Un gel et des questions

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Un gel et des questions
BIENS DES FRANÇAIS EN ALGÉRIE
LORS DE LA COLONISATION
L’ÉTAT FRANÇAIS
SE DÉSOLIDARISE
DES PIEDS-NOIRS
LIRE L’ARTICLE DE ALI BOUKHLEF EN PAGE 24
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 16 juin 2016
N°7821 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $.
ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com
ÉDITION DU CENTRE
El Khabar
Un gel et
des questions
■ LIRE L’ARTICLE
DE NADIR IDDIR
EN PAGE 4
ILS PROMETTENT UN FRONT
CONTRE LA RETRAITE À 60 ANS
LES WILAYAS ET LES COLLECTIVITÉS
LOCALES SOMMÉES DE S’AUTOFINANCER
LES SYNDICATS
AUTONOMES EN ALERTE
COMMENT SORTIR
DE LA DÉPENDANCE DES
SUBVENTIONS DE L’ÉTAT ?
LIRE L’ARTICLE DE FATIMA AÏT KHALDOUN-ARAB EN PAGE 5
LIRE LES ARTICLES DE MADJID MAKEDHI, SALIMA TLEMÇANI,
M. H.-K. ET LYES MECHTI EN PAGES 2 ET 3
FÊTE ANNUELLE DE SIDI SLIMANE
PAYS MEMBRES DE L’OPEP
Culture, nature
et traditions
LA CHUTE DES
REVENUS S’ACCÉLÈRE
RETROUVEZ VOTRE MAGAZINE EN PAGES 11, 12, 13, 14 ET 15
LIRE L’ARTICLE DE AKLI REZOUALI EN PAGE 6
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 2
DOSSIER
COLLECTIVITÉS LOCALES À BÉJAÏA
Tinzaouatine :
isolement et pauvreté
● En trois années seulement, la population de Tinzaouatine est passée
de 9000 à plus de 20 000 habitants.
S
ituée au fin fond de
l’Algérie, à plus de
2600 km au sud-est
d’Alger, Tinzaouatine (ou Tin
Zaouten) est l’exemple type
des communes aussi isolées
que pauvres, auxquelles les
autorités pensent couper les
vivres. Distante de 550 km de
Tamanrasset, chef-lieu de la
wilaya, cette bourgade s’est
transformée en terre d’accueil de
milliers de réfugiés maliens, mais
aussi de familles algériennes
ayant fui la guerre dans le pays
voisin. En trois années seulement,
sa population est passée de 9000
à plus de 20 000 habitants. Les
différents maires qui se sont
succédé à sa tête depuis sa
création en 1984 n’ont pas réussi
à la sortir de son isolement.
Mohamed Mansouri, président
de l’APC de Tinzaouatine, la
qualifie «d’isoloir». Il la connaît
bien pour y être né, être membre
de son exécutif et surtout pour
avoir obtenu quatre mandats
successifs. «Notre commune
n’a aucune activité qui lui
permette d’avoir des revenus.
Nos employés sont payés par
la wilaya et toute les initiatives
allant dans le sens de la création
de marchés, commerces ou
activités génératrices de revenus
ont échoué. Les autorités ne
financent que les infrastructures
de base, comme l’eau potable,
les réseaux d’assainissement,
etc.», lance Mansouri, qui décrit
une situation «intenable». «Pour
s’approvisionner, les habitants
de Tinzaouatine sont obligés
de faire 550 km sur des pistes
insécurisées. Nous rendons
hommage aux transporteurs
sétifiens qui nous aident à rompre
cet isolement en approvisionnant
le chef-lieu de la commune en
produits alimentaires. Ils font
fi de la nature et prennent
d’énormes risques en empruntant
la route Tam-Tinzaouatine,
souvent prise d’assaut par des
brigands qui volent les véhicules
et la marchandise…» Le maire
regrette que sa commune soit
dépourvue de toute activité qui
lui permette d’avoir des revenus :
«Nous étions contents lorsque
l’exploitation d’une mine
d’or a été accordée à un privé
algérien. Malheureusement,
la commune n’a bénéficié
de rien depuis plus d’une
décennie. L’opérateur ne paye
ni impôts ni droits ni taxes à la
collectivité, car ayant bénéficié
du dispositif d’encouragement
à l’investissement. Même ses
employés ne sont pas de la
commune. Ils viennent de
Tamanrasset ou du nord du
pays. Comment voulez-vous
assurer une vie décente à 20 000
habitants si vous n’avez aucun
moyen ?» «La ville est limitrophe
d’un pays en pleine guerre. Les
risques auxquels nous faisons
face sont dangereux et nous
n’avons rien pour encadrer et
rassurer notre population et
ces réfugiés. Il faut dire que
Tinzaouatine ne vit pas, mais
survit aux nombreux problèmes
auxquels elle fait face. Elle
n’a jamais bénéficié de projet
de développement créateur
d’emplois. Les privés la désertent
parce que les routes qui la relient
au chef-lieu de wilaya et aux
autres communes sont dans un
état catastrophique et livrées
à l’insécurité totale», souligne
amèrement le maire. Mansouri
ne se sent pas concerné par les
propos du Premier ministre qui
annonçait la fin des subventions
aux communes : «Nous n’avons
pas de subvention. La seule
chose qu’ils peuvent faire,
c’est couper les salaires des
employés communaux. Nous
n’avons qu’un centre de
santé de proximité, dépourvu
de spécialistes et de moyens,
qui n’assure qu’un service
minimum. Lorsqu’une femme
enceinte a des difficultés, elle est
dirigée vers Tamanrasset, à 550
km. Souvent, elle meurt avant d’y
arriver en raison de l’état de la
route...»
Salima Tlemçani
Le développement à l’épreuve des
blocages et de l’incompétence
A
l’heure où les collectivités locales sont
appelées à s’impliquer dans le développement,
à Béjaïa, les deux communes susceptibles de
répondre à ces ambitions, à savoir Béjaïa et
Akbou, qui ne dépendent plus des subventions,
ne rassurent pas sur leur capacité à jouer un rôle
de pilote dans l’amorce d’une dynamique de
développement suivant les dernières directives du
ministère de l’Intérieur. Pendant que la première
fait de timides tentatives pour appliquer les
nouvelles instructions, la deuxième est engluée
dans un imbroglio qui n’augure rien de bon pour
la municipalité. A Akbou, en situation de blocage
sans précédent, 600 milliards de centimes végètent
dans les caisses et plus de 900 projets sont gelés.
Cet argent provient de la fiscalité à hauteur
de 125 milliards de dinars/an, la commune ne
recevant que rarement des subventions, apprendon de Hamidouche Rachid, chargé des finances
à l’APC d’Akbou. Commune riche, Akbou ne
jouit pas du fruit de cette performance. Le blocage
est total et la population demande le «départ» de
l’exécutif. «Ce n’est pas seulement de la mauvaise
gestion, mais de la non-gestion», regrette
Mouloud Salhi, élu indépendant, aujourd’hui dans
la dissidence. Le blocage est-il la conséquence
de l’incompétence des élus ? Nombreux sont
les président d’APC qui dénoncent les blocages
induits par le nombre restreint de contrôleurs
financiers.
«NON-GESTION»
Pour Mouloud Salhi, «il y a certes une part de
vérité quand on pointe du doigt l’insuffisance
du nombre de contrôleurs financiers, mais ils
ne peuvent bloquer 900 projets à eux seuls.
Leur responsabilité est infime par rapport à la
montagne d’incompétence des élus. Le code
communal nous permet une autonomie que
nous n’exploitons pas à cause des compétences
amoindries des élus». En dépit de ses nombreux
atouts — un port très actif, industrie, tourisme
— la commune de Béjaïa, 7e ou 8e au dernier
classement des communes les plus riches du
pays, et une des deux communes de la wilaya
à s’autofinancer avec celle d’Akbou, éprouve
encore le besoin d’avoir sa part de subventions
étatiques. «L’Etat nous prive de subventions,
prétextant une possibilité d’autofinancement.
C’est faux : qui dit grande commune, dit grands
défis. Le budget est dépensé au service de plus
de 200 000 habitants : voirie, aménagement
urbain, réfections», nous dit M. Djabali, chargé
des finances à l’APC de Béjaïa. La commune
dispose d’un budget 2016 de 340 milliards de
centimes issu des recettes fiscales qui proviennent
essentiellement de Cevital et du port. Ces entrées
ont été revues à la baisse de quelque 70 milliards
par rapport à l’année dernière suite au passage de
la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP) de 2
à 1%. Un flagrant paradoxe d’ailleurs : l’Etat fait
des cadeaux aux patrons en même temps qu’il est
attendu des communes qu’elles s’autofinancent
en comptant sur les recettes fiscales ! Eston, dans ce contexte, en mesure de réussir le
défi du développement décentralisé ? Dans de
timides tentatives de déroger au plan de dépenses
habituel, l’APC de Béjaïa a injecté une partie du
budget 2016 pour l’élargissement du patrimoine
de la municipalité et le développement d’une
voie d’accès névralgique. «Avant, les dépenses
répondaient aux besoins, désormais, nous visons
à faire fructifier les recettes. C’est ainsi que
nous participons à l’aménagement de la voie
d’accès de l’arrière-port (opération à laquelle
participent Naftal, Cevital et Sonatrach) et deux
stations urbaines et un parking à étages sont en
construction. Les retombées se traduiront par
l’amélioration des voies au profit des entreprises
et le relèvement du budget patrimonial de l’APC
qui est actuellement de 7 milliards», se félicite
M. Djabali.
M. H.-K.
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TAMANRASSET
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 3
DOSSIER
LES WILAYAS ET LES COLLECTIVITÉS LOCALES SOMMÉES DE S’AUTOFINANCER
Comment sortir de la dépendance
du budget de l’Etat ?
● L’instruction a été communiquée, lundi dernier, aux walis par le ministre de l’Intérieur, Nourredine Bedoui.
L
ra productifs et chargera la commune bénéficiaire de rembourser le
montant du financement», ajoute-til, en reprenant les déclarations de
Nourredine Bedoui à Oran.
PHOTO : APS
e gouvernement semble
vouloir changer sa politique
envers les collectivités locales. Crise économique et austérité obligent, il somme les walis de
chercher, eux-mêmes, de nouvelles
ressources pour financer leurs
collectivités. En effet, après des
coupes dans les budgets de fonctionnement, le gel des recrutements
et la suspension de certains grands
projets, l’Exécutif veut fermer les
vannes aux collectivités locales.
Fini l’opulence et les enveloppes
supplémentaires garnies qui leur
ont été distribuées ces dernières
années. La mauvaise nouvelle a
été communiquée aux walis, lundi
dernier, par le ministre de l’Intérieur, Nourredine Bedoui. A partir
d’Oran où il avait réuni les walis de
la région ouest du pays, le ministre
a esquissé les contours de ce qui
pourrait être la nouvelle orientation
dans la gestion des collectivités locales : «Le temps où vous comptiez
sur le budget de l’Etat est révolu.
Désormais, il faut que vous cherchiez, vous-mêmes, les ressources
financières nécessaires au fonctionnement de vos wilayas.» Le contenu
de cette nouvelle orientation a été
Le ministre de l’Intérieur, Nourredine Bedoui
clarifié par Azzedine Kiri, directeur
des ressources et de la solidarité
financière locale au ministère de
l’Intérieur. «Tout financement de
l’Etat d’un projet d’investissement
local doit être remboursé par la
collectivité locale bénéficiaire»,
a-t-il déclaré à l’occasion d’une
rencontre organisée, hier à Alger,
par le Forum des chefs d’entreprise
(FCE). Selon lui, «l’Etat met fin au
recouvrement définitif dont profitaient, voire abusaient certaines
communes par le passé». «Désormais, l’Etat ne financera que les
projets d’investissement qu’il juge-
UNE FISCALITÉ LOCALE
À REVOIR
Cette surprenante décision impose
un certain nombre d’interrogations.
Les collectivités locales sont-elles
prêtes à assumer les charges de
cette décision ? Quel est le nombre
de communes en mesure d’équilibrer leurs budgets sans l’intervention du Trésor public ? Le système
fiscal actuel permet-il aux communes et aux wilayas de tirer profit
des activités qui s’exercent sur leur
territoire ?
Le système de financement par la
rente a tout cassé. Pour les économistes et élus locaux, les collectivités n’ont aucun moyen de subvenir
à leurs besoins. Et pour cause, la
fiscalité locale, telle qu’elle est
conçue actuellement, ne permet
pas aux communes d’avoir des
budgets consistants ; elles restent
entièrement dépendantes de la fiscalité centrale qui représente la part
du lion. Il s’agit des produits de la
MOHAMED ACHIR. Enseignant-chercheur à la faculté
d’économie de Tizi Ouzou
«Il faut donner la perception
de la fiscalité aux élus locaux»
L’économiste revient sur la dernière sortie du ministre de l’Intérieur, Nourredine Bedoui, qui
demande aux walis de ne plus compter sur l’Etat pour financer leurs collectivités. Décortiquant le
système fiscal national, Mohamed Achir qualifie de «presque utopique» la demande du ministre.
Propos recueillis par
Madjid Makedhi
Le ministre de l’Intérieur demande aux
walis de ne compter que sur eux-mêmes
pour trouver les ressources financières
nécessaires pour gérer leurs collectivités.
Cette demande est-elle réaliste ? Les
collectivités locales peuvent-elles vivre
uniquement de la fiscalité ?
C’est impossible étant donné qu’il
n’existe pas encore de fiscalité locale.
Il y a les impôts des collectivités, mais
il n’existe pas de structure de fiscalité
locale. Le système fiscal algérien est
centralisé et on ne laisse que très peu de la
fiscalité aux collectivités. La collectivité
vit généralement de la taxe sur l’activité
professionnelle (TAP), sachant que même
cette TAP a été réduite par la loi de finances
complémentaire de 2015 de 2% à 1,5%,
voire à 1% pour certaines activités. Ainsi la
commune perçoit 65% de la TAP, la wilaya
29,5% et les 5,5% restants vont au Fonds
commun des collectivités locales (FCCL).
Ce qu’il faut retenir est que l’essentiel de
la fiscalité des collectivités est constitué
globalement de la TAP et de quelques TVA.
Mais ce sont des affectations qui se font une
fois que la recette fiscale est collectée par le
Trésor public. Le reste est de la péréquation
: c’est-à-dire la Caisse nationale de
solidarité et de garantie des collectivités
locales essaie d’équilibrer les budgets
des communes. Pratiquement la quasi-
totalité des communes algériennes qui sont
dépendantes de la fiscalité centrale, de la
péréquation (distribution) de la fiscalité.
Donc la diversification des ressources
financières viendra à travers une réforme
globale de la fiscalité ; il faut donner la
perception de la fiscalité aux élus locaux.
Par ailleurs, il faut déléguer les prérogatives
à la création des entreprises publiques
économiques et des établissements publics
à caractère industriel et commercial (EPIC).
C’est la seule solution qui permettrait
aux collectivités locales d’avoir un peu
d’argent. Mais, je ne pense pas que les
walis, les maires et les élus puissent, à court
terme, trouver des ressources alternatives
pour financer les budgets des collectivités.
De plus, elles ne sont pas nombreuses
les wilayas qui ont sur leurs territoires
des entreprises et des EPIC pouvant
générer de la fiscalité…
Tout à fait ! Les collectivités locales
sont désarmées face à la logique rentière
(distribution de la rente pétrolière).
Réellement, les collectivités locales n’ont
pas le savoir-faire et les compétences
adéquates pour créer des EPIC qui vont
faire des prestations lucratives et générer
des emplois et des revenus. Il y a un
désapprentissage qui s’est fait tout au
long des années de la rente, donc il est très
difficile maintenant de revenir à la logique
d’investissement au niveau des collectivités
locales.
Comment en est-on arrivé à cette
situation où toutes les collectivités sont
dépendantes du budget de l’Etat ?
Pendant 15 ans, les walis ont harcelé
sur la question de la consommation
de crédits dans les délais, tellement la
manne financière était à profusion. On
leur demandait durant toutes ces années
de consommer les crédits alloués. Donc
ils se sont installés dans la logique de
consommation des crédits et il n’y a jamais
eu d’obligation de résultats ou de retour
sur investissement. Maintenant, on leur
demande d’être des acteurs économiques
et de chercher des opportunités financières.
C’est très difficile de changer toute une
mentalité qui est ancrée depuis des années.
M. M.
taxe sur l’activité professionnelle
(TAP). «Les collectivités locales
sont bénéficiaires d’impôts qui leur
sont alloués en totalité. Les impôts
en question sont répartis entre la
wilaya, la commune et le fonds
commun des collectivités locales»,
explique le fiscaliste M. Hamadou.
Selon lui, pour que les collectivités
locales puissent adopter un nouveau
mode de financement, loin des
aides de l’Etat, «il faut une refondation du système fiscal national en
général et de la fiscalité locale en
particulier».
Le gouvernement a-t-il pris les
mesures nécessaires pour appliquer
cette nouvelle politique ? Pas si
sûr. Le débat sur la réforme de la
fiscalité locale et la décentralisation
revient cycliquement au-devant de
la scène. Mais aucune «révolution»
n’a été faite pour sortir les collectivités locales de cette dépendance
du budget de l’Etat. Ce dernier est
même sollicité, à maintes reprises,
pour combler les importantes dettes
des communes devenues, au fil des
années, des tonneaux des Danaïdes.
Quelle est donc la recette magique
de l’Exécutif pour en finir avec
cette situation ? Madjid Makedhi
FONCIER INDUSTRIEL
À L’INTÉRIEUR DU PAYS
Plus de 7000 lots
attribués non occupés
■ Au moment où des entreprises déplorent la difficulté d’accéder
au foncier industriel, des milliers d’hectares concédés à travers
plusieurs wilayas sont jusqu’à présent inexploités. Selon le
directeur des ressources et de la solidarité financière locale au
ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Azzedine Kiri,
«pas moins de 7740 lots attribués, représentant une superficie
de 2207 hectares, ne sont jusqu’à présent pas occupés par leurs
bénéficiaires». Le même responsable — qui était hier l’invité du
FCE pour une rencontre-débat sur le rôle des collectivités locales
en matière de développement économique — a indiqué que les
opération d’assainissement du foncier industriel ont permis tout
de même de récupérer 458 lots, en attendant que le reste soit
régularisé par voie de justice. Il a estimé, à cet effet, que le foncier
industriel doit bénéficier de la même réglementation appliquée
au foncier agricole qui permet la récupération de toute parcelle de
terrain non exploitée sans passer par la justice. «Pour le foncier
industriel, si le bénéficiaire dispose déjà d’un acte dûment délivré
par l’administration, il devient impossible de le reprendre sans
une décision de justice», a expliqué M. Kiri. Concernant l’activité
économique et la promotion de l’investissement au niveau des
collectivités locales, le représentant du ministère de l’Intérieur a
présenté quelques chiffres illustrant la situation du secteur. Il a
ainsi affirmé qu’en dix années de service, le Comité d’assistance
à la localisation et à la promotion des investissements et de
la régulation du foncier (Calpiref) n’a retenu que 2666 projets
d’investissement, dont 1655 ont bénéficié d’arrêtés de concession.
Le Calpiref, qui s’occupait jusque-là de l’investissement dans
les wilayas avant sa dissolution en juillet 2015, a enregistré
des centaines de projets agréés et ayant obtenu des actes de
concession, mais seulement 607 ont été effectivement lancés,
totalisant un montant de 4,3 milliards de dinars et sur lesquels 60
projets sont opérationnels, représentant un investissement de
l’ordre de 1,9 milliard de dinars. Quant au bilan de l’investissement
sous le nouveau dispositif (LFC 2015), il fait état de 6757 dossiers
déposés et pour lesquels une superficie 6832 hectares a été
sollicitée. Sur ce total, 1275 dossiers ont été retenus pour une
superficie 1907 hectares, mais seulement 197 ont réellement été
lancés. Le représentant du ministère de l’Intérieur a rappelé,
par ailleurs, que les pouvoirs publics ont engagé une révision de
certains textes et lois organiques inhérents à la finance locale.
Cette révision a pour objectif d’offrir aux collectivités locales de
meilleures capacités locales et fiscales.
Lyes M.
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 4
L’ACTUALITÉ
LA JUSTICE SE PRONONCE SUR LE RACHAT DU GROUPE EL KHABAR PAR CEVITAL
L
e tribunal administratif de Bir Mourad Raïs
(Alger) a décidé de geler, hier, les effets de
l’acte dans l’affaire du rachat des actions
du groupe El Khabar par NessProd, filiale
du groupe Cevital. Le président du tribunal,
Mohamed Dahmani, a jugé recevable la plainte
du ministère de la Communication et a ordonné
le gel de la transaction de cession des actifs du
groupe arabophone. Membre du collectif de
défense d’El Khabar, Fella Sadat estime que ce
jugement est une décision «regrettable». «La
défense de la SPA El Khabar a suffisamment
démontré les irrégularités de l’affaire, qu’il
s’agisse de la requête ou de l’action elle-même.
Le juge des référés est incompétent en l’espèce.
Malheureusement, l’action en la forme et même
l’intervention des mis en cause ont été déclarés
recevables. Pis encore, il a été fait droit à la
demande du ministère de la Communication
pour le gel des effets inhérents au contrat qui lie
NessProd avec certains actionnaires du groupe
El Khabar», a précisé Me Sadat à la sortie du
tribunal. L’ordonnance du juge des référés est
exécutoire ; l’appel devant le Conseil d’Etat
envisagé par les avocats de la défense n’est pas
suspensif de la décision. Mais une question se
pose à propos de l’effectivité de l’ordonnance
prononcée par le juge administratif. «La
décision de geler les effets de l’acquisition des
actions du groupe El Khabar par NessProd est
une mesure provisoire, conservatoire. De ce
fait, il ne peut pas y avoir exécution de l’acte
entre les deux parties», a estimé l’avocat du
ministère de la Communication, Nadjim Bitam,
qui affirme qu’il ne peut de ce fait y avoir
d’introduction en Bourse des actions acquises
par NessProd, comme annoncé par l’homme
d’affaires Issad Rebrab. De leur côté, les avocats
de la défense estiment qu’il est «impossible» de
geler une transaction qui a produit tous ses
effets. «La transaction a eu lieu, les personnes
ont vendu leurs actions. Est-ce qu’il est possible
de remettre les parties en leur état initial avant
l’intervention du jugement ? C’est un problème
d’efficacité et d’effectivité du jugement rendu»,
tranche Me Sadat. Tout en exprimant sa surprise
après l’annonce du jugement, le directeur de
la publication d’El Khabar, Cherif Rezki,
s’interroge sur les procédures applicables pour
rendre effective l’ordonnance, alors que le
contrat qui lie le groupe à NessProd, fililale
de Cevital, a produit tous ses effets : «On gèle
une opération quand elle est en cours. Mais le
tribunal administratif a pris une décision alors
que le contrat a provoqué tous ses effets. Il y
a eu un acte notarié. Les droits ont été payés,
l’enregistrement a été fait.»
L’AFFAIRE DE FOND DANS UNE
QUINZAINE DE JOURS
Le ministère de la Communication avait
introduit une action en référé auprès de ce
tribunal sur la conformité du rachat du groupe
de presse El Khabar par le groupe Cevital en
se basant sur les dispositions de l’article 25
du code de l’information relatif au monopole
des titres. Renvoyée à cinq reprises, l’affaire
a nécessité des rectifications de la part des
avocats du ministère. Après une requête en
annulation, les avocats de l’administration ont
rectifié leur requête en demandant le gel. Une
troisième requête introductive a été aussi versée
devant un juge des référés qui a mis presque
trois mois pour statuer dans une affaire qui
devait, de droit, avoir un caractère d’urgence.
Selon Me Bergheul, l’affaire peut être «classée
comme sui generis (situation juridique
singularité)». «Des parties privées ont signé un
accord commercial. L’Etat est intervenu comme
partie forte dans cette transaction alors qu’il
n’y ouvre pas droit», estime l’avocat. Selon
lui, le tribunal administratif a acté le «fait du
prince» en obéissant aux injonctions du pouvoir
politique : «Le Premier ministre est intervenu
pour affirmer qu’il a donné des instructions
à son ministre de la Communication pour
assainir le secteur. Tout le gouvernement a mis
son poids dans la balance dans cette affaire.
Cela n’augure rien de bon sur l’affaire de fond.
L’Etat ne veut pas reculer.»
Nadir Iddir
L’ACTION DE FOND DANS 15 JOURS
Le tribunal en référé a statué par une ordonnance gelant la transaction liant le groupe El Khabar à
NessProd, filiale du groupe Cevital. Les avocats de la défense ont la possibilité de faire appel de
l’ordonnance devant le Conseil d’Etat dans un délai de quinze jours. L’action sur le fond, introduite par le
ministère de la Communication devant la même juridiction, sera examinée dans une quinzaine de jours.
Le juge du tribunal de Bir Mourad Raïs, Mohamed Dahmane, a demandé hier aux avocats de verser leurs
conclusions avant l’audience du 22 juin. «D’après les recommandations du juge, il paraît évident que
l’affaire au fond sera jugée au plus tard dans quinze jours. Les conclusions seront versées avant le 22 juin.
J’imagine que le verdict interviendra une semaine plus tard. Il y a intention de régler ces actions avant les
vacances judiciaires», estime Me Sadat, membre du collectif de défense du groupe El Khabar. N. Iddir
■ L’ONG Reporters sans frontières (RSF) est
choquée d’apprendre la décision du tribunal
administratif de Bir Mourad Raïs, hier, de
geler l’opération de vente des parts du groupe
de presse El Khabar à NessProd, filiale du
groupe industriel Cevital, suite à un référé
introduit par le ministère de la Communication
en mai dernier. Le juge du référé du tribunal
administratif de Bir Mourad Raïs s’est prononcé
en faveur de la mesure conservatoire visant à
geler l’opération de vente des parts du groupe
de presse El Khabar à un groupe privé, en
attendant une décision sur le fond. Ce jugement
donne raison au ministère de la Communication
qui avait introduit ce référé au motif que cette
vente serait contraire aux dispositions du
code algérien de l’information de 2012. «Bien
que n’étant pas définitive, cette décision est
extrêmement inquiétante, a déclaré Yasmine
Kacha, responsable du bureau Afrique du Nord
de RSF. Nous exhortons les autorités judiciaires
à traiter justement cette affaire dans un délai
raisonnable étant donné la santé financière du
groupe. Il serait malheureux de voir bloquer
le choix stratégique d’un média qui a déjà
eu à traverser de nombreuses épreuves ces
25 dernières années pour pouvoir défendre
sa ligne éditoriale critique et indépendante.
Rappelons notamment la suspension de toute
publicité publique depuis 1998 et la diminution
des recettes publicitaires du journal de moitié
ces deux dernières années du fait de possibles
pressions des autorités sur les annonceurs.»
«Nous trouvons cette décision surprenante et
inattendue. Nous allons faire appel auprès du
Conseil d’Etat dans les 15 jours qui viennent.
Nous attendons un traitement logique et dans le
cadre de la loi de cette affaire», a déclaré pour
sa part Cherif Rezgui, directeur d’El Khabar.
En mai dernier, RSF avait appelé à soutenir
El Khabar face aux manœuvres des autorités
algériennes. L’Algérie figure en 129e position au
classement 2016 de RSF pour la liberté
de la presse.
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Un gel et des questions
RSF S’ALARME
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 5
L’ACTUALITÉ
ILS PROMETTENT UN FRONT CONTRE LA RETRAITE À 60 ANS
Les syndicats autonomes en alerte
● Les conditions de travail difficiles dans le secteur de l’éducation, conjuguées aux maladies professionnelles non
reconnues, font que l’enseignant ne peut travailler normalement jusqu’à 60 ans.
L
e gel des départs à la retraite
anticipée, avant même
l’amendement des textes
régissant le système des retraites, a
été dénoncé, hier, par les syndicats
représentant le secteur principalement
touché par ce phénomène. «Geler
en attendant d’amender, on vient là
de toucher à un des seuls acquis
du secteur, au mépris des textes et
de la loi», dénonce Meziane
Meriane, coordinateur national du
Syndicat national autonome des
professeurs du secondaire et du
technique (Snapest). Les conditions
de travail difficiles de l’éducation,
conjuguées aux différentes maladies
professionnelles non reconnues, font
que l’enseignant ne peut travailler
normalement jusqu’à 60 ans. «Les
conditions actuelles ne s’y prêtent
pas. C’est de la folie que de revenir
sur un acquis», fulmine M. Meriane.
Le Snapest «rejette catégoriquement
la suppression de la retraite
anticipée, qualifiée de provocation et
d’exploitation d’une large catégorie de
travailleurs». Le Snapest, qui dénonce
«l’improvisation» qui caractérise
l’approche gouvernementale, appelle
tous les travailleurs à la mobilisation
contre cette démarche qui touche à
des acquis. Le syndicat réitère son
engagement et sa mobilisation pour
toute initiative «dans le cadre d’un
front commun avec les représentants
des autres secteurs, quitte à sacrifier
nos vacances pour faire échouer le
projet d’amendement du texte en
question», lit-on dans un communiqué
de ce syndicat.
Un front contre la retraite à 60 ans
mobilisera pour «une protestation
pire que celle contre le premier statut
général de la Fonction publique»,
selon le même syndicaliste. Le conseil
exécutif de la Confédération générale
autonome des travailleurs algériens
(CGATA), dont le Snapap est membre,
constate que l’offensive contre les
acquis des travailleuses et travailleurs
continue. «La CGATA considère que
même les syndicats corporatistes
sont frappés de plein fouet avec la
décision prise lors de la 19e session
de la tripartite, il n’est plus permis à
aucune organisation syndicale de se
retrancher derrière des revendications
corporatistes. Nous devons nous
concerter sur cette question et
construire une unité d’action, au moins
par rapport à cette revendication, car
cette régression ne fait que commencer,
elle se déploiera avec l’avènement du
prochain code du travail», prévient
le syndicat, dont l’enregistrement
est refusé «illégalement», note un
communiqué de cette Confédération.
«De plus, cette décision implique que
la réflexion et les décisions nécessaires
pour appuyer et soutenir le système
de retraite par répartition sont mises
à mal, car seul le recrutement massif
de travailleurs et de travailleuses
peut lui assurer la pérennité. Nous en
sommes loin vu que la seule décision
prise consiste à retenir ceux et celles
qui devaient sortir sans donner une
importance à la question de l’emploi»,
constate la CGATA. La Confédération
appelle à «une réunion de toutes les
organisations syndicales autonomes
ainsi que les sections de l’UGTA qui
ne veulent plus se taire». Car, précise
le syndicat, «l’enjeu est important
et nous devons trouver sur cette
question la volonté et le courage
nécessaires pour construire un front
Gaïd Salah appelle
les militaires à «s’armer
davantage de vigilance»
RÉSIDENTS EN BIOLOGIE MÉDICALE
(NOUVELLEMENT RÉFORMÉE)
Entre boycott des examens
et annulation de la réforme
L
es 200 médecins et pharmaciens résidents
en spécialité biologie médicale (tronc
commun) se retrouvent dans une impasse.
Après avoir boycotté les cours durant un mois
et demi pour protester contre les conditions
d’enseignement et de formation issues de
la réforme initiée en 2014, ils craignent
l’annulation pure et simple de cette réforme.
Une réunion est justement prévue dimanche
prochain au ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique
avec les présidents des comités pédagogiques
nationaux de spécialité pour enfin statuer sur
la question. «Ce qui constitue une solution
de facilité au lieu de chercher des solutions
adéquates à notre situation. Nous nous
opposons à cette éventualité (annulation de la
réforme), car c’est notre avenir qui est en jeu.
Il existe des solutions plus raisonnables pour
mettre fin à ce conflit. Nous sommes prêts à
faire le maximum pour récupérer les cours
et passer à l’évaluation que nous n’avons
jamais récusée, mais sans être sanctionnés
pour les trois spécialités enseignées en
deuxième année, à savoir l’hémobiologie,
immunologie, et biochimie, d’autant que
nous sommes arrivés à saturation. C’est
d’ailleurs ce qui est inadmissible, puisque les
autres spécialités en tronc commun, comme
la chirurgie, ne le font pas. Il serait plus
raisonnable de le faire dans la spécialité finale
choisie par le résident, soit immunologie,
biochimie, ou hémobiologie. Nous avons bien
accepté d’être sanctionnés en première année
du tronc commun», se plaignent des résidents,
qui se sont rendus hier à notre rédaction pour
annoncer «le boycott des examens prévus
normalement ce mois de juin jusqu’à la fin
du mois de juillet, dont le calendrier n’est
pas encore fixé». «Nous nous ne savons
pas à quel saint nous vouer. Au ministère de
l’Enseignement supérieur, on nous renvoie
vers nos enseignants qui, eux, disent que
rien n’est encore décidé pour le moment.
