les heures, prévoir
la lumière, insister, reprendre le thème, saisir l’inattendu, l’éphémère, l’aléa,
produire le ressassement, où selon Eric Satie, l’essentiel se trouverait caché.
Par l’attachement porté au motif, il me semble avoir été à l’écoute d’une
partition, d’une musique pour les yeux, à inscrire ainsi, à partir du fait visuel,
usant de la variation des formes et des surfaces, des matières et des tons, des
distances, des espaces et des rythmes, inspirés par le paysage singulier de la
plage de couleurs.»
© John Batho
© John Batho
6
!
L’HOMME FACE À L’ORAGE - EXPOSITION DE XAVIER DELORME (Co-production
Xavier Delorme – SubliPix)
Librairie le Mille-Feuilles (28, rue de l’église).
Samedi 4 juin de 10h30 à 19h et dimanche 5 juin de 9h30 à 18h, du 31 mai
au 19 juin de 10h30 à 19h, les dimanches de 10h30 à 15h, fermé le lundi.
Après des études de Génie civil et deux stages à
Météo France en 1998 et 2002, Xavier Delorme
est devenu chasseur d'orages professionnel.
Cette activité lui a valu de nombreuses
récompenses, publications et une reconnaissance
médiatique.
Depuis 2004, le photographe Xavier Delorme
sillonne les routes à la poursuite des orages. Le
Xavier Delorme
caractère spectaculaire des images qu’il réalise n’a
d’égal que l’exploit technique et humain qui préside à leur obtention. Chasser les
orages est une véritable passion à laquelle Xavier se livre corps et âme, à plein
temps, plusieurs mois dans l’année. S’il est difficile de parler ici de mise en scène
(comment dompter la foudre ?), son oeuvre fait l’objet d’un minutieux travail de
préparation et de repérage des paysages, sites historiques ou bâtiments
industriels qu’il parvient à confronter à l’orage. Il faut aussi se représenter les
nombreuses heures passées à l’affût des éclairs, dans des conditions presque
toujours périlleuses pour l’homme et ses équipements. Pour mettre ces
incroyables images en valeur, les tirages photographiques de cette série ont été
réalisés par SubliPix selon la technique exclusive de sublimation thermique sur
plaques d’aluminium.
Chaque année, Xavier Delorme parcourt plus de 20.000 kilomètres pour obtenir
ces clichés si saisissants.
« Passionné par les orages depuis
tout jeune, j'admirais les orages
d'été sévir sur les grandes plaines
de Beauce après une chaude
journée. Mes premières prises
furent réalisées à l'aide d'un petit
reflex argentique qui avait à
l'époque plus de 15 ans d'âge ! Je
vous avouerais que les premiers
essais n'étaient pas à la hauteur de
mes espérances, mais avec du
temps, de la persévérance et pas
mal de chance, j'ai réussi mes
© Xavier Delorme
premiers clichés, le matin du 21 mai
2004 : des photos de foudres multiples. L'aventure "chasse à l'orage"
commençait... Depuis, j'ai mis de côté mon reflex argentique, mais je le garde
par valeur sentimentale. Il est remplacé par un reflex numérique en 2006, un
Nikon D50. Depuis ce dernier a été complété par d'autres appareils et optiques.
Avec ce genre de matériels, la prise de vue est vite un régal. Par la suite,
l'acquisition d'un véhicule devient un vrai plus. Les kilomètres s'accumulent, de
10km lors des premiers voyages à plus de 1.000km de nos jours. Après ces
années et ces grandes balades à travers la région Centre et la Champagne
Rémoise, je suis à la conquête de nouveaux paysages de France, voire au-delà
... »
7
TOUS PHOTOGRAPHES !
