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Rouge Noir Jaune FOOTBALL BORDEAUX, SÉRIE EN COURS (Photo Dominic Ebenbichler/Reuters) Bleu SKI ALPIN 1 MAIER EN FORME OLYMPIQUE (Page 13) Les Bordelais ont remporté hier face à Lens (victoire 1-0, sur un penalty transformé par Laslandes, ci-contre) une quatrième victoire d’affilée en Ligue 1 et s’installent un peu plus confortablement à la deuxième place. L’OM, accroché par Sochaux (0-0), lâche du lest. Ce soir, Monaco accueille Lyon, le leader. (Pages 6 à 10) RUGBY BIARRITZ S’ÉCHAPPE À PERPIGNAN (Page 14) HANDBALL LES BLEUS DOIVENT REBONDIR FACE À L’ALLEMAGNE (Page 20) (Photo Pierre Lahalle) T 00825 - 129 - F: 1,00 E 3:HIKKSC=ZUVUUY:?a@b@c@t@k; www.iveco.com Iveco vous transporte beaucoup plus loin que vous ne l’imaginez. Dimanche 29 janvier 2006 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE * 60e ANNÉE - No 18 844 - 1 France métropolitaine DU BONHEUR PLEIN LES YEUX Amélie Mauresmo a remporté, hier à Melbourne, l’Open d’Australie face à la Belge Justine Henin-Hardenne (6-1, 2-0, abandon). Impressionnante, elle n’a pas volé son premier titre du Grand Chelem et peut envisager l’avenir totalement libérée. (Pages 2 à 4, et notre éditorial) Photothèque : Corbis DAILY EUROCARGO STRALIS TRAKKER 39 CONCESSIONNAIRES ET 200 POINTS SERVICE, OÙ QUE VOUS ALLIEZ. L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Avec ses 39 concessionnaires et ses 200 points service, le réseau Iveco vous accompagne partout en France. 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(Photo Imago/Panoramic) 2 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace) L’HUMEUR « C’était mon jour » AMÉLIE MAURESMO ne faisait pas la fine bouche : malgré l’abandon de Justine Henin, elle se montrait très fière de la qualité de son match et de sa victoire. MELBOURNE. – Beaucoup de tristesse, bien sûr, dans le regard de Justine Henin (à gauche), après son abandon. Beaucoup de perplexité, aussi, dans celui d’Amélie Mauresmo qui méritait, pour son premier titre du Grand Chelem, autre chose que ce final tronqué. (Photo Nicolas Luttiau) L’ÉDITO UNE SI LONGUE ATTENTE R Sainte-Geneviève - Calais Foot (Coupe de France) Vitré - Longuenes g sse Foot (Coupe de France)) Nantes - Troyes y Foot (L 1) Strassbourg - Paris-SG Foot (L 1) Saint-Étienne - Nice Foot (L 1) Brive - Agen g Rugby (Top 14) Auch - Albi Rugby (Pro D 2)) Bééziers - Pays y d’Aix Rugby (Pro D 2) Naarbonne - Castres Rugby (Top 14) Montpellier p - Royye Foot (Coupe de France) Montpellier p - Clermont Rugby (Top 14) « LA FIN DU MATCH a été bizarre… – Oui… C’était étrange pour tout le monde, pour Justine, pour moi, pour le public, pour les organisateurs, pour le tournoi, en fait. Mais les temps changent. Moi aussi, j’ai connu des moments difficiles. Je prends les événements comme ils viennent. Aujourd’hui, la manière importait peu. Gagner ici, c’est top ! J’étais très émue après le match. Il y avait aussi beaucoup de fierté. – Durant le match, avez-vous réalisé que Justine avait un problème ? – Pas du tout. J’étais totalement concentrée sur mon jeu et sur ce que j’avais à faire. Je ne faisais absolument pas attention à elle. – Quel a été le moment le plus fort de cette finale ? – Il y en a eu plusieurs… Quand j’ai versé quelques larmes sur ma chaise, mais aussi quand j’ai retrouvé Loïc (Courteau), Michel (Franco) et le « doc » (Gilles Daubinet), qui avait fait exprès le déplacement, dans les vestiaires… J’ai aussi eu des gens, en France, au téléphone, c’était très émouvant. – Vous réalisez que vous venez de gagner votre premier titre en Grand Chelem ? – C’est marrant, une part de moi vit émotionnellement le moment à cent pour cent, et l’autre n’a pas encore clairement défini ce que ça représente. – Vous semblez avoir eu un petit geste de dépit, lorsque vous avez regagné votre chaise, en jetant votre raquette… – Ça n’avait pas de rapport avec la fin de match tronquée. Ça voulait plutôt dire : “Voilà, c’est fait, on y est !” Je n’ai pas ressenti de frustration parce que je dominais tellement le match que je sentais que c’était mon jour. La roue tourne… Non, ce n’était pas de la frustration, plutôt du soulagement. – Pourquoi du soulagement ? – Parce que ça a mis du temps, parce que j’ai dû apprendre pas mal Granville Gr r (UUSSA,, 557)) (U En phase éliminatoire de l’Euro 2008, les Bleus ont-ils hérité du groupe le plus difficile ? OUI ............................................................................................ 60 % NON ........................................................................................... 40 % (nombre de votants : 64 604) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. '' J’étais prête à mourir sur le court. C’était mon état d’esprit quand je suis sortie des vestiaires Mais, globalement, je suis assez contente de la manière dont j’ai géré la situation. Ça s’est vraiment bien passé. – Y compris sur le court ? – Je ne me suis jamais dit que j’avais raté ci ou laissé passer ça à cause de la tension. À aucun moment. – Vous aviez fait abstraction du fait que c’était une finale ? – Un peu, oui… En fait, oui et non. C’était quelque part dans ma tête, mais je l’avais plus banalisé que lors des autres matches importants de ma carrière. – Au-delà du titre, que retiendrez-vous en priorité de cette finale ? – Que j’y ai montré mon meilleur niveau de jeu du tournoi. Y parvenir en finale est une très grosse satisfaction. – Aviez-vous déjà réussi un premier set de cette qualité ? – Je ne pense pas. Quand je suis rentrée sur le court, j’étais prête à toutes les éventualités. Je ne savais pas ce qui allait arriver, mais j’étais concentrée à cent pour cent sur mon jeu. J’avais mis de côté l’émotion. Je contrôlais parfaitement le jeu. En plus, j’étais plutôt relax. Et tout s’est mis parfaitement en place dans le premier set. Je savais très bien que je 1/8 SIM SI MPLE P FEM MM M MEESS DAVENPO AVENPOR A RRTT (UUSSAA, 1) 1 DA KUZNETSO U OVA OV V (RRUUS, 111) 14 KU LA QUESTION D’HIER de choses. C’était mon timing à moi. Ça n’a pas toujours été facile, il y avait tellement d’attentes autour de moi. Les miennes, d’abord, mais aussi celles des médias, du public, etc. Aujourd’hui (hier), je suis récompensée d’avoir persévéré. Les gens qui font partie de mon entourage aussi. Je suis contente pour eux aussi. – Vous n’avez jamais senti la tension monter, les heures précédant la finale ? – Bien sûr que la tension existe. Et c’est normal, logique de la ressentir. EL 6) 8 HENIN (BEL, 4 SHARAPOVA (RUS, 4) 13 S. WILLIAMS (USA, 15) 6 7 12 16 3 15 2 Vesnina (RUS, 100) PETROVA (RUS, 7) SCHNYDER (SUI, 8) MYSKINA (RUS, 14) VAIDISOVA (RTC, 16) MAURESMO (3) Benesova (RTC, 42) Bammer (AUT, 72) SCHIAVONE (ITA, 12) CLIJSTERS (BEL, 2) (RUUSS, 25) 25 KIRILENKO (RUS, : Santangelo (ITA, 73) : Ruano Pascual (E (ESP, 104) : (ESP, Razzano (54) ( ) : Kostanic (CRO, 71) : 17 HANTUCHOVA (SLQ, 17) : Savchuk (UKR, 188, q.) : Camerin (ITA, 113) : Nakamura (JAP, 59) : Arvidsson (SUE, 58) : : 20 PENNETTA (ITA, 20) Krajicek (HOL, 43) : Hingis (SUI, 349, w.c.) : Stosur (AUS, 98) : Sanchez Lorenzo (ESP, 93) : Vinci (ITA, 49) : '' 1/4 DAVENPORT, 6-4, 4-6, 6--2 KUZNETSOVA, 6-3, 6-1 Ruano Pascual, 6-3, 6-3 HENIN,, 6-4, HENIN 6-4 6 4, 6-1 61 SHARAPOVA, 6-0, 6-1 HANTUCHOVA, 6-1, 7-6 (7-5) Vesnina, 5-7, 6-2, 6-4 PETROVA, 6-1, 6-2 SCHNYDER, 6-2, 6-3 MYSKINA, 6-3, 6-1 VAIDISOVA, 6-4, 6-2 MAURESMO, 6-2 ab. Hingis, 6-4, 6-1 Stosur, 7-5, 4-6, 6-3 SCHIAVONE, 6-0, 6-0 CLIJSTERS, 6-1, 6-2 (entre parenthèses, la nationalité et le classement WTA ; w.c. : wild-card ; q. : qualifiée) PAGE 2 1/2 SHARAPOVA, 6-4, 6-4 PETROVA, 6-3, 6-1 HENINN, 22-6, 6 6-2, 2 6-3 63 HENIN, HENIN 4-6, 6-1, 6-4 SHARAPOVA, 7-6 (8-6), 6-4 MAURESMO, 6-1, 2-0 ab. SCHNYDER, 6-2, 6-1 MAURESMO, 6-1, 6-1 MAURESMO, 6-3, 6-0 MAURESMO, 5-7, 6-2, 3-2 ab. Hingis, 6-1, 7-6 (10-8) CLIJSTERS, 7-6 (7-5), 6-4 CLIJSTERS, 6-3, 2-6, 6-4 '' gagné à Los Angeles. Là-bas, je me suis prouvé à moi-même que j’étais capable de gagner un très grand tournoi en battant les meilleures joueuses du monde. Je ne crois pas que j’en étais persuadée à cent pour cent… Quand je suis arrivée en Australie, je me suis dit que tout pouvait arriver. Que j’avais les moyens de gagner le tournoi. – Le Masters en novembre, l’Open d’Australie au jo ur d’ hu i … V ou s av ez l’impression que vous venez de lancer votre carrière ? – Oh non, elle a commencé il y a bien longtemps ! Et si j’ai gagné le trophée ici, c’est grâce à toute cette expérience passée. J’ai grandi, je me sens plus mûre et j’ai pris pas mal de leçons, que j’ai toujours essayé d’utiliser, sur le court et en dehors. – Avez-vous mesuré ce que peut vous apporter cette victoire en Grand Chelem ? – Pas encore. Mais ça ne peut être que du positif. Juste en sortant du terrain, je me suis dit que la boucle était bouclée. Comme par hasard, il y a sept ans, je jouais une finale ici. J’arrivais sur le devant de la scène tennistique. Puis, il s’est passé plein de choses… J’ai annoncé des objectifs, dont trois qui me paraissaient essentiels. Deux ont mis du temps à être atteint. Le troisième, encore plus… (Elle soupire, de contentement.) Voilà… Maintenant, je me dis que je peux aller boire une bonne bouteille, savourer, profiter… Évidemment, on a toujours envie de plus, mais le reste, je serais tentée de dire que c’est presque du bonus. – Comment allez-vous célébrer cette victoire ? – Il y a trois ou quatre ans, j’ai acheté une très bonne bouteille. Très vieille aussi… Je me suis dit que je la boirai le jour où je gagnerai mon premier titre en Grand Chelem. Maintenant, il faut que je l’ouvre… à moins que je la garde encore un peu ! Ce qui est sûr, c’est que je la dégusterai en petit comité, avec les gens qui me sont le plus proches. – Mais quelle est donc cette bouteille qui vous attend à la maison ? – (Elle sourit.)… Un château d’Yquem, 1937… » Il y a eu plein d’occasions, dans ma carrière, où j’aurais pu baisser les bras, où je me demandais si j’allais y arriver fière d’avoir réalisé mes trois objectifs : gagner la Fed Cup, devenir numéro 1 mondiale et remporter un Grand Chelem. J’ai attendu si longtemps… – Allez-vous désormais aborder Roland-Garros différemment ? – Je ne sais pas. Je crois que le Masters a été un tournant, que ce titre à Los Angeles m’a changé en tant que joueuse. Celui-là va-t-il en faire autant ? C’est encore trop tôt pour le dire. Mais je crois que je serai de plus en plus décontractée sur le court, que j’aborderai les choses plus sereinement. Aujourd’hui, je n’ai plus grand-chose à prouver. – Quel impact a eu votre victoire au Masters ? Mental ? – Honnêtement, je pense que j’ai gagné à Melbourne parce que j’ai '' VINCENT COGNET Seul Stefan Edberg… Fin. DAVENPORT 6-22, DAVENPORT, 2 6-4 HENIN 6-0, HENIN, 6-0 6-3 je travaille avec Michel (Franco) et, comme par hasard, j’ai de moins en moins de problèmes physiques… Toutes les pièces du puzzle se sont progressivement assemblées, à ma façon, à mon rythme. Il y a eu plein d’occasions, dans ma carrière, où j’aurais pu baisser les bras, où je me demandais si j’allais y arriver… Mais j’ai tenu bon. Même si je vous disais le contraire, je me posais quand même des questions… – Vous imaginez votre retour en France ? – Je n’y ai pas encore réfléchi. Mais je suis sûre que mes amis y pensent déjà ! Je vais partager tout ça avec le staff qui est avec moi ici, parce qu’ils ont une énorme responsabilité dans ma victoire, et avec ceux qui sont restés en France et qui m’ont aidée à gagner. C’est un peu dur d’être si loin d’eux… Je n’ai aucune idée de la manière dont la France va réagir, mais il me tarde d’y être pour célébrer ce titre avec tout le monde. – Vous vous sentez prête à réaliser le Grand Chelem ? – Oui, c’est mon prochain but ! (Rires.) Non, sérieusement, je suis L’HISTOIRE DES TOURNOIS du Grand Chelem ne regorge pas de finales non jouées ou tronquées, puisqu’on ne trouve que cinq abandons et trois finales non jouées hommes et femmes confondus. Durant l’ère open, seul Stefan Edberg a abandonné face Ivan Lendl lors de la finale de l’Open d’Australie 1990, pour une déchirure aux abdominaux. Sinon, les Championnats d’Australie ont été marqués par l’abandon de Maria Bueno face à Margaret Smith-Court en 1965 (5-7, 6-4, 4-2) et par le forfait, l’année suivante, de Nancy Richey face à la même Smith-Court. Dans l’histoire de Roland-Garros, les finales de simples se sont toujours jouées, sauf en 1921 chez les dames, où Suzanne Lenglen a remporté le titre sur forfait de l’Anglais Germaine Golding. À Wimbledon, on compte un abandon dans la finale du simple messieurs 1921, année où Anthony Wilding a remporté son deuxième titre face à Roper Barrett, 6-4, 4-6, 2-6, 6-2. Autrement, il faut signaler le forfait de Francis Shields face à Sidney Wood en 1931 alors que chez les femmes, toutes les finales sont allées à leur terme. Enfin, à l’US Open, toutes les finales hommes se sont jouées et deux finales femmes se sont terminées par des abandons : ceux d’Elizabeth Moore face à Marion Jones (6-1, 1-0, en 1902) et de Helen Wills face à Helen Jacobs (8-6, 3-6, 3-0, en 1933). DIMANCHE 29 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Toutes ces rencontres ont été reportées hier en raison des conditions climatiques. de notre envoyé spécial – Je me demandais ce qui arrivait. Puis, elle m’a dit qu’elle ne se sentait pas très bien. C’est quand je suis allée vers ma chaise que j’ai réalisé. Que j’avais gagné et que ce tournoi était à moi. – Cet abandon n’a pas gâché votre joie ? – L’émotion aurait sûrement été différente. Mais la joie est là. C’est dur pour Justine de finir comme ça, mais je pense aussi que je jouais du grand tennis aujourd’hui (hier). Je crois que si elle avait senti que le match était équilibré, qu’il y avait des brèches dans lesquelles elle pouvait s’engouffrer, elle aurait sans doute continué un petit peu plus. – Vous ne pensez pas que Justine aurait quand même pu finir le match, ne serait-ce que pour l’esprit du jeu ? – Je ne veux pas faire de commentaire à ce sujet. Moi, j’étais prête à mourir sur le court. C’était mon état d’esprit quand je suis sortie des vestiaires. J’étais prête à affronter tous les scénarios possibles. – Vous trouvez son attitude très professionnelle ? – Que voulez-vous que je vous dise ? Je ne vais pas me lancer dans la controverse. Ce n’est pas le jour pour ça. – En termes de qualité de jeu, vous pensez avoir réussi votre meilleur tournoi du Grand Chelem ? – J’étais meilleure dans tous les domaines. Avant, je n’étais pas aussi forte mentalement. Là, je crois que les trois éléments essentiels du puzzle, à savoir la technique, le physique et le mental, étaient parfaitement imbriqués. J’ai commencé à m’en rendre compte contre Vaidisova. Comme j’avais un torticolis, j’ai dû m’adapter, changer certaines choses. Au final, c’était plutôt une bonne idée ! Je me suis dit : “Voilà, je suis mentalement prête à m’adapter. Ça veut donc dire que je suis capable de m’appuyer sur d’autres forces que celles que j’utilise d’habitude.” Ça m’a vraiment aidée pour les tours suivants. J’ai trouvé le bon rythme en huitième, puis en quart de finale. – Le tournoi a été exigeant sur le plan physique et vous êtes celle qui vous en sortez le mieux… – Comme quoi, quand on met tous les éléments bout à bout, ça paye. J’aime à croire que les leçons portent leurs fruits. Ça fait un an et demi que Bleu Rouge MATCHES REPORTÉS HIER SOIR MELBOURNE – pratiquais du grand tennis. Je savais que je la dominais. Et je savais que j’appliquais parfaitement la tactique que je m’étais fixée. – Quelle était-elle ? – J’ai essayé de varier au maximum, je sais que Justine n’aime pas ça. À vrai dire, avec Loïc, on n’a pas beaucoup plus discuté tactique que d’habitude. Mais on a insisté sur les détails. En entrant sur le court, je savais exactement ce que j’allais faire. Je m’appuyais sur des certitudes, des choses concrètes, mais j’avais aussi une première préoccupation, que le côté émotionnel ne m’empêche pas de jouer. Je voulais que l’issue de ce match se décide au tennis. J’ai super bien géré tout ça. Dans le jeu, je n’ai pas beaucoup donné (de points). Je crois avoir réussi un grand match. – Avez-vous l’impression d’avoir enfin trouvé votre jeu ? – Oui, probablement. La vérité, c’est que je l’ai trouvé au Masters, à Los Angeles. Ici, au début, j’avais du mal à bien le caler, surtout parce que j’ai mis un peu de temps à m’adapter aux conditions de jeu. Voilà… ça a peut-être pris un peu de temps, mais, maintenant, ça a de la gueule ! – À quoi avez-vous pensé quand on vous a dit que le toit serait fermé ? – Je ne savais pas ce qui allait être décidé, mais j’étais prête à tout. Même à jouer dehors, sous 40 oC. Jouer indoor ne me dérangeait pas. Je pensais même que ça m’avantagerait. Les choses auraient-elles tourné différemment si le toit avait été fermé ? Pas sûr. – Trois de vos adversaires (Krajicek, Clijsters, Henin) ont abandonné. Vous avez le sentiment que la chance était de votre côté ? – Probablement… (elle sourit). C’est comme ça… c’est assez étrange. Mais je pense que leurs abandons tiennent également à leur préparation physique. Michaella n’était pas prête à jouer sous des températures extrêmes, Kim était fatiguée, peutêtre que les nerfs ont joué un rôle dans les problèmes de Justine… – Comment avez-vous réagi quand Justine est venue au filet pour vous dire qu’elle abandonnait ? Jaune Bleu Jaune LA MÉTÉO Quelques minutes après le départ de Justine Henin, dévastée par sa défaite au point d’y verser quelques larmes, Amélie Mauresmo entamait son marathon médiatique en salle d’interview. Elle y montra le même visage que sur le court central : heureuse, mais aussi et surtout sereine. Presque apaisée. Noir Noir ASSUREZ-VOUS, nous n’avons nullement l’intention d’instruire ici un procès, voire de dénoncer un improbable complot – c’est à la mode – qu’aurait pu ourdir le tennis belge contre Amélie Mauresmo. Même si on peut s’étonner du manque d’élégance de Justine Henin qui était en mesure d’aller jusqu’au terme de la finale de l’Open d’Australie en dépit de ses problèmes gastriques, ne serait-ce que par respect de son adversaire, c’est plus la frustration qu’a dû ressentir la Française de ne pas avoir pu achever comme il se devait une œuvre ébauchée il y a sept ans déjà, ici même, qui nous chagrine. D’autant qu’après l’abandon de la Néerlandaise Michaella Krajicek en huitième, c’est la compatriote belge de Justine Henin, Kim Clijsters, qui avait jeté l’éponge au milieu du troisième set de la demi-finale australienne après s’être tordu la cheville. Tout ça pour dire qu’Amélie Mauresmo, eu égard à son immense talent, méritait de connaître une fête d’une tout autre nature le jour où elle allait enfin réparer une injustice qui tournait à l’obsession, à savoir remporter un jour un tournoi du Grand Chelem. Loïc Courteau, son entraîneur, tout à son bonheur de voir sa joueuse mettre un terme à cette éreintante quête du Graal, laissait fort justement poindre ce petit regret, à l’issue de la finale sur le court central du Rod Laver Arena, lorsqu’il déclarait : « Le plus embêtant, c’est que l’émotion ne soit pas sortie. » L’émotion, une complice souvent bien infidèle de la carrière d’Amélie depuis cette première finale à Melbourne, en janvier 1999. Sept années de grandes espérances souvent contrariées par les blessures et une pression dont elle s’accommodait si mal et qui lui a valu de ne jamais pouvoir répondre aux attentes d’un public de Roland-Garros qui rêve tellement de l’accompagner un jour jusqu’à la consécration. À vingt-six ans, après une victoire à Los Angeles sur Mary Pierce en finale du Masters, en novembre dernier, qui a été le déclic psychologique tant attendu, et ce premier titre en Grand Chelem, Amélie Mauresmo va enfin pouvoir regarder devant elle avec une sérénité toute nouvelle : gagner la Fed Cup, être un jour numéro 1 mondiale (elle l’a été en septembre 2004), gagner un Grand Chelem, elle a atteint ses trois objectifs. Apaisée – ses adversaires le savent –, elle va devenir encore plus redoutable. Tiens, au fait, Roland-Garros, c’est pile dans quatre mois. 3 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace) Mauresmo l’a mérité... Malgré l’abandon de Justine Henin, Amélie Mauresmo peut être fière de son premier titre du Grand Chelem. Elle ne l’a pas volé. Se plaignant de problèmes gastriques, Justine Henin mit subitement les pouces à 6-1, 2-0 pour Amélie Mauresmo. Jusque-là, cette dernière avait démontré une belle maîtrise technique et tactique. À vingt-six ans, elle devient la deuxième Française de l’ère open (après Mary Pierce) à décrocher un titre du Grand Chelem. sions de douter sont aussitôt moins nombreuses. Ajoutés à un physique irréprochable, ces éléments constituaient la combinaison gagnante. Le physique, travaillé depuis deux ans avec méthode, aura bien été l’autre atout essentiel de la Française dans une édition du tournoi parmi les plus éprouvantes de l’histoire à cause de la chaleur. Si souvent frappée par des blessures mal venues, dont une, ici même en 2004, l’avait contrainte au forfait avant un quart de finale, Amélie Mauresmo n’a pas à rougir, bien au contraire, de sa bonne santé. Aux dernières nouvelles, en sport, être le meilleur athlète n’est pas un défaut. En outre, elle aussi avait connu ces inquiétudes quand, au matin de son huitième de finale contre Nicole Vaidisova, elle s’était réveillée le cou bloqué. Au lieu de se laisser paralyser, elle puisa dans cette blessure un relâchement nouveau, signe de son profond changement d’attitude. Incapable de pratiquer son meilleur tennis la semaine précédente à Sydney, puis dans les premiers tours, au point de perdre son premier set du tournoi contre la Chinoise Sun Tiantian, elle monta sagement les tours, elle qui, trop souvent, arrivait sur la lancée de succès préalables, un trop-plein d’espérances surchargeant ses épaules. Un record de trois abandons a marqué son parcours : Michaella Krajicek en huitième de finale, Kim Clijsters en demi-finale et Justine Henin. On n’oserait les lui reprocher. Si pareille aventure était advenue à Serena Williams, on aurait à coup sûr vanté la toute-puissance de l’Américaine. Amélie Mauresmo n’impose pas le même régime de fer à ses rivales mais, dans chacun des matches concernés, elle avait établi un ascendant incontestable sur sa future victime. Un geste pas élégant En demi-finales, Kim Clijsters était éreintée quand elle se donna une entorse à la cheville. Hier, Justine Henin souffrait de l’estomac. Personne n’oserait mettre sa parole en doute. En revanche, aucun des observateurs dans le stade ni même des commentateurs de la télévision, le nez sur les moniteurs, n’avait relevé de symptôme flagrant de son malaise. Certes, elle facilitait la tâche de son adversaire en passant fort peu de premiers services (moins d’un sur trois), certes, elle souffrait pour récupérer après les longs échanges, certes, elle commettait des fautes (six dans les huit premiers points), mais elle courait apparemment sans problèmes. En face, Amélie Mauresmo ne lui rendait pas le jeu facile. Elle frappait long, profond, fort et lifté, sans prendre trop de risques, mais en avançant dès que l’occasion se présentait. Contrainte de jouer la plupart de ses coups à la hauteur de la tête, Justine Henin ne parvenait que rarement à prendre l’initiative. Une fois le match terminé, la Belge mit au compte de sa nuit blanche et de ses douleurs d’estomac son incapacité à diriger le jeu. La cure de lift à laquelle Mauresmo la soumettait ne fit rien sans doute pour arranger son état. Après le premier set, Justine Henin sortit du court, allongeant la pause réglementaire d’une minute. Au retour, elle perdit son service puis, à la fin du jeu suivant, après avoir gagné le plus bel échange du match, fit quérir le médecin. La pause de trois minutes ne lui servit à rien. À 6-1, 2-0, 0-30 sur son service, elle jeta l’éponge. Son abandon suscita murmures dans la foule, grondements dans la salle de presse. Nul doute qu’elle souffrait. Nul doute non plus qu’elle aurait pu finir le match. Si elle abandonna, ce n’est sans doute pas parce qu’elle ne pouvait plus jouer, mais parce qu’elle savait ne plus pouvoir gagner. Le geste n’est pas élégant, mais il constitue le revers des médailles que ce petit bout de femme a réussi à accrocher à son cou. Sans son caractère excessif, elle ne compterait sans doute pas quatre titres du Grand Chelem et une médaille d’or olympique à son palmarès. Plus athlétique qu’elle, Amélie Mauresmo n’a pas besoin de tomber dans les mêmes travers d’égoïsme pour vaincre. Tout juste de croire un peu plus en elle-même. Hier, après sa victoire dans le premier tournoi de l’ère open où ne manquait aucune des vingt meilleures mondiales, sa confiance a dû faire un bond en avant. PHILIPPE BOUIN RÉSULTATS DOUBLE HOMMES. – Finale : B. BryanM. Bryan (USA) b. Damm-Paes (RTC-IND), 4-6, 6-3, 6-4. JUNIORS GARÇONS. – Demi-finale : Sidorenko b. Chekhov (RUS), 6-4, 6-1. DOUBLE JUNIORS FILLES. – Finale : Fichman-Pavlyuchenkova (CAN-RUS) b. Cornet-Dentoni (ITA), 6-2, 6-2. « La phrase « Marcos Baghdatis me fait un peu penser à moi il y a sept ans. » D’Amélie Mauresmo, après sa finale, séduite par la personnalité du Chypriote. MELBOURNE – de notre envoyé spécial MELBOURNE. – Justine Henin n’était sans doute pas au mieux de sa forme mais Amélie Mauresmo, était bien, elle, au sommet de son art pour conquérir son premier titre en Grand Chelem. (Photo Nicolas Luttiau) iffre 5 Le ch Cela fait maintenant cinq tournois du Grand Chelem d’affilée que l’on retrouve une Française dans le dernier carré (au moins) du simple dames. OPEN D’AUSTRALIE 2005 : Nathalie DECHY (demi-finaliste). ROLAND-GARROS 2005 : Mary PIERCE (finaliste). WIMBLEDON 2005 : Amélie MAURESMO (demi-finaliste). US OPEN 2005 : Mary PIERCE (finaliste). OPEN D’AUSTRALIE 2006 : Amélie MAURESMO (vainqueur). Bleu Rouge Rouge Jaune Jaune Dans l’Histoire L’atout physique Noir Bleu Noir EN ŒNOPHILE CONVAINCUE, Amélie Mauresmo avait depuis longtemps décidé de célébrer son premier titre du Grand Chelem avec une bouteille rare, achetée il y a quelques années : un château d’Yquem 1937. Que son étiquette s’orne d’une couronne n’est sans doute qu’une coïncidence. La bouteille attend dans sa cave. La couronne est désormais sur sa tête. À Melbourne, le flacon d’une finale écourtée par l’abandon de Justine Henin au deuxième set n’a malheureusement pas été aussi prestigieux, l’ivresse un peu longue à se diffuser, mais le bonheur n’en aura pas moins une saveur intense. Au-delà des sept ans d’attente depuis sa première finale à Melbourne, prémices un peu longuettes à une extase annoncée, Amélie Mauresmo peut savourer d’avoir, en l’espace de deux mois, réussi à enfin exploiter à fond à la fois ses dons et son travail. En gagnant le Masters à Los Angeles en novembre, puis l’Open d’Australie, elle a démontré au monde du tennis et s’est prouvé à elle-même qu’elle pouvait surmonter la tension des grands événements, mais aussi que son jeu pouvait poser des problèmes insolubles à ses rivales. (les finales des Françaises en Grand Chelem en quelques chiffres) L’an dernier, à l’automne en particulier, après les échecs de l’US Open et de la Fed Cup, beaucoup d’observateurs, dont ceux de ce journal, en doutaient. Elle-même se posait des questions. Elle a trouvé les réponses, non pas en bouleversant son jeu, mais bien en utilisant ses atouts de manière différente : au lieu de tenter de rivaliser en vitesse de balle, elle édifie une barrière de lift qui minimise les risques de fautes et force l’adversaire à reculer. À partir de cette base solide, elle peut introduire des variations, comme tout bon musicien de jazz appuyé sur une section rythmique sans faille. Ce n’est pas un hasard si ces certitudes nouvelles dans le jeu coïncident avec la sérénité nouvelle dans la tête. Quand on sait exactement ce qu’on a à faire sur le court, les occa- 15 GGrâce à la victoire d’Amélie Mauresmo uresmo surr Justine Henin, hier, en finale de l’Open d’Australie, le bilan des Françaises en finale de Grand Chelem (simples) est désormais de 15 victoires pour 15 défaites. d 3 TTrois rois de ces quinze victoires ont été acquises depuis le début dee l’è l’ère Open en (1968) : Mary Pierce à l’Open d’Australie en Finales en Grand Chelem « Elle a gagné par K-O technique » « S’IL GAGNE LE TOURNOI, Roger Federer ne va pas se dire que le titre ne compte pas vraiment parce que ni Safin ni Nadal n’étaient là. Il va se dire qu’il est le dernier homme debout. Amélie Mauresmo doit sentir qu’elle reste la seule femme debout. Elle a gagné par K-O technique. Clijsters ? Pas de chance, mais elle n’aurait pas dû jouer le tournoi si elle était déjà blessée et, comme elle l’était, elle a forcé sur son autre jambe, ce qui a causé une autre blessure. Henin ? Si, comme elle l’a dit sur le court, elle était trop malade pour jouer, c’est embarrassant pour elle. Une blessure serait autre chose. Si c’est un mal qui ne risque pas de compromettre son avenir, elle devait continuer, à moins de vomir sur le court… Elle le devait à Amélie, elle le devait au tournoi et au monde du tennis. Pour qu’on puisse voir le visage de la gagnante après la balle de match. Elle devait finir le match, en marchant ou en rampant. Je m’en moque. En demi-finale c’est autre chose, mais, en finale, on doit continuer. Cela dit, Amélie a été la meilleure joueuse du tournoi. La plus solide. Celle qui était en meilleure santé. Et la plus intelligente parce qu’elle s’est fait un bon programme. Elle a été la meilleure en tout pendant ces deux dernières semaines. Personnellement, je ne me rappelle aucune de mes émotions après mes victoires en Grand Chelem. Je ne me rappelle pas ce que je ressentais en servant pour le match. Je me souviens seulement d’avoir ressenti, parfois, pendant ces matches, que j’étais le meilleur et que j’avais des chances de gagner. Je me rappelle surtout ma fierté d’avoir atteint le but que je poursuivais après avoir tant travaillé pour l’atteindre. PROGRAMME AUJOURD’HUI. – À partir de 9 h 30 (19 h 30, heure locale). Rod Laver Arena : FEDERER (SUI) - Baghdatis (CHY). Ça, c’était une satisfaction. Et j’espère que cette satisfaction rendra heureux aussi les gens qui étaient autour de moi jusqu’à la fin de leur vie. Cette victoire va donner confiance à Amélie. Elle sait qu’elle a gagné le match 6-1, 2-0. Elle a épuisé son adversaire. Et de la façon dont Henin a joué, qu’on ne me dise pas qu’elle ne courait que sur une jambe ! Henin a tapé aussi fort que jamais, parfois même peut-être plus fort. Peut-être s’est-elle sentie mal tout d’un coup mais, pendant les neuf jeux, Amélie était de loin la meilleure. Fin de l’histoire. Il aurait été intéressant de voir comment Amélie aurait réagi en arrivant à deux ou trois points du titre. C’est ça qui va peutêtre lui manquer : savoir elle-même si elle aurait été vraiment nerveuse au point de ne pas mettre une balle dans le court, ou non. Ça, nous l’apprendrons dans les prochains tournois du Grand Chelem, mais je suis sûr que ce titre venant après celui du Masters va lui permettre de passer à un autre niveau. Je pense que c’est un bon coup de pied dans les fesses qui va la faire aller de l’avant : elle a été numéro 1, elle a gagné le Masters, elle a gagné l’Open d’Australie. Moi, j’ai remporté mon premier titre sur mon terrain, à Roland-Garros et, dès l’année d’après, j’ai gagné en Australie, sur gazon, en battant McEnroe en demifinale ! Pourquoi ? Parce que ma victoire m’avait changé. Pour elle, ça sera pareil. Je la vois gagner au moins un autre titre cette année. La pression à Roland-Garros sera incroyable, mais je lui conseillerais d’en parler dès maintenant pour qu’elle y soit préparée quand le tournoi arrivera. » Henin au supplice Contrainte à un abandon controversé, la Belge n’a pas pu retenir ses larmes. MELBOURNE – de notre envoyé spécial PLEURS, DOULEURS gastriques aiguës, amère défaite et questions insidieuses : Justine Henin a vécu hier un calvaire qui a commencé très tôt, dès trois heures du matin. Elle se réveille brutalement avec un mal de ventre insupportable. « C’était brûlant, racontera-t-elle plus tard. J’avais très, très mal, comme jamais. J’en avais déjà connu des trucs. Mais des choses comme ça, non. Je ne me souhaite plus de vivre des nuits pareilles. Je ne savais plus comment me mettre, debout, couchée… » Après avoir pensé faire appel à un médecin, elle finira péniblement par trouver le sommeil, ruminant sur le terrible processus qui s’était enclenché pour l’achever à quelques heures d’une finale de Grand Chelem. Dès le deuxième jour du tournoi, son mal chronique à l’épaule s’était réveillé, justifiant la prise d’anti-inflammatoires, puis le doublement des doses pour tenter de le juguler. Mais, si la douleur musculaire s’était amoindrie, l’estomac n’avait pas supporté l’intrusion massive de médicaments en tous genres. « J’ai pris des tas de trucs et ça m’a achevée », résumera la Belge, qui avait déjà vomi la veille de son quart de finale devant Davenport et mal dormi avant de battre Sharapova en demi-finale. Le matin de la finale, elle se réveille encore plus affectée que les jours précédents. « Claquée », dira-t-elle. Mollassonne à l’entraînement, elle ingurgite une pâte censée colmater les brèches à l’intérieur de son ventre. Mais rien n’y fera. « Dès les premiers points, je me suis très vite rendu compte que je ne me sentais vraiment pas bien. J’avais les jambes molles. J’avais l’impression de taper de toutes mes forces et rien ne sortait de ma raquette. » Sur le bord du court, son entraîneur Carlos Rodriguez se rend lui aussi vite compte de l’inéluctable issue. À 4-0 dans le premier set, il enjoint sa protégée d’abandonner. Au début du deuxième set, un grand rallye de trente-trois échanges, qu’elle finit par remporter, plonge Henin dans la zone rouge. « Je ne pouvais plus respirer, je me sentais vraiment mal. » Quelques minutes plus tard, elle abandonne. « J’aurais même dû le faire plus tôt. On veut toujours croire qu’il peut se passer quelque chose. Mais, quand on se sent comme ça, on ne peut plus rien faire. Dans le passé, je serais sûrement allée au bout. Mais ça aurait servi à quoi ? J’aurais pu me blesser inutilement… » « Je n’avais aucune raison de continuer » Sa voix très affaiblie peine à convaincre l’auditoire médiatique sur ce point précis. « N’auriezvous pas pu terminer le match ? » « N’avez-vous pas dénaturé le succès de votre adversaire ? » Une polémique s’instruit, que la Belge tente de contrer avec un ego de championne blessée de toutes parts, indifférente au sort d’une finale tronquée et à la frustration de son adversaire. « Je n’avais aucune raison de continuer, tranche-t-elle. Je n’ai à penser qu’à moi, parce que c’est moi qui étais sur le court et qui souffrais. Et je me moque de ce que peuvent penser les gens. Je n’ai aucun regret à propos de la décision que j’ai prise. D’abord, je me préoccupe de moi-même. Et, après, je pourrai me sentir désolée pour elle (Mauresmo). » L’estomac en feu face au roulement des questions, la Belge esquisse un sourire las. Il lui est vraiment difficile de rendre hommage à la gagnante. « Amélie a fait son boulot à la perfection. Elle a gardé la balle dans le court. Elle a probablement réalisé que je ne me sentais pas bien et que je n’arrivais pas à me déplacer rapidement. Quand on reçoit des balles aussi molles que celles que j’envoyais, c’est très difficile de faire des fautes. » Focalisée sur sa propre frustration, Justine Henin finit par s’effondrer pour le compte en conférence de presse. Une nouvelle question tombe. Elle se prend la tête entre les mains, comme si elle était victime d’une nouvelle irritation gastrique. Mais non, elle pleure. « Je jouais jusqu’à maintenant ici mon meilleur tennis et c’est difficile de terminer comme ça, alors que je pouvais accrocher un nouveau titre en Grand Chelem », sanglote-t-elle. Sale samedi. FRANCK RAMELLA LE FILM DE LA FINALE Mauresmo b. Henin 6-1, 2-0 ab. PREMIER SET. – La pluie tombée le matin et la météo défavorable ont forcé les organisateurs à fermer le toit. À peine le match commencé, on entend la pluie frapper les tôles. Le tonnerre gronde. Un groupe d’oiseaux coincés dans l’enceinte entame un concert de pépiements. Sur le terrain, Amélie Mauresmo se met au diapason : elle trouve immédiatement le juste ton. Jouant long, fort et lifté, elle fait reculer son adversaire qui force et commet des fautes. Après huit minutes, Mauresmo mène 2-0. Elle n’a pas commis la moindre faute directe contre huit à la Belge dont la première balle de service ne passe pas. La partie se poursuit sur le même rythme. Contrainte de frapper la balle au-dessus de son épaule, Justine Henin rate. Après avoir sauvé sa première balle de break à 4-0, par un service gagnant, La Française mène 5-0. Après trente minutes, Henin gagne enfin son service, mais Mauresmo conclut au jeu suivant après trente-quatre minutes de jeu. Henin sort du court pour trois minutes. DEUXIÈME SET. – Trois fautes directes mettent Henin face à trois balles de break dès le premier jeu. Elle sauve les deux premières au filet mais, sur la troisième, manque sa volée. Mais elle attaque le jeu suivant à toute allure et gagne à 40-30 le plus bel échange du match : trente-trois frappes, une approche parfaite et un passing raté par la Française. Elle fait signe à l’arbitre d’appeler le kiné et perd les deux points suivants : 2-0. Le médecin arrive, prend sa tension, mais aucune pause pour des soins n’est annoncée par l’arbitre. Henin revient sur le court pour servir. Elle perd les deux premiers points du jeu sur deux revers ratés, se dirige vers l’arbitre, lui annonce son abandon et s’appuie sur le filet. Interloquée, Amélie Mauresmo met quelques secondes à comprendre qu’elle est championne d’Australie. FICHE TECHNIQUE : Pourcentage de premiers services. – HENIN : 32 % (29%, 38%) ; MAURESMO : 62 % (69%, 38%). Coups gagnants. – HENIN : 4 (3 + 1) ; MAURESMO : 5 (3 + 2). Fautes directes. – HENIN : 20 (12 + 8) ; MAURESMO : 11 (9 + 2). par des Françaises à l Openn d Australiee (2 gagné gagnées : Mary Pierce en 1995, Améliee Mauresmo en 2006 ; 2 perdues : Maryy Pierce en 1997, Améliee Mauresmo en 1999). 18 8 RROLAND RO ROLAND-GARROS OLAND AND ND-GARROS GARRO GARROS GARRRRO GA ROS OOSS Le nom nnombre de finales disputées nomb es par des Françaises à Roland-Garros (7 gagnées : Suzanne Lenglen en 1925 et 1926, Simone Mathieu en 1938 et 1939, Nelly Adamson-Landry en 1948, Françoise Dürr en 1967, Mary Pierce en 2000 ; 11 perdues : Simone Mathieu en 1929, 1932, 1933, 1935, 1936 et 1937, Nelly AdamsonLandry en 1938 et 1949, Ginette Bucaille en 1954, Mary Pierce en 1994 et 2005). N.B. : avant 1925, l’épreuve n’était ouverte qu’aux joueuses résidant réés an France. 7 WIMBLEDON Lee no nombre de finales disputées nomb par des Françaises à Wimbledon (6 gagnées : Suzanne Lenglen en 1919, 1920, 1921, 1922, 1923 et 1925 ; 1 perdue : Nathalie Tauziat en 1998). 1 US OPEN LLee nomb nombre de finales disputées par des Françaises à l’US Open (1 perdue : Mary Pierce en 2005). À l’occasion des 60 ans de L’Équipe, testez vos connaissances sur l’histoire du journal. Jouez et gagnez jusqu’au 28 février 2006 sur www.lequipe.fr LA QUESTION DU JOUR Le sacre d’Amélie Mauresmo en Australie va-t-il être suivi d’autres victoires en Grand Chelem ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 + coût d’un SMS). DIMANCHE 29 JANVIER 2006 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune 4 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace) Le droit d’être heureuse RÉACTIONS Loïc COURTEAU (entraîneur de Mauresmo) : « Même si le match a fini en eau de boudin, il y avait la manière. Le plus embêtant, c’est que l’émotion ne soit pas sortie, mais Amélie prenait le chemin de la victoire. Elle a bénéficié de trois abandons dans son parcours, mais ça veut simplement dire qu’elle était plus forte physiquement. Elle avait trois objectifs : gagner la Fed Cup, être numéro 1 mondiale et gagner un Grand Chelem. Le troisième objectif est réalisé après les deux premiers. Tout ce qu’on pouvait dire sur Amélie, elle l’a géré de la plus belle des manières. Elle a le même jeu qu’avant, mais avant, tous les ingrédients n’étaient pas réunis. Le prochain objectif, c’est RolandGarros, et ce qui s’est passé au Masters et ici va l’aider à préparer ce rendez-vous. L’objectif est de reproduire chez nous ce qu’elle vient de faire ici. Jusqu’à présent, c’était douloureux, parce qu’il y avait cette attente, ça devenait difficile à gérer, mais il suffit d’être patient. Le tennis, ce n’est pas comme le football où l’on vire l’entraîneur dès qu’il n’y a pas les résultats. Les relations humaines comptent énormément. Dans les heures précédant la finale, il y avait de l’excitation, surtout dans les derniers instants, mais Amélie s’est comportée comme tout au long de la quinzaine, en étant à la fois sereine et pressée d’entrer sur le court. On lui a juste dit : “Tu sais que tu as les clés pour passer au-dessus en cas de problèmes.” Mais elle n’a pas eu besoin de ses clés-là. Amélie a joué un premier set d’un très haut niveau. Maintenant, il faut tout de suite repartir. Je vais veiller à ce qu’elle n’ait pas de contrecoup. » Amélie Mauresmo, rayonnante, a dignement fêté ce titre tant attendu qu’elle s’était promis de remporter un jour. Comme le dit son coach Loïc Courteau, c’est au moment où elle craquait, à l’automne dernier, qu’Amélie Mauresmo s’est révoltée, a repris son tennis par le bon bout « pour avoir droit au bonheur », comme les autres. Retour sur un parcours semé d’embûches. MELBOURNE – de notre envoyée spéciale Aussitôt, on pense à ce relâchement de tout le corps et notamment du bras qui a permis à la Française d’exprimer ce qu’elle avait en elle, mais qu’elle n’arrivait pas à sortir lors des grandes occasions : « Les certitudes sur mon jeu, je ne les ai pas toujours eues si fortement qu’à présent. Maintenant, je sais quelles sont mes forces, et ce dans quoi il ne faut pas que je tombe. La confiance m’est venue à Los Angeles. C’est important de remporter un Grand Chelem, mais le Masters, je le considérais déjà comme un Grand Chelem. Ça a déclenché vachement de choses derrière. » Loïc Courteau confirme : « Amélie est une grande championne, mais elle ne l’a peut-être pas toujours su au fond d’elle-même. » Pourtant, elle a toujours fait preuve de caractère en se donnant, coûte que coûte, et à chaque étape de sa vie, les moyens de ses ambitions : « C’est une promesse que je me suis faite. » « C’est elle qui bosse ! Elle fait des efforts sur tout, tous les jours. Nous, avec Lolo, on est en vacances », s’amuse Franco. Un bref survol de la vie de la jeune femme en témoigne. À quatre ans, inspirée par Yannick Noah vainqueur à Roland-Garros en 1983, elle frappe des coups à vide dans son jardin avec assez de passion pour que ses parents songent à lui offrir une raquette : « Une Snauwaert, je m’en souviens encore. » À six ans, Amélie Coups de gueule et coups de mou Courant 2000, elle entreprend une collaboration de deux ans avec l’ancienne joueuse Alexia Dechaume (son actuelle attachée de presse), dont elle se sépare au printemps 2002 pour travailler avec Loïc Courteau : « C’est une quête de moi- même, mais aussi une quête d’excellence, de perfection, et de toutes ces choses sûrement inaccessibles, que j’ai entrepris es », disait-elle l’automne dernier pour résumer ses motivations. Et pourtant à ce moment-là, ça n’allait pas fort pour Amélie Mauresmo. Loïc Courteau raconte : « En fait, le déclic, la prise de conscience, le point de départ de tout s’est produit après sa défaite contre Mary (Pierce) à l’US Open. Amélie s’est assise et m’a dit : “Ça ne va pas du tout ! Je n’ai pas les moyens de gagner ce match !” Il avait donc fallu qu’une Française lui mette une bonne raclée pour qu’elle se remette en question. » La joueuse poursuit : « C’était le moment de faire un point. Le timing n’était pas très bon, parce qu’il y avait la finale de la Fed Cup derrière, mais nous l’avons fait quand même, parce que c’était une nécessité. Je pensais posséder toutes les armes, mais je n’avais pas de solutions contre les grosses frappeuses. Et puis il y avait l’aspect mental lors des grands événements. Il a fallu que je touche le fond (après la Fed Cup) pour que les réponses arrivent concrètement. Et, d’abord, que je renoue à tout prix avec la victoire. » Ce fut chose faite à Philadelphie où elle remporta le tournoi une semaine avant le Masters : « Et à partir de Los Angeles, j’ai trouvé mon jeu, je me suis mise à jouer juste. » Des moments difficiles, des coups de gueule, des coups de mou, le duo Courteau-Mauresmo en a vécus plein en trois ans et demi, mais le coach n’a jamais douté ni de sa joueuse ni du bien-fondé de sa pédagogie, ou alors pas longtemps : « Jamais plus de 24 heures ! dit-il en riant. Je me souviens du jour où elle perd contre Dementieva en quarts de finale de l’US Open (2004). Je suis rentré dans ma chambre, complètement abattu. Puisque je n’arrivais pas à me faire comprendre, j’envisageais même une séparation (idem à Berlin au printemps 2005), mais le soir, quand je me suis retrouvé en face d’elle, je lui ai dit fermement : “Je t’interdis de me virer avant que tu gagnes un Grand Chelem, et on va le faire le truc ! Je ne sais pas quand, mais on va le faire !” » Le dernier coup de gueule remonte à octobre après Zurich : « Son jeu partait en vrille, et elle aussi, confie Courteau. Ça montait, ça montait, y en avait marre ! En fait, le fond du problème, c’est qu’elle ne s’autorisait pas à gagner. On en a beaucoup parlé. Et petit à petit, l’idée a fait son chemin. À Philadelphie, la sauce a commencé à prendre. Il avait fallu qu’elle passe par en bas pour remonter, lâcher prise, abandonner tous les faux repères qu’elle avait d’ellemême au fond, et qui faisaient que ça coinçait. Elle a suivi ce cheminement jusqu’à ce qu’elle se dise comme une évidence : “M…, moi aussi j’ai droit au bonheur, comme les autres !”» « Le domaine de la psychanalyse » « C’est vrai, confirme la championne. J’ai eu une évolution plus lente et plus tardive que les autres. Il fallait que je grandisse dans le domaine de la confiance en soi. Il fallait que le boulot physique soit fait. À un moment, il y a eu une certaine révolte. J’ai dit : “Enough !” (Assez !) Maintenant, ça va être à moi. C’est le moment ! Y en a marre de passer à côté, de se faire du mal… » Elle s’interrompt : « Mais là, on entre dans le domaine de la psychanalyse… » Le temps presse ! Le marathon médiatique n’est pas fini. C’est l’heure d’aller faire la photo officielle dans le Melbourne Park d’où reviendront enchantés un essaim de photographes, dont certains couverts de champagne, comme dans les Grands Prix de F 1, mais heureux d’avoir pu partager ce moment avec une gagnante qui sait boire au goulot, et dont le bonheur était bien réel. Ensuite, passage aux différents journaux télévisés, retour à l’hôtel où l’attendaient des tonnes de messages, dont un fax du président de la République, et rendez-vous avec sa garde rapprochée (Courteau, Franco, Daubinet) autour d’une bouteille de vin, à 22 h 30 au « France Soir », le restaurant français de Melbourne où Amélie a ses habitudes. C’est déjà là qu’elle avait dîné au soir de sa finale perdue en 1999 : « J’aurais gagné en 1999, ce serait arrivé “tout fou”. Cela n’aurait pas eu la même valeur qu’aujourd’hui. Le fait que ça se produise dix ans après mon titre de championne du monde juniors prouve que les pièces se sont emboîtées logiquement les unes dans les autres comme un puzzle. » De temps en temps, pour échapper au bruit et au va-et-vient des dîneurs, la joueuse, son coach et son kiné sortent prendre l’air, tous les trois assis sur un banc dans la rue, à parler pendant de longues minutes. Rien qu’entre eux. À un moment donné, un bus de touristes est passé dans Toorak Road, animée comme un samedi soir de fin d’été en Australie. Tout le monde s’est fait de grands signes de la main. Elle avait des étoiles plein les yeux. Et la fête a continué… DOMINIQUE BONNOT REPÈRES Amélie MAURESMO est née le 5 juillet 1979, à Saint-Germain-en-Laye. Elle mesure 1,75 m, pèse 69 kilos et réside à Genève. Droitière, elle frappe son revers à une main. Elle se révèle en 1996 en devenant championne du monde juniors, grâce notamment à ses titres à Roland-Garros et à Wimbledon. Engagée dans la filière fédérale jusqu’en juin 1997, elle est ensuite entraînée par le Sud-Africain Warwick Bashford jusqu’en novembre 1998, avant d’intégrer le « team Demongeot », qu’elle quitte fin 2000 afin de s’entraîner avec Alexia Dechaume. En janvier 1999, alors qu’elle n’est pas tête de série, elle atteint la finale de l’Open d’Australie (battue par Hingis). Elle remporte ensuite le premier tournoi WTA de sa carrière à Bratislava et intègre le top 10 mondial le 15 novembre 1999. En mai suivant, elle entre dans le top 5 et arrive à Roland-Garros dans la peau d’une favorite, mais elle chute d’entrée contre la modeste Jana Kandarr. En mai 2002, Loïc Courteau devient son coach. Elle atteint les demi-finales à Wimbledon et à l’US Open après avoir chuté en huitièmes à Roland-Garros. En 2003, elle est à nouveau nettement dominée par Serena Williams en quart de Roland-Garros. Sa fin de saison est brillante avec un quart de finale à l’US Open, un titre à Philadelphie, une finale au Masters (battue par Clijsters) et une victoire en finale de la Fed Cup avec Guy Forget sur la chaise de capitaine. L’année 2004 commence dans la douleur : en mars, elle perd son père, victime d’un cancer. Sa saison sur terre battue est remarquable (finale à Amelia Island et victoires à Berlin et à Rome) jusqu’à un quart perdu à Roland-Garros contre Dementieva. Elle enchaîne ensuite avec une demi-finale à Wimbledon et une finale aux JO d’Athènes (battue par Henin). En septembre, elle accède au rang de numéro 1 mondiale (une première pour le tennis français), une place qu’elle conservera cinq semaines. En 2005, après une troisième demi-finale à Wimbledon, elle s’adjuge le Masters en battant Mary Pierce en finale. Deux mois plus tard, elle remporte son premier tournoi du Grand Chelem à l’Open d’Australie, en battant Justine Henin, qui abandonne, en finale. Tous les dimanches 19h30 En direct de L’Équipe Depuis la rédaction de L’Équipe faites le tour de l’actualité sportive en France et dans le monde. Résultats, interviews, points de vue. Le rendez-vous à ne pas manquer. PAGE 4 » Michel FRANCO (kiné de Mauresmo) : « Une joie immense, comme tous les gens qui l’entourent. C’est un début. Ce matin, dans le journal, on disait qu’elle avait oublié de gagner un Grand Chelem, eh bien ! voilà, elle n’a pas oublié ! On avait dit que la victoire au Masters serait un tremplin, voilà un autre tremplin, encore une autre marche, et moi je veux bien construire un escalier pour elle ! » Gilles DAUBINET (médecin de l’équipe de France) : « Je suis arrivé ce matin (hier matin) exprès. Je