1 - Free

Transcription

1 - Free
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL
BORDEAUX,
SÉRIE EN COURS
(Photo Dominic Ebenbichler/Reuters)
Bleu
SKI ALPIN
1
MAIER EN FORME
OLYMPIQUE
(Page 13)
Les Bordelais ont remporté hier face à Lens (victoire 1-0,
sur un penalty transformé par Laslandes, ci-contre)
une quatrième victoire d’affilée en Ligue 1 et s’installent
un peu plus confortablement à la deuxième place.
L’OM, accroché par Sochaux (0-0), lâche du lest. Ce soir,
Monaco accueille Lyon, le leader. (Pages 6 à 10)
RUGBY
BIARRITZ S’ÉCHAPPE
À PERPIGNAN
(Page 14)
HANDBALL
LES BLEUS DOIVENT REBONDIR
FACE À L’ALLEMAGNE
(Page 20)
(Photo Pierre Lahalle)
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Dimanche 29 janvier 2006 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
*
60e ANNÉE - No 18 844 -
1
France
métropolitaine
DU BONHEUR PLEIN LES YEUX
Amélie Mauresmo a remporté, hier
à Melbourne, l’Open d’Australie face
à la Belge Justine Henin-Hardenne
(6-1, 2-0, abandon). Impressionnante,
elle n’a pas volé son premier titre
du Grand Chelem et peut envisager
l’avenir totalement libérée.
(Pages 2 à 4, et notre éditorial)
Photothèque : Corbis
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L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 .
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MELBOURNE. – Cette fois, ça y est, elle soulève un trophée majeur ! Amélie Mauresmo a conjuré ses peurs, chassé ses fantômes et peut savourer, deux mois après sa victoire au Masters, son premier succès en Grand
Chelem. Sept ans après sa première finale à Melbourne, la Française, rayonnante, a concrétisé le rêve de sa vie, avant sans doute de se tourner, en pleine confiance, vers d’autres conquêtes.
(Photo Imago/Panoramic)
2
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace)
L’HUMEUR
« C’était mon jour »
AMÉLIE MAURESMO ne faisait pas la fine bouche : malgré l’abandon de Justine Henin,
elle se montrait très fière de la qualité de son match et de sa victoire.
MELBOURNE.
– Beaucoup
de tristesse,
bien sûr, dans
le regard de
Justine Henin
(à gauche),
après son
abandon.
Beaucoup de
perplexité,
aussi, dans
celui d’Amélie
Mauresmo
qui méritait,
pour son
premier titre
du Grand
Chelem, autre
chose que ce
final tronqué.
(Photo
Nicolas Luttiau)
L’ÉDITO
UNE SI LONGUE
ATTENTE
R
Sainte-Geneviève - Calais
Foot (Coupe de France)
Vitré - Longuenes
g
sse
Foot (Coupe de France))
Nantes - Troyes
y
Foot (L 1)
Strassbourg - Paris-SG
Foot (L 1)
Saint-Étienne - Nice
Foot (L 1)
Brive - Agen
g
Rugby (Top 14)
Auch - Albi
Rugby (Pro D 2))
Bééziers - Pays
y d’Aix
Rugby (Pro D 2)
Naarbonne - Castres
Rugby (Top 14)
Montpellier
p
- Royye
Foot (Coupe de France)
Montpellier
p
- Clermont
Rugby (Top 14)
« LA FIN DU MATCH a été
bizarre…
– Oui… C’était étrange pour tout le
monde, pour Justine, pour moi, pour
le public, pour les organisateurs,
pour le tournoi, en fait. Mais les
temps changent. Moi aussi, j’ai
connu des moments difficiles. Je
prends les événements comme ils
viennent. Aujourd’hui, la manière
importait peu. Gagner ici, c’est top !
J’étais très émue après le match. Il y
avait aussi beaucoup de fierté.
– Durant le match, avez-vous
réalisé que Justine avait un
problème ?
– Pas du tout. J’étais totalement
concentrée sur mon jeu et sur ce que
j’avais à faire. Je ne faisais absolument pas attention à elle.
– Quel a été le moment le plus
fort de cette finale ?
– Il y en a eu plusieurs… Quand j’ai
versé quelques larmes sur ma chaise,
mais aussi quand j’ai retrouvé Loïc
(Courteau), Michel (Franco) et le
« doc » (Gilles Daubinet), qui avait
fait exprès le déplacement, dans les
vestiaires… J’ai aussi eu des gens,
en France, au téléphone, c’était très
émouvant.
– Vous réalisez que vous venez
de gagner votre premier titre
en Grand Chelem ?
– C’est marrant, une part de moi vit
émotionnellement le moment à cent
pour cent, et l’autre n’a pas encore
clairement défini ce que ça représente.
– Vous semblez avoir eu un
petit geste de dépit, lorsque
vous avez regagné votre
chaise, en jetant votre
raquette…
– Ça n’avait pas de rapport avec la
fin de match tronquée. Ça voulait
plutôt dire : “Voilà, c’est fait, on y
est !” Je n’ai pas ressenti de frustration parce que je dominais tellement
le match que je sentais que c’était
mon jour. La roue tourne… Non, ce
n’était pas de la frustration, plutôt
du soulagement.
– Pourquoi du soulagement ?
– Parce que ça a mis du temps,
parce que j’ai dû apprendre pas mal
Granville
Gr
r
(UUSSA,, 557))
(U
En phase éliminatoire de l’Euro 2008,
les Bleus ont-ils hérité du groupe
le plus difficile ?
OUI ............................................................................................ 60 %
NON ........................................................................................... 40 %
(nombre de votants : 64 604)
Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.
''
J’étais prête à mourir
sur le court. C’était
mon état d’esprit
quand je suis sortie
des vestiaires
Mais, globalement, je suis assez
contente de la manière dont j’ai géré
la situation. Ça s’est vraiment bien
passé.
– Y compris sur le court ?
– Je ne me suis jamais dit que j’avais
raté ci ou laissé passer ça à cause de
la tension. À aucun moment.
– Vous aviez fait abstraction
du fait que c’était une finale ?
– Un peu, oui… En fait, oui et non.
C’était quelque part dans ma tête,
mais je l’avais plus banalisé que lors
des autres matches importants de
ma carrière.
– Au-delà du titre, que retiendrez-vous en priorité de cette
finale ?
– Que j’y ai montré mon meilleur
niveau de jeu du tournoi. Y parvenir
en finale est une très grosse satisfaction.
– Aviez-vous déjà réussi un
premier set de cette qualité ?
– Je ne pense pas. Quand je suis rentrée sur le court, j’étais prête à toutes
les éventualités. Je ne savais pas ce
qui allait arriver, mais j’étais concentrée à cent pour cent sur mon jeu.
J’avais mis de côté l’émotion. Je
contrôlais parfaitement le jeu. En
plus, j’étais plutôt relax. Et tout s’est
mis parfaitement en place dans le
premier set. Je savais très bien que je
1/8
SIM
SI
MPLE
P FEM
MM
M
MEESS
DAVENPO
AVENPOR
A
RRTT (UUSSAA, 1)
1 DA
KUZNETSO
U
OVA
OV
V (RRUUS, 111)
14 KU
LA QUESTION D’HIER
de choses. C’était mon timing à moi.
Ça n’a pas toujours été facile, il y
avait tellement d’attentes autour de
moi. Les miennes, d’abord, mais aussi celles des médias, du public, etc.
Aujourd’hui (hier), je suis récompensée d’avoir persévéré. Les gens qui
font partie de mon entourage aussi.
Je suis contente pour eux aussi.
– Vous n’avez jamais senti la
tension monter, les heures précédant la finale ?
– Bien sûr que la tension existe. Et
c’est normal, logique de la ressentir.
EL 6)
8 HENIN (BEL,
4 SHARAPOVA (RUS, 4)
13 S. WILLIAMS (USA, 15)
6
7
12
16
3
15
2
Vesnina (RUS, 100)
PETROVA (RUS, 7)
SCHNYDER (SUI, 8)
MYSKINA (RUS, 14)
VAIDISOVA (RTC, 16)
MAURESMO (3)
Benesova (RTC, 42)
Bammer (AUT, 72)
SCHIAVONE (ITA, 12)
CLIJSTERS (BEL, 2)
(RUUSS, 25)
25 KIRILENKO (RUS,
:
Santangelo (ITA, 73)
:
Ruano Pascual (E
(ESP, 104) :
(ESP,
Razzano (54)
( )
:
Kostanic (CRO, 71)
:
17 HANTUCHOVA (SLQ, 17) :
Savchuk (UKR, 188, q.) :
Camerin (ITA, 113)
:
Nakamura (JAP, 59)
:
Arvidsson (SUE, 58)
:
:
20 PENNETTA (ITA, 20)
Krajicek (HOL, 43)
:
Hingis (SUI, 349, w.c.)
:
Stosur (AUS, 98)
:
Sanchez Lorenzo (ESP, 93) :
Vinci (ITA, 49)
:
''
1/4
DAVENPORT, 6-4, 4-6, 6--2
KUZNETSOVA, 6-3, 6-1
Ruano Pascual, 6-3, 6-3
HENIN,, 6-4,
HENIN
6-4
6 4, 6-1
61
SHARAPOVA, 6-0, 6-1
HANTUCHOVA, 6-1, 7-6 (7-5)
Vesnina, 5-7, 6-2, 6-4
PETROVA, 6-1, 6-2
SCHNYDER, 6-2, 6-3
MYSKINA, 6-3, 6-1
VAIDISOVA, 6-4, 6-2
MAURESMO, 6-2 ab.
Hingis, 6-4, 6-1
Stosur, 7-5, 4-6, 6-3
SCHIAVONE, 6-0, 6-0
CLIJSTERS, 6-1, 6-2
(entre parenthèses, la nationalité et le classement WTA ; w.c. : wild-card ; q. : qualifiée)
PAGE 2
1/2
SHARAPOVA, 6-4, 6-4
PETROVA, 6-3, 6-1
HENINN,
22-6,
6 6-2,
2 6-3
63
HENIN,
HENIN
4-6, 6-1, 6-4
SHARAPOVA,
7-6 (8-6), 6-4
MAURESMO,
6-1, 2-0 ab.
SCHNYDER, 6-2, 6-1
MAURESMO, 6-1, 6-1
MAURESMO,
6-3, 6-0
MAURESMO,
5-7, 6-2, 3-2 ab.
Hingis, 6-1, 7-6 (10-8)
CLIJSTERS, 7-6 (7-5), 6-4
CLIJSTERS,
6-3, 2-6, 6-4
''
gagné à Los Angeles. Là-bas, je me
suis prouvé à moi-même que j’étais
capable de gagner un très grand
tournoi en battant les meilleures
joueuses du monde. Je ne crois pas
que j’en étais persuadée à cent pour
cent… Quand je suis arrivée en Australie, je me suis dit que tout pouvait
arriver. Que j’avais les moyens de
gagner le tournoi.
– Le Masters en novembre,
l’Open d’Australie
au jo ur d’ hu i … V ou s av ez
l’impression que vous venez de
lancer votre carrière ?
– Oh non, elle a commencé il y a
bien longtemps ! Et si j’ai gagné le
trophée ici, c’est grâce à toute cette
expérience passée. J’ai grandi, je me
sens plus mûre et j’ai pris pas mal de
leçons, que j’ai toujours essayé d’utiliser, sur le court et en dehors.
– Avez-vous mesuré ce que
peut vous apporter cette victoire en Grand Chelem ?
– Pas encore. Mais ça ne peut être
que du positif. Juste en sortant du
terrain, je me suis dit que la boucle
était bouclée. Comme par hasard, il y
a sept ans, je jouais une finale ici.
J’arrivais sur le devant de
la scène tennistique. Puis,
il s’est passé plein de
choses… J’ai annoncé des
objectifs, dont trois qui me
paraissaient essentiels.
Deux ont mis du temps à
être atteint. Le troisième,
encore plus… (Elle soupire, de contentement.)
Voilà… Maintenant, je
me dis que je peux aller
boire une bonne bouteille,
savourer, profiter… Évidemment,
on a toujours envie de plus, mais le
reste, je serais tentée de dire que
c’est presque du bonus.
– Comment allez-vous célébrer cette victoire ?
– Il y a trois ou quatre ans, j’ai acheté une très bonne bouteille. Très
vieille aussi… Je me suis dit que je la
boirai le jour où je gagnerai mon
premier titre en Grand Chelem.
Maintenant, il faut que je l’ouvre… à
moins que je la garde encore un
peu ! Ce qui est sûr, c’est que je la
dégusterai en petit comité, avec les
gens qui me sont le plus proches.
– Mais quelle est donc cette
bouteille qui vous attend à la
maison ?
– (Elle sourit.)… Un château
d’Yquem, 1937… »
Il y a eu plein
d’occasions, dans ma
carrière, où j’aurais
pu baisser les bras,
où je me demandais
si j’allais y arriver
fière d’avoir réalisé mes trois objectifs : gagner la Fed Cup, devenir
numéro 1 mondiale et remporter un
Grand Chelem. J’ai attendu si longtemps…
– Allez-vous désormais aborder Roland-Garros différemment ?
– Je ne sais pas. Je crois que le Masters a été un tournant, que ce titre à
Los Angeles m’a changé en tant que
joueuse. Celui-là va-t-il en faire
autant ? C’est encore trop tôt pour le
dire. Mais je crois que je serai de plus
en plus décontractée sur le court,
que j’aborderai les choses plus sereinement. Aujourd’hui, je n’ai plus
grand-chose à prouver.
– Quel impact a eu votre victoire au Masters ? Mental ?
– Honnêtement, je pense que j’ai
gagné à Melbourne parce que j’ai
''
VINCENT COGNET
Seul Stefan Edberg…
Fin.
DAVENPORT 6-22,
DAVENPORT,
2 6-4
HENIN 6-0,
HENIN,
6-0 6-3
je travaille avec Michel (Franco) et,
comme par hasard, j’ai de moins en
moins de problèmes physiques…
Toutes les pièces du puzzle se sont
progressivement assemblées, à ma
façon, à mon rythme. Il y a eu plein
d’occasions, dans ma carrière, où
j’aurais pu baisser les bras, où je me
demandais si j’allais y arriver… Mais
j’ai tenu bon. Même si je vous disais
le contraire, je me posais quand
même des questions…
– Vous imaginez votre retour
en France ?
– Je n’y ai pas encore réfléchi. Mais
je suis sûre que mes amis y pensent
déjà ! Je vais partager tout ça avec le
staff qui est avec moi ici, parce qu’ils
ont une énorme responsabilité dans
ma victoire, et avec ceux qui sont restés en France et qui m’ont aidée à
gagner. C’est un peu dur d’être si loin
d’eux… Je n’ai aucune idée de la
manière dont la France va réagir,
mais il me tarde d’y être pour célébrer ce titre avec tout le monde.
– Vous vous sentez prête à réaliser le Grand Chelem ?
– Oui, c’est mon prochain but !
(Rires.) Non, sérieusement, je suis
L’HISTOIRE DES TOURNOIS du Grand Chelem ne regorge pas de finales non
jouées ou tronquées, puisqu’on ne trouve que cinq abandons et trois finales non
jouées hommes et femmes confondus. Durant l’ère open, seul Stefan Edberg a
abandonné face Ivan Lendl lors de la finale de l’Open d’Australie 1990, pour une
déchirure aux abdominaux. Sinon, les Championnats d’Australie ont été marqués
par l’abandon de Maria Bueno face à Margaret Smith-Court en 1965 (5-7, 6-4, 4-2)
et par le forfait, l’année suivante, de Nancy Richey face à la même Smith-Court.
Dans l’histoire de Roland-Garros, les finales de simples se sont toujours jouées,
sauf en 1921 chez les dames, où Suzanne Lenglen a remporté le titre sur forfait de
l’Anglais Germaine Golding. À Wimbledon, on compte un abandon dans la finale
du simple messieurs 1921, année où Anthony Wilding a remporté son deuxième
titre face à Roper Barrett, 6-4, 4-6, 2-6, 6-2. Autrement, il faut signaler le forfait de
Francis Shields face à Sidney Wood en 1931 alors que chez les femmes, toutes les
finales sont allées à leur terme. Enfin, à l’US Open, toutes les finales hommes se
sont jouées et deux finales femmes se sont terminées par des abandons : ceux
d’Elizabeth Moore face à Marion Jones (6-1, 1-0, en 1902) et de Helen Wills face à
Helen Jacobs (8-6, 3-6, 3-0, en 1933).
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Toutes ces rencontres ont été reportées hier
en raison des conditions climatiques.
de notre envoyé spécial
– Je me demandais ce qui arrivait.
Puis, elle m’a dit qu’elle ne se sentait
pas très bien. C’est quand je suis
allée vers ma chaise que j’ai réalisé.
Que j’avais gagné et que ce tournoi
était à moi.
– Cet abandon n’a pas gâché
votre joie ?
– L’émotion aurait sûrement été différente. Mais la joie est là. C’est dur
pour Justine de finir comme ça, mais
je pense aussi que je jouais du grand
tennis aujourd’hui (hier). Je crois que
si elle avait senti que le match était
équilibré, qu’il y avait des brèches
dans lesquelles elle pouvait
s’engouffrer, elle aurait sans doute
continué un petit peu plus.
– Vous ne pensez pas que Justine aurait quand même pu
finir le match, ne serait-ce que
pour l’esprit du jeu ?
– Je ne veux pas faire de commentaire à ce sujet. Moi, j’étais prête à
mourir sur le court. C’était mon état
d’esprit quand je suis sortie des vestiaires. J’étais prête à affronter tous
les scénarios possibles.
– Vous trouvez son attitude
très professionnelle ?
– Que voulez-vous que je vous
dise ? Je ne vais pas me lancer dans
la controverse. Ce n’est pas le jour
pour ça.
– En termes de qualité de jeu,
vous pensez avoir réussi votre
meilleur tournoi du Grand Chelem ?
– J’étais meilleure dans tous les
domaines. Avant, je n’étais pas aussi
forte mentalement. Là, je crois que
les trois éléments essentiels du
puzzle, à savoir la technique, le
physique et le mental, étaient parfaitement imbriqués. J’ai commencé à
m’en rendre compte contre Vaidisova. Comme j’avais un torticolis, j’ai
dû m’adapter, changer certaines
choses. Au final, c’était plutôt une
bonne idée ! Je me suis dit : “Voilà, je
suis mentalement prête à m’adapter.
Ça veut donc dire que je suis capable
de m’appuyer sur d’autres forces que
celles que j’utilise d’habitude.” Ça
m’a vraiment aidée pour les tours
suivants. J’ai trouvé le bon rythme en
huitième, puis en quart de finale.
– Le tournoi a été exigeant sur
le plan physique et vous êtes
celle qui vous en sortez le
mieux…
– Comme quoi, quand on met tous
les éléments bout à bout, ça paye.
J’aime à croire que les leçons portent
leurs fruits. Ça fait un an et demi que
Bleu
Rouge
MATCHES REPORTÉS HIER SOIR
MELBOURNE –
pratiquais du grand tennis. Je savais
que je la dominais. Et je savais que
j’appliquais parfaitement la tactique
que je m’étais fixée.
– Quelle était-elle ?
– J’ai essayé de varier au maximum,
je sais que Justine n’aime pas ça. À
vrai dire, avec Loïc, on n’a pas beaucoup plus discuté tactique que
d’habitude. Mais on a insisté sur les
détails. En entrant sur le court, je
savais exactement ce que j’allais
faire. Je m’appuyais sur des certitudes, des choses concrètes, mais
j’avais aussi une première préoccupation, que le côté émotionnel ne
m’empêche pas de jouer. Je voulais
que l’issue de ce match se décide au
tennis. J’ai super bien géré tout ça.
Dans le jeu, je n’ai pas beaucoup
donné (de points). Je crois
avoir réussi un grand
match.
– Avez-vous l’impression d’avoir enfin
trouvé votre jeu ?
– Oui, probablement. La
vérité, c’est que je l’ai
trouvé au Masters, à Los
Angeles. Ici, au début,
j’avais du mal à bien le
caler, surtout parce que j’ai mis un
peu de temps à m’adapter aux conditions de jeu. Voilà… ça a peut-être
pris un peu de temps, mais, maintenant, ça a de la gueule !
– À quoi avez-vous pensé
quand on vous a dit que le toit
serait fermé ?
– Je ne savais pas ce qui allait être
décidé, mais j’étais prête à tout.
Même à jouer dehors, sous 40 oC.
Jouer indoor ne me dérangeait pas.
Je pensais même que ça m’avantagerait. Les choses auraient-elles
tourné différemment si le toit avait
été fermé ? Pas sûr.
– Trois de vos adversaires
(Krajicek, Clijsters, Henin) ont
abandonné. Vous avez le sentiment que la chance était de
votre côté ?
– Probablement… (elle sourit). C’est
comme ça… c’est assez étrange.
Mais je pense que leurs abandons
tiennent également à leur préparation physique. Michaella n’était pas
prête à jouer sous des températures
extrêmes, Kim était fatiguée, peutêtre que les nerfs ont joué un rôle
dans les problèmes de Justine…
– Comment avez-vous réagi
quand Justine est venue au
filet pour vous dire qu’elle
abandonnait ?
Jaune
Bleu
Jaune
LA MÉTÉO
Quelques minutes après le départ de Justine Henin, dévastée par sa
défaite au point d’y verser quelques larmes, Amélie Mauresmo entamait son marathon médiatique en salle d’interview. Elle y montra le
même visage que sur le court central : heureuse, mais aussi et surtout
sereine. Presque apaisée.
Noir
Noir
ASSUREZ-VOUS, nous n’avons nullement l’intention
d’instruire ici un procès, voire de dénoncer un improbable
complot – c’est à la mode – qu’aurait pu ourdir le tennis belge
contre Amélie Mauresmo. Même si on peut s’étonner du
manque d’élégance de Justine Henin qui était en mesure d’aller
jusqu’au terme de la finale de l’Open d’Australie en dépit de
ses problèmes gastriques, ne serait-ce que par respect de son
adversaire, c’est plus la frustration qu’a dû ressentir la
Française de ne pas avoir pu achever comme il se devait une
œuvre ébauchée il y a sept ans déjà, ici même, qui nous
chagrine. D’autant qu’après l’abandon de la Néerlandaise
Michaella Krajicek en huitième, c’est la compatriote belge de
Justine Henin, Kim Clijsters, qui avait jeté l’éponge au milieu
du troisième set de la demi-finale australienne après s’être
tordu la cheville.
Tout ça pour dire qu’Amélie Mauresmo, eu égard à son
immense talent, méritait de connaître une fête d’une tout
autre nature le jour où elle allait enfin réparer une injustice qui
tournait à l’obsession, à savoir remporter un jour un tournoi du
Grand Chelem. Loïc Courteau, son entraîneur, tout à son
bonheur de voir sa joueuse mettre un terme à cette éreintante
quête du Graal, laissait fort justement poindre ce petit regret,
à l’issue de la finale sur le court central du Rod Laver Arena,
lorsqu’il déclarait : « Le plus embêtant, c’est que l’émotion ne
soit pas sortie. » L’émotion, une complice souvent bien infidèle
de la carrière d’Amélie depuis cette première finale à
Melbourne, en janvier 1999. Sept années de grandes
espérances souvent contrariées par les blessures et une
pression dont elle s’accommodait si mal et qui lui a valu de ne
jamais pouvoir répondre aux attentes d’un public de
Roland-Garros qui rêve tellement de l’accompagner un jour
jusqu’à la consécration. À vingt-six ans, après une victoire
à Los Angeles sur Mary Pierce en finale du Masters, en
novembre dernier, qui a été le déclic psychologique tant
attendu, et ce premier titre en Grand Chelem, Amélie
Mauresmo va enfin pouvoir regarder devant elle avec une
sérénité toute nouvelle : gagner la Fed Cup, être un jour
numéro 1 mondiale (elle l’a été en septembre 2004), gagner un
Grand Chelem, elle a atteint ses trois objectifs.
Apaisée – ses adversaires le savent –, elle va devenir encore
plus redoutable. Tiens, au fait, Roland-Garros, c’est pile dans
quatre mois.
3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace)
Mauresmo l’a mérité...
Malgré l’abandon de Justine Henin, Amélie Mauresmo peut être fière de son premier titre du Grand Chelem. Elle ne l’a pas volé.
Se plaignant
de problèmes gastriques,
Justine Henin mit
subitement les pouces
à 6-1, 2-0 pour Amélie
Mauresmo. Jusque-là,
cette dernière avait
démontré une belle
maîtrise technique et
tactique. À vingt-six ans,
elle devient la deuxième
Française de l’ère open
(après Mary Pierce)
à décrocher un titre
du Grand Chelem.
sions de douter sont aussitôt moins
nombreuses. Ajoutés à un physique
irréprochable, ces éléments constituaient la combinaison gagnante.
Le physique, travaillé depuis deux
ans avec méthode, aura bien été
l’autre atout essentiel de la Française dans une édition du tournoi
parmi les plus éprouvantes de l’histoire à cause de la chaleur. Si souvent
frappée par des blessures mal
venues, dont une, ici même en
2004, l’avait contrainte au forfait
avant un quart de finale, Amélie
Mauresmo n’a pas à rougir, bien au
contraire, de sa bonne santé. Aux
dernières nouvelles, en sport, être le
meilleur athlète n’est pas un défaut.
En outre, elle aussi avait connu ces
inquiétudes quand, au matin de son
huitième de finale contre Nicole
Vaidisova, elle s’était réveillée le cou
bloqué.
Au lieu de se laisser paralyser, elle
puisa dans cette blessure un relâchement nouveau, signe de son profond
changement d’attitude. Incapable
de pratiquer son meilleur tennis la
semaine précédente à Sydney, puis
dans les premiers tours, au point de
perdre son premier set du tournoi
contre la Chinoise Sun Tiantian, elle
monta sagement les tours, elle qui,
trop souvent, arrivait sur la lancée de
succès préalables, un trop-plein
d’espérances surchargeant ses
épaules.
Un record de trois abandons a
marqué son parcours : Michaella
Krajicek en huitième de finale, Kim
Clijsters en demi-finale et Justine
Henin. On n’oserait les lui reprocher.
Si pareille aventure était advenue à
Serena Williams, on aurait à coup sûr
vanté la toute-puissance de l’Américaine. Amélie Mauresmo n’impose
pas le même régime de fer à ses
rivales mais, dans chacun des
matches concernés, elle avait établi
un ascendant incontestable sur sa
future victime.
Un geste pas élégant
En demi-finales, Kim Clijsters était
éreintée quand elle se donna une
entorse à la cheville. Hier, Justine
Henin souffrait de l’estomac.
Personne n’oserait mettre sa parole
en doute. En revanche, aucun des
observateurs dans le stade ni même
des commentateurs de la télévision,
le nez sur les moniteurs, n’avait relevé de symptôme flagrant de son
malaise. Certes, elle facilitait la
tâche de son adversaire en passant
fort peu de premiers services (moins
d’un sur trois), certes, elle souffrait
pour récupérer après les longs
échanges, certes, elle commettait
des fautes (six dans les huit premiers
points), mais elle courait apparemment sans problèmes.
En face, Amélie Mauresmo ne lui
rendait pas le jeu facile. Elle frappait
long, profond, fort et lifté, sans
prendre trop de risques, mais en
avançant dès que l’occasion se présentait. Contrainte de jouer la plupart de ses coups à la hauteur de la
tête, Justine Henin ne parvenait que
rarement à prendre l’initiative. Une
fois le match terminé, la Belge mit au
compte de sa nuit blanche et de ses
douleurs d’estomac son incapacité à
diriger le jeu. La cure de lift à laquelle
Mauresmo la soumettait ne fit rien
sans doute pour arranger son état.
Après le premier set, Justine Henin
sortit du court, allongeant la pause
réglementaire d’une minute.
Au retour, elle perdit son service
puis, à la fin du jeu suivant, après
avoir gagné le plus bel échange du
match, fit quérir le médecin.
La pause de trois minutes ne lui servit
à rien. À 6-1, 2-0, 0-30 sur son service, elle jeta l’éponge.
Son abandon suscita murmures dans
la foule, grondements dans la salle
de presse. Nul doute qu’elle souffrait. Nul doute non plus qu’elle
aurait pu finir le match. Si elle abandonna, ce n’est sans doute pas parce
qu’elle ne pouvait plus jouer, mais
parce qu’elle savait ne plus pouvoir
gagner. Le geste n’est pas élégant,
mais il constitue le revers des
médailles que ce petit bout de
femme a réussi à accrocher à son
cou. Sans son caractère excessif, elle
ne compterait sans doute pas quatre
titres du Grand Chelem et une
médaille d’or olympique à son
palmarès.
Plus athlétique qu’elle, Amélie
Mauresmo n’a pas besoin de tomber
dans les mêmes travers d’égoïsme
pour vaincre. Tout juste de croire
un peu plus en elle-même. Hier,
après sa victoire dans le premier
tournoi de l’ère open où ne manquait
aucune des vingt meilleures mondiales, sa confiance a dû faire un
bond en avant.
PHILIPPE BOUIN
RÉSULTATS
DOUBLE HOMMES. – Finale : B. BryanM. Bryan (USA) b. Damm-Paes (RTC-IND),
4-6, 6-3, 6-4.
JUNIORS GARÇONS. – Demi-finale :
Sidorenko b. Chekhov (RUS), 6-4, 6-1.
DOUBLE JUNIORS FILLES. – Finale :
Fichman-Pavlyuchenkova (CAN-RUS) b. Cornet-Dentoni (ITA), 6-2, 6-2.
«
La phrase
« Marcos Baghdatis me fait un peu
penser à moi il y a sept ans. »
D’Amélie Mauresmo, après sa finale,
séduite par la personnalité du Chypriote.
MELBOURNE –
de notre envoyé spécial
MELBOURNE. – Justine
Henin n’était sans doute pas
au mieux de sa forme mais
Amélie Mauresmo, était
bien, elle, au sommet
de son art pour conquérir
son premier titre
en Grand Chelem.
(Photo Nicolas Luttiau)
iffre
5
Le ch
Cela fait maintenant cinq tournois du
Grand Chelem d’affilée que l’on retrouve
une Française dans le dernier carré (au
moins) du simple dames.
OPEN D’AUSTRALIE 2005 :
Nathalie DECHY (demi-finaliste).
ROLAND-GARROS 2005 :
Mary PIERCE (finaliste).
WIMBLEDON 2005 :
Amélie MAURESMO (demi-finaliste).
US OPEN 2005 :
Mary PIERCE (finaliste).
OPEN D’AUSTRALIE 2006 :
Amélie MAURESMO (vainqueur).
Bleu
Rouge
Rouge
Jaune
Jaune
Dans l’Histoire
L’atout physique
Noir
Bleu
Noir
EN ŒNOPHILE CONVAINCUE,
Amélie Mauresmo avait depuis longtemps décidé de célébrer son premier titre du Grand Chelem avec une
bouteille rare, achetée il y a quelques
années : un château d’Yquem 1937.
Que son étiquette s’orne d’une couronne n’est sans doute qu’une coïncidence. La bouteille attend dans sa
cave. La couronne est désormais sur
sa tête.
À Melbourne, le flacon d’une finale
écourtée par l’abandon de Justine
Henin au deuxième set n’a malheureusement pas été aussi prestigieux,
l’ivresse un peu longue à se diffuser,
mais le bonheur n’en aura pas moins
une saveur intense. Au-delà des sept
ans d’attente depuis sa première
finale à Melbourne, prémices un peu
longuettes à une extase annoncée,
Amélie Mauresmo peut savourer
d’avoir, en l’espace de deux mois,
réussi à enfin exploiter à fond à la
fois ses dons et son travail.
En gagnant le Masters à Los Angeles
en novembre, puis l’Open d’Australie, elle a démontré au monde du tennis et s’est prouvé à elle-même
qu’elle pouvait surmonter la tension
des grands événements, mais aussi
que son jeu pouvait poser des problèmes insolubles à ses rivales.
(les finales des Françaises
en Grand Chelem en quelques chiffres)
L’an dernier, à l’automne en particulier, après les échecs de l’US Open et
de la Fed Cup, beaucoup d’observateurs, dont ceux de ce journal, en
doutaient. Elle-même se posait des
questions. Elle a trouvé les réponses,
non pas en bouleversant son jeu,
mais bien en utilisant ses atouts de
manière différente : au lieu de tenter
de rivaliser en vitesse de balle, elle
édifie une barrière de lift qui minimise les risques de fautes et force
l’adversaire à reculer. À partir de
cette base solide, elle peut introduire
des variations, comme tout bon
musicien de jazz appuyé sur une section rythmique sans faille.
Ce n’est pas un hasard si ces certitudes nouvelles dans le jeu coïncident avec la sérénité nouvelle dans
la tête. Quand on sait exactement ce
qu’on a à faire sur le court, les occa-
15
GGrâce à la victoire d’Amélie Mauresmo
uresmo surr
Justine Henin, hier, en finale de l’Open
d’Australie, le bilan des Françaises en finale
de Grand Chelem (simples) est désormais
de 15 victoires pour 15 défaites.
d
3
TTrois
rois de ces quinze victoires ont été
acquises depuis le début dee l’è
l’ère Open
en
(1968) : Mary Pierce à l’Open d’Australie en
Finales en Grand Chelem
« Elle a gagné
par K-O technique »
« S’IL GAGNE LE TOURNOI, Roger Federer ne va pas se dire que le titre ne compte
pas vraiment parce que ni Safin ni Nadal
n’étaient là. Il va se dire qu’il est le dernier
homme debout. Amélie Mauresmo doit
sentir qu’elle reste la seule femme debout.
Elle a gagné par K-O technique.
Clijsters ? Pas de chance, mais elle n’aurait
pas dû jouer le tournoi si elle était déjà blessée et, comme elle l’était, elle a forcé sur son
autre jambe, ce qui a causé
une autre blessure. Henin ?
Si, comme elle l’a dit sur le
court, elle était trop malade
pour jouer, c’est embarrassant pour elle. Une blessure
serait autre chose. Si c’est
un mal qui ne risque pas de
compromettre son avenir,
elle devait continuer, à
moins de vomir sur le
court… Elle le devait à Amélie, elle le devait au tournoi
et au monde du tennis. Pour
qu’on puisse voir le visage
de la gagnante après la balle
de match. Elle devait finir le
match, en marchant ou en rampant. Je m’en
moque. En demi-finale c’est autre chose,
mais, en finale, on doit continuer.
Cela dit, Amélie a été la meilleure joueuse
du tournoi. La plus solide. Celle qui était en
meilleure santé. Et la plus intelligente parce
qu’elle s’est fait un bon programme. Elle a
été la meilleure en tout pendant ces deux
dernières semaines.
Personnellement, je ne me rappelle aucune
de mes émotions après mes victoires en
Grand Chelem. Je ne me rappelle pas ce que
je ressentais en servant pour le match. Je me
souviens seulement d’avoir ressenti, parfois, pendant ces matches, que j’étais le
meilleur et que j’avais des chances de
gagner. Je me rappelle surtout ma fierté
d’avoir atteint le but que je poursuivais
après avoir tant travaillé pour l’atteindre.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – À partir de 9 h 30
(19 h 30, heure locale). Rod Laver
Arena : FEDERER (SUI) - Baghdatis
(CHY).
Ça, c’était une satisfaction. Et j’espère que
cette satisfaction rendra heureux aussi les
gens qui étaient autour de moi jusqu’à la
fin de leur vie.
Cette victoire va donner confiance à Amélie. Elle sait qu’elle a gagné le match 6-1,
2-0. Elle a épuisé son adversaire. Et de la
façon dont Henin a joué, qu’on ne me dise
pas qu’elle ne courait que sur une jambe !
Henin a tapé aussi fort que jamais, parfois
même peut-être plus fort.
Peut-être s’est-elle sentie
mal tout d’un coup mais,
pendant les neuf jeux,
Amélie était de loin la meilleure. Fin de l’histoire.
Il aurait été intéressant de
voir comment Amélie
aurait réagi en arrivant à
deux ou trois points du
titre. C’est ça qui va peutêtre lui manquer : savoir
elle-même si elle aurait été
vraiment nerveuse au
point de ne pas mettre une
balle dans le court, ou non.
Ça, nous l’apprendrons
dans les prochains tournois du Grand Chelem, mais je suis sûr que ce titre venant
après celui du Masters va lui permettre de
passer à un autre niveau.
Je pense que c’est un bon coup de pied
dans les fesses qui va la faire aller de
l’avant : elle a été numéro 1, elle a gagné le
Masters, elle a gagné l’Open d’Australie.
Moi, j’ai remporté mon premier titre sur
mon terrain, à Roland-Garros et, dès
l’année d’après, j’ai gagné en Australie, sur
gazon, en battant McEnroe en demifinale ! Pourquoi ? Parce que ma victoire
m’avait changé. Pour elle, ça sera pareil. Je
la vois gagner au moins un autre titre cette
année. La pression à Roland-Garros sera
incroyable, mais je lui conseillerais d’en
parler dès maintenant pour qu’elle y soit
préparée quand le tournoi arrivera. »
Henin au supplice
Contrainte à un abandon controversé, la Belge
n’a pas pu retenir ses larmes.
MELBOURNE –
de notre envoyé spécial
PLEURS, DOULEURS gastriques
aiguës, amère défaite et questions
insidieuses : Justine Henin a vécu
hier un calvaire qui a commencé
très tôt, dès trois heures du matin.
Elle se réveille brutalement avec
un mal de ventre insupportable.
« C’était brûlant, racontera-t-elle
plus tard. J’avais très, très mal,
comme jamais. J’en avais déjà
connu des trucs. Mais des choses
comme ça, non. Je ne me souhaite
plus de vivre des nuits pareilles. Je
ne savais plus comment me
mettre, debout, couchée… »
Après avoir pensé faire appel à un
médecin, elle finira péniblement
par trouver le sommeil, ruminant
sur le terrible processus qui s’était
enclenché pour l’achever à
quelques heures d’une finale de
Grand Chelem. Dès le deuxième
jour du tournoi, son mal chronique
à l’épaule s’était réveillé, justifiant
la prise d’anti-inflammatoires,
puis le doublement des doses pour
tenter de le juguler. Mais, si la
douleur musculaire s’était amoindrie, l’estomac n’avait pas supporté l’intrusion massive de médicaments en tous genres. « J’ai pris
des tas de trucs et ça m’a achevée », résumera la Belge, qui avait
déjà vomi la veille de son quart de
finale devant Davenport et mal
dormi avant de battre Sharapova
en demi-finale.
Le matin de la finale, elle se
réveille encore plus affectée que
les jours précédents. « Claquée »,
dira-t-elle. Mollassonne à l’entraînement, elle ingurgite une pâte
censée colmater les brèches à
l’intérieur de son ventre. Mais rien
n’y fera. « Dès les premiers points,
je me suis très vite rendu compte
que je ne me sentais vraiment pas
bien. J’avais les jambes molles.
J’avais l’impression de taper de
toutes mes forces et rien ne sortait
de ma raquette. »
Sur le bord du court, son entraîneur Carlos Rodriguez se rend lui
aussi vite compte de l’inéluctable
issue. À 4-0 dans le premier set, il
enjoint sa protégée d’abandonner. Au début du deuxième set, un
grand rallye de trente-trois
échanges, qu’elle finit par remporter, plonge Henin dans la zone
rouge. « Je ne pouvais plus respirer, je me sentais vraiment mal. »
Quelques minutes plus tard, elle
abandonne. « J’aurais même dû le
faire plus tôt. On veut toujours
croire qu’il peut se passer quelque
chose. Mais, quand on se sent
comme ça, on ne peut plus rien
faire. Dans le passé, je serais sûrement allée au bout. Mais ça aurait
servi à quoi ? J’aurais pu me blesser inutilement… »
« Je n’avais
aucune raison
de continuer »
Sa voix très affaiblie peine à
convaincre l’auditoire médiatique
sur ce point précis. « N’auriezvous pas pu terminer le match ? »
« N’avez-vous pas dénaturé le
succès de votre adversaire ? »
Une polémique s’instruit, que la
Belge tente de contrer avec un ego
de championne blessée de toutes
parts, indifférente au sort d’une
finale tronquée et à la frustration
de son adversaire.
« Je n’avais aucune raison de
continuer, tranche-t-elle. Je n’ai à
penser qu’à moi, parce que c’est
moi qui étais sur le court et qui
souffrais. Et je me moque de ce
que peuvent penser les gens. Je
n’ai aucun regret à propos de la
décision que j’ai prise. D’abord, je
me préoccupe de moi-même. Et,
après, je pourrai me sentir désolée
pour elle (Mauresmo). » L’estomac en feu face au roulement des
questions, la Belge esquisse un
sourire las. Il lui est vraiment difficile de rendre hommage à la
gagnante. « Amélie a fait son boulot à la perfection. Elle a gardé la
balle dans le court. Elle a probablement réalisé que je ne me sentais pas bien et que je n’arrivais
pas à me déplacer rapidement.
Quand on reçoit des balles aussi
molles que celles que j’envoyais,
c’est très difficile de faire des
fautes. »
Focalisée sur sa propre frustration,
Justine Henin finit par s’effondrer
pour le compte en conférence de
presse. Une nouvelle question
tombe. Elle se prend la tête entre
les mains, comme si elle était victime d’une nouvelle irritation gastrique. Mais non, elle pleure. « Je
jouais jusqu’à maintenant ici mon
meilleur tennis et c’est difficile de
terminer comme ça, alors que je
pouvais accrocher un nouveau
titre en Grand Chelem », sanglote-t-elle. Sale samedi.
FRANCK RAMELLA
LE FILM DE LA FINALE
Mauresmo b. Henin 6-1, 2-0 ab.
PREMIER SET. – La pluie tombée le
matin et la météo défavorable ont forcé les organisateurs à fermer le toit. À
peine le match commencé, on entend
la pluie frapper les tôles. Le tonnerre
gronde. Un groupe d’oiseaux coincés
dans l’enceinte entame un concert de
pépiements. Sur le terrain, Amélie
Mauresmo se met au diapason : elle
trouve immédiatement le juste ton.
Jouant long, fort et lifté, elle fait reculer son adversaire qui force et commet
des fautes. Après huit minutes, Mauresmo mène 2-0. Elle n’a pas commis la
moindre faute directe contre huit à la
Belge dont la première balle de service
ne passe pas.
La partie se poursuit sur le même
rythme. Contrainte de frapper la balle
au-dessus de son épaule, Justine Henin
rate. Après avoir sauvé sa première
balle de break à 4-0, par un service
gagnant, La Française mène 5-0. Après
trente minutes, Henin gagne enfin son
service, mais Mauresmo conclut au jeu
suivant après trente-quatre minutes
de jeu. Henin sort du court pour trois
minutes.
DEUXIÈME SET. – Trois fautes
directes mettent Henin face à trois
balles de break dès le premier jeu. Elle
sauve les deux premières au filet mais,
sur la troisième, manque sa volée.
Mais elle attaque le jeu suivant à toute
allure et gagne à 40-30 le plus bel
échange du match : trente-trois
frappes, une approche parfaite et un
passing raté par la Française. Elle fait
signe à l’arbitre d’appeler le kiné et
perd les deux points suivants : 2-0.
Le médecin arrive, prend sa tension,
mais aucune pause pour des soins
n’est annoncée par l’arbitre. Henin
revient sur le court pour servir. Elle
perd les deux premiers points du jeu
sur deux revers ratés, se dirige vers
l’arbitre, lui annonce son abandon et
s’appuie sur le filet. Interloquée, Amélie Mauresmo met quelques secondes
à comprendre qu’elle est championne
d’Australie.
FICHE TECHNIQUE :
Pourcentage de premiers services. –
HENIN : 32 % (29%, 38%) ; MAURESMO : 62 % (69%, 38%).
Coups gagnants. – HENIN : 4 (3 + 1) ;
MAURESMO : 5 (3 + 2).
Fautes directes. – HENIN : 20 (12 + 8) ;
MAURESMO : 11 (9 + 2).
par des Françaises à l Openn d Australiee
(2 gagné
gagnées : Mary Pierce en 1995, Améliee
Mauresmo en 2006 ; 2 perdues : Maryy
Pierce en 1997, Améliee Mauresmo en 1999).
18
8
RROLAND
RO
ROLAND-GARROS
OLAND
AND
ND-GARROS
GARRO
GARROS
GARRRRO
GA
ROS
OOSS
Le nom
nnombre de finales disputées
nomb
es
par des Françaises à Roland-Garros
(7 gagnées : Suzanne Lenglen en 1925 et
1926, Simone Mathieu en 1938 et 1939,
Nelly Adamson-Landry en 1948, Françoise
Dürr en 1967, Mary Pierce en 2000 ; 11
perdues : Simone Mathieu en 1929, 1932,
1933, 1935, 1936 et 1937, Nelly AdamsonLandry en 1938 et 1949, Ginette Bucaille
en 1954, Mary Pierce en 1994 et 2005).
N.B. : avant 1925, l’épreuve n’était ouverte
qu’aux joueuses résidant
réés
an France.
7
WIMBLEDON
Lee no
nombre de finales disputées
nomb
par des Françaises à Wimbledon
(6 gagnées : Suzanne Lenglen en 1919,
1920, 1921, 1922, 1923 et 1925 ; 1 perdue :
Nathalie Tauziat en 1998).
1
US OPEN
LLee nomb
nombre de finales disputées
par des Françaises à l’US Open
(1 perdue : Mary Pierce en 2005).
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LA QUESTION DU JOUR
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DIMANCHE 29 JANVIER 2006
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
4
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace)
Le droit d’être heureuse
RÉACTIONS
Loïc COURTEAU (entraîneur de
Mauresmo) : « Même si le match a
fini en eau de boudin, il y avait la
manière. Le plus embêtant, c’est que
l’émotion ne soit pas sortie, mais
Amélie prenait le chemin de la victoire. Elle a bénéficié de trois abandons dans son parcours, mais ça veut
simplement dire qu’elle était plus
forte physiquement.
Elle avait trois objectifs : gagner la
Fed Cup, être numéro 1 mondiale et
gagner un Grand Chelem. Le troisième objectif est réalisé après les
deux premiers. Tout ce qu’on pouvait dire sur Amélie, elle l’a géré de la
plus belle des manières. Elle a le
même jeu qu’avant, mais avant, tous
les ingrédients n’étaient pas réunis.
Le prochain objectif, c’est RolandGarros, et ce qui s’est passé au Masters et ici va l’aider à préparer ce rendez-vous. L’objectif est de
reproduire chez nous ce qu’elle vient
de faire ici. Jusqu’à présent, c’était
douloureux, parce qu’il y avait cette
attente, ça devenait difficile à gérer,
mais il suffit d’être patient. Le tennis,
ce n’est pas comme le football où
l’on vire l’entraîneur dès qu’il n’y a
pas les résultats. Les relations
humaines comptent énormément.
Dans les heures précédant la finale, il
y avait de l’excitation, surtout dans
les derniers instants, mais Amélie
s’est comportée comme tout au long
de la quinzaine, en étant à la fois
sereine et pressée d’entrer sur le
court. On lui a juste dit : “Tu sais que
tu as les clés pour passer au-dessus
en cas de problèmes.” Mais elle n’a
pas eu besoin de ses clés-là. Amélie a
joué un premier set d’un très haut
niveau. Maintenant, il faut tout de
suite repartir. Je vais veiller à ce
qu’elle n’ait pas de contrecoup. »
Amélie Mauresmo, rayonnante, a dignement fêté ce titre tant attendu qu’elle s’était promis de remporter un jour.
Comme le dit son coach
Loïc Courteau, c’est au
moment où elle craquait,
à l’automne dernier,
qu’Amélie Mauresmo
s’est révoltée, a repris
son tennis par le bon
bout « pour avoir droit
au bonheur », comme
les autres. Retour sur
un parcours semé
d’embûches.
MELBOURNE –
de notre envoyée spéciale
Aussitôt, on pense à ce relâchement
de tout le corps et notamment du
bras qui a permis à la Française
d’exprimer ce qu’elle avait en elle,
mais qu’elle n’arrivait pas à sortir lors
des grandes occasions : « Les certitudes sur mon jeu, je ne les ai pas toujours eues si fortement qu’à présent.
Maintenant, je sais quelles sont mes
forces, et ce dans quoi il ne faut pas
que je tombe. La confiance m’est
venue à Los Angeles. C’est important
de remporter un Grand Chelem, mais
le Masters, je le considérais déjà
comme un Grand Chelem. Ça a
déclenché vachement de choses derrière. »
Loïc Courteau confirme : « Amélie est
une grande championne, mais elle ne
l’a peut-être pas toujours su au fond
d’elle-même. »
Pourtant, elle a toujours fait preuve
de caractère en se donnant, coûte
que coûte, et à chaque étape de sa
vie, les moyens de ses ambitions :
« C’est une promesse que je me suis
faite. »
« C’est elle qui bosse ! Elle fait des
efforts sur tout, tous les jours. Nous,
avec Lolo, on est en vacances »,
s’amuse Franco.
Un bref survol de la vie de la jeune
femme en témoigne. À quatre ans,
inspirée par Yannick Noah vainqueur
à Roland-Garros en 1983, elle frappe
des coups à vide dans son jardin avec
assez de passion pour que ses
parents songent à lui offrir une
raquette : « Une Snauwaert, je m’en
souviens encore. » À six ans, Amélie
Coups de gueule
et coups de mou
Courant 2000, elle entreprend une
collaboration de deux ans avec
l’ancienne joueuse Alexia
Dechaume (son actuelle attachée de
presse), dont elle se sépare au printemps 2002 pour travailler avec Loïc
Courteau : « C’est une quête de moi-
même, mais aussi une quête d’excellence, de perfection, et de toutes ces
choses sûrement inaccessibles, que
j’ai entrepris es », disait-elle
l’automne dernier pour résumer ses
motivations.
Et pourtant à ce moment-là, ça
n’allait pas fort pour Amélie Mauresmo. Loïc Courteau raconte : « En fait,
le déclic, la prise de conscience, le
point de départ de tout s’est produit
après sa défaite contre Mary (Pierce)
à l’US Open. Amélie s’est assise et
m’a dit : “Ça ne va pas du tout !
Je n’ai pas les moyens de gagner ce
match !” Il avait donc fallu qu’une
Française lui mette une bonne raclée
pour qu’elle se remette en question. » La joueuse poursuit : « C’était
le moment de faire un point. Le
timing n’était pas très bon, parce
qu’il y avait la finale de la Fed Cup
derrière, mais nous l’avons fait
quand même, parce que c’était une
nécessité. Je pensais posséder
toutes les armes, mais je n’avais pas
de solutions contre les grosses frappeuses. Et puis il y avait l’aspect
mental lors des grands événements.
Il a fallu que je touche le fond (après
la Fed Cup) pour que les réponses
arrivent concrètement. Et, d’abord,
que je renoue à tout prix avec la victoire. » Ce fut chose faite à Philadelphie où elle remporta le tournoi une
semaine avant le Masters : « Et à
partir de Los Angeles, j’ai trouvé mon
jeu, je me suis mise à jouer juste. »
Des moments difficiles, des coups de
gueule, des coups de mou, le duo
Courteau-Mauresmo en a vécus
plein en trois ans et demi, mais le
coach n’a jamais douté ni de sa
joueuse ni du bien-fondé de sa pédagogie, ou alors pas longtemps :
« Jamais plus de 24 heures ! dit-il en
riant. Je me souviens du jour où elle
perd contre Dementieva en quarts de
finale de l’US Open (2004). Je suis
rentré dans ma chambre, complètement abattu. Puisque je n’arrivais
pas à me faire comprendre, j’envisageais même une séparation (idem à
Berlin au printemps 2005), mais le
soir, quand je me suis retrouvé en
face d’elle, je lui ai dit fermement :
“Je t’interdis de me virer avant que
tu gagnes un Grand Chelem, et on va
le faire le truc ! Je ne sais pas quand,
mais on va le faire !” »
Le dernier coup de gueule remonte à
octobre après Zurich : « Son jeu partait en vrille, et elle aussi, confie
Courteau. Ça montait, ça montait,
y en avait marre ! En fait, le fond du
problème, c’est qu’elle ne s’autorisait pas à gagner. On en a beaucoup
parlé. Et petit à petit, l’idée a fait son
chemin. À Philadelphie, la sauce a
commencé à prendre. Il avait fallu
qu’elle passe par en bas pour remonter, lâcher prise, abandonner tous les
faux repères qu’elle avait d’ellemême au fond, et qui faisaient que
ça coinçait. Elle a suivi ce cheminement jusqu’à ce qu’elle se dise
comme une évidence : “M…, moi
aussi j’ai droit au bonheur, comme
les autres !”»
« Le domaine
de la psychanalyse »
« C’est vrai, confirme la championne. J’ai eu une évolution plus
lente et plus tardive que les autres.
Il fallait que je grandisse dans le
domaine de la confiance en soi. Il fallait que le boulot physique soit fait.
À un moment, il y a eu une certaine
révolte. J’ai dit : “Enough !”
(Assez !) Maintenant, ça va être à
moi. C’est le moment ! Y en a marre
de passer à côté, de se faire du
mal… » Elle s’interrompt : « Mais là,
on entre dans le domaine de la psychanalyse… »
Le temps presse ! Le marathon
médiatique n’est pas fini. C’est
l’heure d’aller faire la photo officielle
dans le Melbourne Park d’où reviendront enchantés un essaim de photographes, dont certains couverts de
champagne, comme dans les Grands
Prix de F 1, mais heureux d’avoir pu
partager ce moment avec une
gagnante qui sait boire au goulot, et
dont le bonheur était bien réel.
Ensuite, passage aux différents journaux télévisés, retour à l’hôtel où
l’attendaient des tonnes de messages, dont un fax du président de la
République, et rendez-vous avec sa
garde rapprochée (Courteau, Franco, Daubinet) autour d’une bouteille
de vin, à 22 h 30 au « France Soir »,
le restaurant français de Melbourne
où Amélie a ses habitudes. C’est déjà
là qu’elle avait dîné au soir de sa
finale perdue en 1999 : « J’aurais
gagné en 1999, ce serait arrivé “tout
fou”. Cela n’aurait pas eu la même
valeur qu’aujourd’hui. Le fait que ça
se produise dix ans après mon titre
de championne du monde juniors
prouve que les pièces se sont emboîtées logiquement les unes dans les
autres comme un puzzle. »
De temps en temps, pour échapper
au bruit et au va-et-vient des
dîneurs, la joueuse, son coach et son
kiné sortent prendre l’air, tous les
trois assis sur un banc dans la rue, à
parler pendant de longues minutes.
Rien qu’entre eux. À un moment
donné, un bus de touristes est passé
dans Toorak Road, animée comme
un samedi soir de fin d’été en Australie. Tout le monde s’est fait de grands
signes de la main.
Elle avait des étoiles plein les yeux.
Et la fête a continué…
DOMINIQUE BONNOT
REPÈRES
Amélie MAURESMO est née le 5 juillet 1979, à Saint-Germain-en-Laye.
Elle mesure 1,75 m, pèse 69 kilos et réside à Genève. Droitière, elle
frappe son revers à une main. Elle se révèle en 1996 en devenant
championne du monde juniors, grâce notamment à ses titres à
Roland-Garros et à Wimbledon. Engagée dans la filière fédérale
jusqu’en juin 1997, elle est ensuite entraînée par le Sud-Africain
Warwick Bashford jusqu’en novembre 1998, avant d’intégrer le « team
Demongeot », qu’elle quitte fin 2000 afin de s’entraîner avec Alexia
Dechaume. En janvier 1999, alors qu’elle n’est pas tête de série, elle
atteint la finale de l’Open d’Australie (battue par Hingis). Elle
remporte ensuite le premier tournoi WTA de sa carrière à Bratislava
et intègre le top 10 mondial le 15 novembre 1999. En mai suivant,
elle entre dans le top 5 et arrive à Roland-Garros dans la peau d’une
favorite, mais elle chute d’entrée contre la modeste Jana Kandarr.
En mai 2002, Loïc Courteau devient son coach. Elle atteint les
demi-finales à Wimbledon et à l’US Open après avoir chuté en
huitièmes à Roland-Garros. En 2003, elle est à nouveau nettement
dominée par Serena Williams en quart de Roland-Garros. Sa fin de
saison est brillante avec un quart de finale à l’US Open, un titre à
Philadelphie, une finale au Masters (battue par Clijsters) et une
victoire en finale de la Fed Cup avec Guy Forget sur la chaise
de capitaine.
L’année 2004 commence dans la douleur : en mars, elle perd son père,
victime d’un cancer. Sa saison sur terre battue est remarquable (finale
à Amelia Island et victoires à Berlin et à Rome) jusqu’à un quart perdu
à Roland-Garros contre Dementieva. Elle enchaîne ensuite avec une
demi-finale à Wimbledon et une finale aux JO d’Athènes (battue par
Henin). En septembre, elle accède au rang de numéro 1 mondiale (une
première pour le tennis français), une place qu’elle conservera cinq
semaines. En 2005, après une troisième demi-finale à Wimbledon, elle
s’adjuge le Masters en battant Mary Pierce en finale. Deux mois plus
tard, elle remporte son premier tournoi du Grand Chelem à l’Open
d’Australie, en battant Justine Henin, qui abandonne, en finale.
Tous les dimanches 19h30
En direct de L’Équipe
Depuis la rédaction de L’Équipe faites le tour de l’actualité sportive en France et dans le monde.
Résultats, interviews, points de vue. Le rendez-vous à ne pas manquer.
PAGE 4
»
Michel FRANCO (kiné de Mauresmo) : « Une joie immense, comme
tous les gens qui l’entourent. C’est
un début. Ce matin, dans le journal,
on disait qu’elle avait oublié de
gagner un Grand Chelem, eh bien !
voilà, elle n’a pas oublié ! On avait
dit que la victoire au Masters serait
un tremplin, voilà un autre tremplin,
encore une autre marche, et moi je
veux bien construire un escalier pour
elle ! »
Gilles DAUBINET (médecin de
l’équipe de France) : « Je suis arrivé
ce matin (hier matin) exprès. Je lui
avais promis d’être là si elle était en
finale, donc je suis venu. Justine était
peut-être un peu en dedans, mais
Amélie a très bien joué. C’est dommage que cela finisse en queue de
poisson mais on s’en fiche, elle a la
victoire, c’est le principal. Ce soir
(hier soir), j’imagine que l’on ne va
pas se coucher tôt ! »
Xavier MOREAU (préparateur
physique de Mauresmo) : « J’avais
mis mon réveil afin de suivre le
match en direct et j’ai vécu un grand
moment. Ce qui arrive est formidable pour Amélie et les gens qui
l’entourent. Ce résultat récompense
sa persévérance, il est le fruit d’un
travail régulier effectué avec le plus
grand sérieux et de la confiance
qu’elle place dans les personnes
chargées aussi bien de sa préparation technique que psychique et physique. Quand on réunit tous les
ingrédients pour maîtriser la performance sportive, on a toutes les
chances de réussir. »
» 20h30
sur
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
« J’ai pensé
à mon papa »
devient membre du tennis-club de
Bornel où elle acquiert ses premières
connaissances techniques, avec une
éducatrice, Inger Delamare : « Le
problème, c’est qu’à cette époque,
on n’acceptait les inscriptions qu’à
partir des poussins, c’est-à-dire huit
ans. Mais mes parents ont insisté. J’ai
donc pu faire un essai… et j’ai été
acceptée ! Pendant deux ans, j’ai
joué comme ça, avec des filles plus
grandes que moi, dans une salle
omnisports, sur du parquet », avant
de s’inscrire au TC Méru, en Picardie,
avec pour professeur Philippe Leroy.
À onze ans, elle se décide à rejoindre
le Tennis Études de Blois, sous la houlette de Patrick Simon. À toute personne qui s’intéresse à ce qu’elle veut
faire plus tard, elle répond : « Jouer
au tennis. » À quatorze ans, à
l’INSEP, elle découvre, grâce à Gail
Lovera, les multiples possibilités
offertes par un revers lifté à une main.
Trois ans plus tard, Mauresmo
intègre le CNE à Roland-Garros, où
elle retrouve Patrick Simon. La solitude la fait souvent souffrir. Le doute
l’assaille, mais sa passion pour le jeu
reprend le dessus.
À dix-huit ans, sacrée championne du
monde juniors la même année que
Sébastien Grosjean, elle claque la
porte de la Fédé et s’offre les services
d’un coach privé, Warwick Bashford,
puis intègre une « structure » privée,
le Team Demongeot, dont l’originalité consiste à lui fournir non pas un
coach, mais un pool de coaches.
En 1999, c’est Christophe Fournerie
qui l’accompagne quand elle arrive
en finale de l’Open d’Australie, battue par Hingis.
Bleu
Rouge
dole des interviewes. Je n’ai pas voulu en parler avant, pour ne pas
m’avancer, ou par superstition, mais
durant la période hivernale, j’ai joué
au tennis comme jamais dans ma carrière. Maintenant, je peux le dire,
mais c’était énorme ! Et c’est drôle
parce qu’avec Loïc, on a eu le même
réflexe, sans se concerter, on a gardé
ça pour nous. »
Jaune
Bleu
Jaune
«
MELBOURNE. – Le soir de la finale, Amélie Mauresmo a fêté sa victoire au restaurant « le France-Soir » avec Loïc Courteau (à gauche), Michel Franco (à droite) et d’autres
proches, qui ont dégusté avec elle un excellent château cheval-blanc 1988.
(Photo Nicolas Luttiau)
Georges GOVEN (capitaine de
l’équipe de France) : « C’est de la joie
tout court. Il n’y a pas photo sur le
match. Il y a eu ce qu’on espérait, le
plan que “Lolo” (Courteau) avait mis
en place a fonctionné. Elle a joué
comme tout le temps depuis le Masters : tenir la balle, de la longueur,
attaquer quand il faut, solide, bien
dans sa tête. Avec en plus quelques
conseils tactiques sur Henin, notamment sur les zones où elle a l’habitude de servir, Amélie a maîtrisé la
quadrature du cercle. Elle a fait peu
de fautes directes, elle est venue au
filet, elle a bien servi et, à mon avis,
peut servir encore mieux. Maintenant elle est calme, lucide, relâchée,
plus à même d’avoir une bonne analyse en temps réel. Elle a cette volonté de ne pas surjouer et de ne pas
jouer faux. Sa balle est un peu moins
frappée liftée, elle est un peu plus
ronde, mais l’avantage est qu’elle
est bien relâchée. Et elle n’a pas
oublié de frapper quand elle en a eu
l’occasion. »
Noir
Noir
IL EST 14 H 32, HEURE LOCALE,
quand Justine Henin jette l’éponge.
