TV / Cinéma : 30 sociétés et organisations signent l

Transcription

TV / Cinéma : 30 sociétés et organisations signent l
N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016
A la Une
p 01/13
p1
TV / Cinéma : 30 sociétés et organisations
signent l'accord sur l'exploitation suivie
des œuvres.
Institutionnel
p5
Les Indés Radios : amende de 300 000 €
infligée par l'Autorité de la concurrence
confirmée en appel.
_______________________________________________________
_______________________________________________________
Industrie des programmes
TNT
p6
iTELE / Morandini : la rédaction adopte une
motion de défiance contre la direction à 92,2%.
p2
Chaînes locales : un cadre plus vertueux
pour le documentaire en région, mais des
inquiétudes demeurent.
Banijay Group : création de Banijay France
(activités françaises de Banijay et Zodiak,
hors fiction).
Zodiak Rights : la série belge Ennemi public
acquise par plusieurs diffuseurs en Europe,
dont TF1.
Watch Next Media : Oscar est en retard
bientôt mis en production, avec FTV, Super
RTL et Channel 9.
France 2 / Escazal Films : tournage des
épisodes 17 et 18 des Petits meurtres
d'Agatha Christie.
APC Kids : droits monde (hors Russie et
Chine) de la série Kid-E-Cats.
Technicolor Animation Productions / M6 :
saisons 3 et 4 d'Alvinnn!!! et les Chipmunks.
FranceTV Distribution : prise du mandat de
distribution internationale de Chefs auprès
de Calt.
_______________________________________________________
Entreprises et marchés
p6
SFR : débrayage ce mardi contre le projet
d'externalisation de son service client.
_______________________________________________________
Chaînes hertziennes historiques p 6
Canal+ / Vivendi : lancement dans le e-sport via
un partenariat avec l'Electronic Sport League.
Discovery Networks International : départ
de la directrice des contenus internationaux.
_______________________________________________________
Programmes
p9
France 3 : deux nouveaux jeux le week-end confiés à Eglantine Eméyé et Carinne Teyssandier.
C8 / Bam Média / Tooco : lancement du jeu
Hold-up, animé par Benjamin Castaldi, le 2
novembre à 21h.
W9 / Bertrand Chameroy : pastille
quotidienne reprenant les meilleurs
moments d'OFNI.
Série Club : la franchise DC Comics Supergirl
débarque à partir du 2 novembre.
_______________________________________________________
Audiences
TV sur câble, sat, ADSL, mobiles p 7
Eutelsat : Airbus Defence and Space et Orbital
ATK pour le satellite de remplacement à5°Ouest.
p 10
RMC Découverte / Pernel Media :
lancement réussi pour Wheeler Dealers
France.
_______________________________________________________
_______________________________________________________
International
Evénements
p 10
SMA Awards : date limite des candidatures
repoussée au 19 octobre.
_______________________________________________________
p7
Afrique : les télévisions se ruent vers les
contenus locaux.
Groupe Canal+ / Afrique : lancement le 14/10
de L'Afrique a un incroyable talent sur A+.
_______________________________________________________
Nominations, mouvements
p8
APC Kids : Lionel Marty, associé et
directeur général.
_______________________________________________________
Au fil des tweets...
Revue de presse
Agenda
__________________________________________________________________________
p 11
p 11
p 13
A la Une
TV / Cinéma : 30 sociétés et organisations signent l'accord sur l'exploitation suivie des œuvres
Dense séance de signatures ce mardi au ministère de la
Culture et de la Communication. Des représentants de trente
entreprises et organisations professionnelles de
l'audiovisuel et du cinéma se sont succédé à la table pour
signer l'Accord sur l'obligation de recherche d'exploitation
suivie relative aux œuvres cinématographiques et
audiovisuelles. Il « va permettre aux œuvres d'avoir la meilleure
diffusion possible et de rencontrer leur public dans la durée.
Dans l'univers numérique que nous connaissons, c'est un
objectif d'intérêt général majeur », a souligné la ministre
Audrey Azoulay.
Issu de la loi Création, qui a défini le cadre de cette
obligation, l'accord détaille les obligations du producteur, les
engagements des diffuseurs et distributeurs, et ceux des
sociétés d'auteurs (nos informations du 5 octobre). Il fixe une
obligation de moyens – mais aussi les limites à cette obligation –
pour le producteur, de fourniture d'informations relatives aux
diffusions pour les diffuseurs et le distributeur ainsi que
d'identification des auteurs ou des ayants droit pour les sociétés
d'auteurs. Par ailleurs, l'accord d'une durée de trois ans,
prévoit, en cas de litige, la médiation de l'Amapa (Association de
médiation et d'arbitrage des professionnels de l'audiovisuel) et
institue une mission d'observation auprès du CNC. Il sera
étendu par arrêté, a précisé la ministre.
12 réunions et 40 heures de négociations
« Pas moins de 12 réunions et 40 heures de négociations
ont été nécessaires pour parvenir à une conclusion », a ajouté
Audrey Azoulay, saluant la « capacité [des professionnels] à
construire une convergence des intérêts de tous, dans la
confiance et dans le respect du rôle spécifique de chacun ». La
négociation, menée sous l'égide du CNC, a démarré à l'initiative
des pouvoirs publics, « aiguillonnés comme il se doit [par la
SACD notamment, ndlr] », en février, avant même l'adoption de
la loi Création par le Parlement qui l'a votée fin juin.
« Le sujet n'était pas simple » du fait de la diversité des
œuvres concernées, des acteurs impliqués et des contraintes
propres au secteur (normes techniques, disponibilité des droits,
bilan coûts-recettes des efforts à réaliser, existence d'un
marché, exclusivités, chronologie des médias…), a reconnu
Audrey Azoulay. Les signataires ont réussi à « [poser] les bases
d'une filière en bon ordre de marche pour lui permettre de se
concentrer sur l'essentiel : la création et la façon dont
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences
|N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 02/13
nous portons cette création auprès du public et dans le
monde », a-t-elle estimé.
Cet accord implique les auteurs, les producteurs, les
distributeurs, les « cataloguistes », les chaînes de télévision,
les éditeurs vidéo, les plates-formes de vidéo à la demande,
les exploitants de salles de cinéma et exportateurs. Il a été
signé par l'ACCeS, l'Adef (Association des exportateurs de
films), l'API, l'ARP, Arte France, Canal+, la DGMIC, le DIRE
(Distributeurs indépendants réunis européens), la Ficam, la
FNCF (Fédération nationale des cinémas français), la FNDF
(Fédération nationale des distributeurs de films), France
Télévisions, M6, Orange, la SACD, le Satev, la Scam, le SDI
(Syndicat des distributeurs indépendants), le Sedpa, le Sevad
(Syndicat des éditeurs de vidéo à la demande), le SEVN
(Syndicat de l'édition vidéo numérique), SFR, le Spect, le SPI,
le SPFA, la SRF, TF1, l'Unevi (Union de l'édition numérique et
vidéographique indépendante), l'UPC (Union des producteurs
de cinéma) et l'Uspa.
______________________________________________________
Industrie des programmes
Chaînes locales : un cadre plus vertueux pour le documentaire en région, mais des inquiétudes demeurent
Après une année 2015 tendue, avec une réforme du soutien au documentaire inadaptée à l'économie des chaînes locales et des
suspicions sur leurs apports financiers, le climat s'est apaisé. Des aides aux documentaires dits fragiles ont été adoptées et les
nouvelles conventions triennales avec les régions devraient soutenir les diffuseurs dans leurs engagements dans la production.
Pourtant, des inquiétudes demeurent, entre l'économie fragile de ces chaînes et la réorganisation de France 3 Régions, partenaire
essentiel pour le secteur du documentaire.
C'est dans une ambiance plus détendue que s'est tenue ce
mardi la 2e session de la rencontre Territoires et création
organisée par la Scam en partenariat avec le SPI, et plus
particulièrement le débat sur l'engagement des télévisions
locales dans le documentaire. En juin 2015, lors de la première
édition, le climat était tout autre, entre la mise en pratique de la
réforme du documentaire qui a relevé d'une part l'apport en
numéraire du diffuseur à 12 000 euros par heure pour accéder
au soutien automatique et, de l'autre, l'accès même au compte
automatique à 70 000 €, et, parallèlement, une suspicion
généralisée sur les engagements en cash des télévisions
locales (nos informations du 3 juin 2015).
« L'opération vérité » est achevée
Aujourd'hui, « l'opération vérité sur un modèle que tout le
monde connaissait [avec des devis gonflés, ndlr] et qui n'était
pas totalement durable » est achevée, a considéré Vincent
Leclercq, directeur de l'audiovisuel et de la création numérique
du CNC. De nouvelles pratiques ont été mises en œuvre en
matière de transparence des budgets et de nouvelles aides
aux documentaires à faible budget (jusqu'à 150 000 €),
financés notamment par les télévisions locales, ont été
adoptées récemment par le conseil d'administration du Centre,
pour une application au 1er janvier (nos informations du
27 septembre).
Pourtant, des inquiétudes demeurent. Du côté des
diffuseurs locaux, « si l'on fait un état des lieux du secteur, rien,
ou pas grand-chose, n'a changé », a souligné Dominique
Renauld, dg de Vosges Télévision et président de l'Union des
télévisions locales de service public (TLSP). Leurs ressources ont
continué à baisser et plusieurs chaînes ont arrêté d'émettre :
« Nous sommes toujours en train de rechercher notre
économie. » Alors que tous les intervenants soulignent
l'importance des chaînes locales dans l'émergence de nouveaux
talents, de nouvelles écritures ou de regards moins
« ethnocentrés » (donc moins parisiens), pour Dominique
Renauld, « avec 1,5 million d'euros de budget, il est difficile
d'avoir un rôle moteur ». « 2017 va offrir un cadre qui va
faciliter les choses, mais tout n'est pas réglé », a-t-il estimé.
