Comment être accepté en Master dans une université américaine ?
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Comment être accepté en Master dans une université américaine ?
Comment être accepté en Master dans une université américaine ? TABLE - Le système universitaire américain - Pour qui, pourquoi ? - Calendrier - Le financement - Comprendre les attentes des jurys américains - Etre un candidat international, un handicap ? - J’ai raté ma vie : je n’ai fait ni HEC ni l’X, dois-je tenter ma chance ? - Choisir son université - Bâtir un dossier convaincant - Conseils généraux - Références conseillées Le système universitaire américain Le système universitaire américain se décompose en deux étapes : l’undergraduate en college (4 ans) à la sortie du lycée, puis le Master ou le PhD (doctorat) en gradschool (2 ans et 5 ans). Les gradschools sont des écoles spécialisées au sein de l’université (droit, politique, business, arts, divinité, médecine…). Ce sont elles qui délivrent un diplôme de niveau master. L’admission fait l’objet d’une sélection rigoureuse et nécessite une préparation spécifique. Les Masters américains s’obtiennent en 6 ans. Il est peu réaliste de candidater à un Master américain sans être déjà en possession d’un Master français, l’absence d’équivalence stricte entre les Etats-Unis et la France rendront sinon votre dossier difficile à évaluer par les jurys d’admission. Moins d’un étudiant sur dix accède à une gradschool immédiatement après son undergraduate. La grande majorité des candidats s’engagent 2 ou 3 ans minimum dans la vie professionnelle avant de candidater en gradschool. Cette expérience professionnelle est un critère déterminant de l’admission. Le plus souvent celle-ci s’effectue uniquement sur dossier. Pour qui, pourquoi ? - Quels candidats ? Si vous disposez déjà d’une expérience professionnelle cohérente quel que soit votre âge, significative et avez des objectifs de carrière clairs et aussi précis que possible. Si vous parlez un anglais convenable et êtes prêt à consacrer à cette démarche de 6 mois à 1 an en ayant conscience du travail qu’il faudra fournir et des obstacles que vous ne manquerez pas de rencontrer. L’entreprise semblera presque insurmontable au premier abord, mais au prix de quelques efforts vous vous ouvrirez les portes d’une expérience unique qui peut réellement changer le cours de votre carrière, vous enrichira profondément sur le plan personnel et vous dotera d’un réseau international dont la force est incomparable à celle des réseaux franco-français. - Quels objectifs ? Si vous souhaitez enrichir votre CV d’un diplôme internationalement reconnu et accélérer votre carrière, si vous souhaitez gagner des compétences supplémentaires dans un domaine précis. Calendrier Il dépend évidemment de la capacité de travail de chacun et du temps qu’on peut consacrer à cette démarche en parallèle de son activité professionnelle. Cependant, au-delà des simples révisions et rédactions des pièces du dossier ce processus nécessite l’élaboration d’une stratégie de candidature et d’une réflexion sur votre parcours passé et à venir qu’il faut mûrir et ajuster (voire réajuster en fonction des résultats d’examens). Aussi plusieurs mois de préparation sont à prévoir entre la première visite sur les sites des écoles et le dépôt des dossiers qui s’effectue en général à partir du mois d’octobre. Le délai demeure variable en fonction des candidats mais l’écrasante majorité d’entre eux entament leurs démarches au moins 6 mois à 1 an avant les deadlines et réfléchissent des mois voire des années à l’avance. A nouveau, ce processus est long et s’étend sur de nombreux mois en parallèle d’une vie professionnelle souvent riche, à chacun de doser son effort en gardant à l’esprit que certains délais sont incompressibles (2 mois de délai sont nécessaires pour que les résultats de vos examens soient notifiés à l’école, le GMAT et le GRE ne peuvent se passer qu’une fois par mois sous réserve de disponibilité etc). Le financement Au minimum, deux ans de master aux US vous coûteront dans les 140 000 dollars. Ce chiffre conséquent ne doit cependant pas freiner