Un gel et des questions
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Un gel et des questions
BIENS DES FRANÇAIS EN ALGÉRIE LORS DE LA COLONISATION L’ÉTAT FRANÇAIS SE DÉSOLIDARISE DES PIEDS-NOIRS LIRE L’ARTICLE DE ALI BOUKHLEF EN PAGE 24 LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 16 juin 2016 N°7821 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE El Khabar Un gel et des questions ■ LIRE L’ARTICLE DE NADIR IDDIR EN PAGE 4 ILS PROMETTENT UN FRONT CONTRE LA RETRAITE À 60 ANS LES WILAYAS ET LES COLLECTIVITÉS LOCALES SOMMÉES DE S’AUTOFINANCER LES SYNDICATS AUTONOMES EN ALERTE COMMENT SORTIR DE LA DÉPENDANCE DES SUBVENTIONS DE L’ÉTAT ? LIRE L’ARTICLE DE FATIMA AÏT KHALDOUN-ARAB EN PAGE 5 LIRE LES ARTICLES DE MADJID MAKEDHI, SALIMA TLEMÇANI, M. H.-K. ET LYES MECHTI EN PAGES 2 ET 3 FÊTE ANNUELLE DE SIDI SLIMANE PAYS MEMBRES DE L’OPEP Culture, nature et traditions LA CHUTE DES REVENUS S’ACCÉLÈRE RETROUVEZ VOTRE MAGAZINE EN PAGES 11, 12, 13, 14 ET 15 LIRE L’ARTICLE DE AKLI REZOUALI EN PAGE 6 El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 2 DOSSIER COLLECTIVITÉS LOCALES À BÉJAÏA Tinzaouatine : isolement et pauvreté ● En trois années seulement, la population de Tinzaouatine est passée de 9000 à plus de 20 000 habitants. S ituée au fin fond de l’Algérie, à plus de 2600 km au sud-est d’Alger, Tinzaouatine (ou Tin Zaouten) est l’exemple type des communes aussi isolées que pauvres, auxquelles les autorités pensent couper les vivres. Distante de 550 km de Tamanrasset, chef-lieu de la wilaya, cette bourgade s’est transformée en terre d’accueil de milliers de réfugiés maliens, mais aussi de familles algériennes ayant fui la guerre dans le pays voisin. En trois années seulement, sa population est passée de 9000 à plus de 20 000 habitants. Les différents maires qui se sont succédé à sa tête depuis sa création en 1984 n’ont pas réussi à la sortir de son isolement. Mohamed Mansouri, président de l’APC de Tinzaouatine, la qualifie «d’isoloir». Il la connaît bien pour y être né, être membre de son exécutif et surtout pour avoir obtenu quatre mandats successifs. «Notre commune n’a aucune activité qui lui permette d’avoir des revenus. Nos employés sont payés par la wilaya et toute les initiatives allant dans le sens de la création de marchés, commerces ou activités génératrices de revenus ont échoué. Les autorités ne financent que les infrastructures de base, comme l’eau potable, les réseaux d’assainissement, etc.», lance Mansouri, qui décrit une situation «intenable». «Pour s’approvisionner, les habitants de Tinzaouatine sont obligés de faire 550 km sur des pistes insécurisées. Nous rendons hommage aux transporteurs sétifiens qui nous aident à rompre cet isolement en approvisionnant le chef-lieu de la commune en produits alimentaires. Ils font fi de la nature et prennent d’énormes risques en empruntant la route Tam-Tinzaouatine, souvent prise d’assaut par des brigands qui volent les véhicules et la marchandise…» Le maire regrette que sa commune soit dépourvue de toute activité qui lui permette d’avoir des revenus : «Nous étions contents lorsque l’exploitation d’une mine d’or a été accordée à un privé algérien. Malheureusement, la commune n’a bénéficié de rien depuis plus d’une décennie. L’opérateur ne paye ni impôts ni droits ni taxes à la collectivité, car ayant bénéficié du dispositif d’encouragement à l’investissement. Même ses employés ne sont pas de la commune. Ils viennent de Tamanrasset ou du nord du pays. Comment voulez-vous assurer une vie décente à 20 000 habitants si vous n’avez aucun moyen ?» «La ville est limitrophe d’un pays en pleine guerre. Les risques auxquels nous faisons face sont dangereux et nous n’avons rien pour encadrer et rassurer notre population et ces réfugiés. Il faut dire que Tinzaouatine ne vit pas, mais survit aux nombreux problèmes auxquels elle fait face. Elle n’a jamais bénéficié de projet de développement créateur d’emplois. Les privés la désertent parce que les routes qui la relient au chef-lieu de wilaya et aux autres communes sont dans un état catastrophique et livrées à l’insécurité totale», souligne amèrement le maire. Mansouri ne se sent pas concerné par les propos du Premier ministre qui annonçait la fin des subventions aux communes : «Nous n’avons pas de subvention. La seule chose qu’ils peuvent faire, c’est couper les salaires des employés communaux. Nous n’avons qu’un centre de santé de proximité, dépourvu de spécialistes et de moyens, qui n’assure qu’un service minimum. Lorsqu’une femme enceinte a des difficultés, elle est dirigée vers Tamanrasset, à 550 km. Souvent, elle meurt avant d’y arriver en raison de l’état de la route...» Salima Tlemçani Le développement à l’épreuve des blocages et de l’incompétence A l’heure où les collectivités locales sont appelées à s’impliquer dans le développement, à Béjaïa, les deux communes susceptibles de répondre à ces ambitions, à savoir Béjaïa et Akbou, qui ne dépendent plus des subventions, ne rassurent pas sur leur capacité à jouer un rôle de pilote dans l’amorce d’une dynamique de développement suivant les dernières directives du ministère de l’Intérieur. Pendant que la première fait de timides tentatives pour appliquer les nouvelles instructions, la deuxième est engluée dans un imbroglio qui n’augure rien de bon pour la municipalité. A Akbou, en situation de blocage sans précédent, 600 milliards de centimes végètent dans les caisses et plus de 900 projets sont gelés. Cet argent provient de la fiscalité à hauteur de 125 milliards de dinars/an, la commune ne recevant que rarement des subventions, apprendon de Hamidouche Rachid, chargé des finances à l’APC d’Akbou. Commune riche, Akbou ne jouit pas du fruit de cette performance. Le blocage est total et la population demande le «départ» de l’exécutif. «Ce n’est pas seulement de la mauvaise gestion, mais de la non-gestion», regrette Mouloud Salhi, élu indépendant, aujourd’hui dans la dissidence. Le blocage est-il la conséquence de l’incompétence des élus ? Nombreux sont les président d’APC qui dénoncent les blocages induits par le nombre restreint de contrôleurs financiers. «NON-GESTION» Pour Mouloud Salhi, «il y a certes une part de vérité quand on pointe du doigt l’insuffisance du nombre de contrôleurs financiers, mais ils ne peuvent bloquer 900 projets à eux seuls. Leur responsabilité est infime par rapport à la montagne d’incompétence des élus. Le code communal nous permet une autonomie que nous n’exploitons pas à cause des compétences amoindries des élus». En dépit de ses nombreux atouts — un port très actif, industrie, tourisme — la commune de Béjaïa, 7e ou 8e au dernier classement des communes les plus riches du pays, et une des deux communes de la wilaya à s’autofinancer avec celle d’Akbou, éprouve encore le besoin d’avoir sa part de subventions étatiques. «L’Etat nous prive de subventions, prétextant une possibilité d’autofinancement. C’est faux : qui dit grande commune, dit grands défis. Le budget est dépensé au service de plus de 200 000 habitants : voirie, aménagement urbain, réfections», nous dit M. Djabali, chargé des finances à l’APC de Béjaïa. La commune dispose d’un budget 2016 de 340 milliards de centimes issu des recettes fiscales qui proviennent essentiellement de Cevital et du port. Ces entrées ont été revues à la baisse de quelque 70 milliards par rapport à l’année dernière suite au passage de la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP) de 2 à 1%. Un flagrant paradoxe d’ailleurs : l’Etat fait des cadeaux aux patrons en même temps qu’il est attendu des communes qu’elles s’autofinancent en comptant sur les recettes fiscales ! Eston, dans ce contexte, en mesure de réussir le défi du développement décentralisé ? Dans de timides tentatives de déroger au plan de dépenses habituel, l’APC de Béjaïa a injecté une partie du budget 2016 pour l’élargissement du patrimoine de la municipalité et le développement d’une voie d’accès névralgique. «Avant, les dépenses répondaient aux besoins, désormais, nous visons à faire fructifier les recettes. C’est ainsi que nous participons à l’aménagement de la voie d’accès de l’arrière-port (opération à laquelle participent Naftal, Cevital et Sonatrach) et deux stations urbaines et un parking à étages sont en construction. Les retombées se traduiront par l’amélioration des voies au profit des entreprises et le relèvement du budget patrimonial de l’APC qui est actuellement de 7 milliards», se félicite M. Djabali. M. H.-K. PUBLICITÉ TAMANRASSET El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 3 DOSSIER LES WILAYAS ET LES COLLECTIVITÉS LOCALES SOMMÉES DE S’AUTOFINANCER Comment sortir de la dépendance du budget de l’Etat ? ● L’instruction a été communiquée, lundi dernier, aux walis par le ministre de l’Intérieur, Nourredine Bedoui. L ra productifs et chargera la commune bénéficiaire de rembourser le montant du financement», ajoute-til, en reprenant les déclarations de Nourredine Bedoui à Oran. PHOTO : APS e gouvernement semble vouloir changer sa politique envers les collectivités locales. Crise économique et austérité obligent, il somme les walis de chercher, eux-mêmes, de nouvelles ressources pour financer leurs collectivités. En effet, après des coupes dans les budgets de fonctionnement, le gel des recrutements et la suspension de certains grands projets, l’Exécutif veut fermer les vannes aux collectivités locales. Fini l’opulence et les enveloppes supplémentaires garnies qui leur ont été distribuées ces dernières années. La mauvaise nouvelle a été communiquée aux walis, lundi dernier, par le ministre de l’Intérieur, Nourredine Bedoui. A partir d’Oran où il avait réuni les walis de la région ouest du pays, le ministre a esquissé les contours de ce qui pourrait être la nouvelle orientation dans la gestion des collectivités locales : «Le temps où vous comptiez sur le budget de l’Etat est révolu. Désormais, il faut que vous cherchiez, vous-mêmes, les ressources financières nécessaires au fonctionnement de vos wilayas.» Le contenu de cette nouvelle orientation a été Le ministre de l’Intérieur, Nourredine Bedoui clarifié par Azzedine Kiri, directeur des ressources et de la solidarité financière locale au ministère de l’Intérieur. «Tout financement de l’Etat d’un projet d’investissement local doit être remboursé par la collectivité locale bénéficiaire», a-t-il déclaré à l’occasion d’une rencontre organisée, hier à Alger, par le Forum des chefs d’entreprise (FCE). Selon lui, «l’Etat met fin au recouvrement définitif dont profitaient, voire abusaient certaines communes par le passé». «Désormais, l’Etat ne financera que les projets d’investissement qu’il juge- UNE FISCALITÉ LOCALE À REVOIR Cette surprenante décision impose un certain nombre d’interrogations. Les collectivités locales sont-elles prêtes à assumer les charges de cette décision ? Quel est le nombre de communes en mesure d’équilibrer leurs budgets sans l’intervention du Trésor public ? Le système fiscal actuel permet-il aux communes et aux wilayas de tirer profit des activités qui s’exercent sur leur territoire ? Le système de financement par la rente a tout cassé. Pour les économistes et élus locaux, les collectivités n’ont aucun moyen de subvenir à leurs besoins. Et pour cause, la fiscalité locale, telle qu’elle est conçue actuellement, ne permet pas aux communes d’avoir des budgets consistants ; elles restent entièrement dépendantes de la fiscalité centrale qui représente la part du lion. Il s’agit des produits de la MOHAMED ACHIR. Enseignant-chercheur à la faculté d’économie de Tizi Ouzou «Il faut donner la perception de la fiscalité aux élus locaux» L’économiste revient sur la dernière sortie du ministre de l’Intérieur, Nourredine Bedoui, qui demande aux walis de ne plus compter sur l’Etat pour financer leurs collectivités. Décortiquant le système fiscal national, Mohamed Achir qualifie de «presque utopique» la demande du ministre. Propos recueillis par Madjid Makedhi Le ministre de l’Intérieur demande aux walis de ne compter que sur eux-mêmes pour trouver les ressources financières nécessaires pour gérer leurs collectivités. Cette demande est-elle réaliste ? Les collectivités locales peuvent-elles vivre uniquement de la fiscalité ? C’est impossible étant donné qu’il n’existe pas encore de fiscalité locale. Il y a les impôts des collectivités, mais il n’existe pas de structure de fiscalité locale. Le système fiscal algérien est centralisé et on ne laisse que très peu de la fiscalité aux collectivités. La collectivité vit généralement de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), sachant que même cette TAP a été réduite par la loi de finances complémentaire de 2015 de 2% à 1,5%, voire à 1% pour certaines activités. Ainsi la commune perçoit 65% de la TAP, la wilaya 29,5% et les 5,5% restants vont au Fonds commun des collectivités locales (FCCL). Ce qu’il faut retenir est que l’essentiel de la fiscalité des collectivités est constitué globalement de la TAP et de quelques TVA. Mais ce sont des affectations qui se font une fois que la recette fiscale est collectée par le Trésor public. Le reste est de la péréquation : c’est-à-dire la Caisse nationale de solidarité et de garantie des collectivités locales essaie d’équilibrer les budgets des communes. Pratiquement la quasi- totalité des communes algériennes qui sont dépendantes de la fiscalité centrale, de la péréquation (distribution) de la fiscalité. Donc la diversification des ressources financières viendra à travers une réforme globale de la fiscalité ; il faut donner la perception de la fiscalité aux élus locaux. Par ailleurs, il faut déléguer les prérogatives à la création des entreprises publiques économiques et des établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC). C’est la seule solution qui permettrait aux collectivités locales d’avoir un peu d’argent. Mais, je ne pense pas que les walis, les maires et les élus puissent, à court terme, trouver des ressources alternatives pour financer les budgets des collectivités. De plus, elles ne sont pas nombreuses les wilayas qui ont sur leurs territoires des entreprises et des EPIC pouvant générer de la fiscalité… Tout à fait ! Les collectivités locales sont désarmées face à la logique rentière (distribution de la rente pétrolière). Réellement, les collectivités locales n’ont pas le savoir-faire et les compétences adéquates pour créer des EPIC qui vont faire des prestations lucratives et générer des emplois et des revenus. Il y a un désapprentissage qui s’est fait tout au long des années de la rente, donc il est très difficile maintenant de revenir à la logique d’investissement au niveau des collectivités locales. Comment en est-on arrivé à cette situation où toutes les collectivités sont dépendantes du budget de l’Etat ? Pendant 15 ans, les walis ont harcelé sur la question de la consommation de crédits dans les délais, tellement la manne financière était à profusion. On leur demandait durant toutes ces années de consommer les crédits alloués. Donc ils se sont installés dans la logique de consommation des crédits et il n’y a jamais eu d’obligation de résultats ou de retour sur investissement. Maintenant, on leur demande d’être des acteurs économiques et de chercher des opportunités financières. C’est très difficile de changer toute une mentalité qui est ancrée depuis des années. M. M. taxe sur l’activité professionnelle (TAP). «Les collectivités locales sont bénéficiaires d’impôts qui leur sont alloués en totalité. Les impôts en question sont répartis entre la wilaya, la commune et le fonds commun des collectivités locales», explique le fiscaliste M. Hamadou. Selon lui, pour que les collectivités locales puissent adopter un nouveau mode de financement, loin des aides de l’Etat, «il faut une refondation du système fiscal national en général et de la fiscalité locale en particulier». Le gouvernement a-t-il pris les mesures nécessaires pour appliquer cette nouvelle politique ? Pas si sûr. Le débat sur la réforme de la fiscalité locale et la décentralisation revient cycliquement au-devant de la scène. Mais aucune «révolution» n’a été faite pour sortir les collectivités locales de cette dépendance du budget de l’Etat. Ce dernier est même sollicité, à maintes reprises, pour combler les importantes dettes des communes devenues, au fil des années, des tonneaux des Danaïdes. Quelle est donc la recette magique de l’Exécutif pour en finir avec cette situation ? Madjid Makedhi FONCIER INDUSTRIEL À L’INTÉRIEUR DU PAYS Plus de 7000 lots attribués non occupés ■ Au moment où des entreprises déplorent la difficulté d’accéder au foncier industriel, des milliers d’hectares concédés à travers plusieurs wilayas sont jusqu’à présent inexploités. Selon le directeur des ressources et de la solidarité financière locale au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Azzedine Kiri, «pas moins de 7740 lots attribués, représentant une superficie de 2207 hectares, ne sont jusqu’à présent pas occupés par leurs bénéficiaires». Le même responsable — qui était hier l’invité du FCE pour une rencontre-débat sur le rôle des collectivités locales en matière de développement économique — a indiqué que les opération d’assainissement du foncier industriel ont permis tout de même de récupérer 458 lots, en attendant que le reste soit régularisé par voie de justice. Il a estimé, à cet effet, que le foncier industriel doit bénéficier de la même réglementation appliquée au foncier agricole qui permet la récupération de toute parcelle de terrain non exploitée sans passer par la justice. «Pour le foncier industriel, si le bénéficiaire dispose déjà d’un acte dûment délivré par l’administration, il devient impossible de le reprendre sans une décision de justice», a expliqué M. Kiri. Concernant l’activité économique et la promotion de l’investissement au niveau des collectivités locales, le représentant du ministère de l’Intérieur a présenté quelques chiffres illustrant la situation du secteur. Il a ainsi affirmé qu’en dix années de service, le Comité d’assistance à la localisation et à la promotion des investissements et de la régulation du foncier (Calpiref) n’a retenu que 2666 projets d’investissement, dont 1655 ont bénéficié d’arrêtés de concession. Le Calpiref, qui s’occupait jusque-là de l’investissement dans les wilayas avant sa dissolution en juillet 2015, a enregistré des centaines de projets agréés et ayant obtenu des actes de concession, mais seulement 607 ont été effectivement lancés, totalisant un montant de 4,3 milliards de dinars et sur lesquels 60 projets sont opérationnels, représentant un investissement de l’ordre de 1,9 milliard de dinars. Quant au bilan de l’investissement sous le nouveau dispositif (LFC 2015), il fait état de 6757 dossiers déposés et pour lesquels une superficie 6832 hectares a été sollicitée. Sur ce total, 1275 dossiers ont été retenus pour une superficie 1907 hectares, mais seulement 197 ont réellement été lancés. Le représentant du ministère de l’Intérieur a rappelé, par ailleurs, que les pouvoirs publics ont engagé une révision de certains textes et lois organiques inhérents à la finance locale. Cette révision a pour objectif d’offrir aux collectivités locales de meilleures capacités locales et fiscales. Lyes M. El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 4 L’ACTUALITÉ LA JUSTICE SE PRONONCE SUR LE RACHAT DU GROUPE EL KHABAR PAR CEVITAL L e tribunal administratif de Bir Mourad Raïs (Alger) a décidé de geler, hier, les effets de l’acte dans l’affaire du rachat des actions du groupe El Khabar par NessProd, filiale du groupe Cevital. Le président du tribunal, Mohamed Dahmani, a jugé recevable la plainte du ministère de la Communication et a ordonné le gel de la transaction de cession des actifs du groupe arabophone. Membre du collectif de défense d’El Khabar, Fella Sadat estime que ce jugement est une décision «regrettable». «La défense de la SPA El Khabar a suffisamment démontré les irrégularités de l’affaire, qu’il s’agisse de la requête ou de l’action elle-même. Le juge des référés est incompétent en l’espèce. Malheureusement, l’action en la forme et même l’intervention des mis en cause ont été déclarés recevables. Pis encore, il a été fait droit à la demande du ministère de la Communication pour le gel des effets inhérents au contrat qui lie NessProd avec certains actionnaires du groupe El Khabar», a précisé Me Sadat à la sortie du tribunal. L’ordonnance du juge des référés est exécutoire ; l’appel devant le Conseil d’Etat envisagé par les avocats de la défense n’est pas suspensif de la décision. Mais une question se pose à propos de l’effectivité de l’ordonnance prononcée par le juge administratif. «La décision de geler les effets de l’acquisition des actions du groupe El Khabar par NessProd est une mesure provisoire, conservatoire. De ce fait, il ne peut pas y avoir exécution de l’acte entre les deux parties», a estimé l’avocat du ministère de la Communication, Nadjim Bitam, qui affirme qu’il ne peut de ce fait y avoir d’introduction en Bourse des actions acquises par NessProd, comme annoncé par l’homme d’affaires Issad Rebrab. De leur côté, les avocats de la défense estiment qu’il est «impossible» de geler une transaction qui a produit tous ses effets. «La transaction a eu lieu, les personnes ont vendu leurs actions. Est-ce qu’il est possible de remettre les parties en leur état initial avant l’intervention du jugement ? C’est un problème d’efficacité et d’effectivité du jugement rendu», tranche Me Sadat. Tout en exprimant sa surprise après l’annonce du jugement, le directeur de la publication d’El Khabar, Cherif Rezki, s’interroge sur les procédures applicables pour rendre effective l’ordonnance, alors que le contrat qui lie le groupe à NessProd, fililale de Cevital, a produit tous ses effets : «On gèle une opération quand elle est en cours. Mais le tribunal administratif a pris une décision alors que le contrat a provoqué tous ses effets. Il y a eu un acte notarié. Les droits ont été payés, l’enregistrement a été fait.» L’AFFAIRE DE FOND DANS UNE QUINZAINE DE JOURS Le ministère de la Communication avait introduit une action en référé auprès de ce tribunal sur la conformité du rachat du groupe de presse El Khabar par le groupe Cevital en se basant sur les dispositions de l’article 25 du code de l’information relatif au monopole des titres. Renvoyée à cinq reprises, l’affaire a nécessité des rectifications de la part des avocats du ministère. Après une requête en annulation, les avocats de l’administration ont rectifié leur requête en demandant le gel. Une troisième requête introductive a été aussi versée devant un juge des référés qui a mis presque trois mois pour statuer dans une affaire qui devait, de droit, avoir un caractère d’urgence. Selon Me Bergheul, l’affaire peut être «classée comme sui generis (situation juridique singularité)». «Des parties privées ont signé un accord commercial. L’Etat est intervenu comme partie forte dans cette transaction alors qu’il n’y ouvre pas droit», estime l’avocat. Selon lui, le tribunal administratif a acté le «fait du prince» en obéissant aux injonctions du pouvoir politique : «Le Premier ministre est intervenu pour affirmer qu’il a donné des instructions à son ministre de la Communication pour assainir le secteur. Tout le gouvernement a mis son poids dans la balance dans cette affaire. Cela n’augure rien de bon sur l’affaire de fond. L’Etat ne veut pas reculer.» Nadir Iddir L’ACTION DE FOND DANS 15 JOURS Le tribunal en référé a statué par une ordonnance gelant la transaction liant le groupe El Khabar à NessProd, filiale du groupe Cevital. Les avocats de la défense ont la possibilité de faire appel de l’ordonnance devant le Conseil d’Etat dans un délai de quinze jours. L’action sur le fond, introduite par le ministère de la Communication devant la même juridiction, sera examinée dans une quinzaine de jours. Le juge du tribunal de Bir Mourad Raïs, Mohamed Dahmane, a demandé hier aux avocats de verser leurs conclusions avant l’audience du 22 juin. «D’après les recommandations du juge, il paraît évident que l’affaire au fond sera jugée au plus tard dans quinze jours. Les conclusions seront versées avant le 22 juin. J’imagine que le verdict interviendra une semaine plus tard. Il y a intention de régler ces actions avant les vacances judiciaires», estime Me Sadat, membre du collectif de défense du groupe El Khabar. N. Iddir ■ L’ONG Reporters sans frontières (RSF) est choquée d’apprendre la décision du tribunal administratif de Bir Mourad Raïs, hier, de geler l’opération de vente des parts du groupe de presse El Khabar à NessProd, filiale du groupe industriel Cevital, suite à un référé introduit par le ministère de la Communication en mai dernier. Le juge du référé du tribunal administratif de Bir Mourad Raïs s’est prononcé en faveur de la mesure conservatoire visant à geler l’opération de vente des parts du groupe de presse El Khabar à un groupe privé, en attendant une décision sur le fond. Ce jugement donne raison au ministère de la Communication qui avait introduit ce référé au motif que cette vente serait contraire aux dispositions du code algérien de l’information de 2012. «Bien que n’étant pas définitive, cette décision est extrêmement inquiétante, a déclaré Yasmine Kacha, responsable du bureau Afrique du Nord de RSF. Nous exhortons les autorités judiciaires à traiter justement cette affaire dans un délai raisonnable étant donné la santé financière du groupe. Il serait malheureux de voir bloquer le choix stratégique d’un média qui a déjà eu à traverser de nombreuses épreuves ces 25 dernières années pour pouvoir défendre sa ligne éditoriale critique et indépendante. Rappelons notamment la suspension de toute publicité publique depuis 1998 et la diminution des recettes publicitaires du journal de moitié ces deux dernières années du fait de possibles pressions des autorités sur les annonceurs.» «Nous trouvons cette décision surprenante et inattendue. Nous allons faire appel auprès du Conseil d’Etat dans les 15 jours qui viennent. Nous attendons un traitement logique et dans le cadre de la loi de cette affaire», a déclaré pour sa part Cherif Rezgui, directeur d’El Khabar. En mai dernier, RSF avait appelé à soutenir El Khabar face aux manœuvres des autorités algériennes. L’Algérie figure en 129e position au classement 2016 de RSF pour la liberté de la presse. PUBLICITÉ Un gel et des questions RSF S’ALARME El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 5 L’ACTUALITÉ ILS PROMETTENT UN FRONT CONTRE LA RETRAITE À 60 ANS Les syndicats autonomes en alerte ● Les conditions de travail difficiles dans le secteur de l’éducation, conjuguées aux maladies professionnelles non reconnues, font que l’enseignant ne peut travailler normalement jusqu’à 60 ans. L e gel des départs à la retraite anticipée, avant même l’amendement des textes régissant le système des retraites, a été dénoncé, hier, par les syndicats représentant le secteur principalement touché par ce phénomène. «Geler en attendant d’amender, on vient là de toucher à un des seuls acquis du secteur, au mépris des textes et de la loi», dénonce Meziane Meriane, coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Snapest). Les conditions de travail difficiles de l’éducation, conjuguées aux différentes maladies professionnelles non reconnues, font que l’enseignant ne peut travailler normalement jusqu’à 60 ans. «Les conditions actuelles ne s’y prêtent pas. C’est de la folie que de revenir sur un acquis», fulmine M. Meriane. Le Snapest «rejette catégoriquement la suppression de la retraite anticipée, qualifiée de provocation et d’exploitation d’une large catégorie de travailleurs». Le Snapest, qui dénonce «l’improvisation» qui caractérise l’approche gouvernementale, appelle tous les travailleurs à la mobilisation contre cette démarche qui touche à des acquis. Le syndicat réitère son engagement et sa mobilisation pour toute initiative «dans le cadre d’un front commun avec les représentants des autres secteurs, quitte à sacrifier nos vacances pour faire échouer le projet d’amendement du texte en question», lit-on dans un communiqué de ce syndicat. Un front contre la retraite à 60 ans mobilisera pour «une protestation pire que celle contre le premier statut général de la Fonction publique», selon le même syndicaliste. Le conseil exécutif de la Confédération générale autonome des travailleurs algériens (CGATA), dont le Snapap est membre, constate que l’offensive contre les acquis des travailleuses et travailleurs continue. «La CGATA considère que même les syndicats corporatistes sont frappés de plein fouet avec la décision prise lors de la 19e session de la tripartite, il n’est plus permis à aucune organisation syndicale de se retrancher derrière des revendications corporatistes. Nous devons nous concerter sur cette question et construire une unité d’action, au moins par rapport à cette revendication, car cette régression ne fait que commencer, elle se déploiera avec l’avènement du prochain code du travail», prévient le syndicat, dont l’enregistrement est refusé «illégalement», note un communiqué de cette Confédération. «De plus, cette décision implique que la réflexion et les décisions nécessaires pour appuyer et soutenir le système de retraite par répartition sont mises à mal, car seul le recrutement massif de travailleurs et de travailleuses peut lui