COM : abondement des fonds production d'1 € pour 3 €
Par ailleurs, la production de documentaires par les chaînes
locales a fortement chuté en 2015, du fait de la réforme du soutien
au genre, de 247 heures en tant que premier diffuseur en 2014 à
145 un an plus tard, selon le bilan de la production aidée par le
CNC. « Cela peut remonter. Cela dépend de l'implication des
régions », a estimé Vincent Leclercq. Celle-ci fait partie des
incertitudes : les nouvelles conventions triennales qui lient les
régions, l'Etat et le CNC pour 2017-2020 sont en négociation. Sur
le principe, elles contiennent une bonne nouvelle : pour les
territoires qui concluent des contrats d'objectifs et de moyens
(COM) avec leurs télévisions locales, les fonds prévus pour la
production seront abondés par le Centre d'1 € pour 3 €. Avec
une condition : un apport diffuseur minimal de 12 000 €, afin de
permettre un accès au soutien automatique. Avec le risque qu'il
devienne la norme, a reconnu Vincent Leclercq. Il a appelé à ne
pas faire « d'un plancher une politique », tout en reconnaissant
que ce n'était pas au CNC de trancher sur la question : faut-il
beaucoup de films peu financés ou moins mais mieux financés ?
France 3 Régions : les incertitudes d'une réorganisation
Une autre inquiétude formulée ce mardi tient à un partenaire
important du secteur, France 3 Régions, en cours de
réorganisation. Actuellement en procédure d'informationconsultation des instances du personnel,elle conduira à 13 directions
régionales (à l'instar des nouvelles régions administratives) avec «
13 délégués à l'antenne et aux programmes qui seront à 100 %
sur de l'éditorial [hors information] » (nos informations du 9 mai), a
expliqué Olivier Montels, directeur des antennes et des
programmes régionaux de France 3.
Mais les craintes exprimées allaient au-delà : la chaîne
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences
|N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 03/13
a fait évoluer sa politique documentaire, tandis qu'au
niveau du groupe, l'accord sur le documentaire signé entre
France Télévisions et les syndicats de producteurs entre en
renégociation vendredi. Pour le producteur Cyrille Perez
(13 Productions), représentant le SPI, France 3 « offre une plus
grande liberté artistique, permet d'autres formats, d'autres
points de vue ». Il a espéré que l'enveloppe de 11 M€ consacrée
aux documentaires initiés par les antennes de France 3
(métropole et outre-mer) soit « sanctuarisée, voire
augmentée ». Ce qu'Olivier Montels a lui aussi « espéré ».
Ajoutant : « Un maintien n'est symboliquement pas innocent. »
« Le documentaire, c'est notre vocation, notre métier », a-t-il
ajouté, reconnaissant la spécificité des antennes de France 3 :
« J'exhorte tous les patrons d'antenne à ne pas faire des sujets
nationaux avec des budgets régionaux. » Et si France 3 Régions
s'engage dans moins de films (environ 250 par an), cela répond
à une « mécanique » liée à la réforme du soutien au
documentaire : du fait du rehaussement de l'apport diffuseur à
10 400 € pour un 52' (plus 30 000 à 40 000 € en industrie), à
enveloppe fixe, ce sont 30 films produits en moins. Olivier
Montels a également défendu la politique mise en place pour le
documentaire régional, qui a conduit à une évolution de la
ligne éditoriale, a-t-il expliqué.
Une chaîne YouTube consacrée aux docs en région ?
Le basculement de la case du samedi après-midi au lundi en
3e partie de soirée, intitulée Qui sommes-nous ?, a permis de
sortir de « films très mainstream, pour un public très familial »,
donc portés vers des thématiques Histoire, découverte,
patrimoine. La case permet d'aborder des sujets « plus société, en
étant plus libre dans la narration », d'aborder des « sujets de
fonds », a-t-il expliqué, rappelant que France 3 Régions se lançait
dans des séries, aidées au développement, comme Premiers votes
(13 x 26') (nos informations du 3 juin). Quant à la disparition de La
case de l'oncle Doc, elle a été remplacée par L'heure D, une case
nationale estivale, a-t-il rappelé.
Pour Olivier Montels, les antennes régionales doivent encore
gagner en visibilité sur leurs programmes. « Il faut progresser
sur le replay et notre visibilité sur le web », a-t-il jugé. La chaîne
réfléchit ainsi « à une chaîne YouTube pour les docs en
région ». Le sujet doit être discuté avec les producteurs et les
auteurs. Ce problème de manque de visibilité ne touche
d'ailleurs pas que France 3 en région, mais aussi les
programmes des chaînes locales en général.
Tout n'est donc pas réglé. Le CNC a un « grand rôle » encore
à jouer, a estimé Dominique Renauld. « Il faut qu'il soit un
élément moteur vis-à-vis des régions pour les COM, mais aussi
auprès des auteurs et producteurs vis-à-vis des télévisions
locales pour qu'elles soient plus offensives sur la création », at-il expliqué, soulignant la « grande disparité » des diffuseurs en
matière de documentaires. Les chaînes locales doivent
« clarifier leur politique éditoriale », voire relancer leurs
engagements, a aussi souligné Cyrille Perez. Pour l'auteurréalisateur Olivier Sarrazin, président des auteurs-réalisateurs
des Hauts de France (Safir Nord), membre de la Boucle
documentaire, il faut « continuer à structurer la filière ». Il a
appelé à « la mobilisation des auteurs pour tenter d'aller vers de
nouvelles formes d'écritures, vers de nouveaux diffuseurs ». Et,
plus globalement, pour être une « force de propositions pour
que les choses changent ». Avec, en bout de course, un objectif :
« Gagner de l'argent en faisant ce métier. »
Banijay Group : création de Banijay France (activités françaises de Banijay et Zodiak, hors fiction)
Banijay Group, issu de la fusion de Banijay (LOV Group) avec
Zodiak Media (De Agostini) en février dernier, officialise ce mardi
le regroupement des activités françaises de ces deux anciens
groupes au sein d'une même entité baptisée Banijay France.
François de Brugada, actuellement CEO du pôle français de
Banijay Group, est nommé président de Banijay France,
confirme ainsi le communiqué (notre « Confidentiel » du 10 mars).
A ce titre, il supervisera donc les cinq entités hexagonales
de Banijay spécialisées dans les programmes de flux : Air
Productions (présidée par Nagui) ; Adventure Line
Productions (Alexia Laroche-Joubert) ; Banijay Productions
(François de Brugada par intérim) ; H2O Productions (Cyril
Hanouna) et KM Productions (Frédérick Lacroix). Celles-ci
continueront de garder leur identité propre, tout en bénéficiant
de la force du groupe, conformément à l'esprit créatif et
entrepreneurial de Banijay Group, fait valoir le communiqué.
Par ailleurs, la chaîne et plate-forme web Non Stop People,
joint-venture entre Banijay Group et Mediatic System, est
également rattachée à Banijay France, est-il précisé.
Plus de 2 000 heures de flux produites la saison passée
Au cours de la saison écoulée, les sociétés de production de
Banijay France auront produit plus de 2 000 heures de
programmes de flux. « Les différentes marques qui
constituent aujourd'hui Banijay France sont très
complémentaires, commente François de Brugada, cité dans le
communiqué. Cela nous permet d'attirer les meilleurs talents du
métier, de proposer des programmes dans tous les genres et de
répondre aux besoins spécifiques de chacun de nos clients. Tout
en profitant du formidable apport créatif d'un groupe
mondial, nous allons continuer à investir dans le
développement de formats et d'idées en France, pour
continuer à proposer les meilleurs contenus. »
S'agissant de la fiction, rappelons que Takis Candilis, expdg de Lagardère Studios, vient de rejoindre Banijay Group au
poste nouvellement créé de directeur de la fiction (nos
informations du 8 septembre). Basé à Paris, il prend donc la tête
des sociétés de fiction de Banijay France (Zodiak Fiction et GTV
Productions) et supervisera l'ensemble des activités de
production fiction du groupe en France et à l'international.
Banijay Group regroupe d'une part les dix-neuf sociétés de
production d'ex-Banijay basées dans onze pays (Europe,
Etats-Unis, « Australasia »), dont la France, et d'autre part,
les 45 entreprises d'ex-Zodiak Media, installées dans quinze
pays (Europe, Etats-Unis, Russie, Inde), dont la France. Il est
devenu le n° 3 européen derrière Endemol Shine Group (plus
de 2 milliards d'euros de CA) et l'allemand FremantleMedia
(1,5 Md€), filiale de RTL Group.
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences
|N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 04/13
Zodiak Rights : la série belge Ennemi public acquise par plusieurs diffuseurs en Europe, dont TF1
Zodiak Rights, la filiale commerciale de Banijay Group, a
confirmé ce mardi la vente à TF1 de la série belge Ennemi
public (10 x 60'), coproduite par Entre Chien et Loup et
Playtime Films pour la RTBF. TF1 la diffusera en prime time,
a-t-elle indiqué à Satellifax. Pour la chaîne, peu habituée aux
séries belges, Ennemi public s'inscrit dans la « veine » des
soirées fiction événements, a ajouté la même source. La série,
qui s'inspire de l'affaire Dutroux, raconte la sortie de prison
d'un pédophile « ennemi public n° 1 », incarné par Angelo
Bison. L'un des personnages est par ailleurs interprété par
Clément Manuel, qui joue l'un des lieutenants de police de la
série de TF1 Falco.