Nous attendons cette réunion du 19 juin pour
connaître notre sort. Mais nous n’allons pas
nous taire», ont-ils encore déclaré, tout en
revenant sur leurs principales contraintes, à
savoir la surcharge de travail, l’accumulation
de cours, le volume horaire et l’absence de
syndical contre l’offensive qui touche
les travailleurs et les travailleuses de
tous les secteurs, Fonction publique
et secteurs économiques privé ou
public confondus». L’Union nationale
des personnels de l’éducation et de
la formation (Unpef), rappelant que
certains secteurs seront plus durement
touchés que d’autres par cette mesure,
appelle les syndicalistes à se constituer
en un seul bloc pour protéger cet
acquis, car «travailler jusqu’à 60 ans et
au-delà des 25 et 33 années d’exercice
requis doit être un choix». L’Unpef
prévient des retombées que pourrait
engendrer l’amendement du système
des retraites sans débat ouvert avec
tous les représentants des travailleurs.
Le syndicat déduit que la rentrée
«sera houleuse» pour contrecarrer la
démarche du gouvernement.
Fatima Aït Khaldoun-Arab
pratique faute de laboratoires. «La deuxième
année a été pour nous un cauchemar, car
elle a été mal organisée et nous l’avons
subie avec toutes les insuffisances. Dès le
mois de février, nous avons tiré la sonnette
d’alarme, malheureusement nous n’avons
pas trouvé une oreille attentive. En fin de
compte, le ministère opte pour la facilité, à
savoir l’annulation de cette nouvelle réforme.
Qu’allons-nous devenir ?» s’interrogentils, tout en s’estimant déjà lésés dans leur
formation. «Notre souci est l’acquisition
d’une formation de qualité pour pouvoir
assurer à notre tour un service de qualité»,
indiquent-ils. Et de relever : «Nous sommes
le 15 juin, le calendrier des examens n’est
pas encore élaboré, les premières années
se préparent pour leurs examens et on nous
parle de l’annulation de la réforme.»
Tout porte à croire que la réforme sera
effectivement annulée, puisqu’elle a montré
ses limites, pour revenir à l’ancien système, à
savoir la mono-spécialité, où la spécialité est
acquise au bout de trois années au lieu de cinq
années.
Djamila Kourta
■ Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’étatmajor de l’Armée nationale populaire (ANP), le général
de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, a appelé, hier à
Constantine, les éléments de l’ANP à s’armer «davantage
de vigilance, d’éviter toute sorte de routine et de respecter
les consignes et les mesures sécuritaires et préventives»
pendant l’accomplissement des diverses missions. Le
général de corps d’armée Gaïd Salah intervenait lors
d’une visite de travail et d’inspection à la 5e Région
militaire (Constantine). La visite «s’inscrit dans le
cadre du contact permanent et direct avec la troupe et
permet de s’enquérir de visu de la situation sécuritaire
prévalant dans la région et de la situation de ses unités»,
précise la même source. Le général de corps d’armée a
présidé, au siège du commandement de la région et en
présence du général-major Amar Athamnia, commandant
de la 5e Région militaire, une réunion de travail, à
laquelle ont pris part l’état-major, les cadres ainsi que
les commandants des secteurs opérationnels et les
commandants des unités et des structures de formation,
où il a prononcé une allocution d’orientation qui a été
suivie, via visioconférence, par les éléments de toutes les
unités. Dans son allocution, le vice-ministre de la Défense
nationale a souligné les «grands efforts» fournis par
l’ANP et les différents corps de sécurité «pour que notre
patrie puisse vivre en paix et dans la sérénité». «L’ANP
doit être fière de ses laborieux et inlassables efforts qui
sont le prolongement naturel et le parachèvement logique
des actions de nos ancêtres de l’Armée de libération
nationale que l’histoire préservera à jamais leurs gloires
dans la mémoire de l’humanité», a-t-il affirmé.
R. P. et APS
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El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 6
ÉCONOMIE
PAYS MEMBRES DE L’OPEP
PÉTROLE
BRUT
La chute des revenus s’accélère
Légère baisse
des stocks US
● La moyenne des revenus pétroliers par habitant dans les 13 pays de l’OPEP devrait baisser à 503 dollars cette année.
PHOTO : D. R.
L
a chute des recettes pétrolières des
pays membres de l’Organisation
des pays exportateurs de
pétrole (OPEP) devrait s’accélérer
en 2016, avertit l’Agence américaine
d’information sur l’énergie (EIA),
qui relève du département fédéral de
l’Energie. Les revenus pétroliers des
pays membres de l’OPEP devraient
chuter cette année à 341 milliards de
dollars, contre 404 milliards de dollars
engrangés l’année écoulée, font ainsi
ressortir les dernières prévisions de
l’EIA, reprises hier par l’APS. De
janvier à mai derniers, avance encore
le même organisme, le montant global
de ces recettes a été de l’ordre de
121 milliards de dollars, alors qu’en
2015, les 13 pays membres de l’OPEP
ont engrangé un total de 404 milliards
de dollars de revenus pétroliers à
l’exportation. Des recettes déjà en
chute de 46% par rapport aux 753
milliards de dollars réalisés en 2014,
plombées par le retournement de la
conjoncture pétrolière.
A noter que les nouvelles projections
établies par l’agence américaine
prennent en compte des prix du pétrole
et des niveaux de production des pays
membres de l’OPEP tels qu’anticipés
dans son dernier rapport de juin sur
les prévisions du marché pétrolier à
court terme. L’EIA, est-il toutefois
précisé, n’a pas intégré la production
du Gabon, dont l’adhésion officielle à
l’OPEP ne sera effective qu’à partir de
juillet prochain. Indiquant que l’Arabie
Les pays de l’Opep, dont l’Algérie, risquent de continuer à pâtir encore plus sévèrement des incidences néfastes de la crise pétrolière
Saoudite accapare à elle seule un
tiers des recettes globales de l’OPEP
à l’exportation, avec un total de près
de 130 milliards de dollars réalisé en
2015, l’Agence américaine calcule
par ailleurs la moyenne des revenus
pétroliers par habitant dans les 13 pays
de l’organisation à 606 dollars durant
l’année écoulée. Cette moyenne,
anticipe-t-elle, devrait chuter à 503
dollars en 2016, avant de remonter
à 621 dollars l’année prochaine.
Une légère amélioration qui va, bien
entendu, de pair avec celle attendue
des recettes pétrolières globales des
pays de l’OPEP, qui devraient ainsi
s’apprécier à 427 milliards de dollars
en 2017 sous l’impulsion d’une hausse
globale des prix, note en définitive
l’EIA. Reste que selon le dernier
rapport de l’AIE, le rééquilibrage
attendu du marché pétrolier mondial
en 2017 ne devrait avoir qu’un faible
impact sur les prix du brut en raison
des stocks excédentaires de production
qui restent à écouler. Aussi, les pays de
l’OPEP — dont l’Algérie — risquent
de continuer à pâtir encore plus
sévèrement des incidences néfastes
de la crise pétrolière sur l’état de leurs
INDUSTRIE DE L’ÉLECTROMÉNAGER
Arcodym à l’épreuve de la fiabilité
● Arcodym est l’une des rares entreprises d’Algérie à offrir une garantie
de 5 ans pour ses cuisinières et climatiseurs.
A
près 14 ans d’existence, Arcodym, une entreprise spécialisée dans l’électroménager et la climatisation, met le cap sur la fiabilité de son produit.
Partenaire exclusif depuis 2004 avec Midea, le leader mondial en traitement d’air (climatisation), Arcodym n’a pas voulu emprunter les chemins faciles.
L’entreprise, dont l’usine est basée à Bordj Bou
Arréridj, a donc pris l’engagement d’investir dans
la qualité en proposant des cuisinières et des climatiseurs offrant non seulement des rapports qualitéprix préférentiels, mais aussi fabriqués selon les
standards internationaux. Ainsi, Arcodym est l’une
des rares entreprises d’Algérie à offrir une garantie
de 5 ans pour ses cuisinières et climatiseurs, très prisés dans le Sud algérien. «Avec de telles garanties,
l’entreprise préfère investir dans la qualité plutôt
que dans le service après-vente. En offrant de tels
gages, Arcodym fidélise davantage son client, rassuré par une telle approche démontrant que notre
gamme de production est de qualité», explique le
directeur marketing et communication d’Arcodym,
Abdessamed Chebah. Faisant un temps dans l’import, Arcodym s’est engagée depuis plusieurs mois
dans la fabrication sur site. Employant actuellement
plus de 250 agents, Arcodym compte dans une première phase produire 100 000 cuisinières/an et plus
de 30 000 climatiseurs et axer sa stratégie sur trois
critères : l’apparence (design), les fonctionnalités et
la robustesse. «Avec une grille en fonte, un brûleur
Sabaf, des thermocouples placés au niveau du grill,
du brûleur et du four doté en sus d’un catalyseur
(autonettoyant), la cuisinière Arcodym, qui se distingue par un design particulier, est garantie 5 ans.
Paradoxalement, ce produit de qualité est proposé
à des prix défiant toute concurrence», souligne M.
Chebah, qui précise qu’Arcodym propose en outre
des cuisinières à double four. Avant de se lancer
prochainement dans la fabrication des congélateurs, réfrigérateurs et les produits électroniques
(téléviseurs et téléphones portables) entrant dans
la stratégie future de l’entreprise, Arcodym se
distingue par sa gamme de climatiseurs proposée
avec une garantie de 5 ans. «En proposant des
climatiseurs avec une garantie de 5 ans, Arcodym,
partenaire avec Midea depuis 2004, démontre la
fiabilité de son produit. A travers une telle politique,
Arcodym ambitionne d’emboîter le pas à son grand
partenaire faisant du zéro défaut un principe.
Avec un fort taux de pénétration au sud du pays,
le climatiseur tropical, résistant à une chaleur de
57°C, démontre clairement que notre produit est de
qualité. Afin de répondre à la demande des ménages
et des professionnels, nous proposons une gamme
variée. Celle-ci va du 7000 BTU au 48 000 BTU
(split), jusqu’à la climatisation professionnelle de
cinquième génération faisant l’objet d’étude, de
réalisation et de suivi d’une garantie de deux ans»,
dira non sans fierté le jeune cadre d’Arcodym, une
entreprise qui grignotte des parts de marché sans
faire le moindre bruit…
Kamel Beniaiche
balances des paiements et surtout de
leurs finances publiques.
Dans ces dernières prévisions
publiées la semaine dernière, le
Fonds monétaire international (FMI)
indiquait que les déficits budgétaires
cumulés de l’Algérie et des pays
du Conseil de coopération du Golfe
(CCG) devraient atteindre près de
900 milliards de dollars sur la période
allant de 2016 à 2021. La même
institution situait le déficit budgétaire
de l’Algérie en 2015 à quelque 16% du
produit intérieur brut (PIB).
Akli Rezouali
Les stocks de pétrole brut ont
moins baissé que prévu la
semaine dernière aux Etats-Unis,
selon des chiffres publiés hier
par le département américain
de l’Energie (DoE). Lors de la
semaine achevée le 10 juin, les
réserves commerciales de brut
ont reculé de 900 000 barils à
531,5 millions de barils, alors
que les experts interrogés par
l’agence Bloomberg tablaient
sur un recul de 2,325 millions.
En revanche, dans un contexte
d’espoir de réduction de l’offre
mondiale, le recul annoncé par
le DoE est plus favorable que
les estimations de la fédération
American Petroleum Institute
(API) qui avait fait part la veille
d’une hausse de 1,1 million de
barils de brut. De leur côté, les
stocks d’essence ont baissé de
2,6 millions de barils, alors que
les experts de Bloomberg ne
comptaient que sur un déclin
de 175 000 barils et que l’API
annonçait même une hausse
de 2,2 millions de barils. Les
réserves de produits distillés
(gazole, fioul de chauffage,
kérosène, etc.) ont avancé
de 800 000 barils, entre les
prévisions des experts de
Bloomberg, qui tablaient sur une
stagnation, et les estimations de
l’API, qui avait annoncé un bond
de 3,7 millions.
R. E.
El Watan – Jeudi 16 juin 2016 – 7
L’ACTUALITÉ
PÉTITION D’EL KHABAR
CRI DES HOMMES LIBRES POUR DÉFENDRE L’ALGÉRIE DES LIBERTÉS
Le gouvernement a déclaré, par le biais de son ministre de la Communication, une sale guerre contre le journal El Khabar. , A travers
El Khabar, c’est une guerre qui est déclarée contre les titres de la presse
indépendante, la liberté de la presse et les droits de l’homme en Algérie.
Les événements se sont accélérés en moins d’une semaine et le journal
El Khabar s’est retrouvé dans une bataille politique sous couvert juridique. Le hasard a fait que cela coïncide avec le 3 mai, Journée internationale de la liberté d’expression, un des principes fondamentaux
des droits de l’homme. Un principe qu’El Khabar considère comme
référence principale de sa ligne éditoriale de laquelle il n’a pas dévié,
quels que soient les circonstances et les chantages. El Khabar, qui est
LES SIGNATAIRES
Samir Boumaza (ex-officier – Tébessa), Khelifi Yacine
(gendarme à la retraite – Oum El Bouaghi), Belagrouz
Mounir (fonctionnaire – Rasfa,Sétif), Loukad Ghani
(artiste dessinateur - Tizi Ouzou), Zahreddine Allalouche
(Constantine), Henine Brahim (journaliste - Aïn Séfra),
Gouissem Lakhdar (cadre dirigeant à la retraite – Alger),
Kadaoui khadra (Fonctionnaire – Tlemcen), Kadaoui Aïcha
(couturière – Tlemcen) , Kadaoui Keltouma (femme au
foyer – Tlemcen), Belahcen Fadila (femme au foyer –
Tlemcen), Hassem Yamna (femme au foyer – Tlemcen),
Messabhi Saïd (Tlemcen), Amrouche Rachid (commerçant
– Tlemcen), Belgherbi Abdehak (chauffeur – Tlemcen),
Khebichet Kamel (agent de sécurité – Tlemcen), Kadaoui
Fatma (Tlemcen), Belgherbi Madjid (Fonctionnaire –
Tlemcen), Fathi Smaïl (entrepreneur – Tlemcen), Bouriah
Amar (opérateur SEOL – Oran), Bouriah Khadidja (Oran),
Alioua Yacine (Snadla – Béjaïa) , Djebouri Idir (Alger),
Khettab Abdelkader (Tiaret), Kedadra Hachani Ben Bachir
(moudjahid – El Oued), Ayeb Maâmar (ex-fonctionnaire –
Khenchla), Ben Brik Abdelkader (Theniet El Had –
Tissemsilt), Bouziane Abdelkader (ex-gendarme – Chlef),
Rachida Meddahi (France), Hamzi Mohand (retraité –
Béjaïa), Zerrouk Toufik (directeur d’un CEM – Oum El
Bouaghi), Achouri Abdelghani (El Kseur – Béjaia),
Aïssaoui Mohamed (carde – Naâma), Telili Saïd
(commerçant - El Kala, El Taref), Akeb Merzouk (Tizi
Ouzou), Ben Ammara Abdelhak (fonctionnaire – Rasfa,
Sétif), Bireche Reda (fonctionnaire – Rasfa, Sétif), Belamri
Fareh Eddine (fonctionnaire – Rasfa, Sétif), Belgat Fairouz
(fonctionnaire – Rasfa, Sétif), Makhzoum Moncif
(fonctionnaire – Rasfa, Sétif), Baroudi Abdesslam (citoyen
– Batna), Abiri Khaled (avocat – Batna), Gasmi
Abdelhamid (retraité – Boumagueur, Batna), Lekrid
Maâmar (entrepreneur –Barika, Batna), Hassain
Mohamed (retraité – Batna), Saïdi Karim (fonctionnaire –
Batna), Merniz Abdelouahab (enseignant – M’sila),
Mimouni Nadir (fonctionnaire –Tlemcen), Medjdoub Nabil
(fonctionnaire – Tlemcen), Mimouni Dahman (agriculteur
– Tlemcen), Medjdoub Mohamed (Tlemcen), Medjdoub
Youcef (Tlemcen), Medjdoub Wassila (Tlemcen),
Medjdoub Mohamed (Tlemcen), Belgherbi Samia
(Tlemcen), Belgherbi Sid-Ahmed (agriculteur - Tlemcen),
Belgherbi Smail (étudiant – Tlemcen), Ben Ayad Fatma
(femme au foyer – Tlemcen), Ben Ayad Badia (femme au
foyer – Tlemcen), Ben Ayad Khaldia (femme au foyer –
Tlemcen), Ben Ouda Abderrahmane (retraité – Tlemcen),
Ben Achi Ammar (comptable - Khenchla), Aloualia Achour
(Felden – Akbou Béjaïa), Kezzoula Abdallah (fonctionnaire
–Chelghoum Laïd Mila), Mehenni Khelifa (Snadla –
Kherrata, Béjaïa), Ben Arab Abdennour (conférencier –
Bouira), Hadjar Madjid (homme d’affaires – Bouira), Akli
Hamadache (Mahfouda – Béjaïa), Meziti Abdelmadjid
(Alger), Zohir Belaid (fonctionnaire – Ahnif, Bouira), Lamri
Mouzaoui, Benat Younes (président d’une association/
militant politque – Chlef), Mohamed Elhadi Hebbache
(assureur – Annaba), Oudia Amar (écrivain publique
adjoint), Derradji Nacer (commerçant – Barika, Batna),
Mokdad Messaoud (secrétaire général de l’organisation
des fils de chouhadas/Benisaf Aïn Témouchent),
Boufniche Yahia (transporteur – Béjaïa), Yahia Farid
(commerçant – Batna), Fateh Khellaf (fonctionnaire –
Batna), Amz Nouar (retraité – Beni Melikeche, Béjaïa), Ali
Bey Mouhoub (Reghaïa, Boumerdès), Boulesnane Kamel
(Babour, Sétif), Aït Yahia Omar (retraité – Aghrib, Tizi
Ouzou), Aït Yahia Samir (fonctionnaire – Aghrib, Tizi
Ouzou), Medjdoub Moussa (ingénieur – Kherrata, Béjaïa),
Medjdoub Kenza (étudiante –Kherrata, Béjaïa), Medjdoub
Nasreddine (agent de sécurité –Kherrata, Béjaïa), Herga
Mohamed Yazid (Guelma), Kafif Kadi Miloud
(fonctionnaire –Zehana, Mascara), Ziar Besmahi
(fonctionnaire –Zehana, Mascara), Yahia Cherif Samir
(Elkseur, Béjaïa), Medjenah Mohamed Seif Eddine (artiste
peintre – M’lisa), Nacer Hadj Bouzid (architechte – Batna),
Ogba Sidali (retraité), Ben Slimane Samir (moudjahid –
Aïn El Hammam, Tizi Ouzou), Azri Fodil (Mechira, Mila),
Kernane Hassen (retraité – Béjaïa), Mennani Abdelaziz
(fonctionnaire –Rosfa, Sétif), Salim Benmedakhene
(Béjaïa), Tamani Ramdan (retraité, Aghrib – Tizi Ouzou),
Hadji Maâmar (commerçant – Biskra), Abderrahmane
Mouzaïka (fils de moudjahid – Relizane), Baghal Brahim
(Derguina – Béjaïa), Aroussi Youcef (Boufarik – Blida),
Mohamed Smaïl (Batna), Bedia Fethi (militant Talaie El
Houriate – Tlemcen), Bedia Youcef (étudiant – Tlemcen),
Bedia Mohamed (agent de sécurité – Tlemcen), Bedia
Abdelkader (fonctionnaire – Tlemcen), Benouda
Abdelkader, fils de Boumediene (fonctionnaire –
Tlemcen), Benouda Abdelkader (fonctionnaire – Tlemcen),
Benouda Feth Allah (étudiant – Tlemcen), Benouda
Younes (étudiant – Tlemcen), Kahouadji Amir Islam
né dans un climat politique particulier, est l’un des acquis des événements d’Octobre 1988. Il a fait ses premiers pas dans une conjoncture
difficile, durant laquelle des journalistes ont sacrifié leur vie pour la
consécration de la démocratie, de la liberté d’opinion, de pensée et
d’expression. El Khabar a mené, durant cette période, des batailles
contre des groupes sanguinaires et obscurantistes et à plusieurs occasions contre les autorités publiques (publicité, contrôle et poursuites
judiciaires, fermeture de sources d’information et redressements
fiscaux). Grâce à son ancrage dans les milieux sociaux, El Khabar
a réussi à gagner ces batailles, car son unique appui est le citoyen de
l’Algérie profonde. Et personne d’autre. En réponse à cette campagne
(étudiant – Tlemcen), Kahouadji Sid Ahmed (moudjahid –
Tlemcen), Benledgham Abdelkader (moudjahid –
Tlemcen), Benledgham Abdelhamid (moudjahid –
Tlemcen), Kadaoui Mustapha (cafetier – Tlemcen),
Kadaoui Anès (étudiant – Tlemcen), Kadaoui Abdelhafid
(artisan traditionnel – Tlemcen), Kadaoui Mohamed
(moudjahid – Tlemcen), Belgherbi Fatima (moudjahida –
Tlemcen), Farid Sidi Mohamed (militant – Tlemcen),
Kahouadji Boumediene (retraité – Tlemcen), Hayan
Bouazza (couturier moderne – Tlemcen), Kahoudji
Abderrezak (Tlemcen), Benledgham Mohamed Amine
(étudiant – Tlemcen), Benaïssa Ammar (entrepreneur –
Tlemcen), Abidi Farid (ingénieur, gérant d’une société –
Boumerdès), Omar Aoudie (cadre à la retraite – Alger),
Nacira Bekkaï Mimouni (anesthésiste – Alger), Belkadi
Mohamed Amine, Abdelaziz Bouchareb, Benarab Riad
(cardiologue – Bouira), Kaoubi Khellaf (France), Youcef
Loudia (citoyen du village Tamist, commune Aghrib – Tizi
Ouzou), Ighmouracene Amara (président de section RCD,
Illoula – Tizi Ouzou), Kacel Jugurta (technicien, Berkouka,
Maatkas – Tizi Ouzou), Gasmi Nacera (artisane en poterie
– céramique, Zéralda – Alger), Mesbah Zakia (retraitée,
Zéralda – Alger), Aït Toudert Idir (commerçant –
Boumerdès), Saï Karima (chercheure – Alger),
Mohammedi Rida Djamel (enseignant universitaire –
Djelfa), Manaouil Essaïd (directeur de CEM – Sétif),
Mohand Iguer (enseignant de tamazight, Fréha – Tizou
Ouzou), Djemaï Medjenah (inspecteur à la retraite –
M’sila), Friha Abdellah (étudiant universitaire), Bourabia
Saoud (expert – comptable, Bordj El Kiffan – Alger),
Bourabia Abderrahmane (étudiant master études
diplomatiques, Bordj El Kiffan – Alger), Allouche Saïd
(assistant de notaire, Aït Atsou – Iferhounene), Habel
Djamila (Alger), Habel Feriel (Alger), Habel Khalida
(Alger), Yousfi Khatir (commerçant, Oran), Mellouk Youcef
(commerçant – Alger), Boulesnane Kamel (Babour –
Sétif), Kahouadji Abdelmalek, fils de Sid Ahmed
(Tlemcen), Ben Ladghem Ayoub, fils de Mohamed
(Tlemcen), Belgharbi Boumedien, fils d’Ahmed (Tlemcen),
Ben Ladghem Mokhtar (fonctionnaire, Tlemcen), Kessous
Aouicha (fonctionnaire – Tlemcen), Medjdoub Nabil, fils
de Mohamed (Tlemcen), Kadaoui Ali (fonctionnaire –
Tlemcen), Kahouadji Imad Boumedien (Tlemcen), Bouhadi
Rachida (Tlemcen), Ben Ladghem Wafa (Tlemcen), Ben
Ladghem Fatma Zohra (étudiante – Tlemcen), Nasseri
Fayçal (spécialiste de la santé, Chelghoum Laïd – Mila),
Khaled Ilhem (infirmière, Chelghoum Laïd – Mila), Nasseri
Nawfel (Chelghoum Laïd, Mila) Nasseri Rokia (Chelghoum
– Laïd Mila), Nasseri Anfel (Chelghoum Laïd – Mila),
Nasseri Wissal (Chelghoum Laïd – Mila), Amazigh Iger
Bouchenafa Belkacem (enseignant, Sebdou – Tlemcen),
Ismaïl Sebbache Djemaï Medjenah (retraité), Maâloum
Rachid (Tizi Ouzou), Mekki Mohand Cherif (juriste),
Boumedine Fatma Hanane (fonctionnaire daïra – Oued
Rhiou), Samir Hadri (enseignant – chercheur associé,
Paris 1 Sorbonne, avocat à la cour,mandataire en
propriété industrielle agréé par le ministère de l’Industrie
et des Mines, Paris – France), Idiri Lyes (étudiant en
biologie, université Mouloud Maâmeri, militant Parti des
travailleurs – Tizi Ouzou), Bouyahiaoui Youcef (DRH à la
retraite, Hamadi – Boumerdès), Sarni Mohand (retraité –
Tizi Ouzou), Ameur Amar (enseignant à la retraite,
Azeffoun – Tizi Ouzou), Fassi Mebrouk (avocat – Annaba),
Lamrani Amar (Draâ El Mizane – Tizi Ouzou), Ferrah
Abdelfettah (retraité – Oum El Bouaghi), Abbes Ibn Larabi
(Annaba), Mourad Argoub (Timizar – Tizi Ouzou), Rabhi
Farouk (militaire – Béjaïa), Chabane Sadek (militaire –
Béjaïa), Bessafa Merouane (militaire – Mostaganem),
Boubhara Abdelkader (militaire – Tissemsilt), Ghezali
Djelloul (militaire – Mostaganem), Djoudar Yacine
(militaire – Aïn Defla), Ben Kerda Miloud (militaire –
Mostaganem), Larbi Djelloul (militaire – Tissemsilt),
Amamra Sadek (militaire – Mostaganem), Aïssa Khaled
(militaire – Tiaret), Nadji Mohamed Laïd (militaire – El
Oued), Terrad Amar (militaire – Tébessa), Mokrani
Abdelkader (militaire – Tipasa), Djamil Belkacem
(militaire – Djelfa), Mezaguer Mohamed (Tadmaït – Tizi
Ouzou), Rezzoug Boualem (retraité – Béjaïa), Mebarek
Ferchichi (agent immobilier agréé – Béjaïa), Ali Dahmane
Karim (chômeur – Tlemcen), Belouassa Houria (retraitée –
Constantine), Dr Abderrezak Dourari (professeur de
sciences du langage et de traductologie, univ Alger 2,
directeur du Centre national pédagogique et linguistique
pour l’enseignement de tamazight – ministère de
l’Education nationale), Loualia Achour (Akbou – Béjaïa),
Hamiche Bichari (Akbou – Béjaïa), Roza Mansouri, Issad
Hakim (ingénieur d’Etat en informatique – Bouira), Aït
Hamouda Tayeb (Béjaïa), Djermane Messaoud (Azouza,
Larbaâ Nath Irathen – Tizi Ouzou), Haddad Menad
(enseignant à la retraite – Tizi Ouzou), Bourzig Fatma
Zohra (institutrice – Tlemcen), Kadaoui Mohamed Brahim
(employé de la santé – Tlemcen), Houssem Yamna
féroce que mène le ministre de la Communication contre le journal
El Khabar, et à travers lui tout journal libre et noble et tout journaliste
libre, nous, signataires de cette pétition, exprimons notre refus absolu
de la position du ministre de la Communication ou de toute autre
partie visant à étrangler ou à tuer toute presse libre. Nous dénonçons
avec force ces pratiques staliniennes et nous exprimons notre refus de
toutes les pressions que subit El Khabar. Nous exigeons, également,
que cessent tous les harcèlements qui visent la presse et les journalistes. Nous œuvrons à améliorer les acquis de la liberté d’expression
et de la presse en Algérie. • Tél. : 021 48 47 67 – Fax : 021 48 44 26 –
[email protected]
(médecine traditionnelle – Tlemcen), Kadaoui Youcef
Mohamed Amine (footballeur – Tlemcen), Kahouadji Saïd
(agent de sécurité – Tlemcen), Benouda Yacine (infirmier
– Tlemcen), Chiboub Kamel Eddine (Tlemcen), Benouda
Ismahane Chaïma (médecin – Tlemcen), Ben Ladghem
Imène (étudiante – Tlemcen), Ben Aïssa Sidi Mohamed
(entrepreneur – Tlemcen), Boussaïd Abdelatif (gérant
d’une agence de publicité privée – Oran), Sahnoun Bechar
(retraité), Bouchaala Hamza (commerçant, Djelfa),
Soualmi Mohamed (Marsat El Kebir, Oran), Riad
Benouaden (ingénieur, journaliste et écrivain, Suède),
Bouklikha Boumediène (ingénieur), Mohamed Amine
(Koléa), Kessar Afif (Mostaganem), Bouattou Afif
(Mostaganem), Bouattou Zoulikha (Sidi Ali,
Mostaganem), Bouattou Zohra (Mostaganem), Bouattou
Habib (Mostaganem), Benhamou Mohamed
(Mostaganem), Benzait Wazaï (Mostaganem), Bouattou
Mansouria (Mostaganem), Ben Safi abderrahmane (Sidi
Ali –Mostaganem), Bouadi Abdennour Belhadj (Tlemcen),
Belgherbi Kamel (Tlemcen), Benaouda Dris (Tlemcen),
Tabbi Annani Zakaria (fonctionnaire, Constantine),
Amazouz Achour (enseignant, Azazga, Tizi Ouzou),
Belmokhtar Mohamed (journaliste à la retraite), Hidous
Ahmed (Beni Amrane, bureau communal de Talaie El
Houriat ainsi que tous les membres du bureau),
Bouguemra Zouhir (retraité de la gendarmerie, Skikda),
Farid Kaci (Tizi Ouzou), Hanouche Ahmed (Azzefoun, Tizi
Ouzou), Kahouadji Abdelmalek, fils de Sid Ahmed
(Tlemcen), Ben Ladghem Ayoub, fils de Mohamed
(Tlemcen), Belgharbi Boumedien, fils d’Ahmed (Tlemcen),
Ben Ladghem Mokhtar (fonctionnaire – Tlemcen),
Kessous Aouicha (fonctionnaire – Tlemcen), Medjdoub
Nabil, fils de Mohamed (Tlemcen), Kadaoui Ali
(fonctionnaire, Tlemcen), Kahouadji Imad Boumedien
(Tlemcen), Bouhadi Rachida (Tlemcen), Ben Ladghem
Wafa (Tlemcen), Ben Ladghem Fatma Zohra (étudiante,
Tlemcen), Nasseri Fayçal (spécialiste de santé,
Chelghoum Laïd – Mila), Khaled Ilhem (infirmière,
Chelghoum Laïd, Mila), Nasseri Nawfel (Chelghoum Laïd
– Mila), Nasseri Rokia (Chelghoum Laïd – Mila), Nasseri
Anfel (Chelghoum Laïd – Mila), Nasseri Wissal
(Chelghoum Laïd – Mila), Oualikane Mohand (Tizi Ouzou),
Belkacemi Mohand (fonctionnaire – Alger), Dadi
Mustapha Idir Mohamed (comptable – Ghardaïa),
Chabane Abdelhakim (technicien supérieur), Amani
Oussama et les militants de Talaie El Houriat (Alger),
Souames Hakim (ingénieur – Skikda), Abbaz Layachi
(Beni Ourtilane, Sétif), Chebata Ali (inspecteur – Guelma),
Dib Nouredine (retraité), Chebbour M’hamed (ingénieur),
Ahmed Mezioud (maître de conférence), Yazid Achour,
Falhi Abdelhafid (retraité –Hennaya, Tlemcen), Fares
Bedhouche (vétérinaire –Kherata), Ameziane Djilali
(ingénieur – Tizi Ouzou), Rachid Yekkour (Suisse), Belhadi
Lila (Tizi Ouzou), Mustapha Kamel Talbi, Ali Ouelhadj Arab
(vétérinaire – Alger ), Laib Hamid (écrivain public – Aïn El
Hammam), Mahmoud Bouliche, Boussaid Boubekeur
(B2B) Saidi Belkacem (cadre), Djouher Benlamara
(retraitée), Mazari Massiva (secrétaire nationale au RCD),