lui avais promis d’être là si elle était en finale, donc je suis venu. Justine était peut-être un peu en dedans, mais Amélie a très bien joué. C’est dommage que cela finisse en queue de poisson mais on s’en fiche, elle a la victoire, c’est le principal. Ce soir (hier soir), j’imagine que l’on ne va pas se coucher tôt ! » Xavier MOREAU (préparateur physique de Mauresmo) : « J’avais mis mon réveil afin de suivre le match en direct et j’ai vécu un grand moment. Ce qui arrive est formidable pour Amélie et les gens qui l’entourent. Ce résultat récompense sa persévérance, il est le fruit d’un travail régulier effectué avec le plus grand sérieux et de la confiance qu’elle place dans les personnes chargées aussi bien de sa préparation technique que psychique et physique. Quand on réunit tous les ingrédients pour maîtriser la performance sportive, on a toutes les chances de réussir. » » 20h30 sur DIMANCHE 29 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge « J’ai pensé à mon papa » devient membre du tennis-club de Bornel où elle acquiert ses premières connaissances techniques, avec une éducatrice, Inger Delamare : « Le problème, c’est qu’à cette époque, on n’acceptait les inscriptions qu’à partir des poussins, c’est-à-dire huit ans. Mais mes parents ont insisté. J’ai donc pu faire un essai… et j’ai été acceptée ! Pendant deux ans, j’ai joué comme ça, avec des filles plus grandes que moi, dans une salle omnisports, sur du parquet », avant de s’inscrire au TC Méru, en Picardie, avec pour professeur Philippe Leroy. À onze ans, elle se décide à rejoindre le Tennis Études de Blois, sous la houlette de Patrick Simon. À toute personne qui s’intéresse à ce qu’elle veut faire plus tard, elle répond : « Jouer au tennis. » À quatorze ans, à l’INSEP, elle découvre, grâce à Gail Lovera, les multiples possibilités offertes par un revers lifté à une main. Trois ans plus tard, Mauresmo intègre le CNE à Roland-Garros, où elle retrouve Patrick Simon. La solitude la fait souvent souffrir. Le doute l’assaille, mais sa passion pour le jeu reprend le dessus. À dix-huit ans, sacrée championne du monde juniors la même année que Sébastien Grosjean, elle claque la porte de la Fédé et s’offre les services d’un coach privé, Warwick Bashford, puis intègre une « structure » privée, le Team Demongeot, dont l’originalité consiste à lui fournir non pas un coach, mais un pool de coaches. En 1999, c’est Christophe Fournerie qui l’accompagne quand elle arrive en finale de l’Open d’Australie, battue par Hingis. Bleu Rouge dole des interviewes. Je n’ai pas voulu en parler avant, pour ne pas m’avancer, ou par superstition, mais durant la période hivernale, j’ai joué au tennis comme jamais dans ma carrière. Maintenant, je peux le dire, mais c’était énorme ! Et c’est drôle parce qu’avec Loïc, on a eu le même réflexe, sans se concerter, on a gardé ça pour nous. » Jaune Bleu Jaune « MELBOURNE. – Le soir de la finale, Amélie Mauresmo a fêté sa victoire au restaurant « le France-Soir » avec Loïc Courteau (à gauche), Michel Franco (à droite) et d’autres proches, qui ont dégusté avec elle un excellent château cheval-blanc 1988. (Photo Nicolas Luttiau) Georges GOVEN (capitaine de l’équipe de France) : « C’est de la joie tout court. Il n’y a pas photo sur le match. Il y a eu ce qu’on espérait, le plan que “Lolo” (Courteau) avait mis en place a fonctionné. Elle a joué comme tout le temps depuis le Masters : tenir la balle, de la longueur, attaquer quand il faut, solide, bien dans sa tête. Avec en plus quelques conseils tactiques sur Henin, notamment sur les zones où elle a l’habitude de servir, Amélie a maîtrisé la quadrature du cercle. Elle a fait peu de fautes directes, elle est venue au filet, elle a bien servi et, à mon avis, peut servir encore mieux. Maintenant elle est calme, lucide, relâchée, plus à même d’avoir une bonne analyse en temps réel. Elle a cette volonté de ne pas surjouer et de ne pas jouer faux. Sa balle est un peu moins frappée liftée, elle est un peu plus ronde, mais l’avantage est qu’elle est bien relâchée. Et elle n’a pas oublié de frapper quand elle en a eu l’occasion. » Noir Noir IL EST 14 H 32, HEURE LOCALE, quand Justine Henin jette l’éponge. Surprise, Amélie Mauresmo, qui mène à ce moment-là 6-1, 2-0, 0-30 sur le service de la Belge qu’elle d o mi n e o u t r a g e u s e m e n t , s e demande ce qui se passe : « D’abord, je cherche à comprendre en m’adressant à Justine au filet, racontera-telle un peu plus tard, avec des étoiles plein les yeux. Elle me dit qu’elle a des douleurs à l’estomac, je lui fais la bise, et là… Voilà, quoi ! Quand je retourne vers ma chaise, je pense aux gens, aux moments difficiles. Il y a plein d’images qui m’arrivent. Des flash-back. Un petit peu de tout. Ce n’est pas cohérent, pas très structuré. » Sur le moment, on peut avoir l’impression que la Française jette sa raquette et son poignet éponge de dépit, frustrée de ne pas avoir pu vivre l’intensité d’une balle de match arrachée à l’adversaire, mais pas du tout : « Si je compare avec la balle de match du Masters à Los Angeles (contre Mary Pierce) qui avait été le soulagement le plus total, c’est vrai que j’ai éprouvé une petite frustration, mais tout de suite, j’ai réalisé. Je me suis dit : “C’est fait !” Et aussitôt, j’ai eu les larmes aux yeux. Et l’émotion m’a envahie. » Effectivement, la nouvelle championne d’Australie est restée un moment prostrée sur sa chaise, avant de venir attraper la main de Loïc Courteau penché au-dessus de la balustrade, entre Michel Franco, le kiné de la joueuse depuis un an et demi, Georges Goven, le capitaine de l’équipe de France, et Gilles Daubinet, le « doc ». Puis, tandis que s’affairent les officiels pour la remise de la coupe, Mauresmo revient vers sa chaise et… branche son téléphone portable : « Il y avait ceux qui étaient dans le box qui font complètement partie de cette victoire, et puis ceux qui sont restés en France. J’ai eu une grosse pensée pour eux… Et puis j’ai pensé à mon papa… » En faisant cette confidence, aussitôt de nouvelles larmes la submergent, comme lorsqu’elle a croisé Loïc Courteau un peu plus tôt dans le couloir des vestiaires, flanquée d’un garde qui portait sa coupe partout où elle allait, puis Franco, et Daubinet qui l’ont tour à tour serrée très fort contre eux : « Je suis grave ! dit-elle. J’ai une sensibilité qui fait que je suis remplie de joie, d’émotion. À ce moment-là, je lâche. Il fallait que ça lâche, parce que sur le terrain, je ne voulais pas commencer à pleurer. Je voulais dire des choses. Dans l’intimité, c’est plus facile. J’avais fait pareil à Los Angeles pour le Masters. » Son discours fut en effet sobre et drôle : « Ça faisait longtemps que j’attendais ce moment-là. J’ai eu le temps d’y penser. Ma première pensée va à Justine et… Je ne sais pas… Après sept ans, je remercie ceux qui ont toujours cru en moi : Loïc, Mich’… » Un spectateur crie : « And me ! » … « And you also ! », s’amuse-t-elle. Puis elle remercie aussi « Xav’ » (Xavier Moreau, son préparateur physique resté à Paris), et « Nico », Nicolas Perrotte, avec qui elle a peaufiné sa condition physique, fin novembre-début décembre, à l’Alpe-d’Huez. « Maintenant, je le dis, confie Mauresmo, assise à une table du restaurant des joueurs au milieu de la grande faran- 5 TENNIS Bleu Rouge Noir Jaune OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace) Un sacré défi JUNIORS Sidorenko en finale Le physique S lla fé Sous férule l de d Pierre Pi Paganini, il s’est forgé un physique digne de son extraordinaire bras. Il se déplace vite et merveilleusement bien ; ce qui lui permet d’ailleurs de prendre la balle très tôt et de «créer» du jeu. À Melbourne, comme à Doha, il n’a pas semblé souffrir de l’entorse à la cheville qui l’avait immobilisé en octobre dernier. Ou alors, il l’a bien caché… Il a joué presque tous ses matches en nocturne, ce qui lui a coûté moins d’énergie. Reste un point d’interrogation : comment réagira-t-il physiquement en cas de finale très longue et très accrochée ? C l fait Cela f it ddeux saisons i qu’il règne sans partage sur le tennis masculin. Depuis janvier 2004, neuf joueurs seulement l’ont battu (pour un total de dix dé défaites). Sa confiance semble sans limites, confortée par des records exceptionnels (6 Grands Chelems en deux ans et demi, 24 finales remporté tées d’affil ’a lée é jusqu’àà sa défaite dé au Masters de Shanghai, 51 succèès ès d’affil ’a lée é sur dur série ér en cours, etc.). Il se sait parfois invincible. Tommy Haas invincible Haas, puis Nikolay D d k ontt prouvéé ici Davydenko, i i qu’’on pouvaitit le faire douter. De là à le battre… 24 ans ; né le 8 août 1981 à Bâle (Suisse) 1,85 m ; 80 kg Droitier, revers à une main Entraî aîneur în : Tony Roche Classement ATP : 1er Palmarès : 34 titres dont 6 en Grand Chelem (Wimbledon 2003, 2004 et 2005 ; Open d’AAustralie 2004 ; US Open 2004 et 2005) et 2 Masters. 20 ans ; né le 17 juin 1985 à Limassol (Chypre) 1,82 m ; 80 kg Droitier, revers à deux mains Entraî aîneur în : Guillaume Peyre Classement ATP : 54e Meilleur classement : 52e (janvier 2006) Palmarès : aucun titre sur le circuit principal ; 1 finale (Bâ Bâle âl 2005)) ; champion du monde juniors 2003 FACE-À-FACE Federer-Baghdatis : 3 - 0 2004,, UUS Open, dur, 2e tour, Federer, 6-2, 6-7, 6-3, 6-1 2005,, OOpen d’Australie, ’A Rebound Ace, huitième de finale, Federer, 6-2, 6-2, 7-6 2006,, Doha, D Rebound Ace, quart de finale, Federer, 6-4, 6-3 La capacitité téé de d BBaghdatis hd i à relancer l le l service de Federer et à le mettre sous pression dè dès è le premier coup de raquette. ès Le Chyprioote a montré réé la remarquable qualité téé de son retour face à Roddick et à Ljubicic. S’i’iil renouvelle la performance, il peut instilller le doute dans l’esprit ’e du numéro ér 1 mondial. Sinon, le vécu vé de l’un ’u (six succèès ès en autant de finales de Grand Chelem) ett l’inexp ’i ér érience de l’a ’autre (une seule finalee, perdue, à Bâle, Bâl â l’a ’an dernier) dressent un tableau presque trop dés dé ésé séquilibré ré. é Si Federer se montre digne é. de Federeer, il ne devrait pas laisser échapper une septiè ième èm couronne. Le jeu j Jusqu’alors surtout fonddé sur lla qualit li é de d ses jambes et de son coup droit, son jeu est devenu plus complet. Son service lui a valu 54 aces, soit 2 par set environ, le dernier en date pour conclure la demifinale. Ses retours ont neutralisé les services de Roddick et de Ljubicic, son revers long de ligne fait mal et sa volée est acceptable. Il a aussi progressé en matière de contrôle de la tête de raquette. Le physique p y q Ses jambes sont parmii lles plus l rapides id ett les plus endurantes du circuit. Plutôt lourd en apparence, il détale comme un poids léger. Mais sa frappe est pleine de puissance, particulièremeent au service et en coup droit. Sa jeuneesse lui permet d’enchaî aîner les efforts sans trop de difficultés. Les deux jourss de repos dont il a disposé depuis sa demi-finale lui auront sans doute permis de récupérer parfaitement. Le mental On connaissait sa fougue f e, son goût pour la lutte à couper le souffle, mais moins sa capacité de passer des états d’excitation extrême au calme le pplus total. Dans chacun de ses matches les plus difficiles, contre Roddick, Ljubicic et plus encore contre Nalbandian, il a fait preuve d’une sérénité apparente excceptionnelle au moment de conclure. CContraint par la pluie à un retour au vestiaire dans son dernier jeu de service en demi-finale, il a achevé sa tâche comme uun grand. Federerr : 60 - Baghdatis B hd : 40 ALEXANDRE SIDORENKO aime bien la pluie. « C’est mon talisman », dit-il. Sauvé en quart de finale par une interruption, il a encore profité hier des averses pour se remobiliser. Face au Russe Pavel Chekhov, le score était à 2-2 avant que la partie ne soit suspendue. Après la pause et la reprogrammation du match sur un court couvert, les jeux défilèrent au bénéfice du Français, vainqueur finalement 6-4, 6-1 du joueur qui avait éliminé la tête de série numéro 1, le Néerlandais De Bakker. « Il m’avait battu lors d’un tournoi précédent en Australie et je voulais prendre ma revanche, mais sans me prendre la tête non plus », souriait un Sidorenko à l’implacable jeu de fond de court cadencé. Pas réellement répertorié dans le monde des juniors, le Français, coa- ché par son père, préfère se concentrer sur les tournois ATP, jugeant ce chemin plus productif pour s’aguerrir. La saison passée, il a accroché quelques bons joueurs. « On apprend beaucoup en jouant chez les seniors. Et c’est plus simple quand on retrouve les juniors. Ce n’est pas parce que je suis loin d’eux au classement que je ne peux pas les battre ! » Chez les juniors, le Français s’intéressera cette année essentiellement aux tournois du Grand Chelem, afin de tenter de conquérir le titre de champion du monde. « Il n’y a que ça d’intéressant chez les juniors », dit-il. Pour tenter de gagner la première levée, il est arrivé en Australie dès le 1er janvier, après avoir été invité cet hiver par la FFT à participer au stage de Val-Thorens avec l’élite fédérale. – F. Ra. HEWITT PREND DU RECUL. – Lleyton Hewitt, éliminé prématurément à Melbourne (au 2e tour par l’Argentin Chela), a déjà prévenu qu’il examinerait sa participation aux rencontres de Coupe Davis au cas par cas. « Il doit maintenant penser à sa famille, regarder son programme, a expliqué son manager Rob Aivatoglou. Il regardera désormais pour chaque rencontre quel est l’adversaire et quelle est la surface, si c’est compatible avec son programme et sa forme du moment. Son engagement ne sera plus automatique. » Le numéro 4 mondial a déjà déclaré forfait pour la prochaine rencontre Suisse-Australie. Mais la raison de ce forfait n’est pas liée à sa nouvelle approche de la Coupe Davis. Son absence est motivée par une cheville douloureuse qui l’avait handicapé contre Chela. DAVENPORT ET SERENA OUT. – Lindsay Davenport et Serena Williams ont déclaré forfait pour le tournoi de Tokyo, qui débute lundi. Davenport, tenante du titre, a dû renoncer car elle n’est pas remise de la blessure à la cheville qu’elle s’est donnée en quart de finale de l’Open d’Australie contre Justine Henin. Serena Williams, battue au troisième tour de l’Open d’Australie par Daniela Hantuchova, a fini par se rendre compte qu’elle n’était pas en état physique pour faire bonne figure dans un tournoi. « J’ai encore besoin d’un peu de temps pour me remettre en forme », a-t-elle déclaré avant d’annoncer qu’elle prévoyait de revenir sur le circuit à Anvers, dans trois semaines. UNE FINALE POUR HINGIS. – Battue en simple par Kim Clijsters en quart de finale, Martina Hingis disputait, la nuit dernière, la finale du double mixte avec l’Indien Mahesh Bhupathi contre Daniel Nestor et Elena Likhovtseva. Pour en arriver là, Hingis et Bhupathi avaient sorti au deuxième tour l’équipe tête de série numéro 2, Lisa Raymond - Jonas Björkman. RÉSULTATS Parcours Parcours 1er ttour : b. b IIstomin t (OUZ), 6-2, 6-3, 6-2 en 1 h 23’ 2e tour : b. Mayer (ALL), 6-1, 6-4, 6-0 en 1h 12’ 3e tour : b. Mirnyi (BLR), 6-3, 6-4, 6-3 en 1 h49’ Huitième de finale : b. Haas (ALL), 6-4, 6-0, 3-6, 4-6, 6-2 en 2h58’’ Quart de finale : b. Davydenko (RUS), 6-4, 3-6, 7-6 (9-7), 7-6 (7-5) en 3h 13’ 3 Demi finale : b. Kiefer (ALL), 6-3, 5-7, 6-0, 6-2 en 2 h40’ 1er tour : b. Gimelstob (USA), 7-6 (8-6), 7-5, 5 66-00 en 2 h 19 19’’ tour : b. Stepanek (RTC), 6-4, 6-3, 3-6, 0-6, 7-5 en 3h10’ 3e tour : b. Gremelmayr (ALL), 6-2, 6-1, 6-2 en 1h20’ Huitième de finale : b. Roddick (USA), 6-4, 1-6, 6-3, 6-4 en 2h 32’ Quart de finale : b. Ljubicic (CRO), 6-4, 6-2, 4-6, 3-6, 6-3 en 3h17’ Demi finale : b. Nalbandian (ARG), 3-6, 5-7, 6-3, 6-4, 6-4 en 3h 27’ 2e 4 CLUBS À LA UNE UN CLUB, UN COFFRET. 25 €. PARTOUT OÙ L’ON VEND DES LIVRES ET SUR WWW.LEQUIPE.FR DIMANCHE 29 JANVIER 2006 PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Jaune La saga continue... Après l’AS Saint-Étienne, le Paris - Saint-Germain, l’Olympique de Marseille et le FC Nantes Atlantique, 4 nouveaux clubs rejoignent la collection « Un club à la Une ». Réunis dans un coffret original, découvrez 20 Unes historiques de L’Équipe et un livret pour revivre les grandes heures de votre club. Bleu Temps passé sur le court : 16h 5’ Sets disputés : 25 (18 gagnéés és ; 7 perdus) Jeux disputés : 232 (130 gagnés ; 102 perdus) Jaune Temps passé sur le court : 13 h15’ Sets disputés : 22 (18 gagnéés és ; 4 perdus) Jeux disputés : 199 (125 gagnés ; 74 perdus) HEILBRONN (ALL, ATP Challenger, indoor, 85 000 , 23-29 janvier). – Premier tour : Zib (RTC) b. Haehnel, 7-5, 7-6 (7-5) ; Dupuis b. Kubot (POL), 6-4, 7-6 (7-3) ; Carraz b. Burgsmüller (ALL), 7-6 (7-5), 3-6, 6-3. Deuxième tour : Dupuis b. Greul (ALL), 6-7 (2-7), 6-4, 6-4 ; Söderling (SUE) b. Carraz, 6-4, 7-6 (7-3). Quart de finale : Dupuis b. Dlouhy (RTC), 3-6, 6-3, 6-4. Demi-finale : Söderling (SUE) b. Dupuis, 6-3, 6-3. WREXHAM (GBR, ATP Challenger, indoor, 21 250 , 24-29 janvier). – Premier tour : Ryderstedt (SUE) b. Guez, 6-7 (3-7), 7-6 (14-12), 6-4 ; Robert b. Pless (DAN), 3-6, 6-3, 7-6 (7-4) ; Thomann b. Lammer (SUI), 6-3, 6-4 ; Pequery b. Cipolla (ITA), 6-4, 6-4 ; De Chaunac b. Van Gemerden (HOL), 2-6, 6-1, 7-5 ; Zovko (CRO) b. Roger-Vasselin, 1-6, 6-3, 6-4. Deuxième tour : Robert b. Ryderstedt (SUE), 6-4, 6-2 ; Wauters (BEL) b. Thomann, 3-6, 7-6 (8-6), 6-4 ; Pequery b. De Chaunac, 6-3, 6-3. Quarts de finale : Robert b. Lisnard (MON), 6-1, 6-1 ; Pequery b. Mertl (RTC), 6-4, 6-1. Demi-finales : Robert b. Wauters (BEL), 6-3, 6-3 ; Bogdanovic (GBR) b. Pequery, 7-6 (8-6), 6-2. SANTIAGO (CHL, ATP Challenger, terre battue, 25 000 $, 24-29 janvier). – Premier tour : Roitman (ARG) b. Devilder, 6-3, 7-6 (7-5). Noir Bleu Noir Photos : Nicolas Luttiau Maarrrc rco ccoooss BBAAAGGGHHDDAAT ATTIS ATI IS Le jeu j R Roger FFederer d saiti tout faire et c’est bien là le problème lorsqu’on l’affronte. Son jeu s’articule essentiellement autour de son service, qu’il varie à merveille (trajectoires, effets)) sans appuyer exagérément sur le champignon, et de son coup droit, qui gicle à une vitesse folle après le rebond. Après quelques années de tâtonnements, son revers est lui aussi devenu presque imprenable. Son utilisation tactique du slice est formidable. Il s’aventure moins systématiquement au filet qu’avant, mais sa prise de balle très précoce lui assure de diriger l’échange neuf fois sur dix. Il est peut-être le joueur le plus complet de tous les temps. Rooggger Ro geeerr FFE FED EDE EED DER DDE ERE EER RER RRE EERR Ce matin, à 9 h 30, Marcos Baghdatis, jeune Chypriote de vingt ans, 54e mondial, part à l’assaut de la montagne Federer. 6 FOOTBALL BORDEAUX e 1-0 LENS AUXERRE e 2-0 RENNES Laslandes (28 s.p.) TOULOUSEe 1-1 De Melo (22 ) Akpa-Akpro (11 ) SOCHAUX AC AJACCIO TROYES NICE PARIS-SG 0-0 0-0 remis remis remis AUJOURD'HUI 18 HEURES METZ 20 H 45 LYON (1-2) Nantes-Troyes (0-1), Saint-Étienne - Nice (1-0) et Strasbourg-Paris-SG (0-1) ont été reportés en raison du gel. Entre parenthèses, le score du match aller (6e journée). Trois matches reportés DOMICILE MATCHES Pts J. G. BUTS N. P. p. c. EXTERIEUR MATCHES diff. J. G. BUTS N. BUTEURS P. p. MATCHES c. J. G. BUTS N. P. p. c. 1. Lyon 54 23 16 6 1 39 15 +24 11 8 2 1 17 10 12 8 4 0 22 5 2. Bordeaux 45 24 12 9 3 22 12 +10 12 8 3 1 12 5 12 4 6 2 10 7 3. Auxerre 42 24 13 3 8 32 24 +8 12 10 0 2 23 6 12 3 3 6 9 18 4. Lille 37 23 10 7 6 31 16 +15 12 8 2 2 18 3 11 2 5 4 13 13 5. Paris-SG 37 23 11 4 8 28 22 +6 12 9 1 2 23 10 11 2 3 6 5 12 6. Marseille 36 24 10 6 8 25 27 -2 13 7 5 1 16 10 11 3 1 7 9 17 7. Le Mans 35 24 10 5 9 24 19 +5 13 8 3 2 19 7 11 2 2 7 5 12 8. Lens 34 24 7 13 4 30 20 +10 11 5 5 1 19 7 13 2 8 3 11 13 9. Monaco (2-0) MONACO Jaune TOTAL CLASSEMENT LILLE Noir Auxerre tient le rythme Pieroni (69 s.p.) Kahlenberg (80e) MARSEILLE NANCY NANTES SAINT-ÉTIENNE STRASBOURG Rouge LIGUE 1 (24e journée) HIER LE MANS e Bleu 33 23 9 6 8 22 18 +4 11 5 3 3 11 6 12 4 3 5 11 12 10. Saint-Étienne 33 22 8 9 5 20 17 +3 11 4 6 1 13 6 11 4 3 4 7 11 11. Nancy 32 24 9 5 10 24 19 +5 13 4 5 4 15 10 11 5 0 6 9 9 12. Rennes 32 24 10 2 12 24 35 -11 11 6 1 4 17 16 13 4 1 8 7 19 13. Nantes 30 23 8 6 9 24 23 +1 12 5 4 3 13 9 11 3 2 6 11 14 14. Nice 30 23 7 9 7 17 19 -2 12 5 3 4 10 9 11 2 6 3 7 10 15. Toulouse 27 23 7 6 10 21 27 -6 11 5 3 3 11 8 12 2 3 7 10 19 16. Sochaux 26 24 6 8 10 18 25 -7 12 4 4 4 11 9 12 2 4 6 7 16 17. Troyes 25 23 6 7 10 21 29 -8 11 4 5 2 11 10 12 2 2 8 10 19 18. AC Ajaccio 17 24 3 8 13 13 29 -16 11 2 5 4 8 10 13 1 3 9 5 19 19. Strasbourg 15 23 2 9 12 14 30 -16 12 1 5 6 6 15 11 1 4 6 8 15 20. Metz 14 23 2 8 13 13 36 -23 11 2 3 6 7 16 12 0 5 7 6 20 Comme Strasbourg-PSG, annulé dès vendredi, Saint-Étienne - Nice et Nantes-Troyes n’ont pas pu avoir lieu, hier, en raison du mauvais temps. MATCH EN RETARD (22e journée) MERCREDI 1er FÉVRIER 20 HEURES Saint-Étienne - Toulouse (Foot +) SAMEDI 4 FÉVRIER 17 H 15 Paris-SG - Saint-Étienne (Canal +) 20 HEURES AC Ajaccio - Auxerre Lens - Strasbourg Metz - Nancy Nice - Lille Rennes - Monaco Sochaux - Le Mans Toulouse - Nantes (ces sept matches sur Foot +) DIMANCHE 5 FÉVRIER 17 H 15 DIMANCHE 11 FÉVRIER 18 HEURES Marseille - Toulouse (Canal + Sport) 21 HEURES Lille - Paris-SG (Canal +) Troyes - Marseille (Canal + Sport) AGENDA COUPE DE FRANCE (16es de finale, suite) Voir page 10; er MERCREDI 1 FÉVRIER LIGUE 1 (22e journée, match en retard) Voir ci-dessus. COUPE DE FRANCE (16es de finale, suite) Voir page 10. VENDREDI 3 FÉVRIER LIGUE 2 (24e journée) 20 H 30 Amiens (14) - Gueugnon (12) Clermont (19) - Brest (15) Créteil (5) - Châteauroux (9) Laval (18) - Montpellier (11) Reims (7) - Bastia (2) Sedan (1) - Dijon (6) Sète (20) - Grenoble (10) 20 H 45 Guingamp (16) - Caen (8) (Eurosport) NATIONAL (22e journée, match avancé) SAMEDI 4 FÉVRIER LIGUE 1 (25e journée) Voir ci-dessus. NATIONAL (22e journée, suite) DIMANCHE 5 FÉVRIER LIGUE 1 (25e journée, matches décalés) Voir ci-dessus. LIGUE 2 (24e journée, match décalé) 15 H 30 Valenciennes (4) - Le Havre (13) (Eurosport) LUNDI 6 FÉVRIER LIGUE 2 (24e journée, match décalé) 20 H 30 Frau 5,5 Remplacements. – 67e : Alonso par MAVUBA ; 78e : Darcheville par PEREA ; 84e : Smicer par DENILSON. Non utilisés : Roux (g.), Jemmali. Entraîneur : Ricardo. Itanddje Itandj dje 5 Hilton lt cap., 6 Se. Keita 5,5 Thomert Assou-Ekotto 4,5 5 Remplacements. – 63e : Barul par KHITER ; 86e : A. Diarra par CARRIÈRE et Se. Keita par LACOURT. Non utilisés : Chabbert (g.), Gillet. Entraîneur : F. Gillot. LE BUT 1-0 : LASLANDES (28e s.p.). – Un tacle de Coulibaly déséquilibre Darcheville dans les seize mètres lensois. Laslandes transforme le penalty d’une frappe du droit à ras de terre sur la droite d’Itandje, pris à contre-pied. LES CARTONS 7 AVERTISSEMENTS. – Bordeaux : Laslandes (tacle irrégulier sur Se. Keita), Alonso (39e, obstruction sur Assou-Ekotto), Henrique (58e, obstruction sur Jussiê) ; Lens : Se. Keita (14e, jeu dur sur Darcheville), Assou-Ekotto (30e, jeu dur sur Laslandes), A. Diarra (55e, tacle irrégulier sur Marange), Demont (89e, mauvais geste sur Denilson). AUXERRE - RENNES : 2-0 (0-0) Temps très froid. Pelouse moyenne. 7 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Malige. Jaurès 5,5 STRASBOURG. – La neige et les températures très basses ont eu raison des efforts du club de Strasbourg. Dès vendredi, la décision avait été prise de ne pas jouer la rencontre face au PSG, le lendemain. Hier, Nantes-Troyes et Saint-Étienne - Nice ont également été reportés pour les mêmes raisons. (Photo Jean-Marc Loos/l’Alsace/PQR) MARSEILLE - SOCHAUX : 0-0 Temps pluvieux. Vent très violent. Pelouse humide. 22 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Thual. Bonnissel 5 Ribéry 6 Andrré Luis Cana 5 5,5 Pagis BBarthez a arthe arthez 6,5 Maoulida caaap., 77, 7,5 5 Déhu Lamouchi 4,5 4 Mézague 6,5 Dagano 5,5 Nasri non noté AAfolabi 6,5 Pitau 5,5 Ilan 5,5 Ménez 4,5 Biancalani 6 Riche Rich her hert e 7 Miranda 5 Sarkisian 5,5 Mou. N’Diaye 4,5 Puygrenier 5,5 André Luiz Silva 5,5 Lucas Braaacigliano Bra c ciglia ciglian Lécluse 4 Rudolf caap ap., p., 6, 6,5 5,5 5,5 Edson 6 B. Gavanon Da Costa 5,5 6 Tosic 5 Danjou a 5 Robin 5 Antonio nt Carlos 6,5 André Luiz 3,5 Duchemin 6,5 Chrétien 5,5 Chafni 4,5 Poratto Porato 6,5 Remplacements. – 35e : Nasri par DELFIM (note : 4,5) ; 86e : Lamouchi par GIMENEZ. Non utilisés : Carrasso (g.), Cantareil, Deruda. Entraîneur : J. Fernandez. Remplacement. – 85e : Isabey par BOUDARÈNE. Non utilisés : Martinovic (g.), Bühler, Brunel, Quercia. Entraîneur : D. Bijotat. Remplacements. – 74e : Rudolf par CAMERLING ; 84e : Sarkisian par CHOULEUR. Non utilisés : Sorin (g.), Berenguer, N’Tolla. Entraîneur : P. Correa. 3 AVERTISSEMENTS. – Marseille : Bonnissel (90e + 2, jeu dur sur Ilan) ; Sochaux : Mézague (35e, jeu dur sur Nasri), Menez (45e + 1, charge sur Maoulida). LE MANS - TOULOUSE : 1-1 (1-1) Remplacement. – aucun. Non utilisés : Trévisan (g.), J.-T. Moretti, Baron, Scarpelli, Mandrichi. Entraîneur : J. Pasqualetti. 7 AVERTISSEMENTS. – Nancy : Rudolf (51e, charge irrégulière sur Laurenti), Puygrenier (82e, charge irrégulière sur Edson), Chouleur (88e, tacle irrégulier sur Mou. N’Diaye) ; AC Ajaccio : Danjou (28e, jeu dur sur Sarkisian), Collin (43e, antijeu), André Luiz (63e, croc-en-jambe sur Da Costa), Robin (81e, charge irrégulière sur Camerling). Lille Chiumiento 5,5 Akpa-Akpro 5,5 8 24 Dernis Pimenov Remplacements. – 74e : Akpa-Akpro par CARDY ; 80e : Batlles par GIRESSE ; 90e : Taïder par DAO. Non utilisés : Douchez (g.), Bergougnoux. Entraîneur : É. Mombaerts. LES BUTS 0-1 : AKPA-AKPRO (11e). – À la suite d’un corner mal renvoyé par la défense mancelle repris par Taïder, le ballon revient dans la surface. Au point de penalty, Akpa-Akpro le récupère dos au but, se retourne pour placer une frappe puissante de l’intérieur du gauche qui trompe Pelé sur sa gauche, à ras de terre. 1-1 : DE MELO (22e, passe de Matsui). – Matsui hérite du ballon côté droit. Il feinte Mathieu et centre du droit à l’angle de la surface toulousaine à destination de De Melo. Esseulé au point de penalty, le buteur brésilien reprend d’une tête piquée plein axe et bat Revault. LES CARTONS 5 AVERTISSEMENTS. – Le Mans : Basa (10e : jeu dangereux sur Batlles), Chiumiento (57e, simulation), Cerdan (62e, tacle par-derrière sur Moreira), Matsui (87e, tacle dangereux sur Ebondo) ; Toulouse : Akpa-Akpro (15e : tacle par-derrière sur Bonnart). Istres (17) - Lorient (3) (Eurosport) 16 Vitakic ta 10 Malicki 4 Tavlaridis Proment cap. Youla 9 Moussilou 8 Chalmé 13 K. Keita ou Debuchy (2) Obraniak Les cinq derniers matches : G. G. P. G. N. Remplaçants : Pichon (g.) (30), Lichtsteiner (26), Plestan (25), Debuchy (2) ou K. Keita (23), Touré (34). Entraîneur : C. Puel. Absents : Sylva (g.), Makoun, Aboucherouane, Odemwingie (CAN), Acimovic (convalescent), Dumont (genou), Fauvergue (cuisse), Franquart, S. Robail, M. Robail, Barallon, Mirallas, (choix de l’entraîneur). Suspendu : Schmitz. Schmitz et Fauvergue absents Schmitz, suspendu, et Fauvergue, victime d’une béquille en haut de la cuisse, sont absents. Le premier sera remplacé par Vitakic et la blessure du second laissera à Moussilou la place d’attaquant. Les autres blessures occasionnées cette semaine par les entraînements sur terrain gelé semblent ne pas avoir laissé de traces. – M. Bo. Remplacements. – 81e : N’Guema par BARBOSA et Mvuemba par MONTERRUBIO ; 85e : Källström par M. SOW. Non utilisés : Douard (g.), Mbia. Entraîneur : L. Bölöni. Stade Louis-II 20 : 45 32 dj Givet cap. 1 1 Wimbée Waarmuz rmuz 20 Huszti ou Bassong (17) Spectacle agréable. Spectacle très agréable. Spectacle exceptionnel. Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté. 28 Les cinq derniers matches : G. P. P. P. P. Remplaçants : Marichez (g.) (30), Mo. N’Diaye (25), Contout (27), Bassong (17) ou Huszti (20), Bong (33) ou Belson (33). Entraîneur : J. Muller. Absents : Zewlakow (instance de transfert), Renouard (douleur pubienne), Tum (genou), Pompière, Walter (rééducation), Djiba, Agassa, Chérif Touré (CAN), Alioui (non qualifié), Gueye, Agouazi, Mihoubi (choix de l’entraîneur). Suspendu : Meniri 4 Lyon Arbitre : M. Layec 12 17 Di Vaio 3 Cris 11 21 Fred ou Carew (9) Tiago 8 Juninho cap. 6 22 Plasil Wiltord Maicon 26 Pedretti 36 Vieri 23 15 Réveillère 14 Govou 7 Bernardi Modesto Zikos ou Squillaci (19) 13 En direct sur Canal + 4 1 Coupe oupeet et Müller 24 Monsoreau Les cinq derniers matches : G. P. N. P. N. Remplaçants : Biancarelli (g.) (16), Squillaci (19) ou Modesto (4), Veigneau (31), D. Perez (5) ou Sorlin (11), Gigliotti (22) ou Gakpe (33). Entraîneur : F. Guidolin. Absents : Roma (hernie), Gerard (tendon d’Achille), Chevanton (genou), Cubilier (grippe), Meriem, Maurice-Belay, Mangani, Lescure (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Les cinq derniers matches : P. G. G. G. N. Remplaçants : Vercoutre (g.) (25), Clerc (31), Clément (6) ou Ben Arfa (18) ou Benzema (19), Carew (9) ou Fred (11), F. Malouda (10). Entraîneur : G. Houllier. Absents : Caçapa (cuisse), Berthod (cuisse), Abidal (reprise). Suspendu : M. Diarra. Obraniak est apte Meriem écarté Des surprises Ses adducteurs sifflaient mais Obraniak sera présent à Lille. Il s’est déclaré apte au service après un dernier essai hier matin. Tum forfait, Muller devrait faire le choix de la prudence en intégrant un milieu supplémentaire (Morisot). S’il reste fidèle à son 4-4-2, Contout, efficace en CFA le week-end dernier, ou N’Diaye, épaulera Youla. – R. R. Déjà absent face à Lens (1-1), Meriem a encore été laissé au repos par Guidolin. Derrière la paire d’attaque Di Vaio-Vieri, Plasil et Kapo devraient être titularisés. En défense, incertitude entre Modesto et Squillaci, remis de ses douleurs à la hanche. – E. Ba. Après avoir envisagé de s’entraîner une dernière fois à… Nice, les Lyonnais ont finalement bravé l’intempérie hier après-midi à Gerland. Si Tiago prendra le relais de Diarra au poste de milieu défensif axial, Houllier dévoilera au dernier moment la composition de sa défense et de son attaque. – C. C. Prix des places : 9, 20, 23, 26 et 29 PAGE 6 Spectacle sans intérêt. Spectacle médiocre. Spectacle moyen. Dos Santos Morisot 23 Edman 6 1 AVERTISSEMENT. – Rennes : Briand (90e, antijeu). 1 EXPULSION. – Auxerre : Mathis (89e, tacle par-derrière sur Y. Gourcuff). Béria Borbiconi 29 Pouuuppl plinn G. Bourillon 5 4 J. Faty Mvuemba cap., 6 5 Källström 5,5 LES CARTONS 3 5 7 Adailton d n 5 1-0 : PIERONI (69e, s.p.). – Pieroni est accroché dans la surface et obtient le penalty. Il le transforme lui-même du plat du pied droit, au ras du poteau gauche de Pouplin. 2-0 : KAHLENBERG (80e). – Légèrement décalé sur la gauche, Kahlenberg s’avance jusqu’à l’entrée de la surface et marque d’une frappe puissante, légèrement de l’extérieur du droit, qui touche l’intérieur du poteau gauche de Pouplin avant de franchir la ligne. 2 10 Ouadah Cabaye 21 Remplacements. – 12e : Radet par MARTIN (note : 5) ; 70e : Luyindula par MATHIS ; 90e + 1 : Kahlenberg par POYET. Non utilisés : Hamel (g.), Bolf. Entraîneur : J. Santini. Kapo 12 Bodmer Gygax Y. Gourcuff 5 N’Guema 5 Metz Monaco 12 22 Sirieix F. Thomas 5 Arribag b é Fauré 7 Cerdan d 5 5 5,5 Revau Revault evaul ut ult Y. Pelé Dieuze D. Moreira cap., ap., p., 6,,5 ,5 5 6 4 Basa s Aubey b De Melo 5,5 5 Taïder Fischer 6,5 6 6,5 Matsui Batlles O. Thomas Mathieu 6,5 5 5,5 6,5 Remplacements. – 70e : De Melo par FANCHONE, 90e : Chiumiento par DOUILLARD. Non utilisés : Roche (g.), Pinault, Poulard. Entraîneur : F. Hantz. 20 Tafforeau cap. Ebondo 4 En direct sur Canal + Sport Arbitre : M. Lhermite Temps glacial et pluvieux. Pelouse partiellement enneigée. 8 496 spectateurs. Arbitre : M. Coué. Bonnart cap., 7,5 18 : 00 Stadium Lille-Métropole, à Villeneuve-d’Ascq Perrier-Doumbé 5,5 LES BUTS Collin cap., 4 LES CARTONS LES CARTONS Luyindula 4,5 Lachuer cap., 5 Radet non noté Laurenti 5,5 Briand 4,5 Pieroni 5 Berson 4 Temps glacial. Pelouse en bon état. 15 640 spectateurs. Arbitre : M. Derrien. Calvé 4 Isabey cap., 4,5 Kahlenberg 5,5 Mignott Be. Cheyrou M 4 6 CCoool 5,5 Grichting 5,5 NANCY - AC AJACCIO : 0-0 20 HEURES Auxerre - Metz Bordeaux - Rennes Le Mans - Nice Monaco - Troyes Nancy - Saint-Étienne Nantes - Sochaux Strasbourg - AC Ajaccio (ces sept matches sur Foot +) 18 HEURES MARDI 31 JANVIER Henrique r Laslandes 4,5 Fernando 6 6 Alonso Faubert 4,5 4,5 21 HEURES SAMEDI 11 FÉVRIER Smicer 5,5 Br. Cheyrou 5 Planus a Darcheville 5 5,5 Ramé caap., 55, 5,5 Lyon - Bordeaux (Canal +) 26e JOURNÉE Barul Demont 5 5,5 A. Diarra 4,5 A. Coulibaly u Jussiê 4,5 6 Marange 6 D. Ferreira 4 Lens - Lyon (Canal +) 25e JOURNÉE Temps froid. Pelouse grasse. 21 575 spectateurs. Arbitre : M. Piccirillo. Prix des places : 10, 25, 40, 45 et 60 DIMANCHE 29 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PROCHAINES JOURNÉES BORDEAUX - LENS : 1-0 (1-0) Bleu Rouge INTEMPÉRIES : LA LIGUE ATLANTIQUE ANNULE TOUT... – Les matches prévus ce week-end dans les Championnats amateurs de Loire Atlantique, Vendée et Maine-et-Loire ont été annulés par la Ligue atlantique en raison des conditions météo. ... RHÔNE-ALPES AUSSI.– Outre le match de L 1 Saint-Étienne - Nice, la totalité des rencontres programmées ce week-end en Rhône-Alpes ont été reportées à cause de la neige. – C. C. 1. Kahlenberg (Auxerre), 7 passes. 2. Matsui (+ 1) (Le Mans), 6 passes. 3. Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens, parti au Beitar Jérusalem, ISR) ; Kalou (Paris-SG) ; Monterrubio (Rennes), 5 passes. 7. André Luiz (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Dernis (Lille) ; Govou (Lyon) ; Rothen (Paris-SG), 4 passes. 12. Darcheville (Bordeaux) ; Fanchone (Le Mans) ; Thomert (Lens) ; Bodmer (Lille) ; F. Malouda, Wiltord (Lyon) ; Dimitrijevic (Nantes) ; B. Koné (Nice) ; Dhorasoo, Landrin, B. Mendy (Paris-SG) ; Källström (Rennes) ; P. Feindouno, L. Perrin (Saint-Étienne) ; Isabey (Sochaux) ; Batlles, Ebondo (Toulouse), 3 passes, etc. Jaune Bleu Jaune rapidement recouvert la pelouse de la Beaujoire, débâchée le matin. À 16 heures, la décision de reporter le match était prise par le délégué de la LFP. « Il y a sept centimètres de neige sur la pelouse, notait Luc Delatour, le directeur des compétitions du FCNA. On annonce une recrudescence après 19 heures et les abords du stade ne sont pas praticables. On n’a donc pas le choix. » Alors au vert avec ses joueurs, à soixante kilomètres du stade, Serge Le Dizet faisait contre mauvaise fortune bon cœur : « Ce n’est pas trop grave, reconnaissait l’entraîneur nantais. On rejoue mardi en Coupe de France (contre Bois-Guillaume, CFA). On ne sera pas resté longtemps inactifs. » À Orvault, dans la banlieue nantaise, l’entraîneur troyen avait davantage de motifs d’agacement, son équipe étant éliminée en Coupe, mais gardait le sourire : « Le report est normal, même s’il nous pénalise beaucoup, expliquait Jean-Marc Furlan. Il faudrait s’adapter, jouer dans des stades couverts, avoir des bâches chauffées comme en Allemagne ou ne pas jouer en hiver. Là, ça casse le rythme et on va affronter Marseille, le week-end prochain, avec ce handicap. » La date du mercredi 8 février a été évoquée pour jouer la rencontre. À Nancy, en revanche, le froid n’a pas empêché la tenue du match opposant l’ASNL à l’AC Ajaccio. Pourtant, il avait beaucoup neigé en Meurthe-etMoselle en milieu de semaine. Le gazon du stade Marcel-Picot avait été recouvert d’une bâche avec une soufflerie, qui s’est montrée efficace. Le club nancéien a également profité d’une main-d’œuvre rapidement mobilisable. Jeudi après-midi, les pensionnaires du centre de formation avaient été réquisitionnés pour enlever la couche de neige qui recouvrait la bâche. – B. Li, J.-D. C., R. R. PASSEURS Noir Noir APRÈS STRASBOURG-PSG, reporté dès vendredi, deux autres matches de la 24e journée de Ligue 1, qui auraient dû se jouer hier soir – Saint-ÉtienneNice et Nantes-Troyes – n’ont pu avoir lieu, en raison des intempéries. Ces dernières ont également perturbé les 16es de finale de la Coupe de France (voir page 10). Hier matin, à Saint-Étienne, Stéphane Bré n’a pas hésité longtemps lorsqu’il est venu inspecter la pelouse du stade Geoffroy-Guichard. Dans la nuit de vendredi à samedi, les fortes chutes de neige, fréquentes dans le Forez depuis quelques jours, s’étaient poursuivies (plus de vingt centimètre au petit matin) et rendaient impossible la tenue du match contre Nice. Ce qu’Élie Baup et ses joueurs ont également constaté en se rendant sur place. Toutes les précautions avaient pourtant été prises. La pelouse était bâchée depuis mardi et un système renforcé de ventilation chauffante devait éviter qu’elle gèle. Mais le poids de la neige ayant écrasé la bâche, la soufflerie n’a pu fonctionner jusqu’au bout. Les conditions de sécurité n’étaient pas non plus réunies aux abords et dans le stade, dont la toiture présentait un caractère de dangerosité. Un arrêté municipal, valable jusqu’à dimanche soir, empêchait d’ailleurs de reporter le match à aujourd’hui, d’autant plus que Météo-France a émis un bulletin d’alerte orange jusqu’à ce soir. Il s’agit de la deuxième rencontre reportée en l’espace de quinze jours dans le Forez. Le 14 janvier, SaintÉtienne-Toulouse (22e journée) avait dû être interrompu dès la 13e minute, en raison du gel de la pelouse. Il a été re p r o g r a m m é ce m e r c r ed i , à 20 heures. Si les conditions climatiques le permettent. À Nantes, la neige est plus inhabituelle, mais hier elle était au rendezvous dès le milieu de la matinée et a 1. Pauleta (Paris-SG), 14 buts. 2. Luyindula (Auxerre), 9 buts. 3. Pieroni (+ 1) (Auxerre) ; Cousin (Lens) ; Wiltord (Lyon), 8 buts. 6. De Melo (+ 1) (Le Mans), 7 buts. 7. Odemwingie (Lille) ; Fred (Lyon) ; Pagis (Strasbourg,4 ; puis Marseille, 2) ; M. Diallo (Nantes) ; Ilan (Sochaux) ; D. Moreira (Toulouse) ; Grax (Troyes), 6 buts. 14. Aruna, Thomert (Lens) ; Carew (Lyon) ; Niang, Ribéry (Marseille) ; Kroupi, Zerka (Nancy) ; Frei (Rennes), 5 buts. 22. Lucas (AC Ajaccio) ; Gygax, Makoun, Moussilou (Lille) ; Govou, Juninho (Lyon) ; Lamouchi (Marseille) ; Kapo (Monaco) ; Bamogo (Nantes) ; Bagayoko (Nice) ; Kalou (Paris-SG) ; Källström (Rennes) ; Piquionne (Saint-Étienne) ; Dagano (Sochaux), 4 buts. 36. Rocchi (AC Ajaccio) ; Kahlenberg (+ 1), Lachuer (Auxerre) ; Chamakh, Darcheville, Faubert, Fernando (Bordeaux) ; Is. Bangoura, Hautcœur, Matsui (Le Mans) ; Jussiê (Lens) ; Debuchy (Lille) ; Tiago (Lyon) ; Oruma (Marseille) ; Proment (Metz) ; Meriem (Monaco) ; Curbelo (Nancy) ; B. Koné, S. Traoré, Vahirua (Nice) ; Yepes (Paris-SG) ; Gourcuff, Monterrubio, Utaka (Rennes) ; P. Feindouno, Hognon, Hellebuyck (Saint-Étienne) ; Ménez (Sochaux) ; Le Pen (Strasbourg) ; Bergougnoux, Santos (Toulouse) ; Dallet, Jaziri, Nivet (Troyes), 3 buts, etc. 7 FOOTBALL LIGUE 1 (24 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune BORDEAUX - LENS : 1-0 Bordeaux file en douce Les Bordelais ont conforté leur deuxième place en faisant preuve d’un maximum de réalisme face à des Lensois maladroits. Les Girondins ont fait, hier, un pas de plus dans leur quête d’une qualification pour la Ligue des champions. Avec une froide lucidité, ils ont assommé des Lensois dominateurs mais imprécis. Le choc entre Lyon et Bordeaux, dimanche prochain à Gerland (20 h 45), sera donc bien le sommet du Championnat entre le roi de France annoncé et son dauphin le plus crédible. n’auront plus guère l’occasion de se regarder en chiens de faïence. Onze points les séparent désormais au classement, quand elles étaient encore au coude à coude à la trêve (32 points chacune). « Il n’y a pas que les deux premières places, il y a d’autres places à prendre », admit Francis Gillot, comme pour faire publiquement le deuil d’une participation à la Ligue des champions après ce nouveau faux pas de son équipe depuis la nouvelle année (trois défaites et deux points pris en cinq matches). « Ce fut une victoire contre toute logique », s’empressa de reconnaître Lilian Laslandes. Cette forme d’injustice ne l’empêcha pas d’inscrire son 120e but en 350 matches dans l’élite, ce qui conforte aussi sa position de meilleur buteur français en activité. Un but marqué sur un penalty, après une faute indiscutable de Adama Coulibaly sur Darcheville (28e), qui ne s’était pas fait prier pour tomber. Une action qui avait surtout été précédée d’une relance mal ficelée de Seydou Keita, signe du manque de lucidité d’une équipe qui a pris l’habitude d’être menée au score. La preuve en avait déjà été fournie six minutes plus tôt lorsque Smicer avait un peu dévissé sa frappe du droit, seul face à Itandje, après une erreur d’appréciation de Barul et un centre de Faubert. Deux occasions, un but, Bordeaux avait été parfait dans le rôle de l’hôte qui se met dans la peau du visiteur et évolue à domicile comme s’il n’était pas vraiment chez lui. Mais la force de Bordeaux, conscient qu’il ne faisait par forcément le poids au niveau athlétique, résida justement dans cette stratégie du jaillissement. Dans cette capacité concertée à se recroquevil- Itandje a failli attraper froid 1-0 : Laslandes (28e s.p.) BORDEAUX – de notre envoyé spécial En convertissant le penalty décisif, l’attaquant bordelais a encore arrondi son total de buts en L 1. FRANCIS GILLOT, l’entraîneur lensois, digère mal la troisième défaite de son équipe en janvier, mais il ne désespère pas. BORDEAUX RAMÉ (5,5) : deux interventions délicates en première période et un ballon relâché sans suite à la dernière minute ont ponctué un match sérieux. FAUBERT (4,5) : en latéral, ses ardeurs l’ont parfois entraîné un peu haut dans un couloir droit déjà dégarni. Plus attentif ensuite. HENRIQUE (4,5) : encore un coup de coude qui lui a valu son quatrième carton en quatre matches... PLANUS (5) : bougé comme toute l’équipe, il a plié sans rompre. MARANGE (6) : parfaitement remis de sa blessure, le benjamin de l’équipe a rendu une copie très propre. ALONSO (4,5) : très discret tant sur le plan offensif que dans le replacement, ce qui a offert des espaces aux Lensois. Il n’a jamais été à l’aise et fut remplacé par MAVUBA (67e) dans une configuration à trois récupérateurs. FERNANDO (6) : le Brésilien a beaucoup travaillé, des deux côtés du terrain, afin de colmater un milieu mis à mal par le jeu court adverse. Br. CHEYROU (5) : on retiendra surtout que c’est lui qui a lancé Darcheville sur le penalty. SMICER (5,5) : une partie bien plus dynamique que d’habitude pour son Dans le prolongement d’une partie très tendue, la confusion a régné après le match. En quittant le terrain, le Lensois Jussiê était très énervé après le Bordelais Henrique. Une altercation a eu lieu dans le tunnel menant au vestiaire entre joueurs des deux équipes. Devant la presse, Francis Gillot, l’entraîneur nordiste, disait son incompréhension : « Il faut que j’aille voir le délégué. Il paraît que je l’ai insulté. Je ne comprends pas. À la fin du match, je suis parti devant. Je ne connais même pas le délégué. » retour comme titulaire. Mais les Girondins laissant le ballon aux Lensois, il n’est pas sorti du lot. Remplacé par DENILSON (84e). LASLANDES (6) : son 120e but en L 1, marqué sur penalty, conforte l’historique Bordelais au poste de meilleur buteur en activité. Chapeau bas. DARCHEVILLE (5,5) : quel poison pour une défense ! Dans tous les bons coups, il a en plus provoqué le penalty et avait offert une passe décisive, loupée par Smicer, cinq minutes avant. Sorti à la 78e minute, remplacé par PEREA. LENS ITANDJE (5) : pris à contre-pied sur le penalty (28e). R.A.S. par la suite. BARUL (5) : il a bien contenu Smicer, mais a rendu trop de ballons à l’adversaire. Remplacé par un attaquant, KHITER (63e). A. COULIBALY (4,5) : une grosse présence, mais il provoque le penalty face à Darcheville (27e) et a souffert de la vitesse du Guyanais. HILTON (6) : il a rattrapé des situations compromises grâce à son sens de l’anticipation et du placement. ASSOU-EKOTTO (5) : un avertissement injustifié sur une simulation de Laslandes (30e). A apporté des solutions offensives après la pause. A. DIARRA (4,5) : pour sa rentrée, il a alterné le bon et le moins bon. A semblé nerveux. Remplacé par LACOURT (86e). Se. KEITA (5,5) : un ballon perdu à 30 mètres est à l’origine du penalty bordelais. S’est beaucoup démené. Remplacé par CARRIÈRE (86e), qui a raté l’égalisation à bout portant (90e + 2). DEMONT (5,5) : polyvalent, l’ex-latéral droit est passé milieu offensif. Il a beaucoup bougé et touché de nombreux ballons en première mi-temps. N’a pas toujours assuré ses passes dans la zone de finition. THOMERT (4,5) : dommage qu’il n’exploite pas sa puissance. Un tir non cadré dans une bonne position (87e) et un beau coup franc (90e + 2). JUSSIÊ (6) : un beau tir dans un angle fermé (35e), une accélération suivie d’une nouvelle frappe (54e). Habile dans les petits périmètres et précis dans les passes. FRAU (5,5) : rate un une-deux avec Thomert (17e). En progrès, mais trop peu de bons ballons à négocier. LAWRENCE LEENHARDT et JEAN-LUC GATELIER BORDEAUX – de notre envoyé spécial « C’EST VOTRE TROISIÈME défaite lors des quatre derniers matches. Comment l’analysez-vous ? – On perd sur un penalty. On avait le temps de revenir. On ne l’a pas fait malgré un jeu cohérent. Dans la manière, il y a beaucoup d’espoir. Ce soir (hier), il n’y avait pas onze points d’écart entre les deux équipes, c’est une certitude. En deuxième mi-temps, Bordeaux n’est jamais venu dans nos trente derniers mètres. Il est en réussite depuis trois semaines, nous non. – Mais il y a aussi un manque cruel d’efficacité de la part de vos joueurs… – Nous sommes maladroits. On n’arrive pas à terminer nos actions, il nous manque de la précision dans la zone de finition. Ce n’est pas faute de mettre des attaquants. C’est notre quarantième match officiel depuis le début de la saison, il y a un manque de fraîcheur dans le dernier geste. Je ne désespère pas. Je ne pense plus à la deuxième place. Il y en a d’autres à prendre, la troisième éventuellement, la quatrième, voire la cinquième pour aller en Coupe d’Europe. Cette équipe connaîtra encore des joies. « Au classement, on n’est pas à notre place » – Daniel Cousin a déclaré forfait après s’être échauffé. Que lui est-il arrivé ? – Il devait jouer. Mais au dernier moment, à l’échauffement, il a fait un mauvais geste, il s’est refait mal au dos (il avait déjà ressenti une douleur à l’entraînement). J’espère qu’il sera Cheyrou : « Fidèles à nous-mêmes » opérationnel samedi contre Strasbourg car sa puissance nous a fait défaut. – Vous avez eu la maîtrise du jeu, mais cela n’a pas suffi... – Avoir 60 % de possession du ballon contre le deuxième, chez lui, c’est quand même incroyable ! On les a mangés physiquement. Le public bordelais n’était pas très content de son équipe, mais à l’arrivée elle prend trois points. Chacun fait avec ses moyens, et le vainqueur a toujours raison. On n’est pas à notre place au classement. Je ne perds pas espoir, car je suis content d’avoir une équipe qui joue au ballon. – Vos problèmes d’efficacité ne risquent-ils pas d’entamer la confiance de vos joueurs ? – Pour éviter cela, il faut retravailler devant le but. Cette semaine, à cause du gel, on s’est entraînés deux fois sous le dôme (le terrain en synthétique et couvert de la Gaillette). On n’a pas pu travailler devant le but à partir de centres car le terrain est trop étroit. Il faut que la situation redevienne calme (NDLR : que les résultats reviennent). Le problème, c’est que ce n’est jamais calme. » – J.-L. G. Bruno CHEYROU (Bordeaux) : « Encore une fois nous avons été fidèles à nous-mêmes. Nous avons suivi notre ligne directrice, encore plus que d’habitude. Physiquement, mentalement, on n’a rien lâché, c’est très satisfaisant. C’est vrai qu’on aurait dû avoir plus de situations devant le but, ça fait partie des choses à travailler si on veut rester dans cette position. Mais on a rempli notre objectif, creuser un écart sur les autres et c’est hyper important. » RICARDO (entraîneur de Bordeaux) : « Cette quatrième victoire a été très dure à obtenir. Lens est très à l’aise à l’extérieur, impose son physique. Si c’est serré en première mitemps, on mérite l’avantage car les deux occasions sont pour nous. Ensuite, on a été obligés de jouer bas et de laisser le ballon. On a bien géré. Au final, ce mois de janvier démentiel est quasi-parfait pour nous. » Lilian LASLANDES (Bordeaux) : « C’est une victoire contre la logique, celle du courage et du cœur. Lens aurait peut-être mérité autre chose. Mais on s’est battus, on n’a rien lâché et ça fait plaisir. Nous avons atteint notre objectif, parfois avec la manière, parfois sans, mais toujours avec courage. Il faut continuer. Dans ces conditions, on se dit qu’on peut aller ailleurs récupérer des points, l’envie est là. On va commencer par être supporters de Monaco, pour une journée. Pour encore rêver. Parce que pour nous, tout se jouera là-bas. Imaginons que Monaco gagne, nous n’avons plus que neuf points de retard. Si on fait quelque chose nous aussi (à Lyon lors de la prochaine journée), il n’y en a plus que six ! Tout est possible alors, la Ligue des champions ou autre chose ! Je rêve, oui, nous sommes des gamins, on a toujours envie de regarder plus haut. Et j’ai vécu ça avec Auxerre qui avait dix ou douze points de retard sur le PSG. On était revenus et on a fini champions (en 1996). Dans toute machine, même Lyon, il peut y avoir un grain de sable ! Quant à mon but, c’est le soir des comptes ronds. C’était aussi mon 350e match en " D1. " Je suis content, car je ne suis pas un buteur comme Pedro (Pauleta), qui va vite me rattraper. Je me suis toujours fixé dix buts par an, j’ai réussi sauf deux saisons, voilà pourquoi j’ai une carrière bien remplie ! » – L.L. Pierre-Alain FRAU (Lens) : « On doit s’appuyer sur ce qu’on a fait ce soir pour croire en des jours meilleurs. On a tout donné, mais la réussite a manqué. Je pense que les choses auraient été différentes si Cousin avait joué. Dans ce match où il était difficile de construire, avec des longs ballons, il aurait certainement créé des brèches. Moi je viens d’arriver (il a été prêté par Lyon en décembre) et c’est pas terrible de vivre ça. On a des joueurs capables de mettre la balle au fond. Ça va rentrer à nouveau. Il n’y a rien d’alarmant, mais il faut quand même vite réagir… On a été supérieur au deuxième du championnat. Bordeaux n’est pas impressionnant, mais il ne prend pas de but. C’est un peu le Lille de l’an dernier. » – J.-L. G. BULLETIN D’ABONNEMENT DE RÉDUCTION ! * Profitez de 24 € de réduction soit 5 numéros gratuits. T-shirt bleu marine, mailles côtelées, 100 % coton (175 g/m2), manches courtes. * Par rapport au prix de vente au numéro. Offre réservée aux nouveaux abonnés en France métropolitaine. Cette offre est valable jusqu’au 28 fevrier 2006. 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Photo non contractu elle 36 € OFFRE SPÉCIALE D’ABONNEMENT OUI, je profite de l’offre exceptionnelle que m’a réservé Vélo Magazine : PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge « Je ne perds pas espoir » ILS ONT DIT Bleu Rouge Laslandes, 120 au compteur ÉRIC CHAMPEL (avec J.