Actifs et en sécurité Sers

Une ressource pour le programme Actifs et en sécurité
Pour mettre des outils de prévention et de gestion des
commotions cérébrales entre les mains de participants
Actifs et en sécurité
Sers-toi de ta tête au jeu
Sers-toi de ta tête au jeu d’Actifs et en sécurité
est une activité amusante qui amène les jeunes à réfléchir
et à travailler ensemble afin d’en arriver à des consensus
à propos de scénarios éthiques de la vraie vie.
Téléchargez les ressources connexes à l’adresse www.cces.ca/actifsetensecurite.
Introduction
Le jeu de prise de décision éthique d’Actifs et en sécurité est une activité amusante qui amène les jeunes à
réfléchir et à travailler ensemble. L’objet de l’activité consiste, pour les équipes, à franchir les différentes
étapes du parcours le plus rapidement possible. En cours de route, les participants doivent discuter et faire
consensus sur des situations éthiques de la vie réelle.
Le jeu a été adapté à partir du Jeu de prise de décision éthique de Sport pur. La présente version est
conçue pour encourager les enfants et les jeunes à réfléchir sur des problèmes et des événements
spécifiques reliés à la sensibilisation aux commotions cérébrales, à leur prévention et à leur gestion. C’est
amusant, adaptable, et cela amène chacun à réfléchir sur la sécurité en matière de commotion cérébrale.
Tout ce dont vous avez besoin pour démarrer se trouve ci-après!
Taille du
groupe :
Maximum 8-12 joueurs à la fois (2 groupes de 4-6 joueurs)
Âge :
10-18 ans (à adapter en fonction de l’âge – le langage, les détails)
Temps requis :
15-20 minutes (selon le nombre de questions)
Aire de jeu :
Dans un emplacement situé à l’intérieur ou à l’extérieur (~30 x 20 pi)
Équipement :
8 poteaux
8 perches
2 marqueurs pour les lignes de départ et d’arrivée
Matériel imprimé :
2 jeux de questions imprimées : Q1- Q5
1 jeu de 8 DRAPEAUX DE COULEURS DIFFÉRENTES
1 jeu de 4 DÉTOURS
1 jeu d’affiches DÉPART et ARRIVÉE
Téléchargez et imprimez ce matériel à partir du site www.cces.ca/actifsetensecurite.
Variantes :
Si vous n’avez pas de poteaux et de perches, vous pouvez attacher les
drapeaux au mur autour du gymnase, à l’extérieur d’un immeuble ou à des
arbres ou des poteaux à proximité.
Si vous n’êtes pas en mesure d’imprimer en couleur, vous pouvez créer les 8
drapeaux à l’aide de papier de construction ou de marqueurs, ou soyez
créatifs et utilisez des blousons ou des casquettes de couleur prêtés par les
membres de votre groupe.
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Mise en place
Placez un indicateur DÉPART et un indicateur ARRIVÉE à chaque extrémité de l’aire de jeu.
Disposez les huit drapeaux de couleur au hasard à l’intérieur de l’aire de jeu (~30 x 20 pi).
Le diagramme ci-dessous montre le flux de circulation sur la base d’une réponse du groupe à chaque
question, mais les véritables parcours devraient s’entrecroiser à travers l’aire de jeu. Chaque drapeau
fournit aux joueurs les directions où foncer à l’étape suivante.
Placez deux exemplaires de Q1 à la position DÉPART.
Placez Q2 au drapeau ROUGE.
Placez Q3 au drapeau JAUNE.
Placez Q4 au drapeau ORANGE.
Placez Q5 au drapeau BLANC.
Placez un DÉTOUR aux drapeaux VERT, MAUVE, BLEU et NOIR.
Les règles du jeu
Tous les joueurs débutent à la position de DÉPART.
Chaque équipe reçoit la Q1 à lire et à discuter.