Surprise, Amélie Mauresmo, qui
mène à ce moment-là 6-1, 2-0, 0-30
sur le service de la Belge qu’elle
d o mi n e o u t r a g e u s e m e n t , s e
demande ce qui se passe : « D’abord,
je cherche à comprendre en m’adressant à Justine au filet, racontera-telle un peu plus tard, avec des étoiles
plein les yeux. Elle me dit qu’elle a des
douleurs à l’estomac, je lui fais la
bise, et là… Voilà, quoi ! Quand je
retourne vers ma chaise, je pense aux
gens, aux moments difficiles. Il y a
plein d’images qui m’arrivent. Des
flash-back. Un petit peu de tout.
Ce n’est pas cohérent, pas très structuré. »
Sur le moment, on peut avoir
l’impression que la Française jette sa
raquette et son poignet éponge de
dépit, frustrée de ne pas avoir pu
vivre l’intensité d’une balle de match
arrachée à l’adversaire, mais pas du
tout : « Si je compare avec la balle de
match du Masters à Los Angeles
(contre Mary Pierce) qui avait été le
soulagement le plus total, c’est vrai
que j’ai éprouvé une petite frustration, mais tout de suite, j’ai réalisé.
Je me suis dit : “C’est fait !” Et aussitôt, j’ai eu les larmes aux yeux.
Et l’émotion m’a envahie. »
Effectivement, la nouvelle championne d’Australie est restée un
moment prostrée sur sa chaise, avant
de venir attraper la main de Loïc
Courteau penché au-dessus de la
balustrade, entre Michel Franco, le
kiné de la joueuse depuis un an et
demi, Georges Goven, le capitaine de
l’équipe de France, et Gilles Daubinet, le « doc ».
Puis, tandis que s’affairent les officiels pour la remise de la coupe, Mauresmo revient vers sa chaise et…
branche son téléphone portable : « Il
y avait ceux qui étaient dans le box
qui font complètement partie de
cette victoire, et puis ceux qui sont
restés en France. J’ai eu une grosse
pensée pour eux… Et puis j’ai pensé
à mon papa… »
En faisant cette confidence, aussitôt
de nouvelles larmes la submergent,
comme lorsqu’elle a croisé Loïc Courteau un peu plus tôt dans le couloir
des vestiaires, flanquée d’un garde
qui portait sa coupe partout où elle
allait, puis Franco, et Daubinet qui
l’ont tour à tour serrée très fort contre
eux : « Je suis grave ! dit-elle. J’ai une
sensibilité qui fait que je suis remplie
de joie, d’émotion. À ce moment-là,
je lâche. Il fallait que ça lâche, parce
que sur le terrain, je ne voulais pas
commencer à pleurer. Je voulais dire
des choses. Dans l’intimité, c’est plus
facile. J’avais fait pareil à Los Angeles
pour le Masters. »
Son discours fut en effet sobre et
drôle : « Ça faisait longtemps que
j’attendais ce moment-là. J’ai eu le
temps d’y penser. Ma première pensée va à Justine et… Je ne sais pas…
Après sept ans, je remercie ceux qui
ont toujours cru en moi : Loïc,
Mich’… » Un spectateur crie : « And
me ! » … « And you also ! »,
s’amuse-t-elle. Puis elle remercie
aussi « Xav’ » (Xavier Moreau, son
préparateur physique resté à Paris),
et « Nico », Nicolas Perrotte, avec
qui elle a peaufiné sa condition physique, fin novembre-début
décembre, à l’Alpe-d’Huez. « Maintenant, je le dis, confie Mauresmo,
assise à une table du restaurant des
joueurs au milieu de la grande faran-
5
TENNIS
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace)
Un sacré défi
JUNIORS
Sidorenko en finale
Le physique
S lla fé
Sous
férule
l de
d Pierre
Pi
Paganini, il s’est forgé
un physique digne de son extraordinaire bras. Il
se déplace vite et merveilleusement bien ; ce
qui lui permet d’ailleurs de prendre la balle très
tôt et de «créer» du jeu. À Melbourne, comme à
Doha, il n’a pas
semblé souffrir de
l’entorse à la
cheville qui l’avait
immobilisé en octobre
dernier. Ou alors, il l’a bien
caché… Il a joué presque tous ses
matches en nocturne, ce qui lui a
coûté moins d’énergie. Reste un point
d’interrogation : comment réagira-t-il
physiquement en cas de finale très longue et
très accrochée ?
C l fait
Cela
f it ddeux saisons
i
qu’il règne sans partage
sur le tennis masculin. Depuis janvier 2004, neuf
joueurs seulement l’ont battu (pour un total de
dix dé
défaites). Sa confiance semble sans limites,
confortée par des records exceptionnels (6
Grands Chelems en deux ans et demi, 24 finales
remporté
tées d’affil
’a lée
é jusqu’àà sa défaite
dé
au
Masters de Shanghai, 51 succèès
ès d’affil
’a lée
é sur dur
série
ér en cours, etc.). Il se sait parfois
invincible. Tommy Haas
invincible
Haas, puis Nikolay
D d k ontt prouvéé ici
Davydenko,
i i qu’’on pouvaitit
le faire douter. De là à le battre…
24 ans ; né le 8 août 1981 à Bâle (Suisse)
1,85 m ; 80 kg
Droitier, revers à une main
Entraî
aîneur
în : Tony Roche
Classement ATP : 1er
Palmarès :
34 titres dont 6 en Grand Chelem
(Wimbledon 2003, 2004 et 2005 ;
Open d’AAustralie 2004 ; US Open 2004 et 2005)
et 2 Masters.
20 ans ; né le 17 juin 1985 à Limassol (Chypre)
1,82 m ; 80 kg
Droitier, revers à deux mains
Entraî
aîneur
în : Guillaume Peyre
Classement ATP : 54e
Meilleur classement : 52e (janvier 2006)
Palmarès :
aucun titre sur le circuit principal ;
1 finale (Bâ
Bâle
âl 2005)) ;
champion du monde juniors 2003
FACE-À-FACE
Federer-Baghdatis : 3 - 0
2004,, UUS Open, dur, 2e tour, Federer, 6-2, 6-7, 6-3, 6-1
2005,, OOpen d’Australie,
’A
Rebound Ace, huitième de finale, Federer, 6-2, 6-2, 7-6
2006,, Doha,
D Rebound Ace, quart de finale, Federer, 6-4, 6-3
La capacitité
téé de
d BBaghdatis
hd i à relancer
l
le
l
service de Federer et à le mettre sous
pression dè
dès
è le premier coup de raquette.
ès
Le Chyprioote a montré
réé la remarquable
qualité
téé de son retour face à Roddick et à
Ljubicic. S’i’iil renouvelle la performance, il
peut instilller le doute dans l’esprit
’e
du
numéro
ér 1 mondial. Sinon, le vécu
vé de l’un
’u
(six succèès
ès en autant de finales de Grand
Chelem) ett l’inexp
’i ér
érience de l’a
’autre (une
seule finalee, perdue, à Bâle,
Bâl
â l’a
’an dernier)
dressent un tableau presque trop
dés
dé
ésé
séquilibré
ré.
é Si Federer se montre digne
é.
de Federeer, il ne devrait pas laisser
échapper une septiè
ième
èm couronne.
Le jeu
j
Jusqu’alors surtout fonddé sur lla qualit
li é de
d
ses jambes et de son coup droit, son jeu
est devenu plus complet. Son service lui a
valu 54 aces, soit 2 par set environ, le
dernier en date pour conclure la demifinale. Ses retours ont neutralisé les
services de Roddick et de Ljubicic, son
revers long de ligne fait mal et sa volée
est acceptable. Il a aussi progressé en
matière de contrôle de la tête de
raquette.
Le physique
p y q
Ses jambes sont parmii lles plus
l rapides
id ett
les plus endurantes du circuit. Plutôt
lourd en apparence, il détale comme un
poids léger. Mais sa frappe est pleine de
puissance, particulièremeent au service et
en coup droit. Sa jeuneesse lui permet
d’enchaî
aîner les efforts sans trop de
difficultés. Les deux jourss de repos dont il
a disposé depuis sa demi-finale lui auront
sans doute permis de récupérer
parfaitement.
Le mental
On connaissait sa fougue
f e, son goût pour
la lutte à couper le souffle, mais moins sa
capacité de passer des états d’excitation
extrême au calme le pplus total. Dans
chacun de ses matches les plus difficiles,
contre Roddick, Ljubicic et plus encore
contre Nalbandian, il a fait preuve d’une
sérénité apparente excceptionnelle au
moment de conclure. CContraint par la
pluie à un retour au vestiaire dans son
dernier jeu de service en demi-finale, il a
achevé sa tâche comme uun grand.
Federerr : 60 - Baghdatis
B hd : 40
ALEXANDRE SIDORENKO aime
bien la pluie. « C’est mon talisman », dit-il. Sauvé en quart de
finale par une interruption, il a
encore profité hier des averses pour
se remobiliser. Face au Russe Pavel
Chekhov, le score était à 2-2 avant
que la partie ne soit suspendue.
Après la pause et la reprogrammation du match sur un court couvert,
les jeux défilèrent au bénéfice du
Français, vainqueur finalement 6-4,
6-1 du joueur qui avait éliminé la tête
de série numéro 1, le Néerlandais
De Bakker. « Il m’avait battu lors
d’un tournoi précédent en Australie
et je voulais prendre ma revanche,
mais sans me prendre la tête non
plus », souriait un Sidorenko à
l’implacable jeu de fond de court
cadencé.
Pas réellement répertorié dans le
monde des juniors, le Français, coa-
ché par son père, préfère se concentrer sur les tournois ATP, jugeant ce
chemin plus productif pour s’aguerrir. La saison passée, il a accroché
quelques bons joueurs. « On
apprend beaucoup en jouant chez
les seniors. Et c’est plus simple
quand on retrouve les juniors. Ce
n’est pas parce que je suis loin d’eux
au classement que je ne peux pas les
battre ! » Chez les juniors, le Français s’intéressera cette année essentiellement aux tournois du Grand
Chelem, afin de tenter de conquérir
le titre de champion du monde. « Il
n’y a que ça d’intéressant chez les
juniors », dit-il. Pour tenter de
gagner la première levée, il est arrivé
en Australie dès le 1er janvier, après
avoir été invité cet hiver par la FFT à
participer au stage de Val-Thorens
avec l’élite fédérale. – F. Ra.
HEWITT PREND DU RECUL. – Lleyton Hewitt, éliminé prématurément à
Melbourne (au 2e tour par l’Argentin Chela), a déjà prévenu qu’il examinerait sa
participation aux rencontres de Coupe Davis au cas par cas. « Il doit maintenant
penser à sa famille, regarder son programme, a expliqué son manager Rob
Aivatoglou. Il regardera désormais pour chaque rencontre quel est l’adversaire et
quelle est la surface, si c’est compatible avec son programme et sa forme du
moment. Son engagement ne sera plus automatique. » Le numéro 4 mondial a
déjà déclaré forfait pour la prochaine rencontre Suisse-Australie. Mais la raison de
ce forfait n’est pas liée à sa nouvelle approche de la Coupe Davis. Son absence est
motivée par une cheville douloureuse qui l’avait handicapé contre Chela.
DAVENPORT ET SERENA OUT. – Lindsay Davenport et Serena Williams ont
déclaré forfait pour le tournoi de Tokyo, qui débute lundi. Davenport, tenante du
titre, a dû renoncer car elle n’est pas remise de la blessure à la cheville qu’elle s’est
donnée en quart de finale de l’Open d’Australie contre Justine Henin. Serena Williams, battue au troisième tour de l’Open d’Australie par Daniela Hantuchova, a
fini par se rendre compte qu’elle n’était pas en état physique pour faire bonne
figure dans un tournoi. « J’ai encore besoin d’un peu de temps pour me remettre
en forme », a-t-elle déclaré avant d’annoncer qu’elle prévoyait de revenir sur le
circuit à Anvers, dans trois semaines.
UNE FINALE POUR HINGIS. – Battue en simple par Kim Clijsters en quart de
finale, Martina Hingis disputait, la nuit dernière, la finale du double mixte avec
l’Indien Mahesh Bhupathi contre Daniel Nestor et Elena Likhovtseva. Pour en arriver là, Hingis et Bhupathi avaient sorti au deuxième tour l’équipe tête de série
numéro 2, Lisa Raymond - Jonas Björkman.
RÉSULTATS
Parcours
Parcours
1er ttour : b.
b IIstomin
t
(OUZ), 6-2, 6-3, 6-2 en 1 h 23’
2e tour : b. Mayer (ALL), 6-1, 6-4, 6-0 en 1h 12’
3e tour : b. Mirnyi (BLR), 6-3, 6-4, 6-3 en 1 h49’
Huitième de finale : b. Haas (ALL), 6-4, 6-0, 3-6, 4-6, 6-2 en 2h58’’
Quart de finale : b. Davydenko (RUS), 6-4, 3-6, 7-6 (9-7), 7-6 (7-5) en 3h 13’
3
Demi finale : b. Kiefer (ALL), 6-3, 5-7, 6-0, 6-2 en 2 h40’
1er tour : b. Gimelstob (USA), 7-6 (8-6), 7-5,
5 66-00 en 2 h 19
19’’
tour : b. Stepanek (RTC), 6-4, 6-3, 3-6, 0-6, 7-5 en 3h10’
3e tour : b. Gremelmayr (ALL), 6-2, 6-1, 6-2 en 1h20’
Huitième de finale : b. Roddick (USA), 6-4, 1-6, 6-3, 6-4 en 2h 32’
Quart de finale : b. Ljubicic (CRO), 6-4, 6-2, 4-6, 3-6, 6-3 en 3h17’
Demi finale : b. Nalbandian (ARG), 3-6, 5-7, 6-3, 6-4, 6-4 en 3h 27’
2e
4 CLUBS À LA UNE
UN CLUB, UN COFFRET. 25 €. PARTOUT OÙ L’ON VEND DES LIVRES ET SUR WWW.LEQUIPE.FR
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
Jaune
La saga continue... Après l’AS Saint-Étienne, le Paris - Saint-Germain, l’Olympique de Marseille et le FC Nantes Atlantique, 4 nouveaux clubs rejoignent la collection « Un club
à la Une ». Réunis dans un coffret original, découvrez 20 Unes historiques de L’Équipe et un livret pour revivre les grandes heures de votre club.
Bleu
Temps passé sur le court : 16h 5’
Sets disputés : 25 (18 gagnéés
és ; 7 perdus)
Jeux disputés : 232 (130 gagnés ; 102 perdus)
Jaune
Temps passé sur le court : 13 h15’
Sets disputés : 22 (18 gagnéés
és ; 4 perdus)
Jeux disputés : 199 (125 gagnés ; 74 perdus)
HEILBRONN (ALL, ATP Challenger, indoor, 85 000 , 23-29 janvier). – Premier tour : Zib
(RTC) b. Haehnel, 7-5, 7-6 (7-5) ; Dupuis b. Kubot (POL), 6-4, 7-6 (7-3) ; Carraz b.
Burgsmüller (ALL), 7-6 (7-5), 3-6, 6-3. Deuxième tour : Dupuis b. Greul (ALL), 6-7 (2-7), 6-4,
6-4 ; Söderling (SUE) b. Carraz, 6-4, 7-6 (7-3). Quart de finale : Dupuis b. Dlouhy (RTC), 3-6,
6-3, 6-4. Demi-finale : Söderling (SUE) b. Dupuis, 6-3, 6-3.
WREXHAM (GBR, ATP Challenger, indoor, 21 250 , 24-29 janvier). – Premier tour :
Ryderstedt (SUE) b. Guez, 6-7 (3-7), 7-6 (14-12), 6-4 ; Robert b. Pless (DAN), 3-6, 6-3, 7-6
(7-4) ; Thomann b. Lammer (SUI), 6-3, 6-4 ; Pequery b. Cipolla (ITA), 6-4, 6-4 ; De Chaunac b.
Van Gemerden (HOL), 2-6, 6-1, 7-5 ; Zovko (CRO) b. Roger-Vasselin, 1-6, 6-3, 6-4. Deuxième
tour : Robert b. Ryderstedt (SUE), 6-4, 6-2 ; Wauters (BEL) b. Thomann, 3-6, 7-6 (8-6), 6-4 ;
Pequery b. De Chaunac, 6-3, 6-3. Quarts de finale : Robert b. Lisnard (MON), 6-1, 6-1 ;
Pequery b. Mertl (RTC), 6-4, 6-1. Demi-finales : Robert b. Wauters (BEL), 6-3, 6-3 ;
Bogdanovic (GBR) b. Pequery, 7-6 (8-6), 6-2.
SANTIAGO (CHL, ATP Challenger, terre battue, 25 000 $, 24-29 janvier). – Premier tour :
Roitman (ARG) b. Devilder, 6-3, 7-6 (7-5).
Noir
Bleu
Noir
Photos : Nicolas Luttiau
Maarrrc
rco
ccoooss BBAAAGGGHHDDAAT
ATTIS
ATI
IS
Le jeu
j
R
Roger
FFederer
d
saiti tout faire et c’est bien là le
problème lorsqu’on l’affronte. Son jeu s’articule
essentiellement autour de son service, qu’il varie
à merveille (trajectoires, effets)) sans appuyer
exagérément sur le champignon, et de son coup
droit, qui gicle à une vitesse folle après le
rebond. Après quelques années de tâtonnements,
son revers est lui aussi devenu presque
imprenable. Son utilisation tactique du slice est
formidable. Il s’aventure moins systématiquement
au filet qu’avant, mais sa prise de balle très
précoce lui assure de diriger l’échange neuf fois
sur dix. Il est peut-être le joueur le plus complet
de tous les temps.
Rooggger
Ro
geeerr FFE
FED
EDE
EED
DER
DDE
ERE
EER
RER
RRE
EERR
Ce matin, à 9 h 30, Marcos Baghdatis, jeune Chypriote de vingt ans, 54e mondial, part à l’assaut
de la montagne Federer.
6
FOOTBALL
BORDEAUX
e
1-0
LENS
AUXERRE
e
2-0
RENNES
Laslandes (28 s.p.)
TOULOUSEe
1-1
De Melo (22 )
Akpa-Akpro (11 )
SOCHAUX
AC AJACCIO
TROYES
NICE
PARIS-SG
0-0
0-0
remis
remis
remis
AUJOURD'HUI
18 HEURES
METZ
20 H 45
LYON
(1-2)
Nantes-Troyes (0-1), Saint-Étienne - Nice (1-0) et Strasbourg-Paris-SG (0-1) ont
été reportés en raison du gel.
Entre parenthèses, le score du match aller (6e journée).
Trois matches reportés
DOMICILE
MATCHES
Pts
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
c.
EXTERIEUR
MATCHES
diff.
J.
G.
BUTS
N.
BUTEURS
P.
p.
MATCHES
c.
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
c.
1. Lyon
54
23
16
6
1
39
15
+24
11
8
2
1
17
10
12
8
4
0
22
5
2. Bordeaux
45
24
12
9
3
22
12
+10
12
8
3
1
12
5
12
4
6
2
10
7
3. Auxerre
42
24
13
3
8
32
24
+8
12
10
0
2
23
6
12
3
3
6
9
18
4. Lille
37
23
10
7
6
31
16
+15
12
8
2
2
18
3
11
2
5
4
13
13
5. Paris-SG
37
23
11
4
8
28
22
+6
12
9
1
2
23
10
11
2
3
6
5
12
6. Marseille
36
24
10
6
8
25
27
-2
13
7
5
1
16
10
11
3
1
7
9
17
7. Le Mans
35
24
10
5
9
24
19
+5
13
8
3
2
19
7
11
2
2
7
5
12
8. Lens
34
24
7
13
4
30
20
+10
11
5
5
1
19
7
13
2
8
3
11
13
9. Monaco
(2-0)
MONACO
Jaune
TOTAL
CLASSEMENT
LILLE
Noir
Auxerre tient le rythme
Pieroni (69 s.p.)
Kahlenberg (80e)
MARSEILLE
NANCY
NANTES
SAINT-ÉTIENNE
STRASBOURG
Rouge
LIGUE 1 (24e journée)
HIER
LE MANS
e
Bleu
33
23
9
6
8
22
18
+4
11
5
3
3
11
6
12
4
3
5
11
12
10. Saint-Étienne
33
22
8
9
5
20
17
+3
11
4
6
1
13
6
11
4
3
4
7
11
11. Nancy
32
24
9
5
10
24
19
+5
13
4
5
4
15
10
11
5
0
6
9
9
12. Rennes
32
24
10
2
12
24
35
-11
11
6
1
4
17
16
13
4
1
8
7
19
13. Nantes
30
23
8
6
9
24
23
+1
12
5
4
3
13
9
11
3
2
6
11
14
14. Nice
30
23
7
9
7
17
19
-2
12
5
3
4
10
9
11
2
6
3
7
10
15. Toulouse
27
23
7
6
10
21
27
-6
11
5
3
3
11
8
12
2
3
7
10
19
16. Sochaux
26
24
6
8
10
18
25
-7
12
4
4
4
11
9
12
2
4
6
7
16
17. Troyes
25
23
6
7
10
21
29
-8
11
4
5
2
11
10
12
2
2
8
10
19
18. AC Ajaccio
17
24
3
8
13
13
29
-16
11
2
5
4
8
10
13
1
3
9
5
19
19. Strasbourg
15
23
2
9
12
14
30
-16
12
1
5
6
6
15
11
1
4
6
8
15
20. Metz
14
23
2
8
13
13
36
-23
11
2
3
6
7
16
12
0
5
7
6
20
Comme Strasbourg-PSG, annulé dès vendredi,
Saint-Étienne - Nice et Nantes-Troyes n’ont pas pu
avoir lieu, hier, en raison du mauvais temps.
MATCH EN RETARD
(22e journée)
MERCREDI 1er FÉVRIER
20 HEURES
Saint-Étienne - Toulouse (Foot +)
SAMEDI 4 FÉVRIER
17 H 15
Paris-SG - Saint-Étienne (Canal +)
20 HEURES
AC Ajaccio - Auxerre
Lens - Strasbourg
Metz - Nancy
Nice - Lille
Rennes - Monaco
Sochaux - Le Mans
Toulouse - Nantes
(ces sept matches sur Foot +)
DIMANCHE 5 FÉVRIER
17 H 15
DIMANCHE 11 FÉVRIER
18 HEURES
Marseille - Toulouse (Canal + Sport)
21 HEURES
Lille - Paris-SG (Canal +)
Troyes - Marseille (Canal + Sport)
AGENDA
COUPE DE FRANCE
(16es de finale, suite)
Voir page 10;
er
MERCREDI 1 FÉVRIER
LIGUE 1
(22e journée, match en retard)
Voir ci-dessus.
COUPE DE FRANCE
(16es de finale, suite)
Voir page 10.
VENDREDI 3 FÉVRIER
LIGUE 2 (24e journée)
20 H 30
Amiens (14) - Gueugnon (12)
Clermont (19) - Brest (15)
Créteil (5) - Châteauroux (9)
Laval (18) - Montpellier (11)
Reims (7) - Bastia (2)
Sedan (1) - Dijon (6)
Sète (20) - Grenoble (10)
20 H 45
Guingamp (16) - Caen (8)
(Eurosport)
NATIONAL
(22e journée, match avancé)
SAMEDI 4 FÉVRIER
LIGUE 1 (25e journée)
Voir ci-dessus.
NATIONAL
(22e journée, suite)
DIMANCHE 5 FÉVRIER
LIGUE 1
(25e journée, matches décalés)
Voir ci-dessus.
LIGUE 2
(24e journée, match décalé)
15 H 30
Valenciennes (4) - Le Havre (13)
(Eurosport)
LUNDI 6 FÉVRIER
LIGUE 2
(24e journée, match décalé)
20 H 30
Frau
5,5
Remplacements. – 67e : Alonso par MAVUBA ; 78e : Darcheville par PEREA ; 84e : Smicer par DENILSON.
Non utilisés : Roux (g.), Jemmali.
Entraîneur : Ricardo.
Itanddje
Itandj
dje
5
Hilton
lt
cap., 6
Se. Keita
5,5
Thomert
Assou-Ekotto
4,5
5
Remplacements. – 63e : Barul par KHITER ;
86e : A. Diarra par CARRIÈRE et Se. Keita par
LACOURT.
Non utilisés : Chabbert (g.), Gillet.
Entraîneur : F. Gillot.
LE BUT
1-0 : LASLANDES (28e s.p.). – Un tacle de Coulibaly déséquilibre Darcheville dans les seize
mètres lensois. Laslandes transforme le penalty d’une frappe du droit à ras de terre sur la droite
d’Itandje, pris à contre-pied.
LES CARTONS
7 AVERTISSEMENTS. – Bordeaux : Laslandes (tacle irrégulier sur Se. Keita), Alonso (39e, obstruction sur Assou-Ekotto), Henrique (58e, obstruction sur Jussiê) ; Lens : Se. Keita (14e, jeu dur
sur Darcheville), Assou-Ekotto (30e, jeu dur sur Laslandes), A. Diarra (55e, tacle irrégulier sur
Marange), Demont (89e, mauvais geste sur Denilson).
AUXERRE - RENNES : 2-0 (0-0)
Temps très froid. Pelouse moyenne. 7 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Malige.
Jaurès
5,5
STRASBOURG. – La neige et les températures très basses ont eu raison des efforts du club de Strasbourg. Dès vendredi, la décision avait été prise de ne pas jouer la rencontre face au PSG, le lendemain. Hier, Nantes-Troyes et
Saint-Étienne - Nice ont également été reportés pour les mêmes raisons.
(Photo Jean-Marc Loos/l’Alsace/PQR)
MARSEILLE - SOCHAUX : 0-0
Temps pluvieux. Vent très violent. Pelouse humide. 22 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Thual.
Bonnissel
5
Ribéry
6
Andrré Luis Cana
5
5,5
Pagis
BBarthez
a
arthe
arthez
6,5 Maoulida
caaap., 77,
7,5
5
Déhu Lamouchi
4,5
4
Mézague
6,5
Dagano
5,5
Nasri
non noté
AAfolabi
6,5
Pitau
5,5
Ilan
5,5
Ménez
4,5
Biancalani
6
Riche
Rich
her
hert
e
7
Miranda
5
Sarkisian
5,5
Mou. N’Diaye
4,5
Puygrenier
5,5 André Luiz Silva
5,5
Lucas
Braaacigliano
Bra
c
ciglia
ciglian
Lécluse
4
Rudolf
caap
ap.,
p., 6,
6,5
5,5
5,5
Edson
6
B. Gavanon
Da Costa
5,5
6
Tosic
5
Danjou
a
5
Robin
5
Antonio
nt
Carlos
6,5
André Luiz
3,5
Duchemin
6,5
Chrétien
5,5
Chafni
4,5
Poratto
Porato
6,5
Remplacements. – 35e : Nasri par DELFIM
(note : 4,5) ; 86e : Lamouchi par GIMENEZ.
Non utilisés : Carrasso (g.), Cantareil,
Deruda.
Entraîneur : J. Fernandez.
Remplacement. – 85e : Isabey par BOUDARÈNE.
Non utilisés : Martinovic (g.), Bühler, Brunel,
Quercia.
Entraîneur : D. Bijotat.
Remplacements. – 74e : Rudolf par CAMERLING ; 84e : Sarkisian par CHOULEUR.
Non utilisés : Sorin (g.), Berenguer, N’Tolla.
Entraîneur : P. Correa.
3 AVERTISSEMENTS. – Marseille : Bonnissel (90e + 2, jeu dur sur Ilan) ; Sochaux : Mézague
(35e, jeu dur sur Nasri), Menez (45e + 1, charge sur Maoulida).
LE MANS - TOULOUSE : 1-1 (1-1)
Remplacement. – aucun.
Non utilisés : Trévisan (g.), J.-T. Moretti,
Baron, Scarpelli, Mandrichi.
Entraîneur : J. Pasqualetti.
7 AVERTISSEMENTS. – Nancy : Rudolf (51e, charge irrégulière sur Laurenti), Puygrenier (82e,
charge irrégulière sur Edson), Chouleur (88e, tacle irrégulier sur Mou. N’Diaye) ; AC Ajaccio :
Danjou (28e, jeu dur sur Sarkisian), Collin (43e, antijeu), André Luiz (63e, croc-en-jambe sur Da
Costa), Robin (81e, charge irrégulière sur Camerling).
Lille
Chiumiento
5,5
Akpa-Akpro
5,5
8
24
Dernis
Pimenov
Remplacements. – 74e : Akpa-Akpro par
CARDY ; 80e : Batlles par GIRESSE ; 90e :
Taïder par DAO.
Non utilisés : Douchez (g.), Bergougnoux.
Entraîneur : É. Mombaerts.
LES BUTS
0-1 : AKPA-AKPRO (11e). – À la suite d’un corner mal renvoyé par la défense mancelle repris
par Taïder, le ballon revient dans la surface. Au point de penalty, Akpa-Akpro le récupère dos au
but, se retourne pour placer une frappe puissante de l’intérieur du gauche qui trompe Pelé sur sa
gauche, à ras de terre.
1-1 : DE MELO (22e, passe de Matsui). – Matsui hérite du ballon côté droit. Il feinte Mathieu et
centre du droit à l’angle de la surface toulousaine à destination de De Melo. Esseulé au point de
penalty, le buteur brésilien reprend d’une tête piquée plein axe et bat Revault.
LES CARTONS
5 AVERTISSEMENTS. – Le Mans : Basa (10e : jeu dangereux sur Batlles), Chiumiento (57e, simulation), Cerdan (62e, tacle par-derrière sur Moreira), Matsui (87e, tacle dangereux sur Ebondo) ;
Toulouse : Akpa-Akpro (15e : tacle par-derrière sur Bonnart).
Istres (17) - Lorient (3) (Eurosport)
16
Vitakic
ta
10
Malicki
4
Tavlaridis
Proment
cap.
Youla
9
Moussilou
8
Chalmé
13
K. Keita
ou Debuchy (2)
Obraniak
Les cinq derniers matches : G. G. P. G. N.
Remplaçants : Pichon (g.) (30), Lichtsteiner
(26), Plestan (25), Debuchy (2) ou K. Keita
(23), Touré (34).
Entraîneur : C. Puel.
Absents : Sylva (g.), Makoun, Aboucherouane, Odemwingie (CAN), Acimovic (convalescent), Dumont (genou), Fauvergue
(cuisse), Franquart, S. Robail, M. Robail,
Barallon, Mirallas, (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Schmitz.
Schmitz et Fauvergue
absents
Schmitz, suspendu, et Fauvergue, victime
d’une béquille en haut de la cuisse, sont
absents. Le premier sera remplacé par Vitakic
et la blessure du second laissera à Moussilou
la place d’attaquant. Les autres blessures
occasionnées cette semaine par les entraînements sur terrain gelé semblent ne pas avoir
laissé de traces. – M. Bo.
Remplacements. – 81e : N’Guema par BARBOSA et Mvuemba par MONTERRUBIO ; 85e :
Källström par M. SOW.
Non utilisés : Douard (g.), Mbia.
Entraîneur : L. Bölöni.
Stade Louis-II
20 : 45
32
dj
Givet
cap.
1
1
Wimbée
Waarmuz
rmuz
20
Huszti
ou Bassong (17)
Spectacle agréable.
Spectacle très agréable.
Spectacle exceptionnel.
Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté.
28
Les cinq derniers matches : G. P. P. P. P.
Remplaçants : Marichez (g.) (30),
Mo. N’Diaye (25), Contout (27), Bassong (17)
ou Huszti (20), Bong (33) ou Belson (33).
Entraîneur : J. Muller.
Absents : Zewlakow (instance de transfert),
Renouard (douleur pubienne), Tum (genou),
Pompière, Walter (rééducation), Djiba, Agassa, Chérif Touré (CAN), Alioui (non qualifié),
Gueye, Agouazi, Mihoubi (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Meniri
4
Lyon
Arbitre : M. Layec
12
17
Di Vaio
3
Cris
11
21
Fred
ou Carew (9)
Tiago
8
Juninho
cap.
6
22
Plasil
Wiltord
Maicon
26
Pedretti
36
Vieri
23
15
Réveillère
14
Govou
7
Bernardi
Modesto Zikos
ou Squillaci (19)
13
En direct sur Canal +
4
1
Coupe
oupeet
et
Müller
24
Monsoreau
Les cinq derniers matches : G. P. N. P. N.
Remplaçants : Biancarelli (g.) (16), Squillaci
(19) ou Modesto (4), Veigneau (31),
D. Perez (5) ou Sorlin (11), Gigliotti (22) ou
Gakpe (33).
Entraîneur : F. Guidolin.
Absents : Roma (hernie), Gerard (tendon
d’Achille), Chevanton (genou), Cubilier
(grippe), Meriem, Maurice-Belay, Mangani,
Lescure (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Les cinq derniers matches : P. G. G. G. N.
Remplaçants : Vercoutre (g.) (25),
Clerc (31), Clément (6) ou Ben Arfa (18) ou
Benzema (19), Carew (9) ou Fred (11),
F. Malouda (10).
Entraîneur : G. Houllier.
Absents : Caçapa (cuisse), Berthod (cuisse),
Abidal (reprise).
Suspendu : M. Diarra.
Obraniak est apte
Meriem écarté
Des surprises
Ses adducteurs sifflaient mais Obraniak sera
présent à Lille. Il s’est déclaré apte au service
après un dernier essai hier matin. Tum forfait,
Muller devrait faire le choix de la prudence en
intégrant un milieu supplémentaire (Morisot).
S’il reste fidèle à son 4-4-2, Contout, efficace
en CFA le week-end dernier, ou N’Diaye, épaulera Youla. – R. R.
Déjà absent face à Lens (1-1), Meriem a
encore été laissé au repos par Guidolin. Derrière la paire d’attaque Di Vaio-Vieri, Plasil et
Kapo devraient être titularisés. En défense,
incertitude entre Modesto et Squillaci, remis
de ses douleurs à la hanche. – E. Ba.
Après avoir envisagé de s’entraîner une
dernière fois à… Nice, les Lyonnais ont finalement bravé l’intempérie hier après-midi à
Gerland. Si Tiago prendra le relais de Diarra au
poste de milieu défensif axial, Houllier
dévoilera au dernier moment la composition
de sa défense et de son attaque. – C. C.
Prix des places : 9, 20, 23, 26 et 29
PAGE 6
Spectacle sans intérêt.
Spectacle médiocre.
Spectacle moyen.
Dos Santos
Morisot
23
Edman
6
1 AVERTISSEMENT. – Rennes : Briand (90e, antijeu).
1 EXPULSION. – Auxerre : Mathis (89e, tacle par-derrière sur Y. Gourcuff).
Béria
Borbiconi
29
Pouuuppl
plinn
G. Bourillon
5
4
J. Faty
Mvuemba
cap., 6
5
Källström
5,5
LES CARTONS
3
5
7
Adailton
d n
5
1-0 : PIERONI (69e, s.p.). – Pieroni est accroché dans la surface et obtient le penalty. Il le transforme lui-même du plat du pied droit, au ras du poteau gauche de Pouplin.
2-0 : KAHLENBERG (80e). – Légèrement décalé sur la gauche, Kahlenberg s’avance jusqu’à
l’entrée de la surface et marque d’une frappe puissante, légèrement de l’extérieur du droit, qui
touche l’intérieur du poteau gauche de Pouplin avant de franchir la ligne.
2
10
Ouadah
Cabaye
21
Remplacements. – 12e : Radet par MARTIN
(note : 5) ; 70e : Luyindula par MATHIS ;
90e + 1 : Kahlenberg par POYET.
Non utilisés : Hamel (g.), Bolf.
Entraîneur : J. Santini.
Kapo
12
Bodmer Gygax
Y. Gourcuff
5
N’Guema
5
Metz Monaco
12
22
Sirieix
F. Thomas
5
Arribag
b é
Fauré
7
Cerdan
d
5
5
5,5
Revau
Revault
evaul
ut
ult
Y. Pelé
Dieuze
D. Moreira
cap.,
ap.,
p., 6,,5
,5
5
6
4
Basa
s
Aubey
b
De Melo
5,5
5
Taïder
Fischer
6,5
6
6,5
Matsui
Batlles
O. Thomas
Mathieu
6,5
5
5,5
6,5
Remplacements. – 70e : De Melo par
FANCHONE, 90e : Chiumiento par DOUILLARD.
Non utilisés : Roche (g.), Pinault, Poulard.
Entraîneur : F. Hantz.
20
Tafforeau
cap.
Ebondo
4
En direct sur Canal + Sport
Arbitre : M. Lhermite
Temps glacial et pluvieux. Pelouse partiellement enneigée. 8 496 spectateurs. Arbitre : M. Coué.
Bonnart
cap., 7,5
18 : 00
Stadium Lille-Métropole, à Villeneuve-d’Ascq
Perrier-Doumbé
5,5
LES BUTS
Collin
cap., 4
LES CARTONS
LES CARTONS
Luyindula
4,5
Lachuer
cap., 5
Radet
non noté
Laurenti
5,5
Briand
4,5
Pieroni
5
Berson
4
Temps glacial. Pelouse en bon état. 15 640 spectateurs. Arbitre : M. Derrien.
Calvé
4
Isabey
cap., 4,5
Kahlenberg
5,5
Mignott Be. Cheyrou
M
4
6
CCoool
5,5
Grichting
5,5
NANCY - AC AJACCIO : 0-0
20 HEURES
Auxerre - Metz
Bordeaux - Rennes
Le Mans - Nice
Monaco - Troyes
Nancy - Saint-Étienne
Nantes - Sochaux
Strasbourg - AC Ajaccio
(ces sept matches sur Foot +)
18 HEURES
MARDI 31 JANVIER
Henrique
r
Laslandes
4,5 Fernando
6
6
Alonso
Faubert
4,5
4,5
21 HEURES
SAMEDI 11 FÉVRIER
Smicer
5,5
Br. Cheyrou
5
Planus
a
Darcheville
5
5,5
Ramé
caap., 55,
5,5
Lyon - Bordeaux (Canal +)
26e JOURNÉE
Barul
Demont
5
5,5
A. Diarra
4,5 A. Coulibaly
u
Jussiê
4,5
6
Marange
6
D. Ferreira
4
Lens - Lyon (Canal +)
25e JOURNÉE
Temps froid. Pelouse grasse. 21 575 spectateurs. Arbitre : M. Piccirillo.
Prix des places : 10, 25, 40, 45 et 60
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
PROCHAINES JOURNÉES
BORDEAUX - LENS : 1-0 (1-0)
Bleu
Rouge
INTEMPÉRIES : LA LIGUE ATLANTIQUE ANNULE TOUT... – Les matches
prévus ce week-end dans les Championnats amateurs de Loire Atlantique, Vendée
et Maine-et-Loire ont été annulés par la Ligue atlantique en raison des conditions
météo.
... RHÔNE-ALPES AUSSI.– Outre le match de L 1 Saint-Étienne - Nice, la totalité des rencontres programmées ce week-end en Rhône-Alpes ont été reportées à
cause de la neige. – C. C.
1. Kahlenberg (Auxerre), 7 passes.
2. Matsui (+ 1) (Le Mans), 6 passes.
3. Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens, parti au Beitar Jérusalem, ISR) ; Kalou (Paris-SG) ;
Monterrubio (Rennes), 5 passes.
7. André Luiz (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Dernis (Lille) ; Govou (Lyon) ;
Rothen (Paris-SG), 4 passes.
12. Darcheville (Bordeaux) ; Fanchone (Le Mans) ; Thomert (Lens) ; Bodmer
(Lille) ; F. Malouda, Wiltord (Lyon) ; Dimitrijevic (Nantes) ; B. Koné (Nice) ;
Dhorasoo, Landrin, B. Mendy (Paris-SG) ; Källström (Rennes) ; P. Feindouno,
L. Perrin (Saint-Étienne) ; Isabey (Sochaux) ; Batlles, Ebondo (Toulouse),
3 passes, etc.
Jaune
Bleu
Jaune
rapidement recouvert la pelouse de la
Beaujoire, débâchée le matin. À
16 heures, la décision de reporter le
match était prise par le délégué de la
LFP. « Il y a sept centimètres de neige
sur la pelouse, notait Luc Delatour, le
directeur des compétitions du FCNA.
On annonce une recrudescence après
19 heures et les abords du stade ne
sont pas praticables. On n’a donc pas
le choix. »
Alors au vert avec ses joueurs, à soixante kilomètres du stade, Serge Le
Dizet faisait contre mauvaise fortune
bon cœur : « Ce n’est pas trop grave,
reconnaissait l’entraîneur nantais. On
rejoue mardi en Coupe de France
(contre Bois-Guillaume, CFA). On ne
sera pas resté longtemps inactifs. » À
Orvault, dans la banlieue nantaise,
l’entraîneur troyen avait davantage de
motifs d’agacement, son équipe étant
éliminée en Coupe, mais gardait le
sourire : « Le report est normal, même
s’il nous pénalise beaucoup, expliquait
Jean-Marc Furlan. Il faudrait s’adapter, jouer dans des stades couverts,
avoir des bâches chauffées comme en
Allemagne ou ne pas jouer en hiver. Là,
ça casse le rythme et on va affronter
Marseille, le week-end prochain, avec
ce handicap. » La date du mercredi
8 février a été évoquée pour jouer la
rencontre.
À Nancy, en revanche, le froid n’a pas
empêché la tenue du match opposant
l’ASNL à l’AC Ajaccio. Pourtant, il avait
beaucoup neigé en Meurthe-etMoselle en milieu de semaine. Le
gazon du stade Marcel-Picot avait été
recouvert d’une bâche avec une soufflerie, qui s’est montrée efficace. Le
club nancéien a également profité
d’une main-d’œuvre rapidement
mobilisable. Jeudi après-midi, les pensionnaires du centre de formation
avaient été réquisitionnés pour enlever la couche de neige qui recouvrait la
bâche. – B. Li, J.-D. C., R. R.
PASSEURS
Noir
Noir
APRÈS STRASBOURG-PSG, reporté
dès vendredi, deux autres matches de
la 24e journée de Ligue 1, qui auraient
dû se jouer hier soir – Saint-ÉtienneNice et Nantes-Troyes – n’ont pu avoir
lieu, en raison des intempéries. Ces
dernières ont également perturbé les
16es de finale de la Coupe de France
(voir page 10).
Hier matin, à Saint-Étienne, Stéphane
Bré n’a pas hésité longtemps lorsqu’il
est venu inspecter la pelouse du stade
Geoffroy-Guichard. Dans la nuit de
vendredi à samedi, les fortes chutes de
neige, fréquentes dans le Forez depuis
quelques jours, s’étaient poursuivies
(plus de vingt centimètre au petit
matin) et rendaient impossible la
tenue du match contre Nice. Ce qu’Élie
Baup et ses joueurs ont également
constaté en se rendant sur place.
Toutes les précautions avaient pourtant été prises. La pelouse était bâchée
depuis mardi et un système renforcé de
ventilation chauffante devait éviter
qu’elle gèle. Mais le poids de la neige
ayant écrasé la bâche, la soufflerie n’a
pu fonctionner jusqu’au bout.
Les conditions de sécurité n’étaient
pas non plus réunies aux abords et
dans le stade, dont la toiture présentait un caractère de dangerosité. Un
arrêté municipal, valable jusqu’à
dimanche soir, empêchait d’ailleurs de
reporter le match à aujourd’hui,
d’autant plus que Météo-France a
émis un bulletin d’alerte orange jusqu’à ce soir.
Il s’agit de la deuxième rencontre
reportée en l’espace de quinze jours
dans le Forez. Le 14 janvier, SaintÉtienne-Toulouse (22e journée) avait
dû être interrompu dès la 13e minute,
en raison du gel de la pelouse. Il a été
re p r o g r a m m é ce m e r c r ed i , à
20 heures. Si les conditions climatiques le permettent.
À Nantes, la neige est plus inhabituelle, mais hier elle était au rendezvous dès le milieu de la matinée et a
1. Pauleta (Paris-SG), 14 buts.
2. Luyindula (Auxerre), 9 buts.
3. Pieroni (+ 1) (Auxerre) ; Cousin (Lens) ; Wiltord (Lyon), 8 buts.
6. De Melo (+ 1) (Le Mans), 7 buts.
7. Odemwingie (Lille) ; Fred (Lyon) ; Pagis (Strasbourg,4 ; puis Marseille, 2) ;
M. Diallo (Nantes) ; Ilan (Sochaux) ; D. Moreira (Toulouse) ; Grax (Troyes), 6 buts.
14. Aruna, Thomert (Lens) ; Carew (Lyon) ; Niang, Ribéry (Marseille) ; Kroupi,
Zerka (Nancy) ; Frei (Rennes), 5 buts.
22. Lucas (AC Ajaccio) ; Gygax, Makoun, Moussilou (Lille) ; Govou, Juninho
(Lyon) ; Lamouchi (Marseille) ; Kapo (Monaco) ; Bamogo (Nantes) ; Bagayoko
(Nice) ; Kalou (Paris-SG) ; Källström (Rennes) ; Piquionne (Saint-Étienne) ;
Dagano (Sochaux), 4 buts.
36. Rocchi (AC Ajaccio) ; Kahlenberg (+ 1), Lachuer (Auxerre) ; Chamakh,
Darcheville, Faubert, Fernando (Bordeaux) ; Is. Bangoura, Hautcœur, Matsui
(Le Mans) ; Jussiê (Lens) ; Debuchy (Lille) ; Tiago (Lyon) ; Oruma (Marseille) ;
Proment (Metz) ; Meriem (Monaco) ; Curbelo (Nancy) ; B. Koné, S. Traoré, Vahirua
(Nice) ; Yepes (Paris-SG) ; Gourcuff, Monterrubio, Utaka (Rennes) ; P. Feindouno,
Hognon, Hellebuyck (Saint-Étienne) ; Ménez (Sochaux) ; Le Pen (Strasbourg) ;
Bergougnoux, Santos (Toulouse) ; Dallet, Jaziri, Nivet (Troyes), 3 buts, etc.
7
FOOTBALL LIGUE 1 (24 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BORDEAUX - LENS : 1-0
Bordeaux file en douce
Les Bordelais ont conforté leur deuxième place en faisant preuve d’un maximum de réalisme face à des Lensois maladroits.
Les Girondins ont fait,
hier, un pas de plus dans
leur quête d’une
qualification pour la
Ligue des champions.
Avec une froide lucidité,
ils ont assommé des
Lensois dominateurs mais
imprécis. Le choc entre
Lyon et Bordeaux,
dimanche prochain à
Gerland (20 h 45), sera
donc bien le sommet du
Championnat entre le roi
de France annoncé et son
dauphin le plus crédible.
n’auront plus guère l’occasion de se
regarder en chiens de faïence. Onze
points les séparent désormais au
classement, quand elles étaient
encore au coude à coude à la trêve
(32 points chacune). « Il n’y a pas
que les deux premières places, il y a
d’autres places à prendre », admit
Francis Gillot, comme pour faire
publiquement le deuil d’une participation à la Ligue des champions
après ce nouveau faux pas de son
équipe depuis la nouvelle année
(trois défaites et deux points pris en
cinq matches). « Ce fut une victoire
contre toute logique », s’empressa
de reconnaître Lilian Laslandes.
Cette forme d’injustice ne l’empêcha pas d’inscrire son 120e but en
350 matches dans l’élite, ce qui
conforte aussi sa position de meilleur buteur français en activité. Un
but marqué sur un penalty, après
une faute indiscutable de Adama
Coulibaly sur Darcheville (28e), qui
ne s’était pas fait prier pour tomber.
Une action qui avait surtout été précédée d’une relance mal ficelée de
Seydou Keita, signe du manque de
lucidité d’une équipe qui a pris
l’habitude d’être menée au score.
La preuve en avait déjà été fournie
six minutes plus tôt lorsque Smicer
avait un peu dévissé sa frappe du
droit, seul face à Itandje, après une
erreur d’appréciation de Barul et un
centre de Faubert. Deux occasions,
un but, Bordeaux avait été parfait
dans le rôle de l’hôte qui se met
dans la peau du visiteur et évolue à
domicile comme s’il n’était pas vraiment chez lui.
Mais la force de Bordeaux,
conscient qu’il ne faisait par forcément le poids au niveau athlétique,
résida justement dans cette stratégie du jaillissement. Dans cette
capacité concertée à se recroquevil-
Itandje a failli
attraper froid
1-0 : Laslandes (28e s.p.)
BORDEAUX –
de notre envoyé spécial
En convertissant le penalty décisif, l’attaquant bordelais a encore
arrondi son total de buts en L 1.
FRANCIS GILLOT, l’entraîneur lensois, digère mal la troisième
défaite de son équipe en janvier, mais il ne désespère pas.
BORDEAUX
RAMÉ (5,5) : deux interventions délicates en première période et un ballon
relâché sans suite à la dernière minute
ont ponctué un match sérieux.
FAUBERT (4,5) : en latéral, ses
ardeurs l’ont parfois entraîné un peu
haut dans un couloir droit déjà dégarni. Plus attentif ensuite.
HENRIQUE (4,5) : encore un coup de
coude qui lui a valu son quatrième carton en quatre matches...
PLANUS (5) : bougé comme toute
l’équipe, il a plié sans rompre.
MARANGE (6) : parfaitement remis
de sa blessure, le benjamin de l’équipe
a rendu une copie très propre.
ALONSO (4,5) : très discret tant sur le
plan offensif que dans le replacement,
ce qui a offert des espaces aux Lensois.
Il n’a jamais été à l’aise et fut remplacé
par MAVUBA (67e) dans une configuration à trois récupérateurs.
FERNANDO (6) : le Brésilien a beaucoup travaillé, des deux côtés du terrain, afin de colmater un milieu mis à
mal par le jeu court adverse.
Br. CHEYROU (5) : on retiendra surtout que c’est lui qui a lancé Darcheville sur le penalty.
SMICER (5,5) : une partie bien plus
dynamique que d’habitude pour son
Dans le prolongement d’une partie très tendue, la confusion a régné
après le match. En quittant le terrain, le Lensois Jussiê était très énervé
après le Bordelais Henrique. Une altercation a eu lieu dans le tunnel
menant au vestiaire entre joueurs des deux équipes. Devant la presse,
Francis Gillot, l’entraîneur nordiste, disait son incompréhension :
« Il faut que j’aille voir le délégué. Il paraît que je l’ai insulté. Je ne
comprends pas. À la fin du match, je suis parti devant. Je ne connais
même pas le délégué. »
retour comme titulaire. Mais les Girondins laissant le ballon aux Lensois, il
n’est pas sorti du lot. Remplacé par
DENILSON (84e).
LASLANDES (6) : son 120e but en L 1,
marqué sur penalty, conforte l’historique Bordelais au poste de meilleur
buteur en activité. Chapeau bas.
DARCHEVILLE (5,5) : quel poison
pour une défense ! Dans tous les bons
coups, il a en plus provoqué le penalty
et avait offert une passe décisive, loupée par Smicer, cinq minutes avant.
Sorti à la 78e minute, remplacé par
PEREA.
LENS
ITANDJE (5) : pris à contre-pied sur le
penalty (28e). R.A.S. par la suite.
BARUL (5) : il a bien contenu Smicer,
mais a rendu trop de ballons à l’adversaire. Remplacé par un attaquant,
KHITER (63e).
A. COULIBALY (4,5) : une grosse présence, mais il provoque le penalty face
à Darcheville (27e) et a souffert de la
vitesse du Guyanais.
HILTON (6) : il a rattrapé des situations compromises grâce à son sens de
l’anticipation et du placement.
ASSOU-EKOTTO (5) : un avertissement injustifié sur une simulation de
Laslandes (30e). A apporté des solutions offensives après la pause.
A. DIARRA (4,5) : pour sa rentrée, il a
alterné le bon et le moins bon. A
semblé nerveux. Remplacé par
LACOURT (86e).
Se. KEITA (5,5) : un ballon perdu à
30 mètres est à l’origine du penalty
bordelais. S’est beaucoup démené.
Remplacé par CARRIÈRE (86e), qui a
raté l’égalisation à bout portant
(90e + 2).
DEMONT (5,5) : polyvalent, l’ex-latéral droit est passé milieu offensif. Il a
beaucoup bougé et touché de nombreux ballons en première mi-temps.
N’a pas toujours assuré ses passes
dans la zone de finition.
THOMERT (4,5) : dommage qu’il
n’exploite pas sa puissance. Un tir non
cadré dans une bonne position (87e) et
un beau coup franc (90e + 2).
JUSSIÊ (6) : un beau tir dans un angle
fermé (35e), une accélération suivie
d’une nouvelle frappe (54e). Habile
dans les petits périmètres et précis
dans les passes.
FRAU (5,5) : rate un une-deux avec
Thomert (17e). En progrès, mais trop
peu de bons ballons à négocier.
LAWRENCE LEENHARDT
et JEAN-LUC GATELIER
BORDEAUX –
de notre envoyé spécial
« C’EST VOTRE TROISIÈME défaite
lors des quatre derniers matches.
Comment l’analysez-vous ?
– On perd sur un penalty. On avait le
temps de revenir. On ne l’a pas fait malgré un jeu cohérent. Dans la manière, il y
a beaucoup d’espoir. Ce soir (hier), il n’y
avait pas onze points d’écart entre les
deux équipes, c’est une certitude. En
deuxième mi-temps, Bordeaux n’est
jamais venu dans nos trente derniers
mètres. Il est en réussite depuis trois
semaines, nous non.
– Mais il y a aussi un manque cruel
d’efficacité de la part de vos
joueurs…
– Nous sommes maladroits. On n’arrive
pas à terminer nos actions, il nous
manque de la précision dans la zone de
finition. Ce n’est pas faute de mettre des
attaquants. C’est notre quarantième
match officiel depuis le début de la saison, il y a un manque de fraîcheur dans le
dernier geste. Je ne désespère pas. Je ne
pense plus à la deuxième place. Il y en a
d’autres à prendre, la troisième éventuellement, la quatrième, voire la cinquième pour aller en Coupe d’Europe.
Cette équipe connaîtra encore des joies.
« Au classement,
on n’est pas
à notre place »
– Daniel Cousin a déclaré forfait
après s’être échauffé. Que lui
est-il arrivé ?
– Il devait jouer. Mais au dernier
moment, à l’échauffement, il a fait un
mauvais geste, il s’est refait mal au dos
(il avait déjà ressenti une douleur à
l’entraînement). J’espère qu’il sera
Cheyrou : « Fidèles à nous-mêmes »
opérationnel samedi contre Strasbourg car sa puissance nous a fait
défaut.
– Vous avez eu la maîtrise du
jeu, mais cela n’a pas suffi...
– Avoir 60 % de possession du ballon
contre le deuxième, chez lui, c’est
quand même incroyable ! On les a
mangés physiquement. Le public bordelais n’était pas très content de son
équipe, mais à l’arrivée elle prend trois
points. Chacun fait avec ses moyens, et
le vainqueur a toujours raison. On
n’est pas à notre place au classement.
Je ne perds pas espoir, car je suis
content d’avoir une équipe qui joue au
ballon.
– Vos problèmes d’efficacité ne
risquent-ils pas d’entamer la
confiance de vos joueurs ?
– Pour éviter cela, il faut retravailler
devant le but. Cette semaine, à cause
du gel, on s’est entraînés deux fois
sous le dôme (le terrain en synthétique
et couvert de la Gaillette). On n’a pas
pu travailler devant le but à partir de
centres car le terrain est trop étroit.
Il faut que la situation redevienne
calme (NDLR : que les résultats reviennent). Le problème, c’est que ce n’est
jamais calme. » – J.-L. G.
Bruno CHEYROU (Bordeaux) :
« Encore une fois nous avons été
fidèles à nous-mêmes. Nous avons suivi notre ligne directrice, encore plus
que d’habitude. Physiquement, mentalement, on n’a rien lâché, c’est très
satisfaisant. C’est vrai qu’on aurait dû
avoir plus de situations devant le but,
ça fait partie des choses à travailler si
on veut rester dans cette position.
Mais on a rempli notre objectif, creuser
un écart sur les autres et c’est hyper
important. »
RICARDO (entraîneur de Bordeaux) : « Cette quatrième victoire a
été très dure à obtenir. Lens est très à
l’aise à l’extérieur, impose son physique. Si c’est serré en première mitemps, on mérite l’avantage car les
deux occasions sont pour nous.
Ensuite, on a été obligés de jouer bas et
de laisser le ballon. On a bien géré. Au
final, ce mois de janvier démentiel est
quasi-parfait pour nous. »
Lilian LASLANDES (Bordeaux) :
« C’est une victoire contre la logique,
celle du courage et du cœur. Lens
aurait peut-être mérité autre chose.
Mais on s’est battus, on n’a rien lâché
et ça fait plaisir. Nous avons atteint
notre objectif, parfois avec la manière,
parfois sans, mais toujours avec courage. Il faut continuer. Dans ces conditions, on se dit qu’on peut aller ailleurs
récupérer des points, l’envie est là. On
va commencer par être supporters de
Monaco, pour une journée. Pour
encore rêver. Parce que pour nous,
tout se jouera là-bas. Imaginons que
Monaco gagne, nous n’avons plus que
neuf points de retard. Si on fait
quelque chose nous aussi (à Lyon lors
de la prochaine journée), il n’y en a plus
que six ! Tout est possible alors, la
Ligue des champions ou autre chose !
Je rêve, oui, nous sommes des gamins,
on a toujours envie de regarder plus
haut. Et j’ai vécu ça avec Auxerre qui
avait dix ou douze points de retard sur
le PSG. On était revenus et on a fini
champions (en 1996). Dans toute
machine, même Lyon, il peut y avoir un
grain de sable ! Quant à mon but, c’est
le soir des comptes ronds. C’était aussi
mon 350e match en " D1. " Je suis
content, car je ne suis pas un buteur
comme Pedro (Pauleta), qui va vite me
rattraper. Je me suis toujours fixé dix
buts par an, j’ai réussi sauf deux saisons, voilà pourquoi j’ai une carrière
bien remplie ! » – L.L.
Pierre-Alain FRAU (Lens) : « On
doit s’appuyer sur ce qu’on a fait ce soir
pour croire en des jours meilleurs. On a
tout donné, mais la réussite a manqué.
Je pense que les choses auraient été
différentes si Cousin avait joué. Dans
ce match où il était difficile de
construire, avec des longs ballons, il
aurait certainement créé des brèches.
Moi je viens d’arriver (il a été prêté par
Lyon en décembre) et c’est pas terrible
de vivre ça. On a des joueurs capables
de mettre la balle au fond. Ça va rentrer à nouveau. Il n’y a rien d’alarmant,
mais il faut quand même vite réagir…
On a été supérieur au deuxième du
championnat. Bordeaux n’est pas
impressionnant, mais il ne prend pas
de but. C’est un peu le Lille de l’an dernier. » – J.-L. G.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
« Je ne perds pas
espoir »
ILS ONT DIT
Bleu
Rouge
Laslandes,
120 au compteur
ÉRIC CHAMPEL
(avec J.-L. G.)
Jaune
Bleu
Jaune
BORDEAUX. – Sur l’action qui apporte le penalty transformé par Laslandes, le défenseur lensois Coulibaly commet bien une faute sur Darcheville qui ne se fait pas non
plus prier pour tomber.
(Photo Pierre Lahalle)
Même privé de Cousin (douleurs persistantes au dos), même si Francis
Gillot avait dû au dernier moment
faire monter Demont d’un cran sur le
côté droit, Lens bouscula Bordeaux
comme rarement cette saison dans
son jardin en friche. Mais sans vraiment inquiéter Ramé, si ce n’est
lorsque le gardien bordelais fut
contraint à une sortie au pied face à
Frau (32e) ou à un arrêt de handballeur sur une frappe du gauche de Jussiê. « Nous en étions à notre
40e match officiel de la saison et
nous avons manqué de précision
dans la dernière passe », admit Francis Gillot. Cette remarque prit toute
sa pertinence tout au long d’une
deuxième mi-temps à sens unique,
durant laquelle la meilleure défense
de L 1 (12 buts encaissés) passa son
temps à faire étalage de son savoirfaire.
À plusieurs reprises, Charles Itandje
sautilla sur place pour ne pas se laisser engourdir par l’inactivité. « Ils
nous ont empêché de respirer »,
commenta Ricardo. « Ils nous ont
mangés », admit même Lilian Laslandes. Mais Lens, dans une configuration très offensive, se heurta à un
Ramé très vigilant, à un Bruno Cheyrou très inspiré lorsqu’il subtilisa au
dernier moment le ballon à Alou
Diarra (78e), et surtout confirma ses
actuelles carences dans la finition
(3 buts lors de ses 5 derniers matches
de L 1). À la 86e, Thomert fut incapable d’ajuster sa frappe du gauche
alors que Jussiê l’avait parfaitement
décalé dans l’axe. Enfin, durant le
temps additionnel, Carrière croisa
trop sa reprise du gauche alors que
Ramé était déjà à ses pieds et le but à
portée de voix. « On s’est battus
avec notre cœur et notre ventre », se
réjouit Lilian Laslandes dans une
courte définition de la solidité à la
mode bordelaise. Conforté par cette
huitième victoire à domicile, Bordeaux ira donc défier Lyon dans huit
jours « avec le rêve d’y faire quelque
chose…».
