fabrique d`aliment à la ferme - Chambre d`Agriculture des Landes

Transcription

fabrique d`aliment à la ferme - Chambre d`Agriculture des Landes
Une
so u r ce d ’ a u to n o mie e t d e r e n t a b ilit é
La fabrique d’aliment à la ferme permet de valoriser le maïs produit sur l’exploitation et de diversifier l’utilisation des matières premières.
L’exploitation agricole ainsi équipée gagne en autonomie et réduit l’impact de la volatilité des
cours de céréales.
Toutefois, une fabrique d’aliment à la ferme ne permet pas de préparer des aliments sous
forme de miettes ou de granulés.
Conditions de réussite
Pour un bon fonctionnement de la fabrique, il est nécessaire :
Au plan technique :
- conserver correctement les matières premières,
- maitriser la qualité sanitaire du maïs.
Au plan humain :
- prévoir un travail supplémentaire lié au fonctionnement de la fabrique et la traçabilité des informations.
Au plan financier :
- raisonner l’investissement y compris les besoins en bâtiment,
- financer l’immobilisation du maïs stocké.
Exemple de réalisation
-Récept ion
-Transf ert et reprise
-Stockage
-Broyage
-Pesée
-Mélange
Réalisation Chambr e d’Agricult ure des Landes – décembr e 2010
RÉCEPTION DES MATIÈRES PREMIÈRES : privilégier la facilité d’accès
La ré ception des matiè res premiè res est assurée grâce à une
fosse fixe dont la capacité de ré ception doit ê tre proportionne lle au
volume ré ceptionné (remorque , cam ion...).
Pré voir un accès facilité aux diffé re nts vé hicules de livraison
La fosse doit ê tre é tanche (le drainage est re commandé )
Formes possibles
4 pentes : Reprise par vis oblique e t é lé vateur à gode ts
3 pentes e t un mur ve rtical : Reprise par é lé vateur à gode ts
2 pentes e t 2 murs ve rticaux : Reprise par vis conique et é lé vate ur
Foss e de réception 15m3
Pour le s atelie rs de pe tite dimension, la fosse fixe peut ê tre remplacée par une vis à trémie sur
chariot.
TRANSFERTS ET REPRISE DES ALIMENTS : adapter la capacité au volume traité
Il e st primordial de bien é tudie r la conception des systèmes de transfe rt e t la cohé re nce de s dé bits le s
uns par rapport aux autres (e n jouant sur le type de maté rie l et son diamè tre)
Plusieurs type s de maté rie l sont disponibles :
Type de transfert
Matériel
O blique
Vis élévatrice
Trans port
Caractéristiques sur de c ourtes distances
Horizontal
Pneumatique
Vis en auge
Vis horizontale
Elévateur à
palette
Elévateur à
godets
Aspiration ou soufflerie
Trans port
sur grandes
distances
(dizaine de
m)
Vis ouverte
Trans port de
farine
A proximité
de la fosse
Le grain est mélangé à
l’air pour être déplacé
-
Couplage
avec vis horizontales
Débit élevé
Trans port sur de grandes distances (centaine
de m)
Atouts
Economique
-
Limites
Baisse débit
en cas de
forte inclinaison
Besoin de
fortes puissances électriques
Vis horizontale
Vertical
Ne travaille
qu’au tiers Cons ommaG rande haude son dé- teur d’énergie teur
bit
Présence d’un s urpresseur. Moteur puissant
pour trans port des farines
Vis élévatrice
Réalisation Chambr e d’Agricult ure des Landes – décembr e 2010
STOCKAGE ET VENTILATION : maintenir un produit de qualité
Cellule cylindrique ou en tôle ondulée
Le plus couramment re ncontré car le moins coûte ux.
Tôles ondulées cintrée s à partir de panneaux de 1 m de haut.
Assemblage par boulonnage pour constitue r des viroles.
Maintien de l’ensemble par des renforts ve rticaux boulonnés scellés ou
fixés au sol.
Fond conique
Pe rme t la vidange intégrale de la ce llule sans intervention manue lle.
Dans le cas d’un cône non e nte rré , pe rte de volume importante : pré voir
une hauteur de cellule suffisante.