PHOTOGRAPHIE
-
EXPOSITION
DU
MUSÉE
FRANÇAIS
DE
LA
Musée français de la Photographie (78, rue de Paris)
Samedi 4 juin de 13h30 à 17h30 et dimanche 5 juin de 9h30 à 17h30 et du
mercredi au dimanche de 13h30 à 17h30
© Publicité Kodak vers 1955 - Musée
français de la Photographie Conseil départemental de l'Essonne Barbara Fernandez
« Tous photographes ! » montre comment la
photographie est devenue un loisir presque
universel (1 000 milliards d'images réalisées
dans le monde en 2015). L’exposition se
découvre en dix étapes, des années 1840 à
nos jours, au travers de collections
largement inédites (matériels, manuels,
publicités,
photographies).
L'incroyable
diffusion de la pratique photographique est
illustrée et expliquée, tant du point de vue
de l'aspiration à se souvenir, à se mettre en
scène, à documenter le monde,... que
comme le produit de coups de génie
industriels, techniques et commerciaux.
On y découvrira, entre autres, les principes
de la photo argentique, la photo "carte de
visite" des années 1870, l'invention géniale
de Kodak à la fin du XIXe siècle, l'appareil
jetable des années 1980, le discours
publicitaire des fabricants ou les créations
des amateurs experts qui installaient un
labo dans leur salle de bains...
8
LE MARCHÉ DE L’OCCASION ET
DES ANTIQUITÉS PHOTOGRAPHIQUES
Samedi 4 juin de 13h à 20h et dimanche 5 juin de 7h à 18h
La Foire est reconnue internationalement pour son marché de l’occasion et
des antiquités photographiques, un des leaders en Europe qui s’étend sur
deux hectares en plein cœur de Bièvres.
Un paradis pour les collectionneurs et chineurs qui
viennent y faire leur chasse aux trésors :
photosphères, lanternes magiques, chambres de
voyage,
stéréoscopes,
visionneuses
pour
autochromes,
appareils
portefeuille,
présentoirs à photos, livres, photos
anciennes,
pellicules…
L’offre
est
pléthorique et de qualité, elle reflète la
diversité et l’étendue du patrimoine
photographique.
Les
photographes
amateurs ou professionnels viennent
chercher
du
matériel :
appareils,
objectifs, accessoires, car les procédés
anciens ont toujours le vent en poupe...
La Foire est un musée
à ciel ouvert
© Gérard Schneck
Pour les amateurs de cinéma : ils
trouveront des livres, des affiches, des photos (acteurs, ambiance de tournage),
des projecteurs ou des caméras. De quoi revivre les grandes heures du 7e art.
250 exposants proposent leurs conseils et racontent
l’histoire de ces occasions photographiques. Grâce à
eux et aux collectionneurs, ces objets retrouveront
une seconde vie.
© Gérard Schneck
© Gérard Schneck
© Gérard Schneck
9
LE MARCHÉ DES ARTISTES
Rue Léon Mignotte
Dimanche 5 juin de 9h à 18h
Le marché des artistes est un lieu de rencontre et
d’échange avec une centaine d’artistes issus de la
jeune création. Toutes les techniques et tous les
styles photographiques y sont abordés. Les œuvres
sont à découvrir, à acheter. Les artistes viennent
de France et de l’étranger.
Multiple, riche, ce marché est une vitrine qui aide
ces artistes à émerger en se faisant connaître du
public et des professionnels. Leurs expositions sur
© Brigitte Hue
le marché sont individuelles ou collectives.
Tous les photographes exposant sur ce marché sont automatiquement inscrits au
concours qui est doté de lots offerts par les partenaires du Photoclub Paris Valde-Bièvre sous forme de produits, de séjours photo...
Le jury, composé de professionnels de la photo (photographes, galeristes,
agents, journalistes, historiens …), parcourt les stands artistes le dimanche matin
entre 9h et 11h et décerne jusqu'à six prix : le Prix Jean et André Fage qui
récompense un travail d'auteur, le Prix du jeune photographe qui met en lumière
un photographe de moins de 30 ans et quatre mentions à la discrétion du jury.
Jury 2016
Président : Wilfrid Estève.
Il est photographe, enseignant et producteur. Depuis 2004, il
préside l’association reconnue d’utilité publique FreeLens.