Koliai Mohamed Yazid, Farid Bouhatta, Saïd Taibi
(médecin, Boghni, Tizi Ouzou), Allaoua Mohamed
(retraité), Houam Elhadi (Alger), Yahiaoui Hocine (Aïn
Khadra – M’slia), Haroun Hocine (section communale
RCD, Maâtka, Souk El Ténine – Tizi Ouzou), Khadidja Nafaï
(Alger), Derahmoune Seddik (retraité, président de
l’Association des Algériens pour la francophonie, Paris),
Nouar Sami (étudiant en mastère Droit, Jijel), Belala
Lokmane, Abdelhafid Cherif (scénariste – Alger), Chouia
Saïd (M’sila), Koubaâ Mohamed Rachid (journaliste,
président de l’association Kafal El Yatim – El Tarf), Aït
Bouali Mustapha (Béjaïa), Aït Bouali Leila (Béjaïa), Amar
Badreddine (professeur d’allemand, Chebata – Guelma),
Massinissa Moumene, Mohamed Amine (Chlef), Hamid
Aït Saïd (président de l’APC d’Iferhounene, Tizi Ouzou),
Yacine Aïssouane (responsable de la jeunesse au RCD),
Mokrani Rachid (Djemaâ Saharidj, Tizi Ouzou), Derfouf
Mohamed (Aïn Témouchent), Mohamed Saïd Aït Rahmane
(retraité – Oran), Younsi Saber (journaliste, Djelfa), Younsi
Mustapha (retraité, Djelfa), Ben Miloud Fettoum (femme
au foyer, Djelfa), Younsi Rokia (secrétaire de direction,
Djelfa), Younsi Ameur (chef de service éducation
coranique et recherche et de la culture islamique – Djelfa),
Younsi Abdelaziz (fonctionnaire au lycée – Djelfa), Younsi
Abdelhamid (fonctionnaire APC – Djelfa), Younsi Miloud
(étudiant au lycée Messaoudi Attia – Djelfa), Younsi
Mohamed Ali (artiste, étudiant – Djelfa), Pr Ayadi
Abdelaziz (chirurgien), Allalouche Zahreddine
(Constantine), Alileche Idir (étudiant/militant Parti des
travailleurs – Tizi Ouzou), Messaoud Lekrioui (Jijel),
Youcef Hami (producteur de télévision – Annaba),
Azeddine Djaâfri (écrivain – Chokfa), Boussalem
Mohamed, Menghouchi Mohamed (retraité de
Sonatrach), Zerouli Mohamed Amokrane (enseignant et
chercheur – Béjaïa), Aziz Belhamdi (Tizi Ouzou), Ladj
Merabet Boualem (Bouira), Belghich Fayçal (ingénieur
d’Etat – Annaba), Habib Kamel, Boudouaouar Lotfi
(retraité – Khenchela), Maâloum Leila (doctorante – Tizi
Ouzou), Amar Seghiri (journaliste, correspondant – Aïn
Beïda), Ketaoui Mohamed (professeur universitaire – Tizi
Ouzou), Fadila Amrani, Mokhtari Mohand (ingénieur à la
retraite, écrivain – Paris), Rachid Yakour (ex – conseiller
du parti socialiste – Suisse), Dadi Mustapha Idir
Mohamed (comptable – Ghardaïa), Mezli H’mida (Aïn
Touta, Batna), Benmakhlouf Essedik (Aïn Touta, Batna),
Benmakhlouf Mouloud (Aïn Touta, Batna), Khatar Haroun
(Aïn Touta, Batna), Khatar Allaoua (Aïn Touta, Batna),
Boukhalfa Mohamed (Aïn Touta, Batna), Benyahia
Messaoud (Aïn Touta, Batna), Filali Antar (Aïn Touta,
Batna), Tebbi Hamza (Aïn Touta, Batna), Bitam Salah (Aïn
Touta, Batna), Benamouma Aïssa (Aïn Touta, Batna),
Gamrayte lakhdar (Aïn Touta, Batna), Lounassa Abdelhak
(Aïn Touta, Batna), Guetafi Kamel (Aïn Touta, Batna),
Guetafi Ahmed (Aïn Touta, Batna), Rouague Fouad (Aïn
Touta, Batna), Bougana Nassir (Aïn Touta, Batna),
Bougana Allaoua (Aïn Touta, Batna), Chaoui Adel (Aïn
Touta, Batna), Zeghiti Toufik (Aïn Touta, Batna), Dif Toufik
(Aïn Touta, Batna), Laouer Driss (Aïn Touta, Batna), Chada
Saïd (Aïn Touta, Batna), Hadad Ramzi (Aïn Touta, Batna),
El Amraoui Raouf (Aïn Touta, Batna), Hadane Oualid (Aïn
Touta, Batna), Louchane Samir (Aïn Touta, Batna), Daifi
Mounir (Aïn Touta, Batna), Aouachria Zohir (Aïn Touta,
Batna), Mourad Zohir (Aïn Touta, Batna), Bitam Ouardi
(Aïn Touta, Batna), Bitam Halim (Aïn Touta, Batna), Bitam
Messaoud (Aïn Touta, Batna), Bitam Boubeker (Aïn Touta,
Batna), Bitam Youcef (Aïn Touta, Batna), Bitam Moussa
(Aïn Touta, Batna), Bitam Ayache (Aïn Touta, Batna),
Chlaghma Hamid (Aïn Touta, Batna), Chlaghma Ahmed
(Aïn Touta, Batna), Rahmani Laala (Aïn Touta, Batna),
Rahmani Mohamed (Aïn Touta, Batna), Bitam Samir (Aïn
Touta, Batna), Berkane Ahmed (Tipasa), Ben Moussa
Samir (banquier – Alger), Ben Khelifa Lakhdar (retraité,
Mila), Akakba zaidi (Aïn Touta, Batna), Larkeche Kaci
(Alger), Bichari Hocine (Akbou –Béjaïa), la famille
Boudissa Mohamed (Dirah – Sour El Ghozlane, Bouira),
Seffal Hocine (Ouadhia –Tizi Ouzou), Haroun Hocine
(Souk El Ténine –Béjaïa), Adda Talia (citoyen –
Mostaghanem), Salmi Nadir (commerçant – Barika,
Batna), Boufeloun Layachi (Berbicha, Béjaïa), Fernane
Slimane (retraité – Tizi Ouzou), Hadji Chaïb Draâ
(responsable des relations extérieures – Alger),
Boutefrine Hocine (Tigzirt – Tizi Ouzou), Adimi Mohamed
Messaoud (avocat – Alger), Sakaï Nouri (militant –Bou
Saâda), Omar Abdelkrim (militant – Bou Saâda), Rafik
Ben Noui Fadli (pâtissier – Aïn Arnet, Sétif), Ben Dahan
Chaoui (ex – militaire – Tlemcen), Kadaoui Lamia
(médecin spécialiste – Tlemcen), Kadaoui Aya Mériam
(enseignante langue arabe – Tlemcen), Kadaoui Farah
Djenat (étudiante – Tlemcen), Medjdoub Khira (étudiante
– Tlemcen), Belgharbi Boumedien (agriculteur –
Tlemcen), Belgharbi Mohamed (agriculteur – Tlemcen),
Touil Abdelmalek (employé – Tlemcen), Belgharbi
Mohamed (étudiant – Tlemcen), Medjdoub Abdelbaki
(étudiant – Tlemcen), Ben Ladgham Ahmed (employé –
Tlemcen), Ben Ladgham Mahdi (adjoint imam – Tlemcen),
Ouafi Lahbib (commerçant – Tlemcen), Khireddine
Ramdan (retraité – El Aioun, El Tarf), Ben Aïssa Halim
(retraité – Alger), Salah Khenchoul (poète/enseignant –
Skikda), Mameri Rabah (retraité – Boghni, Tizi Ouzou),
Ouari Elhachemi (Beni Maouche, Béjaïa), Ben Kada Ali
(fonctionnaire – Tiaret), Ali Kada (secrétaire – Tiaret),
Kada Sabah (chef service personnel – Tiaret), Kada Ben
Messaouda (gérant – Tiaret), Kada Djahida (secrétaire –
Tiaret), Kada Ben Aïssa (chauffeur – Tiaret), Kada Nawel
(fonctionnaire – Tiaret), Kada Malika (comptable – Tiaret),
Belkacem Ghachoua (carde – Tiaret), Amar Atoui (Skikda),
Rahmani Nabil (El Mansoura – Tiaret), Moulay Hacene
(Annaba), Bechif Makhlouf (fonctionnaire – Alger),
Hamouche Mohand Saïd (retraité – Bouzgen, Tizi Ouzou),
Djerada Mohand Arab (fonctionnaire – Beni Melikeche,
Béjaïa), Amriou Omar (Ouadhia, Tizi Ouzou), Diaf Hocine
(Annaba), Debbah Youcef (Annaba), Salim Bendjelloul
Benmedkhene (Béjaïa), Laskri Amokrane (Tizi Ouzou),
Kardi Kamel (El Tarf), Hadj Smaha Yahia (Relizane), Rahli
Hamid (Draâ Ben Khedda), Djilali tibani (Tizi Ouzou),
Teraikia Saber (BBA), Teraikia Roumaïssa (BBA), Bouray
Nadir (Béjaïa), Azzoune saïd (Tizi Ouzou), Larbi Oucherif
(journaliste, Alger), Ghaouar Mohamed (Constantine),
Kari Ali (Koléa), Hamoudi Boualem (étudiant, Tipasa),
Ouamara Idir (président de l’association sociale du village
Belayen, Ighil Ali Béjaïa), Djerbouâ Ahmed (Sidi Aïssa),
Amriou Amar (Ouadhias), Ould Abdesslam Ghalia (Tizi
Ouzou), Aït Ahcene Lydia (Tizi Ouzou)...
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 8
ALGER INFO
À LA FAVEUR D’UNE NUIT RAMADANESQUE SANS VOITURES
Le centre d’Alger en fête
jusqu’au matin
● A chaque Ramadhan, les familles algéroises renouent avec les sorties nocturnes.
LES
MALFAÇONS
CRIANTES
D’UNE VOIE
PUBLIQUE
D
c
entre d’Alger, 22h passées,
sans voitures, avec des familles, des enfants et de la
musique. Telle était l’image offerte
à des milliers d’habitants et de visiteurs qui n’ont pas manqué d’apprécier une sahra ramadanesque, la
première du genre. En fait, vendredi
après le f’tour, les principales rues
et placettes d’Alger-Centre ont
été transformées en un énorme
manège pour enfants et un espace
de détente, de danse et de balade
pour piétons.
Les citoyens se sont réapproprié la
voie publique, au grand bonheur
des familles, nombreuses à sortir
prendre l’air, faire du shopping,
consommer une glace ou tout bonnement voir les enfants jouer. «Tout
le monde était dans la rue. Je suis
sortie pour faire plaisir à mes
enfants. Leurs amis du bâtiment
étaient venus avec leurs parents,
alors je ne pouvais pas les priver
de ce plaisir», raconte une jeune
maman.
Pour les familles, cette initiative est
plus que louable, d’autant qu’elle
tombe à point nommé en cette
journée exceptionnellement caniculaire.
Selon des affichages dans différents
endroits de la capitale, la wilaya
d’Alger a décidé que pendant le
mois sacré du Ramadhan, chaque
vendredi soir sera sans voitures
à Alger-Centre, ses rues principales seront reversées uniquement
aux piétons. Les rues concernées
EL BIAR
Une ambiance que chacun souhaite qu’elle devienne une habitude dans la capitale
sont Didouche Mourad, Larbi Ben
M’hidi, de la place Audin jusqu’à
la Grande-Poste. Il faut dire qu’aux
environs de minuit, cet espace
s’avère exigu face à l’énorme affluence des familles. Outre les aires
de jeu, des DJ, des troupes d’artistes
et de karkabou sont au rendez-vous.
Des jeunes et des personnes plus
âgées en profitent pour se déhancher au rythme de musiques de
tous genres, dans une ambiance
bon enfant. Même au niveau de
la station métro de Tafourah, une
scène a été dressée et des chanteurs
avaient réussi à susciter l’intérêt des
usagers qui se sont rassemblés pour
écouter des chansons interprétées
avec brio par de jeunes artistes.
Ainsi, Alger qui était en fête toute
la nuit a plu aux grands et surtout
aux petits.
En fait, les manèges, les jeux et
autres moyens de divertissement
mis à leur disposition étaient pris
d’assaut jusqu’aux premières lueurs
annonçant l’approche du s’hour.
Si les présents étaient unanimes
quant à la réussite de cette première
nuit sans voitures, de nombreux ci-
toyens n’ont pas manqué de relever
leur satisfaction concernant le climat de quiétude et de sécurité ayant
prévalu. Bien que peu visibles, les
services de police étaient présents
et veillaient scrupuleusement à la
sécurité des citoyens. «Ce serait
judicieux d’organiser des nuits animées et familiales au centre-ville,
même après le Ramadhan. Pourvu
que la sécurité soit garantie», propose un citoyen, estimant qu’il est
temps d’apprendre aux Algérois à
sortir la nuit, durant les autres mois
de l’année.
Djamel G.
24 HEURES
INSTANTANÉ
Hibernation diurne
En ce début du 9e mois lunaire de l’an
1437, les rues d’Alger semblent moins
grouillantes par rapport à la fébrilité
du reste de l’année. C’est bien sûr le
Ramadhan où l’abstinence pèse de
tout son poids, conjuguée à un mercure qui grimpe en cette période de
solstice d’été et qui amenuise l’activité
de l’ensemble des jeûneurs. Ces derniers préfèrent, il va sans dire, entrer
en hibernation plutôt que de battre le
pavé ou fouler le macadam. Le trafic
automobile, lui, se fait fluide ; le temps
des dessertes devient moins stressant
et se fait dans un temps presque record. A croire que tout le monde s’est
donné le mot, celui de s’interdire de
faire vrombir son carrosse. Un geste
écolo ? On s’en doute ! Le conducteur tient plutôt à faire l’économie
d’invectives au volant de sa bagnole
en ce mois sacré qui nous invite à
entrer en communion avec les règles
de la civilité. Tant mieux ! Y règne
au demeurant une vacuité aussi, dans
les établissements publics et autres
services de l’administration où les responsables et leurs troupes s’autorisent
des ristournes dans l’effort du travail. Les exemples sont légion. Dans
nombre de bureaux de poste ou de services d’état civil de mairie, les effectifs
censés assurer la besogne publique
se voient réduits : de la dizaine de
écidément, les maîtres
d’œuvre qui interviennent au
niveau de la voirie n’assurent
que rarement la remise des lieux
en l’état. C’est le cas d’une bonne
partie du boulevard M’hamed Bouguerra dans la commune d’El Biar,
où le trottoir est sens dessus dessous, après qu’un sous-traitant de
la SDE eut effectué des travaux
de mise en terre d’un câble électrique. Presqu’une année après, le
permissionnaire a enfin décidé à
entamer les travaux de revêtement
le long du trottoir à partir de la place
Kennedy en étalant de manière
bâclée du béton où les malfaçons
sont criantes. «Au lieu d’utiliser un
revêtement homogène (carrelage
ou pavage) approprié, l’intervenant
est en train d’employer un agrégat
bâtard, jeté pêle-mêle le long du
trottoir», disent outrés les commerçants ayant pignon sur le boulevard.
Dire que les maîtres d’ouvrage sont
moins regardants sur la qualité et la
pertinence du matériau qu’utilisent
les maîtres d’œuvre, en recourant
à un ensemble hétéroclite (bitume,
ciment, carrelage, terre, pavé) en
guise de revêtement des trottoirs.
Ce qui ne rajoute pas moins de désagréments causés aux piétons qui
peinent à emprunter ces voies piétonnes, dont la hauteur de la bordure
va de 20 à presque 50 cm de hauteur
par endroits. L’on s’interroge sur les
motifs qui président à la livraison
d’un ouvrage publique dont les travaux de remise en état sont viciés.
M. T.
M. Tchoubane
préposés plantés derrière le comptoir
d’accueil habituellement, il ne subsiste
que deux ou trois serviteurs, les autres
vadrouillent dans les parages ou sont
en état de dormance.
Dans le même fil de la tendance, les
marchés de fruits et légumes, ces lieux
publics, qui d’habitude «surfréquentés», semblent désemplir, hormis les
deux dernières heures qui précèdent
la rupture du jeûne, lors desquelles
les établissements commerciaux de
fortune, reconvertis, faut-il souligner,
l’espace de 29 ou 30 jours, c’est selon,
en négoce de brioches, zlalabia, qalbalouz et autres gourmandises orientales, sont pris d’assaut. Cela rapporte
gros, dès lors que les jeûneurs sont
moins regardants sur la qualité et l’hygiène des sucreries proposées, notamment celles étalées à même le trottoir,
sur des éventaires au gré des écrans de
poussière et avec la bénédiction des
pouvoirs publics qui ferment l’œil en
ce mois de «tout est permis», celui de
la «tolérance». C’est le Ramadhan et
la panse nous joue à chaque fois de
vilains tours, me lance un ami. Oui, les
gens ne se privent de dépocher leurs
picaillons avant de voir une bonne partie des achats de leurs «agapes» finir le
lendemain dans le sachet d’ordures de
la ménagère, à défaut d’atterrir dans le
caniveau.
ROUTE AÏN KAHLAHEURAOUA : DES
RALENTISSEURS À
FOISON
La route qui relie la localité
d’El Kahla à celle de
Heuraoua, le CW 149, est
ponctuée de ralentisseurs, qui
ont été installés partout. Les
bus de voyageurs qui viennent
de Réghaïa peinent à franchir
ces monticules . «A chaque
passage, les carters des
moteurs touchent le
ralentisseur. Il est arrivé que
des bus tombent en panne en
franchissant ces monticules»,
déplore un propriétaire de
bus. A Réghaïa, il y a des dosd’âne même sous des
passerelles, comme c’est le
cas à l’entrée de la ville, où les
piétons peuvent choisir entre
prendre la passerelle ou
traverser la chaussée en
marchant sur un ralentisseur.
Evidemment, les piétons
préfèrent traverser la route
sur le ralentisseur. Les
marchands informels profitent
du ralentissement de la
circulation pour proposer
leurs marchandises. En dépit
des nouvelles orientations du
ministère de l’Intérieur ayant
trait au respect des normes,
les collectivités locales
continuent à installer des dosd’âne partout, qui plus est
sans tenir compte des normes
en la matière. «Pour installer
un ralentisseurs, il faut
d’abord voir si l’endroit
nécessite un tel équipement.
C’est-à-dire devant une école,
une crèche ou encore un
hôpital», explique un
automobiliste.
CHUTE DE TENSION À LA
BRISE MARINE : LA SDA
NOUS ÉCRIT
«Nous souhaitons apporter un
complément d’informations
concernant la commune de
Bordj El Bahri, la localité Brise
Marine, plus précisément, qui
avait fait l’objet d’un article sur
votre quotidien le 17/04/2016,
en page n°7, intitulé :
Commune de Souidania,
baisse de tension électrique.
Lors de notre précision, nous
vous avions informés qu’un
projet de création d’un
nouveau départ électrique
basse tension était inscrit dans
le plan d’été 2016 de notre
direction, et ce, pour éliminer
les chutes de tension que
connaît ledit quartier. Nous
avons l’honneur d’informer
nos abonnés que le départ
électrique en question a été
finalisé et mis en service
dimanche dernier, soit le
05/06/2016», peut-on lire
dans le document que la
rédaction du journal a reçu
portant le titre «Complément
d’information».
Effectivement, les habitants du
quartier la Brise Marine ont
accueilli la mesure prise par la
SDA avec beaucoup de
satisfaction. «Dès la mise en
service du nouveau départ
électrique, nous avons tout de
suite remarqué une nette
amélioration», confient des
habitants du quartier.
HORAIRES DES PRIÈRES
Alger et ses environs
JEUDI 11
RAMADHAN 1437
Fadjr…………...………
Chorouk ...……………
Dohr ………………
Asser………………
Maghreb…………
Îcha ……………
03:25
05:32
12:49
16:40
20:14
21:57
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 8
RÉGION EST
RUE GHAMRI AHMED LAKEHAL, CITÉ
DES COMBATTANTS, À CONSTANTINE
LIGNE FERROVIAIRE
JIJEL-SÉTIF
Approbation de l’étude
29 familles en danger
A
● Sollicité par les habitants, le CTC a établi en 2002 un rapport alarmant sur les sérieux risques
menaçant la bâtisse, lequel rapport a été présenté aux autorités mais sans résultat.
’est un constat des plus alarmants
que nous avons fait, hier, en visitant
l’immeuble situé au n°6 de la rue
Ghamri Ahmed Lakehal, dans la cité des
Combattants à Constantine. A l’entrée du
bloc, on est choqué par ces fissures béantes
qui laissent voir l’intérieur des locaux contigus. Les murs semblent tenir par miracle. Le
danger guette les locataires à tout moment.
Juste au premier étage, c’est un autre décor
d’une façade qui risque de céder, alors que
le mur de la partie droite est complètement
incliné. Sur les côtés de l’immeuble, les
fissures sont partout présentes. La bâtisse,
située en face de l’entrée de la mosquée
des Chouhada, se trouve dans une zone
de glissement, déjà classée, puisque deux
immeubles se trouvant juste derrière ont été
rasés depuis des années. «Nous sommes 29
familles dans cet immeuble ; nous vivons
dans la peur tous les jours. Nous sommes
pris de panique à la moindre secousse. Cette
situation intenable dure depuis 1987. Aujourd’hui, les choses deviennent critiques,
et nous ne comprenons pas jusqu’à ce jour
l’attitude des autorités qui se murent dans
un silence incompréhensible d’autant plus
qu’il s’agit de vies humaines, faudra-t-il
attendre que survienne une catastrophe pour
agir», déplorent les habitants. Ces derniers
affirment qu’ils ont présenté aux autorités
de la wilaya toutes les preuves du bien
fondé de leurs déclarations. Il s’agit d’un
rapport accablant des services du Contrôle
technique de la construction de l’Est (CTC),
sollicités par le comité des locataires en
mars 2002. Un rapport qui mentionne clairement la présence de plusieurs problèmes,
dont une inclinaison estimée à une dizaine
de degrés, un cisaillement de plusieurs
poteaux au niveau du rez-de-chaussée, un
affaissement du dallage du hall d’entrée, une
fissuration de 45% au niveau de certaines
cloisons de séparation et une étanchéité de
PHOTO:EL WATAN
C
La situation, qui ne cesse de se dégrader, risque d’aboutir au pire
la terrasse défaillante. «Le CTC a bien voulu
nous remettre ses recommandations, ainsi
que les mesures à suivre pour stopper ces
dégradations à court et moyen termes, avant
de lancer une opération de renforcement et
de réhabilitation de l’ouvrage», poursuit le
représentant des habitants. «Les autorités
sont au courant des risques qui pèsent sur
nous et menacent nos vies, surtout que la
bâtisse a connu de sérieuses dégradations
ces dernières années, mais sans résultat»,
affirme notre interlocuteur. Ce dernier nous
montre une pile de correspondances adressées depuis 1990 à tous les responsables qui
se sont succédé à la direction de l’OPGI, de
l’urbanisme, mais aussi aux walis, aux présidents de l’APC, mais sans aucun résultat.
«On n’a même pas daigné nous accorder
une audience pour écouter nos doléances,
et tenter de trouver des solutions à une
situation devenue une source de sérieuses
inquiétudes pour nous», regrette-t-il. Les
locataires ont nourri des années durant l’espoir de voir leur immeuble bénéficier d’une
réhabilitation par l’OPGI, comme ce fut le
cas pour d’autres bâtisses de la ville. Depuis
2002, la situation s’est nettement dégradée,
et l’attente dure encore pour ces 29 familles
CONSTRUCTIONS ILLICITES DANS LA WILAYA
Les communes impuissantes
L
’intervention des services de
la wilaya de Constantine est
devenue, désormais, indispensable pour endiguer la propagation
des constructions illicites dans
certaines communes. Ce phénomène, qui a pris de l’ampleur,
ces dernières années, échappe
complètement aux communes,
dépourvues de pouvoirs et de
moyens nécessaires. Lors du
conseil de wilaya, tenu, mardi
dernier, la maire d’El Khroub,
Abdelhamid Aberkane a soulevé
le danger que représentent ces
constructions anarchiques, qui
défigurent le périmètre urbain.
Il a souligné qu’il est devenu impossible de gérer cette situation
dans sa commune.
En dépit de plusieurs opérations
de démolition, ces constructions réapparaissent toujours et
en nombre plus important, ce
qui représente un énorme fardeau pour la commune. «Actuellement, ces constructions
posent un sérieux problème,
et nous causent beaucoup de
désagréments. Nous ne pouvons
plus faire face à ce phénomène,
nous demandons l’intervention
de la wilaya, a indiqué le P/
APC d’El Khroub. Ce dernier a
donné l’exemple de la localité
de Guettar El Aïch, qui connaît
un développement incroyable
et son territoire s’élargit chaque
jour davantage. La situation ne
diffère pas trop dans les autres
communes de la wilaya. Pour
sa part, le wali de Constantine,
Hocine Ouadah, a affirmé que
ses services prendront en charge
ce problème dans les prochains
mois. «Nous allons prendre des
mesures pour mettre un terme
aux constructions illicites. Et il
y aura même des opérations de
démolition», a-t-il dit. D’autre
part, le wali a instruit les chefs de
daïras et les maires de débarrasser tous les lieux occupés depuis
des mois par des carcasses de
bus, de voitures anciennes et de
déchets solides, mais aussi libérer la voie publique transformée
dans certaines cités en ateliers
de réparation de véhicules en
plein air.
Yousra S.
QUATRE MILLIARDS DE CENTIMES RECOUVRÉS PAR LA SDE
L’opération de suspension de l’alimentation en gaz et en électricité lancée, il y a plus d’un mois, par
les services de la société de distribution d’électricité et de gaz de la wilaya de Constantine (SDE)
semble avoir donné ses fruits. La direction de la SDE a encaissé plus de 4 milliards de centimes,
seulement dans la commune de Constantine, depuis le premier mai dernier, a-t-on appris auprès de
Karim Boudoula chargé de communication de la direction de distribution de Constantine. «Cette
opération a finalement obligé les abandonnés à payer leurs factures, et elle est toujours en cours
même pendant le mois du Ramadhan», a-t-il déclaré. Il a ajouté que 36 918 foyers ont fait l’objet de
cette action. Une bonne partie des mauvais payeurs habite des quartiers à Bellevue et à Sidi
Mabrouk. Notons par exemple qu’à Bellevue, 1 256 foyers ont subi cette coupure avec le
recouvrement de 1,7 milliards de centimes, alors qu’on a recensé 1232 foyers à Sidi Mabrouk. Y. S.
l’issue d’une réunion ayant regroupé, mardi, le wali de
Jijel, Larbi Merzoug, et les membres du conseil exécutif
de wilaya et en présence du représentant de l’agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements
ferroviaires (ANESRIF), l’étude de réalisation d’une ligne
ferroviaire électrifiée pour relier Jijel à Sétif sur 101 km a été
approuvée. L’étude confiée en 2012 au groupement de bureaux
d’études comprenant Setirail, Betur et LCTP, pour un délai de
46 mois, a été exposée après une première présentation qui
s’est déroulée au mois de mai 2015 et à l’issue de laquelle des
réserves avaient été formulées et l’Anesrif invitée à préparer
une troisième variante au tracé.
La plus courte longueur (101 km), la proximité du tracé de la
pénétrante autoroutière Djendjen-El Eulma, le coût financier
par rapport aux deux premières variantes et la réduction du
nombre d’ouvrages d’art et de tunnels, ont été parmi les critères
ayant concouru au choix de cette variante, indique un communiqué de la wilaya. La future ligne ferroviaire sera destinée au
transport de marchandises et de voyageurs, avec des vitesses
allant de 80 km/h à 160 km/h.
Le projet permettra de relier la wilaya de Jijel à celle de Sétif,
avec une réduction du temps de parcours tout en augmentant les
échanges commerciaux entre les deux wilayas, qui disposent
d’une importante assise industrielle. La pénétrante ferroviaire
participera aussi à étendre la zone d’activité du port de Djendjen grâce notamment à la rocade des Hauts-plateaux et à la
future ligne Sétif- Batna qui assurera le prolongement au pôle
pétrolier de Hassi Messaoud. Bien sur, la ligne ferroviaire qui
s’inscrit dans le schéma national d’aménagement du territoire
(SNAT 2030) permettra le désenclavement des localités urbaines se trouvant près du tracé et de promouvoir les réserves
foncières à même d’accueillir des espaces d’échanges commerciaux (port sec, parc logistique…).
Fodil S.
27 471 couffins distribués
D
epuis le début du mois de Ramadhan, 27 471 couffins ont
été distribués au profit des familles démunies, a constaté le
conseil exécutif de la wilaya à l’issue de sa réunion de ce mardi.
L’opération, qui a touché toutes les communes de la wilaya, a
été suivie par la distribution de 4700 aides d’une valeur de 5
000 DA chacune, organisée par la direction des affaires religieuses dans le cadre du fonds de la zakat. Pour ce qui est des
restaurants ouverts pour servir des repas à la rupture du jeûne,
leur nombre est de 23, répartis sur 12 communes.
F. S.
CHELGHOUM LAÏD
(MILA)
Les prix des fruits
inaccessibles
L
a première dizaine du mois du carême est consommée, mais
les prix des fruits, surtout, sont à peine croyables. Si les prix
des légumes restent abordables, la cherté excessive des fruits
n’a jamais atteint des seuils aussi vertigineux. Ces derniers
sont, le moins que l’on puisse dire, inaccessibles. Par les temps
qui courent, la majorité des acheteurs demandent après le coût
de la marchandise étalée, puis repartent bredouilles. «C’est du
jamais vu. Nous sommes commerçants de fruits et légumes de
père en fils et nous n’avons jamais connu, par le passé ce phénomène de la cherté exagérée», s’indigne un commerçant du
de la Cora à Chelghoum Laïd. Qu’on en juge : les pommes ont
flirté avec les 500 DA le kilo, les pêches à 450 DA, la pastèque,
ce fruit rafraichissant, est cédé entre 120 à 140 DA et le melon
150 DA. Quant aux prunes et aux figues, elles affichent respectivement 600 et 450 DA. La datte de qualité moyenne, a-t-on
constaté, est proposée entre 900 et 1 200 DA (une vraie folie).
Pour en venir à la pastèque son prix a pris de la très haute altitude. Si haute que Hakim. B, vendeur de fruits et légumes, jure
sur tous les cieux que «les coûts de cette année n’ont jamais été
égalés par le passé. Une pastèque de près de 6 kg, qui se vend à
950 DA, c’est du jamais vu dans les annales du commerce des
fruits», renchérit-il.