L’équipe décide ensemble de la réponse et court
vers le drapeau de la couleur indiquée sur la
carte.
Si la réponse est exacte, l’équipe trouvera la
prochaine question au drapeau.
Si la réponse est erronée, l’équipe se verra imposer un
léger exercice pour retarder sa progression à l’intérieur du
parcours, après quoi elle pourra se rendre au bon drapeau.
Après la Q5, toutes les équipes courent vers la ligne
d’ARRIVÉE. La première équipe à y parvenir remporte le jeu.
Bien que les équipes soient encouragées à se hâter vers la ligne
d’arrivée, le point central du jeu est d’encourager la participation et
d’accroître l’intérêt à discuter du sujet proposé. Le jeu sert de
mécanisme pour inciter les jeunes à discuter de commotion cérébrale.
Les scénarios suscitent des points de discussion qui peuvent aider les
officiels d’équipe à fournir de l’information pertinente, à crever des
mythes et à promouvoir la prévention. Les scénarios servent aussi de
références pour de futurs événements et activités. L’importance de
« gagner » la partie n’est pas intentionnelle.
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Questions d’éthique et suggestions pour
lancer la discussion
Une fois que les équipes sont toutes les deux parvenues à la ligne d’arrivée, prenez quelques minutes pour
discuter des questions et des conséquences des différentes décisions qui étaient proposées aux
participants. Ce module jette un regard sur chaque question et vous fournit des points et des suggestions à
prendre en considération durant la discussion. Les élèves auront une variété de perceptions et de
connaissances concernant les sujets, donc soyez souples et laissez la conversation se dérouler en fonction
de leurs réponses. À nouveau, l’intérêt premier est d’engager les participants dans une conversation qui
signifie quelque chose pour eux et, en conséquence, modifier leur perception tout en les instruisant sur la
prévention et la gestion des commotions cérébrales.
Planter le décor – Votre rôle comme officiel d’équipe
À titre d’officiel d’équipe, vous suivez un groupe de jeunes athlètes à mesure qu’ils se fraient un chemin à
travers une série d’événements et de décision à l’intérieur comme à l’extérieur du sport organisé. Au
cours de cette activité, ils font face à des décisions à prendre qui ont trait à de possibles commotions
cérébrales. Vous êtes en mesure d’influencer positivement les décisions qu’ils prendront, non seulement
au cours de cette activité, mais dans leur vie quotidienne; donc il est important de comprendre le
problème. L’Annexe A vous fournit une information de base à propos de la commotion cérébrale afin de
vous aider à guider la discussion et faire en sorte que vous leur fournissez de l’information opportune et
précise.
Pensez à vos athlètes. Pouvez-vous répondre aux questions suivantes à leur sujet ou au sujet de votre
équipe dans son ensemble? Quelles sont leurs valeurs et dans quelle mesure des valeurs sont-elles
importantes pour la dynamique de l’équipe?
Quelles sont leurs priorités?
Sur qui peuvent-ils compter et qui peut compter sur eux?
Qu’est-ce que le mot « engagement » signifie pour l’équipe?
Si non, c’est maintenant le bon temps d’y répondre à l’aide des scénarios comme guide. Comme dans tout
scénario éthique, la personne doit faire un choix, mais ce n’est pas toujours facile de prendre la bonne
décision. En fin de compte, le fait de les aider à prendre de bonnes décisions va contribuer à déterminer
qui ils vont devenir comme individus, comme coéquipiers et comme citoyens.
NOTE : Vous pouvez créer vos propres questions et scénarios qui
s’harmonisent avec votre événement, activité ou groupe ou utiliser
les scénarios éthiques dans un environnement de salle de classe afin
de susciter la discussion à propos de n’importe quel problème.
Visitez le site www.cces.ca/actifsetensecurite pour avoir accès à
d’autres cartes contenant des questions additionnelles.
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Question 1 :
Jack est le meilleur compteur de son équipe de crosse.
