TV / Cinéma : 30 sociétés et organisations signent l
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TV / Cinéma : 30 sociétés et organisations signent l
N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016 A la Une p 01/13 p1 TV / Cinéma : 30 sociétés et organisations signent l'accord sur l'exploitation suivie des œuvres. Institutionnel p5 Les Indés Radios : amende de 300 000 € infligée par l'Autorité de la concurrence confirmée en appel. _______________________________________________________ _______________________________________________________ Industrie des programmes TNT p6 iTELE / Morandini : la rédaction adopte une motion de défiance contre la direction à 92,2%. p2 Chaînes locales : un cadre plus vertueux pour le documentaire en région, mais des inquiétudes demeurent. Banijay Group : création de Banijay France (activités françaises de Banijay et Zodiak, hors fiction). Zodiak Rights : la série belge Ennemi public acquise par plusieurs diffuseurs en Europe, dont TF1. Watch Next Media : Oscar est en retard bientôt mis en production, avec FTV, Super RTL et Channel 9. France 2 / Escazal Films : tournage des épisodes 17 et 18 des Petits meurtres d'Agatha Christie. APC Kids : droits monde (hors Russie et Chine) de la série Kid-E-Cats. Technicolor Animation Productions / M6 : saisons 3 et 4 d'Alvinnn!!! et les Chipmunks. FranceTV Distribution : prise du mandat de distribution internationale de Chefs auprès de Calt. _______________________________________________________ Entreprises et marchés p6 SFR : débrayage ce mardi contre le projet d'externalisation de son service client. _______________________________________________________ Chaînes hertziennes historiques p 6 Canal+ / Vivendi : lancement dans le e-sport via un partenariat avec l'Electronic Sport League. Discovery Networks International : départ de la directrice des contenus internationaux. _______________________________________________________ Programmes p9 France 3 : deux nouveaux jeux le week-end confiés à Eglantine Eméyé et Carinne Teyssandier. C8 / Bam Média / Tooco : lancement du jeu Hold-up, animé par Benjamin Castaldi, le 2 novembre à 21h. W9 / Bertrand Chameroy : pastille quotidienne reprenant les meilleurs moments d'OFNI. Série Club : la franchise DC Comics Supergirl débarque à partir du 2 novembre. _______________________________________________________ Audiences TV sur câble, sat, ADSL, mobiles p 7 Eutelsat : Airbus Defence and Space et Orbital ATK pour le satellite de remplacement à5°Ouest. p 10 RMC Découverte / Pernel Media : lancement réussi pour Wheeler Dealers France. _______________________________________________________ _______________________________________________________ International Evénements p 10 SMA Awards : date limite des candidatures repoussée au 19 octobre. _______________________________________________________ p7 Afrique : les télévisions se ruent vers les contenus locaux. Groupe Canal+ / Afrique : lancement le 14/10 de L'Afrique a un incroyable talent sur A+. _______________________________________________________ Nominations, mouvements p8 APC Kids : Lionel Marty, associé et directeur général. _______________________________________________________ Au fil des tweets... Revue de presse Agenda __________________________________________________________________________ p 11 p 11 p 13 A la Une TV / Cinéma : 30 sociétés et organisations signent l'accord sur l'exploitation suivie des œuvres Dense séance de signatures ce mardi au ministère de la Culture et de la Communication. Des représentants de trente entreprises et organisations professionnelles de l'audiovisuel et du cinéma se sont succédé à la table pour signer l'Accord sur l'obligation de recherche d'exploitation suivie relative aux œuvres cinématographiques et audiovisuelles. Il « va permettre aux œuvres d'avoir la meilleure diffusion possible et de rencontrer leur public dans la durée. Dans l'univers numérique que nous connaissons, c'est un objectif d'intérêt général majeur », a souligné la ministre Audrey Azoulay. Issu de la loi Création, qui a défini le cadre de cette obligation, l'accord détaille les obligations du producteur, les engagements des diffuseurs et distributeurs, et ceux des sociétés d'auteurs (nos informations du 5 octobre). Il fixe une obligation de moyens – mais aussi les limites à cette obligation – pour le producteur, de fourniture d'informations relatives aux diffusions pour les diffuseurs et le distributeur ainsi que d'identification des auteurs ou des ayants droit pour les sociétés d'auteurs. Par ailleurs, l'accord d'une durée de trois ans, prévoit, en cas de litige, la médiation de l'Amapa (Association de médiation et d'arbitrage des professionnels de l'audiovisuel) et institue une mission d'observation auprès du CNC. Il sera étendu par arrêté, a précisé la ministre. 12 réunions et 40 heures de négociations « Pas moins de 12 réunions et 40 heures de négociations ont été nécessaires pour parvenir à une conclusion », a ajouté Audrey Azoulay, saluant la « capacité [des professionnels] à construire une convergence des intérêts de tous, dans la confiance et dans le respect du rôle spécifique de chacun ». La négociation, menée sous l'égide du CNC, a démarré à l'initiative des pouvoirs publics, « aiguillonnés comme il se doit [par la SACD notamment, ndlr] », en février, avant même l'adoption de la loi Création par le Parlement qui l'a votée fin juin. « Le sujet n'était pas simple » du fait de la diversité des œuvres concernées, des acteurs impliqués et des contraintes propres au secteur (normes techniques, disponibilité des droits, bilan coûts-recettes des efforts à réaliser, existence d'un marché, exclusivités, chronologie des médias…), a reconnu Audrey Azoulay. Les signataires ont réussi à « [poser] les bases d'une filière en bon ordre de marche pour lui permettre de se concentrer sur l'essentiel : la création et la façon dont Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 02/13 nous portons cette création auprès du public et dans le monde », a-t-elle estimé. Cet accord implique les auteurs, les producteurs, les distributeurs, les « cataloguistes », les chaînes de télévision, les éditeurs vidéo, les plates-formes de vidéo à la demande, les exploitants de salles de cinéma et exportateurs. Il a été signé par l'ACCeS, l'Adef (Association des exportateurs de films), l'API, l'ARP, Arte France, Canal+, la DGMIC, le DIRE (Distributeurs indépendants réunis européens), la Ficam, la FNCF (Fédération nationale des cinémas français), la FNDF (Fédération nationale des distributeurs de films), France Télévisions, M6, Orange, la SACD, le Satev, la Scam, le SDI (Syndicat des distributeurs indépendants), le Sedpa, le Sevad (Syndicat des éditeurs de vidéo à la demande), le SEVN (Syndicat de l'édition vidéo numérique), SFR, le Spect, le SPI, le SPFA, la SRF, TF1, l'Unevi (Union de l'édition numérique et vidéographique indépendante), l'UPC (Union des producteurs de cinéma) et l'Uspa. ______________________________________________________ Industrie des programmes Chaînes locales : un cadre plus vertueux pour le documentaire en région, mais des inquiétudes demeurent Après une année 2015 tendue, avec une réforme du soutien au documentaire inadaptée à l'économie des chaînes locales et des suspicions sur leurs apports financiers, le climat s'est apaisé. Des aides aux documentaires dits fragiles ont été adoptées et les nouvelles conventions triennales avec les régions devraient soutenir les diffuseurs dans leurs engagements dans la production. Pourtant, des inquiétudes demeurent, entre l'économie fragile de ces chaînes et la réorganisation de France 3 Régions, partenaire essentiel pour le secteur du documentaire. C'est dans une ambiance plus détendue que s'est tenue ce mardi la 2e session de la rencontre Territoires et création organisée par la Scam en partenariat avec le SPI, et plus particulièrement le débat sur l'engagement des télévisions locales dans le documentaire. En juin 2015, lors de la première édition, le climat était tout autre, entre la mise en pratique de la réforme du documentaire qui a relevé d'une part l'apport en numéraire du diffuseur à 12 000 euros par heure pour accéder au soutien automatique et, de l'autre, l'accès même au compte automatique à 70 000 €, et, parallèlement, une suspicion généralisée sur les engagements en cash des télévisions locales (nos informations du 3 juin 2015). « L'opération vérité » est achevée Aujourd'hui, « l'opération vérité sur un modèle que tout le monde connaissait [avec des devis gonflés, ndlr] et qui n'était pas totalement durable » est achevée, a considéré Vincent Leclercq, directeur de l'audiovisuel et de la création numérique du CNC. De nouvelles pratiques ont été mises en œuvre en matière de transparence des budgets et de nouvelles aides aux documentaires à faible budget (jusqu'à 150 000 €), financés notamment par les télévisions locales, ont été adoptées récemment par le conseil d'administration du Centre, pour une application au 1er janvier (nos informations du 27 septembre). Pourtant, des inquiétudes demeurent. Du côté des diffuseurs locaux, « si l'on fait un état des lieux du secteur, rien, ou pas grand-chose, n'a changé », a souligné Dominique Renauld, dg de Vosges Télévision et président de l'Union des télévisions locales de service public (TLSP). Leurs ressources ont continué à baisser et plusieurs chaînes ont arrêté d'émettre : « Nous sommes toujours en train de rechercher notre économie. » Alors que tous les intervenants soulignent l'importance des chaînes locales dans l'émergence de nouveaux talents, de nouvelles écritures ou de regards moins « ethnocentrés » (donc moins parisiens), pour Dominique Renauld, « avec 1,5 million d'euros de budget, il est difficile d'avoir un rôle moteur ». « 2017 va offrir un cadre qui va faciliter les choses, mais tout n'est pas réglé », a-t-il estimé. COM : abondement des fonds production d'1 € pour 3 € Par ailleurs, la production de documentaires par les chaînes locales a fortement chuté en 2015, du fait de la réforme du soutien au genre, de 247 heures en tant que premier diffuseur en 2014 à 145 un an plus tard, selon le bilan de la production aidée par le CNC. « Cela peut remonter. Cela dépend de l'implication des régions », a estimé Vincent Leclercq. Celle-ci fait partie des incertitudes : les nouvelles conventions triennales qui lient les régions, l'Etat et le CNC pour 2017-2020 sont en négociation. Sur le principe, elles contiennent une bonne nouvelle : pour les territoires qui concluent des contrats d'objectifs et de moyens (COM) avec leurs télévisions locales, les fonds prévus pour la production seront abondés par le Centre d'1 € pour 3 €. Avec une condition : un apport diffuseur minimal de 12 000 €, afin de permettre un accès au soutien automatique. Avec le risque qu'il devienne la norme, a reconnu Vincent Leclercq. Il a appelé à ne pas faire « d'un plancher une politique », tout en reconnaissant que ce n'était pas au CNC de trancher sur la question : faut-il beaucoup de films peu financés ou moins mais mieux financés ? France 3 Régions : les incertitudes d'une réorganisation Une autre inquiétude formulée ce mardi tient à un partenaire important du secteur, France 3 Régions, en cours de réorganisation. Actuellement en procédure d'informationconsultation des instances du personnel,elle conduira à 13 directions régionales (à l'instar des nouvelles régions administratives) avec « 13 délégués à l'antenne et aux programmes qui seront à 100 % sur de l'éditorial [hors information] » (nos informations du 9 mai), a expliqué Olivier Montels, directeur des antennes et des programmes régionaux de France 3. Mais les craintes exprimées allaient au-delà : la chaîne Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 03/13 a fait évoluer sa politique documentaire, tandis qu'au niveau du groupe, l'accord sur le documentaire signé entre France Télévisions et les syndicats de producteurs entre en renégociation vendredi. Pour le producteur Cyrille Perez (13 Productions), représentant le SPI, France 3 « offre une plus grande liberté artistique, permet d'autres formats, d'autres points de vue ». Il a espéré que l'enveloppe de 11 M€ consacrée aux documentaires initiés par les antennes de France 3 (métropole et outre-mer) soit « sanctuarisée, voire augmentée ». Ce qu'Olivier Montels a lui aussi « espéré ». Ajoutant : « Un maintien n'est symboliquement pas innocent. » « Le documentaire, c'est notre vocation, notre métier », a-t-il ajouté, reconnaissant la spécificité des antennes de France 3 : « J'exhorte tous les patrons d'antenne à ne pas faire des sujets nationaux avec des budgets régionaux. » Et si France 3 Régions s'engage dans moins de films (environ 250 par an), cela répond à une « mécanique » liée à la réforme du soutien au documentaire : du fait du rehaussement de l'apport diffuseur à 10 400 € pour un 52' (plus 30 000 à 40 000 € en industrie), à enveloppe fixe, ce sont 30 films produits en moins. Olivier Montels a également défendu la politique mise en place pour le documentaire régional, qui a conduit à une évolution de la ligne éditoriale, a-t-il expliqué. Une chaîne YouTube consacrée aux docs en région ? Le basculement de la case du samedi après-midi au lundi en 3e partie de soirée, intitulée Qui sommes-nous ?, a permis de sortir de « films très mainstream, pour un public très familial », donc portés vers des thématiques Histoire, découverte, patrimoine. La case permet d'aborder des sujets « plus société, en étant plus libre dans la narration », d'aborder des « sujets de fonds », a-t-il expliqué, rappelant que France 3 Régions se lançait dans des séries, aidées au développement, comme Premiers votes (13 x 26') (nos informations du 3 juin). Quant à la disparition de La case de l'oncle Doc, elle a été remplacée par L'heure D, une case nationale estivale, a-t-il rappelé. Pour Olivier Montels, les antennes régionales doivent encore gagner en visibilité sur leurs programmes. « Il faut progresser sur le replay et notre visibilité sur le web », a-t-il jugé. La chaîne réfléchit ainsi « à une chaîne YouTube pour les docs en région ». Le sujet doit être discuté avec les producteurs et les auteurs. Ce problème de manque de visibilité ne touche d'ailleurs pas que France 3 en région, mais aussi les programmes des chaînes locales en général. Tout n'est donc pas réglé. Le CNC a un « grand rôle » encore à jouer, a estimé Dominique Renauld. « Il faut qu'il soit un élément moteur vis-à-vis des régions pour les COM, mais aussi auprès des auteurs et producteurs vis-à-vis des télévisions locales pour qu'elles soient plus offensives sur la création », at-il expliqué, soulignant la « grande disparité » des diffuseurs en matière de documentaires. Les chaînes locales doivent « clarifier leur politique éditoriale », voire relancer leurs engagements, a aussi souligné Cyrille Perez. Pour l'auteurréalisateur Olivier Sarrazin, président des auteurs-réalisateurs des Hauts de France (Safir Nord), membre de la Boucle documentaire, il faut « continuer à structurer la filière ». Il a appelé à « la mobilisation des auteurs pour tenter d'aller vers de nouvelles formes d'écritures, vers de nouveaux diffuseurs ». Et, plus globalement, pour être une « force de propositions pour que les choses changent ». Avec, en bout de course, un objectif : « Gagner de l'argent en faisant ce métier. » Banijay Group : création de Banijay France (activités françaises de Banijay et Zodiak, hors fiction) Banijay Group, issu de la fusion de Banijay (LOV Group) avec Zodiak Media (De Agostini) en février dernier, officialise ce mardi le regroupement des activités françaises de ces deux anciens groupes au sein d'une même entité baptisée Banijay France. François de Brugada, actuellement CEO du pôle français de Banijay Group, est nommé président de Banijay France, confirme ainsi le communiqué (notre « Confidentiel » du 10 mars). A ce titre, il supervisera donc les cinq entités hexagonales de Banijay spécialisées dans les programmes de flux : Air Productions (présidée par Nagui) ; Adventure Line Productions (Alexia Laroche-Joubert) ; Banijay Productions (François de Brugada par intérim) ; H2O Productions (Cyril Hanouna) et KM Productions (Frédérick Lacroix). Celles-ci continueront de garder leur identité propre, tout en bénéficiant de la force du groupe, conformément à l'esprit créatif et entrepreneurial de Banijay Group, fait valoir le communiqué. Par ailleurs, la chaîne et plate-forme web Non Stop People, joint-venture entre Banijay Group et Mediatic System, est également rattachée à Banijay France, est-il précisé. Plus de 2 000 heures de flux produites la saison passée Au cours de la saison écoulée, les sociétés de production de Banijay France auront produit plus de 2 000 heures de programmes de flux. « Les différentes marques qui constituent aujourd'hui Banijay France sont très complémentaires, commente François de Brugada, cité dans le communiqué. Cela nous permet d'attirer les meilleurs talents du métier, de proposer des programmes dans tous les genres et de répondre aux besoins spécifiques de chacun de nos clients. Tout en profitant du formidable apport créatif d'un groupe mondial, nous allons continuer à investir dans le développement de formats et d'idées en France, pour continuer à proposer les meilleurs contenus. » S'agissant de la fiction, rappelons que Takis Candilis, expdg de Lagardère Studios, vient de rejoindre Banijay Group au poste nouvellement créé de directeur de la fiction (nos informations du 8 septembre). Basé à Paris, il prend donc la tête des sociétés de fiction de Banijay France (Zodiak Fiction et GTV Productions) et supervisera l'ensemble des activités de production fiction du groupe en France et à l'international. Banijay Group regroupe d'une part les dix-neuf sociétés de production d'ex-Banijay basées dans onze pays (Europe, Etats-Unis, « Australasia »), dont la France, et d'autre part, les 45 entreprises d'ex-Zodiak Media, installées dans quinze pays (Europe, Etats-Unis, Russie, Inde), dont la France. Il est devenu le n° 3 européen derrière Endemol Shine Group (plus de 2 milliards d'euros de CA) et l'allemand FremantleMedia (1,5 Md€), filiale de RTL Group. Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 04/13 Zodiak Rights : la série belge Ennemi public acquise par plusieurs diffuseurs en Europe, dont TF1 Zodiak Rights, la filiale commerciale de Banijay Group, a confirmé ce mardi la vente à TF1 de la série belge Ennemi public (10 x 60'), coproduite par Entre Chien et Loup et Playtime Films pour la RTBF. TF1 la diffusera en prime time, a-t-elle indiqué à Satellifax. Pour la chaîne, peu habituée aux séries belges, Ennemi public s'inscrit dans la « veine » des soirées fiction événements, a ajouté la même source. La série, qui s'inspire de l'affaire Dutroux, raconte la sortie de prison d'un pédophile « ennemi public n° 1 », incarné par Angelo Bison. L'un des personnages est par ailleurs interprété par Clément Manuel, qui joue l'un des lieutenants de police de la série de TF1 Falco. Ennemi public a été acquise par d'autres diffuseurs en Europe : Sky pour sa chaîne Sky Atlantic en Grande-Bretagne et en Allemagne, Movistar (Telefónica) en Espagne pour ses services Movistar Series Xtra et Movistar VOD et Canal+ en Pologne pour Ale Kino Channel. Ennemi public sera également « diffusée dans les pays scandinaves (Suède, Norvège, Finlande et Danemark) sur la chaîne C More en clair et SVOD », précise le communiqué. Coup de cœur des premiers MipDrama Screenings, au printemps dernier à Cannes, Ennemi public (Public Enemy pour le titre international) a permis à la RTBF d'enregistrer plus de 25 % de pda lors de sa diffusion, selon Zodiak Rights. La société en détient les droits monde, hors Belgique. Watch Next Media : Oscar est en retard bientôt mis en production, avec FTV, Super RTL et Channel 9 Après la phase de convention de développement, France Télévisions a confirmé son intérêt pour le dessin animé Oscar est en retard (52 x 11') et s'est engagé en préachat, a annoncé Watch Next Media (Philippe Alessandri) ce mardi. La société de production a deux autres partenaires diffuseurs : Super RTL en Allemagne et Channel 9 en Australie. Le préachat de cette dernière a été trouvé par Three's a Company (Geoff Watson), société australienne coproductrice de la série avec qui Philippe Alessandri a déjà produit Sally Bollywood du temps de Télé Images Productions (aujourd'hui intégrée à Zodiak Kids Studios France). Oscar est en retard, première production de Watch Next Media, entrera en production « d'ici à la fin de l'année », indique le communiqué. La série sera produite en France et en Australie. Création originale de Sylvain Huchet et Peter Saisselin, elle raconte les aventures que vivent tous les matins Oscar et Malika sur le trajet de l'école, au point de les faire arriver en retard. La création graphique est signée David Maingault et Antoine Birot. Et la réalisation Jeremy Guiter. France 2 / Escazal Films : tournage des épisodes 17 et 18 des Petits meurtres d'Agatha Christie Les petits meurtres d'Agatha Christie, série qui assure de jolis scores d'audience aux vendredis soir de France 2, se poursuivent avec le tournage, entamé lundi pour deux mois, des 17e et 18e épisodes, toujours à Lille et dans les environs, a annoncé la chaîne ce mardi. Escazal Films s'attaquera cette fois aux romans The Mirror Crack'd pour l'épisode Le miroir se brisa et The Man in the Brown Suit pour L'homme au complet marron, précise le communiqué. Dans le premier, adapté par Jennifer Have et Zina Modiano, le commissaire Laurence (Samuel Labarthe) s'intéresse à une tentative de meurtre contre une star de cinéma, tandis qu'il sera plongé, dans le second, adapté par Thierry Debroux, dans une affaire d'espionnage avec l'Union soviétique. Il est toujours entouré de la journaliste Alice (Blandine Bellavoir) et de sa secrétaire Marlène (Elodie Frenck). Les deux épisodes sont réalisés par Rodolphe Tissot. APC Kids : droits monde (hors Russie et Chine) de la série Kid-E-Cats APC Kids a sécurisé les droits monde (hors Russie et Chine) de Kid-E-Cats, une série d'animation de 52 x 5', produite par la société russe Studio Metranom/Metrafilms pour la chaîne CTC en Russie, annonce ce mardi la filiale jeunesse de la société de financement et de distribution APC (About Premium Content – groupe Nevision). La série Kid-E-Cats raconte les aventures de trois chatons dont l'imagination sans limites leur permet de trouver des solutions aussi absurdes que drôles à leurs problèmes. Nigel Pickard sera producteur exécutif pour le compte d'APC. Ceri Barnes (Floogals, Postman Pat, Casper's Scare School) sera en charge de l'écriture, collaborant avec les créateurs russes du programme, Dmitry Vysotsky et Andrey Sikorsky. APC Kids lancera la série au MipCom. Les ventes seront assurées par Lionel Marty qui collabore avec APC depuis deux ans et qui devient associé et dg de la filiale (lire en rubrique « Nominations, mouvements »). Fondée en avril 2014 par Emmanuelle Guilbart (ex-France Télévisions) et Laurent Boissel (ex-Zodiak Media), APC est depuis septembre 2015 une filiale du groupe britannique Nevision. Technicolor Animation Productions / M6 : saisons 3 et 4 d'Alvinnn!!! et les Chipmunks M6, Nickelodeon, Super RTL et Gloob TV ont donné leur accord à la production des saisons 3 et 4 de la série animée en images de synthèse 3D, Alvinnn !!! et les Chipmunks (104 x 11' à ce jour). Créée par Janice Karman, cette série est produite par l'ayant droit Bagdasarian Productions (Ross Bagdasarian, Janice Karman) en coproduction avec Technicolor Animation Productions (TAP, Sandrine Nguyen, Boris Hertzog, ex-OuiDO ! Productions). Destinée aux 6-12 ans, elle met en scène Alvin, les Chipmunks et les Chipettes dans leurs efforts pour transformer la vie du musicien David Seville en enfer. Les nouveaux épisodes, dont la production démarrera cet automne, seront à l'instar des précédentes saisons, Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 05/13 distribués sur le marché international par PGS Entertainment. Tandis que TAP s'est assuré la commande de M6 en France, PGS a signé l'accord de préachat avec Nickelodeon, pour ses 70 chaînes internationales hors Brésil, de Super RTL en Allemagne et de Globosat pour sa chaîne Gloob au Brésil. PGS a également conclu plusieurs accords de distribution avec des partenaires média incluant Télé-Québec, Discovery/K2 en Italie, Neox en Espagne, RTBF/OufTivi en Belgique francophone, Puls 2 en Pologne, MTVA Hongrie et LRT en Lituanie. Rappelons que TAP produit par ailleurs pour TF1 et Canal J l'adaptation TV de la BD Les légendaires (26 x 22', Editions Delcourt) et celle sur Monchhichi. D'un format de 52 x 11', ce programme tiré du personnage créé en 1974 et connu en France sous le nom de Kiki, est également destiné à TF1 et produit en partenariat avec la société japonaise Sekiguchi. FranceTV Distribution : prise du mandat de distribution internationale de Chefs auprès de Calt FranceTV Distribution (Laetitia Recayte) a acquis le mandat de distribution à l'international des deux premières saisons de Chefs (France 2) auprès du producteur de la série Calt Production (groupe Robin & Co Robin, Jean-Yves Robin), ont annoncé les deux sociétés lundi dans un communiqué. Ces dernières « lanceront officiellement Chefs lors du prochain MipCom [17 au 20 octobre] auprès des acheteurs internationaux », précisent-elles. La vente du format Chefs sera quant à elle assurée par Calt Distribution, au même titre que les autres formats originaux du catalogue de Calt Production. Rappelons que la première saison de cette série créée par Arnaud Malherbe et Marion Festraëts a été diffusée du 11 au 25 février 2015 tandis que la deuxième a été tournée au printemps. ____________________________________________________________________ Institutionnel Les Indés Radios : amende de 300 000 € infligée par l'Autorité de la concurrence confirmée en appel La cour d'appel a confirmé le 6 octobre dernier la décision de l'Autorité de la concurrence de condamner le GIE Les Indés Radios à une amende de 300 000 euros pour ne pas avoir respecté plusieurs engagements pris en 2006 sur les conditions d'adhésion, de maintien et de sortie de leurs radios adhérentes. Le GIE s'était en effet engagé, en 2006, à modifier son règlement intérieur pour préciser les conditions d'éligibilité et d'adhésion au groupement, améliorer la lisibilité des procédures d'admission, et prévoir une procédure d'exclusion transparente et contradictoire. Ces engagements avaient été pris à la suite de la saisine du Conseil de la concurrence (ancien nom de l'Autorité) par Canal 9, qui exploite Chante France. Canal 9 accusait Les Indés Radios de pratiques d'adhésion discriminatoires, empêchant Chante France d'accéder au marché de la publicité nationale, indispensable à ses ressources. Au cours de l'instruction de l'affaire, le Conseil de la concurrence avait estimé que les conditions d'adhésion et de maintien pouvaient être anticoncurrentielles. Le Conseil avait constaté que certaines modifications du règlement intérieur des Indés Radios « étaient de nature à limiter la transparence et la prévisibilité des conditions d'entrée du groupement pour les radios candidates ». Estimant que certaines demandes du Conseil de la concurrence apparaissaient « contradictoires » et suscitaient « l'incompréhension », Les Indés Radios avaient décidé de faire appel de la décision (nos informations du 31 mars 2015). Le GIE soulignait notamment que les engagements validés en 2006 « confirmaient l'objectif des Indés Radios d'accueillir toutes les radios indépendantes qui en font la demande » et que le Conseil lui permettait d'adapter son règlement intérieur aux évolutions du marché. A l'appui de ses affirmations, le GIE précisait que 36 radios sur 37 demandes instruites avaient intégré le groupement depuis 2006, dont Chante France (en 2010). Sur ces 36 radios, 5 étaient des stations franciliennes, devenues