Le droit de vote des femmes
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Le droit de vote des femmes
Le droit de vote des femmes Amandine Ulysse Fériel Chégniou Introduction Le 21 avril 1944, une ordonnance du gouvernement provisoire, signée à Alger par le général de Gaulle, accorde le droit de vote aux femmes. Cette ordonnance fait des Françaises des citoyennes à part entière ; elles peuvent voter mais également être élues. Presque un siècle après avoir établi définitivement le suffrage universel masculin, en 1848, et avec un retard considérable sur la plupart des pays occidentaux, la France reconnaît enfin aux femmes le droit de décider en matière politique. Ce droit était déjà revendiqué par la révolutionnaire Olympe de Gouges en 1791. Un droit de vote pour reconnaissance envers la patrie C’est le Conseil national de la Résistance qui prend l’engagement, en 1943, d’accorder aux femmes le droit de vote. Il le fait en considération des services rendus dans le cadre de la lutte contre le nazisme et en hommage aux héroïnes mortes pour la France, comme Berthie Albrecht, Madeleine Michelis et tant d’autres. Il s’agit donc plus d’une récompense que de la reconnaissance d’un droit naturel. 25 ans auparavant, à la fin de la Première Guerre mondiale, les mêmes causes avaient failli avoir les mêmes effets. En effet, au vu de l’immense effort économique fourni par les femmes pendant ce conflit, plusieurs propositions de lois avaient vu le jour à partir de 1917. Ces propositions comportaient cependant de nombreuses restrictions. Ces projets prévoyaient de reconnaître le droit de vote aux plus méritantes, aux plus mûres et aux plus disponibles telles les veuves de guerre ou les femmes âgées de plus de 30 ans libérées de toute contrainte éducative. Le Sénat avait repoussé ces projets en 1922 en évoquant les plus classiques arguments misogynes. La droite, extrêmement réactionnaire, affirmait que la femme n’avait pas à faire de politique ; la gauche, hypocrite, craignait que les voix féminines n’aillent en masse vers un vote clérical. Paradoxe Dans le gouvernement du Front populaire, en 1936, trois femmes sont secrétaires d’Etat dont Irène Joliot-Curie à la Recherche scientifique, Suzanne Lacore à la Santé publique et Cécile Brunschvicg à l’Education nationale. Le paradoxe est vraiment remarquable. Ces femmes, qui n’ont pas le droit de voter, peuvent prendre des décisions politiques. 3 FE MM ES 3 PO RT RAI TS Suz ann e Lac ore Irèn e Joli ot Cur ie Suzanne Lacore, née à Orgnac-sur-Vézère (Corrèze) le 30 mai 1875, et décédée le 5 novembre 1975 à Milhacd'Auberoche (Dordogne) est une femme politique française. Suzanne est sous secrétaire d’état a la sante public , chargé de la protection de l’enfance de la France. Irène Joliot-Curie (12 septembre 1897 à Paris 13e - 17 mars 1956 à Paris 5e)1 est une chimiste, physicienne et femme politique française. Elle a aussi été sous-secrétaire d'État sous le Front populaire en 1936. Mais affaiblie par des problèmes de santé, elle démissionne au bout de trois mois, laissant le poste à Jean Perrin. 3 FE MM ES 3 PO RT RAI TS Céc ile Bru nsc hvi cg Cliquez pour modifier les styles du te Cécile Brunschvicg, née Cécile Kahn le 19 juillet 1877 à › Deuxième niveau Enghien-les-Bains (Seine-et-Oise), et décédée le 5 octobre › Troisième niveau 1946 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) est une femme Quatrième niveau politique et féministe française. Cécile est secrétaire d’état a Cinquième niveau l’éducation nationale de la France Le Combat Le combat des femmes commence dès le début du 20ème siècle . Il y a eu des élections municipales et sur des listes il y avait 3 femmes . En 1936 Le front populaire décida d’accepter mais le Sénat s’y opposa. Il faudra attendre la Seconde Guerre mondiale pour voir les femmes s’affirmer et participer à la Résistance ce qui leur vaudra la reconnaissance de De Gaulle quelques.années plus tard . En effet il déclara que les femmes peuvent être éligibles et électrice. Elles n’ont pas eu ce droit à cause de leur position de dépendance économique. Grâce à l’ordonnance du 24 Avril 1944 le droit de vote est reconnu et les femmes pourront l’exercer aux prochaines élections municipales du le 20 Avril 1945 Les femmes face aux urnes En avril 1945, les femmes se rendent en masse aux urnes pour les élections municipales puis pour la désignation de l’Assemblée constituante en octobre. Le résultat des élections ne confirme qu’en partie les craintes exprimées par la gauche. Si les femmes favorisent les partis conservateurs davantage que ne le font les hommes, le vote à gauche reste majoritaire . Les trois premiers et les trois derniers pays a avoir obtenu le droit de vote des femmes dans le monde -La Nouvelle Zélande en1893 -L’Australie en 1902 - la Finlande en 1906 Les trois derniers : Emirates arabes unies en 2006 Bhoutan en 2007/2008 Arabie Saoudite en 2011 Conclusion Les femmes se sont battues pour avoir leurs droits malgré tous les obstacles rencontrés pendant leur combat.