Noir
Noir
DEUX TIRS cadrés, un but sur
penalty, 40 % de possession du ballon, pas une seule occasion durant
toute la deuxième mi-temps, et au
bout de cette dure leçon de froid
réalisme une douzième victoire en
L 1, la neuvième par le plus petit des
scores (1-0). Hier, dans la glacière
du stade Chaban-Delmas, Bordeaux n’a pas seulement confirmé
qu’il était le poursuivant le plus crédible et le plus assidu de Lyon. Il a
aussi, à sa façon, démontré qu’il
était le champion de France dans
l’art et la manière de faire le maximum avec le minimum. Nantis de
45 points, confortés par une série de
quatre victoires depuis la reprise
(dont trois face à des concurrents
directs), les Bordelais iront se frotter
à Lyon dimanche prochain pour ce
qui aura toutes les allures d’une
entrevue au sommet entre le roi de
France présumé et son dauphin
désigné.
Sous le coup de l’énervement et de
la frustration, les Lensois en ont perdu leur sang-froid dans le couloir
menant aux vestiaires. Et les caméras de Canal +, qui ont été empêchées de filmer par certains protagonistes souhaitant laver leur linge
sale « en famille », ont furtivement
témoigné d’une bousculade entre
joueurs des deux équipes. « Les
nerfs ont un peu lâché », admit Seïd
Khiter, l’attaquant nordiste. « Des
mouvements d’humeur et des
paroles, rien de grave », ajouta
Ricardo, l’entraîneur bordelais.
Cette fin de match agitée et chahutée a sans doute été l’ultime point
de friction entre deux équipes qui
ler pour mieux placer un contre à
défaut de prendre le jeu à son
compte. « Face à l’équipe la plus
physique du Championnat, il fallait
tenir le choc et ne pas céder, expliqua Bruno Cheyrou. C’est ce qu’on a
fait. Si on est en Ligue des champions à la fin de saison, tout le
monde aura oublié combien on a
souffert. Mais peut-être aussi que
sur ce terrain, Lens a essayé de trop
jouer. » Personne ne prétendra le
contraire.
8
FOOTBALL LIGUE 1 (24 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
AUXERRE - RENNES : 2-0
Auxerre s’en sort bien
Cissé : « Tout
est faux »
Longtemps en difficulté face à une formation rennaise joueuse, les Bourguignons ont assuré l’essentiel.
1-0 : Pieroni (69e s.p.)
2-0 : Kahlenberg (80e)
AUXERRE –
de notre envoyé spécial
ALORS QUE L’AJ AUXERRE venait
de remporter une victoire d’autant
plus importante dans sa quête d’une
place en Ligue des champions qu’elle
fut compliquée à arracher, le débat
d’après match porta rapidement sur
l’ouverture du score, rétrospectivement capitale pour l’issue de cette
confrontation. Les Bourguignons peinaient depuis près de 70 minutes face
à une équipe bretonne très bien organisée et sans complexe – avec une
seule véritable occasion par une tête
de Grichting sur le poteau (45e + 2) –,
quand Pieroni était légèrement accroché dans la surface sur une passe en
profondeur de Lachuer, provoquant un
penalty et, subséquemment, les commentaires les plus opposés.
L’attaquant belge, qui devait ainsi inscrire son huitième but en Championnat
(1-0, 69e), semblait honnête quand il
affirmait ceci : « Je suis tiré en arrière
et, pour moi, il y avait bien penalty. »
Le défenseur rennais, Jean-Noël Perrier-Doumbé, était évidemment moins
catégorique : « Je pense que c’est vraiment limite et que ce n’était pas suffisant pour siffler. » Enfin, Laszlo Bölöni,
son coach, était bien plus tranché : « Je
suis convaincu que Pieroni a joué la
simulation et que l’arbitre est tombé
naïvement dans le piège. Après, il a fait
de la compensation, donc Mathis ne
méritait pas d’être expulsé. »
Faty : « Une meilleure
équipe de Rennes
qu’Auxerre »
FRANCK LE DORZE
Jacques SANTINI (entraîneur d’Auxerre) : « Les Rennais ont le droit d’être
déçus car ils ont été maîtres du jeu jusqu’au penalty. Nous avons eu beaucoup de
mal à produire du jeu. Nous n’avons pas été présents et le déroulement du match
fut conforme à ce que je pouvais craindre. Heureusement, on a su corriger le tir en
seconde période. Nous avons payé notre débauche d’efforts à la fois physiques et
psychologiques, depuis la reprise mais aussi après notre match à Lyon (1-1). »
Laszlo BÖLÖNI (entraîneur de Rennes) : « Je suis à la fois satisfait et déçu.
Satisfait car notre schéma tactique a fonctionné, nous n’avons pas été mis en difficulté en produisant du jeu et les cinq ou six joueurs d’une vingtaine d’années se
sont bien intégrés. Seulement, nous n’avons pas réussi à concrétiser nos occasions
et nous étions à la merci d’une erreur. Ensuite, il était dur de revenir. » – F. L. D.
AUXERRE
COOL (5,5) : des prises de balle rassurantes au
cours d’une rencontre qu’il quitta sans avoir eu
d’arrêt décisif à sortir.
RADET (non noté) : blessé d’entrée et remplacé
par MARTIN (5), qui dut en permanence garder
un œil sur le feu follet N’Guéma. Un bilan mitigé.
GRICHTING (5,5) : leValaisan n’eut pas leloisir de
s’adonner au marquage serré face à une pointe qui
n’en était pas une. Une tête sur le poteau (45e + 2).
MIGNOT (6) : de bonnes anticipations qui permirent des relances rapides et plutôt propres dans
l’ensemble.
JAURÈS (5,5) : il livra un match dans le match
avec Briand, qui le fit souffrir. Mais il finit par
prendre le dessus.
BERSON (4) : étonnement discret dans l’entrejeu, il n’eut pas son impact physique coutumier.
Be. CHEYROU (4) : la si habituelle séduisante
patte gauche produisit beaucoup trop de déchet.
Un match sans.
Y. LACHUER (5) : il tenta d’animer son couloir
droit, mais il eut aussi beaucoup de mal à trouver
des solutions... sauf sur le penalty.
KAHLENBERG (5,5) : exilé sur le flanc gauche, il
éprouva moult difficultés à se mettre dans le bon
sens. Replacé dans l’axe, il inscrivit un but magnifique (70e).
PIERONI (5) : il apparut parfois à contre courant,
affichant des lacunes dans le jeu. Mais il se procura et transforma le penalty.
LUYINDULA (4,5) : avec Pieroni à ses côtés,
il décrocha afin de participer davantage au jeu.
Sans grand effet avant d’être remplacé par
MATHIS (70e ), expulsé pour un mauvais
geste (89e).
RENNES
POUPLIN (5) : sauvé par son poteau (45e + 2),
alors qu’il n’avait quasiment rien eu à faire,
il s’inclina sur deux frappes imparables.
PERRIER-DOUMBÉ (5,5) : après une entame
timide, au moins offensivement, il se lâcha progressivement pour une production solide.
ADAILTON (5) : de nombreuses interventions
énergiques sans aucune prise de risque toutefois. Inconstant.
J. FATY (6) : le jeune capitaine apparaît déjà
comme expérimenté, avec un placement qui lui
permit de couper nombre de trajectoires.
EDMAN (6) : tonique et énergique, il arpenta
son couloir gauche avec intelligence pour
quelques centres intéressants.
G. BOURILLON (4) : placé juste devant sa char-
nière centrale, il se contenta de défendre, provoquant de surcroît le penalty.
GOURCUFF (5) : il s’efforça d’alterner jeu long
et jeu court avec plus ou moins de bonheur.
MVUEMBA (5) : sa vivacité au milieu posa des
problèmes à ses adversaires, bien qu’elle fut le
plus souvent improductive.
BRIAND (4,5) : le buteur des Bleuets ne connaît
pas encore la même efficacité avec son club,
malgré de l’activité et des provocations incessantes.
KÄLLSTRÖM (5,5) : étrangement positionné
au poste d’avant-centre, le Suédois fut plus à
l’aise en revenant au milieu pour distribuer.
Logique.
N’GUÉMA (5) : pour sa première titularisation
en Championnat, il insista sur son côté gauche,
sans réussite cependant. – F. L. D.
LE MANS - TOULOUSE : 1-1
Un petit coup de froid
De Melo, la tête
LE MANS
Malgré sa domination, Le Mans s’est fait accrocher par de courageux Toulousains.
0-1 : Akpa-Akpro (11e)
1-1 : De Melo (22e)
LE MANS –
de notre envoyé spécial
LE MANS N’EST PAS verni. Il s’est procuré hier soir une bonne demie-douzaine d’occasions, a inscrit un but par le
Brésilien De Melo et, dans le temps additionnel Yannick Fischer a écrasé sa
reprise sur la transversale de Revault. Le
Mans aurait pu l’emporter mais il a
concédé le nul face à Toulouse, son
second à domicile depuis le début de la
saison. Ce résultat acquis sur une
pelouse très difficile, permet toutefois
aux Manceaux de grignoter encore une
place au classement et de s’installer
devant Lens à la septième place, à seulement deux points des Lillois, européens.
Jusqu’au dernier moment, l’incertitude
et pas seulement celle du résultat, aura
plané sur ce match. Dans l’après- midi,
les employés municipaux ont dû dégager des tonnes de neige, la pelouse de
Léon-Bollée n’ayant pas été bâchée. À
dix minutes du coup d’envoi, qui interviendra avec un quart d’heure de retard,
les employés municipaux passaient
encore le séchoir aux quatre coins du
terrain pour faire fondre les plaques les
plus résistantes.
C’est qu’il faisait un vilain temps, hier,
dans la Sarthe. Idéal pour des randonnées à ski, moins propice pour jouer au
football ou voyager en autocar. Les Toulousains pourront en témoigner. Partis
le matin à neuf heures, ils sont d’abord
restés coincés à l’aéroport de Blagnac et
n’ont atterri à Orly que peu avant seize
heures. L’approche du Mans, par autocar, prenant ensuite beaucoup plus de
temps que prévu, Dieuze se faisait
même strapper dans le bus. Bref, il était
presque sept heures quand les copains
de Revault touchaient enfin Léon Bollée.
Et paradoxalement, ce furent les joueurs
du Téfécé qui entamèrent le mieux les
hostilités par une reprise de Akpa-Akpro
au point de penalty (2e). Dix minutes
plus tard, un coup franc mal renvoyé par
la défense mancelle, donnait l’occasion
à Akpa-Akpro de tromper Pelé. Le Mans
ne s’attendait pas à cette entame. Mais
sûr de son jeu, à l’image de Laurent Bonnart, il allait tout de suite réagir et s’installer aux commandes d’une rencontre
qu’il n’allait plus lâcher. « Curieusement ce but nous a réveillé, faisait
remarquer le capitaine. On a eu du mal à
se trouver au début mais ensuite, je ne
sais pas comment nous avons fait pour
ne pas en mettre un deuxième. Il y avait
la place pourtant. » Grâce à ses deux
milieux récupérateurs, Frédéric Thomas
et Yannick Fischer, qui étaient partout,
au départ et à l’arrivée de l’action, en
défense et en soutien des attaquants, les
Manceaux allaient vite revenir à la
marque. Après un retourné de Fauré au
dessus (18e), un centre de Matsui, parfait dans ce rôle là, trouvait la tête de De
Melo pour l’égalisation (22e).
Un corner de Bonnart pour Frédéric Thomas (33e), puis deux reprises du capitaine manceau encore (39e et 43e) firent
passer le frisson sur le but de Revault,
obligé de boxer quelques ballons mais
qui ne commit dans la nuit sarthoise
aucune faute. Le Mans dominait, Le
Mans poussait, allait continuer à se
créer des occasions nettes en seconde
période. Mais Toulouse, qui avait reculé
et ne parvenait pas à s’extirper de sa
moitié de terrain, ne craquait pas. En fin
Y. PELÉ (5) : une soirée plutôt tranquille, passée à faire du footing dans sa surface.
O. THOMAS (5,5) : pour son 100e match en L 1, il s’est beaucoup démené. Ses interventions dans les pieds sont d’une rare
limpidité.
BASA (5,5) : épatant, comme d’habitude, le patron de la
défense ne lésine jamais, ce qui lui a valu un jaune pour un pied
haut sur la tête de Batlles (10e).
CERDAN (5,5) : solide, puissant, son empreinte en défense centrale est nette. Un tir cadré (37e) et jamais pris en défaut.
BONNART (7,5) : le capitaine manceau a été époustouflant. Il a
débordé, centré, défendu et tiré, sans jamais négliger son couloir. Ebondo, qui l’avait en face, s’en souviendra.
MATSUI (6,5) : ses centres d’une précision chirurgicale ont fait
du dégât. Celui pour la tête de De Melo (22e) était parfait.
FISCHER (6,5) : propre et efficace, il était partout. À la tombée
du ballon, au marquage, à la récupération, dans la remontée ou
l’orientation.
F. THOMAS (7) : un gros match et un gros volume de jeu. C’est le
poumon du Mans qui orchestre le jeu. Et chaque fois qu’il s’est
trouvé en position de tir, il a pris sa chance comme cette frappe
des 25 m sous la transversale, sortie par Revault (33e).
CHIUMIENTO (5,5) : actif, bon tripoteur de ballon, il a permuté
avec Matsui sur les ailes. Il a cependant tendance à en faire un
peu trop. À la sortie de De Melo, il a joué en soutien de Fauré.
Remplacé par DOUILLARD (90e).
DE MELO (6,5) : sa détente, son timing, son jeu de tête ont posé
des problèmes à la défense toulousaine. Un joli but de la tête
(22e) alors que toutes ses remises ont créé du danger. Remplacé
par FANCHONE (70e).
FAURÉ (5) : quelques appels dans la profondeur en première
période mais bien pris par Arribagé.
de rencontre Fauré tirait un coup franc
qui frôlait l’arête du poteau de Revault
(82e), puis une talonnade de Matsui sur
un centre de Fanchone (85e) était stoppée mais c’est dans le temps additionnel
que Le Mans allait réellement laisser
échapper la victoire, après que M. Coué
avait stoppé injustement Moreira en
pleine course pour un hors jeu imaginaire.
On jouait donc le temps additionnel
depuis deux minutes quand un coup
franc de Chiumiento, mal dégagé par la
défense toulousaine, dans l’axe, arriva
dans les pieds de Fischer dont la reprise
des 20 m s’écrasait sur la transversale,
avant de ricocher sur le poteau et de
tomber sur la main de Matsui. Ce fut la
dernière occasion du MUC et la plus
nette. Toulouse s’en tirait bien.
GUY ROGER
ILS ONT DIT
Frédéric HANTZ (entraîneur du Mans) : « Je craignais que mes joueurs abordent ce
match trop décontractés, après un très bon mois de janvier. Ça s’est produit en début de
match, où nous avons encaissé un but. Mais, ensuite, ils ont su réagir. Vu l’état du terrain,
je les félicite d’avoir su jouer à ce niveau. »
Erick MOMBAERTS(entraîneurde Toulouse) : « Comptetenu de la journée que nous
avons vécue, le point que nous ramenons du Mans est une juste récompense. Nous avons
disputé ce match dans les pires conditions, nous étions partis depuis 9 heures le matin et
nous n’avons rejoint Le Mans qu’à 19 heures. Je félicite mes joueurs qui n’ont pas été
perturbés par les conditions et pour l’état d’esprit dont ils ont fait preuve. » – G. R.
LE MEILLEUR DES 50 FINALES
DE COUPE D’EUROPE
DANS UN DVD DE PRESTIGE
TOULOUSE
REVAULT (6,5) : beaucoup de boulot mais le capitaine toulousain adore les situations chaudes, et il a
renvoyé quelques missiles à ses expéditeurs (15e, 33e,
43e). Il ne peut rien sur le but de De Melo.
EBONDO (4) : un joli débordement (2e), mais défensivement il a souvent été à l’ouvrage.
ARRIBAGÉ (5) : au marquage de Fauré sur le but manceau, il a bien tenu la baraque.
AUBEY (5) : une défense un peu lâche sur le but. Bien
concentré le reste du temps.
MATHIEU (6,5) : de plus en plus solide, c’est la vraie
bonne pioche du Téfécé.
AKPA AKPRO (5,5) : une reprise au point de penalty
(2e), sa deuxième tentative a été la bonne (11e). Sa
vitesse de course est un bon atout mais pas suffisant.
Remplacé par CARDY (74e).
SIRIEIX (5) : actif, généreux, sa dernière passe n’est
pas toujours arrivée au destinataire.
DIEUZE (6) : précieux à la récupération ; a dégagé de
nombreux ballons dont un très chaud (20e). Il a encore
haussé son niveau de jeu en seconde période.
TAÏDER (6) : a mis beaucoup d’engagement dans
toutes ses actions. Il participe indirectement au but
toulousain, son tir contré atterrissant dans les pieds de
Akpa-Akpro. Remplacé par DAO (90e).
BATLLES (5) : placé à gauche, séché par Basa (10e), on
ne l’a pas beaucoup vu mais son toucher de balle, son
coup d’œil sont précieux. Remplacé par GIRESSE
(80e).
MOREIRA (4) : porté disparu, comme si le froid l’avait
anesthésié. Une seule action positive en seconde
période, il est signalé hors jeu par erreur alors qu’il a
pris la défense de vitesse (89e). – G. R.
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DIMANCHE 29 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
Jaune
Santini : « Conforme
à ce que je pouvais craindre »
Kahlenberg en clair-obscur
Bleu
ILS ONT DIT
AUXERRE. – Une fois de plus, le milieu offensif d’Auxerre Kahlenberg (sous le regard du défenseur rennais Perrier-Doumbé) est parvenu à
inscrire un but de toute beauté grâce à une frappe excentrée d’une trentaine de mètres.
(Photo Stéphane Mantey)
Jaune
RADET ABSENT CONTRE PARIS.
– Le défenseur auxerrois, Johan Radet,
sorti, hier soir, après douze minutes de
jeu pour un problème musculaire à la
cuisse droite, sera absent mercredi
contre le PSG en 16e de finale de la
Coupe de France. Il faudra attendre
quarante-huit heures et des examens
médicaux plus approfondis pour en
savoir plus sur la nature de la blessure.
Noir
Bleu
Noir
Le milieu auxerrois était, en effet, sorti
par M. Malige pour un tacle sur Gourcuff, vingt minutes après son entrée en
jeu (89e). Mais le sort du match en était
déjà jeté puisque Kahlenberg, replacé
dans l’axe qu’il préfère, avait délivré
un amour de frappe pour la deuxième
réalisation salvatrice (2-0, 80e). « Je
suis très heureux car ce n’est pas le
genre de but que l’on marque à chaque
sortie, souriait le milieu danois. J’ai eu
un peu de réussite, mais je ne peux pas
être satisfait de notre rencontre. »
Seulement, solide et patiente, la deuxième meilleure équipe de L 1 à domicile, derrière le Paris-SG, a fini par s’en
sortir pour demeurer ainsi à la troi-
sième place, à trois points de Bordeaux
(2e), profitant également du nul de
Marseille (0-0 contre Sochaux), et
momentanément du report du match
du Paris-SG (à Strasbourg), et de celui
à venir de Lille, qui reçoit Metz
aujourd’hui. Au moins une belle soirée
sur le plan comptable. « C’est important de savoir gagner dans la difficulté,
avouait le capitaine Yann Lachuer,
soulagé à défaut d’être rassuré. Notre
effectif est réduit et notre groupe fatigué, comme on l’a vu avec la blessure
de Radet (voir par ailleurs). Il faut
prendre le plus de points possibles,
même si la manière fait parfois défaut.
On continue notre marche en avant. »
Celle des Bretons, en revanche, est
stoppée net depuis la reprise, puisqu’ils viennent d’enchaîner leur troisième défaite d’affilée. « J’ai pourtant
vu une meilleure équipe de Rennes
qu’Auxerre », pestait, sans doute à
juste titre, Jacques Faty, jeune et
exemplaire capitaine. D’autant que sa
formation était privée de la moitié de
son onze potentiel, cumulant blessés
(Frei, E. Didot), convalescents (Isaksson, Jeunechamp) et présents à la
Coupe d’Afrique des nations (Utaka, Y.
Hadji, Ouaddou, S. N’Diaye).
Extrêmement rajeunie donc et forte de
la confiance accordée à sept éléments
du centre de formation, elle aurait
mérité un meilleur résultat, notamment après une première période maîtrisée et marquée par la frappe trop
croisée de Källström (30e) et le centre
en retrait de ce dernier pour un loupé
de Briand, bien placé (41e). Mais privé
de Frei, son buteur frustré (cinq réalisations tout de même), et victime de la
mise sur le banc de son meilleur complice, Monterrubio (cinq passes décisives), le Stade Rennais a confirmé la
statistique qui veut que, à chaque fois
qu’il prend un but à l’extérieur, il est
battu. Ce qui au moins, dans ce Championnat extrêmement serré, ne le prive
pas encore de toute ambition.
Alors qu’il faisait les gros titres des
journaux anglais hier, l’attaquant de
Liverpool, Djibril Cissé, a tenu à
démentir officiellement tout ce qui
avait été écrit à son sujet. La presse
britannique annonçait, en effet, que
l’attaquant international français de
Liverpool avait été arrêté par la
police pour violences conjugales, puis
libéré dans l’après-midi de vendredi,
après avoir été interrogé pendant
toute la matinée. « Je ne vois pas
comment j’aurais pu être au poste de
police vendredi matin, alors que
j’étais au centre d’entraînement de
mon club en train de travailler avec
mes coéquipiers, a réagi le joueur,
joint au téléphone hier soir. Tout ce
qui a été écrit est faux. » Comme
nous l’expliquions dans notre édition
d’hier, les médias anglais ont
confondu Djibril Cissé et la personne
interpellée, un homme du même âge
que l’ancien Auxerrois (24 ans) et qui
vit dans la même commune que le
joueur. La police n’ayant pas le droit
de dévoiler l’identité des personnes
suspectées, l’assimilation fut
rapidement effectuée. L’entourage du
joueur français envisage d’intenter
une action pour diffamation. – D. D.
COUPE DU MONDE 2006 :
HOENESS CRITIQUE LA FIFA. – Le
manager du Bayern Munich, Uli
Hoeness, a sévèrement critiqué la
FIFA après sa décision d’annuler le
gala d’ouverture de la Coupe du
monde, initialement prévu le 7 juin à
Berlin. « Si la FIFA continue comme
ça, elle va réussir à discréditer un
spectacle comme le Mondial, a-t-il
estimé. La FIFA, c’est un monopole
et les monopoles sont toujours
dangereux. »
LA CÔTE D’IVOIRE A SON CAMP
DE BASE. – C’est à Niederkassel, en
Rhénanie-du-Nord-Westphalie, que
la sélection ivoirienne sera logée
lors de la Coupe du monde en
Allemagne. Les Éléphants
s’entraîneront à Troisdorf. Parmi les
trente-deux équipes qualifiées pour
la compétition, seule l’Arabie
Saoudite n’a pas encore annoncé où
elle s’installera.
METZ : SANCTION ANNULÉE
POUR LES TEE-SHIRTS. – Un match
d’interdiction de vestiaire et de banc
avec sursis : c’est ce qu’avait infligé,
le 15 septembre dernier, la
commission d’appel de la FFF au
staff technique de Metz. Lors de la
première journée du championnat,
Joël Muller, qui est aussi président
du syndicat des éducateurs, et ses
adjoints, Michel Ettorre et David
Carré, avaient porté, au Parc des
Princes, des tee-shirts revendicatifs.
La proposition du conciliateur du
Comité national olympique et sportif
français d’annuler la sanction vient
d’être acceptée par la LFP. – M. Ch.
EINDHOVEN-LYON : LE TRAIN
DES SUPPORTERS EST COMPLET. –
Les 700 billets mis en vente pour le
déplacement, en TGV spécial, des
supporters lyonnais, le 21 février
prochain, à Eindhoven, pour le
huitième de finale aller de la Ligue
des champions, ont été épuisés en
quarante-huit heures. Les fans de
l’OL peuvent encore acheter des
places sèches (39 euros) ou se
tourner vers les formules en avion,
370 euros ou 470 euros pour le pack
VIP, incluant un cocktail et la visite
d’un brasseur de bière…
AMÉNAGEMENT DU STADE À
AJACCIO. – Vendredi, Jean-Pierre
Hugues, secrétaire général de la LFP,
a rendu compte au conseil
d’administration de la Ligue de sa
réunion à Ajaccio avec le préfet de
Corse et les collectivités locales, à
propos du stade François-Coty. Le
projet d’intérêt général,
« susceptible de recevoir le
financement de l’État, de la région,
du département et de la ville, doit
aboutir dans les trois mois à la
création d’un syndicat mixte chargé
de régler l’ensemble des problèmes
du football ajaccien ». – M. Ch.
ITALIE : PALERME LIMOGE DEL
NERI. – L’entraîneur de Palerme
(10e de D1 italienne), Luigi Del Neri,
a été limogé hier soir, après la
cinquième défaite de son équipe au
cours des sept derniers matches de
championnat. Palerme s’est incliné à
domicile face à Sienne (1-3), dans
une rencontre marquée par le triplé
de l’attaquant Erjon Bogdani. Le
successeur de Del Neri devrait être
annoncé aujourd’hui.
WOLFSBURG : D’ALESSANDRO
ÉCARTÉ. – Klaus Augenthaler,
nouvel entraîneur de Wolfsburg, a
écarté le meneur de jeu argentin
Andres D’Alessandro, peu motivé,
selon lui. Le champion olympique,
âgé de vingt-quatre ans, n’a donc
pas participé à la défaite de son
équipe (2-3), hier, à Dortmund.
Transféré de River Plate en juillet
2003 pour 9,5 millions d’euros,
D’Alessandro (deux buts cette saison
en Championnat) avait manifesté
début janvier son désir de partir.
BOSNIE : SLISKOVIC PROLONGE.
– Le sélectionneur national de
Bosnie-Herzégovine, Blaz Sliskovic,
en poste depuis 2002, a prolongé
son contrat jusqu’en 2008.
9
FOOTBALL LIGUE 1 (24 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
MARSEILLE - SOCHAUX : 0-0
Marseille n’avance plus
Échec de l’opération rachat pour l’OM après la défaite à Ajaccio (1-3). Les Marseillais n’ont pris que cinq points en cinq journées.
MARSEILLE –
de notre envoyé spécial
AVEC UN POINT sur six contre
Ajaccio et Sochaux, cinq points en
cinq journées depuis la reprise, Marseille est clairement en train de
perdre le bénéfice de sa remontée au
classement avant la trêve. À
l’inverse, Sochaux a surfé sur
l’euphorie de sa victoire contre
Saint-Étienne (4-0), Dominique Bijotat ayant même des regrets hier soir :
« Prendre un point à Marseille, c’est
bien sûr une bonne opération, mais il
y avait sans doute moyen de tirer
bénéfice de notre bonne première
mi-temps en marquant un but qui
aurait causé du souci à Marseille,
après sa contre performance à Ajaccio » , regrettait l’entraîneur sochalien.
Cette rencontre a d’abord illustré la
faculté d’adaptation des joueurs à
des conditions extrêmes, avec un
vent d’Est violent, des rafales à plus
de 100 km/h, une pluie continue et
une pelouse de plus en plus grasse.
Ce fut un match ouvert, avec de nombreuses occasions. Mais avec un
score final sans but. Du fait de la
prestation impeccable des deux gardiens, Barthez et Richert, du refus du
but inscrit par Maoulida (73e) pour
une position de hors-jeu pourtant
inexistante, et du penalty raté par
Lamouchi (79e), pour une faute de
main dans sa surface de Tosic, qui
était involontaire. Un match ouvert,
donc, du fait surtout des faiblesses
défensives constatées dans les deux
camps. Avec les gros soucis rencontrés côté sochalien par Tosic devant
Nasri et par Calvé face à Ribéry. À
Marseille, on subissait dans l’entrejeu, où Mézague se montrait à lui
seul plus efficient que Lamouchi et
Cana, et que l’arrière garde de l’OM
souffrait face aux attaques placées
sochaliennes.
Dans une première mi-temps enlevée avec un va-et-vient permanent
sur les deux buts, Marseille, qui
comptait sur la percussion efficace
de Nasri à droite, Ribéry à gauche et
l’altruisme intelligent de Pagis, perdait le premier, victime de grossières
fautes à répétition de Tosic et Mézague. Et Nasri devait sortir (36e), remplacé par Delfim. De ce fait, Maoulida passait à droite, Pagis en pointe.
Une configuration qui amenait alors
l’OM à une préparation moins soignée de ses mouvements offensifs.
Sochaux sur sa lancée
Sochaux, lui, inquiétait le Vélodrome, à l’image de ce tir de Dagano
repoussé sur sa ligne par Cana (12e).
Ou de l’énorme frappe de Mézague
sur le poteau droit de Barthez (20e),
qui sauvait dans la foulée devant
Dagano, tout comme face à Isabey
(43e). Marseille, de son côté, s’était
montré dangereux en première mitemps par Pagis (8e, 11e) et Ribéry,
avec une belle claquette de Richert
(39e). En seconde période, si le jeu
marseillais était moins ordonné, son
pressing était plus efficace et
Sochaux souffrait. Mais de manière
intéressante pour Dominique Bijotat : « Nous avons été moins bons
techniquement, mais l’état d’esprit
de mes joueurs m’a plu aussi dans
cette période, ils ont fait preuve de
caractère. » Une deuxième claquette de Richert sur un tir de Ribéry
(47e) indiquait que Marseille entamait à fond la deuxième mi-temps.
Ce fut un long assaut de la défense
sochalienne où Tosic et Calvé ser-
raient cette fois mieux la garde.
L’OM se procurait deux grosses
opportunités de nature à lui offrir la
victoire. Un long une deux entre
Ribéry et Pagis permit à ce dernier de
marquer (73e), mais le but fut refusé
pour un hors jeu inexistant, tandis
que Lamouchi ratait spectaculairement un penalty généreux (79e).
Sochaux se procurait deux opportunités en toute fin de rencontre par
Menez (89e et 90e), Barthez y allant
encore d’un bel arrêt sur la première.
Une rencontre donc haletante jusqu’au bout, à défaut d’être brillante.
Et le constat était là. Sochaux respire
mieux depuis sa victoire contre
Saint-Étienne et Marseille a le
souffle court. Ce que déplorait
Franck Ribéry : « Nous sommes très
déçus de ce résultat, nous venons –
contre Ajaccio et Sochaux – de laisser passer deux claires opportunités
de rester collés au peloton des poursuivants de Lyon. Et cela vient après
nos désillusions contre Lens (1-1) à
domicile et contre les Lyonnais (1-2).
Nous sommes décrochés, il va falloir
se serrer les coudes. »
DOMINIQUE ROUSSEAU
Barthez essentiel
MARSEILLE
MAOULIDA (5) : il n’a pas eu le rendement de ses dernières sorties, même
s’il a inscrit un but injustement refusé
pour hors-jeu (73e).
SOCHAUX
Ajaccio contrarie Nancy
Disciplinés, les Corses ont su contenir des Nancéiens à qui il a manqué un peu de réalisme.
NANCY –
de notre correspondant
permanent
LES AJACCIENS ne regretteront
finalement pas leur périple en
Lorraine. Partis seulement de Corse
à 12 h 45, à cause d’un problème
sur leur avion, ils sont arrivés juste
à temps pour prendre un point qui
entretient une fraîche dynamique,
née avec leur succès sur Marseille
(3-1) la semaine passée. Pour cette
formation, qui restait sur neuf
voyages infructueux, ce nul obtenu à
Nancy n’a aucune incidence comptable mais il aura peut-être un effet
placebo jusqu’à la venue d’Auxerre,
samedi prochain, à François-Coty.
Entre temps, il faudra bien accueillir
Lyon en Coupe de France.
Mais José Pasqualetti a un sens des
priorités qui déteint sur l’ACA. Hier,
les Nancéiens n’ont pas joué contre
l’équipe qu’ils avaient éliminée en
quart de finale de la Coupe de la
Ligue, dix jours plus tôt. Regroupés
en défense, les Corses ont cette fois
montré un visage beaucoup plus discipliné. Suffisamment, en tout cas,
pour contraindre les Nancéiens à un
nouveau nul à la maison, le quatrième cette saison.
Rudolf manque
deux occasions
« Nous sommes très efficaces à
l’extérieur où nous réussissons à
marquer avec beaucoup moins
d’occasions, analysa Pablo Correa.
Mais ce n’est pas le même type de
match non plus. Pour gagner ici, il
faut un petit plus de talent. Maintenant, je signe tout de suite pour ne
faire que des nuls à domicile et que
des victoires à l’extérieur. »
Nancy commence aussi à être atteint
par ses limites du moment. Sur un
terrain dur et glissant, les Lorrains
n’ont jamais pu emballer le match
comme ils en ont pourtant l’habitude. Ces difficultés ont une autre
explication. Pour cette rencontre,
Correa ne comptait que sur douze
pros dont Sorin, son deuxième gardien, et Berenguer, inscrit sur la
feuille davantage pour faire le
nombre. Titularisé en pointe, Rudolf
a montré un visage intéressant…
surtout pour l’avenir. S’il n’avait pas
trouvé Porato sur sa route, le jeune
Hongrois aurait réussi le but de la
semaine après avoir enrhumé la
défense corse d’un subtil enchaînement aérien (23e). Mais il a aussi raté
l’occasion de débloquer le match
plus tard. Lancé par Sarkisian, il marqua un temps d’arrêt et buta sur
Porato (56e). « Dans le jeu, je suis
satisfait de ce que j’ai fait. Mais je
m’en veux d’avoir raté deux occasions » , résuma-t-il lucidement.
Porato a fait le boulot
NANCY
BRACIGLIANO (6,5) : son assurance habituelle n’a pas été
entamée par les conditions polaires.
CHRÉTIEN (5,5) : maître de son couloir droit, il a su combiner avec Duchemin.
DA COSTA (6) : il a encore su profiter du temps de jeu que
les absents lui offrent pour étaler son talent. Déjà une valeur
sûre.
LÉCLUSE (5,5) : chef d’orchestre d’une défense qui n’a
commis aucune fausse note.
PUYGRENIER (5,5) : roi des airs, il a connu quelques petites
difficultés dans ses relances.
BIANCALANI (6) : en manches courtes, il a encore montré
l’exemple. A gauche, ce sont ses centres qui ont amené le
danger.
ANDRÉ LUIZ SILVA (5,5) : il s’est chargé du travail ingrat
dans l’entrejeu avec un dévouement total.
B. GAVANON (5,5) : très utile sur les phases arrêtées, il a
aussi tenté de mettre de l’ordre dans le jeu nancéien.
DUCHEMIN (6,5) : il revient assurément à son meilleur
niveau. Entreprenant et tranchant, il a peut-être fourni son
meilleur match à Marcel-Picot.
SARKISIAN (5,5) : il a bien commencé avant de baisser de
rythme. Il a eu aussi tendance à en faire trop, parfois. Remplacé par CHOULEUR (84e).
RUDOLF (5,5) : un enchaînement de classe (23e) confirme le
talent qu’on lui prête. Un but tout fait raté (56e) rappelle le
Nancy a de l’avenir et Basile Camerling le prouva en fin de rencontre.
Mais sa première tête fut bloquée
par Porato (78e) et la seconde rasa le
poteau (85e). Dans cette rencontre
hachée par de très nombreuses
fautes, Nancy aurait pu s’imposer sur
penalty. Mais Collin, vicieux sur
Chrétien (22e) et rude sur Duchemin
(60e) bénéficia de l’indulgence de M.
Derrien. « Je suis déçu car nous
avons eu des occasions et nous
aurions pu avoir deux penaltys. Mais
l’arbitre n’a pas été aidé par ses collaborateurs » , a sobrement commenté Pablo Correa.
À part une reprise d’Edson (32e) que
Bracigliano repoussa magistralement et un essai acrobatique du Brésilien au ras du poteau gauche nancéien (55e), Ajaccio fut trop timide
pour espérer autre chose qu’un nul.
RAPHAËL RAYMOND
ILS ONT DIT
chemin qui lui reste à parcourir. Relayé par CAMERLING
(74e), qui a bien réussi ses débuts en L 1.
AC AJACCIO
PORATO (6,5) : il a réussi plusieurs arrêts anodins et
d’autres nettement plus déterminants qui ont permis à son
équipe de prendre un point.
LAURENTI (5,5) : il a su prendre le dessus sur Sarkisian.
ANTONIO CARLOS (5,5) : il n’a pris aucun risque dans ses
relances et ses interventions.
DANJOU (5) : il n’avait plus été titulaire en Ligue 1 depuis le
11 novembre. Son inactivité s’est faite ressentir. Mieux sur la
fin de la partie.
COLLIN (4) : auteur de deux charges suspectes dans la surface qui auraient pu coûter cher à son équipe. Souvent
dépassé par Duchemin.
Mou. N’DIAYE (4,5) : actif en début de match, il a vite disparu de la circulation.
CHAFNI (4,5) : souvent éloigné de ses attaquants, il a eu du
mal à exister au milieu des tranchées.
ROBIN (5) : il a suppléé Rodrigo avec application et avec
beaucoup de hargne.
ANDRÉ LUIZ (3,5) : il a perdu son brassard et ce n’est pas
grâce à son rendement famélique d’hier qu’il le récupérera.
EDSON (6) : il voit et vise juste. A la conclusion de toutes les
offensives ajacciennes, il aurait pu marquer.
LUCAS (4) : pris en tenaille par la défense centrale nancéienne, il n’a jamais su se mettre en évidence. – R. R.
MARSEILLE. – Cinq minutes après que l’assistant
de M. Thual a refusé, pour une position de hors-jeu, un but
pourtant valable à Maoulida, Lamouchi n’est pas parvenu
à transformer un penalty consécutif à une main
dans la surface du défenseur sochalien Tosic.
(Photo Jérôme Prévost)
José PASQUALETTI (entraîneur
d’Ajaccio) : « Je considère que c’est un
bon point, il était important pour nous
d’enchaîner positivement après notre
victoire sur Marseille. J’ai apprécié la
solidarité et la rigueur de mon équipe.
Ce groupe a du courage et du cœur. On
sent que tout le monde est responsable,
une prise de conscience a eu lieu.
J’observe aussi que la chance est peut
être en train de tourner et c’est une
condition supplémentaire pour nous
d’espérer. »
Pablo CORREA (entraîneur de
Nancy) : « Je suis déçu car nous avons
produit des efforts importants. Il aurait
été bon pour nos jeunes attaquants
qu’ils marquent. Cela leur aurait
apporté de la confiance. Néanmoins,
ce résultat est intéressant après notre
victoire à Rennes. Nancy a eu la volonté de jouer sur un terrain difficile et
Ajaccio aussi. On craignait cette
période de janvier avec des adversaires de qualité. Nous terminons
mieux que nous le pensions. » – M. V.
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
Franck RIBÉRY (Marseille) :
« Nous traversons une période difficile. Pourtant, nous nous sommes créé
des occasions et on aurait pu profiter
de cette opportunité pour prendre plus
de points. Nous avons des regrets.
Mais c’est Lamouchi le plus malheureux. Nous devons nous remettre en
question mais il ne faut pas douter. On
a déjà connu cette année une période
plus difficile. » – H. F.
Kapo proposé à Paris,
Lacombe piste Darcheville
un joueur de côté gauche alors qu’on chercherait
plutôt à droite. Maintenant, si on me le propose
d’ici à la fin du mercato, on y réfléchira. C’est un
bon joueur. Toute réflexion est bonne à creuser. »
Pour l’heure, il ne semble pas toujours émerger
d’unanimité entre la cellule recrutement du PSG et
le nouvel entraîneur. Lacombe, qui sait que JeanClaude Darcheville sera en fin de contrat en juin
prochain, apprécierait particulièrement de faire
venir à l’intersaison l’attaquant bordelais pour
l’associer à Pauleta, son ancien coéquipier en
Gironde. Cette piste, cependant, ne soulève guère
d’enthousiasme dans les autres composantes du
club. Même chose autour de l’attaquant stéphanois Frédéric Piquionne. Lacombe l’apprécie. Au
siège du club, on est beaucoup plus mesuré sur la
Monaco parie sur Licata
Pasqualetti :
« Un bon point »
bonne prestation qui nous permet de
mériter ce nul, nous n’avons pas pris de
but depuis deux matches, c’est réconfortant. Nous avons fait une deuxième
mi-temps généreuse et solidaire.
L’état d’esprit a changé dans mon
groupe. Ce nul confirme notre réveil. »
JOURNAL DES TRANSFERTS
HIER, GÉRARD BRIANTI, le vice-président
monégasque, continuait de démentir tout départ
possible d’Olivier Kapo, prêté sans option d’achat
jusqu’en juin par la Juventus. Mais l’ancien Auxerrois reste dans une situation délicate à l’ASM,
même s’il figure dans le groupe qui reçoit Lyon
aujourd’hui. Jusqu’à la clôture du mercato (le
31 janvier à minuit), Kapo, dont les rapports avec
Guidolin semblent assez obscurs, devrait chercher
à quitter la Principauté. Ses représentants l’ont
notamment proposé cette semaine au PSG.
Selon nos informations, les dirigeants parisiens
n’ont pas donné suite à cette sollicitation. Hier
soir, le discours de Guy Lacombe semblait plus
nuancé sur le sujet : « On n’a pas parlé de Kapo
jusqu’ici, assurait l’entraîneur du PSG. C’est plutôt
ÉGALEMENT APPROCHÉ PAR CAEN, Lorient, Sochaux ou Saint-Etienne,
Alexandre Licata (Louhans-Cuiseaux, National) signera demain – sauf visite
médicale négative – un contrat de trois ans et demi en faveur de l’AS Monaco, aux arguments financiers supérieurs.
Ce milieu offensif technique et assez compact (1,78 m ; 76 kg) de tout juste
vingt-deux ans est également capable d’évoluer comme deuxième attaquant et a grandement contribué à faire monter Louhans-Cuiseaux en
National, où ses prestations ont attiré l’œil de nombreux clubs. Déjà auteur
de dix buts cette saison, Licata va donc franchir deux échelons d’un coup.
Aura-t-il très vite sa chance en L 1, comme l’ont eu les jeunes Monégasques
Maurice-Belay, Gakpe ou Gigliotti ? « Je dois apprendre à le connaître,
expliquait hier Francesco Guidolin, mais je sais qu’il est gaucher, jeune et
français. C’est important. » Après des débuts à Grenoble, sa ville natale,
puis un passage non concluant par le centre de formation du LOSC – comme
Franck Ribéry, dont il partage le début de carrière atypique –, Licata a failli
jouer au Danemark puis en Belgique avant de trouver refuge à Louhans-Cuiseaux en juin 2004. D’origine sicilienne par ses grands-parents, il assistera
ce soir à Monaco-Lyon en compagnie de son agent et des dirigeants bressans. Dans les tribunes de Louis-II, Licata croisera sans doute Aldo Spinelli, le
président de Livourne, qui discutera une nouvelle fois avec les décideurs
monégasques de Stefano Morrone, le milieu italien réclamé depuis plusieurs
semaines par Guidolin, qui l’a entraîné la saison passée à Palerme.
Monaco a déjà fait plusieurs offres (autour de 2 M) à Spinelli, sans succès,
d’autant que Roberto Donadoni, l’entraîneur de Livourne, ne veut absolument pas lâcher Morrone. En cas d’échec sur ce dossier, l’ASM espère pouvoir finaliser une autre arrivée d’ici à mardi soir. – S. K.
capacité à s’imposer à Paris de l’ancien Rennais,
qui est dans le collimateur de Marseille pour la saison prochaine.
Au rayon des départs, il semble qu’il y ait aussi un
clivage autour du cas de Sergueï Semak. En fin de
contrat en juin 2007, l’international russe souhaite
quitter Paris. Jean-Michel Moutier, le directeur
sportif parisien, est à l’écoute des propositions :
Semak est sollicité par trois clubs moscovites (le
FC, le Dynamo et le Lokomotiv) prêts à payer entre
2 et 2,5 millions d’euros d’indemnités de transfert
et à lui offrir trois ans de contrat. Lacombe, lui,
croit en ce joueur, qu’il souhaite relancer. Mais, au
siège du club parisien, on rappelle que le marché
des transferts ne fermera en Russie que le
28 février... – J. T. (avec S. K. et R. R.)
Everton tenté
par Piquionne
À la recherche d’un attaquant, Everton, qui a essayé en vain d’obtenir le
prêt du Toulousain Santos, s’est renseigné hier matin sur Frédéric
Piquionne, le Stéphanois. Les dirigeants de l’ASSE ont refusé formellement de céder leur joueur. – G. D.
TROYES SOLLICITE WATIER. –
Troyes connaît quelques soucis
offensifs. L’ESTAC espère profiter
des derniers jours du mercato pour
les résoudre. Après avoir approché
Bugnet (Montpellier), Sinama-Pongolle (Liverpool), les dirigeants
troyens se sont renseignés sur Cyril
Watier (33 ans), l’ancien Caennais,
qui évolue depuis le début de la saison à Guingamp (L 2), où il n’a débuté que sept rencontres de Championnat. – G. D.
ALOISIO AU BETAR ? – Prêté
récemment par le club russe du Rubil
Kazan à l’Atletico Paranaense (D 1
brésilienne) jusqu’en décembre pro-
chain, José Aloisio est sollicité par le
Betar Jérusalem (D 1 israélienne) qui
lui propose un contrat de deux ans et
demi. L’ancien attaquant de SaintÉtienne et du PSG devait communiquer sa réponse, hier soir, au club
entraîné par Luis Fernandez.
BOBIC EN CROATIE. – Fredi
Bobic aurait pu jouer en France si son
essai strasbourgeois avait été positif. Âgé de trente-quatre ans, l’attaquant allemand va finalement
découvrir le Championnat croate. Il
vient de s’engager avec le Rijeka FC,
12e du Championnat local.
VAN HOOIJDONK DE RETOUR
AU FEYENOORD. – L’attaquant
néerlandais Pierre Van Hooijdonk,
de NAC Breda, a signé un contrat
d’un an et demi en faveur du Feyenoord Rotterdam. Van Hooijdonk
(36 ans) avait évolué à Rotterdam de
2001 à 2003. Avec le Feyenoord, il
avait remporté la Coupe de l’UEFA
en 2002, marquant deux buts en
finale contre le club allemand du
Borussia Dortmund (3-2).
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
Jaune
Fernandez : « Le but était valable »
NANCY - AC AJACCIO : 0-0
Bleu
HÉLÈNE FOXONET
ILS ONT DIT
Jean FERNANDEZ (entraîneur de
Marseille) : « Nous sommes déçus
d’avoir perdu deux points à domicile.
Les conditions n’étaient pas faciles
avec les rafales de vent. Chaque
équipe a eu sa mi-temps et Sochaux,
par Mézague ou Isabey, aurait pu marquer. Nous avons été meilleurs en
seconde période dans la récupération
du ballon. Nous marquons même un
but valable que l’arbitre refuse. »
Dominique BIJOTAT (entraîneur
de Sochaux) : « Nous avons des regrets
par rapport à la première mi temps car
nous aurions pu mener au score. C’est
rare de se procurer autant d’occasions
à Marseille, mais je pense que l’OM
était encore touché par sa défaite à
Ajaccio (1-3). Nous avons réussi une
Jaune
RICHERT (7) : très présent hier soir, il
a réussi deux claquettes décisives. Bon
match.
CALVÉ (4) : n’avait pas la partie facile
devant Ribéry. Ce jeune joueur a souffert.
AFOLABI (6,5) : solide et efficace, il a
souvent rassuré ses partenaires.
MIRANDA (5) : rugueux, certes, mais
il s’est quelquefois laissé surprendre
en vitesse.
TOSIC (5) : a abusé de tacles parfois
dangereux, pour stopper Nasri,
notamment. N’a jamais rien lâché. Un
bon tir repoussé par Barthez.
PITAU (5,5) : précieux dans la récupération, il a beaucoup travaillé.
MÉZAGUE (6,5) : excellente première
mi-temps. Puissant dans l’entrejeu, et
auteur d’une superbe frappe sur l’arête
du but (20e).
ISABEY (4,5) : les Sochaliens ont peu
utilisé les couloirs, il a été sousemployé.
MENEZ (4,5) : transparent pendant
40 minutes, il a retrouvé un peu d’efficacité quand il est allé chercher les ballons au centre. Tout près de faire la différence en fin de rencontre.
ILAN (5,5) : est très précieux par ses
remises mais joue quelquefois un peu
trop facile.
DAGANO (5,5) : un tir croisé repoussé sur la ligne par Cana (11e), deux
autres contrés par Barthez. La réussite
n’était pas avec lui.
Noir
Bleu
Noir
BARTHEZ (7,5) : quatre parades de
grande classe, un excellent match,
dans des conditions pourtant très difficiles.
D. FERREIRA (4): il n’est vraiment
pas au mieux depuis quelques temps,
souvent battu dans les duels et hésitant dans les relances.
DÉHU (4,5) : souvent pris de vitesse
en première période, un peu meilleur
ensuite.
ANDRÉ LUIS (5,5) : dans un poste
axial à gauche, il fut un peu plus inspiré
que ses partenaires de défense.
BONNISSEL (5) : après un si long
arrêt, il se contente pour l’instant
d’assurer par son expérience, mais on
l’a connu plus incisif offensivement.
LAMOUCHI (4) : mauvaise soirée
pour l’ancien Milanais. Assez effacé en
première mi temps, il ne put sauver sa
prestation en réussissant le penalty…
CANA (5) : sa puissance lui permet de
ratisser un très grand nombre de ballons, mais il en perd trop.
NASRI (non noté) : a été honteusement séché trop souvent. Blessé, il a
été obligé de laisser sa place à DELFIM (4,5), qui a aussi perdu beaucoup
de ballons.
RIBÉRY (6) : on a retrouvé le très bon
Ribéry du début de saison, avec des
crochets, des accélérations et une
bonne entente avec Pagis. A un peu
baissé en fin de match.
PAGIS (6,5) : la véritable satisfaction
du match. Plusieurs tirs à son actif, de
jolies ouvertures, il est tout de même
plus efficace derrière Maoulida qu’en
pointe.
10
FOOTBALL
LIGUE 1 (24e journée)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
MONACO - LYON
« Lyon, c’est le modèle »
FRANCESCO GUIDOLIN évoque en détail sa méthode et ses ambitions pour l’AS Monaco, en difficulté en L 1.
Nommé le 6 octobre 2005, Francesco Guidolin n’avait encore
jamais accepté de parler individuellement à L’Équipe. Alors
que son groupe traverse un mercato très perturbant et patine
en L 1 (2 points en quatre journées), l’entraîneur italien de l’AS
Monaco fait le point. Sous contrat jusqu’en juin 2007, il souhaite prolonger plus longtemps son bail. Agacé par les commentaires sur l’influence italienne grandissante à l’ASM, il
dément d’un ton ferme toute tension avec certains joueurs,
afficheson optimismeetprévient: « Il n’yaurapas decrisesion
perd contre Lyon. »
MONACO –
de notre envoyé spécial
– Allez-vous écarter plusieurs
joueurs au rendement insuffisant (*) ?
– Je n’ai dit à personne d’aller voir
ailleurs. Tout le monde doit prouver
sa valeur sur le terrain, pas avec des
mots. C’est plus facile de laisser
dehors Maurice-Belay, Veigneau ou
Gakpe, non ? Parce qu’ils sont
jeunes. Mais c’est le terrain qui
compte.
– Pourquoi avoir laissé de
côté Plasil et Meriem face à
Bordeaux ?
– J’ai pris en compte beaucoup de
choses, en particulier que l’on jouait
alors tous les trois jours. Ce n’était
pas un manque de confiance. Cela
faisait partie d’un turnover normal.
On ne peut pas faire trois matches
avec la même équipe.
« J’ai failli entraîner
la Juve en 2004 »
– La Ligue des champions
reste-t-elle accessible ?
– La deuxième place sera très difficile, mais la troisième reste possible.
On a remonté au classement une
première fois, on peut le refaire.
– Vos longues séances tactiques ont surpris le groupe.
Les joueurs de L 1 sont-ils
réceptifs aux méthodes
italiennes ?
– (Rires). Je ne travaille pas beaucoup ici. Je crois avoir l’expérience
nécessaire pour doser mes séances.
Je garde ma méthode avec la sensibilité d’un entraîneur étranger qui
ne travaille pas chez lui.
– Vous avez dû vous adapter ?
– Je fais tout petit à petit, sans révolution. Je n’ai pas la vérité dans les
mains. Je dois être humble, attentif
et sensible à ce qui m’entoure.
– De quoi êtes-vous fier
depuis vos arrivée ?
– Les résultats diront si je pourrai
être fier. Avec le travail et la
patience, je pense pouvoir faire
beaucoup de choses ici. Je suis bien
à Monaco, je veux travailler sur la
durée. Regardez Lyon : pour devenir
important, il faut du temps, un projet. C’est le modèle.
– Mais alors comment expliquer les départs ?
– J’ai déjà parlé des cas Evra et Adebayor. Pourquoi ne parlez-vous pas
des jeunes que l’on a lancés depuis
plusieurs mois : Maurice-Belay, Veigneau, Gakpe, Gigliotti ? Ils
jouaient, avant ? Avec d’autres
joueurs déjà présents, ils font partie
de l’avenir du club, et ont envie de
faire beaucoup avec le maillot de
Monaco. Le maillot, c’est important.
– Qu’aimez-vous dans le football français ?
– L’enthousiasme, la capacité de
dédramatiser, la pression bien
moindre qu’en Italie. C’est mieux
comme ça. J’aime cette atmosphère.
– Et que n’aimez-vous pas ?
– Rien en particulier. Je pensais
trouver dans un club comme Monaco des meilleures structures
d’entraînement. Ça me semble un
détail important pour mieux travailler. Nous n’avons qu’un seul terrain
à disposition. Je suis encore en train
d’observer. Je suis content de travailler à l’étranger, c’était le bon
moment pour moi. Je suis considéré
en Italie comme l’entraîneur qui
parle le mieux italien (rires). Je dois
pouvoir mieux m’exprimer en français, de manière plus précise, pour
mieux faire passer mes idées et ma
sensibilité.
– Si on vous dit “Guidolin est
un entraîneur défensif qui a
joué trois mois avec un seul
attaquant et qui demande à
ses latéraux de ne pas monter”, que répondez-vous ?
– Niente. Rien, regardez le terrain,
mes résultats en Italie.
Carew a
de la concurrence
L’attaquant norvégien est à la peine. Mais
avec Fred et Benzema, qui jouent au même
poste, Lyon ne manque pas de solutions.
LYON –
de notre envoyé spécial
permanent
L’été dernier, c’est bien Gérard Houllier qui avait insisté auprès de JeanMichel Aulas, le président du club,
pour recruter le Brésilien Fred, un
autre attaquant. L’entraîneur ne se
voyait pas viser autant d’objectifs
(doublé Coupe-Championnat, finale
de la Ligue des champions au Stade
de France) avec un seul véritable
avant-centre de métier.
Fred (9 fois titulaire en L 1) et Carew
Francesco Guidolin s’insurge quand il entend que Monaco devient italien. « Ça m’énerve !
(…) Si je veux dire quelque chose avec compétence, je dois parler des joueurs que je connais
(Photo Didier Fèvre)
le mieux. Il est logique d’avoir une identité française dans ce club ».
Le plaisir éphémère
de Malicki
milieu de cette bande de jeunes qui
l’écoute et le respecte. « C’estvrai que je
fais un peu papi dans ce groupe, mais ça
se passe hyper bien. Et puis, à chaque
fois que l’entraîneur fait appel à moi, je
réponds présent. »
Cette saison, il a disputé six rencontres
et affiche un bilan positif : trois victoires,
un nul, deux défaites et deux buts
encaissés. À l’aise, il a même prolongé
son contrat jusqu’en juin 2007. « J’ai
privilégié la marque de confiance du
club. » Se voit-il changer de vie, de club,
rejouer chaque week-end ? « Évidemment. J’ai envie de rejouer en L 1 ou en
L 2, prendre trois au quatre dernières
années de plaisir. Mais, bon, les places
sont chères en France. C’est un pays qui
compte beaucoup de très bons gardiens.
Je suis ouvert à tout. J’aurai le temps d’y
penser. » Pour le moment, le titulaire ne
pense qu’à ses matches.
GUILLAUME DUFY
Place aux actes
Presque condamnés, les Messins ont juré de ne pas baisser les bras.
À vérifier dès ce soir à Lille.
METZ –
de notre correspondant permanent
LE CALME RÉCLAMÉ par Carlo Molinari cet été était à la
mesure des deux fins de saison stressantes que ses funambules
de joueurs venaient de lui faire traverser. Balayés par des Nantais plus réalistes samedi dernier (1-4), les Messins pensaient
avoir définitivement rejoint l’anonymat réservé à ceux qui
n’ont plus à rien à espérer. Ils avaient simplement omis un
détail : l’ambition présidentielle, somme toute modeste, devait
prendre corps dans le milieu du classement et pas au dernier
rang de la classe. Adjoint fidèle à Joël Muller et à ses convictions, Michel Ettorre, qui ne supportait plus le bonnet d’âne
coiffant le club de son cœur, a donc fini par dire publiquement
tout le mal qu’il pensait d’une partie du vestiaire, lundi dans
le Républicain lorrain. Après avoir pris du recul pendant une
journée, il est revenu au chevet d’une équipe touchée par les
maux habituels des mal classés. Des maux que le club aurait
préféré soigner dans le secret d’autant que, selon Muller, le
diagnostic d’Ettorre était juste mais incomplet : « Il n’y a pas
que l’état d’esprit. Sur ce plan-là, contre Nantes on ne peut rien
reprocher aux joueurs. Ils ont fait ce qu’on attendait d’eux.
Après, qu’il y ait des limites dans le jeu c’est autre chose. Si ce
n’était qu’une question d’état d’esprit, il suffirait d’avoir envie
pour gagner ! »
CLAUDE CHEVALLY
COUPE DE FRANCE (16es de finale)
Calais
scandalisé
Trois matches de Coupe de France ont été reportés hier à cause des intempéries.
L’ancien finaliste s’inquiète des conséquences financières.
Doublure au LOSC depuis cinq ans, le gardien assure parfaitement le remplacement
de Tony Sylva, parti à la CAN.
même être plus stressé quand je ne joue
pas. » Cela fait cinq ans que Malicki vit
dans l’ombre du numéro 1 du LOSC. Il a
commencé avec Grégory Wimbée, qu’il
croisera ce soir. Parfois il a eu envie
d’abandonner ce rôle très particulier.
Ce fut le cas il y a quelques mois. Un club
de L 2 l’a approché, en lui proposant
d’être numéro 1, ce qu’il n’a plus été
dep uis la sais on 2000 -2001 à
Châteauroux (L 2). Il a réfléchi et finalement refusé. Il se sent bien au LOSC, au
(14 fois titulaire en L 1) se sont donc
habitués à jouer chacun à leur tour,
même si Houllier n’exclut pas de les
associer un jour. Comment décide-t-il
de titulariser l’un ou l’autre ? « L’état
de forme entre bien sûr en jeu, admetil. La nature de l’adversité également.
Mais, selon que je titularise l’un ou
l’autre, cela implique d’autres changements. Ce sont deux attaquants
axiaux aux qualités différentes. Avec
Carew, je suis assuré d’avoir de la profondeur et de la percussion, ce que
j’aime bien avoir au niveau offensif.
Fred, qui s’adapte de mieux en mieux
au football français, est plus un
homme de contact et de surface. »
Lequel des deux avants-centres débutera ce soir, à Monaco ? Houllier ne l’a
pas révélé hier. Le facteur « état de
forme » semble jouer en défaveur de
Carew. D’autant que Fred, vingt-deux
ans, avait inscrit un doublé lors du
match aller à Gerland (2-1), quelques
jours après son arrivée en France.
Depuis ces débuts aussi tonitruants
que ceux de son concurrent, le Brésilien a découvert la neige et les subtilités de la L 1. Il a surtout ajouté quatre
buts à son compteur en Championnat
et a ainsi dépassé Carew, en réussissant un coup de tête gagnant à Nancy
(2-0), le 14 janvier. « Après avoir tiré
deux fois sur les montants, il attendait
ce but depuis un petit moment », note
Gérard Houllier, ravi pour son buteur.
Ravi aussi de pouvoir compter, au
même poste, sur une troisième solution en la personne de Karim Benzema, dix-huit ans, qui a participé à cinq
matches de L 1. « Pour l’instant, vu sa
jeunesse, je préfère faire jouer Karim
comme deuxième attaquant, notamment sur les côtés où je lui demande
d’utiliser la qualité de son dribble
pour jouer des un contre un, explique
Gérard Houllier. Mais je suis vraiment
content du travail, de la progression
et de l’état d’esprit de Benzema, qui
bénéficie d’un bon environnement. »
Avec un doublé en Coupe de France à
Grenoble (4-0), début janvier, et deux
passes décisives, Benzema s’impose
même, avec Govou, comme l’un des
attaquants lyonnais les plus efficaces
du début d’année.
Dire que Metz n’a pas préparé son périlleux déplacement à Lille
dans les meilleures conditions est un euphémisme. Les lacunes
collectives de son effectif mériteraient des grands travaux,
mais Joël Muller bricole comme il peut avec les outils mis à sa
disposition (pas de terrain couvert) et se contente de l’aire synthétique du centre de formation. Luxe suprême, il a pu diriger
une courte séance sur une partie de la pelouse de Saint-Symphorien vendredi.
À Metz, une réflexion globale sur le club est engagée. En attendant ses conclusions, le club a une image à défendre. Inquiet de
la résignation contagieuse qui touchait le vestiaire, Molinari a
tenu un discours mobilisateur mardi. À défaut d’un miracle
auquel il n’ose plus croire, le président messin attend de ses
troupes une fin digne. Les réponses qu’il a reçues l’ont rassuré.
Wimbée a indiqué qu’il avait rejoint le club en Ligue 1 et qu’il le
quitterait en Ligue 1. Proment, qui arrive en fin de contrat, a
assuré que jouer « en L 2 ne lui poserait pas de problème ».