membres grâce à l'adaptation de l'article 11.2.2 sur la conservation des équilibres régionaux, présentée à l'Autorité en mars 2010, poursuivait le GIE. Une sanction rigoureuse mais justifiée, selon la Cour Dans son arrêt du 6 octobre, la cour d'appel a donc donné raison à l'Autorité de la concurrence. Reconnaissant la « rigueur » de la sanction infligée, « puisque son montant représente 4,3 % du chiffre d'affaires du groupement et atteint près de la moitié du maximum légal encouru », la Cour considère qu'elle « n'en est pas moins justifiée par la gravité […] des manquements relevés, lesquels ont consisté à méconnaître des engagements clairs et précis que le Conseil de la concurrence avait acceptés et en contrepartie desquels il avait renoncé à engager une procédure de sanction ». De plus, même si la Cour a jugé que deux des manquements relevés par l'instance n'étaient pas établis, cela « n'est pas de nature à diminuer le montant de la sanction prononcée ; ce montant est en effet justifié par le nombre et la gravité des pratiques en cause, appréciées au regard des préoccupations de concurrence auxquelles les engagements pris devaient mettre fin ». |N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 06/13 TNT iTELE / Morandini : la rédaction adopte une motion de défiance contre la direction à 92,2 % Les journalistes d'iTELE ont voté à 92,2 % une motion de défiance contre leur direction – la deuxième en quatre mois –, après l'annonce de l'arrivée prochaine de Jean-Marc Morandini, mis en examen fin septembre pour « corruption de mineur aggravée », a indiqué ce mardi la société des journalistes (SDJ). Rappelons que la chaîne a appris vendredi que l'animateur prendra les commandes d'un magazine consacré aux médias à partir du 19 octobre, du lundi au vendredi de 18h à 19h, une tranche horaire clé (nos informations du 10 octobre). Sur 191 inscrits, 154 membres de la rédaction ont répondu par vote électronique à la question suivante : « Au vu des dernières décisions prises, notamment l'arrivée de Jean-Marc Morandini, faites-vous confiance à Serge Nedjar (directeur de la chaîne) et Virginie Chomicki (directrice adjointe) pour diriger iTELE, pour faire progresser les audiences de la chaîne et garantir son image de sérieux, de rigueur et de crédibilité ? » Seuls trois votants ont voté contre la défiance et 5,8 % ne se sont pas prononcés, selon la SDJ. « On va tout faire pour que la direction revoie sa position », a déclaré un représentant de +Libres, le syndicat autonome des salariés du groupe Canal+, soulignant « l'impact sur les partenaires et les annonceurs » de l'arrivée de Jean-Marc Morandini. Ce syndicat, qui s'exprime peu à l'extérieur, avait déjà manifesté lundi dans un communiqué son soutien à la rédaction d'iTELE. En réponse à cette nouvelle motion de défiance adoptée par la SDJ, les directions de iTELE et de Canal ont réaffirmé, dans un communiqué publié en début de soirée, que « la présomption d'innocence est un droit fondamental ». Sur Europe 1, Jean-Marc Morandini, qui était aux commandes de la tranche 9h-12h, demeure salarié de la station mais est écarté provisoirement de l'antenne. NRJ 12 a, pour sa part, décidé de diffuser l'émission Crimes qu'il produit via sa société Ne zappez pas ! Production avec Carson Prod (Lagardère Studios) sans faire apparaître Jean-Marc Morandini en plateau. _________________________________________________________ Entreprises et marchés SFR : débrayage ce mardi contre le projet d'externalisation de son service client Les salariés des services clients de SFR ont manifesté ce mardi leur opposition au projet d'externalisation qui les menace en débrayant à l'appel de la CFDT et de l'Unsa, les syndicats majoritaires. Environ 200 salariés se sont rassemblés devant le siège de SFR à Saint-Denis, dont certains venus du site de Gentilly (Valde-Marne). Un débrayage a aussi été observé à Marseille, le plus gros site des services clients, selon l'Unsa. Ces services (1 500 à 1 600 salariés) sont menacés par un projet d'externalisation à horizon fin 2017 chez le groupe marocain Intelcia (centres d'appel), dont le rachat par Altice, maison mère de SFR, annoncé début septembre, est en cours de finalisation. Une annonce qui fait suite à celle, cet été, de la suppression programmée d'ici à mi-2019 de 4 000 à 5 000 postes, soit un tiers des effectifs, via des départs volontaires. « On ne veut pas qu'il y ait des transferts ou externalisations qui conduisent à du moins-disant social », a indiqué Xavier Courtillat (CFDT), qui parle de « trahison » avec cette annonce. En juillet, lors des négociations sur l'accord-cadre New Deal, il n'avait « pas été question » d'externalisation ou alors « à la marge », souligne-t-il. Dans cet accord, SFR s'engage à garder au moins 10 000 salariés et prévoit les mêmes conditions financières qu'en 2013 pour les candidats au départ volontaire. Cet accord doit être « respecté et la base de cet accord, c'est le volontariat », a ajouté Fabrice Pradas (Unsa). Le personnel des services clients doit « avoir le choix et bénéficier » soit des mesures qui seront prévues dans l'accord sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), dont les négociations s'ouvrent mercredi, soit des conditions financières pour les départs volontaires, a-t-il poursuivi. Contre les suppressions de postes et ce projet d'externalisation, la CGT appelle de son côté à la grève ce jeudi (nos informations du 6 octobre). _______________________________________________ Chaînes hertziennes historiques Canal+ / Vivendi : lancement dans le e-sport via un partenariat avec l'Electronic Sport League Vivendi et sa filiale Canal+ viennent de signer un partenariat avec l'Electronic Sport League (ESL), « leader mondial » dans l'organisation d'événements e-sport, annoncent les trois partenaires dans un communiqué commun. Cet accord prévoit la création des premières ligues officielles e-sports en France. « Ces compétitions […] seront diffusées sur les antennes du groupe Canal+, qui devient ainsi un acteur e-sport majeur dans notre pays », souligne le communiqué. En outre, les partenaires coorganiseront en France de grands événements internationaux de e-sport, dans l'esprit d'ESL One et des Intel Extreme Masters, qui existent actuellement, est-il précisé. De son côté, Vivendi soutiendra le partenariat via ses filiales « Universal Music Group, Dailymotion et ses activités dans l'organisation d'événements live comme l'Olympia et Digitick ». |N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 07/13 Créées sur la base de l'actuel championnat national de l'ESL, qui existe depuis 2007 en France, ces nouvelles ligues officielles « donneront une nouvelle dimension » à ces compétitions et « permettront aux pro-gamers français de se distinguer et de se mesurer aux meilleures équipes internationales », ajoute le groupe Canal+, qui sponsorise déjà la Team Vitality, l'une des meilleures équipes professionnelles françaises. ESL organise en France ses compétitions sur deux saisons par an avec trois jeux phares : Counter-Strike: Global Offensive, League of Legends et Hearthstone. « Le partenariat va nous permettre de faire évoluer le produit en passant à 3 saisons par an et en intégrant de nouveaux jeux », indique Samy Ouerfelli, directeur d'ESL France, à Satellifax. « Nous sommes __________________________________________ en discussion avec les éditeurs. On vise notamment Fifa 17 d'EA Sports, Overwatch de Blizzard, ou Rocket League de Psyonix. Le format de la compétition va évoluer pour s'approcher le plus possible du monde du sport. » Le groupe Canal+ annonce également le lancement de Canal Esports Club, un magazine dédié intégralement au phénomène e-sport et à ses stars qui sera diffusé sur Canal+ et Canal+ Sport. Game Fever, un documentaire événement, sera diffusé en prime time sur la chaîne le 26 octobre, à la veille de la Paris Game Week (27-31 octobre) sur laquelle Canal+ sera présent. ESL organise plus de 12 000 événements en ligne et plus de 36 dans des stades qui peuvent rassembler des dizaines de milliers de personnes. TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles Eutelsat : choix d'Airbus Defence and Space et Orbital ATK pour le satellite de remplacement à 5° Ouest Eutelsat Communications a choisi Airbus Defence and Space et Orbital ATK pour la construction du satellite de remplacement d'Eutelsat 5 West A (position orbitale 5° Ouest), qui assure de la distribution audiovisuelle en Europe et en Afrique du Nord, a annoncé le groupe ce mardi. « Aux termes de cet accord, Airbus Defence and Space fournira la charge utile du satellite, tandis que sa plate-forme sera construite par Orbital ATK », précise le communiqué. Le lancement d'Eutelsat 5 West B est prévu en 2018. « Dotée de 35 répéteurs équivalents à 36 MHz et connectée à trois faisceaux ciblés, la charge utile en bande Ku du satellite Eutelsat 5 West B apportera à ces marchés une continuité de service, couplée à une meilleure qualité. Les répéteurs seront commutables permettant ainsi une flexibilité commerciale accrue », explique l'opérateur. Il s'agit de la première commande de l'entreprise depuis la mise en œuvre de sa stratégie de réduction des investissements (nos informations du 28 juin). Elle s'est traduite par une « approche de conception par les coûts » en calant la