M. Boumelih
El Watan
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El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 8
ORAN INFO
SIDI EL BACHIR
SANTÉ
8 ANS DE PRISON POUR UN
GROUPE DE MALFAITEURS
Les médecins résidents
reviennent à la charge
L
PHOTO : DR
● Après une assemblée générale tenue mardi après-midi à l’EHU d’Oran, les médecins
résidents ont annoncé une série de décisions concernant la suite de leur mouvement de
protestation pour dire «non» à la nouvelle loi sanitaire.
e tribunal criminel de la cour d’Oran a rendu son verdict
dans l’affaire des agresseurs de Sidi El Bachir, qui a fait les
choux gras de la presse l’année dernière. Finalement, ce sont 8
éléments de ce groupe d’agresseurs qui sévissait à Sid El Bachir
qui ont été jugés par le tribunal criminel de la cour d’Oran pour
le grief d’«association de malfaiteurs», «violation de domicile»,
«agression à l’arme blanche», «kidnapping» et «vol». Ces
derniers ont été arrêtés le 13 février 2014, suite à la violation du
domicile de B.Y. Ils ont, en effet, attaqué ce dernier en utilisant
des armes blanches dont des fusils harpons, puis l’ont déshabillé
et ont tenté de le traîner vers la forêt voisine de cette localité
sous les cris d’horreur de son épouse, qui, elle non plus, n’a
pas échappé à leur violence. Toutefois, un de ces mis en cause
a eu un brin de conscience et s’est interposé au moment où ses
acolytes tentaient d’entraîner cette femme dans la forêt après
lui avoir dérobé ses boucles d’oreille. L’arrivée des gendarmes
a permis d’arrêter huit d’entre eux, alors que trois autres sont
encore en fuite. Cités, hier, à la barre du tribunal criminel, les
huit mis en cause s’aligneront sur les mêmes déclarations :
«Ce jour là, on n’a pas attaqué ce couple mais le beau-frère de
B. Y., un gardien de boîte de nuit qui, à chacun de ses retours
de travail, alors qu’il était ivre, semait le tapage proférant des
insanités.» Ce jour-là, alors qu’il était près de 4 h, ils auraient
agi pour corriger ce dernier. Des déclarations qui ont été
démontées par le témoignage des victimes qui, une fois de plus,
maintiendront leurs accusations et chargeront les mis en cause.
Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a
requis 10 ans de prison contre les prévenus. La défense plaidera
la non-culpabilité insistant sur le manque de preuves. Après
délibérations, les prévenus écoperont de 8 ans de prison, alors
que les prévenus en fuite ont été condamnés par contumace à
20 ans de prison.
S. Moncef
L’assemblée générale des médecins résidents, mardi dernier, dans l’amphithéâtre de l’EHU d’Oran
DÉLINQUANCE
L
21 MALFAITEURS ARRÊTÉS
EN 24 HEURES
es médecins résidents n’en
démordent pas et continuent leur
action de protestation à raison
d’une grève cyclique de trois jours
par semaine pour exprimer leur refus
du projet de la nouvelle loi sanitaire.
Cela dit, mardi dernier, suite à leur sitin qui s’est tenu au niveau de l’EHU
d’Oran, une assemblée générale s’en
est suivie au sein de l’amphithéâtre du
bloc pédagogique de la même structure
dont le but était de débattre sur la
suite du mouvement de protestation.
«Plusieurs propositions furent débattues
et soumises par la suite au vote à
main levée, permettant de ressortir avec
certaines décisions», nous expliquent les
médecins résidents via un communiqué
qui dévoile, de manière exhaustive,
l’ensemble des décisions prises lors de
cette AG : «Continuer le mouvement
de grève, mais revenir à un seul jour
par semaine à savoir le mardi.» Cette
décision se veut un gage de bonne
foi «en attendant l’invitation promise
par le ministère de la Santé au comité
des médecins résidents pour entamer
des négociations et de participer à
la commission chargée d’élaborer les
modalités du service civil afin de trouver
un terrain d’entente ne lésant pas la
communauté médicale et aussi afin de
s’aligner avec nos confrères des facultés
de Sidi Bel Abbès et de Tlemcen». Autre
décision prise : «L’organisation d’un
sit-in national, en collaboration avec
les délégués de toutes les facultés de
médecine au siège du ministère de la
Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière, et ce, afin d’asseoir notre
position.» Et enfin, «Le recours à une
grève illimitée à caractère national dans
le cas où aucune réponse n’est donnée
par le ministère de tutelle».
Akram El Kebir
CHU
Deux poses d’implant
cochléaire réussies
L
es médecins du service ORL du Centre hospitalouniversitaire d’Oran, assistés par des spécialistes du CHU
de Tlemcen, à leur tête le professeur Hadj Allal, ont réussi, hier,
une greffe d’implant cochléaire sur deux enfants âgés de 5 et
6 ans, a-t-on appris du chargé de communication de l’hôpital
d’Oran. Il s’agit en fait de la troisième opération menée dans ce
service depuis 2013. Cette opération sera suivie d’une séance
pratique d’orthophonie, dont les résultats seront connus dans
un mois. Le 1er juillet 2013, les médecins avaient effectué
une première pose d’implant cochléaire sur deux enfants
malentendants de 4 ans, l’un d’Oran et l’autre de Naâma. En
mars 2016, 4 enfants âgés de moins de 24 mois ont bénéficié
de cette même opération. Une trentaine d’autres enfants sont
inscrits sur liste d’attente. Ils attendent leur tour dans l’espoir
de retrouver l’ouïe grâce à l’implant cochléaire, une technique
innovante très pointue qui consiste à introduire une électrode à
l’oreille. Le ministère de tutelle devra consacrer une subvention
à ce service pour programmer des opérations deux à trois fois
par an.
Nayla Hammoud
JARDIN PETIT VICHY
Des spectacles dédiés aux enfants
U
n riche programme a été concocté
par la division culturelle de
l’Assemblée populaire communale
d’Oran à l’occasion de ce mois de
Ramadhan. A partir de dimanche
prochain, des spectacles destinés aux
enfants seront organisés au niveau
du jardin «Petit Vichy», mitoyen du
théâtre de Verdure Hasni Chekroun.
«Des spectacles de marionnettes,
des projections de films burlesques
et de dessins animés sont à l’affiche
à compter de dimanche 19 juin 2016
à partir de 22h», selon la commune
d’Oran. Cette initiative est venue à point
nommé.
La canicule caractérisant le climat de ce
mois de Ramadhan favorise les sorties
nocturnes des familles qui préfèrent
sortir en plein air après la rupture du
jeûne. «Les jeunes spectateurs et leurs
parents seront accueillis dans un cadre
agréable et champêtre dans ce vaste
espace entièrement réaménagé par les
services techniques de la commune
d’Oran», selon la même source.
Zekri S.
D
ans le cadre de l’application du dispositif visant à renforcer
la sécurité à l’occasion du mois de Ramadhan, les éléments
de la sûreté de la wilaya d’Oran ont arrêté, durant ces dernières
24 heures, 21 individus pour différents délits de vols multiples,
port d’armes prohibées, tentatives de coups et blessures
volontaires, usage et commercialisation de stupéfiants. Ces
malfaiteurs ont été arrêtés dans plusieurs quartiers d’Oran
lors de contrôles effectués par les unités de police. A noter que
2000 policiers ont été mobilisés pour renforcer la couverture
sécuritaire durant le Ramadhan et la saison estivale, le
dispositif porte sur le renforcement de la sécurité à l’intérieur
du tissu urbain et dans l’ensemble des zones extra muros.
Des barrages sont dressés également au niveau de plusieurs
carrefours en plus des patrouilles de nuit comme de jour. Le
but est de lutter contre la criminalité et sécuriser les biens et les
personnes, indique-t-on.
F. A.
SIDI MAÂROUF
UNE CONFÉRENCE SUR LA
TOLÉRANCE ET LA PAIX
U
ne conférence en langue française est prévue après la
prière de ce vendredi, au siège de la zaouia Belkaidia
Hebria de Sidi Maârouf (Oran), dans le cadre du cycle de
conférences «Dourous Mohamadia» organisées, chaque
année, lors du mois sacré de Ramadhan. En effet, la 11e édition
des «Dourous Mohamadia» qui a été inaugurée, lundi
passé, par le ministre des Affaires religieuses en présence
du ministre de l’Intérieur, est organisée sous le thème «Le
bien et le salut de la oumma dans la voie du Prophète de
la miséricorde». Les conférences présentées par une élite
d’oulémas et théologiens dureront deux semaines avec des
conférences chaque soir après la prière de Tarawih. «C’est un
plaidoyer en faveur de l’humain et de la paix dans le monde,
rappelant les rapports du Prophète de l’islam avec les nonmusulmans, et ses enseignements pour un monde meilleur. Il
s’agit d’une occasion pour confirmer la position de l’Algérie
dans la lutte contre les pensées extrémistes qui ternissent
l’image des musulmans et dont nous avons payé le prix fort
de l’insécurité», commentent M. Abed, jeune étudiant habitué
des Dourous Mohamadia. Ces rencontres internationales sont
de plus en plus populaires à travers le monde et comptent,
cette année, des participants de plusieurs pays dont le Liban, la
Syrie, le Yémen, le Soudan, la Jordanie, l’Egypte, le Maroc et
Tunisie.
R. Benchikh
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 8
RÉGIONS SUD
2e SESSION DU BAC À GHARDAÏA
Les 7916 candidats concernés résolus
à affronter l’épreuve
C
’est en effet un nombre assez
important d’élèves qui sont
concernés par cette deuxième
session d’examens partiels, appelés
à refaire leur bac du 19 au 23 juin.
Les candidats les plus touchés par
cette fuite des sujets sont ceux de la
série sciences expérimentales, obligés de refaire 7 matières. Le nombre
d’élèves de cette filière est de 3176
dont 1427 filles. Les élèves de la
filière gestion-économie et maths
sont également concernés. Il s’agit
de 1063 élèves dont 646 filles pour
la première spécialité, parallèlement
à quelque 364 élèves dont 209 filles
pour la deuxième spécialité.
CRAINTES
C’est dire toute la difficulté induite
par cette deuxième session en ce
qu’elle comporte comme stress et
inquiétudes, tant pour les candidats
que pour leurs parents. Et encore, il
n’y pas que le facteur de l’appréhension de cette deuxième session qui
inquiète tous les concernés. Cette
fois, il faut le refaire en prenant en
considération deux autres paramètres
importants, l’un d’ordre biologique et
l’autre climatique, qui interviennent
en cette saison. D’abord, il s’agit de
plancher à nouveau sur les questions
en plein mois de jeûne ce qui, notamment et précisément, dans cette région
caniculaire, la soif peut avoir des répercussions sur le rendement. L’autre
facteur inquiétant est justement cette
importante vague de chaleur qui
ne s’estompe toujours pas et qui
n’est pas près de s’adoucir selon les
bulletins météo. Est-ce que la climatisation sera disponible dans tous les
37 centres d’examen, éparpillés sur
11 des 13 communes que compte la
wilaya de Ghardaïa, et si tant est que
ce soit le cas, sera-t-elle efficace, efficiente et suffisante ? C’est la question
qui taraude l’esprit des candidats et de
leurs parents. «Que voulez-vous qu’on
fasse, nous n’avons pas le choix. Et
comme il faut y aller, nous irons une
seconde fois affronter les épreuves de
cette deuxième session qui nous a été
imposée par la faute des tricheurs, des
magouilleurs et de tous ceux qui n’ont
aucune conscience», tonne un jeune
candidat de Sidi Abbaz, qui venait
juste de retirer sa convocation pour
l’examen.
DÉFI
Une mère de candidate, quant à elle,
s’est félicitée de ce que «les faussoyeurs de l’école algérienne et les
rétrogrades de tous bords, n’ont pas
PHOTO : B. SOUHIL
● Pas moins de 7916 candidats, dont 2028 concourront en candidats libres, sont concernés à Ghardaïa par la décision
du gouvernement de refaire partiellement les épreuves du baccalauréat ● Près de la moitié (3852) de ces candidats sont des filles,
dont 876 candidates libres.
Les candidats devront faire face, en plein mois de carême à une chaleur torride de pas moins de 42° Celsius
réussi à déloger cette grande dame
de ministre de l’Education nationale qu’est Mme Benghebrit. L’Algérie
doit être fière d’avoir une femme de
cette trempe, de ce courage et de ce
niveau. Toutes proportions gardées,
je la compare à Mme Merkel. Que lui
reproche-t-on ? Le fait d’être parve-
nue, et ce, pour la première fois depuis
de longues années, à avoir une année
scolaire sans aucune grève et d’avoir
fait signer aux partenaires sociaux
une charte de l’éthique ?»
Analyse pas tout à fait partagée par
son accompagnatrice qui enfonce le
clou : «Non, le problème pour ces mi-
sogynes c’est que d’abord l’horreur
c’est quelle soit une femme. Ensuite,
le fait de prendre la courageuse initiative de revoir les programmes, les
enrichir et ainsi élever le niveau de
nos enfants. La modernité fait peur
aux partisans de l’obscurantisme.
Voilà tout.»
K. Djamel
PROGRAMME SPÉCIAL RAMADHAN
Radio Ghardaïa se met au diapason
PHOTO : ELWATAN
dez-vous sur les ondes», traitant de plusieurs
thèmes, notamment sportifs, religieux et culturels et dotée de prix est réalisée en duplex avec
le concours de 6 radios locales dont Ghardaïa, à
savoir Laghouat, Djelfa, El Bayadh, Jijel et Aïn
Témouchent, chaque mardi entre 15h et 17h.
La radio locale de Ghardaïa a réussi à garder ses auditeurs
E
n deux temps, trois mouvements et tels des
professionnels habitués de longue date à ces
changements et ces adaptations en fonction des
évènements, la radio locale de Ghardaïa a réussi
avec brio à garder ses auditeurs et son temps
d’écoute grâce à une jeune et dynamique équipe
de journalistes, de techniciens et de jeunes éléments dans l’administration qui travaillent en
étroite coopération, réussissant ainsi à créer une
ambiance saine de travail dont le résultat saute
yeux.
Ce qui en ce mois sacré de Ramadhan se reflète
par une remarquable diversité d’émissions animées par de sympathiques et compétents animateurs et animatrices dont les timbres de voix
sont maintenant connus et reconnus dans toutes
les chaumières de cette belle vallée du M’Zab et
même ailleurs aux confins de la wilaya.
De fait, et comme chaque année depuis sa création, la radio régionale de Ghardaïa consacre
pour ses fidèles auditeurs une grille spécialement
et entièrement dédiée à ce mois de partage et
de piété. Une grille riche et variée a ainsi été
concoctée à la grande joie des auditeurs traitant
de divers sujets à caractère religieux, culturel,
social et éducatif, à même de satisfaire ses fidèles
auditeurs et attirer de nouveaux.
AUDIMAT
A tout seigneur, tout honneur, le Ramadhan, en
ce qu’il véhicule de sacré, accapare une majorité
absolue du temps avec des émissions sur le tafsir
des hadiths et sourate coraniques animés par des
imams des deux communautés (malékite et ibadites) qui composent la population de la région,
ainsi que des débats sur l’histoire de l’islam et
ses foutouhate et des conseils sur le comportemental du musulman et les bienfaits du jeûne.
«Daâouate Essayem» et «Farès âala el kîma»
Une émission interactive dénommée «Ren-
TRANCHE FÉMININE
Les femmes en particulier et la famille en général
à travers l’émission «Fadaâ el ousra», particulièrement celles au foyer, ne seront pas oubliées,
elles dont le rôle dans la réalisation des mets est
essentiel en ce mois de grande consommation,
avec des conseils sur la cuisine prodigués par des
cordons bleus reconnus et avérés, notamment en
ce qui concerne les besoins traditionnels spécifiques à la région en matière culinaire, notamment à travers «Naouafed âailiya», l’émission
qui leur est consacrée quotidiennement. «Dalil
el Moustahlek», une émission consacrée aux
conseils sur la consommation, impliquant les responsables de la direction du commerce, ainsi que
leurs collègues de la direction de la santé et de la
population, qui seront aussi mobilisés sur le pont
chaque dimanche à travers l’émission «Sahatouka fi ramadhan» pour prodiguer des conseils aux
consommateurs sur le comment acheter et que
ne doit-on pas acheter. Quels sont les produits à
éviter et pourquoi ? Des émissions interactives
sont aussi programmées, notamment lors des
émissions de jeux et de rire. Le spirituel a aussi
une bonne place dans cette grille avec l’émission
«Sâa souffi», consacrée à la découverte de la
musique spirituelle occidentale et orientale dans
le monde islamique. En cette période de l’Euro
et de la Copa América, le spécialiste maison
du sport, Bakir Metehri, tiendra en haleine les
puristes sur ces deux grands évènements sportifs,
ainsi que sur les news de notre équipe nationale
de football dans la perspective du tirage au sort
du Mondial 2018 en Russie. La radio de Ghardaïa met le paquet en renforçant les missions de
direct, l’interactivité ainsi que les nouveautés
afin de promouvoir le vivre- ensemble et ainsi
rester au contact permanent avec ses auditeurs.
C’est dire que Ramadhan avec Mokhtar Bahnas
à la baguette, comme directeur intérimaire et le
trio de producteurs, Karima Slamat, Youcef Lassakeur et Rabie Mihoubi, aux manettes de la production, est bien parti pour accrocher, un mois
durant, les auditeurs et auditrices de tous bords et
de tous les goûts. Les mélomanes et nostalgiques
des années fastes du châabi seront servis par les
inoxydables maîtres de la console, Smaïn et son
idole, cheikh Ammar Ezzahi, et par Hichem et
Hakim pour ceux de Cheikh El Hadj El Hachemi
Guerrouabi.
K. Dj.
BORDJ OMAR DRISS
La délinquance
urbaine, un fléau
qui inquiète
L’augmentation de la délinquance
urbaine ces derniers mois, notamment
avec la multiplication des actes
d’agression contre les biens, préoccupe la
population de Bordj Omar Driss, à 700 km
au nord d’Illizi. En fait, le développement
des actes de cambriolage de domiciles ou
de commerces dans cette localité génère
un sentiment d’insécurité chez les
habitants, qui estiment que leur
commune doit disposer d’un
commissariat de police pour réduire les
agressions et faire reculer les malfaiteurs.
Bouda Brahim
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 9
RÉGION EST
UN INVESTISSEUR RÉTABLI DANS SON DROIT À KHENCHELA
RÉCUPÉRATION DE CUVETTES EN
BOIS DE CÈDRE
Le Conseil d’Etat dit non
aux abus de pouvoir
Les services de la gendarmerie de la wilaya de Khenchela ont
mis la main, lundi soir, sur des dizaines de cuvettes en bois
dans un camion après une course poursuite d’une demi-heure,
selon des témoins oculaires. L’opération est survenue dans la
localité de Aïn Djerbouâa, à 16 km au sud de Khenchela.
Le conducteur du camion de poids lourd a refusé de s’arrêter
devant le barrage installé par la patrouille de gendarmes.
Il a préféré prendre la fuite, laissant derrière lui des dégâts
causés à des maisons qui ont été heurtées par son camion
pendant la poursuite. Après une longue course, ce dernier a
abandonné le camion et la marchandise en prenant une
destination inconnue, mais il a été identifié par les services de
sécurité. Cette opération importante rentre dans le cadre de la
protection des forêts, lesquelles sont exposées aux pillages et
destructions organisés par des groupes mafieux. Ce qui
M. T.
menace le cèdre de disparition.
● Nadir Zitouni a été victime d’une décision qui le privait d’un terrain domanial obtenu
dans le cadre de l’encouragement de l’investissement.
A
■ OUM EL BOUAGHI
UN VOLEUR BLESSÉ AVANT D’ÊTRE
ARRÊTÉ
PHOTO:D.R.
près trois ans d’attente, le Conseil
d’Etat a rendu, récemment, son
verdict, confirmant celui prononcé
par le tribunal administratif d’Oum El
Bouaghi le 18 mars 2014. Le Conseil
d’État dit non aux «abus de pouvoir», et
annule la décision de l’ex-wali de Khenchela, Djelloul Boukarabila, muté à Saïda.
Selon le jugement retiré par le plaignant,
Nadir Zitouni, jeune investisseur résidant
à Constantine, et dont nous détenons une
copie, non seulement le jugement annule
la décision n°1266 du 13 mai 2013, mais
condamne aussi la wilaya de Khenchela
à verser au plaignant des dommages et
intérêts d’un montant de 200 000 dinars.
Le Conseil d’Etat considère que l’ex-wali,
en signant cette décision, a violé les droits
du plaignant consignés dans une première
décision en sa possession, et que pour ce
faire, le tribunal a estimé que le wali avait
commis un abus de pouvoir. Par conséquent la décision du wali est annulée et le
plaignant dédommagé.
Les détails de cette affaire remontent à
2013, lorsque le plaignant, Nadir Zitouni,
a déposé une plainte à la chambre administrative auprès de la cour d’Oum El
Bouaghi, et une autre à l’Office central
de répression de la corruption à Alger,
ce dernier l’ayant à son tour adressé au
procureur général de la cour d’Oum El
Bouaghi. Il accuse l’ex-wali de «favoritisme, d’exploitation de ses fonctions et
d’abus de pouvoir», à son encontre, pour
avoir annulé une décision administrative
pourtant signée par ses soins, décision qui
le privait d’un terrain, domaine de l’Etat
et à vocation industrielle, dans le cadre de
l’encouragement des investissements, attribution dont aussi avait bénéficié l’ancien
associé du plaignant, Labani Amar, qui
est un proche de l’ex-secrétaire général
de la wilaya, Kicha Rachid, démis de ses
Le projet apicole devrait être implanté à Aïn Touila
fonctions et mis à la retraite. Cette décision
a été signée par Djelloul Boukarabila, sous
le n° 88 en date du 27 janvier 2013. Il faut
préciser, par ailleurs, que le plaignant avait
la ferme volonté depuis 2003 déjà de lancer
un investissement dans le domaine apicole,
mais son dossier n’a pas été accepté suite à
des blocages bureaucratiques.
Suite à ce premier échec, il est contacté
par son ancien associé, Labani Amar,
qui lui propose de relancer ensemble ce
projet d’investissement, en s’appuyant sur
son lien parental avec le SG pour faciliter
l’acquisition du terrain, proposition acceptée par le plaignant. Ces deux associés
allaient effectivement obtenir, en un temps
record et avec des facilités, un terrain de 5
hectares dans la commune de Aïn Touila
(wilaya de Khenchela).
De suite, les deux associés entamèrent
les démarches auprès d’une banque pour
l’obtention d’un crédit pour financer leur
investissement. Mais Nadir Zitouni, allait
apprendre très vite qu’une deuxième décision a été signée par l’ex-wali annulant la
première, la nouvelle décision bénéficiant
uniquement à Labani.
Plus grave encore pour le plaignant, certaines administrations et des fonctionnaires
iront même jusqu’à essayer de le convaincre d’abandonner définitivement son projet
et ses démarches pour recouvrer ses droits
bafoués, en contrepartie de l’attribution
d’un autre terrain dans le cadre de l’encouragement à l’investissement.
Le plaignant refusa fermement ces «propositions» et décida de frapper aux portes de
la justice. Le jeune investisseur a lancé un
appel d’aide au nouveau chef de l’exécutif
de wilaya, Hammou Bekkouche, afin de
reprendre son projet et de réaliser son rêve.
Mohamed Taïbi
Six individus non identifiés ont investi, dans la nuit du lundi à
mardi, la tente d’un maquignon nomade, installée en bordure
de la route reliant Aïn-Fakroun à Sigus, dans la circonscription
communale d’El-Amiria (Oum El-Bouaghi), avons-nous appris
du commandement de la Gendarmerie nationale. L’indésirable
groupe de malfaiteurs a d’emblée roué de coups de bâton la
victime ainsi que son épouse, pour tenter de s’emparer de son
cheptel d’ovins. Il n’a dû son salut qu’à l’intervention d’un
voisin, qui a ouvert le feu au moyen d’un fusil de chasse dans la
direction des assaillants, atteignant grièvement l’un d’eux au
bras gauche et au cou. Aussitôt alertés, les gendarmes de la
brigade locale se sont déplacés sur les lieux. Les recherches
enclenchées à l’encontre des mis en cause ont permis
d’interpeller le malfaiteur blessé à hauteur d’une stationservice, non loin du lieu du méfait, alors que ses acolytes ont,
malheureusement, réussi à prendre la fuite. Il a été évacué vers
l’établissement sanitaire de Sigus, puis transféré à l’hôpital de
Aïn Fakroune, où il est gardé en observation médicale. Une
enquête est ouverte par la Gendarmerie nationale d’El-Amiria.
L. Azzouz
■ SOUK AHRAS
SAISIE DE 160 KG DE VIANDE AVARIÉE
Aux premiers jours du mois de Ramadhan, les services de
sécurité ont réussi à prendre en flagrant délit d’abattage
clandestin et de tentative de vente de viande rouge avariée,
quatre individus, selon un communiqué rendu public, hier, par
la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Souk
Ahras. Les mis en cause ont été auditionnés au niveau du
7e arrondissement de la sûreté urbaine et la viande impropre à
la consommation a été saisie par les mêmes services.
A. Djafri
SAISON ESTIVALE À EL TARF
La grand-plage d’El Kala revalorisée
O
n l’appelle ainsi bien qu’elle ne soit pas la
plus grande des trois plages d’El Kala-ville,
mais c’est celle qu’affectionnent particulièrement les résidants qui ont abandonné progressivement aux vacanciers la longue plage d’El Mordjane dont l’ancien nom était Plage de l’usine.
Car se dressait là, à même le sable, une conserverie de sardines, dont il ne reste aujourd’hui que
quelques pans de mur qui jouxtent l’inénarrable
hôtel El Mordjane, œuvre de François Pouillon,
abandonné par toutes les politiques de relance
touristique. Grand-Plage a pris de l’allure.
Elle a été aménagée de fort belle manière pour
faciliter son accès même aux personnes handicapées. Auparavant, il fallait dévaler un haut
talus pour atteindre le sable fin et doré qui fait
la notoriété balnéaire de la région. Trois niveaux
de circulation reliés par des escaliers remplacent
désormais le dénivellement de terrain, facile à
emprunter avant la baignade mais plus difficile à
gravir en fin de journée. Les lampadaires et candélabres, une fois allumés, font de ce petit coin
noyé de lumière la nuit le bonheur des familles
du quartier de Grand-Plage et de celui des bungalows qui devaient traverser la ville pour prendre
le frais à la nouvelle corniche ou celle d’El Mordjane. Tous les soirs comme également sur les
autres plages, les familles s’installent à même le
sable ou apportent tables et chaises pour prendre
carences particulièrement pour ce qui concerne
la propreté des lieux publics, plages comprises,
et l’hygiène des restaurants et autres vendeurs de
nourriture du même acabit. On craint encore une
accentuation des coupures d’eau et d’électricité
comme cela a déjà été le cas cette semaine à El
Kala avant même la déferlante des vacanciers. Le
programme d’animation des soirées proposées
par la direction de la culture est réparti sur plusieurs daïras et cette année encore le théâtre de
plein air d’El Kala sera payant. Ce qui n’est pas
une mauvaise chose si tout le monde paye bien
entendu et sans exception sinon ce sera une hogra
de plus.
Slim Sadki
Des lieux propres et éclairés pour accueillir la saison estivale
le thé à la menthe les pieds dans l’eau ou presque.
A noter encore que cette nouvelle réalisation
réceptionnée officiellement pour l’ouverture de
la saison estivale, bien qu’elle fût fin prête depuis
quelques semaines, est l’œuvre d’une entreprise
locale qui, nous dit-on, y a mis du cœur parce
que précisément c’est Grand-Plage. C’est le
Ramadhan, et s’il y a du monde qui se presse
sur le bord de mer la nuit, cela n’empêche qu’il
y ait des baigneurs qui se jettent à l’eau pendant
la journée affrontant cette règle infondée qui
interdirait de le faire pendant la journée. Ce sont
également les boulevards qui sont pris d’assaut
après la rupture du jeûne. Les promeneurs,
surtout en familles, y font d’incessants allersretours jusque tard dans la nuit. Cette année, c’est
à El Tarf, le chef-lieu, que les résidents ont enfin
pu se dégourdir les jambes et prendre le frais sur
les nombreuses placettes qui ont été réalisées et
aménagées pour la saison estivale. Une saison
estivale ouverte officiellement le 5 juin et où rien
de particulier ne la distingue des précédentes sur
le plan organisationnel. Les mêmes dispositifs
ont été reconduits avec certainement les mêmes
OUM TEBBOUL SANS
TÉLÉPHONE
La localité d’Oum Tebboul est partiellement
privée de téléphone, avons-nous appris
auprès des habitants. La raison fournie par
les services des télécommunications, est
invraisemblable. Un entrepreneur à qui ont
été confiés des travaux sur le réseau a
démonté les boîtes et les câbles à la veille du
Ramadhan et n’a pas réapparu depuis. S.
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 9
KABYLIE INFO
SIT-IN DES RETRAITÉS
DE L’ENIEM
MARCHÉ SPÉCIAL RAMADHAN À TIZI OUZOU
Un espace pour réguler D
les prix
● La direction du commerce a initié pendant ce mois de Ramadhan un marché
qui offre des prix abordables et privilégie le produit national.
our la deuxième année
consécutive, la direction du commerce de
Tizi Ouzou a ouvert un marché spécial Ramadhan. Cet
espace commercial a été
ouvert au niveau des locaux
de l’ancienne gare routière à
l’entrée ouest de Tizi Ouzou.
A l’intérieur, des espaces
et stands sont aménagés
afin de recevoir les produits
proposés par les différents
producteurs qui y prennent
part. Hier, la majorité des
stands était déjà occupée.
On y trouvait de tout. Des
produits laitiers, des viandes
rouges et blanches, des
œufs, des fruits et légumes,
de l’eau minérale et autres
boissons, de la semoule, ainsi que des produits d’entretien. En parallèle, d’autres
produits viennent s’ajouter
à la liste des produits de
consommation, à l’instar des
habits, chaussures et articles
de ménage. Ceci, en attendant que les autres espaces
encore vides, hier, soient
remplis.
Les produits sont tous proposés à des prix concurrentiels. La transaction se
faisant directement sans
intermédiaires entre le producteur et le client fait que
les «prix d’usine» sont ceux
affichés. Une manière de
venir en aide aux ménages
modestes pendant ce mois
de piété. C’est de cette façon
PHOTO : EL WATAN
P
Des dizaines de stands sont aménagés dans l’espace commercial
que le client peut facilement
voir la note de ses courses
baisser sensiblement. Pour
les fruits et légumes, la différence de prix est de 20
dinars et plus pour chaque
produit. Les yaourts sont cédés entre 2 et 5 dinars de différence par rapport aux prix
proposés habituellement au
niveau des commerces. Pour
les produits d’entretien, on
relève aussi une nette baisse,
puisque les prix affichés
peuvent offrir une économie
de 100 dinars, souligne une
vendeuse.
Autres produits dont les prix
sont «cassés», la semoule et
la farine, affichés avec une
baisse qui peut aller jusqu’à
50 dinars. «C’est très inté-
ressant, puisqu’ici, on peut
préserver un tant soit peu
son porte-monnaie», se réjouit une cliente rencontrée
devant l’étal réservé aux
viandes rouges. Et ici aussi,
la réduction des prix est tout
autant remarquable. Il faut
dire que cette initiative a
pour but de parer aux surenchères et aux hausses de prix
des produits de première
nécessité pendant le mois de
Ramadhan.
Pour la direction du commerce locale, le marché en
question, qui encourage la
concurrence de manière positive, permet de réguler les
prix et d’éviter que ces derniers s’enflamment chez les
autres commerçants. Pour
rappel, il s’agit de la deuxième initiative du genre
qu’entreprend d’organiser
la direction du commerce
locale pendant le mois sacré.
L’année passée, ce marché a
connu l’afflux des consommateurs en nombre important, notamment après la
rupture du jeûne. Ils étaient
attirés surtout par les bas
prix pratiqués, mais aussi
par la disponibilité des produits de première nécessité
pour les ménages en ce mois
de Ramadhan.
Un succès que compte renouveler cette année encore
la direction du commerce,
avec à la clé la promotion du
produit national.
Tassadit Ch.
LÉGISLATION DU TRAVAIL
Les infractions en hausse
● 4886 mises en demeure ont été adressées par l’inspection du travail à
des entreprises publiques et privées.
P
lus de 1800 procès-verbaux d’infractions relatives au non-respect
de la législation du travail ont été
dressés durant l’année 2015 par l’inspection du travail de la wilaya de TiziOuzou.
Un bilan chiffré, présenté récemment
devant l’APW fait ressortir 7532 visites de contrôle, ayant donné lieu à
l’établissement de 6896 actes répartis
comme suit : observation (179), mises
en demeure (4886), procès-verbaux
d’infraction (1831). Les sorties sur le
terrain des inspecteurs du travail ont
ciblé les 67 communes de la wilaya
touchant ainsi les secteurs juridiques et
les branches d’activité.