C’est bien sûr le terrain qui révélera le degré de sincérité de ces
bonnes intentions. « Il faut faire un match plein pendant
quatre-vingt-dix minutes, en étant irréprochables, comme des
professionnels », rappelle Muller. Devant les micros, ses
joueurs s’expriment plutôt bien. Mais il est peut-être temps
pour eux de se montrer aussi habiles balle aux pieds.
RAPHAËL RAYMOND (avec M. T.)
PAGE 10
LE CRUFC avait l’habitude d’être mieux
traité par la Coupe de France. Hier, il a
appris moins de trois heures avant le
coup d’envoi de son seizième de finale
de Coupe de France face à Sainte-Geneviève-des-Bois que la pelouse incertaine
du stade Robert-Bobin d’Évry-Bondoufle était gelée, et donc impraticable.
Un énorme coup de massue pour les dirigeants calaisiens. Aux environs de 13
heures, en effet, la cinquantaine de bus
affrétés par les clubs de supporters, les
comités d’entreprise et autres associations avaient déjà atteint la région parisienne (en tout, 4 000 supporters du
CRUFC devaient assister à la rencontre).
Préjudice estimé à la louche, hier aprèsmidi, par les dirigeants du CRUFC :
50 000 euros.
« Tout ça a été géré avec une certaine
légèreté, commentait André Roches, le
président calaisien. Vendredi, le terrain
était déjà gelé, il n’est pas normal que
personne ne soit venu plus tôt. C’est difficilement admissible. »
Selon l’article 8 bis du règlement de la
Coupe de France, « tout doit être mis en
œuvre pour éviter à l’équipe visiteuse de
se déplacer inutilement. (…) Lorsqu’il
apparaît certain que le terrain sera
impraticable le jour du match, le club
recevant doit en informer, au plus tard la
veille du match avant 12 heures, la Ligue
régionale et la Fédération à partir du
7e tour éliminatoire. »
Si le ticket du match sera remboursé aux
supporters, le voyage en autocar a un
coût. Environ 1 000 euros par engin.
« De ce point de vue, c’est une catastrophe, et elle aurait facilement pu être
évitée, s’insurge le président calaisien.
Escalettes : « Je ne
suis pas au courant »
Qui va payer ? Joint au téléphone pendant la deuxième période de Bordeaux-Lens (1-0), auquel il assistait,
Jean-Pierre Escalettes a préféré rester
évasif sur le sujet. « Je ne vous dirai
rien aujourd’hui, car je ne suis pas au
courant des recours prévus, a reconnu
le président de la FFF. Je dois consulter
les spécialistes de ce dossier, on verra
lundi quelle est la procédure à suivre. »
Les responsables du CRUFC se
préparent eux à indemniser au moins
partiellement les personnes lésées.
Alors qu’ils doivent déjà régler le transport et l’hébergement de l’équipe de
Calais dès vendredi dans la région
parisienne (environ 5 000 euros) (*).
Sans compter les joueurs qui ont dû
poser une journée de congé pour participer à cette rencontre. Demain, la
commission centrale de la Coupe de
France doit fixer une nouvelle date
pour Sainte-Geneviève-des-Bois Calais, mais aussi pour Vitré-Longuenesse, également reporté en raison
des conditions climatiques et Montpellier-Roye, remis vers 16 heures à
cause des pluies diluviennes qui ont
submergé la pelouse de la Mosson rendue impraticable.
« Nous n’avons pas encore pensé à
l’aspect financier de cette nouvelle, pour
l’instant la déception domine, expliquait
hier après-midi Alain Baroux, le président du petit poucet (Longuenesse évolue en PH). C’est une grosse déception
pour les joueurs et les supporters, mais
maintenant il va falloir gérer au niveau
des Championnats parce que nous avons
trois matches en retard à disputer. »
BASTIA (L 2) - AGDE (CFA) : 2-0 a.p.
VENDREDI
BASTIA (L 2) - AGDE (CFA) : 2-0 a.p. (0-0)
Temps pluvieux. Pelouse bosselée. 1 500 spectateurs. Arbitre : M. Bonnin. Buts :
Conombo (97e, 108e). Avertissements. – Bastia : Jolibois (32e), Née (45e), Ghisolfi
(79e), Maire (101e) ; Adge : Blaquière (45e), Vallejos (61e), Texier (100e), Faubesse
(103e), Cambonie (104e).
BASTIA : Penneteau – Marester, Maire, Lorenzi, Sauget – Barthélémy (Meslin, 63e),
Ghisolfi, Gomez (Camadini, 55e), Jolibois – Née (Conombo, 95e), André (cap.).
Entraîneur : B. Casoni.
AGDE : Blaquière – Faubesse, Giacopelli, Bellabas, Vallejos – Delarosa, Texier
(Oukassou, 105e), Cambonie, Megharbi – Schluzendors (Taboubi, 85e), Gamet
(Tesserra, 70e). Entraîneur : T. Villa.
BREST (L 2) - Amiens (L 2) .......... 2-0
DIJON (L 2) - MOULINS (N) : 1-0
DIJON (L 2) - MOULINS (N) : 1-0 (1-0)
Temps froid. 2 200 spectateurs. Arbitre : M. Cailleux. But : Grégoire (12e). Avertissements. – Dijon : Vosahlo (73e) ; Moulins : Letzelter (67e), Maronne (76e).
DIJON : Perraud – Tacalfred, Grégoire (cap.), Vosahlo, Kajima – Linarès, Livramento – Laurent (Masson, 46e), Asuar (Larcier, 84e), Mangione – Makriev (Esteves, 55e).
Entraîneur : R. Garcia.
MOULINS : Novaes – Letzelter (Cortambert, 75e), Georges (cap.), Maronne, Diompy – Erassa (Guenot, 57e), Hammouti, Sola, Bouby – Moreno (Sagna, 75e), Perbet.
Entraîneur : B. Tihy.
Le calendrier, voilà le problème des amateurs. Les joueurs de Longuenesse travaillent durant la semaine. Les longs
voyages durant le week-end empiètent
déjà sur leur vie professionnelle. Il sera
donc très compliqué de leur infliger des
matches tous les trois jours pour rattraper le retard. Roye, qui évolue en CFA
comme Calais, est confronté au même
problème d’agenda. Le club espère en
outre un geste de la FFF pour qu’elle
prenne en charge une partie de son prochain déplacement. Montpellier, son
adversaire, a suggéré de fixer les retrouvailles le 21 ou le 22 février. « Le bon
côté, c’est que le prochain tour se
déroule les 21 et 22 mars. Ça laisse du
temps pour trouver une solution convenable pour les deux clubs », se rassurait
hier un dirigeant de l’AS Vitré.
RÉGIS DUPONT (avec M. C. et J. Ri.)
(*) Selon l’article 28 bis du règlement
de la Coupe de France, les frais d’organisation, les frais de transport (2,70 par kilomètre) et d’hébergement (en
sus, 1,80 par équipe et par kilomètre) des équipes sont déduits de la
recette nette du match.
20 H 30
HIER
BASTIA (L 2) - Agde (CFA).... 2-0 a.p.
DIJON (L 2) - Moulins (N)............ 1-0
MARDI 31 JANVIER
Rennes - Lens (Eurosport)
MERCREDI 1er FÉVRIER
17 HEURES
Paris-SG - Auxerre (TF 1)
18 HEURES
AC Ajaccio - Lyon
19 HEURES
19 HEURES
Lyon-La Duchère (CFA) - Strasbourg
Bordeaux - Entente SSG (N)
20 HEURES
Colmar (CFA 2) - Monaco
Lorient (L 2) - Lille
20 H 45
Châteauroux (L 2) - Sochaux
Bois-Guillaume (CFA) - Nantes
(à Rouen, stade Robert-Diochon)
Marseille - Metz (Eurosport)
Montpellier(L 2)-Roye (CFA), AS Vitré (CFA)-Longuenesse(PH) et Sainte-Genevièvedes-Bois (CFA) - Calais (CFA), prévus hier, ont été reportés en raison du gel.
En capitales, les clubs qualifiés. Le tirage au sort des huitièmes de finale (mardi 21 et
mercredi 22 mars) sera effectué dimanche 12 février dans le cadre de l’émission
Téléfoot, sur TF 1.
L 1 : Ligue 1 ; L 2 : Ligue 2 ; N : National ; CFA : Championnat de France amateurs
(niveau 4) ; CFA 2 : Championnat de France amateurs 2 (niveau 5) ; PH : Promotion
Honneur (niveau 7).
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
JOHN CAREW A-T-IL DÉMARRÉ
TROP VITE ? Le buteur norvégien,
recruté durant l’été par Lyon, avait
marqué, lors des trois premiers
matches de Championnat. Le joueur,
âgé de vingt-six ans, a de nouveau
frappé lors des 12e et 17e journées
mais semble s’essouffler depuis
quelques semaines. Comme si
l’ancien attaquant de Valence, déjà
discret dans les salles d’interviews, le
devenait également sur les terrains.
Le Norvégien craindrait-il l’hiver ?
« N’oubliez pas que John a fait
l’essentiel de sa carrière à Valence,
Rome et Istanbul ! » plaisante Gérard
Houllier. Plus sérieusement, le coup
de moins bien de son attaquant n’a
pas échappé à l’entraîneur lyonnais.
« J’ai eu l’occasion de m’entretenir
longuement avec John sur ce sujet,
dit-il. On attend tous, lui y compris,
plus de constance et de régularité
dans son jeu. Il a d’abord été victime
d’une grippe tenace, puis d’une gastro-entérite, qui l’ont affaibli physiquement. Ça arrive. Il n’en demeure
pas moins qu’on attend plus et mieux
que ce qu’il produit depuis quelques
semaines. Lui-même en convient.
Aujourd’hui, John me frustre, au sens
où il doit franchir un palier supplémentaire. Je reconnais aussi que
l’état actuel des terrains ne l’avantage pas. Le tout est qu’il reprenne sa
marche en avant. Contre Auxerre
(1-1), il s’est vu refuser un but pour
hors-jeu et a eu quelques bonnes
séquences. »
La progression
de Benzema
LILLE - METZ
SI LES ATTAQUANTS messins sont
aussi inoffensifs que ceux rencontrés par
Lille en ce début d’année 2006, Grégory
Malicky aura ce soir tout intérêt à se
munir d’une couverture chauffante.
Titulaire dans le but du LOSC depuis
quatre matches et le départ de Tony Sylva pour la CAN, la doublure n’a pris
qu’un but. Celui-ci a été inscrit par Kader
Keita, son propre partenaire, qui a eu la
mauvaise idée, contre Troyes (0-1), de
détourner un ballon que Malicki
s’apprêtait à capter sans crainte. À part
ça, pas grand-chose à signaler. L’aîné de
l’équipe, âgé de trente-deux ans,
s’ennuierait presque... « Il ne faut
quand même pas exagérer », sourit-il.
La semaine dernière, contre Toulouse
(0-0), il n’a touché qu’un seul ballon au
cours de la seconde période.
« C’est souvent le cas en seconde
période, c’est plus calme, assure-t-il. Il
faut dire aussi que j’ai une excellente
défense. Mais je me méfie de Metz. Pour
moi, ce sera le match le plus dur du mois
de janvier. C’est une rencontre piège
contre une équipe qui n’est pas en réussite. Elle a connu des moments difficiles.
Il faudra être vigilant pour continuer
notre série à domicile et pour rester
accroché aux quatre, cinq équipes qui
rêvent de la Ligue des champions. Dans
trois semaines, on en saura un peu
plus. »
D’ici là, la CAN sera terminée, Tony Sylva
de retour et Grégory Malicki s’assiéra à
nouveau sur le banc. « Je savoure
chaque moment, reconnaît-il. Mon plaisir est éphémère. Je ne me prends absolument pas la tête. Je ne suis pas là pour
foutre la m..., pour me plaindre. Je n’ai
aucune pression et je me comporte
comme d’habitude. Quel que soit mon
rôle, j’ai le même discours. Je crois
LYON
Bleu
Italie
Cinquante ans, né le 3 octobre 1955,
à Castelfranco Veneto.
Carrière de joueur (milieu) :
Hellas Vérone (1975-77) ; Sambenedettese (1977-78, D 2) ; Hellas
Vé r o ne ( 19 7 8- 7 9 ) ; P is t o ie se
(1979-80, D 2) ; Hellas Vérone
(1980-82, D 2) ; Bologne (1982-83,
D 2) ; Hellas Vérone (1983-84) ;
Venise (1984-86, D 4). International
Espoirs (5 sélections).
Carrière d’entraîneur : Giorgione
(1988-89, D 4) ; Trévise (1989-90,
D 4) ; Fano (1990-91, D 3) ; Empoli
(1991-92, D 3) ; Ravenne (1992-93,
D 3) ; Atalanta Bergame (1993-94) ;
Vicence (1994-98, Serie B puis A) ;
Ud in es e ( 19 9 8- 99 ) ; Bo lo gn e
(1999-2003) ; Palerme (2003-05) ;
Genoa (juillet 2005) ; Monaco (depuis
octobre 2005).
Palmarès : vainqueur de la Coupe
d’Italie (1997).
STÉPHANE KOHLER
(*) Selon France Football, Guidolin a
signifié à Kapo et Meriem qu’il ne
comptait plus sur eux. « J’ai parlé avec
Kapo en toute sérénité. Tout va très
bien. S’il dit autre chose… », assure
Guidolin. Et Meriem, non aligné contre
Bordeaux, à Lens (1-1) et non retenu ce
soir ? « Il n’est pas dans une bonne
période physique et doit travailler spécifiquement. J’ai confiance en lui, et
j’ai besoin de tout le monde. »
Jaune
Rouge
Jaune
Francesco GUIDOLIN – Est-il exact que vous avez
failli devenir l’entraîneur de la
Juventus en juin 2004, avant
que Capello ne soit choisi ?
– Oui. C’est vrai, c’était quasiment
fait. Mais ce n’est pas un regret.
Ni une fierté. Et ce n’était pas le
seul grand club italien à m’avoir
contacté. »
Noir
Bleu
Noir
« COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS
vos difficultés en L 1 ? Fin 2005,
Monaco était à un point du
deuxième, contre neuf
aujourd’hui…
– Il est impossible de toujours
gagner à domicile (avec Guidolin,
l’ASM l’a fait neuf fois d’affilée
toutes compétitions confondues
avant de faire match nul contre
Strasbourg, 1-1), je le disais d’ailleurs quand on gagnait. Et après
la trêve, après notre remontée
au classement, on a fléchi, surtout
mentalement. Dans le sport de
haut niveau, on ne peut pas toujours être à 100 % mentalement.
C’est notre problème en ce moment.
– Vos soucis ne sont-ils pas liés
au mercato (départs d’Evra,
Adebayor, Maoulida, envies
de départ de Squillaci et arrivées de Di Vaio, Vieri et Dos
Santos) ?
– Non. À Auxerre (1-2), il n’y avait
qu’un seul nouveau joueur (Di Vaio).
Et puis on a gagné à Rhône-Vallées
(CFA 2, 6-0, en 32e de finale de la
Coupe de France), à Toulouse (2-0,
quart de finale de la Coupe de la
Ligue). Je le répète, nos résultats en
Championnat sont dus à un relâchement mental.
– Au sein du groupe, personne
ne se demande pourquoi le
club laisse partir Evra, Adebayor, plus Maicon en juin à
l’Inter ?
– Je ne sais pas. Maicon est là
jusqu’en juin. J’ai dit à tout le
groupe qu’Evra avait eu l’occasion
de sa vie, et c’est lui qui a voulu
partir. Concernant Adebayor, j’ai
déjà expliqué que je ne voulais
plus travailler avec lui. (Très ferme).
Au-delà des résultats, il y a les mots,
les yeux, les mains. On avait parlé
ensemble de son programme de
reprise, de ses futurs déplacements
au Togo. On s’était mis d’accord, en
se regardant dans les yeux. Après, il
a fait ce qu’il a voulu. Pour moi,
c’était fini.
– Le virage italien pris par le
club déclenche des réactions
pas toujours positives. Qu’en
pensez-vous ?
– Quand j’entends que Monaco
devient italien, ça m’énerve. Ce
n’est pas une question de nationali-
té. Je travaille à l’étranger pour la
première fois. Si je veux dire quelque
chose avec compétence, je dois parler des joueurs que je connais le
mieux. Et ce sont des Italiens. Mais il
est logique d’avoir une identité
française dans ce club, je l’ai dit aux
dirigeants pour le futur. Et j’ai aussi
demandé à mes dirigeants des
joueurs français au mercato. Il n’y a
aucun virage italien. Aucun virage.
– Recruter Di Vaio en attaque
n’était-il pas suffisant ? Aviezvous besoin d’un autre joueur
offensif au risque de modifier
votre système ?
– On avait besoin d’une pointe,
d’un vrai joueur de fixation. Di Vaio
est un deuxième attaquant. Vieri et
Di Vaio ont joué seulement une fois
ensemble (contre Bordeaux, 0-1), on
travaille tout l’équilibre de l’équipe,
pas seulement leur association. Je
dois connaître les caractéristiques
de tous mes joueurs, des jeunes aussi. Il faut construire une mosaïque.
C’est le plus important. Regardez
Lyon : c’est équilibré dans toutes les
lignes. Même chose pour Chelsea, la
Juve, Barcelone. Monaco a trouvé
de l’équilibre avec moi, mais il faut
faire encore des efforts entre les différentes lignes.
11
FOOTBALL COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LIBYE - MAROC : 0-0
La débâcle du Maroc
Incapables de battre la Libye, les finalistes 2004 de la CAN sont sortis piteusement de la compétition.
LIBYE - MAROC : 0-0
GROUPE A
Pts J.
— —
1. Égypte .......... 7 3
2. Côte d'Ivoire 6 3
3. Maroc ........... 2 3
4. Libye ............. 1 3
AUJOURD’HUI
18 HEURES
Cameroun - RD Congo, au Caire, stade
de l’Académie militaire (Eurosport)
Angola-Togo, au Caire,
stade international (Eurosport 2)
1. Cameroun ....
2. RD Congo ....
3. Angola ..........
4. Togo ..............
HIER
MAYENCE
4-2
Thurk (5e, 55e)
Zidan (61e)
Auer (87e)
VfB STUTTGART
FC COLOGNE
Podolski (31e s.p.)
Scherz (49e)
0-1
DUISBOURG
Caligiuri (43e)
NUREMBERG
2-1
(67e)
Saenko
Kiessling (73e)
BOR. DORTMUND
Wolf
3-2
Schnoor (24e c.s.c.)
Smolarek (32e)
Gambino (69e)
LEVERKUSEN
Freier (67e)
H.-J. Butt (74e s.p.)
HERTHA BERLIN
e
Van Burik (90 + 1)
HAMBOURG
(64e
WOLFSBURG
2-1 EINTR. FRANCFORT
Amanatidis (41e)
1-1
HANOVRE
e
Dabrowski (12 )
AUJOURD'HUI
KAISERSLAUTERN
SCHALKE 04
BIELEFELD
WERDER BRÊME
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Bayern Munich . 47 18 15 2 1 38 13 +25
Hambourg ......... 38 18 11 5 2 29 11 +18
Werder Brême . 36 17 11 3 3 46 21 +25
Schalke 04 ....... 31 17 8 7 2 20 12 +8
Hertha Berlin .... 27 18 7 6 5 28 25 +3
VfB Stuttgart .... 25 18 5 10 3 21 18 +3
M'Gladbach ...... 25 18 6 7 5 25 24 +1
Borussia Dortmund . 24 18 6 6 6 26 26 0
Hanovre .......... 22 18 4 10 4 27 24 +3
Leverkusen .... 22 18 5 7 6 26 27 -1
Eintracht Francfort 21 18 6 3 9 25 29 -4
Bielefeld ......... 20 17 5 5 7 21 25 -4
Mayence ........ 19 18 5 4 9 28 28 0
Wolfsburg ...... 18 18 4 6 8 19 32 -13
Nuremberg .... 17 18 4 5 9 20 31 -11
Duisbourg ...... 15 18 3 6 9 16 31 -15
FC Cologne ... 12 18 3 3 12 26 43 -17
Kaiserslautern .. 12 17 3 3 11 23 44 -21
G.
—
2
1
0
0
N.
—
0
1
1
0
P.
—
0
0
1
2
p.
—
5
2
1
0
c.
—
1
0
3
4
Diff.
—
+4
+2
-2
-4
Le CAMEROUN est qualifié.
Le Togo est éliminé.
DÉJÀ JOUÉS
G.
—
2
2
0
0
N.
—
0
0
0
0
P.
—
0
0
2
2
p.
—
6
4
2
0
c.
—
1
1
6
4
Diff.
—
+5
+3
-4
-4
La TUNISIE et la GUINÉE
sont qualifiées.
La Zambie et l’Afrique du Sud
sont éliminées.
DÉJÀ JOUÉS
22 janvier : Tunisie - Zambie 4-1 ;
Afrique du Sud - Guinée 0-2. 26 janvier : Zambie - Guinée 1-2 ; Tunisie Afrique du Sud 2-0.
GROUPE D
MARDI
18 HEURES
Nigeria-Sénégal, stade de Port-Saïd
Ghana-Zimbabwe, stade d’Ismaïlia
Pts J.
— —
1. Nigeria .......... 6 2
2. Ghana ........... 3 2
3. Sénégal ........ 3 2
4. Zimbabwe .... 0 2
G.
—
2
1
1
0
N.
—
0
0
0
0
P.
—
0
1
1
2
p.
—
3
1
2
0
c.
—
0
1
1
4
Diff.
—
+3
0
+1
-4
DÉJÀ JOUÉS
21 janvier : Cameroun-Angola 3-1 ;
Togo - RD Congo 0-2. 25 janvier :
Angola - RD Congo 0-0 ; CamerounTogo 2-0.
23 janvier : Nigeria - Ghana 1-0 ; Zimbabwe - Sénégal 0-2. 27 janvier : Ghana - Sénégal 1-0 ; Nigeria - Zimbabwe
2-0.
BUTEURS
LE CAIRE. – Le Libyen Ahmed Saed a coupé l’herbe
sous les pieds de l’attaquant bordelais Marouane
Chamakh. Finaliste de la CAN 2004, le Maroc
est éliminé de l’épreuve 2006 sans avoir inscrit
le moindre but.
(Photo Rabih Moghrabi/AFP)
geoisés. Il faut revenir sur terre. La
sélection, on doit la mériter. La qualité
est là, mais nous avons besoin d’une
remise en question totale. Je n’ai pas
reconnu notre équipe et ça m’a fait
mal. Finalement, si on ne s’est pas qualifiés pour la Coupe du monde et qu’on
est éliminés si vite ici, c’est qu’il y a des
raisons : il faut arrêter de dire qu’on n’a
pas de chance. »
Le ton est ferme, mais la voix posée.
Réfléchie. Talal el-Karkouri entonne
un discours identique. « Je me pose
des questions sur la suite, avoue
l’ancien défenseur du PSG. Vais-je
continuer avec l’équipe nationale ?
Quand on voit ce qui se passe... Regardez notre mauvaise préparation : on a
HERVÉ PENOT
NIGERIA : ORUMA INCERTAIN. – Le Nigeria jouera peut-être le
match décisif face au Sénégal, mardi à Port-Saïd, sans son milieu de
terrain Wilson Oruma. « J’ai reçu un coup à un genou et j’ai mal
quand je frappe le ballon », a déclaré le joueur marseillais.
GHANA : APPIAH AU SCANNER. – Sorti en boitant à l’issue de
la victoire contre le Sénégal, vendredi (1-0), le milieu et capitaine du
Ghana, Stephen Appiah, devait passer un scanner du pied droit hier,
afin de déceler une éventuelle fracture. Les résultats seront connus
aujourd’hui. Il pourrait être absent six semaines et donc manquer le
reste de la CAN.
BELGIQUE (20e journée)
VENDREDI
GB Anvers- Anderlecht ....................... 2-0
HIER
Saint-Trond- StandardLiège .............. 0-0
Mouscron- Charleroi .......................... 0-1
FC Brussels - Lokeren .......................... 1-1
Lierse - Beveren .................................. 2-0
Genk - Westerlo .................................. 2-0
La Louvière- Waregem........................ 2-2
CercleBruges - La Gantoise ................ 1-2
AUJOURD’HUI
Roulers - FC Bruges
Classement : 1. Standard Liège, 39 pts ;
2. FC Bruges, 38 ; 3. Anderlecht, 37 ;
4. Genk, 34 ; 5. Waregem, 34 ; 6. Westerlo, 32 ; 7. La Gantoise, 31 ; 8. Lokeren,31 ;
9. FC Brussels, 29 ; 10. Charleroi, 27 ;
11. Roulers, 24 ; 12. GB Anvers, 24 ;
13. Cercle Bruges, 22 ; 14. Mouscron, 20 ;
15. Beveren, 20 ; 16. La Louvière, 19 ;
17. Saint-Trond, 17 ; 18. Lierse, 13.
ÉCOSSE
fait trois matches amicaux stupides, où
les gars nous taclaient à la gorge. Certains de nos meilleurs joueurs ont fini
avec des blessures ! On a un entraîneur qui n’a eu que quinze jours (après
l’éviction de Troussier). Je ne dis pas
qu’on n’est pas les fautifs, mais il faut
enfin travailler sur la longueur. Il faut
du temps pour construire une équipe.
Mais, en Afrique, on n’en donne
jamais, c’est catastrophique. Il existe
des moyens, mais on ne les utilise pas.
Quand on voit des gens sans sérieux
qui sont dans les entourages, c’est
n’importe quoi... » À l’image de ce
qu’a montré le Maroc hier, en somme.
CAMEROUN : COMPÉTITION TERMINÉE POUR KALA ? – Le
défenseur camerounais Raymond Kala, victime d’une déchirure à une
cuisse, a subi des examens. Ces derniers ont confirmé qu’il n’a
presque aucune chance de jouer la suite de la compétition. Leader du
groupe B avant d’affronter la RD Congo cet après-midi, le Cameroun
est déjà qualifié pour les quarts de finale. – H. P.
BUTEURS. – 1. Klose (Werder Brême),
16 buts ; 2. Hal. Altintop (Kaiserslautern), 13 buts ; 3. Smolarek (Borussia
Dortmund), 12 buts ; etc.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
4 février : Bayern Munich-Leverkusen ;
Schalke 04-BorussiaDortmund ; Eintracht
Francfort-Hertha Berlin ; Duisburg Kaiserslautern ; FC Cologne-VfB Stuttgart ; Werder Brême-Mayence ;
Hamb ou rg -B ie le f el d. Di ma nc he
5 février : Wolfsburg-M’Gladbach,
Hanovre-Nuremberg.
c.s.c.)
Hanke (13e)
Klimowicz (72e)
Pts J.
— —
6 2
4 2
1 2
0 2
Pts J.
— —
1. Tunisie .......... 6 2
2. Guinée .......... 6 2
3. Zambie ......... 0 2
4. Afrique du Sud 0 2
(24e
journée)
HIER
Aberdeen- Kilmarnock ....................... 2-2
Celtic Glasgow- Dundee U. ................ 3-3
Dunfermline- Motherwell .................. 1-1
Heartof Midlothian- Hibernian .......... 4-1
Livingston- Falkirk .............................. 0-1
AUJOURD’HUI
Inverness - Glasgow Rangers
Classement : 1. Celtic Glasgow, 58 pts ;
2. Heart of Midlothian, 50 ; 3. Hibernian,
41 ; 4. Glasgow Rangers, 40 ; 5. Kilmarnock, 37 ; 6. Inverness, 34 ; 7. Motherwell, 30 ; 8. Aberdeen, 29 ; 9. Dundee Utd,
26 ; 10. Falkirk, 20 ; 11. Dunfermline, 14 ;
12. Livingston, 12.
PAYS-BAS (21e journée)
ANGOLA - TOGO
Le Togo pour l’honneur
AUJOURD’HUI, 19 HEURES
(18 heures, heure française), AU CAIRE,
STADE INTERNATIONAL (Eurosport 2)
ANGOLA : Joao Ricardo – Manuel Cange, Joao Pereira, Carlos Alonso, Delgado –
Edson Nobre, Macanga, Figueiredo, Mendonça – Akwa, Flavio Amado. Remplaçants : Matumona (g.), Luis Joao (g.), Delgado, Alonso, André, Felisberto, Marcos,
Baptista, Buengo, Curaçao, Mantorras, Maurito. Entraîneur : L. Oliveira Gonçalves.
TOGO : Agassa – Mathias, Abalo (cap.), Tchangaï, Assemoassa – Guyazou, Aziawonou – Senaya, Salifou,Cherif Touré – Adebayor. Remplaçants : Salifou(g.), Tchanirou
(g.), Nimombé, Mamam, Tchangaï, Assemoassa, Salifou, Olufadé, Kassim, Dogbé,
Ahoudou, Chérif Cougbadja. Entraîneur : S. Keshi (NGA).
LE CAIRE –
de notre envoyé spécial
EMMANUEL ADEBAYOR, la star,
voulait partir. Il est resté. Stephen
Keshi, le bâtisseur, voudrait rester. Il
va peut-être partir. Le Togo, déjà éliminé, aura passé sa Coupe d’Afrique des
nations à compter les coups, à défaut
de compter les points, entre les deux
hommes clés de la première qualification pour la Coupe du monde de l’histoire du pays. Après le refus du nouveau joueur d’Arsenal d’être titularisé
lors de l’entame contre la RD Congo
(2-0) et les mots durs qui ont suivi entre
les deux hommes, une paix des braves
a été signée pour tenter, aujourd’hui
au Caire, de gratter 3 points contre
l’Angola dans un choc de « mondialistes » décevants. Cela apaisera les
tensions indéniables et donnera un
peu de répit à Keshi, en équilibre plus
qu’instable. Des entraîneurs ont déjà
été contactés, ce qui irrite des joueurs,
tristes à l’idée de voir le sélectionneur
ESPAGNE (21e journée)
VENDREDI
HIER
Roda JC - AZ Alkmaar .......................... 1-4
HIER
CADIX
Willem II - NEC Nimègue ..................... 2-2
Roosendaal- Heerenveen .................. 0-2
Sparta Rotterdam- Twente ................ 1-0
AUJOURD’HUI
ATHL. BILBAO
ADO La Haye - PSV Eindhoven
Groningue - NAC Breda
Waalwijk - Vitesse Arnhem
Ajax Amsterdam - Utrecht
Héraclès Almelo - Feyenoord
Classement : 1. AZ Alkmaar, 48 points ;
2. PSV Eindhoven, 48 ; 3. Feyenoord, 45 ;
4. NEC Nimègue, 35 ; 5. Ajax Amsterdam,
34 ; 6. Heerenveen, 33 ; 7. Utrecht, 33 ;
8. Groningue, 33 ; 9. Waalwijk, 31 ;
10. Vitesse Arnhem, 29 ; 11. Roda JC, 26 ;
12. Heracles Almelo, 25 ; 13. Twente, 22 ;
14. Sparta Rotterdam,20 ; 15. NAC Breda,
20 ; 16. ADO La Haye, 18 ; 17. Willem II,
11 ; 18. RBC Roosendaal, 5.
PORTUGAL (20e journée)
VENDREDI
Paços Ferreira- Boavista ..................... 0-1
HIER
Naval - EstrelaAmadora...................... 2-0
Benfica- Sporting Portugal ................ 1-3
AUJOURD’HUI
Belenenses - Penafiel
Nacional Funchal - Gil Vicente
Maritimo Funchal - U. Leiria
Rio Ave - FC Porto
Braga - Guimaraes
DEMAIN
V. Setubal - Academia Coimbra
Classement : 1. FC Porto, 43 points ;
2. Benfica, 40 ; 3. Sporting Portugal, 37 ;
4. Nacional Funchal, 36 ; 5. Braga, 36 ;
6. V. Setubal, 33 ; 7. Boavista, 32 ;
8. U. Leira, 25 ; 9. Estrala Amadora, 25 ;
10. Maritimo Funchal, 24 ; 11. Rio Ave,
24 ; 12. Paços Ferreira, 22 ; 13. Belenenses, 21 ; 14. Gil Vicente, 21 ; 15. Academia Coimbra, 20 ; 16. Naval, 18 ;
17. Guimaraes, 16 ; 18. Penafiel, 8.
SANTANDER
1-1
Raul Lopez (75e)
Melo (66e s.p.)
GETAFE
1-0
Orbaiz (74e s.p.)
ATL. MADRID
LA COROGNE
3-2
Maxi Rodriguez (33e,
82e)
Antonio Lopez (54e)
Ruben Castro (47e, 59e)
AUJOURD’HUI
Valence CF - Saragosse
FC Séville - Villarreal
Esp. Barcelone - Malaga
Alavés - Real Sociedad
Osasuna - Betis Séville
Majorque - FC Barcelone
(19 heures, Sport +)
Celta Vigo - Real Madrid
(21 heures, Canal + Sport)
sortir par une porte dérobée. Les
chiffres de cette CAN (deux défaites,
zéro but marqué, quatre encaissés) ne
donnent pas assez le sens de l’histoire
des Éperviers, adversaires des Français
au premier tour de la prochaine Coupe
du monde, et de ce qu’a réalisé leur
entraîneur en quelques mois. Éric Akoto, défenseur anglophone de l’Admira
Wacker en Autriche, pourtant relégué
sur le banc contre le Cameroun (0-2),
insiste : « Pourquoi serait-il viré ? Il a
tellement fait pour cette équipe. C’est
une énorme opportunité d’avoir un
entraîneur de cette qualité. C’est le
meilleur pour nous. Le ministre nous a
dit que nos défaites faisaient partie du
jeu. Faut arrêter ! Il y a eu un problème
de compréhension entre Adebayor et
Keshi. J’ai fait une erreur sur le deuxième but congolais : est-ce la faute du
coach ? C’est vraiment trop simple. On
est là aussi pour préparer la Coupe du
monde. Nous avons obtenu des résultats en qualification en battant le
Sénégal, à Lomé, (3-1) ou le Mali chez
lui (2-1). On s’est réunis et nous avons
beaucoup parlé. Maintenant, on va
tout faire pour prouver notre valeur
contre l’Angola. »
L’ordre est à la mobilisation. Au
rachat. « Tout est rentré dans l’ordre,
assure Abalo, le capitaine. On a essayé
de rassembler le groupe et je suis sûr
qu’il n’y a aucune rancune. Il faut sortir
la tête haute. » Adebayor et Keshi
aimeraient aussi sortir d’Égypte la tête
haute. Leur avenir est décidément intimement lié… – H. P.
CAMEROUN - RD CONGO
AUJOURD’HUI, 19 HEURES (18 heures, heure française), AU CAIRE,
STADE DE L’ACADÉMIE MILITAIRE (Eurosport)
CAMEROUN : Kameni – Geremi, Song (cap.), Bikey, Ateba – Emana, Makoun,
Saidou Alioum, Olembe – Eto’o, Meyong. Remplaçants : Souleymanou (g.),
Owono(g.), Kalla,Angbwa,Atouba,Douala,Deumi,Feutchine,NgomKoné,Djemba,
Webo, Boya. Entraîneur : A. Jorge.
RD CONGO : Kalemba – Kinkela, Kabundi, Bokese, Ilunga – Tshiolola – Mubiala,
Mbayo, Matumona, Mbala-Mbuta – Lua-Lua (cap.). Remplaçants : Chansa (g.),
Dikete (g.), Lubanzadio, Nsumbu, Ilongo, Kamudimba, Kasongo, Matingou,
Milambo, Mbele, Labamba. Suspendu : Mputu. Entraîneur : C. Le Roy.
gosse) ; Riquelme (Villarreal), 9 buts ;
8. Baiano (Celta Vigo) ; Güiza (Getafe) ;
Ewerthon (Saragosse), 7 buts ; 11. Nené
(Alavés) ; Maxi Rodriguez (Atl. Madrid) ;
Arango (Majorque) ; Nihat, Xabi Prieto
(Real Sociedad) ; Maresca (FC Séville),
6 buts ; 17. Fernando Torres (Atl.
Madrid) ; Canobbio(Celta Vigo) ; Tamudo
(Esp. Barcelone) ; Pernia, Riki (Getafe) ;
Valeron (La Corogne) ; Salva (Malaga) ;
Raul (Real Madrid) ; Antonito (Santander) ; Kepa (FC Séville), 5 buts ; etc.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
4 février : Malaga - Athl. Bilbao, Real
Madrid - Esp. Barcelone, La Corogne ValenceCF. Dimanche5 février : Villarreal - Cadix, Saragosse - Betis Séville, Real
Sociedad - Majorque, Getafe - Alavés,
Santander - Celta Vigo, FC Barcelone - Atl.
Madrid, FC Séville - Osasuna.
ITALIE (22e journée)
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
- - - - - - - 1. Juventus Turin . 56 21 18 2 1 44 12 +32
2. Inter Milan ....... 48 21 15 3 3 43 16 +27
3. AC Milan ........... 47 22 15 2 5 48 23 +25
4. Fiorentina ......... 43 21 13 4 4 38 22 +16
5. Livourne ............ 37 21 10 7 4 24 20 +4
6. AS Rome ........... 36 21 10 6 5 36 22 +14
7. Sampdoria ........ 32 22 9 5 8 35 29 +6
8. Chievo ............... 31 21 8 7 6 26 25 +1
9. Lazio Rome ...... 30 21 7 9 5 28 26 +2
10. Palerme ............ 26 22 6 8 8 30 35 -5
11. Udinese ............. 25 21 7 4 10 23 32 -9
12. Sienne ............... 24 22 6 6 10 28 37 -9
13. Ascoli ................. 23 21 5 8 8 22 26 -4
14. Reggina ............. 22 21 6 4 11 21 32 -11
15. Cagliari .............. 19 21 4 7 10 20 33 -13
16. Empoli ............... 19 21 5 4 12 23 37 -14
17. Messine ............. 18 21 3 9 9 18 29 -11
18. Parme ................ 18 21 4 6 11 24 38 -14
19. Trévise ............... 13 21 2 7 12 13 29 -16
20. Lecce ................. 13 21 3 4 14 15 36 -21
HIER
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. FC Barcelone ... 49 20 15 4 1 49 16 +33
2. Valence CF ....... 39 20 11 6 3 30 17 +13
3. Osasuna ............ 39 20 12 3 5 27 21 +6
4. Real Madrid ..... 36 20 11 3 6 36 22 +14
5. Villarreal ............ 34 20 9 7 4 27 18 +9
6. La Corogne ....... 33 21 9 6 6 30 24 +6
7. Celta Vigo ......... 33 20 10 3 7 22 22 0
8. FC Séville ......... 32 20 9 5 6 25 20 +5
9. Getafe ................ 28 21 8 4 9 29 26 +3
10. Saragosse ......... 27 20 6 9 5 25 25 0
11. Atl. Madrid ....... 26 21 6 8 7 23 22 +1
12. Santander ......... 24 21 5 9 7 19 25 -6
13. Real Sociedad . 22 20 6 4 10 29 39 -10
14. Cadix ................. 21 21 5 6 10 16 25 -9
15. Esp. Barcelone . 21 20 5 6 9 17 28 -11
16. Athl. Bilbao ....... 19 21 4 7 10 24 30 -6
17. Betis Séville ...... 19 20 4 7 9 15 27 -12
18. Majorque ........ 18 20 4 6 10 20 34 -14
19. Malaga ............ 17 20 4 5 11 23 30 -7
20. Alavés .............. 15 20 3 6 11 16 31 -15
En cas d’égalité, les équipes sont
départagées par la différence de buts
particulière.
BUTEURS. – 1. Eto’o (FC Barcelone),
18 buts ; 2. Villa (Valence CF), 13 buts ;
3. Ronaldinho (FC Barcelone), 11 buts ;
4. Tristan (La Corogne), 10 buts ; 5.
Ronaldo (Real Madrid) ; D. Milito (Sara-
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
PALERME
SIENNE
1-3
Godeas (68e)
Bogdani (29e, 57e, 66e)
AC MILAN
SAMPDORIA
1-1
Chevtchenko (13e s.p.)
Gasbarroni (36e)
AUJOURD’HUI
Ascoli - Juventus Turin
(15 heures, Canal + Sport)
Chievo Vérone - Reggina
Empoli - Parme
Messine - Cagliari
AS Rome - Livourne
Trévise - Lazio Rome
(15 heures, TPS Foot)
Udinese - Fiorentina
Lecce - Inter Milan
(20 h 30, TPS Foot)
BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina),
21 buts ; 2. Trezeguet(Juventus Turin),
15 buts ; 3. Chevtchenko (AC Milan) ;
Adriano (Inter Milan) ; Gilardino
(AC Milan), 12 buts ; 6. Totti (AS Rome),
11 buts ; 7. Suazo (Cagliari) ; Tavano
(Empoli) ; C. Lucarelli (Livourne) ; Chiesa
(Sienne), 10 buts ; 11. Bonazzoli (Sampdoria), 9 buts ; 12. Pellissier (Chievo
Vérone) ; Cruz (Inter Milan) ; T. Rocchi
(Lazio Rome) ; Kakà (AC Milan) ; Cozza
(Reggina) ; Flachi (Sampdoria), 7 buts ;
etc.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
4 février : Sienne-Ascoli ;
Parme -AS Rome. Dimanche 5 février :
Cagliari-Empoli ; Fiorentina-Lecce ; Inter
Milan - Chievo Vérone ; Juventus Turin Udinese ; Livourne-Messine ; RegginaPalerme ; Sampdoria-Trévise ; Lazio
Rome - AC Milan.
CFA (matches en retard). – GROUPE A. – AUJOURD’HUI, 15 heures : Lesquin
(10) - Wasquehal (18) (13e journée). GROUPE B. – Sochaux B (17) - Endoume (16)
(15e journée) a été de nouveau reporté. GROUPE C. – AUJOURD’HUI, 15 heures :
Aurillac (12) - Le Mans B (10) (11e journée). Rodez (2) - Brive (11) (15e journée) a été de
nouveau reporté.
CFA 2 (matches en retard).– GROUPE B. – HIER, Jarville - Forbach: 3-2 (11e journée) ; Amnéville - Épernay : 1-1 (14e journée). À l’issue de ces matches, Jarville est 12e
avec 33points, Forbach14e avec 29 points, Amnéville 6e avec 39 points et Épernay4e avec
40 points. GROUPE E. – Draguignan (5) - Hyères (2) (12e journée) a été de nouveau
reporté. GROUPE H. – HIER, Brest B - Mondeville B : 2-2 (12e journée). À l’issue de ce
match, Brest B est 7e avec 37 points et Mondeville B 14e avec 29 points.
1. Eto’o (Cameroun) ; Santos (Tunisie), 4 buts ; 3. Drogba (Côte d’Ivoire) ; Abo Treka, Moteb (Égypte) ; Feindouno (Guinée), 2 buts ; 7. Flavio Amado (Angola) ;
Meyong (Cameroun) ; A. Koné, Y. Touré (Côte d’Ivoire) ; A. Hassan, Mido (Égypte) ;
Amoah (Ghana) ; O. Bangoura, S. Bangoura (Guinée) ; Lua-Lua, Mputu (RD Congo) ;
Kames (Libye) ; Obi Mikel, Obodo, Taiwo (Nigeria) ; Is. Ba, H. Camara (Sénégal) ;
Benachour, Bouazizi (Tunisie) ; Chamanga, Tana (Zambie), 1 but.
RÈGLEMENT
Le premier tour se dispute selon une formule Championnat. Le barème est de trois
points pour une victoire, un point pour un match nul et zéro point pour une défaite. Les
deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour les quarts de finale. En cas d’égalité de points entre deux ou plusieurs équipes, le classement sera établi selon les critères suivants : 1. Plus grand nombre de points obtenus dans les rencontres directes ; 2.
Meilleure différence de buts dans les rencontres directes ; 3. Plus grand nombre de buts
marqués dans les rencontres directes ; 4. Meilleure différence de buts sur tous les
matches du groupe ; 5. Plus grand nombre de buts marqués sur tous les matches du
groupe ; 6. Classement du fair-play établi à partir des cartons jaunes et des cartons
rouges reçus par chaque équipe ; 7. Tirage au sort. La deuxième phase est disputée
selon un système de Coupe, par élimination directe. En quarts de finale, demi-finales,
lors du match pour la troisième place et en finale, si les deux équipes sont toujours à
égalité après 90 minutes, une prolongation de deux fois 15 minutes aura lieu, sans but
en or, ni but en argent. Si l’égalité persiste, une séance de tirs au but sera effectuée.
Le tableau final
Quarts de finale
Demi-finales
Finale
(vendredi 3 et samedi 4 février)
(mardi 7 février)
(vendredi 10 février,
au Caire, stade International,
17 heures)
Vendredi, au Caire, stade International :
Égypte
2e groupe B
(18 heures)
Au Caire, stade International :
Vendredi,, à Alexandrie,, stade H. El-Hedood :
1er groupe C
2e groupe D
(18 heures)
(14 heures)
Samedi, au Caire, stade de l’Académie militaire :
À Alexandrie, stade H. El-Hedoo
(18 heures)
1er groupe B
Côte d’Ivoire
(14 heures)
Samedi, à Port-Saïd :
1er groupe D
2e groupe C
(14 heures)
N. B. : programme en heure franç
nçaise.
ça
Pour l’heure
’h locale, ajouter une heure.
Tous les matches en direct sur Eurosport, sauf la finale, sur TF 1.
3e place
p
(jeudi 9 février, au Caire,
stade de l’Académie militaire,
17 heures)
WEEK-END EUROPÉEN
ALLEMAGNE
M’GLADBACH - BAYERN MUNICH : 1-3 (0-1)
Buts. – M’GLADBACH : Sonck (56e) ; BAYERN MUNICH : Makaay (13e, 69e),
Ballack (55e). Avertissements. – M’gladbach : Fukal (81e) ; Bayern Munich :
Demichelis (59e).
BAYERN MUNICH : Kahn (cap.) – Sagnol, Lucio, Ismaël, Lizarazu – Demichelis – Schweinsteiger (Salihamidzic, 54e), Ballack, Zé Roberto (Lahm, 84e) - C. Pizarro, Makaay (J. P. Guerrero, 80e). Entraîneur : F. Magath.
ANGLETERRE
WOLVERHAMPTON (D 2) - MANCHESTER UNITED
AUJOURD’HUI, 16 HEURES (17 HEURES, HEURE FRANÇAISE),
À WOLVERHAMPTON, MOLINEUX GROUND
MANCHESTER UNITED : Howard – G. Neville, Ferdinand, Vidic, Evra – C. Ronaldo, A. Smith, Richardson – Rooney – Saha, Rossi. Entraîneur : A. Ferguson.
PORTSMOUTH - LIVERPOOL
AUJOURD’HUI, 18 HEURES (19 HEURES, HEURE FRANÇAISE), À PORTSMOUTH,
FRATTON PARK
LIVERPOOL : Reina – Finnan, Agger, Hyppia, Riise ou Warnock – Sissoko, Alonso,
Hamann, Kewell – Morientes, Crouch ou D. Cissé. Entraîneur : R. Benitez.
ESPAGNE
MAJORQUE - FC BARCELONE
AUJOURD’HUI, 19 HEURES, À MAJORQUE, STADE SON MOIX (Sport +)
FC BARCELONE : Valdes – Oleguer, Marquez, Puyol (cap.), Sylvinho – Edmilson,
Deco, Van Bommel - Messi, Larsson, Ronaldinho. Entraîneur : F. Rijkaard.
CELTA VIGO - REAL MADRID
AUJOURD’HUI, 21 HEURES, À VIGO, STADE BALAIDOS (Canal + Sport)
REAL MADRID : Casillas – Cicinho, Sergio Ramos, Helguera, Roberto Carlos –
Gravesen – Beckham, Guti (cap.), Zidane, Robinho – Baptista ou Cassano.
Entraîneur : J. Lopez Caro.
ITALIE
AC MILAN - SAMPDORIA : 1-1 (1-1)
Buts. – AC MILAN : Chevtchenko (13e s.p.) ; SAMPDORIA : Gasbarroni (36e). Avertissements. – AC Milan : Gattuso (23e), Stam (40e), Nesta (89e) ; Sampdoria : Sala
(14e), Gasbarroni (32e), Palombo (59e).
AC MILAN : Dida – Stam, Nesta, Kaladze, Serginho (Jankulovski, 85e) – Gattuso
(Cafu, 75e), Pirlo (cap.), Seedorf – Kakà – Chevtchenko, F. Inzaghi (Gilardino, 65e).
Entraîneur : C. Ancelotti.
ASCOLI - JUVENTUS TURIN
AUJOURD’HUI, 15 HEURES, À ASCOLI, STADE CINO E LILLO DEL DUCA
(Canal + Sport)
JUVENTUS TURIN : Buffon – Zambrotta, Thuram, Cannavaro, Balzaretti –
Camoranesi, Emerson, Vieira, Nedved – Trezeguet, Del Piero (cap.).
Entraîneur : F. Capello.
LECCE - INTER MILAN
AUJOURD’HUI, 20 H 30, À LECCE, STADE VIA DEL MARE (TPS Foot)
INTER MILAN : Julio Cesar – Burdisso, I. Cordoba, Samuel, Favalli – J. Zanetti
(cap.), Veron, Cambiasso, Figo – Cruz, Adriano. Entraîneur : R. Mancini.
PAGE 11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Makaay (13e, 69e)
Ballack (55e)
Diff.
—
+5
0
-1
-4
Bleu
Sonck (56e)
c.
—
1
4
1
5
Jaune
Rouge
Jaune
M'GLADBACH
p.
—
6
4
0
1
GROUPE B
Temps frais. Pelouse correcte. 74 000 spectateurs
environ. Arbitre : M. Maillet (SEY). Buts. – ÉGYPTE :
Moteb (8e, 69e), Abo Treka (61e) ; CÔTE D’IVOIRE :
A. Koné (43e). Avertissements. – Égypte : Shawki
(34e), Ahmed Hassan (41e), Abo Treka (62e) ; Côte
d’Ivoire : Éboué (45e + 3).
ÉGYPTE : El-Hadary – Gomaa, Saïd, El-Sakka – Abo
Treka (Mostapha Hassan, 76e), Shawki, Ahmed
Hassan (cap.), Wahab (T. El-Sayed, 64e) – Barakat –
Mido (Hossam Hassan, 23e), Moteb. Entraîneur :
H. Shehata.
CÔTE D’IVOIRE : Tizié (Copa Barry, 60e) – Éboué,
C. Domoraud (cap.), Kouassi, Demel (B. Koné, 67e) –
Y. Touré (Akalé, 85e), Tiéné – Faé, B. Kalou, Romaric
– A. Koné. Entraîneur : H. Michel.
VENDREDI
1-3 BAYERN MUNICH
P.
—
0
1
1
2
20 janvier : Égypte - Libye 3-0 ;
21 janvier : Maroc - Côte d’Ivoire 0-1.
24 janvier : Libye - Côte d’Ivoire 1-2 ;
Égypte - Maroc 0-0.
ÉGYPTE - CÔTE D’IVOIRE : 3-1
(1-1)
ALLEMAGNE (18e journée)
N.
—
1
0
2
1
18 HEURES
Tunisie - Guinée, à Alexandrie,
stade Haras El-Hedood
Zambie - Afrique du Sud,
stade d’Alexandrie
Noir
Bleu
Noir
Walid Regragui, sans concession, avait
l’analyse acérée. « Autant sur les deux
premiers matches, on pouvait faire les
fiers. Là, on ne mérite pas la qualification, reconnaissait le défenseur. On ne
s’est quasiment pas créé une occasion ! On pensait au moins gagner,
mettre trois buts... On a besoin de travailler mais, en Afrique, c’est impossible. L’entraîneur a eu quinze jours
pour préparer cette CAN : c’est
incroyable. La réalité est cruelle, mais,
parfois, elle fait du bien. Regardez la
Tunisie, on l’a laissée bosser sur le long
terme et, même avec moins de talent,
cette équipe est un modèle pour nous.
Comme le public nous a soutenus
quand nous le méritions, je trouve
logique qu’il nous en veuille
aujourd’hui. Je ne veux pas égratigner
mes coéquipiers, mais on s’est peutêtre vus trop beaux. On s’est embour-
G.
—
2
2
0
0
L’ÉGYPTE et la CÔTE D’IVOIRE
sont qualifiées.
Le Maroc et la Libye sont éliminés.
DÉJÀ JOUÉS
de notre envoyé spécial
Regragui : « Il faut
revenir sur terre »
DEMAIN
Égypte - Côte d’Ivoire ............... 3-1
Libye - Maroc ............................ 0-0
LE CAIRE –
IL Y A DEUX ANS, lors de la CAN en
Tunisie, un Maroc nouvelle vague semblait s’esquisser. L’équipe, battue en
finale par le pays organisateur (2-1),
regorgeait de jeunes talents créatifs.
L’héritage n’a pas eu le temps de fructifier. Hier, au Caire, le Maroc a livré
une performance désespérante,
indigne, qui l’élimine dès la fin du premier tour de la compétition. Une statistique édifiante : les Lions de l’Atlas
quittent l’épreuve sans avoir inscrit le
moindre but.
Les joueurs espéraient une victoire de
la Côte d’Ivoire sur les Égyptiens ainsi
qu’un succès facile sur la Libye pour
atteindre les quarts de finale. La prédiction optimiste s’est fracassée sur la
réalité. La Côte d’Ivoire a chuté (1-3)
– ce qui devrait logiquement mener les
Éléphants sur la route du Cameroun
dès les quarts – et la Libye a tenu.
Mieux, elle aurait pu l’emporter sans
une certaine maladresse en fin de
match.
Dans les couloirs du stade militaire du
Caire, les survêt’ marocains sortaient
en rang serrés. Peu de mots. Personne
n’avait envie de livrer le fond de sa
pensée. Sauf les plus courageux.
GROUPE C
HIER
Temps frais. Pelouse moyenne.
8 000 spectateurs environ. Arbitre :
M. Daami (TUN). Avertissements. –
Libye : Shushan (79e), Karra (80e) ;
Maroc : Boussaboune (80e).
LIBYE : Alejandro – Walid Osman,
Dawood, Hamadi, Shushan – Saed
Osman, Kames, Nader, Marei – ElTaïb (cap.) – Karra. Entraîneur : I. Loncarevic (CRO).
MAROC : Jarmouni – Regragui, ElKarkouri, Naybet (cap.), Kadouri –
Kharja, Safri (Erbate, 86e), El-Yaagoubi (Madihi, 73e) – Y. Hadji, Chamakh,
Aboucherouane (Boussanoune, 58e).
Entraîneur : M. Fakhir.
12
FOOTBALL COUPE D’ANGLETERRE (16
es de finale)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
VOLLEY-BALL
BOLTON - ARSENAL : 1-0
Arsenal, sale semaine
Les Gunners, tenants, ont été sortis de la Cup par leur bête noire, Bolton. Le club londonien n’a plus
que la C 1 pour sauver la plus mauvaise saison de l’ère Wenger.
BOLTON - ARSENAL :
1-0 (0-0)
But : Giannakopoulos (84e). Avertissements. – Bolton : Davies (50e) ;
Arsenal : A. Hleb (5e), Diaby (48e),
Senderos (51e), Van Persie (62e),
Gilbert (82e).
BOLTON : Jaskelainen – O’Brien,
Ben Haïm, Ngotty, R. Gardner –
Nolan, Ivan Campo (Vaz Te, 54e),
H. Nakata, Giannakopoulos (Hunt,
89e) – K. Davies, Borgetti (M. Jansen,
73e). Entraîneur : S. Allardyce.
ARSENAL : Almunia – Gilbert,
Djourou, S. Campbell, Senderos –
Ljungberg, Diaby, Flamini, A. Hleb
– Van Persie, Reyes. Entraîneur :
A. Wenger.
Championnat. Hors de la course au
titre bien avant les fêtes de fin
d’année (période qui est traditionnellement le premier tournant de la saison), éliminés des deux Coupes nationales, il ne reste plus aux Gunners que
la Ligue des Champions pour espérer
décrocher un titre. C’est loin être le
scénario idéal pour un club qui
célèbre sa dernière saison dans son
enceinte mythique avant d’investir
son nouveau stade Emirates. Rien
n’indique pour le moment qu’Arsenal
ne pourra pas refaire le coup de Liverpool lors du dernier exercice – 40
points de retard sur Chelsea en championnat mais vainqueur de la Ligue
des champions.
Primordial
de recruter
Mais pour avoir une chance de rééditer cet exploit, il va surtout falloir
défendre beaucoup mieux. Pour rappel, Arsenal bénéficie de circonstances atténuantes depuis plusieurs
semaines. Les blessures d’Ashley
Cole, Gaël Clichy, Pascal Cygan et
Lauren, ainsi que le départ de Kolo
Toure à la CAN, ont sérieusement
atténué la solidité de cette formation.
Mais les absents n’expliquent pas
tout. Cela fait maintenant près de 18
mois qu’Arsenal défend mal, surtout
sur les ballons aériens dans la surface.
Cela fait aussi longtemps que Campbell affiche des signes de vieillissement et que Philippe Senderos transpire une certaine nervosité. Arsène
Wenger a beau chercher la solution
interne, il est maintenant primordial
qu’il recrute au moins un défenseur
de qualité et ce le plus rapidement
possible.
Mais la liste de son recrutement
LONDRES –
de notre correspondant
HIER
BOLTON- Arsenal ............................... 1-0
Everton- Chelsea .......................... 1-1 (*)
WESTHAM - Blackburn ....................... 4-2
MANCHESTERCITY - Wigan .............. 1-0
Reading(D 2) - Birmingham ........... 1-1 *)
Coventry(D 2) - Middlesbrough .... 1-1 (*)
Leicester(D 2)-SOUTHAMPTON(D 2) . 0-1
ASTONVILLA- Port Vale (D 3) ............ 3-1
BRENTFORD(D 3) - Sunderland ......... 2-1
CHARLTON- LeytonOrient (D 4) ........ 2-1
Cheltenham(D 4) - NEWCASTLE ........ 0-2
Preston(D 2) - CrystalPalace (D 2) . 1-1 (*)
COLCHESTER(D 3) - DerbyCou. (D 2) . 3-1
STOKE (D 2) - Walsall (D 3) ................ 2-1
AUJOURD’HUI
Wolverhampton (D 2) - Manchester Utd
Portsmouth - Liverpool
(*) Ces matches seront rejoués sur le terrain de l’équipe qui s’est déplacée ce
week-end. Les huitièmes de finale auront
lieu samedi 18 et dimanche 19 février.
COUPE DU MONDE – FLEURET HOMMES
Un peu juste
Un seul Français, Loïc Attelly, s’est hissé en quarts de finale d’un tournoi remporté par l’Allemand Kleibrink.
D’ACCORD, l’Italie et l’Allemagne
sont deux grandes nations de
l’escrime. Et il n’y eut pas de honte
de retrouver leurs représentants à
parts égales en demi-finales du
Challenge international de Paris.
Encore moins à voir en finale le
champion du monde juniors 2005,
l’Allemand Benjamin Kleibrink,
s’imposer 15-14 face au champion
olympique par équipes, le Transalpin
Andrea Cassara.
Mais tout de même, alors que la
plus belle épreuve de Coupe du
monde de fleuret se dispute dans la
capitale et que les Français sont
champions du monde par équipes,
on s’attendait à trouver au moins
un Tricolore dans le dernier carré.
Au lieu de ça, seul Loïc Attelly s’est
glissé en quarts, alors que disparaissaient au tour précédent le vainqueur de la Coupe du monde 2005
Erwan Le Pechoux et le champion
de France Marcel Marcilloux.
L’entraîneur national Stéphane
Marcelin ne cachait d’ailleurs pas sa
déception. « On est retombés dans
nos travers, analysait-il. On dispute
une Coupe du monde en France qui
est sélective en vue des Mondiaux,
tout le monde veut bien faire et on en
oublie la rigueur du haut niveau. J’ai
senti des garçons qui ont perdu parce
qu’ils ont donné des matches à leurs
adversaires par manque de rigueur,
parce qu’ils avaient plus peur de
perdre que de gagner... Tout ça va
permettre de ne pas se prendre pour
le nombril du monde. »
Meilleur Bleu de la journée, Loïc
Attelly s’est offert une série de
retournements de situation comme
en rêve tout dramaturge. Pour son
entame face au Japonais Fukuda,
il est revenu de 11-14 à 15-14.
Revanche
par équipes ?
Au tour suivant, il s’est offert le luxe
d’éliminer le vice-champion du
monde Zhang Liangliang sur la
même marque après avoir rattrapé
un score de 9-4 en sa défaveur. Enfin,
face au Russe Youri Moltchan, il était
carrément distancé 11-4 avant
d ’ a l le r c h e r ch e r l a v i c t o i r e
15 touches à 13. Son dernier handicap fut de trop : mené 11-2 par l’Ita-
lien Vanni, il s’inclina au final 15-7.
Le vice-champion du monde 2001
retrouvait cependant un niveau
satisfaisant. « À part dans le dernier
match, j’ai fait preuve de réactivité,
dit-il. Mais tout au long de la journée, j’ai eu du mal à être dans le
rythme de suite, à imposer mon jeu.
Il faut que je reprenne conscience
que les matches se gagnent dès le
début, que je m’impose d’entrée
alors que je suis trop observateur. »
« Ce qu’il y a de bien, se satisfait
Attelly du haut de ses vingt-neuf ans,
c’est que j’ai retrouvé goût à la victoire. Je n’ai pas baissé les bras,
je suis resté combatif. Là-dessus,
je suis content. »
Les trois Français champions du
monde par équipes en lice hier (Brice
ÉPÉE HOMMES
Robeiri y prend goût
Sur la lancée de sa bonne fin de saison 2005, le Guyanais s’est classé deuxième
de la première épreuve sélective pour les Mondiaux d’octobre.
IL Y A ULRICH Robeiri qui gémit.
Ces deux dernières années, inconstant et en manque de sensations,
l’épéiste a longtemps traîné son mal
de piste en piste. Propulsé sur le
devant de la scène après sa médaille
de bronze aux Mondiaux de 2003, il
avait fini par retomber dans l’ombre
des frères Jeannet et de l’« ancien »
Hugues Obry, qui partirent aux Jeux
Olympiques d’Athènes sans lui.
Robeiri touchait le fond au Challenge
Monal, en mars 2005, où il fut sorti
dès les qualifications.
Et puis, il y a Ulrich Robeiri qui rit.
Après son échec au Monal, le Guyanais allait renaître dans la seconde
partie de la saison 2005. Une victoire
en Coupe du monde à Heidenheim
(Allemagne), fin avril, sonnait le
réveil du guerrier. Elle allait être suivie d’un autre succès à Carolina (Por-
AUJOURD’HUI
Compétition par équipes.
Tableau d’élimination directe à partir
de 9 heures (7 heures, heure française) ; finale à partir de 18 h 30
(16 h 30).
to Rico). Il s’invitait in extremis aux
Mondiaux de Leipzig, où il se classait
19e en individuel et participait au
triomphe par équipes.
Les places seront
chères pour Turin
Hier, à Koweït City, c’était Robeiri la
joie. Pour la première épreuve sélective en vue des prochains Championnats du monde, le Français a pris une
belle deuxième place, dans un Grand
Prix particulièrement relevé où il a
notamment battu le Russe Pavel
Kolobkov, champion du monde en
titre, à la mort subite. Bien sûr, il
pourra regretter d’avoir cédé d’une
touche en finale, face à l’Ukrainien
Dimitry Karuchenko (15-14), après
avoir mené 14-12 à l’issue d’un passionnant chassé-croisé. « Quand j’ai
mis la 14e touche, raconte-t-il, j’ai
senti comme un coup de barre, qui
est arrivé au mauvais moment. J’ai
essayé de m’accrocher mais il a pris
sa chance, il n’y a rien à dire. »
D’ailleurs, l’épéiste de Levallois voulait surtout retenir cette nouvelle
place d’honneur. « Je suis content
d’avoir retrouvé ces derniers mois
une constance que j’avais perdue ces
deux dernières saisons. J’étais irrégulier, je n’arrivais pas à enchaîner
les bonnes perfs. Là, j’ai vraiment
l’impression d’avoir retrouvé mon
état d’esprit sur le long terme. »
Une constance nouvelle qu’il rêve de
conserver toute la saison, « jusqu’au
Mondial d’octobre à Turin » tout du
moins. Mais si Robeiri a marqué de
précieux points en vue de la sélection
pour le rendez-vous planétaire, rien
n’est fait. Car pour s’ouvrir le chemin
de la finale, le Guyanais a notamment battu ses compatriotes François Jan en quart de finale (15-13) et
Gauthier Grumier en demie (15-12),
lequel avait déjà écarté Erik Boisse
en quart (15-13). Des quarts de finale
où avait également chuté Matthieu
Denis, face au Hongrois Gabor Boczko (15-9).
Autant dire que, si l’on ajoute aussi
les frères Jeannet, actuellement
diminués (entorse au majeur de la
main droite pour Fabrice, tendinite à
l’épaule pour Jérôme) et battus hier
avant le tableau final, mais candi-
dats évidents aux Mondiaux, les
places seront chères dans la course à
Turin.
Un souci de riche dont se satisfait
naturellement l’entraîneur national,
Stéphane Riboud, ravi d’avoir placé
cinq des siens dans le grand huit
final : « C’est un résultat magnifique.
Au Monal l’an dernier, on avait mis
quatre Français parmi les huit, je
n’imaginais même pas qu’on puisse
faire mieux ! On a mis la barre très
haut. Quant à la sélection, je préfère
avoir à choisir parmi sept ou huit
bons mecs que de faire une sélection
par défaut. »
JOSÉ BARROSO
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE HOMMES (Koweït City,
27-28 janvier). – Épée. Quarts de finale :
Boczko (HON)-Denis, 15-9 ; Karuchenko
(UKR)-Khvorost (UKR), 15-7 ; Grumier Boisse, 15-13 ; Robeiri-Jan, 15-13. Demifinales : Karuchenko-Boczko, 15-13 ;
Robeiri-Grumier, 15-12. Finale : Karuchenko-Robeiri, 15-14.
Classement des Français : 2. Robeiri ;
3. Grumier ; 5. Boisse ; 7. Denis ; 8. Jan ;
9. F. Jeannet ; 28. Lucenay ; 33. J. Jeannet.
PAGE 12
Guyart avait été éliminé la veille)
avaient disparu plus tôt : en huitièmes de finale pour Erwan Le
Pechoux, en seizièmes de finale pour
Nicolas Beaudan et Victor Sintès.
Après avoir sorti deux Chinois Ma
Jianfei et Zhu Jun, Le Pechoux s’est
cassé les dents sur le troisième, Lei
Sheng. Un combat indécis jusqu’à
la dernière touche réussie par
l’Asiatique (15-14). « Ça s’est joué
sur des erreurs que j’ai commises.
Ce n’est pas tant lui qui a gagné que
moi qui ai perdu », raconte Le
Pechoux, illustrant ainsi les propos
de l’entraîneur national.
Il quittait l’épreuve au même
moment que le champion de France
Marcel Marcilloux qui eut le mérite
d’accrocher le champion du monde
italien Salvatore Sanzo 14-12.
Médaillé de bronze en individuel au
dernier Mondial à Leipzig, Nicolas
Beaudan a buté sur le Hongrois
Lorenzo Mazza (15-14 après avoir
remonté un handicap de 14-10).
« Je ne l’ai pas pris à la légère, mais
j’ai mis trop de temps à installer mon
jeu et à comprendre le sien », regrettait Beaudan, extrêmement déçu.
« Mais il ne faut pas dramatiser pour
autant », lâchait-il à froid.
Victor Sintès a pour sa part cédé face
au Russe Andrei Deev (15-12).
« J’avais trop donné dans mon premier match face à l’Allemand Behr
(15-11) et j’en suis sorti épuisé, dit-il.
Je prends quatre touches au début
et elles sont restées sur la fin. »
Le Pechoux, Sintès et Beaudan
retrouveront aujourd’hui Brice
Guyart pour tenter de prendre leur
revanche dans la compétition par
équipes. Italiens et Allemands ne
sont pas dans leur partie de tableau.
Vu ce qui s’est passé hier, ce n’est
pas plus mal.
MARC VENTOUILLAC
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE (Paris, 27-29 janvier). –
HOMMES. Fleuret. Trente-deuxièmes de
finale (tableau des Français) : MarcillouxPetrov (UKR), 15-11 ; Or (ISR)-Moine, 15-9 ;
Hinterseer (AUT)-Robin, 15-10 ; Ota (JAP)Desvaux, 15-12 ; Beaudan-Szuchnicki (POL),
15-7 ; Mazza (HON)-Coutant, 15-14 ; Deev
(RUS)-Vignolles, 15-7 ; Sintès-Behr (ALL),
15-11 ; Jault-Petrov (RUS), 15-12 ; Bissdorf
(ALL)-Sarda, 15-14 ; Attelly-Fukuda (JAP),
15-14 ; Boullé-Mocek (POL), 15-6 ; Hatoel
(ISR)-Ferrari, 11-3 ; Joppich (ALL)-Malachenko, 15-8 ; Zhu Jun (CHN)-Brousse,
15-10 ; Le Pechoux-Ma Jianfei (CHN), 15-3.
Seizièmes de finale (tableau des Français) :
Marcilloux-Or (ISR), 9-8 ; Mazza (HON)Beaudan, 15-14 ; Deev (RUS)-Sintès, 15-12 ;
Kruse (GBR)-Jault, 15-8 ; Attelly-Zhang
Liangliang (CHN), 15-14 ; Moltchan (RUS)Boullé, 15-13 ; Le Pechoux-Zhu Jun (CHN),
12-11.
Huitièmes de finale : Sanzo (ITA)-Marcilloux, 14-12 ; Kleibrink (ALL)-Hinterseer
(AUT), 15-10 ; Deev (RUS)-Mazza (HON),
15-7 ; Bissdorf (ALL)-Kruse (GBR), 15-10 ;
Attelly-Moltchan (RUS), 15-13 ; Vanni (ITA)Hatoel (ISR), 12-7 ; Cassara (ITA)-Joppich
(ALL), 15-11 ; Lei Sheng (CHN)-Le Pechoux,
15-14.
Quarts de finale : Kleibrink (ALL)-Sanzo
(ITA), 15-14 ; Bissdorf (ALL)-Deev (RUS),
15-2 ; Vanni (ITA)-Attelly, 15-7 ; Cassara
(ITA)-Lei Sheng (CHN), 15-6.
Demi-finales : Kleibrink (ALL)-Bissdorf
(ALL), 15-10 ; Cassara (ITA)-Vanni (ITA),
15-11.
Finale : Kleinbrink (ALL)-Cassara (ITA),
15-14.
Classement des Français : 6. Attelly ;
9. Le Pechoux ; 12. Marcilloux ; 18. Beaudan ;
20. Sintès ; 30. Jault ; 31. Boullé.
AUJOURD’HUI
Stade Pierre-de-Coubertin, à Paris,
Coupe du monde par équipes à partir
de 9 heures ; finales à partir de
15 heures.
Équipe de France : Guyart,
Beaudan, Sintès, Le Pechoux.
SABRE HOMMES : RENTRÉE GAGNANTE POUR PILLET. – Première
compétition 2006 pour le sabre masculin, l’étape de Coupe du monde de
Tunis, non sélective pour les Mondiaux, a été remportée hier par le Français
Julien Pillet. « Impressionnant de sérénité », selon son entraîneur,
Jean-Philippe Daurelle, le Dijonnais a disposé du Roumain Mihai Covaliu
(2e mondial) en quarts de finale, de son compère de l’équipe de France
Nicolas Lopez en demies et enfin du Bélarusse Dmitri Lapkes en finale (15-10).
Parmi les autres Français engagés, Boris Sanson prend la 9e place et
Vincent Anstett la 10e.
VENDREDI
Paris - Sète ......................... 3-0
HIER
Beauvais - Nice ................... 3-0
Avignon - Tours .................. 1-3
Ajaccio - Toulouse ............. 1-3
Narbonne - Poitiers ........... 1-3
Montpellier - Rennes ......... 1-3
AUJOURD’HUI
17 HEURES
Cannes - Tourcoing
PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 3 FÉVRIER : Tourcoing Narbonne (20 heures) ; Nice - Paris
(20 h 30). SAMEDI 4 FÉVRIER
(20 heures) : Sète - Avignon ; Tours Montpellier ; Rennes - Cannes ;
Ajaccio - Beauvais ; Toulouse Poitiers.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
Classement
Pts
—
Tours
44
Poitiers
36
Paris
35
Tourcoing
32
Toulouse
30
Nice
30
Sète
29
Cannes
25
Beauvais
21
Montpellier
15
Rennes
12
Narbonne
11
Avignon
10
Ajaccio
3
J.
—
16
16
16
15
16
16
16
15
16
16
16
16
16
16
G.
—
16
12
12
11
10
10
10
8
7
4
4
3
3
1
P.
—
0
4
4
4
6
6
6
7
9
12
12
13
13
15
BEAUVAIS - NICE : 3-0 (25-19 ; 25-23 ; 25-23)
1 700 spectateurs environ. Arbitres : MM. Parville et Harichaux. Points marqués : 140 (75 + 65).
Durée : 1 h 9’ (1er set : 20’ ; 2e : 24’ ; 3e : 25’).
BEAUVAIS : 4 aces (Javurek, 2) ; 12 contres gagnants (Javurek, 5) ; 33 attaques gagnantes
(Mlyakov, 12) ; 16 fautes directes (dont 8 au service).
Six de départ : Jokanovic (2) ; Heikkinen (5) puis Roure ; Riveira (10) ; Vasilev (8) ; Javurek
(cap., 9) ; Mlyakov (15). Libero : Anot. Entraîneur : N. Matijasevic.
NICE : 4 aces (Boriskevitch, 2) ; 9 contres gagnants (Demirovic, 4) ; 36 attaques gagnantes
(Jioshvili, 12) ; 26 fautes directes (dont 13 au service).
Six de départ : Guidara (1) puis Opota ; Demirovic (cap., 10) ; Kapfer (3) puis Opota (11) ;
Jioshvili (12) puis Halilovic ; Boriskevitch (6) ; Saelens (2) puis Bunford (4). Libero : P. Ragondet.
Entraîneur : M. Kasic.
AVIGNON - TOURS : 1-3 (25-23 ; 22-25 ; 19-25 ; 16-25)
800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Daragon et Rozalski. Points marqués : 180 (82 + 98).
Durée : 1 h 31’ (1er set : 25’ ; 2e : 24’; 3e : 22’ ; 4e : 21’).
AVIGNON : 4 aces (Nziemi, Ossosso, Vadeleux, Schneider) ; 8 contres gagnants (Schneider,
Vadeleux, 3) ; 46 attaques gagnantes (Nziemi, 16) ; 37 fautes directes (dont 21 au service).
Six de départ : Tournier (cap.) puis Gavan ; Schneider (17) puis Quoirin ; Zimakijevic (5) ;
Nziemi (18) puis Mullie ; Ossosso (cap., 6) puis Corda (3) ; Vadeleux (9). Libero : Bellon.
Entraîneur : C. Soïca.
TOURS : 5 aces (Haldane, Nikolov, 2) ; 8 contres gagnants (Guemmadi, 3) ; 48 attaques
gagnantes (Guemmadi, 15) ; 24 fautes directes (dont 13 au service).
Six de départ : De Kergret (cap.) ; Hardy-Dessources (3) puis Haldane (6) ; Boskan (10) ;
Nikolov (17) ; Sloboda (7) ; Guemmadi (18) puis Mrozek (1). Libero : Mijic. Entraîneur :
R. Serniotti.
NARBONNE - POITIERS : 1-3 (22-25 ; 25-22 ; 23-25 ; 24-26)
300 spectateurs environ. Arbitres : M. Horcherolle et Mme Blanc. Points marqués : 192 (94 + 98).
Durée : 1 h 58’ (1er set : 24’ ; 2e : 24’ ; 3e : 23’ ; 4e : 27’).
NARBONNE : 3 aces (Daguerre, 2) ; 10 contres gagnants (Sharaliev, 4) ; 44 attaques gagnantes
(Janczak, 12) ; 37 fautes directes (dont 17 au service).
Six de départ : Munday (cap., 4) puis Martin (1) ; Frontin (12) puis Sikiric ; Janczak (16) ;
Sharaliev (10) ; Grapentine (15) ; Daguerre (7). Libero : Le Berre. Entraîneur : M. Mandrou.
POITIERS : 1 ace (Frangolacci) ; 10 contres gagnants (Kieffer, 5) ; 48 attaques gagnantes
(Duerden, 14) ; 27 fautes directes (dont 14 au service).
Six de départ : Pujol (7) ; Frangolacci (9) puis Kvesic ; Kieffer (9) ; Duerden (14) : Tsvetanov
(6) ; Marquet (cap., 12). Libero : Kilama. Entraîneur M. Teffer.
MONTPELLIER - RENNES : 1-3 (26-28 ; 25-21 ; 23-25 ; 14-25)
900 spectateurs environ. Arbitres : MM. Raillon et Boilon. Points marqués : 177 (88 + 99).
Durée : 1 h 40’ (1er set : 30’ ; 2e : 26’ ; 3e : 25’ ; 4e : 19’).
MONTPELLIER : 2 aces (Daquin et Smigiel) ; 10 contres gagnants (Daquin, 5) ; 52 attaques
gagnantes (Kuck, 12) ; 34 fautes directes (dont 15 au service).
Six de départ : Koskie (1) puis Zelic ; Daquin (12) ; Lewis (11) puis Smigiel ; Pochop (12) ;
Kuck (cap., 13) ; Smigiel (9) puis Zobo Lebay (6). Libero : Romann. Entraîneur : J.-C. Gras.
RENNES : 2 aces (Lee et Lundtang) ; 10 contres gagnants (Strehlau, Knudsen, 3) ; 53 attaques
gagnantes (Knudsen, 18) ; 24 fautes directes (dont 9 au service).
Six de départ : Kardos (4) puis Nganga (1) ; Strehlau (7) ; Lee (8) ; Lundtang (cap., 5) ;
Knudsen (21) ; Benito (19). Libero : Garcia. Entraîneur : B. Grebennikov.
AJACCIO - TOULOUSE : 1-3 (20-25 ; 14-25 ; 25-20 ; 29-31)
300 spectateurs environ. Arbitres : MM. Chaladay et Rachard. Points marqués : 189 (88 + 101).
Durée : 1 h 35’ (1er set : 23’ ; 2e : 20’; 3e : 24’; 4e : 28’).
AJACCIO : 5 aces (Lica, 3) ; 7 contres gagnants (Ghezal, 3) ; 49 attaques gagnantes (Lica, 24) ;
34 fautes directes (dont 17 au service).
Six de départ : Lopez (4) puis Y.-M. Ndaki Mboulet (1) ; Saisa (4) ; Ghezal (cap., 10) ;
Eichbaum (8) puis Pourtalet (4) ; Lica (28) ; Muniz Vega (2) puis Vallée. Libero : Exiga.
Entraîneur : É. N’Gapeth.
TOULOUSE : 4 aces (Rejlek, 2) ; 13 contres gagnants (Kobiljski, 5) ; 50 attaques gagnantes (Bartik, 16) ; 27 fautes directes (dont 16 au service).
Six de départ : Boula (5) ; Slavev (cap., 11) ; Gendrey (11) ; Bartik (19) ; Kobiljski (7) puis
Ould-Ammar ; Rejlek (14). Libero : Rafidison. Entraîneur : J. Smolka.
EN DIRECT DE LA PRO A
Le retour d’Hudecek
L’ATTAQUANT TCHÈQUE de Cannes Ondrej Hudecek, privé de compétition
depuis la fin novembre 2005 à la suite d’une fracture de fatigue au tibia gauche,
fait son retour dans le groupe cet après-midi. Laissé au repos pendant trois jours en
raison d’une douleur au quadriceps droit, le central Jean-Patrice Ndaki Mboulet
devrait néanmoins être opérationnel. En revanche, Frédéric Gibert, opéré du
ménisque interne droit le 17 janvier, est encore un peu juste. L’habituel entraîneur
adjoint, Arnaud Josserand, sera de nouveau aux commandes, sous le regard attentif du coach numéro 1, Laurent Tillie, convalescent après son opération au genou
droit le 15 janvier. Tourcoing sera, lui, privé du central Vincent Montméat, grippé. Jean-Charles Monneraye débutera donc le match. Le troisième central JeanStéphane Tolar, qui souffre d’une gastro-entérite, est incertain. Enfin, le réceptionneur-attaquant Jeroen Trommel est toujours gêné par une douleur à une cheville.
– K. N. et G. La.
PRO B (16e journée)
PRO FÉMININE (15ejournée)
HIER : Martigues-Aix, 3-0 (27-25, 25-17,
26-24) ; Harnes-Alès, 3-2 (23-25, 25-17,
21-25, 25-18, 15-12) ; GrenobleDunkerque, 0-3 (23-25 ; 17-25 ; 21-25) ;
Saint-Nazaire - Chaumont, 3-0 (25-21,
25-19, 25-17) ; Cambrai - Saint-Quentin,
3-2 (25-17, 18-25, 26-24, 22-25, 15-10) ;
Asnières - Saint-Brieuc, 3-1 (25-16,
27-25, 26-28-, 25-14).
Classement : 1. Asnières, 37 pts ;
2. Cambrai, 31 ; Saint-Quentin, 31 ;
4. Dunkerque, 29 ; 5. Saint-Brieuc, 29 ;
6. Chaumont, 29 ; 7. Saint-Nazaire, 27 ;
8. Aix, 19 ; 9. Martigues, 18 ; 10. Alès, 17 ;
11. Harnes, 16 ; 12. Grenoble, 5.
HIER : Cannet-Rocheville - Béziers, 2-3
(25-22, 21-25, 25-21, 21-25, 10-15) ;
Mulhouse - Saint-Raphaël, 2-3 (25-20,
17-25, 25-21, 22-25, 14-16) ; HainautIstres, 2-3 (26-28, 19-25, 25-19, 26-24,
10-15) ; Albi-Stade Français Saint-Cloud,
2-3 (21-25, 25-17, 25-27, 25-15, 13-15) ;
MVS La Rochette-Cannes, 0-3 (23-25,
15-25, 12-25). Exempt : Riom.
Classement : 1. Cannes, 28 points ;
2. Béziers, 26 ; 3. Melun, 24 ; 4. Istres, 22 ;
5. Mulhouse, 21 ; 6. Albi, 18 ; 7. SaintRaphaël, 18 ; 8. Hainaut, 17 ; 9. Stade
Français, 17 ; 10. Cannet-Rocheville, 17 ;
11. Riom, 16.
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
BOLTON. – Davies (au centre) échappe à Senderos et à Campbell (à droite). C’est toute la défense d’Arsenal
qui est montrée du doigt après l’élimination des Gunners de la Cup (1-0).
(Photo Nick Potts/AP)
Buts. – EVERTON : McFadden (36e) ;
CHELSEA : Lampard (73e). Avertissements. – Chelsea : Gallas (38e), Huth
(90e + 3).
CHELSEA : Cudicini – Johnson, Gallas, Terry (cap.), Del Horno (C. Cole,
59e) – Maniche (Duff, 59e), Makelele, Lampard – Robben, Crespo,
J.Cole (Huth,74e).Entraîneur: J. Mourinho.
« C’est notre deuxième défaite en
deux déplacements avec le revers de
Toulouse (3-0, 14e journée), analysait
Mladen Kasic, le coach azuréen.
Notre niveau de jeu du début de saison s’étiole. Après quatre mois de
haut niveau, on est redescendus de
notre nuage. On a perdu confiance et
cela se ressent dans les moments critiques. » Une situation illustrée par la
spectaculaire contre-performance du
jeune international bondissant Xavier
Kapfer (3 pts seulement).
Contre-performance aussi en terre
héraultaise où Montpellier a littéralement sombré à domicile face à
Rennes (1-3), porté par son joker
cubain Benito (19 pts). Enfin, en Avignon, après avoir concédé la manche
initiale, Tours a vite remis les pendules à l’heure, empochant pour la
12e fois de la saison le point de bonus,
laissant même au jeune réceptionneur Raphaël Mrozek l’honneur de
conclure la rencontre. Toujours
invaincu en Pro A, le champion
d’Europe possède désormais un boulevard d’avance sur son dauphin, Poitiers, relégué à huit longueurs.
– G. De. (Avec nos correspondants)
Bleu
EVERTON - CHELSEA :
1-1 (1-0)
LA BÊTE NOIRE des Azuréens a
encore mordu. Trois petits sets
(25-19, 25-23, 25-23) auront en effet
suffi à Beauvais pour dominer Nice,
vainqueur du match aller (3-1), mais
déjà humilié à deux reprises la saison
dernière (3-0 et 3-1) par les joueurs du
malin Nikola Matijasevic. Ce net
succès relance le club picard vers la
huitième place de la saison régulière,
toujours détenue par Cannes le
champion de France. « Il s’est vraiment passé quelque chose sur le
parquet, s’enthousiasmait le technicien de l’Oise. J’ai vu des joueurs qui
en ont voulu, qui se sont battus. C’est
une vraie victoire collective à l’image
de la grosse présence en défense de
Yuli Vasilev. »
Dominateur dans le secteur serviceréception, Beauvais a pu compter sur
la belle activité de son central tchèque
Miloslav Javurek, auteur de cinq
blocks décisifs, et de son pointu bulgare Smilen Mlyakov, plus prolifique
qu’à l’accoutumée (15 pts hier soir
contre 11,5 jusqu’alors). Surtout, le
club picard a su profiter à plein de la
baisse de régime qui semble frapper
Nice depuis quelque temps déjà.
Jaune
Rouge
Jaune
ESCRIME
ALEX HAYES
Beauvais crée
la surprise
Noir
Bleu
Noir
LA SALE SEMAINE d’Arsenal continue. Apres leur élimination à la 119e
minute en demi-finale de Coupe de la
Ligue, mardi contre Wigan (0-1, 2-1
a.p.), les hommes d’Arsène Wenger
se sont fait sortir de la Cup, hier soir,
par leur bête noire de la saison, Bolton. Un seul but du milieu grec Stelios
Giannakopoulos, de nouveau inscrit
tardivement (84e), aura suffit pour éliminer les tenants de la Cup. Le scénario observé lors des défaites à Everton
(0-1) ou contre Wigan (2-1) avait des
airs de déjà vu : un centre venu de
l’arrière gauche, Ricardo Gardner,
prenait à défaut la paire défensive
centrale Campbell-Djourou, avant
d’être tranquillement repris de la tête
par Giannakopoulos.
À la sortie du match, Arsène Wenger
pouvait se lamenter que « Bolton
n’avait eu qu’une seule réelle opportunité dans tout le match », mais la
triste réalité lui revenait en pleine
face : contre cette défense d’Arsenal,
trop fébrile dans les duels aériens et
souvent mal replacée, marquer est
devenu beaucoup trop facile. Surtout
loin d’Highbury. Hier, Arsenal a en
effet concédé sa huitième défaite de
la saison en déplacement. La troisième de rang, après les revers à
Wigan (demi-finale aller de Coupe de
la Ligue) et à Goodison Park le weekend dernier. Les clubs Anglais adoptent désormais une méthode identique pour battre Arsenal : un milieu
bien renforcé avec des joueurs qui
taclent de bon cœur, souvent à la
limite, et un, voir deux attaquants de
pointe, très British, qui raffolent de
longs ballons.
La sale semaine d’Arsenal résume sa
sale saison, la plus difficile de l’ère
Wenger. Car hormis la première saison de l’ex-entraîneur monégasque,
Arsenal n’a jamais terminé sous sa
houlette moins bien que deuxième du
devrait s’allonger. Hormis la défense,
le club a besoin d’un nouveau gardien
(Lehmann a 36 ans), d’un remplaçant
à Patrick Vieira, très influent au milieu
et surtout très présent dans le défi
physique, et d’un ailier percutant.
Aujourd’hui, au sein de l’effectif des
Gunners, quel avant-centre est
capable à la fois d’épauler Thierry
Henry et surtout de marquer quand
l’attaquant français est mis au repos
comme hier soir ? Cela fait beaucoup,
mais le club n’a plus le choix tant la
concurrence domestique s’est renforcée.
La décision de Wenger d’investir pour
le futur en achetant beaucoup de
jeunes joueurs est tout à fait louable,
mais elle est également extrêmement
risquée. Arsenal, endetté à hauteur
de 510 M pour son nouveau stade,
ne peut se permettre de rater une
qualification pour la Ligue des champions. Encore moins de réaliser deux
mauvaises saisons de suite.
Et puis il y a le cas Henry. Le capitaine
des Gunners souhaite clairement rester. Mais il attend que ses dirigeants
montent une équipe capable de rivaliser avec les gros en Angleterre et en
Europe.
PRO A (16e journée)
13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SKI ALPIN COUPE DU MONDE DESCENTE HOMMES
Maier en majesté
Dans son jardin de Garmisch, à l’approche des Jeux, « Herminator » s’offre la descente devant ses compatriotes Kröll et Buder.
GARMISCHPARTENKIRCHEN – (ALL)
de notre envoyé spécial
RIEN N’A CHANGÉ sous le soleil de
la Bavière éternelle. La Zugspitze est
toujours pointue, fière et ombreuse
et, sur ses flancs, la Kandahar est
toujours sombre, raide et bleue de
glace.
Rien n’a changé à Garmisch, encore
moins Hermann Maier, si souvent
vainqueur sur un tracé impitoyable,
patinoire de tôle ondulée qui a
écœuré jusqu’au leader mondial,
Benni Raich, poussé à renoncer,
devant tant d’hostilité, pas si loin de
l’arrivée. Quatorzième départ ici,
cinquième victoire, neuvième
podium : l’immense champion de
Flachau a élu un second domicile de
l’autre côté de la frontière. « Oui, il y
a quelque chose de spécial sur cette
piste, admettait-il ensuite, rayonnant. Quelque chose qui me convient
parfaitement : elle est très dure, tout
en glace vive, l’instinct de survie n’y
suffit pas, il faut sortir tout son courage et tous ses atouts. Et surmonter
ses souvenirs : j’y ai aussi connu un
gros crash en janvier 2001… »
Surmonter. Le maçon des Tauern a
passé sa vie à surmonter les obstacles et les malheurs. Il sait faire, il
sait se sortir les tripes, et sa grande
classe avec. Au point que Hans Pum,
l’omnipotent patron du ski alpin
autrichien, a cru le revoir comme
« avant », avant l’accident de moto
de l’été 2001 qui lui a laissé une
jambe en miettes, avant les opérations et la résurrection. Mais son plus
éminent coureur l’a vite détrompé,
reprenant l’antienne qu’il ressert
depuis trois ans : « On ne peut pas
dire ça, ce ne sera plus jamais comme
avant. On ne peut pas comparer, on
ne peut faire le parallèle entre ma
victoire de 1998 et celle
d’aujourd’hui, je ne prends pas les
mêmes risques, je ne tends pas les
mêmes lignes, je ne vais pas complètement à mes limites… »
Les Bleus sont loin
Aujourd’hui, ce vrai-faux Herminator domine en se contentant de sensations retrouvées, de résultats à la
hausse : « J’ai par exemple fait 4e à
Lake Louise, fin novembre, avec des
réglages épouvantables, des chaussures mal adaptées, des skis pas au
point… Là, je n’ai rien changé
depuis Kitzbühel la semaine dernière
et ma victoire en super-G, j’ai le bon
matériel, la confiance est là, stabilisée et forte. »
Stabilisée aussi par ses trois
triomphes de la saison, un en géant,
un en super-G et donc, un en descente désormais, bonheur qu’il
n’avait plus connu depuis celui de
Kvitfjell, en fin de saison dernière, un
bail pour l’ogre aux cinquante-trois
succès. « Ça arrive vraiment au meilleur moment ! », sourit-il de cette
bouche unique et étrange, douce et
carnassière à la fois.
C’est que l’instinct du chasseur aussi
est revenu, à l’approche des Jeux évidemment, de ces revanches qu’il
rêve de s’offrir sur son vol plané dans
la descente de Nagano, en 1998, et
sur Salt Lake 2002, dont il a suivi les
épreuves à la télé depuis son lit
d’hôpital.
Sûr aussi que n’est pas étranger à sa
surmotivation, dans le portillon de
départ, le tableau lumineux qui affichait à son sommet, depuis une
bonne demi-heure, le nom de Kröll.
Klaus Kröll, l’un des fonceurs à la
bagarre pour la place autrichienne
restante aux JO, derrière les « protégés » Walchhofer, Fritz Strobl et…
Maier. Le quadruple vainqueur du
Globe ne voulait pas laisser place,
comme aux Mondiaux de Bormio il y
a un an, au moindre début de débat
sur sa sélection dans la discipline. Il a
coupé court, précédant donc Kröll et
l’infortuné Buder, devancé d’un centième, dans la course au strapontin
olympique, par son compagnon de
chambre ! Les discussions, au sortir
de la salle de bains, vont être pimentées jusqu’à Chamonix, samedi prochain, date de la décision finale de
Pum et ses coaches…
À distance de ce nouveau triplé autrichien, les Bleus ont tenté d’attaquer,
à leur niveau. Pas vraiment Dénériaz
(30e), qui reconnaît avoir « bétonné » le bas, en un lieu où il doit vraiment être « en pleine confiance »
pour éventuellement « tirer une
épingle du jeu ». Pas non plus Nico
Burtin (38e), qui rate la dernière – à
moins d’une « prolongation » d’une
semaine également, côté français –
occasion de quitter la carrière par les
Jeux. Mais Bertrand, seizième malgré « une chute », corps posé dans la
neige sur le haut du parcours, Dalcin,
expédié dans les filets pour une fois
sans dommage corporel, ou encore
Marc Bottollier, 23e et de nouveau en
progrès après s’être fait « recadrer
par les entraîneurs », ont joué. Tout
comme Adrien Théaux, à dix centièmes de la place qui lui manque
encore pour valider son ticket olympique. Le Pyrénéen de Val-Thorens y
parviendra peut-être ce matin, dans
(après 27 / 38)
5 victoires
Stenmark
à Kitzbühel (5 slaloms)
à Adelboden (SUI) (5 géants)
à Are (SUE) (3 géants + 2 slaloms)
Tomba
à Kranjska Gora (SLV)
(3 slaloms+2 géants)
Maier
à Kvitfjell (NOR)
(3 super-G + 2 descentes)
à Garmisch-Partenkirchen (ALL)
(3 super-G + 2 descentes)
N.B. : Marc Girardelli (LUX) et Pirmin
Zurbriggen (SUI) ont également multiplié
les victoires dans la même station, mais
leurs totaux personnels incluent des
combinés, qui sont l’addition de deux
résultats, pas une course à part entière.
ATHLÉTISME
Götschl, évidemment
Le globe
pour Dorfmeister
Mais il n’y a rien d’étonnant de la voir
renaître à Cortina, « [sa] seconde maison ». Elle n’avait plus gagné depuis
mars dernier. « J’ai disputé ma première Coupe du monde ici (un slalom
en 1993), rappelle-t-elle. Et depuis,
c’est une vraie histoire d’amour. » Au
point d’avoir désormais triomphé neuf
fois sur la Tofana, un record absolu.
« Je suis fière d’avoir réussi à revenir,
confie-t-elle encore. Je sais maintenant que je peux rebondir. » Carole
Montillet pourra puiser dans la trajectoire de Renate Götschl une source
d’inspiration.
C’est un bel exemple à suivre pour la
championne olympique, également en
manque d’un peu tout depuis des
semaines. La Dauphinoise n’a certes
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE FEMMES (Cortina d’Ampezzo [ITA], 28 janvier). – Températures : – 4o C au
départ ; – 1o C à l’arrivée. Temps neigeux. Neige dure.
Descente : 1. Götschl (AUT), 1’9’’64 ; 2. Mancuso (USA), 1’9’’69 ; 3. Görgl (AUT), 1’9’’94 ;
4. Dorfmeister (AUT), 1’9’’99 ; 5. Aufdenblatten (SUI), 1’10’’22 ; 6. Styger (SUI), 1’10’’26 ;
7. N. Fanchini (ITA), 1’10’’37 ; 8. Recchia (ITA), 1’10’’38 ; 9. Kildow (USA), 1’10’’42 ; 10. Merighetti (ITA), 1’10’’51 ; 11. Montillet, 1’10’’60 ; 12. Clark (USA), 1’10’’67 ; 13. Kostelic (CRO),
1’10’’68 ; 14. Haltmayr (ALL), 1’10’’77 ; 15. Cook (USA), 1’10’’81 ; 16. Mart. Schild (SUI),
1’10’’97 ; 17. Vanderbeek (CAN), 1’11’’04 ; 18. Casanova (SUI) et Jacquemod, 1’11’’11 ; 20. Alpiger (SUI) et Wirth (AUT), 1’11’’17 ; 22. Dumermuth (SUI), 1’11’’23 ; 23. Borghi (SUI), 1’11’’32 ;
24. Marchand-Arvier, 1’11’’33 ; 25. Lindell-Vikarby (SUE), 1’11’’36 ; 26. Alcott (GBR), 1’11’’47 ;
27. Ceccarelli (ITA), 1’11’’51 ; 28. Hargin (SUE), 1’11’’68 ; 29. Lawrence (CAN), 1’11’’76 ;
30. Stemmer (ALL), 1’11’’82 ; 31. Weyrich, 1’11’’86. – 45 classées.
Abandons : Brydon (CAN), Gruener (ITA).
Non partantes : Ludlow (USA), Paerson (SUE).
pas retrouvé les sommets dans les
Dolomites mais, comme elle dit, « j’ai
bien profité de mon dernier Cortina ».
Sixième en super-G et onzième en descente « au bout d’une bonne
manche » . « Ça progres se, j e
reviens », assure-t-elle avant d’aller
attaquer la préparation des Jeux.
C’était en effet la dernière descente
avant celle pour les médailles, à San
Sicario le 15 février. Boudée par Paerson, qui ne se sentait pas en sécurité,
elle a permis à la Française Marie Marchand-Arvier (24e) de se qualifier pour
les Jeux, à l’Américaine Mancuso
(encore 2e) de continuer sa montée en
puissance, à la technicienne autrichienne Görgl de signer son premier
podium en vitesse (3e) et à sa compatriote Dorfmeister (4e) de déjà remporter le globe de cristal de la spécialité.
Elle possède 132 points d’avance sur
Kildow et il n’y a plus qu’une descente
en Coupe du monde, celle de la finale à
laquelle Ingrid Jacquemod (18e hier)
ne participera pas. Seulement 28e du
classement de la discipline (seules les
25 premières sont qualifiées pour la
finale, 15-19 mars à Are), l’Avaline
compte désormais sur le géant,
notamment aujourd’hui, pour retrouver le sourire avant les Jeux. « Je suis
carrément contente de renouer avec
cette discipline, dit Ingrid, privée de
g é a n t d e p ui s s a b l es s u r e l e
27 décembre, la veille de celui de Lienz.
Ça va me permettre de remettre un peu
de rythme . » De se remettre dans le
bon rythme ?
Le sauteur en longueur a battu, dès sa première sortie, son record de France en salle (8,27 m).
Coupe du monde
Femmes
2005-2006
- GGéénéral -
(après 23 / 36)
1 228
1.
1 020
2. Dorfmeister (AUT)
901
3. Paerson (SUE)
690
4. Meissnitzer (AUT)
683
5. Kildow (USA)
620
6. Marl. Schild (AUT)
521
7. Hosp (AUT)
510
8. Zettel (AUT)
484
9. Mancuso (USA)
448
10. Götschl (AUT)
… 20. Jacquemod, 227 ; 24. Montillet,
191 ; 29. Pequegnot, 155.
Aujourd’hui : géant,
géa
é
à Cortina d’A’Ampezzo (ITA).
- Descente -
(après 7 / 8)
1. DORFMEISTER (AUT), 462 ; 2. Kildow
(USA), 330 ; 3. Götschl (AUT), 315 ; 4.
Kostelic (CRO), 300 ; 5. Meissnitzer (AUT),
267 ; … 18. Montillet, 88 ; 28.
.
Huitièième
èm descente : mercredi 15 mars,
à Are (SUE).
- G é ant -
MEETING DE MONDEVILLE (salle)
Sdiri, la rentrée classe
L’Autrichienne a choisi les Dolomites pour renouer avec le succès. Montillet est onzième.
Alors, pour expliquer l’intensité de son
bonheur, Götschl raconte son hiver de
pénitence. « J’ai vécu un des pires
moments de ma carrière, avoue-t-elle.
J’étais vraiment au plus bas. J’ai dû
beaucoup travailler, sur moi-même
notamment, pour réussir à aller à nouveau vite, pour retrouver la confiance
et les sensations. » Ce délicat équilibre
que la trentenaire d’Obdach avait égaré à la fin de l’automne. Perdue sans
Walter Hlebayna, son coach particulier, parti à l’intersaison en Allemagne.
Torturée par des vieilles blessures aux
genoux réveillées par une lourde chute
à l’entraînement en novembre. Ses
premières courses ont donc ressemblé
à une longue, douloureuse et anonyme
quête.
Super-G, à 11 heures.
Piste : Kandahar. Départ : 1 372 m.
Arrivée : 740 m. Dénivelée: 632 m.
Longueur : 2 270 m.
Trois derniers vainqueurs :
Gruber (AUT), 2004-2005 ; Maier
(AUT), 2003-2004 ; Büchel (LIE),
2002-2003.
Favoris : Maier (dossard 30, AUT) ;
Walchhofer (25, AUT) ; Raich (26,
AUT) ; Défago (22, SUI) ; Büchel (19,
LIE).
Principaux engagés : Dénériaz
(2) ; Kröll (3, AUT) ; Kjus (7, NOR) ;
Cuche (9, SUI) ; Jaerbyn (10, SUE) ;
Gruber (13, AUT) ; Schifferer (14,
AUT) ; Kernen (15, SUI) ; Bourque (16,
CAN) ; Fill (17, ITA) ; F. Strobl (18,
AUT) ; Görgl (20, AUT) ; Aamodt (21,
NOR) ; Hoffmann (23, SUI) ; Reichelt
(24, AUT) ; Guay (27, CAN) ; Svindal
(28, NOR) ; Rahlves (29, USA) ;
Blardone (31, ITA) ; Bertrand (39) ;
Dalcin (40) ; Fournier-Bidoz (49) ;
Théaux (59) ; De Tessières (64).
MONDEVILLE –
de notre envoyée spéciale
IL LEUR A VOLÉ la vedette. Juste
avant la finale du 60 m femmes avec
Christine Arron, et alors que Jean Galfione et Romain Mesnil avaient rangé
leurs perches depuis longtemps, Salim
Sdiri a crié et serré les poings. Non, le
saut n’était pas mordu. Oui, il était
synonyme de record de France de la
longueur en salle : 8,27 m, soit trois
centimètres de plus que la précédente
marque, établie le 19 février 2005 à
Liévin. Déjà l’œuvre de Sdiri…
Cinquième des Championnats du
monde 2005, à seulement quatre centimètres de la médaille de bronze (8,21
contre 8,25 pour le Finlandais Evilä), le
licencié de l’USM Montargis, 27 ans,
n’était jamais retombé aussi loin, lui
qui possède un record personnel en
plein air à 8,25 m. Et il n’était pas le
moins surpris en sortant du bac à
sable. Après un sixième et dernier
essai, mordu, il prenait son temps.
Satisfait, sans exulter, même s’il
l’avouait lui-même : « 8,27 m, record
de France, meilleure performance
mondiale de l’année, C’est énorme. »
Les 8,30 m, meilleure marque française en plein air (Kader Klouchi en
1998), se rapprochent.
Reste que son objectif pour cette rentrée était beaucoup plus modeste :
franchir 8 m, voire atteindre 8,10 m,
minima qualificatifs pour les Championnats du monde indoor de Moscou
(10-12 mars). « Mais j’ai tenté ma nouvelle technique, et ça a marché. » Plutôt qu’un ramené à deux jambes le
buste en avant, Sdiri ramène désormais à une jambe le buste en arrière.
Une technique travaillée cet hiver à
l’entraînement avec son coach,
Danielle Desmier. « Depuis l’an dernier, j’ai l’impression que j’ai passé un
cap » , résume Sdiri, qui a compté avoir
passé plus de quinze fois la barre des
8 m, en dix-neuf concours, l’été dernier. Aux Championnats du monde de
Moscou, il sera sans aucun doute un
candidat au podium.
Christine Arron, elle, ne pouvait pas
battre d’entrée de jeu son propre
record du France du 60 m (7’’08 en
MEETING DE KARLSRUHE (salle)
(après 4 / 9)
1. PAERSON (SUE), 285 ; 2. Kostelic
(CRO), 270 ; 3. Zettel (AUT), 240 ; 4.
Rienda (ESP), 205 ; 5. Mazé (SLV), 204 ;
… 15. Jacquemod, 65.
BENOÎT LALLEMENT
AUJOURD’HUI
Géant FEMMES à 9 h 45 (1re manche) et 12 h 45 (2e manche). Piste Olympia delle
Tofana. Départ : 1 980 m. Arrivée : 1 580 m. Dénivelée : 400 m.
Dernières vainqueurs : Paerson (SUE), 2002-2003 ; Hofgaard-Nilsen (NOR),
2001-2002 ; Nef (SUI), 2000-2001.
Favorites : Paerson (SUE, dossard 3) ; Kostelic (CRO, 7), Zettel (AUT, 4) ; Mazé
(SLV, 1) ; Rienda Contreras (ESP, 6).
Principaux dossards : Poutiainen (FIN, 2) ; Hops (AUT, 5) ; Ertl (ALL, 8) ; Görgl
(AUT, 9) ; Mancuso (USA, 10) ; Simard (CAN, 11) ; Schild (AUT, 12) ; Dorfmeister
(AUT, 13) ; Karbon (ITA, 14) ; Ottosson (SUE, 15) ; Jacquemod (16) ; Götschl (AUT,
17) ; Koznick (USA, 19) ; Putzer (ITA, 20) ; Forsyth (CAN, 21) ; Nef (SUI, 23) ; Kildow
(USA, 32) ; Bertrand (40) ; Santon (60) ; Barthet (66).
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
Maazouzi revient en piste
Champion du monde en salle il y a trois ans à Birmingham, Driss Maazouzi
retrouve aujourd’hui la piste outre-Rhin, à Karlsruhe, sur sa distance de prédilection, le 1 500 m, avant un 3 000 m à Stuttgart, samedi prochain. Après le forfait de
la star éthiopienne Kenenisa Bekele, la course du jour s’annonce très ouverte entre
Maazouzi et Bouabdellah Tahri, que le Stéphanois avait devancé pour la médaille
de bronze le mois dernier aux Championnats d’Europe de cross. Dans un meeting
« très français », même en l’absence de Mehdi Baala, blessé (lire L’Équipe d’hier),
il faudra également suivre les rentrées de Patricia Girard, sur 60 m haies, de Hind
Dehiba, médaillée de bronze des Europe indoor l’an passé sur 1 500 m, et de Karl
Taillepierre, 5e des Mondiaux à Helsinki, dans un concours de triple saut extrêmement relevé.
AUJOURD’HUI
À Karlsruhe, Europa Halle, à partir de 14 h 30.
Principaux engagés. – HOMMES. 60 m : Gardener (GBR) ; Aliu (NGA). 200 m :
Unger (ALL). 800 m : Borzakovski (RUS) ; Bungei (KEN) ; Lacasse. 1 000 m : Komen
Kipchirchir, Yampoy (KEN). 1 500 m : T. Kiptanui (KEN) ; Maazouzi, Tahri.
3 000 m: E. Kipchoge(KEN) ; Akkas(TUR) ;Benhari,Le Dauphin.Perche: Lobinger, Börgeling, Spiegelburg, Otto, Stolle (ALL). Triple saut : Davis (USA) ; Gregorio
(BRE) ; Oprea (ROU) ; Taillepierre. FEMMES. 1 500 m : Dehiba ; Lishchinska
(UKR). 60 m haies : Freeman (JAM) ; Bolm (ALL) ; Kirkland, L. Jones (USA) ; J. Kallur
(SUE) ; Girard. Perche : Rogowska, Pyrek (POL).
2004). La double médaillée de bronze
mondiale (100 m-200 m) a effectué
une rentrée conforme à ses attentes,
sans plus : 7’’26 en séries, 7’’20 en
finale. Soit un centième de plus que
lors de ses deux dernières sorties à
Mondeville (7’’19 en 2004 et 2005).
Souriante, Arron confessait avoir espéré « faire un peu mieux » mais ajoutait : « Je n’avais pas la super pêche. »
Un peu de repos (Arron ne devrait pas
courir la semaine prochaine) pourrait
justement lui permettre de retrouver la
pêche pour sa prochaine course, à Eaubonne, le 10 février.
En attendant, la recordwoman
d’Europe du 100 m (10’’73) a déjà
réussi les minima, fixés à 7’’37.
Comme Véronique Mang, 3e de la
finale (7’’31). Le perchiste Jérôme Clavier, qui a franchi 5,65 m à son deuxième essai, les a également réalisés.
En revanche, Jean Galfione, invité de
dernière minute, est resté cloué au sol
(trois échecs à 5,32 m). Enfin, Romain
Mesnil a bien effacé 5,32 m, mais n’a
pu grimper plus haut.
CLÉMENTINE BLONDET
RECORD DU MONDE RUSSE À
GLASGOW. – Lors du match
international de Glasgow, les
relayeuses russes du 4 × 400 m
(Gushchina, Kotlyarova, Zaitseva et
Krasnomovets) ont battu hier en
3’23’’37 le record du monde qu’avait
déjà amélioré la Russie lors des
derniers Mondiaux de Budapest, il y
a deux ans (en 3’23’’88). À noter la
belle rentrée de Kajsa Bergqvist
(2,01 m en hauteur), la victoire de
Yulia Tabakova sur Veronica
Campbell sur 60 m (en 7’’11) et les
6’’59 de Jason Gardener sur 60 m.
GHEZIELLE À HANNUT AVANT
STUTTGART. – Bouchra Ghezielle
court aujourd’hui le cross de Hannut,
en Belgique, pour une revanche du
cross de Ouest-France, où elle avait
battu l’Éthiopienne Teyiba Erkesso
mi-janvier. Mais la médaillée de
bronze du 1 500 m des Mondiaux
d’Helsinki pense déjà à sa saison en
salle, qu’elle débutera à Stuttgart,
samedi prochain, sur 3 000 m,
distance qu’elle a choisie pour
l’hiver.
HOMMES. 60 m : 1. Ngom Priso (CAM),
6’’80 ; 2. Demonière, 6’’81 ; 3. Eyana, 6’’81.
3 000 m : 1. Letellier, 7’59’’68. 60 m haies :
1. Lavanne, 7’’76 ; 2. Randriamihaja (MAD),
8’’02 ; 3. Martin, 8’’02. Perche : 1. Clavier,
5,65 m ; 2. Andureu, 5,52 m ; ... 5. Mesnil,
5,32 m. Dossevi et Galfione, 0. Longueur :
1. Sdiri, 8,27 m (record de France ; ancien
rec. : 8,24 m par lui-même, le 19/02/2005 à
Liévin) ; 2. Gomis, 7,88 m ; 3. Pincemail,
7,59 m. Concours de Sdiri : 0 - 7,86 m - 0 - 0 8,27 m - 0.
FEMMES. 60 m : 1. Arron, 7’’20 ; 2. MballaEloundou (CAM), 7’’26 ; 3. Mang, 7’’31 ;
4. Béret-Martinel, 7’’39 (7’’38 en séries) ;
5. Louami, 7’’40. 60 m haies : 1. Ramalalanirina, 8’’22 ; 2. Bujak, 8’’31 ; 3. Abrantes
(POR), 8’’31. Poids : 1. Manfredi, 17,13 m.
Tous Français sauf mention.
RÉSULTATS
MATCH INTERNATIONAL DE GLASGOW
(GBR, salle, 28 janvier). – Classement général : 1. Russie, 65 points. HOMMES. 60 m :
1. Gardener (GBR), 6’’59 ; 2. Yepishin (RUS),
6’’64. 400 m : 1. Caines (GBR), 46’’90. 60 m
haies : 1. Wignall (JAM), 7’’58 ; 2. Peremota
(RUS), 7’’61. Perche : 1. Jeng (SUE),
5,55 m ; 2. Gibilisco (ITA), 5,40 m.
Longueur : 1. Morgan (GBR), 8,05 m ;
2. Shkurlatov (RUS), 7,91 m. FEMMES. 60 m :
1. Tabakova (RUS), 7’’11 ; 2. Campbell (JAM),
7’’15 ; 3. S. Kallur (SUE), 7’’27. 200 m :
1. Gushchina (RUS), 23’’28. 400 m : 1. Zaitseva (RUS), 50’’62 ; 2. Williams-Darling (BAH),
53’’48. 800 m : 1. Chijenko (RUS), 2’2’’40 ;
2. Mutola (MOZ), 2’2’’58. 60 m haies :
1. S. Kallur (SUE), 7’’86 ; 2. Golding-Clarke
(JAM), 7’’93 ;… 4. Sotherton (GBR), 8’’26.
Hauteur : 1. Bergqvist (SUE), 2,01 m ; 2. Savchenko (RUS), 1,92 m. Longueur : 1. Kotova
(RUS), 6,75 m. 4 × 400 m : 1. Russie
(Gushchina, Kotlyarova, Zaitseva, Krasnomovets), 3’23’’37 (record du monde ; ancien
rec. : 3’23’’88 par la Russie, le 7 mars 2004
à Budapest).
MEETING DE LUXEMBOURG (salle,
27 janvier). – HOMMES. 800 m : 1. Bellaabouss, 1’50’’72 ;… 3. Hautcœur, 1’51’27.
60 m haies : 1. Nsenga (BEL), 7’’76. Forfait :
Darien. Perche : 1. Looije (HOL), 5,50 m ;
2. Rans (BEL), 5,50 m. Longueur : 1. Starzak
(POL), 8 m ;… 6. Biron, 7,52 m. FEMMES.
60 m : 1. Atangana, 7’’23 ; 2. Wagner (ALL),
7’’35 ;… 5. Jacques-Sébastien, 7’’47.
PAGE 13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
DESCENTE FEMMES
ELLE EN A PLEURÉ… Touchée
comme rarement. Comme jamais
peut-être. Pourtant, elle a beaucoup
vécu, Renate Götschl. Beaucoup
gagné. Beaucoup souffert aussi.
Depuis le 14 mars 1993 et sa première
victoire, en slalom, elle a pris le temps
de visiter toutes ces émotions qui colorent une carrière, balisant son inimitable parcours de succès majuscules,
de gamelles mémorables, de fêtes
sans butée, de bouderies remarquées.
Parce qu’elle envisage le ski comme la
vie, comme un flirt avec la limite, prenant parfois le plaisir de la dépasser. Et
voilà que dans l’aire d’arrivée de Cortina d’Ampezzo, elle se laisse déborder…
Ce n’est pourtant pas le plus impressionnant de ses trente-huit succès, oui
trente-huit, son vingtième en descente. La faute aux conditions météo,
particulièrement la neige encore tombée toute la nuit, qui ont obligé pour
des raisons de sécurité les organisateurs à raboter la course, rabaissant le
départ à celui du super-G. Du coup, sur
une neige franchement douce, la septième descente de l’hiver avait des
allures de sprint sans relief (1’9’’64).
Cortina n’avait plus du tout la même
saveur. « C’est l’une de mes plus belles
victoires, insiste cependant l’Autrichienne. J’ai du mal à décrire ce que je
ressens. C’est simplement un jour merveilleux… »
6 victoires
Tomba
à Sestrières (ITA)
(5 slaloms +1 géant)
Maier
à Kitzbühel (AUT)
(5 super-G + 1 descente)
Bleu
(après 4 / 6)
1. SVINDAL (NOR), 213 ; 2. Guay (CAN),
204 ; 3. Reichelt (AUT), 192 ; 4. Maier
(AUT), 182 ; 5. Rahlves (USA), 169 ; …
30. Dénériaz, 29 ; 43. De Tessières, 1.
de notre envoyé spécial
8 victoires
Stenmark
à Madonna di Campiglio (ITA)
(5 slaloms + 3 géants)
Jaune
Rouge
Jaune
GARMISCH. –
Cela faisait
presque un an
que Hermann
Maier ne s’était
pas imposé en
descente.
L’Autrichien a
choisi l’une de
ses pistes
fétiches,
Garmisch, pour
l’emporter de
nouveau.
(Photo
Daniel Maurer/AP)
(après 8 / 10)
CORTINA D’AMPEZZO –
(ITA)
LES RECORDS
AUJOURD’HUI
1. WALCHHOFER (AUT), 498 ; 2. F. Strobl
(AUT), 441 ; 3. Rahlves (USA), 408 ; 4.
Büchel (LIE), 400 ; 5. Maier (AUT), 287 ;
… 16. Dénériaz, 124 ; 19. Bertrand, 98 ;
26. Dalcin, 60.
Neuvièième
èm descente : samedi 4 février,
à Chamonixx.
- Super-G
Super
p G-
Le nombre de victoires en
Coupe du monde obtenues
par Hermann Maier dans
la station de GarmischPartenkirchen (ALL).
Ce n’est pas le record de l’Autrichien, qui
a déj
éjà gagné six fois à Kitzbühel (AUT),
mais c’est le genre de séries que seuls
les plus grands vainqueurs de l’histoire, le
Suédois Ingemar Stenmark (86 succès de
1974 à 1989) et l’Italien Alberto Tomba
(50 de 1987 à 1998), ont pu aligner.
Noir
Bleu
Noir
1.
952
730
2. Walchhofer (AUT)
707
3. Rahlves (USA)
688
4. Miller (USA)
685
5. Maier (AUT)
612
6. Svindal (NOR)
566
7. Palander (FIN)
543
8. Aamodt (NOR)
536
9. Rocca (ITA)
535
10. F. Strobl (AUT)
… 25. Vidal, 258 ; 28. S. Tissot, 205 ;
39. Dénériaz, 153.
Aujourd’hui : super-G,
à Garmisch-Partenkirchen (ALL).
- Descente -
PATRICK LAFAYETTE
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE HOMMES (Garmisch
[ALL], 28 janvier). – Températures : 0o C au
départ ; – 1o C à l’arrivée. Temps nuageux.
Neige dure.
Descente : 1. Maier (AUT), 1’57’’56 ; 2. Kröll
(AUT), 1’57’’83 ; 3. Buder (AUT), 1’57’’84 ;
4. Nyman (USA), 1’58’’ ; 5. Aamodt (NOR),
1’58’’10 ; 6. Büchel (LIE) et Kernen (SUI),
1’58’’17 ; 8. Hoffmann (SUI), 1’58’’33 ; 9.
Défago (SUI), 1’58’’36 ; 10. F. Strobl (AUT) et
Walchhofer (AUT), 1’58’’54 ; 12. Ghedina
(ITA), 1’58’’66 ; 13. Schifferer (AUT),
1’58’’69 ; 14. Rahlves (USA), 1’58’’84 ; 15.
Sulzenbacher (ITA), 1’58’’95 ; 16. Bertrand et
Jaerbyn (SUE), 1’58’’97 ; 18. McCartney
(USA), 1’59’’13 ; 19. Sullivan (USA), 1’59’’26 ;
20. Cuche (SUI), 1’59’’38 ; 21. Keppler (ALL),
1’59’’58 ; 22. Staudacher (ITA), 1’59’’79 ; 23.
Bottollier-Lasquin, 1’59’’84 ; 24. J. Grünenfelder (SUI), 1’59’’91 ; 25. Mickel (GBR),
2’0’’01 ; 26. Fischnaller (ITA), 2’0’’10 ; 27.
Girardi (ITA), 2’0’’25 ; 28. Jerman (SLV),
2’0’’45 ; 29. Hari (SUI), 2’0’’48 ; 30. Dénériaz, 2’0’’49 ;… 33. Théaux, 2’0’’59 ;…
35. Fournier-bidoz, 2’0’’77 ;… 38. N. Burtin, 2’1’’41. – 42 classés.
Abandons : Dalcin, Fattori (ITA), Fill (ITA),
Gruber (AUT), Heel (ITA), Olsson (SUE), Raich
(AUT), Sprecher (LIE), Stehle (ALL), Zurbriggen (SUI).
Non partants : Bear (AUS) et Reichelt (AUT).
Coupe du monde
2005-2006 Hommes
- GGéénéral -
un super-G que convoite naturellement Maier.
Parce que, hier, il n’y avait rien à
faire, rien de changé à Garmisch :
« Ça faisait huit ans que je n’étais
pas revenu et c’est toujours pareil : il
y a toujours autant d’Autrichiens
devant ! », rigolait Luc Alphand,
se u l v a i n qu e u r t r i c o l o r e d e
l’épreuve. Depuis que le lauréat du
Dakar a gagné ici, en 1996 et 1997, il
y a eu quinze Coupes du monde sur la
Kandahar, treize pour l’armada
rouge et blanc ! La Zugspitze, pic
limitrophe fier et pointu, n’a pas bougé : son versant ensoleillé est toujours en Autriche.
14
RUGBY TOP 14 (15 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PERPIGNAN - BIARRITZ : 3-17
Biarritz, maître du temps
Dans un match joué dans des conditions difficiles, Biarritz a imposé sa maîtrise et son intelligence tactique à l’USAP.
PERPIGNAN - BIARRITZ :
3-17 (3-3)
HIER
Pau - Toulouse .............. 13-27
Bayonne - Bourgoin ..... 22-33
Perpignan - Biarritz ........ 3-17
Stade Aimé-Giral. Temps glacial. Fine
pluie en fin de première période.
Pelouse désenneigée. 7 000 spectateursenviron. Arbitre : M. Jutge (MidiPyrénées).PERPIGNAN: 1 B, N.Laharrague (10e). BIARRITZ : 1 E, Olibeau
(59e) ;4 B,J.Dupuy(29e,44e, 59e, 75e).
Carton jaune. – Biarritz : Gobelet (78e,
antijeu).
Évolution du score : 3-0, 3-3 (mitemps), 3-6, 3-9, 3-14, 3-17.
PERPIGNAN : Edmonds – Manas,
Marty,Hume,Naulu– (o)N. Laharrague, (m) Durand (S. Dupuy, 65e) –
Tonita, Robertson (Alvarez-Kairelis,
41e), Le Corvec (Vaki, 71e) – Hines,
Gaston – Mas (Bozzi, 71e), Tincu
(Konieck, 71e), Freshwater (Debaty,
71e). Entraîneurs : Ph. Boher et Ph.
Ducousso.
BIARRITZ : Brusque – Gobelet,
Lison, Bidabé, Martin-Aramburu – (o)
Peyrelongue, (m) J. Dupuy (Yachvili, 72e) – Betsen (Harinordoquy,
72e), Harinordoquy (Th. Lièvremont,
72e), Dusautoir – Couzinet (Thion,
38e), Olibeau – Johnston (Lecouls,
49e), August (cap.) (Noirot, 62e),
Balan (Lealamanu’a, 78e). Entraîneurs : P. Lagisquet et J. Delmas.
AUJOURD’HUI
15 HEURES
Narbonne - Castres
Brive - Agen
Matches reportés : Montpellier
- Clermont, Toulon - Stade Français .
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Biarritz ......... 53 15 11 0 4
2. Toulouse ..... 51 15 11 0 4
3. St. Français . 48 14 10 0 4
4. Perpignan.... 45 15 10 0 5
5. Bourgoin ...... 45 15 10 0 5
6. Castres ........ 44 14 9 0 5
7. Clermont...... 40 14 9 0 5
8. Agen ............ 33 14 7 0 7
9. Brive ............ 30 14 6 1 7
10. Bayonne ...... 21 15 4 1 10
11. Narbonne .... 21 14 5 0 9
12. Montpellier... 16 14 3 0 11
13. Pau .............. 13 15 3 0 12
14. Toulon ......... 12 14 2 0 12
de notre envoyé spécial
LE POINT
jouer en première mi-temps, disait-il
au micro de Canal + au coup de sifflet final. On a rectifié le tir en cherchant à mieux occuper le terrain
après le repos. Dans des conditions
très difficiles, nous n’avions pas su
nous sortir du piège, à Bayonne. Ici,
nous avons réussi et repartons avec
une victoire, importante pour la qualification. »
La rencontre, comme on le pressentait tandis que les pelletées s’activaient pour écarter la neige de la
pelouse, s’est finalement jouée sur
quelques petits détails. C’est le BO,
la plus appliquée des deux formations, qui les mit de son côté. Une
pénalité à vingt mètres curieusement transformée en pénaltouche
juste avant la mi-temps, côté perpignanais, permit à Biarritz de rega-
gner les vestiaires à égalité de points
(3-3). Dès la reprise, exerçant une
grosse pression sur la défense catalane, les Basques finirent par trouver
l’ouverture. Une touche (trop) rapidement jouée par Nicolas Durand
dans ses vingt-deux mètres, mit
Naulu sous pression. Le jeune ailier
fidjien dévissa son coup de pied qui
atterrit dans les bras d’Olivier Olibeau. Malgré un contact avec l’un de
ses coéquipiers (Bidabé), le deuxième ligne catalan de Biarritz
s’affalait dans l’en-but (59e). La
botte de Julien Dupuy fit le reste.
L’absence de Bernard Goutta, finalement forfait juste avant la rencontre
et remplacé par Tonita, se fit cruellement ressentir côté perpignanais.
Sans patron sur le terrain, l’USAP
accumula les mauvais choix qui offri-
rent aux Biarrots un succès qui leur
permet de conserver leur place de
leader.
Hier, les plus réalistes ont gagné. Et
le réalisme était du côté biarrot !
GILLES NAVARRO
Les tribulations de Jutge
L’arbitre a eu toutes les peines à rallier Perpignan.
PERPIGNAN –
de notre envoyé spécial
EEnn battantt Perpignan hier, Biaar
arritz a
mis fin à une
un série de
d 33 m
matc
tchess
sans défaite
sa
te des Catalaans à
domicile. La der
do
ernière défait
aite dee l’USAP
APP
à Aimé-Giral remontait
ontait au 18 avvril 20033
contre le Stade Franç
contre
Français (23
((23-12).
12).)
JOËL JUTGE se souviendra longtemps
de son match d’hier à Perpignan. La
tempête de neige qui s’est abattue sur
le sud-ouest de la France avait rendu
impraticables tous les grands axes du
Midi-Pyrénées et du Languedoc-Roussillon. Aussi, hier en fin de matinée,
lorsque Joël Jutge voulut quitter son
domicile cadurcien*, sa voiture, une
berline allemande à propulsion, ne
voulut jamais avaler la montée près de
son domicile.
En marchant, puis en auto-stop, il se fit
accompagner jusqu’à Cahors où il put
louer un véhicule. L’aventure commençait à peine pour le meilleur
arbitre français. Sur l’autoroute entre
Cahors et Narbonne, il dut rouler à
vitesse réduite, derrière les chasseneige ou des groupes de voitures avançant péniblement sur la chaussée
enneigée et verglacée.
Lorsqu’il parvint à Narbonne, il se
retrouva bloqué, un camion s’étant
mis en travers sur l’autoroute. La
montre tournait, et l’arbitre international n’arrivait toujours pas à s’extirper
du piège blanc. En parvenant enfin à
Narbonne, il apprit que la gendarmerie
faisait sortir tous les véhicules de
BAYONNE - BOURGOIN : 22-33
TOURNOI DE PARIS ILE-DE-FRANCE Bourgoin, à l’expérience
Les 11 et 12
FÉVRIER 06
BERCY
JUDO
Bayonne concède sa quatrième défaite à domicile et sans bonus.
BAYONNE - BOURGOIN : 22-33 (16-14)
Stade Jean-Dauger. Temps sec et glacial. Pelouse excellente. Arbitre : M. Matheu
(Armagnac-Bigorre). BAYONNE : 1 E, Tomuli (32e) ; 5 B (13e, 24e, 40e, 50e, 52e), 1 T ,
R. Dourthe. BOURGOIN : 2 E, Boyet (20e), A. Forest (79e) ; 7 B (29e, 35e, 38e, 42e, 54e,
65e, 70e), 1 T, Péclier. Cartons jaunes. – Bayonne : Bergez (64e, indiscipline) ;
Bourgoin : Papé (22e, faute technique), Petrilli (40e, indiscipline).
Évolution du score : 3-0, 3-5, 6-5, 6-8, 13-8, 13-11, 13-14, 16-14 (mi-temps),
16-17, 19-17, 22-17, 22-20, 22-23, 22-26, 22-33.
BAYONNE : Fromont – Nunez-Piossek, R. Dourthe, Inigo, Lhande – (o) Fraser,
(m) Siro – Gratchev, Davies (Massabeau, 59e), Lafaiali’i – Tewhata, Cléda (Bergez,
55e) – Tomuli (Weissels, 55e), Laurent (cap.), Usandisaga (Coetzee, 60e).
Entraîneurs : G. Doucet, X. Péméja et P. Alvarez.
BOURGOIN: Péclier– Coux,Venditti, Boussès,A. Forest– (o) Boyet,(m) M. Forest
– Petrilli, Bonnaire, Frier (Jooste, 79e) – Papé, Del Fava – Cardinali (Peyron, 57e),
Cabello (Bonnet, 65e), Milloud. Entraîneurs : Ch. Urios et G. Tourlonias.
BAYONNE –
de notre correspondant
MATCH DE HAUT RANG hier soir à
Bayonne où Bourgoin, plus réaliste
dans son jeu, s’impose et se relance
dans la course aux quatre premières
places. Le match s’est débridé dans
le dernier quart d’heure. Bayonne
avait bien mené jusqu’alors son
affaire (22-20, 65e), grâce à une
bonne occupation du terrain,
couplée avec la réussite au pied de
AVEC
Richard Dourthe et aux groupéspénétrants toujours aussi dévastateurs de son huit de devant. C’est à
ce moment que sous ses barres, à
trente mètres de l’en-but, le
deuxième-ligne bayonnais Cédric
Bergez se rend coupable d’un mauvais geste. L’Aviron perd son deuxième-ligne pour dix minutes en
même temps que le match bascule.
Le temps pour Péclier de transformer
deux pénalités et pour Anthony
Forest d’intercepter une passe
« téléphonée » entre Dourthe et
Vermis. « C’est dommage, sortir de
cette dépense d’énergie avec zéro
point au bout, c’est très dur », concédait dans les vestiaires Xavier Péméja, le coentraîneur de l’Aviron. Car
Bayonne méritait sinon un succès, au
moins un point de bonus. Les Ciel et
Blanc, qui conservent malgré tout
leur 11e place, se retrouvent à huit
longu eurs de Pau, avant un
Section-Aviron, derby départemental à hauts risques pour le vaincu, le
18 février prochain.
Pour Bourgoin en revanche, le coup
est parfait. « On a pris ce que nous
étions venus chercher », soulignait
Benjamin Boyet, le néo-international et assurément le meilleur homme
du match hier soir sur la pelouse de
Jean-Dauger. « Avant de recevoir à
Pierre-Rajon, Toulouse, Biarritz et
Perpignan, on tenait à réaliser une
belle performance à l’extérieur, il
faudra encore compter sur nous
cette saison. »
NICOLAS BRIDOUX
BRIVE - AGEN
NARBONNE - CASTRES
AUJOURD’HUI, 15 HEURES, STADE AMÉDÉE-DOMENECH
BRIVE : Dalla Riva – Donguy, Bonetti, Valbon, Sid – (o)
Sadourny, (m) Clark – J. Bonvoisin (cap.), Chouly, Mallier – Van Rensburg, Drozdz – Capdevielle, Campo, Toderasc.
Entraîneurs : D. Faugeron, L. Rodriguez et L. Segura. Remplaçants : Minassian, D. Rodriguez, Chinarro, Azoulai,
Péjoine, Petitjean, Leite.
AGEN : Elhorga – Lafforgue (cap.), Mirande, Miquel, Caucaunibuca – (o) Gelez, (m) Morlaes – Ostiglia, Fonua, Mat.
Lièvremont – Koulemine, Dellape – Castellina, Rué, Crenca.
Entraîneurs: Ch. Lanta, Ch.DeylaudetR. Sonnes.Remplaçants : Narjissi, Califano, Galasso, Yukes, Culine, Tilloles,
C. Stoltz.
Arbitre : M. Maciello (Côte d’Azur).
AUJOURD’HUI, 15 HEURES, PARC DES SPORTS ET DE
L’AMITIÉ
NARBONNE : Nadau – Lartigue, Viard, T. Van Rensburg,
Candelon– (o) Rosalen, (m) Balue – Bisaro(cap.),Labit, Tomiki –Bortolami,Springgay– Tournaire,Rofes, Hooper.Entraîneurs : J.-F. Beltran et M. Delpoux. Remplaçants : Algret,
A. Martinez, Sierra, Hunter, Mahé, Mazars, Nègre-Gauthier.
CASTRES : Teulet – Milford, Raffault, Christophers, Fleming
– (o) Delaigue, (m) Albouy (cap.) – Volley, Faure, Puricelli –
Nallet, Capo Ortega – Attoub, Vigneaux, Hoeft. Entraîneurs : L. Seigne et Ph. Bérot. Remplaçants : Roumieu ou
Giorgadze, Castex, Spanghero, Taussac, Marticorena,
Tuilagi, Barrau.
Arbitre : M. Dubes (Côte d’Argent).
PAGE 14
l’autoroute, leur interdisant de poursuivre vers le sud et l’Espagne. Joël
Jutge expliqua alors aux forces de
l’ordre qui il était. Ils le laissèrent poursuivre sa route jusqu’à Perpignan, où il
arriva vers 19 h 30, plus de huit heures
après avoir quitté son domicile.
Pendant ce temps, les services techniques de la ville de Perpignan avaient
déployé les grands moyens. Une cinquantaine de personnes, assistées de
trois petits tractopelles, déblayaient
les mètres cubes de neige. En deux
heures, ils permirent à la rencontre de
se dérouler « normalement ». – G. N.
(*) De Cahors.
Sale temps sur le Top 14
COMME VENDREDI, LA NEIGE ET LA PLUIE ont fortement perturbé les journées de Top 14 et de Pro D 2 hier. Les conditions météorologiques ont contraint au
report de sept matches, quatre en Top 14, trois en Pro D 2.
La pelouse de Brive étant recouverte d’une couche de 13 centimètres de neige, la
réception d’Agen a été reportée à aujourd’hui (15 heures). D’ici là, les services
municipaux devraient avoir dégagé le terrain. Même problème à Narbonne, où les
flocons tombent depuis vendredi soir. L’arbitre de la rencontre, bloqué sur la route,
n’a pu constater l’impraticabilité du terrain.
D’ailleurs, il ne fut pas le seul homme en noir à connaître une telle mésaventure.
Joël Jutge, bloqué entre Narbonne et Toulouse sur l’autoroute, a eu toutes les
peines du monde à rallier Perpignan (voir ci-contre). En revanche, le trophée qui
devait être remis à Nicolas Laharrague, élu meilleur joueur du mois de décembre,
n’a pas bénéficié des mêmes faveurs et n’est jamais arrivé en Catalogne.
Comme Brive-Agen, Narbonne-Castres a été reprogrammé aujourd’hui
(15 heures). Il faudra attendre en revanche pour le match Montpellier-Clermont,
repoussé en raison des fortes pluies qui s’abattent sur l’Hérault. La date du report
devrait être fixée demain, comme celle de Toulon - Stade Français.
Ces deux matches devraient être disputés en février, durant un des trois weekends occupés par le Tournoi (4, 11, 25).
En Pro D 2, Auch-Albi, prévu hier, se jouera aujourd’hui (15 heures). Une nouvelle
date sera fixée pour Béziers - Pays d’Aix et Aurillac-Oyonnax demain. – A. Bo.
ÉQUIPE DE FRANCE
Des Bleus
en forme
LE SEUL SÉLECTIONNÉ pour le
Tournoi des Six Nations blessé, lors
des trois matches de Top 14 disputés
hier, est le capitaine gallois Gareth
Thomas (voir en page 15). Pour les
Bleus, en revanche, pas de pépin
majeur remettant en cause leur participation à Écosse-France,
dimanche prochain. Les sept Toulousains sélectionnés ont joué à Pau.
Pelous (très constant), Élissalde, Jauzion, Fritz et Heymans (sans aucune
gène à sa cuisse) ont joué quatrevingts minutes. Nyanga et Michalak
sont entrés à la 50e, juste avant que
le Stade Toulousain ne prenne un
avantage décisif. À Bayonne aussi,
les trois internationaux berjalliens
ont joué toute la rencontre. Boyet y a
été très brillant, Bonnaire efficace en
touche. Milloud a trouvé à qui parler
en mêlée face à Usandisaga. À Perpignan, Brusque est le seul sélectionné
à avoir débuté la rencontre. Thion est
entré juste avant le repos pour remplacer Couzinet. Lièvremont et Yachvili ont disputé les dix dernières
minutes pour savourer la victoire du
BO. Nallet jouera cet après-midi avec
Castres à Narbonne, tout comme
Valbon (Brive) face à Agen. Rappelons que les cinq Parisiens (De Villiers, Marconnet, Szarzewski, Martin
et Dominici) n’ont pas joué, leur
match à Toulon ayant été reporté.
Enfin, à Leicester, Bruno est rentré à
la 55e pour Sale. Le rassemblement
de l’équipe de France est prévu ce
soir à 17 heures dans l’aérogare
d’Orly. En souhaitant que les intempéries ne multiplieront pas les retardataires. – C. J.
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
PERPIGNAN. – Le Catalan Grégory Le Gorvec n’ira pas loin, plaqué par Imanol Harinordoquy et Serge Betsen (au centre). Le soutien de Colin Gaston (à droite) sera trop
tardif, Olivier Olibeau (à gauche) ou Thierry Dusautoir (no7) étant les mieux placés pour intervenir.
(Photo Marc Francotte)
BIARRITZ SOLIDE LEADER. – En
allant s’imposer à Perpignan, où personne
n’avait gagné depuis trois ans, les Biarrots
ont fait plus que conforter leur première
place au classement. Ils ont impressionné
tous leurs adversaires par leur solidité et
leur discipline tactique.
BOURGOIN REJOINT PERPIGNAN.
– Leur victoire à Bayonne permet aux
Berjalliens de revenir à hauteur des
Catalans et de rester dans la course pour
les demi-finales. Castres, qui jouera cet
après-midi à Narbonne, pourrait, en cas
de victoire, prendre la quatrième place à
ces deux équipes.
TOULOUSE ACCABLE PAU. – Sans
totalement se rassurer, les Toulousains
ont racheté leur bévue face à Bayonne en
allant s’imposer à Pau, qui a aggravé sa
situation déjà compromise. Le prochain
derby du « 64 », entre Pau et Bayonne, le
18 février, sera vraiment crucial pour les
Béarnais.
DEUX MATCHES PRÉVUS
AUJOURD’HUI. – Narbonne-Castres et
Brive-Agen seront disputés cet après-midi
(15 heures), si les conditions météo le permettent. Montpellier-Clermont et
Toulon - Stade Français ont été reportés.
Bleu
Rouge
Le BO en
champion
Jaune
Bleu
Jaune
Du reste, à la fin de la rencontre, de
Julien Peyrelongue à Thomas Lièvremont, venu prêter main forte à ses
coéquipiers en fin de rencontre, tous
rendaient hommage « aux gros » du
BO. « Ils ont été énormes », se
réjouissait Lièvremont. « Il faut les
féliciter pour le boulot qu’ils ont
abattu » , renchérissait Julien Peyrelongue qui rajoutait que Biarritz
avait su s’adapter aux conditions en
seconde période. « On a essayé de
B.
—
9
7
8
5
5
8
4
5
4
3
1
4
1
4
Noir
Noir
L’hommage
« aux gros »
c.
—
184
270
235
242
264
252
288
317
281
383
463
340
501
407
Les quatre premiers en demifinales. Les 13e et 14e relégués en
Pro D 2. 4 points pour une victoire,
2 pour un nul, 0 pour une défaite.
Un point de bonus pour chaque
équipe qui inscrira au moins 4
essais et/ou perdra par 7 points ou
moins. Les six premiers qualifiés
pour la Coupe d’Europe. En cas de
victoire d’un club français en
Coupe d’Europe, sept clubs sont
qualifiés.
LA PROCHAINE JOURNÉE.
– Vendredi 17 février et
samedi 18 février : Agen-Stade
Français ; Toulon-Clermont ;
Montpellier - Bourgoin ; BriveBiarritz ; Narbonne-Toulouse ;
Perpignan-Castres ; PauBayonne. LA 16e JOURNÉE, initialement programmée le 4 évrier,
a été reportée au 11 mars.
PERPIGNAN –
IL FALLAIT bien que cela finisse par
arriver un jour. Après trente-trois
mois d’invincibilité et trente-trois
matches sans défaite dans son fief
d’Aimé-Giral, l’USAP a trouvé son
maître, hier à Perpignan. Grâce à une
meilleure occupation du terrain en
seconde période et à une meilleure
maîtrise collective, Biarritz, courageux, a réussi le tour de force de
s’imposer en terre catalane (17-3),
consolidant sa première place en
tête du Top 14.
Du courage, il en avait déjà fallu pas
mal pour décider de jouer cette rencontre au sommet entre Biarritz, leader du Top 14, et Perpignan, l’un des
prétendants dans la course pour la
qualification aux demi-finales. Et
tout le monde a mis du sien pour que
la rencontre, un temps incertaine,
puisse finalement avoir lieu. A commencer par les services techniques
de la mairie, qui, en deux heures de
temps, déblayèrent la neige tombée
toute la journée sur Perpignan. Cela
faisait près de vingt ans que le Roussillon n’avait pas connu pareilles
chutes de neige. A temps exceptionnel, rencontre particulière.
Elle se termina en faveur des Biarrots. Ils surent mieux s’adapter aux
conditions de jeu, occupant intelligemment le terrain grâce aux pieds
de Peyrelongue et Brusque. L’abnégation du cinq de devant basque,
relevant le défi de son rival catalan,
fit le reste.
p.
—
397
417
361
353
346
437
360
345
209
268
271
240
239
184
15
RUGBY TOP 14 (15 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PAU - TOULOUSE : 13-27
Toulouse tout-terrain
Contrés au large, les Toulousains ont recentré leurs efforts dans l’axe pour mettre Pau à la raison.
PAU - TOULOUSE : 13-27 (6-6)
Stade du Hameau. Tempsfroid.Pelousesouple.
9 453 spectateurs. Arbitre : M. Mené (Provence).PAU : 1 E, Dumitras (60e) ; 2 B (29e, 40e),
1 T, Beauxis. TOULOUSE : 3 E, Nyanga (52e),
Garbajosa (66e), Fritz (71e) ; 2 B (14e, 20e), 3 T,
Élissalde.Cartonsjaunes.– Pau : Dumitras(63e,
antijeu),Laperne (77e, antijeu).Toulouse : Poux
(40e, antijeu). Remplacement temporaire.
– Toulouse : Brennan par Human (42e-50e).
Évolution du score : 0-3, 0-6, 3-6, 6-6 (mitemps) ; 6-13, 13-13, 13-20, 13-27.
PAU : Dumitras – M. Dourthe, Cistacq, Cassin
(Puyo, 11e) (Beauxis, 50e), Souverbie (Puyo,
50e) – (o) Beauxis (Quesada, 50e), (m) Laussucq
(Darbo, 70e) – Tabacco, Soucaze, Manta (Terrain, 50e) (Epito, 76e) – Morgan, Rudzki (Boutaty, 67e) – Laperne, Terrain (cap.) (Tiatia, 50e),
Delpuech (Boiroux, 50e ). Entraîneurs :
P. Bouisset, Th. Mentières et Y. Vignette.
TOULOUSE: Poitrenaud (Thomas, 41e) – Clerc
(Garbajosa, 61e), Jauzion, Fritz, Heymans –
(o) Dubois (Michalak, 50e), (m) Élissalde – Lamboley (Nyanga, 50e), I. Maka (McCullen, 72e),
Bouilhou (cap.), Brennan (Lamboley, 50e),
Pelous – Hasan, McFarland (Bru, 50e), Poux.
Entraîneurs : G. Novès, S. Laïrle et Ph. RougéThomas.
coup. » Ainsi, ne pouvant exploiter efficacement le jeu de mouvement qu’ils ont essayé
de mettre en place, les Toulousains à partir
d’une forte domination en conquête, ont
joué la continuité pour provoquer les fautes
de l’adversaire.
Et les Palois, trop souvent indisciplinés, ont
été sanctionnés par la précision de Jean-Baptiste Élissalde, qui permit au Stade Toulousain de mener 0-6 suite à deux pénalités (14e,
20e). N’arrivant pas à donner le rythme
nécessaire pour décramponner leurs rivaux,
les Toulousains ont longtemps été hésitants.
« Quand on tombe autant de ballons derrière, souligne Guy Novès, on ne peut pas
espérer prendre un avantage consistant. Et
on a laissé deux à trois occasions durant les
premières quarante minutes. » Ainsi les
Palois sont restés dans le match, pour égaliser par deux pénalités de Beauxis (29e, 40e),
dont l’une juste avant la pause.
« Nos avants sont
à l’honneur »
À la reprise, les Toulousains sont revenus
avec un jeu plus en adéquation avec la lourdeur de la pelouse et la réalité du moment. Ils
ont exploité au mieux leur domination physique en mêlée et sur les regroupements,
pour se concentrer sur un jeu dans l’axe, où
les Palois furent complètement absents. « Ce
qui est intéressant, note le capitaine du jour
et régional de l’étape, Jean Bouilhou, c’est
que, contrés derrière, on a su se recentrer
vers un jeu d’avants. Nous avons été bien
organisés sur les groupés pénétrants et cela
nous a permis de marquer deux essais en
force par Nyanga (52e) et Garbajosa (66e)
pour prendre un avantage définitif. »
Réaliste, Toulouse s’est démarqué du rugby
qui a enthousiasmé le Top 14. « Les Palois
nous ont imposé ce changement de stratégie, poursuit Guy Novès. C’est bien que nos
avants aient réagi collectivement pour
gagner le match. Car aujourd’hui, pour changer, ce sont nos avants qui sont à l’honneur. » Des trois-quarts toulousains qui se
réjouissaient du rééquilibrage des forces en
pareille condition face à des Palois qui n’ont
pu supporter la comparaison. « On prouve
que le Stade Toulousain a aussi des avants,
souffle Cédric Heymans qui tenait à rendre un
hommage à ses hommes forts. C’est intéressant, car notre jeu doit prendre encore plus
de dimension. »
Dans cette inversion des rôles, Fabien Pelous
ne voit aucun inconvénient à poursuivre
l’expérience et conclut : « Si, jusqu’à la fin de
la saison, nous nous mettons au diapason de
ce qu’ont montré les trois-quarts depuis le
début, je crois que l’on va se régaler. »
SERGE TYNELSKI
PAU. – Contrés
au niveau
des trois-quarts,
les Toulousains
ont su faire parler
la puissance
de leurs avants,
celle notamment
d’Isitolo Maka,
leur troisièmeligne centre,
qui vient percuter
l’ouvreur palois,
Lionel Beauxis.
(Photo Iconsport)
de notre envoyé spécial
COMME C’EST DÉSORMAIS une habitude
depuis le début de la saison, la Section
Paloise n’a tenu qu’une petite heure. Et ce
n’est pas suffisant pour espérer faire douter
le collectif toulousain qui, faute de précision
et de tranchant au large en première période,
a fait appel à ses avants pour distancer les
Palois en marquant trois essais, dont deux
sur groupé pénétrant, en deuxième période.
Grâce à ce succès, leur cinquième de la saison
en déplacement, les Toulousains ont effacé
le faux-pas commis à domicile face aux
Bayonnais (19-3), début janvier.
Pourtant les Palois avaient parfaitement
décrypté le jeu des Toulousains pour concocter une défense inversée en pointe, afin
d’annihiler les lancements vers l’extérieur.
Ce qui fait dire à Yannick Jauzion : « Notre
jeu, et c’est normal, commence à faire école.
Les Palois ont été agressifs en défense et ont
cherché à brouiller le jeu dans le déployé. Plusieurs fois, on est en surnombre mais on est
hésitants. Je dis que les Palois ont bien joué le
Michalak, faut pas l’embêter
CHAMPIONNAT D’ANGLETERRE
Sale fait le trou
Malgré leur irréprochable professionnalisme, les rugbymen toulousains se font
des tours pendables.
FRÉDÉRIC MICHALAK confiait, il y
a tout juste un an, à L’Équipe : « Je
sais que c’est éphémère et que je ne
dois pas tout miser sur le rugby. Si ça
s’arrête, j’irai travailler comme
maçon avec mon père. Ça lui fera
plaisir… » À en croire le récit qui
suit, écrit par Trevor Brennan, son
coéquipier irlandais du Stade Toulousain, la reconversion ne serait
pas, dans ce cas, trop difficile. On
savait qu’il régnait une bonne
ambiance dans le vestiaire toulousain, où les boute-en-train ne manquent pas. On connaissait quelques
farces mais pas de l’ampleur de
celles qui ont suivi le retour des
champions d’Europe à Toulouse,
après leur victoire obtenue à Llanelli (49-42). Voici ce qu’a raconté
Brennan dans sa chronique, publiée
mardi dernier dans The Irish Times,
quotidien de Dublin :
« En arrivant à l’entraînement, lundi
matin, j’ai trouvé les gars surexcités,
racontant des histoires qui s’étaient
passées dans la nuit. Dans un coin du
vestiaire, Frédéric Michalak avait
l’air épuisé mais n’en avait pas moins
le sourire. Il avait eu une longue
nuit… Tout est parti durant notre
déplacement vers Llanelli, le weekend dernier. À l’arrivée à l’aéroport
de Cardiff, un des gars avait renversé
le sac de Fred et tout son contenu
était éparpillé sur le tapis roulant des
bagages. Il n’avait pas l’air
content… Avant le match, certains
gars avaient mis de la pommade
chauffante dans ses chaussures et
Fred a dû se mettre à la recherche
d’une autre paire. Il avait l’air encore
moins amusé…
Fatigué et content
Finalement, à notre retour à l’aéroport de Blagnac, dans la nuit de
samedi à dimanche, son sac avait
disparu. Là, Fred avait l’air vraiment
excédé… Les gars craignaient de
sérieuses représailles mais ils imaginaient pouvoir s’en tirer dans la
mesure où Fred ne saurait pas à qui
s’en prendre. Il avait resserré sa liste
de suspects à quatre coéquipiers :
Yannick Jauzion, Yannick Bru, Xavier
Garbajosa et Jean-Baptiste Élissalde.
Son père est maçon ; alors Fred est
parti dans la nuit avec le coffre de sa
voiture plein de ciment à prise
rapide, de parpaings et des sacs de
gravats… Vers 2 heures du matin,
lundi, il arrivait à la maison de Garbajosa et commençait à ériger un
mur. Il avait déjà monté dans deux
rangs de parpaings quand il eut un
doute, à cause du brouillard qui
régnait cette nuit-là. Croyant s’être
trompé, il attaquait un autre mur
devant la porte voisine. Il s’arrêta à
cinq rangs…
En sortant de chez lui, le lendemain
matin, Garbajosa découvrit un mur
incomplet de deux rangs devant sa
porte. Voyant des traces de pas
conduisant vers chez son voisin, où il
découvrit le mur plus haut, il ne dit
rien et sauta dans sa voiture pour
aller s’entraîner…
Ensuite, Fred s’était rendu chez Bru
et peint, en grosses lettres, un
“Goby” – le surnom de Yannick – sur
le portail. Puis il alla chez Jauzion, où
il mit sa voiture sur cale, avec quatre
parpaings. Enfin, il poussa jusqu’à
chez Élissalde où il recouvrit la voiture de gravats… Fred avait l’air fatigué, lundi matin, mais il avait l’air
également content. “Écoutez les
gars, dit-il à ses victimes, je suis célibataire, je n’ai pas d’enfants, pas de
responsabilités. Vous pouvez faire ce
que vous voulez, mais je vous le rendrai toujours…” »
Hier soir, à Pau, les comparses interrogés restaient évasifs. Fred Michalak : « Quoi, un mur chez Garbajosa ? Je plaide non coupable. »
Élissalde s’en tirait par un proverbe :
« Qui sème le vent récolte la tempête. » Puis assurait : « Ce n’est pas
moi le responsable, voyez plutôt un
autre international… » Quant à
Yannick Bru, il confirmait : « Un tagger est bien passé chez moi mais Fred
m’a juré que ce n’était pas lui… » –
C. J. (avec S. T. à Pau)
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Cameroun - RD Congo. Au Caire (EGY).
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FOOTBALL
16.30
6. La Grande Édition Week-end. 8. La
Grande Édition Week-end, avec la
Page foot. 12. La Page Foot (rediff.
à 16.). 12.15 Édition du week-end.
19. La Grande Édition Week-end.
20. La Grande Édition Week-end, avec
la Page foot. 00. La Grande Édition
Week-end.
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Invité : J.-F. Lamour.
Equidia 380 min
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M 6 9 min
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Meeting indoor de Karlsruhe (ALL).
Euro H 2006. 1 er tour. Groupe D.
Croatie-Russie. À Berne (SUI).
20.30
SPORT 6
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Prix d’Amérique 2006.
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12.45
Coupe du monde. Géant F. 2 e manche.
À Cortina d’Ampezzo (ITA).
Pro A. 18 e journée.
Dijon-Strasbourg.
TOUT LE SPORT
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Rediff. à 15 h 30 Eurosport
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Masters du Qatar. 4 e jour. À Doha.
BASKET
ANGLETERRE (13e journée). – VENDREDI : Bristol - Worcester, 23-26.
HIER : Bath - Wasps, 28-16 ; Gloucester - London Irish, 9-13 ; Leicester - Sale,
27-27 ; Newcastle - Saracens, 21-16 ;
Northampton - Leeds, 21-18.
Classement : 1. Sale, 45 pts ; 2. Wasps,
43 ; 3. Leicester, 38 ; 4. Gloucester, 36 ;
5. London Irish, 33 ; 6. Worcester, 32 ;
7. Newcastle, 26 ; 8. Bristol, 25 ; 9. Northampton, 25 ; 10. Saracens, 25 ;
11. Bath, 21 ; 12. Leeds, 16.
LIGUE CELTE (13e j.).– VENDREDI :
Cardiff-Édimbourg, 9-13 ; Glasgow Neath-Swansea, 8-22 ; Leinster- Borders,
62-14 ; Ulster-Llanelli, 30-13. HIER :
Munster - Newport, 10-8.
Classement : 1. Munster, 45 pts (13
matches) ; 2. Leinster, 41 (13 m.) ; 3.
Edimbourg, 41 (13 m.) ; 4. Ulster, 39
(13 m.) ; 5. Llanelli, 32 (11 m.) ; 6. Borders,
31 (13 m.) ; 7. Cardiff, 27 (12 m.) ; 8. Glasgow, 27 (13 m.) ; 9. Neath-Swansea, 25
(11 m.) ; 10. Newport, 25 (12 m.) ; 11.
Connacht, 14 (13 m.).
proprement dit. Parfaitement entraîné, auteur d’une précédente hivernale
en Himalaya en décembre 2005 sur le
Sisha Pangma (8 046 m), il avait enregistré les dernières informations fournies par son routeur habituel, Yann
Giezendanner, installé à Chamonix.
Ni Katia ni Yann n’ont enregistré le
moindre appel depuis. Jean-Christophe a-t-il perdu son téléphone ou sa
batterie de rechange ? Son portable
est-il tombé en panne ? Ce type d’incident n’est pas rare en montagne, surtout compte tenu des difficultés d’une
telle ascension et de la froidure
(– 25 oC, – 30 oC) ambiante. Yann
Giezendanner insiste : « Avant de tirer
la moindre conclusion, il faut donner
du temps au temps et envisager que
Jean-Christophe est en train de redescendre la face. Même arrivé au camp
de base, il lui faudra encore patienter
avant de remettre en route la radio
qu’il a laissée sur place. Est-elle ellemême en état de marche ? »
En 1992, lors d’une tentative avortée
de l’Annapurna qui s’était soldée par la
perte de son compagnon de cordée,
Pierre Béghin, Jean-Christophe, blessé, avait mis cinq jours pour désescalader la face et retrouver âme qui vive au
camp de base. – B. H.
Sport + 105 min
ATHLÉTISME
11.00
Coupe du monde. 2 e manche H.
À Oberhof (ALL).
FOOTBALL
Parti vendredi dernier à l’assaut du Makalu dans
l’Himalaya, l’alpiniste français n’avait toujours pas
donné de nouvelles hier soir.
LE 7 DÉCEMBRE dernier, Jean-Christophe Lafaille s’est envolé pour le
Népal avec une idée en tête : écrire une
nouvelle et belle histoire sur les pentes
du Makalu (8 463 m), cinquième sommet de la planète, perdu aux confins de
la vallée du Barum. Après un mois passé à s’acclimater et à installer plusieurs
dépôts, il a subi des conditions cataclysmiques qui l’on contraint à rester
cloîtré trois semaines au camp de base.
Même à cet endroit supposé protégé, il
avait élevé de petits murs de pierres
pour protéger sa tente et contenir les
importantes quantités de sable levées
par des vents tout juste supportables.
Seuls deux sherpas l’accompagnaient.
Son espoir ? Attendre une fenêtre
météo favorable pour tenter, en solitaire, la première hivernale de ce sommet, ce qu’aucun alpiniste, ni même
cordée, n’a jamais réussi à ce jour.
Après une inespérée accalmie et deux
stations successives à 6 000 m (mardi)
et 7 000 m (mercredi), Jean-Christophe Lafaille a finalement rejoint son
troisième camp installé à 7 600 m, jeudi soir. C’est de là, vendredi dernier à
5 heures du matin (heure népalaise,
soit jeudi minuit en France), qu’il a
contacté sa femme Katia une nouvelle
fois. Son intention était claire : se lancer dans la foulée à l’assaut du sommet
FOOTBALL
15.15
HIPPISME
10.50
Coupe du monde.
Super-G H. À Garmisch-Partenkirchen (ALL).
MAGAZINE
L’attente pour Lafaille
Championnat d’Italie. 22 e journée.
Lecce - Inter Milan.
TPS Foot 120 min
Rediff. à 19 h 45
SAUT À SKIS
ALPINISME
France 3 8 min
15.00
HIPPISME
09.55
TF 1 65 min
SKI ALPIN
STADE BORDELAIS - MONTAUBAN : 15-23 (12-11)
Stade Sainte-Germaine. Temps glacial et sec. Pelouse médiocre. 1 500 spectateurs environ.
Arbitre : M. Azoulay (Côte Basque - Landes). STADE BORDELAIS : 5 B, Mathieux (5e, 24e, 30e, 33e,
61e). MONTAUBAN : 1 E, Cech (15e) ; 5 B (10e, 35e, 42e, 67e, 78e), 1 D (45e) Fauqué. Remplacement temporaire. – Stade Bordelais : Beyret par Ancelin (25e-28e).
Évolution au score : 3-0, 3-3, 3-8, 6-8, 9-8, 12-8, 12-11 (mi-temps), 12-14, 12-17, 15-17,
15-20, 15-23.
STADE BORDELAIS : Arandiga – Froustey, Torregaray (Ancelin, 57e), Beyret, Mathieux – (o)
Laborde, (m) Andreu – Jackson, Hubert (Chadet, 75e), Jean-Pierre – Llanes (cap.) (Hijar, 79e),
Bourdin – Lacrouts, Armand, Lafoy (Sipielski, 74e). Entraîneurs : P. Vergé et P. Laporte.
MONTAUBAN : Duffau – Jonnet, Smith, Jaouher, Cech - (o) Fauqué, (m) Garcia - Diarra,
Clarkin, Caballero – Vaïtanaki, Rolland (cap.) – Banquet (Kopaliani, 72e), Testa (Arganèse, 51e),
Lafond (Balan, 57e). Entraîneurs : L. Labit et L. Travers.
Eurosport 2 120 min
Championnat d’Italie. 22 e journée.
Trévise - Lazio Rome.
HANDBALL
09.45
Coupe du monde. Géant F. 1 re manche.
À Cortina d’Ampezzo (ITA).
15.00
Championnat du monde de bandy hockey.
Suède-Finlande. En Suède.
FOOTBALL
09.30
Open d’Australie 2006. Finale H.
R. Federer (SUI) - M. Baghdatis (CHY).
GOLF
Sale a pris deux longueurs d’avance
sur les Wasps, en tête du
Championnat d’Angleterre, en
réussissant le match nul à Leicester
(27-27). Tandis que les Londoniens
sombraient à Bath (28-16), les
joueurs de Philippe Saint-André
menaient en effet 24 à 9 à la
mi-temps, grâce à une superbe
performance de son pack et à la
botte de Charlie Hodgson
(17 points). Mais en deuxième
période, Leicester parvenait à
revenir à hauteur à cinq minutes de
la fin, grâce au pied d’Andy Goode,
son ouvreur, auteur de 27 points (8
buts et 1 drop).
LA ROCHELLE - TYROSSE : 26-12 (14-6)
Stade Marcel-Deflandre. Temps froid et neigeux. Pelouse dure et glissante. 2 500 spectateurs
environ. Arbitre : M. Dutreuilh (Pays-de-Loire). LA ROCHELLE : 3 E, Bouillot (14e), Stuart (50e),
Boboul (64e) ; 3 B, Bouillot (5e, 23e, 38e) ; 1 T, Bouillot (50e). TYROSSE : 4 B, Dupré (28e, 33e, 57e,
67e). Remplacements temporaires. – La Rochelle : Mohr par Aurignac (7e-9e) ; Tyrosse : Bayer par
Ducamp (53e-63e). Cartons jaunes. – La Rochelle : De Pauw (67e, antijeu) ; Tyrosse : Loubery
(53e, antijeu).
Évolution du score : 3-0, 8-0, 11-0, 11-3, 11-6, 14-6 (mi-temps), 21-6, 28-6, 28-9.
LA ROCHELLE : Bouillot (Boboul, 46e) – Leobet, Stuart, Venayre, Ninard (Mercier, 31e) - (o)
Merceron, (m) Cabannes – Jacob, Carmignani (De Pauw, 60e), Djebaili – Levast, Mohr (cap.) Humbert (Gouagout, 40e), Anglade (Albinet, 60e), Smith (Labbé, 40e). Entraîneurs : S. Milhas et F.
Uthurry.
TYROSSE : Dupré – Rapana, Zaldua (Borin, 40e) (Bazas, 59e), Duffranc, Lalagüe – (o) Laborde,
(m) Dutilh – Pery, Visensang, Bayer – Diebolt (Samson, 63e), Lapoyalère – Esakia (Olhasque,
55e), Loubery (Abbadie, 40e), Baradat (Dufourg, 40e). Entraîneurs : J.-Ph. Bidart et D. Pouyau.
LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
Championnat d’Italie. 22 e journée.
AC Milan - Sampdoria Gênes.
LUGE
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 18 et dimanche 19 février : Dax - Aurillac, Auch Tyrosse, Colomiers - Pays d’Aix, Racing-Métro 92 - Montauban, Béziers - Mont-deMarsan, Stade Bordelais - Lyon OU, La Rochelle - Tarbes, Albi - Oyonnax.
LA 19e JOURNÉE, initialement programmée le 4 février, a été reportée au 11 mars.
Canal + Sport 50 min
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
À voir.
M6 65 min
02.00
NBA + 120 min
Rediff. lundi 30 à 7 h 30
ZAP
Intéressant.
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
Ce soir 19 : 00
INFORMATION
> LA GRANDE ÉDITION WEEK-END
Notre consultant Denis Lathoud sur le plateau de Xavier Richefort
> HANDBALL
PAGE 15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
TOULOUSE : THOMAS À L’HOPITAL. – Le Gallois Gareth Thomas a été
hospitalisé hier soir à Pau pour subir des examens, après avoir été pris d’un
début de malaise, dans les vestiaires, à l’issue du match. Entré en jeu à la
mi-temps en remplacement de Clément Poitrenaud, l’arrière toulousain avait
été plaqué assez sèchement, quoique régulièrement, à cinq minutes environ
de la fin de la rencontre, sur une occasion d’essai. Par précaution, Thomas,
trente et un ans, a été transporté à l’hôpital de Pau, où il a passé un scanner qui
n’a pas révélé de fracture. Thomas (87 sélections) doit être le capitaine du Pays
de Galles qui entame le Tournoi des Six Nations 2006, samedi, contre l’Angleterre, à Twickenham.
SKI ALPIN
B.
—
9
7
9
8
7
9
2
5
4
3
8
5
7
7
5
8
Bleu
Rouge
Jaune
contres qui peuvent nous permettre
d’éviter la noyade, mais je ne sais pas
si nous avons le potentiel pour
gagner à l’extérieur, comme il sera
nécessaire de la faire à Toulon par
exemple. Avec l’échec de Bayonne
ce soir (hier soir) contre Bourgoin, il y
a une lueur d’espoir, mais cela va se
jouer entre Montpellier et nous.
Notre collectif ne présente plus de
points forts comme c’était le cas les
saisons précédentes. Il est question
de récupérer deux piliers. Il faut
espérer que l’on retrouve de l’assise.
Pourtant, on s’entraîne pour sauver
le club. Mais c’est vraiment épuisant.
– Existe-t-il des solutions en
interne ?
– Ce qu’il faut, c’est retrouver de la
sérénité et nous impliquer à fond
face aux adversaires à notre portée.
Après, il faut y croire. Mais je ne sais
pas si la volonté suffira à nous sortir
d’affaire. » – S. T.
TÉLÉFOOT
c.
—
260
302
342
243
319
280
362
374
429
331
341
395
379
338
459
406
Jaune
« On ne s’en sort pas »
AUTO MOTO
15 HEURES
Dax - Tarbes
Racing-Métro 92 - Lyon OU
Auch - Albi
15 H 35
Colomiers - Mont-de-Marsan
(en direct sur France 3 Sud, Aquitaine
et Poitou-Charentes)
MATCHES REPORTÉS
Aurillac-Oyonnax, Béziers - Pays d’Aix.
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— ———— —
1. Montauban... 73 18 16 0 2 478
2. Albi ............... 59 17 13 0 4 402
3. Béziers ......... 57 17 12 0 5 441
4. Dax ............... 52 17 11 0 6 403
5. Tarbes .......... 47 17 10 0 7 394
6. Auch ............. 45 17 9 0 8 344
7. Colomiers..... 42 17 10 0 7 299
8. La Rochelle.. 41 18 9 0 9 377
9. St. Bordelais . 40 18 9 0 9 336
10. Oyonnax....... 39 17 9 0 8 328
11. Lyon OU....... 32 17 6 0 11 291
12. Racing-Mét. 92. 31 17 6 1 10 300
13. Mt-de-Marsan . 27 17 5 0 12 317
14. Pays d'Aix .... 27 17 5 0 12 264
15. Tyrosse ........ 23 18 4 1 13 305
16. Aurillac ......... 20 17 3 0 14 281
Noir
Bleu
Noir
JEAN-CHARLES CISTACQ, le centre de Pau,
se demande si la volonté suffira pour le maintien.
TÉLÉVISION
HIER
La Rochelle- Tyrosse ........... 26-12
St. Bordelais- Montauban .. 15-23
AUJOURD’HUI
4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour
chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points d’écart ou
moins. Le club classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Après
des demi-finales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (4 juin) est
aussi promu en Top 14. Les équipes classées 14e, 15e et 16e sont reléguées en
Fédérale 1.
PAU –
« PENSEZ-VOUS que la Section
Paloise a dilapidé un de ses
derniers espoirs de maintien ?
– C’est sûr que le Stade Toulousain
n’était pas dans ses meilleures dispositions et une victoire aujourd’hui
nous aurait fait du bien. Mais on n’a
pas tenu la distance. Nous manquons de puissance et, en plus, on a
joué avec des joueurs blessés. Delpuech s’est fait une déchirure
d’entrée et il a fait ce qu’il a pu. Cassin se pète à l’échauffement et sort
au bout de dix minutes. Que voulezvous, on veut bien faire mais on ne
s’en sort pas.
– Vous reportez-vous toujours
sur ce mini-Championnat entre
Bayonne, Narbonne, Montpellier et Pau qui pourrait vous
permettre d’éviter la descente ?
– Bien sûr. Nous fondons tous nos
espoirs sur ces quatre ou cinq ren-
PRO D 2 (18e journée)
16
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
NATATION COUPE DE FRANCE (grand bassin)
Un record à l’orgueil
Vexée de ce qui s’était dit lorsqu’elle l’avait perdu, Laure Manaudou a récupéré hier le record
de France du 200 m 4 nages (2’14’’29). Bluffant.
Laure Manaudou n’a pas
laissé filer trop de temps
en brasse et profité d’une
dernière longueur canon
en crawl pour reprendre
le record national du 200 m
4 nages.
(Photo Stéphane Mantey)
RÉSULTATS
COUPE DE FRANCE (grand bassin, 27-29
janvier). – À Chamalières. – HOMMES.
50 m : 1. Leveaux, 23’’52. 200 m : 1. Leveaux,
1’50’’71. 200 m dos : 1. Stasiulis, 2’3’’30.
50 m brasse : 1. De Pellegrini, 29’’48 ; 2.
Thiallet, 29’’49. 50 m papillon : 1. Lebon,
25’’14. 100 m papillon : 1. Lebon, 53’’83.
400 m 4 nages : 1. Rostoucher, 4’26’’76.
FEMMES. 50 m : 1. Couderc, 26’’38. 100 m :
1. Couderc, 56’’13 ; 2. Mongel, 57’’12. 400 m :
1. Manaudou, 4’9’’56. 50 m dos : 1. Manaudou, 30’’18 ; 2. Joron, 30’’53. 100 m dos : 1.
Weber, 1’4’’76. 50 m brasse : 1. Muffat,
32’’52. 200 m papillon : 1. Mongel, 2’12’’93.
200 m 4 nages : 1. Manaudou, 2’14’’29
(record de France ; anc. rec. : 2’14’’84 par
Muffat, le 17 juillet 2005 à Budapest).
Temps de passage de Manaudou : 29’’47,
1’3’’68, 1’43’’37, 2’14’’29.
Temps de passage de Muffat lors de son
record : 28’’11, 1’1’’82, 1’41’’46, 2’14’’84.
CHAMALIÈRES –
de notre envoyé spécial
brasse, Manaudou sortit un aller en
papillon ronflant (29’’47) et, surtout,
un finish en crawl pétaradant
(30’’92). « Techniquement, appréciait Philippe Lucas, c’était bien. Très
propre. On la sous-estime en brasse
mais je pense que, si elle s’y mettait
vraiment, elle descendrait sous les
1’10’’ sur 100 m (le record de France
est à 1’10’’14 depuis 1987 !). Maintenant, ce chrono, s’il est excellent
pour une non-spécialiste comme
Laure, vaut que dalle sur le plan
international. En moins de 2’11’’, tu
n’existes pas. Pas sûr que Laure
puisse y arriver. En revanche, Muffat,
elle, peut. »
Muffat les yeux rougis
1997
2002
2002
2004
2004
2005
2005
2006
N. Cliton 2’17’’14
Le Paranthoen 2’17’’04
Le Paranthoen 2’16’’95
Cartiaux 2’15’’75
Manaudou 2’15’’63
Muffat 2’15’’30
Muffat 2’14’’84
Manaudou 2’14’’29
À Amiens. – HOMMES. 50 m : 1. Mutu,
23’’25. 200 m : 1. Horth, 1’51’’94. 50 m
brasse : 1. Fouesnant, 29’’59 ; 2. Duboscq,
29’’68. 100 m brasse : 1. Duboscq, 1’1’’40.
FEMMES. 100 m : 1. Metella, 56’’50. 400 m :
1. Huber, 4’16’’06.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – À Chamalières et à
Amiens, séries à partir de 9 heures,
finales à partir de 15 h 30. HOMMES :
100 m, 400 m, 100 m dos, 200 m brasse,
200 m papillon, 200 m 4 nages.
FEMMES : 200 m, 200 m dos, 100 m
brasse, 100 m papillon, 400 m 4 nages.
CYCLO-CROSS – CHAMPIONNATS DU MONDE
Les Bleus y croient
de notre envoyé spécial
EN CET ÉTÉ AUSTRAL 2006, Melbourne a choisi de battre le fer quand il
est chaud en matière de compétitions
sportives de haut niveau et Dieu sait si
l’air est brûlant en ce moment par ici.
Ainsi, le bon peuple de la capitale de
l’État de Victoria a-t-il eu à peine le
temps de célébrer Amélie Mauresmo
comme elle le méritait et de savourer,
comme il se devait, l’extravagante
finale Baghdatis-Federer au Rod Laver
Arena, qu’il se transportait déjà à deux
miles de là, au Melbourne Sports and
Aquatic Centre où d’autres choses de la
plus grande importance vont l’occuper
jusqu’à samedi prochain. Dans
quelques heures en effet, débuteront
dans une piscine fraîchement creusée à
ciel ouvert, les sélections australiennes
en vue des Jeux du Commonwealth lesquels, justement, se dérouleront en ces
mêmes lieux du 15 au 26 mars.
Natation, sélections, Jeux, Commonwealth, voilà quatre bonnes raisons qui
en d’autres temps auraient suffi à
rameuter ce que l’Australie compte de
sportifs, c’est-à-dire dix-huit millions,
autant que d’habitants. Il en est pourtant une cinquième qui, à elle seule,
retient toute l’attention de la nation :
retiré des grandes affaires de ce monde
depuis les Jeux Olympiques d’Athènes,
Ian Thorpe a décidé de se mouiller à
nouveau pour son pays. Et pour tout un
tas de raisons, la réapparition du
nageur australien le plus distingué de
l’histoire (*) est un véritable événement. Il va être intéressant de voir, par
exemple, comment ce garçon de vingttrois ans, comblé – mais aussi rassasié,
ce qui est moins plaisant – en août
2004, a évolué depuis.
Les filles à l’assaut
des records
Concernant l’état d’une partie de son
fonds de commerce, le 200 m – puisqu’il semble pour l’instant rebuté par
le 400 m –, on a d’ailleurs déjà le bout
d’une idée. Le temps qu’il a réalisé en
décembre dernier sur cette distance à
l’occasion des Championnats de Nouvelle-Galles du Sud en témoigne.
Nageant ce jour-là en 1’46’’20, Thorpe
réussit tout simplement la troisième
performance de l’année 2005, juste
derrière les 1’45’’20 de Michael Phelps
et les 1’46’’14 de son compatriote
Grant Hackett réalisés en finale des
Championnats du monde à Montréal,
c’est dire la dimension de son don.
Mais il va être passionnant aussi
d’observer comment ce savant du
« 200-400 » a su aussi enfiler de
nouveaux habits, ceux d’un véritable
spécialiste du 100 m, car briller sur un
aller-retour de grand bassin est l’objectif qu’il s’est fixé, à court terme du
moins.
Certes, l’exercice ne lui est pas inconnu,
il le termina deux fois en troisième position, aux Championnats du monde
2003 puis à Athènes, aux Jeux, en
48’’56, ce qui n’est pas rien. Mais la
nouveauté tient en ce qu’il s’est préparé
cette fois spécifiquement pour cet événement. Vu la concurrence du moment,
l’emporter jeudi prochain semble dans
ses cordes. Pour le reste, notamment le
chrono, on aura le temps d’y revenir.
Comme on reparlera sans doute aussi
d’ici à samedi de l’absence de Grant
Hackett, triple champion du monde
– 200 m, 400 m, 800 m – l’été dernier à
Montréal et opéré à l’automne de
l’épaule droite. Car ayant récupéré son
fils préféré mais perdu son capitaine
chéri, la natation masculine australienne n’est guère plus avancée qu’elle
ne l’était au Canada où – excepté
Hackett – elle ne plaça que quatre
nageurs dans les finales individuelles.
Et si en théorie les deux premiers de
chaque épreuve seront sélectionnés
pour les Jeux du Commonwealth, Alan
Thompson, le grand patron, a récemment prévenu que, concernant les garçons, rien ne serait automatique.
Les filles, elles, n’ont pas eu d’ultimatum. Leurs performances – dix des
treize médailles d’or de l’équipe – en
juillet 2005 les en ont exonérées.
D’autant qu’elles ne semblent pas avoir
ralenti les cadences.
En sprint, Lisbeth Lenton, Alice Mills et
Jodie Henry vont une nouvelle fois se
disputer la suprématie nationale. Et
chez les brasseuses, aussi, ça se bouscule tant et plus avec Leisel Jones –
championne du monde du 100 m et du
200 m –, Jade Edmistone et Brooke
Hanson. Autant dire qu’il est des
records du monde qui risquent, eux aussi, d’avoir chaud.
PATRICK LEMOINE
(*) Cinq titres olympiques, onze titres
mondiaux.
PROGRAMME
LA NUIT PROCHAINE. – Au Sports and Aquatic Centre de Melbourne, séries à
10 heures (minuit, heure française), demi-finales et finales à 18 h 30 (8 h 30, heure
française) : 200 m FEMMES, 50 m dos HOMMES, 50 m papillon F, 400 m H, 200 m
4 nages F, 200 m papillon H, 50 m brasse F, relais 4 × 100 m H.
AUTOMOBILE A 1 GRAND PRIX
Une France d’en haut
Rouge
FRÉDÉRIC BERNÈS
CHRONOLOGIE DU RECORD
DE FRANCE DU 200M 4 NAGES
FEMMES
MELBOURNE – (AUS)
Bleu
Au moment où Lucas émet cette
hypothèse flatteuse, la lycéenne
niçoise, prostrée contre un mur, a les
yeux rougis. Elle pleure. À 19 h 8,
alors qu’elle s’était jusqu’ici désintéressée ostensiblement de l’affaire –
sans doute une diversion –, Muffat
s’était brutalement redressée. Le
temps s’était arrêté, son record s’en
était allé. « C’est normal qu’elle réagisse ainsi, compatissait son coach
Fabrice Pellerin, qui passa de longues, longues minutes à la consoler.
Elle doit apprendre de ça et ne pas
reprocher à l’autre ce qu’on lui a fait
(après avoir subtilisé le record à Nancy, Muffat l’avait encore amélioré
l’été dernier à Budapest). C’est une
leçon d’humilité. Ce qu’a fait Laure,
c’est quand même très impressionnant. C’est là qu’on réalise qu’elle
est de la trempe des championnes :
se bagarrer pour récupérer un bien
qui n’est pas clairement sur son territoire, ce n’est pas à la portée de
n’importe qui. Mais, croyez-moi, aux
Championnats de France (en mai à
Tours), ça se gagnera beaucoup plus
vite que ça. » Il faudra bien, un jour,
que l’explication ait lieu directement. Ça pourrait défriser.
Après dix-sept mois d’absence, le prodige australien
tentera cette semaine de se qualifier pour les Jeux
du Commonwealth.
Jaune
Rouge
Jaune
CYCLISME
voulais remettre les pendules à
l’heure et récupérer mon record,
davantage d’ailleurs vis-à-vis des
journalistes qu’en direction de Muffat. C’est un message mais si
j’emploie cette expression, on va
dire que j’ai la grosse tête. »
Non, juste remarquer, une énième
fois, que l’anguille possède une fierté inclassable. Mais le numéro
qu’elle signa hier, dans une course
sans adversité à sa taille et après
s’être infusé un 1 500 m puis un
800 m le vendredi et encore un 400 m
deux tours d’horloge avant son
temps canon, valut aussi par une
maîtrise technique fortiche. « Philippe m’avait simplement demandé
de partir vite, raconta la miss. Je
savais que j’allais avoir un trou en
brasse mais que je finirais fort. Ce
record, j’y pensais mais peut-être pas
si tôt. »
Hormis, en effet, une moitié de longueur flottante dans le parcours de
Thorpe revient au jeu
Noir
Bleu
Noir
TOUTE SEULE dans son coin, elle
avait pris date. Elle avait décidé qu’il
fallait solder les comptes d’une histoire qui l’encombrait comme une
arête dans le gosier. Fripée d’avoir
été détroussée, au printemps dernier
à Nancy, de son record national du
200 m 4 nages, Laure Manaudou a
reconquis, hier soir, ce patrimoine au
terme d’une cavalcade épatante en
solo (2’14’’29 contre 2’14’’84 à la
Niçoise Camille Muffat). Ça sentait
l’orgueil, le caractère et la revanche.
Plus au nord, un autre sacré tempérament s’illustrait. À peine revenu de
Moscou et d’une tournée chargée en
petit bassin, Hugues Duboscq a claqué, hier, un remarquable chrono sur
100 m brasse (1’1’’40) lors de l’étape
sœur de Coupe de France à Amiens.
Mais le Normand n’avait sans doute
pas prémédité autant sa prouesse.
L’altesse de Melun, elle, n’avait
jamais vraiment digéré qu’on glose
tant sur « sa » défaite de Nancy.
« Je la connais bien, ricanait son
coach, Philippe Lucas. On n’a pas eu
besoin d’en parler avant : je savais
qu’elle était partie pour faire mal. Je
l’ai vu tout de suite, c’était écrit dans
ses yeux. Ça prouve qu’elle a ce petit
truc à part que possèdent les grands.
Comme une Pérec, comme un Douillet, même si Laure n’a pas encore
leur palmarès. »
Vendredi, lorsqu’elle fut informée
que Muffat ne s’alignerait pas sur
200 m 4 nages, Manaudou ne planqua pas son désappointement. Ça la
démangeait tant d’en découdre en
tête à tête. « Ça m’avait énervée,
tous ces articles qui insistaient sur
cette défaite, renseigna la championne olympique. Je ne comprenais
pas tout ce bruit autour de ça. Ce
n’est pas ma spécialité et, en plus,
j’avais nagé un 800 m avant. Mais
personne n’avait relativisé. Oui, je
SÉLECTIONS AUSTRALIENNES
Derrière le Belge Nijs, Mourey et Gadret ont plus que jamais les moyens d’accéder au podium.
Le Team France, pour qui Prémat a obtenu hier
la pole-position, suscite par sa domination
l’étonnement des autres nations.
ZEDDAM – (HOL)
DURBAN – (AFS)
de notre envoyé spécial
ET SI UN FRANÇAIS devenait
champion du monde, cet après-midi,
dans la plaine gelée de Zeddam ?
L’hypothèse aurait paru saugrenue,
il y a une saison à peine, tant les
Belges cannibalisaient la discipline.
Mais la donne a changé. Un seul
demeure au-dessus du lot : l’éternel
favori Sven Nijs, qui était parvenu,
l’an dernier aux Mondiaux de SaintWendel, à concrétiser le jour « j », là
où il avait régulièrement échoué
depuis sept ans. Auteur d’une saison
encore fameuse (vingt-deux victoires, dont huit manches de Coupe
du monde sur les dix disputées et un
titre de champion de Belgique),
le Flamand de la Rabobank, cet as de
la technique, reste sans conteste à
vingt-neuf ans l’homme à battre.
La nouveauté est qu’un Belge n’en
cache plus un autre cette saison et,
mieux, que deux Français peuvent
surgir à tout moment derrière Nijs.
Illustration patente, il y a quinze
jours, lors de la neuvième manche de
Coupe du monde à Liévin : Francis
Mourey et John Gadret – malgré une
crevaison – se classaient deuxième
et troisième derrière le champion du
monde sortant. Confirmation
dimanche dernier à Hoogerheide, où
Mourey était absent : Gadret décrochait la deuxième place derrière le
Belge Vervecken (Nijs, 8e, avait coupé ses efforts), après être « resté
dans les roues jusqu’à la micourse », dixit le champion de
France, qui n’avait donc pas tout
donné ce jour-là. Les autres non plus,
sûrement.
« La première place
est accessible »
D’où ce doute qui subsiste quant au
niveau réel de la concurrence. JeanYves Plaisance, l’entraîneur national, l’exprimait bien ces jours-ci en
évoquant « des courses de bluff les
semaines précédant les Mondiaux,
des résultats peu significatifs, des
coureurs qui ne veulent pas se
découvrir », tout en reconnaissant
que « les Belges ne sont plus archidominateurs. » Parmi les raisons les
plus fondées, Mourey et Gadret en
retiennent une : « On a progressé »,
disent-ils en chœur.
À chacun sa méthode. L’un, Mourey,
comme à son habitude, et plus
encore cette année parce qu’il sortait
d’une saison sur route complète
(dont un Tour de France bouclé), a
choisi de cibler ses objectifs. « Aux
Championnats de France (qu’il a terminés deuxième au terme d’un duel
échevelé contre Gadret), il était à
95 % de ses possibilités, explique
Frédéric Grappe, son coach à la Française des Jeux. Une semaine après, à
Liévin, il était plus fort mais pas à
bloc, et là, il vient d’exploser tous ses
records lors de derniers tests. Bref, il
n’a jamais été aussi bien. » De bon
augure, sachant que le Franc-Comtois (25 ans), était déjà le meilleur
étranger au milieu des Belges en
2005 (4e) et 2003 (6e). Le petit
Mourey se sent même si costaud
qu’il n’envisage plus seulement
d’accrocher un podium, son objectif
initial. Il vise plus haut : « La première place est accessible, tout le
monde peut être battu, même Nijs,
sourit-il. Marc (Madiot, son directeur
sportif) est persuadé que je serai
champion du monde un jour. Cette
année, il y croit fort. Alors, pourquoi
pas ? »
L’autre flèche des Bleus et nouvelle
recrue d’AG2R Prévoyance, John
Gadret, vingt-six ans, omniprésent
en Coupe du monde (huit fois dans le
top 10, dont des places de 5e, 4e, 3e et
2e), a privilégié une approche plus
quantitative, se colletant aux Flamands et aux Tchèques chaque
week-end depuis début octobre.
« La meilleure façon de progresser », selon lui. Reste à savoir si ses
nerfs ne le trahiront pas une fois de
plus en ce jour de Mondiaux (12e en
2005, 28e en 2004) ? « J’ai mûri,
assure-t-il. Avant, je baissais vite les
bras. Maintenant, je me bats jusqu’au bout. Un podium est possible,
je tiens la forme de ma vie (il n’a
jamais été si affûté : 57 kg pour
1,70 m). » Mourey et Gadret peuvent compter sur l’expérimenté
Arnaud Labbe et le fougueux Steve
Chainel pour jouer à fond la course
d’équipe.
