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THE COMMUNARDS
Personne n’a oublié la voix de falsetto de l’ex-Bronski Beat Jimmy Sommerville qui avait prématurément quitté ses
complices pour des raisons autant musicales que politiques et qui avait rejoint le multi-instrumentiste Richard Coles ...
Live at Full House Rock Show (DVD)(Inakustik – Mosaic Music Distribution – 2006) Durée 74’ environ
http://www.mosaicmusicdistribution.comhttp://www.in-akustik.com
Personne n’a oublié la voix de falsetto de l’ex-Bronski Beat Jimmy Sommerville qui avait prématurément quitté ses
complices pour des raisons autant musicales que politiques et qui avait rejoint le multi-instrumentiste Richard Coles pour
former à ses côtés The Communards. S’il est une voix venue des eighties dont on se rappelle et que l’on identifie
instantanément, c’est bien de celle là dont il s’agit et c’est avec un mélange de curiosité et d’envie que l’on se replonge
dans ce concert enregistré il y a vingt ans à Hanovre dans le cadre du Full House Rock Show de la chaîne allemande
NDR. Accompagnés d’un quatuor à cordes mais aussi de June Miles-Kingston à la batterie, Sarah Jane Morris aux
percussions, Dave Renwick à la basse et Jo Pretzel au saxophone, The Communards livraient alors un show
particulièrement complexe et fidèle à l’image d’un groupe atypique dans sa façon d’appréhender la musique.
Avec The Communards, il n’y a pas à tergiverser, soit on adore, soit on déteste ! Mais une chose est certaine, c’est qu’il y a
dans les compositions de cette formation dont le nom est un hommage aux révolutionnaires français une sacrée dose de
culture et de talent ! Si le ton reste évidemment très pop avec de fortes connotations disco, le verbe est volontairement
très engagé et c’est une œuvre militante que s’efforce de partager Jimmy Sommerville, assumant ici autant son penchant
gay que son aversion notoire pour les dirigeants britanniques de l’époque et en particulier l’innommable Margaret
Thatcher. On retrouve avec ce DVD l’un des derniers concerts du couple Sommerville/Coles et on traverse avec toujours
autant d’étonnement des morceaux comme « Sentimental Journey », « Reprise » ou « When The Walls Come Tumbling
Down » et les chefs d’œuvres du moment que resteront à jamais « Disenchanted », « You Are My World » et bien
évidemment « Don’t Leave Me This Way ». Les ados de l’époque s’en remettront une couche en se disant qu’après tout
celui qui n’a jamais péché pourra toujours leur jeter la première pierre, les autres, qu’ils soient passés à côté des
Communards pour cause de puberté tardive ou au contraire de maturité musicale précoce, pourront toujours découvrir
avec vingt ans de retard ce qui a été l’un des groupes marquants du milieu des années 80. En complément, les
puristes se régaleront d’une interview rondement menée par le journaliste anglais Alan Bangs … Instructif !
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Generated: 8 February, 2017, 10:14