assurer la pérennité. Nous en sommes loin vu que la seule décision prise consiste à retenir ceux et celles qui devaient sortir sans donner une importance à la question de l’emploi», constate la CGATA. La Confédération appelle à «une réunion de toutes les organisations syndicales autonomes ainsi que les sections de l’UGTA qui ne veulent plus se taire». Car, précise le syndicat, «l’enjeu est important et nous devons trouver sur cette question la volonté et le courage nécessaires pour construire un front Gaïd Salah appelle les militaires à «s’armer davantage de vigilance» RÉSIDENTS EN BIOLOGIE MÉDICALE (NOUVELLEMENT RÉFORMÉE) Entre boycott des examens et annulation de la réforme L es 200 médecins et pharmaciens résidents en spécialité biologie médicale (tronc commun) se retrouvent dans une impasse. Après avoir boycotté les cours durant un mois et demi pour protester contre les conditions d’enseignement et de formation issues de la réforme initiée en 2014, ils craignent l’annulation pure et simple de cette réforme. Une réunion est justement prévue dimanche prochain au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avec les présidents des comités pédagogiques nationaux de spécialité pour enfin statuer sur la question. «Ce qui constitue une solution de facilité au lieu de chercher des solutions adéquates à notre situation. Nous nous opposons à cette éventualité (annulation de la réforme), car c’est notre avenir qui est en jeu. Il existe des solutions plus raisonnables pour mettre fin à ce conflit. Nous sommes prêts à faire le maximum pour récupérer les cours et passer à l’évaluation que nous n’avons jamais récusée, mais sans être sanctionnés pour les trois spécialités enseignées en deuxième année, à savoir l’hémobiologie, immunologie, et biochimie, d’autant que nous sommes arrivés à saturation. C’est d’ailleurs ce qui est inadmissible, puisque les autres spécialités en tronc commun, comme la chirurgie, ne le font pas. Il serait plus raisonnable de le faire dans la spécialité finale choisie par le résident, soit immunologie, biochimie, ou hémobiologie. Nous avons bien accepté d’être sanctionnés en première année du tronc commun», se plaignent des résidents, qui se sont rendus hier à notre rédaction pour annoncer «le boycott des examens prévus normalement ce mois de juin jusqu’à la fin du mois de juillet, dont le calendrier n’est pas encore fixé». «Nous nous ne savons pas à quel saint nous vouer. Au ministère de l’Enseignement supérieur, on nous renvoie vers nos enseignants qui, eux, disent que rien n’est encore décidé pour le moment. Nous attendons cette réunion du 19 juin pour connaître notre sort. Mais nous n’allons pas nous taire», ont-ils encore déclaré, tout en revenant sur leurs principales contraintes, à savoir la surcharge de travail, l’accumulation de cours, le volume horaire et l’absence de syndical contre l’offensive qui touche les travailleurs et les travailleuses de tous les secteurs, Fonction publique et secteurs économiques privé ou public confondus». L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), rappelant que certains secteurs seront plus durement touchés que d’autres par cette mesure, appelle les syndicalistes à se constituer en un seul bloc pour protéger cet acquis, car «travailler jusqu’à 60 ans et au-delà des 25 et 33 années d’exercice requis doit être un choix». L’Unpef prévient des retombées que pourrait engendrer l’amendement du système des retraites sans débat ouvert avec tous les représentants des travailleurs. Le syndicat déduit que la rentrée «sera houleuse» pour contrecarrer la démarche du gouvernement. Fatima Aït Khaldoun-Arab pratique faute de laboratoires. «La deuxième année a été pour nous un cauchemar, car elle a été mal organisée et nous l’avons subie avec toutes les insuffisances. Dès le mois de février, nous avons tiré la sonnette d’alarme, malheureusement nous n’avons pas trouvé une oreille attentive. En fin de compte, le ministère opte pour la facilité, à savoir l’annulation de cette nouvelle réforme. Qu’allons-nous devenir ?» s’interrogentils, tout en s’estimant déjà lésés dans leur formation. «Notre souci est l’acquisition d’une formation de qualité pour pouvoir assurer à notre tour un service de qualité», indiquent-ils. Et de relever : «Nous sommes le 15 juin, le calendrier des examens n’est pas encore élaboré, les premières années se préparent pour leurs examens et on nous parle de l’annulation de la réforme.» Tout porte à croire que la réforme sera effectivement annulée, puisqu’elle a montré ses limites, pour revenir à l’ancien système, à savoir la mono-spécialité, où la spécialité est acquise au bout de trois années au lieu de cinq années. Djamila Kourta ■ Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’étatmajor de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, a appelé, hier à Constantine, les éléments de l’ANP à s’armer «davantage de vigilance, d’éviter toute sorte de routine et de respecter les consignes et les mesures sécuritaires et préventives» pendant l’accomplissement des diverses missions. Le général de corps d’armée Gaïd Salah intervenait lors d’une visite de travail et d’inspection à la 5e Région militaire (Constantine). La visite «s’inscrit dans le cadre du contact permanent et direct avec la troupe et permet de s’enquérir de visu de la situation sécuritaire prévalant dans la région et de la situation de ses unités», précise la même source. Le général de corps d’armée a présidé, au siège du commandement de la région et en présence du général-major Amar Athamnia, commandant de la 5e Région militaire, une réunion de travail, à laquelle ont pris part l’état-major, les cadres ainsi que les commandants des secteurs opérationnels et les commandants des unités et des structures de formation, où il a prononcé une allocution d’orientation qui a été suivie, via visioconférence, par les éléments de toutes les unités. Dans son allocution, le vice-ministre de la Défense nationale a souligné les «grands efforts» fournis par l’ANP et les différents corps de sécurité «pour que notre patrie puisse vivre en paix et dans la sérénité». «L’ANP doit être fière de ses laborieux et inlassables efforts qui sont le prolongement naturel et le parachèvement logique des actions de nos ancêtres de l’Armée de libération nationale que l’histoire préservera à jamais leurs gloires dans la mémoire de l’humanité», a-t-il affirmé. R. P. et APS Complexe le littoral Les Andalouses Oran AVIS AUX ŒUVRES SOCIALES DES ENTREPRISES OU AUX PARTICULIERS SAISON ESTIVALE 2016 Disponibles 15 bungalows, pieds dans l’eau, équipés de toutes les commodités. 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De janvier à mai derniers, avance encore le même organisme, le montant global de ces recettes a été de l’ordre de 121 milliards de dollars, alors qu’en 2015, les 13 pays membres de l’OPEP ont engrangé un total de 404 milliards de dollars de revenus pétroliers à l’exportation. Des recettes déjà en chute de 46% par rapport aux 753 milliards de dollars réalisés en 2014, plombées par le retournement de la conjoncture pétrolière. A noter que les nouvelles projections établies par l’agence américaine prennent en compte des prix du pétrole et des niveaux de production des pays membres de l’OPEP tels qu’anticipés dans son dernier rapport de juin sur les prévisions du marché pétrolier à court terme. L’EIA, est-il toutefois précisé, n’a pas intégré la production du Gabon, dont l’adhésion officielle à l’OPEP ne sera effective qu’à partir de juillet prochain. Indiquant que l’Arabie Les pays de l’Opep, dont l’Algérie, risquent de continuer à pâtir encore plus sévèrement des incidences néfastes de la crise pétrolière Saoudite accapare à elle seule un tiers des recettes globales de l’OPEP à l’exportation, avec un total de près de 130 milliards de dollars réalisé en 2015, l’Agence américaine calcule par ailleurs la moyenne des revenus pétroliers par habitant dans les 13 pays de l’organisation à 606 dollars durant l’année écoulée. Cette moyenne, anticipe-t-elle, devrait chuter à 503 dollars en 2016, avant de remonter à 621 dollars l’année prochaine. Une légère amélioration qui va, bien entendu, de pair avec celle attendue des recettes pétrolières globales des pays de l’OPEP, qui devraient ainsi s’apprécier à 427 milliards de dollars en 2017 sous l’impulsion d’une hausse globale des prix, note en définitive l’EIA. Reste que selon le dernier rapport de l’AIE, le rééquilibrage attendu du marché pétrolier mondial en 2017 ne devrait avoir qu’un faible impact sur les prix du brut en raison des stocks excédentaires de production qui restent à écouler. Aussi, les pays de l’OPEP — dont l’Algérie — risquent de continuer à pâtir encore plus sévèrement des incidences néfastes de la crise pétrolière sur l’état de leurs INDUSTRIE DE L’ÉLECTROMÉNAGER Arcodym à l’épreuve de la fiabilité ● Arcodym est l’une des rares entreprises d’Algérie à offrir une garantie de 5 ans pour ses cuisinières et climatiseurs. A près 14 ans d’existence, Arcodym, une entreprise spécialisée dans l’électroménager et la climatisation, met le cap sur la fiabilité de son produit. Partenaire exclusif depuis 2004 avec Midea, le leader mondial en traitement d’air (climatisation), Arcodym n’a pas voulu emprunter les chemins faciles. L’entreprise, dont l’usine est basée à Bordj Bou Arréridj, a donc pris l’engagement d’investir dans la qualité en proposant des cuisinières et des climatiseurs offrant non seulement des rapports qualitéprix préférentiels, mais aussi fabriqués selon les standards internationaux. Ainsi, Arcodym est l’une des rares entreprises d’Algérie à offrir une garantie de 5 ans pour ses cuisinières et climatiseurs, très prisés dans le Sud algérien. «Avec de telles garanties, l’entreprise préfère investir dans la qualité plutôt que dans le service après-vente. En offrant de tels gages, Arcodym fidélise davantage son client, rassuré par une telle approche démontrant que notre gamme de production est de qualité», explique le directeur marketing et communication d’Arcodym, Abdessamed Chebah. Faisant un temps dans l’import, Arcodym s’est engagée depuis plusieurs mois dans la fabrication sur site. Employant actuellement plus de 250 agents, Arcodym compte dans une première phase produire 100 000 cuisinières/an et plus de 30 000 climatiseurs et axer sa stratégie sur trois critères : l’apparence (design), les fonctionnalités et la robustesse. «Avec une grille en fonte, un brûleur Sabaf, des thermocouples placés au niveau du grill, du brûleur et du four doté en sus d’un catalyseur (autonettoyant), la cuisinière Arcodym, qui se distingue par un design particulier, est garantie 5 ans. Paradoxalement, ce produit de qualité est proposé à des prix défiant toute concurrence», souligne M. Chebah, qui précise qu’Arcodym propose en outre des cuisinières à double four. Avant de se lancer prochainement dans la fabrication des congélateurs, réfrigérateurs et les produits électroniques (téléviseurs et téléphones portables) entrant dans la stratégie future de l’entreprise, Arcodym se distingue par sa gamme de climatiseurs proposée avec une garantie de 5 ans. «En proposant des climatiseurs avec une garantie de 5 ans, Arcodym, partenaire avec Midea depuis 2004, démontre la fiabilité de son produit. A travers une telle politique, Arcodym ambitionne d’emboîter le pas à son grand partenaire faisant du zéro défaut un principe. Avec un fort taux de pénétration au sud du pays, le climatiseur tropical, résistant à une chaleur de 57°C, démontre clairement que notre produit est de qualité. Afin de répondre à la demande des ménages et des professionnels, nous proposons une gamme variée. Celle-ci va du 7000 BTU au 48 000 BTU (split), jusqu’à la climatisation professionnelle de cinquième génération faisant l’objet d’étude, de réalisation et de suivi d’une garantie de deux ans», dira non sans fierté le jeune cadre d’Arcodym, une entreprise qui grignotte des parts de marché sans faire le moindre bruit… Kamel Beniaiche balances des paiements et surtout de leurs finances publiques. Dans ces dernières prévisions publiées la semaine dernière, le Fonds monétaire international (FMI) indiquait que les déficits budgétaires cumulés de l’Algérie et des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) devraient atteindre près de 900 milliards de dollars sur la période allant de 2016 à 2021. La même institution situait le déficit budgétaire de l’Algérie en 2015 à quelque 16% du produit intérieur brut (PIB). Akli Rezouali Les stocks de pétrole brut ont moins baissé que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés hier par le département américain de l’Energie (DoE). Lors de la semaine achevée le 10 juin, les réserves commerciales de brut ont reculé de 900 000 barils à 531,5 millions de barils, alors que les experts interrogés par l’agence Bloomberg tablaient sur un recul de 2,325 millions. En revanche, dans un contexte d’espoir de réduction de l’offre mondiale, le recul annoncé par le DoE est plus favorable que les estimations de la fédération American Petroleum Institute (API) qui avait fait part la veille d’une hausse de 1,1 million de barils de brut. De leur côté, les stocks d’essence ont baissé de 2,6 millions de barils, alors que les experts de Bloomberg ne comptaient que sur un déclin de 175 000 barils et que l’API annonçait même une hausse de 2,2 millions de barils. Les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont avancé de 800 000 barils, entre les prévisions des experts de Bloomberg, qui tablaient sur une stagnation, et les estimations de l’API, qui avait annoncé un bond de 3,7 millions. R. E. El Watan – Jeudi 16 juin 2016 – 7 L’ACTUALITÉ PÉTITION D’EL KHABAR CRI DES HOMMES LIBRES POUR DÉFENDRE L’ALGÉRIE DES LIBERTÉS Le gouvernement a déclaré, par le biais de son ministre de la Communication, une sale guerre contre le journal El Khabar. , A travers El Khabar, c’est une guerre qui est déclarée contre les titres de la presse indépendante, la liberté de la presse et les droits de l’homme en Algérie. Les événements se sont accélérés en moins d’une semaine et le journal El Khabar s’est retrouvé dans une bataille politique sous couvert juridique. Le hasard a fait que cela coïncide avec le 3 mai, Journée internationale de la liberté d’expression, un des principes fondamentaux des droits de l’homme. Un principe qu’El Khabar considère comme référence principale de sa ligne éditoriale de laquelle il n’a pas dévié, quels que soient les circonstances et les chantages. El Khabar, qui est LES SIGNATAIRES Samir Boumaza (ex-officier – Tébessa), Khelifi Yacine (gendarme à la retraite – Oum El Bouaghi), Belagrouz Mounir (fonctionnaire – Rasfa,Sétif), Loukad Ghani (artiste dessinateur - Tizi Ouzou), Zahreddine Allalouche (Constantine), Henine Brahim (journaliste - Aïn Séfra), Gouissem Lakhdar (cadre dirigeant à la retraite – Alger), Kadaoui khadra (Fonctionnaire – Tlemcen), Kadaoui Aïcha (couturière – Tlemcen) , Kadaoui Keltouma (femme au foyer – Tlemcen), Belahcen Fadila (femme au foyer – Tlemcen), Hassem Yamna (femme au foyer – Tlemcen), Messabhi Saïd (Tlemcen), Amrouche Rachid (commerçant – Tlemcen), Belgherbi Abdehak (chauffeur – Tlemcen), Khebichet Kamel (agent de sécurité – Tlemcen), Kadaoui Fatma (Tlemcen), Belgherbi Madjid (Fonctionnaire – Tlemcen), Fathi Smaïl (entrepreneur – Tlemcen), Bouriah Amar (opérateur SEOL – Oran), Bouriah Khadidja (Oran), Alioua Yacine (Snadla – Béjaïa) , Djebouri Idir (Alger), Khettab Abdelkader (Tiaret), Kedadra Hachani Ben Bachir (moudjahid – El Oued), Ayeb Maâmar (ex-fonctionnaire – Khenchla), Ben Brik Abdelkader (Theniet El Had – Tissemsilt), Bouziane Abdelkader (ex-gendarme – Chlef), Rachida Meddahi (France), Hamzi Mohand (retraité – Béjaïa), Zerrouk Toufik (directeur d’un CEM – Oum El Bouaghi), Achouri Abdelghani (El Kseur – Béjaia), Aïssaoui Mohamed (carde – Naâma), Telili Saïd (commerçant - El Kala, El Taref), Akeb Merzouk (Tizi Ouzou), Ben Ammara Abdelhak (fonctionnaire – Rasfa, Sétif), Bireche Reda (fonctionnaire – Rasfa, Sétif), Belamri Fareh Eddine (fonctionnaire – Rasfa, Sétif), Belgat Fairouz (fonctionnaire – Rasfa, Sétif), Makhzoum Moncif (fonctionnaire – Rasfa, Sétif), Baroudi Abdesslam (citoyen – Batna), Abiri Khaled (avocat – Batna), Gasmi Abdelhamid (retraité – Boumagueur, Batna), Lekrid Maâmar (entrepreneur –Barika, Batna), Hassain Mohamed (retraité – Batna), Saïdi Karim (fonctionnaire – Batna), Merniz Abdelouahab (enseignant – M’sila), Mimouni Nadir (fonctionnaire –Tlemcen), Medjdoub Nabil (fonctionnaire – Tlemcen), Mimouni Dahman (agriculteur – Tlemcen), Medjdoub Mohamed (Tlemcen), Medjdoub Youcef (Tlemcen), Medjdoub Wassila (Tlemcen), Medjdoub Mohamed (Tlemcen), Belgherbi Samia (Tlemcen), Belgherbi Sid-Ahmed (agriculteur - Tlemcen), Belgherbi Smail (étudiant – Tlemcen), Ben Ayad Fatma (femme au foyer – Tlemcen), Ben Ayad Badia (femme au foyer – Tlemcen), Ben Ayad Khaldia (femme au foyer – Tlemcen), Ben Ouda Abderrahmane (retraité – Tlemcen), Ben Achi Ammar (comptable - Khenchla), Aloualia Achour (Felden – Akbou Béjaïa), Kezzoula Abdallah (fonctionnaire –Chelghoum Laïd Mila), Mehenni Khelifa (Snadla – Kherrata, Béjaïa), Ben Arab Abdennour (conférencier – Bouira), Hadjar Madjid (homme d’affaires – Bouira), Akli Hamadache (Mahfouda – Béjaïa), Meziti Abdelmadjid (Alger), Zohir Belaid (fonctionnaire – Ahnif, Bouira), Lamri Mouzaoui, Benat Younes (président d’une association/ militant politque – Chlef), Mohamed Elhadi Hebbache (assureur – Annaba), Oudia Amar (écrivain publique adjoint), Derradji Nacer (commerçant – Barika, Batna), Mokdad Messaoud (secrétaire général de l’organisation des fils de chouhadas/Benisaf Aïn Témouchent), Boufniche Yahia (transporteur – Béjaïa), Yahia Farid (commerçant – Batna), Fateh Khellaf (fonctionnaire – Batna), Amz Nouar (retraité – Beni Melikeche, Béjaïa), Ali Bey Mouhoub (Reghaïa, Boumerdès), Boulesnane Kamel (Babour, Sétif), Aït Yahia Omar (retraité – Aghrib, Tizi Ouzou), Aït Yahia Samir (fonctionnaire – Aghrib, Tizi Ouzou), Medjdoub Moussa (ingénieur – Kherrata, Béjaïa), Medjdoub Kenza (étudiante –Kherrata, Béjaïa), Medjdoub Nasreddine (agent de sécurité –Kherrata, Béjaïa), Herga Mohamed Yazid (Guelma), Kafif Kadi Miloud (fonctionnaire –Zehana, Mascara), Ziar Besmahi (fonctionnaire –Zehana, Mascara), Yahia Cherif Samir (Elkseur, Béjaïa), Medjenah Mohamed Seif Eddine (artiste peintre – M’lisa), Nacer Hadj Bouzid (architechte – Batna), Ogba Sidali (retraité), Ben Slimane Samir (moudjahid – Aïn El Hammam, Tizi Ouzou), Azri Fodil (Mechira, Mila), Kernane Hassen (retraité – Béjaïa), Mennani Abdelaziz (fonctionnaire –Rosfa, Sétif), Salim Benmedakhene (Béjaïa), Tamani Ramdan (retraité, Aghrib – Tizi Ouzou), Hadji Maâmar (commerçant – Biskra), Abderrahmane Mouzaïka (fils de moudjahid – Relizane), Baghal Brahim (Derguina – Béjaïa), Aroussi Youcef (Boufarik – Blida), Mohamed Smaïl (Batna), Bedia Fethi (militant Talaie El Houriate – Tlemcen), Bedia Youcef (étudiant – Tlemcen), Bedia Mohamed (agent de sécurité – Tlemcen), Bedia Abdelkader (fonctionnaire – Tlemcen), Benouda Abdelkader, fils de Boumediene (fonctionnaire – Tlemcen), Benouda Abdelkader (fonctionnaire – Tlemcen), Benouda Feth Allah (étudiant – Tlemcen), Benouda Younes (étudiant – Tlemcen), Kahouadji Amir Islam né dans un climat politique particulier, est l’un des acquis des événements d’Octobre 1988. Il a fait ses premiers pas dans une conjoncture difficile, durant laquelle des journalistes ont sacrifié leur vie pour la consécration de la démocratie, de la liberté d’opinion, de pensée et d’expression. El Khabar a mené, durant cette période, des batailles contre des groupes sanguinaires et obscurantistes et à plusieurs occasions contre les autorités publiques (publicité, contrôle et poursuites judiciaires, fermeture de sources d’information et redressements fiscaux). Grâce à son ancrage dans les milieux sociaux, El Khabar a réussi à gagner ces batailles, car son unique appui est le citoyen de l’Algérie profonde. Et personne d’autre. En réponse à cette campagne (étudiant – Tlemcen), Kahouadji Sid Ahmed (moudjahid – Tlemcen), Benledgham Abdelkader (moudjahid – Tlemcen), Benledgham Abdelhamid (moudjahid – Tlemcen), Kadaoui Mustapha (cafetier – Tlemcen), Kadaoui Anès (étudiant – Tlemcen), Kadaoui Abdelhafid (artisan traditionnel – Tlemcen), Kadaoui Mohamed (moudjahid – Tlemcen), Belgherbi Fatima (moudjahida – Tlemcen), Farid Sidi Mohamed (militant – Tlemcen), Kahouadji Boumediene (retraité – Tlemcen), Hayan Bouazza (couturier moderne – Tlemcen), Kahoudji Abderrezak (Tlemcen), Benledgham Mohamed Amine (étudiant – Tlemcen), Benaïssa Ammar (entrepreneur – Tlemcen), Abidi Farid (ingénieur, gérant d’une société – Boumerdès), Omar Aoudie (cadre à la retraite – Alger), Nacira Bekkaï Mimouni (anesthésiste – Alger), Belkadi Mohamed Amine, Abdelaziz Bouchareb, Benarab Riad (cardiologue – Bouira), Kaoubi Khellaf (France), Youcef Loudia (citoyen du village Tamist, commune Aghrib – Tizi Ouzou), Ighmouracene Amara (président de section RCD, Illoula – Tizi Ouzou), Kacel Jugurta (technicien, Berkouka, Maatkas – Tizi Ouzou), Gasmi Nacera (artisane en poterie – céramique, Zéralda – Alger), Mesbah Zakia (retraitée, Zéralda – Alger), Aït Toudert Idir (commerçant – Boumerdès), Saï Karima (chercheure – Alger), Mohammedi Rida Djamel (enseignant universitaire – Djelfa), Manaouil Essaïd (directeur de CEM – Sétif), Mohand Iguer (enseignant de tamazight, Fréha – Tizou Ouzou), Djemaï Medjenah (inspecteur à la retraite – M’sila), Friha Abdellah (étudiant universitaire), Bourabia Saoud (expert – comptable, Bordj El Kiffan – Alger), Bourabia Abderrahmane (étudiant master études diplomatiques, Bordj El Kiffan – Alger), Allouche Saïd (assistant de notaire, Aït Atsou – Iferhounene), Habel Djamila (Alger), Habel Feriel (Alger), Habel Khalida (Alger), Yousfi Khatir (commerçant, Oran), Mellouk Youcef (commerçant – Alger), Boulesnane Kamel (Babour – Sétif), Kahouadji Abdelmalek, fils de Sid Ahmed (Tlemcen), Ben Ladghem Ayoub, fils de Mohamed (Tlemcen), Belgharbi Boumedien, fils d’Ahmed (Tlemcen), Ben Ladghem Mokhtar (fonctionnaire, Tlemcen), Kessous Aouicha (fonctionnaire – Tlemcen), Medjdoub Nabil, fils de Mohamed (Tlemcen), Kadaoui Ali (fonctionnaire – Tlemcen), Kahouadji Imad Boumedien (Tlemcen), Bouhadi Rachida (Tlemcen), Ben Ladghem Wafa (Tlemcen), Ben Ladghem Fatma Zohra (étudiante – Tlemcen), Nasseri Fayçal (spécialiste de la santé, Chelghoum Laïd – Mila), Khaled Ilhem (infirmière, Chelghoum Laïd – Mila), Nasseri Nawfel (Chelghoum Laïd, Mila) Nasseri Rokia (Chelghoum – Laïd Mila), Nasseri Anfel (Chelghoum Laïd – Mila), Nasseri Wissal (Chelghoum Laïd – Mila), Amazigh Iger Bouchenafa Belkacem (enseignant, Sebdou – Tlemcen), Ismaïl Sebbache Djemaï Medjenah (retraité), Maâloum Rachid (Tizi Ouzou), Mekki Mohand Cherif (juriste), Boumedine Fatma Hanane (fonctionnaire daïra – Oued Rhiou), Samir Hadri (enseignant – chercheur associé, Paris 1 Sorbonne, avocat à la cour,mandataire en propriété industrielle agréé par le ministère de l’Industrie et des Mines, Paris – France), Idiri Lyes (étudiant en biologie, université Mouloud Maâmeri, militant Parti des travailleurs – Tizi Ouzou), Bouyahiaoui Youcef (DRH à la retraite, Hamadi – Boumerdès), Sarni Mohand (retraité – Tizi Ouzou), Ameur Amar (enseignant à la retraite, Azeffoun – Tizi Ouzou), Fassi Mebrouk (avocat – Annaba), Lamrani Amar (Draâ El Mizane – Tizi Ouzou), Ferrah Abdelfettah (retraité – Oum El Bouaghi), Abbes Ibn Larabi (Annaba), Mourad Argoub (Timizar – Tizi Ouzou), Rabhi Farouk (militaire – Béjaïa), Chabane Sadek (militaire – Béjaïa), Bessafa Merouane (militaire – Mostaganem), Boubhara Abdelkader (militaire – Tissemsilt), Ghezali Djelloul (militaire – Mostaganem), Djoudar Yacine (militaire – Aïn Defla), Ben Kerda Miloud (militaire – Mostaganem), Larbi Djelloul (militaire – Tissemsilt), Amamra Sadek (militaire – Mostaganem), Aïssa Khaled (militaire – Tiaret), Nadji Mohamed Laïd (militaire – El Oued), Terrad Amar (militaire – Tébessa), Mokrani Abdelkader (militaire – Tipasa), Djamil Belkacem (militaire – Djelfa), Mezaguer Mohamed (Tadmaït – Tizi Ouzou), Rezzoug Boualem (retraité – Béjaïa), Mebarek Ferchichi (agent immobilier agréé – Béjaïa), Ali Dahmane Karim (chômeur – Tlemcen), Belouassa Houria (retraitée – Constantine), Dr Abderrezak Dourari (professeur de sciences du langage et de traductologie, univ Alger 2, directeur du Centre national pédagogique et linguistique pour l’enseignement de tamazight – ministère de l’Education nationale), Loualia Achour (Akbou – Béjaïa), Hamiche Bichari (Akbou – Béjaïa), Roza Mansouri, Issad Hakim (ingénieur d’Etat en informatique – Bouira), Aït Hamouda Tayeb (Béjaïa), Djermane Messaoud (Azouza, Larbaâ Nath Irathen – Tizi Ouzou), Haddad Menad (enseignant à la retraite – Tizi Ouzou), Bourzig Fatma Zohra (institutrice – Tlemcen), Kadaoui Mohamed Brahim (employé de la santé – Tlemcen), Houssem Yamna féroce que mène le ministre de la Communication contre le journal El Khabar, et à travers lui tout journal libre et noble et tout journaliste libre, nous, signataires de cette pétition, exprimons notre refus absolu de la position du ministre de la Communication ou de toute autre partie visant à étrangler ou à tuer toute presse libre. Nous dénonçons avec force ces pratiques staliniennes et nous exprimons notre refus de toutes les pressions que subit El Khabar. Nous exigeons, également, que cessent tous les harcèlements qui visent la presse et les journalistes. Nous œuvrons à améliorer les acquis de la liberté d’expression et de la presse en Algérie. • Tél. : 021 48 47 67 – Fax : 021 48 44 26 – [email protected] (médecine traditionnelle – Tlemcen), Kadaoui Youcef Mohamed Amine (footballeur – Tlemcen), Kahouadji Saïd (agent de sécurité – Tlemcen), Benouda Yacine (infirmier – Tlemcen), Chiboub Kamel Eddine (Tlemcen), Benouda Ismahane Chaïma (médecin – Tlemcen), Ben Ladghem Imène (étudiante – Tlemcen), Ben Aïssa Sidi Mohamed (entrepreneur – Tlemcen), Boussaïd Abdelatif (gérant d’une agence de publicité privée – Oran), Sahnoun Bechar (retraité), Bouchaala Hamza (commerçant, Djelfa), Soualmi Mohamed (Marsat El Kebir, Oran), Riad Benouaden (ingénieur, journaliste et écrivain, Suède), Bouklikha Boumediène (ingénieur), Mohamed Amine (Koléa), Kessar Afif (Mostaganem), Bouattou Afif (Mostaganem), Bouattou Zoulikha (Sidi Ali, Mostaganem), Bouattou Zohra (Mostaganem), Bouattou Habib (Mostaganem), Benhamou Mohamed (Mostaganem), Benzait Wazaï (Mostaganem), Bouattou Mansouria (Mostaganem), Ben Safi abderrahmane (Sidi Ali –Mostaganem), Bouadi Abdennour Belhadj (Tlemcen), Belgherbi Kamel (Tlemcen), Benaouda Dris (Tlemcen), Tabbi Annani Zakaria (fonctionnaire, Constantine), Amazouz Achour (enseignant, Azazga, Tizi Ouzou), Belmokhtar Mohamed (journaliste à la retraite), Hidous Ahmed (Beni Amrane, bureau communal de Talaie El Houriat ainsi que tous les membres du bureau), Bouguemra Zouhir (retraité de la gendarmerie, Skikda), Farid Kaci (Tizi Ouzou), Hanouche Ahmed (Azzefoun, Tizi Ouzou), Kahouadji Abdelmalek, fils de Sid Ahmed (Tlemcen), Ben Ladghem Ayoub, fils de Mohamed (Tlemcen), Belgharbi Boumedien, fils d’Ahmed (Tlemcen), Ben Ladghem Mokhtar (fonctionnaire – Tlemcen), Kessous Aouicha (fonctionnaire – Tlemcen), Medjdoub Nabil, fils de Mohamed (Tlemcen), Kadaoui Ali (fonctionnaire, Tlemcen), Kahouadji Imad Boumedien (Tlemcen), Bouhadi Rachida (Tlemcen), Ben Ladghem Wafa (Tlemcen), Ben Ladghem Fatma Zohra (étudiante, Tlemcen), Nasseri Fayçal (spécialiste de santé, Chelghoum Laïd – Mila), Khaled Ilhem (infirmière, Chelghoum Laïd, Mila), Nasseri Nawfel (Chelghoum Laïd – Mila), Nasseri Rokia (Chelghoum Laïd – Mila), Nasseri Anfel (Chelghoum Laïd – Mila), Nasseri Wissal (Chelghoum Laïd – Mila), Oualikane Mohand (Tizi Ouzou), Belkacemi Mohand (fonctionnaire – Alger), Dadi Mustapha Idir Mohamed (comptable – Ghardaïa), Chabane Abdelhakim (technicien supérieur), Amani Oussama et les militants de Talaie El Houriat (Alger), Souames Hakim (ingénieur – Skikda), Abbaz Layachi (Beni Ourtilane, Sétif), Chebata Ali (inspecteur – Guelma), Dib Nouredine (retraité), Chebbour M’hamed (ingénieur), Ahmed Mezioud (maître de conférence), Yazid Achour, Falhi Abdelhafid (retraité –Hennaya, Tlemcen), Fares Bedhouche (vétérinaire –Kherata), Ameziane Djilali (ingénieur – Tizi Ouzou), Rachid Yekkour (Suisse), Belhadi Lila (Tizi Ouzou), Mustapha Kamel Talbi, Ali Ouelhadj Arab (vétérinaire – Alger ), Laib Hamid (écrivain public – Aïn El Hammam), Mahmoud Bouliche, Boussaid Boubekeur (B2B) Saidi Belkacem (cadre), Djouher Benlamara (retraitée), Mazari Massiva (secrétaire nationale au RCD), Koliai Mohamed Yazid, Farid Bouhatta, Saïd Taibi (médecin, Boghni, Tizi Ouzou), Allaoua Mohamed (retraité), Houam Elhadi (Alger), Yahiaoui Hocine (Aïn Khadra – M’slia), Haroun Hocine (section communale RCD, Maâtka, Souk El Ténine – Tizi Ouzou), Khadidja Nafaï (Alger), Derahmoune Seddik (retraité, président de l’Association des Algériens pour la francophonie, Paris), Nouar Sami (étudiant en mastère Droit, Jijel), Belala Lokmane, Abdelhafid Cherif (scénariste – Alger), Chouia Saïd (M’sila), Koubaâ Mohamed Rachid (journaliste, président de l’association Kafal El Yatim – El Tarf), Aït Bouali Mustapha (Béjaïa), Aït Bouali Leila (Béjaïa), Amar Badreddine (professeur d’allemand, Chebata – Guelma), Massinissa Moumene, Mohamed Amine (Chlef), Hamid Aït Saïd (président de l’APC d’Iferhounene, Tizi