Vous n’avez pas besoin de réviser chaque
L’équipe est opposée à une équipe adverse costaude, qui scénario au cours de votre discussion de suivi,
pratique un jeu physique et qui mène actuellement au
mais assurez-vous d’en revoir quelques-uns afin
de donner à vos athlètes un aperçu de ce que
compte de 3-1. Au début de la 3e période, un joueur
sont les commotions cérébrales ainsi que leur
frappe Jack par derrière et celui heurte la bande tête
prévention et leur gestion.
première. Il se sent étourdi et il « voit des étoiles » après
le coup. Au moment de revenir vers le banc, l’entraîneur
demande à Jack s’il est correct pour continuer de jouer. Jack veut aider son équipe à gagner, étant donné
que cette partie pourrait les aider à atteindre les séries éliminatoires plus tard dans la saison.
Jack devrait-il persévérer et terminer la partie même s’il ne sent pas bien?
Points de discussion :
Gratification à court terme vs risque à long terme?
Le coup de la possibilité d’une victoire
Faites part des signes et des symptômes d’une commotion cérébrale
Le syndrome d’un second impact
Essayez d’encourager la conversation plutôt que
de faire un discours. Demandez-leur ce qu’ils
pensent du scénario et ce qu’ils feraient. Seraitce difficile d’affronter un entraîneur ou un
enseignant?
Question 2 :
Geneviève est en train de jouer avec des amies à l’école au moment où elle glisse sur la glace et se heurte
la tête. Elle se sent un peu drôle au début, mais cela se passe rapidement. Plus tard au cours de la semaine,
Geneviève a un match de basket-ball. Pendant qu’elle court autour du terrain durant l’échauffement, elle
se met à avoir mal à la tête. Geneviève ne comprend pas pourquoi ce mal de tête est apparu de nulle part,
mais elle continue de jouer.
Geneviève devrait-elle parler à son entraîneur ou au soigneur de son mal de tête?
Points de discussion :
Être honnête avec soi-même
Comprendre la blessure
Aucun symptôme n’est trop petit
Les symptômes peuvent apparaître à retardement
Rappelez-vous que vous n’avez même pas besoin de vous frapper la tête pour subir une
commotion cérébrale – ex. le coup de fouet
À qui pouvez-vous le dire? Qui peut vous aider? Parents, entraîneur, soigneur, médecins
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Question 3 :
Au cours du dernier match de la saison, Randy a été frappé à la tête et on a diagnostiqué une commotion
cérébrale. Les effets ont duré plus de 2 mois. La nouvelle saison a débuté et le nouvel entraîneur-chef de
Randy fait un exposé sur ce que cela prend pour gagner. L’équipe étant de niveau « Junior C » supérieur,
plusieurs joueurs espèrent mériter une bourse afin de jouer Junior majeur, ou même au hockey
professionnel un jour. L’entraîneur leur dit qu’ils devraient être prêts à « sacrifier leur corps » pour
l’équipe et qu’ils auront à payer le prix des « coups et blessures ». Le jour suivant, lors du premier match
de la saison, un coéquipier subit une dure mise en échec contre la bande. Il est lent à se relever et a l’air
abasourdi au moment de revenir au banc. Randy entend alors l’entraîneur dire au joueur qu’il doit
continuer à jouer malgré la douleur.
Randy devrait-il se lever et dire à l’entraîneur qu’il a tort et que le joueur doit quitter la glace et être
évalué en raison d’une possibilité de commotion cérébrale?
Points de discussion :
La définition de commotion cérébrale
Dans le doute, attendre et ne rien faire!!
La blessure invisible – une fracture à une jambe ou à un bras serait-elle traitée différemment?
Se respecter soi-même et respecter les autres
Aider les coéquipiers – Donner en retour
La « méritocratie » – les joueurs peuvent-ils se faire entendre?
Si les joueurs se lèvent pour parler, seront-ils entendus?