Ennemi public a été acquise par d'autres diffuseurs en Europe :
Sky pour sa chaîne Sky Atlantic en Grande-Bretagne et en
Allemagne, Movistar (Telefónica) en Espagne pour ses services
Movistar Series Xtra et Movistar VOD et Canal+ en Pologne pour
Ale Kino Channel. Ennemi public sera également « diffusée dans
les pays scandinaves (Suède, Norvège, Finlande et Danemark) sur
la chaîne C More en clair et SVOD », précise le communiqué.
Coup de cœur des premiers MipDrama Screenings, au
printemps dernier à Cannes, Ennemi public (Public Enemy pour
le titre international) a permis à la RTBF d'enregistrer plus de
25 % de pda lors de sa diffusion, selon Zodiak Rights. La société
en détient les droits monde, hors Belgique.
Watch Next Media : Oscar est en retard bientôt mis en production, avec FTV, Super RTL et Channel 9
Après la phase de convention de développement, France
Télévisions a confirmé son intérêt pour le dessin animé Oscar est
en retard (52 x 11') et s'est engagé en préachat, a annoncé Watch
Next Media (Philippe Alessandri) ce mardi. La société de
production a deux autres partenaires diffuseurs : Super RTL en
Allemagne et Channel 9 en Australie. Le préachat de cette
dernière a été trouvé par Three's a Company (Geoff Watson),
société australienne coproductrice de la série avec qui Philippe
Alessandri a déjà produit Sally Bollywood du temps de Télé Images
Productions (aujourd'hui intégrée à Zodiak Kids Studios France).
Oscar est en retard, première production de Watch Next
Media, entrera en production « d'ici à la fin de l'année »,
indique le communiqué. La série sera produite en France et en
Australie. Création originale de Sylvain Huchet et Peter
Saisselin, elle raconte les aventures que vivent tous les matins
Oscar et Malika sur le trajet de l'école, au point de les faire
arriver en retard. La création graphique est signée David
Maingault et Antoine Birot. Et la réalisation Jeremy Guiter.
France 2 / Escazal Films : tournage des épisodes 17 et 18 des Petits meurtres d'Agatha Christie
Les petits meurtres d'Agatha Christie, série qui assure de
jolis scores d'audience aux vendredis soir de France 2, se
poursuivent avec le tournage, entamé lundi pour deux mois,
des 17e et 18e épisodes, toujours à Lille et dans les environs, a
annoncé la chaîne ce mardi. Escazal Films s'attaquera cette fois
aux romans The Mirror Crack'd pour l'épisode Le miroir se brisa
et The Man in the Brown Suit pour L'homme au complet
marron, précise le communiqué.
Dans le premier, adapté par Jennifer Have et Zina Modiano,
le commissaire Laurence (Samuel Labarthe) s'intéresse à une
tentative de meurtre contre une star de cinéma, tandis qu'il sera
plongé, dans le second, adapté par Thierry Debroux, dans une
affaire d'espionnage avec l'Union soviétique. Il est toujours
entouré de la journaliste Alice (Blandine Bellavoir) et de sa
secrétaire Marlène (Elodie Frenck). Les deux épisodes sont
réalisés par Rodolphe Tissot.
APC Kids : droits monde (hors Russie et Chine) de la série Kid-E-Cats
APC Kids a sécurisé les droits monde (hors Russie et Chine)
de Kid-E-Cats, une série d'animation de 52 x 5', produite par la
société russe Studio Metranom/Metrafilms pour la chaîne CTC
en Russie, annonce ce mardi la filiale jeunesse de la société de
financement et de distribution APC (About Premium Content –
groupe Nevision).
La série Kid-E-Cats raconte les aventures de trois chatons
dont l'imagination sans limites leur permet de trouver des
solutions aussi absurdes que drôles à leurs problèmes. Nigel
Pickard sera producteur exécutif pour le compte d'APC. Ceri
Barnes (Floogals, Postman Pat, Casper's Scare School) sera en
charge de l'écriture, collaborant avec les créateurs russes du
programme, Dmitry Vysotsky et Andrey Sikorsky.
APC Kids lancera la série au MipCom. Les ventes seront
assurées par Lionel Marty qui collabore avec APC depuis deux
ans et qui devient associé et dg de la filiale (lire en rubrique
« Nominations, mouvements »).
Fondée en avril 2014 par Emmanuelle Guilbart (ex-France
Télévisions) et Laurent Boissel (ex-Zodiak Media), APC est depuis
septembre 2015 une filiale du groupe britannique Nevision.
Technicolor Animation Productions / M6 : saisons 3 et 4 d'Alvinnn!!! et les Chipmunks
M6, Nickelodeon, Super RTL et Gloob TV ont donné leur
accord à la production des saisons 3 et 4 de la série animée en
images de synthèse 3D, Alvinnn !!! et les Chipmunks (104 x 11' à
ce jour). Créée par Janice Karman, cette série est produite par
l'ayant droit Bagdasarian Productions (Ross Bagdasarian,
Janice Karman) en coproduction avec Technicolor Animation
Productions (TAP, Sandrine Nguyen, Boris Hertzog, ex-OuiDO !
Productions). Destinée aux 6-12 ans, elle met en scène Alvin, les
Chipmunks et les Chipettes dans leurs efforts pour transformer
la vie du musicien David Seville en enfer.
Les nouveaux épisodes, dont la production démarrera cet
automne, seront à l'instar des précédentes saisons,
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences
|N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 05/13
distribués sur le marché international par PGS Entertainment.
Tandis que TAP s'est assuré la commande de M6 en France,
PGS a signé l'accord de préachat avec Nickelodeon, pour ses
70 chaînes internationales hors Brésil, de Super RTL en
Allemagne et de Globosat pour sa chaîne Gloob au Brésil.
PGS a également conclu plusieurs accords de distribution
avec des partenaires média incluant Télé-Québec, Discovery/K2
en Italie, Neox en Espagne, RTBF/OufTivi en Belgique
francophone, Puls 2 en Pologne, MTVA Hongrie et LRT en
Lituanie.
Rappelons que TAP produit par ailleurs pour TF1 et Canal J
l'adaptation TV de la BD Les légendaires (26 x 22', Editions
Delcourt) et celle sur Monchhichi. D'un format de 52 x 11', ce
programme tiré du personnage créé en 1974 et connu en France
sous le nom de Kiki, est également destiné à TF1 et produit en
partenariat avec la société japonaise Sekiguchi.
FranceTV Distribution : prise du mandat de distribution internationale de Chefs auprès de Calt
FranceTV Distribution (Laetitia Recayte) a acquis le
mandat de distribution à l'international des deux premières
saisons de Chefs (France 2) auprès du producteur de la série
Calt Production (groupe Robin & Co Robin, Jean-Yves Robin),
ont annoncé les deux sociétés lundi dans un communiqué. Ces
dernières « lanceront officiellement Chefs lors du prochain
MipCom [17 au 20 octobre] auprès des acheteurs
internationaux », précisent-elles.
La vente du format Chefs sera quant à elle assurée par Calt
Distribution, au même titre que les autres formats originaux du
catalogue de Calt Production.
Rappelons que la première saison de cette série créée par
Arnaud Malherbe et Marion Festraëts a été diffusée du 11 au
25 février 2015 tandis que la deuxième a été tournée au printemps.
____________________________________________________________________
Institutionnel
Les Indés Radios : amende de 300 000 € infligée par l'Autorité de la concurrence confirmée en appel
La cour d'appel a confirmé le 6 octobre dernier la décision
de l'Autorité de la concurrence de condamner le GIE Les Indés
Radios à une amende de 300 000 euros pour ne pas avoir
respecté plusieurs engagements pris en 2006 sur les
conditions d'adhésion, de maintien et de sortie de leurs
radios adhérentes.
Le GIE s'était en effet engagé, en 2006, à modifier son
règlement intérieur pour préciser les conditions d'éligibilité et
d'adhésion au groupement, améliorer la lisibilité des procédures
d'admission, et prévoir une procédure d'exclusion transparente
et contradictoire. Ces engagements avaient été pris à la suite de
la saisine du Conseil de la concurrence (ancien nom de
l'Autorité) par Canal 9, qui exploite Chante France.
Canal 9 accusait Les Indés Radios de pratiques d'adhésion
discriminatoires, empêchant Chante France d'accéder au
marché de la publicité nationale, indispensable à ses
ressources.
Au cours de l'instruction de l'affaire, le Conseil de la
concurrence avait estimé que les conditions d'adhésion et de
maintien pouvaient être anticoncurrentielles. Le Conseil avait
constaté que certaines modifications du règlement intérieur des
Indés Radios « étaient de nature à limiter la transparence et la
prévisibilité des conditions d'entrée du groupement pour les
radios candidates ».
Estimant que certaines demandes du Conseil de la
concurrence apparaissaient « contradictoires » et suscitaient
« l'incompréhension », Les Indés Radios avaient décidé de faire
appel de la décision (nos informations du 31 mars 2015). Le GIE
soulignait notamment que les engagements validés en 2006
« confirmaient l'objectif des Indés Radios d'accueillir toutes les
radios indépendantes qui en font la demande » et que le Conseil
lui permettait d'adapter son règlement intérieur aux évolutions
du marché. A l'appui de ses affirmations, le GIE précisait que
36 radios sur 37 demandes instruites avaient intégré le
groupement depuis 2006, dont Chante France (en 2010). Sur ces
36 radios, 5 étaient des stations franciliennes, devenues
membres grâce à l'adaptation de l'article 11.2.2 sur la
conservation des équilibres régionaux, présentée à l'Autorité en
mars 2010, poursuivait le GIE.