Ouzou), Yacine Aïssouane (responsable de la jeunesse au RCD), Mokrani Rachid (Djemaâ Saharidj, Tizi Ouzou), Derfouf Mohamed (Aïn Témouchent), Mohamed Saïd Aït Rahmane (retraité – Oran), Younsi Saber (journaliste, Djelfa), Younsi Mustapha (retraité, Djelfa), Ben Miloud Fettoum (femme au foyer, Djelfa), Younsi Rokia (secrétaire de direction, Djelfa), Younsi Ameur (chef de service éducation coranique et recherche et de la culture islamique – Djelfa), Younsi Abdelaziz (fonctionnaire au lycée – Djelfa), Younsi Abdelhamid (fonctionnaire APC – Djelfa), Younsi Miloud (étudiant au lycée Messaoudi Attia – Djelfa), Younsi Mohamed Ali (artiste, étudiant – Djelfa), Pr Ayadi Abdelaziz (chirurgien), Allalouche Zahreddine (Constantine), Alileche Idir (étudiant/militant Parti des travailleurs – Tizi Ouzou), Messaoud Lekrioui (Jijel), Youcef Hami (producteur de télévision – Annaba), Azeddine Djaâfri (écrivain – Chokfa), Boussalem Mohamed, Menghouchi Mohamed (retraité de Sonatrach), Zerouli Mohamed Amokrane (enseignant et chercheur – Béjaïa), Aziz Belhamdi (Tizi Ouzou), Ladj Merabet Boualem (Bouira), Belghich Fayçal (ingénieur d’Etat – Annaba), Habib Kamel, Boudouaouar Lotfi (retraité – Khenchela), Maâloum Leila (doctorante – Tizi Ouzou), Amar Seghiri (journaliste, correspondant – Aïn Beïda), Ketaoui Mohamed (professeur universitaire – Tizi Ouzou), Fadila Amrani, Mokhtari Mohand (ingénieur à la retraite, écrivain – Paris), Rachid Yakour (ex – conseiller du parti socialiste – Suisse), Dadi Mustapha Idir Mohamed (comptable – Ghardaïa), Mezli H’mida (Aïn Touta, Batna), Benmakhlouf Essedik (Aïn Touta, Batna), Benmakhlouf Mouloud (Aïn Touta, Batna), Khatar Haroun (Aïn Touta, Batna), Khatar Allaoua (Aïn Touta, Batna), Boukhalfa Mohamed (Aïn Touta, Batna), Benyahia Messaoud (Aïn Touta, Batna), Filali Antar (Aïn Touta, Batna), Tebbi Hamza (Aïn Touta, Batna), Bitam Salah (Aïn Touta, Batna), Benamouma Aïssa (Aïn Touta, Batna), Gamrayte lakhdar (Aïn Touta, Batna), Lounassa Abdelhak (Aïn Touta, Batna), Guetafi Kamel (Aïn Touta, Batna), Guetafi Ahmed (Aïn Touta, Batna), Rouague Fouad (Aïn Touta, Batna), Bougana Nassir (Aïn Touta, Batna), Bougana Allaoua (Aïn Touta, Batna), Chaoui Adel (Aïn Touta, Batna), Zeghiti Toufik (Aïn Touta, Batna), Dif Toufik (Aïn Touta, Batna), Laouer Driss (Aïn Touta, Batna), Chada Saïd (Aïn Touta, Batna), Hadad Ramzi (Aïn Touta, Batna), El Amraoui Raouf (Aïn Touta, Batna), Hadane Oualid (Aïn Touta, Batna), Louchane Samir (Aïn Touta, Batna), Daifi Mounir (Aïn Touta, Batna), Aouachria Zohir (Aïn Touta, Batna), Mourad Zohir (Aïn Touta, Batna), Bitam Ouardi (Aïn Touta, Batna), Bitam Halim (Aïn Touta, Batna), Bitam Messaoud (Aïn Touta, Batna), Bitam Boubeker (Aïn Touta, Batna), Bitam Youcef (Aïn Touta, Batna), Bitam Moussa (Aïn Touta, Batna), Bitam Ayache (Aïn Touta, Batna), Chlaghma Hamid (Aïn Touta, Batna), Chlaghma Ahmed (Aïn Touta, Batna), Rahmani Laala (Aïn Touta, Batna), Rahmani Mohamed (Aïn Touta, Batna), Bitam Samir (Aïn Touta, Batna), Berkane Ahmed (Tipasa), Ben Moussa Samir (banquier – Alger), Ben Khelifa Lakhdar (retraité, Mila), Akakba zaidi (Aïn Touta, Batna), Larkeche Kaci (Alger), Bichari Hocine (Akbou –Béjaïa), la famille Boudissa Mohamed (Dirah – Sour El Ghozlane, Bouira), Seffal Hocine (Ouadhia –Tizi Ouzou), Haroun Hocine (Souk El Ténine –Béjaïa), Adda Talia (citoyen – Mostaghanem), Salmi Nadir (commerçant – Barika, Batna), Boufeloun Layachi (Berbicha, Béjaïa), Fernane Slimane (retraité – Tizi Ouzou), Hadji Chaïb Draâ (responsable des relations extérieures – Alger), Boutefrine Hocine (Tigzirt – Tizi Ouzou), Adimi Mohamed Messaoud (avocat – Alger), Sakaï Nouri (militant –Bou Saâda), Omar Abdelkrim (militant – Bou Saâda), Rafik Ben Noui Fadli (pâtissier – Aïn Arnet, Sétif), Ben Dahan Chaoui (ex – militaire – Tlemcen), Kadaoui Lamia (médecin spécialiste – Tlemcen), Kadaoui Aya Mériam (enseignante langue arabe – Tlemcen), Kadaoui Farah Djenat (étudiante – Tlemcen), Medjdoub Khira (étudiante – Tlemcen), Belgharbi Boumedien (agriculteur – Tlemcen), Belgharbi Mohamed (agriculteur – Tlemcen), Touil Abdelmalek (employé – Tlemcen), Belgharbi Mohamed (étudiant – Tlemcen), Medjdoub Abdelbaki (étudiant – Tlemcen), Ben Ladgham Ahmed (employé – Tlemcen), Ben Ladgham Mahdi (adjoint imam – Tlemcen), Ouafi Lahbib (commerçant – Tlemcen), Khireddine Ramdan (retraité – El Aioun, El Tarf), Ben Aïssa Halim (retraité – Alger), Salah Khenchoul (poète/enseignant – Skikda), Mameri Rabah (retraité – Boghni, Tizi Ouzou), Ouari Elhachemi (Beni Maouche, Béjaïa), Ben Kada Ali (fonctionnaire – Tiaret), Ali Kada (secrétaire – Tiaret), Kada Sabah (chef service personnel – Tiaret), Kada Ben Messaouda (gérant – Tiaret), Kada Djahida (secrétaire – Tiaret), Kada Ben Aïssa (chauffeur – Tiaret), Kada Nawel (fonctionnaire – Tiaret), Kada Malika (comptable – Tiaret), Belkacem Ghachoua (carde – Tiaret), Amar Atoui (Skikda), Rahmani Nabil (El Mansoura – Tiaret), Moulay Hacene (Annaba), Bechif Makhlouf (fonctionnaire – Alger), Hamouche Mohand Saïd (retraité – Bouzgen, Tizi Ouzou), Djerada Mohand Arab (fonctionnaire – Beni Melikeche, Béjaïa), Amriou Omar (Ouadhia, Tizi Ouzou), Diaf Hocine (Annaba), Debbah Youcef (Annaba), Salim Bendjelloul Benmedkhene (Béjaïa), Laskri Amokrane (Tizi Ouzou), Kardi Kamel (El Tarf), Hadj Smaha Yahia (Relizane), Rahli Hamid (Draâ Ben Khedda), Djilali tibani (Tizi Ouzou), Teraikia Saber (BBA), Teraikia Roumaïssa (BBA), Bouray Nadir (Béjaïa), Azzoune saïd (Tizi Ouzou), Larbi Oucherif (journaliste, Alger), Ghaouar Mohamed (Constantine), Kari Ali (Koléa), Hamoudi Boualem (étudiant, Tipasa), Ouamara Idir (président de l’association sociale du village Belayen, Ighil Ali Béjaïa), Djerbouâ Ahmed (Sidi Aïssa), Amriou Amar (Ouadhias), Ould Abdesslam Ghalia (Tizi Ouzou), Aït Ahcene Lydia (Tizi Ouzou)... El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 8 ALGER INFO À LA FAVEUR D’UNE NUIT RAMADANESQUE SANS VOITURES Le centre d’Alger en fête jusqu’au matin ● A chaque Ramadhan, les familles algéroises renouent avec les sorties nocturnes. LES MALFAÇONS CRIANTES D’UNE VOIE PUBLIQUE D c entre d’Alger, 22h passées, sans voitures, avec des familles, des enfants et de la musique. Telle était l’image offerte à des milliers d’habitants et de visiteurs qui n’ont pas manqué d’apprécier une sahra ramadanesque, la première du genre. En fait, vendredi après le f’tour, les principales rues et placettes d’Alger-Centre ont été transformées en un énorme manège pour enfants et un espace de détente, de danse et de balade pour piétons. Les citoyens se sont réapproprié la voie publique, au grand bonheur des familles, nombreuses à sortir prendre l’air, faire du shopping, consommer une glace ou tout bonnement voir les enfants jouer. «Tout le monde était dans la rue. Je suis sortie pour faire plaisir à mes enfants. Leurs amis du bâtiment étaient venus avec leurs parents, alors je ne pouvais pas les priver de ce plaisir», raconte une jeune maman. Pour les familles, cette initiative est plus que louable, d’autant qu’elle tombe à point nommé en cette journée exceptionnellement caniculaire. Selon des affichages dans différents endroits de la capitale, la wilaya d’Alger a décidé que pendant le mois sacré du Ramadhan, chaque vendredi soir sera sans voitures à Alger-Centre, ses rues principales seront reversées uniquement aux piétons. Les rues concernées EL BIAR Une ambiance que chacun souhaite qu’elle devienne une habitude dans la capitale sont Didouche Mourad, Larbi Ben M’hidi, de la place Audin jusqu’à la Grande-Poste. Il faut dire qu’aux environs de minuit, cet espace s’avère exigu face à l’énorme affluence des familles. Outre les aires de jeu, des DJ, des troupes d’artistes et de karkabou sont au rendez-vous. Des jeunes et des personnes plus âgées en profitent pour se déhancher au rythme de musiques de tous genres, dans une ambiance bon enfant. Même au niveau de la station métro de Tafourah, une scène a été dressée et des chanteurs avaient réussi à susciter l’intérêt des usagers qui se sont rassemblés pour écouter des chansons interprétées avec brio par de jeunes artistes. Ainsi, Alger qui était en fête toute la nuit a plu aux grands et surtout aux petits. En fait, les manèges, les jeux et autres moyens de divertissement mis à leur disposition étaient pris d’assaut jusqu’aux premières lueurs annonçant l’approche du s’hour. Si les présents étaient unanimes quant à la réussite de cette première nuit sans voitures, de nombreux ci- toyens n’ont pas manqué de relever leur satisfaction concernant le climat de quiétude et de sécurité ayant prévalu. Bien que peu visibles, les services de police étaient présents et veillaient scrupuleusement à la sécurité des citoyens. «Ce serait judicieux d’organiser des nuits animées et familiales au centre-ville, même après le Ramadhan. Pourvu que la sécurité soit garantie», propose un citoyen, estimant qu’il est temps d’apprendre aux Algérois à sortir la nuit, durant les autres mois de l’année. Djamel G. 24 HEURES INSTANTANÉ Hibernation diurne En ce début du 9e mois lunaire de l’an 1437, les rues d’Alger semblent moins grouillantes par rapport à la fébrilité du reste de l’année. C’est bien sûr le Ramadhan où l’abstinence pèse de tout son poids, conjuguée à un mercure qui grimpe en cette période de solstice d’été et qui amenuise l’activité de l’ensemble des jeûneurs. Ces derniers préfèrent, il va sans dire, entrer en hibernation plutôt que de battre le pavé ou fouler le macadam. Le trafic automobile, lui, se fait fluide ; le temps des dessertes devient moins stressant et se fait dans un temps presque record. A croire que tout le monde s’est donné le mot, celui de s’interdire de faire vrombir son carrosse. Un geste écolo ? On s’en doute ! Le conducteur tient plutôt à faire l’économie d’invectives au volant de sa bagnole en ce mois sacré qui nous invite à entrer en communion avec les règles de la civilité. Tant mieux ! Y règne au demeurant une vacuité aussi, dans les établissements publics et autres services de l’administration où les responsables et leurs troupes s’autorisent des ristournes dans l’effort du travail. Les exemples sont légion. Dans nombre de bureaux de poste ou de services d’état civil de mairie, les effectifs censés assurer la besogne publique se voient réduits : de la dizaine de écidément, les maîtres d’œuvre qui interviennent au niveau de la voirie n’assurent que rarement la remise des lieux en l’état. C’est le cas d’une bonne partie du boulevard M’hamed Bouguerra dans la commune d’El Biar, où le trottoir est sens dessus dessous, après qu’un sous-traitant de la SDE eut effectué des travaux de mise en terre d’un câble électrique. Presqu’une année après, le permissionnaire a enfin décidé à entamer les travaux de revêtement le long du trottoir à partir de la place Kennedy en étalant de manière bâclée du béton où les malfaçons sont criantes. «Au lieu d’utiliser un revêtement homogène (carrelage ou pavage) approprié, l’intervenant est en train d’employer un agrégat bâtard, jeté pêle-mêle le long du trottoir», disent outrés les commerçants ayant pignon sur le boulevard. Dire que les maîtres d’ouvrage sont moins regardants sur la qualité et la pertinence du matériau qu’utilisent les maîtres d’œuvre, en recourant à un ensemble hétéroclite (bitume, ciment, carrelage, terre, pavé) en guise de revêtement des trottoirs. Ce qui ne rajoute pas moins de désagréments causés aux piétons qui peinent à emprunter ces voies piétonnes, dont la hauteur de la bordure va de 20 à presque 50 cm de hauteur par endroits. L’on s’interroge sur les motifs qui président à la livraison d’un ouvrage publique dont les travaux de remise en état sont viciés. M. T. M. Tchoubane préposés plantés derrière le comptoir d’accueil habituellement, il ne subsiste que deux ou trois serviteurs, les autres vadrouillent dans les parages ou sont en état de dormance. Dans le même fil de la tendance, les marchés de fruits et légumes, ces lieux publics, qui d’habitude «surfréquentés», semblent désemplir, hormis les deux dernières heures qui précèdent la rupture du jeûne, lors desquelles les établissements commerciaux de fortune, reconvertis, faut-il souligner, l’espace de 29 ou 30 jours, c’est selon, en négoce de brioches, zlalabia, qalbalouz et autres gourmandises orientales, sont pris d’assaut. Cela rapporte gros, dès lors que les jeûneurs sont moins regardants sur la qualité et l’hygiène des sucreries proposées, notamment celles étalées à même le trottoir, sur des éventaires au gré des écrans de poussière et avec la bénédiction des pouvoirs publics qui ferment l’œil en ce mois de «tout est permis», celui de la «tolérance». C’est le Ramadhan et la panse nous joue à chaque fois de vilains tours, me lance un ami. Oui, les gens ne se privent de dépocher leurs picaillons avant de voir une bonne partie des achats de leurs «agapes» finir le lendemain dans le sachet d’ordures de la ménagère, à défaut d’atterrir dans le caniveau. ROUTE AÏN KAHLAHEURAOUA : DES RALENTISSEURS À FOISON La route qui relie la localité d’El Kahla à celle de Heuraoua, le CW 149, est ponctuée de ralentisseurs, qui ont été installés partout. Les bus de voyageurs qui viennent de Réghaïa peinent à franchir ces monticules . «A chaque passage, les carters des moteurs touchent le ralentisseur. Il est arrivé que des bus tombent en panne en franchissant ces monticules», déplore un propriétaire de bus. A Réghaïa, il y a des dosd’âne même sous des passerelles, comme c’est le cas à l’entrée de la ville, où les piétons peuvent choisir entre prendre la passerelle ou traverser la chaussée en marchant sur un ralentisseur. Evidemment, les piétons préfèrent traverser la route sur le ralentisseur. Les marchands informels profitent du ralentissement de la circulation pour proposer leurs marchandises. En dépit des nouvelles orientations du ministère de l’Intérieur ayant trait au respect des normes, les collectivités locales continuent à installer des dosd’âne partout, qui plus est sans tenir compte des normes en la matière. «Pour installer un ralentisseurs, il faut d’abord voir si l’endroit nécessite un tel équipement. C’est-à-dire devant une école, une crèche ou encore un hôpital», explique un automobiliste. CHUTE DE TENSION À LA BRISE MARINE : LA SDA NOUS ÉCRIT «Nous souhaitons apporter un complément d’informations concernant la commune de Bordj El Bahri, la localité Brise Marine, plus précisément, qui avait fait l’objet d’un article sur votre quotidien le 17/04/2016, en page n°7, intitulé : Commune de Souidania, baisse de tension électrique. Lors de notre précision, nous vous avions informés qu’un projet de création d’un nouveau départ électrique basse tension était inscrit dans le plan d’été 2016 de notre direction, et ce, pour éliminer les chutes de tension que connaît ledit quartier. Nous avons l’honneur d’informer nos abonnés que le départ électrique en question a été finalisé et mis en service dimanche dernier, soit le 05/06/2016», peut-on lire dans le document que la rédaction du journal a reçu portant le titre «Complément d’information». Effectivement, les habitants du quartier la Brise Marine ont accueilli la mesure prise par la SDA avec beaucoup de satisfaction. «Dès la mise en service du nouveau départ électrique, nous avons tout de suite remarqué une nette amélioration», confient des habitants du quartier. HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs JEUDI 11 RAMADHAN 1437 Fadjr…………...……… Chorouk ...…………… Dohr ……………… Asser……………… Maghreb………… Îcha …………… 03:25 05:32 12:49 16:40 20:14 21:57 El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 8 RÉGION EST RUE GHAMRI AHMED LAKEHAL, CITÉ DES COMBATTANTS, À CONSTANTINE LIGNE FERROVIAIRE JIJEL-SÉTIF Approbation de l’étude 29 familles en danger A ● Sollicité par les habitants, le CTC a établi en 2002 un rapport alarmant sur les sérieux risques menaçant la bâtisse, lequel rapport a été présenté aux autorités mais sans résultat. ’est un constat des plus alarmants que nous avons fait, hier, en visitant l’immeuble situé au n°6 de la rue Ghamri Ahmed Lakehal, dans la cité des Combattants à Constantine. A l’entrée du bloc, on est choqué par ces fissures béantes qui laissent voir l’intérieur des locaux contigus. Les murs semblent tenir par miracle. Le danger guette les locataires à tout moment. Juste au premier étage, c’est un autre décor d’une façade qui risque de céder, alors que le mur de la partie droite est complètement incliné. Sur les côtés de l’immeuble, les fissures sont partout présentes. La bâtisse, située en face de l’entrée de la mosquée des Chouhada, se trouve dans une zone de glissement, déjà classée, puisque deux immeubles se trouvant juste derrière ont été rasés depuis des années. «Nous sommes 29 familles dans cet immeuble ; nous vivons dans la peur tous les jours. Nous sommes pris de panique à la moindre secousse. Cette situation intenable dure depuis 1987. Aujourd’hui, les choses deviennent critiques, et nous ne comprenons pas jusqu’à ce jour l’attitude des autorités qui se murent dans un silence incompréhensible d’autant plus qu’il s’agit de vies humaines, faudra-t-il attendre que survienne une catastrophe pour agir», déplorent les habitants. Ces derniers affirment qu’ils ont présenté aux autorités de la wilaya toutes les preuves du bien fondé de leurs déclarations. Il s’agit d’un rapport accablant des services du Contrôle technique de la construction de l’Est (CTC), sollicités par le comité des locataires en mars 2002. Un rapport qui mentionne clairement la présence de plusieurs problèmes, dont une inclinaison estimée à une dizaine de degrés, un cisaillement de plusieurs poteaux au niveau du rez-de-chaussée, un affaissement du dallage du hall d’entrée, une fissuration de 45% au niveau de certaines cloisons de séparation et une étanchéité de PHOTO:EL WATAN C La situation, qui ne cesse de se dégrader, risque d’aboutir au pire la terrasse défaillante. «Le CTC a bien voulu nous remettre ses recommandations, ainsi que les mesures à suivre pour stopper ces dégradations à court et moyen termes, avant de lancer une opération de renforcement et de réhabilitation de l’ouvrage», poursuit le représentant des habitants. «Les autorités sont au courant des risques qui pèsent sur nous et menacent nos vies, surtout que la bâtisse a connu de sérieuses dégradations ces dernières années, mais sans résultat», affirme notre interlocuteur. Ce dernier nous montre une pile de correspondances adressées depuis 1990 à tous les responsables qui se sont succédé à la direction de l’OPGI, de l’urbanisme, mais aussi aux walis, aux présidents de l’APC, mais sans aucun résultat. «On n’a même pas daigné nous accorder une audience pour écouter nos doléances, et tenter de trouver des solutions à une situation devenue une source de sérieuses inquiétudes pour nous», regrette-t-il. Les locataires ont nourri des années durant l’espoir de voir leur immeuble bénéficier d’une réhabilitation par l’OPGI, comme ce fut le cas pour d’autres bâtisses de la ville. Depuis 2002, la situation s’est nettement dégradée, et l’attente dure encore pour ces 29 familles CONSTRUCTIONS ILLICITES DANS LA WILAYA Les communes impuissantes L ’intervention des services de la wilaya de Constantine est devenue, désormais, indispensable pour endiguer la propagation des constructions illicites dans certaines communes. Ce phénomène, qui a pris de l’ampleur, ces dernières années, échappe complètement aux communes, dépourvues de pouvoirs et de moyens nécessaires. Lors du conseil de wilaya, tenu, mardi dernier, la maire d’El Khroub, Abdelhamid Aberkane a soulevé le danger que représentent ces constructions anarchiques, qui défigurent le périmètre urbain. Il a souligné qu’il est devenu impossible de gérer cette situation dans sa commune. En dépit de plusieurs opérations de démolition, ces constructions réapparaissent toujours et en nombre plus important, ce qui représente un énorme fardeau pour la commune. «Actuellement, ces constructions posent un sérieux problème, et nous causent beaucoup de désagréments. Nous ne pouvons plus faire face à ce phénomène, nous demandons l’intervention de la wilaya, a indiqué le P/ APC d’El Khroub. Ce dernier a donné l’exemple de la localité de Guettar El Aïch, qui connaît un développement incroyable et son territoire s’élargit chaque jour davantage. La situation ne diffère pas trop dans les autres communes de la wilaya. Pour sa part, le wali de Constantine, Hocine Ouadah, a affirmé que ses services prendront en charge ce problème dans les prochains mois. «Nous allons prendre des mesures pour mettre un terme aux constructions illicites. Et il y aura même des opérations de démolition», a-t-il dit. D’autre part, le wali a instruit les chefs de daïras et les maires de débarrasser tous les lieux occupés depuis des mois par des carcasses de bus, de voitures anciennes et de déchets solides, mais aussi libérer la voie publique transformée dans certaines cités en ateliers de réparation de véhicules en plein air. Yousra S. QUATRE MILLIARDS DE CENTIMES RECOUVRÉS PAR LA SDE L’opération de suspension de l’alimentation en gaz et en électricité lancée, il y a plus d’un mois, par les services de la société de distribution d’électricité et de gaz de la wilaya de Constantine (SDE) semble avoir donné ses fruits. La direction de la SDE a encaissé plus de 4 milliards de centimes, seulement dans la commune de Constantine, depuis le premier mai dernier, a-t-on appris auprès de Karim Boudoula chargé de communication de la direction de distribution de Constantine. «Cette opération a finalement obligé les abandonnés à payer leurs factures, et elle est toujours en cours même pendant le mois du Ramadhan», a-t-il déclaré. Il a ajouté que 36 918 foyers ont fait l’objet de cette action. Une bonne partie des mauvais payeurs habite des quartiers à Bellevue et à Sidi Mabrouk. Notons par exemple qu’à Bellevue, 1 256 foyers ont subi cette coupure avec le recouvrement de 1,7 milliards de centimes, alors qu’on a recensé 1232 foyers à Sidi Mabrouk. Y. S. l’issue d’une réunion ayant regroupé, mardi, le wali de Jijel, Larbi Merzoug, et les membres du conseil exécutif de wilaya et en présence du représentant de l’agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF), l’étude de réalisation d’une ligne ferroviaire électrifiée pour relier Jijel à Sétif sur 101 km a été approuvée. L’étude confiée en 2012 au groupement de bureaux d’études comprenant Setirail, Betur et LCTP, pour un délai de 46 mois, a été exposée après une première présentation qui s’est déroulée au mois de mai 2015 et à l’issue de laquelle des réserves avaient été formulées et l’Anesrif invitée à préparer une troisième variante au tracé. La plus courte longueur (101 km), la proximité du tracé de la pénétrante autoroutière Djendjen-El Eulma, le coût financier par rapport aux deux premières variantes et la réduction du nombre d’ouvrages d’art et de tunnels, ont été parmi les critères ayant concouru au choix de cette variante, indique un communiqué de la wilaya. La future ligne ferroviaire sera destinée au transport de marchandises et de voyageurs, avec des vitesses allant de 80 km/h à 160 km/h. Le projet permettra de relier la wilaya de Jijel à celle de Sétif, avec une réduction du temps de parcours tout en augmentant les échanges commerciaux entre les deux wilayas, qui disposent d’une importante assise industrielle. La pénétrante ferroviaire participera aussi à étendre la zone d’activité du port de Djendjen grâce notamment à la rocade des Hauts-plateaux et à la future ligne Sétif- Batna qui assurera le prolongement au pôle pétrolier de Hassi Messaoud. Bien sur, la ligne ferroviaire qui s’inscrit dans le schéma national d’aménagement du territoire (SNAT 2030) permettra le désenclavement des localités urbaines se trouvant près du tracé et de promouvoir les réserves foncières à même d’accueillir des espaces d’échanges commerciaux (port sec, parc logistique…). Fodil S. 27 471 couffins distribués D epuis le début du mois de Ramadhan, 27 471 couffins ont été distribués au profit des familles démunies, a constaté le conseil exécutif de la wilaya à l’issue de sa réunion de ce mardi. L’opération, qui a touché toutes les communes de la wilaya, a été suivie par la distribution de 4700 aides d’une valeur de 5 000 DA chacune, organisée par la direction des affaires religieuses dans le cadre du fonds de la zakat. Pour ce qui est des restaurants ouverts pour servir des repas à la rupture du jeûne, leur nombre est de 23, répartis sur 12 communes. F. S. CHELGHOUM LAÏD (MILA) Les prix des fruits inaccessibles L a première dizaine du mois du carême est consommée, mais les prix des fruits, surtout, sont à peine croyables. Si les prix des légumes restent abordables, la cherté excessive des fruits n’a jamais atteint des seuils aussi vertigineux. Ces derniers sont, le moins que l’on puisse dire, inaccessibles. Par les temps qui courent, la majorité des acheteurs demandent après le coût de la marchandise étalée, puis repartent bredouilles. «C’est du jamais vu. Nous sommes commerçants de fruits et légumes de père en fils et nous n’avons jamais connu, par le passé ce phénomène de la cherté exagérée», s’indigne un commerçant du de la Cora à Chelghoum Laïd. Qu’on en juge : les pommes ont flirté avec les 500 DA le kilo, les pêches à 450 DA, la pastèque, ce fruit rafraichissant, est cédé entre 120 à 140 DA et le melon 150 DA. Quant aux prunes et aux figues, elles affichent respectivement 600 et 450 DA. La datte de qualité moyenne, a-t-on constaté, est proposée entre 900 et 1 200 DA (une vraie folie). Pour en venir à la pastèque son prix a pris de la très haute altitude. Si haute que Hakim. B, vendeur de fruits et légumes, jure sur tous les cieux que «les coûts de cette année n’ont jamais été égalés par le passé. Une pastèque de près de 6 kg, qui se vend à 950 DA, c’est du jamais vu dans les annales du commerce des fruits», renchérit-il. M. Boumelih El Watan BATNA Pour toutes vos annonces publicitaires: 14, avenue de l’Indépendance (route de Biskra) Tél. / Fax: 033 81 29 09 El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 8 ORAN INFO SIDI EL BACHIR SANTÉ 8 ANS DE PRISON POUR UN GROUPE DE MALFAITEURS Les médecins résidents reviennent à la charge L PHOTO : DR ● Après une assemblée générale tenue mardi après-midi à l’EHU d’Oran, les médecins résidents ont annoncé une série de décisions concernant la suite de leur mouvement de protestation pour dire «non» à la nouvelle loi sanitaire. e tribunal criminel de la cour d’Oran a rendu son verdict dans l’affaire des agresseurs de Sidi El Bachir, qui a fait les choux gras de la presse l’année dernière. Finalement, ce sont 8 éléments de ce groupe d’agresseurs qui sévissait à Sid El Bachir qui ont été jugés par le tribunal criminel de la cour d’Oran pour le grief d’«association de malfaiteurs», «violation de domicile», «agression à l’arme blanche», «kidnapping» et «vol». Ces derniers ont été arrêtés le 13 février 2014, suite à la violation du domicile de B.Y. Ils ont, en effet, attaqué ce dernier en utilisant des armes blanches dont des fusils harpons, puis l’ont déshabillé et ont tenté de le traîner vers la forêt voisine de cette localité sous les cris d’horreur de son épouse, qui, elle non plus, n’a pas échappé à leur violence. Toutefois, un de ces mis en cause a eu un brin de conscience et s’est interposé au moment où ses acolytes tentaient d’entraîner cette femme dans la forêt après lui avoir dérobé ses boucles d’oreille. L’arrivée des gendarmes a permis d’arrêter huit d’entre eux, alors que trois autres sont encore en fuite. Cités, hier, à la barre du tribunal criminel, les huit mis en cause s’aligneront sur les mêmes déclarations : «Ce jour là, on n’a pas attaqué ce couple mais le beau-frère de B. Y., un gardien de boîte de nuit qui, à chacun de ses retours de travail, alors qu’il était ivre, semait le tapage proférant des insanités.» Ce jour-là, alors qu’il était près de 4 h, ils auraient agi pour corriger ce dernier. Des déclarations qui ont été démontées par le témoignage des victimes qui, une fois de plus, maintiendront leurs accusations et chargeront les mis en cause. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis 10 ans de prison contre les prévenus. La défense plaidera la non-culpabilité insistant sur le manque de preuves. Après délibérations, les prévenus écoperont de 8 ans de prison, alors que les prévenus en fuite ont été condamnés par contumace à 20 ans de prison. S. Moncef L’assemblée générale des médecins résidents, mardi dernier, dans l’amphithéâtre de l’EHU d’Oran DÉLINQUANCE L 21 MALFAITEURS ARRÊTÉS EN 24 HEURES es médecins résidents n’en démordent pas et continuent leur action de protestation à raison d’une grève cyclique de trois jours par semaine pour exprimer leur refus du projet de la nouvelle loi sanitaire. Cela dit, mardi dernier, suite à leur sitin qui s’est tenu au niveau de l’EHU d’Oran, une assemblée générale s’en est suivie au sein de l’amphithéâtre du bloc pédagogique de la même structure dont le but était de débattre sur la suite du mouvement de protestation. «Plusieurs propositions furent débattues et soumises par la suite au vote à main levée, permettant de ressortir avec certaines décisions», nous expliquent les médecins résidents via un communiqué qui dévoile, de manière exhaustive, l’ensemble des décisions prises lors de cette AG : «Continuer le mouvement de grève, mais revenir à un seul jour par semaine à savoir le mardi.» Cette décision se veut un gage de bonne foi «en attendant l’invitation promise par le ministère de la Santé au comité des médecins résidents pour entamer des négociations et de participer à la commission chargée d’élaborer les modalités du service civil afin de trouver un terrain d’entente ne lésant pas la communauté médicale et aussi afin de s’aligner avec nos confrères des facultés de Sidi Bel Abbès et de Tlemcen». Autre décision prise : «L’organisation d’un sit-in national, en collaboration avec les délégués de toutes les facultés de médecine au siège du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, et ce, afin d’asseoir notre position.» Et enfin, «Le recours à une grève illimitée à caractère national dans le cas où aucune réponse n’est donnée par le ministère de tutelle». Akram El Kebir CHU Deux poses d’implant cochléaire réussies L es médecins du service ORL du Centre hospitalouniversitaire d’Oran, assistés par des spécialistes du CHU de Tlemcen, à leur tête le professeur Hadj Allal, ont réussi, hier, une greffe d’implant cochléaire sur deux enfants âgés de 5 et 6 ans, a-t-on appris du chargé de communication de l’hôpital d’Oran. Il s’agit en fait de la troisième opération menée dans ce service depuis 2013. Cette opération sera suivie d’une séance pratique d’orthophonie, dont les résultats seront connus dans un mois. Le 1er juillet 2013, les médecins avaient effectué une première pose d’implant cochléaire sur deux enfants malentendants de 4 ans, l’un d’Oran et l’autre de Naâma. En mars 2016, 4 enfants âgés de moins de 24 mois ont bénéficié de cette même opération. Une trentaine d’autres enfants sont inscrits sur liste d’attente. Ils attendent leur tour dans l’espoir de retrouver l’ouïe grâce à l’implant cochléaire, une technique innovante très pointue qui consiste à introduire une électrode à l’oreille. Le ministère de tutelle devra consacrer une subvention à ce service pour programmer des opérations deux à trois fois par an. Nayla Hammoud JARDIN PETIT VICHY Des spectacles dédiés aux enfants U n riche programme a été concocté par la division culturelle de l’Assemblée populaire communale d’Oran à l’occasion de ce mois de Ramadhan. A partir de dimanche prochain, des spectacles destinés aux enfants seront organisés au niveau du jardin «Petit Vichy», mitoyen du théâtre de Verdure Hasni Chekroun. «Des spectacles de marionnettes, des projections de films burlesques et de dessins animés sont à l’affiche à compter de dimanche 19 juin 2016 à partir de 22h», selon la commune d’Oran. Cette initiative est venue à point nommé. La canicule caractérisant le climat de ce mois de Ramadhan favorise les sorties nocturnes des familles qui préfèrent sortir en plein air après la rupture du jeûne. «Les jeunes spectateurs et leurs parents seront accueillis dans un cadre agréable et champêtre dans ce vaste espace entièrement réaménagé par les services techniques de la commune d’Oran», selon la même source. Zekri S. D ans le cadre de l’application du dispositif visant à renforcer la sécurité à l’occasion du mois de Ramadhan, les éléments de la sûreté de la wilaya d’Oran ont arrêté, durant ces dernières 24 heures, 21 individus pour différents délits de vols multiples, port d’armes prohibées, tentatives de coups et blessures volontaires, usage et commercialisation de stupéfiants. Ces malfaiteurs ont été arrêtés dans plusieurs quartiers d’Oran lors de contrôles effectués par les unités de police. A noter que 2000 policiers ont été mobilisés pour renforcer la couverture sécuritaire durant le Ramadhan et la saison estivale, le dispositif porte sur le renforcement de la sécurité à l’intérieur du tissu urbain et dans l’ensemble des zones extra muros. Des barrages sont dressés également au niveau de plusieurs carrefours en plus des patrouilles de nuit comme de jour. Le but est de lutter contre la criminalité et sécuriser les biens et les personnes, indique-t-on. F. A. SIDI MAÂROUF UNE CONFÉRENCE SUR LA TOLÉRANCE ET LA PAIX U ne conférence en langue française est prévue après la prière de ce vendredi, au siège de la zaouia Belkaidia Hebria de Sidi Maârouf (Oran), dans le cadre du cycle de conférences «Dourous Mohamadia» organisées, chaque année, lors du mois sacré de Ramadhan. En effet, la 11e édition des «Dourous Mohamadia» qui a été inaugurée, lundi passé, par le ministre des Affaires religieuses en présence du ministre de l’Intérieur, est organisée sous le thème «Le bien et le salut de la oumma dans la voie du Prophète de la miséricorde». Les conférences présentées par une élite d’oulémas et théologiens dureront deux semaines avec des conférences chaque soir après la prière de Tarawih. «C’est un plaidoyer en faveur de l’humain et de la paix dans le monde, rappelant les rapports du Prophète de l’islam avec les nonmusulmans, et ses enseignements pour un monde meilleur. Il s’agit d’une occasion pour confirmer la position de l’Algérie dans la lutte contre les pensées extrémistes qui ternissent l’image des musulmans et dont nous avons payé le prix fort de l’insécurité», commentent M. Abed, jeune étudiant habitué des Dourous Mohamadia. Ces rencontres internationales sont de plus en plus populaires à travers le monde et comptent, cette année, des participants de plusieurs pays dont le Liban, la Syrie, le Yémen, le Soudan, la Jordanie, l’Egypte, le Maroc et Tunisie. R. Benchikh El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 8 RÉGIONS SUD 2e SESSION DU BAC À GHARDAÏA Les 7916 candidats concernés résolus à affronter l’épreuve C ’est en effet un nombre assez important d’élèves qui sont concernés par cette deuxième session d’examens partiels, appelés à refaire leur bac du 19 au 23 juin. Les candidats les plus touchés par cette fuite des sujets sont ceux de la série sciences expérimentales, obligés de refaire 7 matières. Le nombre d’élèves de cette filière est de 3176 dont 1427 filles. Les élèves de la filière gestion-économie et maths sont également concernés. Il s’agit de 1063 élèves dont 646 filles pour la première spécialité, parallèlement à quelque 364 élèves dont 209 filles pour la deuxième spécialité. CRAINTES C’est dire toute la difficulté induite par cette deuxième session en ce qu’elle comporte comme stress et inquiétudes, tant pour les candidats que pour leurs parents. Et encore, il n’y pas que le facteur de l’appréhension de cette deuxième session qui inquiète tous les concernés. Cette fois, il faut le refaire en prenant en considération deux autres paramètres importants, l’un d’ordre biologique et l’autre climatique, qui interviennent en cette saison. D’abord, il s’agit de plancher à nouveau sur les questions en plein mois de jeûne ce qui, notamment et précisément, dans cette région caniculaire, la soif peut avoir des répercussions sur le rendement. L’autre facteur inquiétant est justement cette importante vague de chaleur qui ne s’estompe toujours pas et qui n’est pas près de s’adoucir selon les bulletins météo. Est-ce que la climatisation sera disponible dans tous les 37 centres d’examen, éparpillés sur 11 des 13 communes que compte la wilaya de Ghardaïa, et si tant est que ce soit le cas, sera-t-elle efficace, efficiente et suffisante ? C’est la question qui taraude l’esprit des candidats et de leurs parents. «Que voulez-vous qu’on fasse, nous n’avons pas le choix. Et comme il faut y aller, nous irons une seconde fois affronter les épreuves de cette deuxième session qui nous a été imposée par la faute des tricheurs, des magouilleurs et de tous ceux qui n’ont aucune conscience», tonne un jeune candidat de Sidi Abbaz, qui venait juste de retirer sa convocation pour l’examen. DÉFI Une mère de candidate, quant à elle, s’est félicitée de ce que «les faussoyeurs de l’école algérienne et les rétrogrades de tous bords, n’ont pas PHOTO : B. SOUHIL ● Pas moins de 7916 candidats, dont 2028 concourront en candidats libres, sont concernés à Ghardaïa par la décision du gouvernement de refaire partiellement les épreuves du baccalauréat ● Près de la moitié (3852) de ces candidats sont des filles, dont 876 candidates libres. Les candidats devront faire face, en plein mois de carême à une chaleur torride de pas moins de 42° Celsius réussi à déloger cette grande dame de ministre de l’Education nationale qu’est Mme Benghebrit. L’Algérie doit être fière d’avoir une femme de cette trempe, de ce courage et de ce niveau. Toutes proportions gardées, je la compare à Mme Merkel. Que lui reproche-t-on ? Le fait d’être parve- nue, et ce, pour la première fois depuis de longues années, à avoir une année scolaire sans aucune grève et d’avoir fait signer aux partenaires sociaux une charte de l’éthique ?» Analyse pas tout à fait partagée par son accompagnatrice qui enfonce le clou : «Non, le problème pour ces mi- sogynes c’est que d’abord l’horreur c’est quelle soit une femme. Ensuite, le fait de prendre la courageuse initiative de revoir les programmes, les enrichir et ainsi élever le niveau de nos enfants. La modernité fait peur aux partisans de l’obscurantisme. Voilà tout.» K. Djamel PROGRAMME SPÉCIAL RAMADHAN Radio Ghardaïa se met au diapason PHOTO : ELWATAN dez-vous sur les ondes», traitant de plusieurs thèmes, notamment sportifs, religieux et culturels et dotée de prix est réalisée en duplex avec le concours de 6 radios locales dont Ghardaïa, à savoir Laghouat, Djelfa, El Bayadh, Jijel et Aïn Témouchent, chaque mardi entre 15h et 17h. La radio locale de Ghardaïa a réussi à garder ses auditeurs E n deux temps, trois mouvements et tels des professionnels habitués de longue date à ces changements et ces adaptations en fonction des évènements, la radio locale de Ghardaïa a réussi avec brio à garder ses auditeurs et son temps d’écoute grâce à une jeune et dynamique équipe de journalistes, de techniciens et de jeunes éléments dans l’administration qui travaillent en étroite coopération, réussissant ainsi à créer une ambiance saine de travail dont le résultat saute yeux. Ce qui en ce mois sacré de Ramadhan se reflète par une remarquable diversité d’émissions animées par de sympathiques et compétents animateurs et animatrices dont les timbres de voix sont maintenant connus et reconnus dans toutes les chaumières de cette belle vallée du M’Zab et même ailleurs aux confins de la wilaya. De fait, et comme chaque année depuis sa création, la radio régionale de Ghardaïa consacre pour ses fidèles auditeurs une grille spécialement et entièrement dédiée à ce mois de partage et de piété. Une grille riche et variée a ainsi été concoctée à la grande joie des auditeurs traitant de divers sujets à caractère religieux, culturel, social et éducatif, à même de satisfaire ses fidèles auditeurs et attirer de nouveaux. AUDIMAT A tout seigneur, tout honneur, le Ramadhan, en ce qu’il véhicule de sacré, accapare une majorité absolue du temps avec des émissions sur le tafsir des hadiths et sourate coraniques animés par des imams des deux communautés (malékite et ibadites) qui composent la population de la région, ainsi que des débats sur l’histoire de l’islam et ses foutouhate et des conseils sur le comportemental du musulman et les bienfaits du jeûne. «Daâouate Essayem» et «Farès âala el kîma» Une émission interactive dénommée «Ren- TRANCHE FÉMININE Les femmes en particulier et la famille en général à travers l’émission «Fadaâ el ousra», particulièrement celles au foyer, ne seront pas oubliées, elles dont le rôle dans la réalisation des mets est essentiel en ce mois de grande consommation, avec des conseils sur la cuisine prodigués par des cordons bleus reconnus et avérés, notamment en ce qui concerne les besoins traditionnels spécifiques à la région en matière culinaire, notamment à travers «Naouafed âailiya», l’émission qui leur est consacrée quotidiennement. «Dalil el Moustahlek», une émission consacrée aux conseils sur la consommation, impliquant les responsables de la direction du commerce, ainsi que leurs collègues de la direction de la santé et de la population, qui seront aussi mobilisés sur le pont chaque dimanche à travers l’émission «Sahatouka fi ramadhan» pour prodiguer des conseils aux consommateurs sur le comment acheter et que ne doit-on pas acheter. Quels sont les produits à éviter et pourquoi ? Des émissions interactives sont aussi programmées, notamment lors des émissions de jeux et de rire. Le spirituel a aussi une bonne place dans cette grille avec l’émission «Sâa souffi», consacrée à la découverte de la musique spirituelle occidentale et orientale dans le monde islamique. En cette période de l’Euro et de la Copa América, le spécialiste maison du sport, Bakir Metehri, tiendra en haleine les puristes sur ces deux grands évènements sportifs, ainsi que sur les news de notre équipe nationale de football dans la perspective du tirage au sort du Mondial 2018 en Russie. La radio de Ghardaïa met le paquet en renforçant les missions de direct, l’interactivité ainsi que les nouveautés afin de promouvoir le vivre- ensemble et ainsi rester au contact permanent avec ses auditeurs. C’est dire que Ramadhan avec Mokhtar Bahnas à la baguette, comme directeur intérimaire et le trio de producteurs, Karima Slamat, Youcef Lassakeur et Rabie Mihoubi, aux manettes de la production, est bien parti pour accrocher, un mois durant, les auditeurs et auditrices de tous bords et de tous les goûts. Les mélomanes et nostalgiques des années fastes du châabi seront servis par les inoxydables maîtres de la console, Smaïn et son idole, cheikh Ammar Ezzahi, et par Hichem et Hakim pour ceux de Cheikh El Hadj El Hachemi Guerrouabi. K. Dj. BORDJ OMAR DRISS La délinquance urbaine, un fléau qui inquiète L’augmentation de la délinquance urbaine ces derniers mois, notamment avec la multiplication des actes d’agression contre les biens, préoccupe la population de Bordj Omar Driss, à 700 km au nord d’Illizi. En fait, le développement des actes de cambriolage de domiciles ou de commerces dans cette localité génère un sentiment d’insécurité chez les habitants, qui estiment que leur commune doit disposer d’un commissariat de police pour réduire les agressions et faire reculer les malfaiteurs. Bouda Brahim El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 9 RÉGION EST UN INVESTISSEUR RÉTABLI DANS SON DROIT À KHENCHELA RÉCUPÉRATION DE CUVETTES EN BOIS DE CÈDRE Le Conseil d’Etat dit non aux abus de pouvoir Les services de la gendarmerie de la wilaya de Khenchela ont mis la main, lundi soir, sur des dizaines de cuvettes en bois dans un camion après une course poursuite d’une demi-heure, selon des témoins oculaires. L’opération est survenue dans la localité de Aïn Djerbouâa, à 16 km au sud de Khenchela. Le conducteur du camion de poids lourd a refusé de s’arrêter devant le barrage installé par la patrouille de gendarmes. Il a préféré prendre la fuite, laissant derrière lui des dégâts causés à des maisons qui ont été heurtées par son camion pendant la poursuite. Après une longue course, ce dernier a abandonné le camion et la marchandise en prenant une destination inconnue, mais il a été identifié par les services de sécurité. Cette opération importante rentre dans le cadre de la protection des forêts, lesquelles sont exposées aux pillages et destructions organisés par des groupes mafieux. Ce qui M. T. menace le cèdre de disparition. ● Nadir Zitouni a été victime d’une décision qui le privait d’un terrain domanial obtenu dans le cadre de l’encouragement de l’investissement. A ■ OUM EL BOUAGHI UN VOLEUR BLESSÉ AVANT D’ÊTRE ARRÊTÉ PHOTO:D.R. près trois ans d’attente, le Conseil d’Etat a rendu, récemment, son verdict, confirmant celui prononcé par le tribunal administratif d’Oum El Bouaghi le 18 mars 2014. Le Conseil d’État dit non aux «abus de pouvoir», et annule la décision de l’ex-wali de Khenchela, Djelloul Boukarabila, muté à Saïda. Selon le jugement retiré par le plaignant, Nadir Zitouni, jeune investisseur résidant à Constantine, et dont nous détenons une copie, non seulement le jugement annule la décision n°1266 du 13 mai 2013, mais condamne aussi la wilaya de Khenchela à verser au plaignant des dommages et intérêts d’un montant de 200 000 dinars. Le Conseil d’Etat considère que l’ex-wali, en signant cette décision, a violé les droits du plaignant consignés dans une première décision en sa possession, et que pour ce faire, le tribunal a estimé que le wali avait commis un abus de pouvoir. Par conséquent la décision du wali est annulée et le plaignant dédommagé. Les détails de cette affaire remontent à 2013, lorsque le plaignant, Nadir Zitouni, a déposé une plainte à la chambre administrative auprès de la cour d’Oum El Bouaghi, et une autre à l’Office central de répression de la corruption à Alger, ce dernier l’ayant à son tour adressé au procureur général de la cour d’Oum El Bouaghi. Il accuse l’ex-wali de «favoritisme, d’exploitation de ses fonctions et d’abus de pouvoir», à son encontre, pour avoir annulé une décision administrative pourtant signée par ses soins, décision qui le privait d’un terrain, domaine de l’Etat et à vocation industrielle, dans le cadre de l’encouragement des investissements, attribution dont aussi avait bénéficié l’ancien associé du plaignant, Labani Amar, qui est un proche de l’ex-secrétaire général de la wilaya, Kicha Rachid, démis de ses Le projet apicole devrait être implanté à Aïn Touila fonctions et mis à la retraite. Cette décision a été signée par Djelloul Boukarabila, sous le n° 88 en date du 27 janvier 2013. Il faut préciser, par ailleurs, que le plaignant avait la ferme volonté depuis 2003 déjà de lancer un investissement dans le domaine apicole, mais son dossier n’a pas été accepté suite à des blocages bureaucratiques. Suite à ce premier échec, il est contacté par son ancien associé, Labani Amar, qui lui propose de relancer ensemble ce projet d’investissement, en s’appuyant sur son lien parental avec le SG pour faciliter l’acquisition du terrain, proposition acceptée par le plaignant. Ces deux associés allaient effectivement obtenir, en un temps record et avec des facilités, un terrain de 5 hectares dans la commune de Aïn Touila (wilaya de Khenchela). De suite, les deux associés entamèrent les démarches auprès d’une banque pour l’obtention d’un crédit pour financer leur investissement. Mais Nadir Zitouni, allait apprendre très vite qu’une deuxième décision a été signée par l’ex-wali annulant la première, la nouvelle décision bénéficiant uniquement à Labani. Plus grave encore pour le plaignant, certaines administrations et des fonctionnaires iront même jusqu’à essayer de le convaincre d’abandonner définitivement son projet et ses démarches pour recouvrer ses droits bafoués, en contrepartie de l’attribution d’un autre terrain dans le cadre de l’encouragement à l’investissement. Le plaignant refusa fermement ces «propositions» et décida de frapper aux portes de la justice. Le jeune investisseur a lancé un appel d’aide au nouveau chef de l’exécutif de wilaya, Hammou Bekkouche, afin de reprendre son projet et de réaliser son rêve. Mohamed Taïbi Six individus non identifiés ont investi, dans la nuit du lundi à mardi, la tente d’un maquignon nomade, installée en bordure de la route reliant Aïn-Fakroun à Sigus, dans la circonscription communale d’El-Amiria (Oum El-Bouaghi), avons-nous appris du commandement de la Gendarmerie nationale. L’indésirable groupe de malfaiteurs a d’emblée roué de coups de bâton la victime ainsi que son épouse, pour tenter de s’emparer de son cheptel d’ovins. Il n’a dû son salut qu’à l’intervention d’un voisin, qui a ouvert le feu au moyen d’un fusil de chasse dans la direction des assaillants, atteignant grièvement l’un d’eux au bras gauche et au cou. Aussitôt alertés, les gendarmes de la brigade locale se sont déplacés sur les lieux. Les recherches enclenchées à l’encontre des mis en cause ont permis d’interpeller le malfaiteur blessé à hauteur d’une stationservice, non loin du lieu du méfait, alors que ses acolytes ont, malheureusement, réussi à prendre la fuite. Il a été évacué vers l’établissement sanitaire de Sigus, puis transféré à l’hôpital de Aïn Fakroune, où il est gardé en observation médicale. Une enquête est ouverte par la Gendarmerie nationale d’El-Amiria. L. Azzouz ■ SOUK AHRAS SAISIE DE 160 KG DE VIANDE AVARIÉE Aux premiers jours du mois de Ramadhan, les services de sécurité ont réussi à prendre en flagrant délit d’abattage clandestin et de tentative de vente de viande rouge avariée, quatre individus, selon un communiqué rendu public, hier, par la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Souk Ahras. Les mis en cause ont été auditionnés au niveau du 7e arrondissement de la sûreté urbaine et la viande impropre à la consommation a été saisie par les mêmes services. A. Djafri SAISON ESTIVALE À EL TARF La grand-plage d’El Kala revalorisée O n l’appelle ainsi bien qu’elle ne soit pas la plus grande des trois plages d’El Kala-ville, mais c’est celle qu’affectionnent particulièrement les résidants qui ont abandonné progressivement aux vacanciers la longue plage d’El Mordjane dont l’ancien nom était Plage de l’usine. Car se dressait là, à même le sable, une conserverie de sardines, dont il ne reste aujourd’hui que quelques pans de mur qui jouxtent l’inénarrable hôtel El Mordjane, œuvre de François Pouillon, abandonné par toutes les politiques de relance touristique. Grand-Plage a pris de l’allure. Elle a été aménagée de fort belle manière pour faciliter son accès même aux personnes handicapées. Auparavant, il fallait dévaler un haut talus pour atteindre le sable fin et doré qui fait la notoriété balnéaire de la région. Trois niveaux de circulation reliés par des escaliers remplacent désormais le dénivellement de terrain, facile à emprunter avant la baignade mais plus difficile à gravir en fin de journée. Les lampadaires et candélabres, une fois allumés, font de ce petit coin noyé de lumière la nuit le bonheur des familles du quartier de Grand-Plage et de celui des bungalows qui devaient traverser la ville pour prendre le frais à la nouvelle corniche ou celle d’El Mordjane. Tous les soirs comme également sur les autres plages, les familles s’installent à même le sable ou apportent tables et chaises pour prendre carences particulièrement pour ce qui concerne la propreté des lieux publics, plages comprises, et l’hygiène des restaurants et autres vendeurs de nourriture du même acabit. On craint encore une accentuation des coupures d’eau et d’électricité comme cela a déjà été le cas cette semaine à El Kala avant même la déferlante des vacanciers. Le programme d’animation des soirées proposées par la direction de la culture est réparti sur plusieurs daïras et cette année encore le théâtre de plein air d’El Kala sera payant. Ce qui n’est pas une mauvaise chose si tout le monde paye bien entendu et sans exception sinon ce sera une hogra de plus. Slim Sadki Des lieux propres et éclairés pour accueillir la saison estivale le thé à la menthe les pieds dans l’eau ou presque. A noter encore que cette nouvelle réalisation réceptionnée officiellement pour l’ouverture de la saison estivale, bien qu’elle fût fin prête depuis quelques semaines, est l’œuvre d’une entreprise locale qui, nous dit-on, y a mis du cœur parce que précisément c’est Grand-Plage. C’est le Ramadhan, et s’il y a du monde qui se presse sur le bord de mer la nuit, cela n’empêche qu’il y ait des baigneurs qui se jettent à l’eau pendant la journée affrontant cette règle infondée qui interdirait de le faire pendant la journée. Ce sont également les boulevards qui sont pris d’assaut après la rupture du jeûne. Les promeneurs, surtout en familles, y font d’incessants allersretours jusque tard dans la nuit. Cette année, c’est à El Tarf, le chef-lieu, que les résidents ont enfin pu se dégourdir les jambes et prendre le frais sur les nombreuses placettes qui ont été réalisées et aménagées pour la saison estivale. Une saison estivale ouverte officiellement le 5 juin et où rien de particulier ne la distingue des précédentes sur le plan organisationnel. Les mêmes dispositifs ont été reconduits avec certainement les mêmes OUM TEBBOUL SANS TÉLÉPHONE La localité d’Oum Tebboul est partiellement privée de téléphone, avons-nous appris auprès des habitants. La raison fournie par les services des télécommunications, est invraisemblable. Un entrepreneur à qui ont été confiés des travaux sur le réseau a démonté les boîtes et les câbles à la veille du Ramadhan et n’a pas réapparu depuis. S. El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 9 KABYLIE INFO SIT-IN DES RETRAITÉS DE L’ENIEM MARCHÉ SPÉCIAL RAMADHAN À TIZI OUZOU Un espace pour réguler D les prix ● La direction du commerce a initié pendant ce mois de Ramadhan un marché qui offre des prix abordables et privilégie le produit national. our la deuxième année consécutive, la direction du commerce de Tizi Ouzou a ouvert un marché spécial Ramadhan. Cet espace commercial a été ouvert au niveau des locaux de l’ancienne gare routière à l’entrée ouest de Tizi Ouzou. A l’intérieur, des espaces et stands sont aménagés afin de recevoir les produits proposés par les différents producteurs qui y prennent part. Hier, la majorité des stands était déjà occupée. On y trouvait de tout. Des produits laitiers, des viandes rouges et blanches, des œufs, des fruits et légumes, de l’eau minérale et autres boissons, de la semoule, ainsi que des produits d’entretien. En parallèle, d’autres produits viennent s’ajouter à la liste des produits de consommation, à l’instar des habits, chaussures et articles de ménage. Ceci, en attendant que les autres espaces encore vides, hier, soient remplis. Les produits sont tous proposés à des prix concurrentiels. La transaction se faisant directement sans intermédiaires entre le producteur et le client fait que les «prix d’usine» sont ceux affichés. Une manière de venir en aide aux ménages modestes pendant ce mois de piété. C’est de cette façon PHOTO : EL WATAN P Des dizaines de stands sont aménagés dans l’espace commercial que le client peut facilement voir la note de ses courses baisser sensiblement. Pour les fruits et légumes, la différence de prix est de 20 dinars et plus pour chaque produit. Les yaourts sont cédés entre 2 et 5 dinars de différence par rapport aux prix proposés habituellement au niveau des commerces. Pour les produits d’entretien, on relève aussi une nette baisse, puisque les prix affichés peuvent offrir une économie de 100 dinars, souligne une vendeuse. Autres produits dont les prix sont «cassés», la semoule et la farine, affichés avec une baisse qui peut aller jusqu’à 50 dinars. «C’est très inté- ressant, puisqu’ici, on peut préserver un tant soit peu son porte-monnaie», se réjouit une cliente rencontrée devant l’étal réservé aux viandes rouges. Et ici aussi, la réduction des prix est tout autant remarquable. Il faut dire que cette initiative a pour but de parer aux surenchères et aux hausses de prix des produits de première nécessité pendant le mois de Ramadhan. Pour la direction du commerce locale, le marché en question, qui encourage la concurrence de manière positive, permet de réguler les prix et d’éviter que ces derniers s’enflamment chez les autres commerçants. Pour rappel, il s’agit de la deuxième initiative du genre qu’entreprend d’organiser la direction du commerce locale pendant le mois sacré. L’année passée, ce marché a connu l’afflux des consommateurs en nombre important, notamment après la rupture du jeûne. Ils étaient attirés surtout par les bas prix pratiqués, mais aussi par la disponibilité des produits de première nécessité pour les ménages en ce mois de Ramadhan. Un succès que compte renouveler cette année encore la direction du commerce, avec à la clé la promotion du produit national. Tassadit Ch. LÉGISLATION DU TRAVAIL Les infractions en hausse ● 4886 mises en demeure ont été adressées par l’inspection du travail à des entreprises publiques et privées. P lus de 1800 procès-verbaux d’infractions relatives au non-respect de la législation du travail ont été dressés durant l’année 2015 par l’inspection du travail de la wilaya de TiziOuzou. Un bilan chiffré, présenté récemment devant l’APW fait ressortir 7532 visites de contrôle, ayant donné lieu à l’établissement de 6896 actes répartis comme suit : observation (179), mises en demeure (4886), procès-verbaux d’infraction (1831). Les sorties sur le terrain des inspecteurs du travail ont ciblé les 67 communes de la wilaya touchant ainsi les secteurs juridiques et les branches d’activité. Chacune des visites de contrôle réalisée a concerné, également, tous les domaines de contrôle, notamment ceux relatifs au placement de la maind’œuvre nationale lors des recrutements, sa déclaration aux services de la sécurité sociale, les conditions d’hygiène et de sécurité ainsi que les conditions de recrutement de la main- d’œuvre étrangère, est-il précisé. Les visites de contrôle et les actes dressés ont visé en premier lieu l’amélioration de l’intervention des services de la direction sur le plan qualitatif et quantitatif, ont expliqué les responsables de l’inspection du travail. Le taux de régularisation des infractions relevées est de 81,53 %. Ainsi, sur 4846 mises en demeure, 3984 contrevenants ont répondu favorablement à l’inspection du travail, alors que les PV dressés suite à la nonrégularisation sont au nombre de 902. Abordant le suivi de la situation sociale au niveau de la région, le rapport de l’administration rappelle que l’inspection