Cellule cylindrique
Stockage à plat
Pe rme t un achem inement des ré colte s simplifié e t très rapide .
Reprise ave c un engin à pe lle ave c le risque de géné re r d’avantage de pe rtes par é crasement des
graines.
Ventilation
Ventilation ave c des gaines pe rforées ou un faux-fond pe rforé . Dans ce de rnie r cas, possibilités d’utilise r une vis racleuse qui pe rme t la vidange sans inte rvention manue lle.
Boisseaux et silos toiles
Pour les tourteaux , les complémentaires et le produit fini.
Stockage dans des boisseaux en métal ou en polyester montés sur
trém ies coniques à forte pente é vitant l’e ffe t de voûte (de même pour
le silo toile).
Farine e t maïs grains broyés é tant trè s hygroscopiques, ils doive nt
ê tre utilisé s rapidement.
Stockage de la matière première humide
Silo toile
Boiss eau en métal
Silo tour
Silo de grande taille car sa capacité varie de 300 à 1900 m3.
Construit en acie r vitrifié , d’où une trè s grande longé vité.
Implanté à l’exté rie ur sur une assise en bé ton ave c cône e nte rré .
Peut ê tre rempli au fur e t à mesure de la ré colte .
Vidange réalisée par le bas tout au long de l’année.
Silo souple
Rése rvoir souple fe rmé he rmé tiquement, constitué d’une toile en fibre
tissée étanche .
Armature métallique assemblée sans aucun boulon capable de résiste r
à la pression physique importante .
Ine rtage du grain par une conse rvation dans une atmosphè re de gaz carbonique produit naturellement par la transformation de l’ox ygène de l’air.
Fond conique creusé dans le sol ; équipé d’une vis spé ciale qui pe rme t
l’ex traction automatisée de grain sans laisse r pénétre r l’air.
Volume de 20 à 300 m 3.
Durée de vie de 25 ans environ.
Silo s ouple
La cellule sécheuse
Ce llule d’ex té rieur, assurant une double fonction de sé chage e t de stockage .
Sé chage ave c de l’air de 20 à 70°c insufflé par le faux fond pe rforé .
Grain homogéné isé ave c un système de vis ve rticales imme rgées dans le tas.
Réalisation Chambr e d’Agricult ure des Landes – décembr e 2010
BROYAGE ET APPLATISSAGE : à chaque type d’élevage sa granulométrie
Plusieurs types de matériels existent :
Type de matériel
Broyeur à marteaux
Broyeurs à disques
Aplatisseurs
Rotor équipé de marteaux
Broyage entre 2 dis ques de c arbure
Les marteaux percutent le
produit à broyer et le projettent s ur la grille qui l’éclate,
les particules traversent la
grille selon le diamètre voulu
Les matières premières pasLes matières premières sont
sent entre deux rouleaux
broyées entre deux disques rotaconstitués de cannelures non
tifs
parallèles
50 à 80 Kg/cv/h
130 Kg/cv/h
Très bonne longévité. Marteaux à retourner, puis à
changer entre 500 et 2000 T ,
selon le type de produit
Bonne longévité : 10 000 T pour
les disques et 2 000 T pour les
couteaux
-
Entretien
Faible
Dis ques d’un coût élevé.
-
Atouts /limites
Faible investissement
Adapter à des besoins en
granulométrie variables
Caractéristiques
Fonc tionnement
Débit
Longévité
 Broyeur à marteaux
Rouleaux
125-275 kg/cv/h
Le plus adapté pour
l’alimentation bovine
Applatiss eur
Broyeur à dis ques
UNE PESEE FIABLE : la garantie d’une bonne formulation
Deux grands principes de pesée sur les exploitations ex istent :
La bascule romaine : système mé canique ,
La jauge de contrainte : système é le ctronique qui mesure la dé formation d’une piè ce sous l’action d’une pression.
L'entretien consiste en un ne ttoyage fré quent de toute s les parties mé caniques ave c de l'air comprimé .
L'é tat des couteaux et des coussinets doit ê tre vé rifié réguliè rement e t pour les bascules de circuit un
é talonnage annue l est indispe nsable.