Hier, Francis Mourey, en père peinard, s’amusait à rêver du scénario
idéal (pour lui). « Je fais les deux premiers tours dans un groupe de dix
(dont Nijs et le Néerlandais De
Knegt, à domicile, à surveiller). On se
retrouve à trois (dont Gadret) après
la mi-course. Je m’échappe seul dans
le dernier tour et je gagne, voilà ! »
Pas si simple, évidemment. « C’est
tellement bizarre, une course mondiale, remarquait Gadret, prudent.
On peut tout aussi bien se faire
déborder de partout... » Petit
rappel : le dernier Français à être
monté sur un podium des Championnats du monde de cyclo-cross
s’appelle Dominique Arnould.
C’était en 1993. Il trônait sur la plus
haute marche.
JÉRÉMIE ARBONA
PROGRAMME
AUJOURD’HUI
Femmes à 11 h 30 ; Élite à 14 h 30.
FEMMES
Principales engagées : Leboucher, Salvetat, Triquet, Ferrier-Bruneau,
Sempé ; Van den Brand, Vos, Melchers (HOL) ; Kupfernagel (ALL). – 43 engagées.
ÉLITE
Principaux engagés : Gadret, Mourey, Chainel, Labbe ; Nijs, Wellens,
Vervecken, Vanthourenhout, Vannoppen (BEL) ; De Knegt, Groenendaal (HOL) ;
Dlask, Simunek, Stybar (RTC) ; Franzoi (ITA). – 56 engagés.
RÉSULTATS
ESPOIRS : 1. Stybar (RTC), en 51’1’’ ; 2. Boom (HOL) ; 3. Albert (BEL), t.m.t. ; 4. Fontana (ITA),
à 1’3’’ ; 5. Flückiger (SUI), à 1’8’’ ;… 7. Villa, à 1’31’’ ; 11. Lopez, à 1’40’’ ; 18. Lhotellerie, à
2’30’’ ; 35. Le Corre, à 4’9’’ ; 39. Cid, à 4’50’’. – 55 classés.
Romain Villa, le Français le plus régulier en Coupe du monde (2e au classement final), a terminé
septième d’une course dominée par un trio attendu, dont le Tchèque Stybar, qui a beaucoup couru
avec les Élite cette saison et qui l’a emporté au sprint. « Devant, ils étaient intouchables », confirmait Villa, un peu déçu de ne pas figurer dans le « top 5 ». « Le circuit était trop roulant pour moi,
avec trop de relances. Je dois encore travailler l’explosivité, estimait pour sa part le champion de
France, Clément Lhotellerie, qui espérait pourtant un podium, mais il aurait fallu que le terrain
dégèle et se transforme en chantier ! »
JUNIORS : 1. Van Poppel (HOL), en 38’3’’ ; 2. Gavenda (SLQ), à 3’’ ; 3. Meeusen (BEL), à 9’’ ;
4. Martinez, à 14’’ ;... 13. Chabanon, à 49’’ ; 23. Lavoine, à 1’40’’ ; 47. Collinet, à 3’18’’.
– 62 classés.
Victime d’une chute dans le deuxième tour, le champion de France Aurélien Duval s’est cassé la
clavicule gauche. Yannick Martinez, lui, a terminé au pied du podium, forcément frustré. « C’est
dommage, j’avais de bonnes jambes mais j’ai été tassé dès le départ et j’ai passé mon temps à
essayer de remonter », a confié le frère cadet de Miguel. – J. A.
Après avoir dominé la saison, le Belge Sven Nijs sera le grand
favori pour sa propre succession quant au titre mondial. Mais
il se méfie des Français.
(Photo Sébastien Jarry/MaxPPP)
« Attention à Mourey »
SVEN NIJS, le champion du monde sortant, estime
que le Français est l’un de ses principaux rivaux.
ZEDDAM –
de notre envoyé spécial
« VOUS ÊTES le candidat n° 1 à
votre succession, mais vous semblez moins tranchant depuis un
mois. Qu’en dites-vous ?
– Je suis peut-être un peu fatigué,
comme tous ceux qui ont fait la saison
à fond, c’est-à-dire 90 % des coureurs.
Parmi les favoris, Mourey est sans
doute le plus frais. Il a décidé de tout
miser sur ces Championnats. C’est son
droit, ce n’est pas critiquable. En tout
cas, si je perds mon titre, je n’utiliserai
pas l’excuse d’avoir trop couru cette
saison. Mais je ne lâcherai rien.
– Contrairement aux années
précédentes, c’est la première
fois que vous partez serein, sans
“l’obligation” de gagner. C’est
aussi un avantage…
– Ce titre, l’an dernier, m’a libéré.
Avant, j’étais trop brave, je ne disais
rien. Cette saison, j’ai affirmé et
j’affirme toujours que je suis le meilleur. Certains prennent ça pour de
l’arrogance. Mais je me sens bien, c’est
comme ça, je ne vais pas le cacher. De
toute façon, quoi qu’il arrive ce
dimanche, ma saison est déjà une
réussite (22 victoires sur 38 épreuves
disputées).
– À quel type de course peut-on
s’attendre ?
– Je le répète, il faut faire attention à
Mourey. Il faut durcir la course
d’entrée, ne pas attendre, ne pas la
jouer tactique, parce que si on
l’emmène sur un rythme lent, il pourrait en profiter. Mais je ne peux
compter que sur moi-même, étant
donné que dans la sélection belge,
un faux rythme pourrait aussi profiter
à certains. » – J. A.
PAGE 16
CANCELLARA AMBITIEUX. – Le
rouleur suisse, qui a quitté les
Italiens de la Fassa Bortolo pour les
Danois de CSC à l’intersaison,
aborde la nouvelle année avec une
ambition décuplée. « Avant tout, il
est important pour moi de gagner la
confiance de mes coéquipiers,
explique Fabian Cancellara,
vingt-quatre ans. C’est fondamental
afin que je puisse réaliser de bonnes
performances. Mon premier grand
objectif sera les classiques de
printemps, puis le Tour de France.
J’espère bien me comporter dans le
prologue, mais aussi travailler pour
le groupe afin de permettre à Ivan
Basso d’atteindre le résultat qu’il
escompte. En fin de saison, le
Championnat du monde du
contre-la-montre sera aussi un
objectif. » Médaillé de bronze au
Championnat du monde
contre-la-montre à Madrid, le Suisse
s’était également classé quatrième
de la Hew Cyclassics et de
Gand-Wevelgem en 2005.
MAGALI LE FLOCH SAVOURE. –
Nouveau membre de T-Mobile,
Magali Le Floch considère qu’elle se
retrouve dans la meilleure équipe du
monde en compagnie de Judith
Arndt, Ina-Yoko Teutenberg ou
encore Mary Holden. La championne
de France fera d’ailleurs ses débuts
lors des deux premières épreuves de
Coupe du monde, à Geelong, en
Australie (26 février) et en
Nouvelle-Zélande (5 mars), avec les
cinq autres filles retenues dans un
effectif qui en compte dix. Dirigée
par l’Américain Bob Stapleton,
l’équipe féminine, qui existait
jusque-là aux États-Unis, est
désormais totalement associée à son
homologue masculine et sera basée
en Europe. À trente ans, Le Floch
compte sur cette saison pour
franchir un nouveau palier au sein
d’une structure très professionnelle.
SORTIE GÂCHÉE POUR ALDAG. –
Rolf Aldag, qui avait prévu de faire
ses adieux à la compétition à
l’occasion des Six Jours de Berlin, n’a
pas pris le départ de la deuxième
soirée, vendredi, à cause d’une
douleur au genou. L’Allemand, âgé
de trente-sept ans, a laissé son
partenaire Robert Bartko poursuivre
la compétition sans lui et a été
remplacé pour la circonstance par
Christian Lademann. Rolf Aldag
pourrait cependant reprendre sa
place d’ici la fin de l’épreuve
berlinoise pour les derniers tours de
piste d’une carrière entamée
en 1991 chez les Suisses d’Helvetia.
PARRA SUR LE GIRO. – Le
Colombien Ivan Parra, recruté cet
hiver par la formation Cofidis, sera
le leader de son équipe lors du
prochain Tour d’Italie. L’an passé, le
grimpeur sud-américain avait
remporté deux étapes de montagne
sur le Giro, alors qu’il portait les
couleurs de Selle Italia.
GUERINI SE LAISSE UNE
SAISON. – Giuseppe Guerini ne sait
toujours pas s’il sera encore dans les
pelotons en 2007. À 35 ans, l’Italien
de la T-Mobile, vainqueur de la
19e étape du Tour de France en 2005
au Puy-en-Velay, veut attendre la
saison 2006 pour voir s’il se sent
toujours capable d’exercer
correctement son métier.
de notre envoyé spécial
AUTEUR DE DEUX TOURS parfaits
lui offrant haut la main, au cumul des
temps, la pole-position, Alexandre
Prémat domina hier, sur l’éprouvant
circuit urbain de Durban, les séances
de qualification de l’épreuve sudafricaine de l’A 1 Grand Prix. « Dans
mon premier tour, lâchait-il sous la
chaleur caniculaire ayant remplacé la
pluie des jours précédents, j’ai attaqué
fort. Dans le deuxième, j’étais un peu
en dedans, presque tranquille. J’adore
les circuits en ville et cette première
pole tombe bien parce que, dans ce
genre de course, il faudra partir en
tête. »
Lors des six épreuves précédentes, si
Nicolas Lapierre, avec qui il pilote en
alternance, avait décroché deux poles,
Prémat n’en avait en effet obtenu
aucune. Dans les courses sprint ou
principales, en revanche, la monoplace du Team France gérée par
l’équipe DAMS de Jean-Paul Driot n’a,
jusqu’ici, pas fait de détail : neuf victoires – cinq pour Lapierre, quatre pour
Prémat – sur douze possibles, deux
allant au Team Brésil et une à la Suisse.
« Quand cette série a démarré, en septembre, on ne s’attendait pas à dominer de la sorte », avoue Prémat. Avec
ses monoplaces Lola à moteur Zytek
appartenant toutes à Cheikh Maktoum Hasher Maktoum al-Maktoum,
son créateur, l’A 1 Grand Prix est une
discipline monotype dans laquelle
chacun reçoit le même matériel.
« Nous adoptons des réglages plutôt
standards sur tous les types de circuits,
dévoile encore Prémat. Les autres doivent essayer des trucs et se perdre un
peu. En plus, Nicolas et moi, on a déjà
une belle expérience. »
Patron du Team Grande-Bretagne,
John Surtees, multiple champion du
monde moto avant d’être titré aussi en
F 1, admet sportivement que le Team
France « est le plus professionnel et
que sa paire de pilotes est la meilleure ». Ce n’est pas l’avis, apparemment, des dirigeants d’autres teams,
ou des équipes souvent britanniques
chargées de les faire courir, que les victoires françaises à répétition ont commencé à agacer.
« Quand on gagne, on triche toujours,
et plus on gagne, plus on triche, c’est
bien connu, ironise Jean-Paul Driot. Il y
a donc déjà eu, par exemple, des prélèvements d’essence sur nos voitures.
Tout le monde tente de voir ce que l’on
fait, mais il faut savoir que, sur ce
genre de monoplace, en faisant varier
d’un seul millimètre la hauteur de
caisse, on arrive à des comportements
totalement différents. »
Attribuées, comme toutes les autres,
par tirage au sort devant huissier avant
le début de la saison, les deux voitures
du Team France ont déjà l’une et
l’autre gagné. Il n’y a donc pas de châssis « miracle », les moteurs sont plombés et, pour le reste, la fourchette
d’intervention est fort étroite.
La logistique étant assurée par l’organisation de Cheikh Maktoum, qui
affrète trois Boeing 747 cargo pour
transporter le matériel d’un pays à
l’autre, chaque équipe récupère ses
voitures, directement sur le circuit, le
mercredi précédant l’épreuve, avant
de les restituer, remises à neuf, le mardi suivant. Quand elles s’envoleront
pour l’Indonésie, celles du Team
France, si Prémat arrivait à faire la
totale cet après-midi dans les deux
courses sud-africaines, auraient désormais onze victoires au compteur.
DIDIER BRAILLON
TROPHÉE ANDROS : MULLER, ET DE DIX ! – Malgré une voiture
accidentée la veille par son équipier Bourion, et un retour en force de Prost
vendredi, qui subtilisait la deuxième place au général à Dayraut, Yvan Muller
avait suffisamment d’avance hier soir, à l’issue des qualifications, pour être
assuré d’un dixième sacre sur glace avant même de disputer en nocturne la
finale, à Super Besse, cadre de la dernière manche du trophée Andros.
LES SOUVENIRS DE « JABBY » AUX ENCHÈRES. – La vente aux enchères
de ses livres, objets et souvenirs liés à la course automobile, voulue et
organisée par Gérard Crombac avant sa mort, aura lieu aujourd’hui à Paris
(14 heures). Toute sa vie, riche et passionnée, se trouve résumée là… Dans
ces milliers de clichés, pris par lui au fil de sa carrière aux multiples facettes.
Dans ces maquettes, ces œuvres d’art (sculptures, peintures, lithographies),
ces collections précieuses (mascottes de radiateurs, lanternes de taxis, objets
d’accastillage Bugatti) ou futiles (ses laisser-passer de journaliste et tout un
aimable bric à brac accumulé sur les circuits), dans ces lettres adressées à lui
par Enzo Ferrari, Jim Clark, ou le Dr H.C. Porsche, et dans ces carnets de notes
rédigés d’une écriture fébrile. Un casque d’Olivier Panis, un autre de Patrick
Pons – celui qu’il portait le jour de son accident fatal –, des jouets anciens et
rares. Et puis cette Motobécane de jeunesse, avec laquelle Crombac disputa le
Bol d’Or en 1950 à Montlhéry : tombé en panne avec l’engin en se rendant au
circuit, « Jabby » avait dû réparer lui-même... et s’était présenté en retard au
départ. Au terme d’une course opiniâtre, il s’était néanmoins classé et avait
ainsi relevé son défi. – A. G.
Aujourd’hui, Hôtel Dassault, 7-9, Rond Point des Champs-Élysées, Paris 8.
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
17
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PROLONGATIONS
ANALYSE
MANAUDOU,
L’IMAGE DE SYNTHÈSE
NOUVELLES DU MONDE
Wilhelm
vaccinée
contre le bruit
Depuis le tourbillon post-Athènes,
la nageuse a sacrément rétréci
sa communication. Est-elle
une people qui s’ignore ?
Pas sûr.
CHAMALIÈRES –
de notre envoyé spécial
IL FAUT SE FIGURER le bureau parisien
de maître Poulmaire. Visualiser ces
requêtes empilées sur un coin de table, ses
lettres à en-tête et à formules de politesse
classées sans suite. Avocat chargé de veiller aux intérêts de Laure Manaudou, Didier
Poulmaire est l’homme qui dit non. « On
répond favorablement à moins d’une
demande sur dix », évalue-t-il.
Pourquoi si peu ? Les contraintes d’entraînement n’élucident pas tout. Pour déchiffrer les raisons de cette communication
très localisée, il faut rebrousser chemin.
Revenir à Athènes. Triple médaillée olympique, d’or, d’argent et de bronze, Laure
Manaudou bascule en un rien de temps de
Melun au star-système. Conseillée à
l’époque par un pseudo-agent, l’ado – elle
n’avait que dix-sept ans – passe à toutes
les sauces. Le canapé de Drucker, le tabouret de Fogiel, le Salon de l’auto, les
réclames détournées pour des fast-food,
« Elle a une vie ultra
saine mais ça reste
plan- plan. Il faudrait
qu’il lui arrive quelque
chose. » (Laurence
Pieau, patronne
de « Closer » )
D’une communication à tout va durant la période post-Athènes, Laure Manaudou (ici au milieu de dizaines de journalistes) est
aujourd’hui passée à une communication étudiée et contrôlée, pour ne pas dire minimaliste...
(Photo Jean-Marc Pochat)
ILS ONT DIT DANS
Bernard qui ?
C’EST UN CLIN D’ŒIL à tous les plus de vingt ans qui
s’obstinent à évoquer « le bon vieux temps » sur fond
de Requiem de Mozart, le hit de la semaine. Un démenti
à la face de tous les sinistres « déclinologues » dont
parlait récemment le Premier ministre.
Car qui peut sérieusement affirmer que « c’était mieux
avant » après être tombé sur la coupe de cheveux dite à
la Waddle – court devant, long derrière, consternant
sur les bords – de Jean-Jacques Eydelie, exhumée lors la
récente évocation des turpitudes fin de siècle du football français ?
Dans le genre démonstration par l’infiniment tarte des
constantes avancées du génie humain, c’est presque
aussi convaincant que l’invention de la languette à
démouler les apéricubes ou que l’enthousiasmant
retour à leurs amours sportives d’un
Jonah Lomu et d’un Ronny Turiaf
quelques mois après être passés sous
la lame glacée du bistouri.
Mais le plus épatant dans le genre « on n’arrête pas le
progrès », c’est que « l’affaire Eydelie » n’a pas passé
la semaine.
Valentino Rossi en Formule 1, la frustrante victoire
d’Amélie Mauresmo sur les grabataires de Belgique
moins Johnny, les cent cinquante mille balles de salaire
hebdomadaire de Thierry Henry – on parle ici en euros
new-age, pas en anciens nouveaux francs yéyé –, le
tirage de l’Euro de foot ou les Championnats d’Europe
de hand, l’information a toutes les peines du monde à
lutter contre la vitesse acquise et la cybernétisation
galopante.
En l’occurrence, c’est peut-être mieux ainsi.
Car si, comme tout le monde, on aimerait bien savoir
quelle valeur sportive accorder vraiment à la seule
Coupe des champions française, on n’arrive pas à avoir
pour Jean-Jacques Eydelie la compassion et l’estime
qu’on eut pour Jean-Jacques Glassman, le seul authentique honnête homme de toute cette sombre période, ni
à lui trouver le profil vengeur de Travis Brickle, le héros
de Taxi Driver, malgré de faux airs de Robert De Niro
jeune.
Si le Charentais sort aujourd’hui de ses pantoufles, c’est
qu’après avoir cessé de faire rire, Bernard Tapie a aussi
cessé de faire peur.
D’ailleurs, pour que l’histoire enfle et rebondisse vraiment, pour qu’il y ait « complot » comme il dit, il aurait
fallu que Bernard Tapie existe encore.
On veut dire sportivement.
Mais puisque le dernier « people » parisien à juger
furieusement tendance le port du col roulé cachemire a
retrouvé sa place dans le paysage médiatique au carrefour du petit théâtre de boulevard et du « café de
sports » télévisuel, on ne saurait trop lui déconseiller de
repartir à l’assaut des moulins du
football.
Même si la justice devait lui adjuger
en appel dans le procès qui l’oppose à
l’État, cent trente-cinq millions d’euros de cagnotte
– « Heureusement que c’est avec l’argent du gouvernement, pas avec nos impôts, qu’il va faire le beau »,
comme dirait mon boucher – pour relancer la partie.
D’abord parce qu’on a plus rien aujourd’hui dans le foot
avec cent trente-cinq patates, qu’il demande plutôt à
Robert Louis-Dreyfus qui en a déjà lâché deux cents à
l’OM.
Et puis, surtout, parce que Bernard Tapie date du temps
où Luc Alphand était skieur et Yannick Noah tennisman.
Qu’il revienne aujourd’hui avec ses manières d’avant
guerre – du Golfe – et ses rodomontades montées en
boucle et il aura vite fait de passer auprès d’Abrahamovitch, le tycoon de Chelsea et sa bande de milliardaires
en furie, pour un aimable bricoleur.
Quelque chose comme le Roger Rocher de son époque,
la pipe au bec et la caisse noire en moins.
CONTRE-PIED
PIERRE MICHEL BONNOT
Jean-Pierre VIDAL (vainqueur du slalom de Kitzbühel) : « Je voulais gagner une fois ici, c’était un rêve.
L’Autriche, c’est le pays du ski. C’est mythique. Il y a le
poids de l’Histoire. “Kitz”, c’est la plus belle ! C’est aussi important que les Jeux. Et, comme la médaille olympique je l’ai déjà et que je l’aurai toujours, j’irai à Turin
en pleine confiance. »
Alain GARNIER (directeur médical de l’AMA) : « Toute
prise d’hormones exogènes chez un sujet prépubertaire,
pubertaire ou postpubertaire peut occasionner de graves
problèmes chez ces jeunes adolescents et entraîner une
perturbation hormonale lourde de conséquences. Puberté
précoce, problèmes de croissance, problèmes testiculaires
chez les garçons, virilisation chez les jeunes filles... »
Arsène WENGER (manager d’Arsenal) : « Ce que
dit Jean-Jacques Eydelie rejoint tout ce que les gens
pensaient. C’est courageux et, si telle est la vérité sur
l’OM de l’époque, c’est très grave. J’affirme en tout cas
que cela ressemble à 100 % à ce que j’ai connu. Mais je
ne suis pas certain que la justice sera rendue. »
Marc MADIOT (directeur sportif de la Française des
Jeux) : « Ça coûte cher d’être coureur cycliste. Avant, ce
sport était celui des fils d’ouvrier et de paysan.
Aujourd’hui, c’est un sport de riche et ce n’est pas là
qu’on ira recruter. On doit reconquérir les jeunes, leur
redonner envie de souffrir. »
Alejandro VALVERDE (coureur cycliste espagnol) : « Bien sûr, je rêve de pouvoir gagner un jour le
Tour de France et cette course fait partie de mes objectifs de l’année. Avec le retrait d’Armstrong, la course
sera plus ouverte que jamais. Sauf que le Tour reste le
Tour et qu’il sera aussi difficile à remporter que lorsque
Armstrong était là. »
Kofi ANNAN (secrétaire général de l’ONU) : « Bien
sûr, tous les pays en guerre ne respectent pas la trêve
olympique, mais celle-ci permet à certains de réfléchir,
de se demander pourquoi ils détruisent leur pays et
continuent de se battre. Prendre du recul avec le conflit,
voilà ce que permet la trêve olympique. »
Nikola KARABATIC (handballeur tricolore jouant
à Kiel) : « Je pensais que les titres du handball français
donneraient une autre notoriété à ce sport en France.
Que des investisseurs se serviraient de la bonne image
que nous véhiculons. Mais ça ne décolle pas. Alors
qu’en Allemagne c’est un réel bonheur. »
Sébastien GROSJEAN (quart-finaliste à l’Open
d’Australie) : « Sur ce que j’ai montré à Melbourne, je
ne suis pas loin de mon meilleur niveau. Le problème,
c’est qu’on oublie comment on jouait avant ! »
Pedro PAULETA (footballeur du PSG) : « C’est qui
le PSG ? Ce n’est pas une grande équipe. C’est une
équipe comme les autres. La grande équipe en France,
c’est Lyon. Les autres sont toutes pareilles jusqu’à la
dixième ou douzième place. »
Marcos BAGHDATIS (après sa demi-finale à
l’Open d’Australie) : « On m’a d’abord dit qu’à Chypre
ils avaient fermé les écoles pendant mon match, mais
en fait ils n’ont même pas eu à le faire : personne n’était
allé en cours ! »
Flavio ROMA (gardien de Monaco en rééducation) : « Heureusement que Guillaume Warmuz est là.
Je pense qu’il a été parfait. Sa présence est rassurante
pour moi et pour l’équipe. Dans ma situation, j’ai moins
de pression quand ça ne va pas et je me dis, sachant que
Guillaume est là : “O.-K., j’attends demain.” »
Zinédine ZIDANE (Real Madrid) : « Maintenant,
nous jouons comme une équipe. Oui, nous avons
retrouvé le beau jeu, le vrai Real Madrid. Il faut oublier
les derniers mois. Je ne vis pas avec le passé. »
Propos publiés entre le lundi 23 janvier et le vendredi 27
janvier.
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
Ancien très bon joueur de NBA,
aujourd’hui président des New York
Knicks, Isiah Thomas,
quarante-quatre ans, marié, deux
enfants, a des soucis. Anucha Browne
Sanders, quarante-trois ans, mariée,
trois enfants, le poursuit en justice
pour harcèlement sexuel. Arrivée au
club en 2000, trois ans avant que
Thomas prenne la présidence du club,
Anucha s’occupait du marketing et
des opérations commerciales des
Knicks. Thomas l’aurait souvent
traitée de « salope », de « putain »,
et lui aurait fait nombre d’avances
sexuelles. Elle porte plainte
également contre le propriétaire de
l’équipe qui défend son président car
il estime la plainte d’Anucha
infondée. Il y aura procès à
Manhattan et Mme Browne Sanders
demande dans un premier temps 6
millions de dollars d’indemnités au
club qui l’a licenciée ce mois-ci (« En
raison de ma plainte contre
M. Thomas », affirme-t-elle).
Poulidor
se désole
Jeannie Longo participera aujourd’hui
à Gemenos (Bouches-du-Rhône) au
31e « Gentlemen de l’amitié et du
souvenir » organisé par les frères
Bertrand. Elle y retrouvera de grands
noms du cyclisme masculin qui la
respectent « pour ce qu’elle a
apporté au cyclisme féminin et pour
les vraies performances qu’elle a
réalisées », assure Raymond Poulidor
qui sera aussi présent avec
Zoetemelk, Aimar, Stablinski,
Darrigade, Guimard, Anglade,
Walkowiak, Beheyt, Altig, etc.
« Hélas, nous confiait hier Poulidor,
la génération des jeunes retraités ne
vient jamais à ces rassemblements
d’anciens. Autrefois, le peloton vivait
en groupe tout au long de la saison
et les coureurs étaient solidaires.
Aujourd’hui, assistés, ils n’ont pas
l’occasion de s’entraider, de se
connaître. Ils auront donc de moins
en moins plaisir à se retrouver après
leur carrière. »
BERNARD DOLET
(Photos Jean-Marc Pochat, DDPI,
AP/Julie Jacobson, Bruno Fablet)
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Harcèlement
sexuel chez
les Knicks ?
Bleu
Rouge
Vainqueur des 24 Heures du Mans en
1993 sur Peugeot 905, Christophe
Bouchut a connu un vrai bonheur le
week-end dernier en participant pour
la première fois aux Mil Milhas
d’Interlagos, populaire course
brésilienne ouverte aux voitures du
FIA-GT. D’abord parce qu’il faisait
équipe avec un ancien champion du
monde de F 1 (1981, 1983, 1987),
Nelson Piquet (plus le fils de ce
dernier et Castro Neves). Ensuite
parce que cet équipage, sur une
Aston Martin du Team Cirtek, a
vaincu. Une victoire très particulière
pour Bouchut qui aura ainsi contribué
à offrir à Piquet (53 ans) son dernier
succès. Le Brésilien avait déclaré en
effet que ces Mil Milhas seraient sa
dernière course officielle. Autre
Français que Piquet père et fils
surent remercier, Michel Droitecourt,
l’ancien arrière du quinze de France
et de Montferrand, qui veillait sur les
pneumatiques de l’Aston Martin.
Jaune
Bleu
Jaune
FRÉDÉRIC BERNES
Piquet avec
Bouchut pour
gagner la der
Noir
Noir
les interventions en entreprise… Tout et
n’importe quoi. Passé proche de la
« cata », le clan Manaudou décide de
débrancher la centrifugeuse. Et embauche,
en septembre 2004, Didier Poulmaire, le
nettoyeur. « Désormais, on ne communique que s’il y a un contenu. »
Recrutée en même temps que l’avocat,
Marie-Claude Prévitali n’a pas tardé à
rendre son tablier d’attachée de presse.
C’était il y a un an. Elle n’a pas été remplacée et ça risque de durer. « On n’a pas
besoin de ça, certifie le coach Philippe
Lucas qui gère aussi, depuis les bords de
bassin, les sollicitations. Ça fait aussi partie
de mon job de gérer ça, de la protéger. »
Peut-être même que ça l’arrange.
Hier matin, Manaudou tenait conférence
à la piscine de Chamalières où elle dispute tout le week-end le premier acte de
la Coupe de France. À la table, devant
une poignée de journalistes locaux, Lucas
a souvent monopolisé la parole. « Je préfère quand Philippe est là », concède la
championne.
Aujourd’hui, hormis la presse spécialisée,
la présence de Manaudou dans les médias
s’est rétrécie. Pas un seul plateau télé
depuis des mois. « Pourtant, il n’y a pas
une semaine où je n’ai pas une demande de
l’équipe d’Ardisson ou de Fogiel, précise
Poulmaire. On a refusé de remettre un NRJ
Music Award à Robbie Williams. Un
conseiller en communication vous dirait
que c’est de la folie de dire non à ça. » Juste
une incartade à la Star Ac en fin d’année,
« parce que j’aime bien le programme »,
dit la demoiselle, et basta.
Alors, que vaut aujourd’hui, un an et demi
après Athènes, l’image de Manaudou ? Sa
notoriété est-elle transférable hors du
champ sportif ?
Si on sonde les gazettes people, c’est non,
trois fois non. « On s’est intéressé à elle
une seule fois, raconte Sophie Depienne du
service photo de Voici. Mais notre lectorat
s’en fout un peu de sa vie privée. » Même
constat à la rédaction de Closer, dernier-né
de la presse à sensation. « On a vite compris qu’on ne s’attachait pas au personnage, estime Laurence Pieau, la patronne
de l’hebdo. Elle a une vie ultra saine, elle
bosse dur mais ça reste plan-plan. Très peu
de choses circulent sur elle, ce n’est pas
une nana traquée. Il faudrait qu’il lui arrive
quelque chose. » Pas assez glamour, pas
assez rock’n roll, pas assez croustillant.
« Tu parles, pouffe coach Lucas, tout le
monde la demande même si c’est vrai que
ça s’est calmé depuis les Jeux. Bien sûr
qu’elle est people ! » Il y a quinze jours,
lors du meeting de Bordeaux, Laure avait
très mal vécu qu’un photographe se pose à
un mètre d’elle pour l’immortaliser avec
son fiancé, le nageur Pierre Henri. « Je ne
suis pas une people, rouspétait-elle.
Parfois, c’est vraiment ch… à vivre. »
Chef du service photo à VSD, Marc
Simon estime « qu’elle compte parmi
les gens difficiles d’accès, qui peuvent
exiger d’être choyés et de choisir les
photographes. Un cliché d’elle vaut un
peu plus que le barème de base mais
on ne peut pas miser que sur son côté
people pour monter un sujet. »
Seul Paris-Match essaie de « feuilletonner » sur la vie de la naïade. Un
sujet après Athènes, un autre à
l’époque de feue la candidature Paris 2012,
mais surtout une couverture en mai dernier
et un « coup », en décembre après l’Euro
petit bassin à Trieste, avec séance photos
dans un jet privé. « On en a fait un personnage de l’histoire de Match, confie Catherine Tabouis, responsable du service Personnalités de l’hebdo. Comme Mauresmo,
comme Destivelle. »
Glacée à la une de l’hebdo pendant le festival de Cannes, habillée de Giorgio Armani,
Manaudou a pris la pose sur les marches du
palais avec son chéri. Mais le lectorat n’a
pas mordu, loin de là. « Sans doute que,
pour l’instant, Laure ne fait pas complètement rêver, suppose Tabouis. Elle ne sourit
pas beaucoup, c’est peut-être ça l’explication. »
C’est vrai qu’on reproche parfois à Manaudou d’être froide, pas bien loquace, pas
bonne cliente avec la presse. Mais elle progresse dans l’exercice. « Si Laure n’est pas
Sharapova, il faut le respecter, réclame
Poulmaire. Elle n’est pas une grande communicante, c’est certain, mais Zidane non
plus. Ça n’empêche pas les gens de les
aimer. On a étudié l’idée de lui fournir un
“training médias” mais on a renoncé… »
Ce versant du métier ne l’émoustille pas
plus que ça. Elle ne développe aucune
addiction à la presse, ne s’écoute jamais
parler, ne rêve pas de couvertures et ne
cherche pas là dedans une quelconque
valorisation. « Je ne passe pas assez à la
télé, je fais parfois la gueule, oui j’entends
tout ça, dit Manaudou. Même si je ne raffole pas des interviews, je crois que je m’en
sors mieux qu’avant. » À force d’en faire
moins.
Le biathlon exige tout un tas de
qualités. L’une d’elles : être
concentrée à l’extrême sur le pas de
tir. Championne olympique en
poursuite et en relais en 2002,
l’Allemande Kati Wilhelm le sait
parfaitement. D’autant qu’Uwe
Müssiggang, l’entraîneur des
biathlètes d’outre-Rhin, ne cesse de
le lui rappeler. Ainsi, quand elle
s’entraîne au tir, la favorite des Jeux
de Turin a droit à un grand numéro
dudit Müssiggang : il fait le plus de
bruit possible, parle très fort et
pousse le vice à balancer des phrases
du genre : « Ta principale rivale vient
de faire un sans-faute au tir. Si tu ne
fais pas aussi bien, elle sera loin
devant ! » Des méthodes dont Kati
Wilhelm ne se plaint pas : elle est
actuellement en tête de la Coupe du
monde. S’il est une biathlète que le
bruit de la foule ne perturbera pas à
Turin, on la connaît.
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BATEAUX
BOXE
LA VOILE FRANÇAISE BRILLE À MIAMI. – L’année 2006 commence particulièrementbien pour l’équipe de France de voile, qui vient de décrocher à Miami,à l’occasion de
la MiamiRolex OCR, deux victoires, l’une en Star avec les doubles championsdu monde et
médaillés olympiques, Xavier Rohart et Pascal Rambeau, l’autre, en 470 femmes, avec
Ingrid Petitjean et Nadège Douroux. Cinq autres podiums s’ajoutent à ces deux succès,
deux en Tornado, un en 470 hommes comme en Laser hommes et en Neil Pryde RSX
(planche). Confrontés au gotha de leur série, Rohart et Rambeau ont survolé l’épreuve au
point de pouvoir regarder leurs poursuivants disputer la manche finale sans eux tant leur
avance sur le deuxième était conséquente. Rambeau de préciser pourtant que le tandem
« pouvait encore progresser, notamment sur la communication à bord », dans la perspective du Championnat du monde organisé fin septembre à San Francisco.
470 (femmes) : 1. Petitjean-Douroux, 23 points ; 2. Bassadone-Clark (GBR), 35 ; 3. Clark-Mergenthaler (USA), 51, etc. 470 (hommes) : 1. Asher-Willis (GBR), 42 pts ; 2. Bonnaud B. et R., 49 ; 3.
Kliger-Gal (ISR) ; ... 7. Charbonnier-Bausset, 68, etc. Laser Standard : 1. Goodison (GBR),
23 pts ; 2. Pruvot, 42, etc. Star : 1. Rohart-Rambeau, 50 pts ; 2. Horton-Nichol (USA), 86 ; …
6. Presti-Saliou, 105, etc.Tornado : 1. Lovell-Ogletree (USA), 29 pts ; 2. Backes-Sevestre, 55 ; 3.
Revil-Espagnon, 57, etc. Neil Pryde RSX (planche) : 1. Dempsey (GBR), 11 pts ; 2. Huguet, 38 ;
... 5. Hassen, 57, etc.
HIPPISME
« JAG DE BELLOUET » ENCORE ? –
Après avoir réussi dimanche dernier à
rassurer ceux qui ne croyaient plus en
lui et à remporter de façon magistrale
son troisième Prix de Cornulier (le
Championnat du monde de trot monté), Jag de Bellouet, du haut de ses
neuf ans, pourrait bien remporter cet
après-midi à Vincennes (15 h 40) son
deuxième Prix d’Amérique consécutif.
Plus riche trotteur français de tous les
temps, le cheval entraîné par Christophe Gallier est en effet tout aussi
dominateur à l’attelé. Pour le contrer
dans la course-reine du trot, Joyau
d’Amour, Kazire de Guez, Mara Bourbon et Keed Tivoli semblent les mieux
armés. Reste à souhaiter que
l’épreuve soit limpide, que « Jag » ne
soit pas victime d’incidents de parcours et que, s’il doit être battu, ce soit
à la régulière. – B. D.
TIR À L’ARC
SCHUH LA SEULE. – Lors des tours
de qualification du 19e Tournoi européen en salle, hier au Parc des expositions de Nîmes, un seul Français, ou
plutôt une seule Française, a réalisé
les minima en arc classique nécessaires pour espérer être sélectionné à
l’Euro en salle de mars prochain à Jaen
(Espagne). Ainsi, Bérangère Schuh a
fini quatrième, avec 574 points (la première est la Coréenne Kim Mun-joung,
587), le minima étant 572. En
revanche, chez les hommes, où le
minima est 586, Béranger Chaillot a
fini cinquième avec 583 et Olivier
Tavernier septième avec 578, le premier étant l’Italien Rivolta avec 591
(annoncé, le champion du monde
coréen Chung Jae-Hun n’est pas
venu). Les finales se dérouleront cet
après-midi.
TENNIS
DE TABLE
SAMSONOV, SEUL NON-CHINOIS.
– Au rendez-vous des demies, en simple,
et de toutes les finales de l’Open Pro
Tour de Croatie, hier à Zagreb, seul le
Bélarusse Vladimir Samsonov défendait
les couleurs du Vieux Continent au
milieu des joueurs et joueuses chinoises.
Avec succès puisque le triple champion
d’Europe (1998, 2003 et 2005) s’est
imposé en sept sets face à Chen Qi qui a
pourtant longtemps fait la course en
tête. Samsonov s’offre ainsi son treizième succès sur le Pro Tour, un circuit
mondial qu’il a remporté en 1997. À
noter que chez les jeunes (– 21 ans), les
deux derniers français en lice, Loïc Bobillier et Carole Grundisch, avaient été sortis en quarts de finale.
OPEN PRO TOUR DE CROATIE (Zagreb, 26-28
janvier). – HOMMES. Simple. Demi-finales :
Chen Qi (CHN, no 9 mondial) - Wang Hao (CHN,
no 4), 4-1 (6-11, 11-9, 11-6, 16-14, 11-3) ;
Samsonov (BLR, no 3) - Ryu Seung-min (CDS,
no 8), 4-1 (11-13, 11-9, 11-7, 11-9, 11-9).
Finale : Samsonov - Chen Qi, 4-3 (4-11, 11-5,
8-11, 11-6, 8-11, 11-4, 11-9). Double. – Demifinales : Chen Qi-Wang Hao (CHN) - Karakasevic (SEM)-Schlager (AUT), 4-1 ; Lei Zhenhua-Li
Ping (CHN) - Hao Shuai-Ma Long (CHN), 4-3.
Finale : Chen Qi-Wang Hao - Lei Zhenhua-Li
Ping, 4-2 (11-9, 11-5, 11-8, 9-11, 6-11, 11-9).
FEMMES. – Simple. – Demi-finales : Zhang
Yining (CHN, no 1) - Li Xiao Xia (CHN, no 13),
4-0 ; Guo Yue (CHN, no 2) - Gao Jun (USA,
no 11), 4-2. Finale : Guo Yue - Zhang Yining,
4-1 (11-7, 11-5, 3-11, 11-8, 11-3). Double. –
Demi-finales : Li Nan-Zhang Yining (CHN) - Li
Jia Wei-Zhang Xueling (SIN), 4-0 ; Guo Yue-Li
Xiao Xia (CHN) - Chen Qing-Liu Shi Wen (CHN),
4-1. Finale : Li Nan-Zhang Yining - Guo Yue-Li
Xiao Xia, 4-0 (11-4, 11-8, 11-8, 11-4).
Prochaine étape du Pro Tour : Doha (QAT),
13-17 février.
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PATINAGE ARTISTIQUE
CHAMPIONNAT WBA DES LOURDS-LÉGERS
Kwan ira aux JO
Hill est éternel
À quarante-deux ans, l’Américain a battu aux points l’invaincu Russe Valery
Brudov pour le titre vacant WBA, vendredi à Atlantic City.
HIER MATIN, au petit déjeuner au
coffee shop de l’hôtel-casino Tropicana d’Atlantic City (New Jersey), à
quelques mètres des vagues de
l’océan, Michel Acariès ne se montrait pas déçu. Pourtant, la veille à
minuit le Russe Valery Brudov, jusqu’alors vainqueur de ses trente combats, que le promoteur français
dirige, a été surclassé aux points
(110-118 pour les trois juges) par
l’Américain Virgil Hill pour le titre
WBA vacant des lourds-légers. Or, en
plus d’être âgé de quarante-deux ans,
Hill était absent des rings depuis mai
2004, date de sa défaite aux points
contre Jean-Marc Mormeck !…
« Il s’est passé ce que je craignais,
soupire Acariès. Face à Hill, en super
condition physique, qui a tourné en
donnant son direct du gauche, Valery
a manqué de métier. L’expérience a
parlé. Pour battre Hill, il faut le bousculer, ce que Brudov n’a pas fait. »
Pris de vitesse pendant les quatre premiers rounds, le Russe se montra plus
actif dans le cinquième et gêna Hill,
sans toutefois parvenir à le cadrer. À
la fin du douzième round, Brudov
(29 ans, 88 kg) réussit enfin à l’ébranler et faillit l’envoyer à terre, mais le
gong ne tarda pas à venir au secours
du vétéran.
« Déjà, dans le sixième round Hill a
été bien touché, affirme Acariès. Mais
il n’y a rien à dire, Valery a été bien
battu même si l’écart des juges est
exagéré. À son âge Hill est, non pas
étonnant, mais époustouflant ! »
En septembre 1987, dans un autre
casino d’Atlantic City, Hill s’était
emparé de son premier titre mondial,
détrônant le champion WBA des milourds, le Trinidadien Leslie Stewart.
Ainsi vendredi, dans une réunion
qu’il avait organisée en partie,
l’homme du Dakota a-t-il remporté
son vingt-quatrième Championnat
WBA (vingt-deux en mi-lourds, deux
en lourds-légers). « À mon âge,
APRÈS UN INSOUTENABLE suspense d’une dizaine de jours, l’Américaine
Michelle Kwan a finalement été déclarée bonne pour le service par un panel de
cinq spécialistes venus lui rendre visite sur sa patinoire d’Artesia, en Californie.
Kwan a effectué devant eux son programme libre puis son programme court, chutant uniquement sur le double axel. Ce test avait été prévu après le forfait de la
quintuple championne du monde (blessée aux adducteurs mi-décembre), aux
Championnats des États-Unis, il y a quinze jours. À la suite d’une requête écrite de
la patineuse, sa Fédération avait décidé de lui garder une place pour Turin, à condition qu’elle prouve son état de forme.
COMBINÉ NORDIQUE
Manninen proche du sacre
EN REMPORTANT, hier lors du sprint de Seefeld en Autriche, sa dixième victoire de la
saison (en quatorze épreuves !), la sixième de suite, Hannu Manninen se rapproche de
son troisième globe de cristal d’affilée. Avec 604 points d’avance sur le Norvégien Moan
et sept courses à disputer, le Finlandais peut être sacré dès aujourd’hui s’il devance son
concurrentdirect. De quoi, ensuite, bien se concentrer sur les Jeux Olympiquesoù il tentera de remporter au moins sa première médaille individuelle dans un grand rendez-vous,
Mondiaux et JO confondus. – F. P.
ATLANTIC CITY. – L’Américain Virgil Hill (à droite) a perturbé le Russe Valery Brudov grâce à ses
déplacements et à son expérience.
(Photo Mary Godleski/AP)
s’enthousiasme Hill (90,700 kg,
50 victoires dont 23 avant la limite,
5 défaites), je rêve de disputer un
dernier gros combat. »
Pourquoi pas contre le champion du
monde unifié de la catégorie, l’Américain O’Neil Bell (pour la WBA, Bell
est « super-champion », Hill ne
détenant que le titre « normal ») ? –
A.-A. F.
RÉSULTATS
RÉUNION D’ATLANTIC CITY (USA, 27 janvier). – Super-légers (12 × 3) : Stevie
Johnston (USA) b. Steve Quinonez (USA) aux
points (118-109, 116-111, 116-111). Championnat WBA des lourds-légers (12 × 3) :
Hill (USA, cochallenger) b. Brudov (RUS, cochallenger) aux points.
TAKOUCHT FACILE. – Hier, en huitièmes de finale des Championnats de
France amateurs, Sofiane Takoucht (champion de France des mouche 2005) a
battu Youcef Abgour 39-12 en poids plume, à Saint-Sébastien-sur-Loire (LoireAtlantique), tandis que Philippe Frénois, finaliste des mouche 2004, s’est imposé
face à Samir Ameur en coq, à Pollestres, près de Perpignan. Le demi-frère de
Jérôme Thomas a gagné 33-26 sur le bulletin de l’unique arbitre-juge. En raison
des intempéries, les autres officiels n’ont pu se déplacer.
FRANÇAISES EN FINALE. – Hier soir à Oslo, en demi-finale de la Norway
Cup, Dorothé Nougue-Cazenave (52 kg) a battu la Norvégienne Yvonne Medby
18-7 et Cindy Orain (63 kg) s’est imposée 20-9 devant la Finlandaise Paivi Tukia.
En revanche, Lucie Bertaud (60 kg), souffrant de la mâchoire, a déclaré forfait.
Aujourd’hui en finales, Nougue-Cazenave affronte Renate Medby, sœur
d’Yvonne et Orain la Norvégienne Cecilia Braekhus.
VIDOZ PLUS PRÉCIS. – Champion d’Europe des lourds, l’Italien Paolo Vidoz
(35 ans, désormais 21 victoires, 2 défaites) a conservé son titre en battant aux
points (117-112, 117-112, 116-112) l’Allemand Cengiz Koc (23 victoires,
2 défaites), hier à Berlin. « Les quatre premiers rounds ont été serrés, commente
le juge normand Robin Dolpierre, puis Vidoz a fait la différence par sa vitesse de
bras et ses coups plus précis. Koc a beaucoup subi. »
BOBSLEIGH
COUPE DU MONDE (Collalbo [ITA], 28-29 janvier). – HOMMES. 500 m : 1. Cheek (USA),
35’’11 ; 2. Oikawa (JAP), 35’’43 ; 3. Van Velde
(HOL), 35’’57. 1 000 m : 1. Davis (USA),
1’9’’26 ; 2. Cheek (USA), 1’9’’32 ; 3. Imai (JAP),
1’10’’22. FEMMES. 500 m : 1. Simionato (ITA),
38’’51 ; 2. Wolf (ALL), 38’’70 ; 3. Kaykan (RUS),
39’’05 ; … 16. Friesinger (ALL), 40’’95.
1 000 m : 1. Friesinger (ALL), 1’16’’36 ; 2.
Tonoike (JAP), 1’18’’11 ; 3. Van Deutekom
(HOL), 1’18’’38.
AUJOURD’HUI : 500 m et 1 000 m HOMMES et
FEMMES.
GOLF
BUICK INVITATIONAL (La Jolla, Californie, Torrey Pines Golf Course, circuit américain hommes, 4 206 000 , 26-29 janvier). –
Deuxième tour (par 144) : 1. Jobe, 132
(65 + 67) ; 2. Clark (AFS), 134 (68 + 66) et
Parnevik (SUE), 134 (67 + 67) ; 4. Lowery,
136 (67 + 69) ; … 12. Levet, 138 (65 + 73)
et Mickelson, 138 (71 + 67) ; 22. Woods, 139
(71 + 68).
Tous américains sauf mention.
QATAR MASTERS (QAT, Doha Golf Club,
circuit européen hommes, 1 652 721 ,
26-29 janvier). – Troisième tour (par 216) :
1. Stenson (SUE), 205 (66 + 68 + 71) ; 2.
Broadhurst (ANG), 206 (72 + 67 + 67) et
Fasth (SUE), 206 (68 + 70 + 68) ; 4. Finch
(ANG), 207 (68 + 68 + 71) et Gonzalez
(ARG), 207 (66 + 69 + 72) ; 6. Dougherty
(ANG), 209 (69 + 67 + 73), Fichardt (AFS),
209 (67 + 72 + 70), Karlsson (SUE), 209
(71 + 69 + 69), McGinley (IRL), 209
(69 + 70 + 70) et Storm (ANG), 209
(68 + 71 + 70) ; … 12. Els (AFS), 211
(71 + 71 + 69) ; 36. Van de Velde, 215
(69 + 71 + 75) ; 51. V. Singh (FIJ), 217
(73 + 71 + 73).
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NEIGE SUR LES SITES OLYMPIQUES. – La neige tombait hier sur
Turin et sur les sites des Jeux Olympiques d’hiver (10-26 février), comme
sur tout le nord de la péninsule italienne. Au cours des dernières heures
de la nuit de vendredi à samedi, une
épaisse couche de 25 centimètres de
neige fraîche a recouvert les pistes de
Sestrières, où auront lieu les épreuves
de ski alpin. Sur les autres sites, il y a
20 centimètres à Pragelato, 15 à Bardonecchia, et 10 à San Sicario et à
Sauze d’Oulx. Les organisateurs ont
ainsi retrouvé le sourire après une
période de préoccupation en raison
des températures trop basses empêchant la neige de tomber.
COUPE DU MONDE (Oberhof [ALL],
28-29 janvier). – Biplace : 1. Florschütz Wustlich (ALL), 1’22’’317
(41’’119 + 41’’198) ; 2. Leitner-Resch
(ALL), 1’22’’336 (41’’146 + 41’’190) ; 3.
Oberstolz-Gruber (ITA), 1’ 22’’380
(41’’111 + 41’’269). Classement final de
la Coupe du monde (après sept épreuves) :
1. Leitner-Resch (ALL), 611 points ; 2.
Oberstolz-Gruber (ITA), 586 ; 3. FlorschützWustlich (ALL), 542 ; 4. Schiegl-Schiegl
(AUT), 505 ; 5. Schmidt-Forker (ALL), 430.
Monoplace FEMMES : 1. Otto (ALL),
1’22’’519 (41’’273 + 41’’246) ; 2. Kraushaar (ALL), 1’22’’568
(41’’362 + 41’’206) ; 3. Yakushenko (UKR),
1’22’’936 (41’’543 + 41’’393). Classement final : 1. Kraushaar (ALL),
710 points ; 2. Otto (ALL) , 625 ; 3. Hüfner
(ALL), 496 ; 4. Oberstolz-Antonova (ITA),
397 ; 5. Manzenreiter (AUT), 341.
AUJOURD’HUI : monoplace HOMMES.
HOCKEY
SUR GLACE
LIGUE MAGNUS (22e journée). – HIER :
Grenoble-Épinal, 6-2 ; Dijon-Angers, 4-3
a.p. (0-0, 2-1, 1-2, 1-0) ; Rouen-Gap, 14-4
(3-2, 5-2, 6-2) ; Caen-Briançon, 3-3 a.p.
(2-2, 0-0, 1-1, 0-0) ; Chamonix - Villardde-Lans, 5-4 a.p. (0-0, 2-1, 2-3, 1-0) ;
Anglet-Amiens, 3-3 a.p. (1-0, 1-0, 1-3,
0-0) ; Morzine-Avoriaz - Mont-Blanc, 3-6
(1-2, 2-0, 0-4). Classement : 1. Rouen,
41 points (– 1 m) ; 2. Amiens, 33 ; 3.
Briançon, 29 ; 4. Grenoble, 28 (– 1 m) ; 5.
Dijon, 27 ; 6. Villard-de-Lans, 25 ; 7. Morzine-Avoriaz (– 2 m) et Angers, 24 ; 9.
Anglet, 23 ; 10. Epinal, 19 ; 11. MontBlanc, 18 ; 12. Caen, 14 ; 13. Chamonix,
11 (– 2 m) ; 14. Gap, 6 (– 2 m).
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
4 février, à 18 h 30 : Angers-Caen.
20 heures : Amiens-Rouen ; Gap-Rouen.
20 h 15 : Épinal-Chamonix. 20 h 30 :
Briançon - Morzine-Avoriaz ; VillardAnglet ; Mont-Blanc - Grenoble.
NHL (saison régulière). – VENDREDI :
Florida-New Jersey, 4-0 ; Columbus-Minnesota, 4-3.
BRODEUR : CINQ ANS DE PLUS.
– Martin Brodeur, le gardien de New
Jersey et de l’équipe olympique canadienne, a signé une prolongation de
contrat de 31,2 millions de dollars
(25,7 millions d’euros) sur cinq ans. Il aura
quarante ans à l’issue de ce contrat.
Khabibulin reste le gardien le mieux payé
de la NHL avec 27 millions sur quatre ans à
Chicago.
SNOWBOARD
COUPE DE FRANCE (Montgenèvre,
28-29 janvier). – HOMMES. Half-pipe :
1. Ricciardi (Risoul) ; 2. Imboden (SUI) ;
3. Kilner (GBR) ; 4. Cullum (GBR) ;
5. Savoyat ; 6. Zebrowski. FEMMES. Halfpipe : 1. Vidal ; 2. Alzina ; 3. Rodriguez ;
4. Clavet ; 5. Gonzalez. Tous Français sauf
mention.
AUJOURD’HUI : half-pipe HOMMES et
FEMMES.
RUGBY À XIII
ÉLITE (11e journée). – HIER : Saint-Gaudens - Lyon-Villeurbanne et Carcassonne Marseille ont été reportés. AUJOURD’HUI :
Limoux - Pia, UTC - Toulouse, Villefranche-deRouergue-Cahors - Lézignan (15 heures). Carpentras - Villeneuve-sur-Lot : reporté.
Cla ss emen t : 1. L i mo ux, 28 pt s
(10 matches) ; 2. Pia, 28 (10 m.) ; 3. Toulouse, 26 (10 m.) ; 4. UTC, 25 (10 m.) ;
5. Carcassonne, 23 (10 m.) ; 6. Saint-Gaudens, 21 (10 m.) ; 7. Villeneuve-sur-Lot, 20
(10 m.) ; 8. Lyon-Villeurbanne, 17 (10 m.) ;
9. Villefranche-de-Rouergue-Cahors, 14
(10 m.) ; 10. Lézignan, 13 (10 m.) ; 11. Marseille, 11 (9 m.) ; 12. Carpentras, 9 (9 m.).
SAUT À SKIS
PAS DE MIRACLE À ZAKOPANE. –
Seul Français qualifié à Zakopane, en
Pologne, David Lazzaroni n’a pas
réussi, lors du premier concours, le
saut miraculeux qui aurait pu
convaincre la Commission nationale
du sport de haut niveau (CNSHN) de
sélectionner, lors de sa dernière réunion, demain, un sauteur tricolore aux
Jeux de Turin. Dernière chance
aujourd’hui...
COUPE DU MONDE (Zakopane [POL],
28-29 janvier). – HS 134. – 1. Hautamaeki
(FIN), 274,3 pts (132 + 131,5 m) ; 2. Kiuru
(FIN), 264,7 (128,5 + 130,5 m) ; 3. Ahonen
(FIN), 264,0 (127 + 130,5 m) ; 4. Malysz
(POL), 261,5 (127 + 130,5 m) ; 5. Kofler
(AUT), 261,3 (126,5 + 132 m) ; ... 34. Lazzaroni, 108,9 (118 m). Coupe du monde (après
15 épreuves): 1. Janda (RTC), 896 pts ; 2. Ahonen (FIN), 815 ; 3. Ljökelsoey (NOR), 619 ;
4. Küttel (SUI), 597 ; 5. Uhrmann (ALL), 483 ; ...
58. Lazzaroni, 14.
AUJOURD’HUI : deuxième concours HS 134.
SKI
FREESTYLE
Q U A T R E B O SS EU R S O L Y MPIQUES. – Aucun Français n’étant
parvenu dans le top 12 à Madonna Di
Campiglio, dernière épreuve avant les
Jeux, la sélection bosses pour Turin
sera composée de Guilbaut Colas,
Pierre Ochs, Silvan Palazot et Sandra
Laoura.
COUPE DU MONDE (Madonna Di Campiglio
[ITA], 28 janvier). – Bosses. – HOMMES :
1. D.Begg-Smith (AUS) ; 2. Mustonen (FIN) ;
3. Lahtela (FIN) ; … 16. Colas ; 26. Ochs ;
35. Dufosse ; 36. Benna ; 52. Didier. Coupe
du monde (après sept épreuves) :
1.D.Begg-Smith (AUS), 505 pts ; 2. Bilodeau
(CAN), 336 ; 3. Mustonen (FIN), 333 ; …
30. Colas, 50 ; 31.Dufosse, 48 ; 32. Palazot,
45 ; 35. Benna, 26 ; 38. Didier, 24 ; 50. Niol,
10 ; 58. Ochs, 5. FEMMES. 1. Heil (CAN) ;
2. Kearney (USA) ; 3. Marbler (AUT) ; …
17. Laoura ; 32. Jouval. Coupe du monde :
1. Heil (CAN), 549 ; 2. Roark (USA), 356 ;
3. Traa (NOR), 353 ; … 27. Laoura, 57 ;
33. Jouval, 27.
Prochaine épreuve : Spindleruv Mlyn (RTC), du
3 au 5 février.
Fondateur : Jacques GODDET
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no 1207I82523 ISSN 0153-1069.
LU
Tirage du samedi 28 janvier 2006 :
500 846 exemplaires
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
FRIESINGER REVIENT ET GAGNE. –
Après un « échauffement » sur 500 m
(16e), l’Allemande Anni Friesinger, qui
effectuait sa rentrée après quatre
semaines d’arrêt, s’est imposée sur
1 000 m, dans un chrono (1’16’’36) éloigné de son meilleur sur la distance
(1’13’’95 le 18 novembre dernier) mais
avec une belle marge de 1’’75 sur sa dauphine. « C’était super, a-t-elle déclaré.
J’avais déjà eu de bonnes sensations à
l’entraînement mais c’est bien de confirmer en compétition. Et, surtout, c’est bon
pour le moral avant les JO. »
JO
LEITNER-RESCH ET KRAUSHAAR
SACRÉS. – Déjà vainqueurs de la
Coupe du monde de luge biplace en
2000, 2002 et 2004, les Allemands
champions olympiques en titre,
Patrick Leitner et Alexander Resch,
ont récidivé à l’issue de la dernière
étape, disputée hier à Oberhof en Allemagne mais remportée par leurs compatriotes Florschütz et Wustlich. Les
Italiens Oberstolz et Gruber, qui
étaient les seuls à pouvoir devancer
Leitner-Resch au classement général,
ont raté le coche en terminant derrière
les deux équipages allemands. En
monoplace, l’Allemande Silke Kraushaar, championne olympique à
Nagano en 1998 et championne
d’Europe, a fini deuxième à 49/100 de
sa compatriote Sylke Otto, championne olympique en titre, remportant
ainsi sa troisième Coupe du monde
après celles de 1999 et de 2001.
Bleu
Rouge
PATINAGE
DE VITESSE
LUGE
Jaune
Bleu
Jaune
COUPE DU MONDE (Altenberg [ALL],
28-29 janvier). – Bob à deux : 1. Zoubkov-Voevoda (RUS), 1’49’’65 (54’’64 + 55’’01) ;
2. Hoepfner-Matthias (ALL), 1’49’’82
(54’’89 + 54’’93) ; 3. Lueders-Brown (CAN),
1’50’’40 (55’’05 + 55’’35) ;… 20. SeriséRolet, 1’53’’46 (56’’61 + 56’’85). Classement
final de la Coupe du monde (après sept
épreuves) : 1. Lueders (CAN), 510 points ;
2. Zoubkov (RUS), 489 ; 3. Hays (USA), 460 ;
4. Hoepfner (ALL), 453 ; 5. Lange (ALL),
402 ;… 24. Mingeon, 92 ; 32. Serisé, 29.
AUJOURD’HUI : bob à quatre.
117 (91,5) ;… 7. Stecher, 114 (90) ; 8. Manninen, 113 (89,5) ; 16. Moan, 108 (87) ; 29.
Braud, 98 (83) ; 31. Bal, 97,5 (82,5) ; 34.
Lacroix, 93 (81).
Fond : 1. Kircheisen, 18’46’’8 ; 2. Gottwald, à
8’’3 ; 3. Moan, à 10’’ ; 4. Manninen, à
14’’3 ;… 7. Bal, à 41’’6 ; 8. Stecher, à 47’’6 ;
10. Lodwick, à 49’’1 ; 24. Bieler, à 1’24’’8.
Coupe du monde 2006 (après
14 épreuves) : 1. Manninen (FIN),
1 164 points ; 2. Moan (NOR), 560 ; 3. Stecher (AUT), 505 ; 4. Ackermann (ALL), 501 ;
5. Hettich (ALL), 474 ;… 10. Lamy Chappuis, 391 ; 38. Lacroix, 55 ; 41. Laheurte,
43 ; 42. Braud, 41 ; 52. Bal, 10.
AUJOURD’HUI : individuelle (2 sauts
HS 100 + 15 km de ski de fond).
Noir
Noir
LUEDERS A LE DERNIER MOT. – À
Altenberg en Allemagne, dernière étape
avant les Jeux de Turin, ils étaient six derrière l’Américain Hays à pouvoir prétendre
remporter la Coupe du monde de bob à
deux. Hays, l’Allemand Lange et le Suisse
Annen ne s’étant pas qualifiés en première manche, c’est finalement le Canadien Pierre Lueders qui s’est imposé en
terminant troisième, le Russe Zoubkov
étant battu aux points malgré sa victoire à
l’arraché devant l’Allemand Hoepfner.
Lueders, champion du monde en titre et
champion olympique de bob à deux en
1998 à Nagano, remporte la Coupe du
monde, bob à deux et à quatre confondus,
pour la sixième fois. Du côté français, la
série noire continue, Bruno Mingeon ne
parvenant pas à se qualifier et Mickaël
Serisé étant relégué à presque quatre
secondes du vainqueur.