-L. G.) Jaune Bleu Jaune BORDEAUX. – Sur l’action qui apporte le penalty transformé par Laslandes, le défenseur lensois Coulibaly commet bien une faute sur Darcheville qui ne se fait pas non plus prier pour tomber. (Photo Pierre Lahalle) Même privé de Cousin (douleurs persistantes au dos), même si Francis Gillot avait dû au dernier moment faire monter Demont d’un cran sur le côté droit, Lens bouscula Bordeaux comme rarement cette saison dans son jardin en friche. Mais sans vraiment inquiéter Ramé, si ce n’est lorsque le gardien bordelais fut contraint à une sortie au pied face à Frau (32e) ou à un arrêt de handballeur sur une frappe du gauche de Jussiê. « Nous en étions à notre 40e match officiel de la saison et nous avons manqué de précision dans la dernière passe », admit Francis Gillot. Cette remarque prit toute sa pertinence tout au long d’une deuxième mi-temps à sens unique, durant laquelle la meilleure défense de L 1 (12 buts encaissés) passa son temps à faire étalage de son savoirfaire. À plusieurs reprises, Charles Itandje sautilla sur place pour ne pas se laisser engourdir par l’inactivité. « Ils nous ont empêché de respirer », commenta Ricardo. « Ils nous ont mangés », admit même Lilian Laslandes. Mais Lens, dans une configuration très offensive, se heurta à un Ramé très vigilant, à un Bruno Cheyrou très inspiré lorsqu’il subtilisa au dernier moment le ballon à Alou Diarra (78e), et surtout confirma ses actuelles carences dans la finition (3 buts lors de ses 5 derniers matches de L 1). À la 86e, Thomert fut incapable d’ajuster sa frappe du gauche alors que Jussiê l’avait parfaitement décalé dans l’axe. Enfin, durant le temps additionnel, Carrière croisa trop sa reprise du gauche alors que Ramé était déjà à ses pieds et le but à portée de voix. « On s’est battus avec notre cœur et notre ventre », se réjouit Lilian Laslandes dans une courte définition de la solidité à la mode bordelaise. Conforté par cette huitième victoire à domicile, Bordeaux ira donc défier Lyon dans huit jours « avec le rêve d’y faire quelque chose…». Noir Noir DEUX TIRS cadrés, un but sur penalty, 40 % de possession du ballon, pas une seule occasion durant toute la deuxième mi-temps, et au bout de cette dure leçon de froid réalisme une douzième victoire en L 1, la neuvième par le plus petit des scores (1-0). Hier, dans la glacière du stade Chaban-Delmas, Bordeaux n’a pas seulement confirmé qu’il était le poursuivant le plus crédible et le plus assidu de Lyon. Il a aussi, à sa façon, démontré qu’il était le champion de France dans l’art et la manière de faire le maximum avec le minimum. Nantis de 45 points, confortés par une série de quatre victoires depuis la reprise (dont trois face à des concurrents directs), les Bordelais iront se frotter à Lyon dimanche prochain pour ce qui aura toutes les allures d’une entrevue au sommet entre le roi de France présumé et son dauphin désigné. Sous le coup de l’énervement et de la frustration, les Lensois en ont perdu leur sang-froid dans le couloir menant aux vestiaires. Et les caméras de Canal +, qui ont été empêchées de filmer par certains protagonistes souhaitant laver leur linge sale « en famille », ont furtivement témoigné d’une bousculade entre joueurs des deux équipes. « Les nerfs ont un peu lâché », admit Seïd Khiter, l’attaquant nordiste. « Des mouvements d’humeur et des paroles, rien de grave », ajouta Ricardo, l’entraîneur bordelais. Cette fin de match agitée et chahutée a sans doute été l’ultime point de friction entre deux équipes qui ler pour mieux placer un contre à défaut de prendre le jeu à son compte. « Face à l’équipe la plus physique du Championnat, il fallait tenir le choc et ne pas céder, expliqua Bruno Cheyrou. C’est ce qu’on a fait. Si on est en Ligue des champions à la fin de saison, tout le monde aura oublié combien on a souffert. Mais peut-être aussi que sur ce terrain, Lens a essayé de trop jouer. » Personne ne prétendra le contraire. 8 FOOTBALL LIGUE 1 (24 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune AUXERRE - RENNES : 2-0 Auxerre s’en sort bien Cissé : « Tout est faux » Longtemps en difficulté face à une formation rennaise joueuse, les Bourguignons ont assuré l’essentiel. 1-0 : Pieroni (69e s.p.) 2-0 : Kahlenberg (80e) AUXERRE – de notre envoyé spécial ALORS QUE L’AJ AUXERRE venait de remporter une victoire d’autant plus importante dans sa quête d’une place en Ligue des champions qu’elle fut compliquée à arracher, le débat d’après match porta rapidement sur l’ouverture du score, rétrospectivement capitale pour l’issue de cette confrontation. Les Bourguignons peinaient depuis près de 70 minutes face à une équipe bretonne très bien organisée et sans complexe – avec une seule véritable occasion par une tête de Grichting sur le poteau (45e + 2) –, quand Pieroni était légèrement accroché dans la surface sur une passe en profondeur de Lachuer, provoquant un penalty et, subséquemment, les commentaires les plus opposés. L’attaquant belge, qui devait ainsi inscrire son huitième but en Championnat (1-0, 69e), semblait honnête quand il affirmait ceci : « Je suis tiré en arrière et, pour moi, il y avait bien penalty. » Le défenseur rennais, Jean-Noël Perrier-Doumbé, était évidemment moins catégorique : « Je pense que c’est vraiment limite et que ce n’était pas suffisant pour siffler. » Enfin, Laszlo Bölöni, son coach, était bien plus tranché : « Je suis convaincu que Pieroni a joué la simulation et que l’arbitre est tombé naïvement dans le piège. Après, il a fait de la compensation, donc Mathis ne méritait pas d’être expulsé. » Faty : « Une meilleure équipe de Rennes qu’Auxerre » FRANCK LE DORZE Jacques SANTINI (entraîneur d’Auxerre) : « Les Rennais ont le droit d’être déçus car ils ont été maîtres du jeu jusqu’au penalty. Nous avons eu beaucoup de mal à produire du jeu. Nous n’avons pas été présents et le déroulement du match fut conforme à ce que je pouvais craindre. Heureusement, on a su corriger le tir en seconde période. Nous avons payé notre débauche d’efforts à la fois physiques et psychologiques, depuis la reprise mais aussi après notre match à Lyon (1-1). » Laszlo BÖLÖNI (entraîneur de Rennes) : « Je suis à la fois satisfait et déçu. Satisfait car notre schéma tactique a fonctionné, nous n’avons pas été mis en difficulté en produisant du jeu et les cinq ou six joueurs d’une vingtaine d’années se sont bien intégrés. Seulement, nous n’avons pas réussi à concrétiser nos occasions et nous étions à la merci d’une erreur. Ensuite, il était dur de revenir. » – F. L. D. AUXERRE COOL (5,5) : des prises de balle rassurantes au cours d’une rencontre qu’il quitta sans avoir eu d’arrêt décisif à sortir. RADET (non noté) : blessé d’entrée et remplacé par MARTIN (5), qui dut en permanence garder un œil sur le feu follet N’Guéma. Un bilan mitigé. GRICHTING (5,5) : leValaisan n’eut pas leloisir de s’adonner au marquage serré face à une pointe qui n’en était pas une. Une tête sur le poteau (45e + 2). MIGNOT (6) : de bonnes anticipations qui permirent des relances rapides et plutôt propres dans l’ensemble. JAURÈS (5,5) : il livra un match dans le match avec Briand, qui le fit souffrir. Mais il finit par prendre le dessus. BERSON (4) : étonnement discret dans l’entrejeu, il n’eut pas son impact physique coutumier. Be. CHEYROU (4) : la si habituelle séduisante patte gauche produisit beaucoup trop de déchet. Un match sans. Y. LACHUER (5) : il tenta d’animer son couloir droit, mais il eut aussi beaucoup de mal à trouver des solutions... sauf sur le penalty. KAHLENBERG (5,5) : exilé sur le flanc gauche, il éprouva moult difficultés à se mettre dans le bon sens. Replacé dans l’axe, il inscrivit un but magnifique (70e). PIERONI (5) : il apparut parfois à contre courant, affichant des lacunes dans le jeu. Mais il se procura et transforma le penalty. LUYINDULA (4,5) : avec Pieroni à ses côtés, il décrocha afin de participer davantage au jeu. Sans grand effet avant d’être remplacé par MATHIS (70e ), expulsé pour un mauvais geste (89e). RENNES POUPLIN (5) : sauvé par son poteau (45e + 2), alors qu’il n’avait quasiment rien eu à faire, il s’inclina sur deux frappes imparables. PERRIER-DOUMBÉ (5,5) : après une entame timide, au moins offensivement, il se lâcha progressivement pour une production solide. ADAILTON (5) : de nombreuses interventions énergiques sans aucune prise de risque toutefois. Inconstant. J. FATY (6) : le jeune capitaine apparaît déjà comme expérimenté, avec un placement qui lui permit de couper nombre de trajectoires. EDMAN (6) : tonique et énergique, il arpenta son couloir gauche avec intelligence pour quelques centres intéressants. G. BOURILLON (4) : placé juste devant sa char- nière centrale, il se contenta de défendre, provoquant de surcroît le penalty. GOURCUFF (5) : il s’efforça d’alterner jeu long et jeu court avec plus ou moins de bonheur. MVUEMBA (5) : sa vivacité au milieu posa des problèmes à ses adversaires, bien qu’elle fut le plus souvent improductive. BRIAND (4,5) : le buteur des Bleuets ne connaît pas encore la même efficacité avec son club, malgré de l’activité et des provocations incessantes. KÄLLSTRÖM (5,5) : étrangement positionné au poste d’avant-centre, le Suédois fut plus à l’aise en revenant au milieu pour distribuer. Logique. N’GUÉMA (5) : pour sa première titularisation en Championnat, il insista sur son côté gauche, sans réussite cependant. – F. L. D. LE MANS - TOULOUSE : 1-1 Un petit coup de froid De Melo, la tête LE MANS Malgré sa domination, Le Mans s’est fait accrocher par de courageux Toulousains. 0-1 : Akpa-Akpro (11e) 1-1 : De Melo (22e) LE MANS – de notre envoyé spécial LE MANS N’EST PAS verni. Il s’est procuré hier soir une bonne demie-douzaine d’occasions, a inscrit un but par le Brésilien De Melo et, dans le temps additionnel Yannick Fischer a écrasé sa reprise sur la transversale de Revault. Le Mans aurait pu l’emporter mais il a concédé le nul face à Toulouse, son second à domicile depuis le début de la saison. Ce résultat acquis sur une pelouse très difficile, permet toutefois aux Manceaux de grignoter encore une place au classement et de s’installer devant Lens à la septième place, à seulement deux points des Lillois, européens. Jusqu’au dernier moment, l’incertitude et pas seulement celle du résultat, aura plané sur ce match. Dans l’après- midi, les employés municipaux ont dû dégager des tonnes de neige, la pelouse de Léon-Bollée n’ayant pas été bâchée. À dix minutes du coup d’envoi, qui interviendra avec un quart d’heure de retard, les employés municipaux passaient encore le séchoir aux quatre coins du terrain pour faire fondre les plaques les plus résistantes. C’est qu’il faisait un vilain temps, hier, dans la Sarthe. Idéal pour des randonnées à ski, moins propice pour jouer au football ou voyager en autocar. Les Toulousains pourront en témoigner. Partis le matin à neuf heures, ils sont d’abord restés coincés à l’aéroport de Blagnac et n’ont atterri à Orly que peu avant seize heures. L’approche du Mans, par autocar, prenant ensuite beaucoup plus de temps que prévu, Dieuze se faisait même strapper dans le bus. Bref, il était presque sept heures quand les copains de Revault touchaient enfin Léon Bollée. Et paradoxalement, ce furent les joueurs du Téfécé qui entamèrent le mieux les hostilités par une reprise de Akpa-Akpro au point de penalty (2e). Dix minutes plus tard, un coup franc mal renvoyé par la défense mancelle, donnait l’occasion à Akpa-Akpro de tromper Pelé. Le Mans ne s’attendait pas à cette entame. Mais sûr de son jeu, à l’image de Laurent Bonnart, il allait tout de suite réagir et s’installer aux commandes d’une rencontre qu’il n’allait plus lâcher. « Curieusement ce but nous a réveillé, faisait remarquer le capitaine. On a eu du mal à se trouver au début mais ensuite, je ne sais pas comment nous avons fait pour ne pas en mettre un deuxième. Il y avait la place pourtant. » Grâce à ses deux milieux récupérateurs, Frédéric Thomas et Yannick Fischer, qui étaient partout, au départ et à l’arrivée de l’action, en défense et en soutien des attaquants, les Manceaux allaient vite revenir à la marque. Après un retourné de Fauré au dessus (18e), un centre de Matsui, parfait dans ce rôle là, trouvait la tête de De Melo pour l’égalisation (22e). Un corner de Bonnart pour Frédéric Thomas (33e), puis deux reprises du capitaine manceau encore (39e et 43e) firent passer le frisson sur le but de Revault, obligé de boxer quelques ballons mais qui ne commit dans la nuit sarthoise aucune faute. Le Mans dominait, Le Mans poussait, allait continuer à se créer des occasions nettes en seconde période. Mais Toulouse, qui avait reculé et ne parvenait pas à s’extirper de sa moitié de terrain, ne craquait pas. En fin Y. PELÉ (5) : une soirée plutôt tranquille, passée à faire du footing dans sa surface. O. THOMAS (5,5) : pour son 100e match en L 1, il s’est beaucoup démené. Ses interventions dans les pieds sont d’une rare limpidité. BASA (5,5) : épatant, comme d’habitude, le patron de la défense ne lésine jamais, ce qui lui a valu un jaune pour un pied haut sur la tête de Batlles (10e). CERDAN (5,5) : solide, puissant, son empreinte en défense centrale est nette. Un tir cadré (37e) et jamais pris en défaut. BONNART (7,5) : le capitaine manceau a été époustouflant. Il a débordé, centré, défendu et tiré, sans jamais négliger son couloir. Ebondo, qui l’avait en face, s’en souviendra. MATSUI (6,5) : ses centres d’une précision chirurgicale ont fait du dégât. Celui pour la tête de De Melo (22e) était parfait. FISCHER (6,5) : propre et efficace, il était partout. À la tombée du ballon, au marquage, à la récupération, dans la remontée ou l’orientation. F. THOMAS (7) : un gros match et un gros volume de jeu. C’est le poumon du Mans qui orchestre le jeu. Et chaque fois qu’il s’est trouvé en position de tir, il a pris sa chance comme cette frappe des 25 m sous la transversale, sortie par Revault (33e). CHIUMIENTO (5,5) : actif, bon tripoteur de ballon, il a permuté avec Matsui sur les ailes. Il a cependant tendance à en faire un peu trop. À la sortie de De Melo, il a joué en soutien de Fauré. Remplacé par DOUILLARD (90e). DE MELO (6,5) : sa détente, son timing, son jeu de tête ont posé des problèmes à la défense toulousaine. Un joli but de la tête (22e) alors que toutes ses remises ont créé du danger. Remplacé par FANCHONE (70e). FAURÉ (5) : quelques appels dans la profondeur en première période mais bien pris par Arribagé. de rencontre Fauré tirait un coup franc qui frôlait l’arête du poteau de Revault (82e), puis une talonnade de Matsui sur un centre de Fanchone (85e) était stoppée mais c’est dans le temps additionnel que Le Mans allait réellement laisser échapper la victoire, après que M. Coué avait stoppé injustement Moreira en pleine course pour un hors jeu imaginaire. On jouait donc le temps additionnel depuis deux minutes quand un coup franc de Chiumiento, mal dégagé par la défense toulousaine, dans l’axe, arriva dans les pieds de Fischer dont la reprise des 20 m s’écrasait sur la transversale, avant de ricocher sur le poteau et de tomber sur la main de Matsui. Ce fut la dernière occasion du MUC et la plus nette. Toulouse s’en tirait bien. GUY ROGER ILS ONT DIT Frédéric HANTZ (entraîneur du Mans) : « Je craignais que mes joueurs abordent ce match trop décontractés, après un très bon mois de janvier. Ça s’est produit en début de match, où nous avons encaissé un but. Mais, ensuite, ils ont su réagir. Vu l’état du terrain, je les félicite d’avoir su jouer à ce niveau. » Erick MOMBAERTS(entraîneurde Toulouse) : « Comptetenu de la journée que nous avons vécue, le point que nous ramenons du Mans est une juste récompense. Nous avons disputé ce match dans les pires conditions, nous étions partis depuis 9 heures le matin et nous n’avons rejoint Le Mans qu’à 19 heures. Je félicite mes joueurs qui n’ont pas été perturbés par les conditions et pour l’état d’esprit dont ils ont fait preuve. » – G. R. LE MEILLEUR DES 50 FINALES DE COUPE D’EUROPE DANS UN DVD DE PRESTIGE TOULOUSE REVAULT (6,5) : beaucoup de boulot mais le capitaine toulousain adore les situations chaudes, et il a renvoyé quelques missiles à ses expéditeurs (15e, 33e, 43e). Il ne peut rien sur le but de De Melo. EBONDO (4) : un joli débordement (2e), mais défensivement il a souvent été à l’ouvrage. ARRIBAGÉ (5) : au marquage de Fauré sur le but manceau, il a bien tenu la baraque. AUBEY (5) : une défense un peu lâche sur le but. Bien concentré le reste du temps. MATHIEU (6,5) : de plus en plus solide, c’est la vraie bonne pioche du Téfécé. AKPA AKPRO (5,5) : une reprise au point de penalty (2e), sa deuxième tentative a été la bonne (11e). Sa vitesse de course est un bon atout mais pas suffisant. Remplacé par CARDY (74e). SIRIEIX (5) : actif, généreux, sa dernière passe n’est pas toujours arrivée au destinataire. DIEUZE (6) : précieux à la récupération ; a dégagé de nombreux ballons dont un très chaud (20e). Il a encore haussé son niveau de jeu en seconde période. TAÏDER (6) : a mis beaucoup d’engagement dans toutes ses actions. Il participe indirectement au but toulousain, son tir contré atterrissant dans les pieds de Akpa-Akpro. Remplacé par DAO (90e). BATLLES (5) : placé à gauche, séché par Basa (10e), on ne l’a pas beaucoup vu mais son toucher de balle, son coup d’œil sont précieux. Remplacé par GIRESSE (80e). MOREIRA (4) : porté disparu, comme si le froid l’avait anesthésié. Une seule action positive en seconde période, il est signalé hors jeu par erreur alors qu’il a pris la défense de vitesse (89e). – G. R. BON DE COMMANDE À RETOURNER SOUS ENVELOPPE AFFRANCHIE ACCOMPAGNÉ DE VOTRE RÈGLEMENT À : BOUTIQUE FRANCE FOOTBALL - 22, rue René-Boulanger – 75472 Paris cedex 10 NOM .................................................................................. PRÉNOM .................................................................... ADRESSE .............................................................................................................................................................. CODE POSTAL VILLE .............................................................................................................. TÉL. ................................................. 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RCS Nanterre B 332 978 485 PAGE 8 DIMANCHE 29 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Jaune Santini : « Conforme à ce que je pouvais craindre » Kahlenberg en clair-obscur Bleu ILS ONT DIT AUXERRE. – Une fois de plus, le milieu offensif d’Auxerre Kahlenberg (sous le regard du défenseur rennais Perrier-Doumbé) est parvenu à inscrire un but de toute beauté grâce à une frappe excentrée d’une trentaine de mètres. (Photo Stéphane Mantey) Jaune RADET ABSENT CONTRE PARIS. – Le défenseur auxerrois, Johan Radet, sorti, hier soir, après douze minutes de jeu pour un problème musculaire à la cuisse droite, sera absent mercredi contre le PSG en 16e de finale de la Coupe de France. Il faudra attendre quarante-huit heures et des examens médicaux plus approfondis pour en savoir plus sur la nature de la blessure. Noir Bleu Noir Le milieu auxerrois était, en effet, sorti par M. Malige pour un tacle sur Gourcuff, vingt minutes après son entrée en jeu (89e). Mais le sort du match en était déjà jeté puisque Kahlenberg, replacé dans l’axe qu’il préfère, avait délivré un amour de frappe pour la deuxième réalisation salvatrice (2-0, 80e). « Je suis très heureux car ce n’est pas le genre de but que l’on marque à chaque sortie, souriait le milieu danois. J’ai eu un peu de réussite, mais je ne peux pas être satisfait de notre rencontre. » Seulement, solide et patiente, la deuxième meilleure équipe de L 1 à domicile, derrière le Paris-SG, a fini par s’en sortir pour demeurer ainsi à la troi- sième place, à trois points de Bordeaux (2e), profitant également du nul de Marseille (0-0 contre Sochaux), et momentanément du report du match du Paris-SG (à Strasbourg), et de celui à venir de Lille, qui reçoit Metz aujourd’hui. Au moins une belle soirée sur le plan comptable. « C’est important de savoir gagner dans la difficulté, avouait le capitaine Yann Lachuer, soulagé à défaut d’être rassuré. Notre effectif est réduit et notre groupe fatigué, comme on l’a vu avec la blessure de Radet (voir par ailleurs). Il faut prendre le plus de points possibles, même si la manière fait parfois défaut. On continue notre marche en avant. » Celle des Bretons, en revanche, est stoppée net depuis la reprise, puisqu’ils viennent d’enchaîner leur troisième défaite d’affilée. « J’ai pourtant vu une meilleure équipe de Rennes qu’Auxerre », pestait, sans doute à juste titre, Jacques Faty, jeune et exemplaire capitaine. D’autant que sa formation était privée de la moitié de son onze potentiel, cumulant blessés (Frei, E. Didot), convalescents (Isaksson, Jeunechamp) et présents à la Coupe d’Afrique des nations (Utaka, Y. Hadji, Ouaddou, S. N’Diaye). Extrêmement rajeunie donc et forte de la confiance accordée à sept éléments du centre de formation, elle aurait mérité un meilleur résultat, notamment après une première période maîtrisée et marquée par la frappe trop croisée de Källström (30e) et le centre en retrait de ce dernier pour un loupé de Briand, bien placé (41e). Mais privé de Frei, son buteur frustré (cinq réalisations tout de même), et victime de la mise sur le banc de son meilleur complice, Monterrubio (cinq passes décisives), le Stade Rennais a confirmé la statistique qui veut que, à chaque fois qu’il prend un but à l’extérieur, il est battu. Ce qui au moins, dans ce Championnat extrêmement serré, ne le prive pas encore de toute ambition. Alors qu’il faisait les gros titres des journaux anglais hier, l’attaquant de Liverpool, Djibril Cissé, a tenu à démentir officiellement tout ce qui avait été écrit à son sujet. La presse britannique annonçait, en effet, que l’attaquant international français de Liverpool avait été arrêté par la police pour violences conjugales, puis libéré dans l’après-midi de vendredi, après avoir été interrogé pendant toute la matinée. « Je ne vois pas comment j’aurais pu être au poste de police vendredi matin, alors que j’étais au centre d’entraînement de mon club en train de travailler avec mes coéquipiers, a réagi le joueur, joint au téléphone hier soir. Tout ce qui a été écrit est faux. » Comme nous l’expliquions dans notre édition d’hier, les médias anglais ont confondu Djibril Cissé et la personne interpellée, un homme du même âge que l’ancien Auxerrois (24 ans) et qui vit dans la même commune que le joueur. La police n’ayant pas le droit de dévoiler l’identité des personnes suspectées, l’assimilation fut rapidement effectuée. L’entourage du joueur français envisage d’intenter une action pour diffamation. – D. D. COUPE DU MONDE 2006 : HOENESS CRITIQUE LA FIFA. – Le manager du Bayern Munich, Uli Hoeness, a sévèrement critiqué la FIFA après sa décision d’annuler le gala d’ouverture de la Coupe du monde, initialement prévu le 7 juin à Berlin. « Si la FIFA continue comme ça, elle va réussir à discréditer un spectacle comme le Mondial, a-t-il estimé. La FIFA, c’est un monopole et les monopoles sont toujours dangereux. » LA CÔTE D’IVOIRE A SON CAMP DE BASE. – C’est à Niederkassel, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, que la sélection ivoirienne sera logée lors de la Coupe du monde en Allemagne. Les Éléphants s’entraîneront à Troisdorf. Parmi les trente-deux équipes qualifiées pour la compétition, seule l’Arabie Saoudite n’a pas encore annoncé où elle s’installera. METZ : SANCTION ANNULÉE POUR LES TEE-SHIRTS. – Un match d’interdiction de vestiaire et de banc avec sursis : c’est ce qu’avait infligé, le 15 septembre dernier, la commission d’appel de la FFF au staff technique de Metz. Lors de la première journée du championnat, Joël Muller, qui est aussi président du syndicat des éducateurs, et ses adjoints, Michel Ettorre et David Carré, avaient porté, au Parc des Princes, des tee-shirts revendicatifs. La proposition du conciliateur du Comité national olympique et sportif français d’annuler la sanction vient d’être acceptée par la LFP. – M. Ch. EINDHOVEN-LYON : LE TRAIN DES SUPPORTERS EST COMPLET. – Les 700 billets mis en vente pour le déplacement, en TGV spécial, des supporters lyonnais, le 21 février prochain, à Eindhoven, pour le huitième de finale aller de la Ligue des champions, ont été épuisés en quarante-huit heures. Les fans de l’OL peuvent encore acheter des places sèches (39 euros) ou se tourner vers les formules en avion, 370 euros ou 470 euros pour le pack VIP, incluant un cocktail et la visite d’un brasseur de bière… AMÉNAGEMENT DU STADE À AJACCIO. – Vendredi, Jean-Pierre Hugues, secrétaire général de la LFP, a rendu compte au conseil d’administration de la Ligue de sa réunion à Ajaccio avec le préfet de Corse et les collectivités locales, à propos du stade François-Coty. Le projet d’intérêt général, « susceptible de recevoir le financement de l’État, de la région, du département et de la ville, doit aboutir dans les trois mois à la création d’un syndicat mixte chargé de régler l’ensemble des problèmes du football ajaccien ». – M. Ch. ITALIE : PALERME LIMOGE DEL NERI. – L’entraîneur de Palerme (10e de D1 italienne), Luigi Del Neri, a été limogé hier soir, après la cinquième défaite de son équipe au cours des sept derniers matches de championnat. Palerme s’est incliné à domicile face à Sienne (1-3), dans une rencontre marquée par le triplé de l’attaquant Erjon Bogdani. Le successeur de Del Neri devrait être annoncé aujourd’hui. WOLFSBURG : D’ALESSANDRO ÉCARTÉ. – Klaus Augenthaler, nouvel entraîneur de Wolfsburg, a écarté le meneur de jeu argentin Andres D’Alessandro, peu motivé, selon lui. Le champion olympique, âgé de vingt-quatre ans, n’a donc pas participé à la défaite de son équipe (2-3), hier, à Dortmund. Transféré de River Plate en juillet 2003 pour 9,5 millions d’euros, D’Alessandro (deux buts cette saison en Championnat) avait manifesté début janvier son désir de partir. BOSNIE : SLISKOVIC PROLONGE. – Le sélectionneur national de Bosnie-Herzégovine, Blaz Sliskovic, en poste depuis 2002, a prolongé son contrat jusqu’en 2008. 9 FOOTBALL LIGUE 1 (24 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune MARSEILLE - SOCHAUX : 0-0 Marseille n’avance plus Échec de l’opération rachat pour l’OM après la défaite à Ajaccio (1-3). Les Marseillais n’ont pris que cinq points en cinq journées. MARSEILLE – de notre envoyé spécial AVEC UN POINT sur six contre Ajaccio et Sochaux, cinq points en cinq journées depuis la reprise, Marseille est clairement en train de perdre le bénéfice de sa remontée au classement avant la trêve. À l’inverse, Sochaux a surfé sur l’euphorie de sa victoire contre Saint-Étienne (4-0), Dominique Bijotat ayant même des regrets hier soir : « Prendre un point à Marseille, c’est bien sûr une bonne opération, mais il y avait sans doute moyen de tirer bénéfice de notre bonne première mi-temps en marquant un but qui aurait causé du souci à Marseille, après sa contre performance à Ajaccio » , regrettait l’entraîneur sochalien. Cette rencontre a d’abord illustré la faculté d’adaptation des joueurs à des conditions extrêmes, avec un vent d’Est violent, des rafales à plus de 100 km/h, une pluie continue et une pelouse de plus en plus grasse. Ce fut un match ouvert, avec de nombreuses occasions. Mais avec un score final sans but. Du fait de la prestation impeccable des deux gardiens, Barthez et Richert, du refus du but inscrit par Maoulida (73e) pour une position de hors-jeu pourtant inexistante, et du penalty raté par Lamouchi (79e), pour une faute de main dans sa surface de Tosic, qui était involontaire. Un match ouvert, donc, du fait surtout des faiblesses défensives constatées dans les deux camps. Avec les gros soucis rencontrés côté sochalien par Tosic devant Nasri et par Calvé face à Ribéry. À Marseille, on subissait dans l’entrejeu, où Mézague se montrait à lui seul plus efficient que Lamouchi et Cana, et que l’arrière garde de l’OM souffrait face aux attaques placées sochaliennes. Dans une première mi-temps enlevée avec un va-et-vient permanent sur les deux buts, Marseille, qui comptait sur la percussion efficace de Nasri à droite, Ribéry à gauche et l’altruisme intelligent de Pagis, perdait le premier, victime de grossières fautes à répétition de Tosic et Mézague. Et Nasri devait sortir (36e), remplacé par Delfim. De ce fait, Maoulida passait à droite, Pagis en pointe. Une configuration qui amenait alors l’OM à une préparation moins soignée de ses mouvements offensifs. Sochaux sur sa lancée Sochaux, lui, inquiétait le Vélodrome, à l’image de ce tir de Dagano repoussé sur sa ligne par Cana (12e). Ou de l’énorme frappe de Mézague sur le poteau droit de Barthez (20e), qui sauvait dans la foulée devant Dagano, tout comme face à Isabey (43e). Marseille, de son côté, s’était montré dangereux en première mitemps par Pagis (8e, 11e) et Ribéry, avec une belle claquette de Richert (39e). En seconde période, si le jeu marseillais était moins ordonné, son pressing était plus efficace et Sochaux souffrait. Mais de manière intéressante pour Dominique Bijotat : « Nous avons été moins bons techniquement, mais l’état d’esprit de mes joueurs m’a plu aussi dans cette période, ils ont fait preuve de caractère. » Une deuxième claquette de Richert sur un tir de Ribéry (47e) indiquait que Marseille entamait à fond la deuxième mi-temps. Ce fut un long assaut de la défense sochalienne où Tosic et Calvé ser- raient cette fois mieux la garde. L’OM se procurait deux grosses opportunités de nature à lui offrir la victoire. Un long une deux entre Ribéry et Pagis permit à ce dernier de marquer (73e), mais le but fut refusé pour un hors jeu inexistant, tandis que Lamouchi ratait spectaculairement un penalty généreux (79e). Sochaux se procurait deux opportunités en toute fin de rencontre par Menez (89e et 90e), Barthez y allant encore d’un bel arrêt sur la première. Une rencontre donc haletante jusqu’au bout, à défaut d’être brillante. Et le constat était là. Sochaux respire mieux depuis sa victoire contre Saint-Étienne et Marseille a le souffle court. Ce que déplorait Franck Ribéry : « Nous sommes très déçus de ce résultat, nous venons – contre Ajaccio et Sochaux – de laisser passer deux claires opportunités de rester collés au peloton des poursuivants de Lyon. Et cela vient après nos désillusions contre Lens (1-1) à domicile et contre les Lyonnais (1-2). Nous sommes décrochés, il va falloir se serrer les coudes. » DOMINIQUE ROUSSEAU Barthez essentiel MARSEILLE MAOULIDA (5) : il n’a pas eu le rendement de ses dernières sorties, même s’il a inscrit un but injustement refusé pour hors-jeu (73e). SOCHAUX Ajaccio contrarie Nancy Disciplinés, les Corses ont su contenir des Nancéiens à qui il a manqué un peu de réalisme. NANCY – de notre correspondant permanent LES AJACCIENS ne regretteront finalement pas leur périple en Lorraine. Partis seulement de Corse à 12 h 45, à cause d’un problème sur leur avion, ils sont arrivés juste à temps pour prendre un point qui entretient une fraîche dynamique, née avec leur succès sur Marseille (3-1) la semaine passée. Pour cette formation, qui restait sur neuf voyages infructueux, ce nul obtenu à Nancy n’a aucune incidence comptable mais il aura peut-être un effet placebo jusqu’à la venue d’Auxerre, samedi prochain, à François-Coty. Entre temps, il faudra bien accueillir Lyon en Coupe de France. Mais José Pasqualetti a un sens des priorités qui déteint sur l’ACA. Hier, les Nancéiens n’ont pas joué contre l’équipe qu’ils avaient éliminée en quart de finale de la Coupe de la Ligue, dix jours plus tôt. Regroupés en défense, les Corses ont cette fois montré un visage beaucoup plus discipliné. Suffisamment, en tout cas, pour contraindre les Nancéiens à un nouveau nul à la maison, le quatrième cette saison. Rudolf manque deux occasions « Nous sommes très efficaces à l’extérieur où nous réussissons à marquer avec beaucoup moins d’occasions, analysa Pablo Correa. Mais ce n’est pas le même type de match non plus. Pour gagner ici, il faut un petit plus de talent. Maintenant, je signe tout de suite pour ne faire que des nuls à domicile et que des victoires à l’extérieur. » Nancy commence aussi à être atteint par ses limites du moment. Sur un terrain dur et glissant, les Lorrains n’ont jamais pu emballer le match comme ils en ont pourtant l’habitude. Ces difficultés ont une autre explication. Pour cette rencontre, Correa ne comptait que sur douze pros dont Sorin, son deuxième gardien, et Berenguer, inscrit sur la feuille davantage pour faire le nombre. Titularisé en pointe, Rudolf a montré un visage intéressant… surtout pour l’avenir. S’il n’avait pas trouvé Porato sur sa route, le jeune Hongrois aurait réussi le but de la semaine après avoir enrhumé la défense corse d’un subtil enchaînement aérien (23e). Mais il a aussi raté l’occasion de débloquer le match plus tard. Lancé par Sarkisian, il marqua un temps d’arrêt et buta sur Porato (56e). « Dans le jeu, je suis satisfait de ce que j’ai fait. Mais je m’en veux d’avoir raté deux occasions » , résuma-t-il lucidement. Porato a fait le boulot NANCY BRACIGLIANO (6,5) : son assurance habituelle n’a pas été entamée par les conditions polaires. CHRÉTIEN (5,5) : maître de son couloir droit, il a su combiner avec Duchemin. DA COSTA (6) : il a encore su profiter du temps de jeu que les absents lui offrent pour étaler son talent. Déjà une valeur sûre. LÉCLUSE (5,5) : chef d’orchestre d’une défense qui n’a commis aucune fausse note. PUYGRENIER (5,5) : roi des airs, il a connu quelques petites difficultés dans ses relances. BIANCALANI (6) : en manches courtes, il a encore montré l’exemple. A gauche, ce sont ses centres qui ont amené le danger. ANDRÉ LUIZ SILVA (5,5) : il s’est chargé du travail ingrat dans l’entrejeu avec un dévouement total. B. GAVANON (5,5) : très utile sur les phases arrêtées, il a aussi tenté de mettre de l’ordre dans le jeu nancéien. DUCHEMIN (6,5) : il revient assurément à son meilleur niveau. Entreprenant et tranchant, il a peut-être fourni son meilleur match à Marcel-Picot. SARKISIAN (5,5) : il a bien commencé avant de baisser de rythme. Il a eu aussi tendance à en faire trop, parfois. Remplacé par CHOULEUR (84e). RUDOLF (5,5) : un enchaînement de classe (23e) confirme le talent qu’on lui prête. Un but tout fait raté (56e) rappelle le Nancy a de l’avenir et Basile Camerling le prouva en fin de rencontre. Mais sa première tête fut bloquée par Porato (78e) et la seconde rasa le poteau (85e). Dans cette rencontre hachée par de très nombreuses fautes, Nancy aurait pu s’imposer sur penalty. Mais Collin, vicieux sur Chrétien (22e) et rude sur Duchemin (60e) bénéficia de l’indulgence de M. Derrien. « Je suis déçu car nous avons eu des occasions et nous aurions pu avoir deux penaltys. Mais l’arbitre n’a pas été aidé par ses collaborateurs » , a sobrement commenté Pablo Correa. À part une reprise d’Edson (32e) que Bracigliano repoussa magistralement et un essai acrobatique du Brésilien au ras du poteau gauche nancéien (55e), Ajaccio fut trop timide pour espérer autre chose qu’un nul. RAPHAËL RAYMOND ILS ONT DIT chemin qui lui reste à parcourir. Relayé par CAMERLING (74e), qui a bien réussi ses débuts en L 1. AC AJACCIO PORATO (6,5) : il a réussi plusieurs arrêts anodins et d’autres nettement plus déterminants qui ont permis à son équipe de prendre un point. LAURENTI (5,5) : il a su prendre le dessus sur Sarkisian. ANTONIO CARLOS (5,5) : il n’a pris aucun risque dans ses relances et ses interventions. DANJOU (5) : il n’avait plus été titulaire en Ligue 1 depuis le 11 novembre. Son inactivité s’est faite ressentir. Mieux sur la fin de la partie. COLLIN (4) : auteur de deux charges suspectes dans la surface qui auraient pu coûter cher à son équipe. Souvent dépassé par Duchemin. Mou. N’DIAYE (4,5) : actif en début de match, il a vite disparu de la circulation. CHAFNI (4,5) : souvent éloigné de ses attaquants, il a eu du mal à exister au milieu des tranchées. ROBIN (5) : il a suppléé Rodrigo avec application et avec beaucoup de hargne. ANDRÉ LUIZ (3,5) : il a perdu son brassard et ce n’est pas grâce à son rendement famélique d’hier qu’il le récupérera. EDSON (6) : il voit et vise juste. A la conclusion de toutes les offensives ajacciennes, il aurait pu marquer. LUCAS (4) : pris en tenaille par la défense centrale nancéienne, il n’a jamais su se mettre en évidence. – R. R. MARSEILLE. – Cinq minutes après que l’assistant de M. Thual a refusé, pour une position de hors-jeu, un but pourtant valable à Maoulida, Lamouchi n’est pas parvenu à transformer un penalty consécutif à une main dans la surface du défenseur sochalien Tosic. (Photo Jérôme Prévost) José PASQUALETTI (entraîneur d’Ajaccio) : « Je considère que c’est un bon point, il était important pour nous d’enchaîner positivement après notre victoire sur Marseille. J’ai apprécié la solidarité et la rigueur de mon équipe. Ce groupe a du courage et du cœur. On sent que tout le monde est responsable, une prise de conscience a eu lieu. J’observe aussi que la chance est peut être en train de tourner et c’est une condition supplémentaire pour nous d’espérer. » Pablo CORREA (entraîneur de Nancy) : « Je suis déçu car nous avons produit des efforts importants. Il aurait été bon pour nos jeunes attaquants qu’ils marquent. Cela leur aurait apporté de la confiance. Néanmoins, ce résultat est intéressant après notre victoire à Rennes. Nancy a eu la volonté de jouer sur un terrain difficile et Ajaccio aussi. On craignait cette période de janvier avec des adversaires de qualité. Nous terminons mieux que nous le pensions. » – M. V. DIMANCHE 29 JANVIER 2006 Franck RIBÉRY (Marseille) : « Nous traversons une période difficile. Pourtant, nous nous sommes créé des occasions et on aurait pu profiter de cette opportunité pour prendre plus de points. Nous avons des regrets. Mais c’est Lamouchi le plus malheureux. Nous devons nous remettre en question mais il ne faut pas douter. On a déjà connu cette année une période plus difficile. » – H. F. Kapo proposé à Paris, Lacombe piste Darcheville un joueur de côté gauche alors qu’on chercherait plutôt à droite. Maintenant, si on me le propose d’ici à la fin du mercato, on y réfléchira. C’est un bon joueur. Toute réflexion est bonne à creuser. » Pour l’heure, il ne semble pas toujours émerger d’unanimité entre la cellule recrutement du PSG et le nouvel entraîneur. Lacombe, qui sait que JeanClaude Darcheville sera en fin de contrat en juin prochain, apprécierait particulièrement de faire venir à l’intersaison l’attaquant bordelais pour l’associer à Pauleta, son ancien coéquipier en Gironde. Cette piste, cependant, ne soulève guère d’enthousiasme dans les autres composantes du club. Même chose autour de l’attaquant stéphanois Frédéric Piquionne. Lacombe l’apprécie. Au siège du club, on est beaucoup plus mesuré sur la Monaco parie sur Licata Pasqualetti : « Un bon point » bonne prestation qui nous permet de mériter ce nul, nous n’avons pas pris de but depuis deux matches, c’est réconfortant. Nous avons fait une deuxième mi-temps généreuse et solidaire. L’état d’esprit a changé dans mon groupe. Ce nul confirme notre réveil. » JOURNAL DES TRANSFERTS HIER, GÉRARD BRIANTI, le vice-président monégasque, continuait de démentir tout départ possible d’Olivier Kapo, prêté sans option d’achat jusqu’en juin par la Juventus. Mais l’ancien Auxerrois reste dans une situation délicate à l’ASM, même s’il figure dans le groupe qui reçoit Lyon aujourd’hui. Jusqu’à la clôture du mercato (le 31 janvier à minuit), Kapo, dont les rapports avec Guidolin semblent assez obscurs, devrait chercher à quitter la Principauté. Ses représentants l’ont notamment proposé cette semaine au PSG. Selon nos informations, les dirigeants parisiens n’ont pas donné suite à cette sollicitation. Hier soir, le discours de Guy Lacombe semblait plus nuancé sur le sujet : « On n’a pas parlé de Kapo jusqu’ici, assurait l’entraîneur du PSG. C’est plutôt ÉGALEMENT APPROCHÉ PAR CAEN, Lorient, Sochaux ou Saint-Etienne, Alexandre Licata (Louhans-Cuiseaux, National) signera demain – sauf visite médicale négative – un contrat de trois ans et demi en faveur de l’AS Monaco, aux arguments financiers supérieurs. Ce milieu offensif technique et assez compact (1,78 m ; 76 kg) de tout juste vingt-deux ans est également capable d’évoluer comme deuxième attaquant et a grandement contribué à faire monter Louhans-Cuiseaux en National, où ses prestations ont attiré l’œil de nombreux clubs. Déjà auteur de dix buts cette saison, Licata va donc franchir deux échelons d’un coup. Aura-t-il très vite sa chance en L 1, comme l’ont eu les jeunes Monégasques Maurice-Belay, Gakpe ou Gigliotti ? « Je dois apprendre à le connaître, expliquait hier Francesco Guidolin, mais je sais qu’il est gaucher, jeune et français. C’est important. » Après des débuts à Grenoble, sa ville natale, puis un passage non concluant par le centre de formation du LOSC – comme Franck Ribéry, dont il partage le début de carrière atypique –, Licata a failli jouer au Danemark puis en Belgique avant de trouver refuge à Louhans-Cuiseaux en juin 2004. D’origine sicilienne par ses grands-parents, il assistera ce soir à Monaco-Lyon en compagnie de son agent et des dirigeants bressans. Dans les tribunes de Louis-II, Licata croisera sans doute Aldo Spinelli, le président de Livourne, qui discutera une nouvelle fois avec les décideurs monégasques de Stefano Morrone, le milieu italien réclamé depuis plusieurs semaines par Guidolin, qui l’a entraîné la saison passée à Palerme. Monaco a déjà fait plusieurs offres (autour de 2 M) à Spinelli, sans succès, d’autant que Roberto Donadoni, l’entraîneur de Livourne, ne veut absolument pas lâcher Morrone. En cas d’échec sur ce dossier, l’ASM espère pouvoir finaliser une autre arrivée d’ici à mardi soir. – S. K. capacité à s’imposer à Paris de l’ancien Rennais, qui est dans le collimateur de Marseille pour la saison prochaine. Au rayon des départs, il semble qu’il y ait aussi un clivage autour du cas de Sergueï Semak. En fin de contrat en juin 2007, l’international russe souhaite quitter Paris. Jean-Michel Moutier, le directeur sportif parisien, est à l’écoute des propositions : Semak est sollicité par trois clubs moscovites (le FC, le Dynamo et le Lokomotiv) prêts à payer entre 2 et 2,5 millions d’euros d’indemnités de transfert et à lui offrir trois ans de contrat. Lacombe, lui, croit en ce joueur, qu’il souhaite relancer. Mais, au siège du club parisien, on rappelle que le marché des transferts ne fermera en Russie que le 28 février... – J. T. (avec S. K. et R. R.) Everton tenté par Piquionne À la recherche d’un attaquant, Everton, qui a essayé en vain d’obtenir le prêt du Toulousain Santos, s’est renseigné hier matin sur Frédéric Piquionne, le Stéphanois. Les dirigeants de l’ASSE ont refusé formellement de céder leur joueur. – G. D. TROYES SOLLICITE WATIER. – Troyes connaît quelques soucis offensifs. L’ESTAC espère profiter des derniers jours du mercato pour les résoudre. Après avoir approché Bugnet (Montpellier), Sinama-Pongolle (Liverpool), les dirigeants troyens se sont renseignés sur Cyril Watier (33 ans), l’ancien Caennais, qui évolue depuis le début de la saison à Guingamp (L 2), où il n’a débuté que sept rencontres de Championnat. – G. D. ALOISIO AU BETAR ? – Prêté récemment par le club russe du Rubil Kazan à l’Atletico Paranaense (D 1 brésilienne) jusqu’en décembre pro- chain, José Aloisio est sollicité par le Betar Jérusalem (D 1 israélienne) qui lui propose un contrat de deux ans et demi. L’ancien attaquant de SaintÉtienne et du PSG devait communiquer sa réponse, hier soir, au club entraîné par Luis Fernandez. BOBIC EN CROATIE. – Fredi Bobic aurait pu jouer en France si son essai strasbourgeois avait été positif. Âgé de trente-quatre ans, l’attaquant allemand va finalement découvrir le Championnat croate. Il vient de s’engager avec le Rijeka FC, 12e du Championnat local. VAN HOOIJDONK DE RETOUR AU FEYENOORD. – L’attaquant néerlandais Pierre Van Hooijdonk, de NAC Breda, a signé un contrat d’un an et demi en faveur du Feyenoord Rotterdam. Van Hooijdonk (36 ans) avait évolué à Rotterdam de 2001 à 2003. Avec le Feyenoord, il avait remporté la Coupe de l’UEFA en 2002, marquant deux buts en finale contre le club allemand du Borussia Dortmund (3-2). PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Jaune Fernandez : « Le but était valable » NANCY - AC AJACCIO : 0-0 Bleu HÉLÈNE FOXONET ILS ONT DIT Jean FERNANDEZ (entraîneur de Marseille) : « Nous sommes déçus d’avoir perdu deux points à domicile. Les conditions n’étaient pas faciles avec les rafales de vent. Chaque équipe a eu sa mi-temps et Sochaux, par Mézague ou Isabey, aurait pu marquer. Nous avons été meilleurs en seconde période dans la récupération du ballon. Nous marquons même un but valable que l’arbitre refuse. » Dominique BIJOTAT (entraîneur de Sochaux) : « Nous avons des regrets par rapport à la première mi temps car nous aurions pu mener au score. C’est rare de se procurer autant d’occasions à Marseille, mais je pense que l’OM était encore touché par sa défaite à Ajaccio (1-3). Nous avons réussi une Jaune RICHERT (7) : très présent hier soir, il a réussi deux claquettes décisives. Bon match. CALVÉ (4) : n’avait pas la partie facile devant Ribéry. Ce jeune joueur a souffert. AFOLABI (6,5) : solide et efficace, il a souvent rassuré ses partenaires. MIRANDA (5) : rugueux, certes, mais il s’est quelquefois laissé surprendre en vitesse. TOSIC (5) : a abusé de tacles parfois dangereux, pour stopper Nasri, notamment. N’a jamais rien lâché. Un bon tir repoussé par Barthez. PITAU (5,5) : précieux dans la récupération, il a beaucoup travaillé. MÉZAGUE (6,5) : excellente première mi-temps. Puissant dans l’entrejeu, et auteur d’une superbe frappe sur l’arête du but (20e). ISABEY (4,5) : les Sochaliens ont peu utilisé les couloirs, il a été sousemployé. MENEZ (4,5) : transparent pendant 40 minutes, il a retrouvé un peu d’efficacité quand il est allé chercher les ballons au centre. Tout près de faire la différence en fin de rencontre. ILAN (5,5) : est très précieux par ses remises mais joue quelquefois un peu trop facile. DAGANO (5,5) : un tir croisé repoussé sur la ligne par Cana (11e), deux autres contrés par Barthez. La réussite n’était pas avec lui. Noir Bleu Noir BARTHEZ (7,5) : quatre parades de grande classe, un excellent match, dans des conditions pourtant très difficiles. D. FERREIRA (4): il n’est vraiment pas au mieux depuis quelques temps, souvent battu dans les duels et hésitant dans les relances. DÉHU (4,5) : souvent pris de vitesse en première période, un peu meilleur ensuite. ANDRÉ LUIS (5,5) : dans un poste axial à gauche, il fut un peu plus inspiré que ses partenaires de défense. BONNISSEL (5) : après un si long arrêt, il se contente pour l’instant d’assurer par son expérience, mais on l’a connu plus incisif offensivement. LAMOUCHI (4) : mauvaise soirée pour l’ancien Milanais. Assez effacé en première mi temps, il ne put sauver sa prestation en réussissant le penalty… CANA (5) : sa puissance lui permet de ratisser un très grand nombre de ballons, mais il en perd trop. NASRI (non noté) : a été honteusement séché trop souvent. Blessé, il a été obligé de laisser sa place à DELFIM (4,5), qui a aussi perdu beaucoup de ballons. RIBÉRY (6) : on a retrouvé le très bon Ribéry du début de saison, avec des crochets, des accélérations et une bonne entente avec Pagis. A un peu baissé en fin de match. PAGIS (6,5) : la véritable satisfaction du match. Plusieurs tirs à son actif, de jolies ouvertures, il est tout de même plus efficace derrière Maoulida qu’en pointe. 