du travail a eu à gérer des conflits collectifs au niveau de 28 entreprises publiques et privées. En cause, rupture du dialogue social, entrave par l’employeur au libre exercice du droit syndical, non aboutissement des négociations, la situation socio-professionnelle des travailleurs. «Le rôle de nos services s’articule autour de la prévention par le biais de la sensibilisation et l’assistance, l’orientation des partenaires sociaux avant et pendant le conflit, ainsi que les tentatives de conciliation selon les attributions qui lui sont conférées par la loi 90-02 relative à la gestion des conflits collectifs de travail et l’exercice du droit de grève». En outre, il a été enregistré, durant l’année 2015, 58 grèves, tous secteurs d’activité confondus. Néanmoins, un léger recul est observé, comparativement à 2014 où 61 arrêts de travail ont été enregistrés. Cette baisse serait due, essentiellement, au calme relatif constaté notamment dans le secteur de l’éducation nationale et les finances, selon la même source. Par secteur d’activité, l’administration était la plus touchée avec 25 débrayages, suivie du secteur de l’industrie (17), le BTPH (10), les services (5) et l’agriculture (1). Au total, 114238 journées ont été perdues conséquemment à ces mouvements de grève. A. Tahraoui es dizaines de retraités de l’Entreprise nationale des industries de l’électroménager (Eniem) de Oued Aïssi (Tizi Ouzou) ont observé hier un sit-in de protestation devant le siège de la direction générale, situé au chef-lieu de la wilaya. Ils exigeaient du PDG de l’entreprise d’honorer ses engagements concernant l’application des mesures d’accompagnement dont il a signé les conventions dites «de branche» en présence des représentants du gouvernement et de la centrale syndicale UGTA, indiquent des protestataires. Ces retraités, au nombre de 200 et ayant plus de 30 ans d’exercice au sein de l’entreprise, déplorent «le mépris à notre égard de la part, non seulement du directeur général, qui nous a reçus devant le siège, au lieu que ce soit dans son bureau, mais aussi de la part des représentants des travailleurs du syndicat UGTA de l’entreprise et du comité de participation, qui n’ont pas osé s’enquérir des problèmes de leurs anciens camarades en protestation», ajoutent-ils. Ces derniers, dont certains sont partis dans le cadre de la retraite anticipée, envisagent d’organiser d’autres «actions de protestation si la direction persiste dans son mutisme concernant nos droits, d’autant que l’Etat a bel et bien accompagné et assumé ses responsabilités dans cette affaire», affirmentils, précisant qu’ils sont soutenus par nombre de leurs camarades encore en poste. «Dans les années 1990, l’Eniem employait 5500 travailleurs, en postes directs, nombre réduit aujourd’hui à 1800 employés, dont certains indirects. C’est vous dire la grave précarité dans laquelle on veut mettre tout ce collectif de pères et de mères de familles qui se sont sacrifiés, et se sacrifient encore, pour le label des produits de cette prestigieuse entreprise, connus et appréciés hors de nos frontières», nous diront avec amertume nos interlocuteurs. S. Yermèche DIRAH ( SOUR EL GHOZLANE) TOUTA DANS L’ISOLEMENT P erchés sur les hauteurs de la commune de Dirah, 50 km au sud de Bouira, les habitants de la localité de Touta, peuplée d’une cinquantaine de familles environ, déplorent les conditions de vie en constante dégradation. Privés d’un minimum de commodités vitales, les villageois qui n’ont jamais cessé d’interpeller les autorités locales sur la nécessité de prendre en charge leurs doléances exprimées depuis des années, interpellent cette fois-ci, dans une correspondance, le Premier ministre. Ils ont énuméré plusieurs insuffisances. Le village manque presque de tout. L’eau potable se fait rare et coule timidement dans les robinets, déplorent les villageois, en rappelant que les familles se trouvent obligées de recourir à l’eau de source, où à l’achat de citernes au prix de 1200DA. «Nous vivons dans des conditions intenables. Les élus sont au courant de nos souffrances mais aucune procédure visant de sortir le village de son isolement n’a été envisagée», ont dénoncé des villageois, en soulignant que même la localité est privée d’un réseau d’assainissement. «Notre village n’a pas bénéficié ni d’extension du réseau électrique ni d’entretien du réseau routier», déplore-t-on. Les villageois soulignent que le projet visant le raccordement de leur foyer au réseau du gaz naturel a été affecté à une autre localité de la commune. «Nous étions concernés par le programme de raccordement des villages de la commune au réseau du gaz naturel, mais notre village a été exclu de ce projet tant attendu. Aucune explication ne nous a été donnée par les responsables au niveau local», dénoncent-ils. Les villageois réclament, entre autres, la réhabilitation de la route, sur un linéaire de 2 km, menant du village au chef-lieu communal de Dirah, impraticable pour la circulation automobile et l’inscription de projets de développement pour stabiliser les populations dans leur village et éviter l’exode rural. A. Fedjkhi A nos lecteurs et annonceurs de BOUIRA El Watan change d’adresse : Cité Draâ El Bordj. 280 logements. Bt 5. 2e étage. Tél./Fax : 026.93.67.68 El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 9 RÉGION OUEST MATEMORE (MASCARA) SEBDOU Lancement d’une unité de production d’orge hydroponique Les habitants dénoncent un cadre de vie précaire U ne unité de production d’orge hydroponique, fourrage pour ruminants, vient d’être lancée à Sebdou. L’initiateur du projet, un jeune agronome de Sebdou, aspire, à travers cette nouvelle technique de culture hors sol, à la réduction du coût du fourrage et à l’amélioration de la production laitière. Le projet en question est une chambre spéciale de germination de l’orge d’une capacité de production de 12 quintaux/jour d’orge verte. Selon le directeur de l’agriculture de Tlemcen, Fettouhi Mohamed, ce mode de culture hydroponique permet d’obtenir un fourrage vert de qualité en 8 jours seulement, et tout au long de l’année. Un kilo d’orge permet de produire jusqu’à 8 kg de fourrage vert en utilisant entre 2 et 3 litres d’eau au lieu de 50 litres en culture classique (en sol). Quant à l’irrigation, elle se fait par nébulisation. Par ailleurs, ce nouveau système qui permettra de produire du fourrage vert hydroponique rapidement et très nutritif à faible coût et d’augmenter la production du lait, est une alternative pour pallier aux déficits fourragers liés aux conditions climatiques dans cette région agropastorale touchée ces dernières années par une sécheresse aggravante. O. E. B. ● Les habitants de Matemore sont en colère. Pour eux, Matemore enregistre un retard considérable en matière d’aménagement urbain. «Toutes les rues de Matemore et Zelagua, une agglomération secondaire, sont dégradées à 100%. Elles deviennent un véritable bourbier en période hivernale et des usines à poussière le reste de l’année», disent-ils. D e nmbreuses associations de quartier de la localité de Matemore, à 20 km de Mascara, ont exprimé leur préoccupation face à l’état déplorable dans lequel est plongée leur cité. «Toutes les communes avoisinantes ont eu leur part de développement sauf notre localité qui patauge dans le sous-développement», crient les représentants des associations. Matemore enregistre un retard considérable en matière d’aménagement urbain. «Toutes les rues de Matemore et de Zelagua, une agglomération secondaire, sont dégradées à 100 %. Elles deviennent un véritable bourbier en période hivernale et des usines à poussière pendant le reste de l’année», disentils. Dans cette optique, les habitants réclament la réalisation d’une déviation afin de diminuer le trafic automobile dans la ville. En outre, l’insécurité est parmi les préoccupations majeures des habitants. «Notre village est devenu un véritable fief de tous les vices sociaux. La montée en puissance des associations de malfaiteurs spécialisées dans les agressions avec armes blanches inquiète de plus en plus la population», précisent les représentants des associations. Pour une meilleure couverture sécuritaire, les habitants de Matemore réclament l’installation d’une structure de police. Côté habitat, le logement demeure une préoccupation importante pour les citoyens. «La demande de logement social à Matemore est très forte», nous dit-on. Par ailleurs, le manque d’infrastructures sportives et autres handicape les jeunes qui souffrent de l’oisiveté. «C’est malheureux que notre localité soit dépourvue de toutes infrastructures de sports et de loisirs. Les jeunes assoiffés de la pratique sportive sont contraints de faire des déplacements à Mascara», nous dit-on. Mis à part les deux aires de jeu, aucune infrastructure de sport n’existe à Matemore. Souag Abdelouahab TLEMCEN 737 foyers raccordés au réseau de gaz de ville TIARET L e programme de raccordement au gaz de ville se poursuit à travers la wilaya de Tlemcen. Ces jours-ci, 737 foyers ont été raccordés. Cette opération a touché les communes de Amieur, Sidi Abdelli et Bensekrane. A noter que ce programme lancé en 2013, dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014, dont le taux d’avancement a atteint les 60%, cible le raccordement de 55 500 foyers à travers la wilaya pour une enveloppe financière estimée à 15 milliards de dinars. Cette opération, selon le directeur de la société de distribution de l’électricité et du gaz, Dammouche Mohamed Amine, sera suivie prochainement d’une opération similaire qui touchera 1150 foyers à Tizi dans la commune d’Aïn fezza. Par ailleurs, selon toujours ce responsable, la wilaya a bénéficié, au titre du plan quinquennal 2010/2014, du raccordement au gaz naturel de 30 000 foyers, soit 1000 km de canalisation. O. E. B. La maternité sous pression MOSTAGANEM 19 dealers arrêtés depuis le début du Ramadhan PHOTO : DR L CHLEF La maternité Fatma-Zohra Aourai de Tiaret L a maternité Fatma Zohra Aourai de Tiaret connait, ces derniers-temps, une activité des plus intenses, avons-nous constaté sur place. Disposant d’un effectif en rapport avec la cadence coutumière, l’établissement, un joyau architectural doté de toutes les commodités, fait paradoxalement face à une terrible pression induite par les transferts de malades depuis les daïras environnantes et même d’autres wilayas comme Tissemsilt ou Relizane. Doté de 109 lits, le personnel de l’établissement se voit souvent contraint de suivre certaines parturientes à même le sol. La structure, qui compte 12 spécialistes dont deux réanimateurs, un gynécologue ainsi que les médecins de la mission chinoise, déborde. «Il nous arrive de pratiquer jusqu’à 15 césariennes par jour», s’offusque le PCM. «Mais là où le bat blesse, dit Larbi Sekine, le directeur de l’établissement, c’est de voir les parturientes qui ont accouché par césarienne dans une structure privée amener leurs bébés pour placement en couveuse.» Cette pratique de certaines parturientes, est peu orthodoxe aux dires du directeur, sachant qu’un acte de ce genre chez le privé coûte 80 000 DA. Les chiffres qu’enregistre cet établissement restent éloquents. En 2015, il a été enregistré 1085 évacuations reçues avec a brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants de la 9ème sûreté urbaine de Mostaganem a arrêté 19 dealers, dont un mineur, âgés entre 14 et 36 ans. Ces derniers qui activaient après le «f’tour» au niveau de différents quartiers de la ville à l’instar de la cité Essalem, Sidi El Medjdoub, 544 logements et plage Metraba, ont été pris en flagrant délit en possession de kif. Ils ont été présentés à la justice pour détention et trafic de stupéfiants. L. H. supports de 13 établissements sanitaires. Sur les 9980 accouchements en 2015, il a été enregistré 5613 accouchements normaux, 3286 césariennes, 190 aux forceps, 588 prématurés et 303 grossesses gémellaires. Pour les 4 premiers mois de 2016, il y a eu 1154 évacuations, dont certaines à risques. «Une véritable médecine de guerre», lâche Larbi Sekine, destinataire tout autant que ses pairs de l’instruction ministérielle n°6 du 5 mai 2016 où des commandements pour le moins difficiles à mettre en application sont préconisés pour mettre en symbiose un dispositif déjà chargé. Une véritable fourmilière constituée de parturientes et, surtout, de leurs proches parents qui viennent de partout caractérise l’établissement. Rencontré devant la porte de la maternité, un homme dont la fille venait d’accoucher et qui attendait l’heure de la visite, nous a déclaré qu’il était venu d’un douar de la wilaya de Tissemsilt. «Parce qu’au village le plus proche, il n’y a même pas de sage-femme», a-t-il affirmé. Venu de MechraaSfa, un mari dans le même cas a déclaré que les gens de son village ont de tout temps eu recours à la maternité de Tiaret parce que les autres structures médicales de la région n’ont rien et surtout pas de personnel médical qualifié. A. F. 8 restaurants Rahma opérationnels H uit restaurants Rahma sont opérationnels à travers la wilaya depuis le début du Ramadhan, a-t-on appris auprès de la direction de l’Action sociale. Parmi eux, figure un restaurant ouvert par des médecins bénévoles à haï Zeboudj, dans la ville de Chlef. A ces derniers s’ajoutent le Croissant-Rouge algérien et l’association Nass El Khir. Ces établissements offrent des centaines de repas aux nécessiteux, SDF et passagers et ce, dans le strict respect des conditions générales d’hygiène, selon le premier responsable du secteur. A.Yechkour VENDS LOCAL AVEC SOUS-SOL situé 6 rue des Pommiers, près de Mdina J’dida à Oran. Prix après visite. Tel : 05 57 05 28 84 El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 10 I N T E R N AT I O N A L E MANIFESTATIONS CONTRE LA LOI TRAVAIL La France sous l’emprise de la violence sociale ? ● Le projet de la réforme du code du travail dit «loi El Khomri» mine, chaque jour un peu plus, la société française. Paris De notre correspondant PHOTO : DR S ocialement, rien ne va plus en France. Le bras de fer entre les syndicats majoritaires et le gouvernement socialiste, qui dure depuis plusieurs semaines, est loin d’être terminé. Le projet de la réforme du code du travail dit «loi El Khomri» mine, chaque jour un peu plus, la société française, en proie à une crise sociale profonde, un chômage très élevé et un niveau de précarité alarmant de l’emploi. Pis encore, le phénomène de la violence prend une ampleur dangereuse et sans précédent en marge des grèves, des blocages d’usines et des manifestations contre ladite réforme, que ce soit le fait des forces de l’ordre ou de certains manifestants. Avant-hier, lors d’une manifestation unitaire monstre à Paris, le pays organisateur de l’Euro 2016 en cours semble avoir évité de justesse une véritable tragédie. Un cap serait franchi dans cette violence sociale. En effet, des sources sécuritaires, citées hier par les médias, ont indiqué qu’en marge de l’action de contestation organisée à l’appel des syndicats et des partis de gauche, des dizaines d’individus auraient «vandalisé» l’hôpital universitaire Necker-Enfants malades. Heureusement, les dégâts causés ne sont que matériels. C’est essentiellement les vitres de la façade qui ont volé en éclats sous un tas de projectiles. Si la majorité des témoins évoquent des «dommages collatéraux» de l’affrontement entre manifestants et policiers, Mobilisation et violences contre la loi Travail la ministre française de la Santé, Marisol Touraine, a dénoncé un acte «insupportable», tandis que son collègue Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, a parlé de faits «inacceptables». Cet événement a été, par ailleurs, récupéré par certains responsables politiques de la droite, pour s’attaquer aux organisations syndicales leur reprochant d’être «irresponsables». Certaines voix, même au sein du Parti socialiste au pouvoir, veulent exploiter ces violences pour prétexter l’interdiction des futures manifestations contre la loi Travail. Sur le plan judiciaire, le préfet de police de Paris, Michel Cadot, a affirmé, lors d’une conférence de presse, que 41 personnes soupçonnées d’avoir participé aux actes de dégradation ont été placées en garde à vue. En attendant les résultats de l’enquête de police, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, qui gère l’établissement ciblé, compte porter plainte. Samir Ghezlaoui Le président Hollande menace d’interdire les manifestations Le président François Hollande a annoncé, hier, que les manifestations pourraient être interdites dans les prochains jours en France, si la préservation des «biens et des personnes» ne peut être «garantie», a rapporté le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. «A un moment où la France accueille l’Euro, où elle fait face au terrorisme, il ne pourra plus y avoir d’autorisation de manifester si les conditions de la préservation des biens et des personnes et des biens publics ne sont pas garanties», a déclaré, au cours du Conseil des ministres, le chef de l’Etat, selon M. Le Foll. «Si les conditions ne sont pas réunies pour protéger les biens personnels ou publics, et pour l’instant elles ne le sont pas, à ce moment-là les décisions seront prises au cas par cas de ne pas autoriser les manifestations», a-t-il insisté. Cette mise en garde intervient au lendemain d’une nouvelle manifestation violente à Paris contre la loi Travail, dans laquelle 40 personnes, dont 29 policiers, ont été blessées et 44 placées en garde à vue. Des dégradations ayant visé un hôpital pour enfants, l’hôpital Necker, ont particulièrement choqué l’opinion. R. I. CORÉE DU NORD L a Corée du Nord pourrait avoir fabriqué six bombes nucléaires ou plus ces 18 derniers mois, ce qui porterait son arsenal à 21 bombes nucléaires ou plus, a estimé un centre de recherche américain. L’Institut pour la science et la sécurité internationale (ISIS), basé à Washington, fonde ses estimations sur une évaluation de la quantité de plutonium militaire et d’uranium hautement enrichi que la Corée du Nord pourrait avoir produit au niveau du complexe nucléaire de Yongbyon, au nord de Pyongyang. S’appuyant sur l’analyse d’images satellite, le secrétaire général de l’AIEA, Yukiya Amano, a affirmé la semaine dernière que Pyongyang semblait avoir réactivé l’usine de Yongbyon servant à retraiter le plutonium en vue de fabriquer des armes nucléaires. Fin 2014, l’ISIS estimait entre 10 et 16 le nombre de bombes nucléaires nord-coréennes. Depuis, la Corée du Nord en a fabriqué entre quatre et six, ce qui porterait son arsenal total entre 13 et 21 armes ou plus, a estimé mardi soir l’ISIS. Ce calcul prend en compte la bombe qui a été testée le 6 janvier par Pyongyang. Cette estimation exclut la contribution éventuelle d’une seconde usine d’enrichissement par centrifugation que Pyongyang pourrait avoir construite pour produire de l’uranium militaire. «Les indices que nous avons obtenus sont ceux d’activités liées au réacteur de cinq mégawatts, l’expansion des infrastructures d’enrichissement et des activités liées au retraitement du plutonium», sur le complexe de Yongbyon, avait indiqué la semaine dernière le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), faisant écho à de récentes analyses similaires d’experts américains. «Cependant, comme nous n’avons pas d’experts sur le terrain, nous nous contentons d’observations sur imagerie satellite», avait ajouté M. Amano lors d’une conférence de presse à Vienne. Parmi les signes d’activités détectés à Yongbyon figurent «des mouvements de véhicules, de la vapeur, des rejets d’eau chaude et du transport de matériel». Le réacteur de cinq mégawatts de Yongbyon avait été fermé en 2007 dans le cadre d’un accord échangeant désarmement contre aide humanitaire, mais la Corée du Nord a commencé des travaux de rénovation après son troisième essai nucléaire en 2013. R. I. PUBLICITÉ Pyongyang pourrait avoir plus de 21 bombes nucléaires HALTE À LA «MAGIE BLEUE» Jeudi 16 juin 2016 [email protected] N°100 PHOTOS : D. R. ■ Une clinique à Constantine pour traiter les «accros» de facebook vient d’ouvrir ses portes, à en croire un article publié le 12 juin dans Le Quotidien d’Oran.«Cette cellule ou centre de traitement des ‘‘accros’’ de facebook, en activité depuis le 28 mai à Constantine, peut-on y lire, est la première du genre dans la région arabe et en Afrique, la troisième au monde après la Chine et la Corée du Sud». Le directeur de l’EPSP de Constantine, où existe déjà depuis quelques années un centre intermédiaire de soins en addictologie (CISA), Raouf Bougouffa, qui est à l’origine de la création de ce nouveau centre, n’hésite pas à comparer les effets du réseau social de médias à «la magie noire». KHAMSA AU FESTIVAL D’ANNECY ■ Le film d’animation Khamsa, porté amoureusement par trois graphistes et illustrateurs algériens, Khaled Chiheb, Chafik Rouag et Kamel Zakour, est sélectionné au marché du film du prestigieux Festival d’animation d’Annecy. Racontant l’histoire d’un petit garçon amnésique qui doit faire face à cinq défis, rappelant, par là même, l’univers des jeux vidéo, le projet a dû faire face à quelques points d’achoppement retardant sa concrétisation. L’ALGÉRIE EN COUPE DU MONDE DE FOOTBALL Sacré ballon rond Par S. Arslan Il y a 34 ans, jour pour jour, l’Algérie avait disputé le premier match de son histoire en Coupe du monde de football. Le 16 juin 1982 demeure jusqu’à nos jours une date aussi symbolique que celle du 5 juillet 1962. L’on se rappelle que juste après le match historique contre la RFA et la joie euphorique qui s’en est suivie, un diplomate algérien déclara que l’équipe nationale de football avait réalisé ce que la diplomatie algérienne n’a pu faire en 20 ans. L’histoire prouvera la véracité de cette déclaration. Grâce à notre ami et confrère Mohamed Achour Ali Ahmed, membre de l’Association internationale des journalistes philatéliques (AIJP), nous avons pu avoir un très bel échantillon de timbres émis par les postes de certains pays, consacrés à l’équipe algérienne de football en Coupe du monde. Des timbres beaux et bien illustrés. Il est surprenant de constater que parmi ces pays, certains sont même inconnus par les Algériens. Mais comment les responsables des postes de ces pays, si lointains, ont pu avoir à l’esprit l’idée d’immortaliser la participation de l’Algérie en Coupe du monde ? La question mérite une longue réflexion, mais on aura sûrement la réponse un jour. C’est un pays africain qui entame cette «saga philatélique» en 1982, alors qu’il était aussi qualifié en Coupe du monde organisée par l’Espagne. Il s’agit du Cameroun, deuxième représentant de l’Afrique, dont la poste a émis un timbre de 200 F. Sur un cadre divisé en deux, sont illustrées les deux équipes qualifiées, avec la fameuse équipe algérienne qui a disputé le dernier match contre le Nigeria au stade Hamlaoui de Constantine (ex-17Juin). Le Tchad a été l’autre pays africain qui est entré dans la partie par un timbre illustrant des joueurs en action. En Asie et durant la même année, la poste de la République de Corée du Nord a choisi d’émettre un timbre représentant les emblèmes de l’Algérie et des équipes de son groupe : la RFA, l’Autriche et le Chili. Sur le continent américain, c’est le Salv Salvador qui n’a pas raté l’occasion pour faire connaître l’Algérie à ses cito citoyens, dans deux timbres simples et austères, mais fortement sym symboliques, portant sur un fond blanc l’emblème national dans le premier, et le l symbole de l’Etat algérien (deux drapeaux, le croissant et l’étoile, les épi épis, les rameaux d’olivier, El Khamssa) dans le second. Le plus surprenant da dans toutes ces émissions a été la présence d’un petit pays des Antilles de la mer des Caraïbes : Saint-Vincent-et-les Grenadines, ancienne colonie me française, cédée aux Britanniques, ayant accédé à son indépendance en fra 19 1979 et située à des milliers de kilomètres de l’Algérie. Un archipel paradisiaque qu’on découvre pour la première fois, pariant qu’il est inconnu pa pa par la majorité des Algériens et dont la poste a émis en 1982 un joli timbre ddes Verts où l’on retrouve les Fergani, Cerbah, Guendouz, Belloumi, B Bensaoula, Madjer, Bouiche et autres. La même poste de Saint-Vincent-etles Grenadines a innové en émettant à l’occasion de la Coupe du monde de le 1986 au Mexique, Mexique un bloc feuillet feuil avec un timbre de Lakhdar Belloumi balle au pied. La troisième participation de l’Algérie à la Coupe du monde de l’Afrique du Sud en 2010 sera commémorée par la poste de la Sierra Leone dans un bloc feuillet riche en couleurs, portant six timbres illustrant l’équipe des Verts qui a affronté l’Egypte au Caire. Les traces du fameux incident du caillassage du bus sont visibles sur la photo, où l’on voit les têtes bandées de Halliche et de Lemouchia. Saint-Vincent-et-les Grenadines reviennent en 2010 par un bloc feuillet de six timbres avec des photos de Belhadj, Meghni et Bouguerra. Quatre ans plus tard, lors de l’édition de 2014 au Brésil, Madagascar émettra à son tour un bloc feuillet de quatre timbres des équipes du groupe H : Algérie, Belgique, Corée du Sud et Russie. Et dire que c’est grâce au football et aux exploits des Verts que l’Algérie s’est faite une place dans le gotha mondial, mais elle sera connue grâce à de beaux timbres qui se trouvent aussi à mille lieues des figurines d’Algérie -Poste figées depuis des décennies dans des allégories ternes. S. A. GRAND ANGLE Jeudi 16 juin 2016 - 12 N° 100 Découverte d’un sarcophage à Constantine L' histoire dans le SOUS-SOL Par Nouri Nesrouche A lors qu’il effectuait des travaux d'aménagement dans sa propriété privée située à Aïn Eroumiya, dans le secteur urbain Emir Abdelkader (exFaubourg Lamy), Hamoudi Tayeb a découvert à quelques mètres sous terre, un objet qu’il a vite assimilé à une pièce archéologique. Il informa aussitôt les autorités et la direction du patrimoine culturel (DPC) au niveau du ministère de la Culture, qui dépêcha une équipe d'experts en archéologie du Centre national de recherche en archéologie (CNRA), dirigée par Mme Adel Ouafia, afin de sauver et sécuriser cette pièce d'une valeur inestimable. Sur place, les experts identifièrent alors un sarcophage entier, datant a priori de l’époque antique, dont une petite partie a été déterrée fortuitement lors de travaux d'aménagement. Cette nouvelle découverte s’ajoute à celle faite en 2014 ayant révélé un cimetière au mausolée de Sidi Affene et une ancienne porte romaine de Constantine, dite Ksar El Ghoula, à Bab El Kantara. Elle confirme la richesse en histoire du sous-sol constantinois et l’étendue des vestiges et leur diversité. Constantine est l’une des plus vieilles cités au monde. Elle est âgée d’au moins 2500 ans. Les principales découvertes et fouilles archéologiques, notamment celle de la ville de Tiddis, ont été réalisées par la Société archéologique de Constantine, fondée en 1852 par MM. Creully, L. Renet et Cherbonneau. Ce qui reste à découvrir risque d’être beaucoup plus important, estime-t-on, et les archéologues algériens ont du pain sur la planche. En dépit du plaisir garanti devant de telles découvertes, la mission du CNRA n’a pas été une partie facile cette fois, car il fallait agir délicatement et avec une grande vigilance. En effet, le sarcophage se trouvait coincé entre deux propriétés sous le poids d'une clôture en parpaing. En plus de la bureaucratie et la nonchalance des services locaux (hormis la sollicitude du wali et le directeur de la culture souligne la chef de mission), le chantier commence le 29 mai au milieu d'attroupements des riverains et des curieux, qui rendaient la tâche encore plus difficile. Tout le monde voulait voir le soi-disant trésor en or que renfermait le sarcophage ! Des questions fusaient de partout pour comprendre de quoi il s'agissait vraiment. Réaction jugée normale de la part des habitants de ce quartier qui n'ont jamais vu une opération similaire. Tout de suite aussi, l’information fait le tour des réseaux sociaux, illustrée par des photos prises par l’un des curieux. Ceci dit, aucune information sérieuse n’a filtré sur la valeur de cette découverte et les premières conclusions de l’équipe du CNRA. Dans un entretien exclusif, la première responsable du chantier livre l’essentiel aux lecteurs d’El Watan. N. N. PHOTO : D. R. Fin mai dernier, un citoyen constantinois a été témoin d’une découverte inédite et très précieuse pour les archéologues et les historiens qui s’intéressent à l’histoire de Constantine. OUAFIA ADEL/ Archéologue et chercheure au CNRA «Une magnifique pièce archéologique sécurisée par des experts algériens» Ouafia Adel est archéologue,chercheur permanent au Centre national de recherche en archéologie (CNRA). Elle a aussi été à la tête de la direction de la culture de la wilaya de Guelma et celle de la wilaya de Souk Ahras, et enseigné la restauration, la conservation, la céramologie et l'histoire de l'art et de l'architecture antique à l'université de Guelma. Quelle est la valeur de cette découverte ? Il s’agit d’un sarcophage entier en calcaire ayant de merveilleux bas-reliefs sur trois faces de la cuve. Le sujet est unique en Algérie et spécifique à la région de Cirta apparemment. Nous pouvons admirer sur la face centrale de la cuve des masques funéraires aux expressions tragiques, interceptés par des bucranes, le tout est couronné par des guirlandes fruitées. A un niveau plus bas, se dressent