Chacune des visites de contrôle réalisée a concerné, également, tous les
domaines de contrôle, notamment ceux
relatifs au placement de la maind’œuvre nationale lors des recrutements, sa déclaration aux services
de la sécurité sociale, les conditions
d’hygiène et de sécurité ainsi que les
conditions de recrutement de la main-
d’œuvre étrangère, est-il précisé. Les
visites de contrôle et les actes dressés
ont visé en premier lieu l’amélioration
de l’intervention des services de la
direction sur le plan qualitatif et quantitatif, ont expliqué les responsables
de l’inspection du travail. Le taux de
régularisation des infractions relevées
est de 81,53 %.
Ainsi, sur 4846 mises en demeure,
3984 contrevenants ont répondu favorablement à l’inspection du travail,
alors que les PV dressés suite à la nonrégularisation sont au nombre de 902.
Abordant le suivi de la situation sociale
au niveau de la région, le rapport de
l’administration rappelle que l’inspection du travail a eu à gérer des conflits
collectifs au niveau de 28 entreprises
publiques et privées.
En cause, rupture du dialogue social,
entrave par l’employeur au libre exercice du droit syndical, non aboutissement des négociations, la situation
socio-professionnelle des travailleurs.
«Le rôle de nos services s’articule
autour de la prévention par le biais
de la sensibilisation et l’assistance,
l’orientation des partenaires sociaux
avant et pendant le conflit, ainsi que
les tentatives de conciliation selon les
attributions qui lui sont conférées par
la loi 90-02 relative à la gestion des
conflits collectifs de travail et l’exercice du droit de grève».
En outre, il a été enregistré, durant
l’année 2015, 58 grèves, tous secteurs
d’activité confondus. Néanmoins, un
léger recul est observé, comparativement à 2014 où 61 arrêts de travail
ont été enregistrés. Cette baisse serait
due, essentiellement, au calme relatif
constaté notamment dans le secteur de
l’éducation nationale et les finances,
selon la même source. Par secteur
d’activité, l’administration était la plus
touchée avec 25 débrayages, suivie du
secteur de l’industrie (17), le BTPH
(10), les services (5) et l’agriculture
(1). Au total, 114238 journées ont été
perdues conséquemment à ces mouvements de grève.
A. Tahraoui
es dizaines de retraités de l’Entreprise nationale des industries de l’électroménager (Eniem) de Oued Aïssi (Tizi
Ouzou) ont observé hier un sit-in de protestation devant le
siège de la direction générale, situé au chef-lieu de la wilaya.
Ils exigeaient du PDG de l’entreprise d’honorer ses engagements
concernant l’application des mesures d’accompagnement dont
il a signé les conventions dites «de branche» en présence des
représentants du gouvernement et de la centrale syndicale UGTA,
indiquent des protestataires.
Ces retraités, au nombre de 200 et ayant plus de 30 ans d’exercice au sein de l’entreprise, déplorent «le mépris à notre égard
de la part, non seulement du directeur général, qui nous a reçus
devant le siège, au lieu que ce soit dans son bureau, mais aussi
de la part des représentants des travailleurs du syndicat UGTA
de l’entreprise et du comité de participation, qui n’ont pas osé
s’enquérir des problèmes de leurs anciens camarades en protestation», ajoutent-ils. Ces derniers, dont certains sont partis dans
le cadre de la retraite anticipée, envisagent d’organiser d’autres
«actions de protestation si la direction persiste dans son mutisme
concernant nos droits, d’autant que l’Etat a bel et bien accompagné et assumé ses responsabilités dans cette affaire», affirmentils, précisant qu’ils sont soutenus par nombre de leurs camarades
encore en poste. «Dans les années 1990, l’Eniem employait 5500
travailleurs, en postes directs, nombre réduit aujourd’hui à 1800
employés, dont certains indirects. C’est vous dire la grave précarité dans laquelle on veut mettre tout ce collectif de pères et
de mères de familles qui se sont sacrifiés, et se sacrifient encore,
pour le label des produits de cette prestigieuse entreprise, connus
et appréciés hors de nos frontières», nous diront avec amertume
nos interlocuteurs.
S. Yermèche
DIRAH ( SOUR EL GHOZLANE)
TOUTA DANS
L’ISOLEMENT
P
erchés sur les hauteurs de la commune de Dirah, 50 km au sud
de Bouira, les habitants de la localité de Touta, peuplée d’une
cinquantaine de familles environ, déplorent les conditions de vie
en constante dégradation.
Privés d’un minimum de commodités vitales, les villageois
qui n’ont jamais cessé d’interpeller les autorités locales sur la
nécessité de prendre en charge leurs doléances exprimées depuis
des années, interpellent cette fois-ci, dans une correspondance,
le Premier ministre. Ils ont énuméré plusieurs insuffisances. Le
village manque presque de tout. L’eau potable se fait rare et coule
timidement dans les robinets, déplorent les villageois, en rappelant que les familles se trouvent obligées de recourir à l’eau de
source, où à l’achat de citernes au prix de 1200DA. «Nous vivons
dans des conditions intenables. Les élus sont au courant de nos
souffrances mais aucune procédure visant de sortir le village de
son isolement n’a été envisagée», ont dénoncé des villageois, en
soulignant que même la localité est privée d’un réseau d’assainissement. «Notre village n’a pas bénéficié ni d’extension du
réseau électrique ni d’entretien du réseau routier», déplore-t-on.
Les villageois soulignent que le projet visant le raccordement de
leur foyer au réseau du gaz naturel a été affecté à une autre localité de la commune. «Nous étions concernés par le programme
de raccordement des villages de la commune au réseau du gaz
naturel, mais notre village a été exclu de ce projet tant attendu.
Aucune explication ne nous a été donnée par les responsables au
niveau local», dénoncent-ils.
Les villageois réclament, entre autres, la réhabilitation de la
route, sur un linéaire de 2 km, menant du village au chef-lieu
communal de Dirah, impraticable pour la circulation automobile
et l’inscription de projets de développement pour stabiliser les
populations dans leur village et éviter l’exode rural.
A. Fedjkhi
A nos lecteurs et annonceurs de
BOUIRA
El Watan change d’adresse :
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Bt 5. 2e étage.
Tél./Fax : 026.93.67.68
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 9
RÉGION OUEST
MATEMORE (MASCARA)
SEBDOU
Lancement d’une unité
de production d’orge
hydroponique
Les habitants dénoncent
un cadre de vie précaire
U
ne unité de production d’orge hydroponique, fourrage
pour ruminants, vient d’être lancée à Sebdou. L’initiateur
du projet, un jeune agronome de Sebdou, aspire, à travers
cette nouvelle technique de culture hors sol, à la réduction du coût
du fourrage et à l’amélioration de la production laitière. Le projet
en question est une chambre spéciale de germination de l’orge
d’une capacité de production de 12 quintaux/jour d’orge verte.
Selon le directeur de l’agriculture de Tlemcen, Fettouhi Mohamed,
ce mode de culture hydroponique permet d’obtenir un fourrage
vert de qualité en 8 jours seulement, et tout au long de l’année.
Un kilo d’orge permet de produire jusqu’à 8 kg de fourrage vert
en utilisant entre 2 et 3 litres d’eau au lieu de 50 litres en culture
classique (en sol). Quant à l’irrigation, elle se fait par nébulisation.
Par ailleurs, ce nouveau système qui permettra de produire du
fourrage vert hydroponique rapidement et très nutritif à faible
coût et d’augmenter la production du lait, est une alternative pour
pallier aux déficits fourragers liés aux conditions climatiques dans
cette région agropastorale touchée ces dernières années par une
sécheresse aggravante.
O. E. B.
● Les habitants de Matemore sont en colère. Pour eux, Matemore enregistre un retard
considérable en matière d’aménagement urbain. «Toutes les rues de Matemore et Zelagua,
une agglomération secondaire, sont dégradées à 100%. Elles deviennent un véritable bourbier en
période hivernale et des usines à poussière le reste de l’année», disent-ils.
D
e nmbreuses associations
de quartier de la localité de
Matemore, à 20 km de Mascara,
ont exprimé leur préoccupation face
à l’état déplorable dans lequel est
plongée leur cité. «Toutes les communes
avoisinantes ont eu leur part de
développement sauf notre localité qui
patauge dans le sous-développement»,
crient les représentants des
associations. Matemore enregistre
un retard considérable en matière
d’aménagement urbain. «Toutes les
rues de Matemore et de Zelagua,
une agglomération secondaire, sont
dégradées à 100 %. Elles deviennent
un véritable bourbier en période
hivernale et des usines à poussière
pendant le reste de l’année», disentils. Dans cette optique, les habitants
réclament la réalisation d’une déviation
afin de diminuer le trafic automobile
dans la ville. En outre, l’insécurité est
parmi les préoccupations majeures des
habitants. «Notre village est devenu
un véritable fief de tous les vices
sociaux. La montée en puissance des
associations de malfaiteurs spécialisées
dans les agressions avec armes
blanches inquiète de plus en plus la
population», précisent les représentants
des associations. Pour une meilleure
couverture sécuritaire, les habitants
de Matemore réclament l’installation
d’une structure de police. Côté habitat,
le logement demeure une préoccupation
importante pour les citoyens.
«La demande de logement social à
Matemore est très forte», nous dit-on.
Par ailleurs, le manque d’infrastructures
sportives et autres handicape les jeunes
qui souffrent de l’oisiveté. «C’est
malheureux que notre localité soit
dépourvue de toutes infrastructures de
sports et de loisirs. Les jeunes assoiffés
de la pratique sportive sont contraints
de faire des déplacements à Mascara»,
nous dit-on. Mis à part les deux aires
de jeu, aucune infrastructure de sport
n’existe à Matemore.
Souag Abdelouahab
TLEMCEN
737 foyers raccordés
au réseau de gaz de ville
TIARET
L
e programme de raccordement au gaz de ville se poursuit à travers
la wilaya de Tlemcen. Ces jours-ci, 737 foyers ont été raccordés.
Cette opération a touché les communes de Amieur, Sidi Abdelli et
Bensekrane. A noter que ce programme lancé en 2013, dans le cadre
du plan quinquennal 2010/2014, dont le taux d’avancement a atteint
les 60%, cible le raccordement de 55 500 foyers à travers la wilaya
pour une enveloppe financière estimée à 15 milliards de dinars.
Cette opération, selon le directeur de la société de distribution de
l’électricité et du gaz, Dammouche Mohamed Amine, sera suivie
prochainement d’une opération similaire qui touchera 1150 foyers
à Tizi dans la commune d’Aïn fezza. Par ailleurs, selon toujours
ce responsable, la wilaya a bénéficié, au titre du plan quinquennal
2010/2014, du raccordement au gaz naturel de 30 000 foyers, soit
1000 km de canalisation.
O. E. B.
La maternité sous pression
MOSTAGANEM
19 dealers arrêtés depuis le
début du Ramadhan
PHOTO : DR
L
CHLEF
La maternité Fatma-Zohra Aourai de Tiaret
L
a maternité Fatma Zohra Aourai de Tiaret connait, ces
derniers-temps, une activité des plus intenses, avons-nous
constaté sur place. Disposant d’un effectif en rapport avec la
cadence coutumière, l’établissement, un joyau architectural
doté de toutes les commodités, fait paradoxalement face à
une terrible pression induite par les transferts de malades
depuis les daïras environnantes et même d’autres wilayas
comme Tissemsilt ou Relizane. Doté de 109 lits, le personnel
de l’établissement se voit souvent contraint de suivre
certaines parturientes à même le sol. La structure, qui compte
12 spécialistes dont deux réanimateurs, un gynécologue
ainsi que les médecins de la mission chinoise, déborde. «Il
nous arrive de pratiquer jusqu’à 15 césariennes par jour»,
s’offusque le PCM. «Mais là où le bat blesse, dit Larbi Sekine,
le directeur de l’établissement, c’est de voir les parturientes qui
ont accouché par césarienne dans une structure privée amener
leurs bébés pour placement en couveuse.» Cette pratique de
certaines parturientes, est peu orthodoxe aux dires du directeur,
sachant qu’un acte de ce genre chez le privé coûte 80 000 DA.
Les chiffres qu’enregistre cet établissement restent éloquents.
En 2015, il a été enregistré 1085 évacuations reçues avec
a brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants de la 9ème sûreté
urbaine de Mostaganem a arrêté 19 dealers, dont un mineur, âgés
entre 14 et 36 ans. Ces derniers qui activaient après le «f’tour» au
niveau de différents quartiers de la ville à l’instar de la cité Essalem,
Sidi El Medjdoub, 544 logements et plage Metraba, ont été pris en
flagrant délit en possession de kif. Ils ont été présentés à la justice
pour détention et trafic de stupéfiants.
L. H.
supports de 13 établissements sanitaires. Sur les 9980
accouchements en 2015, il a été enregistré 5613 accouchements
normaux, 3286 césariennes, 190 aux forceps, 588 prématurés
et 303 grossesses gémellaires. Pour les 4 premiers mois de
2016, il y a eu 1154 évacuations, dont certaines à risques. «Une
véritable médecine de guerre», lâche Larbi Sekine, destinataire
tout autant que ses pairs de l’instruction ministérielle n°6 du 5
mai 2016 où des commandements pour le moins difficiles à
mettre en application sont préconisés pour mettre en symbiose
un dispositif déjà chargé.
Une véritable fourmilière constituée de parturientes et, surtout,
de leurs proches parents qui viennent de partout caractérise
l’établissement. Rencontré devant la porte de la maternité, un
homme dont la fille venait d’accoucher et qui attendait l’heure
de la visite, nous a déclaré qu’il était venu d’un douar de la
wilaya de Tissemsilt. «Parce qu’au village le plus proche, il n’y
a même pas de sage-femme», a-t-il affirmé. Venu de MechraaSfa, un mari dans le même cas a déclaré que les gens de son
village ont de tout temps eu recours à la maternité de Tiaret
parce que les autres structures médicales de la région n’ont rien
et surtout pas de personnel médical qualifié.
A. F.
8 restaurants Rahma
opérationnels
H
uit restaurants Rahma sont opérationnels à travers la wilaya
depuis le début du Ramadhan, a-t-on appris auprès de la
direction de l’Action sociale. Parmi eux, figure un restaurant ouvert
par des médecins bénévoles à haï Zeboudj, dans la ville de Chlef. A
ces derniers s’ajoutent le Croissant-Rouge algérien et l’association
Nass El Khir. Ces établissements offrent des centaines de repas
aux nécessiteux, SDF et passagers et ce, dans le strict respect des
conditions générales d’hygiène, selon le premier responsable du
secteur.
A.Yechkour
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situé 6 rue des Pommiers, près de Mdina J’dida
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El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 10
I N T E R N AT I O N A L E
MANIFESTATIONS CONTRE LA LOI TRAVAIL
La France sous l’emprise
de la violence sociale ?
● Le projet de la réforme du code du travail dit «loi El Khomri» mine, chaque jour un peu plus, la société française.
Paris
De notre correspondant
PHOTO : DR
S
ocialement, rien ne va plus en France.
Le bras de fer entre les syndicats majoritaires et le gouvernement socialiste, qui
dure depuis plusieurs semaines, est loin d’être
terminé. Le projet de la réforme du code du
travail dit «loi El Khomri» mine, chaque jour
un peu plus, la société française, en proie à une
crise sociale profonde, un chômage très élevé
et un niveau de précarité alarmant de l’emploi.
Pis encore, le phénomène de la violence prend
une ampleur dangereuse et sans précédent en
marge des grèves, des blocages d’usines et des
manifestations contre ladite réforme, que ce soit
le fait des forces de l’ordre ou de certains manifestants. Avant-hier, lors d’une manifestation
unitaire monstre à Paris, le pays organisateur
de l’Euro 2016 en cours semble avoir évité de
justesse une véritable tragédie. Un cap serait
franchi dans cette violence sociale. En effet, des
sources sécuritaires, citées hier par les médias,
ont indiqué qu’en marge de l’action de contestation organisée à l’appel des syndicats et des partis de gauche, des dizaines d’individus auraient
«vandalisé» l’hôpital universitaire Necker-Enfants malades. Heureusement, les dégâts causés
ne sont que matériels. C’est essentiellement les
vitres de la façade qui ont volé en éclats sous
un tas de projectiles. Si la majorité des témoins
évoquent des «dommages collatéraux» de
l’affrontement entre manifestants et policiers,
Mobilisation et violences contre la loi Travail
la ministre française de la Santé, Marisol Touraine, a dénoncé un acte «insupportable», tandis
que son collègue Bernard Cazeneuve, ministre
de l’Intérieur, a parlé de faits «inacceptables».
Cet événement a été, par ailleurs, récupéré par
certains responsables politiques de la droite,
pour s’attaquer aux organisations syndicales
leur reprochant d’être «irresponsables». Certaines voix, même au sein du Parti socialiste au
pouvoir, veulent exploiter ces violences pour
prétexter l’interdiction des futures manifestations contre la loi Travail. Sur le plan judiciaire,
le préfet de police de Paris, Michel Cadot, a
affirmé, lors d’une conférence de presse, que 41
personnes soupçonnées d’avoir participé aux
actes de dégradation ont été placées en garde
à vue. En attendant les résultats de l’enquête
de police, l’Assistance publique-Hôpitaux de
Paris, qui gère l’établissement ciblé, compte
porter plainte.
Samir Ghezlaoui
Le président Hollande menace d’interdire
les manifestations
Le président François Hollande a annoncé,
hier, que les manifestations pourraient être
interdites dans les prochains jours en France, si
la préservation des «biens et des personnes» ne
peut être «garantie», a rapporté le porte-parole du
gouvernement, Stéphane Le Foll. «A un moment
où la France accueille l’Euro, où elle fait face au
terrorisme, il ne pourra plus y avoir d’autorisation
de manifester si les conditions de la préservation
des biens et des personnes et des biens publics ne
sont pas garanties», a déclaré, au cours du Conseil
des ministres, le chef de l’Etat, selon M. Le Foll. «Si
les conditions ne sont pas réunies pour protéger
les biens personnels ou publics, et pour l’instant
elles ne le sont pas, à ce moment-là les décisions
seront prises au cas par cas de ne pas autoriser
les manifestations», a-t-il insisté. Cette mise en
garde intervient au lendemain d’une nouvelle
manifestation violente à Paris contre la loi Travail,
dans laquelle 40 personnes, dont 29 policiers,
ont été blessées et 44 placées en garde à vue. Des
dégradations ayant visé un hôpital pour enfants,
l’hôpital Necker, ont particulièrement choqué
l’opinion.
R. I.
CORÉE DU NORD
L
a Corée du Nord pourrait
avoir fabriqué six bombes
nucléaires ou plus ces 18 derniers mois, ce qui porterait son
arsenal à 21 bombes nucléaires
ou plus, a estimé un centre de
recherche américain. L’Institut
pour la science et la sécurité internationale (ISIS), basé à Washington, fonde ses estimations sur
une évaluation de la quantité de
plutonium militaire et d’uranium
hautement enrichi que la Corée
du Nord pourrait avoir produit
au niveau du complexe nucléaire
de Yongbyon, au nord de Pyongyang. S’appuyant sur l’analyse
d’images satellite, le secrétaire général de l’AIEA, Yukiya Amano,
a affirmé la semaine dernière que
Pyongyang semblait avoir réactivé l’usine de Yongbyon servant
à retraiter le plutonium en vue de
fabriquer des armes nucléaires.
Fin 2014, l’ISIS estimait entre 10
et 16 le nombre de bombes nucléaires nord-coréennes. Depuis,
la Corée du Nord en a fabriqué
entre quatre et six, ce qui porterait
son arsenal total entre 13 et 21
armes ou plus, a estimé mardi
soir l’ISIS. Ce calcul prend en
compte la bombe qui a été testée
le 6 janvier par Pyongyang. Cette
estimation exclut la contribution
éventuelle d’une seconde usine
d’enrichissement par centrifugation que Pyongyang pourrait
avoir construite pour produire
de l’uranium militaire. «Les
indices que nous avons obtenus sont ceux d’activités liées
au réacteur de cinq mégawatts,
l’expansion des infrastructures
d’enrichissement et des activités
liées au retraitement du plutonium», sur le complexe de Yongbyon, avait indiqué la semaine
dernière le patron de l’Agence
internationale de l’énergie atomique (AIEA), faisant écho à de
récentes analyses similaires d’experts américains. «Cependant,
comme nous n’avons pas d’experts sur le terrain, nous nous
contentons d’observations sur
imagerie satellite», avait ajouté
M. Amano lors d’une conférence de presse à Vienne. Parmi
les signes d’activités détectés à
Yongbyon figurent «des mouvements de véhicules, de la vapeur, des rejets d’eau chaude et
du transport de matériel». Le
réacteur de cinq mégawatts de
Yongbyon avait été fermé en
2007 dans le cadre d’un accord
échangeant désarmement contre
aide humanitaire, mais la Corée
du Nord a commencé des travaux
de rénovation après son troisième
essai nucléaire en 2013.
R. I.
PUBLICITÉ
Pyongyang pourrait avoir plus
de 21 bombes nucléaires
HALTE À LA «MAGIE BLEUE»
Jeudi 16 juin 2016
[email protected]
N°100
PHOTOS : D. R.
■ Une clinique à Constantine pour traiter les «accros» de facebook vient d’ouvrir ses
portes, à en croire un article publié le 12 juin dans Le Quotidien d’Oran.«Cette cellule ou
centre de traitement des ‘‘accros’’ de facebook, en activité depuis le 28 mai à
Constantine, peut-on y lire, est la première du genre dans la région arabe et en Afrique, la
troisième au monde après la Chine et la Corée du Sud». Le directeur de l’EPSP de
Constantine, où existe déjà depuis quelques années un centre intermédiaire de soins en
addictologie (CISA), Raouf Bougouffa, qui est à l’origine de la création de ce nouveau
centre, n’hésite pas à comparer les effets du réseau social de médias à «la magie noire».
KHAMSA AU FESTIVAL D’ANNECY
■ Le film d’animation Khamsa, porté amoureusement par trois graphistes
et illustrateurs algériens, Khaled Chiheb, Chafik Rouag et Kamel Zakour, est
sélectionné au marché du film du prestigieux Festival d’animation
d’Annecy. Racontant l’histoire d’un petit garçon amnésique qui doit faire
face à cinq défis, rappelant, par là même, l’univers des jeux vidéo, le projet
a dû faire face à quelques points d’achoppement retardant sa
concrétisation.
L’ALGÉRIE EN COUPE DU MONDE DE FOOTBALL
Sacré ballon rond
Par S. Arslan
Il y a 34 ans, jour pour jour, l’Algérie avait disputé le premier match de son
histoire en Coupe du monde de football. Le 16 juin 1982 demeure jusqu’à
nos jours une date aussi symbolique que celle du 5 juillet 1962. L’on se
rappelle que juste après le match historique contre la RFA et la joie
euphorique qui s’en est suivie, un diplomate algérien déclara que l’équipe
nationale de football avait réalisé ce que la diplomatie algérienne n’a pu
faire en 20 ans. L’histoire prouvera la véracité de cette déclaration. Grâce à
notre ami et confrère Mohamed Achour Ali Ahmed, membre de l’Association
internationale des journalistes philatéliques (AIJP), nous avons pu avoir un
très bel échantillon de timbres émis par les postes de certains pays,
consacrés à l’équipe algérienne de football en Coupe du monde. Des timbres
beaux et bien illustrés. Il est surprenant de constater que parmi ces pays,
certains sont même inconnus par les Algériens. Mais comment les
responsables des postes de ces pays, si lointains, ont pu avoir à l’esprit l’idée d’immortaliser la
participation de l’Algérie en Coupe du monde ? La question mérite une longue réflexion, mais on aura
sûrement la réponse un jour. C’est un pays africain qui entame cette «saga philatélique» en 1982, alors
qu’il était aussi qualifié en Coupe du monde organisée par l’Espagne. Il s’agit du Cameroun, deuxième
représentant de l’Afrique, dont la poste a émis un timbre de 200 F. Sur un cadre divisé en deux, sont
illustrées les deux équipes qualifiées, avec la fameuse équipe algérienne qui a disputé le dernier match
contre le Nigeria au stade Hamlaoui de Constantine (ex-17Juin). Le Tchad a été l’autre pays africain qui est
entré dans la partie par un timbre illustrant des joueurs en action. En Asie et durant la même année, la
poste de la République de Corée du Nord a choisi d’émettre un timbre représentant les emblèmes de
l’Algérie et des équipes de son groupe : la RFA, l’Autriche et le Chili. Sur le continent américain, c’est le
Salv
Salvador qui n’a pas raté l’occasion pour faire connaître l’Algérie à ses
cito
citoyens, dans deux timbres simples et austères, mais fortement
sym
symboliques, portant sur un fond blanc l’emblème national dans le premier,
et le
l symbole de l’Etat algérien (deux drapeaux, le croissant et l’étoile, les
épi
épis, les rameaux d’olivier, El Khamssa) dans le second. Le plus surprenant
da
dans toutes ces émissions a été la présence d’un petit pays des Antilles de la
mer des Caraïbes : Saint-Vincent-et-les Grenadines, ancienne colonie
me
française, cédée aux Britanniques, ayant accédé à son indépendance en
fra
19
1979 et située à des milliers de kilomètres de l’Algérie. Un archipel
paradisiaque qu’on découvre pour la première fois, pariant qu’il est inconnu
pa
pa
par la majorité des Algériens et dont la poste a émis en 1982 un joli timbre
ddes Verts où l’on retrouve les Fergani, Cerbah, Guendouz, Belloumi,
B
Bensaoula, Madjer, Bouiche et autres. La même poste de Saint-Vincent-etles Grenadines a innové en émettant à l’occasion de la Coupe du monde de
le
1986 au Mexique,
Mexique un bloc feuillet
feuil avec un timbre de Lakhdar Belloumi balle au pied. La troisième
participation de l’Algérie à la Coupe du monde de l’Afrique du Sud en 2010 sera commémorée par la
poste de la Sierra Leone dans un bloc feuillet riche en couleurs, portant six timbres illustrant l’équipe des
Verts qui a affronté l’Egypte au Caire. Les traces du fameux incident du caillassage du bus sont visibles
sur la photo, où l’on voit les têtes bandées de Halliche et de Lemouchia. Saint-Vincent-et-les Grenadines
reviennent en 2010 par un bloc feuillet de six timbres avec des photos de Belhadj, Meghni et Bouguerra.
Quatre ans plus tard, lors de l’édition de 2014 au Brésil, Madagascar émettra à son tour un bloc feuillet
de quatre timbres des équipes du groupe H : Algérie, Belgique, Corée du Sud et Russie. Et dire que c’est
grâce au football et aux exploits des Verts que l’Algérie s’est faite une place dans le gotha mondial, mais
elle sera connue grâce à de beaux timbres qui se trouvent aussi à mille lieues des figurines d’Algérie
-Poste figées depuis des décennies dans des allégories ternes.
S. A.
GRAND
ANGLE
Jeudi 16 juin 2016 - 12
N° 100
Découverte d’un sarcophage à Constantine
L' histoire dans le SOUS-SOL
Par Nouri Nesrouche
A
lors qu’il effectuait des
travaux d'aménagement dans
sa propriété privée située à
Aïn Eroumiya, dans le secteur
urbain Emir Abdelkader (exFaubourg Lamy), Hamoudi
Tayeb a découvert à quelques mètres sous
terre, un objet qu’il a vite assimilé à une pièce
archéologique. Il informa aussitôt les autorités
et la direction du patrimoine culturel (DPC) au
niveau du ministère de la Culture, qui dépêcha
une équipe d'experts en archéologie du Centre
national de recherche en archéologie (CNRA),
dirigée par Mme Adel Ouafia, afin de sauver et
sécuriser cette pièce d'une valeur inestimable.
Sur place, les experts identifièrent alors un
sarcophage entier, datant a priori de l’époque
antique, dont une petite partie a été déterrée
fortuitement lors de travaux d'aménagement.
Cette nouvelle découverte s’ajoute à celle faite
en 2014 ayant révélé un cimetière au mausolée
de Sidi Affene et une ancienne porte romaine
de Constantine, dite Ksar El Ghoula, à Bab El
Kantara. Elle confirme la richesse en histoire du
sous-sol constantinois et l’étendue des vestiges
et leur diversité. Constantine est l’une des
plus vieilles cités au monde. Elle est âgée d’au
moins 2500 ans. Les principales découvertes et
fouilles archéologiques, notamment celle de la
ville de Tiddis, ont été réalisées par la Société
archéologique de Constantine, fondée en 1852
par MM. Creully, L. Renet et Cherbonneau.
Ce qui reste à découvrir risque d’être beaucoup
plus important, estime-t-on, et les archéologues
algériens ont du pain sur la planche. En dépit du
plaisir garanti devant de telles découvertes, la
mission du CNRA n’a pas été une partie facile
cette fois, car il fallait agir délicatement et avec
une grande vigilance. En effet, le sarcophage
se trouvait coincé entre deux propriétés sous
le poids d'une clôture en parpaing. En plus
de la bureaucratie et la nonchalance des
services locaux (hormis la sollicitude du wali
et le directeur de la culture souligne la chef
de mission), le chantier commence le 29 mai
au milieu d'attroupements des riverains et des
curieux, qui rendaient la tâche encore plus
difficile. Tout le monde voulait voir le soi-disant
trésor en or que renfermait le sarcophage ! Des
questions fusaient de partout pour comprendre
de quoi il s'agissait vraiment. Réaction jugée
normale de la part des habitants de ce quartier
qui n'ont jamais vu une opération similaire.
Tout de suite aussi, l’information fait le tour
des réseaux sociaux, illustrée par des photos
prises par l’un des curieux. Ceci dit, aucune
information sérieuse n’a filtré sur la valeur de
cette découverte et les premières conclusions de
l’équipe du CNRA. Dans un entretien exclusif,
la première responsable du chantier livre
l’essentiel aux lecteurs d’El Watan.
N. N.
PHOTO : D. R.
Fin mai dernier, un citoyen
constantinois a été témoin
d’une découverte inédite
et très précieuse pour les
archéologues et les historiens
qui s’intéressent à l’histoire de
Constantine.
OUAFIA ADEL/ Archéologue et chercheure au CNRA
«Une magnifique pièce archéologique sécurisée
par des experts algériens»
Ouafia Adel est
archéologue,chercheur
permanent au Centre national
de recherche en archéologie
(CNRA). Elle a aussi été à
la tête de la direction de
la culture de la wilaya de
Guelma et celle de la wilaya
de Souk Ahras, et enseigné la
restauration, la conservation, la
céramologie et l'histoire de l'art
et de l'architecture antique à
l'université de Guelma.
Quelle est la valeur de cette
découverte ?
Il s’agit d’un sarcophage entier en calcaire ayant de merveilleux bas-reliefs sur
trois faces de la cuve. Le sujet est unique
en Algérie et spécifique à la région de
Cirta apparemment. Nous pouvons
admirer sur la face centrale de la cuve
des masques funéraires aux expressions
tragiques, interceptés par des bucranes,
le tout est couronné par des guirlandes
fruitées. A un niveau plus bas, se
dressent des dauphins et des vagues de la
mer. La fouille du sarcophage a mis au
jour des ossements humains appartenant
à trois individus adultes. Le sarcophage
a été ouvert à plusieurs reprises pour les
différentes inhumations. On a souvent
pensé que les sarcophages ornementés
de bas-reliefs sont commandés de l'autre
rive de la Méditerranée, où deux grandes
écoles règnent en maîtres dans ce
domaine (l’une à Rome et l'autre en
Grèce). Néanmoins, les techniques de
taille et de sculpture sur notre modeste
sarcophage en calcaire démontrent que
Cirta avait son atelier. Cette approche
serait appuyée par le fait suivant : un
fragment de sarcophage au décor similaire a été découvert à Constantine à
l'époque coloniale, il se trouve actuellement au Musée du Louvre à Paris. Un
autre sarcophage très ressemblant à celui
que nous venons de découvrir a été vu
et dessiné par Louis Piesse en 1847,
toujours à Constantine, mais qui a étrangement disparu peu après. En fait, de
tous les sarcophages de l'époque romaine
trouvés en Algérie, seuls ceux de Cirta
traitent le même sujet au niveau des basreliefs. On n'en dira pas plus, car une
éventuelle publication sera plus détaillée.