Question 4 :
Bruce est l’entraîneur d’une équipe de ringuette qui représente l’école secondaire. Durant une séance
d’entraînement, il constate que l’une de ses défenseures, Rainuka, a le regard vitreux et semblent rêvasser
en plein jour, mais cela ne lui dit pas grand-chose. Après environ une heure, il constate que Rainuka, bien
qu’elle agrée à ses suggestions et directives, ne suit pas les exercices et les jeux. Le jour suivant, la même
chose se produit. Quand Bruce s’informe auprès de Rainuka, celle-ci lui dit qu’elle n’a pas bien dormi,
mais que c’est « probablement rien ».
Bruce devrait-il dire à Rainuka et à ses parents qu’elle doit voir un médecin?
Points de discussion :
Être honnête avec soi-même – la valeur de votre cerveau
Importance de la formation des parents
Rester en bonne santé est important pour
Les symptômes apparaissent différemment chez
pouvoir « Y aller » et être le meilleur possible!
chaque personne
Cacher les blessures comme les symptômes
UN seul symptôme peut révéler qu’il y a
d’une commotion cérébrale va probablement
commotion cérébrale
empirer la situation et rendre la récupération
plus longue. C’est dans l’intérêt de chacun d’être
Faire confiance à votre entraîneur
franc et honnête sur ce que nous ressentons,
Reconnaître la menace – si un joueur n’est « pas
spécialement quand il s’agit de la possibilité
là », il y a une raison
d’une commotion cérébrale.
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Question 5 :
Votre ami, Antoine, vous parle d’un joueur arrière de son équipe de soccer qui a subi une commotion
cérébrale la semaine dernière. Antoine ne pense pas que son coéquipier n’ait pas de symptômes, même
s’il affirme qu’il disputera le match de cette semaine contre votre équipe. Vous savez qu’il sera hésitant à
frapper le ballon avec sa tête, et quand vous parlez à vos coéquipiers de la blessure du joueur, un d’entre
eux suggère que vous jouiez plus de ballons dans les airs vers ce joueur.
Devriez-vous utiliser la blessure de ce joueur comme d’un moyen d’obtenir de meilleures chances ou
davantage d’occasions de marquer?
Points de discussion :
Jouer franc jeu
Respecter les autres, y compris vos adversaires
Gagner à tout prix – la victoire n’est vraie que quand elle est honnête
Comment vous sentiriez-vous si vous blessiez quelqu’un délibérément?
Le syndrome du second impact
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Dans votre trousse de matériel vous trouverez des cartes de questions, des drapeaux, et des détours.
Téléchargez et imprimez ce matériel à partir du site www.cces.ca/actifsetensecurite!
À propos du programme Actifs et en sécurité
Le programme Actifs et en sécurité fournit des ressources en vue de réduire l’incidence et la gravité des commotions
cérébrales, tout en créant les conditions de jeu actif et plus sécuritaire dans l’ensemble du système sportif canadien.
Le projet vise les entraîneurs, les soigneurs, les éducateurs, les professionnels de la santé, les leaders de la communauté, les
parents et les athlètes. Nos efforts combinés contribueront à renforcer les capacités, à engager les communautés et leurs
citoyens, ainsi qu’à former et entraîner ceux et celles qui offrent les programmes de sport au moyen d’activités qui mettent
l’accent sur la prévention et le traitement des commotions cérébrales. Les partenaires sont :
Hockey Canada
Parachute Canada
Centre canadien pour l’éthique dans le sport
Association canadienne des entraîneurs
www.hockeycanada.ca/apps
www.parachute.org/activeandsafe
www.cces.ca/activeandsafe
www.coach.ca
Le financement de ce projet a été rendu possible grâce à une contribution de l’Agence de santé publique du Canada. Les
points de vue exprimés dans le présent document ne représentent pas nécessairement les vues de l’Agence de santé
publique du Canada.
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