couverture du satellite sur les « besoins spécifiques des clients à 5° Ouest » avec, parallèlement, des coûts de lancement réduits : le satellite sera lancé par une fusée Proton, arrimé à MEV-1, le premier module d'extension de mission (MEV) développé par Orbital. ____________________________________________________________________ International Afrique : les télévisions se ruent vers les contenus locaux Biberonnés aux séries américaines comme Dallas et Dynastie dans les années quatre-vingt, abreuvés ensuite de telenovelas sud-américaines bon marché et toujours très prisées, les téléspectateurs africains se voient désormais proposer des programmes auxquels ils peuvent enfin s'identifier. La révolution des contenus proposés aux Africains a tardé mais, depuis une dizaine d'années, elle s'opère à marche forcée, sous l'impulsion conjointe de chaînes satellitaires souvent étrangères et de télévisions locales qui répondent ainsi à une demande forte de leurs téléspectateurs. chaînes publiques, les recettes publicitaires et les abonnements pour chaînes payantes, devrait atteindre 8,6 Md$ (7,7 Md€) en 2021, toujours selon Dataxis. Précurseur en matière de contenus locaux, le Nigeria fait figure d'exception, avec l'obligation faite aux chaînes locales d'offrir 70 % de programmes nigérians. Dans un pays où les séries locales existent depuis plusieurs dizaines d'années, cette exigence du régulateur national n'a pu se concrétiser que grâce à l'extraordinaire locomotive du Nollywood, une des trois premières industries cinématographiques au monde avec Hollywood aux Etats-Unis, et Bollywood en Inde. Afrique : un marché de près de 8 Md€ en 2021 L'offre de contenus locaux « relève du bon sens » Les Kényans se régalent désormais devant la comédie Real Househelps of Kawangware (« Les vraies domestiques de Kawangware », du nom d'un bidonville de Nairobi) ou encore la déclinaison nationale des Guignols de l'info, tandis que sur le reste du continent se sont multipliés les talk-shows et autres émissions de téléréalité telles que Big Brother Africa. Et la demande devrait continuer à progresser : le nombre de foyers disposant d'une télévision va doubler dans les dix prochaines années, pour passer à plus de 150 millions, selon le cabinet d'études Dataxis. Le marché africain, qui pesait près de 6 milliards de dollars en 2015 (5,4 milliards d'euros), en additionnant les budgets de Outre l'émergence d'une filière comprenant scénaristes, acteurs et techniciens, Nollywood a montré que « les stars pouvaient provenir du Nigeria, qu'elles n'avaient pas à être forcément un superhéros américain », rappelle Eugenia Abu, directrice exécutive de l'autorité nigériane de la télévision. L'offre de contenus locaux « relève du bon sens », commente Olivier Laouchez, pdg du groupe Trace (MTG). « Quand on veut rentrer dans la vie des gens, il faut parler leur langue. L'émotion est forcément plus forte quand on parle leur langue et quand on leur parle avec des contenus dans lesquels ils se retrouvent », explique celui qui a lancé huit chaînes sur le continent. Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 08/13 Le groupe a ainsi des chaînes dédiées spécifiquement au Nigeria, au marché swahiliphone (Kenya et Tanzanie entre autres), lusophone (Angola et Mozambique), avec une programmation d'artistes locaux. Et comme ces différentes chaînes sont souvent toutes présentes sur un même bouquet, les amateurs de musique du Nigeria peuvent également voir les dernières nouveautés au Kenya. « Donc on est très locaux mais en même temps, nous sommes des connecteurs des richesses africaines », explique Olivier Laouchez. Les gros opérateurs privés du secteur ne s'y sont pas trompés, qui déclinent depuis plusieurs années des programmes de téléréalité et de détection de talents type Nouvelle star avec des candidats africains, comme A+, le bouquet du groupe Canal+, qui lance le 14 octobre la première édition de L'Afrique a un incroyable talent (Periscoop) (lire rubrique « Programmes »). A l'autre bout du spectre, les chaînes nationales tentent, elles aussi, de rapprocher le téléspectateur de leur quotidien, comme à Maurice. « Ma stratégie, c'est de nous différencier des opérateurs de télévision, payants notamment. La solution, c'est de proposer des programmes locaux », explique Amoordalingum Pather, le nouveau dg des 17 chaînes de la télévision nationale (MBC). Ce dernier veut faire passer de 10 % à 70 % la part des productions locales tout en concédant se heurter au caractère embryonnaire de la filière de création audiovisuelle, dans un pays qui n'a pas encore ouvert son marché aux chaînes privées locales. « Africanisation des contenus » Sur le reste du continent éclosent des chaînes visant des publics de plus en plus spécifiques, sur des critères régionaux ou ethniques. Au Kenya, par exemple, Inooro TV, lancée en octobre 2015, s'adresse dans leur langue vernaculaire aux Kikuyus, l'ethnie la plus nombreuse du pays. Cette « Africanisation des contenus » a été au cœur des débats fin septembre à Maurice de la première édition du nouveau rendezvous des professionnels du secteur, NextTV CEO Africa. Mais, pour Bernard Azria, un des poids lourds du secteur avec sa société Côte Ouest, « le vrai débat, c'est l'africanisation du paysage audiovisuel africain ». « Pendant des années, l'espace audiovisuel de l'Afrique francophone, c'était celui que l'ancien colon voulait bien leur envoyer au titre de la coopération. Aujourd'hui, estime Bernard Azria, il y a une fenêtre d'opportunité pour les sociétés africaines de s'approprier leur espace audiovisuel » avant que les acteurs privés étrangers ne raflent la mise. Groupe Canal+ / Afrique : lancement le 14 octobre de L'Afrique a un incroyable talent sur A+ La chaîne africaine A+ du groupe Canal+ lancera du 14 octobre au 23 décembre la diffusion de la première édition de L'Afrique a un incroyable talent, un divertissement produit par Peri Cochin via sa société Periscoop, a annoncé Canal+. Soit 10 semaines de compétition à découvrir en prime time tous les vendredis à 20h30, avec des candidats de tous âges, venant de toute l'Afrique francophone. Après plus de deux mois de casting à travers toute l'Afrique francophone (Côte d'Ivoire, Mali, Burkina, Sénégal, Cameroun…), près de 200 artistes (jongleurs, contorsionnistes, magiciens, chanteurs, acrobates, humoristes, danseurs, comédiens, musiciens, peintres…) vont tenter de séduire le jury composé de trois artistes reconnus : la chanteuse Angélique Kidjo (Bénin), la comédienne et humoriste Claudia Tagbo (Côte d'Ivoire) et le musicien Fally Ipupa (République démocratique du Congo), détaille Canal. Le 1er « meilleur talent du continent » gagnera la somme de 10 millions de francs CFA (15 245 €) à l'issue de la grande finale du 16 décembre. Outre les 10 prime time hebdomadaires de 90 minutes, la chaîne proposera 45 émissions quotidiennes de 13 minutes à partir du lundi 17 octobre à 19h45, pour vivre au quotidien l'aventure humaine et artistique des candidats. Les animateurs Konnie Touré et Daouda Sané seront à leurs côtés depuis les coulisses pour ne rien manquer des meilleurs moments de cette émission. Enfin, A+ proposera également une émission spéciale le 23 décembre à 20h30 qui fera revivre les meilleurs moments de cette première édition. Lancée en octobre 2014 par le groupe Canal+ en Afrique francophone, A+ est disponible en exclusivité sur Les Bouquets Canal+ en Afrique. En France, elle est accessible sur le canal 201 dans les Offres Canal et aux Caraïbes sur le canal 55. _____________________________________________________ Nominations, mouvements APC Kids : Lionel Marty, associé et directeur général Lionel Marty, ex-Moonscoop et dg de The Distribution Factory depuis deux ans, est entré au capital de APC Kids, filiale de distribution jeunesse d'APC, et en devient le directeur général, annonce ce mardi la société de financement et de distribution APC (About Premium Content) dans un communiqué. Lionel Marty travaillait déjà depuis près de deux ans avec APC Kids via sa société The Distribution Factory, consacrée à la distribution internationale de programmes jeunesse, dans le cadre d'un accord de distribution. « L'entreprise fermera le 31 décembre et l'ensemble de son activité sera transférée chez APC Kids », précise Lionel Marty, interrogé par Satellifax. Ancien président des ventes internationales de Moonscoop, Lionel Marty a « une vaste expérience dans la distribution et le marketing de propriétés jeunesse sur le marché international, notamment avec les marques Fantastic 4, Code Lyoko, Chloe's Closet ou Sam Sam », fait valoir APC dans son communiqué. « Nous avons la même vision du métier, le même esprit "boutique" », précise Lionel Marty à Satellifax. « L'idée est de faire peu de projets mais de très beaux projets. Il ne s'agit pas de bâtir un gros catalogue mais d'avoir les Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 09/13 meilleures propriétés jeunesse en faisant du spécifique et du qualitatif, dans tous les sous-genres : preschool, cartoon, aventures et fiction jeunesse ». Le catalogue APC KIds compte les séries d'animation Mamette (2 Minutes pour M6) ; la sitcom animée Fils de Wouf (ou Zoli & Pokey – 2 Minutes/Doghouse Films pour Gulli) ainsi que la série Kid-E-Cats (Studio Metranom/Metrafilms pour CTC en Russie) acquise tout