des dauphins et des vagues de la mer. La fouille du sarcophage a mis au jour des ossements humains appartenant à trois individus adultes. Le sarcophage a été ouvert à plusieurs reprises pour les différentes inhumations. On a souvent pensé que les sarcophages ornementés de bas-reliefs sont commandés de l'autre rive de la Méditerranée, où deux grandes écoles règnent en maîtres dans ce domaine (l’une à Rome et l'autre en Grèce). Néanmoins, les techniques de taille et de sculpture sur notre modeste sarcophage en calcaire démontrent que Cirta avait son atelier. Cette approche serait appuyée par le fait suivant : un fragment de sarcophage au décor similaire a été découvert à Constantine à l'époque coloniale, il se trouve actuellement au Musée du Louvre à Paris. Un autre sarcophage très ressemblant à celui que nous venons de découvrir a été vu et dessiné par Louis Piesse en 1847, toujours à Constantine, mais qui a étrangement disparu peu après. En fait, de tous les sarcophages de l'époque romaine trouvés en Algérie, seuls ceux de Cirta traitent le même sujet au niveau des basreliefs. On n'en dira pas plus, car une éventuelle publication sera plus détaillée. Comment avez-vous procédé pour déterrer le sarcophage ? Nous avons tout d'abord géo-positionné le site et procédé à une délimitation provisoire. Nous avons ensuite utilisé des élingues (sangles) soulevées avec précaution par une petite pelle mécanique, sous la direction et les yeux attentifs de toute l'équipe. C'est le même procédé qui a été utilisé par les experts de l'Inrap pour déplacer la fontaine découverte sur le chantier de fouilles au Métro d'Alger. Un sarcophage ne peut être déplacé avec un bistouri et des truelles, ni avec une force humaine, bien évidemment. Ce n’est pas votre première découverte à Constantine, en 2014 vous avez découvert un cimetière familial à Sidi Affene... Effectivement, nous n'en sommes pas à notre première découverte à Constantine. En 2014, nous avons effectué des sondages archéologiques dans la mosquée de Sidi Affane construite à l'époque ziride et située pas très loin de Bab El Djabia, dans la Souika. La découverte paraît tout d'abord insolite : plusieurs tombes musulmanes sous briques, sous dalles, dans la salle de prière ! Nos recherches nous ont menés aux différents états de siège qu'a connus la ville aux différentes époques médiévales et ottomane, ce qui rendait les inhumations extra-muros quasiment impossibles. Cela obligea les assiégés à ensevelir leurs morts dans quelques mosquées. Cette approche est appuyée par un édit remontant au XVIIIe siècle, promulgué par Salah Bey en personne, où il donna l'ordre de réhabiliter plusieurs mosquées délabrées et détournées de leur fonction initiale. Dans la liste des mosquées concernées par la réhabilitation, la mosquée de Sidi Affane est citée. Il est vrai que la présence de tombes d’époque musulmane dans la salle de prière d’une mosquée peut paraître un phénomène ambigu, voire insolite, toutefois, ce fait laisse suggérer plusieurs hypothèses plus ou moins plausibles, mais qui nécessitent des recherches sérieuses et appro- fondies. Nous pensons plus exactement aux différents états de siège qu’a subis la ville et qui auraient pu pousser les habitants à inhumer en intra-muros, voire dans certains édifices religieux abandonnés, vu l’exiguïté de la cité. Par ailleurs, le fait d’inhumer dans un espace religieux fermé est connu à l’époque ottomane. Il était réservé surtout au souverain, sa famille (princes, princesses et leurs enfants), certains notables et aux sages et savants dans le domaine de la religion qu’on nommait les saints de la ville, comme c’est le cas dans Tourbet El Bey et Tourbet Aziza, à Tunis. Vous avez aussi découvert des vestiges romains à Bab El Kantara… En ce qui concerne les vestiges découverts dans le chantier de la grande bibliothèque urbaine, il s'agit en fait des piles de la fameuse porte monumentale à trois baies, appelée jadis par les habitants Ksar El Ghoula, citées dans plusieurs anciens ouvrages, notamment l’Atlas archéologique de l’Algérie de Stéphane Gsell, en 1911 et Monuments antiques de l’Algérie du même auteur. Au XVIIIe siècle, Thomas Shaw, un diplomate anglais reçu par Salah Bey, fit une esquisse de la porte à trois baies lors de sa visite à Constantine. Là aussi c'était une découverte fortuite. Lors des travaux de terrassement qu'on effectuait dans le cadre de la réalisation de la grande bibliothèque urbaine, la pelle mécanique a déterré d'énormes pierres de taille de couleur bleue grisâtre, portant des traces, décelant une architecture monumentale. Suite à cela, nous avons arrêté partiellement les travaux et avons agi en urgence en effectuant des sondages archéologiques qui nous ont permis de mettre au jour les piles à trois baies de l'antique Cirta. La documentation écrite dans ce sens datant des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècles, ainsi que la prospection aux environs immédiats du lieu de la découverte nous ont beaucoup enseigné sur la nature de cette structure monumentale. Quelle est la suite de votre opération ? Pour la délimitation finale, les sondages archéologiques sur les lieux seront déterminants pour un éventuel classement. Le site ferait un intéressant projet de recherche et un chantier-pilote pour la formation des jeunes étudiants en archéologie de l'université de Constantine. Le fait est là : le sarcophage est sain et sauf et c'est une équipe d'experts algériens du CNRA qui a réussi à sécuriser cette magnifique pièce archéologique, et c'est en fait, une première depuis l'indépendance. Je suis contente aussi d'avoir permis à de jeunes archéologues de la direction de la culture de Constantine de se former sur le terrain en nous assistant. Je tiens à rendre hommage à toute mon équipe pour cette performance et remercier toutes les personnes qui ont contribué pour la réussite de notre mission! N. N. NULLE PART AILLEURS Jeudi 16 juin 2016 - 13 N° 100 Fête annuelle de Sidi Slimane PHOTOS : EL WATAN Culture, nature et traditions Reportage de Djamel Alilat U n couscous géant pour quelques milliers de personnes : des montagnes de légumes pour accommoder huit bœufs, une trentaine de boucs, de moutons et de tendres chevreaux, sans compter les dizaines de poulets fermiers qui ont tous fini dans les marmites de cuivre géantes qui bouillonnent sous un feu de bois. La brigade des marmitons et des cuisiniers en toque veille soigneusement au grain. Derrière ce repas gargantuesque, une tradition vieille de quelques siècles et la mobilisation de tout un village, quand ce n’est pas deux ou trois, pour la préparation, l’organisation et toute la logistique digne d’une armée en campagne. Nous sommes au sanctuaire de Sidi Slimane, sur les hauteurs d’Ighram, pas très loin du sommet du Djurdjura, qui prête son flanc sud à ces festivités. Un torrent gronde au fond d’un ravin à la végétation luxuriante et les oiseaux piaillent à qui mieux mieux. Rafales de vent et pluie fine en ce dernier vendredi d’un mois de mai décidément capricieux. Voilà pour le décor d’un début de grande fête liturgique. Des processions de pèlerins des deux sexes et de tous âges cheminent à travers un vieux sentier muletier bordé de murettes de pierre ou de haies de cactus. Des oliviers centenaires et des frênes aux troncs noueux et imposants s’inclinent sur le passage des femmes aux robes chatoyantes. Des familles entières, de la vieille grand-mère arc-boutée sur sa canne au dernier-né dans les bras de sa maman, grimpent vers Sidi Slimane, dont le mausolée s’accroche à un piton rocheux, à l’ombre d’un frêne. UN ANACHORÈTE VENU DE FÈS C’est la traditionnelle fête dite «Tsevyitha n Sidi Slimane» que les villageois organisent deux fois par an en l’honneur du saint tutélaire de la région. Deux villages y prennent part : Ath el Mechta et Ath Sellam. Cette année, ce sont les Ath El Mechta qui organisent seuls cette veillée. A l’origine, la fête était l’occasion d’offrir «laâchour», un dixième des récoltes au saint du village. Sidi Slimane serait un ascète venu de la ville marocaine de Fès il y a quelques siècles, à une époque ou un mouvement mystique venu du sud du Maroc avait jeté des centaines, voire des milliers de soufis sur toutes les routes de l’Afrique du Nord. Il aurait vécu en anachorète dans une grotte du Djurdjura, se nourrissant d’une simple gousse de caroube, jusqu’à ce qu’une femme du village le découvre. Selon la légende, elle en informe le village malgré la promesse faite au vieil ermite de tenir de taire son existence. «Si tu parles de moi tu vas perdre la vue», a-t-il dit à la bergère, qui a découvert la «kheloua» qui lui servait de lieu d’ermitage. "Malgré tout elle en informe le village qui décide alors d’en faire son imam", raconte Mohand Ouravah Benhamouche, 71 ans, l’un des habitants d’El Mechta. Le soufi accepte sous certaines conditions. En échange de l’ouverture d’une école coranique, les villageois doivent leur fournir un dixième de leurs récoltes en biens. Pour leur garantir la sécurité à tous, il émet d’autres exigences. «Plus d’injustice, plus de violence», dit-il aux montagnards rassemblés autour de lui. «En outre, vous ne couperez plus d’arbres dans ce ravin et tout contrevenant aux lois que j’ai édictées sera maudit pour le restant de ses jours». Ses conditions acceptées, il entreprend de leur enseigner la parole de Dieu. AGRAW OU L’ASSEMBLÉE DES SAGES La «tsevyitha» commence toujours par une assemblée générale au village. L’appel solennel est lancé du haut du minaret de la mosquée. L’agora peut alors se réunir et prendre toutes les décisions et dispositions afférentes à la célébration de l’événement. La première des choses sur lesquelles on s’entend est l’organisation d’un volontariat pour nettoyer le village, ses alentours et tout le sentier qui mène jusqu’au mausolée. Ensuite, ordre est donné aux troupes de procéder à la corvée de bois. Chaque foyer doit ramener une souche de bois qui servira à alimenter le feu pour la cuisson. Une fois toutes les offrandes et les dons comptabilisés, les sages de l’assemblée procèdent à l’achat des bœufs sacrificiels. Le jour de l’offrande, l’«agraw», l’assemblée des sages, se réunit dans le préau du mausolée. Tous ceux qui on un vœu à exaucer se présentent devant l’agraw pour bénéficier de ses prières et des bénédictions. Les femmes viennent en grand nombre. Toutes celles qui souhaitent avoir un premier enfant, une descendance mâle, un mari, la guérison d’une maladie persistante, le retour d’un émigré qui s’est oublié de l’autre côté du monde, l’amour d’un homme ou toute autre chose, se présentent pour être couverts(es) par «ajelav n Sidi Slimane», un pan de la cape ou du burnous du saint. Elles jettent un ou plusieurs billets de banque dans la grande caisse prévue pour recevoir les dons des visiteurs, alors que les sages de l’agraw lancent leurs prières d’une même voix, demandant au saint d’intercéder en leur faveur. A chaque prière qui monte vers le ciel, toute l’assemblée répond «amine !!» en chœur. Ammi Salah, moustache blanche mais fringante et regard sévère, veille du haut de ses 95 ans, sur le déroulement des opérations. Les prières montent au ciel en même temps que les fumets de viande qui mijotent dans leur sauce. En bas du mausolée, c’est le branle-bas de combat au sein des brigades de cuisiniers qui s’affairent à exaucer le vœu des visiteurs de déguster un bon couscous. Cuistots et marmitons sont à l’œuvre depuis hier soir. Les carcasses des animaux sacrifiés ont eu le temps de sécher. Les têtes, elles, ont été vendues aux enchères, au plus offrant. La viande a été débitée en quartiers puis en morceaux. Chaque brigade de cuisiniers et d’aide-cuisiniers s’affaire à sa tâche: laver et éplucher des cageots de légumes, cuire le couscous à la vapeur, préparer la sauce, le chantier est immense et demande des dizaines de bénévoles. On s’affaire autour de deux immenses marmites en cuivre qui chantent sur un feu de bois. RESSERRER LES LIENS SOCIAUX L’organisation d’un tel événement obéit à une discipline stricte, mais le village est habitué. Les responsables, en général hommes d’âge mûr, sont reconnaissables à leur casaque fluorescente de couleur orange. Les jeunes, dévolus aux tâches de ménage, de cuisine, de service d’ordre et de vigilance portent, eux, des casaques de couleur verte sur lesquelles il est écrit «aqedac n Sidi Slimane», serviteur de Sidi Slimane. Plusieurs pancartes rappellent aux visiteurs les règles à ne pas transgresser. Ne pas polluer l’environnement ni jeter ses ordures dans la nature. La consommation d’alcool et les comportements inconvenants envers les familles sont strictement proscrits. On ne badine ni avec l’honneur ni avec la nature. «Dans le passé, les gens ne mangeaient pas à leur faim. La Tsevyitha, qui a lieu deux fois par an, leur permettait de manger à satiété au moins en ces occasions mais aussi de se rencontrer. Au-delà, elle permet aussi de resserrer les liens sociaux de toute la communauté», dit Vrahim, enseignant de tamazight issu du village. Aujourd’hui encore, la tsevyitha remplit toujours ses fonctions de ressouder le village, la tribu, de renouveler les valeurs de solidarité et d’entraide. Ceux qui se sont installés ailleurs reviennent en cette occasion. Elle réunit toute la tribu et même au-delà puisque on y vient aussi des Igawawaen, de l’autre côté du Djurdjura, puis des Ath Abbes et des Ath Aidhel, de l’autre côté de la vallée de la Soummam. La Tsevyitha a également toujours été un lieu où se tissent les unions entre familles par le biais du mariage. Les jeunes femmes, en grand nombre, se font belles et les jeunes hommes attentifs même si les regards et les échanges se doivent d’être discrets. L’argent récolté en cette occasion est très important. Il sert à l’entretien des pistes, des sources et des cimetières. Il a déjà permis au village d’acheter des terres dans la vallée. Celles de Mme Riquet, un colon français installé entre Tazmalt et Akbou sur des terres enlevées aux Algériens lors du séquestre de triste mémoire qui a suivi l’insurrection de 1871. Trois tribus se sont cotisé par deux fois, en 1927 puis en 1948 pour acheter ses terres et s’y installer. Descendues de leur montagne, des familles ont créé un grand village que l’administration s’est dépêchée de rebaptiser Colonel Amirouche, mais que tout le monde, néanmoins, continue d’appeler Riquet, sans même parfois savoir l’origine de ce nom. Vers midi, l’affluence atteint des records, mais les gens continuent d’arriver par dizaines. Un DJ installé sur une plateforme en béton diffuse de la musique. La sono sert également à lancer des appels aux organisateurs ou au public. C’est le moment de commencer à faire manger les visiteurs. De grands plats de couscous sont apportés par de jeunes bénévoles. La première brigade s’occupe de la distribution des plats de couscous, la deuxième de la sauce servie dans de grands sauts, la troisième de la viande et la dernière de distribuer cuillères et bouteilles d’eau. On mange assis à même l’herbe verte ou accroupis dans une ambiance bon enfant. Des milliers de personnes pourront ainsi se restaurer tout au long de la journée, se retrouver, discuter, prendre les nouvelles les uns des autres et profiter de ces moments de partage et de convivialité. Nul ne sait si Sidi Slimane a vraiment accompli des prodiges de son vivant, mais des siècles après sa mort il arrive encore à ressouder sa communauté forte de plusieurs milliers de personnes. Et ça, c’est un vrai miracle… D. A. COUP D'ŒIL Jeudi 16 juin 2016 - 14 N° 100 Trois monuments classés au patrimoine culturel national TRÉSORS nationaux Trois monuments datant de différentes périodes de l'histoire de l'Algérie ont été classés au patrimoine culturel national par arrêtés ministériels. Le Mausolée du roi numide Syphax (IIIe siècle avant J.-C.) à Aïn Témouchent, le bâtiment ex-Rocher noir, à Boumerdès, siège de l'Exécutif du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et le site archéologique de gravures rupestres Bélier de Boualem à El Bayadh ont ainsi été érigés au statut de patrimoines nationaux. Zoom sur trois grands monuments de notre histoire. Le bélier de Boualem ou le premier chapitre de notre histoire Le siège de l’Exécutif provisoire algérien à Rocher noir (Boumerdès) classé Le site demeure méconnu même des étudiants PHOTO ; D. R. C L e siège de l’Exécutif provisoire algérien issu du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), à Rocher noir, actuelle Boumerdès, a été classé sur la liste des biens culturels protégés. L’arrêté ministériel du classement est paru dans le Journal officiel n° 28 du 8 mai 2016. Ce lieu historique hautement symbolique est presque méconnu, ainsi que la personnalité politique qui y a siégé, Abderrahmane Farès, président de l’Exécutif provisoire algérien installé juste après la signature des Accords d’Evian le 19 mars 1962. Sise à quelques mètres des plages du chef-lieu de Boumerdès, la fameuse bâtisse faisait partie d’une cité administrative à l’époque coloniale. Actuellement, l’ex-siège de l’Exécutif provisoire algérien est devenu siège du rectorat de l’université M’hamed Bougara de Boumerdès. Le bureau de Christian Fouchet, Haut commissaire de France en Algérie, a été aussi classé. Le mobilier de ce bureau est composé d’une table, une chaise et une lampe. Sur le balcon de l’un des édifices de la cité administrative de Rocher noir, Abderrahmane Farès a hissé, pour la première fois, le drapeau algérien. Sous la présidence de Abderrahmane Farès et de son vice-président Roger Roth, l’Exécutif provisoire était constitué des membres : Abdelkader Hassar, Mohamed Benteftifa, Belaïd Abdesslam, Chawki Mostefaï, Boumediene Hamidou, Abderrezak Chentouf, Saïd Hocine, Charles Koenig et Jean Mannoni. Cette équipe avait pour mission de gérer la période de transition allant du 19 mars jusqu’à l’organisation du référendum d’autodétermination du 1er juillet 1962. Cette période fut l’une des plus cruciales de l’histoire de l’Algérie après le cessez-le-feu. Elle était marquée par la montée en force des actes terroristes de l’Organisation de l’armée secrète (OAS), sur le territoire algérien. C’était la terreur à l’aube de l’indépendance. Abderrahmane Farès s’était engagé dans des contacts directs avec Jean-Jacques Susini, l’un des fondateurs de l’OAS, pour conclure un accord. Après l’indépendance de l’Algérie, un nouveau chapitre de l’histoire s’ouvre. Abderrahmane Farès a été arrêté et emprisonné en 1964 à cause de ses prises de position contre la politique du régime instauré par le président Ahmed Ben Bella. Il a été libéré sous le régime de Houari Boumediène. Abderrahmane Farès est décédé le 13 mai 1991. Il a laissé ses mémoires contenus dans son livre La cruelle vérité, édité en 1982. Après le classement du site, toute occupation, utilisation et exploitation du monument doivent s’adapter aux exigences de la conservation du bien culturel, note-t-on dans l’arrêté ministériel. De ce fait, nulle construction qui peut gêner la visibilité du monument n’est autorisée, dans la zone de protection ou dans ses limites. Même chose pour le passage des réseaux d'alimentation en eau potable, d'assainissement des eaux, d’électricité et gaz pour servir un immeuble mitoyen. Malheureusement, ce pan de l’histoire de l’Algérie demeure méconnu même au sein de l’université M’hamed Bougara. C’est ce qu’ont révélé plusieurs étudiants, des employés du rectorat, des habitants de la ville de Boumerdès, interrogés sur la symbolique ou l’histoire de la bâtisse qui fut le siège de l’Exécutif provisoire. Malheureusement encore, aucune plaque commémorative n’existe sur les murs de l’université ni sur ceux du siège du rectorat. Finalement, le classement des sites et monuments historiques n’est plus d’une grande utilité lorsque leur vraie histoire est à chercher ailleurs. Par ailleurs, la Casbah de Dellys, qui est l’un des trésors archéologiques de la wilaya de Boumerdès, attend toujours la promulgation de son décret dans le Journal officiel. Omar Arbane A QUOI SERVIRA CETTE CLASSIFICATION ? ■ Les textes, publiés récemment dans le Journal officiel du 8 mai 2016, fixent les superficies des zones classées et leur délimitation, y compris pour les périmètres de protection au-delà des sites concernés. De ce fait, sont interdits toute «construction ou intervention sur et dans les abords immédiats» des sites, tout «autre type d'aménagement» ou de «nouvelle construction» dans les zones de protection afin de «ne pas gêner la visibilité (des) monument(s)». Des plans permanents de sauvegarde et de mise en valeur fixeront ainsi les «obligations à la charge des occupants» des sites et de leurs alentours immédiats pour le Mausolée royal de Syphax et la station de gravures rupestres du Bélier de Boualem. Les arrêtés, datés du 3 décembre 2015, prévoient également des «sanctions», en vertu de la loi n°98-04 du 15 juin 1998 relative à la protection du bien culturel pour tout contrevenant. Dans cette même édition du Journal officiel, trois instances de classement de l'ex-hôtel communal, du siège de la poste centrale et de la gare ferroviaire de la ville de Skikda au titre de monument historique de style néomauresque ont été publiées. ’est l’un des vestiges dénotant l’ancienneté et la richesse du passé de la ville d’El Bayadh. Remarquable par son style, le bélier de Boualem, situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville, constitue, selon les spécialistes, l’une des plus belles représentations en Afrique du Nord. Cette œuvre, réalisée par les premiers hommes ayant peuplé la région, représente un bélier d'une hauteur d'environ 1,50 m. Elle a été découverte, selon la littérature officielle, par le géologue français Flamand en 1899. La gravure remonte à 6000 ans avant Jésus-Christ, c'est-à-dire 8000 ans avant notre époque. En tout et pour tout, il existe une centaine de sites de gravures rupestres étendus sur presque toute la wilaya, couvrant plusieurs chapitres de notre histoire antique. On y trouve, entre autres, la représentation d’un homme armé d’une hache, d’un buffle antique et autres éléphants et antilopes. Henri Lhote, explorateur et ethnologue français, avait recensé trois importantes stations de gravures dans la région, dont Hadjra el teir, Moulat kef R’kem et Boualem. Il existerait ainsi quatre béliers, situés à peu de distance, qui sont de plus petite dimension et apparaissent d’une qualité inférieure. «Une bonne part des gravures ont été détruites lors d’extraction de pierres à bâtir», précise Tayeb Nouri dans un ouvrage autour de l’histoire d’El Bayadh, ex-Géryville. La région a été pendant très longtemps un vaste terrain d’exploration, faisant le bonheur des scientifiques. Plus de 350 empreintes de pas de dinosaures ont été répertoriés, à en croire un bulletin archéologique publié par le ministère de l’Energie et des Mines. Amel B. COUP D'ŒIL Jeudi 16 juin 2016 - 15 N° 100 Le mausolée de Syphax, entre histoire, légende et pillages PHOTOS ; D. R. Développement des énergies renouvelables L e 8 mai dernier, le mausolée royal de Syphax (v 250-v 202 av. J,-C.), situé à 12 km de BéniSaf, a été classé patrimoine national. Mieux, le ministère de la Culture a finalisé un dossier pour son classement au titre de patrimoine mondial par l'Unesco. Quelle est l'histoire de cet édifice auquel la croyance populaire prêtait des vertus magico-religieuses jusqu'il y a à peine quelques décennies ? Syphax, aguellid de la Numidie massaessyle, avait érigé ce monument dynastique sur un belvédère, à 221 m d'altitude sur le mont Skhouna, avec vue sur sa capitale Siga depuis le versant Est de la Tafna. Imposant, par ce que laissent croire l'examen de ses ruines extérieures et ses caveaux souterrains, il devait être la preuve tangible de la gloire de Syphax. Ce dernier, ne régnait-il pas sur l'essentiel de l'actuel territoire national plus le Maroc oriental et n'est-il pas le créateur de la première monnaie numide, indice de la puissance de son Etat ? Mais l'histoire a fait un autre sort à ce mausolée, Syphax n'y fut pas enterré puisqu'il est mort en captivité à Rome à l'issue (-203) de la 2e guerre punique ayant mis aux prises Romains, Carthaginois et Numides. Après la chute de son fils Vermina qui l'avait remplacé et l'extinction de la Massaessylie, le tombeau est aussitôt victime de destruction. C'est ce que révélèrent en 1961 et 1962 les premières fouilles qu'y a opérées Gustave Vuillemot. Il avait découvert le monument enfoui sous un amas de blocs de pierre d'où le nom de Karkour que lui ont donné les habitants des alentours. Cet amas, selon une légende locale, se serait formé alors que des noces étaient célébrées sur le site. Pour une mystérieuse raison, ce qui était au-dessus du sol - femmes, hommes et enfants- a brusquement basculé sous terre, alors que ce qui était en dessous occupa la surface, d’où l'amas de pierres tel qu'on le voyait avant les travaux de déblayage de Vuillemot. La légende a été confortée par le fait que, par ouï-dire, Vuillemot aurait découvert les squelettes des noceurs avec les bijoux qu'ils portaient le jour des funestes épousailles. On imagine bien que l'époque troublée de veille d'indépendance n'avait pas permis de démentir cette rumeur. Dans l’esprit des petites gens, le lieu continuait à revêtir une sacralité certaine. D'ailleurs dénommé depuis des temps immémoriaux karkour laâraïss, toutes les jeunes filles y venaient en ziara, en faire le tour le jour de leurs noces, à la tête de leur cortège nuptial afin de conforter l’harmonie dans leur vie conjugale, cela avant que l’anathème ne soit jeté sur cette pratique par les prêcheurs salafistes. Cependant, jusqu'à aujourd'hui, la légende perdure. Ainsi, ce fellah de BéniGhenam, un village en contrebas, qui nous affirmait il n'y a pas longtemps en présence de Rachid Hamatou, notre confrère de Liberté : «Une nuit, en passant par là pour débusquer du gibier, j’ai entendu des youyous et des chants et même le son du pilon qui moulait le café !» Pour les historiens, par contre, ce tumulus est l’un des plus importants monuments de l’histoire antique de l’Afrique du Nord dont Imedrassen (Batna), les mausolées du Khroub, de Maurétanie (Tipasa), de Dougga (Tunisie) et de Sabratha (Libye). Il est composé de deux parties distinctes, une structure aérienne en pierre de taille et un souterrain. Si ce qui reste de la structure aérienne s’élève à 5 m du sol, lors d’une mission algéro-allemande l’été 1976 dirigée par Mounir Bouchenaki et Friedrich Rakob, l’appréciation de Vuillemot a été confirmée quant à sa hauteur initiale, soit une tour de 17 à 18 m qui coiffait le mausolée. Deux autres campagnes de fouilles effectuées en 1977 et 1978 ont achevé le dégagement des hypogées du mausolée et mis au jour la façade orientale devant laquelle s’étale une esplanade dallée. Les spécialistes ont relevé deux particularités qui le distinguent des autres mausolées numides. Tumulus en forme de tour, sa base n’est ni carrée ni circulaire mais curvi-rectiligne, occupant ainsi une place intermédiaire entre les monuments circulaires et les monuments à étages. En outre, son souterrain ne comprend pas qu’une seule chambre funéraire. Sa galerie, sur 45 m, aligne une succession de dix chambres et dispose non pas d’un seul accès mais de trois. Elles étaient réparties entre trois compartiments cloisonnés auxquels on accédait séparément par l’intermédiaire d’un puits donnant sur une porte à herse. Des profanateurs et des pillards ont pratiqué des ouvertures dans les cloisons entre les compartiments, ce qui permet depuis de parcourir la galerie d’un bout à l’autre. Malheureusement, des malfaiteurs n'ont cessé comme jusqu'à récemment de mettre à jour une hypothétique chambre contenant un trésor, ce qui a pour résultat de déstabiliser la structure de ce témoin de l'histoire et de le menacer d'effondrement. M. Kali La formidable ÉNERGIE des chercheurs algériens E nergies renouvelables au cœur de la transition énergétique», tel avait le thème de deux journées portes ouvertes sur la recherche appliquée organisées au début de ce mois de juin par le CDER (Centre de développement des énergies renouvelables) au sein de l’espace de l’UDES (Unité de développement des équipements solaires) de Bou Ismaïl (Tipasa). Les scientifiques et chercheurs algériens sont engagés dans la lutte contre tous les éléments énergivores. Preuve en est, le centre de développement des énergies renouvelables a réalisé 200 pompes solaires pour alimenter 2000 foyers ruraux. Lors de cette rencontre, Nordine Yassa a eu à cœur de dévoiler toutes les potentialités algériennes concrètes en matière des énergies renouvelables que recèle l’Algérie, grâce à ses chercheurs. En dépit de son jeune âge, ce scientifique algérien, qui avait participé à plusieurs missions scientifiques au niveau de la planète, est une personnalité reconnue par ses pairs. Le but de cette rencontre de 2 journées à l’UDES de Bou Ismaïl consistait à rapprocher les opérateurs économiques et les chercheurs algériens. Sur le terrain, les réticences envers les énergies renouvelables sont nombreuses en Algérie. Le cap n’est pas encore franchi. Si le plus important de ce rendez-vous à l’UDES de Bou Ismaïl, c’est incontestablement la signature de pas moins de sept conventions de partenariat entre le CDER et les opérateurs, une exposition des différents laboratoires de recherches, afin de découvrir les