le candidat : de très très nombreuses bourses existent et si le dossier intéresse le jury, il est courant de se voir offrir un « free ride » ou la gratuité complète du séjour. Reste sinon la possibilité du prêt bancaire (les deux options le plus souvent se combinent), rapidement remboursé en fonction du prestige de l’école obtenue ou le prêt à 0% de l’école elle-même. De nombreuses solutions s’offrent à l’étudiant admis. Le travail de préparation des dossiers n’est pas gratuit loin de là et totalement à la charge du candidat. C’est peut-être là où réside le principal biais de ce processus que les écoles affirment « ouvert à tous ». Il faut compter 3 000 euros (frais de préparation des examens et examens payants, frais de traduction pour les documents officiels, frais d’envoi) et aux alentours de 1000 euros minimum si vous renoncez à toute aide d’une prep school dans la préparation des examens obligatoires. Comprendre les attentes des jurys américains Les jurys ou Adcoms (Admissions Committees) sont à la recherche de candidats dits « well-rounded » (nous y reviendrons) dont le succès en gradschool puis dans leur vie professionnelle future ne fait aucun doute. Les universités américaines privées (telles Stanford, Columbia ou Harvard) ne reçoivent aucun financement fédéral et les dons des anciens élèves représentent plus de 80% de leurs budgets. Une grande attention est donc apportée au potentiel professionnel des candidats que les écoles assisteront de leur mieux dans leur recherche d’emploi. Pour cette raison, le modèle de la « bête à concours » à la française n’aura que peu de succès auprès des jurys qui ne voient dans la réussite académique qu’une qualité parmi les autres (ce modèle varie cependant pour les doctorants). Le candidat français devra donc dépasser les biais culturels dans lesquels il a été entretenu. « Well-rounded » est un des mots-clés : les jurys recherchent des individus complets qui apportent la preuve d’une réalisation académique (notes et résultats aux tests), professionnelle (carrière prometteuse et accomplissements avérés, lettres de recommandation flatteuses, projet ambitieux et mûri) et personnelle (activités extrascolaires, sportives, associatives, maîtrise des langues…). Les jurys américains au contraire des jurys français, s’intéressent à l’individu qui se présente devant eux, ils attendent un candidat complet et non un simple carnet de notes. Votre université d’origine n’est pas un critère déterminant (imaginez : « what is Po-ly-tek-nik ? »). Au postulant français de comprendre qu’avoir été bénévole investi dans une association, être passionné de chant lyrique ou avoir pratiqué le piano plusieurs années importera autant qu’une note de partiel et pourra d’ailleurs compenser des résultats moyens aux yeux de certaines universités. Pour les meilleures d’entre elles, ce critère en apparence sympathique du «well-roundness » se confond rapidement avec l’exigence d’un candidat irréprochable, scruté et jugé sur tous les aspects de son parcours (avec le nivellement socio-culturel que cela peut entraîner). Au candidat français de comprendre également la notion très américaine de « personal branding » et de ne pas se laisser décourager par des exigences qui peuvent paraître « impitoyables »… La présentation de soi comptera autant que les réalisations effectives, aux Etats-Unis elle est une compétence en soi. Etre un candidat international, un handicap ? Les universités américaines prônent la « diversité » et sont à ce titre, avides de profils variés. A cet égard, la maîtrise courante d’une autre langue et d’une autre culture sont un incontestable avantage. Cependant, votre candidature sera évaluée de la même manière que les candidatures américaines. Cela suppose de la part du candidat non américain un travail supplémentaire conséquent portant sur la compréhension culturelle des Etats-Unis, des attentes particulières des jurys et bien évidemment la maîtrise de la langue. Il faudra également faire effort de pédagogie pour faire comprendre aux jurys les spécificités culturelles liées à votre candidature (fonctionnement des études en France, signification de