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MOUNTAIN MEN
Il n’y a parfois pas d’autre explication que l’amitié sincère et une forte envie de jouer du blues pour expliquer la naissance
d’un groupe réduit à sa plus simple expression puisqu’il se contente d’être un duo … Fort d’une belle carrière en solo ...
Mat with Iano(Autoproduction – 2005)Durée 50’55 – 14 Titres
http://www.barefootiano.com
Il n’y a parfois pas d’autre explication que l’amitié sincère et une forte envie de jouer du blues pour expliquer la naissance
d’un groupe réduit à sa plus simple expression puisqu’il se contente d’être un duo … Fort d’une belle carrière en solo et de
quelques expériences en groupes, l’Australien Barefoot Iano a rejoint un jour son vieux camarade Français Mat Guillou
dans un projet acoustique tout naturellement appelé Mountain Men eut égard à la localisation dans l’Isère de la formation.
Deux guitares, deux voix, un harmonica, une flûte et parfois quelques percussions suffiront à faire de ce duo une belle
aventure tant humaine que musicale qui se traduira tout naturellement par un album unanimement salué par les
amateurs de beaux sons, par une 10ème position dans le Powerblues du Comité des Radios Blues en janvier 2006 et
par une sélection pour la Finale 2006 du Tremplin Blues-sur-Seine … Une belle année !
Revisitant abondamment Robert Johnson et Skip James mais aussi à l’occasion Sonny Boy Williamson ou encore
Metallica, Mountain Men a choisi de jouer la carte du feeling et de ne pas trop s’attarder sur la partition pour donner à ses
chansons une coloration très personnelle et infiniment riche. Mettant on ne peut mieux en valeur un jeu d’harmonica
ravageur et des voix chaleureuses, la rondelle passe comme une lettre à la poste et nous comble d’aise avec des
relectures fort attrayantes comme cet épatant « Washington D.C. Hospital Blues » où le chant se fait félin ou encore les
standardissimes « Walking blues », « Malted Milk », « Down And Out » ou « Me And The Devil Blues » qui ne font jamais
sombrer l’ouvrage dans le bête recueil de classiques en lui offrant au contraire de grandes bouffées d’oxygène propices à
nous mettre très rapidement dans un état euphorique. On remarquera pour l’anecdote deux titres en live, « Ce que Diddy
veut dire ? » avec son accent découpé à la hache et l’imposant « Cypress Grove », mais le morceau de bravoure de
l’album restera sans aucun doute cette version aussi épatante qu’inattendue de « Nothing Else Matters » des Four
Horsemen qui s’agrémente d’un jeu de flûte enchanteur et qui, même si la voix est mixée beaucoup trop en avant,
mérite à elle seule le détour. Prendre la musique avec un tel sens du contre-pied est un exercice qui paie à chaque fois et
« Mat With Iano » se charge de nous le rappeler à chaque instant … Bien envoyé !
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Generated: 8 February, 2017, 10:14