10 FOOTBALL LIGUE 1 (24e journée) Bleu Rouge Noir Jaune MONACO - LYON « Lyon, c’est le modèle » FRANCESCO GUIDOLIN évoque en détail sa méthode et ses ambitions pour l’AS Monaco, en difficulté en L 1. Nommé le 6 octobre 2005, Francesco Guidolin n’avait encore jamais accepté de parler individuellement à L’Équipe. Alors que son groupe traverse un mercato très perturbant et patine en L 1 (2 points en quatre journées), l’entraîneur italien de l’AS Monaco fait le point. Sous contrat jusqu’en juin 2007, il souhaite prolonger plus longtemps son bail. Agacé par les commentaires sur l’influence italienne grandissante à l’ASM, il dément d’un ton ferme toute tension avec certains joueurs, afficheson optimismeetprévient: « Il n’yaurapas decrisesion perd contre Lyon. » MONACO – de notre envoyé spécial – Allez-vous écarter plusieurs joueurs au rendement insuffisant (*) ? – Je n’ai dit à personne d’aller voir ailleurs. Tout le monde doit prouver sa valeur sur le terrain, pas avec des mots. C’est plus facile de laisser dehors Maurice-Belay, Veigneau ou Gakpe, non ? Parce qu’ils sont jeunes. Mais c’est le terrain qui compte. – Pourquoi avoir laissé de côté Plasil et Meriem face à Bordeaux ? – J’ai pris en compte beaucoup de choses, en particulier que l’on jouait alors tous les trois jours. Ce n’était pas un manque de confiance. Cela faisait partie d’un turnover normal. On ne peut pas faire trois matches avec la même équipe. « J’ai failli entraîner la Juve en 2004 » – La Ligue des champions reste-t-elle accessible ? – La deuxième place sera très difficile, mais la troisième reste possible. On a remonté au classement une première fois, on peut le refaire. – Vos longues séances tactiques ont surpris le groupe. Les joueurs de L 1 sont-ils réceptifs aux méthodes italiennes ? – (Rires). Je ne travaille pas beaucoup ici. Je crois avoir l’expérience nécessaire pour doser mes séances. Je garde ma méthode avec la sensibilité d’un entraîneur étranger qui ne travaille pas chez lui. – Vous avez dû vous adapter ? – Je fais tout petit à petit, sans révolution. Je n’ai pas la vérité dans les mains. Je dois être humble, attentif et sensible à ce qui m’entoure. – De quoi êtes-vous fier depuis vos arrivée ? – Les résultats diront si je pourrai être fier. Avec le travail et la patience, je pense pouvoir faire beaucoup de choses ici. Je suis bien à Monaco, je veux travailler sur la durée. Regardez Lyon : pour devenir important, il faut du temps, un projet. C’est le modèle. – Mais alors comment expliquer les départs ? – J’ai déjà parlé des cas Evra et Adebayor. Pourquoi ne parlez-vous pas des jeunes que l’on a lancés depuis plusieurs mois : Maurice-Belay, Veigneau, Gakpe, Gigliotti ? Ils jouaient, avant ? Avec d’autres joueurs déjà présents, ils font partie de l’avenir du club, et ont envie de faire beaucoup avec le maillot de Monaco. Le maillot, c’est important. – Qu’aimez-vous dans le football français ? – L’enthousiasme, la capacité de dédramatiser, la pression bien moindre qu’en Italie. C’est mieux comme ça. J’aime cette atmosphère. – Et que n’aimez-vous pas ? – Rien en particulier. Je pensais trouver dans un club comme Monaco des meilleures structures d’entraînement. Ça me semble un détail important pour mieux travailler. Nous n’avons qu’un seul terrain à disposition. Je suis encore en train d’observer. Je suis content de travailler à l’étranger, c’était le bon moment pour moi. Je suis considéré en Italie comme l’entraîneur qui parle le mieux italien (rires). Je dois pouvoir mieux m’exprimer en français, de manière plus précise, pour mieux faire passer mes idées et ma sensibilité. – Si on vous dit “Guidolin est un entraîneur défensif qui a joué trois mois avec un seul attaquant et qui demande à ses latéraux de ne pas monter”, que répondez-vous ? – Niente. Rien, regardez le terrain, mes résultats en Italie. Carew a de la concurrence L’attaquant norvégien est à la peine. Mais avec Fred et Benzema, qui jouent au même poste, Lyon ne manque pas de solutions. LYON – de notre envoyé spécial permanent L’été dernier, c’est bien Gérard Houllier qui avait insisté auprès de JeanMichel Aulas, le président du club, pour recruter le Brésilien Fred, un autre attaquant. L’entraîneur ne se voyait pas viser autant d’objectifs (doublé Coupe-Championnat, finale de la Ligue des champions au Stade de France) avec un seul véritable avant-centre de métier. Fred (9 fois titulaire en L 1) et Carew Francesco Guidolin s’insurge quand il entend que Monaco devient italien. « Ça m’énerve ! (…) Si je veux dire quelque chose avec compétence, je dois parler des joueurs que je connais (Photo Didier Fèvre) le mieux. Il est logique d’avoir une identité française dans ce club ». Le plaisir éphémère de Malicki milieu de cette bande de jeunes qui l’écoute et le respecte. « C’estvrai que je fais un peu papi dans ce groupe, mais ça se passe hyper bien. Et puis, à chaque fois que l’entraîneur fait appel à moi, je réponds présent. » Cette saison, il a disputé six rencontres et affiche un bilan positif : trois victoires, un nul, deux défaites et deux buts encaissés. À l’aise, il a même prolongé son contrat jusqu’en juin 2007. « J’ai privilégié la marque de confiance du club. » Se voit-il changer de vie, de club, rejouer chaque week-end ? « Évidemment. J’ai envie de rejouer en L 1 ou en L 2, prendre trois au quatre dernières années de plaisir. Mais, bon, les places sont chères en France. C’est un pays qui compte beaucoup de très bons gardiens. Je suis ouvert à tout. J’aurai le temps d’y penser. » Pour le moment, le titulaire ne pense qu’à ses matches. GUILLAUME DUFY Place aux actes Presque condamnés, les Messins ont juré de ne pas baisser les bras. À vérifier dès ce soir à Lille. METZ – de notre correspondant permanent LE CALME RÉCLAMÉ par Carlo Molinari cet été était à la mesure des deux fins de saison stressantes que ses funambules de joueurs venaient de lui faire traverser. Balayés par des Nantais plus réalistes samedi dernier (1-4), les Messins pensaient avoir définitivement rejoint l’anonymat réservé à ceux qui n’ont plus à rien à espérer. Ils avaient simplement omis un détail : l’ambition présidentielle, somme toute modeste, devait prendre corps dans le milieu du classement et pas au dernier rang de la classe. Adjoint fidèle à Joël Muller et à ses convictions, Michel Ettorre, qui ne supportait plus le bonnet d’âne coiffant le club de son cœur, a donc fini par dire publiquement tout le mal qu’il pensait d’une partie du vestiaire, lundi dans le Républicain lorrain. Après avoir pris du recul pendant une journée, il est revenu au chevet d’une équipe touchée par les maux habituels des mal classés. Des maux que le club aurait préféré soigner dans le secret d’autant que, selon Muller, le diagnostic d’Ettorre était juste mais incomplet : « Il n’y a pas que l’état d’esprit. Sur ce plan-là, contre Nantes on ne peut rien reprocher aux joueurs. Ils ont fait ce qu’on attendait d’eux. Après, qu’il y ait des limites dans le jeu c’est autre chose. Si ce n’était qu’une question d’état d’esprit, il suffirait d’avoir envie pour gagner ! » CLAUDE CHEVALLY COUPE DE FRANCE (16es de finale) Calais scandalisé Trois matches de Coupe de France ont été reportés hier à cause des intempéries. L’ancien finaliste s’inquiète des conséquences financières. Doublure au LOSC depuis cinq ans, le gardien assure parfaitement le remplacement de Tony Sylva, parti à la CAN. même être plus stressé quand je ne joue pas. » Cela fait cinq ans que Malicki vit dans l’ombre du numéro 1 du LOSC. Il a commencé avec Grégory Wimbée, qu’il croisera ce soir. Parfois il a eu envie d’abandonner ce rôle très particulier. Ce fut le cas il y a quelques mois. Un club de L 2 l’a approché, en lui proposant d’être numéro 1, ce qu’il n’a plus été dep uis la sais on 2000 -2001 à Châteauroux (L 2). Il a réfléchi et finalement refusé. Il se sent bien au LOSC, au (14 fois titulaire en L 1) se sont donc habitués à jouer chacun à leur tour, même si Houllier n’exclut pas de les associer un jour. Comment décide-t-il de titulariser l’un ou l’autre ? « L’état de forme entre bien sûr en jeu, admetil. La nature de l’adversité également. Mais, selon que je titularise l’un ou l’autre, cela implique d’autres changements. Ce sont deux attaquants axiaux aux qualités différentes. Avec Carew, je suis assuré d’avoir de la profondeur et de la percussion, ce que j’aime bien avoir au niveau offensif. Fred, qui s’adapte de mieux en mieux au football français, est plus un homme de contact et de surface. » Lequel des deux avants-centres débutera ce soir, à Monaco ? Houllier ne l’a pas révélé hier. Le facteur « état de forme » semble jouer en défaveur de Carew. D’autant que Fred, vingt-deux ans, avait inscrit un doublé lors du match aller à Gerland (2-1), quelques jours après son arrivée en France. Depuis ces débuts aussi tonitruants que ceux de son concurrent, le Brésilien a découvert la neige et les subtilités de la L 1. Il a surtout ajouté quatre buts à son compteur en Championnat et a ainsi dépassé Carew, en réussissant un coup de tête gagnant à Nancy (2-0), le 14 janvier. « Après avoir tiré deux fois sur les montants, il attendait ce but depuis un petit moment », note Gérard Houllier, ravi pour son buteur. Ravi aussi de pouvoir compter, au même poste, sur une troisième solution en la personne de Karim Benzema, dix-huit ans, qui a participé à cinq matches de L 1. « Pour l’instant, vu sa jeunesse, je préfère faire jouer Karim comme deuxième attaquant, notamment sur les côtés où je lui demande d’utiliser la qualité de son dribble pour jouer des un contre un, explique Gérard Houllier. Mais je suis vraiment content du travail, de la progression et de l’état d’esprit de Benzema, qui bénéficie d’un bon environnement. » Avec un doublé en Coupe de France à Grenoble (4-0), début janvier, et deux passes décisives, Benzema s’impose même, avec Govou, comme l’un des attaquants lyonnais les plus efficaces du début d’année. Dire que Metz n’a pas préparé son périlleux déplacement à Lille dans les meilleures conditions est un euphémisme. Les lacunes collectives de son effectif mériteraient des grands travaux, mais Joël Muller bricole comme il peut avec les outils mis à sa disposition (pas de terrain couvert) et se contente de l’aire synthétique du centre de formation. Luxe suprême, il a pu diriger une courte séance sur une partie de la pelouse de Saint-Symphorien vendredi. À Metz, une réflexion globale sur le club est engagée. En attendant ses conclusions, le club a une image à défendre. Inquiet de la résignation contagieuse qui touchait le vestiaire, Molinari a tenu un discours mobilisateur mardi. À défaut d’un miracle auquel il n’ose plus croire, le président messin attend de ses troupes une fin digne. Les réponses qu’il a reçues l’ont rassuré. Wimbée a indiqué qu’il avait rejoint le club en Ligue 1 et qu’il le quitterait en Ligue 1. Proment, qui arrive en fin de contrat, a assuré que jouer « en L 2 ne lui poserait pas de problème ». C’est bien sûr le terrain qui révélera le degré de sincérité de ces bonnes intentions. « Il faut faire un match plein pendant quatre-vingt-dix minutes, en étant irréprochables, comme des professionnels », rappelle Muller. Devant les micros, ses joueurs s’expriment plutôt bien. Mais il est peut-être temps pour eux de se montrer aussi habiles balle aux pieds. RAPHAËL RAYMOND (avec M. T.) PAGE 10 LE CRUFC avait l’habitude d’être mieux traité par la Coupe de France. Hier, il a appris moins de trois heures avant le coup d’envoi de son seizième de finale de Coupe de France face à Sainte-Geneviève-des-Bois que la pelouse incertaine du stade Robert-Bobin d’Évry-Bondoufle était gelée, et donc impraticable. Un énorme coup de massue pour les dirigeants calaisiens. Aux environs de 13 heures, en effet, la cinquantaine de bus affrétés par les clubs de supporters, les comités d’entreprise et autres associations avaient déjà atteint la région parisienne (en tout, 4 000 supporters du CRUFC devaient assister à la rencontre). Préjudice estimé à la louche, hier aprèsmidi, par les dirigeants du CRUFC : 50 000 euros. « Tout ça a été géré avec une certaine légèreté, commentait André Roches, le président calaisien. Vendredi, le terrain était déjà gelé, il n’est pas normal que personne ne soit venu plus tôt. C’est difficilement admissible. » Selon l’article 8 bis du règlement de la Coupe de France, « tout doit être mis en œuvre pour éviter à l’équipe visiteuse de se déplacer inutilement. (…) Lorsqu’il apparaît certain que le terrain sera impraticable le jour du match, le club recevant doit en informer, au plus tard la veille du match avant 12 heures, la Ligue régionale et la Fédération à partir du 7e tour éliminatoire. » Si le ticket du match sera remboursé aux supporters, le voyage en autocar a un coût. Environ 1 000 euros par engin. « De ce point de vue, c’est une catastrophe, et elle aurait facilement pu être évitée, s’insurge le président calaisien. Escalettes : « Je ne suis pas au courant » Qui va payer ? Joint au téléphone pendant la deuxième période de Bordeaux-Lens (1-0), auquel il assistait, Jean-Pierre Escalettes a préféré rester évasif sur le sujet. « Je ne vous dirai rien aujourd’hui, car je ne suis pas au courant des recours prévus, a reconnu le président de la FFF. Je dois consulter les spécialistes de ce dossier, on verra lundi quelle est la procédure à suivre. » Les responsables du CRUFC se préparent eux à indemniser au moins partiellement les personnes lésées. Alors qu’ils doivent déjà régler le transport et l’hébergement de l’équipe de Calais dès vendredi dans la région parisienne (environ 5 000 euros) (*). Sans compter les joueurs qui ont dû poser une journée de congé pour participer à cette rencontre. Demain, la commission centrale de la Coupe de France doit fixer une nouvelle date pour Sainte-Geneviève-des-Bois Calais, mais aussi pour Vitré-Longuenesse, également reporté en raison des conditions climatiques et Montpellier-Roye, remis vers 16 heures à cause des pluies diluviennes qui ont submergé la pelouse de la Mosson rendue impraticable. « Nous n’avons pas encore pensé à l’aspect financier de cette nouvelle, pour l’instant la déception domine, expliquait hier après-midi Alain Baroux, le président du petit poucet (Longuenesse évolue en PH). C’est une grosse déception pour les joueurs et les supporters, mais maintenant il va falloir gérer au niveau des Championnats parce que nous avons trois matches en retard à disputer. » BASTIA (L 2) - AGDE (CFA) : 2-0 a.p. VENDREDI BASTIA (L 2) - AGDE (CFA) : 2-0 a.p. (0-0) Temps pluvieux. Pelouse bosselée. 1 500 spectateurs. Arbitre : M. Bonnin. Buts : Conombo (97e, 108e). Avertissements. – Bastia : Jolibois (32e), Née (45e), Ghisolfi (79e), Maire (101e) ; Adge : Blaquière (45e), Vallejos (61e), Texier (100e), Faubesse (103e), Cambonie (104e). BASTIA : Penneteau – Marester, Maire, Lorenzi, Sauget – Barthélémy (Meslin, 63e), Ghisolfi, Gomez (Camadini, 55e), Jolibois – Née (Conombo, 95e), André (cap.). Entraîneur : B. Casoni. AGDE : Blaquière – Faubesse, Giacopelli, Bellabas, Vallejos – Delarosa, Texier (Oukassou, 105e), Cambonie, Megharbi – Schluzendors (Taboubi, 85e), Gamet (Tesserra, 70e). Entraîneur : T. Villa. BREST (L 2) - Amiens (L 2) .......... 2-0 DIJON (L 2) - MOULINS (N) : 1-0 DIJON (L 2) - MOULINS (N) : 1-0 (1-0) Temps froid. 2 200 spectateurs. Arbitre : M. Cailleux. But : Grégoire (12e). Avertissements. – Dijon : Vosahlo (73e) ; Moulins : Letzelter (67e), Maronne (76e). DIJON : Perraud – Tacalfred, Grégoire (cap.), Vosahlo, Kajima – Linarès, Livramento – Laurent (Masson, 46e), Asuar (Larcier, 84e), Mangione – Makriev (Esteves, 55e). Entraîneur : R. Garcia. MOULINS : Novaes – Letzelter (Cortambert, 75e), Georges (cap.), Maronne, Diompy – Erassa (Guenot, 57e), Hammouti, Sola, Bouby – Moreno (Sagna, 75e), Perbet. Entraîneur : B. Tihy. Le calendrier, voilà le problème des amateurs. Les joueurs de Longuenesse travaillent durant la semaine. Les longs voyages durant le week-end empiètent déjà sur leur vie professionnelle. Il sera donc très compliqué de leur infliger des matches tous les trois jours pour rattraper le retard. Roye, qui évolue en CFA comme Calais, est confronté au même problème d’agenda. Le club espère en outre un geste de la FFF pour qu’elle prenne en charge une partie de son prochain déplacement. Montpellier, son adversaire, a suggéré de fixer les retrouvailles le 21 ou le 22 février. « Le bon côté, c’est que le prochain tour se déroule les 21 et 22 mars. Ça laisse du temps pour trouver une solution convenable pour les deux clubs », se rassurait hier un dirigeant de l’AS Vitré. RÉGIS DUPONT (avec M. C. et J. Ri.) (*) Selon l’article 28 bis du règlement de la Coupe de France, les frais d’organisation, les frais de transport (2,70 par kilomètre) et d’hébergement (en sus, 1,80 par équipe et par kilomètre) des équipes sont déduits de la recette nette du match. 20 H 30 HIER BASTIA (L 2) - Agde (CFA).... 2-0 a.p. DIJON (L 2) - Moulins (N)............ 1-0 MARDI 31 JANVIER Rennes - Lens (Eurosport) MERCREDI 1er FÉVRIER 17 HEURES Paris-SG - Auxerre (TF 1) 18 HEURES AC Ajaccio - Lyon 19 HEURES 19 HEURES Lyon-La Duchère (CFA) - Strasbourg Bordeaux - Entente SSG (N) 20 HEURES Colmar (CFA 2) - Monaco Lorient (L 2) - Lille 20 H 45 Châteauroux (L 2) - Sochaux Bois-Guillaume (CFA) - Nantes (à Rouen, stade Robert-Diochon) Marseille - Metz (Eurosport) Montpellier(L 2)-Roye (CFA), AS Vitré (CFA)-Longuenesse(PH) et Sainte-Genevièvedes-Bois (CFA) - Calais (CFA), prévus hier, ont été reportés en raison du gel. En capitales, les clubs qualifiés. Le tirage au sort des huitièmes de finale (mardi 21 et mercredi 22 mars) sera effectué dimanche 12 février dans le cadre de l’émission Téléfoot, sur TF 1. L 1 : Ligue 1 ; L 2 : Ligue 2 ; N : National ; CFA : Championnat de France amateurs (niveau 4) ; CFA 2 : Championnat de France amateurs 2 (niveau 5) ; PH : Promotion Honneur (niveau 7). DIMANCHE 29 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge JOHN CAREW A-T-IL DÉMARRÉ TROP VITE ? Le buteur norvégien, recruté durant l’été par Lyon, avait marqué, lors des trois premiers matches de Championnat. Le joueur, âgé de vingt-six ans, a de nouveau frappé lors des 12e et 17e journées mais semble s’essouffler depuis quelques semaines. Comme si l’ancien attaquant de Valence, déjà discret dans les salles d’interviews, le devenait également sur les terrains. Le Norvégien craindrait-il l’hiver ? « N’oubliez pas que John a fait l’essentiel de sa carrière à Valence, Rome et Istanbul ! » plaisante Gérard Houllier. Plus sérieusement, le coup de moins bien de son attaquant n’a pas échappé à l’entraîneur lyonnais. « J’ai eu l’occasion de m’entretenir longuement avec John sur ce sujet, dit-il. On attend tous, lui y compris, plus de constance et de régularité dans son jeu. Il a d’abord été victime d’une grippe tenace, puis d’une gastro-entérite, qui l’ont affaibli physiquement. Ça arrive. Il n’en demeure pas moins qu’on attend plus et mieux que ce qu’il produit depuis quelques semaines. Lui-même en convient. Aujourd’hui, John me frustre, au sens où il doit franchir un palier supplémentaire. Je reconnais aussi que l’état actuel des terrains ne l’avantage pas. Le tout est qu’il reprenne sa marche en avant. Contre Auxerre (1-1), il s’est vu refuser un but pour hors-jeu et a eu quelques bonnes séquences. » La progression de Benzema LILLE - METZ SI LES ATTAQUANTS messins sont aussi inoffensifs que ceux rencontrés par Lille en ce début d’année 2006, Grégory Malicky aura ce soir tout intérêt à se munir d’une couverture chauffante. Titulaire dans le but du LOSC depuis quatre matches et le départ de Tony Sylva pour la CAN, la doublure n’a pris qu’un but. Celui-ci a été inscrit par Kader Keita, son propre partenaire, qui a eu la mauvaise idée, contre Troyes (0-1), de détourner un ballon que Malicki s’apprêtait à capter sans crainte. À part ça, pas grand-chose à signaler. L’aîné de l’équipe, âgé de trente-deux ans, s’ennuierait presque... « Il ne faut quand même pas exagérer », sourit-il. La semaine dernière, contre Toulouse (0-0), il n’a touché qu’un seul ballon au cours de la seconde période. « C’est souvent le cas en seconde période, c’est plus calme, assure-t-il. Il faut dire aussi que j’ai une excellente défense. Mais je me méfie de Metz. Pour moi, ce sera le match le plus dur du mois de janvier. C’est une rencontre piège contre une équipe qui n’est pas en réussite. Elle a connu des moments difficiles. Il faudra être vigilant pour continuer notre série à domicile et pour rester accroché aux quatre, cinq équipes qui rêvent de la Ligue des champions. Dans trois semaines, on en saura un peu plus. » D’ici là, la CAN sera terminée, Tony Sylva de retour et Grégory Malicki s’assiéra à nouveau sur le banc. « Je savoure chaque moment, reconnaît-il. Mon plaisir est éphémère. Je ne me prends absolument pas la tête. Je ne suis pas là pour foutre la m..., pour me plaindre. Je n’ai aucune pression et je me comporte comme d’habitude. Quel que soit mon rôle, j’ai le même discours. Je crois LYON Bleu Italie Cinquante ans, né le 3 octobre 1955, à Castelfranco Veneto. Carrière de joueur (milieu) : Hellas Vérone (1975-77) ; Sambenedettese (1977-78, D 2) ; Hellas Vé r o ne ( 19 7 8- 7 9 ) ; P is t o ie se (1979-80, D 2) ; Hellas Vérone (1980-82, D 2) ; Bologne (1982-83, D 2) ; Hellas Vérone (1983-84) ; Venise (1984-86, D 4). International Espoirs (5 sélections). Carrière d’entraîneur : Giorgione (1988-89, D 4) ; Trévise (1989-90, D 4) ; Fano (1990-91, D 3) ; Empoli (1991-92, D 3) ; Ravenne (1992-93, D 3) ; Atalanta Bergame (1993-94) ; Vicence (1994-98, Serie B puis A) ; Ud in es e ( 19 9 8- 99 ) ; Bo lo gn e (1999-2003) ; Palerme (2003-05) ; Genoa (juillet 2005) ; Monaco (depuis octobre 2005). Palmarès : vainqueur de la Coupe d’Italie (1997). STÉPHANE KOHLER (*) Selon France Football, Guidolin a signifié à Kapo et Meriem qu’il ne comptait plus sur eux. « J’ai parlé avec Kapo en toute sérénité. Tout va très bien. S’il dit autre chose… », assure Guidolin. Et Meriem, non aligné contre Bordeaux, à Lens (1-1) et non retenu ce soir ? « Il n’est pas dans une bonne période physique et doit travailler spécifiquement. J’ai confiance en lui, et j’ai besoin de tout le monde. » Jaune Rouge Jaune Francesco GUIDOLIN – Est-il exact que vous avez failli devenir l’entraîneur de la Juventus en juin 2004, avant que Capello ne soit choisi ? – Oui. C’est vrai, c’était quasiment fait. Mais ce n’est pas un regret. Ni une fierté. Et ce n’était pas le seul grand club italien à m’avoir contacté. » Noir Bleu Noir « COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS vos difficultés en L 1 ? Fin 2005, Monaco était à un point du deuxième, contre neuf aujourd’hui… – Il est impossible de toujours gagner à domicile (avec Guidolin, l’ASM l’a fait neuf fois d’affilée toutes compétitions confondues avant de faire match nul contre Strasbourg, 1-1), je le disais d’ailleurs quand on gagnait. Et après la trêve, après notre remontée au classement, on a fléchi, surtout mentalement. Dans le sport de haut niveau, on ne peut pas toujours être à 100 % mentalement. C’est notre problème en ce moment. – Vos soucis ne sont-ils pas liés au mercato (départs d’Evra, Adebayor, Maoulida, envies de départ de Squillaci et arrivées de Di Vaio, Vieri et Dos Santos) ? – Non. À Auxerre (1-2), il n’y avait qu’un seul nouveau joueur (Di Vaio). Et puis on a gagné à Rhône-Vallées (CFA 2, 6-0, en 32e de finale de la Coupe de France), à Toulouse (2-0, quart de finale de la Coupe de la Ligue). Je le répète, nos résultats en Championnat sont dus à un relâchement mental. – Au sein du groupe, personne ne se demande pourquoi le club laisse partir Evra, Adebayor, plus Maicon en juin à l’Inter ? – Je ne sais pas. Maicon est là jusqu’en juin. J’ai dit à tout le groupe qu’Evra avait eu l’occasion de sa vie, et c’est lui qui a voulu partir. Concernant Adebayor, j’ai déjà expliqué que je ne voulais plus travailler avec lui. (Très ferme). Au-delà des résultats, il y a les mots, les yeux, les mains. On avait parlé ensemble de son programme de reprise, de ses futurs déplacements au Togo. On s’était mis d’accord, en se regardant dans les yeux. Après, il a fait ce qu’il a voulu. Pour moi, c’était fini. – Le virage italien pris par le club déclenche des réactions pas toujours positives. Qu’en pensez-vous ? – Quand j’entends que Monaco devient italien, ça m’énerve. Ce n’est pas une question de nationali- té. Je travaille à l’étranger pour la première fois. Si je veux dire quelque chose avec compétence, je dois parler des joueurs que je connais le mieux. Et ce sont des Italiens. Mais il est logique d’avoir une identité française dans ce club, je l’ai dit aux dirigeants pour le futur. Et j’ai aussi demandé à mes dirigeants des joueurs français au mercato. Il n’y a aucun virage italien. Aucun virage. – Recruter Di Vaio en attaque n’était-il pas suffisant ? Aviezvous besoin d’un autre joueur offensif au risque de modifier votre système ? – On avait besoin d’une pointe, d’un vrai joueur de fixation. Di Vaio est un deuxième attaquant. Vieri et Di Vaio ont joué seulement une fois ensemble (contre Bordeaux, 0-1), on travaille tout l’équilibre de l’équipe, pas seulement leur association. Je dois connaître les caractéristiques de tous mes joueurs, des jeunes aussi. Il faut construire une mosaïque. C’est le plus important. Regardez Lyon : c’est équilibré dans toutes les lignes. Même chose pour Chelsea, la Juve, Barcelone. Monaco a trouvé de l’équilibre avec moi, mais il faut faire encore des efforts entre les différentes lignes. 11 FOOTBALL COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS Bleu Rouge Noir Jaune LIBYE - MAROC : 0-0 La débâcle du Maroc Incapables de battre la Libye, les finalistes 2004 de la CAN sont sortis piteusement de la compétition. LIBYE - MAROC : 0-0 GROUPE A Pts J. — — 1. Égypte .......... 7 3 2. Côte d'Ivoire 6 3 3. Maroc ........... 2 3 4. Libye ............. 1 3 AUJOURD’HUI 18 HEURES Cameroun - RD Congo, au Caire, stade de l’Académie militaire (Eurosport) Angola-Togo, au Caire, stade international (Eurosport 2) 1. Cameroun .... 2. RD Congo .... 3. Angola .......... 4. Togo .............. HIER MAYENCE 4-2 Thurk (5e, 55e) Zidan (61e) Auer (87e) VfB STUTTGART FC COLOGNE Podolski (31e s.p.) Scherz (49e) 0-1 DUISBOURG Caligiuri (43e) NUREMBERG 2-1 (67e) Saenko Kiessling (73e) BOR. DORTMUND Wolf 3-2 Schnoor (24e c.s.c.) Smolarek (32e) Gambino (69e) LEVERKUSEN Freier (67e) H.-J. Butt (74e s.p.) HERTHA BERLIN e Van Burik (90 + 1) HAMBOURG (64e WOLFSBURG 2-1 EINTR. FRANCFORT Amanatidis (41e) 1-1 HANOVRE e Dabrowski (12 ) AUJOURD'HUI KAISERSLAUTERN SCHALKE 04 BIELEFELD WERDER BRÊME 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Bayern Munich . 47 18 15 2 1 38 13 +25 Hambourg ......... 38 18 11 5 2 29 11 +18 Werder Brême . 36 17 11 3 3 46 21 +25 Schalke 04 ....... 31 17 8 7 2 20 12 +8 Hertha Berlin .... 27 18 7 6 5 28 25 +3 VfB Stuttgart .... 25 18 5 10 3 21 18 +3 M'Gladbach ...... 25 18 6 7 5 25 24 +1 Borussia Dortmund . 24 18 6 6 6 26 26 0 Hanovre .......... 22 18 4 10 4 27 24 +3 Leverkusen .... 22 18 5 7 6 26 27 -1 Eintracht Francfort 21 18 6 3 9 25 29 -4 Bielefeld ......... 20 17 5 5 7 21 25 -4 Mayence ........ 19 18 5 4 9 28 28 0 Wolfsburg ...... 18 18 4 6 8 19 32 -13 Nuremberg .... 17 18 4 5 9 20 31 -11 Duisbourg ...... 15 18 3 6 9 16 31 -15 FC Cologne ... 12 18 3 3 12 26 43 -17 Kaiserslautern .. 12 17 3 3 11 23 44 -21 G. — 2 1 0 0 N. — 0 1 1 0 P. — 0 0 1 2 p. — 5 2 1 0 c. — 1 0 3 4 Diff. — +4 +2 -2 -4 Le CAMEROUN est qualifié. Le Togo est éliminé. DÉJÀ JOUÉS G. — 2 2 0 0 N. — 0 0 0 0 P. — 0 0 2 2 p. — 6 4 2 0 c. — 1 1 6 4 Diff. — +5 +3 -4 -4 La TUNISIE et la GUINÉE sont qualifiées. La Zambie et l’Afrique du Sud sont éliminées. DÉJÀ JOUÉS 22 janvier : Tunisie - Zambie 4-1 ; Afrique du Sud - Guinée 0-2. 26 janvier : Zambie - Guinée 1-2 ; Tunisie Afrique du Sud 2-0. GROUPE D MARDI 18 HEURES Nigeria-Sénégal, stade de Port-Saïd Ghana-Zimbabwe, stade d’Ismaïlia Pts J. — — 1. Nigeria .......... 6 2 2. Ghana ........... 3 2 3. Sénégal ........ 3 2 4. Zimbabwe .... 0 2 G. — 2 1 1 0 N. — 0 0 0 0 P. — 0 1 1 2 p. — 3 1 2 0 c. — 0 1 1 4 Diff. — +3 0 +1 -4 DÉJÀ JOUÉS 21 janvier : Cameroun-Angola 3-1 ; Togo - RD Congo 0-2. 25 janvier : Angola - RD Congo 0-0 ; CamerounTogo 2-0. 23 janvier : Nigeria - Ghana 1-0 ; Zimbabwe - Sénégal 0-2. 27 janvier : Ghana - Sénégal 1-0 ; Nigeria - Zimbabwe 2-0. BUTEURS LE CAIRE. – Le Libyen Ahmed Saed a coupé l’herbe sous les pieds de l’attaquant bordelais Marouane Chamakh. Finaliste de la CAN 2004, le Maroc est éliminé de l’épreuve 2006 sans avoir inscrit le moindre but. (Photo Rabih Moghrabi/AFP) geoisés. Il faut revenir sur terre. La sélection, on doit la mériter. La qualité est là, mais nous avons besoin d’une remise en question totale. Je n’ai pas reconnu notre équipe et ça m’a fait mal. Finalement, si on ne s’est pas qualifiés pour la Coupe du monde et qu’on est éliminés si vite ici, c’est qu’il y a des raisons : il faut arrêter de dire qu’on n’a pas de chance. » Le ton est ferme, mais la voix posée. Réfléchie. Talal el-Karkouri entonne un discours identique. « Je me pose des questions sur la suite, avoue l’ancien défenseur du PSG. Vais-je continuer avec l’équipe nationale ? Quand on voit ce qui se passe... Regardez notre mauvaise préparation : on a HERVÉ PENOT NIGERIA : ORUMA INCERTAIN. – Le Nigeria jouera peut-être le match décisif face au Sénégal, mardi à Port-Saïd, sans son milieu de terrain Wilson Oruma. « J’ai reçu un coup à un genou et j’ai mal quand je frappe le ballon », a déclaré le joueur marseillais. GHANA : APPIAH AU SCANNER. – Sorti en boitant à l’issue de la victoire contre le Sénégal, vendredi (1-0), le milieu et capitaine du Ghana, Stephen Appiah, devait passer un scanner du pied droit hier, afin de déceler une éventuelle fracture. Les résultats seront connus aujourd’hui. Il pourrait être absent six semaines et donc manquer le reste de la CAN. BELGIQUE (20e journée) VENDREDI GB Anvers- Anderlecht ....................... 2-0 HIER Saint-Trond- StandardLiège .............. 0-0 Mouscron- Charleroi .......................... 0-1 FC Brussels - Lokeren .......................... 1-1 Lierse - Beveren .................................. 2-0 Genk - Westerlo .................................. 2-0 La Louvière- Waregem........................ 2-2 CercleBruges - La Gantoise ................ 1-2 AUJOURD’HUI Roulers - FC Bruges Classement : 1. Standard Liège, 39 pts ; 2. FC Bruges, 38 ; 3. Anderlecht, 37 ; 4. Genk, 34 ; 5. Waregem, 34 ; 6. Westerlo, 32 ; 7. La Gantoise, 31 ; 8. Lokeren,31 ; 9. FC Brussels, 29 ; 10. Charleroi, 27 ; 11. Roulers, 24 ; 12. GB Anvers, 24 ; 13. Cercle Bruges, 22 ; 14. Mouscron, 20 ; 15. Beveren, 20 ; 16. La Louvière, 19 ; 17. Saint-Trond, 17 ; 18. Lierse, 13. ÉCOSSE fait trois matches amicaux stupides, où les gars nous taclaient à la gorge. Certains de nos meilleurs joueurs ont fini avec des blessures ! On a un entraîneur qui n’a eu que quinze jours (après l’éviction de Troussier). Je ne dis pas qu’on n’est pas les fautifs, mais il faut enfin travailler sur la longueur. Il faut du temps pour construire une équipe. Mais, en Afrique, on n’en donne jamais, c’est catastrophique. Il existe des moyens, mais on ne les utilise pas. Quand on voit des gens sans sérieux qui sont dans les entourages, c’est n’importe quoi... » À l’image de ce qu’a montré le Maroc hier, en somme. CAMEROUN : COMPÉTITION TERMINÉE POUR KALA ? – Le défenseur camerounais Raymond Kala, victime d’une déchirure à une cuisse, a subi des examens. Ces derniers ont confirmé qu’il n’a presque aucune chance de jouer la suite de la compétition. Leader du groupe B avant d’affronter la RD Congo cet après-midi, le Cameroun est déjà qualifié pour les quarts de finale. – H. P. BUTEURS. – 1. Klose (Werder Brême), 16 buts ; 2. Hal. Altintop (Kaiserslautern), 13 buts ; 3. Smolarek (Borussia Dortmund), 12 buts ; etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 4 février : Bayern Munich-Leverkusen ; Schalke 04-BorussiaDortmund ; Eintracht Francfort-Hertha Berlin ; Duisburg Kaiserslautern ; FC Cologne-VfB Stuttgart ; Werder Brême-Mayence ; Hamb ou rg -B ie le f el d. Di ma nc he 5 février : Wolfsburg-M’Gladbach, Hanovre-Nuremberg. c.s.c.) Hanke (13e) Klimowicz (72e) Pts J. — — 6 2 4 2 1 2 0 2 Pts J. — — 1. Tunisie .......... 6 2 2. Guinée .......... 6 2 3. Zambie ......... 0 2 4. Afrique du Sud 0 2 (24e journée) HIER Aberdeen- Kilmarnock ....................... 2-2 Celtic Glasgow- Dundee U. ................ 3-3 Dunfermline- Motherwell .................. 1-1 Heartof Midlothian- Hibernian .......... 4-1 Livingston- Falkirk .............................. 0-1 AUJOURD’HUI Inverness - Glasgow Rangers Classement : 1. Celtic Glasgow, 58 pts ; 2. Heart of Midlothian, 50 ; 3. Hibernian, 41 ; 4. Glasgow Rangers, 40 ; 5. Kilmarnock, 37 ; 6. Inverness, 34 ; 7. Motherwell, 30 ; 8. Aberdeen, 29 ; 9. Dundee Utd, 26 ; 10. Falkirk, 20 ; 11. Dunfermline, 14 ; 12. Livingston, 12. PAYS-BAS (21e journée) ANGOLA - TOGO Le Togo pour l’honneur AUJOURD’HUI, 19 HEURES (18 heures, heure française), AU CAIRE, STADE INTERNATIONAL (Eurosport 2) ANGOLA : Joao Ricardo – Manuel Cange, Joao Pereira, Carlos Alonso, Delgado – Edson Nobre, Macanga, Figueiredo, Mendonça – Akwa, Flavio Amado. Remplaçants : Matumona (g.), Luis Joao (g.), Delgado, Alonso, André, Felisberto, Marcos, Baptista, Buengo, Curaçao, Mantorras, Maurito. Entraîneur : L. Oliveira Gonçalves. TOGO : Agassa – Mathias, Abalo (cap.), Tchangaï, Assemoassa – Guyazou, Aziawonou – Senaya, Salifou,Cherif Touré – Adebayor. Remplaçants : Salifou(g.), Tchanirou (g.), Nimombé, Mamam, Tchangaï, Assemoassa, Salifou, Olufadé, Kassim, Dogbé, Ahoudou, Chérif Cougbadja. Entraîneur : S. Keshi (NGA). LE CAIRE – de notre envoyé spécial EMMANUEL ADEBAYOR, la star, voulait partir. Il est resté. Stephen Keshi, le bâtisseur, voudrait rester. Il va peut-être partir. Le Togo, déjà éliminé, aura passé sa Coupe d’Afrique des nations à compter les coups, à défaut de compter les points, entre les deux hommes clés de la première qualification pour la Coupe du monde de l’histoire du pays. Après le refus du nouveau joueur d’Arsenal d’être titularisé lors de l’entame contre la RD Congo (2-0) et les mots durs qui ont suivi entre les deux hommes, une paix des braves a été signée pour tenter, aujourd’hui au Caire, de gratter 3 points contre l’Angola dans un choc de « mondialistes » décevants. Cela apaisera les tensions indéniables et donnera un peu de répit à Keshi, en équilibre plus qu’instable. Des entraîneurs ont déjà été contactés, ce qui irrite des joueurs, tristes à l’idée de voir le sélectionneur ESPAGNE (21e journée) VENDREDI HIER Roda JC - AZ Alkmaar .......................... 1-4 HIER CADIX Willem II - NEC Nimègue ..................... 2-2 Roosendaal- Heerenveen .................. 0-2 Sparta Rotterdam- Twente ................ 1-0 AUJOURD’HUI ATHL. BILBAO ADO La Haye - PSV Eindhoven Groningue - NAC Breda Waalwijk - Vitesse Arnhem Ajax Amsterdam - Utrecht Héraclès Almelo - Feyenoord Classement : 1. AZ Alkmaar, 48 points ; 2. PSV Eindhoven, 48 ; 3. Feyenoord, 45 ; 4. NEC Nimègue, 35 ; 5. Ajax Amsterdam, 34 ; 6. Heerenveen, 33 ; 7. Utrecht, 33 ; 8. Groningue, 33 ; 9. Waalwijk, 31 ; 10. Vitesse Arnhem, 29 ; 11. Roda JC, 26 ; 12. Heracles Almelo, 25 ; 13. Twente, 22 ; 14. Sparta Rotterdam,20 ; 15. NAC Breda, 20 ; 16. ADO La Haye, 18 ; 17. Willem II, 11 ; 18. RBC Roosendaal, 5. PORTUGAL (20e journée) VENDREDI Paços Ferreira- Boavista ..................... 0-1 HIER Naval - EstrelaAmadora...................... 2-0 Benfica- Sporting Portugal ................ 1-3 AUJOURD’HUI Belenenses - Penafiel Nacional Funchal - Gil Vicente Maritimo Funchal - U. Leiria Rio Ave - FC Porto Braga - Guimaraes DEMAIN V. Setubal - Academia Coimbra Classement : 1. FC Porto, 43 points ; 2. Benfica, 40 ; 3. Sporting Portugal, 37 ; 4. Nacional Funchal, 36 ; 5. Braga, 36 ; 6. V. Setubal, 33 ; 7. Boavista, 32 ; 8. U. Leira, 25 ; 9. Estrala Amadora, 25 ; 10. Maritimo Funchal, 24 ; 11. Rio Ave, 24 ; 12. Paços Ferreira, 22 ; 13. Belenenses, 21 ; 14. Gil Vicente, 21 ; 15. Academia Coimbra, 20 ; 16. Naval, 18 ; 17. Guimaraes, 16 ; 18. Penafiel, 8. SANTANDER 1-1 Raul Lopez (75e) Melo (66e s.p.) GETAFE 1-0 Orbaiz (74e s.p.) ATL. MADRID LA COROGNE 3-2 Maxi Rodriguez (33e, 82e) Antonio Lopez (54e) Ruben Castro (47e, 59e) AUJOURD’HUI Valence CF - Saragosse FC Séville - Villarreal Esp. Barcelone - Malaga Alavés - Real Sociedad Osasuna - Betis Séville Majorque - FC Barcelone (19 heures, Sport +) Celta Vigo - Real Madrid (21 heures, Canal + Sport) sortir par une porte dérobée. Les chiffres de cette CAN (deux défaites, zéro but marqué, quatre encaissés) ne donnent pas assez le sens de l’histoire des Éperviers, adversaires des Français au premier tour de la prochaine Coupe du monde, et de ce qu’a réalisé leur entraîneur en quelques mois. Éric Akoto, défenseur anglophone de l’Admira Wacker en Autriche, pourtant relégué sur le banc contre le Cameroun (0-2), insiste : « Pourquoi serait-il viré ? Il a tellement fait pour cette équipe. C’est une énorme opportunité d’avoir un entraîneur de cette qualité. C’est le meilleur pour nous. Le ministre nous a dit que nos défaites faisaient partie du jeu. Faut arrêter ! Il y a eu un problème de compréhension entre Adebayor et Keshi. J’ai fait une erreur sur le deuxième but congolais : est-ce la faute du coach ? C’est vraiment trop simple. On est là aussi pour préparer la Coupe du monde. Nous avons obtenu des résultats en qualification en battant le Sénégal, à Lomé, (3-1) ou le Mali chez lui (2-1). On s’est réunis et nous avons beaucoup parlé. Maintenant, on va tout faire pour prouver notre valeur contre l’Angola. » L’ordre est à la mobilisation. Au rachat. « Tout est rentré dans l’ordre, assure Abalo, le capitaine. On a essayé de rassembler le groupe et je suis sûr qu’il n’y a aucune rancune. Il faut sortir la tête haute. » Adebayor et Keshi aimeraient aussi sortir d’Égypte la tête haute. Leur avenir est décidément intimement lié… – H. P. CAMEROUN - RD CONGO AUJOURD’HUI, 19 HEURES (18 heures, heure française), AU CAIRE, STADE DE L’ACADÉMIE MILITAIRE (Eurosport) CAMEROUN : Kameni – Geremi, Song (cap.), Bikey, Ateba – Emana, Makoun, Saidou Alioum, Olembe – Eto’o, Meyong. Remplaçants : Souleymanou (g.), Owono(g.), Kalla,Angbwa,Atouba,Douala,Deumi,Feutchine,NgomKoné,Djemba, Webo, Boya. Entraîneur : A. Jorge. RD CONGO : Kalemba – Kinkela, Kabundi, Bokese, Ilunga – Tshiolola – Mubiala, Mbayo, Matumona, Mbala-Mbuta – Lua-Lua (cap.). Remplaçants : Chansa (g.), Dikete (g.), Lubanzadio, Nsumbu, Ilongo, Kamudimba, Kasongo, Matingou, Milambo, Mbele, Labamba. Suspendu : Mputu. Entraîneur : C. Le Roy. gosse) ; Riquelme (Villarreal), 9 buts ; 8. Baiano (Celta Vigo) ; Güiza (Getafe) ; Ewerthon (Saragosse), 7 buts ; 11. Nené (Alavés) ; Maxi Rodriguez (Atl. Madrid) ; Arango (Majorque) ; Nihat, Xabi Prieto (Real Sociedad) ; Maresca (FC Séville), 6 buts ; 17. Fernando Torres (Atl. Madrid) ; Canobbio(Celta Vigo) ; Tamudo (Esp. Barcelone) ; Pernia, Riki (Getafe) ; Valeron (La Corogne) ; Salva (Malaga) ; Raul (Real Madrid) ; Antonito (Santander) ; Kepa (FC Séville), 5 buts ; etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 4 février : Malaga - Athl. Bilbao, Real Madrid - Esp. Barcelone, La Corogne ValenceCF. Dimanche5 février : Villarreal - Cadix, Saragosse - Betis Séville, Real Sociedad - Majorque, Getafe - Alavés, Santander - Celta Vigo, FC Barcelone - Atl. Madrid, FC Séville - Osasuna. ITALIE (22e journée) Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. - - - - - - - 1. Juventus Turin . 56 21 18 2 1 44 12 +32 2. Inter Milan ....... 48 21 15 3 3 43 16 +27 3. AC Milan ........... 47 22 15 2 5 48 23 +25 4. Fiorentina ......... 43 21 13 4 4 38 22 +16 5. Livourne ............ 37 21 10 7 4 24 20 +4 6. AS Rome ........... 36 21 10 6 5 36 22 +14 7. Sampdoria ........ 32 22 9 5 8 35 29 +6 8. Chievo ............... 31 21 8 7 6 26 25 +1 9. Lazio Rome ...... 30 21 7 9 5 28 26 +2 10. Palerme ............ 26 22 6 8 8 30 35 -5 11. Udinese ............. 25 21 7 4 10 23 32 -9 12. Sienne ............... 24 22 6 6 10 28 37 -9 13. Ascoli ................. 23 21 5 8 8 22 26 -4 14. Reggina ............. 22 21 6 4 11 21 32 -11 15. Cagliari .............. 19 21 4 7 10 20 33 -13 16. Empoli ............... 19 21 5 4 12 23 37 -14 17. Messine ............. 18 21 3 9 9 18 29 -11 18. Parme ................ 18 21 4 6 11 24 38 -14 19. Trévise ............... 13 21 2 7 12 13 29 -16 20. Lecce ................. 13 21 3 4 14 15 36 -21 HIER Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. FC Barcelone ... 49 20 15 4 1 49 16 +33 2. Valence CF ....... 39 20 11 6 3 30 17 +13 3. Osasuna ............ 39 20 12 3 5 27 21 +6 4. Real Madrid ..... 36 20 11 3 6 36 22 +14 5. Villarreal ............ 34 20 9 7 4 27 18 +9 6. La Corogne ....... 33 21 9 6 6 30 24 +6 7. Celta Vigo ......... 33 20 10 3 7 22 22 0 8. FC Séville ......... 32 20 9 5 6 25 20 +5 9. Getafe ................ 28 21 8 4 9 29 26 +3 10. Saragosse ......... 27 20 6 9 5 25 25 0 11. Atl. Madrid ....... 26 21 6 8 7 23 22 +1 12. Santander ......... 24 21 5 9 7 19 25 -6 13. Real Sociedad . 22 20 6 4 10 29 39 -10 14. Cadix ................. 21 21 5 6 10 16 25 -9 15. Esp. Barcelone . 21 20 5 6 9 17 28 -11 16. Athl. Bilbao ....... 19 21 4 7 10 24 30 -6 17. Betis Séville ...... 19 20 4 7 9 15 27 -12 18. Majorque ........ 18 20 4 6 10 20 34 -14 19. Malaga ............ 17 20 4 5 11 23 30 -7 20. Alavés .............. 15 20 3 6 11 16 31 -15 En cas d’égalité, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. BUTEURS. – 1. Eto’o (FC Barcelone), 18 buts ; 2. Villa (Valence CF), 13 buts ; 3. Ronaldinho (FC Barcelone), 11 buts ; 4. Tristan (La Corogne), 10 buts ; 5. Ronaldo (Real Madrid) ; D. Milito (Sara- DIMANCHE 29 JANVIER 2006 PALERME SIENNE 1-3 Godeas (68e) Bogdani (29e, 57e, 66e) AC MILAN SAMPDORIA 1-1 Chevtchenko (13e s.p.) Gasbarroni (36e) AUJOURD’HUI Ascoli - Juventus Turin (15 heures, Canal + Sport) Chievo Vérone - Reggina Empoli - Parme Messine - Cagliari AS Rome - Livourne Trévise - Lazio Rome (15 heures, TPS Foot) Udinese - Fiorentina Lecce - Inter Milan (20 h 30, TPS Foot) BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina), 21 buts ; 2. Trezeguet(Juventus Turin), 15 buts ; 3. Chevtchenko (AC Milan) ; Adriano (Inter Milan) ; Gilardino (AC Milan), 12 buts ; 6. Totti (AS Rome), 11 buts ; 7. Suazo (Cagliari) ; Tavano (Empoli) ; C. Lucarelli (Livourne) ; Chiesa (Sienne), 10 buts ; 11. Bonazzoli (Sampdoria), 9 buts ; 12. Pellissier (Chievo Vérone) ; Cruz (Inter Milan) ; T. Rocchi (Lazio Rome) ; Kakà (AC Milan) ; Cozza (Reggina) ; Flachi (Sampdoria), 7 buts ; etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 4 février : Sienne-Ascoli ; Parme -AS Rome. Dimanche 5 février : Cagliari-Empoli ; Fiorentina-Lecce ; Inter Milan - Chievo Vérone ; Juventus Turin Udinese ; Livourne-Messine ; RegginaPalerme ; Sampdoria-Trévise ; Lazio Rome - AC Milan. CFA (matches en retard). – GROUPE A. – AUJOURD’HUI, 15 heures : Lesquin (10) - Wasquehal (18) (13e journée). GROUPE B. – Sochaux B (17) - Endoume (16) (15e journée) a été de nouveau reporté. GROUPE C. – AUJOURD’HUI, 15 heures : Aurillac (12) - Le Mans B (10) (11e journée). Rodez (2) - Brive (11) (15e journée) a été de nouveau reporté. CFA 2 (matches en retard).– GROUPE B. – HIER, Jarville - Forbach: 3-2 (11e journée) ; Amnéville - Épernay : 1-1 (14e journée). À l’issue de ces matches, Jarville est 12e avec 33points, Forbach14e avec 29 points, Amnéville 6e avec 39 points et Épernay4e avec 40 points. GROUPE E. – Draguignan (5) - Hyères (2) (12e journée) a été de nouveau reporté. GROUPE H. – HIER, Brest B - Mondeville B : 2-2 (12e journée). À l’issue de ce match, Brest B est 7e avec 37 points et Mondeville B 14e avec 29 points. 1. Eto’o (Cameroun) ; Santos (Tunisie), 4 buts ; 3. Drogba (Côte d’Ivoire) ; Abo Treka, Moteb (Égypte) ; Feindouno (Guinée), 2 buts ; 7. Flavio Amado (Angola) ; Meyong (Cameroun) ; A. Koné, Y. Touré (Côte d’Ivoire) ; A. Hassan, Mido (Égypte) ; Amoah (Ghana) ; O. Bangoura, S. Bangoura (Guinée) ; Lua-Lua, Mputu (RD Congo) ; Kames (Libye) ; Obi Mikel, Obodo, Taiwo (Nigeria) ; Is. Ba, H. Camara (Sénégal) ; Benachour, Bouazizi (Tunisie) ; Chamanga, Tana (Zambie), 1 but. RÈGLEMENT Le premier tour se dispute selon une formule Championnat. Le barème est de trois points pour une victoire, un point pour un match nul et zéro point pour une défaite. Les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour les quarts de finale. En cas d’égalité de points entre deux ou plusieurs équipes, le classement sera établi selon les critères suivants : 1. Plus grand nombre de points obtenus dans les rencontres directes ; 2. Meilleure différence de buts dans les rencontres directes ; 3. Plus grand nombre de buts marqués dans les rencontres directes ; 4. Meilleure différence de buts sur tous les matches du groupe ; 5. Plus grand nombre de buts marqués sur tous les matches du groupe ; 6. Classement du fair-play établi à partir des cartons jaunes et des cartons rouges reçus par chaque équipe ; 7. Tirage au sort. La deuxième phase est disputée selon un système de Coupe, par élimination directe. En quarts de finale, demi-finales, lors du match pour la troisième place et en finale, si les deux équipes sont toujours à égalité après 90 minutes, une prolongation de deux fois 15 minutes aura lieu, sans but en or, ni but en argent. Si l’égalité persiste, une séance de tirs au but sera effectuée. Le tableau final Quarts de finale Demi-finales Finale (vendredi 3 et samedi 4 février) (mardi 7 février) (vendredi 10 février, au Caire, stade International, 17 heures) Vendredi, au Caire, stade International : Égypte 2e groupe B (18 heures) Au Caire, stade International : Vendredi,, à Alexandrie,, stade H. El-Hedood : 1er groupe C 2e groupe D (18 heures) (14 heures) Samedi, au Caire, stade de l’Académie militaire : À Alexandrie, stade H. El-Hedoo (18 heures) 1er groupe B Côte d’Ivoire (14 heures) Samedi, à Port-Saïd : 1er groupe D 2e groupe C (14 heures) N. B. : programme en heure franç nçaise. ça Pour l’heure ’h locale, ajouter une heure. Tous les matches en direct sur Eurosport, sauf la finale, sur TF 1. 3e place p (jeudi 9 février, au Caire, stade de l’Académie militaire, 17 heures) WEEK-END EUROPÉEN ALLEMAGNE M’GLADBACH - BAYERN MUNICH : 1-3 (0-1) Buts. – M’GLADBACH : Sonck (56e) ; BAYERN MUNICH : Makaay (13e, 69e), Ballack (55e). Avertissements. – M’gladbach : Fukal (81e) ; Bayern Munich : Demichelis (59e). BAYERN MUNICH : Kahn (cap.) – Sagnol, Lucio, Ismaël, Lizarazu – Demichelis – Schweinsteiger (Salihamidzic, 54e), Ballack, Zé Roberto (Lahm, 84e) - C. Pizarro, Makaay (J. P. Guerrero, 80e). Entraîneur : F. Magath. ANGLETERRE WOLVERHAMPTON (D 2) - MANCHESTER UNITED AUJOURD’HUI, 16 HEURES (17 HEURES, HEURE FRANÇAISE), À WOLVERHAMPTON, MOLINEUX GROUND MANCHESTER UNITED : Howard – G. Neville, Ferdinand, Vidic, Evra – C. Ronaldo, A. Smith, Richardson – Rooney – Saha, Rossi. Entraîneur : A. Ferguson. PORTSMOUTH - LIVERPOOL AUJOURD’HUI, 18 HEURES (19 HEURES, HEURE FRANÇAISE), À PORTSMOUTH, FRATTON PARK LIVERPOOL : Reina – Finnan, Agger, Hyppia, Riise ou Warnock – Sissoko, Alonso, Hamann, Kewell – Morientes, Crouch ou D. Cissé. Entraîneur : R. Benitez. ESPAGNE MAJORQUE - FC BARCELONE AUJOURD’HUI, 19 HEURES, À MAJORQUE, STADE SON MOIX (Sport +) FC BARCELONE : Valdes – Oleguer, Marquez, Puyol (cap.), Sylvinho – Edmilson, Deco, Van Bommel - Messi, Larsson, Ronaldinho. Entraîneur : F. Rijkaard. CELTA VIGO - REAL MADRID AUJOURD’HUI, 21 HEURES, À VIGO, STADE BALAIDOS (Canal + Sport) REAL MADRID : Casillas – Cicinho, Sergio Ramos, Helguera, Roberto Carlos – Gravesen – Beckham, Guti (cap.), Zidane, Robinho – Baptista ou Cassano. Entraîneur : J. Lopez Caro. ITALIE AC MILAN - SAMPDORIA : 1-1 (1-1) Buts. – AC MILAN : Chevtchenko (13e s.p.) ; SAMPDORIA : Gasbarroni (36e). Avertissements. – AC Milan : Gattuso (23e), Stam (40e), Nesta (89e) ; Sampdoria : Sala (14e), Gasbarroni (32e), Palombo (59e). AC MILAN : Dida – Stam, Nesta, Kaladze, Serginho (Jankulovski, 85e) – Gattuso (Cafu, 75e), Pirlo (cap.), Seedorf – Kakà – Chevtchenko, F. Inzaghi (Gilardino, 65e). Entraîneur : C. Ancelotti. ASCOLI - JUVENTUS TURIN AUJOURD’HUI, 15 HEURES, À ASCOLI, STADE CINO E LILLO DEL DUCA (Canal + Sport) JUVENTUS TURIN : Buffon – Zambrotta, Thuram, Cannavaro, Balzaretti – Camoranesi, Emerson, Vieira, Nedved – Trezeguet, Del Piero (cap.). Entraîneur : F. Capello. LECCE - INTER MILAN AUJOURD’HUI, 20 H 30, À LECCE, STADE VIA DEL MARE (TPS Foot) INTER MILAN : Julio Cesar – Burdisso, I. Cordoba, Samuel, Favalli – J. Zanetti (cap.), Veron, Cambiasso, Figo – Cruz, Adriano. Entraîneur : R. Mancini. PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Makaay (13e, 69e) Ballack (55e) Diff. — +5 0 -1 -4 Bleu Sonck (56e) c. — 1 4 1 5 Jaune Rouge Jaune M'GLADBACH p. — 6 4 0 1 GROUPE B Temps frais. Pelouse correcte. 74 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Maillet (SEY). Buts. – ÉGYPTE : Moteb (8e, 69e), Abo Treka (61e) ; CÔTE D’IVOIRE : A. Koné (43e). Avertissements. – Égypte : Shawki (34e), Ahmed Hassan (41e), Abo Treka (62e) ; Côte d’Ivoire : Éboué (45e + 3). ÉGYPTE : El-Hadary – Gomaa, Saïd, El-Sakka – Abo Treka (Mostapha Hassan, 76e), Shawki, Ahmed Hassan (cap.), Wahab (T. El-Sayed, 64e) – Barakat – Mido (Hossam Hassan, 23e), Moteb. Entraîneur : H. Shehata. CÔTE D’IVOIRE : Tizié (Copa Barry, 60e) – Éboué, C. Domoraud (cap.), Kouassi, Demel (B. Koné, 67e) – Y. Touré (Akalé, 85e), Tiéné – Faé, B. Kalou, Romaric – A. Koné. Entraîneur : H. Michel. VENDREDI 1-3 BAYERN MUNICH P. — 0 1 1 2 20 janvier : Égypte - Libye 3-0 ; 21 janvier : Maroc - Côte d’Ivoire 0-1. 24 janvier : Libye - Côte d’Ivoire 1-2 ; Égypte - Maroc 0-0. ÉGYPTE - CÔTE D’IVOIRE : 3-1 (1-1) ALLEMAGNE (18e journée) N. — 1 0 2 1 18 HEURES Tunisie - Guinée, à Alexandrie, stade Haras El-Hedood Zambie - Afrique du Sud, stade d’Alexandrie Noir Bleu Noir Walid Regragui, sans concession, avait l’analyse acérée. « Autant sur les deux premiers matches, on pouvait faire les fiers. Là, on ne mérite pas la qualification, reconnaissait le défenseur. On ne s’est quasiment pas créé une occasion ! On pensait au moins gagner, mettre trois buts... On a besoin de travailler mais, en Afrique, c’est impossible. L’entraîneur a eu quinze jours pour préparer cette CAN : c’est incroyable. La réalité est cruelle, mais, parfois, elle fait du bien. Regardez la Tunisie, on l’a laissée bosser sur le long terme et, même avec moins de talent, cette équipe est un modèle pour nous. Comme le public nous a soutenus quand nous le méritions, je trouve logique qu’il nous en veuille aujourd’hui. Je ne veux pas égratigner mes coéquipiers, mais on s’est peutêtre vus trop beaux. On s’est embour- G. — 2 2 0 0 L’ÉGYPTE et la CÔTE D’IVOIRE sont qualifiées. Le Maroc et la Libye sont éliminés. DÉJÀ JOUÉS de notre envoyé spécial Regragui : « Il faut revenir sur terre » DEMAIN Égypte - Côte d’Ivoire ............... 3-1 Libye - Maroc ............................ 0-0 LE CAIRE – IL Y A DEUX ANS, lors de la CAN en Tunisie, un Maroc nouvelle vague semblait s’esquisser. L’équipe, battue en finale par le pays organisateur (2-1), regorgeait de jeunes talents créatifs. L’héritage n’a pas eu le temps de fructifier. Hier, au Caire, le Maroc a livré une performance désespérante, indigne, qui l’élimine dès la fin du premier tour de la compétition. Une statistique édifiante : les Lions de l’Atlas quittent l’épreuve sans avoir inscrit le moindre but. Les joueurs espéraient une victoire de la Côte d’Ivoire sur les Égyptiens ainsi qu’un succès facile sur la Libye pour atteindre les quarts de finale. La prédiction optimiste s’est fracassée sur la réalité. La Côte d’Ivoire a chuté (1-3) – ce qui devrait logiquement mener les Éléphants sur la route du Cameroun dès les quarts – et la Libye a tenu. Mieux, elle aurait pu l’emporter sans une certaine maladresse en fin de match. Dans les couloirs du stade militaire du Caire, les survêt’ marocains sortaient en rang serrés. Peu de mots. Personne n’avait envie de livrer le fond de sa pensée. Sauf les plus courageux. GROUPE C HIER Temps frais. Pelouse moyenne. 8 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Daami (TUN). Avertissements. – Libye : Shushan (79e), Karra (80e) ; Maroc : Boussaboune (80e). LIBYE : Alejandro – Walid Osman, Dawood, Hamadi, Shushan – Saed Osman, Kames, Nader, Marei – ElTaïb (cap.) – Karra. Entraîneur : I. Loncarevic (CRO). MAROC : Jarmouni – Regragui, ElKarkouri, Naybet (cap.), Kadouri – Kharja, Safri (Erbate, 86e), El-Yaagoubi (Madihi, 73e) – Y. Hadji, Chamakh, Aboucherouane (Boussanoune, 58e). Entraîneur : M. Fakhir. 12 FOOTBALL COUPE D’ANGLETERRE (16 es de finale) Bleu Rouge Noir Jaune VOLLEY-BALL BOLTON - ARSENAL : 1-0 Arsenal, sale semaine Les Gunners, tenants, ont été sortis de la Cup par leur bête noire, Bolton. Le club londonien n’a plus que la C 1 pour sauver la plus mauvaise saison de l’ère Wenger. BOLTON - ARSENAL : 1-0 (0-0) But : Giannakopoulos (84e). Avertissements. – Bolton : Davies (50e) ; Arsenal : A. Hleb (5e), Diaby (48e), Senderos (51e), Van Persie (62e), Gilbert (82e). BOLTON : Jaskelainen – O’Brien, Ben Haïm, Ngotty, R. Gardner – Nolan, Ivan Campo (Vaz Te, 54e), H. Nakata, Giannakopoulos (Hunt, 89e) – K. Davies, Borgetti (M. Jansen, 73e). Entraîneur : S. Allardyce. ARSENAL : Almunia – Gilbert, Djourou, S. Campbell, Senderos – Ljungberg, Diaby, Flamini, A. Hleb – Van Persie, Reyes. Entraîneur : A. Wenger. Championnat. Hors de la course au titre bien avant les fêtes de fin d’année (période qui est traditionnellement le premier tournant de la saison), éliminés des deux Coupes nationales, il ne reste plus aux Gunners que la Ligue des Champions pour espérer décrocher un titre. C’est loin être le scénario idéal pour un club qui célèbre sa dernière saison dans son enceinte mythique avant d’investir son nouveau stade Emirates. Rien n’indique pour le moment qu’Arsenal ne pourra pas refaire le coup de Liverpool lors du dernier exercice – 40 points de retard sur Chelsea en championnat mais vainqueur de la Ligue des champions. Primordial de recruter Mais pour avoir une chance de rééditer cet exploit, il va surtout falloir défendre beaucoup mieux. Pour rappel, Arsenal bénéficie de circonstances atténuantes depuis plusieurs semaines. Les blessures d’Ashley Cole, Gaël Clichy, Pascal Cygan et Lauren, ainsi que le départ de Kolo Toure à la CAN, ont sérieusement atténué la solidité de cette formation. Mais les absents n’expliquent pas tout. Cela fait maintenant près de 18 mois qu’Arsenal défend mal, surtout sur les ballons aériens dans la surface. Cela fait aussi longtemps que Campbell affiche des signes de vieillissement et que Philippe Senderos transpire une certaine nervosité. Arsène Wenger a beau chercher la solution interne, il est maintenant primordial qu’il recrute au moins un défenseur de qualité et ce le plus rapidement possible. Mais la liste de son recrutement LONDRES – de notre correspondant HIER BOLTON- Arsenal ............................... 