inventions des jeunes scientifiques et chercheurs (hommes et femmes) algériens aura permis aux visiteurs de découvrir la maison solaire intelligente à basse consommation qui est érigée sur une surface de 9,60 m par 5,96 m. Elle est alimentée comme son nom l’indique à l’électricité solaire, qui permet le traitement des eaux, le fonctionnement des équipements de froid et de climatisation et le chauffage solaire. Un capteur photovoltaïque à air intégral au bâtiment, un humidificateur étagé, un système de rafraîchissement évaporatif, un réfrigérateur solaire photovoltaïque à accumulateur de froid, un banc d’essai comparatif d’ampoules d’éclairage, un système solaire combiné de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, un séchoir solaire direct destiné à sécher les déchets de l’agro-alimentaire (SIM a exposé ses déchets), le contrôle de l’humidité à partir d’un microordinateur, l’extracteur qui renouvelle l’air et évacue l’air chaud, le séchoir solaire naturel direct, cette culture du séchage est introduite en Algérie par le chercheur Belegroun et sa consœur Metidji, la serre de séchage appelée Green House. La liste des inventions est encore longue : le séchoir solaire indirect des légumes et des fruits, le système (suiveur solaire) de chargement des accumulateurs (batteries), le système d’hydro distillation solaire pour produire les huiles essentielles, la présentation du système de conversion thermique et thermodynamique et bien d’autres encore. Les voies proposées par les scientifiques et chercheurs algériens auront-elles des échos, afin que notre pays puisse sortir de sa léthargie et trouver les réponses aux urgences ? M’hamed H. El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 16 C U LT U R E SALLE EL MOUGAR À ALGER BON PLAN SAHARA ● Des soirées en hommage au maître du chaâbi et de l’andalou à la salle El Mougar durant ce mois du Ramadhan. PHOTO : DR L es maîtres du chaâbi et de l’andalou sont à l’honneur à la salle El Mougar à Alger depuis le quatrième jour du Ramadhan, à travers l’organisation de concerts, chaque soir à partir de 22h30, à l’initiative de l’ONCI (Office national de la culture et de l’information). Le premier concert a été dédié à Amar Ezzahi, animé par Aziouz Raïs et Nacereddine Galiz. Les soirées des 10 et 11 juin étaient consacrées à Boudjemâa El Ankis et à Cheikh El Hasnaoui. Liamine Heymoun, Sid Ali Lekkam et Mourad Djâafri sont venus, dimanche 12 juin, pour rendre un hommage particulier à Amar El Achab. Mourad Djaâfri a interprété Rebbi Saheli zora «Une chanson que Amar El Achab a lui-même écrite. Elle a été interprétée par Fadela Dziria. El Achab fait partie de la génération de Boudjemâa El Ankis, de Hsissen, de Zerbout et d’autres. Les Hcen Saïd, Guerrouabi sont venus après. El Achab s’est malheureusement éloigné de la scène artistique très tôt, dans les années 1970. Il n’animait que des concerts privés», a relevé Mourad Djaâfri. Sid Ali Lakam a choisi de reprendre l’un des titres le plus célèbres du répertoire de Amar El Achab, Nesthal el kia ouana libghit. «Dans notre jeune âge, nous écoutions El Achab, El Ankis…Je me rappelle Un hommage particulier et chaleureux a été rendu au grand maître du chaabi, Amar El achab qu’à 13 ans, j’adorais la chanson Ki Lyoum ki zman d’El Achab. Il a un héritage riche de chansons que Dieu lui prête vie, je cite par exemple Ya el goumri», a souligné Sid Ali Lekkam. Lyamine Heymoun a, pour sa part, rappelé qu’El Achab était l’un des élèves de Hadj M’Hamed El Anka et qu’il avait appris le chant et le jeu d’instrument avec son ami Cheikh Mouloud Bahri, à Belcourt, à Alger. Amar El Achab avait amélioré son style de chant avec notamment Sid Ali Snitra et Cheikh Namous. Lyamine Heymoun a interprété une chanson écrite par Mahboub Bati pour El Achab, Hassdouni hata fe chemaâti Lyamine Heymoun est membre de l’orchestre El Gosto. «Nous sommes toujours en tournée. Dernièrement, nous étions au Festival Mawazine à Rabat au Maroc. Nous avons des dates en Tunisie en juillet. Après, nous serons en Suisse, puis au Canada », a-t-il précisé. Mardi soir, un autre hommage a été rendu à El Hachemi Guerroubi avec la participation de Mustapha Guerrouabi et Abderrazak Guenif. Ce vendredi, la soirée sera consacrée à Cheikh Saddek Lebdjaoui. Pour la semaine prochaine, d’autres hommages sont prévus pour Ahmed Serri, El Hadj M’Hamed El Ghafour, Dahmane Benachour, Hassan El Annabi et M’Hamed Tahar El Fergani. Pour la troisième semaine de Ramadhan, les soirées seront consacrées aux femmes à travers les hommages à Djida, Hnifa, Maâlma Yamna, Cheikha Tetma, Na Chérifa, Meriem Fekkaï et Fadéla Dzira. «Cette année, nous avons voulu changer en ouvrant quelque peu la programmation artistique. Ramadhan est connu pour les soirées chaâbies et andalouses. Cette année, nous allons être les invités des chouyoukh. On évoque la mémoire de ceux qui sont morts, les vivants peuvent participer s’ils sont dans la capacité de le faire. Et ceux qui ne peuvent pas participer sont là grâce à la présence de leurs chansons. Il est important de conserver notre patrimoine musical et les noms de nos maîtres. Ils ont, apporté une brique à la construction de la culture du pays», a relevé Najet Taïbouni, responsable de la salle El Mougar. Fayçal Métaoui ■ CINÉMA EN PLEIN AIR Théâtre de Verdure Laâdi Flici Boulevard Frantz Fanon, Alger(en contrebas de l’hôtel El Aurassi) Cinéma en plein air-projection en DCP- organisé par MD Ciné avec la collaboration d’Arts et culture, l’ONDA, le CNCA… Jeudi 16 juin 22h00 : Le livre de la jungle 00h00 : Good Luck Algeria (avant-première) Comédie de Farid Bentoumi Avec Sami Bouajila, Franck Gastambide, Chiara Mastroianni… A ne pas rater ! Vendredi 17 juin 22h00 : Zootopie 00h00 : Capitan American civil war Accès : 600 DA valable pour deux projections par soirée ■ THÉÂTRE Théâtre national algérien Square Port-Saïd, Alger Jeudi 16 juin à 22h30 Générale de la pièce Torchaka ( l’Allumette) d’Ahmed Rezzak PUBLICITÉ Des soirées hommages aux maîtres du chaâbi et de l’andalou El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 17 C U LT U R E VU À LA TÉLÉ Par A. Merad Le sésame qui ouvre toutes les portes O n vous parle aujourd’hui de ce fléau qui continue de faire des ravages dans notre pays : le piston ! C’est une maladie chronique qu’on croyait en régression avec l’évolution de la société, mais qui en fait, à la faveur d’un système diablement «hiérarchisé», administré sous la forme pyramidale, et ouvert à toutes les vocations autoritaristes, s’est encore consolidée, mieux structurée pour devenir pratiquement incontrôlable grâce à l’impunité qui lui est accordée. Entrant dans les mœurs de l’exercice du pouvoir, de l’échelon le plus bas au plus haut, elle a fini par être institutionnalisée. Toujours dénoncée, violemment stigmatisée, mais jamais réprimée, alors que les injustices commises en son nom sont souvent monstrueuses. Le piston n’a ni couleur ni limite. Il fait tomber les barrières et tout le monde en parle, a des histoires à raconter sur tel ou tel exploit réalisé grâce au miracle de l’interventionnisme. Sésame magique entre les mains des barons du régime, ou parfois de simples bureaucrates, le piston apporte des solutions à chaque équation qui lui est soumise, même les plus épineuses. Il peut, par exemple, avec une facilité stupéfiante, ouvrir l’accès à un logement ou un terrain, trouver des débouchés pour les affaires, placer quelqu’un à un poste important, même s’il n’a pas les compétences voulues, obtenir des bourses estudiantines à l’étranger… et la liste est loin d’être exhaustive. Un coup de fil ou une recommandation et c’est l’horizon qui s’éclaircit comme par enchantement. Personne ne pourra dire qu’à un moment ou un autre de sa vie, il n’y a pas eu ce petit coup de pouce qui ramène le sourire lorsque toutes les portes semblent fermées. Mais ça dépend de la nature de la performance : avoir la chance d’être dispensé de faire la queue devant un guichet ou récupérer rapidement son permis de conduire auprès d’un commissariat n’a rien à voir avec l’affectation à un poste à l’étranger sans passer par la voie normale. Les critères d’accession varient selon l’importance des privilèges. Entre un service rendu, une obligation parentale ou de copinage et le devoir d’allégeance, il y a forcément des prix à payer. Quand on a quelqu’un de haut placé dans sa famille ou son entourage, on a ainsi cet étrange sentiment d’assurance qui donne la certitude de pouvoir surmonter les problèmes les plus épineux pour peu, bien sûr, qu’on ait la faiblesse de ne pas résister à la tentation. Généralement ce sont les gens malhonnêtes qui composent, sans aucun scrupule, avec le piston. Ils arrivent même à en parler avec une certaine fierté pour épater le voisin quand ils réussissent à obtenir satisfaction. Les plus probes restent les éternelles victimes de cette calamité sociale, qui ne semble pas inquiéter outre mesure nos gouvernants. C’est vrai que le piston n’est pas une spécialité algérienne. Partout dans le monde, les passe-droits existent. Sauf que dans les pays démocratiques, il y a des garde-fous qui protègent les droits des citoyens. Les puissants ont certes le bras long et peuvent intervenir sur de nombreux registres, mais à condition de ne pas se faire épingler. Et quand ils se font attraper, ils passent devant les tribunaux pour répondre de l’illégalité de leur pratique assimilée à un abus de pouvoir et donc condamnable par la loi. On a vu des chefs d’Etat, des ministres, de hautes personnalités politiques, des chefs d’entreprise poursuivis par la justice de leurs pays pour interventionnisme illégal, ou à tout le moins rappelés à l’ordre pour avoir outrepassé leurs responsabilités publiques. En nommant son fils à la tête de «la Défense de Paris», l’Etablissement public d’aménagement de la défense (EPAD), l’un des plus grands centres d’affaires d’Europe, l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, s’était attiré les foudres des citoyens, du monde politique et des médias toutes tendances confondues. L’affaire est restée dans les annales, prenant la forme d’un scandale de népotisme étatique que le prédécesseur de Hollande traîne comme un boulet jusqu’à aujourd’hui. Sous la pression de la société toute entière, il a fait marche arrière, mais cela n’a pas empêché la presse étrangère de traiter la France de République bananière, à cause du fait de prince d’un Président qui se croyait tout permis. On aurait aimé qu’une telle vigilance citoyenne fût omniprésente chez nous pour éviter les dérives, encore faut-il que l’Etat laisse la latitude aux citoyens le soin de jouer leur rôle. On aurait aimé que la justice fût aussi radicale devant une manifestation aussi flagrante du népotisme. Hélas, ce sont souvent ceux qui sont chargés de faire respecter les droits des citoyens qui sont à l’origine des trafics d’influence les plus meurtriers pour l’équilibre social. On avait évoqué, la semaine dernière, l’histoire de l’avion bloqué à son atterrissage à Alger par Amar Saadani, le temps que son chauffeur arrive, on cite aujourd’hui un autre fait d’armes réalisé cette fois-ci par un haut gradé de l’armée qui a le plus normalement du monde réquisitionné toute une salle d’un lycée à Ouargla pour permettre à son fils de passer en candidat libre le bac 2016. Il y avait aussi la fille d’un directeur d’une académie à Alger qui a profité de ce privilège lequel a donc permis aux deux postulants d’être bien «traités» par le personnel du centre d’examen, instruit par l’Office national des examens et concours (ONEC). Au-delà de son côté ubuesque, cette affaire qui pourrait trouver sa place dans le Guinness des favoritismes les plus stupides, mais qui a néanmoins choqué la population, montre que le piston algérien reste dévastateur mais surtout impuni. Il est l’apanage de responsables qui ne semblent pas avoir compris, ou ne veulent pas comprendre qu’une fonction ou un statut quels qu’ils soient ne sont pas synonymes de privilèges. Amar Ghoul a été congédié du gouvernement en compagnie de cinq autres ministres. Il quitte l’Exécutif avec un bilan catastrophique. Au lieu de rendre des comptes, il est récupéré pour faire partie du tiers présidentiel au Sénat. Pourquoi lui et pas les autres ? Mais qui a parlé de piston… A. M. PROGRAMME TV BOX-OFFICE UEFA Euro 2016 Cameroun : Vivendi équipe le Cameroun d’une première salle de cinéma Allemagne/Pologne à 19h45 Le groupe français Vivendi a inauguré mardi à Yaoundé une salle de cinéma de 300 places, la seule du Cameroun, et a annoncé son intention d’ouvrir une centaine d’espaces similaires en Afrique. La nouvelle salle, baptisée Canal Olympia, est dédiée non seulement à la projection de films, mais aussi à l’organisation de concerts d’artistes camerounais et étrangers, ainsi qu’à l’accueil de stand-up d’humoristes, selon un communiqué de presse de Vivendi. Elle peut accueillir «300 personnes en configuration intérieure et plusieurs milliers en configuration extérieure», selon le texte. L’alimentation électrique du cinéma est assurée par l’énergie solaire «captée à partir de 720 m2 de panneaux solaires stockés grâce aux batteries» développées par le groupe Bolloré. AFP PRIME-TIME 21:30 Feuilleton 22:15 Série KOULOUB TAHTA RAMAD HOUSE OF CARDS 19h50 : El Harba Tessalek 20h15 : Chant religieux 20h30 : Série Taht el Mouraqaba 21h00 : Série Fatma, Fatima et Fatouma 2 21h15 : Série Ma Bintek Hassla 21h30 : Feuilleton Kloub Tahta Ramad 22h20 : «Lamat Ramdhan» 23h30 : «100 fi saa» 01h00 : «Rihat Zaman» Série télévisée américaine créée par Beau Willimon, produite par David Fincher, Kevin Spacey, Eric Roth, Andrew Davies et Michael Dobbs, elle est l’adaptation de la série britannique homonyme, ellemême adaptée du roman de Michael Dobbs. La série est diffusée depuis le 1er février 2013 sur Netflix aux Etats-Unis et au Canada. 21:00 Feuilleton WARD WA CHOUK 20h00 : Nsibti Laaziza 6 Série 21h00 : Bin Narine Série 21h00 : Ward wa Chouk Série 22h30 :Kelmet Sirr Série 22h30 :Hethoukom - Rediff Série 23h30 : Wannous Série 00h15 : Hethoukom - Rediff Série 19:45 UEFA Euro 2016 22/20 - Documentaire 02:05 / COPA AMERICA ALLEMAGNE/POLOGNE UN CLOWN ENNEMI D’ÉTAT ÉTATS-UNIS/ÉQUATEUR L’Allemagne est bien entrée dans l’Euro en battant l’Ukraine 2-0, dimanche à Lille, et rejoint la Pologne, vainqueur plus tôt de l’Irlande du Nord 1-0, en tête du groupe C avec 3 points. Les champions du monde ont ouvert le score sur une tête de Shkodran Mustafi à la 19’ avant de s’assurer la victoire dans les arrêts de jeu sur une contre-attaque. En octobre 1980, Coluche annonce qu’il se présente à l’élection présidentielle. Amis, journalistes ou électeurs voient dans cette candidature «pour rire», un pied de nez à Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand. Ce qui n’est d’abord qu’une farce prend très vite un tour sérieux lorsqu’il est crédité de 16% d’intentions de vote. La formation américaine a dégoté son billet pour les quarts de finale de la Copa America samedi, grâce à une victoire de 1-0 contre le Paraguay. Clint Dempsey a inscrit le seul but de la rencontre, disputée à Philadelphie, dans l’enceinte des Eagles. L’attaquant des Sounders de Seattle, dans la MLS, a fait bouger les cordages sur un tir de pénalité. El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 18 PUBLICITÉ VENTE D’APPARTEMENTS AG vd duplex F5 Birtouta. F3 Douaouda v/mer. F4 stand. Chéraga. Tél. : 0550 447 993 VD F5 + terrasse à Bab El Oued 2e étage. Tél. : 0554 981 746 AG vd appart. F3 de 70m2 à la cité CNEP Chevalley Bouzaréah, prix 1800u. Tél. : 0558 113 272 VD dans une nouvelle résidence à Souidania centre F4 de 115m2 plus F3 de 90m2. 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A général major Voilà un an que tu es parti et tes familles d'Alger, de Constantine et de Kabylie te disent combien tu leur manques. Tu sera toujours présent parmi nous. Nous t'aimons beaucoup et pensons toujours à toi. Pour ta sagesse, ta générosité et ton charisme, nous implorons Dieu de t'accorder Sa Miséricorde et de t'accueillir en Son Vaste Paradis. Repose en paix. Condoléances La direction de la clinique Ennadjah, Birkhadem, présente à M. Hessairi Mohamed ses sincères condoléances suite au décès de sa mère Mme Hassairi Atika Puisse Dieu le ToutPuissant accorder à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l'accueillir en Son Vaste Paradis. Pensée Pensée Condoléances Bettahar Rabah A la mémoire de notre chère maman Très affecté par le décès de son ami le Dr Boucida Brahim le Dr Benghezel Md Larbi de Batna adresse ses vives condoléances à l'épouse, enfants et proches du défunt. Qu'Allah le Tout-Puissant lui accorde toute Sa Miséricorde et l'accueille en Son Vaste Paradis en ce mois sacré de ramadhan. 20 ans sont passés depuis le jour où tu es parti tragiquement ce 06.06.1996. Quel bouleversement ! Une douleur incommensurable, un goût d'inachevé. Tu n'avais que 47 ans ! Mais ça a suffit pour avoir une vie étincelante de persévérance et d'abnégation, un modèle de courage pour tous ceux qui t'ont connu, telle fut ton existence. Nous prions le Bon Dieu Tout-Puissant de t'accueillir en Son Vaste Paradis. Ta mère, ton épouse et tes enfants qui t'aiment et qui ne t'oublieront jamais Pensée Cher Ammouche Imad Idir Il n’y a pas pire douleur que celle de perdre son enfant. Tel fut pour nous ce funeste 15 juin 2014, jour où tu es parti. Nous avons eu le privilège de te connaître, mais t’oublier, nous n’y arriverons jamais. Ce fut la volonté de notre Seigneur et Maître. Nous ne pouvons à présent que prier pour toi, en ce divin mois, demandant au Bon Dieu de t’accorder Son Pardon et t’accueillir en Son Vaste Paradis. Que ceux et celles qui t’ont connu aient une pieuse pensée à ta mémoire. Ton père, ta mère, ta sœur, toute la famille ainsi que tes amis Pensée Aït Abdesselem Hassane Ait Yahia Hadja Yamina née Bentilla d’El Abadia (Aïn Defla) Cela fait deux ans, le 14/06/2014, que tu es partie pour l’éternité. Tu nous as quittés laissant derrière toi un vide que nul ne peut combler ni effacer. Tu étais douce, juste et honnête et tu resteras éternellement dans nos cœurs et nos mémoires. En ce triste souvenir, ses enfants et petitsenfants demandent à tous ceux qui l’ont connue et aimée d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire et prient Dieu de l’accueillir en Son Vaste Paradis. Ton fils Mourad Remerciements Pensée Les familles Amokrane et Haddid de Tighzert, Mechtrass, Tizi-Ouzou et Alger, parents et alliés, ont la douleur de faire part du décès du Le 17 juin 2013, il a plu à Dieu le Tout-Puissant de rappeler à lui notre chère sœur, nièce et cousine Pr Lounis Amokrane Décès La famille Drider, notamment Mme Hamou Rabia, ses enfants Amine, Faïza et Fadi, demeurant au 8, rue Lamartine, à Oran, ont la douleur de faire part du décès de leur cher et regretté Drider Mohamed Que Dieu le Tout-Puissant l’accueille en Son Vaste Paradis. Chef de l’unité de Médecine Nucléaire du CPMC de l’Hôpital Mustapha, survenu après une longue maladie le 9 juin 2016. L’enterrement a eu lieu le même jour au cimetière de BéniMessous, à Alger. Ils remercient toutes les nombreuses personnes qui ont compati à leur douleur et exprimé leur sympathie. Que Dieu lui accorde Sa Grande miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. Tamani Battache En ce mois sacré, les familles Batache et Benkhedda demandent une prière à tous ceux qui l'ont connue pour sa bravoure, sa générosité et surtout pour son immense amour pour notre si belle Algérie. Repose en paix ma douce cousine, la récompense ne vient que d'Allah. Nous t'aimons très fort. El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 20 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Soulèvements 2.Irise. Chrome. Elle enflamme la rue 3.Quatre romain. Incroyables. Lisières 4.A en main. Etoile sur toile. Ecolo 5.Illettré. Exècre 6.Or du chimiste. Soit. Cavité 7.Coquille. Bain (plur.) 8.Courroux. Altère la note. Suit à la trace 9.Sélectionnes. Progressif 10. Trouble. Flash-back. Elément de cellule 11.Raisonnables. Bêtes 12.Copulative. Bas de gamme. Génisse mythologique 13.Oiseau gallinacé. Tribune dans certaines basiliques 14. Pays. Lac d'Amérique. Néodyme 15.Auront des effets sur quelque chose d'autre. Grivois. VERTICALEMENT : 1.Droits de proposer quelque chose. A travers, en latin 2.Surfer. Est digne de récompense 3.Scandium. Dans. Drain de plaie. Pianiste Français 4.Soulageait un besoin. Petit sourire d'enfant 5.Revient. Lady disparue. Lettre grecque 6.Troisième personne. Apport de la mariée 7.Corps de blason. Proposition théorique. Refus d'accorder 8.Principes. Poète chinois. Tour symbolique 9.Possessif. Etat U.S. Cap d'Espagne 10.En fin de partie. Eau-de-vie. Regimber. Sur une borne 11. Rivière d'Ethiopie. Dispersé. D'un auxiliaire 12.Hommes de main. C'est idem. Sport de massifs 13.Grandes peurs. Grande fatigue 14.Donne un troisième labour à la terre. Nervosités 15.Vêtement. Tut. Courant littéraire. Quinze sur 15 1 N° 762 5 REGLE DU JEU 3 Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. 1 Tout Codé 4 7 1 9 1 7 5 4 3 5 4 3 4 5 5 6 7 9 11 12 7 4 13 13 4 4 14 3 4 11 13 6 7 7 6 1 15 6 9 2 16 1 17 5 5 11 9 8 12 4 5 6 10 IV 3 4 1 3 6 10 18 C 3 10 18 2 4 6 11 13 4 7 4 3 3 4 5 3 4 15 1 3 3 19 12 3 20 4 18 14 F 19 5 4 VIII 8 IX 14 1 13 3 6 4 10 8 SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : 11 3 7 8 9 10 I- Apparence éblouissante mais trompeuse. II - Convaincant. III - Borné - Monument pour le souvenir. IV - poème de Virgile(l’…) - Ville de Serbie. V - On le met à l’index Poissons. VI - Rappel flatteur - Ebranlé. VII - Ereintées. VIII -Extirpa - Logiques. IX - Eclat de rire - Amon - Débute une épitaphe. X- Plus que mal - Se tortille au-dessus de l’étal. 11 12 13 14 15 VERTICALEMENT : 1.MYXOMATOSE. IDEE 2.OEIL. LIBERATION 3.NU. ELU. IVES. SN 4.SSE. ANA. ESSES 5.TETANISER. IMITE 6.RIT. PNEUS. PUA 7.URODELES. SETE 8.OUI. RECULE. URI 9.SATIN. TIERCE. NA 10.IDE. ET. VS. LEE 11.TEST. RARETE. MER 12. ESSORAGE. CONE 13.ECUME. SAUTS 14.OS. SENTINELLES 15.UN. VERTIGINEUSE. Solution 5 Sudoku précédent 1 5 5 7 6 6 1 2 8 7 3 5 4 9 ardue 7 4 8 5 9 1 6 2 3 3 5 9 2 4 6 7 8 1 1 9 4 6 2 5 8 3 7 5 2 3 4 8 7 1 9 6 8 7 6 1 3 9 2 5 4 9 3 5 7 1 8 4 6 2 examen attentif sauce marseillaise tissu résistant 2 8 1 3 6 4 9 7 5 4 6 7 9 5 2 3 1 8 VERTICALEMENT 1- Balai pour nettoyer les plafonds. 2 - Poinçon de cordonnier - Visiteur du ciné. 3 - Ami - Maître de moujiks. 4 -Le cheval et le zèbre en font partie. 5 - L’or du chimiste - Embarcation de pêche à fond plat. 6 - Frustrer - Leurres de mulets. 7 - Possèdent - Affables. 8 Etalées. 9 - Au fond, elle est imbuvable - Décharné. 10 - Transport en commun - Titre de gentleman. SOLUTION N° 4461 HORIZONTALEMENT I- DELTAPLANE. II - AMOUREUSES. III - MA - EMU - IN. IV -ECO - IRONES. V - JINGLE - ISO. VI - EAU - LUNE. VII- AT - CASENT. VIII - NIE - IE - NUE. IX - NOTER - REER. X- ENCRES - SES. VERTICALEMENT 1- DAMEJEANNE. 2 - EMACIATION. 3 - LO - ONU - ETC. 4 - TUE - ER. 5 - ARMILLAIRE. 6 - PEUREUSE. 7 - LU - NU. 8 - ASINIENNES. 9 - NENES TUEE. 10 -ES - SOC - ERS. Fléchés Express sousentendus chiffre romain fait de l’effet changement en mal N° 4462 lentille 1 4 être excité joint par fil et aiguille vieille note 10 sortes de mouette 12 9 6 4 argile 1 10 3 4 4 7 3 1 5 6 9 11 11 9 1 9 12 4 propre à l’homme née de la même mère organisation criminelle épée longue sorti des urnes sollicitent des aumônes 4 3 1 3 4 4 5 étoffe de soie légère roche abrasive support de caisse ville de France (les) 11 3 domicilié rayons pour bronzer organisation mondiale apparus futur roi 17 6 HORIZONTALEMENT 9 9 5 X 9 4 3 4 VII 7 crève 1 3 VI 8 4 6 2 V 5 7 2 N°4462 Par M. IRATNI 4 En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 2 Mots croisés 10 11 12 13 14 15 II 8 2 9 III 4 8 8 1 2 1 13 7 I Appareil de détection sous-marine. 3 6 3 9 N° 4462 5 2 5 6 7 Définition du mot encadré 4 2 6 7 3 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : 1. MONSTRUOSITES 2.YEUSE. RUADES. ON 3.XI. ETROITESSES 4.OLE. AID. TOC 5.LANTERNE. RUSE 6.ALUNI. LE. TRAMER 7.TI. ASPECT. AGENT 8.OBI. ENSUIVRE. TI 9.SEVERE. LESE. SIG 10.ERES. USER. TU. NI 11.ASSISE. CLE. SEN 12.IT. EM. TUEE. CALE 13.DISSIPER. EMOULU 14.EON. TU. IN. ENTES 15.EN. BEAU. AGRESSE. Sudoku 2 N° 4462 reines de la savane divinité du Nil 4 à demi roux PEPITE - BARBARA STREISAND SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : ETOUFFANT / TERRASSE / REIS / XI / NL / NOE / TD / ORTIES / RT / OLE / GIRO / ENTE / SEBUM / ASP / ACCES / AIR / EURO / INDIEN / CU / TETS / NES. VERTICALEMENT : ATTENDRISSANT / OEIL / TREPIDE / DURS / OB / RIT / FR / PRO / UA / ES / SFAX / TLEMCEN / ASINIEN / CU / ENS / OE / TIERCE / TENESME / SOUS. ferment tombée de la nuit Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 21 L’ÉPOQUE NOUVELLES MENACES INFORMATIQUES ON VOUS LE DIT Tentative de suicide d’un pompier à Tiaret Smartphones et PC pris en otages Invraisemblable scène que celle vécue par le corps de la Protection civile à Tiaret, lundi, à l’intérieur même du siège de la direction centrale. Dépité, dit-on par la hogra dont il se dit victime, un jeune pompier a tenté de s’immoler par le feu, mais il en a été empêché in extremis par des collègues venus nombreux pour le dissuader, comme le montre la vidéo balancée sur les réseaux sociaux. L’histoire peu glorieuse de cet acte aurait pu se terminer là, n’était l’intrusion du frère du désespéré qui s’en est allé, dit-on, filmer la scène puis sa diffusion sur la Toile. Un geste qui n’a pas été apprécié par la direction, qui, exaspérée, a illico presto suspendu trois éléments de ce corps, dont la victime. ● Aucune plateforme n’est épargnée : PC, les mobiles, Mac ● 1 attaque sur 6 vise désormais un smartphone ou une tablette Android. L’Agence thématique de recherches en sciences sociales et humaines (ARTSSH) est désormais domiciliée au campus de l’université Ali Lounici d’El Affroun (Blida 2), au bâtiment 6 de la faculté des sciences humaines. La cérémonie d’inauguration a été présidée, lundi, par le professeur Abdelhafidh Aourag, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT). Quand on se penche sur la réalité de notre pays, on remarque que les principales préoccupations qui émergent aujourd’hui relèvent du domaine des sciences humaines et sociales. L’Agence thématique en sciences sociales et humaines, qui a choisi comme slogan : «Pour une meilleure connaissance et un meilleur développement de la société algérienne» a vraiment du pain sur la planche. Pour rappel, il existe six agences au total, à travers l’Algérie, à savoir celle consacrée aux sciences et technologie, d’El Harrach, celle de la recherche en santé, d’Oran, de la valorisation des résultats de la recherche, d’Alger, des sciences de la nature et de la vie, de Béjaïa, des biotechnologies et sciences agroalimentaires, de Constantine, et, enfin, celle de Blida spécialisée dans la recherche en sciences sociales et humaines. Les fédérations sportives attendent les subventions Alors que la fin de l’année sportive 2015-2016 titre à sa fin, les fédérations n’ont pas reçu de subventions de la part du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). Entre-temps, les fédérations sportives se sont endettées pour boucler difficilement leurs activités. Autant dire que la prochaine entame de la saison 2016-2017 s’annonce encore plus difficile pour les fédérations. Une situation qui a contraint les fédérations et les associations à revoir leur plan d’action. Il n’est pas exclu de voir les fédérations retarder le démarrage de la nouvelle saison. Un camion heurte un poste électrique ! La direction de distribution de l’électricité et du gaz de Gué de Constantine informe son aimable clientèle qu’un malheureux accident a eu lieu le 14 juin à 1h du matin au niveau d’El Kadous, commune d’El Achour. L’accident est survenu lorsqu’un camion appartenant à un particulier a heurté un poste éclectique qui alimente près de 1000 abonnés. L’intervention rapide et efficace de nos équipes a permis de rétablir l’alimentation en électricité pour la majorité de nos clients. Environ une centaine d’abonnés demeurent sans électricité, car leur alimentation est subordonnée au remplacement du poste endommagé. Le fils et la femme de l’ex-haut dirigeant Zhou Yongkang emprisonnés pour corruption Un tribunal chinois a condamné le fils et la femme de Zhou Yongkang — l’ex-patron tout-puissant de la sécurité, tombé pour corruption — à respectivement 18 et neuf ans de prison, a annoncé hier un tribunal et un média d’Etat. La télévision publique CCTV a indiqué qu’un tribunal de la ville de Yichang, dans la province du Hubei (centre) a reconnu M. Zhou Bin coupable de «corruption et activité commerciale illégale». Son père, Zhou Yongkang, est le personnage le plus haut placé du régime chinois à être tombé dans le cadre de la campagne anticorruption lancée par le président Xi Jinping depuis son arrivée au pouvoir fin 2012. L’ancien dignitaire avait été condamné à la prison à vie en juin 2015 pour corruption, abus de pouvoir et divulgation de «secrets d’Etat». Le tribunal de la ville de Yichang a également condamné Zhou Bin à une amende de 350 millions de yuans (47 millions euros), a par ailleurs indiqué CCTV. Sa mère Jin Xiaoye, la femme de Zhou Yongkang, a elle écopé d’une peine de neuf ans de prison pour avoir accepté des pots-de-vin, a annoncé le tribunal sur un compte officiel de microblog. El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 255 623 520 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. elwatan.com E-mail : PHOTO : DR L’Agence de recherches en sciences sociales et humaines domiciliée à Blida Les cybercriminels ont pour principale motivation d’extorquer de l’argent à leurs victimes U ne nouvelle menace de cybersécurité est apparue ces dernières années: la prise d’otages numériques avec demande de rançon ou les ransomwares, qui ont particulièrement défrayé la chronique ces derniers mois. C’est du moins ce qu’a annoncé Kaspersky Lab, entreprise pionnière en matière de cyber-sécurité. Les dégâts qu’ils causent en infectant les équipements informatiques peuvent être irréversibles et malheureusement on peine encore à les identifier. Il suffit de cliquer sur un lien ou consulter une pièce jointe pour être infecté. Ce petit programme informatique qui peut se cacher dans les communications personnelles se télécharge alors sur le smartphone ou l’ordinateur. Le résultat ne se fait pas attendre : l’appareil est bloqué et ne diffuse qu’un seul message : «Pour récupérer l’usage de vos données, il faut payer !» Pas de doute, les cybercriminels en veulent à notre argent et ne font pas de discrimination. Aucune plateforme n’est épargnée : PC, les mobiles, Mac. Une attaque sur 6 vise désormais un smartphone ou une tablette Android, 20% des ransomware cible les entreprises et les 10 nouvelles familles de ransomwares ont fait leur apparition en 2015. Les cybercriminels ont pour principale motivation d’extorquer de l’argent à leurs victimes et de créer un climat de panique. Dans le cas d’attaques ciblant des hôpitaux, les cybercriminels mettent concrètement en danger leurs victimes, en prenant en otages des données confidentielles et parfois vitales. Cependant, de simples mesures peuvent être prises pour empêcher une infection irréversible. En prévention, il suffit d’adopter des mesures simples, telles que la sauvegarde récurrente de fichiers, la mise à jour des logiciels et exercer une plus grande prudence avec les pièces jointes. Ainsi, le temps des programmes malveillants simples, développés par des amateurs qui cherchaient juste à se mettre en avant, est révolu depuis longtemps. Le crime organisé se trouve derrière la plupart des programmes malveillants d’aujourd’hui et l’objectif est de gagner de l’argent. A l’heure de «l’ère de l’information», toute perte temporaire de données peut totalement perturber les processus essentiels de l’entreprise, entraînant un impact sur les ventes, une diminution de la productivité et des coûts importants pour la récupération du système. Avec le développement des services sur mobiles, comme l’accès aux données bancaires, les utilisateurs s’interrogent de plus en plus sur la sécurité qu’ils peuvent en attendre. Le problème vient du fait que les consommateurs ne considèrent pas les téléphones mobiles comme des ordinateurs, pourtant, depuis l’arrivée des smartphones, c’est bien ce qu’ils sont. Ils ne sont pas rigoureux quant aux questions relatives à la protection de leur vie privée, et il est nécessaire de leur inculquer les connaissances indispensables afin qu’ils soient conscients et cherchent à se préserver davantage. Kamel Benelkadi SÉTIF Une comateuse fait 250 km pour une… IRM V ictime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), une mère de cinq enfants est hospitalisée d’urgence au CHU de Sétif. Pour une meilleure prise en charge médicale, et avoir le cas échéant une idée précise sur la gravité des lésions, les praticiens exigent une IRM (imagerie par résonance magnétique). Mais un tel équipement n’existe toujours pas au Centre hospitalier universitaire de la capitale des Hauts-Plateaux, au grand dam des parents de la patiente dans l’obligation de faire 250 km (en aller et retour) pour réaliser une IRM à Batna, avec en sus tous les risques de la route et les préjudices causés à une [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi patiente dont l’état de santé est plus que critique. Considéré comme le parent pauvre de tous les CHU du pays, le vieil hôpital de Sétif construit, faut-il le rappeler, en 1939, demeure en 2016 dépourvu d’une IRM de 150 millions de dinars. Que vaut un tel montant devant la détresse de milliers de malades lourds dont la vie est en danger ? Rien diriez-vous. Faisant semblant de ne rien voir et de ne rien entendre, le ministère de la Santé est pointé du doigt aussi bien par les praticiens que par les proches de malades. Ces derniers vont jusqu’à accuser le ministère qui ne fait rien pour doter le CHU de Sétif d’un tel équipement, de non-assistance à personne en danger. «Trouvez-vous normal que pour une IRM, un geste banal sous d’autres cieux, nous soyons contraints de faire des centaines de kilomètres ?», s’interrogent les parents de la victime. Celle-ci n’est pas un cas isolé. Il convient par ailleurs de souligner que le CHU de Sétif avait en 2008 bénéficié d’une enveloppe pour s’offrir un tel équipement. Néanmoins, la «démission» des anciens gestionnaires a crocheté l’opération, faisant du surplace depuis maintenant 8 années. Pour rappel, un avis d’appel d’offres international a été, à l’époque, lancé. Un pre- Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31 0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66 mier marché d’un montant de 240 millions de dinars est visé, avant d’être résilié à l’amiable par l’actuelle direction. Afin de concrétiser l’opération, un deuxième avis d’appel d’offres a été lancé en 2015. Le marché est octroyé à la firme américaine General Electric pour plus de 149 millions de dinars. Pour engager la dépense, le dossier est déposé au niveau du contrôleur financier, où il stagne pour une histoire de gel. Le drame de cette victime à laquelle on a infligé une autre torture de 250 km va-t-il donner à réfléchir à Abdelmalek Boudiaf interpellé pour lever le gel ? La question est posée. Kamel Beniaïche Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 22 PUBLICITÉ AFRICAN TRAVEL SERVICE Envolez-vous cet été sur les îles des Caraïbes et de l'Océan indien •Cuba : Du 04 au 16 août, hôtel 5 étoiles, all inclusive •Punta Cana : Du 11 au 22 août, hôtel 5 étoiles, all inclusive • Ile Maurice : Du 02 au 13 août, hôtel 4 étoiles, all inclusive Félicitations Les familles Hadour et Fakheur félicitent leur fille Hadour Lina pour sa réussite à l'examen de fin d'études primaires et lui souhaitent d'autres réussites dans ses études. Bravo Lyna. ———————————————————————————————————— Informations et renseignements Alger-Centre - Tél. : 021 71.05.29 - 021 71.05.18 Mob . : 0555 271 317 - 0555 308 449 Alger, Hydra (Pirog voyages) - Tél. : 021 60.30.72 - 021 60.30.73 Tlemcen (Djoul Travel) - Tél. : 043 26.30.25 - 043 26.30.31 Hassi Messaoud (RSI) - Tél. : 0770 970 853 Briqueterie RECRUTE • Chef de production • Chef de maintenance Envoyer CV avec demande manuscrite par email à: [email protected] Groupe de sociétés Bravo et à d'autres succès à l'avenir ! - Connaissances de diverses structures administratives - Expérience dans le domaine Email : [email protected] Attristés par le décès du père de notre collègue M. Meftah Smail, le directeur général et l’ensemble du personnel de KIA MOTORS ALGERIE, lui présentent ainsi qu’à sa famille et à ses proches leurs sincères condoléances et les assurent en cette douloureuse circonstance de leur profonde sympathie. Que Dieu accorde au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournerons." Le président-directeur général, les cadres dirigeants ainsi que l'ensemble du personnel de l'Entreprise Métro d'Alger, profondément touchés par le décès de présente à sa famille ses sincères condoléances et l'assure en cette douloureuse circonstance de sa profonde compassion. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Youcef et Widad Agent polyvalent(e) véhiculé(e) Condoléances Belghenou Ahmed La famille Metiche est très heureuse d'annoncer la réussite à l'examen de 5e année primaire de leur chers fils et fille RECRUTE pour ses missions au centre Condoléances Condoléances La famille Guezlane, très affectée par le décès du père d'une amie Félicitations Bouchelaghem Ali directeur central au bureau d'études des transports urbains BETUR - filiale de l'EMA présentent à sa famille leurs sincères condoléances et l'assurent en cette douloureuse circonstance de leur profonde sympathie. Que Dieu le Tout-Puissant accorde au défunt Sa Sainte Miséricorde et l'accueille en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Pensée Il est difficile de croire que cela fait 5 ans, le 14 juin 2011, que nous avons dit au revoir à Nadia Yahia née Mehidi Je ne pouvais pas laisser ce jour passer sans me rappeler ma chère maman, chaque jour qui passe, je pense à toi, encore plus et surtout en ce mois sacré. La douleur ne disparaît pas, elle existe en nous. Une pensée pour l’épouse, la maman, la sœur et la fille partie pour un monde meilleur inchallah. Nous t'aimerons toujours maman. Repose en paix. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Condoléances La famille Khalef, le Dr. Kamel, Mahieddine, Abdelkrim et Abdelhak présentent leurs sincères condoléances aux familles Degheb et Khalef suite au décès de leur cousine Khalef Fatima, vve Degheb survenu à l'âge de 81 ans. La défunte a été inhumée, hier, mercredi, à Aït Lahcène, Beni Yenni. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Félicitations Anniversaire Les familles Belkaid et Djebane sont très heureuses d'annoncer la réussite à l"examen de fin du cycle primaire de leur fille Anais Bravo et à d'autres succès dans ton cursus scolaire Dédiée spécialement à tonton Rahim Le 16 juin 2016, Mohamed Rafik souffle sa première bougie. Pour ton premier printemps, Oumi, Amine et toute la famille de Chlef et Oran souhaitent un joyeux anniversaire à leur petit prince, beaucoup de joie et de réussite dans sa vie inch'Allah et surtout beaucoup de... cadeaux. A tes cent ans incha'Allah. Anniversaire Félicitations Bonjour ! Je m'appelle Nos très chères filles et petites-filles Hettak Imène et Hannouti Narimène ont décroché avec brio leur examen de fin d'études primaires. Nous les félicitons chaleureusement et leur souhaitons d'autres succès dans leur cursus scolaire. Nous sommes fières de vous. Vos familles paternelle et maternelle Hettak et Hannouti d'Alger, Bouzguène. Aouaz Rasha Voyez bien comme je suis belle et gentille. Hier, 15 juin c'était mon anniversaire. A cette belle occasion que j'attendais depuis 365 jours, papa Réda, maman Lydia et mon frère Rostom m'ont préparé une belle petite fête avec plein de cadeaux. Rendez-vous l'année prochaine, n'oubliez pas de penser dès maintenant à ce que vous allez m'offrir. Rasha Décès Les familles Belghenou et Belahreche ont la douleur de faire part du décès de leur époux, père et grand-père Ahmed Belghenou à l’âge de 69 ans, ancien fonctionnaire du PNUD et de l’INPED. L’enterrement a eu lieu hier au cimetière de Boumerdès. Que Dieu le Tout-Puissant accueille le défunt en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 23 SPORTS CHAMPIONNATS D’AFRIQUE D’ATHLÉTISME CFA 100 millions de dinars dépensés en 2 ans lors que des clubs amateurs sont confrontés à d’énormes soucis A financiers qui compromettent leur avenir immédiat et n’ont aucune garantie d’être au départ de la prochaine saison, d’impor- Sans Makhloufi et Bourrada C Makhloufi s’est facilement imposé avant-hier lors du meeting de Nancy PHOTO : DR omme annoncé il y a quelques jours, les athlètes Taoufik Makhloufi (800m) et Larbi Bourrada (décathlon) ne participeront pas aux 20es Championnats d’Afrique d’athlétisme seniors qui auront lieu à Durban (Afrique du Sud) du 22 au 26 juin. Lors de la réunion de Nancy, Makhloufi, qui s’est imposé sur le 800m en réalisant un temps de 1’44’’40, a affirmé, après la course, qu’il était fatigué et qu’il n’avait pas récupéré après le mile d’Oslo couru il y a une semaine en 3’52’’24. Makhloufi, qui n’a pas réussi à battre le record d’Algérie (1’43’’09) détenu par Djabir Saïd Guerni depuis 1999, va recharger ses batteries. Sa prochaine et dernière compétition avant les JO de Rio aura lieu à Monaco le 15 juillet prochain. Il s’alignera sur son premier 1500m de l’année. Avec les forfaits de Makhloufi et Bourrada, l’Algérie sera présente en Afrique du Sud avec 12 sélectionnés qui rejoindront le lieu de la compétition le 19 juin. D’ici la date de départ vers Durban, il n’est pas exclu que d’autres athlètes pourraient renoncer à la compétition pour cause de blessure. Salim Keddar, quant à lui, médaillé de bronze sur 1500m aux derniers Jeux africains de Brazzaville 2015, sera absent à ces Championnats d’Afrique faute de minima. Keddar, qui a rejoint cette saison le groupe Makhloufi, a été la grande déception. Avant-hier au meeting de Nancy, il a confirmé sa méforme en terminant 9e sur 1500m (3’40’’66). A la suite d’échecs à répétition, Keddar aura toutes les difficultés pour se qualifier aux Jeux olympiques de Rio, dont le délai des minima est fixé au 11 juillet. Pour sa part, Abdelmalik Lahoulou, qui est à la recherche de minima pour Rio, a pris la 3e place sur 400m haies (49’’80) au cours du meeting de Lucerne (Suisse) qui s’est déroulé avant-hier. Chafik B. tants montants sont utilisés pour rétribuer des arbitres et une faune d’individus qui se sucrent sur le dos du football et de l’arbitrage. Apparemment, l’austérité clamée sur tous les toits ne concerne pas des cercles bien implantés dans le football. A commencer par les missionnés dans le cadre des activités d’arbitrage. Des «bénévoles» grassement rétribués, après un retard de quelques mois, ont perçu des indemnités qui dépassent les centaines de milliers de dinars. Il fait bon vivre dans le football et à sa périphérie. La Fédération serait bien inspirée, dans un souci de transparence, de publier le montant des indemnités versées ces derniers jours. Cela montrerait toute la valeur et l’intérêt que ces groupes accordent au football et à l’arbitrage. Selon gorge profonde, «à la clôture de l’exercice comptable précédent (décembre 2015) la Fédération a déboursé 100 millions de dinars (10 milliards de centimes) pour l’arbitrage depuis que Khellil Hammoum a remplacé Belaïd Lacarne à la tête de ce département». La multiplication des séminaires — au profit des arbitres a fait la part belle aux célébrations d’anniversaires avec gâteaux et cadeaux — a bénéficié prioritairement à ceux qui ont engrangé les missions durant les stages et les rencontres de compétition, premiers avantagés par la distribution des indemnités. Pour satisfaire ces appétits de plus en plus grands, la Fédération aura recours à l’augmentation des frais d’engagement des clubs et des pénalités au moment, justement, où les clubs amateurs sont au bord de l’asphyxie financière induite par la réduction drastique des subventions. A force de tirer sur la corde, elle finira par céder. Yazid Ouahib MOB Le staff face à des choix Début du renouvellement des contrats des cadres limités MCA est très actif sur le marché des ailleurs, il y a lieu de rappeler que le vain- Hadj Bougueche (USM Harrach) et Zakaria es Crabes du MO Béjaïa, qui sont appelés à disputer ce dimanche Après avoir recruté jusque-là queur de la Coupe d’Algérie a fait appel aux Mansouri (Paradou AC) qui a joué cette Lpasetransferts. L un match capital face aux Tanzaniens de Young Africans dans le moins de six joueurs, en attendant deux services du gardien du NA Hussein Dey, saison au MCA (prêt). Selon Menad, qui cadre de la première journée de la phase des groupes de la Coupe de MC ALGER autres, voilà que le club algérois a entamé l’opération de renouvellement des contrats des joueurs constituant l’ossature de l’effectif. Avant-hier soir, les dirigeants du club ont fait signer un contrat de deux années avec le milieu de terrain Kacem Mehdi, un joueur dont le maintien dans l’équipe n’était pas évident puisque certains le donnaient partant. Finalement, la direction du Doyen et l’entraîneur Djamel Menad se sont entendu pour prolonger son contrat. Selon des indiscrétions, le milieu de terrain international Amir Karaoui a donné son accord pour rester dans l’équipe. A moins qu’une offre de l’étranger se présente à lui, Karaoui sera Mouloudéen la saison prochaine. Par s’exprimait, avant-hier soir, en marge de la cérémonie de présentation de Boussouf, le club recrutera encore deux éléments avant d’arrêter la liste définitive de 22 joueurs la prochaine saison. L’un d’eux pourrait être le défenseur axial du MO Béjaïa, Mebarakou. Mais la question qui taraude tous les supporters mouloudéens, ces derniers jours, est relative à la liste des joueurs libérés, qui devrait être divulguée la semaine prochaine. Le Mouloudia disputera, le 13 août prochain, face à l’USM Alger le match de la Supercoupe d’Algérie. Un rendez-vous important que les Mouloudéens ne veulent surtout pas rater. Abdelghani Aïchoun EURO 2016 Condoléances Le collectif de la rédaction sportive d’El Watan présente ses plus sincères condoléances à Noureddine Tadjine, ancien athlète de l’équipe nationale d’athlétisme (110m haies), suite au décès de sa mère survenu il y a deux jours à Constantine. Que Dieu accueille la défunte en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Kheireddine Boussouf, qui a paraphé son contrat avant-hier. La venue de Boussouf ne veut nullement dire que Chaouchi — dont la sanction de dix matchs n’a pas été revue à la baisse par la commission des recours — a été écarté. Les dirigeants ont décidé de le maintenir dans l’équipe. Celui qui fera de la concurrence à Boussouf en cette phase aller n’est autre que le portier de l’équipe nationale olympique, Farid Chaal. Propriété du MCA, celui-ci n’évoluait avec l’USM Harrach qu’à titre de prêt. Auparavant, le Doyen avait recruté cinq joueurs : Zahir Zerdab (MO Béjaïa), Brahim Boudebouda (USM Alger), Antar Djemaouni (ASM Oran), Chocs pimentés entre voisins revanchards L es duels entre Gallois et Anglais d’un côté, Polonais et Allemands de l’autre, deux cas de voisinage historiquement sensible, promettent autant sur le plan sportif qu’émotionnel aujourd’hui à l’Euro, avec des sélections résolument offensives et des revanches à prendre. Et si les Anglais étaient boutés hors de l’Euro par leurs voisins gallois, qui ont placé ce derby britannique sur le terrain de l’affect ? Tout un peuple en rêve et, même si une victoire sur la Slovaquie pourrait suffire à l’Angleterre pour accéder aux 8es, un revers contre le petit poucet gallois aurait de lourdes conséquences pour le mental et le tableau final. Car le pays de Galles, pour son tout premier match dans un Euro, a battu la Slovaquie (2-1), tandis que la sélection de Roy Hodgson était accrochée in extremis par la Russie (1-1). Une égalisation russe que les Gallois sont accusés d’avoir célébrée, ce qui a donné le ton. Les Anglais «se croient arrivés avant d’avoir fait quoi que ce soit», a lancé samedi Gareth Bale. Roy Hodgson a fustigé en retour «un manque de respect». «On sait qu’ils ne nous aiment pas. Nous ? Pas vraiment», a renchéri l’Anglais Jack Wilshere. En ce qui concerne l’autre match, il ne faut pas oublier que le 11 octobre 2014 à Varsovie, la Pologne battait (2-0) pour la première fois de son histoire l’Allemagne, après 18 tentatives infructueuses. Placés dans le même groupe de qualifications pour l’Euro, les champions du monde allemands prendront leur revanche au retour (3-1). Qualifiés ensemble, les deux voisins à l’histoire tourmentée ont été tirés au sort pour une belle. Sauf qu’entre-temps, les Polonais ont mis fin à une autre série frustrante en remportant leur premier match dans un Euro (à la 7e tentative) en dominant les Nord-Irlandais 1-0 dimanche. Et l’attaque polonaise a plus brillé collectivement que par sa star Lewandowski, laissant entrevoir son gros potentiel. Reste que l’Allemagne, face à l’Ukraine, a montré qu’elle n’était pas favorite pour rien. Elle a surtout enregistré le retour tonitruant de Bastien Schweinsteiger, revenu de blessure d’extrême justesse et buteur... deux minutes après son entrée en jeu. AFP PROGRAMME D’AUJOURD’HUI ■ Groupe B Angleterre – Pays de Galles (14h) ■ Groupe C Ukraine – Irlande du Nord (17h) Allemagne – Pologne (20h) la CAF, poursuivent leurs préparatifs dans des conditions «normales» sans aucun programme particulier. D’ailleurs, à 48 heures seulement de cette rencontre, le coach du MOB, Sendjak, se trouve face à un véritable casse-tête, à savoir un effectif réduit à 15 joueurs seulement en attendant l’arrivée des nouvelles recrues dans les prochains jours. La direction du club ne semble pas avoir pris les choses au sérieux en dépit de l’importance de cette échéance avec l’opération de recrutement qui se trouve au point mort, ajoutée au fait que l’effectif est limité. Ce qui pourrait influer lourdement sur le parcours de cette équipe en Coupe de la CAF en dépit de l’espoir qu’affichent les dirigeants. Afin d’assurer une bonne préparation, le staff technique a opté pour un stage bloqué aux Hammadites, qui sera une aubaine pour assurer le maximum de concentration aux joueurs. D’ailleurs, les actionnaires de la SSPA/MOB comptent convoquer le président Attia à une réunion pour mettre les choses au clair concernant le recrutement qui n’a pas encore bougé après son élection à la tête du club il y a plus d’une semaine. Les arbitres marocains qui officieront cette rencontre entre le MOB et Young Africans, à savoir Bouchaib Al Ahrach, Redouane Achik et Youssef Mabrouk, arriveront demain à Béjaïa. L. Hama Félicitations La famille Ouahib félicite son fils Ryad pour sa réussite à l'examen de fin d'études primaires et lui souhaite d'autres succès dans ses études ainsi qu'à ses frères Mehdi, Youcef et Mohamed Newfal. Bravo Ryad. météo ALGER 15° 26° ORAN 17° 23° 15° CONSTANTINE 29° OUARGLA 24° 44° LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 16 juin 2016 COMMENTAIRE L’immunité pour Ghoul Par Tayeb Belghiche C BIENS DES FRANÇAIS EN ALGÉRIE LORS DE LA COLONISATION e gouvernement français ne veut pas faire de la réclamation des anciens pieds-noirs de ce qu’ils considèrent comme leurs «biens en Algérie» un casus belli avec le gouvernement algérien. C’est ce qu’a laissé comprendre le ministre français des Affaires étrangères dans une réponse écrite adressée à un député de droite, Elie Aboud. Jean-Marc Ayrault estime, en effet, que l’Algérie et la France ont engagé un «dialogue approfondi». Ce dialogue entamé depuis 2012, année de l’arrivée de François Hollande au pouvoir, se déroule dans «l'esprit d'amitié et d'apaisement que le gouvernement français est attaché à préserver dans sa relation avec l'Algérie», a-t-il dit dans sa réponse publiée mardi au Journal officiel de la République française. Le ministre des Affaires étrangères est allé plus loin dans réponse à Elie Aboud ; il PHOTO : DR L’Etat français se désolidarise des pieds-noirs L Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères suggère aux ressortissants français de s’adresser directement aux autorités algériennes pour d’éventuelles « r é p a ra t i o n s » . Régulièrement, d’anciens pieds-noirs demandent à «récupérer» leurs biens laissés en Algérie après l’indépendance. Une opération qui s’avère impossible parce que les autorités algériennes considèrent ces biens comme autant des biens vacants. Le directeur général des Domaines, Mohamed Himour, avait indiqué, récemment, que 250 000 biens vacants qui appartenaient aux pieds-noirs ont été recensés ; ils sont devenus propriété de l’Etat algérien. D’autres pieds-noirs ont été indemnisés par «avance sur les créances détenues à l'encontre des Etats étrangers ou des bénéficiaires de la dépossession», a précisé le responsable, cité par l’APS. D’anciens pieds-noirs reviennent quelquefois en Algérie. Ils visitent leurs anciennes maisons ou propriétés qui sont soit attribuées à des Algériens, soit versées dans le domaine de l’Etat qui ne permet pas aux ressortissants étrangers de posséder des biens immobiliers dans le pays. A. Boukhlef POINT ZÉRO Cosmic connection 8- LA PARANOIA DE ZANIAH Type spectral A2IV. Magnitude 3,89. Age : 3 milliards d’années. Distance : 200 années-lumière. P ourquoi quelque chose plutôt que rien, se demandait déjà Leibniz, philosophe et alchimiste, le rien fonctionnant aussi, étant même plus stable que le plein ou le tout ? Question de zététique, cet art du doute ou plutôt de douter de la pertinence des questions que l’on se pose, en rejetant celles qui contiennent en elles-mêmes des obstacles à leur élucidation. Hors zététique, Anas sait que le monde est à la veille d’une découverte scientifique mondiale, la découverte de planètes habitées quelque part dans le cosmos. Ce qui veut dire qu’il ne sera plus jamais seul. Faut-il pour autant partager le peu de vivres qui lui reste avec cet astronaute américain qui, si ça se trouve, était là pour bombarder l’Algérie ? C’est toute la problématique d’Anas, s’il a des vivres et de l’eau pour un certain temps, elles ne seront pas éternelles et à un moment, il va bien falloir trouver de la nourriture, Par Chawki Amari surtout que le mois de Ramadhan va se terminer sur Terre. Même s’il en est très loin, plus exactement aux abords de Zaniah, Eta Virginis de son nom scientifique, déformation de l’arabe «zawiya», le coin. Etoile de la constellation de la Vierge qui, d’après la mythologie grecque, représente la déesse de la justice, Astrée, qui aurait quitté la Terre par dégoût de la grossièreté des hommes, et il ne s’agit pas forcément du nouveau gouvernement algérien. Un bruit à l’arrière. Encore ? Sûrement ce stupide Américain qui s’est encore réveillé. Anas a lâché ses pensées et est parti en direction de la chambre de congélation. Stupeur, dans le couloir Z51, il croise une femme. Une femme. Debout, jeune et même jolie. Une femme ? A Zaniah ? Passée sa surprise, Anas a repris ses esprits et le contrôle approximatif du vaisseau. - Mais tu sors d’où ? demande-t-il à la jeune femme, en colère d’avoir à partager encore ses vivres. D’une voix timide, la jeune femme répond : - De Chlef... … à suivre inq ministres viennent d’être limogés du gouvernement. Amar Ghoul, ministre du Tourisme, Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances, Salah Khebri, ministre de l’Energie, et enfin Tahar Khaoua, ministre chargé des Relations avec le Parlement et ennemi déclaré de Amar Saadani, l’indu secrétaire général du FLN. Quatre d’entre eux ont été mis sur voie de garage et un seul est resté dans les bonnes grâces du pouvoir. Il s’agit de Amar Ghoul, qui a passé 16 ans à vadrouiller de ministère en ministère, défiant toute logique, et ce, malgré une incompétence avérée et un CV sur lequel pèsent de grands doutes. Il n’a pas tardé à être repêché pour être nommé sénateur dans le tiers présidentiel. A quoi répond une telle nomination ? L’homme a su préserver ses intérêts et, outre le président Abdelaziz Bouteflika, il n’hésitait pas à faire dans la flagornerie pour rendre hommage au général Toufik (quand il était au pouvoir) avec lequel, disait-il, il «jouait au football» et à ammi Salah (Gaïd). Ghoul n’est pas un parangon de vertu. Il traîne même trop de casseroles. Il a fait surtout parler de lui, pas dans un sens flatteur, quand il était ministre des Travaux publics. C’est avec lui qu’a été lancée la fameuse autoroute Est-Ouest qui est devenue un gouffre financier avec le kilomètre le plus cher au monde et qui est inutilisable par endroits (comme dans la région de Bouira, par exemple) avant même d'être achevée avec en outre plusieurs années de retard. Et c’est durant la gestion de Ghoul qu’a éclaté le scandale de l’autoroute Est-Ouest. Un homme avait découvert le pot aux roses. Il s’agit du nommé Mohamed Khelladi, à l’époque directeur des nouveaux projets à l’Agence nationale des autoroutes (ANA), qui avait détecté un immense réseau de corruption qui a permis à des gens de s’enrichir du jour au lendemain. Le chef des opérations n’était autre que le ministre en personne, selon ses accusations. En bon citoyen soucieux des intérêts du contribuable, il a fait un rapport exhaustif aux autorités. Sont cités et également impliqués le fameux Falcone, ancien trafiquant d’armes, et Mohamed Bedjaoui, ancien président du Conseil constitutionnel et ancien ministre des Affaires étrangères, notamment. Quand le procès s’ouvre, on ne trouve que des seconds couteaux dans le box des accusés. Khelladi est suspendu de ses fonctions par Ghoul. Le ministre le convoque peu après dans son bureau et lui demande de se rétracter s’il ne veut pas avoir de problème et ajoute qu’ils ont «la protection du président de la République». Il refuse de se plier à ce chantage. Ghoul dépose alors une plainte contre lui, à l’appui d’un dossier dans lequel il est dit que Khelladi a profité de ses fonctions pour faire soigner son fils paraplégique dans un hôpital chinois. L’accusateur devient l'accusé. Ghoul n’est pas du tout inquiété et se contente de répondre uniquement par «mensonge» à un questionnaire du juge d’instruction. Le bras de la «justice» est impitoyable : Khelladi est condamné en mai 2015 à 10 ans de prison. Ghoul, accusé d’avoir détourné plusieurs millions de dollars, est aujourd’hui sénateur. L’immunité est garantie. Tant que le clan est en place, il pourra jouir impunément de son trésor. ALGER ALGER 3h33 20h11 ORAN ORAN 3h50 20H22 CONSTANTINE 3h20 CONSTANTINE 19h56 OUARGLA OUARGLA 3h49 19h36