vos diplômes etc). S’inspirer à profit des mésaventures de ce jeune major d’HEC refusé deux fois à Harvard pour ne pas avoir jugé utile d’expliquer ce qu’était HEC… J’ai raté ma vie : je n’ai fait ni HEC ni l’X, dois-je tenter ma chance ? La première cause d’échec est l’auto-censure. Les universités américaines ne connaissent pas les subtilités du système éducatif français où votre carrière se termine ou commence à la délivrance de votre diplôme à 25 ans. Notre modèle de reproduction des élites leur est totalement étranger «but what is a grand écôôôle ? ». Ironie ou juste retour des choses, être issu d’une université française est un avantage car la structuration des études se rapproche du système américain au contraire des grandes écoles et des classes prépa, sans compter la réputation des noms comme «la Sor-bô-n’» qui est en l’espèce un véritable atout. Dans de nombreux films américains mettant en scène un français supposé issu de l’élite, c’est à la Sorbonne que le scénariste le placera et non à l’ENS ou à l’ENA, obscurs acronymes dépourvus de leur prestige national. Si l’écrasante majorité des étudiants français admis dans les meilleures universités américaines est issue des grandes écoles c’est uniquement parce que ces dernières sont les seules à proposer des sessions d’information sur les études aux Etats-Unis et à apporter une aide spécifique ! Le réseau des anciens prend ensuite le relai pour assister l’aspirant candidat. Il incombe donc à l’universitaire français rompu à la débrouillardise de fabriquer ses propres ressources là où elles sont en libre accès dans les grandes écoles. Une fois cet obstacle surmonté, les chances d’un universitaire sont aussi élevées voire supérieures à celles des candidats des écoles. Les étudiants américains intégrant une gradschool de Harvard ou de Yale sont issus de toutes les universités du pays (université du Montana, de l’Oregon, du Wisconsin etc.) et pas uniquement de la « Ivy League » (groupe réunissant les plus anciennes universités américaines privées de la côte Est comprenant notamment Princeton, Harvard, Yale, Columbia, Penn, Dartmouth… et considérées comme les meilleures du pays. Berkeley et Stanford situées sur la côte Ouest sont également excellentes et les deux seules universités prestigieuses non inclues dans la Ivy League). Comme expliqué précédemment, les jurys américains recherchent des candidats à l’avenir prometteur, complets, brillants, divers, atypiques, ambitieux, volontaires, qualités qui ne sont l’apanage d’aucune université. Choisir son université Le critère le plus important à retenir est le « fit » ou votre coefficient de correspondance aux attentes de l’école. Les gradschools américaines ont toutes des positionnements différents. Ils sont parfois subtils à identifier mais ils existent. Le plus évident d’entre eux est le pourcentage d’étudiants étrangers. Là où Princeton n’en accueille que 3% dans son Master d’Administration Publique, Columbia en accueille 55% et Harvard près de 30… Prenons par exemple les sciences politiques, là où Princeton favorise l’apprentissage domestique, Columbia est beaucoup plus orientée sur les relations internationales, Washington demeurant leader en termes d’apprentissage pratique etc. Il faut donc se renseigner soigneusement sur les points forts de l’école et vérifier qu’elle convient à votre projet et que votre CV correspondra à leurs attentes. Les écoles américaines se sont engagées depuis des années dans un marketing efficace et savent parfaitement présenter leur marque, il vous suffira de lire sur leur site internet le mot du président de l’école ou « Dean » qui vous donnera immédiatement les orientations académiques et stratégiques de l’école ainsi que les profils des candidats retenus. L’internationalisation des parcours scolaire rend chaque année le processus d’admission plus compétitif tout comme la dégradation de la situation économique qui incite les jeunes cadres à investir dans un nouveau diplôme considéré comme une valeur refuge. A moins que votre objectif soit d’intégrer le top 5 sinon rien, n’hésitez pas à sélectionner une ou plusieurs « safety schools » correspondant au niveau minimum auquel vous pensez pouvoir prétendre. En d’autres termes, si vous visez le top 5 après avoir consulté des initiés, ne négligez pas de présenter un ou plusieurs dossiers dans le top 20 ou le top 50. Aussi bon soit votre dossier, vous ne connaissez ni les attentes des écoles l’année de votre candidature répondant à des variables socio-économiques spécifiques , ni le « quota » d’étudiants admis en provenance d’Europe, ni la qualité des autres dossiers, ni la probabilité que se présente la même année un profil similaire au vôtre et qui saura se distinguer par la maîtrise d’une langue supplémentaire ou d’un sport à haut niveau. Le nombre de variables non maîtrisables qui décideront de votre admission est élevé. Présenter des écoles moins sélectives limite le risque de se retrouver les mains vides après des mois de travail. Bâtir un dossier convaincant Les requirements varient d’un master et d’une université à l’autre mais voici cependant les éléments incontournables qu’il vous faudra réunir (ajouter à cela les dissertations propres au programme présenté) : - Les tests scores Le TOEFL ou examen attestant du niveau d’anglais du candidat est obligatoire. Les universités demandent toutes un score minimum pour admettre un candidat (de 70/120 pour les moins exigeantes jusqu’à 115 sur 120). Le TOEFL nécessite une préparation d’un mois ou plus en fonction du niveau d’anglais initial. Le GMAT ou le GRE, tous deux notés sur 800. Présenter l’un de ces deux examens est obligatoire. Les universités déclarent ne pas exiger de score minimal mais pour les meilleures d’entre elles, un score en dessous de 700 sera un handicap qu’il faudra compenser par d’autres aspects plus flatteurs du dossier. En revanche un score parfait n’est en aucun cas une garantie d’admission. En d’autres termes, ces examens peuvent disqualifier votre dossier mais ne suffiront pas à le qualifier. Il ne faut donc pas les négliger sans y engloutir tout son temps disponible aux dépends d’autres pièces essentielles du dossier. Un score supérieur à 700 au GRE ou au GMAT nécessite environ deux mois de travail. Les jurys connaitront l’historique de vos scores, impossible donc de passer l’examen « pour voir »… - Les transcripts Ou relevés de note. Deux options s’offrent à vous. Vous pouvez envoyer vos diplômes et relevés de notes français à un traducteur assermenté en prenant le risque que sa méconnaissance de votre champ d’études ne le conduise à des contre-sens ou à des traductions culturellement peu explicites (comment traduit-on TD de méthode ?). Le jury ne doit pas avoir à faire preuve d’imagination pour comprendre votre parcours. La seconde option consiste à prendre attache avec votre université ou école d’origine afin de discuter avec eux des modalités de traduction des relevés (proposer par exemple une traduction de l’étudiant sous le contrôle d’un anglophone avec validation de l’université d’origine). Bien penser à y inclure un « school profile » ou une description en anglais de votre université ou école d’origine avec une explication du fonctionnement des études en France (voir le site de la commission Fulbright). - Les lettres de recommandation Elles sont une spécificité culturelle américaine et n’existent pas en France sous la forme attendue (détaillée, circonstanciée, émanant de personnes vous connaissant véritablement, contenant des anecdotes et traitant de vos qualités professionnelles académiques autant que personnelles). A votre charge d’expliquer le format attendu à vos recomenders. Elles devront être rédigées en anglais ou traduites par un traducteur assermenté, au préalable scellées sous enveloppe et confidentielles. - Le CV ou resume Là encore, le format attendu est différent de celui utilisé à des fins professionnelles. Il devra faire à peu près 3 ou 4 pages et mentionner autant vos activités extrascolaires que professionnelles (cf plus haut). - Le personal statement Cet exercice n’existe pas en France et il est absolument fondamental dans votre admission. Il est en quelque sorte la mise en perspective de toutes les pièces de votre dossier. Il répond à des spécificités culturelles