1-0 Everton- Chelsea .......................... 1-1 (*) WESTHAM - Blackburn ....................... 4-2 MANCHESTERCITY - Wigan .............. 1-0 Reading(D 2) - Birmingham ........... 1-1 *) Coventry(D 2) - Middlesbrough .... 1-1 (*) Leicester(D 2)-SOUTHAMPTON(D 2) . 0-1 ASTONVILLA- Port Vale (D 3) ............ 3-1 BRENTFORD(D 3) - Sunderland ......... 2-1 CHARLTON- LeytonOrient (D 4) ........ 2-1 Cheltenham(D 4) - NEWCASTLE ........ 0-2 Preston(D 2) - CrystalPalace (D 2) . 1-1 (*) COLCHESTER(D 3) - DerbyCou. (D 2) . 3-1 STOKE (D 2) - Walsall (D 3) ................ 2-1 AUJOURD’HUI Wolverhampton (D 2) - Manchester Utd Portsmouth - Liverpool (*) Ces matches seront rejoués sur le terrain de l’équipe qui s’est déplacée ce week-end. Les huitièmes de finale auront lieu samedi 18 et dimanche 19 février. COUPE DU MONDE – FLEURET HOMMES Un peu juste Un seul Français, Loïc Attelly, s’est hissé en quarts de finale d’un tournoi remporté par l’Allemand Kleibrink. D’ACCORD, l’Italie et l’Allemagne sont deux grandes nations de l’escrime. Et il n’y eut pas de honte de retrouver leurs représentants à parts égales en demi-finales du Challenge international de Paris. Encore moins à voir en finale le champion du monde juniors 2005, l’Allemand Benjamin Kleibrink, s’imposer 15-14 face au champion olympique par équipes, le Transalpin Andrea Cassara. Mais tout de même, alors que la plus belle épreuve de Coupe du monde de fleuret se dispute dans la capitale et que les Français sont champions du monde par équipes, on s’attendait à trouver au moins un Tricolore dans le dernier carré. Au lieu de ça, seul Loïc Attelly s’est glissé en quarts, alors que disparaissaient au tour précédent le vainqueur de la Coupe du monde 2005 Erwan Le Pechoux et le champion de France Marcel Marcilloux. L’entraîneur national Stéphane Marcelin ne cachait d’ailleurs pas sa déception. « On est retombés dans nos travers, analysait-il. On dispute une Coupe du monde en France qui est sélective en vue des Mondiaux, tout le monde veut bien faire et on en oublie la rigueur du haut niveau. J’ai senti des garçons qui ont perdu parce qu’ils ont donné des matches à leurs adversaires par manque de rigueur, parce qu’ils avaient plus peur de perdre que de gagner... Tout ça va permettre de ne pas se prendre pour le nombril du monde. » Meilleur Bleu de la journée, Loïc Attelly s’est offert une série de retournements de situation comme en rêve tout dramaturge. Pour son entame face au Japonais Fukuda, il est revenu de 11-14 à 15-14. Revanche par équipes ? Au tour suivant, il s’est offert le luxe d’éliminer le vice-champion du monde Zhang Liangliang sur la même marque après avoir rattrapé un score de 9-4 en sa défaveur. Enfin, face au Russe Youri Moltchan, il était carrément distancé 11-4 avant d ’ a l le r c h e r ch e r l a v i c t o i r e 15 touches à 13. Son dernier handicap fut de trop : mené 11-2 par l’Ita- lien Vanni, il s’inclina au final 15-7. Le vice-champion du monde 2001 retrouvait cependant un niveau satisfaisant. « À part dans le dernier match, j’ai fait preuve de réactivité, dit-il. Mais tout au long de la journée, j’ai eu du mal à être dans le rythme de suite, à imposer mon jeu. Il faut que je reprenne conscience que les matches se gagnent dès le début, que je m’impose d’entrée alors que je suis trop observateur. » « Ce qu’il y a de bien, se satisfait Attelly du haut de ses vingt-neuf ans, c’est que j’ai retrouvé goût à la victoire. Je n’ai pas baissé les bras, je suis resté combatif. Là-dessus, je suis content. » Les trois Français champions du monde par équipes en lice hier (Brice ÉPÉE HOMMES Robeiri y prend goût Sur la lancée de sa bonne fin de saison 2005, le Guyanais s’est classé deuxième de la première épreuve sélective pour les Mondiaux d’octobre. IL Y A ULRICH Robeiri qui gémit. Ces deux dernières années, inconstant et en manque de sensations, l’épéiste a longtemps traîné son mal de piste en piste. Propulsé sur le devant de la scène après sa médaille de bronze aux Mondiaux de 2003, il avait fini par retomber dans l’ombre des frères Jeannet et de l’« ancien » Hugues Obry, qui partirent aux Jeux Olympiques d’Athènes sans lui. Robeiri touchait le fond au Challenge Monal, en mars 2005, où il fut sorti dès les qualifications. Et puis, il y a Ulrich Robeiri qui rit. Après son échec au Monal, le Guyanais allait renaître dans la seconde partie de la saison 2005. Une victoire en Coupe du monde à Heidenheim (Allemagne), fin avril, sonnait le réveil du guerrier. Elle allait être suivie d’un autre succès à Carolina (Por- AUJOURD’HUI Compétition par équipes. Tableau d’élimination directe à partir de 9 heures (7 heures, heure française) ; finale à partir de 18 h 30 (16 h 30). to Rico). Il s’invitait in extremis aux Mondiaux de Leipzig, où il se classait 19e en individuel et participait au triomphe par équipes. Les places seront chères pour Turin Hier, à Koweït City, c’était Robeiri la joie. Pour la première épreuve sélective en vue des prochains Championnats du monde, le Français a pris une belle deuxième place, dans un Grand Prix particulièrement relevé où il a notamment battu le Russe Pavel Kolobkov, champion du monde en titre, à la mort subite. Bien sûr, il pourra regretter d’avoir cédé d’une touche en finale, face à l’Ukrainien Dimitry Karuchenko (15-14), après avoir mené 14-12 à l’issue d’un passionnant chassé-croisé. « Quand j’ai mis la 14e touche, raconte-t-il, j’ai senti comme un coup de barre, qui est arrivé au mauvais moment. J’ai essayé de m’accrocher mais il a pris sa chance, il n’y a rien à dire. » D’ailleurs, l’épéiste de Levallois voulait surtout retenir cette nouvelle place d’honneur. « Je suis content d’avoir retrouvé ces derniers mois une constance que j’avais perdue ces deux dernières saisons. J’étais irrégulier, je n’arrivais pas à enchaîner les bonnes perfs. Là, j’ai vraiment l’impression d’avoir retrouvé mon état d’esprit sur le long terme. » Une constance nouvelle qu’il rêve de conserver toute la saison, « jusqu’au Mondial d’octobre à Turin » tout du moins. Mais si Robeiri a marqué de précieux points en vue de la sélection pour le rendez-vous planétaire, rien n’est fait. Car pour s’ouvrir le chemin de la finale, le Guyanais a notamment battu ses compatriotes François Jan en quart de finale (15-13) et Gauthier Grumier en demie (15-12), lequel avait déjà écarté Erik Boisse en quart (15-13). Des quarts de finale où avait également chuté Matthieu Denis, face au Hongrois Gabor Boczko (15-9). Autant dire que, si l’on ajoute aussi les frères Jeannet, actuellement diminués (entorse au majeur de la main droite pour Fabrice, tendinite à l’épaule pour Jérôme) et battus hier avant le tableau final, mais candi- dats évidents aux Mondiaux, les places seront chères dans la course à Turin. Un souci de riche dont se satisfait naturellement l’entraîneur national, Stéphane Riboud, ravi d’avoir placé cinq des siens dans le grand huit final : « C’est un résultat magnifique. Au Monal l’an dernier, on avait mis quatre Français parmi les huit, je n’imaginais même pas qu’on puisse faire mieux ! On a mis la barre très haut. Quant à la sélection, je préfère avoir à choisir parmi sept ou huit bons mecs que de faire une sélection par défaut. » JOSÉ BARROSO RÉSULTATS COUPE DU MONDE HOMMES (Koweït City, 27-28 janvier). – Épée. Quarts de finale : Boczko (HON)-Denis, 15-9 ; Karuchenko (UKR)-Khvorost (UKR), 15-7 ; Grumier Boisse, 15-13 ; Robeiri-Jan, 15-13. Demifinales : Karuchenko-Boczko, 15-13 ; Robeiri-Grumier, 15-12. Finale : Karuchenko-Robeiri, 15-14. Classement des Français : 2. Robeiri ; 3. Grumier ; 5. Boisse ; 7. Denis ; 8. Jan ; 9. F. Jeannet ; 28. Lucenay ; 33. J. Jeannet. PAGE 12 Guyart avait été éliminé la veille) avaient disparu plus tôt : en huitièmes de finale pour Erwan Le Pechoux, en seizièmes de finale pour Nicolas Beaudan et Victor Sintès. Après avoir sorti deux Chinois Ma Jianfei et Zhu Jun, Le Pechoux s’est cassé les dents sur le troisième, Lei Sheng. Un combat indécis jusqu’à la dernière touche réussie par l’Asiatique (15-14). « Ça s’est joué sur des erreurs que j’ai commises. Ce n’est pas tant lui qui a gagné que moi qui ai perdu », raconte Le Pechoux, illustrant ainsi les propos de l’entraîneur national. Il quittait l’épreuve au même moment que le champion de France Marcel Marcilloux qui eut le mérite d’accrocher le champion du monde italien Salvatore Sanzo 14-12. Médaillé de bronze en individuel au dernier Mondial à Leipzig, Nicolas Beaudan a buté sur le Hongrois Lorenzo Mazza (15-14 après avoir remonté un handicap de 14-10). « Je ne l’ai pas pris à la légère, mais j’ai mis trop de temps à installer mon jeu et à comprendre le sien », regrettait Beaudan, extrêmement déçu. « Mais il ne faut pas dramatiser pour autant », lâchait-il à froid. Victor Sintès a pour sa part cédé face au Russe Andrei Deev (15-12). « J’avais trop donné dans mon premier match face à l’Allemand Behr (15-11) et j’en suis sorti épuisé, dit-il. Je prends quatre touches au début et elles sont restées sur la fin. » Le Pechoux, Sintès et Beaudan retrouveront aujourd’hui Brice Guyart pour tenter de prendre leur revanche dans la compétition par équipes. Italiens et Allemands ne sont pas dans leur partie de tableau. Vu ce qui s’est passé hier, ce n’est pas plus mal. MARC VENTOUILLAC RÉSULTATS COUPE DU MONDE (Paris, 27-29 janvier). – HOMMES. Fleuret. Trente-deuxièmes de finale (tableau des Français) : MarcillouxPetrov (UKR), 15-11 ; Or (ISR)-Moine, 15-9 ; Hinterseer (AUT)-Robin, 15-10 ; Ota (JAP)Desvaux, 15-12 ; Beaudan-Szuchnicki (POL), 15-7 ; Mazza (HON)-Coutant, 15-14 ; Deev (RUS)-Vignolles, 15-7 ; Sintès-Behr (ALL), 15-11 ; Jault-Petrov (RUS), 15-12 ; Bissdorf (ALL)-Sarda, 15-14 ; Attelly-Fukuda (JAP), 15-14 ; Boullé-Mocek (POL), 15-6 ; Hatoel (ISR)-Ferrari, 11-3 ; Joppich (ALL)-Malachenko, 15-8 ; Zhu Jun (CHN)-Brousse, 15-10 ; Le Pechoux-Ma Jianfei (CHN), 15-3. Seizièmes de finale (tableau des Français) : Marcilloux-Or (ISR), 9-8 ; Mazza (HON)Beaudan, 15-14 ; Deev (RUS)-Sintès, 15-12 ; Kruse (GBR)-Jault, 15-8 ; Attelly-Zhang Liangliang (CHN), 15-14 ; Moltchan (RUS)Boullé, 15-13 ; Le Pechoux-Zhu Jun (CHN), 12-11. Huitièmes de finale : Sanzo (ITA)-Marcilloux, 14-12 ; Kleibrink (ALL)-Hinterseer (AUT), 15-10 ; Deev (RUS)-Mazza (HON), 15-7 ; Bissdorf (ALL)-Kruse (GBR), 15-10 ; Attelly-Moltchan (RUS), 15-13 ; Vanni (ITA)Hatoel (ISR), 12-7 ; Cassara (ITA)-Joppich (ALL), 15-11 ; Lei Sheng (CHN)-Le Pechoux, 15-14. Quarts de finale : Kleibrink (ALL)-Sanzo (ITA), 15-14 ; Bissdorf (ALL)-Deev (RUS), 15-2 ; Vanni (ITA)-Attelly, 15-7 ; Cassara (ITA)-Lei Sheng (CHN), 15-6. Demi-finales : Kleibrink (ALL)-Bissdorf (ALL), 15-10 ; Cassara (ITA)-Vanni (ITA), 15-11. Finale : Kleinbrink (ALL)-Cassara (ITA), 15-14. Classement des Français : 6. Attelly ; 9. Le Pechoux ; 12. Marcilloux ; 18. Beaudan ; 20. Sintès ; 30. Jault ; 31. Boullé. AUJOURD’HUI Stade Pierre-de-Coubertin, à Paris, Coupe du monde par équipes à partir de 9 heures ; finales à partir de 15 heures. Équipe de France : Guyart, Beaudan, Sintès, Le Pechoux. SABRE HOMMES : RENTRÉE GAGNANTE POUR PILLET. – Première compétition 2006 pour le sabre masculin, l’étape de Coupe du monde de Tunis, non sélective pour les Mondiaux, a été remportée hier par le Français Julien Pillet. « Impressionnant de sérénité », selon son entraîneur, Jean-Philippe Daurelle, le Dijonnais a disposé du Roumain Mihai Covaliu (2e mondial) en quarts de finale, de son compère de l’équipe de France Nicolas Lopez en demies et enfin du Bélarusse Dmitri Lapkes en finale (15-10). Parmi les autres Français engagés, Boris Sanson prend la 9e place et Vincent Anstett la 10e. VENDREDI Paris - Sète ......................... 3-0 HIER Beauvais - Nice ................... 3-0 Avignon - Tours .................. 1-3 Ajaccio - Toulouse ............. 1-3 Narbonne - Poitiers ........... 1-3 Montpellier - Rennes ......... 1-3 AUJOURD’HUI 17 HEURES Cannes - Tourcoing PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 3 FÉVRIER : Tourcoing Narbonne (20 heures) ; Nice - Paris (20 h 30). SAMEDI 4 FÉVRIER (20 heures) : Sète - Avignon ; Tours Montpellier ; Rennes - Cannes ; Ajaccio - Beauvais ; Toulouse Poitiers. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Classement Pts — Tours 44 Poitiers 36 Paris 35 Tourcoing 32 Toulouse 30 Nice 30 Sète 29 Cannes 25 Beauvais 21 Montpellier 15 Rennes 12 Narbonne 11 Avignon 10 Ajaccio 3 J. — 16 16 16 15 16 16 16 15 16 16 16 16 16 16 G. — 16 12 12 11 10 10 10 8 7 4 4 3 3 1 P. — 0 4 4 4 6 6 6 7 9 12 12 13 13 15 BEAUVAIS - NICE : 3-0 (25-19 ; 25-23 ; 25-23) 1 700 spectateurs environ. Arbitres : MM. Parville et Harichaux. Points marqués : 140 (75 + 65). Durée : 1 h 9’ (1er set : 20’ ; 2e : 24’ ; 3e : 25’). BEAUVAIS : 4 aces (Javurek, 2) ; 12 contres gagnants (Javurek, 5) ; 33 attaques gagnantes (Mlyakov, 12) ; 16 fautes directes (dont 8 au service). Six de départ : Jokanovic (2) ; Heikkinen (5) puis Roure ; Riveira (10) ; Vasilev (8) ; Javurek (cap., 9) ; Mlyakov (15). Libero : Anot. Entraîneur : N. Matijasevic. NICE : 4 aces (Boriskevitch, 2) ; 9 contres gagnants (Demirovic, 4) ; 36 attaques gagnantes (Jioshvili, 12) ; 26 fautes directes (dont 13 au service). Six de départ : Guidara (1) puis Opota ; Demirovic (cap., 10) ; Kapfer (3) puis Opota (11) ; Jioshvili (12) puis Halilovic ; Boriskevitch (6) ; Saelens (2) puis Bunford (4). Libero : P. Ragondet. Entraîneur : M. Kasic. AVIGNON - TOURS : 1-3 (25-23 ; 22-25 ; 19-25 ; 16-25) 800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Daragon et Rozalski. Points marqués : 180 (82 + 98). Durée : 1 h 31’ (1er set : 25’ ; 2e : 24’; 3e : 22’ ; 4e : 21’). AVIGNON : 4 aces (Nziemi, Ossosso, Vadeleux, Schneider) ; 8 contres gagnants (Schneider, Vadeleux, 3) ; 46 attaques gagnantes (Nziemi, 16) ; 37 fautes directes (dont 21 au service). Six de départ : Tournier (cap.) puis Gavan ; Schneider (17) puis Quoirin ; Zimakijevic (5) ; Nziemi (18) puis Mullie ; Ossosso (cap., 6) puis Corda (3) ; Vadeleux (9). Libero : Bellon. Entraîneur : C. Soïca. TOURS : 5 aces (Haldane, Nikolov, 2) ; 8 contres gagnants (Guemmadi, 3) ; 48 attaques gagnantes (Guemmadi, 15) ; 24 fautes directes (dont 13 au service). Six de départ : De Kergret (cap.) ; Hardy-Dessources (3) puis Haldane (6) ; Boskan (10) ; Nikolov (17) ; Sloboda (7) ; Guemmadi (18) puis Mrozek (1). Libero : Mijic. Entraîneur : R. Serniotti. NARBONNE - POITIERS : 1-3 (22-25 ; 25-22 ; 23-25 ; 24-26) 300 spectateurs environ. Arbitres : M. Horcherolle et Mme Blanc. Points marqués : 192 (94 + 98). Durée : 1 h 58’ (1er set : 24’ ; 2e : 24’ ; 3e : 23’ ; 4e : 27’). NARBONNE : 3 aces (Daguerre, 2) ; 10 contres gagnants (Sharaliev, 4) ; 44 attaques gagnantes (Janczak, 12) ; 37 fautes directes (dont 17 au service). Six de départ : Munday (cap., 4) puis Martin (1) ; Frontin (12) puis Sikiric ; Janczak (16) ; Sharaliev (10) ; Grapentine (15) ; Daguerre (7). Libero : Le Berre. Entraîneur : M. Mandrou. POITIERS : 1 ace (Frangolacci) ; 10 contres gagnants (Kieffer, 5) ; 48 attaques gagnantes (Duerden, 14) ; 27 fautes directes (dont 14 au service). Six de départ : Pujol (7) ; Frangolacci (9) puis Kvesic ; Kieffer (9) ; Duerden (14) : Tsvetanov (6) ; Marquet (cap., 12). Libero : Kilama. Entraîneur M. Teffer. MONTPELLIER - RENNES : 1-3 (26-28 ; 25-21 ; 23-25 ; 14-25) 900 spectateurs environ. Arbitres : MM. Raillon et Boilon. Points marqués : 177 (88 + 99). Durée : 1 h 40’ (1er set : 30’ ; 2e : 26’ ; 3e : 25’ ; 4e : 19’). MONTPELLIER : 2 aces (Daquin et Smigiel) ; 10 contres gagnants (Daquin, 5) ; 52 attaques gagnantes (Kuck, 12) ; 34 fautes directes (dont 15 au service). Six de départ : Koskie (1) puis Zelic ; Daquin (12) ; Lewis (11) puis Smigiel ; Pochop (12) ; Kuck (cap., 13) ; Smigiel (9) puis Zobo Lebay (6). Libero : Romann. Entraîneur : J.-C. Gras. RENNES : 2 aces (Lee et Lundtang) ; 10 contres gagnants (Strehlau, Knudsen, 3) ; 53 attaques gagnantes (Knudsen, 18) ; 24 fautes directes (dont 9 au service). Six de départ : Kardos (4) puis Nganga (1) ; Strehlau (7) ; Lee (8) ; Lundtang (cap., 5) ; Knudsen (21) ; Benito (19). Libero : Garcia. Entraîneur : B. Grebennikov. AJACCIO - TOULOUSE : 1-3 (20-25 ; 14-25 ; 25-20 ; 29-31) 300 spectateurs environ. Arbitres : MM. Chaladay et Rachard. Points marqués : 189 (88 + 101). Durée : 1 h 35’ (1er set : 23’ ; 2e : 20’; 3e : 24’; 4e : 28’). AJACCIO : 5 aces (Lica, 3) ; 7 contres gagnants (Ghezal, 3) ; 49 attaques gagnantes (Lica, 24) ; 34 fautes directes (dont 17 au service). Six de départ : Lopez (4) puis Y.-M. Ndaki Mboulet (1) ; Saisa (4) ; Ghezal (cap., 10) ; Eichbaum (8) puis Pourtalet (4) ; Lica (28) ; Muniz Vega (2) puis Vallée. Libero : Exiga. Entraîneur : É. N’Gapeth. TOULOUSE : 4 aces (Rejlek, 2) ; 13 contres gagnants (Kobiljski, 5) ; 50 attaques gagnantes (Bartik, 16) ; 27 fautes directes (dont 16 au service). Six de départ : Boula (5) ; Slavev (cap., 11) ; Gendrey (11) ; Bartik (19) ; Kobiljski (7) puis Ould-Ammar ; Rejlek (14). Libero : Rafidison. Entraîneur : J. Smolka. EN DIRECT DE LA PRO A Le retour d’Hudecek L’ATTAQUANT TCHÈQUE de Cannes Ondrej Hudecek, privé de compétition depuis la fin novembre 2005 à la suite d’une fracture de fatigue au tibia gauche, fait son retour dans le groupe cet après-midi. Laissé au repos pendant trois jours en raison d’une douleur au quadriceps droit, le central Jean-Patrice Ndaki Mboulet devrait néanmoins être opérationnel. En revanche, Frédéric Gibert, opéré du ménisque interne droit le 17 janvier, est encore un peu juste. L’habituel entraîneur adjoint, Arnaud Josserand, sera de nouveau aux commandes, sous le regard attentif du coach numéro 1, Laurent Tillie, convalescent après son opération au genou droit le 15 janvier. Tourcoing sera, lui, privé du central Vincent Montméat, grippé. Jean-Charles Monneraye débutera donc le match. Le troisième central JeanStéphane Tolar, qui souffre d’une gastro-entérite, est incertain. Enfin, le réceptionneur-attaquant Jeroen Trommel est toujours gêné par une douleur à une cheville. – K. N. et G. La. PRO B (16e journée) PRO FÉMININE (15ejournée) HIER : Martigues-Aix, 3-0 (27-25, 25-17, 26-24) ; Harnes-Alès, 3-2 (23-25, 25-17, 21-25, 25-18, 15-12) ; GrenobleDunkerque, 0-3 (23-25 ; 17-25 ; 21-25) ; Saint-Nazaire - Chaumont, 3-0 (25-21, 25-19, 25-17) ; Cambrai - Saint-Quentin, 3-2 (25-17, 18-25, 26-24, 22-25, 15-10) ; Asnières - Saint-Brieuc, 3-1 (25-16, 27-25, 26-28-, 25-14). Classement : 1. Asnières, 37 pts ; 2. Cambrai, 31 ; Saint-Quentin, 31 ; 4. Dunkerque, 29 ; 5. Saint-Brieuc, 29 ; 6. Chaumont, 29 ; 7. Saint-Nazaire, 27 ; 8. Aix, 19 ; 9. Martigues, 18 ; 10. Alès, 17 ; 11. Harnes, 16 ; 12. Grenoble, 5. HIER : Cannet-Rocheville - Béziers, 2-3 (25-22, 21-25, 25-21, 21-25, 10-15) ; Mulhouse - Saint-Raphaël, 2-3 (25-20, 17-25, 25-21, 22-25, 14-16) ; HainautIstres, 2-3 (26-28, 19-25, 25-19, 26-24, 10-15) ; Albi-Stade Français Saint-Cloud, 2-3 (21-25, 25-17, 25-27, 25-15, 13-15) ; MVS La Rochette-Cannes, 0-3 (23-25, 15-25, 12-25). Exempt : Riom. Classement : 1. Cannes, 28 points ; 2. Béziers, 26 ; 3. Melun, 24 ; 4. Istres, 22 ; 5. Mulhouse, 21 ; 6. Albi, 18 ; 7. SaintRaphaël, 18 ; 8. Hainaut, 17 ; 9. Stade Français, 17 ; 10. Cannet-Rocheville, 17 ; 11. Riom, 16. DIMANCHE 29 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge BOLTON. – Davies (au centre) échappe à Senderos et à Campbell (à droite). C’est toute la défense d’Arsenal qui est montrée du doigt après l’élimination des Gunners de la Cup (1-0). (Photo Nick Potts/AP) Buts. – EVERTON : McFadden (36e) ; CHELSEA : Lampard (73e). Avertissements. – Chelsea : Gallas (38e), Huth (90e + 3). CHELSEA : Cudicini – Johnson, Gallas, Terry (cap.), Del Horno (C. Cole, 59e) – Maniche (Duff, 59e), Makelele, Lampard – Robben, Crespo, J.Cole (Huth,74e).Entraîneur: J. Mourinho. « C’est notre deuxième défaite en deux déplacements avec le revers de Toulouse (3-0, 14e journée), analysait Mladen Kasic, le coach azuréen. Notre niveau de jeu du début de saison s’étiole. Après quatre mois de haut niveau, on est redescendus de notre nuage. On a perdu confiance et cela se ressent dans les moments critiques. » Une situation illustrée par la spectaculaire contre-performance du jeune international bondissant Xavier Kapfer (3 pts seulement). Contre-performance aussi en terre héraultaise où Montpellier a littéralement sombré à domicile face à Rennes (1-3), porté par son joker cubain Benito (19 pts). Enfin, en Avignon, après avoir concédé la manche initiale, Tours a vite remis les pendules à l’heure, empochant pour la 12e fois de la saison le point de bonus, laissant même au jeune réceptionneur Raphaël Mrozek l’honneur de conclure la rencontre. Toujours invaincu en Pro A, le champion d’Europe possède désormais un boulevard d’avance sur son dauphin, Poitiers, relégué à huit longueurs. – G. De. (Avec nos correspondants) Bleu EVERTON - CHELSEA : 1-1 (1-0) LA BÊTE NOIRE des Azuréens a encore mordu. Trois petits sets (25-19, 25-23, 25-23) auront en effet suffi à Beauvais pour dominer Nice, vainqueur du match aller (3-1), mais déjà humilié à deux reprises la saison dernière (3-0 et 3-1) par les joueurs du malin Nikola Matijasevic. Ce net succès relance le club picard vers la huitième place de la saison régulière, toujours détenue par Cannes le champion de France. « Il s’est vraiment passé quelque chose sur le parquet, s’enthousiasmait le technicien de l’Oise. J’ai vu des joueurs qui en ont voulu, qui se sont battus. C’est une vraie victoire collective à l’image de la grosse présence en défense de Yuli Vasilev. » Dominateur dans le secteur serviceréception, Beauvais a pu compter sur la belle activité de son central tchèque Miloslav Javurek, auteur de cinq blocks décisifs, et de son pointu bulgare Smilen Mlyakov, plus prolifique qu’à l’accoutumée (15 pts hier soir contre 11,5 jusqu’alors). Surtout, le club picard a su profiter à plein de la baisse de régime qui semble frapper Nice depuis quelque temps déjà. Jaune Rouge Jaune ESCRIME ALEX HAYES Beauvais crée la surprise Noir Bleu Noir LA SALE SEMAINE d’Arsenal continue. Apres leur élimination à la 119e minute en demi-finale de Coupe de la Ligue, mardi contre Wigan (0-1, 2-1 a.p.), les hommes d’Arsène Wenger se sont fait sortir de la Cup, hier soir, par leur bête noire de la saison, Bolton. Un seul but du milieu grec Stelios Giannakopoulos, de nouveau inscrit tardivement (84e), aura suffit pour éliminer les tenants de la Cup. Le scénario observé lors des défaites à Everton (0-1) ou contre Wigan (2-1) avait des airs de déjà vu : un centre venu de l’arrière gauche, Ricardo Gardner, prenait à défaut la paire défensive centrale Campbell-Djourou, avant d’être tranquillement repris de la tête par Giannakopoulos. À la sortie du match, Arsène Wenger pouvait se lamenter que « Bolton n’avait eu qu’une seule réelle opportunité dans tout le match », mais la triste réalité lui revenait en pleine face : contre cette défense d’Arsenal, trop fébrile dans les duels aériens et souvent mal replacée, marquer est devenu beaucoup trop facile. Surtout loin d’Highbury. Hier, Arsenal a en effet concédé sa huitième défaite de la saison en déplacement. La troisième de rang, après les revers à Wigan (demi-finale aller de Coupe de la Ligue) et à Goodison Park le weekend dernier. Les clubs Anglais adoptent désormais une méthode identique pour battre Arsenal : un milieu bien renforcé avec des joueurs qui taclent de bon cœur, souvent à la limite, et un, voir deux attaquants de pointe, très British, qui raffolent de longs ballons. La sale semaine d’Arsenal résume sa sale saison, la plus difficile de l’ère Wenger. Car hormis la première saison de l’ex-entraîneur monégasque, Arsenal n’a jamais terminé sous sa houlette moins bien que deuxième du devrait s’allonger. Hormis la défense, le club a besoin d’un nouveau gardien (Lehmann a 36 ans), d’un remplaçant à Patrick Vieira, très influent au milieu et surtout très présent dans le défi physique, et d’un ailier percutant. Aujourd’hui, au sein de l’effectif des Gunners, quel avant-centre est capable à la fois d’épauler Thierry Henry et surtout de marquer quand l’attaquant français est mis au repos comme hier soir ? Cela fait beaucoup, mais le club n’a plus le choix tant la concurrence domestique s’est renforcée. La décision de Wenger d’investir pour le futur en achetant beaucoup de jeunes joueurs est tout à fait louable, mais elle est également extrêmement risquée. Arsenal, endetté à hauteur de 510 M pour son nouveau stade, ne peut se permettre de rater une qualification pour la Ligue des champions. Encore moins de réaliser deux mauvaises saisons de suite. Et puis il y a le cas Henry. Le capitaine des Gunners souhaite clairement rester. Mais il attend que ses dirigeants montent une équipe capable de rivaliser avec les gros en Angleterre et en Europe. PRO A (16e journée) 13 Bleu Rouge Noir Jaune SKI ALPIN COUPE DU MONDE DESCENTE HOMMES Maier en majesté Dans son jardin de Garmisch, à l’approche des Jeux, « Herminator » s’offre la descente devant ses compatriotes Kröll et Buder. GARMISCHPARTENKIRCHEN – (ALL) de notre envoyé spécial RIEN N’A CHANGÉ sous le soleil de la Bavière éternelle. La Zugspitze est toujours pointue, fière et ombreuse et, sur ses flancs, la Kandahar est toujours sombre, raide et bleue de glace. Rien n’a changé à Garmisch, encore moins Hermann Maier, si souvent vainqueur sur un tracé impitoyable, patinoire de tôle ondulée qui a écœuré jusqu’au leader mondial, Benni Raich, poussé à renoncer, devant tant d’hostilité, pas si loin de l’arrivée. Quatorzième départ ici, cinquième victoire, neuvième podium : l’immense champion de Flachau a élu un second domicile de l’autre côté de la frontière. « Oui, il y a quelque chose de spécial sur cette piste, admettait-il ensuite, rayonnant. Quelque chose qui me convient parfaitement : elle est très dure, tout en glace vive, l’instinct de survie n’y suffit pas, il faut sortir tout son courage et tous ses atouts. Et surmonter ses souvenirs : j’y ai aussi connu un gros crash en janvier 2001… » Surmonter. Le maçon des Tauern a passé sa vie à surmonter les obstacles et les malheurs. Il sait faire, il sait se sortir les tripes, et sa grande classe avec. Au point que Hans Pum, l’omnipotent patron du ski alpin autrichien, a cru le revoir comme « avant », avant l’accident de moto de l’été 2001 qui lui a laissé une jambe en miettes, avant les opérations et la résurrection. Mais son plus éminent coureur l’a vite détrompé, reprenant l’antienne qu’il ressert depuis trois ans : « On ne peut pas dire ça, ce ne sera plus jamais comme avant. On ne peut pas comparer, on ne peut faire le parallèle entre ma victoire de 1998 et celle d’aujourd’hui, je ne prends pas les mêmes risques, je ne tends pas les mêmes lignes, je ne vais pas complètement à mes limites… » Les Bleus sont loin Aujourd’hui, ce vrai-faux Herminator domine en se contentant de sensations retrouvées, de résultats à la hausse : « J’ai par exemple fait 4e à Lake Louise, fin novembre, avec des réglages épouvantables, des chaussures mal adaptées, des skis pas au point… Là, je n’ai rien changé depuis Kitzbühel la semaine dernière et ma victoire en super-G, j’ai le bon matériel, la confiance est là, stabilisée et forte. » Stabilisée aussi par ses trois triomphes de la saison, un en géant, un en super-G et donc, un en descente désormais, bonheur qu’il n’avait plus connu depuis celui de Kvitfjell, en fin de saison dernière, un bail pour l’ogre aux cinquante-trois succès. « Ça arrive vraiment au meilleur moment ! », sourit-il de cette bouche unique et étrange, douce et carnassière à la fois. C’est que l’instinct du chasseur aussi est revenu, à l’approche des Jeux évidemment, de ces revanches qu’il rêve de s’offrir sur son vol plané dans la descente de Nagano, en 1998, et sur Salt Lake 2002, dont il a suivi les épreuves à la télé depuis son lit d’hôpital. Sûr aussi que n’est pas étranger à sa surmotivation, dans le portillon de départ, le tableau lumineux qui affichait à son sommet, depuis une bonne demi-heure, le nom de Kröll. Klaus Kröll, l’un des fonceurs à la bagarre pour la place autrichienne restante aux JO, derrière les « protégés » Walchhofer, Fritz Strobl et… Maier. Le quadruple vainqueur du Globe ne voulait pas laisser place, comme aux Mondiaux de Bormio il y a un an, au moindre début de débat sur sa sélection dans la discipline. Il a coupé court, précédant donc Kröll et l’infortuné Buder, devancé d’un centième, dans la course au strapontin olympique, par son compagnon de chambre ! Les discussions, au sortir de la salle de bains, vont être pimentées jusqu’à Chamonix, samedi prochain, date de la décision finale de Pum et ses coaches… À distance de ce nouveau triplé autrichien, les Bleus ont tenté d’attaquer, à leur niveau. Pas vraiment Dénériaz (30e), qui reconnaît avoir « bétonné » le bas, en un lieu où il doit vraiment être « en pleine confiance » pour éventuellement « tirer une épingle du jeu ». Pas non plus Nico Burtin (38e), qui rate la dernière – à moins d’une « prolongation » d’une semaine également, côté français – occasion de quitter la carrière par les Jeux. Mais Bertrand, seizième malgré « une chute », corps posé dans la neige sur le haut du parcours, Dalcin, expédié dans les filets pour une fois sans dommage corporel, ou encore Marc Bottollier, 23e et de nouveau en progrès après s’être fait « recadrer par les entraîneurs », ont joué. Tout comme Adrien Théaux, à dix centièmes de la place qui lui manque encore pour valider son ticket olympique. Le Pyrénéen de Val-Thorens y parviendra peut-être ce matin, dans (après 27 / 38) 5 victoires Stenmark à Kitzbühel (5 slaloms) à Adelboden (SUI) (5 géants) à Are (SUE) (3 géants + 2 slaloms) Tomba à Kranjska Gora (SLV) (3 slaloms+2 géants) Maier à Kvitfjell (NOR) (3 super-G + 2 descentes) à Garmisch-Partenkirchen (ALL) (3 super-G + 2 descentes) N.B. : Marc Girardelli (LUX) et Pirmin Zurbriggen (SUI) ont également multiplié les victoires dans la même station, mais leurs totaux personnels incluent des combinés, qui sont l’addition de deux résultats, pas une course à part entière. ATHLÉTISME Götschl, évidemment Le globe pour Dorfmeister Mais il n’y a rien d’étonnant de la voir renaître à Cortina, « [sa] seconde maison ». Elle n’avait plus gagné depuis mars dernier. « J’ai disputé ma première Coupe du monde ici (un slalom en 1993), rappelle-t-elle. Et depuis, c’est une vraie histoire d’amour. » Au point d’avoir désormais triomphé neuf fois sur la Tofana, un record absolu. « Je suis fière d’avoir réussi à revenir, confie-t-elle encore. Je sais maintenant que je peux rebondir. » Carole Montillet pourra puiser dans la trajectoire de Renate Götschl une source d’inspiration. C’est un bel exemple à suivre pour la championne olympique, également en manque d’un peu tout depuis des semaines. La Dauphinoise n’a certes RÉSULTATS COUPE DU MONDE FEMMES (Cortina d’Ampezzo [ITA], 28 janvier). – Températures : – 4o C au départ ; – 1o C à l’arrivée. Temps neigeux. Neige dure. Descente : 1. Götschl (AUT), 1’9’’64 ; 2. Mancuso (USA), 1’9’’69 ; 3. Görgl (AUT), 1’9’’94 ; 4. Dorfmeister (AUT), 1’9’’99 ; 5. Aufdenblatten (SUI), 1’10’’22 ; 6. Styger (SUI), 1’10’’26 ; 7. N. Fanchini (ITA), 1’10’’37 ; 8. Recchia (ITA), 1’10’’38 ; 9. Kildow (USA), 1’10’’42 ; 10. Merighetti (ITA), 1’10’’51 ; 11. Montillet, 1’10’’60 ; 12. Clark (USA), 1’10’’67 ; 13. Kostelic (CRO), 1’10’’68 ; 14. Haltmayr (ALL), 1’10’’77 ; 15. Cook (USA), 1’10’’81 ; 16. Mart. Schild (SUI), 1’10’’97 ; 17. Vanderbeek (CAN), 1’11’’04 ; 18. Casanova (SUI) et Jacquemod, 1’11’’11 ; 20. Alpiger (SUI) et Wirth (AUT), 1’11’’17 ; 22. Dumermuth (SUI), 1’11’’23 ; 23. Borghi (SUI), 1’11’’32 ; 24. Marchand-Arvier, 1’11’’33 ; 25. Lindell-Vikarby (SUE), 1’11’’36 ; 26. Alcott (GBR), 1’11’’47 ; 27. Ceccarelli (ITA), 1’11’’51 ; 28. Hargin (SUE), 1’11’’68 ; 29. Lawrence (CAN), 1’11’’76 ; 30. Stemmer (ALL), 1’11’’82 ; 31. Weyrich, 1’11’’86. – 45 classées. Abandons : Brydon (CAN), Gruener (ITA). Non partantes : Ludlow (USA), Paerson (SUE). pas retrouvé les sommets dans les Dolomites mais, comme elle dit, « j’ai bien profité de mon dernier Cortina ». Sixième en super-G et onzième en descente « au bout d’une bonne manche » . « Ça progres se, j e reviens », assure-t-elle avant d’aller attaquer la préparation des Jeux. C’était en effet la dernière descente avant celle pour les médailles, à San Sicario le 15 février. Boudée par Paerson, qui ne se sentait pas en sécurité, elle a permis à la Française Marie Marchand-Arvier (24e) de se qualifier pour les Jeux, à l’Américaine Mancuso (encore 2e) de continuer sa montée en puissance, à la technicienne autrichienne Görgl de signer son premier podium en vitesse (3e) et à sa compatriote Dorfmeister (4e) de déjà remporter le globe de cristal de la spécialité. Elle possède 132 points d’avance sur Kildow et il n’y a plus qu’une descente en Coupe du monde, celle de la finale à laquelle Ingrid Jacquemod (18e hier) ne participera pas. Seulement 28e du classement de la discipline (seules les 25 premières sont qualifiées pour la finale, 15-19 mars à Are), l’Avaline compte désormais sur le géant, notamment aujourd’hui, pour retrouver le sourire avant les Jeux. « Je suis carrément contente de renouer avec cette discipline, dit Ingrid, privée de g é a n t d e p ui s s a b l es s u r e l e 27 décembre, la veille de celui de Lienz. Ça va me permettre de remettre un peu de rythme . » De se remettre dans le bon rythme ? Le sauteur en longueur a battu, dès sa première sortie, son record de France en salle (8,27 m). Coupe du monde Femmes 2005-2006 - GGéénéral - (après 23 / 36) 1 228 1. 1 020 2. Dorfmeister (AUT) 901 3. Paerson (SUE) 690 4. Meissnitzer (AUT) 683 5. Kildow (USA) 620 6. Marl. Schild (AUT) 521 7. Hosp (AUT) 510 8. Zettel (AUT) 484 9. Mancuso (USA) 448 10. Götschl (AUT) … 20. Jacquemod, 227 ; 24. Montillet, 191 ; 29. Pequegnot, 155. Aujourd’hui : géant, géa é à Cortina d’A’Ampezzo (ITA). - Descente - (après 7 / 8) 1. DORFMEISTER (AUT), 462 ; 2. Kildow (USA), 330 ; 3. Götschl (AUT), 315 ; 4. Kostelic (CRO), 300 ; 5. Meissnitzer (AUT), 267 ; … 18. Montillet, 88 ; 28. . Huitièième èm descente : mercredi 15 mars, à Are (SUE). - G é ant - MEETING DE MONDEVILLE (salle) Sdiri, la rentrée classe L’Autrichienne a choisi les Dolomites pour renouer avec le succès. Montillet est onzième. Alors, pour expliquer l’intensité de son bonheur, Götschl raconte son hiver de pénitence. « J’ai vécu un des pires moments de ma carrière, avoue-t-elle. J’étais vraiment au plus bas. J’ai dû beaucoup travailler, sur moi-même notamment, pour réussir à aller à nouveau vite, pour retrouver la confiance et les sensations. » Ce délicat équilibre que la trentenaire d’Obdach avait égaré à la fin de l’automne. Perdue sans Walter Hlebayna, son coach particulier, parti à l’intersaison en Allemagne. Torturée par des vieilles blessures aux genoux réveillées par une lourde chute à l’entraînement en novembre. Ses premières courses ont donc ressemblé à une longue, douloureuse et anonyme quête. Super-G, à 11 heures. Piste : Kandahar. Départ : 1 372 m. Arrivée : 740 m. Dénivelée: 632 m. Longueur : 2 270 m. Trois derniers vainqueurs : Gruber (AUT), 2004-2005 ; Maier (AUT), 2003-2004 ; Büchel (LIE), 2002-2003. Favoris : Maier (dossard 30, AUT) ; Walchhofer (25, AUT) ; Raich (26, AUT) ; Défago (22, SUI) ; Büchel (19, LIE). Principaux engagés : Dénériaz (2) ; Kröll (3, AUT) ; Kjus (7, NOR) ; Cuche (9, SUI) ; Jaerbyn (10, SUE) ; Gruber (13, AUT) ; Schifferer (14, AUT) ; Kernen (15, SUI) ; Bourque (16, CAN) ; Fill (17, ITA) ; F. Strobl (18, AUT) ; Görgl (20, AUT) ; Aamodt (21, NOR) ; Hoffmann (23, SUI) ; Reichelt (24, AUT) ; Guay (27, CAN) ; Svindal (28, NOR) ; Rahlves (29, USA) ; Blardone (31, ITA) ; Bertrand (39) ; Dalcin (40) ; Fournier-Bidoz (49) ; Théaux (59) ; De Tessières (64). MONDEVILLE – de notre envoyée spéciale IL LEUR A VOLÉ la vedette. Juste avant la finale du 60 m femmes avec Christine Arron, et alors que Jean Galfione et Romain Mesnil avaient rangé leurs perches depuis longtemps, Salim Sdiri a crié et serré les poings. Non, le saut n’était pas mordu. Oui, il était synonyme de record de France de la longueur en salle : 8,27 m, soit trois centimètres de plus que la précédente marque, établie le 19 février 2005 à Liévin. Déjà l’œuvre de Sdiri… Cinquième des Championnats du monde 2005, à seulement quatre centimètres de la médaille de bronze (8,21 contre 8,25 pour le Finlandais Evilä), le licencié de l’USM Montargis, 27 ans, n’était jamais retombé aussi loin, lui qui possède un record personnel en plein air à 8,25 m. Et il n’était pas le moins surpris en sortant du bac à sable. Après un sixième et dernier essai, mordu, il prenait son temps. Satisfait, sans exulter, même s’il l’avouait lui-même : « 8,27 m, record de France, meilleure performance mondiale de l’année, C’est énorme. » Les 8,30 m, meilleure marque française en plein air (Kader Klouchi en 1998), se rapprochent. Reste que son objectif pour cette rentrée était beaucoup plus modeste : franchir 8 m, voire atteindre 8,10 m, minima qualificatifs pour les Championnats du monde indoor de Moscou (10-12 mars). « Mais j’ai tenté ma nouvelle technique, et ça a marché. » Plutôt qu’un ramené à deux jambes le buste en avant, Sdiri ramène désormais à une jambe le buste en arrière. Une technique travaillée cet hiver à l’entraînement avec son coach, Danielle Desmier. « Depuis l’an dernier, j’ai l’impression que j’ai passé un cap » , résume Sdiri, qui a compté avoir passé plus de quinze fois la barre des 8 m, en dix-neuf concours, l’été dernier. Aux Championnats du monde de Moscou, il sera sans aucun doute un candidat au podium. Christine Arron, elle, ne pouvait pas battre d’entrée de jeu son propre record du France du 60 m (7’’08 en MEETING DE KARLSRUHE (salle) (après 4 / 9) 1. PAERSON (SUE), 285 ; 2. Kostelic (CRO), 270 ; 3. Zettel (AUT), 240 ; 4. Rienda (ESP), 205 ; 5. Mazé (SLV), 204 ; … 15. Jacquemod, 65. BENOÎT LALLEMENT AUJOURD’HUI Géant FEMMES à 9 h 45 (1re manche) et 12 h 45 (2e manche). Piste Olympia delle Tofana. Départ : 1 980 m. Arrivée : 1 580 m. Dénivelée : 400 m. Dernières vainqueurs : Paerson (SUE), 2002-2003 ; Hofgaard-Nilsen (NOR), 2001-2002 ; Nef (SUI), 2000-2001. Favorites : Paerson (SUE, dossard 3) ; Kostelic (CRO, 7), Zettel (AUT, 4) ; Mazé (SLV, 1) ; Rienda Contreras (ESP, 6). Principaux dossards : Poutiainen (FIN, 2) ; Hops (AUT, 5) ; Ertl (ALL, 8) ; Görgl (AUT, 9) ; Mancuso (USA, 10) ; Simard (CAN, 11) ; Schild (AUT, 12) ; Dorfmeister (AUT, 13) ; Karbon (ITA, 14) ; Ottosson (SUE, 15) ; Jacquemod (16) ; Götschl (AUT, 17) ; Koznick (USA, 19) ; Putzer (ITA, 20) ; Forsyth (CAN, 21) ; Nef (SUI, 23) ; Kildow (USA, 32) ; Bertrand (40) ; Santon (60) ; Barthet (66). DIMANCHE 29 JANVIER 2006 Maazouzi revient en piste Champion du monde en salle il y a trois ans à Birmingham, Driss Maazouzi retrouve aujourd’hui la piste outre-Rhin, à Karlsruhe, sur sa distance de prédilection, le 1 500 m, avant un 3 000 m à Stuttgart, samedi prochain. Après le forfait de la star éthiopienne Kenenisa Bekele, la course du jour s’annonce très ouverte entre Maazouzi et Bouabdellah Tahri, que le Stéphanois avait devancé pour la médaille de bronze le mois dernier aux Championnats d’Europe de cross. Dans un meeting « très français », même en l’absence de Mehdi Baala, blessé (lire L’Équipe d’hier), il faudra également suivre les rentrées de Patricia Girard, sur 60 m haies, de Hind Dehiba, médaillée de bronze des Europe indoor l’an passé sur 1 500 m, et de Karl Taillepierre, 5e des Mondiaux à Helsinki, dans un concours de triple saut extrêmement relevé. AUJOURD’HUI À Karlsruhe, Europa Halle, à partir de 14 h 30. Principaux engagés. – HOMMES. 60 m : Gardener (GBR) ; Aliu (NGA). 200 m : Unger (ALL). 800 m : Borzakovski (RUS) ; Bungei (KEN) ; Lacasse. 1 000 m : Komen Kipchirchir, Yampoy (KEN). 1 500 m : T. Kiptanui (KEN) ; Maazouzi, Tahri. 3 000 m: E. Kipchoge(KEN) ; Akkas(TUR) ;Benhari,Le Dauphin.Perche: Lobinger, Börgeling, Spiegelburg, Otto, Stolle (ALL). Triple saut : Davis (USA) ; Gregorio (BRE) ; Oprea (ROU) ; Taillepierre. FEMMES. 1 500 m : Dehiba ; Lishchinska (UKR). 60 m haies : Freeman (JAM) ; Bolm (ALL) ; Kirkland, L. Jones (USA) ; J. Kallur (SUE) ; Girard. Perche : Rogowska, Pyrek (POL). 2004). La double médaillée de bronze mondiale (100 m-200 m) a effectué une rentrée conforme à ses attentes, sans plus : 7’’26 en séries, 7’’20 en finale. Soit un centième de plus que lors de ses deux dernières sorties à Mondeville (7’’19 en 2004 et 2005). Souriante, Arron confessait avoir espéré « faire un peu mieux » mais ajoutait : « Je n’avais pas la super pêche. » Un peu de repos (Arron ne devrait pas courir la semaine prochaine) pourrait justement lui permettre de retrouver la pêche pour sa prochaine course, à Eaubonne, le 10 février. En attendant, la recordwoman d’Europe du 100 m (10’’73) a déjà réussi les minima, fixés à 7’’37. Comme Véronique Mang, 3e de la finale (7’’31). Le perchiste Jérôme Clavier, qui a franchi 5,65 m à son deuxième essai, les a également réalisés. En revanche, Jean Galfione, invité de dernière minute, est resté cloué au sol (trois échecs à 5,32 m). Enfin, Romain Mesnil a bien effacé 5,32 m, mais n’a pu grimper plus haut. CLÉMENTINE BLONDET RECORD DU MONDE RUSSE À GLASGOW. – Lors du match international de Glasgow, les relayeuses russes du 4 × 400 m (Gushchina, Kotlyarova, Zaitseva et Krasnomovets) ont battu hier en 3’23’’37 le record du monde qu’avait déjà amélioré la Russie lors des derniers Mondiaux de Budapest, il y a deux ans (en 3’23’’88). À noter la belle rentrée de Kajsa Bergqvist (2,01 m en hauteur), la victoire de Yulia Tabakova sur Veronica Campbell sur 60 m (en 7’’11) et les 6’’59 de Jason Gardener sur 60 m. GHEZIELLE À HANNUT AVANT STUTTGART. – Bouchra Ghezielle court aujourd’hui le cross de Hannut, en Belgique, pour une revanche du cross de Ouest-France, où elle avait battu l’Éthiopienne Teyiba Erkesso mi-janvier. Mais la médaillée de bronze du 1 500 m des Mondiaux d’Helsinki pense déjà à sa saison en salle, qu’elle débutera à Stuttgart, samedi prochain, sur 3 000 m, distance qu’elle a choisie pour l’hiver. HOMMES. 60 m : 1. Ngom Priso (CAM), 6’’80 ; 2. Demonière, 6’’81 ; 3. Eyana, 6’’81. 3 000 m : 1. Letellier, 7’59’’68. 60 m haies : 1. Lavanne, 7’’76 ; 2. Randriamihaja (MAD), 8’’02 ; 3. Martin, 8’’02. Perche : 1. Clavier, 5,65 m ; 2. Andureu, 5,52 m ; ... 5. Mesnil, 5,32 m. Dossevi et Galfione, 0. Longueur : 1. Sdiri, 8,27 m (record de France ; ancien rec. : 8,24 m par lui-même, le 19/02/2005 à Liévin) ; 2. Gomis, 7,88 m ; 3. Pincemail, 7,59 m. Concours de Sdiri : 0 - 7,86 m - 0 - 0 8,27 m - 0. FEMMES. 60 m : 1. Arron, 7’’20 ; 2. MballaEloundou (CAM), 7’’26 ; 3. Mang, 7’’31 ; 4. Béret-Martinel, 7’’39 (7’’38 en séries) ; 5. Louami, 7’’40. 60 m haies : 1. Ramalalanirina, 8’’22 ; 2. Bujak, 8’’31 ; 3. Abrantes (POR), 8’’31. Poids : 1. Manfredi, 17,13 m. Tous Français sauf mention. RÉSULTATS MATCH INTERNATIONAL DE GLASGOW (GBR, salle, 28 janvier). – Classement général : 1. Russie, 65 points. HOMMES. 60 m : 1. Gardener (GBR), 6’’59 ; 2. Yepishin (RUS), 6’’64. 400 m : 1. Caines (GBR), 46’’90. 60 m haies : 1. Wignall (JAM), 7’’58 ; 2. Peremota (RUS), 7’’61. Perche : 1. Jeng (SUE), 5,55 m ; 2. Gibilisco (ITA), 5,40 m. Longueur : 1. Morgan (GBR), 8,05 m ; 2. Shkurlatov (RUS), 7,91 m. FEMMES. 60 m : 1. Tabakova (RUS), 7’’11 ; 2. Campbell (JAM), 7’’15 ; 3. S. Kallur (SUE), 7’’27. 200 m : 1. Gushchina (RUS), 23’’28. 400 m : 1. Zaitseva (RUS), 50’’62 ; 2. Williams-Darling (BAH), 53’’48. 800 m : 1. Chijenko (RUS), 2’2’’40 ; 2. Mutola (MOZ), 2’2’’58. 60 m haies : 1. S. Kallur (SUE), 7’’86 ; 2. Golding-Clarke (JAM), 7’’93 ;… 4. Sotherton (GBR), 8’’26. Hauteur : 1. Bergqvist (SUE), 2,01 m ; 2. Savchenko (RUS), 1,92 m. Longueur : 1. Kotova (RUS), 6,75 m. 4 × 400 m : 1. Russie (Gushchina, Kotlyarova, Zaitseva, Krasnomovets), 3’23’’37 (record du monde ; ancien rec. : 3’23’’88 par la Russie, le 7 mars 2004 à Budapest). MEETING DE LUXEMBOURG (salle, 27 janvier). – HOMMES. 800 m : 1. Bellaabouss, 1’50’’72 ;… 3. Hautcœur, 1’51’27. 60 m haies : 1. Nsenga (BEL), 7’’76. Forfait : Darien. Perche : 1. Looije (HOL), 5,50 m ; 2. Rans (BEL), 5,50 m. Longueur : 1. Starzak (POL), 8 m ;… 6. Biron, 7,52 m. FEMMES. 60 m : 1. Atangana, 7’’23 ; 2. Wagner (ALL), 7’’35 ;… 5. Jacques-Sébastien, 7’’47. PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge DESCENTE FEMMES ELLE EN A PLEURÉ… Touchée comme rarement. Comme jamais peut-être. Pourtant, elle a beaucoup vécu, Renate Götschl. Beaucoup gagné. Beaucoup souffert aussi. Depuis le 14 mars 1993 et sa première victoire, en slalom, elle a pris le temps de visiter toutes ces émotions qui colorent une carrière, balisant son inimitable parcours de succès majuscules, de gamelles mémorables, de fêtes sans butée, de bouderies remarquées. Parce qu’elle envisage le ski comme la vie, comme un flirt avec la limite, prenant parfois le plaisir de la dépasser. Et voilà que dans l’aire d’arrivée de Cortina d’Ampezzo, elle se laisse déborder… Ce n’est pourtant pas le plus impressionnant de ses trente-huit succès, oui trente-huit, son vingtième en descente. La faute aux conditions météo, particulièrement la neige encore tombée toute la nuit, qui ont obligé pour des raisons de sécurité les organisateurs à raboter la course, rabaissant le départ à celui du super-G. Du coup, sur une neige franchement douce, la septième descente de l’hiver avait des allures de sprint sans relief (1’9’’64). Cortina n’avait plus du tout la même saveur. « C’est l’une de mes plus belles victoires, insiste cependant l’Autrichienne. J’ai du mal à décrire ce que je ressens. C’est simplement un jour merveilleux… » 6 victoires Tomba à Sestrières (ITA) (5 slaloms +1 géant) Maier à Kitzbühel (AUT) (5 super-G + 1 descente) Bleu (après 4 / 6) 1. SVINDAL (NOR), 213 ; 2. Guay (CAN), 204 ; 3. Reichelt (AUT), 192 ; 4. Maier (AUT), 182 ; 5. Rahlves (USA), 169 ; … 30. Dénériaz, 29 ; 43. De Tessières, 1. de notre envoyé spécial 8 victoires Stenmark à Madonna di Campiglio (ITA) (5 slaloms + 3 géants) Jaune Rouge Jaune GARMISCH. – Cela faisait presque un an que Hermann Maier ne s’était pas imposé en descente. L’Autrichien a choisi l’une de ses pistes fétiches, Garmisch, pour l’emporter de nouveau. (Photo Daniel Maurer/AP) (après 8 / 10) CORTINA D’AMPEZZO – (ITA) LES RECORDS AUJOURD’HUI 1. WALCHHOFER (AUT), 498 ; 2. F. Strobl (AUT), 441 ; 3. Rahlves (USA), 408 ; 4. Büchel (LIE), 400 ; 5. Maier (AUT), 287 ; … 16. Dénériaz, 124 ; 19. Bertrand, 98 ; 26. Dalcin, 60. Neuvièième èm descente : samedi 4 février, à Chamonixx. - Super-G Super p G- Le nombre de victoires en Coupe du monde obtenues par Hermann Maier dans la station de GarmischPartenkirchen (ALL). Ce n’est pas le record de l’Autrichien, qui a déj éjà gagné six fois à Kitzbühel (AUT), mais c’est le genre de séries que seuls les plus grands vainqueurs de l’histoire, le Suédois Ingemar Stenmark (86 succès de 1974 à 1989) et l’Italien Alberto Tomba (50 de 1987 à 1998), ont pu aligner. Noir Bleu Noir 1. 952 730 2. Walchhofer (AUT) 707 3. Rahlves (USA) 688 4. Miller (USA) 685 5. Maier (AUT) 612 6. Svindal (NOR) 566 7. Palander (FIN) 543 8. Aamodt (NOR) 536 9. Rocca (ITA) 535 10. F. Strobl (AUT) … 25. Vidal, 258 ; 28. S. Tissot, 205 ; 39. Dénériaz, 153. Aujourd’hui : super-G, à Garmisch-Partenkirchen (ALL). - Descente - PATRICK LAFAYETTE RÉSULTATS COUPE DU MONDE HOMMES (Garmisch [ALL], 28 janvier). – Températures : 0o C au départ ; – 1o C à l’arrivée. Temps nuageux. Neige dure. Descente : 1. Maier (AUT), 1’57’’56 ; 2. Kröll (AUT), 1’57’’83 ; 3. Buder (AUT), 1’57’’84 ; 4. Nyman (USA), 1’58’’ ; 5. Aamodt (NOR), 1’58’’10 ; 6. Büchel (LIE) et Kernen (SUI), 1’58’’17 ; 8. Hoffmann (SUI), 1’58’’33 ; 9. Défago (SUI), 1’58’’36 ; 10. F. Strobl (AUT) et Walchhofer (AUT), 1’58’’54 ; 12. Ghedina (ITA), 1’58’’66 ; 13. Schifferer (AUT), 1’58’’69 ; 14. Rahlves (USA), 1’58’’84 ; 15. Sulzenbacher (ITA), 1’58’’95 ; 16. Bertrand et Jaerbyn (SUE), 1’58’’97 ; 18. McCartney (USA), 1’59’’13 ; 19. Sullivan (USA), 1’59’’26 ; 20. Cuche (SUI), 1’59’’38 ; 21. Keppler (ALL), 1’59’’58 ; 22. Staudacher (ITA), 1’59’’79 ; 23. Bottollier-Lasquin, 1’59’’84 ; 24. J. Grünenfelder (SUI), 1’59’’91 ; 25. Mickel (GBR), 2’0’’01 ; 26. Fischnaller (ITA), 2’0’’10 ; 27. Girardi (ITA), 2’0’’25 ; 28. Jerman (SLV), 2’0’’45 ; 29. Hari (SUI), 2’0’’48 ; 30. Dénériaz, 2’0’’49 ;… 33. Théaux, 2’0’’59 ;… 35. Fournier-bidoz, 2’0’’77 ;… 38. N. Burtin, 2’1’’41. – 42 classés. Abandons : Dalcin, Fattori (ITA), Fill (ITA), Gruber (AUT), Heel (ITA), Olsson (SUE), Raich (AUT), Sprecher (LIE), Stehle (ALL), Zurbriggen (SUI). Non partants : Bear (AUS) et Reichelt (AUT). Coupe du monde 2005-2006 Hommes - GGéénéral - un super-G que convoite naturellement Maier. Parce que, hier, il n’y avait rien à faire, rien de changé à Garmisch : « Ça faisait huit ans que je n’étais pas revenu et c’est toujours pareil : il y a toujours autant d’Autrichiens devant ! », rigolait Luc Alphand, se u l v a i n qu e u r t r i c o l o r e d e l’épreuve. Depuis que le lauréat du Dakar a gagné ici, en 1996 et 1997, il y a eu quinze Coupes du monde sur la Kandahar, treize pour l’armada rouge et blanc ! La Zugspitze, pic limitrophe fier et pointu, n’a pas bougé : son versant ensoleillé est toujours en Autriche. 14 RUGBY TOP 14 (15 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune PERPIGNAN - BIARRITZ : 3-17 Biarritz, maître du temps Dans un match joué dans des conditions difficiles, Biarritz a imposé sa maîtrise et son intelligence tactique à l’USAP. PERPIGNAN - BIARRITZ : 3-17 (3-3) HIER Pau - Toulouse .............. 13-27 Bayonne - Bourgoin ..... 22-33 Perpignan - Biarritz ........ 3-17 Stade Aimé-Giral. Temps glacial. Fine pluie en fin de première période. Pelouse désenneigée. 