récemment (lire en rubrique « Industrie des programmes »). Après deux ans de collaboration avec APC Kids, Lionel Marty se félicite de « cette nouvelle étape », « cette croissance organique », ne précisant toutefois pas la hauteur de sa participation dans la société. Fondée en avril 2014 par Emmanuelle Guilbart (ex-France Télévisions) et Laurent Boissel (ex-Zodiak Media), APC est depuis septembre 2015 une filiale du groupe britannique Nevision. Discovery Networks International : départ de la directrice des contenus internationaux Discovery Networks International (DNI), dirigé par JB Perrette, a annoncé ce mardi la restructuration de ses équipes créatives basées à Londres afin de renforcer le marché britannique et d'en faire une source majeure de création de contenus pour l'ensemble du groupe, s'inscrivant dans une logique « local to global ». La volonté est de réaffirmer les investissements locaux avec l'ambition de créer plus de franchises globales, souligne le communiqué. Dans ce contexte, Marjorie Kaplan, qui avait été promue en août 2015 au poste nouvellement créé de présidente, en charge des contenus internationaux chez DNI à Londres (nos informations du 20 août 2015), quitte le groupe à la fin de l'année, après y avoir exercé pendant vingt ans, indique le communiqué. Elle avait lancé la chaîne Discovery Kids, pris la direction d'Animal Planet en 2007 et plus récemment celle de la chaîne de lifestyle TLC. Susanna Dinnage promue La division « International Content Group » qu'elle dirigeait, fera désormais partie des marchés Royaume-Uni/Irlande et sera placée sous la direction de Susanna Dinnage, actuellement general manager de Discovery Networks UK/ Ireland, et promue president & managing director, Discovery Networks UK/Ireland. Ses responsabilités incluent la création de contenus pour l'international. Dans ses nouvelles fonctions, elle aura pour mission de développer de nouveaux genres et formats pour le public britannique avec un angle international. Elle travaillera également avec les équipes internationales pour identifier les meilleures idées et histoires qui peuvent s'exporter vers d'autres marchés dans le monde, détaille DNI. Susanna Dinnage a plus de vingt ans d'expérience dans l'audiovisuel. Elle a commencé sa carrière chez MTV et a ensuite fait partie de l'équipe de lancement de Channel 5. Elle a intégré Discovery il y a sept ans et a exercé différents postes à responsabilité. Sous sa direction, le marché UK a doublé son chiffre d'affaires et vu le lancement de plusieurs chaînes dont TLC. _____________________________________________________________________ Programmes France 3 : deux nouveaux jeux le week-end confiés à Eglantine Eméyé et Carinne Teyssandier France 3 diffusera deux nouveaux jeux le samedi et le dimanche à partir du 29 octobre, a annoncé la chaîne sur son site internet. Le premier, Trouvez l'intrus, sera diffusé les samedis à 17h15. Présenté par Eglantine Eméyé (Midi en France, France 3) et créé et produit par Air Productions (Nagui), filiale de Banijay Group, ce jeu consiste à trouver la mauvaise réponse qui se cache parmi les bonnes. Après deux manches, un seul des quatre candidats en lice est sélectionné en demifinale pour affronter le gagnant de la précédente émission. Celui qui obtient le plus de bonnes (et donc mauvaises…) réponses accède à l'épreuve finale. Carinne Teyssandier (Mon food truck à la clé, France 2) présentera pour sa part 8 chances de tout gagner les dimanches, à 17h15 également. Le concept de ce jeu produit par Effervescence Label repose sur un quiz de culture générale et de rapidité par équipes de deux. Plusieurs réponses sont possibles, matérialisées par huit écrans placés au cœur du décor. Pour les candidats, l'objectif est de conserver le maximum d'écrans pour rester en course, puis accéder à la finale et multiplier leurs gains jusqu'à 8 000 euros. Ces deux programmes remplacent le jeu Personne n'y avait pensé (Endemol France) animé par Cyril Féraud. C'est la première fois que ces deux animatrices présenteront un jeu. C8 / Bam Média / Tooco : lancement du jeu Hold-up, animé par Benjamin Castaldi, le 2 novembre à 21h C8 mettra à l'antenne le mercredi 2 novembre à 21h son nouveau jeu Hold-up, créé et présenté par Benjamin Castaldi, a annoncé la chaîne ce mardi. Pour l'instant « prime événementiel » avec deux numéros tournés, Hold-up est une coproduction entre Bam Média, la société de Benjamin Castaldi, et Tooco : cette société créée par Aurélien Lipiansky est dorénavant intégrée au nouveau pôle Production Valley du groupe Newen (nos informations de ce mardi), devenu Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax Directeur des publications Satellifax et Satellimag : Joël Wirsztel. Abonnements : Véronique Olasz, Sophie Baudet – Tél : 01 40 29 47 48 – [email protected], www.satellifax.com/abonnement 3 mois : 1 000 €, 1 an : 3 500 €. Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel : @joelwir – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Tristan Brossat, Patrick Caradec, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale PaoliLebailly, Isabelle Repiton, Carole Villevet. Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 22e année de publication – © 2016 Fréquences |N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 10/13 son actionnaire majoritaire en début d'année. Le principe du jeu : tenter de remporter la mise maximum, soit 100 000 euros, en sauvant des coffres (correspondant à des sommes d'argent ou à d'autres options… comme la banqueroute) en répondant correctement à des questions, avec l'aide d'une personnalité, indique le communiqué. Pour ce premier numéro, l'animateur accueillera Christine Bravo, Matthieu Delormeau et Olivier Minne. W9 / Bertrand Chameroy : pastille quotidienne reprenant les meilleurs moments d'OFNI Bertrand Chameroy, qui anime en direct chaque mardi à 22h45 l'émission OFNI, l'info retournée (R&G) sur W9, sera présent quotidiennement à l'antenne à partir du 31 octobre dans une pastille reprenant les meilleurs moments de son émission hebdomadaire, a annoncé la chaîne ce mardi dans un communiqué. Intitulé OFNI, l'info du jour, ce best-of de quelques minutes sera programmé à 20h40. Rappelons que le premier numéro d'OFNI, l'info retournée a rassemblé mardi 27 septembre 297 000 téléspectateurs pour une pda de 3,1 % et 313 000 personnes (2,7 % de pda) la semaine dernière. Invité de La médiasphère sur LCI fin septembre, Jérôme Fouqueray, dg de W9, faisait part de sa volonté de confier prochainement plusieurs prime time à Bertrand Chameroy, exchroniqueur de Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste ! sur C8 (nos informations du 29 septembre). Série Club : la franchise DC Comics Supergirl débarque à partir du 2 novembre Série Club proposera à partir du mercredi 2 novembre à 20h50 la première saison de la série Supergirl (20 x 42'), inédite à la télévision française. Produite par Berlanti Productions, DC Entertainment et Warner Bros. Television pour la chaîne CBS, cette série issue de la franchise DC Comics (Gotham, Flash, Arrow…) raconte les aventures de Kara Zor-El, cousine de Kal-El, futur Superman. Sauvée par ses parents juste avant la destruction de la planète Krypton, cette Supergirl incarnée par Melissa Benoist (Glee) atterrit sur terre où elle devra apprendre à contrôler ses super-pouvoirs. Une fiction créée par Greg Berlanti et Ali Adler au budget de 14 millions de dollars (12,6 M€) qui propose des effets spéciaux spectaculaires saupoudrés d'une bonne dose d'humour. Elle a été diffusée à partir d'octobre 2015 sur CBS où l'épisode pilote a rassemblé près de 13 millions de téléspectateurs. A noter qu'en France, elle a été proposée au même moment en US+24 sur le service MyTF1 VOD. Rappelons qu'Ara Aprikian, dga en charge des contenus du groupe TF1, a annoncé que la série serait également diffusée cette saison sur TMC (nos informations du 27 juin). Série Club est distribuée en exclusivité sur Canalsat (et désormais dans les nouveaux bouquets Canal de Free et Orange). ________________________________________________________________________ Audiences RMC Découverte / Pernel Media : lancement réussi pour Wheeler Dealers France Lancement réussi pour l'adaptation française du format anglais Wheeler Dealers (Discovery Channel). Les deux premiers épisodes diffusés lundi soir à partir de 20h50 sur RMC Découverte ont réuni respectivement 405 000 téléspectateurs pour 1,5 % de pda et 389 000 pour 1,7 % de pda (4 ans et plus), se félicite la chaîne dans un communiqué. Sur la tranche 21h22h47 : Wheeler Dealers France a rassemblé une moyenne de 398 000 personnes. Sur les hommes de 25-49 ans, la chaîne affiche une pda de 3,7 % sur cette même tranche. « Malgré la forte concurrence de ce lundi 10 octobre, RMC Découverte a réalisé une augmentation d'audience de 45 % par rapport aux audiences des quatre précédents lundis », fait valoir la chaîne, évoquant un pic à 628 000 téléspectateurs à 21h48. Produite par Pernel Media, Wheeler Dealers France (10 x 52') est diffusée tous les lundis en prime time. Chaque émission voit les deux animateurs, Gerry Blyenberg et Aurélien Letheux, acheter et remettre en état des voitures anciennes (2CV, Alpine A310 ou 504 Coupé…) qu'ils revendent ensuite au meilleur prix. _____________________________________________________________________ Evénements SMA Awards : date limite des candidatures repoussée au 19 octobre La date limite des candidatures pour la 5e édition des Social Media Awards (SMA) qui conclura la 24e journée NPA-Le Figaro le 15 novembre prochain est repoussée au mercredi 19 octobre, ont indiqué ses organisateurs. Les candidatures sont gratuites et à effectuer directement en ligne sur www.smafrance.tv. Une nouvelle catégorie est mise en place cette année : le trophée du meilleur dispositif 360° – réalité virtuelle sur un événement TV. Elle rejoint celles de la meilleure opération de social TV sur une émission hors prime time, de la meilleure opération de social TV sur une émission de prime time, du meilleur guide de programme ou service de recommandation, de la meilleure interface de service de catch-up, de la meilleure interface VOD ou SVOD, de la fonctionnalité TV la plus innovante, du meilleur dispositif de communication numérique, de la meilleure chaîne ou producteur web, de la meilleure empreinte numérique de chaîne, de la personnalité numérique de l'année. Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 11/13 Au fil des tweets… Mardi's tweets : Curiel, Ternisien, Laubier, Cassini, Mercereau, Villevet, Guillon, Azoulay, Schmitt, Guény, Ferrer... Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine sont conservées… sauf exception charitable !Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax @puremedias @puremedias – @bchameroy décroche une pastille quotidienne sur W9 http://bit.ly/2dRlYCe @lezappingdupaf Jean-Louis Debré aux commandes de "Conseil d'indiscipline" dès le 31 octobre sur Paris Première #ParisPremière @Jon_Curiel Septembre 2016 : meilleur mois en audience dans l'histoire de @ParisPremiere @jeromegodefroy Ainsi donc @RTLFrance est officiellement "consterné" par Zemmour, tout en lui laissant micro ouvert. Consternant, en effet. #RTL50ans @xternisien Des journalistes qui fustigent Zemmour, mais lui tendent toujours leur micro. #faux-culs prépare son premier long métrage http://bit.ly/2dsKVTm #LGDM @Offremedia NextRégie organise l'arrivée de @numero23tv en régie et l'extension de ses marques @Francetele 2 #Fraternité, #diversité, #tolérance : FranceTélé s'engage aux côtés de #fraternitegenerale avec un joli message "Ensemble plus haut" ! @tf1pub TF1 Publicité présente ses conditions commerciales 2017 : #Premiumisation #Simplification #Innovation @villevet Gros bide pour le documentaire #Sarkozy diffusé hier soir sur @France3tv : moins de 1,1 MT (4,3 % pda slt). #France3 6e chaîne de la soirée @c2laubier Laurent Samama @laurentsamama a assuré devant le CSA @csaudiovisuel que @YouTube n'est pas un #éditeur. Vraiment ? http://lc.cx/EMa @BrunoGUILLONoff Joyeux anniversaire @RTLFrance !!! Ravi de faire modestement partie de cette belle histoire ! #RTL50ans @sandrinecassini Twitter est trop cher pour attirer un repreneur @Lubiie #TheYoungPope s'affiche dans le métro le 24/10 sur @canalplus @FremantleMedia @puremedias Nicolas Canteloup : "Il ne fallait pas toucher aux Guignols" @DamienMercereau #MadMag @martialboboy évincé : la mauvaise valse des animateurs de NRJ 12 Lire sur @TVMAG @LGDM_Officiel Harry Roselmack @AAzoulay Nouvel accord pour les professionnels du #cinéma et de l'audiovisuel qui va permettre aux œuvres d'être diffusées + largement et + longtemps @fandoetlis Au MCC avec Jacques Fansten pour la signature de l'accord sur l'exploitation des œuvres. Un beau résultat pour la création et le public. @RonyHerve La @webscam signe l'accord sur l'exploitation suivie. Une avancée salutaire @AAzoulay @LeCNC @FabienneSchmitt Intelligence, vivacité, énergie, bienveillance, théâtralité… @C_Barbier c'est tout cela. Heureusement l'aventure continue cher @C_Barbier @MaximeGueny Enregistrement ce soir pour @France3tv d'On refait le boulevard, spectacle composé d'extraits de pièces réinterprétés par cast haut de gamme @zive Au XVe siècle, comme aujourd'hui, les élections divisent le peuple. #insidemedicis @W9 Les #Simpson vous donnent rendez-vous samedi 29 octobre à partir de 19:40 pour une soirée spécial #Halloween sur W9 ! @RomualdFERRER #DALS @olivierminne et @katrinapatchett s'affichent dans toute la France. Rdv samedi à 20h55 @TF1 @MolotovTV Hello @SNCF, sur quel trajet peut-on profiter au mieux de la télé sur Molotov en 4G ? #DemandezauCM @ARCEP La carte interactive de l'Arcep vous donne un début de réponse @MolotovTV cc @SNCF ! #TGV #trains #RER #transilien http://arcep.fr (Tweets relevés le mardi 11 octobre) _________________________________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. Ambition intime : et l’on feignit de découvrir avec M6 la peopolisation de la politique (Frantz Durupt, libération.fr, lundi 10 octobre) [Alors que les bonnes audiences (13,6 % de pda) d'Ambition intime (Potiche Prod), présentée par Karine Le Marchand ce dimanche sur M6 ont fait tiquer nombre de journalistes.] […] Aussi insupportable que sa mise en scène puisse être, l'initiative de M6 complète pourtant une tendance à l'œuvre depuis de nombreuses années. Les émissions de confessions de politiques existent au moins depuis 1985 et le lancement sur TF1 de Questions à domicile, présentée par Anne Sinclair et PierreLuc Séguillon. Pendant longtemps sur Canal+, dans En aparté, Pascale Clark a aussi joué le jeu du cadre intimiste pour atteindre une forme de « vérité ». Encore récemment, Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 12/13 sur France 3, Marc-Olivier Fogiel avait fait s'allonger sur le divan de son émission Jean-François Copé ou encore Jean-Luc Mélenchon pour des psychanalyses express. Enfin, Des paroles et des actes, sur France 2, disposait d'une séquence très « psycho » menée par Nathalie Saint-Cricq. Quant à Laurent Delahousse, il ne rechigne jamais, dans son 20 heures, à poser des questions anecdotiques avec l'air grave de celui qui va enfin obtenir un « parler vrai ». Pourquoi donc Karine Le Marchand n'aurait-elle pas le droit de poursuivre l'œuvre entamée par d'autres ? D'ailleurs, elle-même l'a expliqué au Point : si elle fait ça, c'est parce qu'elle a constaté l'échec du journalisme politique traditionnel à ne pas mélanger les genres. « Ce sont les journalistes politiques qui publient du "off", du bashing, du "buzz", des petites phrases, des choses qui n'ont strictement rien à voir avec les programmes », dit-elle. Le choix contesté de M6 est en effet le revers de cette ligne médiatique jamais interrogée : celle de laisser les enjeux de personnalités et de sondages occuper l'essentiel de la place, avec force décryptages de « coups de com » et analyses des piques lancées par les uns aux autres. Une dépolitisation du jeu politique qui ne peut que conduire à une situation où tout se vaut. Et qui aboutit logiquement à voir apparaître, détendue et souriante face à Karine Le Marchand, Marine Le Pen. Il est vrai que l'exercice de la confession politique, innocent en apparence tant qu'il se jouait avec les candidats des grands partis de gouvernement, devient beaucoup moins anecdotique quand il concerne la présidente du FN. Mais à partir de quand a-t-on trouvé judicieux de jouer à ce jeu avec les autres ? Bruno Patino : quelle place pour les visages de l'antenne dans la télévision de demain ? (Bruno Patino, directeur éditorial d'Arte, interrogé par Cyril Lacarrière, l'Opinion, mardi 11 octobre) [Alors que Bruno Patino, ancien directeur des programmes, des antennes et du numérique de France Télévisions, désormais directeur éditorial d'Arte, publie ce mercredi Télévisions (Editions Grasset) où il évoque d'une part ses cinq années au sein du groupe public mais surtout la transformation d'un média devenu multiple.] Q : En lisant votre livre, le lecteur croise de nombreuses personnalités qui font la télévision. Quelle sera leur place dans la télé qui se dessine ? Bruno Patino : C'est la vraie question, à laquelle on ne peut pas totalement répondre. L'image ne peut pas se passer d'incarnations, de la même manière que YouTube a ses Youtubeurs. En revanche, savoir s'ils seront aussi durables qu'ils l'ont été jusqu'ici… J'ai tendance à penser que l'éphémère va s'accélérer, que la profusion inouïe d'images et de rendez-vous télévisuels empêchera que ces personnalités nous accompagnent durant quatre ou cinq décennies. Rendez-vous compte que Michel Drucker fait de la télévision depuis 52 ans ! Q : Vous évoquez le cas de Patrick Sébastien, qui rencontre un fort succès populaire, mais avec une faible résonance sur les réseaux sociaux. Est-ce tenable dans la télévision du XXIe siècle ? BP : Le fait de ne pas être présent dans la conversation sociale ne veut pas dire ne pas être présent dans le partage. Il y a deux types d'émissions à très forte audience : celles qui ont un impact durable dans la conversation sociale et celles qui sont plus éphémères. La télévision devient de plus en plus, et je n'y inclus pas Patrick Sébastien, une télévision d'accompagnement, dont il ne reste pas grand-chose. Il me semble aujourd'hui impossible de produire une émission de divertissement qui ne « crante » pas sur les réseaux sociaux. Cela veut dire qu'il lui manque quelque chose, qu'elle ne fait plus événement. […] France Inter : la durée totale des spots dans la matinale a paradoxalement baissé depuis octobre 2015 (Aude Dassonville, télérama.fr, mardi 11 octobre) [Alors que la publicité