bien précises : mise en avant de soi (y compris au niveau personnel), de son projet professionnel, explication de l’adéquation de la candidature à l’école et argumentation sur l’apport de l’école à votre carrière. Ce n’est pas une lettre de motivation « que-personne-ne-lit-jamais », il doit être personnel et personnalisé pour chaque école et n’en demeure pas moins extrêmement codifié (ne surtout pas se risquer à l’exercice littéraire aussi tentant cela soit-il). Une stricte limite de mots à ne pas dépasser vous est donnée (de 500 à 1000). Il peut être libre ou balisé par des questions. Chaque mot sera scruté par le jury, ce statement doit vous permettre de vous distinguer. « To stand out » ou la clé de l’admission. L’apport de votre profil et sa valeur ajoutée doivent immédiatement apparaître au jury grâce à cet essay. Voici les éléments qu’il doit impérativement comprendre : anecdote personnelle expliquant les motivations de l’individu et/ou son choix de carrière (qui suisje et pourquoi ?) exposé précis, clair, argumenté et culturellement compréhensible de votre parcours (qu’ai-je fait ? Quelles sont mes qualités ? Pourquoi avez-vous besoin d’un étudiant comme moi ?). Ici, surtout, il faut oublier la pudeur française et la bienséance de la fausse humilité tout en évitant une grotesque suffisance. exposé précis, clair, argumenté des motivations de la candidature (pourquoi lisez-vous ce dossier aujourd’hui ?) exposé précis, clair, argumenté du choix de l’école (pourquoi vous ?) exposé convaincant du projet professionnel (que vais-je accomplir grâce à votre école, quelles compétences vais-je gagner et que vais-je en faire ?) La plupart des candidats américains consacrent au personal statement une réflexion et un travail d’environ trois mois. La stratégie du premier jet gagnant semble hautement risquée et à ma connaissance sans exemple de réussite. Cet exercice nécessite une réflexion fouillée sur soi-même, le parcours professionnel passé et à venir. Il est utile de faire relire cet essay par trois ou quatre personnes mais pas plus au risque de devoir composer avec les petits conseils des uns et des autres, plus ou moins avisés… L’idéal étant de faire relire par : un ancien élève, un anglophone ou correcteur, un ami proche vous connaissant bien, un professionnel spécialiste de votre champ d’activité et en connaissant les prolongements aux Etats-Unis afin de répondre aux spécificités culturelles. Conseils généraux A moins que la culture universitaire américaine ne vous soit particulièrement familière, il est utile de rejoindre des associations d’échanges interculturels franco-américains (Tempo Tea Time par exemple), de rechercher l’échange linguistique (site web conversation exchange) et ne pas hésiter à solliciter des anciens de l’école visée. Ils seront les mieux placés pour vous renseigner sur les attentes des jurys. Ne pas hésiter également à s’adjoindre pendant une heure les services d’un admission coach qui évaluera la force de votre candidature et vous permettra d’ajuster votre choix d’écoles. Certains masters et certaines écoles sont extrêmement sélectifs, autant ne pas perdre son temps à viser trop haut ou trop bas dans le ranking des masters. Attention à bien faire appel à un coach américain. La langue doit être parfaitement compréhensible. Chaque mot de chaque essay compte. Ne pas hésiter là encore à s’offrir les services d’un correcteur : être postulant international n’excusera aucune faute de grammaire. Quelques frenchisms seront charmants, le franglais sera jugé inacceptable. Références conseillées - Classement des gradschools : http://grad-schools.usnews.rankingsandreviews.com/best-graduate-schools - TOEFL/GRE/GMAT : école Kaplan à Paris, www.kaptest.fr - Association culturelle : www.tempotime.wordpress.com - Forum réunissant de nombreux candidats de toutes les origines, une mine d’informations : www.thegradcafe.com - Echange linguistique : www.conversationexchange.com - Informations générales sur les études aux Etats-Unis et bourses : commission Fulbright, www.fulgrightfrance.org - Envoi de documents aux Etats-Unis : ne faire strictement appel qu’à Fedex.