Une sanction rigoureuse mais justifiée, selon la Cour
Dans son arrêt du 6 octobre, la cour d'appel a donc donné
raison à l'Autorité de la concurrence. Reconnaissant la
« rigueur » de la sanction infligée, « puisque son montant
représente 4,3 % du chiffre d'affaires du groupement et
atteint près de la moitié du maximum légal encouru », la Cour
considère qu'elle « n'en est pas moins justifiée par la gravité
[…] des manquements relevés, lesquels ont consisté à
méconnaître des engagements clairs et précis que le Conseil de
la concurrence avait acceptés et en contrepartie desquels il
avait renoncé à engager une procédure de sanction ».
De plus, même si la Cour a jugé que deux des manquements
relevés par l'instance n'étaient pas établis, cela « n'est pas de nature
à diminuer le montant de la sanction prononcée ; ce montant est en
effet justifié par le nombre et la gravité des pratiques en cause,
appréciées au regard des préoccupations de concurrence
auxquelles les engagements pris devaient mettre fin ».
|N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 06/13
TNT
iTELE / Morandini : la rédaction adopte une motion de défiance contre la direction à 92,2 %
Les journalistes d'iTELE ont voté à 92,2 % une motion de
défiance contre leur direction – la deuxième en quatre mois –,
après l'annonce de l'arrivée prochaine de Jean-Marc
Morandini, mis en examen fin septembre pour « corruption de
mineur aggravée », a indiqué ce mardi la société des journalistes
(SDJ). Rappelons que la chaîne a appris vendredi que
l'animateur prendra les commandes d'un magazine consacré
aux médias à partir du 19 octobre, du lundi au vendredi de 18h à
19h, une tranche horaire clé (nos informations du 10 octobre).
Sur 191 inscrits, 154 membres de la rédaction ont répondu
par vote électronique à la question suivante : « Au vu des
dernières décisions prises, notamment l'arrivée de Jean-Marc
Morandini, faites-vous confiance à Serge Nedjar (directeur de
la chaîne) et Virginie Chomicki (directrice adjointe) pour diriger
iTELE, pour faire progresser les audiences de la chaîne et
garantir son image de sérieux, de rigueur et de crédibilité ? »
Seuls trois votants ont voté contre la défiance et 5,8 % ne se
sont pas prononcés, selon la SDJ.
« On va tout faire pour que la direction revoie sa position », a
déclaré un représentant de +Libres, le syndicat autonome des
salariés du groupe Canal+, soulignant « l'impact sur les partenaires
et les annonceurs » de l'arrivée de Jean-Marc Morandini. Ce
syndicat, qui s'exprime peu à l'extérieur, avait déjà manifesté lundi
dans un communiqué son soutien à la rédaction d'iTELE.
En réponse à cette nouvelle motion de défiance adoptée par
la SDJ, les directions de iTELE et de Canal ont réaffirmé, dans
un communiqué publié en début de soirée, que « la
présomption d'innocence est un droit fondamental ».
Sur Europe 1, Jean-Marc Morandini, qui était aux
commandes de la tranche 9h-12h, demeure salarié de la station
mais est écarté provisoirement de l'antenne. NRJ 12 a, pour sa
part, décidé de diffuser l'émission Crimes qu'il produit via sa
société Ne zappez pas ! Production avec Carson Prod (Lagardère
Studios) sans faire apparaître Jean-Marc Morandini en plateau.
_________________________________________________________
Entreprises et marchés
SFR : débrayage ce mardi contre le projet d'externalisation de son service client
Les salariés des services clients de SFR ont manifesté ce
mardi leur opposition au projet d'externalisation qui les
menace en débrayant à l'appel de la CFDT et de l'Unsa, les
syndicats majoritaires.
Environ 200 salariés se sont rassemblés devant le siège de
SFR à Saint-Denis, dont certains venus du site de Gentilly (Valde-Marne). Un débrayage a aussi été observé à Marseille, le plus
gros site des services clients, selon l'Unsa. Ces services (1 500 à
1 600 salariés) sont menacés par un projet d'externalisation à
horizon fin 2017 chez le groupe marocain Intelcia (centres
d'appel), dont le rachat par Altice, maison mère de SFR,
annoncé début septembre, est en cours de finalisation.
Une annonce qui fait suite à celle, cet été, de la suppression
programmée d'ici à mi-2019 de 4 000 à 5 000 postes, soit un
tiers des effectifs, via des départs volontaires. « On ne veut pas
qu'il y ait des transferts ou externalisations qui conduisent à du
moins-disant social », a indiqué Xavier Courtillat (CFDT), qui
parle de « trahison » avec cette annonce. En juillet, lors des
négociations sur l'accord-cadre New Deal, il n'avait « pas été
question » d'externalisation ou alors « à la marge », souligne-t-il.
Dans cet accord, SFR s'engage à garder au moins 10 000
salariés et prévoit les mêmes conditions financières qu'en 2013
pour les candidats au départ volontaire. Cet accord doit être
« respecté et la base de cet accord, c'est le volontariat », a ajouté
Fabrice Pradas (Unsa). Le personnel des services clients doit
« avoir le choix et bénéficier » soit des mesures qui seront
prévues dans l'accord sur la gestion prévisionnelle des emplois
et des compétences (GPEC), dont les négociations s'ouvrent
mercredi, soit des conditions financières pour les départs
volontaires, a-t-il poursuivi. Contre les suppressions de postes et
ce projet d'externalisation, la CGT appelle de son côté à la grève
ce jeudi (nos informations du 6 octobre).
_______________________________________________
Chaînes hertziennes historiques
Canal+ / Vivendi : lancement dans le e-sport via un partenariat avec l'Electronic Sport League
Vivendi et sa filiale Canal+ viennent de signer un
partenariat avec l'Electronic Sport League (ESL), « leader
mondial » dans l'organisation d'événements e-sport,
annoncent les trois partenaires dans un communiqué
commun. Cet accord prévoit la création des premières ligues
officielles e-sports en France. « Ces compétitions […] seront
diffusées sur les antennes du groupe Canal+, qui devient ainsi
un acteur e-sport majeur dans notre pays », souligne le
communiqué. En outre, les partenaires coorganiseront en
France de grands événements internationaux de e-sport, dans
l'esprit d'ESL One et des Intel Extreme Masters, qui existent
actuellement, est-il précisé.
De son côté, Vivendi soutiendra le partenariat via ses
filiales « Universal Music Group, Dailymotion et ses activités
dans l'organisation d'événements live comme l'Olympia et
Digitick ».
|N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 07/13
Créées sur la base de l'actuel championnat national de l'ESL,
qui existe depuis 2007 en France, ces nouvelles ligues officielles
« donneront une nouvelle dimension » à ces compétitions et
« permettront aux pro-gamers français de se distinguer et de se
mesurer aux meilleures équipes internationales », ajoute le
groupe Canal+, qui sponsorise déjà la Team Vitality, l'une des
meilleures équipes professionnelles françaises.
ESL organise en France ses compétitions sur deux saisons
par an avec trois jeux phares : Counter-Strike: Global Offensive,
League of Legends et Hearthstone. « Le partenariat va nous
permettre de faire évoluer le produit en passant à 3 saisons par
an et en intégrant de nouveaux jeux », indique Samy
Ouerfelli, directeur d'ESL France, à Satellifax. « Nous sommes
__________________________________________
en discussion avec les éditeurs. On vise notamment Fifa 17
d'EA Sports, Overwatch de Blizzard, ou Rocket League de
Psyonix. Le format de la compétition va évoluer pour
s'approcher le plus possible du monde du sport. »
Le groupe Canal+ annonce également le lancement de Canal
Esports Club, un magazine dédié intégralement au phénomène
e-sport et à ses stars qui sera diffusé sur Canal+ et Canal+
Sport. Game Fever, un documentaire événement, sera diffusé
en prime time sur la chaîne le 26 octobre, à la veille de la Paris
Game Week (27-31 octobre) sur laquelle Canal+ sera présent.
ESL organise plus de 12 000 événements en ligne et plus
de 36 dans des stades qui peuvent rassembler des dizaines de
milliers de personnes.
TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles
Eutelsat : choix d'Airbus Defence and Space et Orbital ATK pour le satellite de remplacement à 5° Ouest
Eutelsat Communications a choisi Airbus Defence and Space
et Orbital ATK pour la construction du satellite de remplacement
d'Eutelsat 5 West A (position orbitale 5° Ouest), qui assure de la
distribution audiovisuelle en Europe et en Afrique du Nord, a
annoncé le groupe ce mardi. « Aux termes de cet accord, Airbus
Defence and Space fournira la charge utile du satellite, tandis que sa
plate-forme sera construite par Orbital ATK », précise le
communiqué. Le lancement d'Eutelsat 5 West B est prévu en 2018.
« Dotée de 35 répéteurs équivalents à 36 MHz et connectée à
trois faisceaux ciblés, la charge utile en bande Ku du satellite
Eutelsat 5 West B apportera à ces marchés une continuité de
service, couplée à une meilleure qualité. Les répéteurs seront
commutables permettant ainsi une flexibilité commerciale
accrue », explique l'opérateur. Il s'agit de la première
commande de l'entreprise depuis la mise en œuvre de sa
stratégie de réduction des investissements (nos informations
du 28 juin). Elle s'est traduite par une « approche de
conception par les coûts » en calant la couverture du satellite
sur les « besoins spécifiques des clients à 5° Ouest » avec,
parallèlement, des coûts de lancement réduits : le satellite
sera lancé par une fusée Proton, arrimé à MEV-1, le premier
module d'extension de mission (MEV) développé par Orbital.