Comment avez-vous procédé
pour déterrer le sarcophage ?
Nous avons tout d'abord géo-positionné
le site et procédé à une délimitation provisoire. Nous avons ensuite utilisé des
élingues (sangles) soulevées avec précaution par une petite pelle mécanique,
sous la direction et les yeux attentifs de
toute l'équipe. C'est le même procédé qui
a été utilisé par les experts de l'Inrap
pour déplacer la fontaine découverte sur
le chantier de fouilles au Métro d'Alger.
Un sarcophage ne peut être déplacé avec
un bistouri et des truelles, ni avec une
force humaine, bien évidemment.
Ce n’est pas votre première
découverte à Constantine, en
2014 vous avez découvert un
cimetière familial à Sidi Affene...
Effectivement, nous n'en sommes pas à
notre première découverte à Constantine.
En 2014, nous avons effectué des sondages archéologiques dans la mosquée
de Sidi Affane construite à l'époque
ziride et située pas très loin de Bab El
Djabia, dans la Souika. La découverte
paraît tout d'abord insolite : plusieurs
tombes musulmanes sous briques, sous
dalles, dans la salle de prière ! Nos
recherches nous ont menés aux différents états de siège qu'a connus la ville
aux différentes époques médiévales et
ottomane, ce qui rendait les inhumations
extra-muros quasiment impossibles.
Cela obligea les assiégés à ensevelir
leurs morts dans quelques mosquées.
Cette approche est appuyée par un édit
remontant au XVIIIe siècle, promulgué
par Salah Bey en personne, où il donna
l'ordre de réhabiliter plusieurs mosquées
délabrées et détournées de leur fonction
initiale. Dans la liste des mosquées
concernées par la réhabilitation, la mosquée de Sidi Affane est citée. Il est vrai
que la présence de tombes d’époque
musulmane dans la salle de prière d’une
mosquée peut paraître un phénomène
ambigu, voire insolite, toutefois, ce fait
laisse suggérer plusieurs hypothèses plus
ou moins plausibles, mais qui nécessitent des recherches sérieuses et appro-
fondies. Nous pensons plus exactement
aux différents états de siège qu’a subis la
ville et qui auraient pu pousser les habitants à inhumer en intra-muros, voire
dans certains édifices religieux abandonnés, vu l’exiguïté de la cité. Par ailleurs, le fait d’inhumer dans un espace
religieux fermé est connu à l’époque
ottomane. Il était réservé surtout au souverain, sa famille (princes, princesses et
leurs enfants), certains notables et aux
sages et savants dans le domaine de la
religion qu’on nommait les saints de la
ville, comme c’est le cas dans Tourbet
El Bey et Tourbet Aziza, à Tunis.
Vous avez aussi découvert des
vestiges romains à Bab El
Kantara…
En ce qui concerne les vestiges découverts dans le chantier de la grande bibliothèque urbaine, il s'agit en fait des piles
de la fameuse porte monumentale à trois
baies, appelée jadis par les habitants
Ksar El Ghoula, citées dans plusieurs
anciens ouvrages, notamment l’Atlas
archéologique de l’Algérie de Stéphane
Gsell, en 1911 et Monuments antiques
de l’Algérie du même auteur. Au XVIIIe
siècle, Thomas Shaw, un diplomate
anglais reçu par Salah Bey, fit une
esquisse de la porte à trois baies lors de
sa visite à Constantine. Là aussi c'était
une découverte fortuite. Lors des travaux
de terrassement qu'on effectuait dans le
cadre de la réalisation de la grande
bibliothèque urbaine, la pelle mécanique
a déterré d'énormes pierres de taille de
couleur bleue grisâtre, portant des traces,
décelant une architecture monumentale.
Suite à cela, nous avons arrêté partiellement les travaux et avons agi en urgence
en effectuant des sondages archéologiques qui nous ont permis de mettre au
jour les piles à trois baies de l'antique
Cirta. La documentation écrite dans ce
sens datant des XVIIIe, XIXe et début
du XXe siècles, ainsi que la prospection
aux environs immédiats du lieu de la
découverte nous ont beaucoup enseigné
sur la nature de cette structure monumentale.
Quelle est la suite de votre opération ?
Pour la délimitation finale, les sondages
archéologiques sur les lieux seront déterminants pour un éventuel classement. Le
site ferait un intéressant projet de
recherche et un chantier-pilote pour la
formation des jeunes étudiants en
archéologie de l'université de
Constantine. Le fait est là : le sarcophage
est sain et sauf et c'est une équipe d'experts algériens du CNRA qui a réussi à
sécuriser cette magnifique pièce archéologique, et c'est en fait, une première
depuis l'indépendance. Je suis contente
aussi d'avoir permis à de jeunes archéologues de la direction de la culture de
Constantine de se former sur le terrain
en nous assistant. Je tiens à rendre hommage à toute mon équipe pour cette
performance et remercier toutes les personnes qui ont contribué pour la réussite
de notre mission!
N. N.
NULLE
PART
AILLEURS
Jeudi 16 juin 2016 - 13
N° 100
Fête annuelle de Sidi Slimane
PHOTOS : EL WATAN
Culture, nature et traditions
Reportage de Djamel Alilat
U
n couscous géant pour quelques
milliers de personnes : des montagnes
de légumes pour accommoder huit
bœufs, une trentaine de boucs, de
moutons et de tendres chevreaux,
sans compter les dizaines de poulets
fermiers qui ont tous fini dans les marmites de cuivre
géantes qui bouillonnent sous un feu de bois. La
brigade des marmitons et des cuisiniers en toque
veille soigneusement au grain. Derrière ce repas
gargantuesque, une tradition vieille de quelques
siècles et la mobilisation de tout un village, quand
ce n’est pas deux ou trois, pour la préparation,
l’organisation et toute la logistique digne d’une
armée en campagne. Nous sommes au sanctuaire de
Sidi Slimane, sur les hauteurs d’Ighram, pas très loin
du sommet du Djurdjura, qui prête son flanc sud à
ces festivités. Un torrent gronde au fond d’un ravin
à la végétation luxuriante et les oiseaux piaillent à
qui mieux mieux. Rafales de vent et pluie fine en
ce dernier vendredi d’un mois de mai décidément
capricieux. Voilà pour le décor d’un début de grande
fête liturgique. Des processions de pèlerins des deux
sexes et de tous âges cheminent à travers un vieux
sentier muletier bordé de murettes de pierre ou de
haies de cactus. Des oliviers centenaires et des frênes
aux troncs noueux et imposants s’inclinent sur le
passage des femmes aux robes chatoyantes. Des
familles entières, de la vieille grand-mère arc-boutée
sur sa canne au dernier-né dans les bras de sa maman,
grimpent vers Sidi Slimane, dont le mausolée
s’accroche à un piton rocheux, à l’ombre d’un frêne.
UN ANACHORÈTE VENU DE FÈS
C’est la traditionnelle fête dite «Tsevyitha n Sidi
Slimane» que les villageois organisent deux fois par
an en l’honneur du saint tutélaire de la région. Deux
villages y prennent part : Ath el Mechta et Ath Sellam.
Cette année, ce sont les Ath El Mechta qui organisent
seuls cette veillée. A l’origine, la fête était l’occasion
d’offrir «laâchour», un dixième des récoltes au
saint du village. Sidi Slimane serait un ascète venu
de la ville marocaine de Fès il y a quelques siècles,
à une époque ou un mouvement mystique venu du
sud du Maroc avait jeté des centaines, voire des
milliers de soufis sur toutes les routes de l’Afrique
du Nord. Il aurait vécu en anachorète dans une grotte
du Djurdjura, se nourrissant d’une simple gousse
de caroube, jusqu’à ce qu’une femme du village le
découvre. Selon la légende, elle en informe le village
malgré la promesse faite au vieil ermite de tenir de
taire son existence. «Si tu parles de moi tu vas perdre
la vue», a-t-il dit à la bergère, qui a découvert la
«kheloua» qui lui servait de lieu d’ermitage. "Malgré
tout elle en informe le village qui décide alors
d’en faire son imam", raconte Mohand Ouravah
Benhamouche, 71 ans, l’un des habitants d’El
Mechta.
Le soufi accepte sous certaines conditions. En
échange de l’ouverture d’une école coranique, les
villageois doivent leur fournir un dixième de leurs
récoltes en biens. Pour leur garantir la sécurité à tous,
il émet d’autres exigences. «Plus d’injustice, plus de
violence», dit-il aux montagnards rassemblés autour
de lui. «En outre, vous ne couperez plus d’arbres
dans ce ravin et tout contrevenant aux lois que j’ai
édictées sera maudit pour le restant de ses jours».
Ses conditions acceptées, il entreprend de leur
enseigner la parole de Dieu.
AGRAW OU L’ASSEMBLÉE DES SAGES
La «tsevyitha» commence toujours par une
assemblée générale au village. L’appel solennel est
lancé du haut du minaret de la mosquée. L’agora
peut alors se réunir et prendre toutes les décisions
et dispositions afférentes à la célébration de
l’événement. La première des choses sur lesquelles
on s’entend est l’organisation d’un volontariat pour
nettoyer le village, ses alentours et tout le sentier qui
mène jusqu’au mausolée. Ensuite, ordre est donné
aux troupes de procéder à la corvée de bois. Chaque
foyer doit ramener une souche de bois qui servira
à alimenter le feu pour la cuisson. Une fois toutes
les offrandes et les dons comptabilisés, les sages de
l’assemblée procèdent à l’achat des bœufs sacrificiels.
Le jour de l’offrande, l’«agraw», l’assemblée des
sages, se réunit dans le préau du mausolée. Tous ceux
qui on un vœu à exaucer se présentent devant l’agraw
pour bénéficier de ses prières et des bénédictions. Les
femmes viennent en grand nombre. Toutes celles qui
souhaitent avoir un premier enfant, une descendance
mâle, un mari, la guérison d’une maladie persistante,
le retour d’un émigré qui s’est oublié de l’autre côté
du monde, l’amour d’un homme ou toute autre chose,
se présentent pour être couverts(es) par «ajelav n
Sidi Slimane», un pan de la cape ou du burnous du
saint. Elles jettent un ou plusieurs billets de banque
dans la grande caisse prévue pour recevoir les dons
des visiteurs, alors que les sages de l’agraw lancent
leurs prières d’une même voix, demandant au saint
d’intercéder en leur faveur. A chaque prière qui
monte vers le ciel, toute l’assemblée répond «amine
!!» en chœur. Ammi Salah, moustache blanche mais
fringante et regard sévère, veille du haut de ses 95
ans, sur le déroulement des opérations.
Les prières montent au ciel en même temps que les
fumets de viande qui mijotent dans leur sauce. En bas
du mausolée, c’est le branle-bas de combat au sein
des brigades de cuisiniers qui s’affairent à exaucer
le vœu des visiteurs de déguster un bon couscous.
Cuistots et marmitons sont à l’œuvre depuis hier soir.
Les carcasses des animaux sacrifiés ont eu le temps de
sécher. Les têtes, elles, ont été vendues aux enchères,
au plus offrant. La viande a été débitée en quartiers
puis en morceaux. Chaque brigade de cuisiniers et
d’aide-cuisiniers s’affaire à sa tâche: laver et éplucher
des cageots de légumes, cuire le couscous à la vapeur,
préparer la sauce, le chantier est immense et demande
des dizaines de bénévoles. On s’affaire autour de
deux immenses marmites en cuivre qui chantent sur
un feu de bois.
RESSERRER LES LIENS SOCIAUX
L’organisation d’un tel événement obéit à une
discipline stricte, mais le village est habitué. Les
responsables, en général hommes d’âge mûr, sont
reconnaissables à leur casaque fluorescente de couleur
orange. Les jeunes, dévolus aux tâches de ménage, de
cuisine, de service d’ordre et de vigilance portent, eux,
des casaques de couleur verte sur lesquelles il est écrit
«aqedac n Sidi Slimane», serviteur de Sidi Slimane.
Plusieurs pancartes rappellent aux visiteurs les règles
à ne pas transgresser. Ne pas polluer l’environnement
ni jeter ses ordures dans la nature. La consommation
d’alcool et les comportements inconvenants envers
les familles sont strictement proscrits. On ne badine
ni avec l’honneur ni avec la nature.
«Dans le passé, les gens ne mangeaient pas à leur
faim. La Tsevyitha, qui a lieu deux fois par an, leur
permettait de manger à satiété au moins en ces
occasions mais aussi de se rencontrer. Au-delà, elle
permet aussi de resserrer les liens sociaux de toute la
communauté», dit Vrahim, enseignant de tamazight
issu du village.
Aujourd’hui encore, la tsevyitha remplit toujours
ses fonctions de ressouder le village, la tribu, de
renouveler les valeurs de solidarité et d’entraide.
Ceux qui se sont installés ailleurs reviennent en cette
occasion. Elle réunit toute la tribu et même au-delà
puisque on y vient aussi des Igawawaen, de l’autre
côté du Djurdjura, puis des Ath Abbes et des Ath
Aidhel, de l’autre côté de la vallée de la Soummam.
La Tsevyitha a également toujours été un lieu où
se tissent les unions entre familles par le biais du
mariage. Les jeunes femmes, en grand nombre, se
font belles et les jeunes hommes attentifs même si
les regards et les échanges se doivent d’être discrets.
L’argent récolté en cette occasion est très important.
Il sert à l’entretien des pistes, des sources et des
cimetières. Il a déjà permis au village d’acheter des
terres dans la vallée. Celles de Mme Riquet, un
colon français installé entre Tazmalt et Akbou sur
des terres enlevées aux Algériens lors du séquestre
de triste mémoire qui a suivi l’insurrection de 1871.
Trois tribus se sont cotisé par deux fois, en 1927
puis en 1948 pour acheter ses terres et s’y installer.
Descendues de leur montagne, des familles ont créé
un grand village que l’administration s’est dépêchée
de rebaptiser Colonel Amirouche, mais que tout le
monde, néanmoins, continue d’appeler Riquet, sans
même parfois savoir l’origine de ce nom.
Vers midi, l’affluence atteint des records, mais
les gens continuent d’arriver par dizaines. Un DJ
installé sur une plateforme en béton diffuse de
la musique. La sono sert également à lancer des
appels aux organisateurs ou au public. C’est le
moment de commencer à faire manger les visiteurs.
De grands plats de couscous sont apportés par de
jeunes bénévoles. La première brigade s’occupe de
la distribution des plats de couscous, la deuxième
de la sauce servie dans de grands sauts, la troisième
de la viande et la dernière de distribuer cuillères et
bouteilles d’eau. On mange assis à même l’herbe
verte ou accroupis dans une ambiance bon enfant.
Des milliers de personnes pourront ainsi se restaurer
tout au long de la journée, se retrouver, discuter,
prendre les nouvelles les uns des autres et profiter de
ces moments de partage et de convivialité. Nul ne sait
si Sidi Slimane a vraiment accompli des prodiges de
son vivant, mais des siècles après sa mort il arrive
encore à ressouder sa communauté forte de plusieurs
milliers de personnes. Et ça, c’est un vrai miracle…
D. A.
COUP
D'ŒIL
Jeudi 16 juin 2016 - 14
N° 100
Trois monuments classés au patrimoine culturel national
TRÉSORS nationaux
Trois monuments datant de différentes
périodes de l'histoire de l'Algérie ont été
classés au patrimoine culturel national
par arrêtés ministériels. Le Mausolée
du roi numide Syphax (IIIe siècle avant
J.-C.) à Aïn Témouchent, le bâtiment
ex-Rocher noir, à Boumerdès, siège de
l'Exécutif du Gouvernement provisoire
de la République algérienne (GPRA) et
le site archéologique de gravures
rupestres Bélier de Boualem à El
Bayadh ont ainsi été érigés au statut de
patrimoines nationaux. Zoom sur trois
grands monuments de notre histoire.
Le bélier de
Boualem ou
le premier
chapitre de
notre histoire
Le siège de l’Exécutif provisoire algérien à Rocher noir (Boumerdès) classé
Le site demeure méconnu même des étudiants
PHOTO ; D. R.
C
L
e siège de l’Exécutif provisoire
algérien issu du Gouvernement
provisoire de la République
algérienne (GPRA), à Rocher
noir, actuelle Boumerdès, a
été classé sur la liste des biens
culturels protégés. L’arrêté ministériel du
classement est paru dans le Journal officiel
n° 28 du 8 mai 2016. Ce lieu historique
hautement symbolique est presque méconnu,
ainsi que la personnalité politique qui y a
siégé, Abderrahmane Farès, président de
l’Exécutif provisoire algérien installé juste
après la signature des Accords d’Evian le
19 mars 1962. Sise à quelques mètres des
plages du chef-lieu de Boumerdès, la fameuse
bâtisse faisait partie d’une cité administrative
à l’époque coloniale. Actuellement, l’ex-siège
de l’Exécutif provisoire algérien est devenu
siège du rectorat de l’université M’hamed
Bougara de Boumerdès. Le bureau de Christian
Fouchet, Haut commissaire de France en
Algérie, a été aussi classé. Le mobilier de ce
bureau est composé d’une table, une chaise et
une lampe. Sur le balcon de l’un des édifices
de la cité administrative de Rocher noir,
Abderrahmane Farès a hissé, pour la première
fois, le drapeau algérien. Sous la présidence de
Abderrahmane Farès et de son vice-président
Roger Roth, l’Exécutif provisoire était constitué
des membres : Abdelkader Hassar, Mohamed
Benteftifa, Belaïd Abdesslam, Chawki
Mostefaï, Boumediene Hamidou, Abderrezak
Chentouf, Saïd Hocine, Charles Koenig et
Jean Mannoni. Cette équipe avait pour mission
de gérer la période de transition allant du 19
mars jusqu’à l’organisation du référendum
d’autodétermination du 1er juillet 1962. Cette
période fut l’une des plus cruciales de l’histoire
de l’Algérie après le cessez-le-feu. Elle était
marquée par la montée en force des actes
terroristes de l’Organisation de l’armée secrète
(OAS), sur le territoire algérien. C’était la terreur
à l’aube de l’indépendance. Abderrahmane
Farès s’était engagé dans des contacts directs
avec Jean-Jacques Susini, l’un des fondateurs
de l’OAS, pour conclure un accord. Après
l’indépendance de l’Algérie, un nouveau
chapitre de l’histoire s’ouvre. Abderrahmane
Farès a été arrêté et emprisonné en 1964 à cause
de ses prises de position contre la politique du
régime instauré par le président Ahmed Ben
Bella. Il a été libéré sous le régime de Houari
Boumediène. Abderrahmane Farès est décédé le
13 mai 1991. Il a laissé ses mémoires contenus
dans son livre La cruelle vérité, édité en 1982.
Après le classement du site, toute occupation,
utilisation et exploitation du monument doivent
s’adapter aux exigences de la conservation du
bien culturel, note-t-on dans l’arrêté ministériel.
De ce fait, nulle construction qui peut gêner
la visibilité du monument n’est autorisée,
dans la zone de protection ou dans ses limites.
Même chose pour le passage des réseaux
d'alimentation en eau potable, d'assainissement
des eaux, d’électricité et gaz pour servir un
immeuble mitoyen. Malheureusement, ce pan
de l’histoire de l’Algérie demeure méconnu
même au sein de l’université M’hamed Bougara.
C’est ce qu’ont révélé plusieurs étudiants, des
employés du rectorat, des habitants de la ville
de Boumerdès, interrogés sur la symbolique
ou l’histoire de la bâtisse qui fut le siège de
l’Exécutif provisoire. Malheureusement encore,
aucune plaque commémorative n’existe sur les
murs de l’université ni sur ceux du siège du
rectorat. Finalement, le classement des sites et
monuments historiques n’est plus d’une grande
utilité lorsque leur vraie histoire est à chercher
ailleurs.
Par ailleurs, la Casbah de Dellys, qui est l’un
des trésors archéologiques de la wilaya de
Boumerdès, attend toujours la promulgation de
son décret dans le Journal officiel.
Omar Arbane
A QUOI SERVIRA CETTE CLASSIFICATION ?
■ Les textes, publiés
récemment dans le Journal
officiel du 8 mai 2016, fixent
les superficies des zones
classées et leur délimitation,
y compris pour les périmètres
de protection au-delà des sites
concernés. De ce fait, sont
interdits toute «construction
ou intervention sur et dans
les abords immédiats»
des sites, tout «autre type
d'aménagement» ou de
«nouvelle construction» dans
les zones de protection afin de
«ne pas gêner la visibilité (des)
monument(s)». Des plans
permanents de sauvegarde
et de mise en valeur fixeront
ainsi les «obligations à la
charge des occupants» des
sites et de leurs alentours
immédiats pour le Mausolée
royal de Syphax et la station de
gravures rupestres du Bélier
de Boualem. Les arrêtés, datés
du 3 décembre 2015, prévoient
également des «sanctions»,
en vertu de la loi n°98-04
du 15 juin 1998 relative à la
protection du bien culturel
pour tout contrevenant. Dans
cette même édition du Journal
officiel, trois instances de
classement de l'ex-hôtel
communal, du siège de la
poste centrale et de la gare
ferroviaire de la ville de
Skikda au titre de monument
historique de style néomauresque ont été publiées.
’est l’un des
vestiges dénotant
l’ancienneté et
la richesse du
passé de la ville
d’El Bayadh.
Remarquable par son style, le
bélier de Boualem, situé à une
cinquantaine de kilomètres
de la ville, constitue, selon
les spécialistes, l’une des
plus belles représentations en
Afrique du Nord. Cette œuvre,
réalisée par les premiers
hommes ayant peuplé la
région, représente un bélier
d'une hauteur d'environ 1,50
m. Elle a été découverte,
selon la littérature officielle,
par le géologue français
Flamand en 1899. La gravure
remonte à 6000 ans avant
Jésus-Christ, c'est-à-dire
8000 ans avant notre époque.
En tout et pour tout, il existe
une centaine de sites de
gravures rupestres étendus
sur presque toute la wilaya,
couvrant plusieurs chapitres
de notre histoire antique.
On y trouve, entre autres, la
représentation d’un homme
armé d’une hache, d’un buffle
antique et autres éléphants
et antilopes. Henri Lhote,
explorateur et ethnologue
français, avait recensé
trois importantes stations
de gravures dans la région,
dont Hadjra el teir, Moulat
kef R’kem et Boualem. Il
existerait ainsi quatre béliers,
situés à peu de distance, qui
sont de plus petite dimension
et apparaissent d’une qualité
inférieure. «Une bonne
part des gravures ont été
détruites lors d’extraction
de pierres à bâtir», précise
Tayeb Nouri dans un ouvrage
autour de l’histoire d’El
Bayadh, ex-Géryville. La
région a été pendant très
longtemps un vaste terrain
d’exploration, faisant le
bonheur des scientifiques.
Plus de 350 empreintes de
pas de dinosaures ont été
répertoriés, à en croire un
bulletin archéologique publié
par le ministère de l’Energie et
des Mines.
Amel B.
COUP
D'ŒIL
Jeudi 16 juin 2016 - 15
N° 100
Le mausolée de Syphax, entre histoire,
légende et pillages
PHOTOS ; D. R.
Développement des
énergies renouvelables
L
e 8 mai dernier, le
mausolée royal de
Syphax (v 250-v
202 av. J,-C.), situé
à 12 km de BéniSaf, a été classé
patrimoine national. Mieux, le
ministère de la Culture a finalisé
un dossier pour son classement
au titre de patrimoine mondial
par l'Unesco. Quelle est
l'histoire de cet édifice auquel
la croyance populaire prêtait
des vertus magico-religieuses
jusqu'il y a à peine quelques
décennies ?
Syphax, aguellid de la Numidie
massaessyle, avait érigé ce
monument dynastique sur un
belvédère, à 221 m d'altitude
sur le mont Skhouna, avec vue
sur sa capitale Siga depuis le
versant Est de la Tafna.
Imposant, par ce que laissent
croire l'examen de ses ruines
extérieures et ses caveaux souterrains, il devait être la preuve
tangible de la gloire de Syphax.
Ce dernier, ne régnait-il pas sur
l'essentiel de l'actuel territoire
national plus le Maroc oriental
et n'est-il pas le créateur de la
première monnaie numide,
indice de la puissance de son
Etat ?
Mais l'histoire a fait un autre
sort à ce mausolée, Syphax n'y
fut pas enterré puisqu'il est
mort en captivité à Rome à l'issue (-203) de la 2e guerre
punique ayant mis aux prises
Romains, Carthaginois et
Numides. Après la chute de son
fils Vermina qui l'avait remplacé et l'extinction de la
Massaessylie, le tombeau est
aussitôt victime de destruction.
C'est ce que révélèrent en 1961
et 1962 les premières fouilles
qu'y a opérées Gustave
Vuillemot. Il avait découvert le
monument enfoui sous un amas
de blocs de pierre d'où le nom
de Karkour que lui ont donné
les habitants des alentours. Cet
amas, selon une légende locale,
se serait formé alors que des
noces étaient célébrées sur le
site. Pour une mystérieuse raison, ce qui était au-dessus du
sol - femmes, hommes et
enfants- a brusquement basculé
sous terre, alors que ce qui était
en dessous occupa la surface,
d’où l'amas de pierres tel qu'on
le voyait avant les travaux de
déblayage de Vuillemot. La
légende a été confortée par le
fait que, par ouï-dire, Vuillemot
aurait découvert les squelettes
des noceurs avec les bijoux
qu'ils portaient le jour des
funestes épousailles. On imagine bien que l'époque troublée
de veille d'indépendance n'avait
pas permis de démentir cette
rumeur. Dans l’esprit des
petites gens, le lieu continuait à
revêtir une sacralité certaine.
D'ailleurs dénommé depuis des
temps immémoriaux karkour
laâraïss, toutes les jeunes filles
y venaient en ziara, en faire le
tour le jour de leurs noces, à la
tête de leur cortège nuptial afin
de conforter l’harmonie dans
leur vie conjugale, cela avant
que l’anathème ne soit jeté sur
cette pratique par les prêcheurs
salafistes. Cependant, jusqu'à
aujourd'hui, la légende perdure.
Ainsi, ce fellah de BéniGhenam, un village en contrebas, qui nous affirmait il n'y a
pas longtemps en présence de
Rachid Hamatou, notre confrère
de Liberté : «Une nuit, en passant par là pour débusquer du
gibier, j’ai entendu des youyous
et des chants et même le son du
pilon qui moulait le café !»
Pour les historiens, par contre,
ce tumulus est l’un des plus
importants monuments de l’histoire antique de l’Afrique du
Nord dont Imedrassen (Batna),
les mausolées du Khroub, de
Maurétanie (Tipasa), de
Dougga (Tunisie) et de Sabratha
(Libye). Il est composé de deux
parties distinctes, une structure
aérienne en pierre de taille et un
souterrain. Si ce qui reste de la
structure aérienne s’élève à 5 m
du sol, lors d’une mission algéro-allemande l’été 1976 dirigée
par Mounir Bouchenaki et
Friedrich Rakob, l’appréciation
de Vuillemot a été confirmée
quant à sa hauteur initiale, soit
une tour de 17 à 18 m qui coiffait le mausolée. Deux autres
campagnes de fouilles effectuées en 1977 et 1978 ont achevé le dégagement des hypogées
du mausolée et mis au jour la
façade orientale devant laquelle
s’étale une esplanade dallée.
Les spécialistes ont relevé deux
particularités qui le distinguent
des autres mausolées numides.
Tumulus en forme de tour, sa
base n’est ni carrée ni circulaire
mais curvi-rectiligne, occupant
ainsi une place intermédiaire
entre les monuments circulaires
et les monuments à étages. En
outre, son souterrain ne comprend pas qu’une seule chambre
funéraire. Sa galerie, sur 45 m,
aligne une succession de dix
chambres et dispose non pas
d’un seul accès mais de trois.
Elles étaient réparties entre
trois compartiments cloisonnés
auxquels on accédait séparément par l’intermédiaire d’un
puits donnant sur une porte à
herse. Des profanateurs et des
pillards ont pratiqué des ouvertures dans les cloisons entre les
compartiments, ce qui permet
depuis de parcourir la galerie
d’un bout à l’autre.
Malheureusement, des malfaiteurs n'ont cessé comme jusqu'à
récemment de mettre à jour une
hypothétique chambre contenant un trésor, ce qui a pour
résultat de déstabiliser la structure de ce témoin de l'histoire et
de le menacer d'effondrement.
M. Kali
La formidable
ÉNERGIE des
chercheurs
algériens
E
nergies renouvelables au cœur de la transition
énergétique», tel avait le thème de deux
journées portes ouvertes sur la recherche
appliquée organisées au début de ce mois de
juin par le CDER (Centre de développement
des énergies renouvelables) au sein de l’espace
de l’UDES (Unité de développement des équipements
solaires) de Bou Ismaïl (Tipasa). Les scientifiques et
chercheurs algériens sont engagés dans la lutte contre
tous les éléments énergivores. Preuve en est, le centre de
développement des énergies renouvelables a réalisé 200
pompes solaires pour alimenter 2000 foyers ruraux. Lors
de cette rencontre, Nordine Yassa a eu à cœur de dévoiler
toutes les potentialités algériennes concrètes en matière
des énergies renouvelables que recèle l’Algérie, grâce à
ses chercheurs. En dépit de son jeune âge, ce scientifique
algérien, qui avait participé à plusieurs missions
scientifiques au niveau de la planète, est une personnalité
reconnue par ses pairs. Le but de cette rencontre de 2
journées à l’UDES de Bou Ismaïl consistait à rapprocher
les opérateurs économiques et les chercheurs algériens. Sur
le terrain, les réticences envers les énergies renouvelables
sont nombreuses en Algérie. Le cap n’est pas encore
franchi. Si le plus important de ce rendez-vous à l’UDES
de Bou Ismaïl, c’est incontestablement la signature de pas
moins de sept conventions de partenariat entre le CDER et
les opérateurs, une exposition des différents laboratoires
de recherches, afin de découvrir les inventions des jeunes
scientifiques et chercheurs (hommes et femmes) algériens
aura permis aux visiteurs de découvrir la maison solaire
intelligente à basse consommation qui est érigée sur une
surface de 9,60 m par 5,96 m. Elle est alimentée comme
son nom l’indique à l’électricité solaire, qui permet le
traitement des eaux, le fonctionnement des équipements de
froid et de climatisation et le chauffage solaire. Un capteur
photovoltaïque à air intégral au bâtiment, un humidificateur
étagé, un système de rafraîchissement évaporatif, un
réfrigérateur solaire photovoltaïque à accumulateur de
froid, un banc d’essai comparatif d’ampoules d’éclairage,
un système solaire combiné de chauffage et de production
d’eau chaude sanitaire, un séchoir solaire direct destiné
à sécher les déchets de l’agro-alimentaire (SIM a exposé
ses déchets), le contrôle de l’humidité à partir d’un microordinateur, l’extracteur qui renouvelle l’air et évacue
l’air chaud, le séchoir solaire naturel direct, cette culture
du séchage est introduite en Algérie par le chercheur
Belegroun et sa consœur Metidji, la serre de séchage
appelée Green House. La liste des inventions est encore
longue : le séchoir solaire indirect des légumes et des
fruits, le système (suiveur solaire) de chargement des
accumulateurs (batteries), le système d’hydro distillation
solaire pour produire les huiles essentielles, la présentation
du système de conversion thermique et thermodynamique
et bien d’autres encore. Les voies proposées par les
scientifiques et chercheurs algériens auront-elles des
échos, afin que notre pays puisse sortir de sa léthargie et
trouver les réponses aux urgences ?
M’hamed H.
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 16
C U LT U R E
SALLE EL MOUGAR À ALGER
BON PLAN SAHARA
● Des soirées en hommage au maître du chaâbi et de l’andalou à la salle El Mougar durant ce mois du Ramadhan.
PHOTO : DR
L
es maîtres du chaâbi
et de l’andalou sont à
l’honneur à la salle El
Mougar à Alger depuis
le quatrième jour du
Ramadhan, à travers
l’organisation de concerts, chaque
soir à partir de 22h30, à l’initiative de l’ONCI (Office national de
la culture et de l’information). Le
premier concert a été dédié à Amar
Ezzahi, animé par Aziouz Raïs et
Nacereddine Galiz. Les soirées des 10
et 11 juin étaient consacrées à Boudjemâa El Ankis et à Cheikh El Hasnaoui.