COUPE DU MONDE (Seefeld [AUT],
28-29 janvier). – Sprint (un saut
HS 100 + 7,5 km de fond) : 1. Manninen
(FIN), 19’47’’1 (parti 8e à 46’’) ; 2. Moan
(NOR), à 15’’7 (16e à 1’6’’) ; 3. Lodwick
(USA), à 18’’8 (3e à 30’’) ; 4. Bieler (AUT), à
24’’5 (1er) ; 5. Stecher (AUT), à 29’’3 (7e à
42’’) ; 6. Kircheisen (ALL), à 33’’7 (26e à
1’34’’) ; 7. Gottwald (AUT), à 36’’ (24e à
1’28’’) ; 8. Hettich (ALL), à 40’’ (9e à 52’’) ; 9.
Takahashi (JAP), à 52’’8 (5e à 36’’) ; 10. Menz
(ALL), à 53’’3 (4e à 32’’) ;… 25. Bal, à
1’29’’3 (31e à 1’48’’) ; 30. Braud, à 1’56’’7
(29e à 1’46’’) ; 31. Lacroix, à 2’34’’1 (34e à
2’6’’).
Saut : 1. Bieler, 124,5 points (94,5 m) ;
2. Koivuranta (FIN), 119,5 (92) ; 3. Lodwick,
19
BASKET PRO A (18 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CHALON - LE MANS : 84-88
Le Mans pas frileux
LES AUTRES MATCHES
Reims
sait recevoir
Au terme d’un match houleux, les Sarthois ont relevé la tête et refroidi Chalon.
CHALON-SUR-SAÔNE –
CHALON
LE MANS
de notre envoyé spécial
LE MANS A BRAVÉ les glaces. Crânement, sereinement. Et après deux
semaines semées de défaites et de
questions, le MSB a relevé la tête sur
la route, là où il s’exprime le mieux,
validant à Chalon, l’épouvantail de
l’hiver, un huitième succès en dix
matches en déplacement.
Celui-ci n’est pas le moins anodin.
Hier soir, dans un Colisée qui a fermé
ses portes en houspillant un trio arbitral il est vrai inconséquent, les Sarthois avaient la main chaude et le
sang froid, à l’image de leur jeune
meneur Yannick Bokolo, auteur d’un
panier quasi-décisif sur un tir primé
en déséquilibre et en fin de possession à l’entame des trois dernières
minutes (75-68).
Comme le parfait symbole d’une
rédemption mancelle, attendue par
un Vincent Collet forcément très heureux du dénouement. « On s’était
mis la pression après nos trois
défaites (à Pau, contre Rome et
l’ASVEL) d’affilée », relevait-il, ajoutant au sujet de ses meneurs de jeu :
« On leur avait mis la pression. On
pouvait comprendre mais pas accepter ces revers. »
Menant quasiment de bout en bout,
malgré des retours sporadiques de
son hôte, gérant son affaire avec
application et doigté, Le Mans a
démontré sa capacité de réaction,
d’autant qu’il était privé de son ailier
américain Kenny Gregory, dont la
cheville droite n’était pas tout à fait
guérie. Un trou parfaitement comblé
par le Croate Jurica Ruzic, plutôt
absent cette saison mais sorti au
meilleur moment hier pour rappeler
qu’il possédait une des mains les plus
précises du Championnat…
« On a perdu
notre attitude »
Pd
1
1
8
1
7
1
1
3
1
24
Pd
1
4
3
1
2
1
2
14
87
81
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
32 9 3/11 2/8 1/2 2-4 7
23 12 4/7 2/4 2/3 0-4 4
18 6 3/6 0/2 - 3-0 2
12 6 3/4 - - - 1
10 4 2/3 - - 0-1 18 9 3/4 3/4 - 0-2 2
7 2 1/3 0/2 - - 28 17 8/14 - 1/1 2-3 29 10 3/7 1/3 3/4 1-3 23 12 4/9 1/4 3/3 1-1 3
200 87 34/68 9/27 10/13 10-18 19
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Wethers
25 8 4/9 0/3 - 1-2 1
Nedic
18 7 2/5 0/1 3/4 1-3 Barnes
12 4 1/3 0/2 2/2 0-1 2
Legname
36 11 4/9 3/6 - 0-1 2
Rowe
28 14 5/14 1/7 3/5 0-2 7
Milling
22 8 3/4 - 2/4 1-2 Bouteille
12 8 3/5 2/3 - 0-1 2
Vukicevic
19 4 0/3 0/1 4/4 - 1
Lockhart
28 17 8/10 1/2 - 3-7 2
TOTAL
200 81 30/62 7/25 14/19 6-19 17
87-81 (19-20, 23-21, 25-24, 20-16)
Écarts.- BOU : +9 (16e, 38e) ; HYE : +6 (8e).
Spect. : 2300. Arb. : Graffin, Julien, Bardera.
Savovic
Poupet
Adamou
Allred
Gay
Moncade
Doreau
Schmitt
Sindjelic
Torbert
TOTAL
AUJOURD’HUI
15 HEURES
Dijon - Strasbourg (TPS Star)
Classement
Pts J. G.
— — —
1. Pau-Orthez ........... 32 18 14
2. ASVEL ..................... 31 18 13
Le Mans ................ 31 18 13
4. Bourg ..................... 30 18 12
Gravelines ............. 30 18 12
Nancy ..................... 30 18 12
7. Strasbourg ............ 28 17 11
8. Paris ....................... 27 18 10
9. Chalon .................... 27 18 9
Hyères-Toulon ..... 27 18 9
Le Havre ............... 27 18 9
12. Cholet ..................... 26 18 8
Roanne ................... 26 18 8
14. Clermont ............... 24 18 6
15. Dijon ....................... 23 17 6
16. Brest ....................... 21 18 3
Reims ..................... 21 18 3
Rouen ..................... 21 18 3
Andersen
suspendu deux ans
LES RÉSULTATS
Indiana-Cleveland, 89-93 ; Atlanta-Phoenix,
106-110 ; Charlotte-Miami, 85-91 ; Boston-Sacramento, 84-74 ; New York - Orlando, 97-94 ; Detroit-Memphis, 95-89 ; Milwaukee-Toronto, 108-87 ; HoustonMinnesota, 92-96 ; Chicago-Washington, 90-79 ; Denver - LA
Clippers, 87-105 ; Portland - New Jersey, 88-83 ; LA Lakers -Golden
State, 106-105 a.p.
LE FAIT DU JOUR
Chris Andersen, l’ailier des Hornets, a été suspendu deux ans
par la NBA pour avoir enfreint le protocole antidopage.
Le nouveau règlement prévoit 10 matches de suspension pour
une première infraction, 25 pour une récidive et un an
minimum pour une troisième dérive, avant suspension à vie. L’accord entre
le syndicat des joueurs et la Ligue prévoit cependant que l’utilisation
d’amphétamines, codéïne et drogues de type cocaïne, LSD, morphine
ou héroïne, peut déboucher sur des sanctions plus lourdes. Ce qui semble
être le cas, même si la NBA n’a fourni aucune précision et banni tout
commentaire autre que ceux que pourrait faire l’intéressé. En tout cas, le
Birdman (5,1 pts, 4,8 rbds en quatre saisons avec Denver et New Orleans) a
fini de voler. Il est le premier joueur écarté pour dopage depuis Roy Tarpley,
suspendu à vie en 1995.
LES FRANÇAIS
BORIS DIAW s’est rappelé au souvenir de son ancien club
d’Atlanta : 25 points (11/17 aux tirs, 8 rbds, 5 p.d., 1 interception en 42 min), lors d’un duel savoureux face à Joe Johnson
(27 pts à 12/24, 7 rbds, 5 p.d.), le joueur échangé contre Diaw
durant l’été. « Il nous a botté les fesses ce soir, admettait son ancien coéquipier, Al Harrington. Je sais que ce match avait beaucoup d’importance pour lui
et il a joué en conséquence. » MICKAËL PIETRUS a profité du mal de dos de
Jason Richardson pour débuter face aux Lakers et se fendre de 20 points (7/17
aux tirs, dont 3/8 à trois points), 10 rebonds, 2 passes, 1 interception et
1 contre en 39 minutes. RONNY TURIAF n’a pas effectué ses débuts, mais il
sera de la série de 7 matches à l’extérieur des Lakers à l’Est. Après avoir regardé le programme de l’équipe mineure affiliée de Fort Worth, Phil Jackson a
préféré garder le Français dans son groupe.
p.
—
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1438
Les sept premiers et Dijon participent à la Semaine des As, du 16 au
19 février à Dijon. Les quatre premiers à la fin de la saison régulière
sont qualifiés pour les quarts de
finale. Les équipes classées de 5 à
12 disputent des barrages-huitièmes de finale. Les deux derniers
(17e et 18e) sont relégués en Pro B.
CHALON. – En difficulté cette saison, le MVP 2005 Jermaine Guice, ici devant Diarra, a retrouvé
hier tout son leadership pour pousser Le Mans vers le succès.
(Photo Hervé Bellenger/Stadium)
PROCHAINE JOURNÉE.
– VENDREDI 3 FÉVRIER,
20 HEURES : Paris BR - Chalon.
SAMEDI 4, 20 HEURES :
Roanne-Bourg ; Hyères-Toulon Pau ; Cholet-ASVEL ; ClermontDijon ; Le Mans - Gravelines ;
Reims-Brest ; Le Havre - Rouen.
DIMANCHE 5, 15 HEURES :
Strasbourg-Nancy (en direct sur
TPS Star).
ILS ONT DIT
LES BLEUS À STRASBOURG. – Le bureau fédéral de la FFBB
a finalement décidé d’attribuer à Strasbourg le tournoi
international d’avant-Mondial des Bleus en France, du 21 au 23
juillet. Les adversaires seront connus ultérieurement mais ce
pourrait bien être la Lituanie, la Chine et le Sénégal. Le tournoi
proposé aux féminines aura lieu lui, à Vannes, du 25 au 27 août.
JOUANDON OUT. – Coup dur pour le Lattes-Montpellier
AB qui a perdu pour le restant de la saison Christelle
Jouandon, victime d’une rupture des ligaments croisés
antérieurs du genou droit. Le staff du président René Dufrène
est en quête d’une joueuse française ou Bosman.
REIMS
ASVEL
84
69
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
1 - - - - 1-0 39 18 6/11 4/7 2/2 0-3 8
16 3 1/3 1/1 - - 2
10 0 0/1 0/1 - - 1
17 5 2/3 1/1 - 0-2 1
29 19 8/17 0/2 3/4 3-4 1
11 6 3/5 - - - 40 19 5/8 0/1 9/9 5-14 2
37 14 5/12 2/6 2/2 2-1 5
200 84 30/60 8/19 16/17 11-24 20
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
A. Sy
30 20 7/11 2/2 4/5 1-3 Paulding
32 17 5/10 1/4 6/9 2-1 1
Gaines
36 6 2/5 - 2/4 1-5 1
Mrazek
28 0 0/3 0/3 - 0-1 T. Ruzic
16 7 1/2 - 5/6 0-1 Lever-Pedroza 10 3 1/3 1/3 - 1-1 Colome
16 5 2/8 0/3 1/2 1-0 Sangaré
32 11 3/9 2/7 3/5 1-3 2
TOTAL
200 69 21/51 6/22 21/31 7-15 4
84-69 (24-20, 24-22, 17-9, 19-18)
Écart.- REI : +18 (32e).
Spect. : . Arb. : Viator, Supiot, Taffin.
Mangin
M. Brown
Bradford
Gillet
Tomaku
Feaster
M. Sy
Adjiwanou
Silvers
TOTAL
BREST
PARIS
MORMECK TIRE LES AS. – Le boxeur Jean-Marc
Mormeck procèdera cet après-midi, à la mi-temps
du match Dijon-Strasbourg retransmis en direct
sur la chaîne TPS Star, au tirage au sort de la
Semaine des As (16-19 février) dans la capitale
bourguignonne. Les huit qualifiés pour cette
compétition seront répartis en deux chapeaux où les
quatre premiers de Pro A ne pourront se rencontrer
en quarts. Premier chapeau : Pau-Orthez, ASVEL, Le
Mans, Strasbourg. Deuxième chapeau : Nancy,
Gravelines-Dunkerque, Bourg, Dijon.
89
101
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
6 3 1/3 1/1 - - 1 - - - - - 1
33 19 8/15 2/6 1/2 0-2 4
30 10 2/6 0/2 6/8 3-6 3
32 11 5/10 1/3 0/1 3-2 1
36 26 11/16 1/1 3/3 2-2 2
18 6 2/5 0/1 2/4 5-1 19 3 1/4 - 1/2 3-2 1
25 11 5/9 1/4 - 1-3 1
200 89 35/68 6/18 13/20 12-19 13
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Rothbart
3 2 1/1 - - 0-2 T.J. Parker
22 2 1/3 0/2 - 0-2 5
Lema
11 1 - - 1/2 0-1 Corosine
21 12 4/9 2/6 2/2 - 1
Linehan
37 18 3/11 1/5 11/14 0-2 8
A. Jackson
28 10 4/7 2/4 - 0-1 2
Samnick
35 27 8/12 2/3 9/11 1-4 4
Pesherov
14 12 3/6 1/1 5/6 1-5 Volcic
29 17 7/7 1/1 2/2 4-2 1
TOTAL
200 101 31/56 9/22 30/37 6-19 21
89-101 (17-26, 30-24, 20-30, 22-21)
Écarts.- BRE : +2 (2e) ; PAR : +15 (14e, 15e, 35e).
Spect. : 2 300. Arb. : Gasperin, Roman, Lepercq.
Cosic
I. Sy
Patterson
J. Vérove
Chathuant
R. Brown
Forehan-Kelly
Gouacide
Blackmon
TOTAL
GRAVELINES
CLERMONT
89
61
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Akono
2 2 1/1 - - - 1
A. Owens
30 13 5/8 - 3/3 0-2 8
Taccoen
2 0 - - 0/2 1-0 Dubiez
20 15 5/10 3/5 2/2 0-1 Kerckhof
7 4 2/2 - - 0-1 Kuzminskas
13 6 3/4 - 0/1 2-1 3
Dubos
11 8 2/4 2/4 2/2 2-0 Wheeler
33 14 6/13 2/8 - 0-8 10
Adomaïtis
18 0 0/6 0/3 - 2-2 Turner
25 9 4/7 1/1 - 2-3 2
K. Johnson
29 18 8/12 1/2 1/4 4-7 1
Jones
10 0 0/2 - - 0-1 2
TOTAL
200 89 36/69 9/23 8/14 13-27 27
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Issa
9 2 1/1 - - 1-2 1
Pene
4 2 1/3 0/1 - 1-0 2
Racine
18 0 0/3 0/3 - - 4
Darrigand
18 4 1/6 1/5 1/2 0-2 1
M. Smith
30 13 5/10 3/7 - 1-1 1
Melody
28 7 3/5 1/2 - 1-3 4
Larrouquis
17 5 2/5 1/3 - 1-0 1
Fall
2 - - - - - S. Traoré
12 2 1/3 0/1 - 0-2 Tucker
27 10 3/10 0/2 4/5 0-3 1
Stern
35 16 8/16 - 0/2 4-8 2
TOTAL
200 61 25/62 6/24 5/9 10-22 17
89-61 (22-16, 17-18, 24-15, 26-12)
Écarts.- GRA : +28 (38e et score final) ; CLE : +4 (4e).
Spect. : 3000. Arb. : Bretagne, Daniel, Jeanneau.
PRO B (18e journée)
NBA
P.
—
4
5
5
6
6
6
6
8
9
9
9
10
10
12
11
15
15
15
BREST - PARIS : 89-101. – Rudement sermonné par Gordon Herbert
pour sa négligence défensive à la
pause (47-50), le PBR, qui a tout de
même mené dès la deuxième
minute, a fait la course en tête. C’est
campé sur ses valeurs défensives, et
emmené par un John Linehan omniprésent (18 pts, 8 fautes provoquées,
8 pds) que le PBR se chargea ensuite
de ramener les Bretons à la raison.
GRAVELINES - CLERMONT :
89-61. – Si Clermont a paru tenir le
choc (15-16, 9e), un 9-0 (24-16, 11e)
et un bon travail défensif nordiste
coupant la relation entre Jeff Stern et
son équipe changeaient la donne.
Les Auvergnats, sur la base d’une
bonne alternance dans la foulée du
duo Tucker-Stern, infligeaient bien
un 11-2 au BCM (36-34, 20e) mais,
faisant judicieusement tourner tout
son effectif, Gravelines restait
lucide. Un 9-0 (45-34, 22e), puis un
11-0 (63-44, 30e) tuaient le match
avant que ne surgisse Tyson Wheeler, qui inscrivit neuf points à suivre
(80-55, 36e). Le meneur nordiste,
malgré une adresse moyenne (46%),
ne passait pas loin du triple-double
(14 pts, 8 rbds, 10 pds).
ROUEN - ROANNE : 85-67. –
Rouen signe sa troisième victoire de
la saison aux dépens d’une équipe
roannaise handicapée par l’absence
de son meneur US, Akins. Galvanisé
par un Tony Williams de gala (15 pts
en première mi-temps), Rouen
s’était bien installé dans son match
(48-24, 20e) mais un relâchement
défensif normand, des balles
gâchées offensivement (5/14 dans le
3e quart) relançaient la partie. Le trio
Harper (7 pts), Traoré (7) et Bauer (9)
impulsait un 30-11 qui ramenait
Roanne à -5 à la fin du troisième acte.
Un regain de vigueur défensive et
l’adresse primée de Williams, Harrison, puis Morlende redonnaient du
corps à Rouen (68-57, 34e) alors que
le poids des fautes (sorties de Traoré
à la 37e, puis de Bauer) laissait
Roanne sans voix. – L. T. (avec nos
correspondants)
Golbey-Épinal- Châlons .. 83-92
Saint-Étienne- Nanterre . 81-73
HIER
Aix-Maurienne- Angers .. 73-82
Quimper- Vichy ................ 75-74
Levallois- Évreux ............. 60-58
Charleville- Nantes.......... 94-96
Boulazac- Antibes............ 85-77
Orléans- Besançon. 82-81 a. 2 p.
Mulhouse- St-Quentin. 111-110 a.p.
ROUEN
ROANNE
85
67
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
32 20 8/18 2/5 2/6 2-1 5
36 16 6/14 1/4 3/5 2-6 6
10 2 1/3 - - 1-0 1
29 11 5/9 1/1 0/2 1-5 32 18 6/11 3/5 3/3 1-12 6
16 7 2/5 0/1 3/6 0-1 1
15 4 2/2 - - 3-3 26 7 3/6 0/2 1/2 0-3 3
4 - - - 0/2 1-1 200 85 33/68 7/18 12/26 11-32 22
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Niakaté
13 2 1/6 0/2 - 1-1 1
Alexander
4 - - - - 0-1 Harper
40 14 6/17 1/7 1/3 4-5 3
Moerman
1 - - - - - Spencer
38 11 5/13 1/7 0/2 0-2 6
Pellin
9 0 0/1 - - - A. Traoré
15 11 5/10 - 1/1 0-5 Chelle
25 8 3/7 2/4 - 0-3 P. Badiane
23 5 2/5 - 1/3 0-6 1
Bauer
32 16 5/8 1/3 5/5 2-6 TOTAL
200 67 27/67 5/23 8/14 7-29 11
85-67 (23-14 ; 25-10 ; 11-30 ; 26-13)
Écarts.- ROU : + 24 (20e); ROA : +2 (1e).
Spect. : 1400. Arb. : Castano, Bissang, Mortz.
T. Williams
K. Morlende
Porter
Soliman
D. Harrison
Rambur
Haif
Le Brun
Peterson
TOTAL
AIX-MAURIENNE - ANGERS : 73-82 (18-26 ; 17-23 ; 24-16 ; 14-17)
HIER
AIX-MAURIENNE : S. Darnauzan (23), Gaillou (8), Stanford (6), McClark (12), Diakité (11) ; puis
Vaccarin, Doubal (6), Tapé (6), Kaczmarow (1). Entraîneur : P. Ruivet.
ANGERS : Ragauskas (26), T. Durham (9), Emerson (9), Desroses (5), Christophe (4) ; puis
Rathieuville (2), Sene (10), Braun (11), Bestron (4), L. Touré (2). Entraîneur : O. le Minor.
Aix-en-Provence - Mourenx. 76-67
Clermont- Valenciennes . 61-78
Strasbourg- Montpellier. 52-85
Bourges- Nice .................. 77-53
St.-Amand-les-Eaux - Calais . 63-58
Villen.-d’Ascq - Mondeville . 55-61
AUJOURD’HUI
QUIMPER - VICHY : 75-74 (25-20 ; 13-26 ; 21-10 ; 16-18)
QUIMPER : Granotier (3), Fein (13), Kennedy (20), Strunc (8), Hérard ; puis Mouillard (15),
Nijean (4), Tensorer (2), Petrovic (8), Liatsos (2). Entraîneur : O. Cousin.
VICHY : El-Amrani, Nash (11), Cazalon (12), Mason (17), Julians ; puis Bourgeois (3), Pluvy (8),
Asceric (23). Entraîneur : J.-L. Borg.
LEVALLOIS - ÉVREUX : 60-58 (16-13 ; 9-11 ; 12-21 ; 23-13)
p.
—
1372
1423
1367
1257
1389
1378
1377
1392
1407
1359
1356
1429
1303
1390
1401
1357
1295
1370
Claude BERGEAUD (coach de l’ASVEL) : « Ce soir,
Reims était plus fort que l’ASVEL, les guerriers et l’expérience étaient de l’autre côté. Adjiwanou est un futur pivot
de l’équipe de France, même s’il lui faut travailler, acquérir
des références internationales. »
Michel VEYRONNET (coach de Rouen) : « Cette victoire
scelle notre acte de naissance, mais il va falloir confirmer car
ce soir (hier) les résultats ne nous sont pas favorables. Nous
sommes toujours dans l’œil du cyclone. »
Jean-Denys CHOULET (coach de Roanne) : « Nous
savions que Rouen ferait un match à la mort et nous n’avons
pas été présents. Ce n’est pas une excuse mais un constat : il
nous manquait tout de même notre meneur US. »
Arthur DROZDOV (Pau) : « La confiance est venue avec
les tirs, mais il y a beaucoup de joueurs à Pau qui peuvent
faire la même chose. »
DIJON - STRASBOURG
Opération réhabilitation
AUJOURD’HUI, 15 HEURES, PALAIS DES SPORTS
Arbitres, M.M. Conderanne, Chambon, Greva.
DIJON : 5 Plateau (1,87 m) ; 6 M. N’Doye (2,03 m ; SEN) ; 7 Diabate (1,82 m ; CIV) ;
8 Perica (2,03 m ; CRO) ; 9 Diawara (2 m) ; 10 Kolb (2,05 m) ; 11 Baxter (1,98 m ;
USA) ; 12 Marigney (1,86m ; USA) ; 14 Bennett (2,07 m ; USA) ; 15 Monnet (2,06m) ;
16 Sciarra (1,95 m). Entr. : J. Monclar.
STRASBOURG : 4 Wesson (2 m ; USA) ; 7 R. Greer (1,95 m ; DOM) ; 8 J. Greer
(1,95 m ; DOM) ; 9 Jeanneau (1,85 m) ; 10 Giffa (1,98 m) ; 11 Jackson (1,91 m) ;
12 McCord (2,02 m ; GBR) ; 14 Palmer (2,05 m) ; 15 Starosta (2,15 m ; RTC). Entr. :
E. Girard.
C’est avec un nouveau capitaine, Laurent Sciarra, que les Dijonnais vont essayer
de renouer avec la victoire en Pro A, avant de penser éventuellement à en enchaîner une deuxième dans huit jours à Clermont, ce qui ne leur est plus arrivé depuis
début décembre avec deux succès contre l’ASVEL, puis à Brest. Perica, souffrant
d’un point de lombalgie, a passé une IRM qui n’a rien traduit d’alarmant, mais le
Croate se plaint de douleurs dorsales récurrentes. Côté strasbourgeois, Hatton
coupé, c’est avec neuf professionnels que la SIG a rallié Dijon derrière une véritable
déroute en Euroligue. Souffrant d’une contracture au mollet et exempté d’entraînement hier, Stanley Jackson est incertain. John McCord (entorse à une cheville) et
Sacha Giffa (doigt dans l’œil) tiendront leur place dans ce match où les deux adversaires seront en quête de rachat. – B. Gr. et R. Sch.
LIGUE FÉMININE (17e journée)
VENDREDI
Pts J. G. P.
— — — —
1. Orléans .................... 31 18 13 5
2. Besançon ................ 30 18 12 6
3. Boulazac .................. 29 18 11 7
Châlons .................... 29 18 11 7
Quimper ................... 29 18 11 7
Évreux ...................... 29 18 11 7
7. Angers ..................... 28 18 10 8
Vichy ......................... 28 18 10 8
9. Nantes ...................... 27 18 9 9
Saint-Quentin ........ 27 18 9 9
11. Aix-Maurienne ....... 26 18 8 10
Golbey-Épinal ........ 26 18 8 10
Levallois ................... 26 18 8 10
Mulhouse ................. 26 18 8 10
15. Nanterre .................. 25 18 7 11
16. Charleville ............... 24 18 6 12
Saint-Étienne ......... 24 18 6 12
18. Antibes ..................... 22 18 4 14
Frédéric ADJIWANOU (Reims) : « Je ne prête pas
attention à la taille et à la réputation des pivots adverses, je
fais le boulot. Depuis que Marc Brown est là, on joue un basket simple, on s’entend de mieux en mieux et on se trouve de
mieux en mieux sur le terrain. »
c.
—
1285
1362
1379
1211
1366
1298
1320
1334
1476
1344
1401
1445
1335
1414
1443
1402
1308
1499
PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 3 FÉVRIER, 20 HEURES :
Angers-Golbey ; Saint-Quentin Le valloi s ; Nant e s-Bo ulaza c ;
Antibes-Mulhouse ; Besançon Saint-Étienne. SAMEDI 4,
20 HEURES : Nanterre-Quimper ;
Vichy-Maurienne ; Évreux-Orléans ;
Châlons-Charleville.
LEVALLOIS : Fergerson (16), Burrell (11), Ma. N’Diaye (8), Vespasien (2), Markovic (9) ; puis
Nivière (3), Kessely (4), Sylla (7), Dieng, Sidibé. Entraîneur : S. Lautié.
ÉVREUX : Hill (17), Glover (13), Toffin, Calvez (4), G. Plateau (2) ; puis Bracey (8), Diene (7),
Maizeroi (4), M’Boma (3). Entraîneur : P. Thibaud.
CHARLEVILLE - NANTES : 94-96 (22-21 ; 19-23 ; 23-25 ; 30-27)
CHARLEVILLE : Davidson (22), Correa (4), Berry (18), W. Bernard (12), Thioune (20) ; puis
T. Pons, Yatzkan (10), Condouant (8). Entraîneur : M. Gonsalves.
NANTES : Stockman (13), Kosmalski (18), Boutry (4), Charles (15), Dessart (7) ; puis A. N’Kembé (1), Huljev (18), Cilly (20). Entraîneur : A. Michon.
BOULAZAC - ANTIBES : 85-77 (20-17 ; 25-18 ; 23-13 ; 17-29)
BOULAZAC : Lavis (5), Holland (23), Howell (22), Wagner (9), Bertorelle (13) ; puis Renaud
Lasme (3), Beesley (6), Monpounga, Conderanne (4). Entraîneur : J. Douaglin.
ANTIBES : Swift (10), T. Williams (11), Lear (11), Sarin (10), Bengaber (12) ; puis Dhabi (2),
Chérasse (5), Recoura (11), Kresta (5). Entraîneur : S. Ostrowski.
ORLÉANS - BESANÇON : 82-81 a. 2 p. (16-15 ; 15-16 ; 20-13 ; 10-17 ; 8-8 ; 13-12)
ORLÉANS : Fellah (9), Dewar (23), Humbert (5), McFarlan (10), L. Bernard (14) ; puis Bah, Blot
(8), Oyono, W. Aka (7), M. Kanté (6), Da Silva. Entraîneur : P. Hervé.
BESANÇON : Banks (30), Hoff (2), Ford (26), Gradit (3), Eléléara (2) ; puis Patiejunas (3),
R. N’Kembé, Boughedir (7), Labeyrie (8), Coulanges. Entraîneur : G. Castano.
MULHOUSE - SAINT-QUENTIN : 111-110 a.p. (27-19 ; 21-29 ; 27-18 ; 20-29 ; 16-15)
MULHOUSE : St Ross (26), Bronchard (12), Swords (10), G. Owens (23), Malet (13) ; puis
Bouvier (8), M’Bodji (8), A.D. Smith (8), V. Mendy (3). Entraîneur : C. Auffray.
SAINT-QUENTIN : Wooten (27), Cologer (9), Joldersma (19), Grétouce (16), Raho ; puis R. Tillon (25), Matanga, Moulin, Simmons (14). Entraîneur : O. Hirsch.
DIMANCHE 29 JANVIER 2006
15 H 30
Tarbes - Challes-les-Eaux
Pts J.
— —
1. Mondeville............. 33 17
2. Bourges ................. 32 17
Valenciennes ........ 32 17
4. Montpellier............ 27 17
5. Tarbes.................... 26 16
6. Aix .......................... 26 17
Villeneuve-d'Ascq.26 17
8. Clermont................ 25 17
9. Mourenx ................ 23 17
Saint-Amand......... 23 17
11. Challes ................... 21 16
12. Calais ..................... 21 17
Nice ........................ 21 17
14. Strasbourg ............ 18 17
G. P.
— —
16 1
15 2
15 2
10 7
10 6
9 8
9 8
8 9
6 11
6 11
5 11
4 13
4 13
1 16
p.
—
1348
1314
1349
1211
1229
1180
1227
1227
1132
1079
1103
1086
1087
1098
c.
—
1136
988
1056
1170
1142
1144
1165
1270
1235
1184
1232
1235
1201
1512
AIX-EN-PROVENCE - MOURENX : 76-67 (17-18 ; 23-11 ; 19-21 ; 17-17)
AIX-EN-PROVENCE : Dieme (2), Kostaki (11), E. Campbell (16), Lopez (4), Lacroix (15), Zurro
(10), Ndongue (11), Joens (7). Entraîneur : A. Weisz.
MOURENX : Arrondo, Kevorkian, Lacrabe (5), Vishnyakova (9), Agbatan (14), Gérard (14),
Castets (3), Nachminovitch (2), Whitmore (20). Entraîneur : V. Demory.
CLERMONT - VALENCIENNES : 61-78 (19-20 ; 13-22 ; 10-13 ; 19-23)
CLERMONT : Mandache (3), Salagnac (13), Sene (6), Lardy (2), Dubois (9), Fromholz (8),
N’Diaye (8), Nikiposlakïa (12). Entraîneur : P. Delaliaux.
VALENCIENNES : Le Dréan (11), Harrower (10), Gruda (19), Hermouet (3), Gruszczynski (8),
Kireta (11), Grgin-Fonseca (10), Tuvic (6). Entraîneur : L. Buffard.
STRASBOURG - MONTPELLIER : 52-85 (13-28 ; 15-12 ; 11-18 ; 13-27)
STRASBOURG : Mercier (8), Langlais, Bouderra (3), Gueye (2), Chieze, Brazdeikyte (21), Robert
(11), Schmitt (5), Chauvin (2).
MONTPELLIER : Das Neves (16), G. Bertal (2), Perotto (3), Samoroukova (18), Ronot (7), Skrela
(11), E. Bertal (9), Machanguana (19). Entraîneur : J. Ruiz.
BOURGES - NICE : 77-53 (21-9 ; 17-15 ; 20-11 ; 19-18)
BOURGES : Godin (3), Palau (8), Melain (5), Dumerc (9), Jekabsone (20), Constantin, N’Goyisa
(18), Krawczyk (2), Reghaïssia (7), Pavetic (5). Entraîneur : P. Vincent.
NICE : J. Gomis (9), Maslowski (9), Martinez, Maïga (10), Beikes, Petiteau (10), Barennes, Cesnaviciute (2), Azace (13). Entraîneur : S. Provillard.
SAINT-AMAND - CALAIS : 63-58 (16-13 ; 4-12 ; 20-16 ; 23-17)
SAINT-AMAND : E. Brown (8), Fouteret (2), Lopez Verdu (10), Cibert (7), Drljaca (16),
S. Capelle, El Gargati, Delepine, Farris (20). Entraîneur : D. Thiebaut.
CALAIS : M’paka (4), Kowalik, Obama (11), Radunovic (13), Dia (9), Costaz, Creamer (4), Hodges
(13), Mazic (4). Entraîneur : C. Sicsic.
Les quatre premières sont qualifiées
pour les quarts de finale. Les équipes
classées de 5 à 12 disputent des préquarts en matches aller-retour (19 et
26 avril, match aller chez la plus mal
classée). La finale (16, 19 et 21 mai se
joue au meilleur des trois manches).
VILLENEUVE-D’ASCQ - MONDEVILLE : 55-61 (23-12 ; 17-18 ; 8-14 ; 7-17)
VILLENEUVE-D’ASCQ : Massaline (2), Seigle (3), Fombonne (10), Marcauskaite (16), T. Brown
(18), E. Gomis (3), Sacko (3). Entraîneur : A. N’Diaye.
MONDEVILLE : Daley (9), Legoupil (2), Pochet (11), Podrug (4), Bade (16), Matic (14), Bonnan
(5). Entraîneur : H. Coudray.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
11 février, à 20 heures : CalaisBourges ; Nice - Saint-Amand ;
Mondeville-Strasbourg ; Montpellier-Challes. Dimanche 12 à
15 h 30 : Mourenx-Tarbes. À
16 heures : Villeneuve-d’Ascq Clermont ; Valenciennes-Aix.
DIJON / STRASBOURG
Aujourd'hui
à partir de 14h30
en direct et
en exclusivité sur
PAGE 19
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
Fauthoux
15 0 0/2 0/1 - 0-1
Foirest
5 0 0/2 0/2 - 0-1
Drozdov
37 25 9/10 7/8 - 0-4
Cissé
8 0 0/3 0/1 - 1-0
Cooper
26 15 5/5 4/4 1/2 0-4
Rupert
26 8 3/6 - 2/2 0-2
T. Gadou
14 - - - - 0-1
Sales
19 11 4/7 1/2 2/5 1-5
Lux
21 19 8/9 - 3/5 1-2
Varem
21 6 2/3 0/1 2/2 0-1
Sims
8 0 0/3 0/2 - TOTAL
200 84 31/50 12/21 10/16 3-22
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
Ball
20 7 1/4 - 5/6 0-2
Essart
20 2 1/2 0/1 - 0-3
Gauthier
14 6 2/3 - 2/2 0-3
Ferchaud
37 11 5/11 1/6 - 0-1
Bilba
18 11 3/5 3/4 2/2 0-2
Marquis
33 13 6/13 - 1/2 3-3
Bendriss
9 2 1/3 - - 2-2
L. Wilson
20 11 4/9 1/4 2/2 1-2
Mipoka
4 2 1/2 0/1 - 0-1
Grant
25 6 3/5 0/2 - 1-1
TOTAL
200 71 27/57 5/18 12/14 8-20
84-71 (18-15 ; 20-18 ; 25-16 ; 21-22)
Écarts.- PAU : +18 (36e).
Spect. : 6500. Arb. : Radonjic, Maestre, Laplace.
BOURG
HYÈRES-TOULON
Pau-Orthez - Cholet ..... 84-71
Bourg - Hyères-Toulon. 87-81
Reims - ASVEL............... 84-69
Brest - Paris BR ........... 89-101
Chalon - Le Mans .......... 84-88
Gravelines - Clermont.. 89-61
Rouen - Roanne ............ 85-67
REIMS - ASVEL : 84-69. – L’ASVEL
a de nouveau dérapé. Cueillie à froid,
privée de son pivot serbe Dragan
Ceranic à cause d’un problème de
document officiel, l’ASVEL s’est
effondrée devant une squadra
rémoise vite aux affaires sur son parquet retrouvé de René Tys. Dans la
foulée d’un Travel Silvers entreprenant, Reims prenait très vite le large
(35-22, 14e). Silvers neutralisé, Marc
Brown prenait le relais et un gouffre
se creusait (41-28, 16e). Dominée au
rebond, où Fréderic Adjiwanou fut
l’homme du match (19 points et
19 rebonds au final) éteignant
Charles Gaines, dominée également
au poste de meneur, l’ASVEL, hormis
un 7-0 (48-42, 20e), a toujours subi la
loi rémoise. Une accélération de Silvers, un 7-0 (65-51, 30e) allait la
plonger ensuite dans une débâcle
collective.
PAU-ORTHEZ - CHOLET : 84-71. –
Les Palois auront du attendre une mitemps (38-33, 20e) pour décrocher
une opiniâtre équipe choletaise.
C’est ensuite que commença le festival Drozdov, l’extérieur ukrainien
enfilant sept tirs primés d’affilée
(48-37, 23e), juste avant la rentrée
timide de Laurent Foirest encore en
peine de sensations (5 minutes et
0 point à 0/2 aux tirs). Cholet lâchait
du lest malgré les efforts de Ferchaud et Bilba, car Lonnie Cooper
(4/4 à 3 pts) se déchaînait derrière
l’arc, confortant la victoire paloise.
BOURG-EN-BRESSE - HYÈRESTOULON : 87-81. – Porté par son
collectif, Bourg s’était bien mis sur
orbite, mais son premier véritable
avantage (38-30, 16e) ne décourageait pas les Varois. Il fallut un bel
effort défensif, Adamou se chargeant notamment de contenir le
« serial-shooteur » Philippe
Legname, pour amorcer un nouvel
élan bressan à l’entrée du quatrième
quart. Deux interceptions de Lance
Allred, trois paniers d’Adamou
(73-65, 32e) remettaient la Jeu sur le
bon chemin.
Bleu
84
71
ARNAUD LECOMTE
HIER
Jaune
Rouge
Jaune
PAU-ORTHEZ
CHOLET
VENDREDI
Nancy - Le Havre......... 103-89
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Cox
32 30 11/15 4/5 4/6 2-1 2
Mokongo
21 0 0/4 0/3 0/2 1-2 1
Cohen-Mintz
3 0 0/1 0/1 - 0-1 0
Diarra
29 4 2/6 0/2 0/2 1-5 2
Dondon
21 0 0/4 0/1 - 1-2 0
A. Lee
17 13 5/7 2/2 1/1 0-1 0
Laure
16 7 2/4 0/1 3/3 0-2 0
Best
35 21 5/10 0/4 11/11 2-6 2
Mazique
26 9 3/9 0/4 3/4 4-0 1
TOTAL
200 84 28/60 6/23 22/29 11-20 8
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Amagou
12 4 2/5 0/2 - 0-1 1
A. Koffi
17 4 2/4 - - 0-2 1
J. Ruzic
27 25 8/10 5/7 4/6 1-6 2
Bokolo
32 9 2/3 2/3 3/6 0-2 8
Guice
34 20 5/9 3/7 7/11 0-2 4
Besök
34 10 4/10 0/2 2/3 1-5 5
Campbell
26 12 5/7 1/2 1/2 0-2 J.D. Jackson 15 4 1/4 1/4 1/2 1-0 1
Krolo
3 - - - - - TOTAL
200 88 29/52 12/27 18/30 3-20 22
84-88 (17-16 ; 20-26 ; 22-19 ; 25-27)
Écarts.- CHA : +2 (11e) ; LEM : +13 (19e).
Spect. : 4200 environ. Arb. : Mateus, C. Vauthier, Machabert.
celle, notamment sur ses shooteurs à
trois points, que par l’arbitrage. « Je
ne veux surtout pas minimiser la victoire du Mans mais ce match n’avait
pas besoin de cela. On a été isolé au
poste de meneur d’autant que
Mickaël Mokongo n’a toujours pas
retrouvé son niveau », ruminait Grégor Beugnot, qui a suivi la fin de
match à l’écart du terrain, à la suite
d’une disqualifiante consécutive à
deux fautes techniques.
L’entraîneur chalonnais était évidemment furieux des fautes, essentiellement offensives, sifflées contre
son meneur régulateur Arthur Lee,
qui n’a jamais pu mettre en place le
jeu de son équipe. « Il n’est pas
logique que cette saison, l’arbitrage
ait une telle incidence sur les
résultats des équipes », ajoutait-il,
pointant la trop longue liste de
matches ayant souffert de décisions
incohérentes.
Néanmoins, Beugnot ne contestait ni
le succès manceau ni la baisse de
régime de son équipe, en dépit du
sursaut de son arrière US John Cox,
particulièrement inspiré hier, peutêtre par le récent numéro de son…
cousin Kobe Bryant en NBA. Une allusion que l’intéressé rejeta dans un
sourire entendu. « Le coach m’avait
poussé à être plus agressif ces derniers jours, souffla-t-il. Mais ce soir,
surtout, avec ces problèmes d’arbitrage, nous avons un peu perdu notre
attitude… » Celle que Le Mans a
retrouvé, tête haute sous la tempête,
à l’image d’un Jermaine Guice lui
aussi revenu à des standards plus
conformes à son ancien statut
de MVP.
De retour à René Tys, Reims a laminé
l’ASVEL. Pau est seul leader.
Noir
Bleu
Noir
Le Croate fit d’ailleurs planer la
menace tout au long de la partie, ne
laissant jamais Chalon profiter pleinement des quelques temps faibles
connus par son adversaire. « On a
toujours su garder le fil de ce match
face à une équipe en pleine
confiance. Nous sommes entrés avec
le couteau entre les dents et avec
l’agressivité défensive dont nous faisons preuve traditionnellement à
l’extérieur cette saison, contrairement à nos rencontres à domicile où
nous sommes plus inhibés », remarquait Vincent Collet, qui considérait
que son équipe avait livré « un de ses
meilleurs matches ».
À vrai dire, l’excellence était nécessaire pour écarter un Elan Chalon sûr
de sa force du moment, mais autant
déstabilisé hier par la défense man-
84
88
20
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
HANDBALL CHAMPIONNAT D’EUROPE HOMMES (tour préliminaire, 4 journée)
e
Dimanche 29 janvier 2006
FRANCE - ESPAGNE : 26-29
Ils n’ont plus le choix
La désolante maladresse française lors de la première période s’est révélée fatale. Une réaction face à l’Allemagne est indispensable.
On savait le week-end
compliqué. Les Bleus ont
grillé leur joker face à
l’Espagne, championne
du monde. Déjà qualifiés
pour le tour suivant, ils
sont pourtant contraints
de l’emporter,
cet après-midi, face
aux tenants du titre
allemands, pour encore
croire aux demi-finales.
France
BÂLE – (SUI)
Evolution du score : 1-0 (1re) ; 1-7 (12e) ; 2-9 (15e) ; 5-11 (21e) ; 5-15 (25e) ; 8-17 (29e) ; 11-17 (33e) ; 13-22 (37e) ;
13-24 (40e) ; 17-24 (44e) ; 18-26 (46e) ; 22-26 (51e) ; 24-29 (55e) ; 26-29 (57e)
Spectateurs : 5900 Arbitres : MM. C. Kekes et P. Kekes (HON)
Tirs
7/11
0/1
1/5
0/1
1/2
1/1
10/18
1/1
3/3
2/4
0/1
0/2
26/50
Pen. P.déc. Exc.
1
1
45e
1
2
0/1 2
32e
0/1 0/2 7
2
Fernandez
Dinart
G. Gille
B. Gille
Narcisse
Girault (c)
Karabatic
Kempe
Abati
Abalo
Guigou
Bosquet
TOTAL
Gardiens : Ploquin (22 min., 7 arrêts dt 0/2 pen.) ;
Omeyer (38 min., 7 arrêts dt 0/5 pen.)
Entraîneur : C. Onesta
Interceptions : 4
Balles Perdues : 12
de notre envoyé spécial
29(17)
Buts
5
2
7
1
0
1
10
2
1
29
Tirs
5/1
2/2
3/3
1/1
0/2
1/4
8/14
2/6
1/1
23/34
Pen. P.dèc. Exc.
2
4/4 - 43e,59e
2/3 1
2
1
50e
6/7 6
3
A. Entrerrios
Urios
Rocas
Garabaya
Belaustegui
Fis
Perez
Davis
Garcia
Romero
M. Ortega
Rodriguez
TOTAL
Gardiens : Hombrados (4 min., 0 arrêt) ; Barrufet
(cap., 56 min., 18 arrêts dt 2/2 pen.)
Entraîneur : J.-C. Pastor
Interceptions : 3
Balles Perdues : 15
LE POINT
À l’heure suisse
AVEC CE RÉSULTAT nul arraché à la Pologne (31-31), la Suisse peut encore rêver
du tour principal. Les neuf buts de Martin Engeler, l’arrière gauche du TSV St Otmar
de Saint-Gall, ont bien aidé la formation helvète, même si ce sont les deux réalisations du petit ailier gauche, Pascal Jenny, dont celle de l’égalisation à quinze
secondes du terme, qui ont projeté la bande d’Arno Ehret sur le devant de la scène.
La victoire, même laborieuse, de la Slovénie sur l’Ukraine (33-31) permet donc à la
nation organisatrice de maîtriser son destin. Un succès ou un nul aujourd’hui la
propulserait, en effet, en deuxième semaine. – P. P.
GROUPE A (à Saint-Gall)
HIER
Suisse- Pologne ............................. 31-31
Slovénie- Ukraine .......................... 33-31
Classement : 1. Slovénie, 4 pts ; 2.
Pologne, 3 ; 3. Suisse, 1 ; 4. Ukraine, 0.
AUJOURD’HUI
Allemagne - Slovaquie ........... 31-26
Espagne - France ................. 29-26
Slovénie - Pologne (14 heures)
Suisse - Ukraine (16 h 15)
GROUPE C (à Sursee)
BÂLE. – La transparence en première mi-temps puis la réussite, trop tardive, de Nikola Karabatic – qui se défait ici de l’emprise de Juan
Perez – reflètent la performance française, hier, face à l’Espagne.
(Photo Pierre Lablatinière)
HIER
Repos
AUJOURD’HUI
Vos rendez-vous foot.
ainsi conduire l’ensemble tricolore en
demi-finale. « Si l’on veut conserver
quelques espoirs dans la compétition,
soupire le sélectionneur, il faut tout
donner maintenant. Mais nous avons
vécu une vraie secousse. »
D’autant plus difficile à évacuer que la
révolte menée à vingt minutes du
terme, parfaitement initiée par Nikola
Karabatic, a bien failli renverser le pouvoir en place. Enfin adroits et inspirés,
les Bleus sont effectivement revenus.
Avec de l’orgueil, du courage. Une
situation de supériorité numérique les
avait ramenés à quatre buts (22-26,
51e). Iker Romero était en difficulté sur
coup franc et il restait huit minutes à
jouer. On sentait le doute gagner un
adversaire redevenu humain. Une
défense un peu trop agressive de Joël
Abati, suivie du dixième but de Romero, ont coupé les ailes françaises. À
deux grosses minutes de la fin, Luc
Abalo a, lui, vendangé sur contre-
attaque une balle de – 2, celle de la
dernière chance. « Notre prestation
fut tellement médiocre, admet Claude
Onesta, qu’il était impossible d’espérer une autre issue. Sincèrement, on
n’imaginait pas pouvoir tomber à ce
niveau-là au cours de l’entame. Maintenant, ce n’est pas la fin du monde et il
va falloir redonner du sens à tout ça. »
Sans tarder. Et, d’abord, analyser plus
en profondeur l’épisode d’hier. Longtemps, Claude Onesta s’est posé la
question de savoir s’il devait, ou non,
abandonner le match et déjà penser à
l’Allemagne. Il a choisi de se battre jusqu’au bout. Il a failli réussir. Même si
une défense tout-terrain dans les derniers instants l’aurait, peut-être, aidé.
Même si Joël Abati aurait sans doute
pu venir à l’arrière plus tôt… « Il faut
reconnaître que l’on n’y était pas »,
conclut simplement Guillaume Gille.
Non, et ça s’est vu…
PHILIPPE PAILHORIÈS
Hongrie - Islande (18 heures)
Danemark - Serbie-Monténégro (20 h 15)
Classement : 1. Islande et Danemark,
3 pts ; 3. Serbie-Monténégro, 2 ; 4. Hongrie, 0.
GROUPE D (à Berne)
HIER
Repos
AUJOURD’HUI
Croatie - Russie (17 heures)
Portugal - Norvège (19 h 10)
Classement : 1. Croatie et Russie, 4 pts ;
3. Portugal et Norvège, 0.
c.
—
57
57
50
66
ALLEMAGNE - SLOVAQUIE : 31-26
(13-11)
ALLEMAGNE. – Gardiens : Fritz
(14 arrêts dt 1 pen.) ; Bitter. Buteurs : Hens
(1), Von Behren (2), Roggish (1), Preiss,
Hegemann (1), Kraus (5), Zeitz (4), Jansen
(2), Klimovets (7), Kehrmann (3 dt 2 pen.),
Sprenger (1), Michel (4 dt 3 pen.). Entraîneur : H. Brand.
SLOVAQUIE. – Gardiens : R. Stochl
(15 arrêts dt 1 pen.) ; Melus (0 arrêt).
Buteurs : T. Stranovsky (1), Kukucka (4),
Jano, Zatko, Kolesar, D. Valo (2), Tabacko
(5), Polakovic (3 dt 2 pen.), Tumidalsky,
Hlavtur (3), M. Stranovsky (2 dt 1 pen.),
Antl (6). Entraîneur : P. Hatalcik.
AUJOURD’HUI
Allemagne - France (15 h 15)
Espagne - Slovaquie (17 h 30)
DÉJÀ JOUÉS : Allemagne - Espagne,
31-31 ; France - Slovaquie, 35-21.
FORMULE. – Quatre groupes de quatre. Les trois premiers se qualifient pour le tour
principal et conservent les points obtenus face aux formations également qualifiées. Le
tour principal se dispute en deux groupes de six. Les équipes issues du groupe A affrontent celles issues du groupe B ; celles issues du groupe C affrontent celles du groupe D. Les
deux premiers accèdent aux demi-finales. Le Champion d’Europe se qualifie pour l’Euro
2006 ; les trois premiers se qualifient pour le Mondial 2007.
« Montrer qui nous sommes… »
Match Retour.
NIKOLA KARABATIC, combatif malgré une dangereuse sortie de route,
imagine toujours un destin favorable.
Lundi à 19h00.
L’âme en peine pour un long calvaire. Un quart d’heure pour rien, perdu dans un désert d’incertitudes. Nikola Karabatic n’oubliera pas ce
début de match catastrophique contre l’Espagne. Et sa réaction, à
vingt minutes de la fin, n’effacera pas le lourd faux pas de l’équipe de
France dans son premier rendez-vous majeur de l’Euro.
Vincent Couëffé, Vincent Duluc et leurs invités
reviennent sur toute l’actualité football du
week-end.
Match Après Match.
BÂLE –
de notre envoyé spécial
« SI L’ON VOUS PARLE d’un calvaire, la remarque vous semble-t
-elle recevable ?
– Dans de telles conditions, on n’a vraiment pas le temps de situer l’étendue
des dégâts. Moi, je voyais seulement le
score gonfler, 1, 2, 3 puis 6-1 et je me
demandais si cela allait s’arrêter.
– Vous êtes-vous, alors, demandé si vous n’alliez pas prendre une
fessée ?
– Tout va si vite que l’on subit les événements. En fait, c’est à la mi-temps
que l’on prend vraiment conscience de
la situation. C’est le moment du répit.
Celui, aussi, d’envisager la suite, de
reprendre ses esprits. On se dit qu’on ne
peut pas infliger un tel spectacle à nos
supporters et qu’il faut aller au bout de
son énergie pour atténuer leur douleur.
– Y a-t-il une explication à un
début de match aussi catastrophique ?
– On avait beaucoup travaillé la 5-1, en
défense, pour couper la relation du
pivot espagnol Urios avec ses arrières.
On s’est focalisés là-dessus et on a mis
du temps avant de repasser en 6-0. Le
Vendredi à 19h00.
Vincent Couëffé et ses invités décortiquent
tous les enjeux de la journée de Ligue 1 à venir.
Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV.
Disponible sur
mal était déjà fait et l’écart creusé.
– On a, surtout, noté votre
manque d’efficacité en attaque,
avec seulement quatre buts inscrits dans les dix-huit premières
minutes…
– Je rate le premier shoot, puis le deuxième, et tout s’enchaîne. Le problème,
c’est qu’il n’y avait alors personne pour
relever l’autre.
– Un énorme contraste, en tout
cas, avec une préparation au
cours de laquelle vous aviez tout
gagné et dégagé une grande
impression de sérénité.
– C’est donc trompeur. Peut-être, aussi
n’avons-nous pas rencontré des
équipes assez fortes ? Je ne sais pas.
Mais cela ne sert à rien de tout remettre
en cause. Le constat est là : nous
n’avions qu’un seul droit à l’erreur et il a
été utilisé.
– Vous avez donc déjà effacé cet
échec de votre mémoire ?
– S’il doit servir pour la suite de la compétition, retenons, seulement, notre
capacité de réaction. Nous n’avons pas
coulé et on s’est battus pour éviter le
naufrage.
– Vous allez donc jouer votre
DIVISION 2 HOMMES (16e journée). – HIER : Conflans-Nantes, 33-31 ;
Belfort-Nancy, 23-28 ; Villeneuve-d’Ascq - Metz, 25-23 ; Livry-Gargan - Aurillac,
21-32 ; Billère-Ajaccio, 25-22. AUJOURD’HUI : Porte Normande - Saint-Raphaël ;
Wittelsheim-Cesson. REPORTÉ : Villeurbanne-Aix.
Classement : 1. Conflans, 39 pts ; 2. Porte Normande, 38 pts ; 3. Villeurbanne,
37 pts ; 4. Cesson, 36 pts ; 5. Saint-Raphaël, 34 pts ; 6. Nantes, 34 pts ; 7. Nancy,
33 pts ; 8. Aurillac, 32 pts ; 9. Wittelsheim, 31 pts ; 10. Villeneuve-d'Ascq, 30 pts ;
11. Billère, 27 pts ; 12. Ajaccio, 27 pts ; 13. Aix, 26 pts ; 14. Belfort, 26 pts ; 15.
Livry-Gargan, 22 pts ; 16. Metz, 20 pts.
DIVISION 1 FEMMES (12e journée). – HIER : Besançon-Dijon, 22-22 ;
Fleury-les-Aubrais - Nîmes, 26-23 ; Toulon - Le Havre, 24-32 ; Bègles-Mios, 23-23.
AUJOURD’HUI : Mérignac-Angoulême ; Metz-Yutz.
Classement : 1. Le Havre, 32 pts ; 2. Metz, 28 pts ; 3. Fleury-les-Aubrais, 26 pts ; 4.
Mérignac, 26 pts ; 5. Dijon, 25 pts ; 6. Nîmes, 24 pts ; 7. Bègles, 24 pts ; 8.
Besançon, 22 pts ; 9. Mios, 20 pts ; 10. Yutz, 20 pts ; 11. Toulon, 19 pts ; 12.
Angoulême, 14 pts.
GILCA QUITTERA NÎMES. – Vice-championne du monde avec la Roumanie en
, le Câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
avenir devant l’Allemagne…
– Je dis que c’est au cours de ce match
que nous devons montrer qui nous
sommes vraiment. Ce potentiel, il faut
l’exprimer. Il ne sert plus à rien de se
lamenter.
– Pour une rédemption, l’Allemagne, ce n’est pas l’idéal.
– Elle joue presque chez elle, ici, à Bâle.
Elle est éternelle, aussi, dans sa combativité. On est prévenus : elle ne va rien
lâcher et, si elle peut nous enfoncer, elle
ne se gênera pas.
– Compte tenu de ses moyens
actuels, partage-t-elle les mêmes
ambitions que vous dans cet
Euro ?
– C’est un groupe renouvelé et qui travaille surtout en vue du prochain Mondial qui aura lieu en 2007, en Allemagne. Le résultat final n’est pas, pour
elle, une obsession. Maintenant, elle va
essayer de profiter d’un éventuel déficit
psychologique de notre part.
– Est-ce un match qui fait peur ?
– Il peut, en effet, nous condamner, en
cas d’échec, à jouer les figurants lors du
deuxième tour. Mais je ne le vois pas
sous cet angle. Ce sera, pour l’équipe de
France, le match le plus important de
l’année, puisque derrière il n’y aura pas
d’autres compétitions. »
LAURENT MOISSET
FRANCE - ALLEMAGNE
Un tenant bien en rythme
AUJOURD’HUI, 15 H 15, ST. JAKOBSHALLE, À BÂLE
(en direct sur Sport +)
ALLEMAGNE. – Gardiens : 1 Fritz (cap., 31 ans, 1,89 m) ; 12 Bitter (23 ans, 2,04 m).
Joueursde champ: 2 Hens(25 ans,2,03 m) ; 3 VonBehren(29 ans,1,98 m) ; 4Roggish
(27 ans, 1,99 m) ; 5 Klein (22 ans, 1,90 m) ; 8 Preiss (24 ans, 1,95 m) ; 11 Hegemann
(28 ans, 1,93 m) ; 13 Kraus (22 ans, 1,87 m) ; 14 Zeitz (25 ans, 1,85 m) ; 15 Jansen
(29 ans, 1,85 m) ; 17 Klimovets (31 ans, 1,96 m) ; 19 Kehrmann (28 ans, 1,86 m) ;
21 Sprenger (22 ans, 1,90 m) ; 24 Michel (32 ans, 1,97 m). Entraîneur : H. Brand.
MODE DE QUALIFICATION. – Qualifié en sa qualité de tenant du titre.
PALMARÈS (*). – JO : 1er en 1936 ; 2e en 2004. CM : 1er en 1938 ; 2e en 2003. CE :
3e en 1998 ; 2e en 2002 ; 1er en 2004.
FACE-À-FACE(*). – 37 rencontres ; 17 victoires pour la France ; 6 nuls ; 14 défaites.
DERNIER AFFRONTEMENT. – Le 27 mars 2005 à Paris dans le cadre du tournoi de
Bercy : France - Allemagne, 30-26.
(*) Ne sont pris en compte que les résultats de l’Allemagne unifiée.
décembre dernier à Saint-Pétersbourg, Ionela Gilca, la pivot du HBC Nîmes,
retournera dans son pays la saison prochaine après deux années passées en France.
Elle s’est, en effet, engagée avec l’ambitieux Oltchim Valcea, où elle retrouvera une
autre des révélations du Mondial, l’ailière gauche Valentina Ardean.
LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (1er tour, 4e journée). –
GROUPE A. – HIER : Elda (ESP) - Ljubljana (SLV), 17-25. AUJOURD’HUI : Viborg
(DAN) - Larvik (NOR). Classement : 1. Ljubljana, 6 pts ; 2. Viborg et Larvik, 4 ; 4.
Elda, 0.
GROUPE B. – HIER : Knjaz (SEM) - Togliatti (RUS), 27-25 ; Dunaferr (HON) - Slagelse
(DAN), 23-27. Classement : 1. Slagelse, 6 pts ; 2. Togliatti et Dunaferr, 4 ; 4. Knjaz, 2.
GROUPE C. – AUJOURD’HUI : Podgorica (SEM) - Niederösterreich (AUT) ; Trondheim
(NOR) - Valence (ESP). Classement : 1. Niederösterreich et Valence, 4 pts ; 3.
Podgorica et Trondheim, 2.
GROUPE D. – HIER : Skopje (MCD) - Aalborg (DAN), 29-26. AUJOURD’HUI :
Volgograd (RUS) - Györi (HON). Classement : 1. Aalborg et Skopje, 5 pts ;
3. Volgograd et Györi, 2.
Les deux premiers de chaque groupe accèdent aux quarts de finale.
Rouge
match du jour, évidemment vital,
même si la présence française au tour
suivant est déjà acquise. Un succès sur
l’Allemagne, assorti d’un parcours
impeccable au tour principal, pourrait
p.
—
62
60
61
47
Bleu
Rouge
lisés, souligne Claude Onesta. Chaque
défense devenait si importante,
presque vitale, que nous avons fini par
nous paralyser. » Au point, donc, de se
retrouver en position délicate avant le
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Allemagne ..... 3 2 1 1 0
2. Espagne ........ 3 2 1 1 0
3. France ....... 2 2 1 0 1
4. Slovaquie . 0 2 0 0 2
Jaune
Bleu
Jaune
les arrières manœuvrer à leur guise :
Alberto Entrerrios à gauche mais, surtout, Iker Romero parfait à la mène,
auteur de six des onze premiers buts
espagnols. « Nous nous sommes fragi-
GROUPE B (à Bâle)
HIER
Noir
Noir
PERSONNE N’OSAIT IMAGINER
une telle dose d’incompétence dans un
exercice que les Français ne maîtriseront sans doute jamais. Quinze tirs
manqués en première période ! 37 %
de réussite et un débours de huit unités
dès la 18e minute… 0/3 pour Nikola
Karabatic ; 0/2 pour Sébastien Bosquet ; 0/3 pour Guillaume Gille. Des
images terribles et pathétiques de
joueurs venant systématiquement
s’écraser sur la défense alignée espagnole, buter sur un David Barrufet à la
noce. Une défense 0-6 et non pas la 1-5
utilisée, l’avant-veille, face à l’Allemagne. « On avait plus révisé
l’attaque de la 1-5 », plaide Michaël
Guigou. « Oui, on s’attendait à un
autre système », reconnaît Joël Abati.
« Maintenant, tranche Jérôme Fernandez, il faut aussi arrêter avec ça. Nous
avons les mecs pour jouer ce type de
défense. » Il n’empêche. L’équipe de
France a perdu ce match face à
l’Espagne dans les vingt premières
minutes. À cause de cette incroyable
incapacité à troubler David Barrufet,
l’impeccable portier catalan. « À cause
de notre précipitation », poursuit
Jérôme Fernandez, le seul à surnager
dans ce premier acte. « On a voulu
jouer individuellement, alors que les
solutions étaient collectives », insiste
Joël Abati.
Voilà donc pour l’explication principale. Avec, aussi, une défense de plus
en plus fébrile et des occasions manquées. À trop vouloir maîtriser Rolando Urios, le pivot d’origine cubaine, les
partenaires de Didier Dinart ont laissé
26(9) Espagne
Buts
7
0
1
0
1
1
10
1
3
2
0
0
26