Membre de l’observatoire du photojournalisme du Ministère de
la Culture, cofondateur de l’agence l’Œil Public, il est en charge
de la direction du studio Hans Lucas et de la codirection du
Diplôme Universitaire « Photographie documentaire et écritures
transmédia » à l’Université de Perpignan Via Domitia. En 2015,
il est promu Chevalier des Arts et des Lettres.
© DR
Samantha Rouault, rédactrice pour L'Œil de la Photographie et pour le
magazine du Jeu de Paume
Pierre Faure, photographe, Prix Roger Pic 2016.
Les prix décernés par le jury sont proclamés
le dimanche à 15h30.
Au cours des années précédentes, des
personnalités telles que Sabrina Biancuzzi,
Isabelle Lévistre, Quinn Jacobson, Corinne
Kortchinsky ou Michaël Duperrin ont été
récompensées, ce qui a constitué un
tremplin pour certains d'entre eux.
© Brigitte Hue
10
LES 9e RENCONTRES DE BIÈVRES
Salle du conseil, Mairie de Bièvres
Samedi 4 juin de 13h à 18h et dimanche 5 juin de 10h à 15h
Ces conférences sur des thèmes tels que
le
matériel, le numérique, la chaîne graphique, le
voyage, l’histoire de la photographie sont
animées par des spécialistes.
Chaque année, que l’on soit professionnel ou
amateur, elles sont l’occasion d’améliorer ses
connaissances dans des domaines variés. Ces
conférences, dont l’entrée est libre, permettent
de poser des questions sur les approches, le
matériel et les astuces à connaître.
© Isabelle Morison
Samedi
Thème
Animateur
13h – 13h50
La photographie peut-elle être
soignante ?
Dr Gilles Perriot
14h – 14h50
Psychiatre - ancien médecin chef du
Centre Psychiatrique Sevrey - Président
d'honneur des amis du musée Niépce
PhotoDirector 7 (Cyberlink) : tour Christophe Gressin
d’horizon d’un logiciel pour les Photographe, rédacteur et responsable de
la formation photo du centre de
photographes.
compétences P.A. Pro. Spécialiste des
logiciels de développement.
15h-15h50
Edition
/
Autoédition
en
photographie :
les
bonnes
questions à se poser, les choix
pertinents pour un projet réussi.
Alain Escourbiac!
Responsable du showroom parisien et du
développement
commercial
de
l’imprimerie
éponyme.
Escourbiac
l’imprimeur est un acteur référent en
France
sur
le
marché
de
l’autoédition.
16h – 16h50
Réussir ses photos de voyage !
Séverine Lacroix
Conseils de pro pour raconter Photographe et co-fondatrice d’AguilaVoyages photo
une histoire en images
17h – 17h50
Les différents types de lumière
continue
Dimanche
10h – 10h50
Thème
Michel Moulin
Lumiservice
Animateur
Précision de la couleur : de la Hervé Petit
X-Rite, leader mondial dans les domaines
prise de vue à l’écran
des sciences et des technologies de
gestion des couleurs
11h – 11h50
14h – 14h50
15h – 15h50
16h-17h
Précision
de
la
couleur
:
impression couleur et Noir &
Blanc
Comment préparer une expo
Les dix conseils pour réussir ses
photos de voyage
Remi Joste
La mesure du regard
Jean-Gabriel Lopez
AllPages
Christian Izorce SubliPix
Vincent Frances
Fondateur de l’agence Photographes du
Monde, photographe professionnel
Artiste et Conseil en conservation et
numérisation des collections artistiques-
11
PARMI LES ANIMATIONS
NOUVEAU : LE POLE DES PROCÉDÉS ALTERNATIFS
Espace Voyages, Impression, Edition (V.I.E)
Entre les rue Léon Mignotte et du Petit Bièvre, vers la place de la Mairie.
Samedi 4 juin de 13h à 20h et dimanche 5 juin de 8h à 18h
Cet espace a été repensé. Il est toujours ouvert aux voyagistes et spécialistes de
l’impression mais on pourra y apprendre, via des animations ou des
démonstrations, ce que sont ces procédés alternatifs et même acheter du
matériel concernant ces procédés ou des produits argentiques.