____________________________________________________________________
International
Afrique : les télévisions se ruent vers les contenus locaux
Biberonnés aux séries américaines comme Dallas et
Dynastie dans les années quatre-vingt, abreuvés ensuite de
telenovelas sud-américaines bon marché et toujours très
prisées, les téléspectateurs africains se voient désormais
proposer des programmes auxquels ils peuvent enfin
s'identifier. La révolution des contenus proposés aux Africains a
tardé mais, depuis une dizaine d'années, elle s'opère à marche
forcée, sous l'impulsion conjointe de chaînes satellitaires
souvent étrangères et de télévisions locales qui répondent ainsi
à une demande forte de leurs téléspectateurs.
chaînes publiques, les recettes publicitaires et les abonnements
pour chaînes payantes, devrait atteindre 8,6 Md$ (7,7 Md€) en
2021, toujours selon Dataxis.
Précurseur en matière de contenus locaux, le Nigeria fait
figure d'exception, avec l'obligation faite aux chaînes locales
d'offrir 70 % de programmes nigérians. Dans un pays où les
séries locales existent depuis plusieurs dizaines d'années, cette
exigence du régulateur national n'a pu se concrétiser que grâce
à l'extraordinaire locomotive du Nollywood, une des trois
premières industries cinématographiques au monde avec
Hollywood aux Etats-Unis, et Bollywood en Inde.
Afrique : un marché de près de 8 Md€ en 2021
L'offre de contenus locaux « relève du bon sens »
Les Kényans se régalent désormais devant la comédie Real
Househelps of Kawangware (« Les vraies domestiques de
Kawangware », du nom d'un bidonville de Nairobi) ou encore la
déclinaison nationale des Guignols de l'info, tandis que sur le
reste du continent se sont multipliés les talk-shows et autres
émissions de téléréalité telles que Big Brother Africa. Et la
demande devrait continuer à progresser : le nombre de foyers
disposant d'une télévision va doubler dans les dix prochaines
années, pour passer à plus de 150 millions, selon le cabinet
d'études Dataxis.
Le marché africain, qui pesait près de 6 milliards de dollars
en 2015 (5,4 milliards d'euros), en additionnant les budgets de
Outre l'émergence d'une filière comprenant scénaristes,
acteurs et techniciens, Nollywood a montré que « les stars
pouvaient provenir du Nigeria, qu'elles n'avaient pas à être
forcément un superhéros américain », rappelle Eugenia Abu,
directrice exécutive de l'autorité nigériane de la télévision.
L'offre de contenus locaux « relève du bon sens », commente
Olivier Laouchez, pdg du groupe Trace (MTG). « Quand on veut
rentrer dans la vie des gens, il faut parler leur langue. L'émotion
est forcément plus forte quand on parle leur langue et quand on
leur parle avec des contenus dans lesquels ils se retrouvent »,
explique celui qui a lancé huit chaînes sur le continent.
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences
|N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 08/13
Le groupe a ainsi des chaînes dédiées spécifiquement au
Nigeria, au marché swahiliphone (Kenya et Tanzanie entre
autres), lusophone (Angola et Mozambique), avec une
programmation d'artistes locaux. Et comme ces différentes
chaînes sont souvent toutes présentes sur un même bouquet,
les amateurs de musique du Nigeria peuvent également voir les
dernières nouveautés au Kenya. « Donc on est très locaux mais
en même temps, nous sommes des connecteurs des richesses
africaines », explique Olivier Laouchez.
Les gros opérateurs privés du secteur ne s'y sont pas
trompés, qui déclinent depuis plusieurs années des
programmes de téléréalité et de détection de talents type
Nouvelle star avec des candidats africains, comme A+, le
bouquet du groupe Canal+, qui lance le 14 octobre la première
édition de L'Afrique a un incroyable talent (Periscoop) (lire
rubrique « Programmes »). A l'autre bout du spectre, les chaînes
nationales tentent, elles aussi, de rapprocher le téléspectateur
de leur quotidien, comme à Maurice.
« Ma stratégie, c'est de nous différencier des opérateurs de
télévision, payants notamment. La solution, c'est de proposer des
programmes locaux », explique Amoordalingum Pather, le
nouveau dg des 17 chaînes de la télévision nationale (MBC). Ce
dernier veut faire passer de 10 % à 70 % la part des productions
locales tout en concédant se heurter au caractère embryonnaire
de la filière de création audiovisuelle, dans un pays qui n'a pas
encore ouvert son marché aux chaînes privées locales.
« Africanisation des contenus »
Sur le reste du continent éclosent des chaînes visant des
publics de plus en plus spécifiques, sur des critères régionaux
ou ethniques. Au Kenya, par exemple, Inooro TV, lancée en
octobre 2015, s'adresse dans leur langue vernaculaire aux
Kikuyus, l'ethnie la plus nombreuse du pays. Cette
« Africanisation des contenus » a été au cœur des débats fin
septembre à Maurice de la première édition du nouveau rendezvous des professionnels du secteur, NextTV CEO Africa.
Mais, pour Bernard Azria, un des poids lourds du secteur
avec sa société Côte Ouest, « le vrai débat, c'est l'africanisation
du paysage audiovisuel africain ». « Pendant des années,
l'espace audiovisuel de l'Afrique francophone, c'était celui que
l'ancien colon voulait bien leur envoyer au titre de la
coopération. Aujourd'hui, estime Bernard Azria, il y a une fenêtre
d'opportunité pour les sociétés africaines de s'approprier leur
espace audiovisuel » avant que les acteurs privés étrangers ne
raflent la mise.
Groupe Canal+ / Afrique : lancement le 14 octobre de L'Afrique a un incroyable talent sur A+
La chaîne africaine A+ du groupe Canal+ lancera du
14 octobre au 23 décembre la diffusion de la première édition
de L'Afrique a un incroyable talent, un divertissement produit
par Peri Cochin via sa société Periscoop, a annoncé Canal+.
Soit 10 semaines de compétition à découvrir en prime time tous
les vendredis à 20h30, avec des candidats de tous âges, venant
de toute l'Afrique francophone.
Après plus de deux mois de casting à travers toute l'Afrique
francophone (Côte d'Ivoire, Mali, Burkina, Sénégal,
Cameroun…), près de 200 artistes (jongleurs, contorsionnistes,
magiciens, chanteurs, acrobates, humoristes, danseurs,
comédiens, musiciens, peintres…) vont tenter de séduire le jury
composé de trois artistes reconnus : la chanteuse Angélique
Kidjo (Bénin), la comédienne et humoriste Claudia Tagbo (Côte
d'Ivoire) et le musicien Fally Ipupa (République démocratique
du Congo), détaille Canal. Le 1er « meilleur talent du continent »
gagnera la somme de 10 millions de francs CFA (15 245 €) à
l'issue de la grande finale du 16 décembre.
Outre les 10 prime time hebdomadaires de 90 minutes, la chaîne
proposera 45 émissions quotidiennes de 13 minutes à partir du
lundi 17 octobre à 19h45, pour vivre au quotidien l'aventure
humaine et artistique des candidats. Les animateurs Konnie Touré
et Daouda Sané seront à leurs côtés depuis les coulisses pour ne
rien manquer des meilleurs moments de cette émission.
Enfin, A+ proposera également une émission spéciale le
23 décembre à 20h30 qui fera revivre les meilleurs moments de
cette première édition.
Lancée en octobre 2014 par le groupe Canal+ en Afrique
francophone, A+ est disponible en exclusivité sur Les Bouquets
Canal+ en Afrique. En France, elle est accessible sur le canal 201
dans les Offres Canal et aux Caraïbes sur le canal 55.
_____________________________________________________
Nominations, mouvements
APC Kids : Lionel Marty, associé et directeur général
Lionel Marty, ex-Moonscoop et dg de The Distribution
Factory depuis deux ans, est entré au capital de APC Kids,
filiale de distribution jeunesse d'APC, et en devient le directeur
général, annonce ce mardi la société de financement et de
distribution APC (About Premium Content) dans un
communiqué. Lionel Marty travaillait déjà depuis près de deux
ans avec APC Kids via sa société The Distribution Factory,
consacrée à la distribution internationale de programmes
jeunesse, dans le cadre d'un accord de distribution.
« L'entreprise fermera le 31 décembre et l'ensemble de son
activité sera transférée chez APC Kids », précise Lionel Marty,
interrogé par Satellifax.
Ancien président des ventes internationales de Moonscoop,
Lionel Marty a « une vaste expérience dans la distribution et
le marketing de propriétés jeunesse sur le marché
international, notamment avec les marques Fantastic 4, Code
Lyoko, Chloe's Closet ou Sam Sam », fait valoir APC dans son
communiqué.
« Nous avons la même vision du métier, le même esprit
"boutique" », précise Lionel Marty à Satellifax. « L'idée est de
faire peu de projets mais de très beaux projets. Il ne s'agit pas
de bâtir un gros catalogue mais d'avoir les
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences
|N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 09/13
meilleures propriétés jeunesse en faisant du spécifique
et du qualitatif, dans tous les sous-genres : preschool, cartoon,
aventures et fiction jeunesse ». Le catalogue APC KIds compte
les séries d'animation Mamette (2 Minutes pour M6) ; la sitcom
animée Fils de Wouf (ou Zoli & Pokey – 2 Minutes/Doghouse Films
pour Gulli) ainsi que la série Kid-E-Cats (Studio
Metranom/Metrafilms pour CTC en Russie) acquise tout
récemment (lire en rubrique « Industrie des programmes »).
Après deux ans de collaboration avec APC Kids, Lionel Marty
se félicite de « cette nouvelle étape », « cette croissance
organique », ne précisant toutefois pas la hauteur de sa
participation dans la société.
Fondée en avril 2014 par Emmanuelle Guilbart (ex-France
Télévisions) et Laurent Boissel (ex-Zodiak Media), APC est
depuis septembre 2015 une filiale du groupe britannique
Nevision.
