Assemblée générale de la FODSA Pour la vaccination FCO Jeunes

Transcription

Pour vous aider à remplir votre dossier, la FDSEA organise le mardi 15 avril
Une soirée PAC dans toutes les communes
Pages 5 et 13
Hebdomadaire
agricole et rural
de l’Aveyron
N° 2545
10 avril 2008
1,58 €
L’Essentiel
Carrefour de l’agriculture 12026 rODEZ Cedex 9 - Tél. 05 65 73 77 98
www.volontepaysanne12.fr - E.mail : [email protected]
Mobilisation
La FNSEA et les
JA bloquent les
camions italiens
Assemblée générale de la FODSA
Pour la vaccination FCO
Page 2
Technique
Infos sur les
dégâts de rats
taupiers
Page 8
FD Chasse
Ouverture
générale le 14
septembre
Page 10
Ovins bio
L’ensemble de la profession aveyronnaise et la DDSV se prononcent en faveur de la vaccination FCO. «Une garantie pour l’aspect
commercial et la protection sanitaire de notre cheptel», selon Francis Grau, responsable de la section bovins viande FDSEA.
De bonnes
perspectives mais
des difficultés
Page 19
Pages 2 et 11
Festival UNICOR
Jeunes Agriculteurs
Partenariat coopératif
Anticiper et imaginer l’avenir
Bruno Montourcy présidera
les Jeunes Agriculteurs pendant
2 ans, après son élection mardi à
la tête du syndicat.
La nouvelle équipe des JA
souhaite repositionner les jeunes
comme une force de propositions et d’imagination pour l’avenir de la profession agricole.
Page 3
La 31ème édition du Festival
UNICOR fut
riche en événements : entre la
signature du partenariat entre
Aveyron et Mali,
le record du
monde
de
vitesse d’une
tondeuse tractée
et les dédicaces
de Z’lex.
Page 17
Actualité
Nationale
Fièvre Catarrhale Ovine
La profession lance
un «SOS musclé»
François Fillon débloque
6 millions d’euros
Lors de son déplacement dans
l’Aube, le 7 avril, le Premier
ministre François Fillon a
annoncé le déblocage d’une
enveloppe de 6 millions d’euros
pour venir en aide aux éleveurs
sinistrés par la fièvre catarrhale.
Sur ces 6 millions, 5 millions
sont destinés à financer le maintien sur l’exploitation des animaux
qui ne peuvent être exportés à
cause de l’embargo italien. Le
solde, 1 million d’euro, est accordé
pour faciliter l’engraissement des
animaux.
Complément
Plus de 500 éleveurs de huit départements du Sud Ouest avaient manifesté leur
mécontentement il y a quelques jours, en bloquant des camions italiens sur le viaduc
de Millau. Une nouvelle action est prévue le 11 avril.
Excédés par le maintien de
l’embargo sur les veaux de 8
jours, les broutards et les
ovins, la FNSEA, la FNB et les
JA ont programmé une mobilisation nationale «musclée et
symbolique», ce vendredi 11
avril.
Les éleveurs français en
situation de détresse pour cause
de fièvre catarrhale ovine ont
décidé de bloquer l’entrée en
France des camions en provenance d’Italie tout comme les
négociants en bestiaux, le 10
avril.
La FNSEA, la FNB et les JA
ont appelé l’ensemble des éleveurs à se retrouver à la barrière
de péage de St Quentin Fallavier dans l’Isère en périphérie
de Lyon le vendredi 11 avril.
Plus qu’une demande, les éleveurs lancent un ultimatum à la
commission européenne ainsi
qu'aux pouvoirs publics français et italiens.
Outre la réouverture immédiate des frontières pour l’exportation d’animaux français,
ils demandent un réel plan d’indemnisation français et européen sur l’ensemble des pertes
subies (mortalité, perte de productivité, baisse de fertilité…)
ainsi que l’abandon de la règle
«de minimis» pour l’ensemble
des aides liées à la FCO.
Pas de déblocage à
Bruxelles
Cette action intervient alors
que la Commission Européenne
n’a pas présenté de propositions
visant à autoriser les échanges
intra communautaires, 50 jours
après la première injection,
comme l’avait demandé la profession. Par contre, il a été
décidé que jusqu’au 31 décembre 2008, les Etats-membres
peuvent exiger que les animaux
déplacés des zones réglementées vers les zones indemnes
soient vaccinés ou immunisés
contre le virus. Une exception a
cependant été prévue pour les
veaux de 90 jours jugés trop
jeunes pour être vaccinés.
Par ailleurs, après avoir réouvert ses frontières pendant 3
jours, à cinq départements français dont l’Aveyron, l’Italie a, à
nouveau, bloqué les importations des animaux en provenance de la zone indemne aveyronnaise.
Des revirements de décisions
qui n’en finissent pas et qui
accroissent un peu plus le doute
chez les éleveurs.
Installation en agriculture
Le Crédit Agricole à vos côtés
Favoriser l’installation des jeunes agriculteurs et leur réussite est depuis de nombreuses années l’une des priorités du
Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées. Dans cette optique, l’objectif du Crédit Agricole est non seulement de proposer une
offre adaptée aux besoins spécifiques liés à l’installation en facilitant les démarches de financement, mais aussi d’apporter aux jeunes un accompagnement personnalisé avec l’intervention de techniciens sur le terrain.
Créée il y a plus de dix ans pour répondre à cette volonté, la Charte Jeunes Agriculteurs n’a cessé d’évoluer et de
s’enrichir pour satisfaire au mieux les besoins nouveaux des futurs agriculteurs.
A travers cette Charte, l’accent est mis sur l’accompagnement, en collaboration avec les différents organismes professionnels agricoles. Les chargés de marché du Crédit Agricole, véritables experts agricoles, se déplacent pour chaque
installation afin de réaliser une étude technico-économique et conseiller le futur agriculteur.
En plus d’un accompagnement personnalisé de qualité et de l’accès aux
prêts bonifiés, la Charte Jeunes Agriculteurs du Crédit Agricole apporte
divers avantages…
Une exonération de frais de dossier
sur tous les prêts à l’installation.
Un préfinancement de la Dotation
Jeune Agriculteur à 1% (dans le respect
de la réglementation en vigueur).
Un prêt complémentaire fond de
roulement au taux de 2.95%* sur 5 ans
d’un montant maximum de 20 000 €.
Un prêt JA Souplesse de 50 000 €
permettant d’accéder à un taux privilégié, tout en offrant la possibilité de
moduler les échéances.
…Et propose un dispositif unique pour
faciliter les démarches liées à l’installation :
La Caution CAMCA : société de caution mutuelle qui intervient pour garantir
les prêts à l’installation, notamment dans
les cas d’installations hors cadre familial ;
Le Chéquier Jeunes Agriculteurs :
remis à chaque futur agriculteur au moment
de l’installation, il donne accès à de nombreux avantages tarifaires sur les offres du
Crédit Agricole portant à la fois sur le
volet professionnel et privé ;
Le Livret Jeune Mozaïc Installation :
livret d’épargne rémunéré qui permet de
bénéficier de conditions privilégiées de
financement lors de l’installation.
*taux en vigueur au 01/02/08
Publi-Rédactionnel
2 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 10 AVRIL 2008
Cette nouvelle enveloppe vient
en complément de celle qui avait
été annoncée à la mi-février et qui
portait sur 10 millions d’euros (3
millions d’euros au titre du fond
d’allègement des charges, 3
millions d’euros pour compenser
la perte de chiffre d’affaires des
entreprises de commercialisation
des animaux et 4 millions d’euros
pour revaloriser l’indemnisation
des animaux morts sur l’exploitation).
Le Ministre de l’Agriculture,
Michel Barnier s’est engagé à un
déblocage rapide de cette somme.
Rallonger les délais
Par ailleurs, la France souhaite
que les délais entre la vaccination
et les échanges d’animaux puissent
être raccourcis. Michel Barnier
vue
Point de
Francis GRAU,
Responsable de la section bovins
viande de la FDSEA.
Les premiers vaccins FCO
sont arrivés en Aveyron mais
les avis divergent sur le principe de la vaccination mettant
dans l’embarras de nombreux
éleveurs. Alors faut-il vacciner ou non les animaux ? La
profession agricole dans son
ensemble a tranché et se positionne en faveur de la vaccination.
— Pourquoi cet appel de la
profession en faveur de la
vaccination ?
«Les éleveurs sont perdus.
Soumis aux avis divergents
des uns et des autres, ils ne
doivent pas oublier l’essentiel : protéger le cheptel aveyronnais. Nous ne pouvons pas
aujourd’hui passer outre la
vaccination. Il en va de la
vient de saisir la Commission de
Bruxelles d’une demande en ce
sens.
Cette démarche intervient alors
qu’aucun accord n’a pu être trouvé
entre les Etats membres sur l’élaboration de nouvelles règles de
circulation des animaux sensibles
à la fièvre catarrhale ovine, lors
d’une réunion à Bruxelles, le 31
mars dernier.
Le ministre a également
demandé que les jeunes veaux destinés à la production de boucherie ne soient pas soumis à la vaccination, ni à l’obligation d’un test
virologique compte tenu de la spécificité de la filière (circuits de
transport et de commercialisation
très canalisés et élevage de courte
durée en bâtiments fermés).
Un premier geste
Pour la FNSEA, la décision de
François Fillon constitue «un premier geste», mais elle «ne résout
en rien la crise importante qui
touche les éleveurs bovins et ovins
français». C’est pourquoi, elle
demande «un plan d’indemnisation ambitieux» afin que les agriculteurs puissent retrouver un peu
d’oxygène.
Et pour accélérer la protection
des troupeaux et lever l’embargo
qui frappe les exportations françaises, la FNSEA revendique pour
les éleveurs la possibilité de pratiquer eux-mêmes la vaccination.
«Ne pas hésiter
à vacciner»
garantie de l’aspect commercial d’une part et de la protection sanitaire de notre cheptel
d’autre part. Malgré tous les
débats, toutes les questions,
les doutes, l’attente d’une
évolution favorable ne peut
remettre en cause cette mise à
disposition de vaccin pour
l’export. La vaccination doit
être appliquée dans les
meilleurs délais pour éviter de
continuer à s’engouffrer dans
une machine infernale de
détérioration du marché
bovin.
— La profession agricole vat-elle maintenir la pression
sur l’Italie pour le déblocage
de l’exportation des animaux ?
Bien sûr à commencer par
la manifestation de ce vendredi 11 avril pilotée par la
FNSEA et les JA pour bloquer
les camions italiens. Nous
maintenons la pression pour
que soit réduite la clause de
sauvegarde en mettant en
avant notre protocole de vaccination. Cette vaccination est
une garantie pour tous les éleveurs. Nous ne devons pas la
laisser passer».
Eva DZ
Actualité
départementale
FCO
Jeunes Agriculteurs
Quand le sérotype 1
rencontre
le sérotype 8
La nouvelle équipe
au travail
Avec l’arrivée de deux nouveaux cas de cas de fièvre
catarrhale ovine (FCO) de
sérotype 1 en Gironde et dans
les Landes, la France a été
amenée à modifier son
zonage, pour le contrôle des
mouvements des animaux
d'espèces sensibles.
Suite au cas situé en Gironde,
un arrêté étend la zone réglementée pour le sérotype 1 à ce
département et à une partie de
départements proches : la Charente et la Charente Maritime.
Ces zones étaient déjà réglementées au titre du sérotype 8
de la FCO.
Cet arrêté modifie également
la zone réglementée au titre du
sérotype 1 pour tenir compte du
lancement de la campagne de
vaccination contre ce sérotype
dans les départements du Gers,
des Landes, de Pyrénées Atlantiques et des Hautes-Pyrénées.
Désormais, certaines zones
sont donc réglementées à la fois
pour le sérotype 1 et pour le
sérotype 8.
Le Ministère de l’Agriculture
a informé que le dispositif de
vaccination sera réévalué pour
prendre en compte cette évolution de la maladie.
Une barrière
sanitaire ?
L’Aveyron devrait participer
avec d’autres départements à la
mise en place d’une «barrière
sanitaire» entre les régions touchées par le sérotype 1 (Pyrénées) et les régions touchées
par le sérotype 8 (Nord et Centre de la France). L’objectif est
de bloquer le virus.
Mais pour l’heure, la mise en
place de cette zone tampon
n’est pas encore définie étant
donné la découverte de ces
deux nouveaux cas et l’extension des deux zones réglementées.
Zone réglementée instituée par arrêté
du 1er avril 2008
Les 14 membres du bureau élargi des JA réunis autour de leur nouveau président,
Bruno Montourcy, et de leur secrétaire général, Jérôme Valières.
Le conseil d’administration
des Jeunes Agriculteurs, élu
lors de leur assemblée générale de Balsac, a désigné
mardi les 14 membres du
bureau élargi du syndicat.
Bruno Montourcy, sera leur
nouveau président pendant les
2 prochaines années.
«Nous sommes déjà au travail
afin de mettre en œuvre très
rapidement les orientations qui
ont été prises lors de notre
assemblée générale» explique
le nouveau secrétaire général
des JA, Jérôme Valières.
Améliorer le fonctionnement
du réseau JA et intensifier la
communication auprès des
futurs installés, voilà les mis-
sions que va devoir remplir le
nouveau bureau du syndicat.
Le suivi du parcours à l’installation «nouvelle génération»
ainsi que sa mise en oeuvre dans
les autres départements sera
également une priorité. Les JA
vont aussi proposer des évolutions pour certaines règles qui
définissent l’installation des
jeunes en agriculture dans le
département.
Pour le tout nouveau président Bruno Montourcy «le rôle
des JA, c’est d’imaginer et
réfléchir à des évolutions possibles en anticipant l’avenir.»
«La force des JA, c’est la jeunesse. C’est être parfois irréaliste, mais nous devons lancer
des pistes de réflexion que les
aînés peuvent entendre et adapter. On est d’abord là pour faire
réfléchir.» lance Bruno Montourcy.
Pour le président des JA, l’une
des priorités des deux années à
venir sera de «combler le fossé
entre les consommateurs et les
agriculteurs, et d’imaginer des
manières différentes de dialoguer avec le grand public». Des
conférences annuelles, et des
débats entre agriculteurs et
consommateurs devraient ainsi
voir le jour afin de «retranscrire
au mieux les attentes de la
société vers l’ensemble de la
profession agricole» confie le
jeune président.
Alexandre CAYRAC
BATI - CAUSSES
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de SEVERAC LE CHATEAU
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TOUS TYPES DE BÂTIMENTS AGRICOLES
Légendes
Zones vertes : Zones réglementées pour le sérotype 8
Zones bleues : Zones réglementées pour le sérotype 1 et 8
Zones roses : Zones réglementées pour le sérotype 1
BERGERIE, ETABLE,
HANGAR...
Travaux de maçonnerie - fosse béton - constructions ossature bois - possibilité de bâtiments en kit
10 AVRIL 2008 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 3
Agenda
à retenir
FORMATIONS
et journées techniques
DEPARTEMENT
Bilan de santé de la PAC et accords
à l’OMC : quels enjeux et stratégies ?
Objectifs : Identifier les enjeux des propositions de la commission européenne, de l’OMC.
Contenu :
- La PAC aujourd’hui : la structuration du budget, le fonctionnement des autres pays et les prises de décisions à 27.
- L’analyse des rapports de force entre pays
- Les propositions de la commission européenne et du Ministère de
l’agriculture : la stratégie de la France confrontée aux autres pays.
- Les accords de l’OMC et la PAC.
Méthodes : Alternance d’exposés et exercices d’argumentation
Public : chefs d’exploitation
Intervenant : Maryline Crouzet, animatrice SIDAM
Date : Mercredi 30 avril à Espalion de 9 h 30 à 17 h
Cette formation se déroule dans le cadre de Vivéa. Participation
aux frais : 20 euros par personne. Frais de repas non compris.
Inscription auprès d’Isabelle Sicard : Tél. 05 65 73 77 95.
Permanences bâtiments
Les comités de développement agricole organisent à tour de rôle
des permanences «bâtiments». Voici les prochaines.
Accueil individuel sur rendez-vous (contactez le secrétariat) de
9 h à 11 h et de 14 h à 16 h :
- le mardi 15 avril pour Vallée de l’Aveyron - Lévézou (Tel. 05 65
70 68 91)
- le jeudi 17 avril pour le Villefranchois (Tel. 05 65 45 13 17)
Réunion en matinée (à 10 h ) et permanence en après midi (sur rendez-vous préalable) :
- le jeudi 24 avril pour le Nord Aveyron (Tel. 05 65 51 10 50)
Réunions FRSEB
La FRSEB poursuit ses réunions de secteurs. Elles sont
destinées à tous les producteurs
de lait de brebis du Rayon de
Roquefort afin de faire le point
sur l’actualité de la filière, la
méthode et le calcul du prix du
lait, etc…
• Secteur de Flavin : SEB de
Calmont, Flavin/Ste Radegonde, Olemps, Trémouilles :
lundi 14 avril à 10 h, salle
polyvalente à Flavin.
• Secteur de Pareloup : SEB
de Arques/Frayssinhes, Bouloc/
Curan, Canet/Pont de Salars,
Prades de Salars, Salles-Curan,
Villefranche de Panat : jeudi 17
avril à 20 h 45, salle sous la
Perception à Salles-Curan.
• Secteur de St Sernin/Cou-
piac : SEB de Brasc/Montclar,
Combret, Coupiac, Montfranc,
Laval/Pousthomy, La Serre/St
Sernin/Balaguier, Solages/Plaisance : vendredi 18 avril à
10 h, amphithéâtre, Maison
familiale de St Sernin/Rance.
• Secteur de St Rome de
Tarn : SEB de Ayssènes,
Brousse le Château, Les Costes
Gozon, Lestrade et Thouels, St
Rome de Tarn : lundi 21 avril à
20 h 45, salle des fêtes du
Truel.
• Secteur du Larzac : SEB
de Cornus/Fondamente, La
Cavalerie/La Couvetoirade, Ste
Eulalie/Lapanouse/Le Viala/St
Jean et St Paul : mardi 22 avril
à 20 h 45, salle Ladoux n° 4 à
Cornus.
AG de l’ASAVPA
Chiens
de troupeau
L’ASAVPA, l’Association des Salariés Agricoles fait preuve de
dynamisme et d’innovation pour accompagner le développement
de l’emploi salarié en agriculture et informer sur des métiers qui
méritent d’être mieux connus et valorisés. Elle tiendra son
assemblée générale le samedi 19 avril de 10 h à 12 h 30 à la
Maison de l’Agriculture à Rodez.
Au cours de cette assemblée seront présentés les outils et réalisations de 2007 ainsi que les nouvelles orientations pour 2008.
L’Association ACT12 vous
informe qu’elle organise une
rencontre dimanche 13 avril
chez Christian Chauzy à
Puech Ferrier à Ségur. Renseignements au 06 83 75 51 72.
Cette journée a pour but de
faire découvrir le travail du
chien de troupeau. Toutes les
personnes intéressées par l’éducation d’un chien peuvent y
participer.
Nous serons présents de 10 h
à 16 h, pour midi, prévoir le
pique-nique.
CFPPA «la Cazotte»
Formations proposées
Pour la rentrée scolaire de
septembre 2008, le CFPPA «la
Cazotte» propose :
- Par la voie de la formation
adulte :
• Brevet Professionnel
Responsable d’Exploitation
Agricole (BPREA) de niveau 4
dans les domaines ovins, équins
et agrobiologie.
• Certificat de Spécialisation
(CS) de niveau 3 dans les
domaines ovins et agrobiologie.
• Brevet Professionnel de la
Jeunesse de l’Education Populaire et du Sport (BPJEPS)
«activités équestres» mentions
«tourisme équestre» et «équitation» de niveau 4.
• Sensibilisation à l’utilisation de la traction animale en
agriculture biologique.
• Découverte des Métiers
Agricoles.
• Formation d’orientation et
d’insertion professionnelle.
- Par la voie de l’apprentissage :
• Brevet Professionnel
Responsable d’Exploitation
Agricole (BPREA) de niveau 4
dans les domaines ovins et
agrobiologie.
• Formation prise en charge
financièrement et possibilité de
rémunération selon la réglementation en vigueur.
Pour toute inscription ou
demande de renseignements,
contacter le CFPPA de SaintAffrique au 05 65 98 10 35.
E-mail :
[email protected]
Site : cfppa-saintaffrique.org
Sud-Aveyron
Information sur la retraite
Une réunion d’information
sur la retraite des salariés de la
production agricole est organisée par l’A.S.A.V.P.A. samedi
12 avril - 9h30 à 12h à l’Antenne MSA de Saint Affrique
- place painlevé
Cathy Parguel, conseillère
M.S.A. en protection sociale,
présentera de façon simple et
claire les principaux éléments à
connaître et répondra aux questions des participants.
Parmi les questions qui
seront évoquées :
- Répercussion des trimestres
et des sommes cotisés sur le
montant de la retraite ?
- Y a-t-il des spécificités agri-
coles ?
- A quel âge puis-je espérer
prendre la retraite ?
- De quel ordre de grandeur
sera ma retraite ?
- Différence entre retraite et
retraite complémentaire
- Puis-je travailler en étant à
la retraite ?
- Le relevé de situation individuelle ?
- La retraite anticipée existet-elle encore ?
Possibilité de prendre ensemble le repas (inscription possible le matin, participation au
frais).
Renseignements : ASAVPA 05 65 73 77 36
ARSAC (RODEZ)
Collecte plastiques
- Précisions pour Arsac
Le dépôt d’Arsac à côté des
abattoirs (ancienne zone de
transit des ovins) sera ouvert
le 22 avril de 13 h 30 à 18 h.
PRADES D’AUBRAC
Mutuelle coups durs
En raison de l’hospitalisation
d’un agriculteur sur la commune, nous souhaiterions mettre en place une mutuelle coup
dur. Aussi, nous invitons tous
les agriculteurs de la commune
à se retrouver lundi 14 avril à
21 h, salle de la mairie de Prades d’Aubrac.
MONTBAZENS
Cabaret occitan
Samedi 12 avril, dès 20h30,
dans la salle des fêtes, Montbazens accueillera un cabaret
occitan de la Mission départementale de la Culture particulièrement consacré aux enfants
et aux adolescents.
En deuxième partie, les élèves du collège bilingue de
Baraqueville, présenteront de
petites pièces de théâtre ainsi
qu’une comédie musicale. La
soirée se terminera avec une
représentation du «Peis de la
Corona», par Yves Durand.
SALLES CURAN
Créez votre gîte
de vacances
Le Comité Départemental du
Tourisme vous propose une
réunion d’information sur le
locatif touristique vendredi 18
avril, de 14 h à 16 h 30 à Salles Curan.
Attention, inscription nécessaire : Comité Départemental
du Tourisme à RODEZ - Tél :
05 65 75 55 69.
Collectes
des déchets de
soins en élevage
Cette opération, lancée à l’initiative de la FODSA et de nombreux partenaires, se poursuit.
Voici, en rappel, les lieux et dates
de collecte à venir :
• Lundi 14 avril - 10 h 30 à 11
h 30 - Devant le Cabinet Vétérinaire à REQUISTA
• Lundi 14 avril - 14 h à 15 h
30 - Place de la mairie à SALLES-CURAN
Vie locale
et des régions
Demandes d’autorisation
d’exploiter
Les dossiers de demandes d’autorisation d’exploiter, qui ont été
enregistrés à la Direction départementale de l’agriculture et de la
forêt le 31 mars 2008 sont les suivants :
Communes
N° dossier
LUGAN
MONTBAZENS
SAINT VICTOR
ET MELVIEU
Marty Berthe, Alain Cuq Solange, Georges
Bec Yvonne Bonnefous Annie
Bruguière Christian
C0805274
Bouscal Albert
ESPEYRAC SENERGUES
ALRANCE DURENQUE
ESTAING MOURET SEBRAZAC
C0805276
Identité des
Propriétaires
Alauze André
C0805344
Lhiaubet Francis Brégou Pierrette Donnadieu Juliette Rouquette Jean Achard Mireille Cornouls Yvonne Perset Henri, René Neyrolles Edmonde Maurel Jacqueline Montjaux Pierre
Bessière Roland
C0805347
Indivision Raffy
HUPARLAC
MONTEZIC - ST
AMANS des COTS
CAMPAGNAC C0805363
ST SATURNIN
DE LENNE
Argentier Pierre
Surface
demandée
23,28 ha
25,24 ha
21,18 ha
21,38 ha
25,50 ha
Ségala - Lagast
Aide à l'amélioration des
abords de bâtiments
L’UASA du Lagast organise
une nouvelle tranche de travaux, qui pourront être subventionnés à hauteur de 30 à 50 %
sur le montant HT, en fonction
des accords de subvention qui
seront obtenus du département
et de la région.
en collaboration avec l'association Arbres, haies, paysages).
- Hydraulique agricole, captage de sources pour alimenter
des abreuvoirs en plein champs.
- Mise en place de clôture fil
lisse avec accessoires de pose et
électrification clôture type
“hight tensile”
Les personnes intéressées
doivent s'inscrire avant le 19
mai auprès des présidents de(s)
ASA communale(s) concernée(s) par les travaux.
Présidents des ASA
Travaux éligibles
- Intégration des bâtiments
agricoles avec stabilisation des
abords par empierrement grave
0/100 et grave 0/20 (uniquement pour les exploitations
engagées dans une filière de
qualité reconnue, obligation
d’avoir un projet global où est
intégrée une plantation de haies
Salmiech : Pierre Toulas à Espinassous 12120 Salmiech
Arvieu : Philippe Veyrac à Espinous 12120 Arvieu
Auriac Lagast : Francis Azémar, Les Saules 12120 Auriac Lagast
Cassagne-B : Didier Albouy, Calviac 12120 Cassagne-Begonhes
Comps La Grandville : Bernard Castanié, Mazars 12120 Comps
La Grandville
Centres : Bernard Couderc, Veynac 12120 Centrès
Rullac St Cirq : Georges Loubière, Le Suquet 12120 Rullac
La Selve : Serge Raynal, Le Clau 12170 La Selve
Réunions PAC
27,49 ha
44,62 ha
Les demandes concurrentes doivent être déposées en DDAF dans
un délai de 3 mois à compter de la date d'enregistrement de la
demande initiale (31/03/2008). Les références de la publicité ou du
dossier initial doivent être impérativement signalées dans le dossier
concurrent.
Communiqué de la DDAF
Roussennac - Bournazel - Privezac Anglars St Félix - Vaureilles
Mardi 15 avril à 20 h 30, la
réunion PAC organisée par la
FDSEA aura lieu dans toutes
les communes dans les lieux
habituels. Cependant
quelques communes vont se
regrouper ou changer la date
de la réunion.
• Lacalm, Graissac, Ste
Geneviève, La Terrisse, mardi
15 avril à 20 h 30 à La Terrisse
(lieu habituel).
• Montagnol : la réunion aura
lieu jeudi 17 avril de 10 h à 12 h
à la mairie de Montagnol.
• Les Costes Gozon : la
réunion aura lieu mercredi 16
avril à 20 h 30 à la mairie des
Costes Gozon.
• Le Truel : la réunion aura
lieu mercredi 16 avril à 20 h 30,
salle de la piscine.
• Villeneuve : la réunion aura
lieu mardi 15 avril à 21 h.
• Coupiac et Brasc : la
réunion aura lieu mardi 15 avril
à 20 h 45 à la salle de la mairie
de Coupiac.
• St Santin, Almont, St Parthem, Flagnac, Livinhac,
Decazeville, Boisse Penchot :
réunion PAC et PHAE 2 le
mardi 15 avril à 20 h 30, salle
de la mairie à Saint-Santin. Elle
sera animée par Christian Pouget de l’ADASEA.
• Canton de St Amans des
Côts : la réunion aura lieu mercredi 16 avril à 20 h 30 à l’ancienne salle des fêtes de St
Amans des Côts.
• Castanet et Pradinas : la
réunion aura lieu le mardi 15
avril à 20 h 30 à Pradinas au lieu
habituel.
Natura 2000
Une réunion publique
concernant l'élaboration du
document d'objectif du site
NATURA 2000 des Étangs du
Ségala se tiendra le jeudi 17
avril à 20 h 30 à la salle des
fêtes de Roussennac.
Le site NATURA 2000 des
Étangs du Ségala concerne plusieurs étangs positionnés dans
le périmètre Rignac - Lanuéjouls - Montbazens.
A l'occasion de cette réunion,
l'opérateur du projet présentera
la démarche générale NATURA
2000 ainsi que le site des étangs
du Ségala. Il reviendra ensuite
sur la procédure d'élaboration
du document d'objectif du site,
comprenant notamment la
constitution de groupes de travail qui seront amenés à se
réunir dans les jours à venir.
Les exploitants agricoles
locaux sont particulièrement
invités à participer aux deux
réunions de groupes de travail
ci-après :
- groupe de travail enjeu
«Biodiversité/Eau» : vendredi
25 avril à 9 h 30 en mairie de
Bournazel
- groupe de travail enjeu
«Economie» : vendredi 25
avril à 14 h 30 en mairie d'Anglars Saint-Félix.
Z.A. les Calsades
12340 BOZOULS
Tél. 05 65 48 80 44 - Fax : 05 65 48 81 08 - www.self-ovins-bovins.com
CONSTRUCTION
MATÉRIEL
POUR
ALIMENTATION
AUTOMATIQUE
ANIMALE OVINS,
BOVINS, CAPRINS
Mangeoires doubles et simples en pin du nord
Cornadis : échelle - autoblocant - guillotine
Trémie fixe ou mobile Serrurerie Isolation Ventilation
Les 3
et 4 mai
Bourse
d’échanges
RASSEMBLEMENT
DE VIEUX
MAT RIELS
AGRICOLES
ET DE V HICULES
ANCIENS
Renseignements : 05 65 44 61 45 ou 05 65 48 69 53 - Site internet : www.vbaubrac.com
Conseils et technique
CONSEILS DE SAISON
en collaboration avec
la Chambre d’Agriculture
CULTURES
Maïs
L’époque des semis en zones
basse et en vallée va vite arriver. Si un labour a été fait à l’avance et qu’il a reverdi, détruisez les mauvaises herbes avec
un Glyphosate classique (2 à 3
litres/ha). Laissez agir le produit
8 jours. Si la parcelle est envahie de Rumex mettre 4 litres de
ce produit.
Pour les autres, le labour et le
semis se feront dans la foulée.
Ne tassez pas en multipliant
les passages et n’affinez pas
trop non plus. Les outils animés
ou mieux les combinés permettent de réduire le tassement.
Pour des sols type Ségala, le
vibroculteur (en combiné ou
pas) reste le meilleur outil de
préparation.
Apport de fumier et de lisier :
30 T ou m3 par hectare suffisent,
il est inutile d’apporter du
phosphore et de la potasse sous
forme minérale quand on fait un
apport organique.
Céréales
Pour les céréales d’altitude,
si ce n’est pas encore fait, apportez l’azote du début montaison :
entre 40 et 70 UN / ha.
En zone basse, si vous envisagez de réaliser un apport supplémentaire d’azote un mois
environ après celui du début
montaison, vous pourrez passer
vers le 15-20 avril. Cet apport
se situe autour de 30 à 50 UN /
ha selon la dose que vous avez
mis précédemment et le potentiel que vous visez. Si vous préférez attendre, vous pouvez
amener de l’azote jusqu’à la
sortie de la dernière feuille tout
début épiaison. Côté maladies,
les choses sont calmes pour le
moment, le niveau de risque est
globalement faible. Les pluies
de ces derniers jours vont favoriser leur développement et c’est
dans les prochaines semaines
que nous pourrons observer
comment évolue la situation.
Implantation de légumineuses sous couvert de céréales : semer à faible profondeur,
environ 1 cm. Un semis à la
volée, par exemple en dégrafant les descentes du semoir,
convient très bien au trèfle violet ou blanc. Le passage du cultipacker suffit pour mélanger
les graines à la terre.
Semer la céréale à faible
densité : 80-100 kilos par hectare, pour éviter une concurrence trop forte pour la prairie
(eau, lumière).
Prairies
de saison
Contrôles IPG ovine et caprine
Rappel sur les éléments
importants…
Les contrôles identification
ovine et caprine commencent.
Il convient donc de rappeler les
éléments que chaque éleveur
doit avoir en sa possession
dans le registre d’identification de l’exploitation.
Le registre d’identification est
la compilation de divers documents administratifs. Il comprend :
l’ensemble des documents de
circulation,
l’ensemble des certificats d’équarrissage,
le listing de pose de boucles ou carnet d’agnelage (n° de boucle, date de pose),
le tableau de rebouclage. Avec, pour les
animaux nés après le 9 juillet 2005 : le n°
initial, le n° de rebouclage rouge, la date de
rebouclage rouge, la date de rebouclage à
l’identique jaune. Ce tableau concerne
aussi le rebouclage saumon des animaux
nés avant le 9 juillet 2005,
le recensement du cheptel 2006, 2007 et
2008 (voir modèle ci dessous).
En cas de contrôle, si vous n’avez pas
conservé chez vous les éléments du
recensement, vous pouvez prendre
contact avec le service identification de
l’EDE (05 65 73 79 09), qui vous les fournira à partir de la base de données informatiques.
Pour caler le pâturage et la fin
du premier tour (notamment du
déprimage), référez-vous à la
rubrique «pousse de l’herbe»
dans ce même numéro.
Muriel SIX
Conseillère agronomie
Les infos de Fourrages et Céréales Conseils
Pousse de l’herbe
le point au 6 avril…
Chaque semaine, la Chambre d’agriculture vous présente
l’évolution de la pousse de l’herbe sur le département grâce
aux relevés météorologiques de 6 stations.
Les données météo sont traitées avec une base qui démarre
au 1er février et qui cumule les
températures moyennes journalières, limitées à un maximum
de 18°C et à un minimum de
0°C.
Au 6 avril, on constate juste
une très légère avance entre 25
et 45 degrés jour ce qui correspond à 4-5 jours de précocité. On peut donc considérer
que le stade de l’herbe est normale pour la période.
Par rapport au stade, les
zones les plus basses inférieure
à 400 m d’altitude ont dépassé
les 500°C jour. Sur ces zones, le
1° tour de pâture doit être terminé sur les parcelles les plus
précoces qui doivent être fauchées.
Entre 600 et 700 m d’altitude,
on se situe autour de 450°C
jour, on est dans le 1° tour de
pâturage et on peut déjà envisager de finir de pâturer les parcelles les plus précoces qui vont
être fauchées.
En zone haute (plus de
800m), les 300°C jour ont été
atteint. Si les conditions météo
(pluviométrie) sont bonnes, on
peut envisager la mise à l’herbe
sur les parcelles les plus précoces. Mais d’après les prévisions, ce ne sera pas encore le
cas pour cette semaine.
Benoît Delmas,
Chambre d’agriculture,
pour le Groupe «FCC»
Sommes de températures, exprimées en cumul degrés jour (°C/jour)
Station météo
Altitude
COLOMBIES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 640 m
HUPARLAC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 860 m
MILLAU Soulobres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 715 m
MONTLAUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370 m
SALLES LA SOURCE . . . . . . . . . . . . . . . . . 578 m
VILLEFRANCHE DE ROUERGUE . . . . . . . 333 m
Situation
au 6 avril
2008
Moyenne au
6 avril
depuis 1976
425
332
403
507
405
515
400*
301
375
452
374
481
*Moyenne depuis 1999
Exemple de fiche de recensement du cheptel
pour 2008
A COMPLETER :
RECENSEMENT
OVIN VIANDE :
- Animaux reproducteurs ovins viande
(mâles et femelles) de + de 6 mois au 01/01/08 :
- Agneaux issus du troupeau viande
nés entre le 01/01/2007 et le 31/12/2007 :
OVIN LAIT :
- Animaux reproducteurs ovins lait
(mâles et femelles) de + de 6 mois au 01/01/08 :
- Agneaux issus du troupeau lait nés entre
le 01/01/2007 et le 31/12/2007 :
ENGRAISSEUR :
- Agneaux engraissés entre le 01/01/2007
et le 31/12/2007 :
- Chevreaux engraissés entre le 01/01/2007
et le 31/12/2007 :
………
………
………
………
………
………
Technique
Valorisation
Métiers de la production agricole
Une journée pour les professionnels de l’emploi
L’agriculture reste le premier secteur d’emplois sur
Midi-Pyrénées, devant l’aéronautique ou le secteur hospitalier public… Le 20 mars, les
professionnels chargés d’accueillir, d’informer et d’orienter les jeunes et les demandeurs d’emploi étaient invités
à une journée d’information
entièrement consacrée aux
métiers de la production agricole…
Cette initiative, lancée par la
région Midi-Pyrénées et la
Chambre régionale d’agriculture, a été mise en œuvre par la
Chambre d’agriculture de l’Aveyron et le bureau territorial
de la région, avec l’appui des
partenaires agricoles : ASAVPA, Jeunes Agriculteurs, Pôle
emploi …
L’action est partie du constat
que le renouvellement de la
population active agricole se
fait difficilement : le nombre
d’installations reste très inférieur au nombre de départs et
les agriculteurs sont souvent
confrontés à une pénurie de
main d’œuvre. Une situation
qui s’explique par une combinaison de facteurs sociaux,
démographiques, économiques,
La matinée a donné lieu à des exposés, témoignages et
à des échanges en salle
mais aussi par un déficit d’image de ces métiers.
Mieux appréhender la
réalité de ces métiers…
Le 20 mars, plus de 35 participants ont pu découvrir le
poids que représente l’agriculture départementale en terme
d’emplois : 27 % des emplois
de production de biens et de services sont dans le secteur agricole.
Des témoignages de binômes
agriculteur – salarié ont permis
de toucher du doigt la réalité
des métiers de la production
agricole : tâches à réaliser,
conditions d‘exercice, niveau
de responsabilités, compétences
requises, modalités d’accès au
métier, formations possibles…
L’après-midi, afin de rendre
l’approche encore plus
concrète, les participants se sont
déplacés sur deux exploitations.
Ils ont dialogué avec des exploitants, associés de GAEC, salariés, sur le travail au quotidien
d’une exploitation. Ils ont aussi
pu appréhender la diversité des
parcours qui ont conduit ces
L’après-midi, sur des exploitations, les participants ont
abordé l’aspect concret des métiers de la production
agricole.
personnes à l’agriculture : une
démonstration que l’on peut
être né dans l’agriculture et y
rester par passion, mais que
c’est aussi un domaine qui offre
des possibilités de reconversion
professionnelle pour ceux qui
sont motivés, même s’ils ne
sont pas issus du milieu agricole…
Une initiative
à reconduire
d’accompagner des personnes
en recherche d’orientation de
découvrir concrètement des
métiers de la production agricole. Elle a aussi été l’occasion
de renforcer les contacts entre
ces acteurs et les organismes
agricoles.
Une journée fructueuse qui
sera reconduite dans les autres
départements de Midi-Pyrénées…
Bernard Lemouzy,
mission formation,
Chambre d’agriculture
Cette journée a ainsi permis
aux professionnels chargés
Nord Aveyron et Vallée de l’Aveyron
Concours européen
Collecte des plastiques
La Brune en Autriche
La collecte des plastiques
agricoles usagés se poursuit
dans les régions Nord Aveyron et Vallée de l’Aveyron.
Rappel : Il est impératif de bien
séparer le polyéthylène du polypropylène (big-bags vides). Le
polyéthylène concerne l’ensilage
(secoué et plié), l’enrubannage, les
bidons de lessive de salle de traite
(sans bouchon, vidés et rincés, attachés avec une ficelle), les sacs de
substrat, engrais, tourbe, terreau
vides. Les ficelles et filets ne sont
pas collectés pour cette campagne.
D’autres matériaux ne sont pas non
plus récupérés : filets de liage, PVC,
films enroulés sur mandrin, pneus,
bois, ferraille, amas de débris de
végétaux, amas de terre, ...
Nord Aveyron
Canton Entraygues : St Hippolyte journée du 16 avril, Espeyrac matin du 11 avril, Le Fel journée du 15 avril, Golinhac journée
du 17 avril.
Canton Estaing : Coubisou et
Estaing : 21 et 22 avril à la déchetterie du Nayrac. Sébrazac, Campuac, Villecomtal et Le Nayrac :
information dans la prochaine
Volonté Paysanne.
Canton St Amans des Côts :
Montézic : collecte dans les fermes
21 ou 22 avril. St Amans des Côts,
Campouriez, Huparlac, St Symphorien, Florentin la Capelle au
Centre de tri de Sangayrac les 21
ou 22 avril.
Canton Espalion : Espalion, St
Côme : 22 et 23 avril à la nouvelle
déchetterie de SICTOM à St Côme
Vallée de l’Aveyron
de 13h30 à 16h30. Le Cayrol : 17
avril aux Anciennes écoles de 9h à
11h et à Anglars (place du village)
de 14h à 16h. Lassouts : 18 avril
à l’aire de loisirs de 9h à 11h. Bessuéjouls : 16 avril de 8h30 à 11h
devant la salle des fêtes.
Canton St Chély d’Aubrac :
Condom d’Aubrac : 15 avril de
9h à 11h au Teil et de 14h à 16h chez
Marc Rozières. St Chély d’Aubrac : 16 avril au terrain de quille.
Canton St Geniez d’Olt : St
Geniez d’Olt, Aurelle Verlac, Prades d’Aubrac, Pierrefiche d’Olt,
Castelnau de Mandailles : 21 et
22 avril au parking de la salle polyvalente, avenue d’Espalion de 8h
à 12h et de 14h à 16h30. Ste Eulalie : collecte dans les exploitations
21 et 22 avril. Pomayrols : information dans la prochaine Volonté
Paysanne.
Canton Mur de Barrez : Mur
de Barrez et Brommat à la
décharge de Servières 19 et 21 avril.
Thérondels au dépôt d’ordure de
Thérondels 21 et 22 avril. Taussac : Zone artisanale de Bel air 21
et 22 avril. Murols et Lacroix Barrez : information dans la prochaine
Volonté Paysanne.
Canton Ste Geneviève : Cantoin, Ste Geneviève, Vitrac, Lacalm,
Graissac, La Terrisse, Alpuech :
zone artisanale prés du Pont à bascule 21 et 22 avril.
Canton de Laguiole : Montpeyroux, Cassuéjouls, Soulages,
Curières et Laguiole à la déchetterie de Soulages 21 et 22 avril.
Canton de Sévérac le Château :
dépôts entre le 5 et le 10 mai à
Lapanouse pour toutes les communes (Contact : Lapanouse : Rémi
Chayrigues, Sévérac le Château :
Jean Seguin, Recoules P. : Yves
Lourdou, Lavernhe : François
Ginisty, Buzeins : Sébastien
Seguin)
Canton de Campagnac : St
Saturnin à la décharge des Rives 23
avril et 30 avril de 9h à 12h. St
Martin chez M. Balitrand, La Borie
du 5 au 10 mai. Campagnac : Chemin de la rivière, près du cimetière
du 5 au 10 mai. St Laurent et La
Capelle à la décharge des Rives.
Contact : Bernard Argentier,
Hervé Balitrand, Gilles Crouzet
Canton de Laissac : entre le 5
et 10 mai de 13h30 à 18h : Laissac
(Albert Laur), Bertholène (Christian Belloc), Palmas (Paul Redon),
Gaillac d’A. (F. Lacaze), Séverac
l’E. (Gérard Montels) à la déchetterie Laissac, Vimenet à la benne à
la croix de Molinquières (Albert
Laur), Coussergues à la benne chez
M. Cazes (J.F. Cazes), Cruéjouls à
la benne parking commun (Pierre
Rozière)
Canton de Bozouls : Dépôts les
6 et 7 mai pour Bozouls (déchetterie - Thierry Cabrolier), Rodelle
(déchetterie - François Fleys) et
Gages (déchetterie - J.C. Sincholle)
Dépôt entre le 5 et 9 mai pour
Gabriac (A Rajals, près station épuration - J.F. Rigal)
Informations au CDANA :
05.65.51.10.50
Informations, CDAVAL :
05.65.70.68.91
ABF ANGIE (Dynasty - Poldi) du Gaec de Belayre
(Calmels-Ginisty-Lourdou) au concours national 2006.
La France participera au
concours Européen de la
Race Brune à Mayrhofen
(Tyrol) en Autriche du 17 au
20 avril. Ce concours rassemble 350 des meilleurs animaux
provenant d’Italie, de Suisse,
d’Allemagne, d’Autriche et
de France.
La France sera ainsi représentée par une dizaine d’animaux
dont trois de l’Aveyron qui
sont : Totem (Mascot –Denmark), Prudence (Denmark –
Gordon), fille et petite fille de la
célèbre Nanou de l’Earl de la
Barthe (Couderc) et ABF Angie
(Dynasty - Poldi) du Gaec de
Belayre (Calmels-GinistyLourdou).
Ces animaux ont déjà participé avec succès au Salon agricole de Paris ou au National
Brune du Sommet de l’Elevage
à Cournon.
Ce long périple va les amener d’abord en Côte d’Or où
elles seront regroupées avec
toutes leurs congénères françaises puis partiront montrer leurs
meilleurs atouts en Autriche
pendant 4 jours.
Technique - Economie
Nuisibles
Dégâts de rats taupiers
Stratégie en 2 temps : diagnostic, remise
en état si nécessaire
Le 11 mars dernier, le
Comité Nord Aveyron de la
Chambre d’agriculture organisait une réunion d’information à destination des éleveurs
concernés par les dégâts de
rats taupiers sur prairies.
Objectif principal : présenter la stratégie à mettre en
oeuvre sur le terrain ; diagnostic de la gravité des
dégâts, itinéraire de remise en
état pour les prairies le nécessitant. Explications en
détail…
Cette journée a été bien suivie
puisque vingt personnes environ sont venues discuter et
échanger avec les intervenants.
Claude Fabre, de la FODSA,
Vincent Augeyre, président de
la FDGDON et Benoît Delmas,
conseiller agronomie à la
Chambre étaient présents à nos
côtés.
Les travaux menés par les
Chambre d’agriculture du Cantal et du Puy de Dôme ont étayé
les débats.
En fin de réunion, Claude
Fabre a effectué un rappel sur la
lutte chimique contre les campagnols (ce sujet a été traité
dans la VP du 13 décembre
2007).
Avant toute chose,
faire l’état des lieux
L’état des lieux concerne à la
fois le niveau de dégradation
des prairies et l’état d’infestation par les campagnols.
Avant d’engager toute démarche de remise en état des prai-
ries, il est indispensable de se
positionner par rapport au cycle
des campagnols. En effet,
compte tenu du prix actuel des
semences, des engrais et du
fioul, investir dans un semis de
prairie alors que les campagnols sont encore en phase
d’augmentation, c’est prendre
le risque de devoir tout recommencer 6 mois plus tard !
Alors, que faut-il observer ?
- Si le nombre de monticules
de campagnols a tendance à
baisser par rapport à l’année
précédente et si les taupes réapparaissent dans les parcelles, on
se trouve généralement en
phase de déclin. On peut alors,
selon l’état de la prairie, décider
ou non de ressemer dès ce printemps.
- Si, par contre, on se situe en
pleine phase d’augmentation
des campagnols, il faut attendre
la phase descendante avant de
ressemer (à priori fin d’été ou
printemps 2009).
- Lorsque la remise en état
s’impose (plus de 50 % de
terre), il faut intervenir tôt au
printemps, au démarrage de la
végétation et en sol ressuyé, en
donnant la priorité aux parcelles
les plus dégradées et le plus fré-
quemment utilisées (fauchées).
L’agriculteur doit donc faire
le tour de ses parcelles afin de
noter l’importance des dégâts
en appréciant la note d’enherbement. Pour ce faire, il va noter
l’aspect de la végétation dans
un cadre délimité (environ 5 m
sur 10) et répéter la mesure tous
les 15 à 20 pas en traversant la
parcelle. La moyenne des notes
(elles vont de 0 à 5, voir encadré
ci-dessous) donne la note globale de la parcelle.
La note d’enherbement
C’est un outil à utiliser sur le terrain. Il permet de juger de l’état de dégradation de la prairie et apporte une aide à la décision par rapport à sa rénovation.
Principe : Délimiter un cadre de 5 m sur 10 m à l’aide d’une ficelle et noter de 0 (pas d’herbe du tout) à 5 (100
% d’herbe) l’aspect de la végétation dans le cadre. Répéter la mesure tous les 15 ou 20 pas en traversant la parcelle et faire la moyenne de toutes les notes.
Un outil simple : la
note d’enherbement
En utilisant la «note d’enherbement», on va établir un diagnostic du niveau de dégradation de la prairie, qui permettra
de s’orienter vers l’une ou l’autre des stratégies suivantes :
- S’il reste au moins 50 %
d’herbe, il faut faire confiance à
la capacité des prairies, surtout
des prairies permanentes, à se
régénérer toute seules. Bien sûr,
cela suppose d’être patient et de
ne pas accentuer les dégâts par
des pratiques agricoles sévères.
Note
d’enherbe
ment = 1
(20 %
d’herbe 80 % de
terre)
Note
d’enherbe
ment = 2
(40 %
d’herbe 60 % de
terre)
Note
d’enherbe
ment = 3
(60 %
d’herbe 40 % de
terre)
Note
d’enherbe
ment = 4
(80 %
d’herbe 20 % de
terre)
Ets Jean-Louis DELTOR
Les gagnants du tirage de la Tombola
de nos journées commerciales
Les gagnants de la tombola aux côté de J.L. DELTOR
et J. CHAUCHARD de la sté chauchard Evasion
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M. LAUMOND J.L. La BAUME 12200 La Bastide de L'Evèque.
Sursemer… sans se planter !
Pour réussir un sursemis (semis
sans destruction de l’ancienne
prairie) en mettant toutes les chances de son côté, il faut suivre les
étapes suivantes :
- Favoriser l’accès à la
lumière de la plantule : cela
implique au besoin un désherbage sélectif avant semis.
- Préparer la prairie pour
favoriser le contact terre –
graine : l’herbe doit être rase
et il faut passer la herse à prairie
(sur un sol bien ressuyé) pour
niveler la surface.
- Sur-semer en ligne une
espèce et une variété agressive,
si possible avec un semoir spécialisé (écartement 10 cm) ou
encore à la volée.
- Maîtriser la profondeur de
semis (1 cm).
- Favoriser le contact sol graine en rappuyant le sol au
rouleau.
- Valoriser la première coupe
de préférence en fauche précoce, réaliser les exploitations
suivantes dans de bonnes condi-
tions la première année (attention au piétinement) et adapter la
fertilisation azotée (30 à 40 U
d’azote si la pluviométrie le permet).
pérenne ; inversement, une
espèce lente à s’implanter est
adaptée à l’exploitation en
deuxième coupe et aura une durée
de vie plus longue.
Choix des espèces
A titre d’exemple, nous vous
conseillons deux mélanges :
RGI 4 à 6 kg / ha + RGH 6 à
8 kg / ha + dactyle 9 à 11 kg / ha
(ou fétuque élevée 12kg / ha) + trèfle blanc 3 kg / ha
RGI 4 à 6 kg / ha+ RGA demitardif 7 à 9 kg / ha + dactyle 9 à 11
kg / ha + trèfle blanc 3 kg / ha
Pour le choix des variétés, renseignez-vous auprès de vos différents prescripteurs.
(lire aussi VP du 13 mars)
Pour mémoire, rappelons que
le choix des espèces s’établit en
fonction de ce que vous voulez
faire de la parcelle :
- Quel mode de première
exploitation souhaitez-vous ?
Fauche (foin ou enrubannage) ou
pâture ?
- Voulez vous une deuxième
exploitation de la parcelle et si oui
selon quels modes d’exploitation : fauche – pâture ?
- Quelle pérennité souhaitez
vous pour la prairie ?
- Quelle rapidité d’exploitation ?
Il faut trouver un compromis
entre les différents objectifs définis : une espèce rapide à l’installation et produisant beaucoup
en 1ère coupe est en général peu
Notez bien sur vos calepins
Une action « démonstration de
rénovation de prairies » sera organisée prochainement chez Robert
Dardé à Rocagel-Laguiole.
Pour tout renseignement complémentaire vous pouvez nous
contacter au CDANA, au 05 65 51
10 50.
Marlène CHANTEL
Correspondante agronomie
CDANA
Actualité
Races bovines
Boeuf Fermier Aubrac
Une filière dynamique
Dans un contexte d’augmentation du coût de l’aliment, l’association Boeuf Fermier Aubrac veut mobiliser
ses troupes et inciter les éleveurs engagés dans le Label
Rouge, voire de nouveaux éleveurs, à maintenir et développer une production d’engraissement permettant une
valorisation optimale des animaux.
Un label et une filière organisée doivent aider les éleveurs à
passer le cap des crises qu’elles
soient conjonturelles (prix de
l’aliment, des matières premières) ou sanitaires (FCO, ...).
C’est le message que veut faire
passer l’association Boeuf Fermier Aubrac.
Valorisation garantie
En tant que label racial, la
production Boeuf Fermier
Aubrac, en valorisant la viande
du même type racial, est tout à
fait complémentaire du marché
de la reproduction. Tous les éleveurs en race Aubrac sont donc
concernés. Les responsables de
l’association qui fonctionne en
lien avec six organisations professionnelles (Bovi PC, Cemac
- Cobévial, Unicor, Eleveurs du
Pays Vert, Adel 12 et ADECA
15) en sont convaincus. D’autant que la grille de prix fixée
conjointement par les éleveurs
et les abatteurs, est garantie et
tire les cours de la viande stan-
dard vers le haut. Aujourd’hui,
la demande de débouchés en
viande est importante c’est
pourquoi les éleveurs doivent
rester mobilisés plus que jamais
sur les filières qualité.
Les chiffres en attestent : le
poids moyen carcasse s’élève à
373 kg pour une valorisation
aux alentours de 1500 euros par
animal en moyenne. En 2007,
1205 bêtes ont été labellisées
sur les 1436 animaux labellisables. Ce résultat révèle tout le
dynamisme de la démarche
Boeuf Fermier Aubrac puisqu’il
est le seul Label Rouge en gros
bovins au niveau national à
avoir une évolution positive
(+1%) en nombre de carcasses
labellisées.
Pour les 510 adhérents dont
63% livrent régulièrement des
animaux labellisables en Boeuf
Fermier Aubrac, ces chiffres
doivent être un encouragement
afin d’atteindre l’objectif de
trois animaux livrés par adhérent et par an, sachant que certains adhérents produisent une
vingtaine de BFA sur l’année.
Régularité
Autre satisfaction pour l’association, la demande grandissante des débouchés qu’il faut
approvisionner régulièrement
afin de les faire perdurer. La
période estivale étant toujours
un peu difficile en terme d’approvisionnement, l’association
a mis en place une caisse de
régulation afin d’encourager les
éleveurs à étaler la production.
Ainsi, l’année dernière, une
plus-value pouvant atteindre 80
euros par animal, prélevée en
période faste de production, a
été reversée aux éleveurs livrant
pendant la période estivale (juin
- septembre). Ce principe ayant
fait ses preuves l’été 2007, est
reconduit en 2008 avec la mise
en place d’une grille de prix
estivale.
L’association œuvre à la
dynamique des prix mais aussi
à la dynamique d’activités en
participant aux manifestations
locales et nationales. Ainsi lors
du Festival des Bœufs de
Pâques de Laguiole, l’association a récompensé l’éleveur qui
produit le plus de Boeuf Fermier Aubrac, saluant ainsi sa
régularité.
Bœuf Fermier Aubrac est
aussi présent au Salon de l’Agriculture où il rencontre tous
ses partenaires et notamment
Auchan, son principal débouché en grande distribution. Les
éleveurs ont également proposé
des dégustations sur le stand
Aveyron, l’occasion d’échanger
autour d’une grillade avec les
consommateurs comme ils le
font aux périodes de Pâques et
de septembre - octobre dans les
magasins Auchan et Atac de
Perpignan, Sète, Béziers, Montpellier, Nice, Castres et Toulouse. Cette démarche importante montre l’implication des
éleveurs dans leur filière et leur
volonté de communiquer sur
leur savoir-faire. Elle est devenue une nécessité dans leur
métier.
Plus localement et pour diver-
Pas moins de 48 élevages provenant de 6 départements
étaient présents soit un total de
220 animaux. Le plateau était
très relevé car plusieurs d’entre
eux se sont distingués lors du
dernier Concours Général Agricole et nombreuses ont été les
confirmations !
Le trio de juges composé
d’Alain Rivère, éleveur à Foix
(Ariège), de Bernard Belard
(Thérondels, Aveyron) et de
Frédéric Beaudout (Eygurandeet-Gerdedeuil, Dordogne) avait
fort à faire pour départager ce
beau plateau. Durant toute la
journée, il s’est évertué à classer les animaux en axant le discours principalement sur les
fondamentaux de la race : la
conformation, le bassin et la
finesse d’os.
Côté accessit, il faut en premier lieu féliciter Laurent
Lagorce, jeune éleveur local,
tout nouvellement adhérent au
Herd-Book et qui, pour sa première participation à un
Romain Ferrier
France Limousin Sélection
Palmarès
- Prix d’honneur :
- Meilleure femelle à fort DM :
Ursuline à Régis Lequeux (Indre)
- Meilleur mâle à fort DM : Brigand à l’Earl Bonnefont (Haute
Vienne)
- Prix du meilleur Reproducteur
Jeune : Vagabond à la Scea
Dumond (Corrèze)
- Prix de la meilleure Reproductrice
Reconnue : Unique au Gaec Lagrafeuil-Puech (Corrèze)
- Prix de la meilleure Reproductrice
Recommandée : Tartine au Gaec
Trentalaud (Haute Vienne)
Bœuf Fermier Aubrac
en quelques règles
Les grands principes du cahier des
charges du Label Rouge Boeuf Fermier Aubrac :
- des animaux en race pure ubrac,
vaches, génisses ou bœufs,
- âge d’abattage de 30 mois à 9 ans,
- alimentation avec des produits
identifiés et référencés à base de
fourrages l’hiver et d’herbe l’été
selon les méthodes d’élevage traditionnel (le maïs est par exemple
interdit après 18 mois),
- période de finition de 4 mois,
- transhumance de 4 mois minimum à plus de 800 m d’altitude,
- taux de chargement : - de 1,4
UGB/ha.
Dimanche 13 Avril
Un Festival du printemps réussi
concours, enlève le prix d’Honneur Femelles jeunes avec
Championne. Sacrée performance !
Doublé corrézien chez les
mâles où Bégonia au Gaec Marcailloux Nicole et Stéphane et
Vietnam au Gaec Lagrafeuil
Puech remportent respectivement les prix d’Honneur Mâles
jeunes et Mâles Adultes. Le
Gaec Pimpin Frères (HauteVienne) avec Anamite remporte
le Championnat Femelles Adultes.
Eva DZ
Rendez-vous
Race Limousine
Le public s’est pressé très
nombreux sur le Festival de
printemps de la race limousine.
sifier les débouchés, trois boucheries traditionnelles contribuent aussi au développement
du label avec la Maison
Conquet à Laguiole et Lacalm,
M. Thémines au magasin Utile
à Rieupeyroux et M. Verdier à
St Geniez d’Olt.
La Transhumance à Aubrac et
à St Geniez, la foire de Laguiole
... sont autant de rendez-vous
incontournables pour BFA avec
cette année en point d’orgue, le
Concours national Aubrac dans
le cadre du Sommet de l’Elevage en octobre.
Bref de nombreuses occasions de valoriser le travail des
éleveurs engagés en BFA.
9ème randonnée
blanche à Paulhe
BEGONIA : Challenge de l'Espérance Mâles au Gaec
Marcailloux Nicole et Stéphane (19).
- Prix d’honneur jeunes mâles :
Bégonia au Gaec Marcailloux
Nicole et Stéphane (Corrèze)
- Prix d’honneur mâles adulte :
Vietnam au Gaec Lagrafeuil-Puech
(Corrèze)
- Prix d’honneur jeunes femelles :
Championne à Laurent Lagorce
(Haute Vienne)
- Rappel Prix de championnat :
Verte au Gaec Robert (Haute
Vienne)
- Prix d’honneur femelles adultes :
Anamite au Gaec Pimpin Frères
(Haute Vienne)
- Meilleur animal du Concours :
Anamite au Gaec Pimpin Frères
(Haute Vienne)
- Prix d’Ensemble : 1er Gaec Pimpin Frères (Haute Vienne); 2e Earl
Bonnet G. et Jean-Pierre (Haute
Vienne); 3e Serge Lajudie (Haute
Vienne); 4e Gaec Trentalaud (Haute
Vienne).
Prochaines dates
Du 20 au 28 mai : Congrès International Limousin en Italie
Mercredi 28 mai: Vente Espoirs à la Station Nationale de Lanaud
Jeudi 5 juin : Vente RJ à la Station Nationale de Lanaud
Du 29 au 31 août : Concours National Limousin à Brive.
Rendez vous est donné place de
L’Escaras à 14 h au cœur du village
de Paulhe pour une ballade printanière au milieu des vergers en
fleurs de cerisiers et mirabelliers.
Promenade de 4 à 5 km (s’équiper de chaussures de marche) qui
se termine toujours par une visite
de la maison de la cerise. Passage
obligé au verger conservatoire pour
la présentation des variétés anciennes de cerises telles que la Jérusalem, l’alzonaise,le jaboulay, cultivées il y a quelques années dans la
vallée…et au petit verger de fruits
rouges : groseilles et framboises..
La Maison de la cerise dans sa
mission de promotion de produits
du terroir, de vitrine d’un territoire, vous invite à venir nombreux.
Syndicat des Vins de
Pays des Côtes du Tarn
Nous convions les adhérents du
syndicat des Vins de Pays des Côtes
du Tarn à participer à l’Assemblée
Générale Ordinaire annuelle.
Elle aura lieu le mercredi 17 avril
à 9 heures à la Maison des Vins,
place de l’abbaye Saint Michel,
81 600 Gaillac.
Pascale ROC- FONVIEILLE
Syndicat des Vins de Pays
des Côtes du Tarn
Actualité
de la semaine
Fédération Départementale des Chasseurs
Le dessin de Zlex...
Ouverture
le 14 septembre
Festival Unicor : un aveyronnais bat le record du monde
de vitesse tracté par une tondeuse à gazon !
La Fédération a vendu 14 195 timbres en 2006-2007, soit une baisse de 2 % .
Les 60 meilleurs dessins de
Z’lex enfin réunis dans un seul
ouvrage : A TU, MACAREL !
+ 13 inédits
La Fédération départementale des chasseurs s’est réunie
en assemblée générale samedi
matin à Luc, sur les terres du
président Michel Gombert, en
présence de nombreux adhérents.
Revivez l’actualité 2006-2007, revue, corrigée et
décapée par le coup de crayon de Z’lex.
Commandez A TU MACAREL ! en renvoyant
le bon de commande ci-dessous ou sur
www.volontepaysanne12.fr
Bon de commande
La salle d’animation de Luc a
quasiment fait le plein samedi
matin pour l’assemblée générale de la Fédération des chasseurs de l’Aveyron que préside
Michel Gombert, un habitant de
la commune. La Fédération a
vendu 14 195 timbres en 20062007, soit une baisse de 2 %
comparée à la précédente campagne. Mais la mise en place
d’un permis de chasser dit temporaire devrait ralentir la lente
érosion des adhérents. Ces derniers pourront désormais valider un permis de chasser temporaire de trois jours de une à
trois fois, pour chaque département. Selon le directeur de la
Fédération Didier Béteille, la
baisse du nombre de timbres
fédéraux est seulement de 0,9 %
cette année, suite à la mise en
place du nouveau dispositif qui
semble répondre à la demande
des chasseurs et à leur budget.
Adhésion annuelle
inchangée
NOM : .................................... Prénom ...........................................
Adresse : .......................................................................................
Téléphone : ...................................................................................
Nombre d’ exemplaires de A TU MACAREL ! commandés : ..........
x 11,37 euros HT = ............ € HT
+ TVA (5,5%) = .......... € TTC
+ Frais de port : .......... x 3 euros par exemplaire =........... € TTC
Total (nbre d’exemplaires + TVA + frais de port) =........... € TTC
Bon de commande accompagné de votre règlement à renvoyer à :
Volonté Paysanne Carrefour de l’Agriculture
12026 RODEZ Cedex 9
Pour les frais d’envoi, pour toute commande dépassant les 10 exemplaires,
nous contacter au 05 65 73 77 98. Tout règlement par chèque doit être
libellé à l’ordre de S.A. SADIAR
L’adhésion annuelle reste
inchangée pour la saison 20072008, elle est maintenue à 85
euros. Pour une adhésion temporaire, le tarif est de 42 euros
pour 9 jours consécutifs et 21
euros pour 3 jours. Les services
administratifs de la Fédération
sont à la disposition des adhérents pour faire le bon choix
entre le permis national et le
temporaire.
Pour la chasse au sanglier, la
cotisation est fixée à 10 euros et
à 5 euros pour un permis temporaire. La Fédération a vendu
12 530 timbres sanglier, en
baisse de 0,93 %. Aujourd’hui,
88,27 % des adhérents chassent
le sanglier. Exactement 6 434
sangliers ont été tués en 20062007, et 7 232 en 2007-2008.
Les dégâts de gibier sur les cultures restent toujours d’actualité... Le président Gombert a
souligné les bonnes relations
entre la fédération et la profession agricole concernant ce dossier.
Campagnols terrestres
Celui de la prolifération de
campagnols terrestres ou rats
taupiers a également été soulevé, suite à la découverte de
quelques animaux de chasse
morts par intoxication. Les services vétérinaires ont retrouvé
des traces de Bromadiolone, un
produit utilisé pour la lutte chimique réglementée contre les
rats taupiers et campagnols terrestres. Claude Rabayrol, président de la section Chasse et
Dégâts de gibier de la FDSEA a
répondu que la profession agricole n’avait pas trouvé de solution miracle de lutte contre ces
nuisibles, et «que les moyens
chimiques n’étaient pas parfaits». Il propose de travailler
avec les chasseurs sur ce sujet,
notamment au sein des comités
de pilotage des unités de gestion où les agriculteurs et chasseurs doivent être représentés à
parité. Claude Rabayrol a par
ailleurs proposé des aménagements de points d’eau pour le
petit gibier et appelle à la vigilance concernant la FCO qui
concerne tous les ruminants, et
donc le grand gibier.
Joël Agulhon, président de
l’EDE et représentant de Jean
Laurens, est intervenu au nom
de la Chambre d’Agriculture,
en louant les bonnes relations
entre les chasseurs et agriculteurs, notamment avec les unités de gestion, «car nous partageons le même espace rural».
Le député Yves Censi a évoqué le Grenelle de l’Environnement où les chasseurs participaient à deux groupes de
travail. Il a annoncé un nouveau
rendez-vous parlementaire, sur
le bien-être animal cette fois,
«un autre débat où je serai présent, en restant à vos côtés» a
déclaré le député.
L’assemblée a respecté une
minute de silence en la
mémoire du chasseur suisse qui
a été tué en janvier à Mélagues,
dans le Rougier de Camarès.
Un accident de chasse qu’il faut
ajouter aux deux blessés de StEulalie et du Vallon. La Fédération appelle à la plus grande
vigilance en matière des règles
de sécurité et va mettre en place
des sessions de formation complémentaires sur l’approche du
gibier.
Prenez date !
L’ouverture générale de la
chasse aura lieu le dimanche
14 septembre à partir de 7 heures. La fermeture est programmée le dimanche 31 janvier
2009, en fin de journée.
Sanglier.
- Juin : tir individuel sur autorisation préfectorale après constat de dégâts.
- 15 août : uniquement en battue organisée sous condition par
unité de gestion.
- De l’ouverture du 14 septembre au 4 janvier, la chasse est
autorisée à l’approche, à l'affût et
en battue.
- Du 5 au 29 février 2009, elle
est autorisée uniquement en battue organisée sous conditions, et
fixées par les les unités de gestion.
Lapins de Garenne : Ouverture le 14 septembre, clôture le
dimanche 4 janvier 2009.
Lièvre hors plan de chasse. :
Ouverture le 28 septembre au
matin, clôture le 7 décembre au
soir.
Lièvre en plan de chasse :
Ouverture le 12 octobre, fermeture le 7décembre au soir.
Perdrix. Ouverture le 14 septembre, fermeture le 7 décembre
au soir.
Actualité
de la semaine
Assemblée générale de la FODSA
Solidarité et unité pour la vaccination FCO
C’est devant une salle comble que la FODSA a célébré
les 50 ans de l’action sanitaire
en Aveyron. Mais cet anniversaire ne devait pas être la
seule cause de l’affluence, la
FCO a en effet, pris une large
part dans les débats.
En 50 ans, la politique d’éradication d’un certain nombre de
maladies a laissé la place à la
surveillance, à la maîtrise et à la
gestion des risques. Autour de
la FODSA et des partenaires de
l’action sanitaire, les éleveurs
dans les 49 GDS locaux participent à la réflexion des suivis
sanitaires et plans de surveillance à conduire. Hubert
Marty a rappelé ce rôle prépondérant des acteurs de terrain :
«Les GDS et les représentants
de la profession vétérinaire ont
un rôle central à jouer pour que
l’approche préventive prenne le
pas sur l’approche curative», a
précisé le président de la
FODSA.
C’est ainsi que différentes
actions voient le jour comme la
formation «éleveur infirmier de
son élevage», issue d’un partenariat entre la FODSA et le
GTV 12 (groupement technique
vétérinaire). Le succès des premières rencontres pousse les
organisateurs à renouveler et à
régulariser cette formation.
S’appuyant sur une cinquantaine de journées d’animation,
de formations via les GDS
locaux et leurs partenaires, la
FODSA veut placer les éleveurs
au coeur du dispositif sanitaire.
Comme en atteste Hubert
Marty : «Le GDS va continuer à
oeuvrer pour que vos productions de qualité soient accompagnées par un niveau sanitaire
des cheptels équivalent». Une
attitude confirmée actuellement
avec la FCO.
Reconnaissance
de l’action sanitaire
Pour Hubert Marty, les GDS
doivent travailler à la reconnaissance du monde de l’élevage :
«Il doit être reconnu, respecté et
Les programmes
sanitaires
aidé car il est primordial pour
nourrir les habitants de la planète. Le sanitaire est un gage
pour que l’agriculture et l’élevage restent dans nos régions
des piliers importants de l’économie et du développement de
notre département».
Car la situation est en effet
actuellement difficile. Les
responsables ont rappelé les
faits, Jean-Pierre Lacout, secrétaire général en tête : «l’ensemble de la zone réglementée française se trouve dans une
situation précaire vu l’attitude
des autorités italiennes refusant
l’arrivée d’animaux issus de
zones réglementées et non vaccinés».
La mobilisation de tous les
partenaires (DDSV, profession
vétérinaire, opérateurs économiques, GDS, organismes professionnels) n’y faisant rien
pour l’instant. Le président du
syndicat vétérinaire, JeanAntoine Mairiniac, a résumé la
situation d’incompréhension :
«Nous ne comprenons pas l’attitude des Italiens ni de l’agence européenne du médicament qui ne tranche pas. Nous
sommes traités plus sévèrement
que d’autres pays européens».
L’action sanitaire aux Pays Bas
Aux Pays-Bas, le suivi sanitaire des cheptels est centralisé au sein du GD
(l’équivalent de la FNGDS en France) auquel participe Peter Franken, vétérinaire et responsable du suivi sanitaire bovin.
Le GD utilise l’outil de surveillance «I et R» (Identification et enregistrement des mouvements de bovins). De l’avis de Peter Franken, «le système fonctionne bien. Il identifie les animaux ayant récemment quitté le
pays et surveille les mouvements autorisés et non autorisés !»
Les Pays-Bas sont officiellement indemnes en tuberculose, brucellose et
leucose. Sur l’ESB, le pays est confronté au manque de confiance des
consommateurs. Le suivi IBR est important face à la densité du cheptel
bovin.
L’arrivée de la FCO dans le pays fut une «surprise». Les mesures de restriction des mouvements d’animaux et la désinsectisation n’ont pas empêché l’extension de la FCO mais, selon Peter Franken, «les dégâts ne sont
pas trop importants dans les cheptels». La vaccination est en cours.
La politique sanitaire aux Pays-Bas est peu soutenue. L’organisation du
suivi est donc basée sur la surveillance des éleveurs, l’action des vétérinaires, des organismes professionnels (GD), les instituts de recherche, la
Fédération européenne des groupements de défense sanitaire et l’agence
de sécurité alimentaire.
Et d’ajouter : «Nous comprenons l’impatience des éleveurs.
Trois priorités s’imposent pour
les 15 prochains jours : exportation, protection des cheptels
ovins et transhumants et mise
en place d’une zone tampon
entre les sérotypes 8 et 1».
Reste la vaccination : sur les
400 000 doses disponibles en
France, l’Aveyron s’est vu attribuer 31 000 doses de vaccin
Mérial pour les broutards et de
nouvelles doses vont être mises
à disposition permettant de vacciner 12 000 bovins. La DDSV
a réparti ces doses chez les vétérinaires qui ont démarré le
protocole, Pierre Abadie,
DDSV, l’a assuré. Après les
broutards, l’autre priorité est
fixée pour les animaux transhumants. De l’avis du DDSV,
«250 000 bovins transhumants
pourront être vaccinés en
France mais la répartition des
vaccins n’a pas encore été
réalisée». Le reste des bovins
devrait être vacciné d’ici fin
août. Un dispositif similaire est
en place pour les petits ruminants.
L’apparition de deux cas de
FCO sérotype 1 dans la zone
réglementée sérotype 8 suspend
pour l’heure le projet de créer
une zone tampon de 5 départements dont l’Aveyron.
Vaccination
systématique
FCO «en s’appuyant sur notre
trépied envié par d’autres
pays : services vétérinaires, les
vétérinaires du terrain et les
éleveurs sans oublier les laboratoires». En attendant, les
GDS de France se sont organisés en créant une caisse solidarité santé animale dont la première action s’adressera aux
éleveurs les plus touchés par la
FCO (0,50 euros par bovin et
0,10 euros par petit ruminant).
La FODSA participe à hauteur
de 60% dans le montant versé
par cette caisse. L’Etat verse
quant à lui, 600 euros par
bovins adultes morts ou euthanasiés à cause de la FCO et 100
euros par ovins adultes.
Au-delà de l’action des GDS,
Hubert Marty a évoqué la position de l’Europe sur le dossier
FCO : «Toute l’Europe est
concernée, le sanitaire doit se
renforcer entre les pays membres, ce qui justifie le développement de la FESSAS, fédération
européenne pour la santé animale et la sécurité sanitaire».
«L’unité, la solidarité et la vigilance doivent être favorisées
entre les pays», a-t-il appuyé.
«Ce sont ces valeurs qui animent l’action sanitaire depuis
50 ans en Aveyron et que les
GDS veulent faire perdurer», a
conclu Hubert Marty.
Eva DZ
En France, la ferme aveyronnaise est la première en nombre
de bovins et d’ovins exportés
dans l’Union européenne. La
FODSA propose différents programmes sanitaires qui permettent à l’élevage départemental de
rester compétitif en proposant
des animaux au statut sanitaire
irréprochable. Ainsi, «l’état sanitaire des élevages aveyronnais
va en s’améliorant» selon le
secrétaire général Jean-Pierre
Lacout «mais la vigilance reste
toujours de rigueur».
- Aucun cas de brucellose,
tuberculose, leucose ou ESB n’a
été recensé en Aveyron en 2007.
- Les protocoles de surveillance suivi des avortements
sont renforcés pour la brucellose. Les contrôles en abattoir
pour la tuberculose sont systématiques.
- Depuis décembre 2006, le
dépistage de l’IBR est obligatoire
en France. Plus de 40% des cheptels aveyronnais sont sous certification. Le DDSV, Pierre Abadie, a insisté sur la mise en place
d’une vaccination sérieuse et
rapide pour limiter la circulation du virus.
- Près de 500 cheptels effectuent un suivi pour la paratuberculose.
- Si la circulation virale de
BVD est mise en évidence dans
les cheptels bovins, la FODSA
propose un protocole pour
rechercher les animaux infectés
permanents immunotolérants
(IPI). Les contrôles à l’introduction sont désormais systématiques.
- La mise en évidence d’un cas
de tremblante à la réforme des
petits ruminants ou à l’équarrissage entraîne la mise en place
d’un suivi des élevages avec un
protocole d’assainissement.
- Une gestion sanitaire de la
Border Disease est en cours sur
une partie des cheptels ovins
afin de connaître les troupeaux
à risques.
- Près de 500 cheptels sélectionneurs sont suivis sur la Visna
maëdi.
- La FODSA favorise le diagnostic pour les maladies abortives (néosporose, fièvre Q).
- Campagnols : la FODSA
accompagne les agriculteurs
dans leur demande d’autorisation
de traitement.
La FODSA comme la DDSV
et les vétérinaires recommandent aux éleveurs de vacciner :
«Notre objectif est de passer
par un plan de vaccination systématique et non facultatif
comme il l’est pour l’instant».
Un souhait repris par Dominique Fayel représentant la
FDSEA : «La priorité est de
sauvegarder les cheptels en
Aveyron et le meilleur chemin
aujourd’hui est de rendre obligatoire et systématique la vaccination dans nos zones».
Pierre Abadie s’est dit «raisonnablement confiant pour
affronter et relever ce défi de la
Actualité
départementale
Prévention des risques professionnels en agriculture
Adopter les bons comportements
La MSA organisait la
semaine dernière la 22ème journée de prévention des risques
professionnels au Lycée La
Cazotte de Saint Affrique.
L’Aveyron est en pointe sur le
sujet mais les accidents restent
nombreux dans le département.
Ce n’est un secret pour personne, l’agriculture est une profession accidentogène. Il y a
environ chaque année 1300
accidents professionnels sur les
exploitations aveyronnaises.
Plus grave encore, 24 d’entre
eux ont été mortels l’année dernière. En cause le plus souvent,
les renversements de tracteurs et
le travail de la forêt. L’Aveyron
est en effet le deuxième plus
mauvais élève de France en
terme d’accidents agricoles.
Gérard Casteras, directeur
régional de l’inspection du travail en agriculture confirme en
effet que «c’est la polyvalence
et la diversité du travail de l’agriculteur qui font de l’agriculture l’une des professions les
plus accidentogènes».
Les 9 établissements d’enseignement agricole du département se sont retrouvés à
Saint-Affrique pour apprendre les réflexes qui permettent d’éviter les accidents du
travail.
L’administration agricole
s’est d’ailleurs emparée du sujet
en signant une convention avec
le ministère de l’agriculture
pour mener une réflexion sur
l’intégration de la formation à la
sécurité dans les programmes
des établissements scolaires
agricoles. «Ce sont des principes qui sont déjà appliqués
depuis longtemps dans les pays
scandinaves» note Gérard Casteras.
La MSA qui fait office d’interlocuteur incontournable sur le
sujet sera aussi associée à la
démarche.
«L’Aveyron a toujours anticipé, ce sujet des risques professionnels» explique Philippe
Millet, le responsable du service
prévention de la MSA Tarn,
Aveyron, Lot. La journée d’information à destination des
lycées agricoles aveyronnais est
en effet unique en France. Ce
sont ainsi 7 000 élèves qui ont
été sensibilisés depuis le début
de l’opération aux réflexes à
avoir pour éviter les accidents.
«Beaucoup sont aujourd’hui
dans le monde du travail» souligne Philippe Millet qui considère «que les entreprises cherchent de plus en plus des
salariés compétents dans ce
domaine.»
Les phytos en étude
Aucun doute pour les organisateurs de la journée «les bons
comportements s'apprennent
dès l’école». La MSA observe
d’ailleurs les résultats de ces
journées prévention en constatant que les jeunes font en général plus attention que leurs aînés
à la sécurité. Mais les risques ne
sont pas pour autant moins présents.
«Les matériels ont beaucoup
évolué et sont plus performants,
mais ils sont aussi devenus plus
complexes» confie Thierry
Bizeul, le directeur du Lycée La
Cazotte. Les lycéens des 9 établissements agricoles aveyronnais ont donc pu se familiariser
avec les dangers d’un tracteur, le
travail sécurisé du bois ou
encore avec la manipulation des
bovins, des équins ou des ovins.
Retourner ou immobiliser une
brebis dans une mauvaise posture est en effet souvent la cause
de maladies très gênantes telles
que le lumbago, l’hernie discale
ou la sciatique.
L’utilisation des produits phytosanitaires était aussi en
démonstration. Un sujet qui préoccupe la MSA, qui voit aujourd’hui se multiplier les études
alarmantes sur les effets potentiels d’une utilisation non sécurisée des phytosanitaires sur la
santé des agriculteurs.
La MSA a ainsi lancé une
étude de très grande envergure
sur 190 000 utilisateurs de produits phytosanitaires. Les résultats seront connus dans 3 ans.
Alexandre CAYRAC
Les produits phytosanitaires sont à utiliser avec
précaution.
Palmipèdes
Traitement
des eaux usées
Les producteurs doivent récupérer les eaux résiduaires issues
des activités d’abattage, découpe et
transformation pour les traiter par
épandage ou par un dispositif d’épuration (réglementation). Le procédé de traitement «SBR» installé
à la Cuma de Labourgade (Gers) est
le premier dispositif validé sur un
petit atelier d’abattage et de conserverie de palmipèdes. Après 24 h de
traitement, il permet de rejeter
directement les eaux vers le milieu
naturel. La Chambre d’agriculture du Gers organise une aprèsmidi «portes ouvertes» à la Cuma
de Labourgade le vendredi 18 avril
à 14 h.
Pour plus de renseignements,
contactez D. Marre, mission produits fermiers à la Chambre d’agriculture de l’Aveyron (D.
Marre) 05 65 73 77 12 ou 05 65
73 79 01).
Actualité
Pac
La télé déclaration, et pourquoi pas vous ?
Un itinéraire fléché, sécurisé, … Avec un peu de formation et d’entraînement la déclaration par Internet est
abordable par beaucoup d’agriculteurs. L’outil mis à disposition des agriculteurs par les Pouvoirs Publics s’appelle
Télépac.
Etape 1
Comment accéder à son dossier ?
Cet accès est permis par le site
http://www.telepac.agriculture.gouv.fr
Après avoir saisi son
numéro pacage, il est
nécessaire de créer son
compte. Cette étape de
création de compte est à
renouveler chaque année.
Une fois ce compte créé, à
chaque
nouvelle
connexion il vous suffira
simplement de saisir le
nom d’utilisateur et le mot
de passe que
vous aurez choisi
pour
vous
connecter.
Après une première phase
d’appropriation, Télépac
devient rapidement un gain de
temps et de papiers. Par
ailleurs, grâce à son accès aux
photos aériennes, c’est un très
bon outil visuel, voire même
convivial.
Les images sont de bonne
qualité. Enfin, tout au long de la
déclaration, Télépac contrôle si
des erreurs n’ont pas été commises (Système d’alertes)
On va retrouver dans la télé
déclaration, exactement les
mêmes étapes que pour les
déclarations papiers traditionnelles : Mise à jour de RPG, S2
Jaune, identification de deman-
Etape 3
Etape 2
deur, fiche récapitulative,
ICHN, PHAE 2, …..
Avant de se mettre devant
son écran, il va être nécessaire de préparer quelques
informations indispensables :
son n° pacage, son code d’accès télépac (envoyé par l’administration en même temps
que la notification définitive
des DPU en décembre 2007),
le code Insee de sa commune,
son n° Siret et les trois derniers chiffres du compte bancaire et la clé Rib (ces dernières données se trouvent sur
votre déclaration de surfaces
2007).
Les imprimés S2 Jaune et identification du demandeur
La mise à jour du RPG ;
c’est l’étape la plus importante !
Tableau de
synthèse
Barre d’outil
graphique
Zone
graphique
La saisie des imprimés S2 Jaune se fait automatiquement à partir des fenêtres graphiques expliquée précédemment dans
l’étape 2 (mise à jour de RPG)
Pour l’imprimé identification du demandeur (S1) aussi, beaucoup de rubriques sont déjà pré-remplies. Veillez néanmoins à
bien compléter les autres.
Dans tous les cas, vérifiez l’exactitude des rubriques pré-imprimées.
Etape 4
La télé-déclaration ICHN
Attention : Le formulaire n’est accessible, que si la case ICHN est cochée sur l’imprimé identification du demandeur. Vous retrouverez les mêmes rubriques que dans les dossiers papiers. Attention de ne pas oublier de déclarer les céréales auto-consommées.
NB : L’avis d’imposition n’est plus à joindre en cas de télé-déclaration.
Une fois votre compte créé, votre dossier se charge automatiquement. Vous
visualisez alors votre RPG avec vos îlots. Une mise à jour s’impose en cas de
modifications foncières intervenues depuis l’année dernière : agrandissement,
échanges, ….Pour cela, vous utiliserez la barre d’outil graphique spécialement
prévue à cette effet. Ainsi, il sera facile d’exécuter les opérations suivantes :
modifier un contour, supprimer ou aspirer des îlots, mais aussi de localiser des
parcelles, de calculer des surfaces ou de mesurer des distances. Un tableau situé
à gauche de l’écran récapitule l’ensemble de vos îlots par ordre croissant de
numéro et leur surface. La surface totale de l’exploitation est également indiquée.
Vous pouvez également afficher les îlots voisins, les limites de communes, de
départements...
Etape 5
Comment déposer le dossier
Pour cette étape, vous verrez apparaître un document de «confirmation de la déclaration» et une «fiche récapitulative». Ils
reprennent toutes les informations importantes de la déclaration.
Saisie d’une adresse e-mail : Avant de signer votre déclaration, vous serez invité à saisir une adresse e-mail afin qu’un
accusé de réception puisse vous être transmis personnellement.
Signature électronique : En cliquant sur le bouton «signature électronique», les données de votre dossier seront enregis-
trées et transmises à la DDAF.
Attention, après avoir signé électroniquement votre dossier, vous ne pourrez le modifier que sous format papier.
IMPRESSION
Une sortie papier possible
Pour garder une trace de sa déclaration, l’utilisateur aura la possibilité d’imprimer les documents qui constituent sa
déclaration
RPG
S2Jaune
S1
ICHN (3 écrans)
Confirmation de
la déclaration
Fiche récapitulative
Localisation et définition des parcelles
En même temps que vous mettrez à jour vos îlots, vous devrez définir vos parcelles culturales à l’aide de fenêtres graphiques. Vous devrez renseigner les différents niveaux : surface déclarée, nom de la culture, statut de la parcelle (A, F, N
ou G).
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La foire de Saint-Affrique
organisée par l’association
«Foire de printemps» fête sa
27ème édition ce week-end
samedi 12 et dimanche 13 avril.
A l’origine de cette manifestation, trois hommes du Sud
Aveyron : Joël Barbe de l’entreprise CMA, Jean-Marie
Boudou des établissements
Boudou Equipement et Alain
Duran de Polymat, ont voulu
créer un rendez-vous annuel du
matériel agricole à SaintAffrique. Soutenue par l’équipe
technique de la Mairie, une
trentaine d’exposants seront
présents.
Cette année, la foire est
déplacée sur la Place Leclerc,
laissant ainsi le jardin public
aux manèges et à la fête
foraine.
Entre matériels d’alimentation, de traite, de cultures, les
exposants présenteront toutes
les nouvelles technologies.
Certains informeront le public
sur les énergies renouvelables.
Quelques concessionnaires
locaux proposeront à la vente
des véhicules utilitaires sans
oublier les matériels de loisirs
(motoculture et quads). Lors de
l’inauguration, le samedi midi,
les organisateurs offrent un
apéritif.
Ouverture de la foire
samedi et dimanche
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public à la place Leclerc. Une trentaine d’exposants vous y attend ce
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Actualité
de la semaine
Festival UNICOR
De l’info, des échanges et un record
Un pas de plus a été franchi
dans l’amitié entre Aveyron et
Mali. Des agriculteurs de la
coopérative des exploitants
motorisés de Koutiala ont
signé une convention de partenariat avec l’AFDI 12, Aveyron Echange Développement,
UNICOR et FARM.
«Nous voulons jouer notre
partition appuyés par vos
conseils», tel est l’état d’esprit
des agriculteurs maliens venus
présenter le projet de développement de leur coopérative.
«Nous regardons, nous échangeons et nous gardons ce qu’il
est possible de faire dans notre
pays», c’est sur ce principe que
se sont développées les relations de partenariat entre le
Mali et l’Aveyron.
En Aveyron, l’AFDI 12 et
Aveyron Echange développement qui rassemble les OPA du
département, travaillent en effet
depuis 5 ans avec le Mali et plus
particulièrement Koutiala, ville
de 130 000 habitants. Jean Laur,
président d’AFDI 12, rappelle
les premiers contacts, concernant l’achat d’une vingtaine de
tracteurs d’occasion auprès de
Vincent Pagès, concessionnaire
aveyronnais : «Ils ont acheté et
acheminé les machines, certaines labourent actuellement 100
ha/an». Les échanges et mises
en relation se sont ensuite étoffés : «Ils nous ont demandé des
conseils sur le fonctionnement
de leur coopérative. C’est dans
cette optique que nous avons
contacté Bernard Cazals et
Jean Faliez».
Et depuis deux ans, le suivi
est permanent. Des actions se
sont mises en place : la coopérative a embauché un directeur,
elle a écrit ses statuts et son
règlement intérieur. Et les pro-
Lionel Lapert , l’homme le plus rapide
du monde… en tondeuse !
Lors de la signature de la convention entre la
coopérative de Koutiala, AFDI 12, UNICOR, AED et
FARM.
jets sont nombreux. Youssouf
Dembélé, administrateur de la
coopérative, en a présenté les
grandes lignes. La crise
majeure subie par le coton, production principale de Koutiala,
a fait réfléchir les responsables
de la coopérative sur de nouveaux débouchés : la collecte de
céréales, leur stockage et la
vente groupée. «Aujourd’hui,
nos agriculteurs doivent se former à la mise en oeuvre de cette
nouvelle activité», explique
Youssouf Dembélé. «Nous travaillons aussi sur l’approvisionnement en intrants céréales
en vue de développer la production de maïs et du mil».
Autre gros chantier engagé
par la coopérative : la volonté
de former ses jeunes à l’agriculture mais aussi à d’autres
métiers. Pour celà, elle s’appuie
sur les conseils de la MFR de
Naucelle et de la structure
nationale des Maisons Familiales Rurales pour créer de telles
structures au Mali. «L’agriculture au Mali ne pourra se développer qu’avec la mise en place
de structures», Jean-François
Bélières qui a travaillé huit ans
au Mali pour le CIRAD en est
convaincu. «Les Maliens sont
de très bons paysans mais ils
manquent de moyens pour
investir et créer de la valeur
ajoutée. Toujours entre pénurie
et surproduction, ils ne gagnent
pas d’argent», a-t-il commenté.
Pour se développer, la coopérative compte sur l’appui de ses
partenaires, Afdi 12, AED et
Unicor, un appui consolidé avec
la signature d’une convention
de partenariat. Le Conseil
Général représenté par JeanClaude Anglars et Pierre-Marie
Blanquet, président de l’association départementale de
coopération internationale, a
invité les agriculteurs Maliens à
prendre contact avec le Conseil
Général de l’Aveyron afin d’établir une relation de coopération décentralisée et ainsi
accompagner les projets de la
coopérative de Koutiala. Des
initiatives saluées par Bernard
Cazals et Jean Laurens président d’AED : «A travers son
expérience exemplaire en
matière de coopération, l’Aveyron veut apporter tout son soutien et ses conseils aux agriculteurs du Mali».
Eva DZ
Vêtu d’une combinaison et d’un
casque de moto rutilant, Lionel
Lapert, salarié du Magasin Vert à
Onet le Château a inscrit son nom
dans le célèbre Guiness Book Record
en atteignant la vitesse phénoménale de 35 km/h sur un skateboard
tracté par une tondeuse.
Cet exploit – il est vrai quelque peu
loufoque- est le fruit d’une collaboration de près de trois mois de toute
l’équipe du service après-vente d’Unicor. «Tout à commencé il y a trois
mois quand Jean Luc Llobel, le directeur du magasin a souhaité que soit
mis en avant le SAV et les tondeuses
à l’occasion du Festival» raconte Lionel Lapert «Toute l’équipe s’est donc
mise à réfléchir en pensant d’abord à une course de tracteur tondeuse,
mais cela existait déjà. Alors on a opté pour le «skate tondeuse» et on
s’est mis au travail. La tondeuse est un modèle de série, le moteur est d’origine, seule la transmission a fait l’objet de modifications et quelques
éléments de sécurité ont été rajoutés. Quant au skateboard, les roues ont
été remplacées par des roues gonflables pour amortir les aspérités du bitume.
Passionné de sport mécanique et pilote de moto de vitesse depuis 1999,
c’est tout naturellement que Lionel Lapert a été désigné par ses collègues
de l’atelier pour participer à cette première.
Devant une foule de curieux venus découvrir ce drôle d’engin, le pilote
s’est élancé à trois reprises sur une piste de 200 m de bitume sur le parking d’Unicor, sous le regard vigilant des gendarmes de la police municipale d’Onet le Château et de leur radar. Sans oublier la présence d’un
huissier de justice, indispensable pour l’homologation du record. Avec
un record à 35 km/h, c’est un bel exploit que signe ce jeune olympien et
qui avoue que le plus difficile «c’est de maintenir la tondeuse pour qu’elle
aille tout droit». Mais c’est promis, toute l’équipe se dit prête à recommencer l’an prochain pour la 32ème édition du Festival d’Unicor.
Isabelle SICARD
Z’lex, le dessinateur de La Volonté Paysanne, a
dédicacé son livre «A Tu Macarel», toute la journée de
samedi.
Quel avenir pour le marché des matières premières ?
En 2007, toutes les matières
premières en alimentation
animale ont flambé au niveau
national comme international. Mireille Huard de CCPA,
firme qui vend des produits et
services dans la nutrition et la
santé animale, a apporté des
éléments de réponse sur la
cause de cette flambée des
prix et sa possible inscription
dans la durée.
Lors de l’inauguration.
— Pourquoi cette flambée des
cours ?
Mireille Huard : «Plusieurs
raisons peuvent être invoquées :
- L’utilisation des matières
premières par les agro-industriels,
- La démographie croissante
avec des besoins grandissants
des pays développés consommateurs de viande, d’huiles, ...
face à des stocks mondiaux à la
baisse,
- La demande croissante en
biocarburants qui maintient la
pression sur les prix et l’augmentation du prix du gazole,
- Le coût du transport, l’augmentation du prix du fret qui
représente par exemple, 80% du
prix du tourteau de soja,
- Les incidences de l’environnement, notamment le changement climatique qui entraîne la
modification des zones de production, la variabilité des rendements.
— Cette flambée des prix s’inscrit-elle dans la durée ?
M. Huard : Plusieurs phénomènes le laissent penser : la
démographie, le changement
climatique, la fin de l’économie
du pétrole sont des enjeux
pérennes qui pèseront sur la
productivité. La mondialisation
des échanges va entraîner la
fluctuation des cours et donc la
volatilité des prix. La réforme
de la PAC va voir disparaître les
filets de sécurité. On s’oriente
vers la spéculation des matières
premières.
— Comment prendre en
compte ces évolutions ?
M. Huard : Plusieurs pistes
peuvent être envisagées : Optimiser les formules en explorant
toutes les possibilités de substitution de matières premières (le
sorgho en Bretagne), travailler
sur les besoins nutritionnels,
trouver de nouvelles matières
premières (drèches de blé, de
maïs, ...), adapter les stratégies
d’achat pour lisser l’évolution
de prix».
E. DZ
Actualité
Nationale
62ème Congrès de la FNSEA
Les grands enjeux de l’agriculture en débat
Le 62ème congrès national de
la FNSEA, qui s’est déroulé à
Nantes du 1er au 3 avril, a mis
en débat tous les sujets importants pour l’avenir des agriculteurs. Bilan de la PAC, avenir de la coopération,
relations avec la grande distribution, agriculture mondiale ont ainsi été discutés
pendant 3 jours en Loire
Atlantique. Les décideurs
politiques n’ont d’ailleurs pas
manqué ce rendez-vous
annuel avec notamment le
président Sarkozy, qui a
insisté sur le caractère prioritaire et stratégique de l’agriculture.
Discuter, échanger, confronter les différents points de vue.
Voici les objectifs de la première journée du congrès de la
FNSEA qui s’est déroulée à
huis clos mardi dernier. L’enjeu
était de taille : définir une position commune et unique du syndicat vis-à-vis du très prochain
bilan de santé de la PAC. Les
débats ont été intenses et ont
essentiellement porté sur deux
sujets centraux : la politique de
l’herbe d’une part et la flexibilité des aides et leur réorientation d'autre part.
Les systèmes
herbagers pris en
compte
Les éleveurs du Massif Central ont estimé que le financement de la prime herbagère
(PHAE), qui ne sera plus assuré
que par la France en 2009,
devait pouvoir être transféré sur
le premier pilier pour être
pérennisé. Certains craignent
que cela ne conduise à renoncer
à une ligne budgétaire française
tout en exerçant une ponction
excessive sur le budget du premier pilier.
Autre débat, celui de la flexibilité et de la réorientation des
aides Pac, celles-ci, selon JeanMichel Lemétayer notamment,
devant être en mesure de pouvoir financer et orienter des secteurs en difficulté. C'est toute la
question des aides aux grandes
cultures en période de hausse
des prix qui était en fait posée.
Les deux questions ont été
encore débattues le lendemain.
Xavier Beulin, 1 er vice-président du syndicat, estimait
nécessaire de revenir sur la délibération de la veille. Voulant
répondre à la demande des éleveurs du Massif Central il faisait ainsi ajouter «les systèmes
herbagers» dans la prise en
compte de la diversité des situations territoriales.
Concernant les soutiens, ce
texte se bornait à évoquer la
«flexibilité» sur un sujet, la solidarité entre grandes cultures et
autres productions, élevage
notamment, largement abordé
aussi lors du débat sur l'organisation économique. Philippe
Pinta, représentant d’Orama a
ainsi proposé que les producteurs de grandes cultures, en
période de cours favorables et si
les prélèvements sur les aides
du 1er pilier sont «maîtrisés»,
versent une part de leurs aides
aux filières en difficultés.
Sarkozy :
simplification durable
de la PAC
Nicolas Sarkozy a proposé
aux quelques 600 congressistes
réunis à Nantes, «une simplification durable de la Pac». Cet
objectif, qui s'inscrit dans
«l'exercice du bilan de santé de
la Pac» doit surtout permettre
de «préparer les prochains rendez-vous en 2010 du budget de
l'UE et en 2013 sur la Pac».
Conscient que la «rupture stratégique» dès 2008 qu'il avait
proposée en septembre à Rennes et réitérée en février au
salon de l'agriculture à Paris, n'a
pas provoqué «tout de suite un
enthousiasme délirant» de la
part des partenaires de l'Europe,
il a donné le sentiment de temporiser et de se rapprocher
d'une ligne prônée par la Commission européenne. Au nom de
la «cohérence» et de la «légitimité» de la Pac, il estime que le
principe des références historiques déterminant les DPU
perçus par les agriculteurs «ne
veut plus rien dire». «En quoi
aider un agriculteur sur la base
de son travail réalisé entre
2000 et 2002 sera légitime en
2013 ?» s'interroge le Président.
Même perplexité quant aux
Une vingtaine de représentants aveyronnais ont fait le voyage en Loire Atlantique afin
de participer au 62ème congrès de la FNSEA
soutiens à l'élevage, dont le
«dispositif est figé depuis
1992». «Le système ne fonctionne pas bien» résume-t-il. Et,
il prévient. L'objectif de cette
réforme n'est pas «d'adapter
pour chacune des filières françaises, les outils du passé aux
conditions économiques de
2008». Il a notamment annoncé
une «réforme avant la fin de
l'année des soutiens en zones
herbagères» et confirmé l'objectif de 7% de biocarburants
dans les moteurs en 2010.
L’agriculture dans le
monde
Au delà des frontières européennes, le congrès de la
FNSEA a apporté un éclairage
sur l’agriculture mondiale. Des
responsables agricoles du Burkina Faso et du Québec, ainsi
que des experts des agricultures
américaine, brésilienne et
marocaine se sont retrouvés
autour d’une table ronde pour
échanger sur les réalités de l’agriculture dans le monde.
Un panorama assez complet
de l'agriculture du globe a ainsi
pu être dressé. Il apparaît tout
d’abord que les Etats-Unis ne
sont pas prêts à abandonner le
soutien financier qu’ils apportent à leur agriculture, notamment en garantissant des débouchés par l’achat direct de
produits agricoles, qui sont par
la suite distribués aux améri-
Marc Gansoré, agriculteur au Burkina Faso, est venu témoigner des réalités agricoles
de son pays et de l’Afrique lors d’une table-ronde sur l’agriculture mondiale
cains toujours plus nombreux à
bénéficier de l’aide alimentaire.
Le Brésil confirme lui, l’engagement très important des
pays d’Amérique latine dans les
biocarburants, qui pose notamment la question de l’augmentation du coût des matières premières alimentaires.
Un sujet sensible qui commence à provoquer les premières «émeutes de la faim» sur le
continent africain a confirmé un
agriculteur du Burkina Faso, ou
46% de la population travaille
la terre. Cette augmentation des
prix a des effets contradictoires
dans les pays africains : elle
renforce le risque de famine
mais permet aux agriculteurs de
tirer un revenu de leur activité et
donc d’investir davantage dans
leurs productions agricoles,
pour produire en retour plus de
denrées alimentaires.
Le choix entre biocarburant
ou production alimentaire ne se
pose donc pas du tout en
Afrique, où les réflexions sont
dictées par «les ventres vides».
En matière de politique agricole enfin, le découplage des
aides à l’oeuvre aux Etats-Unis
pendant près de 5 ans a été
abandonné, du fait de son peu
d’efficacité. Le représentant de
l’agriculture canadienne a lui
qualifié ce système de «débile».
Pas de
«tout DPU»
Xavier Beulin, tirant les
conclusions de ce débat, estimait à regret que «le découplage tend à s’imposer en
Europe alors qu’il nous faut des
politiques plus flexibles, mieux
adaptées à la réalité du marché.» Jean-Michel Lemétayer a
rejoint son premier vice-président dans son discours de clôture en affirmant que «si les
européens veulent une agriculture leur assurant la sécurité
alimentaire, avec des produits
de qualité, des emplois, des
paysages, un espace rural
vivant, ce n’est certainement
pas avec la politique «tout
DPU» qu’on y arrivera.»
Barnier : première
étape réussie
Dans un discours fleuve de
près d'une heure, en clôture du
62ème congrès, le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier a
estimé qu'avec sa «diplomatie
agricole» il était parvenu à tempérer l'ultra-libéralisme du projet de bilan de santé de la Pac
lancé par Mariann Fischer Boel.
«Mon objectif était simple,
expliquait le ministre : consolider la dimension économique
de la politique agricole commune et introduire le plus de
marges possibles pour faire
évoluer le premier pilier.» Et de
penser qu'il lui semblait avoir
réussi cette première étape.
Michel Barnier insiste sur la
nécessité d'avoir «la bonne
boîte à outils» qui permette, le
moment venu, de «rénover les
mécanismes de stabilisation des
marchés» et de «parvenir à un
meilleur équilibre entre les productions et les niveaux de soutien, plus en phase avec les
réalités des marchés et les
objectifs d'une agriculture
durable».
Le 62ème congrès de la FNSEA
pouvait ainsi fermer ces portes.
«Un congrès que je qualifierais
d’historique» avoue Jean
Michel Lemétayer, qui semblait
fier «de la qualité des débats,
des interventions et des décisions» ainsi que de la visite du
président de la république.
Alexandre CAYRAC avec
ACTUAGRI et AGRAPRESSE
Dominique Barrau et
Jean-Pierre Verlaguet
à la FNSEA
La FNSEA a opéré le renouvellement des 61 membres de son
conseil d’administration lors du
congrès nantais.
Dominique Barrau, a été réélu
au titre de la région Sud Ouest.
Jean-Pierre Verlaguet a quant
à lui été désigné au sein de la Comission Montagne.
Le bureau national sera élu le 17
avril.
Actualité
de la semaine
Agriculture Biologique
BTS ACSE par apprentissage
L’Aveyron, champion
des ovins bio
Un tremplin
vers la vie active
Guillaume Gral et Marc Bouldoires.
Malgré une demande de plus en plus forte de la part des consommateurs, la filière
ovine bio peine à se développer
elle à 42% vendue par des boucheries et à 35% par les Grandes
et Moyennes Surfaces (GMS).
Mais le circuit encore privilégié
par les éleveurs ovins bio reste
celui de la vente directe qui
constitue souvent une garantie
de revenu que ne leur assurent
pas toujours les filières organisées.
Le premier challenge pour
l’élevage ovin bio est en effet
d’organiser l’aval de la filière
afin de valoriser la totalité de la
carcasse des animaux et faire en
sorte que la production soit plus
en phase avec la consommation,
en terme de quantité et de saisonnalité.
Elisabeth Mercier, directrice
de l’Agence Bio, a d’ailleurs
rappelé que le plan de développement de l’agriculture biologique qui est actuellement en
construction, prévoit une enveloppe spécifique à la structuration des filières de commercialisation en agriculture biologique
de 3 millions d’euros par an
pendant 5 ans. Ce plan aura pour
but de financer des projets économiques et notamment des
groupements de producteurs.
150 éleveurs, techniciens et
chercheurs se sont retrouvés
mercredi et jeudi au Lycée
agricole de Saint Affrique,
pour les journées techniques
nationales en ovins bio. L’occasion de faire le point sur une
filière, dans laquelle le département de l’Aveyron est très
bien positionné.
L’élevage ovin en agriculture
biologique est encore une production quelque peu confidentielle. Fin, 2006 seulement 913
élevages ovins étaient conduits
selon le mode biologique en
France, dont 414 laitiers. Le
nombre de brebis bio a
d’ailleurs connu un net tassement ces dernières années après
10 ans de croissance forte et
régulière. Les difficultés de la
filière ovine dans son ensemble,
les problèmes de commercialisation des produits bio, ainsi
que les exigences du modèle de
conduite d’élevage biologique
n’ont en effet pas incité les éleveurs à choisir ou continuer
cette production.
Malgré tout, la région MidiPyrénées, et plus particulièrement le département de l’Aveyron sont les principaux
pourvoyeurs d’ovins bio dans le
pays. L’Aveyron compte en effet
14,9% du cheptel ovin bio
national.
Allier production,
revenu et bio
La demande de produits bio
est en plein essor, notamment
depuis 2000 pour le lait de brebis bio. La production elle n’est
pas toujours au rendez-vous.
Olivier Patout, de l’Association
Vétérinaires Eleveurs du Millavois, et Thierry Taurignan du
Centre d’Etudes et de Techniques Agricoles Herbe au Lait
ont tenté d’aborder les défis
15 millions d’euros
pour structurer les
filières
Côté commercialisation, si le
lait bio est collecté et valorisé
par des laiteries «dites conventionnelles», la viande ovine est
Fond de silo
de 1,50 m à 6 m
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auxquels sont confrontés les
élevages bio.
Pour les deux chercheurs, l’élément clé de la marge brute en
élevage ovin lait bio est l’autonomie alimentaire. Or, les
sécheresses successives ont
rendu les élevages plus dépendants des achats extérieurs en
fourrages grossiers, diminuant
donc leur marge. Les changements climatiques qui s’annoncent ainsi que le maintien du
coût des matières premières à un
niveau élevé devraient par
ailleurs peser encore plus fortement les revenus dégagés par les
éleveurs ovins bio, malgré un
prix au litre payé au producteur
plus élevé.
Or, les entreprises sont
demandeuses et manquent de
lait bio. Pour les deux chercheurs, la hausse de la production, pour répondre au marché
bio grandissant, ne se réalisera
que par la conversion de nouvelles exploitations et une politique
favorisant des installations. Ils
concèdent en effet qu’il y a un
certain antagonisme entre la
nécessité d’augmenter la production et un strict respect des
principes bio.
D’importantes réflexions et
recherches sont donc, selon eux,
encore à mener afin de préserver
le revenu des éleveurs, sans
«entacher l’image du bio».
Marc Benoît, chercheur à
l’INRA, souligne quant à lui
«qu’un soutien économique global et plus conséquent à l’ensemble de la filière ovine apporterait la sécurité économique
indispensable, aux éleveurs en
conventionnel et plus encore à
ceux en Agriculture Biologique.»
Alexandre CAYRAC
Le bio en chiffres
11 640 exploitations en agriculture
biologique en France
40% des fermes pratiquent l’élevage
30 000 brebis bio en Midi Pyrénées
66 000 hectares bio en Midi Pyrénées
Guillaume Gral a choisi la
voie de l’apprentissage. En
deuxième année de BTS
ACSE à l’ADPSA, il réalise sa
formation pratique chez
Marc Bouldoires, à Curières.
La formule semble parfaitement convenir aux deux parties,
l’apprenti et le maître d’apprentissage. Guillaume Gral et Marc
Bouldoires travaillent ensemble
depuis plus d’un an. Guillaume
est en effet en deuxième année
de BTS ACSE par apprentissage et Marc Bouldoires est son
maître d’apprentissage.
Après un bac STAE en productions animales à La Roque,
Guillaume souhaitait poursuivre sa formation pour s’installer
en GAEC sur l’exploitation
familiale à Laguiole. Il s’est
d’abord dirigé vers un BTS
ACSE en formation continue.
Mais il s’est aperçu très vite que
cette formule ne lui convenait
pas : «J’avais envie de faire
plus de pratique. Je ne souhaitais pas passer deux années
entières de plus rien qu’avec de
la théorie», commente le jeune
homme. Un copain de La
Roque lui a alors parlé du BTS
ACSE par apprentissage. Il
s’est lancé et ne regrette pas son
choix.
Gagner en autonomie
«On m’avait dit que ce serait
compliqué de faire le lien entre
l’exploitation et les cours mais
en fait, tout se passe très bien.
Je m’entends bien avec Marc,
mon maître d’apprentissage»,
explique Guillaume. «C’est
vrai qu’au début ce n’est pas
évident, il faut que chacun
prenne ses marques mais on
apprend à se connaître et à travailler ensemble».
Pour Marc, l’expérience est
aussi très positive : «Je trouve
que cette formule est une très
bonne idée. C’est un formidable
tremplin de la vie scolaire à la
vie active. Avoir un jeune adulte
en apprentissage sur son
exploitation, tout à fait autonome est enrichissant, ça permet de transmettre un savoirfaire et de ne pas couper les
relations avec les jeunes !»
s’enthousiasme Marc. Installé
en bovins viande à Curières,
Marc Bouldoires est prêt à
retenter l’expérience.
«J’ai ressenti une réelle progression chez Guillaume depuis
son arrivée. Il a gagné en assurance, en autonomie, c’est un
bon apprentissage avant de se
lancer dans le grand bain de la
vie active en tant qu’agriculteur ou technicien», indique
l’exploitant avant de poursuivre : «La durée de la formation,
sur deux ans, est aussi un atout.
Il y a un réel suivi de l’activité
de l’exploitation, l’apprenti a
une vision globale de la ferme
sous toutes les saisons». Et d’ajouter à son encontre : «Le fait
d’avoir un apprenti m’a permis
également d’évoluer dans mon
métier. Nous échangeons sur
ses cours de gestion, de comptabilité et des droits de l’exploitation. C’est un plus pour nous
deux».
Expérience positive
Guillaume apprécie cette
mise en pratique : «Même les
cours théoriques ne sont pas
scolaires, nous rencontrons de
nombreux intervenants et rédigeons un rapport qui permet de
faire le lien entre théorie et pratique. Le fait de n’être que 13
étudiants permet aussi d’échanger sur nos expériences».
Au-delà de la présence sur
l’exploitation, pour Guillaume,
cette formation est aussi l’occasion de rencontrer d’autres agriculteurs, et toutes les personnes
qui gravitent autour de l’exploitation et dans le milieu agricole
(techniciens, commerciaux...) :
«C’est une bonne transition.
J’ai déjà un pied dans la vie
active et je le dois à cette formation qui me convient vraiment bien», a conclu
Guillaume.
Le jeune homme va passer
son BTS en juin prochain. Son
contrat d’apprentissage se termine en septembre. Mais il
espère retrouver prochainement
Marc mais cette fois-ci sur sa
propre exploitation en GAEC
avec son père près de Laguiole.
Marc Bouldoires lui, est prêt à
reprendre un nouvel apprenti.
Eva DZ
Actualité
de la semaine
FODSA SERVICES
Le rainurage
des sols bétonnés
SAFALT
APPEL DE CANDIDATURES (Article L143-3, R142-4 et 143-11 du Code Rural)
La SAFALT projette de rétrocéder ou d’échanger divers biens qu’elle a acquis ou qu’elle envisage d’acquérir dans
le département de l’AVEYRON et désigné ci-après. Les candidats à l’acquisition de tout ou partie de ces biens
devront s’adresser à : - SAFALT Service Départemental de l’AVEYRON, Carrefour de l’Agriculture 12026 Rodez
Cedex 9.
N° Opération
Commune
Lieu-dit
Surface
Origine
12.08800.03.0
BERTHOLENE
Combegroumal
10ha 88a 74ca
ALARY née
ALAUX Augustine
12.08800.40.0
BERTHOLENE
Nespoulies
20a 52ca
REMEMBREMENT
BERTHOLENE
12.11607.01.0
RIGNAC
La Pradelle Haute
70a 82ca
CALMETTES Rachel
12.11602.01.0
AUBIN
Le Fau
1ha 76a 05ca
GANNAC André
12.11490.08.0
CASTANET
Puech Palat
1ha 62a 10ca DALMIERES Jean Claude
12.11490.08.0 SAUVETERRE DE ROUERGUE
Les Lious
1ha 20a 35ca DALMIERES Jean Claude
12.11414.01.0
ARQUES
Arques
8ha 85a 92ca
Consorts COLRAT
12.11416.01.0
ARQUES
Pérols
9a 60ca
Consorts COLRAT
12.11444.01.0
SEGUR
Le Puech
21a 03ca
Consorts COLRAT
12.11500.05.0
CASTELMARY
Cantagrel - Cazals
2ha 77a 12ca
CHABBERT Jean-Marie
12.11526.04.0
CASTANET
Ligal
2ha 92a 30ca FRAYSSINET Jean-Bernard
12.11526.04.0
PRADINAS
Le Liort
72a 60ca FRAYSSINET Jean-Bernard
12.11604.01.0
VILLENEUVE
Le Causse
2ha 01a 30ca
Succession ANZIEU
12.11405.02.0 CLAIRVAUX D’AVEYRON
Terre Mousse
43a 10ca
RUIZ-GOMEZ Raymonde
12.11405.02.0
GOUTRENS
Lou Carpe
23a 78ca
RUIZ-GOMEZ Raymonde
NB : La liste exhaustive des parcelles concernées par cet appel à candidatures est affichée à la Mairie.
Candidatures à déposer dans le délai de 15 jours à compter de la date du présent avis.
Jardin familial
De plus en plus d’éleveurs
s’interrogent sur les «remèdes» à apporter pour faire
face à l’usure des surfaces en
béton. Le piétinement des
animaux et le raclage mettent
souvent les dalles à rudes
épreuves.
Les animaux ainsi que les
personnes s’exposent à chaque
instant au risque de glisser.
Quand les vaches glissent les
préjudices occasionnés peuvent
être très importants (vaches
écartelées, hanches luxées,
mauvaise alimentation, détection des chaleurs difficiles…).
Le rainurage est donc la solution la plus adaptée afin de
réduire ces problèmes source de
pertes directes ou de manque à
gagner.
Il est nécessaire d’agir sur un
sol bien propre (nettoyé à la
pompe à la pression) débarrassé
de toute ferraille pouvant
endommager la machine.
2 appareils mini-tracteurs
avec rainureuse autoportée (largeur de travail 0.60 m) et appareil diesel autonome (largeur de
travail 0.30 m) nous permettent
d’effectuer des rainures de 4 à 5
mm de profondeur espacées de
4 à 5 cm.
FODSA SERVICES est en
mesure d’intervenir dès la fin
du printemps et pendant la
période d’été à la demande
des éleveurs.
Le coût de l’intervention est
facturé au m2 réalisé avec un
forfait de visite. Très important : pensez à vous inscrire,
dès à présent, à FODSA SERVICES SAS
Bulletin d’inscription à retourner à FODSA SERVICES
SAS ZA Bel-Air – 12032 RODEZ CEDEX 9 - Tél : 05-6542-18-92
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
........................................................
N° de cheptel . . . . . . . . . . Tèl : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Période souhaitée : . . . . . . . . . . . Mois de : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Je souhaite m’inscrire pour une intervention rainurage.
Important : Surface exacte à traiter : . . . . . . . . m2 sol
Détaupisation
Il est encore possible d’intervenir dans certaines zones du département !
L’équipe technique de FODSA Services propose d’effectuer la
lutte contre les taupes par fumigation. Cette technique ne permet
pas l’éradication totale mais permet de ramener la population des
taupes à un seuil tolérable afin de conserver prairies et fourrages en
bonne qualité.
A votre demande l’équipe technique peut intervenir dans les
meilleurs délais et reste à votre disposition pour tous renseignements sur l’organisation des chantiers.
Il existe aussi des méthodes de lutte avec pose d’appâts empoisonnés à l’alphachloralose ou par piégeage. Du produit et différents
types de pièges sont également proposés au siège de FODSA Services SAS.
N’hésitez pas à vous renseigner !
FODSA SERVICES SAS
ZA Bel-Air – 12032 RODEZ CEDEX 9
Tèl : 05-65-42-18-92
C’est sous l’influence d’une lune descendante
à partir du 11 Avril que vous jardinerez tout au long
de cette semaine.
Les 11 et 12, plantez des fleurs comme les dahlias ou les glaïeuls ou repiquez celles semées en
février ou mars. Profitez-en aussi pour diviser vos
vivaces : il suffit d’en déterrer la souche et de la
diviser en 2 ou 3, mais pas plus car les morceaux
trop petits reprennent moins bien. Pour vous motiver, allez voir le prix des godets de vivaces en jardinerie…
Du 13 au 14 avant 16 heures, il faut s’occuper
de la végétation à feuilles en plantant toutes sortes d’aromates tels le persil, le thym, le romarin,
le cerfeuil, mais aussi en repiquant des salades, celles que vous avez semées sous abri en février
mars. Il est temps de soigner aussi la pelouse en
scarifiant surtout les parties ombragées où la
mousse se développe bien et étouffe le gazon.
Mais vous aurez pris soin au préalable de passer
le rouleau qui rechaussera les racines malmenées
par le gel, de tondre en position haute et éventuellement d’arroser car la scarification est plus
facile si le sol est humide.
Du 14 à 16 heures jusqu’au matin du 17, la
période est favorable aux fruits avec toutefois un
repos dans la matinée du 15 pour cause de nœud
lunaire descendant. Vous pouvez encore planter des
fraisiers remontants achetés en godets ou même
à racines nues comme autrefois. Mais dans ce dernier cas, retaillez la moitié ou les 2/3 des racines
et trempez-les dans un pralin. Installez en lignes
en espaçant en tous sens de 40 cm. Plantez également les arbustes à petits fruits rouges et au potager, vérifiez si un
premier buttage
ne serait pas
nécessaire pour
les fèves (photo)
ou les pois semés
en Mars auxquels vous pouvez installer des
tuteurs.
Enfin à partir
du 17 après midi
s’ouvre une longue période racines dont nous
reparlerons la
semaine prochaine, mais pendant laquelle vous pourrez planter vos pommes de terre.
Patrick Pérès
Présentation et démonstration de toute
la gamme Feeding Taarup
Le 27 Février chez
Mr Patrick Ricard Les Cazes à
Druelle avait lieu une présentation de toute la gamme alimentation Taarup avec entre autre
une pailleuse portée Taarup
852, une mélangeuse à vis vertical PREMIUM 13m3 et la
fameuse automotrice PRESTIGE
L’automotrice PRESTIGE
Taarup répond aux attentes des
exploitations modernes en
offrant un concept unique et
très innovante avec entre autre :
- Un châssis en 3 points pour
offrir une manœuvrabilité
exceptionnelle
- Construction compacte pour
une accessibilité dans toutes les
conditions
- Economique en carburant de
par sa faible puissance de traction nécessaire
- Un traitement du fourrage
minimisant les risques de défibrage de par la conception de la
fraise et de la conception de
l’ensemble bol/vis pour garantir
un bon état sanitaire des animaux.
- Un pesage précis de chaque
composant de la ration au kg
près
- Un confort de conduite amélioré pour un usage quotidien et
des séances de travail prolongées grâce à la suspension
pneumatique avant et arrière du
châssis.
- Une cabine panoramique
grand confort avec une position
très basse par rapport au sol
pour rendre son accessibilité la
plus aisée possible.
Ces journées étaient organisées en relation avec les ETS
RODIMA et NADAL, concessionnaires agréés Taarup, plus
de 70 personnes ont répondu
présents à cette présentation et
apprécier en conditions réelles
l’évolution des différentes
machines.
PUBLI-RÉDACTIONNEL
Actualité
de la semaine
Environnement
Contrat TITANE PRO
Devenir aquacitoyen
Groupama réinvente
l'assurance des tracteurs
et matériels agricoles
Le bus de l’Eau sillonne
l’Aveyron jusqu’au 21 avril.
Cette exposition a pour but
d’informer les citoyens sur la
problématique de l’eau.
Le public pourra s’informer
sur la restauration des milieux
aquatiques, les pollutions diffuses, l’évolution de la ressource
en eau, la faune et la flore, la
qualité de l’eau, les effets des
polluants sur les nappes et l’eau
potable, les phénomènes de
sécheresse/inondation, les
besoins en eau mais aussi des
exemples de bonnes pratiques.
Le bus sera présent à
- Rodez, au parking du foirail le 12 avril de 10h à 13h et
de 14h à 17h,
- Decazeville centre le 14
avril de 14h à 19h, 15 avril de
10h à 13h et de 14h à 19h, 16
avril de 10h à 13h et de 14h à
17h,
- Villefranche de Rouergue,
ancienne manufacture le 17
avril de 14h à 19h, 18 avril de
10h à 13h et de 14h à 19h, 19
avril de 10h à 13h et de 14h à
17h.
Entrée gratuite.
D’autres sites en Aveyron
proposent des animations sur
l’eau : l’école de pêche de
Millau, Noria à St Jean du
Bruel, le Conseil Général,
Micropolis à St Léons, Terra
Memoria à Bozouls, La Maison
de la Rivière Olt à St Parthem,
la Grotte préhistorique de Foissac, ...
Plus d’infos sur :
www.scienceaveyron.org ou
www.science-animation.org
Pour une production caprine
importante en Aveyron
Le 28 mars dernier s’est
réuni un groupe professionnel
et technique pour engager
une action visant à développer la production caprine en
Aveyron.
Aujourd’hui, la demande en
lait de chèvre par les industriels
transformateurs est en forte
hausse. Le marché des produits
laitiers caprins se développe,
mais la France est globalement
obligée d’importer du lait de
l’étranger. En outre, les perspectives de production dans les
bassins traditionnels (Poitou
Charentes) sont limitées par
l’arrêt de nombreux producteurs âgés sans succession et
par la concurrence des grandes
cultures.
Face à ce constat, les responsables professionnels de la
filière avaient alerté les élus de
la Chambre d’Agriculture afin
de pouvoir engager des actions
visant à accompagner au mieux
un développement important de
la filière.
Le 28 mars, responsables professionnels de la filière, représentants de producteurs et des
laiteries ont décidé de confier à
un groupe de travail la tâche de
Ce nouveau contrat qui
garantit les tracteurs et matériels agricoles, sera lancé miavril 2008. Pour s'adapter au
mieux aux besoins des agriculteurs, de nouvelles garanties prennent en compte les
dernières évolutions des
matériels, leurs valeurs et
leurs utilisations.
Afin de concevoir TITANE
PRO, Groupama a mis en action
tout son professionnalisme.
Des exploitants agricoles de
différentes filières ont été sollicités pour témoigner de
leurs expériences et exprimer
leurs besoins.
A chaque étape du processus
qui aboutit au lancement de
TITANE PRO, Groupama a été
confronté à des choix pour
répondre précisément aux
attentes des exploitants : analyser les risques, évaluer les
niveaux de protection, élaborer
les garanties et leur tarification,
apporter des conseils en matière
de prévention…
Ces travaux ont permis d'établir ce nouveau contrat qui
résulte des recommandations
formulées par les exploitants.
TITANE PRO permet
d'assurer tous les matériels à
vocation agricole :
- les tracteurs, les automoteurs de récolte, les autres
engins automoteurs : matériel
de manutention….
- les matériels non automo-
teurs tractés/portés, notamment
les presses, les mélangeuses, les
dessileuses, les remorques à
usage agricole et les matériels
de préparation du sol….
- les matériels dont la valeur
unitaire est supérieure à
30 000 €.
TITANE PRO bénéficie
de garanties innovantes qui
s'adaptent à chaque type de
matériel pour un tarif avantageux. C'est une offre complète,
simplifiée et personnalisée.
- Des garanties spécifiques
pour les tracteurs et les automoteurs,
- Une couverture globale et
complète pour les matériels
tractés/portés,
- Une protection spécifique
pour vos matériels tractés/portés de haute valeur.
TITANE PRO élargit le
champ d'indemnisation des
sinistres susceptibles d'arriver
sur tous les types de matériels.
L'exploitant agricole est sécurisé, tout est clair et simple, de
la souscription du contrat au
règlement du sinistre.
Bénéficiant de l'expérience
des exploitants agricoles et du
savoir-faire de GROUPAMA,
TITANE PRO est plus que
jamais le contrat partenaire qui
sécurise votre quotidien.
Vous souhaitez découvrir
dès maintenant la nouvelle
offre TITANE PRO ?
proposer un plan d’action touchant la communication
(presse, enseignement agricole,
journées portes ouvertes, …) et
l’accompagnement des éleveurs
ou futurs éleveurs.
Chambre d’Agriculture
Les Ets Alain GALIBERT présentent
le tout nouveau AutoRotor
La société WestfaliaSurge
représentée par l'inspecteur
régional M. Patrick RAVIE, le
directeur commercial M. Pascal
VEBERT et son concessionnaire les Ets Alain GALIBERT
pour les départements de l'Aveyron et du Tarn ont présenté à
leurs nombreux invités, à l'occasion de la ferme ouverte, le
tout nouveau AutoRotor
installé chez Messieurs Rigoulat au GAEC Rigoulat les Igues
81350 Andouque.
Le manège de traite «AutoRotor global 90» répond parfaitement à l'exigence des éleveurs à la recherche de
solutions rentables pour la
traite de 100 à 200 vaches dans
un confort incomparable.
Plusieurs installations sont
en projet ou en cours de réalisations.
Les éleveurs qui souhaitent
découvrir le tout nouveau AutoRotor sont invités à prendre
contact avec les Ets Alain
GALIBERT Tél : 05.65.74.
14.70. - 06.81.34.45.61.
PUBLI-RÉDACTIONNEL
Annonces légales
TRANSFORMATION
du GAEC DE JARLAGOU
en EARL DE JARLAGOU
RCS RODEZ 434 680 062
SYLVA ROUERGUE
Carrefour de l’Agriculture
12026 RODEZ
Les sociétaires de la Coopérative
Forestière de l’Aveyron SYLVA
ROUERGUE sont invités à participer
aux assemblées générales ordinaires de
section qui auront lieu le mardi 29 avril
2008.
SECTION SUD AVEYRON :
10 h 00 : Salle de réunion de la ferme du
Cambon (Chambre d’Agriculture) Route de Saint Izaire - Commune de
Saint Affrique
SECTION NORD AVEYRON :
15 h 15 : Salle 1 niveau moins 2 Maison
de l’Agriculture Bâtiment B 12000
RODEZ
ORDRE DU JOUR :
- Rapport d'activité 2007
- Présentation du compte d’exploitation
et du bilan 2007
(Nous tenons à votre disposition, au
siège de la coopérative le bilan et les
comptes de résultat).
- Orientation des activités pour 2008
- Election des représentants de la section
à l'Assemblée Générale
- Questions diverses
Les sociétaires ont la possibilité de prendre connaissance des différents rapports
et des comptes au siège à RODEZ.
GAEC DE MAMEJA
Société Civile en liquidation
au capital social variable
de 63 000,00 €
Siège de liquidation : Mameja
12350 PRIVEZAC
R.C.S. RODEZ N° 400 380 671
CLOTURE DE LIQUIDATION
Aux termes d’une délibération en date
du 31 mars 2008, la collectivité des
associés, après avoir entendu la lecture
du rapport de Monsieur Pascal
TARAYRE, demeurant à Mameja 12350
PRIVEZAC, liquidateur, a approuvé les
comptes de liquidation, donné quitus au
liquidateur et l’a déchargé de son mandat et a prononcé la clôture des opérations de liquidation.
Les comptes de liquidation seront
déposés au Greffe du Tribunal de Commerce de RODEZ.
Pour avis,
Le Liquidateur
CUMA DRAINAGE
ET AMÉNAGEMENT RURAL
CONVOCATION à l’Assemblée des
Sections AVEYRON – TARN avant
Assemblée Plénière : les adhérents de
la CUMA de Drainage et d’Aménagement Rural des département de l’Aveyron et du Tarn sont invités à assister à
l’Assemblée des Sections AVEYRON TARN qui se déroulera le :
LUNDI 5 mai 2008 à 10 Heures 30
Salle de réunion du Magasin
des VIGNERONS DE RABASTENS
A RABASTENS - TARN
Les délégués des sections AVEYRON
et TARN qui seront élus lors de cette
matinée devront représenter les adhérents aveyronnais et tarnais à l’Assemblée Générale Plénière qui se tiendra le
même jour selon le programme ci-dessous : ASSEMBLEE GENERALE
PLENIERE 7 mai 2008 à 14 H 30,
Salle de réunion du Magasin Des
VIGNERONS DE RABASTENS A
RABASTENS - TARN
Ordre du jour :
- approbation du procès verbal de la précédente assemblée (07/05/2007)
- rapport d’activité
- rapport financier
- rapport du commissaire aux comptes
- examen et approbation des comptes
- quitus aux administrateurs
- affectation du résultat
- élection du tiers des administrateurs
sortants
- allocation au titre des indemnités compensatrices à l’Administration de la
CUMA
- questions diverses.
Les adhérents ont la faculté à partir du
16 avril 2008 de prendre connaissance
au siège de la coopérative des rapports
d’activité et du commissaire aux comptes, ainsi que du compte de résultat et du
bilan.
Le Président, Christian LE GRAND
Aux termes d'un acte sous seing privé
en date du 10 mars 2008, les associés du
GAEC DE JARLAGOU ont décidé, à
l'unanimité, la transformation de la
société en Exploitation Agricole A
Responsabilité Limitée avec effet au 31
décembre 2007, sans création d'un être
moral nouveau ainsi que le changement
de siège social.
DENOMINATION SOCIALE : EARL
DE JARLAGOU
SIEGE SOCIAL : Jarlagou, commune
de LACAPELLE BLEYS (AVEYRON)
FORME : Société Civile
OBJET : Exercice d'activités réputées
agricoles au sens de l'article 2 de la loi
n°88-1202 du 30/12/1988 et toutes opérations annexes ou accessoires en
découlant
GERANCE : Monsieur Pascal BELLOUBET est maintenu dans ses fonctions de gérants, Madame Yvette
BERALS épouse BELLOUBET démissionne de sa fonction de gérante à compter du 31 décembre 2007.
DUREE : 50 ans
CAPITAL : 85 030 € ne pouvant être
réduit en deçà d’un minimum légal de
7 500 €
CESSION DE PARTS : Libre entre
associés, conjoints, ascendants, descendants. Agrément dans les autres cas.
L'inscription modificative au RCS sera
effectuée au Greffe du Tribunal de Commerce de RODEZ.
Pour avis, la gérance
APROVIA SICA SA
Route de Rieupeyroux
12390 RIGNAC
Le Conseil d’Administration de la
SICA SA APROVIA invite ses adhérents à participer à l’Assemblée Générale Ordinaire qui aura lieu le vendredi
25 avril 2008 à partir de 19h30 au
lycée Agricole de La Roque- Onet le
Château.
Elle délibèrera sur l’ordre du jour suivant :
- Présentation des résultats de l’activité
2007,
- Lecture des rapports du Conseil d’Administration et du Commissaire aux
comptes,
- Examen et approbation des comptes de
l’exercice clos le 31 décembre 2007,
- Affectation des résultats de l’exercice,
- Vote des résolutions,
- Renouvellement des administrateurs,
- Rapport d’orientation et perspectives
pour 2008.
Le Président
du conseil d'administration
Philippe TABARDEL
E.A.R.L. de la PLANOLE
Société civile au capital social
variable de 112 980 €
Siège social : «La Planole»
12450 FLAVIN
R.C.S. RODEZ : 330 466 756
Les associés de l’E.A.R.L. de la PLANOLE, réunis en Assemblée Générale
Extraordinaire au siège de la société le
13 mars 2008 ont :
- Agréé Monsieur Aurélien VEYRAC
comme nouvel associé et gérant de la
société à compter du 1er mars 2008
- Transformé l’E.A.R.L. de la PLANOLE en G.A.E.C. (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) de la
PLANOLE, société civile à compter du
1er mars 2008, reconnu par le Comité
Départemental d’Agrément du 25 octobre 2007
- Prorogé la durée de la société à 99
années.
DISTREP SARL
Société à responsabilité limitée
au capital de 7 600 euros
Siège social : 12 Rue Eugène Loup
12000 RODEZ
494858 095 RCS RODEZ
AVIS DE PUBLICITE
Aux termes du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire du 25 mars
2008, il résulte que :
Aux termes d’une délibération du 25
mars 2008, la collectivité des associés a
pris acte de la nomination en tant que cogérant de Jean Luc KRETZ, demeurant
Saint Paul de Marmaiac 81140 PENNE,
avec effet au 1er avril 2008.
Mention sera faite au RCS : RODEZ.
Pour avis
Cotations
E.A.R.L. AUBELEAU-MAURY
Suivant acte sous seing privé en date du
5 mars 2008 a été constituée une société
aux caractéristiques suivantes :
DÉNOMINATION : E.A.R.L. AUBELEAU-MAURY (Exploitation Agricole
à Responsabilité Limitée)
FORME : Société Civile
CAPITAL SOCIAL : De deux cent
mille euros (200 000.00 €) ne pouvant
être réduit en deçà d'un minimum légal
de 7 500 €
SIÈGE SOCIAL : Soulages 12290 LE
VIBAL
OBJET : Exercice d'activités réputées
agricoles au sens de l'article L. 311-1 du
code rural et toutes opérations annexes
ou accessoires en découlant
DURÉE : 30 ans à compter de son
immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés
APPORTS : En nature (matériel, cheptel, stocks) : pour deux cent mille euros
(200 000.00 €)
GÉRANT : Monsieur Alain AUBELEAU demeurant à Soulages 12290 LE
VIBAL
CESSION DE PARTS : Libre
R.C.S. : Immatriculation au R.C.S. de
RODEZ.
Etude de Maîtres Anicet
DUBRULLE, Jean-Philippe
MASSOL, Jean-Luc BARRAU,
Notaires associés
à SAINT-AFFRIQUE (Aveyron),
2 Place de l’Eglise, B.P 266
Commission de cotation des carcasses
de gros bovins de Midi-Pyrénées
Semaine 14 du 31/03 au 04/04/2008 (en €) (Entrée abattoir)
E
U
r + de 360 kg
GÉNiSSES
r de 330 à 360 kg
r de 300 à 330 kg
r - de 300 kg
U
r + de 360 kg
r de 330 à 360 kg
r de 300 à 330 kg
r - de 300 kg
vaCHES
O + de 330 kg
O de 300 à 330 kg
O de 270 à 300 kg
O de 240 à 270 kg
O - de 240 kg
P + de 280 kg
P - de 280 kg
FaBriCaTiON
TaUrEaU
U : 2,41
JEUNE BOviN E : 4,62
U : 3,74
5,12
4,36
3,96
3,84
3,51
3,46
4,01
3,50
3,43
3,27
3,02
2,77
2,71
2,61
2,45
2,34
2,49
2,39
1,94
r : 2,31
r : 3,10
Moyenne r :
3,76 (0,00)
Moyenne r :
3,39 (0,00)
Moyenne O :
2,65 (0,00)
Moyenne P :
2,46 (0,00)
O : 2,20
O : 2,78
Absence du collège des acheteurs, cours reconduits.
ReSeRVOiR
À LiSieR
CLAVERIE
En béton préfabriqué 3m - 4m (fosse toute capacité)
Garantie décennale + génie civil
Vente mur béton sur mesure (pour bâtiment)
AVIS TECHNIQUE
CSTB N°: 03/09-598
81150 SaiNTE CrOiX - Tél. 05.63.47.55.90
CESSION DE FONDS
DE COMMERCE
Suivant acte reçu par Me MASSOL,
Notaire à ST-AFFRIQUE, le 26 mars
2008, enregistré à MILLAU, le 31 mars
2008, Bord 2008/206, Case 2, a été cédé
par :
Mme Jacqueline HERAUD, Commerçante, épouse de M. GALLONNIER, dt
à ST-VICTOR-ET-MELVIEU, Melvieu.
A Mme Carole RENIER, Aide à domicile, dt au TRUEL, le Bourg.
Un fonds de commerce de vente au
détail de produits d'épicerie, alimentation, mercerie, bonneterie, quincaillerie,
articles de ménage auquel est annexé la
gérance d’un débit de tabac, exploité à
Melvieu cne de ST-VICTOR-ET-MELVIEU, et pour lequel le cédant est immatriculé au RCS de MILLAU, sous le n°
329 012 694.
Le cessionnaire est propriétaire du
fonds vendu à compter du jour de la
signature de l’acte.
L’entrée en jouissance a été fixée au 26
mars 2008 s'agissant du fonds de commerce d'épicerie sus-désigné, et au 1er
avril 2008 s'agissant du débit de tabac
annexé audit fonds.
La cession est consentie et acceptée
moyennant le prix principal de 2.500 €,
s'appliquant aux éléments incorporels
pour 1 000 €, et au matériel pour 1 500
€.
Les oppositions, s’il y a lieu, seront
reçues en la forme légale dans les dix
jours de la dernière en date des insertions prévues par la loi, au siège de la
SCP dénommée en tête des présentes,
où domicile a été élu à cet effet.
Pour insertion
Me MASSOL
FOIRE DE VILLENEUVE DU 7/04/2008
Veaux : présents 201 - vendus 189 - cotés 189 - prochaine foire : lundi 21 avril
Catégorie
Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen.
€/kg
€/kg
€/kg
kg
€
Veaux légers de moins
de 320 kgs
4
1,68
2,59
2,06
282,75
582,47
Veaux moyens de 320
à 389 kgs
61
1,68
3,58
2,58
361,93
933,78
Veaux lourds de plus
de 390 kg
124
1,68
3,28
2,47
449,77
1110,93
Total
189
1,68
3,58
2,50
417,88
1044,70
FOIRE DE BARAQUEVILLE DU 9/04/2008
Veaux : présents 200 - vendus 161 - cotés 161 - prochaine foire : mercredi 23 avril
Catégorie
Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen.
€/kg
€/kg
€/kg
kg
€
Veaux légers de moins
de 320 kgs
3
1,75
3,20
2,49
302,33
752,80
Veaux moyens de 320
à 389 kgs
50
1,98
3,88
2,77
370,60
1026,56
Veaux lourds de plus
de 390 kg
108
1,30
3,81
2,45
455,13
1115,07
Total
161
1,30
3,88
2,55
426,03
1086,38
Baraqueville : marché aux petits veaux du 7/04/2008
Amenés : 62
Frisons mâles
Croisés
Extras
150 à 200
300 à 390
Bons
Moyens
100 à 150
180 à 300
130 à 160
Tendance
Reconduit
Reconduit
Marché actif.
ROUERGUE ELEVAGE
Route du Fargal
12220 MONTBAZENS
Assemblée Générale Ordinaire
L’Assemblée Générale Ordinaire de la
coopérative Rouergue Elevage aura lieu
vendredi 25 avril à partir de 9 h 45 à
la salle des fêtes de Colombiès.
Ordre du jour :
- Compte rendu de l’activité et financier
2007
- Intervention du Commissaire aux
Comptes
- Vote des résolutions
- Renouvellement d’un tiers des administrateurs.
- Rapport d’orientation.
Le Président,
M. Robert GABRIAC
Transmettez
vos annonces légales
par Internet
adresse e.mail :
[email protected]
Parc artisanal de Malan
G.A.E.C. BELLE FONTAINE
Avis de constitution
Groupement Agricole d’Exploitation
en Commun BELLE FONTAINE,
reconnu par le Comité Départemental
d’Agrément de l’Aveyron, du 13 septembre 2007
Siège social : La Carrayrie 12410 SALLES CURAN (AVEYRON)
L’immatriculation du G.A.E.C. aura
lieu au Greffe du Tribunal de Commerce
de MILLAU.
Cotations Sud-Ouest des
bovins maigres destinés
à l’engraissement
La cotation n’a pu avoir lieu
pour des raisons administratives.
Les cours de la semaine dernière
seront reconduits jusqu’au 25 avril,
date du jour de lancement de la
cotation officielle. Nous prions nos
lecteurs de bien vouloir nous excuser de ce désagrément.
Les cotations
et les commentaires de Laissac
MarCHÉ aUX BESTiaUX DE laiSSaC - mardi 8 avril 2008
39
Consultation par minitel
36.16 CODE BEviF
Ce
Mercuriales communiquées par la Commission de Cotation : 4 éleveurs, 4 négociants, -mairie - DDAF
Tél. 05 65 69 60 45
jour
Heures
Références nationales et communautaires pour les Gros Bovins (OFIVAL)
de 7 h 30 à 12 h
1282 d’ouverture BOviNS
669 8 h pour la viande
€/kg carcasse
Extra : E
Très bons : U
Bons : R
Assez bons : O
Passables P
42
Races
Génisses (doubl. et ters.)
3,45-3,90-3,65 (=)
2,95-3,30-3,15 (-0,05) 2,45-2,60-2,55 (-0,05)
578
à viande
Vaches
3,20-3,75-3,35 (-0,05)
2,80-3,15-2,95 (=)
2,45-2,60-2,55 (-0,05) 1,90-2,35-2,15 (-0,05)
Races vaches
FFPN
2,50-2,60-2,55 (-0,05) 1,90-2,35-2,15 (-0,05)
laitières
vaches Montbéliardes
2,75-2,90-2,85 (=)
2,50-2,60-2,55 (-0,05) 1,90-2,35-2,15 (-0,05)
49
Taureaux d’âge (2 ans et plus)
2,55-2,55-2,55 (=)
2,40-2,50-2,45 (=)
2,30-2,40-2,35 (=)
2,20-2,20-2,20 (=)
441
454
APPORTS
Mardi
précédent
1296
711
40
632
253
8 h 45 MaiGrES - BrOUTarDS
€/kg sur pieds
Extra : E
Très bons : U
Bons : R
incotés
incotés
incotés
CrOiSÉES 1ère année :
Bourrudes légères (jusq.280 kg)
Femelles Bourrudes lourdes (280 à 380 kg)
2ème année : bourettes
liMOUSiNES (1ère année : 250+320kg)
257
CrOiSÉS Bourruts légers - jusqu’à 320 kg
broutards - 320 kg et -420 kg
197
broutards lourds -420-500kg
(-de 16 mois)
(- de 12 mois) liMOUSiNS
Mâles
Légers (jusqu’à 350 kg)
Lourds (de 350 à 400 kg)
aUBraCS Légers (jusqu’à 350 kg)
Lourds (de 350 à 400 kg)
188
144
NOUrriSSONS
9 h 20
«repoupets»
€/Tête
159
Moyens : O
NOURRISSONS :
STABILITÉ GÉNÉRALE
(Ensemble broutards)
incotés
Croisés
Races à
viande
Mâles
Femelles
incotés
incotés
Supérieurs
Moyens
Inférieurs
315 370 335 (=)
180 260 230 (=)
60 165 120 (=)
Bonnes
Moyennes
300 350 320 (=)
130 275 230 (=)
Confirmation d’un meilleur
équilibre pour les croisés
viande, maintien d’une tendance satisfaisante pour les
veaux de type laitier. Demande
suivie, cours reconduits en toutes races et catégories.
Hormis quelques petits veaux
maigreux, difficiles à placer, les
animaux de qualité sont bien
recherchés. Prix fermes à haussiers.
incotés
Mâles
races
à lait
Femelles
Bonne qualité
145 175 160 (=)
Moyenne qualité 130 160 150 (=)
Légers
70 110 90 (=)
Bonnes
Moyennes
125 155 130 (=)
60 120 90 (=)
Ces prix s’entendent vendus à la foire et non offerts à l’étable
* Réajustement
iNDiCaTiONS : viande : marché difficile. - Maigres - broutards : face à la conjoncture, la commission de cotations a refuser de coter.
Nourrissons : cours reconduits pour toutes les catégories.
1710
263
407
1040
1108
183
338
587
Indications
OviNS
Bons R2, R3
5,80 (-0,10)
Agneaux €/kg carc.
Brebis
€/kg vif
9 h 20
9 h 45
10 h 05
Agnelets
Moyens O2, O3
5,30 (-0,10)
0,70 0,80 0,75 (=)
14 à 18 kgs
2,25 2,45 2,35 (=)
10 à 14 kgs
2,50 2,70 2,60 (=)
€/kg vif
MARCHÉ DE REQUISTA - lundi 7 avril 2008
EFFECTiF TOTal : 1802
9h
agneaux
gris
397
sevrés
62
Type
Qualité
Mini
Euros/kg
vif
20 à 25 kg
25 à 30 kg
10 h 30
agnelets
868
Euros/kg
vif
10 à 12 kg
14 à 16 kg
10 h
brebis
réformes
456
Euros/kg
vif
1ère qual.
2ème qual.
vieil./usées
2
10 h
chèvres
Cotations en €
Maxi
Euros/kg T.BonU2, U3
carcasse bon R2, R3
moyen O2, O3
U4 ; R4 ; O4
sevrés
9 h 30
agneaux export 17
10 h
béliers
Autres
5,30 (-0,10)
0,40 0,60 0,50 (=)
18 à 22 kgs
2,40 2,80 2,60 (=)
agnelets : légère baisse. Brebis : mêmes cours. agnelets : cours reconduits.
Catégorie Apport
Moyen
5,80 (-0,10)
5,50 (-0,10)
5,00 (-0,10)
4,60 (-0,10)
4,50 (-0,40)
2,70
2,90
2,80 (=)
3,00
2,60
0,75
0,65
0,45
3,20
2,80
0,85
0,75
0,55
3,10 (=)
2,70 (=)
0,80 (+0,05)
0,70 (+0,05)
0,50 (+0,05)
1ère qualité
vieux et usés
80 (=)
60 (=)
Euros/pièce 1ère qualité
vieilles et usées
(Cours pratiqués sur le marché et non dans les bergeries).
Agneaux gris : cours en baisse. Agneaux sevrés : cours en baisse. Agneaux
export : cours reconduits. Agnelets : mêmes cours. Brebis de réformes :
légère hausse. Béliers : mêmes cours.
Retrouvez les cotations sur le site Internet
de La Volonté Paysanne
www.volontepaysanne.fr
COTATION DES PORCS
Semaine n° 14
POrCElETS 8 kgs
Cotations régionales
Groupements Sud-Ouest
POrCElETS 24 kgs
Cotations régionales
Groupement Sud Ouest (*)
Poids
8 kg
Poids
24 kg
Prix/tête
NC
NC
Animaux commercialisés
285
Prix/kg Animaux commercialisés
430
(*) Groupements de Midi Pyrénées - Aquitaine - Languedoc Roussillon - Limousin - Auvergne
Porcelet départ ferme indexé à 25 kg .......................................... 1,830 (-0,015)
Le kg supplémentaire .................................................................... 0,50 (=)
Porcelet 8 kg (F/tête) .................................................................... 30,883 (-0,287)
POrCS CHarCUTiErS
Cadran breton - base 56 % de TMP (taux de muscle des pièces) - départ ferme
Cours du lundi ..........
1,279 (-0,001) Cours du jeudi ..............1,272 (-0,007)
viaNDE NETTE - Classe E (prix moyen des porcs classés à plus de 55 points de
TMP) Grille communautaire - rendu abattoir
Cotation nationale : ...... 1,44 (=)
Cotations régionales :
- Bretagne (Rennes) :.... 1,44 (=)
mâles Charolais, les seuls à trouver preneur. Nombreux invendus en choix moyen et sujets croisés. A Agen (47) déstabilisation
complète du marché (restriction
FCO). Pas de cotation. Quelques
débouchés encore vers l’Espagne en laitonnes à Fougères (35)
échanges calmes et mesurés.
Recherche suivie en bons mâles.
Placement laborieux pour le reste.
- Sud-Ouest (Toulouse) : 1,44 (=)
Communiqué par le service porcin de la Chambre d’Agriculture
Sevrés
4,80 (-0,10)
Vieilles et usées 0,30 0,40 0,35 (=)
22 à 25 kgs
2,30 2,70 2,50 (=)
*réajustement
BOVINS VIANDE :
Lourdeur et tension risquent bien
de se prolonger.
DIFFICULTÉS PERSISTANTES
MAIGRES ET BROUTARDS :
Pas de mouvement, côté boucherie, malgré le début du mois.
Sans excès (664 têtes), l’offre
restait suffisante. Rapidement
satisfaite, la demande maintenait
la pression sur l’ensemble des
animaux. Quelques génisses et
vaches convenables se vendaient
aux cours précédents. Tout le
reste s’écoulait lentement, sur
des bases très discutées et revues
à la baisse.
Le manque cruel de consommation reste un élément déterminant pour le négoce du cheptel boucher. Pas d’amélioration
notable pour ce début de mois où
la plupart des catégories se négocient péniblement, avec des cours
majoritairement en baisse (races
laitières surtout). On note toutefois un petit intérêt pour les races
à viande, mieux équilibrées. Les
premiers congés scolaires sont
là... englobant progressivement
plusieurs zones, avec les répercussions connues sur la demande.
INCOTÉS
Conjoncture toujours aussi
défavorable. Transactions très
restreintes, trop peu représentatives d’une tendance. Devant ce
constat, les membres de la Commission décidaient de n’établir
aucune cotation.
Globalement, le marché des
broutards demeure sous le joug
des directives italiennes et donc
très restreint, voire inexistant.
Certains marchés n’ont toujours
pas rétabli de cotations. Quand
les transactions sont possibles,
elles restent très calmes, à des prix
tout juste défendus ou en baisse,
selon qualité et quantités offertes. Incertitudes également côté
espagnol, pour l’instant, les bonnes laitonnes conservent quelques
débouchés. A Sancoins (18),
commerce très calme, vente difficile. A Châteaubriant (44) prix
tout juste maintenus en bons
Marché d’Espalion
Vendredi 4 avril 2008 (en €)
Légumes au kg : ail nouveau 8 blettes 2,30/2,50 - carottes 1,80/2
- ciboulette/persil/estragon /basilic
1 la botte - échalottes 4,50 - épinards
3,50 - oignons jaunes 1,80/2 oseille 5 - navets 2,50 - poireaux
2,20/2,30 - pommes de terre
0,80/1,20 - radis 1,50 la botte raves 1,80 - tanous 1,50/1,80 la
botte - topinambour 1,50.
Fruits : noix 2,50 - noisettes 2 les
500 g. - pommes de pays 1,80.
Salade : batavia-laitue 1 pièce - pissenlits 1,20/1,50 100 g. - mâche
1,20 les 100 g.
Oeufs : 3,50/4.
Volailles mortes (kg) : canard et
canette 7,20/7,50 - lapin 7,50/8,50
- pintade 8/8,50 - poulet 6,50/ 7.
Produits laitiers de vache : fromages vache 8,90/11,50 - tome
fraîche 7,50 - crème fraiche 1,50
- beurre frais 8 - frais sans sel 7,50
- tomette 11 - fourme vieille 16 fourme entre-deux 11.
Produits laitiers de brebis : petit
pérail 1,70 - gros pérail 2,40 briques 2,40 - caillé 1,70.
Divers : fouace maison 8 - miel
8,90 - beignets aux pommes 0,50
- farçous 1 pièce.
Source Bulletin d’Espalion
OVINS :
RECUL AMORCÉ
AGNEAUX : net retour au
calme, sur le foirail des ovins. Les
apports mesurés de ce 8 avril
(183 têtes) répondaient amplement aux besoins étroits de la
clientèle. Les transactions démarraient lentement, annonçant un
difficile maintien des cours. Ventes concédées à la baisse en toutes catégories (- 10 cts). Nouvelle fourchette de 96 à 102 € en
laitons supérieurs.
Pas facile de tenir les tarifs, face
au repli constant de la demande
depuis Pâques. Néanmoins, la
modération de l’offre limite le
déséquilibre. Les cours sont stables à baissiers selon conformation. Le faible niveau actuel de
consommation, l’arrivée des
congés scolaires, les prix onéreux du détail inquiètent les professionnels... Les sorties prévues
dans quelques semaines n’arrangeront pas la situation. A Sancoins (18) demande correcte en
laitons Extra, peu offerts, cours
orientés à la baisse. A ChâteauGontier (53) plafonnement en
bons sujets. Laborieuse reconduction en choix moyens. Aux
Hérolles (86) apports modestes,
vente régulière en bons laitons,
à des prix stables.
BREBIS : assez bon équilibre de
l’offre et de la demande. Débouchés réguliers, cours stables en
toutes catégories, de 53,4 à 57,9
€ pour les meilleures brebis.
AGNELETS : moindre pression,
écoulement plus facile cette
semaine grâce à la forte régression des apports (587 têtes pour
1040 précédemment). Reconduction en toutes catégories.
CAPRINS
Evolution stationnaire en chèvres de réforme avec des débouchés uniquement réservés aux
animaux de qualité acceptable.
En chevreaux, transactions calmes, nouvel effritement des cours
(2,50 - 2,90).
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160
TIGER 100 (77)
100
CENTURION 75 (84)
75
EXPLORER 60 (91) chg ALO 2300 60
LAMBORGHINI : RACING 190 (00) 3740h 190
774-80 (94)
80
LANDINI : LEGEND 130 (98)
130
RENAULT : 133-54 TZ (96) Relevage AV 123
120-14 TZ (93)
110
VALMET : 6300 (93)
100
TELESCOPICS
J C B : 526 (95) 2,6T à 5,6m
106
525-58 (91) 2,5T à 5,80m
106
530-70 (97) 3T à 7m
106
530 SX (05) 3T à 7m
106
520.4 (88) 2T à 4m
80
MANITOU : MTL 633-120 LS (02) 3,3T à 6m 120
MTL 628 (96) 2,8T à 5,8m 106
MERLO : 28.7 KT (04) 3,3T à 7m
115
MELANGEUSE SUPERTINO : VW2 21 (05) 21 m3
EPANDEURS DE FUMIER
ROCK : 7280 RE SAMSON : SP9 (04) 11m3
DESILEUSE PAILLEUSE BELAIR : DPL 400
AUDUREAU : MIXTOR 3050 - 4050
FAUCHEUSES KRONE : AM 403 S 4 m
TAARUP 205-225 AGRAM FD5 - FORT 5D
KUHN GMD 55 - 500 VICON CM240 - CM 216
JF : SB2400 CLAAS : Dico 305
FAUCHEUSES CONDITIONNEUSES
TAARUP : FC326 - FC306 - FC 307
J F : GMS 3200 Rouleaux
KVERNELAND : 4032 - 346 -2524 - FC270KD
POTTINGER : 310 CRW - 310 ED
ANDAINEURS POTTINGER : TOP 38 - 800
KUHN GA280 CLAAS LINER 330 FELLA TS1600
FANEUSES STOLL : 580 Hydro
POTTINGER HIT 54N-64N-69 NZ FELLA TS540
ENRUBANNEUSE ELHO 320 F2 balles cubiq.
PRESSES WELGER : RP150 - RP 165
GALLINAGNI : 2200L - 9150
FIAT-AGRI 4600 47/80 group HESSTON 5670
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REMORQUE AUTOCHARGEUSE
POTTINGER : 30 m3 : LADEPROFL 3 - TOP 3
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MENGELE 37 m3 370 Quadro tapis porte HYD
KRONE : 45 m3 HSL 4503 porte HYD
TAARUP : 1015 ensilage tinom HYD
CHARRUES
KUHN Master100-3 NS -TR65-3 NSH - 365S
HERSE ROTATIVE
KUHN : HR 3001 Cage - HRB 400
MASCHIO : DM 4000 Packer - KR 3000
BREVIGILIERI : 3m Packer Att Hyd
ROTALABOUR KUHN EL 140 3m Cage Att Hyd
COVERCROP : RAZOL TGH 32
DISTRIBUTEUR D'ENGRAIS
ROCK GRP 5T pendul RTC 1200 R6-RTC 2000 R6
PROLOG : GVX452 4,5T Rampe 9m
AMAZONE : ZAM Profis 2500 - Compact 1500
- ZA 1000
VICON : 602 - 403 KUHN : MDS 921
PULVERISATEURS
BLANCHARD 800/15 CARUELLE Traine 3000
HARDY : TWIN 1000 / 15 - 800 / 12
EPAREUSE ROUSSEAU SUPERWINNER 1 m Y
McCONNEL : MAG 480 1,2 m GB électrique
BROYEUR OMARV : TF 260 déport HYD
BECCHIO : FALLOW 3 m - NICOLAS : Z3000
LAGARDE : GL 280 - AGRAM : TSL 300
KUHN : NK 3201
MATERIEL OCCASION
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- Charrue 3 corps KVERNELAND Non Stop
- Charrue 3 corps OVERUM Non Stop Hydro
- Charrue HUARD 370 - 4 corps (sécurité déclenchement)
- Désileuse pailleuse recycleuse LUCAS COLIBRI 6 m3
- Enfonce pieux BERNHARDT
- Epandeur à fumier GILIBERT 7247 HV
- Epandeur à fumier GYRAX EDHV 100 - Très bon état
- Faucheuse conditionneuse JOHN DEERE 1350 (2,50 m traînée)
- Gyrobroyeur GYRAX 1800 Entreprise
- Presse balles rondes NEW HOLLAND 648
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Société éditrice :
Société Aveyronnaise de Diffusion
des Informations Agricoles et Rurales
Société anonyme au capital de 40 000 €
Durée : 50 ans à compter du
11 décembre 1998.
Siège : Carrefour de l’Agriculture
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Dominique Barrau
Directeur de la publication :
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Principaux actionnaires : FDSEA de l’Aveyron - Fédération de la Mutualité Agricole de l’Aveyron - Caisse Régionale de
Crédit Agricole Quercy Rouergue - Fédération des Coopératives agricoles de l’Aveyron - JA de l’Aveyron.
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Sicard - Journalistes : Eva Di Zappalorto
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Nutrition
Une assurance récolte
pour tous
La santé est l’avenir de
l’industrie agroalimentaire
La FNSEA plaide pour la
mise en place d’un dispositif
plus attractif qu’il ne l’est
actuellement en matière d’assurance récolte. Elle préconise un plan sur trois ans pour
lancer cette nouvelle formule
qui pourrait intervenir au 1er
janvier 2009.
Alors que la Commission de
Bruxelles souhaitait se contenter d’un strict ajustement de la
réforme 2003, les ministres de
l’Agriculture des Vingt-sept ont
d’un montant équivalent par
l’intermédiaire de la modulation vers le deuxième pilier. Il
appartient à la France qui va
prendre la présidence de l’Union européenne de «pousser»
le dossier à Bruxelles et de
prendre le relais chez nous avec
un système plus cohérent et
plus attractif qu’il ne l’est
aujourd’hui.
Ainsi, l’assurance récolte qui
a été mise en place sur les grandes cultures avec une prise en
charge des primes de 35 % par
Une nouvelle formule d’assurance récolte «plus
attractive» est à l’étude et devrait voir le jour
au 1er janvier 2009.
adopté, le 17 mars, des conclusions plus ambitieuses que celles qu’envisageait initialement
Mariann Fischer Boel dans son
bilan de santé de la Pac.
Notamment en matière de prise
en compte de la volatilité des
prix et des risques. Ainsi, le
bilan de santé de la Pac devrait
dégager des soutiens financiers
pour la mise en œuvre de l’assurance récolte multirisque au
niveau européen. Le cadre en
serait l’article 69 modifié grâce
auquel un prélèvement de 3 %
serait effectué sur toutes les
aides pour financer l’allègement des primes d’assurance.
Ce qui éviterait une évasion
l’Etat devrait être étendue, pour
la FNSEA, à l’assurance fourrage pour les éleveurs à hauteur
de 40 %. Les vignerons
devraient bénéficier d’une prise
en charge de 45 % contre 35 %
aujourd’hui. Quant aux arboriculteurs, pépiniéristes et horticulteurs, la contribution de l’Etat devrait être de 50 %,
demande-t-elle. D’ailleurs, la
FNSEA est prête à s’engager
sur un plan de trois ans à l’horizon 2010 pour que toutes les
filières de production aient une
offre d’assurance récolte volontaire pour les risques climatiques. Cela avant la mise en
œuvre d’une assurance varia-
tion de prix au-delà de 2013
pour faire face à l’extrême volatilité des prix et compléter les
mécanismes de gestion de marché.
DPA simplifiée
Concrètement et pour lancer
le dispositif, la rue de La
Baume propose la mise en place
d’une assurance groupe sur une
période pluriannuelle. Cinq
points de plus de prise en
charge devraient être accordés
aux agriculteurs qui s’engagent
dans un cadre collectif ou sur
une période de trois ans.
Ce dispositif viendrait compléter la mise en place d’une
DPA (déduction pour aléas)
simplifiée déjà promise par le
Gouvernement en 2008, mais
qui a été reportée en 2009.
L’objectif étant d’encourager
les agriculteurs à constituer progressivement une épargne de
précaution, «une récolte d’avance», pour faire face aux
risques de l’entreprise. Pour la
FNSEA, la demande porte sur
une défiscalisation du résultat
annuel à concurrence de 20 %
du chiffre d’affaires et ce, sur
une période de dix ans, avec un
plafond maximum équivalent
au montant du chiffre d’affaires.
Quant au fonds des calamités
agricoles, il devrait continuer à
jouer son rôle pour compenser
les pertes de fonds. En revanche, il devrait se retirer progressivement des indemnisations
des pertes de récolte au fur et à
mesure de la montée en puissance de l’assurance récolte.
Ainsi, une fois que ces différents dispositifs seront mis en
œuvre, la France bénéficiera,
comme l’Espagne, d’un système d’assurance récolte à la
fois opérationnel et attractif
pour faire face aux risques climatiques.
Les allégations nutritionnelles se multiplient sur les
emballages des produits
agroalimentaires. Ces petites
phrases sont devenues en
quelques années un argument
de vente de premier choix.
Les recherches des industriels
s’orientent donc de plus en
plus vers le bénéfice santé de
leurs produits.
Le laboratoire Galys, spécialisé dans l’analyse des produits
agroalimentaires, a consacré
son 6ème forum de réflexion à la
nutrition et la santé. Avec l’augmentation des cas d’obésité
(16% des enfants en surpoids
actuellement contre 5% en
1980), les maladies cardiovasculaires ou certains cancers, le
lien entre ces deux notions n’est
plus à démontrer. Et les
consommateurs ne sont pas
dupes. Comme l’a indiqué Pascale Hebel, directrice du département consommation du Crédoc (Centre de recherche pour
l’étude et l’observation des
conditions de vie), «en matière
d’alimentation, le plaisir a été
détrôné par la santé en tant que
principale motivation d’achat».
«Les gens sont prêts à payer
plus cher un produit mettant en
avant son action bénéfique sur
la santé plutôt que le plaisir» at-elle ajouté.
Un modèle alimentaire
en mutation
Pourtant, bien que l’influence
des fruits et légumes frais sur la
santé soit démontrée, leur
consommation a été divisée par
8 entre la génération des 20-30
ans et celle de leurs grandsparents.
«Notre modèle alimentaire
est en train de remplacer les
fruits et légumes par les produits préparés (pain, céréales,
desserts laitiers, pizza…)», observe Pascale Hebel. Aujourd’hui environ 80% des produits
consommés ont été transformés
(même légèrement). «Et nous
ne reviendrons pas en arrière, a
prévenu François Zuber, directeur scientifique adjoint du
CTCPA (Centre technique de
conservation des produits agricoles), il va donc falloir modifier le contenu de ce qui est
vendu pour répondre aux politiques de santé publique».
Selon lui, les technologies
agroalimentaires mais aussi les
modes de culture ont un impact
direct sur les qualités nutritionnelles des aliments. Il est donc
intéressant pour les industriels
de travailler sur ces domaines
qui leur permettront de faire
figurer sur leurs produits les
précieuses allégations nutritionnelles ou santé si vendeuses.
La météo à 4 jours
La Volonté Paysanne a consulté pour vous la météo départementale gratuite de
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Samedi
Dimanche
Lundi
Mardi
3°/10°
2°/11°
2°/9°
1°/11°
Fiabilité : 80%
Fiabilité : 71%
Fiabilité : 78%
Fiabilité : 71%
Bulletin pour l’Aveyron élaboré le jeudi 10/04/2008
Au delà de la météo départementale, la météo locale
Haute Précision : 46 zones climatiques dans l’Aveyron,
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