Liamine Heymoun, Sid Ali Lekkam et
Mourad Djâafri sont venus, dimanche
12 juin, pour rendre un hommage
particulier à Amar El Achab. Mourad
Djaâfri a interprété Rebbi Saheli zora
«Une chanson que Amar El Achab a
lui-même écrite. Elle a été interprétée par Fadela Dziria. El Achab fait
partie de la génération de Boudjemâa
El Ankis, de Hsissen, de Zerbout et
d’autres. Les Hcen Saïd, Guerrouabi
sont venus après. El Achab s’est malheureusement éloigné de la scène artistique très tôt, dans les années 1970.
Il n’animait que des concerts privés», a
relevé Mourad Djaâfri. Sid Ali Lakam
a choisi de reprendre l’un des titres le
plus célèbres du répertoire de Amar El
Achab, Nesthal el kia ouana libghit.
«Dans notre jeune âge, nous écoutions
El Achab, El Ankis…Je me rappelle
Un hommage particulier et chaleureux a été rendu au grand maître du chaabi,
Amar El achab
qu’à 13 ans, j’adorais la chanson Ki
Lyoum ki zman d’El Achab. Il a un
héritage riche de chansons que Dieu
lui prête vie, je cite par exemple Ya el
goumri», a souligné Sid Ali Lekkam.
Lyamine Heymoun a, pour sa part, rappelé qu’El Achab était l’un des élèves
de Hadj M’Hamed El Anka et qu’il
avait appris le chant et le jeu d’instrument avec son ami Cheikh Mouloud
Bahri, à Belcourt, à Alger. Amar El
Achab avait amélioré son style
de chant avec notamment Sid
Ali Snitra et Cheikh Namous.
Lyamine Heymoun a interprété une
chanson écrite par Mahboub Bati pour
El Achab, Hassdouni hata fe chemaâti
Lyamine Heymoun est membre de
l’orchestre El Gosto. «Nous sommes
toujours en tournée. Dernièrement,
nous étions au Festival Mawazine à
Rabat au Maroc. Nous avons des dates
en Tunisie en juillet. Après, nous serons
en Suisse, puis au Canada », a-t-il
précisé. Mardi soir, un autre hommage
a été rendu à El Hachemi Guerroubi
avec la participation de Mustapha
Guerrouabi et Abderrazak Guenif.
Ce vendredi, la soirée sera consacrée
à Cheikh Saddek Lebdjaoui. Pour
la semaine prochaine, d’autres hommages sont prévus pour Ahmed Serri,
El Hadj M’Hamed El Ghafour, Dahmane Benachour, Hassan El Annabi
et M’Hamed Tahar El Fergani. Pour la
troisième semaine de Ramadhan, les
soirées seront consacrées aux femmes
à travers les hommages à Djida, Hnifa,
Maâlma Yamna, Cheikha Tetma, Na
Chérifa, Meriem Fekkaï et Fadéla
Dzira. «Cette année, nous avons voulu
changer en ouvrant quelque peu la
programmation artistique. Ramadhan
est connu pour les soirées chaâbies et
andalouses. Cette année, nous allons
être les invités des chouyoukh. On
évoque la mémoire de ceux qui sont
morts, les vivants peuvent participer
s’ils sont dans la capacité de le faire.
Et ceux qui ne peuvent pas participer
sont là grâce à la présence de leurs
chansons. Il est important de conserver
notre patrimoine musical et les noms
de nos maîtres. Ils ont, apporté une
brique à la construction de la culture
du pays», a relevé Najet Taïbouni,
responsable de la salle El Mougar.
Fayçal Métaoui
■ CINÉMA EN PLEIN AIR
Théâtre de Verdure Laâdi Flici
Boulevard Frantz Fanon,
Alger(en contrebas de l’hôtel El
Aurassi)
Cinéma en plein air-projection en
DCP- organisé par MD Ciné avec
la collaboration d’Arts et culture,
l’ONDA, le CNCA…
Jeudi 16 juin
22h00 : Le livre de la jungle
00h00 : Good Luck Algeria
(avant-première)
Comédie de Farid Bentoumi
Avec Sami Bouajila, Franck
Gastambide, Chiara
Mastroianni…
A ne pas rater !
Vendredi 17 juin
22h00 : Zootopie
00h00 : Capitan American civil
war
Accès : 600 DA valable pour deux
projections par soirée
■ THÉÂTRE
Théâtre national algérien
Square Port-Saïd, Alger
Jeudi 16 juin à 22h30
Générale de la pièce Torchaka
( l’Allumette)
d’Ahmed Rezzak
PUBLICITÉ
Des soirées hommages aux maîtres
du chaâbi et de l’andalou
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 17
C U LT U R E
VU À LA TÉLÉ
Par A. Merad
Le sésame qui ouvre toutes les portes
O
n vous parle aujourd’hui de ce fléau qui continue de faire
des ravages dans notre pays : le piston ! C’est une maladie
chronique qu’on croyait en régression avec l’évolution de la
société, mais qui en fait, à la faveur d’un système diablement
«hiérarchisé», administré sous la forme pyramidale, et ouvert à toutes
les vocations autoritaristes, s’est encore consolidée, mieux structurée
pour devenir pratiquement incontrôlable grâce à l’impunité qui lui est
accordée. Entrant dans les mœurs de l’exercice du pouvoir, de l’échelon
le plus bas au plus haut, elle a fini par être institutionnalisée. Toujours
dénoncée, violemment stigmatisée, mais jamais réprimée, alors que les
injustices commises en son nom sont souvent monstrueuses.
Le piston n’a ni couleur ni limite. Il fait tomber les barrières et tout le
monde en parle, a des histoires à raconter sur tel ou tel exploit réalisé
grâce au miracle de l’interventionnisme. Sésame magique entre les
mains des barons du régime, ou parfois de simples bureaucrates, le
piston apporte des solutions à chaque équation qui lui est soumise,
même les plus épineuses. Il peut, par exemple, avec une facilité stupéfiante, ouvrir l’accès à un logement ou un terrain, trouver des débouchés pour les affaires, placer quelqu’un à un poste important, même
s’il n’a pas les compétences voulues, obtenir des bourses estudiantines
à l’étranger… et la liste est loin d’être exhaustive. Un coup de fil ou une
recommandation et c’est l’horizon qui s’éclaircit comme par enchantement. Personne ne pourra dire qu’à un moment ou un autre de sa
vie, il n’y a pas eu ce petit coup de pouce qui ramène le sourire lorsque
toutes les portes semblent fermées. Mais ça dépend de la nature de
la performance : avoir la chance d’être dispensé de faire la queue
devant un guichet ou récupérer rapidement son permis de conduire
auprès d’un commissariat n’a rien à voir avec l’affectation à un poste
à l’étranger sans passer par la voie normale. Les critères d’accession
varient selon l’importance des privilèges. Entre un service rendu, une
obligation parentale ou de copinage et le devoir d’allégeance, il y a
forcément des prix à payer. Quand on a quelqu’un de haut placé dans
sa famille ou son entourage, on a ainsi cet étrange sentiment d’assurance qui donne la certitude de pouvoir surmonter les problèmes
les plus épineux pour peu, bien sûr, qu’on ait la faiblesse de ne pas
résister à la tentation. Généralement ce sont les gens malhonnêtes qui
composent, sans aucun scrupule, avec le piston. Ils arrivent même à
en parler avec une certaine fierté pour épater le voisin quand ils réussissent à obtenir satisfaction. Les plus probes restent les éternelles
victimes de cette calamité sociale, qui ne semble pas inquiéter outre
mesure nos gouvernants. C’est vrai que le piston n’est pas une spécialité algérienne. Partout dans le monde, les passe-droits existent. Sauf
que dans les pays démocratiques, il y a des garde-fous qui protègent
les droits des citoyens. Les puissants ont certes le bras long et peuvent
intervenir sur de nombreux registres, mais à condition de ne pas se
faire épingler. Et quand ils se font attraper, ils passent devant les tribunaux pour répondre de l’illégalité de leur pratique assimilée à un
abus de pouvoir et donc condamnable par la loi. On a vu des chefs
d’Etat, des ministres, de hautes personnalités politiques, des chefs
d’entreprise poursuivis par la justice de leurs pays pour interventionnisme illégal, ou à tout le moins rappelés à l’ordre pour avoir outrepassé leurs responsabilités publiques. En nommant son fils à la tête
de «la Défense de Paris», l’Etablissement public d’aménagement de
la défense (EPAD), l’un des plus grands centres d’affaires d’Europe,
l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, s’était attiré les foudres des
citoyens, du monde politique et des médias toutes tendances confondues. L’affaire est restée dans les annales, prenant la forme d’un scandale de népotisme étatique que le prédécesseur de Hollande traîne
comme un boulet jusqu’à aujourd’hui. Sous la pression de la société
toute entière, il a fait marche arrière, mais cela n’a pas empêché la
presse étrangère de traiter la France de République bananière, à
cause du fait de prince d’un Président qui se croyait tout permis. On
aurait aimé qu’une telle vigilance citoyenne fût omniprésente chez
nous pour éviter les dérives, encore faut-il que l’Etat laisse la latitude
aux citoyens le soin de jouer leur rôle. On aurait aimé que la justice fût
aussi radicale devant une manifestation aussi flagrante du népotisme.
Hélas, ce sont souvent ceux qui sont chargés de faire respecter les
droits des citoyens qui sont à l’origine des trafics d’influence les plus
meurtriers pour l’équilibre social. On avait évoqué, la semaine dernière, l’histoire de l’avion bloqué à son atterrissage à Alger par Amar
Saadani, le temps que son chauffeur arrive, on cite aujourd’hui un
autre fait d’armes réalisé cette fois-ci par un haut gradé de l’armée qui
a le plus normalement du monde réquisitionné toute une salle d’un
lycée à Ouargla pour permettre à son fils de passer en candidat libre
le bac 2016. Il y avait aussi la fille d’un directeur d’une académie à
Alger qui a profité de ce privilège lequel a donc permis aux deux postulants d’être bien «traités» par le personnel du centre d’examen, instruit par l’Office national des examens et concours (ONEC). Au-delà
de son côté ubuesque, cette affaire qui pourrait trouver sa place dans
le Guinness des favoritismes les plus stupides, mais qui a néanmoins
choqué la population, montre que le piston algérien reste dévastateur
mais surtout impuni. Il est l’apanage de responsables qui ne semblent
pas avoir compris, ou ne veulent pas comprendre qu’une fonction
ou un statut quels qu’ils soient ne sont pas synonymes de privilèges.
Amar Ghoul a été congédié du gouvernement en compagnie de cinq
autres ministres. Il quitte l’Exécutif avec un bilan catastrophique. Au
lieu de rendre des comptes, il est récupéré pour faire partie du tiers
présidentiel au Sénat. Pourquoi lui et pas les autres ? Mais qui a parlé
de piston…
A. M.
PROGRAMME TV
BOX-OFFICE
UEFA Euro 2016
Cameroun : Vivendi équipe
le Cameroun d’une
première salle de cinéma
Allemagne/Pologne
à 19h45
Le groupe français Vivendi a inauguré
mardi à Yaoundé une salle de cinéma de
300 places, la seule du Cameroun, et a
annoncé son intention d’ouvrir une
centaine d’espaces similaires en Afrique.
La nouvelle salle, baptisée Canal
Olympia, est dédiée non seulement à la
projection de films, mais aussi à
l’organisation de concerts d’artistes
camerounais et étrangers, ainsi qu’à
l’accueil de stand-up d’humoristes, selon
un communiqué de presse de Vivendi. Elle
peut accueillir «300 personnes en
configuration intérieure et plusieurs
milliers en configuration extérieure»,
selon le texte. L’alimentation électrique du
cinéma est assurée par l’énergie solaire
«captée à partir de 720 m2 de panneaux
solaires stockés grâce aux batteries»
développées par le groupe Bolloré. AFP
PRIME-TIME
21:30 Feuilleton
22:15 Série
KOULOUB TAHTA RAMAD
HOUSE OF CARDS
19h50 : El Harba Tessalek
20h15 : Chant religieux
20h30 : Série Taht el Mouraqaba
21h00 : Série Fatma, Fatima et
Fatouma 2
21h15 : Série Ma Bintek Hassla
21h30 : Feuilleton Kloub Tahta
Ramad
22h20 : «Lamat Ramdhan»
23h30 : «100 fi saa»
01h00 : «Rihat Zaman»
Série télévisée américaine créée
par Beau Willimon, produite par
David Fincher, Kevin Spacey, Eric
Roth, Andrew Davies et Michael
Dobbs, elle est l’adaptation de la
série britannique homonyme, ellemême adaptée du roman de
Michael Dobbs. La série est
diffusée depuis le 1er février 2013
sur Netflix aux Etats-Unis et au
Canada.
21:00 Feuilleton
WARD WA CHOUK
20h00 : Nsibti Laaziza 6 Série
21h00 : Bin Narine Série
21h00 : Ward wa Chouk Série
22h30 :Kelmet Sirr Série
22h30 :Hethoukom - Rediff Série
23h30 : Wannous Série
00h15 : Hethoukom - Rediff Série
19:45 UEFA Euro 2016
22/20 - Documentaire
02:05 / COPA AMERICA
ALLEMAGNE/POLOGNE
UN CLOWN ENNEMI D’ÉTAT
ÉTATS-UNIS/ÉQUATEUR
L’Allemagne est bien entrée dans
l’Euro en battant l’Ukraine 2-0,
dimanche à Lille, et rejoint la
Pologne, vainqueur plus tôt de
l’Irlande du Nord 1-0, en tête du
groupe C avec 3 points. Les
champions du monde ont ouvert le
score sur une tête de Shkodran
Mustafi à la 19’ avant de s’assurer
la victoire dans les arrêts de jeu sur
une contre-attaque.
En octobre 1980, Coluche annonce
qu’il se présente à l’élection
présidentielle. Amis, journalistes ou
électeurs voient dans cette
candidature «pour rire», un pied de
nez à Valéry Giscard d’Estaing et
François Mitterrand. Ce qui n’est
d’abord qu’une farce prend très vite
un tour sérieux lorsqu’il est crédité
de 16% d’intentions de vote.
La formation américaine a dégoté
son billet pour les quarts de finale
de la Copa America samedi, grâce à
une victoire de 1-0 contre le
Paraguay. Clint Dempsey a inscrit
le seul but de la rencontre, disputée
à Philadelphie, dans l’enceinte des
Eagles.
L’attaquant des Sounders de Seattle,
dans la MLS, a fait bouger les
cordages sur un tir de pénalité.
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 18
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des laboratoires MERINAL,
profondément affecté par le décès de
son cher collègue
Billel Berghout
présente, en cette pénible
circonstance, à toute sa famille ses
plus sincères condoléances et l'assure
de sa profonde compassion.
Que Dieu le Tout-Puissant accorde
au défunt Sa Sainte Miséricorde et l'accueille en Son Vaste
Paradis.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."
A général major
Voilà un an que
tu es parti et tes
familles d'Alger, de
Constantine et de
Kabylie te disent combien tu leur
manques.
Tu sera toujours présent parmi nous.
Nous t'aimons beaucoup et pensons
toujours à toi.
Pour ta sagesse, ta générosité et ton
charisme, nous implorons Dieu
de t'accorder Sa Miséricorde et de
t'accueillir en Son Vaste Paradis.
Repose en paix.
Condoléances
La direction de la clinique
Ennadjah, Birkhadem,
présente à M. Hessairi
Mohamed ses sincères
condoléances suite au
décès de sa mère
Mme Hassairi Atika
Puisse Dieu le ToutPuissant accorder à
la défunte Sa Sainte
Miséricorde et l'accueillir
en Son Vaste Paradis.
Pensée
Pensée
Condoléances
Bettahar Rabah
A la mémoire de notre
chère maman
Très affecté par le décès de
son ami le
Dr Boucida Brahim
le Dr Benghezel Md Larbi
de Batna adresse ses vives
condoléances à l'épouse,
enfants et proches du défunt.
Qu'Allah le Tout-Puissant lui
accorde toute Sa Miséricorde
et l'accueille en Son Vaste
Paradis en ce mois sacré de
ramadhan.
20 ans sont passés depuis le jour où tu es parti
tragiquement ce 06.06.1996. Quel bouleversement ! Une
douleur incommensurable, un goût d'inachevé. Tu n'avais
que 47 ans ! Mais ça a suffit pour avoir une vie étincelante
de persévérance et d'abnégation, un modèle de courage
pour tous ceux qui t'ont connu, telle fut ton existence.
Nous prions le Bon Dieu Tout-Puissant de t'accueillir en
Son Vaste Paradis. Ta mère, ton épouse et tes enfants qui t'aiment et qui
ne t'oublieront jamais
Pensée
Cher Ammouche Imad Idir
Il n’y a pas pire douleur que celle de perdre son enfant. Tel
fut pour nous ce funeste 15 juin 2014, jour où tu es parti.
Nous avons eu le privilège de te connaître, mais t’oublier,
nous n’y arriverons jamais. Ce fut la volonté de notre
Seigneur et Maître. Nous ne pouvons à présent que prier
pour toi, en ce divin mois, demandant au Bon Dieu de
t’accorder Son Pardon et t’accueillir en Son Vaste Paradis.
Que ceux et celles qui t’ont connu aient une pieuse pensée à ta mémoire.
Ton père, ta mère, ta sœur, toute la famille ainsi que tes amis
Pensée
Aït Abdesselem
Hassane
Ait Yahia Hadja
Yamina née
Bentilla
d’El Abadia (Aïn Defla)
Cela fait deux ans,
le 14/06/2014, que tu es partie pour
l’éternité. Tu nous as quittés laissant
derrière toi un vide que nul ne peut
combler ni effacer.
Tu étais douce, juste et honnête et tu
resteras éternellement dans nos cœurs et
nos mémoires.
En ce triste souvenir, ses enfants et petitsenfants demandent à tous ceux qui l’ont
connue et aimée d’avoir une pieuse pensée
à sa mémoire et prient Dieu de l’accueillir
en Son Vaste Paradis.
Ton fils Mourad
Remerciements
Pensée
Les familles Amokrane et Haddid de
Tighzert, Mechtrass, Tizi-Ouzou et
Alger, parents et alliés, ont la douleur
de faire part du décès du
Le 17 juin 2013,
il a plu à Dieu le
Tout-Puissant de
rappeler à lui notre
chère sœur, nièce et
cousine
Pr Lounis Amokrane
Décès
La famille Drider, notamment Mme Hamou Rabia,
ses enfants Amine, Faïza et Fadi, demeurant au 8, rue
Lamartine, à Oran, ont la douleur de faire part du décès de
leur cher et regretté
Drider Mohamed
Que Dieu le Tout-Puissant l’accueille en Son Vaste Paradis.
Chef de l’unité de Médecine Nucléaire
du CPMC de l’Hôpital Mustapha,
survenu après une longue maladie le 9
juin 2016.
L’enterrement a eu lieu le même jour
au cimetière de BéniMessous, à Alger.
Ils remercient toutes les nombreuses
personnes qui ont compati à leur
douleur et exprimé leur sympathie.
Que Dieu lui accorde Sa Grande
miséricorde et l’accueille en Son Vaste
Paradis.
Tamani Battache
En ce mois sacré, les familles
Batache et Benkhedda demandent
une prière à tous ceux qui l'ont
connue pour sa bravoure, sa
générosité et surtout pour son
immense amour pour notre si belle
Algérie.
Repose en paix ma douce cousine, la
récompense ne vient que d'Allah.
Nous t'aimons très fort.
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 20
JEUX - DÉTENTE
HORIZONTALEMENT : 1.Soulèvements 2.Irise. Chrome.
Elle enflamme la rue 3.Quatre romain. Incroyables. Lisières
4.A en main. Etoile sur toile. Ecolo 5.Illettré. Exècre 6.Or du
chimiste. Soit. Cavité 7.Coquille. Bain (plur.) 8.Courroux.
Altère la note. Suit à la trace 9.Sélectionnes. Progressif 10.
Trouble. Flash-back. Elément de cellule 11.Raisonnables.
Bêtes 12.Copulative. Bas de gamme. Génisse mythologique
13.Oiseau gallinacé. Tribune dans certaines basiliques 14.
Pays. Lac d'Amérique. Néodyme 15.Auront des effets sur
quelque chose d'autre. Grivois.
VERTICALEMENT : 1.Droits de proposer quelque chose. A
travers, en latin 2.Surfer. Est digne de récompense 3.Scandium.
Dans. Drain de plaie. Pianiste Français 4.Soulageait un besoin.
Petit sourire d'enfant 5.Revient. Lady disparue. Lettre grecque
6.Troisième personne. Apport de la mariée 7.Corps de blason.
Proposition théorique. Refus d'accorder 8.Principes. Poète
chinois. Tour symbolique 9.Possessif. Etat U.S. Cap d'Espagne
10.En fin de partie. Eau-de-vie. Regimber. Sur une borne 11.
Rivière d'Ethiopie. Dispersé. D'un auxiliaire 12.Hommes de
main. C'est idem. Sport de massifs 13.Grandes peurs. Grande
fatigue 14.Donne un troisième labour à la terre. Nervosités
15.Vêtement. Tut. Courant littéraire.
Quinze sur 15
1
N° 762
5
REGLE DU JEU
3
Une grille est composée
de plusieurs
carrés. Chaque carré
contient tous les chiffres
de 1 à 9. Chaque ligne
comme chaque colonne
contient aussi tous les
chiffres de 1 à 9.
Certains chiffres vous
sont donnés, à vous de
trouver les autres. Pour
cela, procédez par
déduction et élimination.
1
Tout Codé
4
7
1
9
1
7
5
4
3
5
4
3
4
5
5
6
7
9
11
12
7
4
13
13
4
4
14
3
4
11
13
6
7
7
6
1
15
6
9
2
16
1
17
5
5
11
9
8
12
4
5
6
10
IV
3
4
1
3
6
10
18
C
3
10
18
2
4
6
11
13
4
7
4
3
3
4
5
3
4
15
1
3
3
19
12
3
20
4
18
14
F
19
5
4
VIII
8
IX
14
1
13
3
6
4
10
8
SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :
11
3
7
8
9
10
I- Apparence éblouissante mais trompeuse. II - Convaincant. III - Borné - Monument pour le souvenir. IV - poème
de Virgile(l’…) - Ville de Serbie. V - On le met à l’index Poissons. VI - Rappel flatteur - Ebranlé. VII - Ereintées.
VIII -Extirpa - Logiques. IX - Eclat de rire - Amon - Débute
une épitaphe. X- Plus que mal - Se tortille au-dessus de
l’étal.
11
12
13
14
15
VERTICALEMENT : 1.MYXOMATOSE. IDEE 2.OEIL. LIBERATION
3.NU. ELU. IVES. SN 4.SSE. ANA. ESSES 5.TETANISER. IMITE 6.RIT.
PNEUS. PUA 7.URODELES. SETE 8.OUI. RECULE. URI 9.SATIN.
TIERCE. NA 10.IDE. ET. VS. LEE 11.TEST. RARETE. MER 12.
ESSORAGE. CONE 13.ECUME. SAUTS 14.OS. SENTINELLES 15.UN.
VERTIGINEUSE.
Solution
5
Sudoku
précédent
1
5
5
7
6
6
1
2
8
7
3
5
4
9
ardue
7
4
8
5
9
1
6
2
3
3
5
9
2
4
6
7
8
1
1
9
4
6
2
5
8
3
7
5
2
3
4
8
7
1
9
6
8
7
6
1
3
9
2
5
4
9
3
5
7
1
8
4
6
2
examen
attentif
sauce
marseillaise
tissu
résistant
2
8
1
3
6
4
9
7
5
4
6
7
9
5
2
3
1
8
VERTICALEMENT
1- Balai pour nettoyer les plafonds. 2 - Poinçon de cordonnier - Visiteur du ciné. 3 - Ami - Maître de moujiks.
4 -Le cheval et le zèbre en font partie. 5 - L’or du
chimiste - Embarcation de pêche à fond plat. 6 - Frustrer - Leurres de mulets. 7 - Possèdent - Affables. 8 Etalées. 9 - Au fond, elle est imbuvable - Décharné. 10
- Transport en commun - Titre de gentleman.
SOLUTION N° 4461
HORIZONTALEMENT
I- DELTAPLANE. II - AMOUREUSES. III - MA - EMU
- IN. IV -ECO - IRONES. V - JINGLE - ISO. VI - EAU
- LUNE. VII- AT - CASENT. VIII - NIE - IE - NUE. IX
- NOTER - REER. X- ENCRES - SES.
VERTICALEMENT
1- DAMEJEANNE. 2 - EMACIATION. 3 - LO - ONU
- ETC. 4 - TUE - ER. 5 - ARMILLAIRE. 6 - PEUREUSE. 7 - LU - NU. 8 - ASINIENNES. 9 - NENES TUEE. 10 -ES - SOC - ERS.
Fléchés Express
sousentendus
chiffre
romain
fait de
l’effet
changement
en mal
N° 4462
lentille
1
4
être excité
joint par fil
et aiguille
vieille note
10
sortes de
mouette
12
9
6
4
argile
1
10
3
4
4
7
3
1
5
6
9
11
11
9
1
9
12
4
propre à
l’homme
née de la
même mère
organisation
criminelle
épée
longue
sorti des
urnes
sollicitent
des aumônes
4
3
1
3
4
4
5
étoffe de
soie légère
roche
abrasive
support de
caisse
ville de
France (les)
11
3
domicilié
rayons pour
bronzer
organisation
mondiale
apparus
futur roi
17
6
HORIZONTALEMENT
9
9
5
X
9
4
3
4
VII
7
crève
1
3
VI
8
4
6
2
V
5
7
2
N°4462
Par M. IRATNI
4
En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant
aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous
découvrirez le nom d’un personnage célèbre.
2
Mots croisés
10 11 12 13 14 15
II
8
2
9
III
4
8
8
1
2
1
13
7
I
Appareil de détection sous-marine.
3
6
3
9
N° 4462
5
2
5
6
7
Définition
du mot encadré
4
2
6
7
3
1
SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : 1.
MONSTRUOSITES 2.YEUSE. RUADES. ON 3.XI. ETROITESSES 4.OLE.
AID. TOC 5.LANTERNE. RUSE 6.ALUNI. LE. TRAMER 7.TI. ASPECT.
AGENT 8.OBI. ENSUIVRE. TI 9.SEVERE. LESE. SIG 10.ERES. USER. TU.
NI 11.ASSISE. CLE. SEN 12.IT. EM. TUEE. CALE 13.DISSIPER. EMOULU
14.EON. TU. IN. ENTES 15.EN. BEAU. AGRESSE.
Sudoku
2
N° 4462
reines de
la savane
divinité
du Nil
4
à demi
roux
PEPITE - BARBARA STREISAND
SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS :
HORIZONTALEMENT : ETOUFFANT / TERRASSE / REIS / XI / NL / NOE / TD / ORTIES / RT /
OLE / GIRO / ENTE / SEBUM / ASP / ACCES / AIR / EURO / INDIEN / CU / TETS / NES.
VERTICALEMENT : ATTENDRISSANT / OEIL / TREPIDE / DURS / OB / RIT / FR / PRO / UA /
ES / SFAX / TLEMCEN / ASINIEN / CU / ENS / OE / TIERCE / TENESME / SOUS.
ferment
tombée de
la nuit
Jeux proposés par
gym C Magazine
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 21
L’ÉPOQUE
NOUVELLES MENACES INFORMATIQUES
ON VOUS LE DIT
Tentative de suicide
d’un pompier à Tiaret
Smartphones et PC pris en otages
Invraisemblable scène que celle vécue par le corps de la Protection
civile à Tiaret, lundi, à l’intérieur même du siège de la direction
centrale. Dépité, dit-on par la hogra dont il se dit victime, un jeune
pompier a tenté de s’immoler par le feu, mais il en a été empêché in
extremis par des collègues venus nombreux pour le dissuader, comme
le montre la vidéo balancée sur les réseaux sociaux. L’histoire peu
glorieuse de cet acte aurait pu se terminer là, n’était l’intrusion du
frère du désespéré qui s’en est allé, dit-on, filmer la scène puis sa
diffusion sur la Toile. Un geste qui n’a pas été apprécié par la direction,
qui, exaspérée, a illico presto suspendu trois éléments de ce corps,
dont la victime.
● Aucune plateforme n’est épargnée : PC, les mobiles, Mac ● 1 attaque sur 6 vise désormais
un smartphone ou une tablette Android.
L’Agence thématique de recherches en sciences sociales et humaines
(ARTSSH) est désormais domiciliée au campus de l’université Ali
Lounici d’El Affroun (Blida 2), au bâtiment 6 de la faculté des sciences
humaines. La cérémonie d’inauguration a été présidée, lundi, par le
professeur Abdelhafidh Aourag, directeur général de la recherche
scientifique et du développement technologique (DGRSDT). Quand on
se penche sur la réalité de notre pays, on remarque que les principales
préoccupations qui émergent aujourd’hui relèvent du domaine des
sciences humaines et sociales. L’Agence thématique en sciences
sociales et humaines, qui a choisi comme slogan : «Pour une meilleure
connaissance et un meilleur développement de la société algérienne»
a vraiment du pain sur la planche. Pour rappel, il existe six agences au
total, à travers l’Algérie, à savoir celle consacrée aux sciences et
technologie, d’El Harrach, celle de la recherche en santé, d’Oran, de la
valorisation des résultats de la recherche, d’Alger, des sciences de la
nature et de la vie, de Béjaïa, des biotechnologies et sciences
agroalimentaires, de Constantine, et, enfin, celle de Blida spécialisée
dans la recherche en sciences sociales et humaines.
Les fédérations sportives
attendent les subventions
Alors que la fin de l’année sportive 2015-2016 titre à sa fin, les
fédérations n’ont pas reçu de subventions de la part du ministère de la
Jeunesse et des Sports (MJS). Entre-temps, les fédérations sportives
se sont endettées pour boucler difficilement leurs activités. Autant
dire que la prochaine entame de la saison 2016-2017 s’annonce
encore plus difficile pour les fédérations. Une situation qui a contraint
les fédérations et les associations à revoir leur plan d’action. Il n’est
pas exclu de voir les fédérations retarder le démarrage de la nouvelle
saison.
Un camion heurte un poste
électrique !
La direction de distribution de l’électricité et du gaz de Gué de
Constantine informe son aimable clientèle qu’un malheureux accident
a eu lieu le 14 juin à 1h du matin au niveau d’El Kadous, commune d’El
Achour. L’accident est survenu lorsqu’un camion appartenant à un
particulier a heurté un poste éclectique qui alimente près de 1000
abonnés. L’intervention rapide et efficace de nos équipes a permis de
rétablir l’alimentation en électricité pour la majorité de nos clients.
Environ une centaine d’abonnés demeurent sans électricité, car leur
alimentation est subordonnée au remplacement du poste
endommagé.
Le fils et la femme de l’ex-haut
dirigeant Zhou Yongkang
emprisonnés pour corruption
Un tribunal chinois a condamné le fils et la femme de Zhou Yongkang
— l’ex-patron tout-puissant de la sécurité, tombé pour corruption — à
respectivement 18 et neuf ans de prison, a annoncé hier un tribunal et
un média d’Etat. La télévision publique CCTV a indiqué qu’un tribunal
de la ville de Yichang, dans la province du Hubei (centre) a reconnu M.
Zhou Bin coupable de «corruption et activité commerciale illégale».
Son père, Zhou Yongkang, est le personnage le plus haut placé du
régime chinois à être tombé dans le cadre de la campagne
anticorruption lancée par le président Xi Jinping depuis son arrivée au
pouvoir fin 2012. L’ancien dignitaire avait été condamné à la prison à
vie en juin 2015 pour corruption, abus de pouvoir et divulgation de
«secrets d’Etat». Le tribunal de la ville de Yichang a également
condamné Zhou Bin à une amende de 350 millions de yuans (47
millions euros), a par ailleurs indiqué CCTV. Sa mère Jin Xiaoye, la
femme de Zhou Yongkang, a elle écopé d’une peine de neuf ans de
prison pour avoir accepté des pots-de-vin, a annoncé le tribunal sur
un compte officiel de microblog.