Discovery Networks International : départ de la directrice des contenus internationaux
Discovery Networks International (DNI), dirigé par JB
Perrette, a annoncé ce mardi la restructuration de ses
équipes créatives basées à Londres afin de renforcer le
marché britannique et d'en faire une source majeure de
création de contenus pour l'ensemble du groupe, s'inscrivant
dans une logique « local to global ». La volonté est de réaffirmer
les investissements locaux avec l'ambition de créer plus de
franchises globales, souligne le communiqué.
Dans ce contexte, Marjorie Kaplan, qui avait été promue en
août 2015 au poste nouvellement créé de présidente, en charge
des contenus internationaux chez DNI à Londres (nos informations
du 20 août 2015), quitte le groupe à la fin de l'année, après y avoir
exercé pendant vingt ans, indique le communiqué. Elle avait lancé la
chaîne Discovery Kids, pris la direction d'Animal Planet en 2007 et
plus récemment celle de la chaîne de lifestyle TLC.
Susanna Dinnage promue
La division « International Content Group » qu'elle dirigeait,
fera désormais partie des marchés Royaume-Uni/Irlande et
sera placée sous la direction de Susanna Dinnage, actuellement
general manager de Discovery Networks UK/ Ireland, et promue
president & managing director, Discovery Networks
UK/Ireland. Ses responsabilités incluent la création de
contenus pour l'international.
Dans ses nouvelles fonctions, elle aura pour mission de
développer de nouveaux genres et formats pour le public
britannique avec un angle international. Elle travaillera
également avec les équipes internationales pour identifier les
meilleures idées et histoires qui peuvent s'exporter vers d'autres
marchés dans le monde, détaille DNI.
Susanna Dinnage a plus de vingt ans d'expérience dans
l'audiovisuel. Elle a commencé sa carrière chez MTV et a ensuite
fait partie de l'équipe de lancement de Channel 5. Elle a intégré
Discovery il y a sept ans et a exercé différents postes à
responsabilité. Sous sa direction, le marché UK a doublé son
chiffre d'affaires et vu le lancement de plusieurs chaînes dont
TLC.
_____________________________________________________________________
Programmes
France 3 : deux nouveaux jeux le week-end confiés à Eglantine Eméyé et Carinne Teyssandier
France 3 diffusera deux nouveaux jeux le samedi et le
dimanche à partir du 29 octobre, a annoncé la chaîne sur son
site internet. Le premier, Trouvez l'intrus, sera diffusé les
samedis à 17h15. Présenté par Eglantine Eméyé (Midi en
France, France 3) et créé et produit par Air Productions (Nagui),
filiale de Banijay Group, ce jeu consiste à trouver la mauvaise
réponse qui se cache parmi les bonnes. Après deux manches,
un seul des quatre candidats en lice est sélectionné en demifinale pour affronter le gagnant de la précédente émission. Celui
qui obtient le plus de bonnes (et donc mauvaises…) réponses
accède à l'épreuve finale.
Carinne Teyssandier (Mon food truck à la clé, France 2)
présentera pour sa part 8 chances de tout gagner les
dimanches, à 17h15 également. Le concept de ce jeu produit
par Effervescence Label repose sur un quiz de culture
générale et de rapidité par équipes de deux. Plusieurs
réponses sont possibles, matérialisées par huit écrans placés au
cœur du décor. Pour les candidats, l'objectif est de conserver le
maximum d'écrans pour rester en course, puis accéder à la
finale et multiplier leurs gains jusqu'à 8 000 euros. Ces deux
programmes remplacent le jeu Personne n'y avait pensé
(Endemol France) animé par Cyril Féraud.
C'est la première fois que ces deux animatrices présenteront
un jeu.
C8 / Bam Média / Tooco : lancement du jeu Hold-up, animé par Benjamin Castaldi, le 2 novembre à 21h
C8 mettra à l'antenne le mercredi 2 novembre à 21h son
nouveau jeu Hold-up, créé et présenté par Benjamin Castaldi, a
annoncé la chaîne ce mardi. Pour l'instant « prime
événementiel » avec deux numéros tournés, Hold-up est une
coproduction entre Bam Média, la société de Benjamin Castaldi,
et Tooco : cette société créée par Aurélien Lipiansky est
dorénavant intégrée au nouveau pôle Production Valley du
groupe Newen (nos informations de ce mardi), devenu
Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax
Directeur des publications Satellifax et Satellimag : Joël Wirsztel. Abonnements : Véronique Olasz, Sophie Baudet – Tél : 01 40 29 47 48 – [email protected], www.satellifax.com/abonnement
3 mois : 1 000 €, 1 an : 3 500 €. Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur
de la rédaction : Joël Wirsztel : @joelwir – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Tristan Brossat, Patrick Caradec, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale PaoliLebailly, Isabelle Repiton, Carole Villevet. Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 22e année de publication – © 2016 Fréquences
|N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 10/13
son actionnaire majoritaire en début d'année.
Le principe du jeu : tenter de remporter la mise maximum,
soit 100 000 euros, en sauvant des coffres (correspondant à des
sommes d'argent ou à d'autres options… comme la
banqueroute) en répondant correctement à des questions, avec
l'aide d'une personnalité, indique le communiqué. Pour ce
premier numéro, l'animateur accueillera Christine Bravo,
Matthieu Delormeau et Olivier Minne.
W9 / Bertrand Chameroy : pastille quotidienne reprenant les meilleurs moments d'OFNI
Bertrand Chameroy, qui anime en direct chaque mardi à
22h45 l'émission OFNI, l'info retournée (R&G) sur W9, sera
présent quotidiennement à l'antenne à partir du 31 octobre
dans une pastille reprenant les meilleurs moments de son
émission hebdomadaire, a annoncé la chaîne ce mardi dans un
communiqué. Intitulé OFNI, l'info du jour, ce best-of de
quelques minutes sera programmé à 20h40.
Rappelons que le premier numéro d'OFNI, l'info retournée a
rassemblé mardi 27 septembre 297 000 téléspectateurs pour
une pda de 3,1 % et 313 000 personnes (2,7 % de pda) la
semaine dernière.
Invité de La médiasphère sur LCI fin septembre, Jérôme
Fouqueray, dg de W9, faisait part de sa volonté de confier
prochainement plusieurs prime time à Bertrand Chameroy, exchroniqueur de Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste ! sur
C8 (nos informations du 29 septembre).
Série Club : la franchise DC Comics Supergirl débarque à partir du 2 novembre
Série Club proposera à partir du mercredi 2 novembre à
20h50 la première saison de la série Supergirl (20 x 42'), inédite
à la télévision française. Produite par Berlanti Productions, DC
Entertainment et Warner Bros. Television pour la chaîne CBS,
cette série issue de la franchise DC Comics (Gotham, Flash,
Arrow…) raconte les aventures de Kara Zor-El, cousine de Kal-El,
futur Superman. Sauvée par ses parents juste avant la
destruction de la planète Krypton, cette Supergirl incarnée par
Melissa Benoist (Glee) atterrit sur terre où elle devra apprendre
à contrôler ses super-pouvoirs. Une fiction créée par Greg
Berlanti et Ali Adler au budget de 14 millions de dollars
(12,6 M€) qui propose des effets spéciaux spectaculaires
saupoudrés d'une bonne dose d'humour.
Elle a été diffusée à partir d'octobre 2015 sur CBS où
l'épisode pilote a rassemblé près de 13 millions de
téléspectateurs. A noter qu'en France, elle a été proposée au
même moment en US+24 sur le service MyTF1 VOD. Rappelons
qu'Ara Aprikian, dga en charge des contenus du groupe TF1, a
annoncé que la série serait également diffusée cette saison sur
TMC (nos informations du 27 juin).
Série Club est distribuée en exclusivité sur Canalsat (et
désormais dans les nouveaux bouquets Canal de Free et Orange).
________________________________________________________________________
Audiences
RMC Découverte / Pernel Media : lancement réussi pour Wheeler Dealers France
Lancement réussi pour l'adaptation française du format
anglais Wheeler Dealers (Discovery Channel). Les deux
premiers épisodes diffusés lundi soir à partir de 20h50 sur RMC
Découverte ont réuni respectivement 405 000 téléspectateurs
pour 1,5 % de pda et 389 000 pour 1,7 % de pda (4 ans et plus),
se félicite la chaîne dans un communiqué. Sur la tranche 21h22h47 : Wheeler Dealers France a rassemblé une moyenne de
398 000 personnes. Sur les hommes de 25-49 ans, la chaîne
affiche une pda de 3,7 % sur cette même tranche.
« Malgré la forte concurrence de ce lundi 10 octobre, RMC
Découverte a réalisé une augmentation d'audience de 45 % par
rapport aux audiences des quatre précédents lundis », fait valoir
la chaîne, évoquant un pic à 628 000 téléspectateurs à 21h48.
Produite par Pernel Media, Wheeler Dealers France (10 x 52')
est diffusée tous les lundis en prime time. Chaque émission voit
les deux animateurs, Gerry Blyenberg et Aurélien Letheux, acheter
et remettre en état des voitures anciennes (2CV, Alpine A310 ou
504 Coupé…) qu'ils revendent ensuite au meilleur prix.
_____________________________________________________________________
Evénements
SMA Awards : date limite des candidatures repoussée au 19 octobre
La date limite des candidatures pour la 5e édition des
Social Media Awards (SMA) qui conclura la 24e journée
NPA-Le Figaro le 15 novembre prochain est repoussée au
mercredi 19 octobre, ont indiqué ses organisateurs. Les
candidatures sont gratuites et à effectuer directement en
ligne sur www.smafrance.tv. Une nouvelle catégorie est
mise en place cette année : le trophée du meilleur dispositif
360° – réalité virtuelle sur un événement TV. Elle rejoint
celles de la meilleure opération de social TV sur une
émission hors prime time, de la meilleure opération de social
TV sur une émission de prime time, du meilleur guide de
programme ou service de recommandation, de la meilleure
interface de service de catch-up, de la meilleure interface
VOD ou SVOD, de la fonctionnalité TV la plus innovante, du
meilleur dispositif de communication numérique, de la
meilleure chaîne ou producteur web, de la meilleure
empreinte numérique de chaîne, de la personnalité
numérique de l'année.