Démonstrations de cyanotype et Van
Dyke par Clémentine Moranville et
Michaël Duperrin de l'Image Latente.
Cette association de photographes est
basée
à
Paris
dans
le
18e
arrondissement. Ces deux procédés des
premiers temps de la photographie
doivent leur nom à leur couleur
respective, bleu pour le cyanotype, brun
pour le Van Dyke. Remis au goût du jour
© Michaël Duperrin
par les progrès de l'impression de
négatifs numériques, ils sont d'une mise
en oeuvre relativement facile, permettent de réaliser des tirages uniques et
d'élargir la palette des papiers à la disposition des photographes.
Réalisation de cyanotype et de sténopé et
présentation de sténopé Polaroïd par
l’Association « Dans ta cuve ».
Réalisation d’un sténopé, dimanche 5 juin
vers 14h
Cette association proposera également une
exposition de ses adhérents sur le thème des
procédés alternatifs.
© Dans ta cuve
Ateliers de manipulation du film instantané par Expolaroïd
Samedi 4 juin à 16 h et dimanche 5 juin à 11h
5! - Sur réservation au 06 22 65 82 81
Expolaroïd est le mois du Polaroïd et de la photographie instantanée.
Initié à Nantes en 2013 par un groupe de passionnés, Expolaroïd est devenu un
festival national et international qui, chaque année en avril, propose de se
consacrer pleinement et entièrement à la photographie instantanée et à ses
usages.!
Description des ateliers d’une heure : transfert d'émulsion et blanchiment de
Polaroïd.
12
COLLECTE POUR LE PHOTOTHON®
Place de la Mairie
Samedi 4 juin de 14h à 19h et dimanche 5 juin de 8h à 18h
En lançant le Photothon®, l’Association du
musée français de la Photographie a voulu, en
collectant des dons en matériels dans le
domaine numérique retrouver l’esprit qui a
permis de rassembler une des plus belles
collections au monde.
Cette démarche
prolonge la volonté des fondateurs Jean et
André Fage et sauve les témoins d’une
révolution majeure de la photo (les premiers
appareils numériques commencent à disparaître). De plus, elle enrichit la
collection du musée en appareils numériques. Durant le week-end de la Foire, les
visiteurs pourront déposer leur vieil équipement numérique, celui-ci témoignera,
dans l’avenir, de cette technologie numérique apparue dans les années 90.
VISITES GUIDÉES
Musée français de la Photographie
Samedi 4 et dimanche 5 juin de 14h à 15h et de 15h30 à 16h30
Visite guidée de l’exposition « Tous photographes ! ».
Dimanche 5 juin de 15h30 à 16h30 – RDV à la Grange aux Fraises
John Batho proposera une visite commentée de son exposition et de celle de
Claude Batho.
ATELIERS
Musée français de la Photographie – Sur inscription obligatoire par téléphone
01 69 35 16 50 ou par courriel : [email protected]
Samedi 4 et dimanche 5 juin de 14h à 16h
Clic-Clac, c’est dans la boîte – Tout public à partir de 10 ans – Durée : 2h
Découverte du sténopé (construction et prise de vue) ou comment une boîte
percée d’un trou, la lumière et la chimie font naître l’image.
Samedi 4 et dimanche 5 juin de 16h30 à 17h30
Dessinez avec la lumière !
Tout public à partir de 6 ans – Durée : 1h
Oubliez vos ordinateurs et
imprimantes ! Chimie et lumière rouge vous
attendent pour une expérience désormais hors du commun...
Réalisé sans appareil, le photogramme est obtenu en posant des objets
directement sur une feuille de papier photo avant d'exposer l'ensemble à la
lumière. Reste alors, sous la lampe rouge du laboratoire argentique, à révéler,
fixer, laver et sécher cet étonnant "dessin photogénique" mis au point dès le
début du XIXe siècle par un des pionniers de la photographie, Henry Fox Talbot.