commerciale est désormais autorisée sur les antennes de Radio France sous certaines conditions depuis un décret entré en vigueur au printemps dernier (nos informations du 7 avril).] […] Six mois plus tôt pourtant, il nous avait semblé que les écrans publicitaires de la matinale de France Inter (l'émission la plus écoutée de tout le groupe, voire du marché) étaient bourrés à craquer. Pour en avoir le cœur net, nous avions sorti le chronomètre, un jour d'octobre choisi au hasard. Et de fait, entre le 7 octobre 2015 et le 7 octobre 2014, la durée de la pub entre 7 et 9 heures avait augmenté de 30 %, passant d'un peu moins de sept minutes à plus de neuf… Une véritable torture pour des oreilles qui n'en demandaient vraiment pas tant, et une angoisse pour l'avenir : à quoi allait ressembler l'antenne une fois que les annonceurs hier indésirables l'investiraient à loisir ? Ce 7 octobre 2016, on a donc repris notre calculette. Et là, surprise : la jauge est retombée à environ 7 minutes. En tout, dix-sept annonces ont été diffusées, dont quatre autopromos (deux pour des émissions du jour même, deux pour des rendezvous du week-end) et quatre mentions de sponsors. On peut toujours compter sur Bleu Forêt pour annoncer météo et saison des chaussettes, et la GMF, le point route, tandis qu'Adrea Mutuelles assurait le lancement de l'édito éco de Dominique Seux — la loi n'autorise pas le parrainage des chroniques d'opinion et des émissions d'information, mais passons. Enfin, surprise des surprises : seules deux publicités commerciales ont été diffusées. La première à la fin du journal de 7 heures, pour Ikea ; la seconde avant la chronique de François Morel, vers 8h54, pour Sephora. On est loin d'un déferlement barbare… Trois raisons (au moins) expliquent ce constat. La première est réglementaire : le 7-9 ne peut pas accueillir plus de 8 minutes de pub sur un jour donné, et respecter une moyenne annuelle de 3 minutes quotidiennes. La deuxième est conjoncturelle : l'année dernière, à quelques mois de l'obligation faite à toutes les entreprises de proposer une mutuelle à leurs salariés, les organismes du secteur avaient multiplié les messages jusqu'à l'écœurement — et la saturation des ondes. Ils sont, logiquement, moins présents cet automne. La troisième est seulement rationnelle : il n'y a pas que la matinale dans la vie ! L'audience de France Inter étant au plus haut, les annonceurs auraient tort de concentrer leurs spots sur le seul prime time, quand d'autres espaces vierges sont à investir. C'est ainsi que la semaine dernière on a entendu vanter le « make-up bar » de Sephora à quelques secondes de 10 heures, ou les meubles Ikea juste avant le journal de 19 heures — d'après un sondage effectué à la volée, sans garantie d'exhaustivité des pubs diffusées sur France Inter entre 5 heures et minuit. […] Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4814 – Mercredi 12 octobre 2016|p 13/13 iTELE : une émission pour la directrice adjointe ; arrivée de Direct Matin… (Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, lesjours.fr, mardi 11 octobre) [Alors que les journalistes d'iTELE ont voté à 92,2 % ce mardi une motion de défiance contre leur direction après l'annonce de l'arrivée prochaine de l'animateur Jean-Marc Morandini (voir notre rubrique « TNT).] […] Morandini est donc devenu le symbole de la stratégie Bolloré : folle, erratique, contre-productive. Un feu d'artifice de n'importe quoi dont les flammèches viennent d'embraser de nouveau iTELE, après une première motion de défiance et une grève historique de quatre jours au mois de juin. Et s'il n'y avait que Morandini… Virginie Chomicki, dont le bombardement en tant que n° 2 d'iTELE malgré un CV plus qu'étique en matière de postes à responsabilité, avait étonné – c'est un euphémisme – la rédaction. Mais son empressement à ne rien faire a rassuré. La voilà qui va prochainement décrocher une émission sur iTELE, quelque chose sur l'actu, peut-être à coloration culturelle. Morandini, Chomicki… On vous met un peu d'Eric Zemmour dont la rumeur de l'arrivée – que ne confirme pas Canal+ – affole les couloirs d'iTELE ou ça va comme ça ? Mais il y a mieux. Ou pire, c'est selon. Selon nos informations, Vincent Bolloré est en train de préparer un nouveau mouvement qui va frapper iTELE de plein fouet : début novembre, son quotidien gratuit Direct Matin, spécialisé dans la retape des produits maison, va rejoindre les locaux de la chaîne info. « L'idée, c'est de travailler ensemble, il y a eu beaucoup de départs à iTELE », tente-t-on d'expliquer du côté de la direction de Canal+. Des synergies entre médias d'un même groupe, ça s'est déjà vu et ça se pratique de plus en plus. D'ailleurs, une équipe en charge des infos sur la plate-forme de vidéos Dailymotion, détenue par Vivendi la maison mère de Canal, va elle aussi rejoindre iTELE qui devrait aussi travailler avec Radionomy, une plate-forme de webradios également contrôlée par Vivendi. Sauf que Direct Matin n'appartient pas à Vivendi mais à Vincent Bolloré. Il n'y a aucun lien capitalistique entre le gratuit de Bolloré et la chaîne info de Canal+. En comité d'entreprise la semaine dernière, la question a été posée mais en vain, la direction de Canal+ se contentant de clamer : « On va créer une news factory. » Du coup, à la demande des élus, le comité d'entreprise a été interrompu. Pas de réponse donc sur cet étrange mouvement, mais beaucoup de questions. Notamment sur le rôle de Serge Nedjar, ancien patron de Direct Matin et nouveau patron d'iTELE, et qui, ça alors, fait désormais office de directeur de la rédaction depuis le départ de Guillaume Zeller. Intervenant de plus en plus sur l'éditorial au grand dam de la rédaction d'iTELE. D'autres vont plus loin encore et voient bien le proprio de Direct Matin Vincent Bolloré, vendre son journal à Vincent Bolloré proprio de Canal+… Rien n'est encore signé mais espérons que l'un et l'autre feront une bonne affaire. […] Numéro 23 : Diversité TV a déposé plainte contre Fiducial pour dénonciation calomnieuse (Marina Alcaraz, lesechos.fr, mardi 11 octobre) [Alors que Le Canard enchaîné révélait cet été que, outre la création d'une commission d'enquête parlementaire qui poursuit actuellement ses auditions (nos informations du 10 octobre), une enquête préliminaire pour trafic d'influence et corruption a été ouverte en août 2015 dans la plus grande discrétion par le parquet national financier sur les conditions d'attribution du canal Numéro 23 (nos informations du 9 juin).] […] [Cette enquête] fait suite à une plainte déposée contre X – mais qui mentionne Numéro 23 – en août 2015 par Fiducial, spécialiste de l'expertise comptable qui a étendu ses activités dans les médias et dont le projet de chaîne D-Facto avait été retoqué par le CSA au moment de l'appel d'offres de 2012, quand Numéro 23 avait, lui, obtenu une fréquence. Sa plainte porte sur des faits présumés de trafic d'influence et corruption. Impossible de dire si cette enquête conduira à un classement sans suite, à l'ouverture d'une information judiciaire ou à des poursuites directes. Le Parquet financier précise simplement que les investigations vont se poursuivre plusieurs mois. Pour Fiducial, « un ensemble de faits posent question. Pourquoi et comment Numéro 23 a obtenu une fréquence ? : est-ce du simple lobbying ou y a-t-il eu corruption ? Pascal Houzelot [patron de Numéro 23, ndlr] a-t-il été un simple prêtenom ? », se demande Didier Maïsto, pdg de Fiducial Médias (Sud Radio, Lyon Capitale, etc.), qui a été auditionné par les magistrats. La plainte appelle la justice à réaliser des investigations sur les ordinateurs et dans les comptes des différents protagonistes. Selon nos informations, les dirigeants de Numéro 23 n'auraient pas été auditionnés. La chaîne de la diversité aurait elle-même déposé plainte contre Fiducial pour dénonciation calomnieuse et ne s'interdit pas de nouvelles plaintes, notamment pour diffamation. ___________________________________________________________________________ Agenda Parmi les invités médias d'aujourd'hui... LCI – 09h10-10h, La médiasphère : Gilles Bouleau (TF1) et Elisabeth Martichoux (RTL) Europe 1 – 09h00, Le grand direct des médias : Jerôme Bermyn, rédacteur en chef de Stupéfiant (France 2, 22h45). Invitée : Faustine Bollaert, Le meilleur pâtissier (M6, 21h). Coulisses : Les Z'amours (France 2), avec Marie Pascale Beauprey, productrice, Pascal Argence, voix off, et Tex France Inter – 09h40-10h, L'instant M : Les animateurs télé face à la fin de la télé, avec Bruno Patino, directeur éditorial d'Arte France Aujourd'hui 09:45 – TCM Cinéma, conférence de presse du premier Festival TCM Cinéma. Contact : 01 72 25 18 68 12:30 – (Bruxelles) Observatoire européen de l'audiovisuel, conférence "La propriété des médias : réalités du marché et réponses réglementaires". Contact : [email protected] 15:30 – Commission en charge de la communication du Sénat, audition, non ouverte à la presse, de D. Ernotte sur projet de COM 2016-2020 Demain 09:00 – BFM Paris, présentation de la nouvelle chaîne du groupe SFR Media. Contact : 01 71 19 34 76 11:30 – Groupe Canal+, présentation des nouvelles offres Canal. Contact : 01 71 35 02 56 Satellifax –9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – [email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences