Sport Charlie Doyle. De la Finlande à la glace brestoise

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Charlie Doyle. De la Finlande à la glace
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Albatros de
Brest charlie doyle
hockey sur glace
Ligue Magnus
PAR | 02.12.2015 | 07:00
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Charlie Doyle est arrivé à Brest le 13 novembre, le jour de son anniversaire et bien
sûr date tragique des attentats de Paris. Une arrivée pour le moins agitée. Quelque
part le reflet des enchaînements de sa vie. Une vie agitée. Alors, rejoindre les rangs
des Albatros sur ton de tumulte, d'un aller-retour à Amiens et d'un match annulé, il
préfère en rire. Il a l'habitude.
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Du 17/02/2016 au 23/02/2016
Du 10/02/2016 au 16/02/2016
Du 03/02/2016 au 09/02/2016
Du 27/01/2016 au 02/02/2016
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Le haut niveau, c’est la destinée de la famille de Charlie Doyle, le hockeyeur des Albatros de
Brest. C’est dans leur ADN. Le grand-père a touché au football, la mère à la natation, le père au
basket, le beau-père au hockey en équipe de Finlande et de France. Alors le sport n’est qu’une
évidence dès son plus jeune âge. « Je savais que c’était quelque part une destinée ».
Charlie a toujours eu un ballon entre les mains. À la séparation de ses parents, un manque se
fait inévitablement sentir. Alors, le hockey prend une place essentielle dans sa vie. Comme la
présence de Juho, son beau-père.
Atypique !
C’est lors d’une course à pied, en Finlande, un été, que la décision sur son avenir se prend : sa
vie sera dédiée au hockey. « Mon beau-père m’a dit que quoi que je choisisse, il sera toujours
là pour m’accompagner. Si c’était le basket, il serait là. « Si c’est du golf, je serai ton caddie, je
serai là » ». Garçon singulier au parcours atypique. Pendant quatre années, il est gardien de
but. Plutôt athlétique, son beau-père lui conseille de se diriger vers le poste de défenseur
mobile, « parce qu’en France, il en manque ».
Sept jours à Brest
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Du haut de ses 14 ans, Charlie n’a qu’une conviction à ce moment de sa vie : devenir joueur de
hockey. « Je savais que je devais tout donner, me lancer à fond. Faire de mon sport, de ma
passion mon métier, de construire une carrière professionnelle ».
La Finlande pour débuter
C’est en Finlande qu’il met en place ses premiers pions. Un choix stratégique et loin d’être
évident. Il est conscient que la difficulté l’attend devant lui. Mais son existence n’a jamais été
simple. Il est dur au mal. C’est dans la difficulté, face à l’adversité, que sa persévérance le
prend aux tripes et le conduit là où il doit aller. « Commencer le hockey en Finlande, sport
national de ce pays scandinave, c’était commencer à zéro, même si j’avais certaines bases,
mais elles ne sont pas les mêmes en France et en Finlande ».
Il sait qu’il doit s’accrocher coûte que coûte. Qu’un jour le travail et la patience paieront. Après
trois camps d’été et une saison, une certaine progression apparaît. Mais le chemin est semé
d’embûches. « Pour intégrer l’équipe, j’ai dû passer des tests. Tout était bon, sauf mon niveau
de finnois qui n’était pas assez élevé ». Il rentre alors en France.
A Angers avec Juho
Son retour en France a un goût amer, mais il ne baisse pas pour autant les bras. Il entame une
seconde générale et des entraînements en effectif pro même s’il est chez les cadets junior. Un
an plus tard, il intègre l’effectif pro d’Angers, où son beau-père Juho joue. Il y passera quatre
ans. Il sait qu’il a fait le tour des choses à Angers et qu’il doit partir. La décision n’est, encore
une fois, pas aisée, étant donné l’attachement qu’il a de jouer avec son beau-père. Il enchaîne
Morzine en Haute-Savoie, Caen, Tours et enfin Brest.
Un humour à toute épreuve
Face à l’adversité, Charlie Doyle choisit pour arme le rire plutôt que les larmes. « J’aime
taquiner, rire, plaisanter. Quand je vais dans un endroit, j’aime dire « Je suis Charlie » en
référence à mon prénom et aux événements de janvier ». Un humour qui passe ou qui casse. Il
ne se prend au sérieux. Son style est atypique et son oeil taquin. Une barbe, une moustache à
la Dali, deux grands yeux marron. Un Movember style. Un look rétro. Qui ne passera
certainement pas inaperçu à Brest. Un look quelque peu British, dandy, qui fait écho à son nom
à connotation anglo-saxonne. Arthur Conan Doyle, l’auteur on ne peut plus célèbre des
aventures de Sherlock Holmes. Et la barbe à paillettes dorées, tendance pour les fêtes ? «
Pourquoi pas ? ». Oriane Marrec
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