7 000 spectateursenviron. Arbitre : M. Jutge (MidiPyrénées).PERPIGNAN: 1 B, N.Laharrague (10e). BIARRITZ : 1 E, Olibeau (59e) ;4 B,J.Dupuy(29e,44e, 59e, 75e). Carton jaune. – Biarritz : Gobelet (78e, antijeu). Évolution du score : 3-0, 3-3 (mitemps), 3-6, 3-9, 3-14, 3-17. PERPIGNAN : Edmonds – Manas, Marty,Hume,Naulu– (o)N. Laharrague, (m) Durand (S. Dupuy, 65e) – Tonita, Robertson (Alvarez-Kairelis, 41e), Le Corvec (Vaki, 71e) – Hines, Gaston – Mas (Bozzi, 71e), Tincu (Konieck, 71e), Freshwater (Debaty, 71e). Entraîneurs : Ph. Boher et Ph. Ducousso. BIARRITZ : Brusque – Gobelet, Lison, Bidabé, Martin-Aramburu – (o) Peyrelongue, (m) J. Dupuy (Yachvili, 72e) – Betsen (Harinordoquy, 72e), Harinordoquy (Th. Lièvremont, 72e), Dusautoir – Couzinet (Thion, 38e), Olibeau – Johnston (Lecouls, 49e), August (cap.) (Noirot, 62e), Balan (Lealamanu’a, 78e). Entraîneurs : P. Lagisquet et J. Delmas. AUJOURD’HUI 15 HEURES Narbonne - Castres Brive - Agen Matches reportés : Montpellier - Clermont, Toulon - Stade Français . Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Biarritz ......... 53 15 11 0 4 2. Toulouse ..... 51 15 11 0 4 3. St. Français . 48 14 10 0 4 4. Perpignan.... 45 15 10 0 5 5. Bourgoin ...... 45 15 10 0 5 6. Castres ........ 44 14 9 0 5 7. Clermont...... 40 14 9 0 5 8. Agen ............ 33 14 7 0 7 9. Brive ............ 30 14 6 1 7 10. Bayonne ...... 21 15 4 1 10 11. Narbonne .... 21 14 5 0 9 12. Montpellier... 16 14 3 0 11 13. Pau .............. 13 15 3 0 12 14. Toulon ......... 12 14 2 0 12 de notre envoyé spécial LE POINT jouer en première mi-temps, disait-il au micro de Canal + au coup de sifflet final. On a rectifié le tir en cherchant à mieux occuper le terrain après le repos. Dans des conditions très difficiles, nous n’avions pas su nous sortir du piège, à Bayonne. Ici, nous avons réussi et repartons avec une victoire, importante pour la qualification. » La rencontre, comme on le pressentait tandis que les pelletées s’activaient pour écarter la neige de la pelouse, s’est finalement jouée sur quelques petits détails. C’est le BO, la plus appliquée des deux formations, qui les mit de son côté. Une pénalité à vingt mètres curieusement transformée en pénaltouche juste avant la mi-temps, côté perpignanais, permit à Biarritz de rega- gner les vestiaires à égalité de points (3-3). Dès la reprise, exerçant une grosse pression sur la défense catalane, les Basques finirent par trouver l’ouverture. Une touche (trop) rapidement jouée par Nicolas Durand dans ses vingt-deux mètres, mit Naulu sous pression. Le jeune ailier fidjien dévissa son coup de pied qui atterrit dans les bras d’Olivier Olibeau. Malgré un contact avec l’un de ses coéquipiers (Bidabé), le deuxième ligne catalan de Biarritz s’affalait dans l’en-but (59e). La botte de Julien Dupuy fit le reste. L’absence de Bernard Goutta, finalement forfait juste avant la rencontre et remplacé par Tonita, se fit cruellement ressentir côté perpignanais. Sans patron sur le terrain, l’USAP accumula les mauvais choix qui offri- rent aux Biarrots un succès qui leur permet de conserver leur place de leader. Hier, les plus réalistes ont gagné. Et le réalisme était du côté biarrot ! GILLES NAVARRO Les tribulations de Jutge L’arbitre a eu toutes les peines à rallier Perpignan. PERPIGNAN – de notre envoyé spécial EEnn battantt Perpignan hier, Biaar arritz a mis fin à une un série de d 33 m matc tchess sans défaite sa te des Catalaans à domicile. La der do ernière défait aite dee l’USAP APP à Aimé-Giral remontait ontait au 18 avvril 20033 contre le Stade Franç contre Français (23 ((23-12). 12).) JOËL JUTGE se souviendra longtemps de son match d’hier à Perpignan. La tempête de neige qui s’est abattue sur le sud-ouest de la France avait rendu impraticables tous les grands axes du Midi-Pyrénées et du Languedoc-Roussillon. Aussi, hier en fin de matinée, lorsque Joël Jutge voulut quitter son domicile cadurcien*, sa voiture, une berline allemande à propulsion, ne voulut jamais avaler la montée près de son domicile. En marchant, puis en auto-stop, il se fit accompagner jusqu’à Cahors où il put louer un véhicule. L’aventure commençait à peine pour le meilleur arbitre français. Sur l’autoroute entre Cahors et Narbonne, il dut rouler à vitesse réduite, derrière les chasseneige ou des groupes de voitures avançant péniblement sur la chaussée enneigée et verglacée. Lorsqu’il parvint à Narbonne, il se retrouva bloqué, un camion s’étant mis en travers sur l’autoroute. La montre tournait, et l’arbitre international n’arrivait toujours pas à s’extirper du piège blanc. En parvenant enfin à Narbonne, il apprit que la gendarmerie faisait sortir tous les véhicules de BAYONNE - BOURGOIN : 22-33 TOURNOI DE PARIS ILE-DE-FRANCE Bourgoin, à l’expérience Les 11 et 12 FÉVRIER 06 BERCY JUDO Bayonne concède sa quatrième défaite à domicile et sans bonus. BAYONNE - BOURGOIN : 22-33 (16-14) Stade Jean-Dauger. Temps sec et glacial. Pelouse excellente. Arbitre : M. Matheu (Armagnac-Bigorre). BAYONNE : 1 E, Tomuli (32e) ; 5 B (13e, 24e, 40e, 50e, 52e), 1 T , R. Dourthe. BOURGOIN : 2 E, Boyet (20e), A. Forest (79e) ; 7 B (29e, 35e, 38e, 42e, 54e, 65e, 70e), 1 T, Péclier. Cartons jaunes. – Bayonne : Bergez (64e, indiscipline) ; Bourgoin : Papé (22e, faute technique), Petrilli (40e, indiscipline). Évolution du score : 3-0, 3-5, 6-5, 6-8, 13-8, 13-11, 13-14, 16-14 (mi-temps), 16-17, 19-17, 22-17, 22-20, 22-23, 22-26, 22-33. BAYONNE : Fromont – Nunez-Piossek, R. Dourthe, Inigo, Lhande – (o) Fraser, (m) Siro – Gratchev, Davies (Massabeau, 59e), Lafaiali’i – Tewhata, Cléda (Bergez, 55e) – Tomuli (Weissels, 55e), Laurent (cap.), Usandisaga (Coetzee, 60e). Entraîneurs : G. Doucet, X. Péméja et P. Alvarez. BOURGOIN: Péclier– Coux,Venditti, Boussès,A. Forest– (o) Boyet,(m) M. Forest – Petrilli, Bonnaire, Frier (Jooste, 79e) – Papé, Del Fava – Cardinali (Peyron, 57e), Cabello (Bonnet, 65e), Milloud. Entraîneurs : Ch. Urios et G. Tourlonias. BAYONNE – de notre correspondant MATCH DE HAUT RANG hier soir à Bayonne où Bourgoin, plus réaliste dans son jeu, s’impose et se relance dans la course aux quatre premières places. Le match s’est débridé dans le dernier quart d’heure. Bayonne avait bien mené jusqu’alors son affaire (22-20, 65e), grâce à une bonne occupation du terrain, couplée avec la réussite au pied de AVEC Richard Dourthe et aux groupéspénétrants toujours aussi dévastateurs de son huit de devant. C’est à ce moment que sous ses barres, à trente mètres de l’en-but, le deuxième-ligne bayonnais Cédric Bergez se rend coupable d’un mauvais geste. L’Aviron perd son deuxième-ligne pour dix minutes en même temps que le match bascule. Le temps pour Péclier de transformer deux pénalités et pour Anthony Forest d’intercepter une passe « téléphonée » entre Dourthe et Vermis. « C’est dommage, sortir de cette dépense d’énergie avec zéro point au bout, c’est très dur », concédait dans les vestiaires Xavier Péméja, le coentraîneur de l’Aviron. Car Bayonne méritait sinon un succès, au moins un point de bonus. Les Ciel et Blanc, qui conservent malgré tout leur 11e place, se retrouvent à huit longu eurs de Pau, avant un Section-Aviron, derby départemental à hauts risques pour le vaincu, le 18 février prochain. Pour Bourgoin en revanche, le coup est parfait. « On a pris ce que nous étions venus chercher », soulignait Benjamin Boyet, le néo-international et assurément le meilleur homme du match hier soir sur la pelouse de Jean-Dauger. « Avant de recevoir à Pierre-Rajon, Toulouse, Biarritz et Perpignan, on tenait à réaliser une belle performance à l’extérieur, il faudra encore compter sur nous cette saison. » NICOLAS BRIDOUX BRIVE - AGEN NARBONNE - CASTRES AUJOURD’HUI, 15 HEURES, STADE AMÉDÉE-DOMENECH BRIVE : Dalla Riva – Donguy, Bonetti, Valbon, Sid – (o) Sadourny, (m) Clark – J. Bonvoisin (cap.), Chouly, Mallier – Van Rensburg, Drozdz – Capdevielle, Campo, Toderasc. Entraîneurs : D. Faugeron, L. Rodriguez et L. Segura. Remplaçants : Minassian, D. Rodriguez, Chinarro, Azoulai, Péjoine, Petitjean, Leite. AGEN : Elhorga – Lafforgue (cap.), Mirande, Miquel, Caucaunibuca – (o) Gelez, (m) Morlaes – Ostiglia, Fonua, Mat. Lièvremont – Koulemine, Dellape – Castellina, Rué, Crenca. Entraîneurs: Ch. Lanta, Ch.DeylaudetR. Sonnes.Remplaçants : Narjissi, Califano, Galasso, Yukes, Culine, Tilloles, C. Stoltz. Arbitre : M. Maciello (Côte d’Azur). AUJOURD’HUI, 15 HEURES, PARC DES SPORTS ET DE L’AMITIÉ NARBONNE : Nadau – Lartigue, Viard, T. Van Rensburg, Candelon– (o) Rosalen, (m) Balue – Bisaro(cap.),Labit, Tomiki –Bortolami,Springgay– Tournaire,Rofes, Hooper.Entraîneurs : J.-F. Beltran et M. Delpoux. Remplaçants : Algret, A. Martinez, Sierra, Hunter, Mahé, Mazars, Nègre-Gauthier. CASTRES : Teulet – Milford, Raffault, Christophers, Fleming – (o) Delaigue, (m) Albouy (cap.) – Volley, Faure, Puricelli – Nallet, Capo Ortega – Attoub, Vigneaux, Hoeft. Entraîneurs : L. Seigne et Ph. Bérot. Remplaçants : Roumieu ou Giorgadze, Castex, Spanghero, Taussac, Marticorena, Tuilagi, Barrau. Arbitre : M. Dubes (Côte d’Argent). PAGE 14 l’autoroute, leur interdisant de poursuivre vers le sud et l’Espagne. Joël Jutge expliqua alors aux forces de l’ordre qui il était. Ils le laissèrent poursuivre sa route jusqu’à Perpignan, où il arriva vers 19 h 30, plus de huit heures après avoir quitté son domicile. Pendant ce temps, les services techniques de la ville de Perpignan avaient déployé les grands moyens. Une cinquantaine de personnes, assistées de trois petits tractopelles, déblayaient les mètres cubes de neige. En deux heures, ils permirent à la rencontre de se dérouler « normalement ». – G. N. (*) De Cahors. Sale temps sur le Top 14 COMME VENDREDI, LA NEIGE ET LA PLUIE ont fortement perturbé les journées de Top 14 et de Pro D 2 hier. Les conditions météorologiques ont contraint au report de sept matches, quatre en Top 14, trois en Pro D 2. La pelouse de Brive étant recouverte d’une couche de 13 centimètres de neige, la réception d’Agen a été reportée à aujourd’hui (15 heures). D’ici là, les services municipaux devraient avoir dégagé le terrain. Même problème à Narbonne, où les flocons tombent depuis vendredi soir. L’arbitre de la rencontre, bloqué sur la route, n’a pu constater l’impraticabilité du terrain. D’ailleurs, il ne fut pas le seul homme en noir à connaître une telle mésaventure. Joël Jutge, bloqué entre Narbonne et Toulouse sur l’autoroute, a eu toutes les peines du monde à rallier Perpignan (voir ci-contre). En revanche, le trophée qui devait être remis à Nicolas Laharrague, élu meilleur joueur du mois de décembre, n’a pas bénéficié des mêmes faveurs et n’est jamais arrivé en Catalogne. Comme Brive-Agen, Narbonne-Castres a été reprogrammé aujourd’hui (15 heures). Il faudra attendre en revanche pour le match Montpellier-Clermont, repoussé en raison des fortes pluies qui s’abattent sur l’Hérault. La date du report devrait être fixée demain, comme celle de Toulon - Stade Français. Ces deux matches devraient être disputés en février, durant un des trois weekends occupés par le Tournoi (4, 11, 25). En Pro D 2, Auch-Albi, prévu hier, se jouera aujourd’hui (15 heures). Une nouvelle date sera fixée pour Béziers - Pays d’Aix et Aurillac-Oyonnax demain. – A. Bo. ÉQUIPE DE FRANCE Des Bleus en forme LE SEUL SÉLECTIONNÉ pour le Tournoi des Six Nations blessé, lors des trois matches de Top 14 disputés hier, est le capitaine gallois Gareth Thomas (voir en page 15). Pour les Bleus, en revanche, pas de pépin majeur remettant en cause leur participation à Écosse-France, dimanche prochain. Les sept Toulousains sélectionnés ont joué à Pau. Pelous (très constant), Élissalde, Jauzion, Fritz et Heymans (sans aucune gène à sa cuisse) ont joué quatrevingts minutes. Nyanga et Michalak sont entrés à la 50e, juste avant que le Stade Toulousain ne prenne un avantage décisif. À Bayonne aussi, les trois internationaux berjalliens ont joué toute la rencontre. Boyet y a été très brillant, Bonnaire efficace en touche. Milloud a trouvé à qui parler en mêlée face à Usandisaga. À Perpignan, Brusque est le seul sélectionné à avoir débuté la rencontre. Thion est entré juste avant le repos pour remplacer Couzinet. Lièvremont et Yachvili ont disputé les dix dernières minutes pour savourer la victoire du BO. Nallet jouera cet après-midi avec Castres à Narbonne, tout comme Valbon (Brive) face à Agen. Rappelons que les cinq Parisiens (De Villiers, Marconnet, Szarzewski, Martin et Dominici) n’ont pas joué, leur match à Toulon ayant été reporté. Enfin, à Leicester, Bruno est rentré à la 55e pour Sale. Le rassemblement de l’équipe de France est prévu ce soir à 17 heures dans l’aérogare d’Orly. En souhaitant que les intempéries ne multiplieront pas les retardataires. – C. J. DIMANCHE 29 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PERPIGNAN. – Le Catalan Grégory Le Gorvec n’ira pas loin, plaqué par Imanol Harinordoquy et Serge Betsen (au centre). Le soutien de Colin Gaston (à droite) sera trop tardif, Olivier Olibeau (à gauche) ou Thierry Dusautoir (no7) étant les mieux placés pour intervenir. (Photo Marc Francotte) BIARRITZ SOLIDE LEADER. – En allant s’imposer à Perpignan, où personne n’avait gagné depuis trois ans, les Biarrots ont fait plus que conforter leur première place au classement. Ils ont impressionné tous leurs adversaires par leur solidité et leur discipline tactique. BOURGOIN REJOINT PERPIGNAN. – Leur victoire à Bayonne permet aux Berjalliens de revenir à hauteur des Catalans et de rester dans la course pour les demi-finales. Castres, qui jouera cet après-midi à Narbonne, pourrait, en cas de victoire, prendre la quatrième place à ces deux équipes. TOULOUSE ACCABLE PAU. – Sans totalement se rassurer, les Toulousains ont racheté leur bévue face à Bayonne en allant s’imposer à Pau, qui a aggravé sa situation déjà compromise. Le prochain derby du « 64 », entre Pau et Bayonne, le 18 février, sera vraiment crucial pour les Béarnais. DEUX MATCHES PRÉVUS AUJOURD’HUI. – Narbonne-Castres et Brive-Agen seront disputés cet après-midi (15 heures), si les conditions météo le permettent. Montpellier-Clermont et Toulon - Stade Français ont été reportés. Bleu Rouge Le BO en champion Jaune Bleu Jaune Du reste, à la fin de la rencontre, de Julien Peyrelongue à Thomas Lièvremont, venu prêter main forte à ses coéquipiers en fin de rencontre, tous rendaient hommage « aux gros » du BO. « Ils ont été énormes », se réjouissait Lièvremont. « Il faut les féliciter pour le boulot qu’ils ont abattu » , renchérissait Julien Peyrelongue qui rajoutait que Biarritz avait su s’adapter aux conditions en seconde période. « On a essayé de B. — 9 7 8 5 5 8 4 5 4 3 1 4 1 4 Noir Noir L’hommage « aux gros » c. — 184 270 235 242 264 252 288 317 281 383 463 340 501 407 Les quatre premiers en demifinales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2. 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Les six premiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés. LA PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 17 février et samedi 18 février : Agen-Stade Français ; Toulon-Clermont ; Montpellier - Bourgoin ; BriveBiarritz ; Narbonne-Toulouse ; Perpignan-Castres ; PauBayonne. LA 16e JOURNÉE, initialement programmée le 4 évrier, a été reportée au 11 mars. PERPIGNAN – IL FALLAIT bien que cela finisse par arriver un jour. Après trente-trois mois d’invincibilité et trente-trois matches sans défaite dans son fief d’Aimé-Giral, l’USAP a trouvé son maître, hier à Perpignan. Grâce à une meilleure occupation du terrain en seconde période et à une meilleure maîtrise collective, Biarritz, courageux, a réussi le tour de force de s’imposer en terre catalane (17-3), consolidant sa première place en tête du Top 14. Du courage, il en avait déjà fallu pas mal pour décider de jouer cette rencontre au sommet entre Biarritz, leader du Top 14, et Perpignan, l’un des prétendants dans la course pour la qualification aux demi-finales. Et tout le monde a mis du sien pour que la rencontre, un temps incertaine, puisse finalement avoir lieu. A commencer par les services techniques de la mairie, qui, en deux heures de temps, déblayèrent la neige tombée toute la journée sur Perpignan. Cela faisait près de vingt ans que le Roussillon n’avait pas connu pareilles chutes de neige. A temps exceptionnel, rencontre particulière. Elle se termina en faveur des Biarrots. Ils surent mieux s’adapter aux conditions de jeu, occupant intelligemment le terrain grâce aux pieds de Peyrelongue et Brusque. L’abnégation du cinq de devant basque, relevant le défi de son rival catalan, fit le reste. p. — 397 417 361 353 346 437 360 345 209 268 271 240 239 184 15 RUGBY TOP 14 (15 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune PAU - TOULOUSE : 13-27 Toulouse tout-terrain Contrés au large, les Toulousains ont recentré leurs efforts dans l’axe pour mettre Pau à la raison. PAU - TOULOUSE : 13-27 (6-6) Stade du Hameau. Tempsfroid.Pelousesouple. 9 453 spectateurs. Arbitre : M. Mené (Provence).PAU : 1 E, Dumitras (60e) ; 2 B (29e, 40e), 1 T, Beauxis. TOULOUSE : 3 E, Nyanga (52e), Garbajosa (66e), Fritz (71e) ; 2 B (14e, 20e), 3 T, Élissalde.Cartonsjaunes.– Pau : Dumitras(63e, antijeu),Laperne (77e, antijeu).Toulouse : Poux (40e, antijeu). Remplacement temporaire. – Toulouse : Brennan par Human (42e-50e). Évolution du score : 0-3, 0-6, 3-6, 6-6 (mitemps) ; 6-13, 13-13, 13-20, 13-27. PAU : Dumitras – M. Dourthe, Cistacq, Cassin (Puyo, 11e) (Beauxis, 50e), Souverbie (Puyo, 50e) – (o) Beauxis (Quesada, 50e), (m) Laussucq (Darbo, 70e) – Tabacco, Soucaze, Manta (Terrain, 50e) (Epito, 76e) – Morgan, Rudzki (Boutaty, 67e) – Laperne, Terrain (cap.) (Tiatia, 50e), Delpuech (Boiroux, 50e ). Entraîneurs : P. Bouisset, Th. Mentières et Y. Vignette. TOULOUSE: Poitrenaud (Thomas, 41e) – Clerc (Garbajosa, 61e), Jauzion, Fritz, Heymans – (o) Dubois (Michalak, 50e), (m) Élissalde – Lamboley (Nyanga, 50e), I. Maka (McCullen, 72e), Bouilhou (cap.), Brennan (Lamboley, 50e), Pelous – Hasan, McFarland (Bru, 50e), Poux. Entraîneurs : G. Novès, S. Laïrle et Ph. RougéThomas. coup. » Ainsi, ne pouvant exploiter efficacement le jeu de mouvement qu’ils ont essayé de mettre en place, les Toulousains à partir d’une forte domination en conquête, ont joué la continuité pour provoquer les fautes de l’adversaire. Et les Palois, trop souvent indisciplinés, ont été sanctionnés par la précision de Jean-Baptiste Élissalde, qui permit au Stade Toulousain de mener 0-6 suite à deux pénalités (14e, 20e). N’arrivant pas à donner le rythme nécessaire pour décramponner leurs rivaux, les Toulousains ont longtemps été hésitants. « Quand on tombe autant de ballons derrière, souligne Guy Novès, on ne peut pas espérer prendre un avantage consistant. Et on a laissé deux à trois occasions durant les premières quarante minutes. » Ainsi les Palois sont restés dans le match, pour égaliser par deux pénalités de Beauxis (29e, 40e), dont l’une juste avant la pause. « Nos avants sont à l’honneur » À la reprise, les Toulousains sont revenus avec un jeu plus en adéquation avec la lourdeur de la pelouse et la réalité du moment. Ils ont exploité au mieux leur domination physique en mêlée et sur les regroupements, pour se concentrer sur un jeu dans l’axe, où les Palois furent complètement absents. « Ce qui est intéressant, note le capitaine du jour et régional de l’étape, Jean Bouilhou, c’est que, contrés derrière, on a su se recentrer vers un jeu d’avants. Nous avons été bien organisés sur les groupés pénétrants et cela nous a permis de marquer deux essais en force par Nyanga (52e) et Garbajosa (66e) pour prendre un avantage définitif. » Réaliste, Toulouse s’est démarqué du rugby qui a enthousiasmé le Top 14. « Les Palois nous ont imposé ce changement de stratégie, poursuit Guy Novès. C’est bien que nos avants aient réagi collectivement pour gagner le match. Car aujourd’hui, pour changer, ce sont nos avants qui sont à l’honneur. » Des trois-quarts toulousains qui se réjouissaient du rééquilibrage des forces en pareille condition face à des Palois qui n’ont pu supporter la comparaison. « On prouve que le Stade Toulousain a aussi des avants, souffle Cédric Heymans qui tenait à rendre un hommage à ses hommes forts. C’est intéressant, car notre jeu doit prendre encore plus de dimension. » Dans cette inversion des rôles, Fabien Pelous ne voit aucun inconvénient à poursuivre l’expérience et conclut : « Si, jusqu’à la fin de la saison, nous nous mettons au diapason de ce qu’ont montré les trois-quarts depuis le début, je crois que l’on va se régaler. » SERGE TYNELSKI PAU. – Contrés au niveau des trois-quarts, les Toulousains ont su faire parler la puissance de leurs avants, celle notamment d’Isitolo Maka, leur troisièmeligne centre, qui vient percuter l’ouvreur palois, Lionel Beauxis. (Photo Iconsport) de notre envoyé spécial COMME C’EST DÉSORMAIS une habitude depuis le début de la saison, la Section Paloise n’a tenu qu’une petite heure. Et ce n’est pas suffisant pour espérer faire douter le collectif toulousain qui, faute de précision et de tranchant au large en première période, a fait appel à ses avants pour distancer les Palois en marquant trois essais, dont deux sur groupé pénétrant, en deuxième période. Grâce à ce succès, leur cinquième de la saison en déplacement, les Toulousains ont effacé le faux-pas commis à domicile face aux Bayonnais (19-3), début janvier. Pourtant les Palois avaient parfaitement décrypté le jeu des Toulousains pour concocter une défense inversée en pointe, afin d’annihiler les lancements vers l’extérieur. Ce qui fait dire à Yannick Jauzion : « Notre jeu, et c’est normal, commence à faire école. Les Palois ont été agressifs en défense et ont cherché à brouiller le jeu dans le déployé. Plusieurs fois, on est en surnombre mais on est hésitants. Je dis que les Palois ont bien joué le Michalak, faut pas l’embêter CHAMPIONNAT D’ANGLETERRE Sale fait le trou Malgré leur irréprochable professionnalisme, les rugbymen toulousains se font des tours pendables. FRÉDÉRIC MICHALAK confiait, il y a tout juste un an, à L’Équipe : « Je sais que c’est éphémère et que je ne dois pas tout miser sur le rugby. Si ça s’arrête, j’irai travailler comme maçon avec mon père. Ça lui fera plaisir… » À en croire le récit qui suit, écrit par Trevor Brennan, son coéquipier irlandais du Stade Toulousain, la reconversion ne serait pas, dans ce cas, trop difficile. On savait qu’il régnait une bonne ambiance dans le vestiaire toulousain, où les boute-en-train ne manquent pas. On connaissait quelques farces mais pas de l’ampleur de celles qui ont suivi le retour des champions d’Europe à Toulouse, après leur victoire obtenue à Llanelli (49-42). Voici ce qu’a raconté Brennan dans sa chronique, publiée mardi dernier dans The Irish Times, quotidien de Dublin : « En arrivant à l’entraînement, lundi matin, j’ai trouvé les gars surexcités, racontant des histoires qui s’étaient passées dans la nuit. Dans un coin du vestiaire, Frédéric Michalak avait l’air épuisé mais n’en avait pas moins le sourire. Il avait eu une longue nuit… Tout est parti durant notre déplacement vers Llanelli, le weekend dernier. À l’arrivée à l’aéroport de Cardiff, un des gars avait renversé le sac de Fred et tout son contenu était éparpillé sur le tapis roulant des bagages. Il n’avait pas l’air content… Avant le match, certains gars avaient mis de la pommade chauffante dans ses chaussures et Fred a dû se mettre à la recherche d’une autre paire. Il avait l’air encore moins amusé… Fatigué et content Finalement, à notre retour à l’aéroport de Blagnac, dans la nuit de samedi à dimanche, son sac avait disparu. Là, Fred avait l’air vraiment excédé… Les gars craignaient de sérieuses représailles mais ils imaginaient pouvoir s’en tirer dans la mesure où Fred ne saurait pas à qui s’en prendre. Il avait resserré sa liste de suspects à quatre coéquipiers : Yannick Jauzion, Yannick Bru, Xavier Garbajosa et Jean-Baptiste Élissalde. Son père est maçon ; alors Fred est parti dans la nuit avec le coffre de sa voiture plein de ciment à prise rapide, de parpaings et des sacs de gravats… Vers 2 heures du matin, lundi, il arrivait à la maison de Garbajosa et commençait à ériger un mur. Il avait déjà monté dans deux rangs de parpaings quand il eut un doute, à cause du brouillard qui régnait cette nuit-là. Croyant s’être trompé, il attaquait un autre mur devant la porte voisine. Il s’arrêta à cinq rangs… En sortant de chez lui, le lendemain matin, Garbajosa découvrit un mur incomplet de deux rangs devant sa porte. Voyant des traces de pas conduisant vers chez son voisin, où il découvrit le mur plus haut, il ne dit rien et sauta dans sa voiture pour aller s’entraîner… Ensuite, Fred s’était rendu chez Bru et peint, en grosses lettres, un “Goby” – le surnom de Yannick – sur le portail. Puis il alla chez Jauzion, où il mit sa voiture sur cale, avec quatre parpaings. Enfin, il poussa jusqu’à chez Élissalde où il recouvrit la voiture de gravats… Fred avait l’air fatigué, lundi matin, mais il avait l’air également content. “Écoutez les gars, dit-il à ses victimes, je suis célibataire, je n’ai pas d’enfants, pas de responsabilités. Vous pouvez faire ce que vous voulez, mais je vous le rendrai toujours…” » Hier soir, à Pau, les comparses interrogés restaient évasifs. Fred Michalak : « Quoi, un mur chez Garbajosa ? Je plaide non coupable. » Élissalde s’en tirait par un proverbe : « Qui sème le vent récolte la tempête. » Puis assurait : « Ce n’est pas moi le responsable, voyez plutôt un autre international… » Quant à Yannick Bru, il confirmait : « Un tagger est bien passé chez moi mais Fred m’a juré que ce n’était pas lui… » – C. J. (avec S. T. à Pau) FOOTBALL TENNIS SKI ALPIN HOCKEY SUR GLACE 09.00 Sport + 105 min Rediff. demain à 9 h 15 Eurosport 150 min Rediff. demain à 14 h 30 Rediff. à 12 h Eurosport Euro H 2006. 1 er tour. Groupe B. France-Allemagne. À Bâle (SUI). TF 1 50 min Prix d’Amérique 2006. Eurosport 2 60 min Eurosport 2 90 min 20.10 L’ÉQUIPE TV FOOTBALL Rediff. demain à 15 h 15 Eurosport 105 min Rediff. demain à 23 h 45 « Jour de foot » Canal + Sport 60 min Canal + Sport 115 min Ascoli - Juventus Turin. TPS Star 105 min L’ÉQUIPE DU DIMANCHE Sport + 90 min 22.45 Canal + 75 min MAGAZINE 17.55 LE COIN DES RADIOS Toute la journée. France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 8.8 France Inter. Journal des sports. 10. RMC Info. Larqué Foot. 12. RMC. Moteurs. 14. RMC. Intégrale Sport. 15. Sud Radio. Sud Radio Sports. 19.15 France Inter. Inter Sports. 19.15 France Bleu. La Légende du sport. Invité : Luc Alphand. 19.30 RTL. En direct de la rédaction de L’Équipe. 20.30 RMC. Intégrale Foot. « 100 % Foot » Invités : Olivier Sitruk et Frédéric Hantz. Eurosport 120 min NBA. Houston Rockets - Miami Heat. BASKET Rediff. demain à 13 h 15 18.00 Coupe d’Afrique des nations. Groupe B. Angola-Togo. Au Caire (EGY). Eurosport 2 120 min Rediff. à 20 h Eurosport 19.00 Championnat d’Espagne. 21 e journée. Sport + 120 min Real Majorque - FC Barcelone. Rediff. demain à 7 h 30 20.05 « Jour de Rugby » 00.00 France 2 60 min 18.00 Coupe d’Afrique des nations. Groupe B. Cameroun - RD Congo. Au Caire (EGY). MAGAZINE 15.00 21.00 6. Journal en continu. Rediff. demain à 9 h 55 FOOTBALL 14.55 Championnat d’Italie. 22 e journée. Canal + Sport 115 min Canal + Sport 140 min FOOTBALL 13.55 HANDBALL 17.45 FOOTBALL 13.45 20.55 Euro H 2006. 1 er tour. Groupe C. Danemark - Serbie-Monténégro. À Sursee (SUI). Sport + 90 min Eurosport 60 min Coupe du monde. HS 134. À Zakopane (POL). France 4 60 min Championnat d’Espagne. 21 e journée. Celta Vigo - Real Madrid. Eurosport 90 min 17.00 STADE 2 12.45 Rediff. à 22 h 50 Canal+ Sport 20.50 FOOTBALL 16.30 6. La Grande Édition Week-end. 8. La Grande Édition Week-end, avec la Page foot. 12. La Page Foot (rediff. à 16.). 12.15 Édition du week-end. 19. La Grande Édition Week-end. 20. La Grande Édition Week-end, avec la Page foot. 00. La Grande Édition Week-end. INFOSPORT Canal + 120 min « Soyons Sport » Invité : J.-F. Lamour. Equidia 380 min FOOTBALL 20.45 MAGAZINE 15.40 HANDBALL Ligue 1. 24 e journée. Lille-Metz. 20.40 Ligue 1. 24 e journée. Monaco-Lyon. Rediff. demain à 10 h 30 Sport + 105 min TPS Foot 120 min M 6 9 min Canal + 60 min Meeting indoor de Karlsruhe (ALL). Euro H 2006. 1 er tour. Groupe D. Croatie-Russie. À Berne (SUI). 20.30 SPORT 6 15.40 Prix d’Amérique 2006. Eurosport 2 60 min 12.45 Coupe du monde. Géant F. 2 e manche. À Cortina d’Ampezzo (ITA). Pro A. 18 e journée. Dijon-Strasbourg. TOUT LE SPORT Rediff. à 1 h 30 Rediff. à 15 h 30 Eurosport 12.30 Circuit européen. Masters du Qatar. 4 e jour. À Doha. BASKET ANGLETERRE (13e journée). – VENDREDI : Bristol - Worcester, 23-26. HIER : Bath - Wasps, 28-16 ; Gloucester - London Irish, 9-13 ; Leicester - Sale, 27-27 ; Newcastle - Saracens, 21-16 ; Northampton - Leeds, 21-18. Classement : 1. Sale, 45 pts ; 2. Wasps, 43 ; 3. Leicester, 38 ; 4. Gloucester, 36 ; 5. London Irish, 33 ; 6. Worcester, 32 ; 7. Newcastle, 26 ; 8. Bristol, 25 ; 9. Northampton, 25 ; 10. Saracens, 25 ; 11. Bath, 21 ; 12. Leeds, 16. LIGUE CELTE (13e j.).– VENDREDI : Cardiff-Édimbourg, 9-13 ; Glasgow Neath-Swansea, 8-22 ; Leinster- Borders, 62-14 ; Ulster-Llanelli, 30-13. HIER : Munster - Newport, 10-8. Classement : 1. Munster, 45 pts (13 matches) ; 2. Leinster, 41 (13 m.) ; 3. Edimbourg, 41 (13 m.) ; 4. Ulster, 39 (13 m.) ; 5. Llanelli, 32 (11 m.) ; 6. Borders, 31 (13 m.) ; 7. Cardiff, 27 (12 m.) ; 8. Glasgow, 27 (13 m.) ; 9. Neath-Swansea, 25 (11 m.) ; 10. Newport, 25 (12 m.) ; 11. Connacht, 14 (13 m.). proprement dit. Parfaitement entraîné, auteur d’une précédente hivernale en Himalaya en décembre 2005 sur le Sisha Pangma (8 046 m), il avait enregistré les dernières informations fournies par son routeur habituel, Yann Giezendanner, installé à Chamonix. Ni Katia ni Yann n’ont enregistré le moindre appel depuis. Jean-Christophe a-t-il perdu son téléphone ou sa batterie de rechange ? Son portable est-il tombé en panne ? Ce type d’incident n’est pas rare en montagne, surtout compte tenu des difficultés d’une telle ascension et de la froidure (– 25 oC, – 30 oC) ambiante. Yann Giezendanner insiste : « Avant de tirer la moindre conclusion, il faut donner du temps au temps et envisager que Jean-Christophe est en train de redescendre la face. Même arrivé au camp de base, il lui faudra encore patienter avant de remettre en route la radio qu’il a laissée sur place. Est-elle ellemême en état de marche ? » En 1992, lors d’une tentative avortée de l’Annapurna qui s’était soldée par la perte de son compagnon de cordée, Pierre Béghin, Jean-Christophe, blessé, avait mis cinq jours pour désescalader la face et retrouver âme qui vive au camp de base. – B. H. Sport + 105 min ATHLÉTISME 11.00 Coupe du monde. 2 e manche H. À Oberhof (ALL). FOOTBALL Parti vendredi dernier à l’assaut du Makalu dans l’Himalaya, l’alpiniste français n’avait toujours pas donné de nouvelles hier soir. LE 7 DÉCEMBRE dernier, Jean-Christophe Lafaille s’est envolé pour le Népal avec une idée en tête : écrire une nouvelle et belle histoire sur les pentes du Makalu (8 463 m), cinquième sommet de la planète, perdu aux confins de la vallée du Barum. Après un mois passé à s’acclimater et à installer plusieurs dépôts, il a subi des conditions cataclysmiques qui l’on contraint à rester cloîtré trois semaines au camp de base. Même à cet endroit supposé protégé, il avait élevé de petits murs de pierres pour protéger sa tente et contenir les importantes quantités de sable levées par des vents tout juste supportables. Seuls deux sherpas l’accompagnaient. Son espoir ? Attendre une fenêtre météo favorable pour tenter, en solitaire, la première hivernale de ce sommet, ce qu’aucun alpiniste, ni même cordée, n’a jamais réussi à ce jour. Après une inespérée accalmie et deux stations successives à 6 000 m (mardi) et 7 000 m (mercredi), Jean-Christophe Lafaille a finalement rejoint son troisième camp installé à 7 600 m, jeudi soir. C’est de là, vendredi dernier à 5 heures du matin (heure népalaise, soit jeudi minuit en France), qu’il a contacté sa femme Katia une nouvelle fois. Son intention était claire : se lancer dans la foulée à l’assaut du sommet FOOTBALL 15.15 HIPPISME 10.50 Coupe du monde. Super-G H. À Garmisch-Partenkirchen (ALL). MAGAZINE L’attente pour Lafaille Championnat d’Italie. 22 e journée. Lecce - Inter Milan. TPS Foot 120 min Rediff. à 19 h 45 SAUT À SKIS ALPINISME France 3 8 min 15.00 HIPPISME 09.55 TF 1 65 min SKI ALPIN STADE BORDELAIS - MONTAUBAN : 15-23 (12-11) Stade Sainte-Germaine. Temps glacial et sec. Pelouse médiocre. 1 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Azoulay (Côte Basque - Landes). STADE BORDELAIS : 5 B, Mathieux (5e, 24e, 30e, 33e, 61e). MONTAUBAN : 1 E, Cech (15e) ; 5 B (10e, 35e, 42e, 67e, 78e), 1 D (45e) Fauqué. Remplacement temporaire. – Stade Bordelais : Beyret par Ancelin (25e-28e). Évolution au score : 3-0, 3-3, 3-8, 6-8, 9-8, 12-8, 12-11 (mi-temps), 12-14, 12-17, 15-17, 15-20, 15-23. STADE BORDELAIS : Arandiga – Froustey, Torregaray (Ancelin, 57e), Beyret, Mathieux – (o) Laborde, (m) Andreu – Jackson, Hubert (Chadet, 75e), Jean-Pierre – Llanes (cap.) (Hijar, 79e), Bourdin – Lacrouts, Armand, Lafoy (Sipielski, 74e). Entraîneurs : P. Vergé et P. Laporte. MONTAUBAN : Duffau – Jonnet, Smith, Jaouher, Cech - (o) Fauqué, (m) Garcia - Diarra, Clarkin, Caballero – Vaïtanaki, Rolland (cap.) – Banquet (Kopaliani, 72e), Testa (Arganèse, 51e), Lafond (Balan, 57e). Entraîneurs : L. Labit et L. Travers. Eurosport 2 120 min Championnat d’Italie. 22 e journée. Trévise - Lazio Rome. HANDBALL 09.45 Coupe du monde. Géant F. 1 re manche. À Cortina d’Ampezzo (ITA). 15.00 Championnat du monde de bandy hockey. Suède-Finlande. En Suède. FOOTBALL 09.30 Open d’Australie 2006. Finale H. R. Federer (SUI) - M. Baghdatis (CHY). GOLF Sale a pris deux longueurs d’avance sur les Wasps, en tête du Championnat d’Angleterre, en réussissant le match nul à Leicester (27-27). Tandis que les Londoniens sombraient à Bath (28-16), les joueurs de Philippe Saint-André menaient en effet 24 à 9 à la mi-temps, grâce à une superbe performance de son pack et à la botte de Charlie Hodgson (17 points). Mais en deuxième période, Leicester parvenait à revenir à hauteur à cinq minutes de la fin, grâce au pied d’Andy Goode, son ouvreur, auteur de 27 points (8 buts et 1 drop). LA ROCHELLE - TYROSSE : 26-12 (14-6) Stade Marcel-Deflandre. Temps froid et neigeux. Pelouse dure et glissante. 2 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Dutreuilh (Pays-de-Loire). LA ROCHELLE : 3 E, Bouillot (14e), Stuart (50e), Boboul (64e) ; 3 B, Bouillot (5e, 23e, 38e) ; 1 T, Bouillot (50e). TYROSSE : 4 B, Dupré (28e, 33e, 57e, 67e). Remplacements temporaires. – La Rochelle : Mohr par Aurignac (7e-9e) ; Tyrosse : Bayer par Ducamp (53e-63e). Cartons jaunes. – La Rochelle : De Pauw (67e, antijeu) ; Tyrosse : Loubery (53e, antijeu). Évolution du score : 3-0, 8-0, 11-0, 11-3, 11-6, 14-6 (mi-temps), 21-6, 28-6, 28-9. LA ROCHELLE : Bouillot (Boboul, 46e) – Leobet, Stuart, Venayre, Ninard (Mercier, 31e) - (o) Merceron, (m) Cabannes – Jacob, Carmignani (De Pauw, 60e), Djebaili – Levast, Mohr (cap.) Humbert (Gouagout, 40e), Anglade (Albinet, 60e), Smith (Labbé, 40e). Entraîneurs : S. Milhas et F. Uthurry. TYROSSE : Dupré – Rapana, Zaldua (Borin, 40e) (Bazas, 59e), Duffranc, Lalagüe – (o) Laborde, (m) Dutilh – Pery, Visensang, Bayer – Diebolt (Samson, 63e), Lapoyalère – Esakia (Olhasque, 55e), Loubery (Abbadie, 40e), Baradat (Dufourg, 40e). Entraîneurs : J.-Ph. Bidart et D. Pouyau. LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » Championnat d’Italie. 22 e journée. AC Milan - Sampdoria Gênes. LUGE PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 18 et dimanche 19 février : Dax - Aurillac, Auch Tyrosse, Colomiers - Pays d’Aix, Racing-Métro 92 - Montauban, Béziers - Mont-deMarsan, Stade Bordelais - Lyon OU, La Rochelle - Tarbes, Albi - Oyonnax. LA 19e JOURNÉE, initialement programmée le 4 février, a été reportée au 11 mars. Canal + Sport 50 min DIMANCHE 29 JANVIER 2006 À voir. M6 65 min 02.00 NBA + 120 min Rediff. lundi 30 à 7 h 30 ZAP Intéressant. À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Ce soir 19 : 00 INFORMATION > LA GRANDE ÉDITION WEEK-END Notre consultant Denis Lathoud sur le plateau de Xavier Richefort > HANDBALL PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge TOULOUSE : THOMAS À L’HOPITAL. – Le Gallois Gareth Thomas a été hospitalisé hier soir à Pau pour subir des examens, après avoir été pris d’un début de malaise, dans les vestiaires, à l’issue du match. Entré en jeu à la mi-temps en remplacement de Clément Poitrenaud, l’arrière toulousain avait été plaqué assez sèchement, quoique régulièrement, à cinq minutes environ de la fin de la rencontre, sur une occasion d’essai. Par précaution, Thomas, trente et un ans, a été transporté à l’hôpital de Pau, où il a passé un scanner qui n’a pas révélé de fracture. Thomas (87 sélections) doit être le capitaine du Pays de Galles qui entame le Tournoi des Six Nations 2006, samedi, contre l’Angleterre, à Twickenham. SKI ALPIN B. — 9 7 9 8 7 9 2 5 4 3 8 5 7 7 5 8 Bleu Rouge Jaune contres qui peuvent nous permettre d’éviter la noyade, mais je ne sais pas si nous avons le potentiel pour gagner à l’extérieur, comme il sera nécessaire de la faire à Toulon par exemple. Avec l’échec de Bayonne ce soir (hier soir) contre Bourgoin, il y a une lueur d’espoir, mais cela va se jouer entre Montpellier et nous. Notre collectif ne présente plus de points forts comme c’était le cas les saisons précédentes. Il est question de récupérer deux piliers. Il faut espérer que l’on retrouve de l’assise. Pourtant, on s’entraîne pour sauver le club. Mais c’est vraiment épuisant. – Existe-t-il des solutions en interne ? – Ce qu’il faut, c’est retrouver de la sérénité et nous impliquer à fond face aux adversaires à notre portée. Après, il faut y croire. Mais je ne sais pas si la volonté suffira à nous sortir d’affaire. » – S. T. TÉLÉFOOT c. — 260 302 342 243 319 280 362 374 429 331 341 395 379 338 459 406 Jaune « On ne s’en sort pas » AUTO MOTO 15 HEURES Dax - Tarbes Racing-Métro 92 - Lyon OU Auch - Albi 15 H 35 Colomiers - Mont-de-Marsan (en direct sur France 3 Sud, Aquitaine et Poitou-Charentes) MATCHES REPORTÉS Aurillac-Oyonnax, Béziers - Pays d’Aix. Classement Pts J. G. N. P. p. — ———— — 1. Montauban... 73 18 16 0 2 478 2. Albi ............... 59 17 13 0 4 402 3. Béziers ......... 57 17 12 0 5 441 4. Dax ............... 52 17 11 0 6 403 5. Tarbes .......... 47 17 10 0 7 394 6. Auch ............. 45 17 9 0 8 344 7. Colomiers..... 42 17 10 0 7 299 8. La Rochelle.. 41 18 9 0 9 377 9. St. Bordelais . 40 18 9 0 9 336 10. Oyonnax....... 39 17 9 0 8 328 11. Lyon OU....... 32 17 6 0 11 291 12. Racing-Mét. 92. 31 17 6 1 10 300 13. Mt-de-Marsan . 27 17 5 0 12 317 14. Pays d'Aix .... 27 17 5 0 12 264 15. Tyrosse ........ 23 18 4 1 13 305 16. Aurillac ......... 20 17 3 0 14 281 Noir Bleu Noir JEAN-CHARLES CISTACQ, le centre de Pau, se demande si la volonté suffira pour le maintien. TÉLÉVISION HIER La Rochelle- Tyrosse ........... 26-12 St. Bordelais- Montauban .. 15-23 AUJOURD’HUI 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points d’écart ou moins. Le club classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Après des demi-finales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (4 juin) est aussi promu en Top 14. Les équipes classées 14e, 15e et 16e sont reléguées en Fédérale 1. PAU – « PENSEZ-VOUS que la Section Paloise a dilapidé un de ses derniers espoirs de maintien ? – C’est sûr que le Stade Toulousain n’était pas dans ses meilleures dispositions et une victoire aujourd’hui nous aurait fait du bien. Mais on n’a pas tenu la distance. Nous manquons de puissance et, en plus, on a joué avec des joueurs blessés. Delpuech s’est fait une déchirure d’entrée et il a fait ce qu’il a pu. Cassin se pète à l’échauffement et sort au bout de dix minutes. Que voulezvous, on veut bien faire mais on ne s’en sort pas. – Vous reportez-vous toujours sur ce mini-Championnat entre Bayonne, Narbonne, Montpellier et Pau qui pourrait vous permettre d’éviter la descente ? – Bien sûr. Nous fondons tous nos espoirs sur ces quatre ou cinq ren- PRO D 2 (18e journée) 16 Bleu Rouge Noir Jaune NATATION COUPE DE FRANCE (grand bassin) Un record à l’orgueil Vexée de ce qui s’était dit lorsqu’elle l’avait perdu, Laure Manaudou a récupéré hier le record de France du 200 m 4 nages (2’14’’29). Bluffant. Laure Manaudou n’a pas laissé filer trop de temps en brasse et profité d’une dernière longueur canon en crawl pour reprendre le record national du 200 m 4 nages. (Photo Stéphane Mantey) RÉSULTATS COUPE DE FRANCE (grand bassin, 27-29 janvier). – À Chamalières. – HOMMES. 50 m : 1. Leveaux, 23’’52. 200 m : 1. Leveaux, 1’50’’71. 200 m dos : 1. Stasiulis, 2’3’’30. 50 m brasse : 1. De Pellegrini, 29’’48 ; 2. Thiallet, 29’’49. 50 m papillon : 1. Lebon, 25’’14. 100 m papillon : 1. Lebon, 53’’83. 400 m 4 nages : 1. Rostoucher, 4’26’’76. FEMMES. 50 m : 1. Couderc, 26’’38. 100 m : 1. Couderc, 56’’13 ; 2. Mongel, 57’’12. 400 m : 1. Manaudou, 4’9’’56. 50 m dos : 1. Manaudou, 30’’18 ; 2. Joron, 30’’53. 100 m dos : 1. Weber, 1’4’’76. 50 m brasse : 1. Muffat, 32’’52. 200 m papillon : 1. Mongel, 2’12’’93. 200 m 4 nages : 1. Manaudou, 2’14’’29 (record de France ; anc. rec. : 2’14’’84 par Muffat, le 17 juillet 2005 à Budapest). Temps de passage de Manaudou : 29’’47, 1’3’’68, 1’43’’37, 2’14’’29. Temps de passage de Muffat lors de son record : 28’’11, 1’1’’82, 1’41’’46, 2’14’’84. CHAMALIÈRES – de notre envoyé spécial brasse, Manaudou sortit un aller en papillon ronflant (29’’47) et, surtout, un finish en crawl pétaradant (30’’92). « Techniquement, appréciait Philippe Lucas, c’était bien. Très propre. On la sous-estime en brasse mais je pense que, si elle s’y mettait vraiment, elle descendrait sous les 1’10’’ sur 100 m (le record de France est à 1’10’’14 depuis 1987 !). Maintenant, ce chrono, s’il est excellent pour une non-spécialiste comme Laure, vaut que dalle sur le plan international. En moins de 2’11’’, tu n’existes pas. Pas sûr que Laure puisse y arriver. En revanche, Muffat, elle, peut. » Muffat les yeux rougis 1997 2002 2002 2004 2004 2005 2005 2006 N. Cliton 2’17’’14 Le Paranthoen 2’17’’04 Le Paranthoen 2’16’’95 Cartiaux 2’15’’75 Manaudou 2’15’’63 Muffat 2’15’’30 Muffat 2’14’’84 Manaudou 2’14’’29 À Amiens. – HOMMES. 50 m : 1. Mutu, 23’’25. 200 m : 1. Horth, 1’51’’94. 50 m brasse : 1. Fouesnant, 29’’59 ; 2. Duboscq, 29’’68. 100 m brasse : 1. Duboscq, 1’1’’40. FEMMES. 100 m : 1. Metella, 56’’50. 400 m : 1. Huber, 4’16’’06. PROGRAMME AUJOURD’HUI. – À Chamalières et à Amiens, séries à partir de 9 heures, finales à partir de 15 h 30. HOMMES : 100 m, 400 m, 100 m dos, 200 m brasse, 200 m papillon, 200 m 4 nages. FEMMES : 200 m, 200 m dos, 100 m brasse, 100 m papillon, 400 m 4 nages. CYCLO-CROSS – CHAMPIONNATS DU MONDE Les Bleus y croient de notre envoyé spécial EN CET ÉTÉ AUSTRAL 2006, Melbourne a choisi de battre le fer quand il est chaud en matière de compétitions sportives de haut niveau et Dieu sait si l’air est brûlant en ce moment par ici. Ainsi, le bon peuple de la capitale de l’État de Victoria a-t-il eu à peine le temps de célébrer Amélie Mauresmo comme elle le méritait et de savourer, comme il se devait, l’extravagante finale Baghdatis-Federer au Rod Laver Arena, qu’il se transportait déjà à deux miles de là, au Melbourne Sports and Aquatic Centre où d’autres choses de la plus grande importance vont l’occuper jusqu’à samedi prochain. Dans quelques heures en effet, débuteront dans une piscine fraîchement creusée à ciel ouvert, les sélections australiennes en vue des Jeux du Commonwealth lesquels, justement, se dérouleront en ces mêmes lieux du 15 au 26 mars. Natation, sélections, Jeux, Commonwealth, voilà quatre bonnes raisons qui en d’autres temps auraient suffi à rameuter ce que l’Australie compte de sportifs, c’est-à-dire dix-huit millions, autant que d’habitants. Il en est pourtant une cinquième qui, à elle seule, retient toute l’attention de la nation : retiré des grandes affaires de ce monde depuis les Jeux Olympiques d’Athènes, Ian Thorpe a décidé de se mouiller à nouveau pour son pays. Et pour tout un tas de raisons, la réapparition du nageur australien le plus distingué de l’histoire (*) est un véritable événement. Il va être intéressant de voir, par exemple, comment ce garçon de vingttrois ans, comblé – mais aussi rassasié, ce qui est moins plaisant – en août 2004, a évolué depuis. Les filles à l’assaut des records Concernant l’état d’une partie de son fonds de commerce, le 200 m – puisqu’il semble pour l’instant rebuté par le 400 m –, on a d’ailleurs déjà le bout d’une idée. Le temps qu’il a réalisé en décembre dernier sur cette distance à l’occasion des Championnats de Nouvelle-Galles du Sud en témoigne. Nageant ce jour-là en 1’46’’20, Thorpe réussit tout simplement la troisième performance de l’année 2005, juste derrière les 1’45’’20 de Michael Phelps et les 1’46’’14 de son compatriote Grant Hackett réalisés en finale des Championnats du monde à Montréal, c’est dire la dimension de son don. Mais il va être passionnant aussi d’observer comment ce savant du « 200-400 » a su aussi enfiler de nouveaux habits, ceux d’un véritable spécialiste du 100 m, car briller sur un aller-retour de grand bassin est l’objectif qu’il s’est fixé, à court terme du moins. Certes, l’exercice ne lui est pas inconnu, il le termina deux fois en troisième position, aux Championnats du monde 2003 puis à Athènes, aux Jeux, en 48’’56, ce qui n’est pas rien. Mais la nouveauté tient en ce qu’il s’est préparé cette fois spécifiquement pour cet événement. Vu la concurrence du moment, l’emporter jeudi prochain semble dans ses cordes. Pour le reste, notamment le chrono, on aura le temps d’y revenir. Comme on reparlera sans doute aussi d’ici à samedi de l’absence de Grant Hackett, triple champion du monde – 200 m, 400 m, 800 m – l’été dernier à Montréal et opéré à l’automne de l’épaule droite. Car ayant récupéré son fils préféré mais perdu son capitaine chéri, la natation masculine australienne n’est guère plus avancée qu’elle ne l’était au Canada où – excepté Hackett – elle ne plaça que quatre nageurs dans les finales individuelles. Et si en théorie les deux premiers de chaque épreuve seront sélectionnés pour les Jeux du Commonwealth, Alan Thompson, le grand patron, a récemment prévenu que, concernant les garçons, rien ne serait automatique. Les filles, elles, n’ont pas eu d’ultimatum. Leurs performances – dix des treize médailles d’or de l’équipe – en juillet 2005 les en ont exonérées. D’autant qu’elles ne semblent pas avoir ralenti les cadences. En sprint, Lisbeth Lenton, Alice Mills et Jodie Henry vont une nouvelle fois se disputer la suprématie nationale. Et chez les brasseuses, aussi, ça se bouscule tant et plus avec Leisel Jones – championne du monde du 100 m et du 200 m –, Jade Edmistone et Brooke Hanson. Autant dire qu’il est des records du monde qui risquent, eux aussi, d’avoir chaud. PATRICK LEMOINE (*) Cinq titres olympiques, onze titres mondiaux. PROGRAMME LA NUIT PROCHAINE. – Au Sports and Aquatic Centre de Melbourne, séries à 10 heures (minuit, heure française), demi-finales et finales à 18 h 30 (8 h 30, heure française) : 200 m FEMMES, 50 m dos HOMMES, 50 m papillon F, 400 m H, 200 m 4 nages F, 200 m papillon H, 50 m brasse F, relais 4 × 100 m H. AUTOMOBILE A 1 GRAND PRIX Une France d’en haut Rouge FRÉDÉRIC BERNÈS CHRONOLOGIE DU RECORD DE FRANCE DU 200M 4 NAGES FEMMES MELBOURNE – (AUS) Bleu Au moment où Lucas émet cette hypothèse flatteuse, la lycéenne niçoise, prostrée contre un mur, a les yeux rougis. Elle pleure. À 19 h 8, alors qu’elle s’était jusqu’ici désintéressée ostensiblement de l’affaire – sans doute une diversion –, Muffat s’était brutalement redressée. Le temps s’était arrêté, son record s’en était allé. « C’est normal qu’elle réagisse ainsi, compatissait son coach Fabrice Pellerin, qui passa de longues, longues minutes à la consoler. Elle doit apprendre de ça et ne pas reprocher à l’autre ce qu’on lui a fait (après avoir subtilisé le record à Nancy, Muffat l’avait encore amélioré l’été dernier à Budapest). C’est une leçon d’humilité. Ce qu’a fait Laure, c’est quand même très impressionnant. C’est là qu’on réalise qu’elle est de la trempe des championnes : se bagarrer pour récupérer un bien qui n’est pas clairement sur son territoire, ce n’est pas à la portée de n’importe qui. Mais, croyez-moi, aux Championnats de France (en mai à Tours), ça se gagnera beaucoup plus vite que ça. » Il faudra bien, un jour, que l’explication ait lieu directement. Ça pourrait défriser. Après dix-sept mois d’absence, le prodige australien tentera cette semaine de se qualifier pour les Jeux du Commonwealth. Jaune Rouge Jaune CYCLISME voulais remettre les pendules à l’heure et récupérer mon record, davantage d’ailleurs vis-à-vis des journalistes qu’en direction de Muffat. C’est un message mais si j’emploie cette expression, on va dire que j’ai la grosse tête. » Non, juste remarquer, une énième fois, que l’anguille possède une fierté inclassable. Mais le numéro qu’elle signa hier, dans une course sans adversité à sa taille et après s’être infusé un 1 500 m puis un 800 m le vendredi et encore un 400 m deux tours d’horloge avant son temps canon, valut aussi par une maîtrise technique fortiche. « Philippe m’avait simplement demandé de partir vite, raconta la miss. Je savais que j’allais avoir un trou en brasse mais que je finirais fort. Ce record, j’y pensais mais peut-être pas si tôt. » Hormis, en effet, une moitié de longueur flottante dans le parcours de Thorpe revient au jeu Noir Bleu Noir TOUTE SEULE dans son coin, elle avait pris date. Elle avait décidé qu’il fallait solder les comptes d’une histoire qui l’encombrait comme une arête dans le gosier. Fripée d’avoir été détroussée, au printemps dernier à Nancy, de son record national du 200 m 4 nages, Laure Manaudou a reconquis, hier soir, ce patrimoine au terme d’une cavalcade épatante en solo (2’14’’29 contre 2’14’’84 à la Niçoise Camille Muffat). Ça sentait l’orgueil, le caractère et la revanche. Plus au nord, un autre sacré tempérament s’illustrait. À peine revenu de Moscou et d’une tournée chargée en petit bassin, Hugues Duboscq a claqué, hier, un remarquable chrono sur 100 m brasse (1’1’’40) lors de l’étape sœur de Coupe de France à Amiens. Mais le Normand n’avait sans doute pas prémédité autant sa prouesse. L’altesse de Melun, elle, n’avait jamais vraiment digéré qu’on glose tant sur « sa » défaite de Nancy. « Je la connais bien, ricanait son coach, Philippe Lucas. On n’a pas eu besoin d’en parler avant : je savais qu’elle était partie pour faire mal. Je l’ai vu tout de suite, c’était écrit dans ses yeux. Ça prouve qu’elle a ce petit truc à part que possèdent les grands. Comme une Pérec, comme un Douillet, même si Laure n’a pas encore leur palmarès. » Vendredi, lorsqu’elle fut informée que Muffat ne s’alignerait pas sur 200 m 4 nages, Manaudou ne planqua pas son désappointement. Ça la démangeait tant d’en découdre en tête à tête. « Ça m’avait énervée, tous ces articles qui insistaient sur cette défaite, renseigna la championne olympique. Je ne comprenais pas tout ce bruit autour de ça. Ce n’est pas ma spécialité et, en plus, j’avais nagé un 800 m avant. Mais personne n’avait relativisé. Oui, je SÉLECTIONS AUSTRALIENNES Derrière le Belge Nijs, Mourey et Gadret ont plus que jamais les moyens d’accéder au podium. Le Team France, pour qui Prémat a obtenu hier la pole-position, suscite par sa domination l’étonnement des autres nations. ZEDDAM – (HOL) DURBAN – (AFS) de notre envoyé spécial ET SI UN FRANÇAIS devenait champion du monde, cet après-midi, dans la plaine gelée de Zeddam ? L’hypothèse aurait paru saugrenue, il y a une saison à peine, tant les Belges cannibalisaient la discipline. Mais la donne a changé. Un seul demeure au-dessus du lot : l’éternel favori Sven Nijs, qui était parvenu, l’an dernier aux Mondiaux de SaintWendel, à concrétiser le jour « j », là où il avait régulièrement échoué depuis sept ans. Auteur d’une saison encore fameuse (vingt-deux victoires, dont huit manches de Coupe du monde sur les dix disputées et un titre de champion de Belgique), le Flamand de la Rabobank, cet as de la technique, reste sans conteste à vingt-neuf ans l’homme à battre. La nouveauté est qu’un Belge n’en cache plus un autre cette saison et, mieux, que deux Français peuvent surgir à tout moment derrière Nijs. Illustration patente, il y a quinze jours, lors de la neuvième manche de Coupe du monde à Liévin : Francis Mourey et John Gadret – malgré une crevaison – se classaient deuxième et troisième derrière le champion du monde sortant. Confirmation dimanche dernier à Hoogerheide, où Mourey était absent : Gadret décrochait la deuxième place derrière le Belge Vervecken (Nijs, 8e, avait coupé ses efforts), après être « resté dans les roues jusqu’à la micourse », dixit le champion de France, qui n’avait donc pas tout donné ce jour-là. Les autres non plus, sûrement. « La première place est accessible » D’où ce doute qui subsiste quant au niveau réel de la concurrence. JeanYves Plaisance, l’entraîneur national, l’exprimait bien ces jours-ci en évoquant « des courses de bluff les semaines précédant les Mondiaux, des résultats peu significatifs, des coureurs qui ne veulent pas se découvrir », tout en reconnaissant que « les Belges ne sont plus archidominateurs. » Parmi les raisons les plus fondées, Mourey et Gadret en retiennent une : « On a progressé », disent-ils en chœur. À chacun sa méthode. L’un, Mourey, comme à son habitude, et plus encore cette année parce qu’il sortait d’une saison sur route complète (dont un Tour de France bouclé), a choisi de cibler ses objectifs. « Aux Championnats de France (qu’il a terminés deuxième au terme d’un duel échevelé contre Gadret), il était à 95 % de ses possibilités, explique Frédéric Grappe, son coach à la Française des Jeux. Une semaine après, à Liévin, il était plus fort mais pas à bloc, et là, il vient d’exploser tous ses records lors de derniers tests. Bref, il n’a jamais été aussi bien. » De bon augure, sachant que le Franc-Comtois (25 ans), était déjà le meilleur étranger au milieu des Belges en 2005 (4e) et 2003 (6e). Le petit Mourey se sent même si costaud qu’il n’envisage plus seulement d’accrocher un podium, son objectif initial. Il vise plus haut : « La première place est accessible, tout le monde peut être battu, même Nijs, sourit-il. Marc (Madiot, son directeur sportif) est persuadé que je serai champion du monde un jour. Cette année, il y croit fort. Alors, pourquoi pas ? » L’autre flèche des Bleus et nouvelle recrue d’AG2R Prévoyance, John Gadret, vingt-six ans, omniprésent en Coupe du monde (huit fois dans le top 10, dont des places de 5e, 4e, 3e et 2e), a privilégié une approche plus quantitative, se colletant aux Flamands et aux Tchèques chaque week-end depuis début octobre. « La meilleure façon de progresser », selon lui. Reste à savoir si ses nerfs ne le trahiront pas une fois de plus en ce jour de Mondiaux (12e en 2005, 28e en 2004) ? « J’ai mûri, assure-t-il. Avant, je baissais vite les bras. Maintenant, je me bats jusqu’au bout. Un podium est possible, je tiens la forme de ma vie (il n’a jamais été si affûté : 57 kg pour 1,70 m). » Mourey et Gadret peuvent compter sur l’expérimenté Arnaud Labbe et le fougueux Steve Chainel pour jouer à fond la course d’équipe. Hier, Francis Mourey, en père peinard, s’amusait à rêver du scénario idéal (pour lui). « Je fais les deux premiers tours dans un groupe de dix (dont Nijs et le Néerlandais De Knegt, à domicile, à surveiller). On se retrouve à trois (dont Gadret) après la mi-course. Je m’échappe seul dans le dernier tour et je gagne, voilà ! » Pas si simple, évidemment. « C’est tellement bizarre, une course mondiale, remarquait Gadret, prudent. On peut tout aussi bien se faire déborder de partout... » Petit rappel : le dernier Français à être monté sur un podium des Championnats du monde de cyclo-cross s’appelle Dominique Arnould. C’était en 1993. Il trônait sur la plus haute marche. JÉRÉMIE ARBONA PROGRAMME AUJOURD’HUI Femmes à 11 h 30 ; Élite à 14 h 30. FEMMES Principales engagées : Leboucher, Salvetat, Triquet, Ferrier-Bruneau, Sempé ; Van den Brand, Vos, Melchers (HOL) ; Kupfernagel (ALL). – 43 engagées. ÉLITE Principaux engagés : Gadret, Mourey, Chainel, Labbe ; Nijs, Wellens, Vervecken, Vanthourenhout, Vannoppen (BEL) ; De Knegt, Groenendaal (HOL) ; Dlask, Simunek, Stybar (RTC) ; Franzoi (ITA). – 56 engagés. RÉSULTATS ESPOIRS : 1. Stybar (RTC), en 51’1’’ ; 2. Boom (HOL) ; 3. Albert (BEL), t.m.t. ; 4. Fontana (ITA), à 1’3’’ ; 5. Flückiger (SUI), à 1’8’’ ;… 7. Villa, à 1’31’’ ; 11. Lopez, à 1’40’’ ; 18. Lhotellerie, à 2’30’’ ; 35. Le Corre, à 4’9’’ ; 39. Cid, à 4’50’’. – 55 classés. Romain Villa, le Français le plus régulier en Coupe du monde (2e au classement final), a terminé septième d’une course dominée par un trio attendu, dont le Tchèque Stybar, qui a beaucoup couru avec les Élite cette saison et qui l’a emporté au sprint. « Devant, ils étaient intouchables », confirmait Villa, un peu déçu de ne pas figurer dans le « top 5 ». « Le circuit était trop roulant pour moi, avec trop de relances. Je dois encore travailler l’explosivité, estimait pour sa part le champion de France, Clément Lhotellerie, qui espérait pourtant un podium, mais il aurait fallu que le terrain dégèle et se transforme en chantier ! » JUNIORS : 1. Van Poppel (HOL), en 38’3’’ ; 2. Gavenda (SLQ), à 3’’ ; 3. Meeusen (BEL), à 9’’ ; 4. Martinez, à 14’’ ;... 13. Chabanon, à 49’’ ; 23. Lavoine, à 1’40’’ ; 47. Collinet, à 3’18’’. – 62 classés. Victime d’une chute dans le deuxième tour, le champion de France Aurélien Duval s’est cassé la clavicule gauche. Yannick Martinez, lui, a terminé au pied du podium, forcément frustré. « C’est dommage, j’avais de bonnes jambes mais j’ai été tassé dès le départ et j’ai passé mon temps à essayer de remonter », a confié le frère cadet de Miguel. – J. A. Après avoir dominé la saison, le Belge Sven Nijs sera le grand favori pour sa propre succession quant au titre mondial. Mais il se méfie des Français. (Photo Sébastien Jarry/MaxPPP) « Attention à Mourey » SVEN NIJS, le champion du monde sortant, estime que le Français est l’un de ses principaux rivaux. ZEDDAM – de notre envoyé spécial « VOUS ÊTES le candidat n° 1 à votre succession, mais vous semblez moins tranchant depuis un mois. Qu’en dites-vous ? – Je suis peut-être un peu fatigué, comme tous ceux qui ont fait la saison à fond, c’est-à-dire 90 % des coureurs. Parmi les favoris, Mourey est sans doute le plus frais. Il a décidé de tout miser sur ces Championnats. C’est son droit, ce n’est pas critiquable. En tout cas, si je perds mon titre, je n’utiliserai pas l’excuse d’avoir trop couru cette saison. Mais je ne lâcherai rien. – Contrairement aux années précédentes, c’est la première fois que vous partez serein, sans “l’obligation” de gagner. C’est aussi un avantage… – Ce titre, l’an dernier, m’a libéré. Avant, j’étais trop brave, je ne disais rien. Cette saison, j’ai affirmé et j’affirme toujours que je suis le meilleur. Certains prennent ça pour de l’arrogance. Mais je me sens bien, c’est comme ça, je ne vais pas le cacher. De toute façon, quoi qu’il arrive ce dimanche, ma saison est déjà une réussite (22 victoires sur 38 épreuves disputées). – À quel type de course peut-on s’attendre ? – Je le répète, il faut faire attention à Mourey. Il faut durcir la course d’entrée, ne pas attendre, ne pas la jouer tactique, parce que si on l’emmène sur un rythme lent, il pourrait en profiter. Mais je ne peux compter que sur moi-même, étant donné que dans la sélection belge, un faux rythme pourrait aussi profiter à certains. » – J. A. PAGE 16 CANCELLARA AMBITIEUX. – Le rouleur suisse, qui a quitté les Italiens de la Fassa Bortolo pour les Danois de CSC à l’intersaison, aborde la nouvelle année avec une ambition décuplée. « Avant tout, il est important pour moi de gagner la confiance de mes coéquipiers, explique Fabian Cancellara, vingt-quatre ans. C’est fondamental afin que je puisse réaliser de bonnes performances. Mon premier grand objectif sera les classiques de printemps, puis le Tour de France. J’espère bien me comporter dans le prologue, mais aussi travailler pour le groupe afin de permettre à Ivan Basso d’atteindre le résultat qu’il escompte. En fin de saison, le Championnat du monde du contre-la-montre sera aussi un objectif. » Médaillé de bronze au Championnat du monde contre-la-montre à Madrid, le Suisse s’était également classé quatrième de la Hew Cyclassics et de Gand-Wevelgem en 2005. MAGALI LE FLOCH SAVOURE. – Nouveau membre de T-Mobile, Magali Le Floch considère qu’elle se retrouve dans la meilleure équipe du monde en compagnie de Judith Arndt, Ina-Yoko Teutenberg ou encore Mary Holden. La championne de France fera d’ailleurs ses débuts lors des deux premières épreuves de Coupe du monde, à Geelong, en Australie (26 février) et en Nouvelle-Zélande (5 mars), avec les cinq autres filles retenues dans un effectif qui en compte dix. Dirigée par l’Américain Bob Stapleton, l’équipe féminine, qui existait jusque-là aux États-Unis, est désormais totalement associée à son homologue masculine et sera basée en Europe. À trente ans, Le Floch compte sur cette saison pour franchir un nouveau palier au sein d’une structure très professionnelle. SORTIE GÂCHÉE POUR ALDAG. – Rolf Aldag, qui avait prévu de faire ses adieux à la compétition à l’occasion des Six Jours de Berlin, n’a pas pris le départ de la deuxième soirée, vendredi, à cause d’une douleur au genou. L’Allemand, âgé de trente-sept ans, a laissé son partenaire Robert Bartko poursuivre la compétition sans lui et a été remplacé pour la circonstance par Christian Lademann. Rolf Aldag pourrait cependant reprendre sa place d’ici la fin de l’épreuve berlinoise pour les derniers tours de piste d’une carrière entamée en 1991 chez les Suisses d’Helvetia. PARRA SUR LE GIRO. – Le Colombien Ivan Parra, recruté cet hiver par la formation Cofidis, sera le leader de son équipe lors du prochain Tour d’Italie. L’an passé, le grimpeur sud-américain avait remporté deux étapes de montagne sur le Giro, alors qu’il portait les couleurs de Selle Italia. GUERINI SE LAISSE UNE SAISON. – Giuseppe Guerini ne sait toujours pas s’il sera encore dans les pelotons en 2007. À 35 ans, l’Italien de la T-Mobile, vainqueur de la 19e étape du Tour de France en 2005 au Puy-en-Velay, veut attendre la saison 2006 pour voir s’il se sent toujours capable d’exercer correctement son métier. de notre envoyé spécial AUTEUR DE DEUX TOURS parfaits lui offrant haut la main, au cumul des temps, la pole-position, Alexandre Prémat domina hier, sur l’éprouvant circuit urbain de Durban, les séances de qualification de l’épreuve sudafricaine de l’A 1 Grand Prix. « Dans mon premier tour, lâchait-il sous la chaleur caniculaire ayant remplacé la pluie des jours précédents, j’ai attaqué fort. Dans le deuxième, j’étais un peu en dedans, presque tranquille. J’adore les circuits en ville et cette première pole tombe bien parce que, dans ce genre de course, il faudra partir en tête. » Lors des six épreuves précédentes, si Nicolas Lapierre, avec qui il pilote en alternance, avait décroché deux poles, Prémat n’en avait en effet obtenu aucune. Dans les courses sprint ou principales, en revanche, la monoplace du Team France gérée par l’équipe DAMS de Jean-Paul Driot n’a, jusqu’ici, pas fait de détail : neuf victoires – cinq pour Lapierre, quatre pour Prémat – sur douze possibles, deux allant au Team Brésil et une à la Suisse. « Quand cette série a démarré, en septembre, on ne s’attendait pas à dominer de la sorte », avoue Prémat. Avec ses monoplaces Lola à moteur Zytek appartenant toutes à Cheikh Maktoum Hasher Maktoum al-Maktoum, son créateur, l’A 1 Grand Prix est une discipline monotype dans laquelle chacun reçoit le même matériel. « Nous adoptons des réglages plutôt standards sur tous les types de circuits, dévoile encore Prémat. Les autres doivent essayer des trucs et se perdre un peu. En plus, Nicolas et moi, on a déjà une belle expérience. » Patron du Team Grande-Bretagne, John Surtees, multiple champion du monde moto avant d’être titré aussi en F 1, admet sportivement que le Team France « est le plus professionnel et que sa paire de pilotes est la meilleure ». Ce n’est pas l’avis, apparemment, des dirigeants d’autres teams, ou des équipes souvent britanniques chargées de les faire courir, que les victoires françaises à répétition ont commencé à agacer. « Quand on gagne, on triche toujours, et plus on gagne, plus on triche, c’est bien connu, ironise Jean-Paul Driot. Il y a donc déjà eu, par exemple, des prélèvements d’essence sur nos voitures. Tout le monde tente de voir ce que l’on fait, mais il faut savoir que, sur ce genre de monoplace, en faisant varier d’un seul millimètre la hauteur de caisse, on arrive à des comportements totalement différents. » Attribuées, comme toutes les autres, par tirage au sort devant huissier avant le début de la saison, les deux voitures du Team France ont déjà l’une et l’autre gagné. Il n’y a donc pas de châssis « miracle », les moteurs sont plombés et, pour le reste, la fourchette d’intervention est fort étroite. La logistique étant assurée par l’organisation de Cheikh Maktoum, qui affrète trois Boeing 747 cargo pour transporter le matériel d’un pays à l’autre, chaque équipe récupère ses voitures, directement sur le circuit, le mercredi précédant l’épreuve, avant de les restituer, remises à neuf, le mardi suivant. Quand elles s’envoleront pour l’Indonésie, celles du Team France, si Prémat arrivait à faire la totale cet après-midi dans les deux courses sud-africaines, auraient désormais onze victoires au compteur. DIDIER BRAILLON TROPHÉE ANDROS : MULLER, ET DE DIX ! – Malgré une voiture accidentée la veille par son équipier Bourion, et un retour en force de Prost vendredi, qui subtilisait la deuxième place au général à Dayraut, Yvan Muller avait suffisamment d’avance hier soir, à l’issue des qualifications, pour être assuré d’un dixième sacre sur glace avant même de disputer en nocturne la finale, à Super Besse, cadre de la dernière manche du trophée Andros. LES SOUVENIRS DE « JABBY » AUX ENCHÈRES. – La vente aux enchères de ses livres, objets et souvenirs liés à la course automobile, voulue et organisée par Gérard Crombac avant sa mort, aura lieu aujourd’hui à Paris (14 heures). Toute sa vie, riche et passionnée, se trouve résumée là… Dans ces milliers de clichés, pris par lui au fil de sa carrière aux multiples facettes. Dans ces maquettes, ces œuvres d’art (sculptures, peintures, lithographies), ces collections précieuses (mascottes de radiateurs, lanternes de taxis, objets d’accastillage Bugatti) ou futiles (ses laisser-passer de journaliste et tout un aimable bric à brac accumulé sur les circuits), dans ces lettres adressées à lui par Enzo Ferrari, Jim Clark, ou le Dr H.C. Porsche, et dans ces carnets de notes rédigés d’une écriture fébrile. Un casque d’Olivier Panis, un autre de Patrick Pons – celui qu’il portait le jour de son accident fatal –, des jouets anciens et rares. Et puis cette Motobécane de jeunesse, avec laquelle Crombac disputa le Bol d’Or en 1950 à Montlhéry : tombé en panne avec l’engin en se rendant au circuit, « Jabby » avait dû réparer lui-même... et s’était présenté en retard au départ. Au terme d’une course opiniâtre, il s’était néanmoins classé et avait ainsi relevé son défi. – A. G. Aujourd’hui, Hôtel Dassault, 7-9, Rond Point des Champs-Élysées, Paris 8. DIMANCHE 29 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune 17 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS ANALYSE MANAUDOU, L’IMAGE DE SYNTHÈSE NOUVELLES DU MONDE Wilhelm vaccinée contre le bruit Depuis le tourbillon post-Athènes, la nageuse a sacrément rétréci sa communication. Est-elle une people qui s’ignore ? Pas sûr. CHAMALIÈRES – de notre envoyé spécial IL FAUT SE FIGURER le bureau parisien de maître Poulmaire. Visualiser ces requêtes empilées sur un coin de table, ses lettres à en-tête et à formules de politesse classées sans suite. Avocat chargé de veiller aux intérêts de Laure Manaudou, Didier Poulmaire est l’homme qui dit non. « On répond favorablement à moins d’une demande sur dix », évalue-t-il. Pourquoi si peu ? Les contraintes d’entraînement n’élucident pas tout. Pour déchiffrer les raisons de cette communication très localisée, il faut rebrousser chemin. Revenir à Athènes. Triple médaillée olympique, d’or, d’argent et de bronze, Laure Manaudou bascule en un rien de temps de Melun au star-système. Conseillée à l’époque par un pseudo-agent, l’ado – elle n’avait que dix-sept ans – passe à toutes les sauces. Le canapé de Drucker, le tabouret de Fogiel, le Salon de l’auto, les réclames détournées pour des fast-food, « Elle a une vie ultra saine mais ça reste plan- plan. Il faudrait qu’il lui arrive quelque chose. » (Laurence Pieau, patronne de « Closer » ) D’une communication à tout va durant la période post-Athènes, Laure Manaudou (ici au milieu de dizaines de journalistes) est aujourd’hui passée à une communication étudiée et contrôlée, pour ne pas dire minimaliste... (Photo Jean-Marc Pochat) ILS ONT DIT DANS Bernard qui ? C’EST UN CLIN D’ŒIL à tous les plus de vingt ans qui s’obstinent à évoquer « le bon vieux temps » sur fond de Requiem de Mozart, le hit de la semaine. Un démenti à la face de tous les sinistres « déclinologues » dont parlait récemment le Premier ministre. Car qui peut sérieusement affirmer que « c’était mieux avant » après être tombé sur la coupe de cheveux dite à la Waddle – court devant, long derrière, consternant sur les bords – de Jean-Jacques Eydelie, exhumée lors la récente évocation des turpitudes fin de siècle du football français ? Dans le genre démonstration par l’infiniment tarte des constantes avancées du génie humain, c’est presque aussi convaincant que l’invention de la languette à démouler les apéricubes ou que l’enthousiasmant retour à leurs amours sportives d’un Jonah Lomu et d’un Ronny Turiaf quelques mois après être passés sous la lame glacée du bistouri. Mais le plus épatant dans le genre « on n’arrête pas le progrès », c’est que « l’affaire Eydelie » n’a pas passé la semaine. Valentino Rossi en Formule 1, la frustrante victoire d’Amélie Mauresmo sur les grabataires de Belgique moins Johnny, les cent cinquante mille balles de salaire hebdomadaire de Thierry Henry – on parle ici en euros new-age, pas en anciens nouveaux francs yéyé –, le tirage de l’Euro de foot ou les Championnats d’Europe de hand, l’information a toutes les peines du monde à lutter contre la vitesse acquise et la cybernétisation galopante. En l’occurrence, c’est peut-être mieux ainsi. Car si, comme tout le monde, on aimerait bien savoir quelle valeur sportive accorder vraiment à la seule Coupe des champions française, on n’arrive pas à avoir pour Jean-Jacques Eydelie la compassion et l’estime qu’on eut pour Jean-Jacques Glassman, le seul authentique honnête homme de toute cette sombre période, ni à lui trouver le profil vengeur de Travis Brickle, le héros de Taxi Driver, malgré de faux airs de Robert De Niro jeune. Si le Charentais sort aujourd’hui de ses pantoufles, c’est qu’après avoir cessé de faire rire, Bernard Tapie a aussi cessé de faire peur. D’ailleurs, pour que l’histoire enfle et rebondisse vraiment, pour qu’il y ait « complot » comme il dit, il aurait fallu que Bernard Tapie existe encore. On veut dire sportivement. Mais puisque le dernier « people » parisien à juger furieusement tendance le port du col roulé cachemire a retrouvé sa place dans le paysage médiatique au carrefour du petit théâtre de boulevard et du « café de sports » télévisuel, on ne saurait trop lui déconseiller de repartir à l’assaut des moulins du football. Même si la justice devait lui adjuger en appel dans le procès qui l’oppose à l’État, cent trente-cinq millions d’euros de cagnotte – « Heureusement que c’est avec l’argent du gouvernement, pas avec nos impôts, qu’il va faire le beau », comme dirait mon boucher – pour relancer la partie. D’abord parce qu’on a plus rien aujourd’hui dans le foot avec cent trente-cinq patates, qu’il demande plutôt à Robert Louis-Dreyfus qui en a déjà lâché deux cents à l’OM. Et puis, surtout, parce que Bernard Tapie date du temps où Luc Alphand était skieur et Yannick Noah tennisman. Qu’il revienne aujourd’hui avec ses manières d’avant guerre – du Golfe – et ses rodomontades montées en boucle et il aura vite fait de passer auprès d’Abrahamovitch, le tycoon de Chelsea et sa bande de milliardaires en furie, pour un aimable bricoleur. Quelque chose comme le Roger Rocher de son époque, la pipe au bec et la caisse noire en moins. CONTRE-PIED PIERRE MICHEL BONNOT Jean-Pierre VIDAL (vainqueur du slalom de Kitzbühel) : « Je voulais gagner une fois ici, c’était un rêve. L’Autriche, c’est le pays du ski. C’est mythique. Il y a le poids de l’Histoire. “Kitz”, c’est la plus belle ! C’est aussi important que les Jeux. Et, comme la médaille olympique je l’ai déjà et que je l’aurai toujours, j’irai à Turin en pleine confiance. » Alain GARNIER (directeur médical de l’AMA) : « Toute prise d’hormones exogènes chez un sujet prépubertaire, pubertaire ou postpubertaire peut occasionner de graves problèmes chez ces jeunes adolescents et entraîner une perturbation hormonale lourde de conséquences. Puberté précoce, problèmes de croissance, problèmes testiculaires chez les garçons, virilisation chez les jeunes filles... » Arsène WENGER (manager d’Arsenal) : « Ce que dit Jean-Jacques Eydelie rejoint tout ce que les gens pensaient. C’est courageux et, si telle est la vérité sur l’OM de l’époque, c’est très grave. J’affirme en tout cas que cela ressemble à 100 % à ce que j’ai connu. Mais je ne suis pas certain que la justice sera rendue. » Marc MADIOT (directeur sportif de la Française des Jeux) : « Ça coûte cher d’être coureur cycliste. Avant, ce sport était celui des fils d’ouvrier et de paysan. Aujourd’hui, c’est un sport de riche et ce n’est pas là qu’on ira recruter. On doit reconquérir les jeunes, leur redonner envie de souffrir. » Alejandro VALVERDE (coureur cycliste espagnol) : « Bien sûr, je rêve de pouvoir gagner un jour le Tour de France et cette course fait partie de mes objectifs de l’année. Avec le retrait d’Armstrong, la course sera plus ouverte que jamais. Sauf que le Tour reste le Tour et qu’il sera aussi difficile à remporter que lorsque Armstrong était là. » Kofi ANNAN (secrétaire général de l’ONU) : « Bien sûr, tous les pays en guerre ne respectent pas la trêve olympique, mais celle-ci permet à certains de réfléchir, de se demander pourquoi ils détruisent leur pays et continuent de se battre. Prendre du recul avec le conflit, voilà ce que permet la trêve olympique. » Nikola KARABATIC (handballeur tricolore jouant à Kiel) : « Je pensais que les titres du handball français donneraient une autre notoriété à ce sport en France. Que des investisseurs se serviraient de la bonne image que nous véhiculons. Mais ça ne décolle pas. Alors qu’en Allemagne c’est un réel bonheur. » Sébastien GROSJEAN (quart-finaliste à l’Open d’Australie) : « Sur ce que j’ai montré à Melbourne, je ne suis pas loin de mon meilleur niveau. Le problème, c’est qu’on oublie comment on jouait avant ! » Pedro PAULETA (footballeur du PSG) : « C’est qui le PSG ? Ce n’est pas une grande équipe. C’est une équipe comme les autres. La grande équipe en France, c’est Lyon. Les autres sont toutes pareilles jusqu’à la dixième ou douzième place. » Marcos BAGHDATIS (après sa demi-finale à l’Open d’Australie) : « On m’a d’abord dit qu’à Chypre ils avaient fermé les écoles pendant mon match, mais en fait ils n’ont même pas eu à le faire : personne n’était allé en cours ! » Flavio ROMA (gardien de Monaco en rééducation) : « Heureusement que Guillaume Warmuz est là. Je pense qu’il a été parfait. Sa présence est rassurante pour moi et pour l’équipe. Dans ma situation, j’ai moins de pression quand ça ne va pas et je me dis, sachant que Guillaume est là : “O.-K., j’attends demain.” » Zinédine ZIDANE (Real Madrid) : « Maintenant, nous jouons comme une équipe. Oui, nous avons retrouvé le beau jeu, le vrai Real Madrid. Il faut oublier les derniers mois. Je ne vis pas avec le passé. » Propos publiés entre le lundi 23 janvier et le vendredi 27 janvier. DIMANCHE 29 JANVIER 2006 Ancien très bon joueur de NBA, aujourd’hui président des New York Knicks, Isiah Thomas, quarante-quatre ans, marié, deux enfants, a des soucis. Anucha Browne Sanders, quarante-trois ans, mariée, trois enfants, le poursuit en justice pour harcèlement sexuel. Arrivée au club en 2000, trois ans avant que Thomas prenne la présidence du club, Anucha s’occupait du marketing et des opérations commerciales des Knicks. Thomas l’aurait souvent traitée de « salope », de « putain », et lui aurait fait nombre d’avances sexuelles. Elle porte plainte également contre le propriétaire de l’équipe qui défend son président car il estime la plainte d’Anucha infondée. Il y aura procès à Manhattan et Mme Browne Sanders demande dans un premier temps 6 millions de dollars d’indemnités au club qui l’a licenciée ce mois-ci (« En raison de ma plainte contre M. Thomas », affirme-t-elle). Poulidor se désole Jeannie Longo participera aujourd’hui à Gemenos (Bouches-du-Rhône) au 31e « Gentlemen de l’amitié et du souvenir » organisé par les frères Bertrand. Elle y retrouvera de grands noms du cyclisme masculin qui la respectent « pour ce qu’elle a apporté au cyclisme féminin et pour les vraies performances qu’elle a réalisées », assure Raymond Poulidor qui sera aussi présent avec Zoetemelk, Aimar, Stablinski, Darrigade, Guimard, Anglade, Walkowiak, Beheyt, Altig, etc. « Hélas, nous confiait hier Poulidor, la génération des jeunes retraités ne vient jamais à ces rassemblements d’anciens. Autrefois, le peloton vivait en groupe tout au long de la saison et les coureurs étaient solidaires. Aujourd’hui, assistés, ils n’ont pas l’occasion de s’entraider, de se connaître. Ils auront donc de moins en moins plaisir à se retrouver après leur carrière. » BERNARD DOLET (Photos Jean-Marc Pochat, DDPI, AP/Julie Jacobson, Bruno Fablet) PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Harcèlement sexuel chez les Knicks ? Bleu Rouge Vainqueur des 24 Heures du Mans en 1993 sur Peugeot 905, Christophe Bouchut a connu un vrai bonheur le week-end dernier en participant pour la première fois aux Mil Milhas d’Interlagos, populaire course brésilienne ouverte aux voitures du FIA-GT. D’abord parce qu’il faisait équipe avec un ancien champion du monde de F 1 (1981, 1983, 1987), Nelson Piquet (plus le fils de ce dernier et Castro Neves). Ensuite parce que cet équipage, sur une Aston Martin du Team Cirtek, a vaincu. Une victoire très particulière pour Bouchut qui aura ainsi contribué à offrir à Piquet (53 ans) son dernier succès. Le Brésilien avait déclaré en effet que ces Mil Milhas seraient sa dernière course officielle. Autre Français que Piquet père et fils surent remercier, Michel Droitecourt, l’ancien arrière du quinze de France et de Montferrand, qui veillait sur les pneumatiques de l’Aston Martin. Jaune Bleu Jaune FRÉDÉRIC BERNES Piquet avec Bouchut pour gagner la der Noir Noir les interventions en entreprise… Tout et n’importe quoi. Passé proche de la « cata », le clan Manaudou décide de débrancher la centrifugeuse. Et embauche, en septembre 2004, Didier Poulmaire, le nettoyeur. « Désormais, on ne communique que s’il y a un contenu. » Recrutée en même temps que l’avocat, Marie-Claude Prévitali n’a pas tardé à rendre son tablier d’attachée de presse. C’était il y a un an. Elle n’a pas été remplacée et ça risque de durer. « On n’a pas besoin de ça, certifie le coach Philippe Lucas qui gère aussi, depuis les bords de bassin, les sollicitations. Ça fait aussi partie de mon job de gérer ça, de la protéger. » Peut-être même que ça l’arrange. Hier matin, Manaudou tenait conférence à la piscine de Chamalières où elle dispute tout le week-end le premier acte de la Coupe de France. À la table, devant une poignée de journalistes locaux, Lucas a souvent monopolisé la parole. « Je préfère quand Philippe est là », concède la championne. Aujourd’hui, hormis la presse spécialisée, la présence de Manaudou dans les médias s’est rétrécie. Pas un seul plateau télé depuis des mois. « Pourtant, il n’y a pas une semaine où je n’ai pas une demande de l’équipe d’Ardisson ou de Fogiel, précise Poulmaire. On a refusé de remettre un NRJ Music Award à Robbie Williams. Un conseiller en communication vous dirait que c’est de la folie de dire non à ça. » Juste une incartade à la Star Ac en fin d’année, « parce que j’aime bien le programme », dit la demoiselle, et basta. Alors, que vaut aujourd’hui, un an et demi après Athènes, l’image de Manaudou ? Sa notoriété est-elle transférable hors du champ sportif ? Si on sonde les gazettes people, c’est non, trois fois non. « On s’est intéressé à elle une seule fois, raconte Sophie Depienne du service photo de Voici. Mais notre lectorat s’en fout un peu de sa vie privée. » Même constat à la rédaction de Closer, dernier-né de la presse à sensation. « On a vite compris qu’on ne s’attachait pas au personnage, estime Laurence Pieau, la patronne de l’hebdo. Elle a une vie ultra saine, elle bosse dur mais ça reste plan-plan. Très peu de choses circulent sur elle, ce n’est pas une nana traquée. Il faudrait qu’il lui arrive quelque chose. » Pas assez glamour, pas assez rock’n roll, pas assez croustillant. « Tu parles, pouffe coach Lucas, tout le monde la demande même si c’est vrai que ça s’est calmé depuis les Jeux. Bien sûr qu’elle est people ! » Il y a quinze jours, lors du meeting de Bordeaux, Laure avait très mal vécu qu’un photographe se pose à un mètre d’elle pour l’immortaliser avec son fiancé, le nageur Pierre Henri. « Je ne suis pas une people, rouspétait-elle. Parfois, c’est vraiment ch… à vivre. » Chef du service photo à VSD, Marc Simon estime « qu’elle compte parmi les gens difficiles d’accès, qui peuvent exiger d’être choyés et de choisir les photographes. Un cliché d’elle vaut un peu plus que le barème de base mais on ne peut pas miser que sur son côté people pour monter un sujet. » Seul Paris-Match essaie de « feuilletonner » sur la vie de la naïade. Un sujet après Athènes, un autre à l’époque de feue la candidature Paris 2012, mais surtout une couverture en mai dernier et un « coup », en décembre après l’Euro petit bassin à Trieste, avec séance photos dans un jet privé. « On en a fait un personnage de l’histoire de Match, confie Catherine Tabouis, responsable du service Personnalités de l’hebdo. Comme Mauresmo, comme Destivelle. » Glacée à la une de l’hebdo pendant le festival de Cannes, habillée de Giorgio Armani, Manaudou a pris la pose sur les marches du palais avec son chéri. Mais le lectorat n’a pas mordu, loin de là. « Sans doute que, pour l’instant, Laure ne fait pas complètement rêver, suppose Tabouis. Elle ne sourit pas beaucoup, c’est peut-être ça l’explication. » C’est vrai qu’on reproche parfois à Manaudou d’être froide, pas bien loquace, pas bonne cliente avec la presse. Mais elle progresse dans l’exercice. « Si Laure n’est pas Sharapova, il faut le respecter, réclame Poulmaire. Elle n’est pas une grande communicante, c’est certain, mais Zidane non plus. Ça n’empêche pas les gens de les aimer. On a étudié l’idée de lui fournir un “training médias” mais on a renoncé… » Ce versant du métier ne l’émoustille pas plus que ça. Elle ne développe aucune addiction à la presse, ne s’écoute jamais parler, ne rêve pas de couvertures et ne cherche pas là dedans une quelconque valorisation. « Je ne passe pas assez à la télé, je fais parfois la gueule, oui j’entends tout ça, dit Manaudou. Même si je ne raffole pas des interviews, je crois que je m’en sors mieux qu’avant. » À force d’en faire moins. Le biathlon exige tout un tas de qualités. L’une d’elles : être concentrée à l’extrême sur le pas de tir. Championne olympique en poursuite et en relais en 2002, l’Allemande Kati Wilhelm le sait parfaitement. D’autant qu’Uwe Müssiggang, l’entraîneur des biathlètes d’outre-Rhin, ne cesse de le lui rappeler. Ainsi, quand elle s’entraîne au tir, la favorite des Jeux de Turin a droit à un grand numéro dudit Müssiggang : il fait le plus de bruit possible, parle très fort et pousse le vice à balancer des phrases du genre : « Ta principale rivale vient de faire un sans-faute au tir. Si tu ne fais pas aussi bien, elle sera loin devant ! » Des méthodes dont Kati Wilhelm ne se plaint pas : elle est actuellement en tête de la Coupe du monde. S’il est une biathlète que le bruit de la foule ne perturbera pas à Turin, on la connaît. 18 BATEAUX BOXE LA VOILE FRANÇAISE BRILLE À MIAMI. – L’année 2006 commence particulièrementbien pour l’équipe de France de voile, qui vient de décrocher à Miami,à l’occasion de la MiamiRolex OCR, deux victoires, l’une en Star avec les doubles championsdu monde et médaillés olympiques, Xavier Rohart et Pascal Rambeau, l’autre, en 470 femmes, avec Ingrid Petitjean et Nadège Douroux. Cinq autres podiums s’ajoutent à ces deux succès, deux en Tornado, un en 470 hommes comme en Laser hommes et en Neil Pryde RSX (planche). Confrontés au gotha de leur série, Rohart et Rambeau ont survolé l’épreuve au point de pouvoir regarder leurs poursuivants disputer la manche finale sans eux tant leur avance sur le deuxième était conséquente. Rambeau de préciser pourtant que le tandem « pouvait encore progresser, notamment sur la communication à bord », dans la perspective du Championnat du monde organisé fin septembre à San Francisco. 470 (femmes) : 1. Petitjean-Douroux, 23 points ; 2. Bassadone-Clark (GBR), 35 ; 3. Clark-Mergenthaler (USA), 51, etc. 470 (hommes) : 1. Asher-Willis (GBR), 42 pts ; 2. Bonnaud B. et R., 49 ; 3. Kliger-Gal (ISR) ; ... 7. Charbonnier-Bausset, 68, etc. Laser Standard : 1. Goodison (GBR), 23 pts ; 2. Pruvot, 42, etc. Star : 1. Rohart-Rambeau, 50 pts ; 2. Horton-Nichol (USA), 86 ; … 6. Presti-Saliou, 105, etc.Tornado : 1. Lovell-Ogletree (USA), 29 pts ; 2. Backes-Sevestre, 55 ; 3. Revil-Espagnon, 57, etc. Neil Pryde RSX (planche) : 1. Dempsey (GBR), 11 pts ; 2. Huguet, 38 ; ... 5. Hassen, 57, etc. HIPPISME « JAG DE BELLOUET » ENCORE ? – Après avoir réussi dimanche dernier à rassurer ceux qui ne croyaient plus en lui et à remporter de façon magistrale son troisième Prix de Cornulier (le Championnat du monde de trot monté), Jag de Bellouet, du haut de ses neuf ans, pourrait bien remporter cet après-midi à Vincennes (15 h 40) son deuxième Prix d’Amérique consécutif. Plus riche trotteur français de tous les temps, le cheval entraîné par Christophe Gallier est en effet tout aussi dominateur à l’attelé. Pour le contrer dans la course-reine du trot, Joyau d’Amour, Kazire de Guez, Mara Bourbon et Keed Tivoli semblent les mieux armés. Reste à souhaiter que l’épreuve soit limpide, que « Jag » ne soit pas victime d’incidents de parcours et que, s’il doit être battu, ce soit à la régulière. – B. D. TIR À L’ARC SCHUH LA SEULE. – Lors des tours de qualification du 19e Tournoi européen en salle, hier au Parc des expositions de Nîmes, un seul Français, ou plutôt une seule Française, a réalisé les minima en arc classique nécessaires pour espérer être sélectionné à l’Euro en salle de mars prochain à Jaen (Espagne). Ainsi, Bérangère Schuh a fini quatrième, avec 574 points (la première est la Coréenne Kim Mun-joung, 587), le minima étant 572. En revanche, chez les hommes, où le minima est 586, Béranger Chaillot a fini cinquième avec 583 et Olivier Tavernier septième avec 578, le premier étant l’Italien Rivolta avec 591 (annoncé, le champion du monde coréen Chung Jae-Hun n’est pas venu). Les finales se dérouleront cet après-midi. TENNIS DE TABLE SAMSONOV, SEUL NON-CHINOIS. – Au rendez-vous des demies, en simple, et de toutes les finales de l’Open Pro Tour de Croatie, hier à Zagreb, seul le Bélarusse Vladimir Samsonov défendait les couleurs du Vieux Continent au milieu des joueurs et joueuses chinoises. Avec succès puisque le triple champion d’Europe (1998, 2003 et 2005) s’est imposé en sept sets face à Chen Qi qui a pourtant longtemps fait la course en tête. Samsonov s’offre ainsi son treizième succès sur le Pro Tour, un circuit mondial qu’il a remporté en 1997. À noter que chez les jeunes (– 21 ans), les deux derniers français en lice, Loïc Bobillier et Carole Grundisch, avaient été sortis en quarts de finale. OPEN PRO TOUR DE CROATIE (Zagreb, 26-28 janvier). – HOMMES. Simple. Demi-finales : Chen Qi (CHN, no 9 mondial) - Wang Hao (CHN, no 4), 4-1 (6-11, 11-9, 11-6, 16-14, 11-3) ; Samsonov (BLR, no 3) - Ryu Seung-min (CDS, no 8), 4-1 (11-13, 11-9, 11-7, 11-9, 11-9). Finale : Samsonov - Chen Qi, 4-3 (4-11, 11-5, 8-11, 11-6, 8-11, 11-4, 11-9). Double. – Demifinales : Chen Qi-Wang Hao (CHN) - Karakasevic (SEM)-Schlager (AUT), 4-1 ; Lei Zhenhua-Li Ping (CHN) - Hao Shuai-Ma Long (CHN), 4-3. Finale : Chen Qi-Wang Hao - Lei Zhenhua-Li Ping, 4-2 (11-9, 11-5, 11-8, 9-11, 6-11, 11-9). FEMMES. – Simple. – Demi-finales : Zhang Yining (CHN, no 1) - Li Xiao Xia (CHN, no 13), 4-0 ; Guo Yue (CHN, no 2) - Gao Jun (USA, no 11), 4-2. Finale : Guo Yue - Zhang Yining, 4-1 (11-7, 11-5, 3-11, 11-8, 11-3). Double. – Demi-finales : Li Nan-Zhang Yining (CHN) - Li Jia Wei-Zhang Xueling (SIN), 4-0 ; Guo Yue-Li Xiao Xia (CHN) - Chen Qing-Liu Shi Wen (CHN), 4-1. Finale : Li Nan-Zhang Yining - Guo Yue-Li Xiao Xia, 4-0 (11-4, 11-8, 11-8, 11-4). Prochaine étape du Pro Tour : Doha (QAT), 13-17 février. Bleu Rouge Noir Jaune PATINAGE ARTISTIQUE CHAMPIONNAT WBA DES LOURDS-LÉGERS Kwan ira aux JO Hill est éternel À quarante-deux ans, l’Américain a battu aux points l’invaincu Russe Valery Brudov pour le titre vacant WBA, vendredi à Atlantic City. HIER MATIN, au petit déjeuner au coffee shop de l’hôtel-casino Tropicana d’Atlantic City (New Jersey), à quelques mètres des vagues de l’océan, Michel Acariès ne se montrait pas déçu. Pourtant, la veille à minuit le Russe Valery Brudov, jusqu’alors vainqueur de ses trente combats, que le promoteur français dirige, a été surclassé aux points (110-118 pour les trois juges) par l’Américain Virgil Hill pour le titre WBA vacant des lourds-légers. Or, en plus d’être âgé de quarante-deux ans, Hill était absent des rings depuis mai 2004, date de sa défaite aux points contre Jean-Marc Mormeck !… « Il s’est passé ce que je craignais, soupire Acariès. Face à Hill, en super condition physique, qui a tourné en donnant son direct du gauche, Valery a manqué de métier. L’expérience a parlé. Pour battre Hill, il faut le bousculer, ce que Brudov n’a pas fait. » Pris de vitesse pendant les quatre premiers rounds, le Russe se montra plus actif dans le cinquième et gêna Hill, sans toutefois parvenir à le cadrer. À la fin du douzième round, Brudov (29 ans, 88 kg) réussit enfin à l’ébranler et faillit l’envoyer à terre, mais le gong ne tarda pas à venir au secours du vétéran. « Déjà, dans le sixième round Hill a été bien touché, affirme Acariès. Mais il n’y a rien à dire, Valery a été bien battu même si l’écart des juges est exagéré. À son âge Hill est, non pas étonnant, mais époustouflant ! » En septembre 1987, dans un autre casino d’Atlantic City, Hill s’était emparé de son premier titre mondial, détrônant le champion WBA des milourds, le Trinidadien Leslie Stewart. Ainsi vendredi, dans une réunion qu’il avait organisée en partie, l’homme du Dakota a-t-il remporté son vingt-quatrième Championnat WBA (vingt-deux en mi-lourds, deux en lourds-légers). « À mon âge, APRÈS UN INSOUTENABLE suspense d’une dizaine de jours, l’Américaine Michelle Kwan a finalement été déclarée bonne pour le service par un panel de cinq spécialistes venus lui rendre visite sur sa patinoire d’Artesia, en Californie. Kwan a effectué devant eux son programme libre puis son programme court, chutant uniquement sur le double axel. Ce test avait été prévu après le forfait de la quintuple championne du monde (blessée aux adducteurs mi-décembre), aux Championnats des États-Unis, il y a quinze jours. À la suite d’une requête écrite de la patineuse, sa Fédération avait décidé de lui garder une place pour Turin, à condition qu’elle prouve son état de forme. COMBINÉ NORDIQUE Manninen proche du sacre EN REMPORTANT, hier lors du sprint de Seefeld en Autriche, sa dixième victoire de la saison (en quatorze épreuves !), la sixième de suite, Hannu Manninen se rapproche de son troisième globe de cristal d’affilée. Avec 604 points d’avance sur le Norvégien Moan et sept courses à disputer, le Finlandais peut être sacré dès aujourd’hui s’il devance son concurrentdirect. De quoi, ensuite, bien se concentrer sur les Jeux Olympiquesoù il tentera de remporter au moins sa première médaille individuelle dans un grand rendez-vous, Mondiaux et JO confondus. – F. P. ATLANTIC CITY. – L’Américain Virgil Hill (à droite) a perturbé le Russe Valery Brudov grâce à ses déplacements et à son expérience. (Photo Mary Godleski/AP) s’enthousiasme Hill (90,700 kg, 50 victoires dont 23 avant la limite, 5 défaites), je rêve de disputer un dernier gros combat. » Pourquoi pas contre le champion du monde unifié de la catégorie, l’Américain O’Neil Bell (pour la WBA, Bell est « super-champion », Hill ne détenant que le titre « normal ») ? – A.-A. F. RÉSULTATS RÉUNION D’ATLANTIC CITY (USA, 27 janvier). – Super-légers (12 × 3) : Stevie Johnston (USA) b. Steve Quinonez (USA) aux points (118-109, 116-111, 116-111). Championnat WBA des lourds-légers (12 × 3) : Hill (USA, cochallenger) b. Brudov (RUS, cochallenger) aux points. TAKOUCHT FACILE. – Hier, en huitièmes de finale des Championnats de France amateurs, Sofiane Takoucht (champion de France des mouche 2005) a battu Youcef Abgour 39-12 en poids plume, à Saint-Sébastien-sur-Loire (LoireAtlantique), tandis que Philippe Frénois, finaliste des mouche 2004, s’est imposé face à Samir Ameur en coq, à Pollestres, près de Perpignan. Le demi-frère de Jérôme Thomas a gagné 33-26 sur le bulletin de l’unique arbitre-juge. En raison des intempéries, les autres officiels n’ont pu se déplacer. FRANÇAISES EN FINALE. – Hier soir à Oslo, en demi-finale de la Norway Cup, Dorothé Nougue-Cazenave (52 kg) a battu la Norvégienne Yvonne Medby 18-7 et Cindy Orain (63 kg) s’est imposée 20-9 devant la Finlandaise Paivi Tukia. En revanche, Lucie Bertaud (60 kg), souffrant de la mâchoire, a déclaré forfait. Aujourd’hui en finales, Nougue-Cazenave affronte Renate Medby, sœur d’Yvonne et Orain la Norvégienne Cecilia Braekhus. VIDOZ PLUS PRÉCIS. – Champion d’Europe des lourds, l’Italien Paolo Vidoz (35 ans, désormais 21 victoires, 2 défaites) a conservé son titre en battant aux points (117-112, 117-112, 116-112) l’Allemand Cengiz Koc (23 victoires, 2 défaites), hier à Berlin. « Les quatre premiers rounds ont été serrés, commente le juge normand Robin Dolpierre, puis Vidoz a fait la différence par sa vitesse de bras et ses coups plus précis. Koc a beaucoup subi. » BOBSLEIGH COUPE DU MONDE (Collalbo [ITA], 28-29 janvier). – HOMMES. 500 m : 1. Cheek (USA), 35’’11 ; 2. Oikawa (JAP), 35’’43 ; 3. Van Velde (HOL), 35’’57. 1 000 m : 1. Davis (USA), 1’9’’26 ; 2. Cheek (USA), 1’9’’32 ; 3. Imai (JAP), 1’10’’22. FEMMES. 500 m : 1. Simionato (ITA), 38’’51 ; 2. Wolf (ALL), 38’’70 ; 3. Kaykan (RUS), 39’’05 ; … 16. Friesinger (ALL), 40’’95. 1 000 m : 1. Friesinger (ALL), 1’16’’36 ; 2. Tonoike (JAP), 1’18’’11 ; 3. Van Deutekom (HOL), 1’18’’38. AUJOURD’HUI : 500 m et 1 000 m HOMMES et FEMMES. GOLF BUICK INVITATIONAL (La Jolla, Californie, Torrey Pines Golf Course, circuit américain hommes, 4 206 000 , 26-29 janvier). – Deuxième tour (par 144) : 1. Jobe, 132 (65 + 67) ; 2. Clark (AFS), 134 (68 + 66) et Parnevik (SUE), 134 (67 + 67) ; 4. Lowery, 136 (67 + 69) ; … 12. Levet, 138 (65 + 73) et Mickelson, 138 (71 + 67) ; 22. Woods, 139 (71 + 68). Tous américains sauf mention. QATAR MASTERS (QAT, Doha Golf Club, circuit européen hommes, 1 652 721 , 26-29 janvier). – Troisième tour (par 216) : 1. Stenson (SUE), 205 (66 + 68 + 71) ; 2. Broadhurst (ANG), 206 (72 + 67 + 67) et Fasth (SUE), 206 (68 + 70 + 68) ; 4. Finch (ANG), 207 (68 + 68 + 71) et Gonzalez (ARG), 207 (66 + 69 + 72) ; 6. Dougherty (ANG), 209 (69 + 67 + 73), Fichardt (AFS), 209 (67 + 72 + 70), Karlsson (SUE), 209 (71 + 69 + 69), McGinley (IRL), 209 (69 + 70 + 70) et Storm (ANG), 209 (68 + 71 + 70) ; … 12. Els (AFS), 211 (71 + 71 + 69) ; 36. Van de Velde, 215 (69 + 71 + 75) ; 51. V. Singh (FIJ), 217 (73 + 71 + 73). PAGE 18 NEIGE SUR LES SITES OLYMPIQUES. – La neige tombait hier sur Turin et sur les sites des Jeux Olympiques d’hiver (10-26 février), comme sur tout le nord de la péninsule italienne. Au cours des dernières heures de la nuit de vendredi à samedi, une épaisse couche de 25 centimètres de neige fraîche a recouvert les pistes de Sestrières, où auront lieu les épreuves de ski alpin. Sur les autres sites, il y a 20 centimètres à Pragelato, 15 à Bardonecchia, et 10 à San Sicario et à Sauze d’Oulx. Les organisateurs ont ainsi retrouvé le sourire après une période de préoccupation en raison des températures trop basses empêchant la neige de tomber. COUPE DU MONDE (Oberhof [ALL], 28-29 janvier). – Biplace : 1. Florschütz Wustlich (ALL), 1’22’’317 (41’’119 + 41’’198) ; 2. Leitner-Resch (ALL), 1’22’’336 (41’’146 + 41’’190) ; 3. Oberstolz-Gruber (ITA), 1’ 22’’380 (41’’111 + 41’’269). Classement final de la Coupe du monde (après sept épreuves) : 1. Leitner-Resch (ALL), 611 points ; 2. Oberstolz-Gruber (ITA), 586 ; 3. FlorschützWustlich (ALL), 542 ; 4. Schiegl-Schiegl (AUT), 505 ; 5. Schmidt-Forker (ALL), 430. Monoplace FEMMES : 1. Otto (ALL), 1’22’’519 (41’’273 + 41’’246) ; 2. Kraushaar (ALL), 1’22’’568 (41’’362 + 41’’206) ; 3. Yakushenko (UKR), 1’22’’936 (41’’543 + 41’’393). Classement final : 1. Kraushaar (ALL), 710 points ; 2. Otto (ALL) , 625 ; 3. Hüfner (ALL), 496 ; 4. Oberstolz-Antonova (ITA), 397 ; 5. Manzenreiter (AUT), 341. AUJOURD’HUI : monoplace HOMMES. HOCKEY SUR GLACE LIGUE MAGNUS (22e journée). – HIER : Grenoble-Épinal, 6-2 ; Dijon-Angers, 4-3 a.p. (0-0, 2-1, 1-2, 1-0) ; Rouen-Gap, 14-4 (3-2, 5-2, 6-2) ; Caen-Briançon, 3-3 a.p. (2-2, 0-0, 1-1, 0-0) ; Chamonix - Villardde-Lans, 5-4 a.p. (0-0, 2-1, 2-3, 1-0) ; Anglet-Amiens, 3-3 a.p. (1-0, 1-0, 1-3, 0-0) ; Morzine-Avoriaz - Mont-Blanc, 3-6 (1-2, 2-0, 0-4). Classement : 1. Rouen, 41 points (– 1 m) ; 2. Amiens, 33 ; 3. Briançon, 29 ; 4. Grenoble, 28 (– 1 m) ; 5. Dijon, 27 ; 6. Villard-de-Lans, 25 ; 7. Morzine-Avoriaz (– 2 m) et Angers, 24 ; 9. Anglet, 23 ; 10. Epinal, 19 ; 11. MontBlanc, 18 ; 12. Caen, 14 ; 13. Chamonix, 11 (– 2 m) ; 14. Gap, 6 (– 2 m). PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 4 février, à 18 h 30 : Angers-Caen. 20 heures : Amiens-Rouen ; Gap-Rouen. 20 h 15 : Épinal-Chamonix. 20 h 30 : Briançon - Morzine-Avoriaz ; VillardAnglet ; Mont-Blanc - Grenoble. NHL (saison régulière). – VENDREDI : Florida-New Jersey, 4-0 ; Columbus-Minnesota, 4-3. BRODEUR : CINQ ANS DE PLUS. – Martin Brodeur, le gardien de New Jersey et de l’équipe olympique canadienne, a signé une prolongation de contrat de 31,2 millions de dollars (25,7 millions d’euros) sur cinq ans. Il aura quarante ans à l’issue de ce contrat. Khabibulin reste le gardien le mieux payé de la NHL avec 27 millions sur quatre ans à Chicago. SNOWBOARD COUPE DE FRANCE (Montgenèvre, 28-29 janvier). – HOMMES. Half-pipe : 1. Ricciardi (Risoul) ; 2. Imboden (SUI) ; 3. Kilner (GBR) ; 4. Cullum (GBR) ; 5. Savoyat ; 6. Zebrowski. FEMMES. Halfpipe : 1. Vidal ; 2. Alzina ; 3. Rodriguez ; 4. Clavet ; 5. Gonzalez. Tous Français sauf mention. AUJOURD’HUI : half-pipe HOMMES et FEMMES. RUGBY À XIII ÉLITE (11e journée). – HIER : Saint-Gaudens - Lyon-Villeurbanne et Carcassonne Marseille ont été reportés. AUJOURD’HUI : Limoux - Pia, UTC - Toulouse, Villefranche-deRouergue-Cahors - Lézignan (15 heures). Carpentras - Villeneuve-sur-Lot : reporté. Cla ss emen t : 1. L i mo ux, 28 pt s (10 matches) ; 2. Pia, 28 (10 m.) ; 3. Toulouse, 26 (10 m.) ; 4. UTC, 25 (10 m.) ; 5. Carcassonne, 23 (10 m.) ; 6. Saint-Gaudens, 21 (10 m.) ; 7. Villeneuve-sur-Lot, 20 (10 m.) ; 8. Lyon-Villeurbanne, 17 (10 m.) ; 9. Villefranche-de-Rouergue-Cahors, 14 (10 m.) ; 10. Lézignan, 13 (10 m.) ; 11. Marseille, 11 (9 m.) ; 12. Carpentras, 9 (9 m.). SAUT À SKIS PAS DE MIRACLE À ZAKOPANE. – Seul Français qualifié à Zakopane, en Pologne, David Lazzaroni n’a pas réussi, lors du premier concours, le saut miraculeux qui aurait pu convaincre la Commission nationale du sport de haut niveau (CNSHN) de sélectionner, lors de sa dernière réunion, demain, un sauteur tricolore aux Jeux de Turin. Dernière chance aujourd’hui... COUPE DU MONDE (Zakopane [POL], 28-29 janvier). – HS 134. – 1. Hautamaeki (FIN), 274,3 pts (132 + 131,5 m) ; 2. Kiuru (FIN), 264,7 (128,5 + 130,5 m) ; 3. Ahonen (FIN), 264,0 (127 + 130,5 m) ; 4. Malysz (POL), 261,5 (127 + 130,5 m) ; 5. Kofler (AUT), 261,3 (126,5 + 132 m) ; ... 34. Lazzaroni, 108,9 (118 m). Coupe du monde (après 15 épreuves): 1. Janda (RTC), 896 pts ; 2. Ahonen (FIN), 815 ; 3. Ljökelsoey (NOR), 619 ; 4. Küttel (SUI), 597 ; 5. Uhrmann (ALL), 483 ; ... 58. Lazzaroni, 14. AUJOURD’HUI : deuxième concours HS 134. SKI FREESTYLE Q U A T R E B O SS EU R S O L Y MPIQUES. – Aucun Français n’étant parvenu dans le top 12 à Madonna Di Campiglio, dernière épreuve avant les Jeux, la sélection bosses pour Turin sera composée de Guilbaut Colas, Pierre Ochs, Silvan Palazot et Sandra Laoura. COUPE DU MONDE (Madonna Di Campiglio [ITA], 28 janvier). – Bosses. – HOMMES : 1. D.Begg-Smith (AUS) ; 2. Mustonen (FIN) ; 3. Lahtela (FIN) ; … 16. Colas ; 26. Ochs ; 35. Dufosse ; 36. Benna ; 52. Didier. Coupe du monde (après sept épreuves) : 1.D.Begg-Smith (AUS), 505 pts ; 2. Bilodeau (CAN), 336 ; 3. Mustonen (FIN), 333 ; … 30. Colas, 50 ; 31.Dufosse, 48 ; 32. Palazot, 45 ; 35. Benna, 26 ; 38. Didier, 24 ; 50. Niol, 10 ; 58. Ochs, 5. FEMMES. 1. Heil (CAN) ; 2. Kearney (USA) ; 3. Marbler (AUT) ; … 17. Laoura ; 32. Jouval. Coupe du monde : 1. Heil (CAN), 549 ; 2. Roark (USA), 356 ; 3. Traa (NOR), 353 ; … 27. Laoura, 57 ; 33. Jouval, 27. Prochaine épreuve : Spindleruv Mlyn (RTC), du 3 au 5 février. Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issyles-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20 Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2 150 620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2,20 ; Andorre, 1,25 ; Antilles, la Réunion, 1,50 ; Autriche, 2,30 ; Belgique, 1,60 ; Canada, 2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,4 £ ; Grèce, 2,20 ; Italie, 1,90 ; Luxembourg, 1,60 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 2 ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie, 1,80 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. LU Tirage du samedi 28 janvier 2006 : 500 846 exemplaires DIMANCHE 29 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge FRIESINGER REVIENT ET GAGNE. – Après un « échauffement » sur 500 m (16e), l’Allemande Anni Friesinger, qui effectuait sa rentrée après quatre semaines d’arrêt, s’est imposée sur 1 000 m, dans un chrono (1’16’’36) éloigné de son meilleur sur la distance (1’13’’95 le 18 novembre dernier) mais avec une belle marge de 1’’75 sur sa dauphine. « C’était super, a-t-elle déclaré. J’avais déjà eu de bonnes sensations à l’entraînement mais c’est bien de confirmer en compétition. Et, surtout, c’est bon pour le moral avant les JO. » JO LEITNER-RESCH ET KRAUSHAAR SACRÉS. – Déjà vainqueurs de la Coupe du monde de luge biplace en 2000, 2002 et 2004, les Allemands champions olympiques en titre, Patrick Leitner et Alexander Resch, ont récidivé à l’issue de la dernière étape, disputée hier à Oberhof en Allemagne mais remportée par leurs compatriotes Florschütz et Wustlich. Les Italiens Oberstolz et Gruber, qui étaient les seuls à pouvoir devancer Leitner-Resch au classement général, ont raté le coche en terminant derrière les deux équipages allemands. En monoplace, l’Allemande Silke Kraushaar, championne olympique à Nagano en 1998 et championne d’Europe, a fini deuxième à 49/100 de sa compatriote Sylke Otto, championne olympique en titre, remportant ainsi sa troisième Coupe du monde après celles de 1999 et de 2001. Bleu Rouge PATINAGE DE VITESSE LUGE Jaune Bleu Jaune COUPE DU MONDE (Altenberg [ALL], 28-29 janvier). – Bob à deux : 1. Zoubkov-Voevoda (RUS), 1’49’’65 (54’’64 + 55’’01) ; 2. Hoepfner-Matthias (ALL), 1’49’’82 (54’’89 + 54’’93) ; 3. Lueders-Brown (CAN), 1’50’’40 (55’’05 + 55’’35) ;… 20. SeriséRolet, 1’53’’46 (56’’61 + 56’’85). Classement final de la Coupe du monde (après sept épreuves) : 1. Lueders (CAN), 510 points ; 2. Zoubkov (RUS), 489 ; 3. Hays (USA), 460 ; 4. Hoepfner (ALL), 453 ; 5. Lange (ALL), 402 ;… 24. Mingeon, 92 ; 32. Serisé, 29. AUJOURD’HUI : bob à quatre. 117 (91,5) ;… 7. Stecher, 114 (90) ; 8. Manninen, 113 (89,5) ; 16. Moan, 108 (87) ; 29. Braud, 98 (83) ; 31. Bal, 97,5 (82,5) ; 34. Lacroix, 93 (81). Fond : 1. Kircheisen, 18’46’’8 ; 2. Gottwald, à 8’’3 ; 3. Moan, à 10’’ ; 4. Manninen, à 14’’3 ;… 7. Bal, à 41’’6 ; 8. Stecher, à 47’’6 ; 10. Lodwick, à 49’’1 ; 24. Bieler, à 1’24’’8. Coupe du monde 2006 (après 14 épreuves) : 1. Manninen (FIN), 1 164 points ; 2. Moan (NOR), 560 ; 3. Stecher (AUT), 505 ; 4. Ackermann (ALL), 501 ; 5. Hettich (ALL), 474 ;… 10. Lamy Chappuis, 391 ; 38. Lacroix, 55 ; 41. Laheurte, 43 ; 42. Braud, 41 ; 52. Bal, 10. AUJOURD’HUI : individuelle (2 sauts HS 100 + 15 km de ski de fond). Noir Noir LUEDERS A LE DERNIER MOT. – À Altenberg en Allemagne, dernière étape avant les Jeux de Turin, ils étaient six derrière l’Américain Hays à pouvoir prétendre remporter la Coupe du monde de bob à deux. Hays, l’Allemand Lange et le Suisse Annen ne s’étant pas qualifiés en première manche, c’est finalement le Canadien Pierre Lueders qui s’est imposé en terminant troisième, le Russe Zoubkov étant battu aux points malgré sa victoire à l’arraché devant l’Allemand Hoepfner. Lueders, champion du monde en titre et champion olympique de bob à deux en 1998 à Nagano, remporte la Coupe du monde, bob à deux et à quatre confondus, pour la sixième fois. Du côté français, la série noire continue, Bruno Mingeon ne parvenant pas à se qualifier et Mickaël Serisé étant relégué à presque quatre secondes du vainqueur. COUPE DU MONDE (Seefeld [AUT], 28-29 janvier). – Sprint (un saut HS 100 + 7,5 km de fond) : 1. Manninen (FIN), 19’47’’1 (parti 8e à 46’’) ; 2. Moan (NOR), à 15’’7 (16e à 1’6’’) ; 3. Lodwick (USA), à 18’’8 (3e à 30’’) ; 4. Bieler (AUT), à 24’’5 (1er) ; 5. Stecher (AUT), à 29’’3 (7e à 42’’) ; 6. Kircheisen (ALL), à 33’’7 (26e à 1’34’’) ; 7. Gottwald (AUT), à 36’’ (24e à 1’28’’) ; 8. Hettich (ALL), à 40’’ (9e à 52’’) ; 9. Takahashi (JAP), à 52’’8 (5e à 36’’) ; 10. Menz (ALL), à 53’’3 (4e à 32’’) ;… 25. Bal, à 1’29’’3 (31e à 1’48’’) ; 30. Braud, à 1’56’’7 (29e à 1’46’’) ; 31. Lacroix, à 2’34’’1 (34e à 2’6’’). Saut : 1. Bieler, 124,5 points (94,5 m) ; 2. Koivuranta (FIN), 119,5 (92) ; 3. Lodwick, 19 BASKET PRO A (18 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune CHALON - LE MANS : 84-88 Le Mans pas frileux LES AUTRES MATCHES Reims sait recevoir Au terme d’un match houleux, les Sarthois ont relevé la tête et refroidi Chalon. CHALON-SUR-SAÔNE – CHALON LE MANS de notre envoyé spécial LE MANS A BRAVÉ les glaces. Crânement, sereinement. Et après deux semaines semées de défaites et de questions, le MSB a relevé la tête sur la route, là où il s’exprime le mieux, validant à Chalon, l’épouvantail de l’hiver, un huitième succès en dix matches en déplacement. Celui-ci n’est pas le moins anodin. Hier soir, dans un Colisée qui a fermé ses portes en houspillant un trio arbitral il est vrai inconséquent, les Sarthois avaient la main chaude et le sang froid, à l’image de leur jeune meneur Yannick Bokolo, auteur d’un panier quasi-décisif sur un tir primé en déséquilibre et en fin de possession à l’entame des trois dernières minutes (75-68). Comme le parfait symbole d’une rédemption mancelle, attendue par un Vincent Collet forcément très heureux du dénouement. « On s’était mis la pression après nos trois défaites (à Pau, contre Rome et l’ASVEL) d’affilée », relevait-il, ajoutant au sujet de ses meneurs de jeu : « On leur avait mis la pression. On pouvait comprendre mais pas accepter ces revers. » Menant quasiment de bout en bout, malgré des retours sporadiques de son hôte, gérant son affaire avec application et doigté, Le Mans a démontré sa capacité de réaction, d’autant qu’il était privé de son ailier américain Kenny Gregory, dont la cheville droite n’était pas tout à fait guérie. Un trou parfaitement comblé par le Croate Jurica Ruzic, plutôt absent cette saison mais sorti au meilleur moment hier pour rappeler qu’il possédait une des mains les plus précises du Championnat… « On a perdu notre attitude » Pd 1 1 8 1 7 1 1 3 1 24 Pd 1 4 3 1 2 1 2 14 87 81 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 32 9 3/11 2/8 1/2 2-4 7 23 12 4/7 2/4 2/3 0-4 4 18 6 3/6 0/2 - 3-0 2 12 6 3/4 - - - 1 10 4 2/3 - - 0-1 18 9 3/4 3/4 - 0-2 2 7 2 1/3 0/2 - - 28 17 8/14 - 1/1 2-3 29 10 3/7 1/3 3/4 1-3 23 12 4/9 1/4 3/3 1-1 3 200 87 34/68 9/27 10/13 10-18 19 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Wethers 25 8 4/9 0/3 - 1-2 1 Nedic 18 7 2/5 0/1 3/4 1-3 Barnes 12 4 1/3 0/2 2/2 0-1 2 Legname 36 11 4/9 3/6 - 0-1 2 Rowe 28 14 5/14 1/7 3/5 0-2 7 Milling 22 8 3/4 - 2/4 1-2 Bouteille 12 8 3/5 2/3 - 0-1 2 Vukicevic 19 4 0/3 0/1 4/4 - 1 Lockhart 28 17 8/10 1/2 - 3-7 2 TOTAL 200 81 30/62 7/25 14/19 6-19 17 87-81 (19-20, 23-21, 25-24, 20-16) Écarts.- BOU : +9 (16e, 38e) ; HYE : +6 (8e). Spect. : 2300. Arb. : Graffin, Julien, Bardera. Savovic Poupet Adamou Allred Gay Moncade Doreau Schmitt Sindjelic Torbert TOTAL AUJOURD’HUI 15 HEURES Dijon - Strasbourg (TPS Star) Classement Pts J. G. — — — 1. Pau-Orthez ........... 32 18 14 2. ASVEL ..................... 31 18 13 Le Mans ................ 31 18 13 4. Bourg ..................... 30 18 12 Gravelines ............. 30 18 12 Nancy ..................... 30 18 12 7. Strasbourg ............ 28 17 11 8. Paris ....................... 27 18 10 9. Chalon .................... 27 18 9 Hyères-Toulon ..... 27 18 9 Le Havre ............... 27 18 9 12. Cholet ..................... 26 18 8 Roanne ................... 26 18 8 14. Clermont ............... 24 18 6 15. Dijon ....................... 23 17 6 16. Brest ....................... 21 18 3 Reims ..................... 21 18 3 Rouen ..................... 21 18 3 Andersen suspendu deux ans LES RÉSULTATS Indiana-Cleveland, 89-93 ; Atlanta-Phoenix, 106-110 ; Charlotte-Miami, 85-91 ; Boston-Sacramento, 84-74 ; New York - Orlando, 97-94 ; Detroit-Memphis, 95-89 ; Milwaukee-Toronto, 108-87 ; HoustonMinnesota, 92-96 ; Chicago-Washington, 90-79 ; Denver - LA Clippers, 87-105 ; Portland - New Jersey, 88-83 ; LA Lakers -Golden State, 106-105 a.p. LE FAIT DU JOUR Chris Andersen, l’ailier des Hornets, a été suspendu deux ans par la NBA pour avoir enfreint le protocole antidopage. Le nouveau règlement prévoit 10 matches de suspension pour une première infraction, 25 pour une récidive et un an minimum pour une troisième dérive, avant suspension à vie. L’accord entre le syndicat des joueurs et la Ligue prévoit cependant que l’utilisation d’amphétamines, codéïne et drogues de type cocaïne, LSD, morphine ou héroïne, peut déboucher sur des sanctions plus lourdes. Ce qui semble être le cas, même si la NBA n’a fourni aucune précision et banni tout commentaire autre que ceux que pourrait faire l’intéressé. En tout cas, le Birdman (5,1 pts, 4,8 rbds en quatre saisons avec Denver et New Orleans) a fini de voler. Il est le premier joueur écarté pour dopage depuis Roy Tarpley, suspendu à vie en 1995. LES FRANÇAIS BORIS DIAW s’est rappelé au souvenir de son ancien club d’Atlanta : 25 points (11/17 aux tirs, 8 rbds, 5 p.d., 1 interception en 42 min), lors d’un duel savoureux face à Joe Johnson (27 pts à 12/24, 7 rbds, 5 p.d.), le joueur échangé contre Diaw durant l’été. « Il nous a botté les fesses ce soir, admettait son ancien coéquipier, Al Harrington. Je sais que ce match avait beaucoup d’importance pour lui et il a joué en conséquence. » MICKAËL PIETRUS a profité du mal de dos de Jason Richardson pour débuter face aux Lakers et se fendre de 20 points (7/17 aux tirs, dont 3/8 à trois points), 10 rebonds, 2 passes, 1 interception et 1 contre en 39 minutes. RONNY TURIAF n’a pas effectué ses débuts, mais il sera de la série de 7 matches à l’extérieur des Lakers à l’Est. Après avoir regardé le programme de l’équipe mineure affiliée de Fort Worth, Phil Jackson a préféré garder le Français dans son groupe. p. — 1326 1410 1392 1355 1412 1491 1254 1227 1381 1419 1392 1360 1459 1273 1268 1411 1324 1253 c. — 1158 1261 1260 1306 1362 1398 1155 1234 1327 1448 1384 1337 1498 1378 1356 1621 1486 1438 Les sept premiers et Dijon participent à la Semaine des As, du 16 au 19 février à Dijon. Les quatre premiers à la fin de la saison régulière sont qualifiés pour les quarts de finale. Les équipes classées de 5 à 12 disputent des barrages-huitièmes de finale. Les deux derniers (17e et 18e) sont relégués en Pro B. CHALON. – En difficulté cette saison, le MVP 2005 Jermaine Guice, ici devant Diarra, a retrouvé hier tout son leadership pour pousser Le Mans vers le succès. (Photo Hervé Bellenger/Stadium) PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 3 FÉVRIER, 20 HEURES : Paris BR - Chalon. SAMEDI 4, 20 HEURES : Roanne-Bourg ; Hyères-Toulon Pau ; Cholet-ASVEL ; ClermontDijon ; Le Mans - Gravelines ; Reims-Brest ; Le Havre - Rouen. DIMANCHE 5, 15 HEURES : Strasbourg-Nancy (en direct sur TPS Star). ILS ONT DIT LES BLEUS À STRASBOURG. – Le bureau fédéral de la FFBB a finalement décidé d’attribuer à Strasbourg le tournoi international d’avant-Mondial des Bleus en France, du 21 au 23 juillet. Les adversaires seront connus ultérieurement mais ce pourrait bien être la Lituanie, la Chine et le Sénégal. Le tournoi proposé aux féminines aura lieu lui, à Vannes, du 25 au 27 août. JOUANDON OUT. – Coup dur pour le Lattes-Montpellier AB qui a perdu pour le restant de la saison Christelle Jouandon, victime d’une rupture des ligaments croisés antérieurs du genou droit. Le staff du président René Dufrène est en quête d’une joueuse française ou Bosman. REIMS ASVEL 84 69 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 1 - - - - 1-0 39 18 6/11 4/7 2/2 0-3 8 16 3 1/3 1/1 - - 2 10 0 0/1 0/1 - - 1 17 5 2/3 1/1 - 0-2 1 29 19 8/17 0/2 3/4 3-4 1 11 6 3/5 - - - 40 19 5/8 0/1 9/9 5-14 2 37 14 5/12 2/6 2/2 2-1 5 200 84 30/60 8/19 16/17 11-24 20 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd A. Sy 30 20 7/11 2/2 4/5 1-3 Paulding 32 17 5/10 1/4 6/9 2-1 1 Gaines 36 6 2/5 - 2/4 1-5 1 Mrazek 28 0 0/3 0/3 - 0-1 T. Ruzic 16 7 1/2 - 5/6 0-1 Lever-Pedroza 10 3 1/3 1/3 - 1-1 Colome 16 5 2/8 0/3 1/2 1-0 Sangaré 32 11 3/9 2/7 3/5 1-3 2 TOTAL 200 69 21/51 6/22 21/31 7-15 4 84-69 (24-20, 24-22, 17-9, 19-18) Écart.- REI : +18 (32e). Spect. : . Arb. : Viator, Supiot, Taffin. Mangin M. Brown Bradford Gillet Tomaku Feaster M. Sy Adjiwanou Silvers TOTAL BREST PARIS MORMECK TIRE LES AS. – Le boxeur Jean-Marc Mormeck procèdera cet après-midi, à la mi-temps du match Dijon-Strasbourg retransmis en direct sur la chaîne TPS Star, au tirage au sort de la Semaine des As (16-19 février) dans la capitale bourguignonne. Les huit qualifiés pour cette compétition seront répartis en deux chapeaux où les quatre premiers de Pro A ne pourront se rencontrer en quarts. Premier chapeau : Pau-Orthez, ASVEL, Le Mans, Strasbourg. Deuxième chapeau : Nancy, Gravelines-Dunkerque, Bourg, Dijon. 89 101 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 6 3 1/3 1/1 - - 1 - - - - - 1 33 19 8/15 2/6 1/2 0-2 4 30 10 2/6 0/2 6/8 3-6 3 32 11 5/10 1/3 0/1 3-2 1 36 26 11/16 1/1 3/3 2-2 2 18 6 2/5 0/1 2/4 5-1 19 3 1/4 - 1/2 3-2 1 25 11 5/9 1/4 - 1-3 1 200 89 35/68 6/18 13/20 12-19 13 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Rothbart 3 2 1/1 - - 0-2 T.J. Parker 22 2 1/3 0/2 - 0-2 5 Lema 11 1 - - 1/2 0-1 Corosine 21 12 4/9 2/6 2/2 - 1 Linehan 37 18 3/11 1/5 11/14 0-2 8 A. Jackson 28 10 4/7 2/4 - 0-1 2 Samnick 35 27 8/12 2/3 9/11 1-4 4 Pesherov 14 12 3/6 1/1 5/6 1-5 Volcic 29 17 7/7 1/1 2/2 4-2 1 TOTAL 200 101 31/56 9/22 30/37 6-19 21 89-101 (17-26, 30-24, 20-30, 22-21) Écarts.- BRE : +2 (2e) ; PAR : +15 (14e, 15e, 35e). Spect. : 2 300. Arb. : Gasperin, Roman, Lepercq. Cosic I. Sy Patterson J. Vérove Chathuant R. Brown Forehan-Kelly Gouacide Blackmon TOTAL GRAVELINES CLERMONT 89 61 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Akono 2 2 1/1 - - - 1 A. Owens 30 13 5/8 - 3/3 0-2 8 Taccoen 2 0 - - 0/2 1-0 Dubiez 20 15 5/10 3/5 2/2 0-1 Kerckhof 7 4 2/2 - - 0-1 Kuzminskas 13 6 3/4 - 0/1 2-1 3 Dubos 11 8 2/4 2/4 2/2 2-0 Wheeler 33 14 6/13 2/8 - 0-8 10 Adomaïtis 18 0 0/6 0/3 - 2-2 Turner 25 9 4/7 1/1 - 2-3 2 K. Johnson 29 18 8/12 1/2 1/4 4-7 1 Jones 10 0 0/2 - - 0-1 2 TOTAL 200 89 36/69 9/23 8/14 13-27 27 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Issa 9 2 1/1 - - 1-2 1 Pene 4 2 1/3 0/1 - 1-0 2 Racine 18 0 0/3 0/3 - - 4 Darrigand 18 4 1/6 1/5 1/2 0-2 1 M. Smith 30 13 5/10 3/7 - 1-1 1 Melody 28 7 3/5 1/2 - 1-3 4 Larrouquis 17 5 2/5 1/3 - 1-0 1 Fall 2 - - - - - S. Traoré 12 2 1/3 0/1 - 0-2 Tucker 27 10 3/10 0/2 4/5 0-3 1 Stern 35 16 8/16 - 0/2 4-8 2 TOTAL 200 61 25/62 6/24 5/9 10-22 17 89-61 (22-16, 17-18, 24-15, 26-12) Écarts.- GRA : +28 (38e et score final) ; CLE : +4 (4e). Spect. : 3000. Arb. : Bretagne, Daniel, Jeanneau. PRO B (18e journée) NBA P. — 4 5 5 6 6 6 6 8 9 9 9 10 10 12 11 15 15 15 BREST - PARIS : 89-101. – Rudement sermonné par Gordon Herbert pour sa négligence défensive à la pause (47-50), le PBR, qui a tout de même mené dès la deuxième minute, a fait la course en tête. C’est campé sur ses valeurs défensives, et emmené par un John Linehan omniprésent (18 pts, 8 fautes provoquées, 8 pds) que le PBR se chargea ensuite de ramener les Bretons à la raison. GRAVELINES - CLERMONT : 89-61. – Si Clermont a paru tenir le choc (15-16, 9e), un 9-0 (24-16, 11e) et un bon travail défensif nordiste coupant la relation entre Jeff Stern et son équipe changeaient la donne. Les Auvergnats, sur la base d’une bonne alternance dans la foulée du duo Tucker-Stern, infligeaient bien un 11-2 au BCM (36-34, 20e) mais, faisant judicieusement tourner tout son effectif, Gravelines restait lucide. Un 9-0 (45-34, 22e), puis un 11-0 (63-44, 30e) tuaient le match avant que ne surgisse Tyson Wheeler, qui inscrivit neuf points à suivre (80-55, 36e). Le meneur nordiste, malgré une adresse moyenne (46%), ne passait pas loin du triple-double (14 pts, 8 rbds, 10 pds). ROUEN - ROANNE : 85-67. – Rouen signe sa troisième victoire de la saison aux dépens d’une équipe roannaise handicapée par l’absence de son meneur US, Akins. Galvanisé par un Tony Williams de gala (15 pts en première mi-temps), Rouen s’était bien installé dans son match (48-24, 20e) mais un relâchement défensif normand, des balles gâchées offensivement (5/14 dans le 3e quart) relançaient la partie. Le trio Harper (7 pts), Traoré (7) et Bauer (9) impulsait un 30-11 qui ramenait Roanne à -5 à la fin du troisième acte. Un regain de vigueur défensive et l’adresse primée de Williams, Harrison, puis Morlende redonnaient du corps à Rouen (68-57, 34e) alors que le poids des fautes (sorties de Traoré à la 37e, puis de Bauer) laissait Roanne sans voix. – L. T. (avec nos correspondants) Golbey-Épinal- Châlons .. 83-92 Saint-Étienne- Nanterre . 81-73 HIER Aix-Maurienne- Angers .. 73-82 Quimper- Vichy ................ 75-74 Levallois- Évreux ............. 60-58 Charleville- Nantes.......... 94-96 Boulazac- Antibes............ 85-77 Orléans- Besançon. 82-81 a. 2 p. Mulhouse- St-Quentin. 111-110 a.p. ROUEN ROANNE 85 67 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 32 20 8/18 2/5 2/6 2-1 5 36 16 6/14 1/4 3/5 2-6 6 10 2 1/3 - - 1-0 1 29 11 5/9 1/1 0/2 1-5 32 18 6/11 3/5 3/3 1-12 6 16 7 2/5 0/1 3/6 0-1 1 15 4 2/2 - - 3-3 26 7 3/6 0/2 1/2 0-3 3 4 - - - 0/2 1-1 200 85 33/68 7/18 12/26 11-32 22 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Niakaté 13 2 1/6 0/2 - 1-1 1 Alexander 4 - - - - 0-1 Harper 40 14 6/17 1/7 1/3 4-5 3 Moerman 1 - - - - - Spencer 38 11 5/13 1/7 0/2 0-2 6 Pellin 9 0 0/1 - - - A. Traoré 15 11 5/10 - 1/1 0-5 Chelle 25 8 3/7 2/4 - 0-3 P. Badiane 23 5 2/5 - 1/3 0-6 1 Bauer 32 16 5/8 1/3 5/5 2-6 TOTAL 200 67 27/67 5/23 8/14 7-29 11 85-67 (23-14 ; 25-10 ; 11-30 ; 26-13) Écarts.- ROU : + 24 (20e); ROA : +2 (1e). Spect. : 1400. Arb. : Castano, Bissang, Mortz. T. Williams K. Morlende Porter Soliman D. Harrison Rambur Haif Le Brun Peterson TOTAL AIX-MAURIENNE - ANGERS : 73-82 (18-26 ; 17-23 ; 24-16 ; 14-17) HIER AIX-MAURIENNE : S. Darnauzan (23), Gaillou (8), Stanford (6), McClark (12), Diakité (11) ; puis Vaccarin, Doubal (6), Tapé (6), Kaczmarow (1). Entraîneur : P. Ruivet. ANGERS : Ragauskas (26), T. Durham (9), Emerson (9), Desroses (5), Christophe (4) ; puis Rathieuville (2), Sene (10), Braun (11), Bestron (4), L. Touré (2). Entraîneur : O. le Minor. Aix-en-Provence - Mourenx. 76-67 Clermont- Valenciennes . 61-78 Strasbourg- Montpellier. 52-85 Bourges- Nice .................. 77-53 St.-Amand-les-Eaux - Calais . 63-58 Villen.-d’Ascq - Mondeville . 55-61 AUJOURD’HUI QUIMPER - VICHY : 75-74 (25-20 ; 13-26 ; 21-10 ; 16-18) QUIMPER : Granotier (3), Fein (13), Kennedy (20), Strunc (8), Hérard ; puis Mouillard (15), Nijean (4), Tensorer (2), Petrovic (8), Liatsos (2). Entraîneur : O. Cousin. VICHY : El-Amrani, Nash (11), Cazalon (12), Mason (17), Julians ; puis Bourgeois (3), Pluvy (8), Asceric (23). Entraîneur : J.-L. Borg. LEVALLOIS - ÉVREUX : 60-58 (16-13 ; 9-11 ; 12-21 ; 23-13) p. — 1372 1423 1367 1257 1389 1378 1377 1392 1407 1359 1356 1429 1303 1390 1401 1357 1295 1370 Claude BERGEAUD (coach de l’ASVEL) : « Ce soir, Reims était plus fort que l’ASVEL, les guerriers et l’expérience étaient de l’autre côté. Adjiwanou est un futur pivot de l’équipe de France, même s’il lui faut travailler, acquérir des références internationales. » Michel VEYRONNET (coach de Rouen) : « Cette victoire scelle notre acte de naissance, mais il va falloir confirmer car ce soir (hier) les résultats ne nous sont pas favorables. Nous sommes toujours dans l’œil du cyclone. » Jean-Denys CHOULET (coach de Roanne) : « Nous savions que Rouen ferait un match à la mort et nous n’avons pas été présents. Ce n’est pas une excuse mais un constat : il nous manquait tout de même notre meneur US. » Arthur DROZDOV (Pau) : « La confiance est venue avec les tirs, mais il y a beaucoup de joueurs à Pau qui peuvent faire la même chose. » DIJON - STRASBOURG Opération réhabilitation AUJOURD’HUI, 15 HEURES, PALAIS DES SPORTS Arbitres, M.M. Conderanne, Chambon, Greva. DIJON : 5 Plateau (1,87 m) ; 6 M. N’Doye (2,03 m ; SEN) ; 7 Diabate (1,82 m ; CIV) ; 8 Perica (2,03 m ; CRO) ; 9 Diawara (2 m) ; 10 Kolb (2,05 m) ; 11 Baxter (1,98 m ; USA) ; 12 Marigney (1,86m ; USA) ; 14 Bennett (2,07 m ; USA) ; 15 Monnet (2,06m) ; 16 Sciarra (1,95 m). Entr. : J. Monclar. STRASBOURG : 4 Wesson (2 m ; USA) ; 7 R. Greer (1,95 m ; DOM) ; 8 J. Greer (1,95 m ; DOM) ; 9 Jeanneau (1,85 m) ; 10 Giffa (1,98 m) ; 11 Jackson (1,91 m) ; 12 McCord (2,02 m ; GBR) ; 14 Palmer (2,05 m) ; 15 Starosta (2,15 m ; RTC). Entr. : E. Girard. C’est avec un nouveau capitaine, Laurent Sciarra, que les Dijonnais vont essayer de renouer avec la victoire en Pro A, avant de penser éventuellement à en enchaîner une deuxième dans huit jours à Clermont, ce qui ne leur est plus arrivé depuis début décembre avec deux succès contre l’ASVEL, puis à Brest. Perica, souffrant d’un point de lombalgie, a passé une IRM qui n’a rien traduit d’alarmant, mais le Croate se plaint de douleurs dorsales récurrentes. Côté strasbourgeois, Hatton coupé, c’est avec neuf professionnels que la SIG a rallié Dijon derrière une véritable déroute en Euroligue. Souffrant d’une contracture au mollet et exempté d’entraînement hier, Stanley Jackson est incertain. John McCord (entorse à une cheville) et Sacha Giffa (doigt dans l’œil) tiendront leur place dans ce match où les deux adversaires seront en quête de rachat. – B. Gr. et R. Sch. LIGUE FÉMININE (17e journée) VENDREDI Pts J. G. P. — — — — 1. Orléans .................... 31 18 13 5 2. Besançon ................ 30 18 12 6 3. Boulazac .................. 29 18 11 7 Châlons .................... 29 18 11 7 Quimper ................... 29 18 11 7 Évreux ...................... 29 18 11 7 7. Angers ..................... 28 18 10 8 Vichy ......................... 28 18 10 8 9. Nantes ...................... 27 18 9 9 Saint-Quentin ........ 27 18 9 9 11. Aix-Maurienne ....... 26 18 8 10 Golbey-Épinal ........ 26 18 8 10 Levallois ................... 26 18 8 10 Mulhouse ................. 26 18 8 10 15. Nanterre .................. 25 18 7 11 16. Charleville ............... 24 18 6 12 Saint-Étienne ......... 24 18 6 12 18. Antibes ..................... 22 18 4 14 Frédéric ADJIWANOU (Reims) : « Je ne prête pas attention à la taille et à la réputation des pivots adverses, je fais le boulot. Depuis que Marc Brown est là, on joue un basket simple, on s’entend de mieux en mieux et on se trouve de mieux en mieux sur le terrain. » c. — 1285 1362 1379 1211 1366 1298 1320 1334 1476 1344 1401 1445 1335 1414 1443 1402 1308 1499 PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 3 FÉVRIER, 20 HEURES : Angers-Golbey ; Saint-Quentin Le valloi s ; Nant e s-Bo ulaza c ; Antibes-Mulhouse ; Besançon Saint-Étienne. SAMEDI 4, 20 HEURES : Nanterre-Quimper ; Vichy-Maurienne ; Évreux-Orléans ; Châlons-Charleville. LEVALLOIS : Fergerson (16), Burrell (11), Ma. N’Diaye (8), Vespasien (2), Markovic (9) ; puis Nivière (3), Kessely (4), Sylla (7), Dieng, Sidibé. Entraîneur : S. Lautié. ÉVREUX : Hill (17), Glover (13), Toffin, Calvez (4), G. Plateau (2) ; puis Bracey (8), Diene (7), Maizeroi (4), M’Boma (3). Entraîneur : P. Thibaud. CHARLEVILLE - NANTES : 94-96 (22-21 ; 19-23 ; 23-25 ; 30-27) CHARLEVILLE : Davidson (22), Correa (4), Berry (18), W. Bernard (12), Thioune (20) ; puis T. Pons, Yatzkan (10), Condouant (8). Entraîneur : M. Gonsalves. NANTES : Stockman (13), Kosmalski (18), Boutry (4), Charles (15), Dessart (7) ; puis A. N’Kembé (1), Huljev (18), Cilly (20). Entraîneur : A. Michon. BOULAZAC - ANTIBES : 85-77 (20-17 ; 25-18 ; 23-13 ; 17-29) BOULAZAC : Lavis (5), Holland (23), Howell (22), Wagner (9), Bertorelle (13) ; puis Renaud Lasme (3), Beesley (6), Monpounga, Conderanne (4). Entraîneur : J. Douaglin. ANTIBES : Swift (10), T. Williams (11), Lear (11), Sarin (10), Bengaber (12) ; puis Dhabi (2), Chérasse (5), Recoura (11), Kresta (5). Entraîneur : S. Ostrowski. ORLÉANS - BESANÇON : 82-81 a. 2 p. (16-15 ; 15-16 ; 20-13 ; 10-17 ; 8-8 ; 13-12) ORLÉANS : Fellah (9), Dewar (23), Humbert (5), McFarlan (10), L. Bernard (14) ; puis Bah, Blot (8), Oyono, W. Aka (7), M. Kanté (6), Da Silva. Entraîneur : P. Hervé. BESANÇON : Banks (30), Hoff (2), Ford (26), Gradit (3), Eléléara (2) ; puis Patiejunas (3), R. N’Kembé, Boughedir (7), Labeyrie (8), Coulanges. Entraîneur : G. Castano. MULHOUSE - SAINT-QUENTIN : 111-110 a.p. (27-19 ; 21-29 ; 27-18 ; 20-29 ; 16-15) MULHOUSE : St Ross (26), Bronchard (12), Swords (10), G. Owens (23), Malet (13) ; puis Bouvier (8), M’Bodji (8), A.D. Smith (8), V. Mendy (3). Entraîneur : C. Auffray. SAINT-QUENTIN : Wooten (27), Cologer (9), Joldersma (19), Grétouce (16), Raho ; puis R. Tillon (25), Matanga, Moulin, Simmons (14). Entraîneur : O. Hirsch. DIMANCHE 29 JANVIER 2006 15 H 30 Tarbes - Challes-les-Eaux Pts J. — — 1. Mondeville............. 33 17 2. Bourges ................. 32 17 Valenciennes ........ 32 17 4. Montpellier............ 27 17 5. Tarbes.................... 26 16 6. Aix .......................... 26 17 Villeneuve-d'Ascq.26 17 8. Clermont................ 25 17 9. Mourenx ................ 23 17 Saint-Amand......... 23 17 11. Challes ................... 21 16 12. Calais ..................... 21 17 Nice ........................ 21 17 14. Strasbourg ............ 18 17 G. P. — — 16 1 15 2 15 2 10 7 10 6 9 8 9 8 8 9 6 11 6 11 5 11 4 13 4 13 1 16 p. — 1348 1314 1349 1211 1229 1180 1227 1227 1132 1079 1103 1086 1087 1098 c. — 1136 988 1056 1170 1142 1144 1165 1270 1235 1184 1232 1235 1201 1512 AIX-EN-PROVENCE - MOURENX : 76-67 (17-18 ; 23-11 ; 19-21 ; 17-17) AIX-EN-PROVENCE : Dieme (2), Kostaki (11), E. Campbell (16), Lopez (4), Lacroix (15), Zurro (10), Ndongue (11), Joens (7). Entraîneur : A. Weisz. MOURENX : Arrondo, Kevorkian, Lacrabe (5), Vishnyakova (9), Agbatan (14), Gérard (14), Castets (3), Nachminovitch (2), Whitmore (20). Entraîneur : V. Demory. CLERMONT - VALENCIENNES : 61-78 (19-20 ; 13-22 ; 10-13 ; 19-23) CLERMONT : Mandache (3), Salagnac (13), Sene (6), Lardy (2), Dubois (9), Fromholz (8), N’Diaye (8), Nikiposlakïa (12). Entraîneur : P. Delaliaux. VALENCIENNES : Le Dréan (11), Harrower (10), Gruda (19), Hermouet (3), Gruszczynski (8), Kireta (11), Grgin-Fonseca (10), Tuvic (6). Entraîneur : L. Buffard. STRASBOURG - MONTPELLIER : 52-85 (13-28 ; 15-12 ; 11-18 ; 13-27) STRASBOURG : Mercier (8), Langlais, Bouderra (3), Gueye (2), Chieze, Brazdeikyte (21), Robert (11), Schmitt (5), Chauvin (2). MONTPELLIER : Das Neves (16), G. Bertal (2), Perotto (3), Samoroukova (18), Ronot (7), Skrela (11), E. Bertal (9), Machanguana (19). Entraîneur : J. Ruiz. BOURGES - NICE : 77-53 (21-9 ; 17-15 ; 20-11 ; 19-18) BOURGES : Godin (3), Palau (8), Melain (5), Dumerc (9), Jekabsone (20), Constantin, N’Goyisa (18), Krawczyk (2), Reghaïssia (7), Pavetic (5). Entraîneur : P. Vincent. NICE : J. Gomis (9), Maslowski (9), Martinez, Maïga (10), Beikes, Petiteau (10), Barennes, Cesnaviciute (2), Azace (13). Entraîneur : S. Provillard. SAINT-AMAND - CALAIS : 63-58 (16-13 ; 4-12 ; 20-16 ; 23-17) SAINT-AMAND : E. Brown (8), Fouteret (2), Lopez Verdu (10), Cibert (7), Drljaca (16), S. Capelle, El Gargati, Delepine, Farris (20). Entraîneur : D. Thiebaut. CALAIS : M’paka (4), Kowalik, Obama (11), Radunovic (13), Dia (9), Costaz, Creamer (4), Hodges (13), Mazic (4). Entraîneur : C. Sicsic. Les quatre premières sont qualifiées pour les quarts de finale. Les équipes classées de 5 à 12 disputent des préquarts en matches aller-retour (19 et 26 avril, match aller chez la plus mal classée). La finale (16, 19 et 21 mai se joue au meilleur des trois manches). VILLENEUVE-D’ASCQ - MONDEVILLE : 55-61 (23-12 ; 17-18 ; 8-14 ; 7-17) VILLENEUVE-D’ASCQ : Massaline (2), Seigle (3), Fombonne (10), Marcauskaite (16), T. Brown (18), E. Gomis (3), Sacko (3). Entraîneur : A. N’Diaye. MONDEVILLE : Daley (9), Legoupil (2), Pochet (11), Podrug (4), Bade (16), Matic (14), Bonnan (5). Entraîneur : H. Coudray. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 11 février, à 20 heures : CalaisBourges ; Nice - Saint-Amand ; Mondeville-Strasbourg ; Montpellier-Challes. Dimanche 12 à 15 h 30 : Mourenx-Tarbes. À 16 heures : Villeneuve-d’Ascq Clermont ; Valenciennes-Aix. DIJON / STRASBOURG Aujourd'hui à partir de 14h30 en direct et en exclusivité sur PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Fauthoux 15 0 0/2 0/1 - 0-1 Foirest 5 0 0/2 0/2 - 0-1 Drozdov 37 25 9/10 7/8 - 0-4 Cissé 8 0 0/3 0/1 - 1-0 Cooper 26 15 5/5 4/4 1/2 0-4 Rupert 26 8 3/6 - 2/2 0-2 T. Gadou 14 - - - - 0-1 Sales 19 11 4/7 1/2 2/5 1-5 Lux 21 19 8/9 - 3/5 1-2 Varem 21 6 2/3 0/1 2/2 0-1 Sims 8 0 0/3 0/2 - TOTAL 200 84 31/50 12/21 10/16 3-22 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Ball 20 7 1/4 - 5/6 0-2 Essart 20 2 1/2 0/1 - 0-3 Gauthier 14 6 2/3 - 2/2 0-3 Ferchaud 37 11 5/11 1/6 - 0-1 Bilba 18 11 3/5 3/4 2/2 0-2 Marquis 33 13 6/13 - 1/2 3-3 Bendriss 9 2 1/3 - - 2-2 L. Wilson 20 11 4/9 1/4 2/2 1-2 Mipoka 4 2 1/2 0/1 - 0-1 Grant 25 6 3/5 0/2 - 1-1 TOTAL 200 71 27/57 5/18 12/14 8-20 84-71 (18-15 ; 20-18 ; 25-16 ; 21-22) Écarts.- PAU : +18 (36e). Spect. : 6500. Arb. : Radonjic, Maestre, Laplace. BOURG HYÈRES-TOULON Pau-Orthez - Cholet ..... 84-71 Bourg - Hyères-Toulon. 87-81 Reims - ASVEL............... 84-69 Brest - Paris BR ........... 89-101 Chalon - Le Mans .......... 84-88 Gravelines - Clermont.. 89-61 Rouen - Roanne ............ 85-67 REIMS - ASVEL : 84-69. – L’ASVEL a de nouveau dérapé. Cueillie à froid, privée de son pivot serbe Dragan Ceranic à cause d’un problème de document officiel, l’ASVEL s’est effondrée devant une squadra rémoise vite aux affaires sur son parquet retrouvé de René Tys. Dans la foulée d’un Travel Silvers entreprenant, Reims prenait très vite le large (35-22, 14e). Silvers neutralisé, Marc Brown prenait le relais et un gouffre se creusait (41-28, 16e). Dominée au rebond, où Fréderic Adjiwanou fut l’homme du match (19 points et 19 rebonds au final) éteignant Charles Gaines, dominée également au poste de meneur, l’ASVEL, hormis un 7-0 (48-42, 20e), a toujours subi la loi rémoise. Une accélération de Silvers, un 7-0 (65-51, 30e) allait la plonger ensuite dans une débâcle collective. PAU-ORTHEZ - CHOLET : 84-71. – Les Palois auront du attendre une mitemps (38-33, 20e) pour décrocher une opiniâtre équipe choletaise. C’est ensuite que commença le festival Drozdov, l’extérieur ukrainien enfilant sept tirs primés d’affilée (48-37, 23e), juste avant la rentrée timide de Laurent Foirest encore en peine de sensations (5 minutes et 0 point à 0/2 aux tirs). Cholet lâchait du lest malgré les efforts de Ferchaud et Bilba, car Lonnie Cooper (4/4 à 3 pts) se déchaînait derrière l’arc, confortant la victoire paloise. BOURG-EN-BRESSE - HYÈRESTOULON : 87-81. – Porté par son collectif, Bourg s’était bien mis sur orbite, mais son premier véritable avantage (38-30, 16e) ne décourageait pas les Varois. Il fallut un bel effort défensif, Adamou se chargeant notamment de contenir le « serial-shooteur » Philippe Legname, pour amorcer un nouvel élan bressan à l’entrée du quatrième quart. Deux interceptions de Lance Allred, trois paniers d’Adamou (73-65, 32e) remettaient la Jeu sur le bon chemin. Bleu 84 71 ARNAUD LECOMTE HIER Jaune Rouge Jaune PAU-ORTHEZ CHOLET VENDREDI Nancy - Le Havre......... 103-89 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Cox 32 30 11/15 4/5 4/6 2-1 2 Mokongo 21 0 0/4 0/3 0/2 1-2 1 Cohen-Mintz 3 0 0/1 0/1 - 0-1 0 Diarra 29 4 2/6 0/2 0/2 1-5 2 Dondon 21 0 0/4 0/1 - 1-2 0 A. Lee 17 13 5/7 2/2 1/1 0-1 0 Laure 16 7 2/4 0/1 3/3 0-2 0 Best 35 21 5/10 0/4 11/11 2-6 2 Mazique 26 9 3/9 0/4 3/4 4-0 1 TOTAL 200 84 28/60 6/23 22/29 11-20 8 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Amagou 12 4 2/5 0/2 - 0-1 1 A. Koffi 17 4 2/4 - - 0-2 1 J. Ruzic 27 25 8/10 5/7 4/6 1-6 2 Bokolo 32 9 2/3 2/3 3/6 0-2 8 Guice 34 20 5/9 3/7 7/11 0-2 4 Besök 34 10 4/10 0/2 2/3 1-5 5 Campbell 26 12 5/7 1/2 1/2 0-2 J.D. Jackson 15 4 1/4 1/4 1/2 1-0 1 Krolo 3 - - - - - TOTAL 200 88 29/52 12/27 18/30 3-20 22 84-88 (17-16 ; 20-26 ; 22-19 ; 25-27) Écarts.- CHA : +2 (11e) ; LEM : +13 (19e). Spect. : 4200 environ. Arb. : Mateus, C. Vauthier, Machabert. celle, notamment sur ses shooteurs à trois points, que par l’arbitrage. « Je ne veux surtout pas minimiser la victoire du Mans mais ce match n’avait pas besoin de cela. On a été isolé au poste de meneur d’autant que Mickaël Mokongo n’a toujours pas retrouvé son niveau », ruminait Grégor Beugnot, qui a suivi la fin de match à l’écart du terrain, à la suite d’une disqualifiante consécutive à deux fautes techniques. L’entraîneur chalonnais était évidemment furieux des fautes, essentiellement offensives, sifflées contre son meneur régulateur Arthur Lee, qui n’a jamais pu mettre en place le jeu de son équipe. « Il n’est pas logique que cette saison, l’arbitrage ait une telle incidence sur les résultats des équipes », ajoutait-il, pointant la trop longue liste de matches ayant souffert de décisions incohérentes. Néanmoins, Beugnot ne contestait ni le succès manceau ni la baisse de régime de son équipe, en dépit du sursaut de son arrière US John Cox, particulièrement inspiré hier, peutêtre par le récent numéro de son… cousin Kobe Bryant en NBA. Une allusion que l’intéressé rejeta dans un sourire entendu. « Le coach m’avait poussé à être plus agressif ces derniers jours, souffla-t-il. Mais ce soir, surtout, avec ces problèmes d’arbitrage, nous avons un peu perdu notre attitude… » Celle que Le Mans a retrouvé, tête haute sous la tempête, à l’image d’un Jermaine Guice lui aussi revenu à des standards plus conformes à son ancien statut de MVP. De retour à René Tys, Reims a laminé l’ASVEL. Pau est seul leader. Noir Bleu Noir Le Croate fit d’ailleurs planer la menace tout au long de la partie, ne laissant jamais Chalon profiter pleinement des quelques temps faibles connus par son adversaire. « On a toujours su garder le fil de ce match face à une équipe en pleine confiance. Nous sommes entrés avec le couteau entre les dents et avec l’agressivité défensive dont nous faisons preuve traditionnellement à l’extérieur cette saison, contrairement à nos rencontres à domicile où nous sommes plus inhibés », remarquait Vincent Collet, qui considérait que son équipe avait livré « un de ses meilleurs matches ». À vrai dire, l’excellence était nécessaire pour écarter un Elan Chalon sûr de sa force du moment, mais autant déstabilisé hier par la défense man- 84 88 20 Bleu Rouge Noir Jaune HANDBALL CHAMPIONNAT D’EUROPE HOMMES (tour préliminaire, 4 journée) e Dimanche 29 janvier 2006 FRANCE - ESPAGNE : 26-29 Ils n’ont plus le choix La désolante maladresse française lors de la première période s’est révélée fatale. Une réaction face à l’Allemagne est indispensable. On savait le week-end compliqué. Les Bleus ont grillé leur joker face à l’Espagne, championne du monde. Déjà qualifiés pour le tour suivant, ils sont pourtant contraints de l’emporter, cet après-midi, face aux tenants du titre allemands, pour encore croire aux demi-finales. France BÂLE – (SUI) Evolution du score : 1-0 (1re) ; 1-7 (12e) ; 2-9 (15e) ; 5-11 (21e) ; 5-15 (25e) ; 8-17 (29e) ; 11-17 (33e) ; 13-22 (37e) ; 13-24 (40e) ; 17-24 (44e) ; 18-26 (46e) ; 22-26 (51e) ; 24-29 (55e) ; 26-29 (57e) Spectateurs : 5900 Arbitres : MM. C. Kekes et P. Kekes (HON) Tirs 7/11 0/1 1/5 0/1 1/2 1/1 10/18 1/1 3/3 2/4 0/1 0/2 26/50 Pen. P.déc. Exc. 1 1 45e 1 2 0/1 2 32e 0/1 0/2 7 2 Fernandez Dinart G. Gille B. Gille Narcisse Girault (c) Karabatic Kempe Abati Abalo Guigou Bosquet TOTAL Gardiens : Ploquin (22 min., 7 arrêts dt 0/2 pen.) ; Omeyer (38 min., 7 arrêts dt 0/5 pen.) Entraîneur : C. Onesta Interceptions : 4 Balles Perdues : 12 de notre envoyé spécial 29(17) Buts 5 2 7 1 0 1 10 2 1 29 Tirs 5/1 2/2 3/3 1/1 0/2 1/4 8/14 2/6 1/1 23/34 Pen. P.dèc. Exc. 2 4/4 - 43e,59e 2/3 1 2 1 50e 6/7 6 3 A. Entrerrios Urios Rocas Garabaya Belaustegui Fis Perez Davis Garcia Romero M. Ortega Rodriguez TOTAL Gardiens : Hombrados (4 min., 0 arrêt) ; Barrufet (cap., 56 min., 18 arrêts dt 2/2 pen.) Entraîneur : J.-C. Pastor Interceptions : 3 Balles Perdues : 15 LE POINT À l’heure suisse AVEC CE RÉSULTAT nul arraché à la Pologne (31-31), la Suisse peut encore rêver du tour principal. Les neuf buts de Martin Engeler, l’arrière gauche du TSV St Otmar de Saint-Gall, ont bien aidé la formation helvète, même si ce sont les deux réalisations du petit ailier gauche, Pascal Jenny, dont celle de l’égalisation à quinze secondes du terme, qui ont projeté la bande d’Arno Ehret sur le devant de la scène. La victoire, même laborieuse, de la Slovénie sur l’Ukraine (33-31) permet donc à la nation organisatrice de maîtriser son destin. Un succès ou un nul aujourd’hui la propulserait, en effet, en deuxième semaine. – P. P. GROUPE A (à Saint-Gall) HIER Suisse- Pologne ............................. 31-31 Slovénie- Ukraine .......................... 33-31 Classement : 1. Slovénie, 4 pts ; 2. Pologne, 3 ; 3. Suisse, 1 ; 4. Ukraine, 0. AUJOURD’HUI Allemagne - Slovaquie ........... 31-26 Espagne - France ................. 29-26 Slovénie - Pologne (14 heures) Suisse - Ukraine (16 h 15) GROUPE C (à Sursee) BÂLE. – La transparence en première mi-temps puis la réussite, trop tardive, de Nikola Karabatic – qui se défait ici de l’emprise de Juan Perez – reflètent la performance française, hier, face à l’Espagne. (Photo Pierre Lablatinière) HIER Repos AUJOURD’HUI Vos rendez-vous foot. ainsi conduire l’ensemble tricolore en demi-finale. « Si l’on veut conserver quelques espoirs dans la compétition, soupire le sélectionneur, il faut tout donner maintenant. Mais nous avons vécu une vraie secousse. » D’autant plus difficile à évacuer que la révolte menée à vingt minutes du terme, parfaitement initiée par Nikola Karabatic, a bien failli renverser le pouvoir en place. Enfin adroits et inspirés, les Bleus sont effectivement revenus. Avec de l’orgueil, du courage. Une situation de supériorité numérique les avait ramenés à quatre buts (22-26, 51e). Iker Romero était en difficulté sur coup franc et il restait huit minutes à jouer. On sentait le doute gagner un adversaire redevenu humain. Une défense un peu trop agressive de Joël Abati, suivie du dixième but de Romero, ont coupé les ailes françaises. À deux grosses minutes de la fin, Luc Abalo a, lui, vendangé sur contre- attaque une balle de – 2, celle de la dernière chance. « Notre prestation fut tellement médiocre, admet Claude Onesta, qu’il était impossible d’espérer une autre issue. Sincèrement, on n’imaginait pas pouvoir tomber à ce niveau-là au cours de l’entame. Maintenant, ce n’est pas la fin du monde et il va falloir redonner du sens à tout ça. » Sans tarder. Et, d’abord, analyser plus en profondeur l’épisode d’hier. Longtemps, Claude Onesta s’est posé la question de savoir s’il devait, ou non, abandonner le match et déjà penser à l’Allemagne. Il a choisi de se battre jusqu’au bout. Il a failli réussir. Même si une défense tout-terrain dans les derniers instants l’aurait, peut-être, aidé. Même si Joël Abati aurait sans doute pu venir à l’arrière plus tôt… « Il faut reconnaître que l’on n’y était pas », conclut simplement Guillaume Gille. Non, et ça s’est vu… PHILIPPE PAILHORIÈS Hongrie - Islande (18 heures) Danemark - Serbie-Monténégro (20 h 15) Classement : 1. Islande et Danemark, 3 pts ; 3. Serbie-Monténégro, 2 ; 4. Hongrie, 0. GROUPE D (à Berne) HIER Repos AUJOURD’HUI Croatie - Russie (17 heures) Portugal - Norvège (19 h 10) Classement : 1. Croatie et Russie, 4 pts ; 3. Portugal et Norvège, 0. c. — 57 57 50 66 ALLEMAGNE - SLOVAQUIE : 31-26 (13-11) ALLEMAGNE. – Gardiens : Fritz (14 arrêts dt 1 pen.) ; Bitter. Buteurs : Hens (1), Von Behren (2), Roggish (1), Preiss, Hegemann (1), Kraus (5), Zeitz (4), Jansen (2), Klimovets (7), Kehrmann (3 dt 2 pen.), Sprenger (1), Michel (4 dt 3 pen.). Entraîneur : H. Brand. SLOVAQUIE. – Gardiens : R. Stochl (15 arrêts dt 1 pen.) ; Melus (0 arrêt). Buteurs : T. Stranovsky (1), Kukucka (4), Jano, Zatko, Kolesar, D. Valo (2), Tabacko (5), Polakovic (3 dt 2 pen.), Tumidalsky, Hlavtur (3), M. Stranovsky (2 dt 1 pen.), Antl (6). Entraîneur : P. Hatalcik. AUJOURD’HUI Allemagne - France (15 h 15) Espagne - Slovaquie (17 h 30) DÉJÀ JOUÉS : Allemagne - Espagne, 31-31 ; France - Slovaquie, 35-21. FORMULE. – Quatre groupes de quatre. Les trois premiers se qualifient pour le tour principal et conservent les points obtenus face aux formations également qualifiées. Le tour principal se dispute en deux groupes de six. Les équipes issues du groupe A affrontent celles issues du groupe B ; celles issues du groupe C affrontent celles du groupe D. Les deux premiers accèdent aux demi-finales. Le Champion d’Europe se qualifie pour l’Euro 2006 ; les trois premiers se qualifient pour le Mondial 2007. « Montrer qui nous sommes… » Match Retour. NIKOLA KARABATIC, combatif malgré une dangereuse sortie de route, imagine toujours un destin favorable. Lundi à 19h00. L’âme en peine pour un long calvaire. Un quart d’heure pour rien, perdu dans un désert d’incertitudes. Nikola Karabatic n’oubliera pas ce début de match catastrophique contre l’Espagne. Et sa réaction, à vingt minutes de la fin, n’effacera pas le lourd faux pas de l’équipe de France dans son premier rendez-vous majeur de l’Euro. Vincent Couëffé, Vincent Duluc et leurs invités reviennent sur toute l’actualité football du week-end. Match Après Match. BÂLE – de notre envoyé spécial « SI L’ON VOUS PARLE d’un calvaire, la remarque vous semble-t -elle recevable ? – Dans de telles conditions, on n’a vraiment pas le temps de situer l’étendue des dégâts. Moi, je voyais seulement le score gonfler, 1, 2, 3 puis 6-1 et je me demandais si cela allait s’arrêter. – Vous êtes-vous, alors, demandé si vous n’alliez pas prendre une fessée ? – Tout va si vite que l’on subit les événements. En fait, c’est à la mi-temps que l’on prend vraiment conscience de la situation. C’est le moment du répit. Celui, aussi, d’envisager la suite, de reprendre ses esprits. On se dit qu’on ne peut pas infliger un tel spectacle à nos supporters et qu’il faut aller au bout de son énergie pour atténuer leur douleur. – Y a-t-il une explication à un début de match aussi catastrophique ? – On avait beaucoup travaillé la 5-1, en défense, pour couper la relation du pivot espagnol Urios avec ses arrières. On s’est focalisés là-dessus et on a mis du temps avant de repasser en 6-0. Le Vendredi à 19h00. Vincent Couëffé et ses invités décortiquent tous les enjeux de la journée de Ligue 1 à venir. Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV. Disponible sur mal était déjà fait et l’écart creusé. – On a, surtout, noté votre manque d’efficacité en attaque, avec seulement quatre buts inscrits dans les dix-huit premières minutes… – Je rate le premier shoot, puis le deuxième, et tout s’enchaîne. Le problème, c’est qu’il n’y avait alors personne pour relever l’autre. – Un énorme contraste, en tout cas, avec une préparation au cours de laquelle vous aviez tout gagné et dégagé une grande impression de sérénité. – C’est donc trompeur. Peut-être, aussi n’avons-nous pas rencontré des équipes assez fortes ? Je ne sais pas. Mais cela ne sert à rien de tout remettre en cause. Le constat est là : nous n’avions qu’un seul droit à l’erreur et il a été utilisé. – Vous avez donc déjà effacé cet échec de votre mémoire ? – S’il doit servir pour la suite de la compétition, retenons, seulement, notre capacité de réaction. Nous n’avons pas coulé et on s’est battus pour éviter le naufrage. – Vous allez donc jouer votre DIVISION 2 HOMMES (16e journée). – HIER : Conflans-Nantes, 33-31 ; Belfort-Nancy, 23-28 ; Villeneuve-d’Ascq - Metz, 25-23 ; Livry-Gargan - Aurillac, 21-32 ; Billère-Ajaccio, 25-22. AUJOURD’HUI : Porte Normande - Saint-Raphaël ; Wittelsheim-Cesson. REPORTÉ : Villeurbanne-Aix. Classement : 1. Conflans, 39 pts ; 2. Porte Normande, 38 pts ; 3. Villeurbanne, 37 pts ; 4. Cesson, 36 pts ; 5. Saint-Raphaël, 34 pts ; 6. Nantes, 34 pts ; 7. Nancy, 33 pts ; 8. Aurillac, 32 pts ; 9. Wittelsheim, 31 pts ; 10. Villeneuve-d'Ascq, 30 pts ; 11. Billère, 27 pts ; 12. Ajaccio, 27 pts ; 13. Aix, 26 pts ; 14. Belfort, 26 pts ; 15. Livry-Gargan, 22 pts ; 16. Metz, 20 pts. DIVISION 1 FEMMES (12e journée). – HIER : Besançon-Dijon, 22-22 ; Fleury-les-Aubrais - Nîmes, 26-23 ; Toulon - Le Havre, 24-32 ; Bègles-Mios, 23-23. AUJOURD’HUI : Mérignac-Angoulême ; Metz-Yutz. Classement : 1. Le Havre, 32 pts ; 2. Metz, 28 pts ; 3. Fleury-les-Aubrais, 26 pts ; 4. Mérignac, 26 pts ; 5. Dijon, 25 pts ; 6. Nîmes, 24 pts ; 7. Bègles, 24 pts ; 8. Besançon, 22 pts ; 9. Mios, 20 pts ; 10. Yutz, 20 pts ; 11. Toulon, 19 pts ; 12. Angoulême, 14 pts. GILCA QUITTERA NÎMES. – Vice-championne du monde avec la Roumanie en , le Câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr Bleu Rouge Noir Jaune avenir devant l’Allemagne… – Je dis que c’est au cours de ce match que nous devons montrer qui nous sommes vraiment. Ce potentiel, il faut l’exprimer. Il ne sert plus à rien de se lamenter. – Pour une rédemption, l’Allemagne, ce n’est pas l’idéal. – Elle joue presque chez elle, ici, à Bâle. Elle est éternelle, aussi, dans sa combativité. On est prévenus : elle ne va rien lâcher et, si elle peut nous enfoncer, elle ne se gênera pas. – Compte tenu de ses moyens actuels, partage-t-elle les mêmes ambitions que vous dans cet Euro ? – C’est un groupe renouvelé et qui travaille surtout en vue du prochain Mondial qui aura lieu en 2007, en Allemagne. Le résultat final n’est pas, pour elle, une obsession. Maintenant, elle va essayer de profiter d’un éventuel déficit psychologique de notre part. – Est-ce un match qui fait peur ? – Il peut, en effet, nous condamner, en cas d’échec, à jouer les figurants lors du deuxième tour. Mais je ne le vois pas sous cet angle. Ce sera, pour l’équipe de France, le match le plus important de l’année, puisque derrière il n’y aura pas d’autres compétitions. » LAURENT MOISSET FRANCE - ALLEMAGNE Un tenant bien en rythme AUJOURD’HUI, 15 H 15, ST. JAKOBSHALLE, À BÂLE (en direct sur Sport +) ALLEMAGNE. – Gardiens : 1 Fritz (cap., 31 ans, 1,89 m) ; 12 Bitter (23 ans, 2,04 m). Joueursde champ: 2 Hens(25 ans,2,03 m) ; 3 VonBehren(29 ans,1,98 m) ; 4Roggish (27 ans, 1,99 m) ; 5 Klein (22 ans, 1,90 m) ; 8 Preiss (24 ans, 1,95 m) ; 11 Hegemann (28 ans, 1,93 m) ; 13 Kraus (22 ans, 1,87 m) ; 14 Zeitz (25 ans, 1,85 m) ; 15 Jansen (29 ans, 1,85 m) ; 17 Klimovets (31 ans, 1,96 m) ; 19 Kehrmann (28 ans, 1,86 m) ; 21 Sprenger (22 ans, 1,90 m) ; 24 Michel (32 ans, 1,97 m). Entraîneur : H. Brand. MODE DE QUALIFICATION. – Qualifié en sa qualité de tenant du titre. PALMARÈS (*). – JO : 1er en 1936 ; 2e en 2004. CM : 1er en 1938 ; 2e en 2003. CE : 3e en 1998 ; 2e en 2002 ; 1er en 2004. FACE-À-FACE(*). – 37 rencontres ; 17 victoires pour la France ; 6 nuls ; 14 défaites. DERNIER AFFRONTEMENT. – Le 27 mars 2005 à Paris dans le cadre du tournoi de Bercy : France - Allemagne, 30-26. (*) Ne sont pris en compte que les résultats de l’Allemagne unifiée. décembre dernier à Saint-Pétersbourg, Ionela Gilca, la pivot du HBC Nîmes, retournera dans son pays la saison prochaine après deux années passées en France. Elle s’est, en effet, engagée avec l’ambitieux Oltchim Valcea, où elle retrouvera une autre des révélations du Mondial, l’ailière gauche Valentina Ardean. LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (1er tour, 4e journée). – GROUPE A. – HIER : Elda (ESP) - Ljubljana (SLV), 17-25. AUJOURD’HUI : Viborg (DAN) - Larvik (NOR). Classement : 1. Ljubljana, 6 pts ; 2. Viborg et Larvik, 4 ; 4. Elda, 0. GROUPE B. – HIER : Knjaz (SEM) - Togliatti (RUS), 27-25 ; Dunaferr (HON) - Slagelse (DAN), 23-27. Classement : 1. Slagelse, 6 pts ; 2. Togliatti et Dunaferr, 4 ; 4. Knjaz, 2. GROUPE C. – AUJOURD’HUI : Podgorica (SEM) - Niederösterreich (AUT) ; Trondheim (NOR) - Valence (ESP). Classement : 1. Niederösterreich et Valence, 4 pts ; 3. Podgorica et Trondheim, 2. GROUPE D. – HIER : Skopje (MCD) - Aalborg (DAN), 29-26. AUJOURD’HUI : Volgograd (RUS) - Györi (HON). Classement : 1. Aalborg et Skopje, 5 pts ; 3. Volgograd et Györi, 2. Les deux premiers de chaque groupe accèdent aux quarts de finale. Rouge match du jour, évidemment vital, même si la présence française au tour suivant est déjà acquise. Un succès sur l’Allemagne, assorti d’un parcours impeccable au tour principal, pourrait p. — 62 60 61 47 Bleu Rouge lisés, souligne Claude Onesta. Chaque défense devenait si importante, presque vitale, que nous avons fini par nous paralyser. » Au point, donc, de se retrouver en position délicate avant le Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Allemagne ..... 3 2 1 1 0 2. Espagne ........ 3 2 1 1 0 3. France ....... 2 2 1 0 1 4. Slovaquie . 0 2 0 0 2 Jaune Bleu Jaune les arrières manœuvrer à leur guise : Alberto Entrerrios à gauche mais, surtout, Iker Romero parfait à la mène, auteur de six des onze premiers buts espagnols. « Nous nous sommes fragi- GROUPE B (à Bâle) HIER Noir Noir PERSONNE N’OSAIT IMAGINER une telle dose d’incompétence dans un exercice que les Français ne maîtriseront sans doute jamais. Quinze tirs manqués en première période ! 37 % de réussite et un débours de huit unités dès la 18e minute… 0/3 pour Nikola Karabatic ; 0/2 pour Sébastien Bosquet ; 0/3 pour Guillaume Gille. Des images terribles et pathétiques de joueurs venant systématiquement s’écraser sur la défense alignée espagnole, buter sur un David Barrufet à la noce. Une défense 0-6 et non pas la 1-5 utilisée, l’avant-veille, face à l’Allemagne. « On avait plus révisé l’attaque de la 1-5 », plaide Michaël Guigou. « Oui, on s’attendait à un autre système », reconnaît Joël Abati. « Maintenant, tranche Jérôme Fernandez, il faut aussi arrêter avec ça. Nous avons les mecs pour jouer ce type de défense. » Il n’empêche. L’équipe de France a perdu ce match face à l’Espagne dans les vingt premières minutes. À cause de cette incroyable incapacité à troubler David Barrufet, l’impeccable portier catalan. « À cause de notre précipitation », poursuit Jérôme Fernandez, le seul à surnager dans ce premier acte. « On a voulu jouer individuellement, alors que les solutions étaient collectives », insiste Joël Abati. Voilà donc pour l’explication principale. Avec, aussi, une défense de plus en plus fébrile et des occasions manquées. À trop vouloir maîtriser Rolando Urios, le pivot d’origine cubaine, les partenaires de Didier Dinart ont laissé 26(9) Espagne Buts 7 0 1 0 1 1 10 1 3 2 0 0 26