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences
|N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 11/13
Au fil des tweets…
Mardi's tweets : Curiel, Ternisien, Laubier, Cassini, Mercereau, Villevet, Guillon, Azoulay, Schmitt, Guény, Ferrer...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine
sont conservées… sauf exception charitable !Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax
@puremedias
@puremedias
–
@bchameroy décroche une pastille
quotidienne sur W9 http://bit.ly/2dRlYCe
@lezappingdupaf Jean-Louis Debré aux
commandes de "Conseil d'indiscipline"
dès le 31 octobre sur Paris Première
#ParisPremière
@Jon_Curiel Septembre 2016 : meilleur
mois en audience dans l'histoire de
@ParisPremiere
@jeromegodefroy
Ainsi
donc
@RTLFrance
est
officiellement
"consterné" par Zemmour, tout en lui
laissant micro ouvert. Consternant, en
effet. #RTL50ans
@xternisien Des journalistes qui
fustigent Zemmour, mais lui tendent
toujours leur micro. #faux-culs
prépare son premier long métrage
http://bit.ly/2dsKVTm #LGDM
@Offremedia NextRégie organise
l'arrivée de @numero23tv en régie et
l'extension de ses marques
@Francetele 2 #Fraternité, #diversité,
#tolérance : FranceTélé s'engage aux
côtés de #fraternitegenerale avec un joli
message "Ensemble plus haut" !
@tf1pub TF1 Publicité présente ses
conditions
commerciales
2017 :
#Premiumisation
#Simplification
#Innovation
@villevet Gros bide pour le
documentaire #Sarkozy diffusé hier soir
sur @France3tv : moins de 1,1 MT (4,3 %
pda slt). #France3 6e chaîne de la soirée
@c2laubier
Laurent
Samama
@laurentsamama a assuré devant le CSA
@csaudiovisuel que @YouTube n'est pas
un #éditeur. Vraiment ? http://lc.cx/EMa
@BrunoGUILLONoff
Joyeux
anniversaire @RTLFrance !!! Ravi de faire
modestement partie de cette belle
histoire ! #RTL50ans
@sandrinecassini Twitter est trop cher
pour attirer un repreneur
@Lubiie #TheYoungPope s'affiche dans
le métro le 24/10 sur @canalplus
@FremantleMedia
@puremedias Nicolas Canteloup : "Il ne
fallait pas toucher aux Guignols"
@DamienMercereau
#MadMag
@martialboboy évincé : la mauvaise
valse des animateurs de NRJ 12 Lire sur
@TVMAG
@LGDM_Officiel Harry
Roselmack
@AAzoulay Nouvel accord pour les
professionnels du #cinéma et de
l'audiovisuel qui va permettre aux
œuvres d'être diffusées + largement et
+ longtemps
@fandoetlis Au MCC avec Jacques
Fansten pour la signature de l'accord sur
l'exploitation des œuvres. Un beau
résultat pour la création et le public.
@RonyHerve La @webscam signe
l'accord sur l'exploitation suivie. Une
avancée salutaire @AAzoulay @LeCNC
@FabienneSchmitt Intelligence, vivacité,
énergie, bienveillance, théâtralité…
@C_Barbier c'est tout cela. Heureusement
l'aventure continue cher @C_Barbier
@MaximeGueny Enregistrement ce soir
pour @France3tv d'On refait le boulevard,
spectacle composé d'extraits de pièces
réinterprétés par cast haut de gamme
@zive
Au
XVe siècle,
comme
aujourd'hui, les élections divisent le
peuple. #insidemedicis
@W9 Les #Simpson vous donnent
rendez-vous samedi 29 octobre à partir
de 19:40 pour une soirée spécial
#Halloween sur W9 !
@RomualdFERRER
#DALS
@olivierminne et @katrinapatchett
s'affichent dans toute la France. Rdv
samedi à 20h55 @TF1
@MolotovTV Hello @SNCF, sur quel
trajet peut-on profiter au mieux de la
télé
sur
Molotov
en
4G ?
#DemandezauCM
@ARCEP La carte interactive de l'Arcep
vous donne un début de réponse
@MolotovTV cc @SNCF ! #TGV #trains
#RER #transilien http://arcep.fr
(Tweets relevés le mardi 11 octobre)
_________________________________________________________________
Revue de presse
Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos
propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés
comme reflétant les vues de notre rédaction.
Ambition intime : et l’on feignit de découvrir avec M6 la peopolisation de la politique
(Frantz Durupt, libération.fr, lundi 10 octobre)
[Alors que les bonnes audiences (13,6 % de pda) d'Ambition
intime (Potiche Prod), présentée par Karine Le Marchand ce
dimanche sur M6 ont fait tiquer nombre de journalistes.]
[…] Aussi insupportable que sa mise en scène puisse être,
l'initiative de M6 complète pourtant une tendance à l'œuvre
depuis de nombreuses années. Les émissions de confessions de
politiques existent au moins depuis 1985 et le lancement sur TF1
de Questions à domicile, présentée par Anne Sinclair et PierreLuc Séguillon. Pendant longtemps sur Canal+, dans En aparté,
Pascale Clark a aussi joué le jeu du cadre intimiste pour
atteindre une forme de « vérité ». Encore récemment,
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences
|N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 12/13
sur France 3, Marc-Olivier Fogiel avait fait s'allonger sur le
divan de son émission Jean-François Copé ou encore Jean-Luc
Mélenchon pour des psychanalyses express. Enfin, Des paroles et
des actes, sur France 2, disposait d'une séquence très « psycho »
menée par Nathalie Saint-Cricq.
Quant à Laurent Delahousse, il ne rechigne jamais, dans son
20 heures, à poser des questions anecdotiques avec l'air grave
de celui qui va enfin obtenir un « parler vrai ». Pourquoi donc
Karine Le Marchand n'aurait-elle pas le droit de poursuivre
l'œuvre entamée par d'autres ? D'ailleurs, elle-même l'a
expliqué au Point : si elle fait ça, c'est parce qu'elle a constaté
l'échec du journalisme politique traditionnel à ne pas mélanger
les genres. « Ce sont les journalistes politiques qui publient du
"off", du bashing, du "buzz", des petites phrases, des choses qui
n'ont strictement rien à voir avec les programmes », dit-elle.
Le choix contesté de M6 est en effet le revers de cette ligne
médiatique jamais interrogée : celle de laisser les enjeux de
personnalités et de sondages occuper l'essentiel de la place,
avec force décryptages de « coups de com » et analyses des
piques lancées par les uns aux autres. Une dépolitisation du jeu
politique qui ne peut que conduire à une situation où tout se
vaut. Et qui aboutit logiquement à voir apparaître, détendue et
souriante face à Karine Le Marchand, Marine Le Pen. Il est vrai
que l'exercice de la confession politique, innocent en apparence
tant qu'il se jouait avec les candidats des grands partis de
gouvernement, devient beaucoup moins anecdotique quand il
concerne la présidente du FN. Mais à partir de quand a-t-on
trouvé judicieux de jouer à ce jeu avec les autres ?
Bruno Patino : quelle place pour les visages de l'antenne dans la télévision de demain ?
(Bruno Patino, directeur éditorial d'Arte, interrogé par Cyril Lacarrière, l'Opinion, mardi 11 octobre)
[Alors que Bruno Patino, ancien directeur des programmes,
des antennes et du numérique de France Télévisions, désormais
directeur éditorial d'Arte, publie ce mercredi Télévisions
(Editions Grasset) où il évoque d'une part ses cinq années au
sein du groupe public mais surtout la transformation d'un média
devenu multiple.]
Q : En lisant votre livre, le lecteur croise de nombreuses
personnalités qui font la télévision. Quelle sera leur place dans
la télé qui se dessine ?
Bruno Patino : C'est la vraie question, à laquelle on ne peut
pas totalement répondre. L'image ne peut pas se passer
d'incarnations, de la même manière que YouTube a ses
Youtubeurs. En revanche, savoir s'ils seront aussi durables qu'ils
l'ont été jusqu'ici… J'ai tendance à penser que l'éphémère va
s'accélérer, que la profusion inouïe d'images et de rendez-vous
télévisuels empêchera que ces personnalités nous
accompagnent durant quatre ou cinq décennies. Rendez-vous
compte que Michel Drucker fait de la télévision depuis 52 ans !
Q : Vous évoquez le cas de Patrick Sébastien, qui rencontre
un fort succès populaire, mais avec une faible résonance sur les
réseaux sociaux. Est-ce tenable dans la télévision du XXIe
siècle ?
BP : Le fait de ne pas être présent dans la conversation
sociale ne veut pas dire ne pas être présent dans le partage. Il y
a deux types d'émissions à très forte audience : celles qui ont un
impact durable dans la conversation sociale et celles qui sont
plus éphémères. La télévision devient de plus en plus, et je n'y
inclus pas Patrick Sébastien, une télévision d'accompagnement,
dont il ne reste pas grand-chose. Il me semble aujourd'hui
impossible de produire une émission de divertissement qui ne
« crante » pas sur les réseaux sociaux. Cela veut dire qu'il lui
manque quelque chose, qu'elle ne fait plus événement. […]
France Inter : la durée totale des spots dans la matinale a paradoxalement baissé depuis octobre 2015
(Aude Dassonville, télérama.fr, mardi 11 octobre)
[Alors que la publicité commerciale est désormais autorisée
sur les antennes de Radio France sous certaines conditions
depuis un décret entré en vigueur au printemps dernier (nos
informations du 7 avril).]
[…] Six mois plus tôt pourtant, il nous avait semblé que les
écrans publicitaires de la matinale de France Inter (l'émission la
plus écoutée de tout le groupe, voire du marché) étaient bourrés
à craquer. Pour en avoir le cœur net, nous avions sorti le
chronomètre, un jour d'octobre choisi au hasard. Et de fait,
entre le 7 octobre 2015 et le 7 octobre 2014, la durée de la pub
entre 7 et 9 heures avait augmenté de 30 %, passant d'un peu
moins de sept minutes à plus de neuf… Une véritable torture
pour des oreilles qui n'en demandaient vraiment pas tant, et
une angoisse pour l'avenir : à quoi allait ressembler l'antenne
une fois que les annonceurs hier indésirables l'investiraient à
loisir ? Ce 7 octobre 2016, on a donc repris notre calculette. Et là,
surprise : la jauge est retombée à environ 7 minutes. En tout,
dix-sept annonces ont été diffusées, dont quatre autopromos
(deux pour des émissions du jour même, deux pour des rendezvous du week-end) et quatre mentions de sponsors. On peut
toujours compter sur Bleu Forêt pour annoncer météo et saison
des chaussettes, et la GMF, le point route, tandis qu'Adrea
Mutuelles assurait le lancement de l'édito éco de Dominique
Seux — la loi n'autorise pas le parrainage des chroniques
d'opinion et des émissions d'information, mais passons. Enfin,
surprise des surprises : seules deux publicités commerciales ont
été diffusées. La première à la fin du journal de 7 heures, pour
Ikea ; la seconde avant la chronique de François Morel, vers
8h54, pour Sephora. On est loin d'un déferlement barbare…
Trois raisons (au moins) expliquent ce constat. La première
est réglementaire : le 7-9 ne peut pas accueillir plus de 8 minutes
de pub sur un jour donné, et respecter une moyenne annuelle de
3 minutes quotidiennes. La deuxième est conjoncturelle :
l'année dernière, à quelques mois de l'obligation faite à toutes
les entreprises de proposer une mutuelle à leurs salariés, les
organismes du secteur avaient multiplié les messages jusqu'à
l'écœurement — et la saturation des ondes. Ils sont,
logiquement, moins présents cet automne. La troisième est
seulement rationnelle : il n'y a pas que la matinale dans la vie !
L'audience de France Inter étant au plus haut, les annonceurs
auraient tort de concentrer leurs spots sur le seul prime time,
quand d'autres espaces vierges sont à investir. C'est ainsi que la
semaine dernière on a entendu vanter le « make-up bar » de
Sephora à quelques secondes de 10 heures, ou les meubles Ikea
juste avant le journal de 19 heures — d'après un sondage
effectué à la volée, sans garantie d'exhaustivité des pubs
diffusées sur France Inter entre 5 heures et minuit. […]
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences
|N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 13/13
iTELE : une émission pour la directrice adjointe ; arrivée de Direct Matin…
(Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, lesjours.fr, mardi 11 octobre)
[Alors que les journalistes d'iTELE ont voté à 92,2 % ce mardi
une motion de défiance contre leur direction après l'annonce de
l'arrivée prochaine de l'animateur Jean-Marc Morandini (voir
notre rubrique « TNT).]
[…] Morandini est donc devenu le symbole de la stratégie
Bolloré : folle, erratique, contre-productive. Un feu d'artifice de
n'importe quoi dont les flammèches viennent d'embraser de
nouveau iTELE, après une première motion de défiance et une
grève historique de quatre jours au mois de juin. Et s'il n'y avait
que Morandini… Virginie Chomicki, dont le bombardement en
tant que n° 2 d'iTELE malgré un CV plus qu'étique en matière de
postes à responsabilité, avait étonné – c'est un euphémisme – la
rédaction. Mais son empressement à ne rien faire a rassuré. La
voilà qui va prochainement décrocher une émission sur iTELE,
quelque chose sur l'actu, peut-être à coloration culturelle.
Morandini, Chomicki… On vous met un peu d'Eric Zemmour
dont la rumeur de l'arrivée – que ne confirme pas Canal+ – affole
les couloirs d'iTELE ou ça va comme ça ?
Mais il y a mieux. Ou pire, c'est selon. Selon nos informations,
Vincent Bolloré est en train de préparer un nouveau mouvement
qui va frapper iTELE de plein fouet : début novembre, son
quotidien gratuit Direct Matin, spécialisé dans la retape des
produits maison, va rejoindre les locaux de la chaîne info. « L'idée,
c'est de travailler ensemble, il y a eu beaucoup de départs à
iTELE », tente-t-on d'expliquer du côté de la direction de Canal+.
Des synergies entre médias d'un même groupe, ça s'est déjà vu et
ça se pratique de plus en plus. D'ailleurs, une équipe en charge
des infos sur la plate-forme de vidéos Dailymotion, détenue par
Vivendi la maison mère de Canal, va elle aussi rejoindre iTELE qui
devrait aussi travailler avec Radionomy, une plate-forme de
webradios également contrôlée par Vivendi.
Sauf que Direct Matin n'appartient pas à Vivendi mais à
Vincent Bolloré. Il n'y a aucun lien capitalistique entre le gratuit
de Bolloré et la chaîne info de Canal+. En comité d'entreprise la
semaine dernière, la question a été posée mais en vain, la
direction de Canal+ se contentant de clamer : « On va créer une
news factory. » Du coup, à la demande des élus, le comité
d'entreprise a été interrompu. Pas de réponse donc sur cet
étrange mouvement, mais beaucoup de questions. Notamment
sur le rôle de Serge Nedjar, ancien patron de Direct Matin et
nouveau patron d'iTELE, et qui, ça alors, fait désormais office de
directeur de la rédaction depuis le départ de Guillaume Zeller.
Intervenant de plus en plus sur l'éditorial au grand dam de la
rédaction d'iTELE. D'autres vont plus loin encore et voient bien
le proprio de Direct Matin Vincent Bolloré, vendre son journal à
Vincent Bolloré proprio de Canal+… Rien n'est encore signé
mais espérons que l'un et l'autre feront une bonne affaire. […]
Numéro 23 : Diversité TV a déposé plainte contre Fiducial pour dénonciation calomnieuse
(Marina Alcaraz, lesechos.fr, mardi 11 octobre)
[Alors que Le Canard enchaîné révélait cet été que, outre la
création d'une commission d'enquête parlementaire qui
poursuit actuellement ses auditions (nos informations du
10 octobre), une enquête préliminaire pour trafic d'influence et
corruption a été ouverte en août 2015 dans la plus grande
discrétion par le parquet national financier sur les conditions
d'attribution du canal Numéro 23 (nos informations du 9 juin).]
[…] [Cette enquête] fait suite à une plainte déposée contre X
– mais qui mentionne Numéro 23 – en août 2015 par Fiducial,
spécialiste de l'expertise comptable qui a étendu ses activités
dans les médias et dont le projet de chaîne D-Facto avait été
retoqué par le CSA au moment de l'appel d'offres de 2012,
quand Numéro 23 avait, lui, obtenu une fréquence. Sa plainte
porte sur des faits présumés de trafic d'influence et corruption.
Impossible de dire si cette enquête conduira à un classement
sans suite, à l'ouverture d'une information judiciaire ou à des
poursuites directes. Le Parquet financier précise simplement
que les investigations vont se poursuivre plusieurs mois.
Pour Fiducial, « un ensemble de faits posent question.
Pourquoi et comment Numéro 23 a obtenu une fréquence ? :
est-ce du simple lobbying ou y a-t-il eu corruption ? Pascal
Houzelot [patron de Numéro 23, ndlr] a-t-il été un simple prêtenom ? », se demande Didier Maïsto, pdg de Fiducial Médias (Sud
Radio, Lyon Capitale, etc.), qui a été auditionné par les
magistrats. La plainte appelle la justice à réaliser des
investigations sur les ordinateurs et dans les comptes des
différents protagonistes. Selon nos informations, les dirigeants
de Numéro 23 n'auraient pas été auditionnés. La chaîne de la
diversité aurait elle-même déposé plainte contre Fiducial pour
dénonciation calomnieuse et ne s'interdit pas de nouvelles
plaintes, notamment pour diffamation.
___________________________________________________________________________
Agenda
Parmi les invités médias d'aujourd'hui...
LCI – 09h10-10h, La médiasphère : Gilles Bouleau (TF1) et Elisabeth Martichoux (RTL)
Europe 1 – 09h00, Le grand direct des médias : Jerôme Bermyn, rédacteur en chef de Stupéfiant (France 2, 22h45). Invitée : Faustine Bollaert, Le
meilleur pâtissier (M6, 21h). Coulisses : Les Z'amours (France 2), avec Marie Pascale Beauprey, productrice, Pascal Argence, voix off, et Tex
France Inter – 09h40-10h, L'instant M : Les animateurs télé face à la fin de la télé, avec Bruno Patino, directeur éditorial d'Arte France
Aujourd'hui
09:45 – TCM Cinéma, conférence de presse du premier Festival TCM Cinéma. Contact : 01 72 25 18 68
12:30 – (Bruxelles) Observatoire européen de l'audiovisuel, conférence "La propriété des médias : réalités du marché et réponses
réglementaires". Contact : [email protected]
15:30 – Commission en charge de la communication du Sénat, audition, non ouverte à la presse, de D. Ernotte sur projet de COM 2016-2020
Demain
09:00 – BFM Paris, présentation de la nouvelle chaîne du groupe SFR Media. Contact : 01 71 19 34 76
11:30 – Groupe Canal+, présentation des nouvelles offres Canal. Contact : 01 71 35 02 56
Satellifax –9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences

Documents pareils