13
LES LECTURES DE PORTFOLIOS
Marché
des
Artistes
–
gratuit
sur
réservation :
www.foirephoto-bievres.com
Dimanche 5 juin de 10h à 12h et de 15h à 17h
Les lectures de portfolios ont lieu dans le cadre du marché
des artistes et sont programmées sur 20 minutes par
photographe.
Elles sont un échange entre un photographe amateur qui
présente un ensemble de photos et un professionnel qui les
analyse et les commente.
© Gérard Schneck
10h – 12h
Victor Coucosh (EFIAP) : Grand Prix d’auteur de la Fédération Photographique
de France, rédacteur à France Photographie.
Michaël Duperrin : Président de l’Image Latente, rédacteur à Réponses Photo,
membre du Studio Hans Lucas, Prix Jean & André Fage 2014.
De 15h à 17h
Françoise Lambert : journaliste et photographe, membre du Studio Hans Lucas
Pierre – Yves Mahé : directeur de l'école de photographie SPEOS.
LE STUDIO ÉPHÉMÈRE ET LES CADRES PHOTOGRAHIQUES
Près de l’espace V.I.E et de la Mairie –
Dimanche 5 juin de 11h à 18h – Gratuit
Chacun pourra s’y faire photographier et
repartir avec un tirage petit format. Ce studio
est animé par les membres du Photoclub Paris
Val-de-Bièvre avec le soutien de AllPages
Epson photo expert et Lumiservice.
NOUVEAU : se faire photographier dans des
© Philippe Lotton
cadres amusants ou se transformer en
publicité photographique : ludique, cette idée séduira, à n’en pas douter, petits
et grands !
DÉDICACE DE JOHN BATHO
Librairie-Restaurant-Salon de Thé le Mille-Feuilles - 28, rue de l’église Bièvres
Dimanche 5 juin de 16h30 à 17h30
14
EN SAVOIR PLUS SUR L’ORGANISATEUR …
Créé en 1949 par Jean et André Fage, le
Photoclub compte deux lieux d’activités, l’un à
Paris, l’autre à Bièvres et rassemble 270
adhérents, dont une quarantaine d’animateurs
bénévoles.
Installé dans le 14e arrondissement de Paris depuis plus de 50 ans, le Photoclub
propose dans ses locaux de la rue Gassendi de nombreuses activités : laboratoire
argentique et numérique, ateliers de post production numérique, séances
d’analyse d’images, cours techniques et esthétiques, rencontres avec des
photographes, prises de vue en studio (du portrait à la mode et au nu) ateliers
autour de la lomographie, de la direction de modèle, du roman-photo, de la
photo de nature, des concours, film photographique et montage vidéo.
Le Photoclub organise aussi des sorties photographiques sur Paris et l’Île-deFrance, de jour comme de nuit, ainsi que des visites d’expositions ou des
voyages photographiques. Une douzaine d’expositions sont mises en place tout
au long de l’année dans sa galerie, offrant une belle palette de la production de
ses ateliers.
Il propose à la Maison des Photographes et de l’Image
à Bièvres (ville qui l’a vu naître et qui reste son siège Locaux parisiens
28 ter, rue Gassendi
social) des activités régulières : analyse d’images,
75014 Paris
studio portrait, cours techniques et de post production
ainsi que des expositions.
Tél 01 43 22 11 72
Il offre à tous ses membres la possibilité de participer à secretariat@photodes salons et concours. Chaque année, 150 à 200
bievre.org
photos d’adhérents sont ainsi acceptées dans les
Secrétariat ouvert :
salons. Une dizaine de membres sont AFIAP ou EFIAP
du mercredi au vendredi
(Artiste de la Fédération Internationale de l’Art
15h-19h
Photographique ou Excellence de la Fédération
samedi 14h -18h.
Internationale de l’Art Photographique).
À ces activités s’ajoutent l’organisation d’événements Locaux bièvrois
Rue de la Terrasse
comme la Foire Internationale de la Photo à Bièvres et
91570 Bièvres
le salon Daguerre, salon international qui reçoit
antennephoto@photoplusieurs milliers de photographies des quatre coins du
monde et existe maintenant en numérique et en papier. bievre.org
Ce salon se déroule dans les locaux de la mairie de
Paris 14e.