El Watan -
Le Quotidien Indépendant
Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de
255 623 520 DA. Directeur de la
publication : Omar Belhouchet
Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse
- Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er
Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www.
elwatan.com E-mail :
PHOTO : DR
L’Agence de recherches en sciences
sociales et humaines domiciliée à
Blida
Les cybercriminels ont pour principale motivation d’extorquer de l’argent à leurs victimes
U
ne nouvelle menace de cybersécurité est apparue ces dernières années:
la prise d’otages numériques avec
demande de rançon ou les ransomwares,
qui ont particulièrement défrayé la chronique ces derniers mois. C’est du moins ce
qu’a annoncé Kaspersky Lab, entreprise
pionnière en matière de cyber-sécurité.
Les dégâts qu’ils causent en infectant les
équipements informatiques peuvent être
irréversibles et malheureusement on peine
encore à les identifier.
Il suffit de cliquer sur un lien ou consulter une pièce jointe pour être infecté.
Ce petit programme informatique qui
peut se cacher dans les communications
personnelles se télécharge alors sur le
smartphone ou l’ordinateur. Le résultat ne
se fait pas attendre : l’appareil est bloqué
et ne diffuse qu’un seul message : «Pour
récupérer l’usage de vos données, il faut
payer !» Pas de doute, les cybercriminels
en veulent à notre argent et ne font pas de
discrimination. Aucune plateforme n’est
épargnée : PC, les mobiles, Mac.
Une attaque sur 6 vise désormais un smartphone ou une tablette Android, 20% des
ransomware cible les entreprises et les 10
nouvelles familles de ransomwares ont fait
leur apparition en 2015.
Les cybercriminels ont pour principale
motivation d’extorquer de l’argent à leurs
victimes et de créer un climat de panique.
Dans le cas d’attaques ciblant des hôpitaux, les cybercriminels mettent concrètement en danger leurs victimes, en prenant
en otages des données confidentielles et
parfois vitales.
Cependant, de simples mesures peuvent
être prises pour empêcher une infection irréversible. En prévention, il suffit
d’adopter des mesures simples, telles que
la sauvegarde récurrente de fichiers, la
mise à jour des logiciels et exercer une plus
grande prudence avec les pièces jointes.
Ainsi, le temps des programmes malveillants simples, développés par des amateurs
qui cherchaient juste à se mettre en avant,
est révolu depuis longtemps. Le crime
organisé se trouve derrière la plupart des
programmes malveillants d’aujourd’hui
et l’objectif est de gagner de l’argent. A
l’heure de «l’ère de l’information», toute
perte temporaire de données peut totalement perturber les processus essentiels de
l’entreprise, entraînant un impact sur les
ventes, une diminution de la productivité
et des coûts importants pour la récupération du système.
Avec le développement des services sur
mobiles, comme l’accès aux données
bancaires, les utilisateurs s’interrogent de
plus en plus sur la sécurité qu’ils peuvent
en attendre.
Le problème vient du fait que les consommateurs ne considèrent pas les téléphones
mobiles comme des ordinateurs, pourtant, depuis l’arrivée des smartphones,
c’est bien ce qu’ils sont. Ils ne sont pas
rigoureux quant aux questions relatives
à la protection de leur vie privée, et il est
nécessaire de leur inculquer les connaissances indispensables afin qu’ils soient
conscients et cherchent à se préserver
davantage.
Kamel Benelkadi
SÉTIF
Une comateuse fait 250 km
pour une… IRM
V
ictime d’un accident vasculaire cérébral (AVC),
une mère de cinq enfants est
hospitalisée d’urgence au
CHU de Sétif. Pour une meilleure prise en charge médicale,
et avoir le cas échéant une
idée précise sur la gravité des
lésions, les praticiens exigent
une IRM (imagerie par résonance magnétique). Mais un
tel équipement n’existe toujours pas au Centre hospitalier
universitaire de la capitale des
Hauts-Plateaux, au grand dam
des parents de la patiente dans
l’obligation de faire 250 km
(en aller et retour) pour réaliser
une IRM à Batna, avec en sus
tous les risques de la route et
les préjudices causés à une
[email protected] PAO/Photogravure :
El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir
Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62
Fax : 021 67 19 88.
R.C : N° 02B18857 Alger.
Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte
devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084
ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi
patiente dont l’état de santé
est plus que critique. Considéré comme le parent pauvre
de tous les CHU du pays, le
vieil hôpital de Sétif construit,
faut-il le rappeler, en 1939,
demeure en 2016 dépourvu
d’une IRM de 150 millions
de dinars. Que vaut un tel
montant devant la détresse
de milliers de malades lourds
dont la vie est en danger ? Rien
diriez-vous. Faisant semblant
de ne rien voir et de ne rien
entendre, le ministère de la
Santé est pointé du doigt aussi
bien par les praticiens que par
les proches de malades. Ces
derniers vont jusqu’à accuser le ministère qui ne fait
rien pour doter le CHU de
Sétif d’un tel équipement, de
non-assistance à personne en
danger. «Trouvez-vous normal
que pour une IRM, un geste
banal sous d’autres cieux,
nous soyons contraints de faire
des centaines de kilomètres ?»,
s’interrogent les parents de la
victime. Celle-ci n’est pas un
cas isolé. Il convient par ailleurs de souligner que le CHU
de Sétif avait en 2008 bénéficié d’une enveloppe pour
s’offrir un tel équipement.
Néanmoins, la «démission»
des anciens gestionnaires a
crocheté l’opération, faisant
du surplace depuis maintenant
8 années. Pour rappel, un avis
d’appel d’offres international a
été, à l’époque, lancé. Un pre-
Yahia, Hydra. Tél :023573258/59
Impression : ALDP - Imprimerie Centre ;
SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest.
Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31
0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar.
Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan
Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb
(Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66
mier marché d’un montant de
240 millions de dinars est visé,
avant d’être résilié à l’amiable
par l’actuelle direction. Afin
de concrétiser l’opération, un
deuxième avis d’appel d’offres
a été lancé en 2015. Le marché
est octroyé à la firme américaine General Electric pour
plus de 149 millions de dinars.
Pour engager la dépense, le
dossier est déposé au niveau
du contrôleur financier, où il
stagne pour une histoire de
gel. Le drame de cette victime
à laquelle on a infligé une autre
torture de 250 km va-t-il donner à réfléchir à Abdelmalek
Boudiaf interpellé pour lever
le gel ? La question est posée.
Kamel Beniaïche
Les manuscrits, photographies ou
tout autre document et illustration
adressés ou remis à la rédaction
ne seront pas rendus et ne feront
l’objet d’aucune réclamation.
Reproduction interdite de tous
articles sauf accord de la rédaction.
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 22
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leur fille
Hadour Lina
pour sa réussite à l'examen
de fin d'études primaires
et lui souhaitent d'autres réussites dans
ses études. Bravo Lyna.
————————————————————————————————————
Informations et renseignements
Alger-Centre - Tél. : 021 71.05.29 - 021 71.05.18
Mob . : 0555 271 317 - 0555 308 449
Alger, Hydra (Pirog voyages) - Tél. : 021 60.30.72 - 021 60.30.73
Tlemcen (Djoul Travel) - Tél. : 043 26.30.25 - 043 26.30.31
Hassi Messaoud (RSI) - Tél. : 0770 970 853
Briqueterie
RECRUTE
• Chef de production
• Chef de maintenance
Envoyer CV avec demande
manuscrite par email à:
[email protected]
Groupe de sociétés
Bravo et à d'autres succès à l'avenir !
- Connaissances de diverses structures administratives
- Expérience dans le domaine
Email :
[email protected]
Attristés par le décès du
père de notre collègue
M. Meftah Smail,
le directeur général et l’ensemble
du personnel de KIA MOTORS
ALGERIE, lui présentent ainsi
qu’à sa famille et à ses proches
leurs sincères condoléances et
les assurent en cette douloureuse
circonstance de leur profonde
sympathie.
Que Dieu accorde au défunt Sa
Sainte Miséricorde et l’accueille
en Son Vaste Paradis.
"A Dieu nous appartenons et à
Lui nous retournerons."
Le président-directeur général, les cadres
dirigeants ainsi que l'ensemble
du personnel de l'Entreprise
Métro d'Alger, profondément
touchés par le décès de
présente à sa famille ses
sincères condoléances
et l'assure en cette
douloureuse circonstance
de sa profonde
compassion.
"A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons."
Youcef et Widad
Agent polyvalent(e)
véhiculé(e)
Condoléances
Belghenou Ahmed
La famille Metiche est très
heureuse d'annoncer la réussite à
l'examen de 5e année primaire de
leur chers fils et fille
RECRUTE pour ses missions au centre
Condoléances
Condoléances
La famille Guezlane,
très affectée par le décès
du père d'une amie
Félicitations
Bouchelaghem Ali
directeur central au bureau
d'études des transports
urbains BETUR - filiale
de l'EMA
présentent à sa famille leurs sincères
condoléances et l'assurent en cette
douloureuse circonstance de leur profonde
sympathie.
Que Dieu le Tout-Puissant accorde au
défunt Sa Sainte Miséricorde et l'accueille
en Son Vaste Paradis.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons."
Pensée
Il est difficile de croire
que cela fait 5 ans, le
14 juin 2011, que nous
avons dit au revoir à
Nadia Yahia
née Mehidi
Je ne pouvais pas
laisser ce jour passer
sans me rappeler
ma chère maman,
chaque jour qui passe, je pense à toi, encore
plus et surtout en ce mois sacré. La douleur ne
disparaît pas, elle existe en nous. Une pensée
pour l’épouse, la maman, la sœur et la fille
partie pour un monde meilleur inchallah.
Nous t'aimerons toujours maman.
Repose en paix.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons."
Condoléances
La famille Khalef, le Dr. Kamel, Mahieddine, Abdelkrim et Abdelhak
présentent leurs sincères condoléances aux familles Degheb et Khalef
suite au décès de leur cousine
Khalef Fatima, vve Degheb
survenu à l'âge de 81 ans.
La défunte a été inhumée, hier, mercredi, à Aït Lahcène, Beni Yenni.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."
Félicitations
Anniversaire
Les familles
Belkaid et
Djebane sont
très heureuses
d'annoncer
la réussite à
l"examen de fin du cycle
primaire de leur fille Anais
Bravo et à d'autres succès
dans ton cursus scolaire
Dédiée spécialement à
tonton Rahim
Le 16 juin 2016,
Mohamed
Rafik
souffle sa
première bougie.
Pour ton premier
printemps, Oumi,
Amine et toute la famille de Chlef
et Oran souhaitent un joyeux
anniversaire à leur petit prince,
beaucoup de joie et de réussite
dans sa vie inch'Allah et surtout
beaucoup de... cadeaux.
A tes cent ans incha'Allah.
Anniversaire
Félicitations
Bonjour ! Je m'appelle
Nos très chères filles
et petites-filles
Hettak Imène
et Hannouti Narimène
ont décroché avec brio leur
examen de fin d'études
primaires. Nous les félicitons
chaleureusement et leur
souhaitons d'autres succès dans
leur cursus scolaire.
Nous sommes fières de vous.
Vos familles paternelle et
maternelle Hettak et Hannouti
d'Alger, Bouzguène.
Aouaz
Rasha
Voyez bien comme je
suis belle et gentille.
Hier, 15 juin c'était
mon anniversaire.
A cette belle occasion
que j'attendais depuis 365 jours, papa
Réda, maman Lydia et mon frère
Rostom m'ont préparé une belle petite
fête avec plein de cadeaux.
Rendez-vous l'année prochaine,
n'oubliez pas de penser dès maintenant
à ce que vous allez m'offrir.
Rasha
Décès
Les familles Belghenou et Belahreche ont la douleur de
faire part du décès de leur époux, père et grand-père
Ahmed Belghenou
à l’âge de 69 ans, ancien fonctionnaire du PNUD et de
l’INPED. L’enterrement a eu lieu hier au cimetière de
Boumerdès.
Que Dieu le Tout-Puissant accueille le défunt en Son
Vaste Paradis.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."
El Watan - Jeudi 16 juin 2016 - 23
SPORTS
CHAMPIONNATS D’AFRIQUE D’ATHLÉTISME
CFA
100 millions de dinars
dépensés en 2 ans
lors que des clubs amateurs sont confrontés à d’énormes soucis
A
financiers qui compromettent leur avenir immédiat et n’ont
aucune garantie d’être au départ de la prochaine saison, d’impor-
Sans Makhloufi et Bourrada
C
Makhloufi
s’est
facilement
imposé
avant-hier
lors du
meeting de
Nancy
PHOTO : DR
omme annoncé il y a quelques jours,
les athlètes Taoufik Makhloufi
(800m) et Larbi Bourrada (décathlon) ne participeront pas aux 20es Championnats d’Afrique d’athlétisme seniors
qui auront lieu à Durban (Afrique du Sud)
du 22 au 26 juin. Lors de la réunion de
Nancy, Makhloufi, qui s’est imposé sur le
800m en réalisant un temps de 1’44’’40,
a affirmé, après la course, qu’il était fatigué et qu’il n’avait pas récupéré après le
mile d’Oslo couru il y a une semaine en
3’52’’24. Makhloufi, qui n’a pas réussi à
battre le record d’Algérie (1’43’’09) détenu par Djabir Saïd Guerni depuis 1999,
va recharger ses batteries. Sa prochaine et
dernière compétition avant les JO de Rio
aura lieu à Monaco le 15 juillet prochain.
Il s’alignera sur son premier 1500m de
l’année. Avec les forfaits de Makhloufi
et Bourrada, l’Algérie sera présente en
Afrique du Sud avec 12 sélectionnés qui
rejoindront le lieu de la compétition le
19 juin. D’ici la date de départ vers Durban, il n’est pas exclu que d’autres athlètes
pourraient renoncer à la compétition pour
cause de blessure. Salim Keddar, quant à
lui, médaillé de bronze sur 1500m aux derniers Jeux africains de Brazzaville 2015,
sera absent à ces Championnats d’Afrique
faute de minima.
Keddar, qui a rejoint cette saison le groupe
Makhloufi, a été la grande déception.
Avant-hier au meeting de Nancy, il a
confirmé sa méforme en terminant 9e sur
1500m (3’40’’66). A la suite d’échecs à
répétition, Keddar aura toutes les difficultés pour se qualifier aux Jeux olympiques
de Rio, dont le délai des minima est fixé au
11 juillet. Pour sa part, Abdelmalik Lahoulou, qui est à la recherche de minima pour
Rio, a pris la 3e place sur 400m haies
(49’’80) au cours du meeting de Lucerne
(Suisse) qui s’est déroulé avant-hier.
Chafik B.
tants montants sont utilisés pour rétribuer des arbitres et une faune
d’individus qui se sucrent sur le dos du football et de l’arbitrage.
Apparemment, l’austérité clamée sur tous les toits ne concerne pas
des cercles bien implantés dans le football. A commencer par les
missionnés dans le cadre des activités d’arbitrage. Des «bénévoles»
grassement rétribués, après un retard de quelques mois, ont perçu
des indemnités qui dépassent les centaines de milliers de dinars. Il
fait bon vivre dans le football et à sa périphérie. La Fédération serait
bien inspirée, dans un souci de transparence, de publier le montant
des indemnités versées ces derniers jours. Cela montrerait toute la
valeur et l’intérêt que ces groupes accordent au football et à l’arbitrage. Selon gorge profonde, «à la clôture de l’exercice comptable
précédent (décembre 2015) la Fédération a déboursé 100 millions de
dinars (10 milliards de centimes) pour l’arbitrage depuis que Khellil
Hammoum a remplacé Belaïd Lacarne à la tête de ce département».
La multiplication des séminaires — au profit des arbitres a fait la part
belle aux célébrations d’anniversaires avec gâteaux et cadeaux — a
bénéficié prioritairement à ceux qui ont engrangé les missions durant
les stages et les rencontres de compétition, premiers avantagés par
la distribution des indemnités. Pour satisfaire ces appétits de plus en
plus grands, la Fédération aura recours à l’augmentation des frais
d’engagement des clubs et des pénalités au moment, justement, où
les clubs amateurs sont au bord de l’asphyxie financière induite par la
réduction drastique des subventions. A force de tirer sur la corde, elle
finira par céder.
Yazid Ouahib
MOB
Le staff face à des choix
Début du renouvellement des contrats des cadres limités
MCA est très actif sur le marché des ailleurs, il y a lieu de rappeler que le vain- Hadj Bougueche (USM Harrach) et Zakaria
es Crabes du MO Béjaïa, qui sont appelés à disputer ce dimanche
Après avoir recruté jusque-là queur de la Coupe d’Algérie a fait appel aux Mansouri (Paradou AC) qui a joué cette
Lpasetransferts.
L
un match capital face aux Tanzaniens de Young Africans dans le
moins de six joueurs, en attendant deux services du gardien du NA Hussein Dey, saison au MCA (prêt). Selon Menad, qui
cadre de la première journée de la phase des groupes de la Coupe de
MC ALGER
autres, voilà que le club algérois a entamé
l’opération de renouvellement des contrats
des joueurs constituant l’ossature de l’effectif. Avant-hier soir, les dirigeants du club
ont fait signer un contrat de deux années
avec le milieu de terrain Kacem Mehdi,
un joueur dont le maintien dans l’équipe
n’était pas évident puisque certains le donnaient partant. Finalement, la direction du
Doyen et l’entraîneur Djamel Menad se sont
entendu pour prolonger son contrat. Selon
des indiscrétions, le milieu de terrain international Amir Karaoui a donné son accord
pour rester dans l’équipe. A moins qu’une
offre de l’étranger se présente à lui, Karaoui
sera Mouloudéen la saison prochaine. Par
s’exprimait, avant-hier soir, en marge de la
cérémonie de présentation de Boussouf, le
club recrutera encore deux éléments avant
d’arrêter la liste définitive de 22 joueurs la
prochaine saison. L’un d’eux pourrait être
le défenseur axial du MO Béjaïa, Mebarakou. Mais la question qui taraude tous les
supporters mouloudéens, ces derniers jours,
est relative à la liste des joueurs libérés,
qui devrait être divulguée la semaine prochaine. Le Mouloudia disputera, le 13 août
prochain, face à l’USM Alger le match de
la Supercoupe d’Algérie. Un rendez-vous
important que les Mouloudéens ne veulent
surtout pas rater.
Abdelghani Aïchoun
EURO 2016
Condoléances
Le collectif de la
rédaction sportive
d’El Watan présente
ses plus sincères
condoléances
à Noureddine
Tadjine, ancien
athlète de
l’équipe nationale
d’athlétisme
(110m haies),
suite au décès de
sa mère survenu
il y a deux jours à
Constantine.
Que Dieu accueille
la défunte en Son
Vaste Paradis.
«A Dieu nous
appartenons
et à Lui nous
retournons.»
Kheireddine Boussouf, qui a paraphé son
contrat avant-hier. La venue de Boussouf ne
veut nullement dire que Chaouchi — dont
la sanction de dix matchs n’a pas été revue à
la baisse par la commission des recours — a
été écarté.
Les dirigeants ont décidé de le maintenir
dans l’équipe. Celui qui fera de la concurrence à Boussouf en cette phase aller n’est
autre que le portier de l’équipe nationale
olympique, Farid Chaal. Propriété du MCA,
celui-ci n’évoluait avec l’USM Harrach
qu’à titre de prêt. Auparavant, le Doyen
avait recruté cinq joueurs : Zahir Zerdab
(MO Béjaïa), Brahim Boudebouda (USM
Alger), Antar Djemaouni (ASM Oran),
Chocs pimentés entre voisins
revanchards
L
es duels entre Gallois et Anglais d’un côté, Polonais et
Allemands de l’autre, deux cas
de voisinage historiquement
sensible, promettent autant
sur le plan sportif qu’émotionnel aujourd’hui à l’Euro,
avec des sélections résolument
offensives et des revanches
à prendre. Et si les Anglais
étaient boutés hors de l’Euro
par leurs voisins gallois, qui
ont placé ce derby britannique
sur le terrain de l’affect ? Tout
un peuple en rêve et, même si
une victoire sur la Slovaquie
pourrait suffire à l’Angleterre
pour accéder aux 8es, un revers
contre le petit poucet gallois
aurait de lourdes conséquences
pour le mental et le tableau final. Car le pays de Galles, pour
son tout premier match dans
un Euro, a battu la Slovaquie
(2-1), tandis que la sélection de
Roy Hodgson était accrochée
in extremis par la Russie (1-1).
Une égalisation russe que les
Gallois sont accusés d’avoir
célébrée, ce qui a donné le ton.
Les Anglais «se croient arrivés
avant d’avoir fait quoi que ce
soit», a lancé samedi Gareth
Bale. Roy Hodgson a fustigé en
retour «un manque de respect».
«On sait qu’ils ne nous aiment
pas. Nous ? Pas vraiment», a
renchéri l’Anglais Jack Wilshere.
En ce qui concerne l’autre
match, il ne faut pas oublier
que le 11 octobre 2014 à Varsovie, la Pologne battait (2-0)
pour la première fois de son
histoire l’Allemagne, après
18 tentatives infructueuses.
Placés dans le même groupe
de qualifications pour l’Euro,
les champions du monde allemands prendront leur revanche
au retour (3-1). Qualifiés ensemble, les deux voisins à
l’histoire tourmentée ont été tirés au sort pour une belle. Sauf
qu’entre-temps, les Polonais
ont mis fin à une autre série
frustrante en remportant leur
premier match dans un Euro (à
la 7e tentative) en dominant les
Nord-Irlandais 1-0 dimanche.
Et l’attaque polonaise a plus
brillé collectivement que par
sa star Lewandowski, laissant
entrevoir son gros potentiel.
Reste que l’Allemagne, face
à l’Ukraine, a montré qu’elle
n’était pas favorite pour rien.
Elle a surtout enregistré le
retour tonitruant de Bastien
Schweinsteiger, revenu de
blessure d’extrême justesse et
buteur... deux minutes après
son entrée en jeu.
AFP
PROGRAMME D’AUJOURD’HUI
■ Groupe B
Angleterre – Pays de Galles (14h)
■ Groupe C
Ukraine – Irlande du Nord (17h)
Allemagne – Pologne (20h)
la CAF, poursuivent leurs préparatifs dans des conditions «normales»
sans aucun programme particulier. D’ailleurs, à 48 heures seulement
de cette rencontre, le coach du MOB, Sendjak, se trouve face à un
véritable casse-tête, à savoir un effectif réduit à 15 joueurs seulement
en attendant l’arrivée des nouvelles recrues dans les prochains jours.
La direction du club ne semble pas avoir pris les choses au sérieux en
dépit de l’importance de cette échéance avec l’opération de recrutement qui se trouve au point mort, ajoutée au fait que l’effectif est limité. Ce qui pourrait influer lourdement sur le parcours de cette équipe
en Coupe de la CAF en dépit de l’espoir qu’affichent les dirigeants.
Afin d’assurer une bonne préparation, le staff technique a opté pour
un stage bloqué aux Hammadites, qui sera une aubaine pour assurer
le maximum de concentration aux joueurs. D’ailleurs, les actionnaires
de la SSPA/MOB comptent convoquer le président Attia à une réunion pour mettre les choses au clair concernant le recrutement qui n’a
pas encore bougé après son élection à la tête du club il y a plus d’une
semaine. Les arbitres marocains qui officieront cette rencontre entre
le MOB et Young Africans, à savoir Bouchaib Al Ahrach, Redouane
Achik et Youssef Mabrouk, arriveront demain à Béjaïa.
L. Hama
Félicitations
La famille Ouahib félicite son fils
Ryad
pour sa réussite
à l'examen de
fin d'études
primaires
et lui souhaite
d'autres succès
dans ses études
ainsi
qu'à ses frères Mehdi, Youcef
et Mohamed Newfal.
Bravo Ryad.
météo
ALGER
15°
26°
ORAN 17°
23°
15°
CONSTANTINE 29°
OUARGLA 24°
44°
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 16 juin 2016
COMMENTAIRE
L’immunité
pour Ghoul
Par Tayeb Belghiche
C
BIENS DES FRANÇAIS EN ALGÉRIE LORS DE LA COLONISATION
e gouvernement français ne veut pas faire de
la réclamation des
anciens pieds-noirs de ce
qu’ils considèrent comme
leurs «biens en Algérie» un
casus belli avec le gouvernement algérien. C’est ce qu’a
laissé comprendre le ministre
français des Affaires étrangères dans une réponse écrite
adressée à un député de
droite, Elie Aboud. Jean-Marc
Ayrault estime, en effet, que
l’Algérie et la France ont
engagé un «dialogue approfondi». Ce dialogue entamé
depuis 2012, année de l’arrivée de François Hollande au
pouvoir, se déroule dans «l'esprit d'amitié et d'apaisement
que le gouvernement français
est attaché à préserver dans
sa relation avec l'Algérie»,
a-t-il dit dans sa réponse
publiée mardi au Journal officiel de la République française. Le ministre des Affaires
étrangères est allé plus loin
dans réponse à Elie Aboud ; il
PHOTO : DR
L’Etat français se
désolidarise des pieds-noirs
L
Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères
suggère aux ressortissants
français de s’adresser directement aux autorités algériennes pour d’éventuelles
« r é p a ra t i o n s » .
Régulièrement, d’anciens
pieds-noirs demandent à
«récupérer» leurs biens laissés en Algérie après l’indépendance. Une opération qui
s’avère impossible parce que
les autorités algériennes
considèrent ces biens comme
autant des biens vacants. Le
directeur
général
des
Domaines,
Mohamed
Himour, avait indiqué, récemment, que 250 000 biens
vacants qui appartenaient aux
pieds-noirs ont été recensés ;
ils sont devenus propriété de
l’Etat algérien. D’autres
pieds-noirs ont été indemnisés par «avance sur les
créances détenues à l'encontre des Etats étrangers ou
des bénéficiaires de la dépossession», a précisé le responsable, cité par l’APS.
D’anciens
pieds-noirs
reviennent quelquefois en
Algérie. Ils visitent leurs
anciennes maisons ou propriétés qui sont soit attribuées
à des Algériens, soit versées
dans le domaine de l’Etat qui
ne permet pas aux ressortissants étrangers de posséder
des biens immobiliers dans le
pays.
A. Boukhlef
POINT ZÉRO
Cosmic connection
8- LA PARANOIA DE ZANIAH
Type spectral A2IV. Magnitude 3,89. Age : 3 milliards
d’années. Distance : 200 années-lumière.
P
ourquoi quelque chose plutôt que rien, se
demandait déjà Leibniz, philosophe et alchimiste,
le rien fonctionnant aussi, étant même plus stable
que le plein ou le tout ? Question de zététique, cet art
du doute ou plutôt de douter de la pertinence des
questions que l’on se pose, en rejetant celles qui
contiennent en elles-mêmes des obstacles à leur
élucidation. Hors zététique, Anas sait que le monde est
à la veille d’une découverte scientifique mondiale, la
découverte de planètes habitées quelque part dans le
cosmos. Ce qui veut dire qu’il ne sera plus jamais seul.
Faut-il pour autant partager le peu de vivres qui lui reste
avec cet astronaute américain qui, si ça se trouve, était
là pour bombarder l’Algérie ? C’est toute la
problématique d’Anas, s’il a des vivres et de l’eau pour
un certain temps, elles ne seront pas éternelles et à un
moment, il va bien falloir trouver de la nourriture,
Par Chawki Amari
surtout que le mois de Ramadhan va se terminer sur
Terre. Même s’il en est très loin, plus exactement aux
abords de Zaniah, Eta Virginis de son nom scientifique,
déformation de l’arabe «zawiya», le coin. Etoile de la
constellation de la Vierge qui, d’après la mythologie
grecque, représente la déesse de la justice, Astrée, qui
aurait quitté la Terre par dégoût de la grossièreté des
hommes, et il ne s’agit pas forcément du nouveau
gouvernement algérien.
Un bruit à l’arrière. Encore ? Sûrement ce stupide
Américain qui s’est encore réveillé. Anas a lâché ses
pensées et est parti en direction de la chambre de
congélation. Stupeur, dans le couloir Z51, il croise une
femme. Une femme. Debout, jeune et même jolie. Une
femme ? A Zaniah ? Passée sa surprise, Anas a repris
ses esprits et le contrôle approximatif du vaisseau.
- Mais tu sors d’où ? demande-t-il à la jeune femme, en
colère d’avoir à partager encore ses vivres.
D’une voix timide, la jeune femme répond :
- De Chlef...
… à suivre
inq ministres viennent d’être limogés du
gouvernement. Amar Ghoul, ministre du
Tourisme, Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre
de l’Agriculture et de la Pêche,
Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances,
Salah Khebri, ministre de l’Energie, et enfin Tahar
Khaoua, ministre chargé des Relations avec le
Parlement et ennemi déclaré de Amar Saadani, l’indu
secrétaire général du FLN. Quatre d’entre eux ont été
mis sur voie de garage et un seul est resté dans les
bonnes grâces du pouvoir. Il s’agit de Amar Ghoul,
qui a passé 16 ans à vadrouiller de ministère en ministère, défiant toute logique, et ce, malgré une incompétence avérée et un CV sur lequel pèsent de grands
doutes. Il n’a pas tardé à être repêché pour être
nommé sénateur dans le tiers présidentiel. A quoi
répond une telle nomination ? L’homme a su préserver ses intérêts et, outre le président Abdelaziz
Bouteflika, il n’hésitait pas à faire dans la flagornerie
pour rendre hommage au général Toufik (quand il
était au pouvoir) avec lequel, disait-il, il «jouait au
football» et à ammi Salah (Gaïd).
Ghoul n’est pas un parangon de vertu. Il traîne même
trop de casseroles. Il a fait surtout parler de lui, pas
dans un sens flatteur, quand il était ministre des
Travaux publics. C’est avec lui qu’a été lancée la
fameuse autoroute Est-Ouest qui est devenue un
gouffre financier avec le kilomètre le plus cher au
monde et qui est inutilisable par endroits (comme
dans la région de Bouira, par exemple) avant même
d'être achevée avec en outre plusieurs années de
retard. Et c’est durant la gestion de Ghoul qu’a éclaté
le scandale de l’autoroute Est-Ouest. Un homme avait
découvert le pot aux roses. Il s’agit du nommé
Mohamed Khelladi, à l’époque directeur des nouveaux projets à l’Agence nationale des autoroutes
(ANA), qui avait détecté un immense réseau de corruption qui a permis à des gens de s’enrichir du jour
au lendemain. Le chef des opérations n’était autre que
le ministre en personne, selon ses accusations. En bon
citoyen soucieux des intérêts du contribuable, il a fait
un rapport exhaustif aux autorités. Sont cités et également impliqués le fameux Falcone, ancien trafiquant
d’armes, et Mohamed Bedjaoui, ancien président du
Conseil constitutionnel et ancien ministre des Affaires
étrangères, notamment.
Quand le procès s’ouvre, on ne trouve que des
seconds couteaux dans le box des accusés. Khelladi
est suspendu de ses fonctions par Ghoul. Le ministre
le convoque peu après dans son bureau et lui demande
de se rétracter s’il ne veut pas avoir de problème et
ajoute qu’ils ont «la protection du président de la
République». Il refuse de se plier à ce chantage.
Ghoul dépose alors une plainte contre lui, à l’appui
d’un dossier dans lequel il est dit que Khelladi a profité de ses fonctions pour faire soigner son fils paraplégique dans un hôpital chinois. L’accusateur devient
l'accusé. Ghoul n’est pas du tout inquiété et se
contente de répondre uniquement par «mensonge» à
un questionnaire du juge d’instruction. Le bras de la
«justice» est impitoyable : Khelladi est condamné en
mai 2015 à 10 ans de prison. Ghoul, accusé d’avoir
détourné plusieurs millions de dollars, est aujourd’hui
sénateur. L’immunité est garantie. Tant que le clan est
en place, il pourra jouir impunément de son trésor.
ALGER
ALGER
3h33
20h11
ORAN
ORAN
3h50
20H22
CONSTANTINE
3h20
CONSTANTINE
19h56
OUARGLA
OUARGLA
3h49
19h36

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