15
EN SAVOIR PLUS SUR LA COMMUNE DE BIÈVRES
…BIÈVRES ET LA PHOTOGRAPHIE, UNE LONGUE HISTOIRE
Le village de Bièvres est situé à quelques
minutes au sud-ouest de Paris, dans le
département de l'Essonne. Au-delà de son cadre naturel préservé, une des
grandes caractéristiques de la commune réside dans le dynamisme de ses
nombreuses associations. Plusieurs événements réputés s'y déroulent chaque
année ; la Foire Internationale de la Photo est l'un des principaux.
Depuis les années 50, la photographie tient une place importante dans la
commune, sous l'impulsion de Jean puis André Fage, et aujourd'hui dans la
continuité de leur action. Bièvres abrite ainsi le musée français de la
Photographie, qui accueille leurs collections et propose des expositions ; le
musée rouvrira ses portes à l'occasion de la Foire.
Désireuse d'encourager les photographes biévrois, la Commune a inauguré en
2013, lors de la cinquantième édition de la Foire Internationale de la Photo, la
Maison des Photographes et de l'Image. Ce centre permanent d'activité
photographique confirme la vocation de Bièvres en tant que "capitale de la
photographie".
Cette année, à l'occasion de la Foire, la Commune de Bièvres invite Claude et
John Batho. Elle reconduit également l'opération "Les photographes biévrois ont
du talent" avec une exposition de photographies dans les rues, ainsi que le
concours "Smartphone : regards sur Bièvres" pour les jeunes de 11 à 17 ans.
16
INFORMATIONS PRATIQUES - ENTRÉE LIBRE
Marché International de l'occasion et des antiquités photographiques :
samedi 4 juin de 13h à 20h
dimanche 5 juin de 7h à 18h
!"#$%&'(#%)*+","*-&)#-'.-,&
Espace V.I.E : samedi 4 juin de 13h à 20h
!.&/*"0#&
Dimanche 5 juin de 8h à 18h
Marché des artistes : dimanche 5 juin de 9h à 18h
"!#$!%&$'%(!$)*!+&$,-(-!
Remise des Prix : dimanche 5 juin à 15h30
./!&)(!0(!1$&,-!
Exposition de Claude Batho durant la foire de
"!#$!2$,-3'!0(-!14353%&$64(-!!
10h à 18h et jusqu’au 12 juin du vendredi au
(5!0(!789:$%(!
dimanche de 16h à 19h.
;)(!0(!7$!<(&&$--(!
Exposition de John Batho durant la foire de 10h à
"!17$=(!0(!7$!:$,&,(!!
18h et jusqu’au 28 juin, du vendredi au dimanche
"!#(!2,77(>?(),77(-!!
de 16h à 19h, fermé les 18 et 19 juin.
@A/!&)(!0(!78B%7,-(!
Exposition Xavier Delorme durant la foire, le
"!#(!2)-B(!+&$'C$,-!0(!7$!
samedi de 10h30 à 19h, le dimanche de 9h30 à
14353%&$64,(!
18h, du 31 mai au 19 juin de 10h30 à 19h, les
DA/!&)(!0(!1$&,-!
dimanches de 10h30 à 15h, fermé le lundi.
Exposition « Tous photographes ! » durant la
foire, le samedi de 13h30 à 17h30 et le dimanche
de 9h30 à 17h30
Accès : à 12 km au sud de Paris, accès par la N118
RER C : gare de Bièvres Place de la Mairie de Bièvres (Essonne - France)
Parking gratuit le dimanche (PSA) à Vélizy-Villacoublay (78140), 2, route de
Gisy. Des navettes gratuites le relient à la Foire de 7h à 19h.
Site internet : http://www.foirephoto-bievres.com
Facebook : http://www.facebook.com/pages/Foire-PhotoBievres/316871653659!
Renseignements : 06 84 28 29 76
17