A la réception des matières premières.
Pont-bascule
Moye n de pesage le plus polyvalent pour des gros volumes ave c une pré cision de l’ordre de 10 Kg.
Né cessite le creusement d’une fosse de 1 à 1,5 m de profondeur sauf pour les modè les transportables
qui se posent à même le sol
Type de pesée double romaine ou é le ctronique.
Pèse-essieu
Plate-forme de 3 m*1 m , dé rivé du pont-bascule ave c un prix deux fois moindre. Pesée e ffe ctuée essieu
par essieu.
Pré voir une aire stabilisée suffisamment dégagée pour une bonne fiabilité des pesées.
Ex iste sous forme mobile donc possibilité d’achat colle ctif.
Réalisation Chambr e d’Agricult ure des Landes – décembr e 2010
Au niveau de la fabrique d’aliment
Trémie-peseuse
Trém ie de très grosse capacité (1 à 10 tonnes), très bien adaptée aux trè s gros volumes.
Bascule de circuit
Maté rie l de pe tite dimension qui travaille par pesée s successives de 10 à 100 kg ave c une pré cision de
l’ordre de +-1 kg.
Inse rtion facile dans les schémas d’organisation de fabrique à la fe rme , ave c un coût modé rée .
Châssis de pesage
Fonctionnement ave c bascule romaine ou jauge de contrainte é le ctronique
Maté rie l constitué d’un large plateau qui le plus souve nt supporte la mé lange use, ne né cessitant pas de place supplémentaire .
Grande pré cision de la pesée.
Cas des pesées de faible quantité
Châssis de pes age
Pesée manue lle à rése rve r pour produits incorporés à très faibles dose s
introduits lors de la fabrication. Dispose r d’une bascule indépendante.
MELANGE : homogénéité et respect de la formulation
Caractéristiques des deux principaux types de mélangeuses rencontrés
Type de mélangeus e
Verticale
Horizontale
Vis verticale sous tube qui
remonte l’aliment du bas vers
le haut dans une cuve cylindrique verticale à base conique
Brassage dans une cuve demicylindrique horizontale par deux
rubans hélicoïdaux à pas inversé
sur un rotor
Puissance d’entrainement pour 100 litres de
capacité
0 .10 à 0 .20 Ch
0 .35 à 0 .80 Ch
Capacité maximale proposée s ur le marché
J usqu’à 9 000 litres
J usqu’à 6 000 litres
Princ ipe de fonctionnement
Niveau de remplissage minimum pour un bon
100 %
fonc tionnement
50 %
Possibilité de démarrage en c harge
O ui
A éviter
Possibilité d’utilisation de produits humides
(maïs humide…)
Limitée : 30 %
Possible : 60-70 %
D urée optimum de mélange
20 à 25 minutes
6 minutes
Taux minimum d’incorporation d’un produit
3%
1%
Atout/limites
Peu de surface au sol
Mélange rapide et homogène
Coût plus important
La mé langeuse sem i-horizontale conique est constituée d’un cône dans leque l tourne un bras hydraulique. Elle peut acce pte r de s cé réales humides au même taux qu’une mélangeuse horizontale (60 à 70 %)
e t peut ê tre intégralement vidangée .
 Mélangeus e
horizontale avec
vue des s pires
 Mélangeus e horizontale
Mélangeus e verticale
Réalisation Chambr e d’Agricult ure des Landes – décembr e 2010
A PREVOIR
Organisation du travail
Automatiser la plupart des pos tes (vis de silos , trémie, peseuse, mélangeur, broyeur, vis de compléments,
pompe ou vis de vidange...) c ompte tenu du travail supplémentaire occasionné par l’atelier de fabrique d’aliment à la ferme
Utiliser des logiciels spéc ifiques qui permettent de gérer les stocks de matières premières et de s uivre les opérations de fabrication, d’entretien et de nettoyage.
Sécurité des personnes
Couvrir la fosse de réception avec une grille. Mettre en place un système antichute aux cellules de s tockage,
avec un accès par le haut uniquement (sauf pour une cellule complètement vide) et sous contrôle du chef
d’exploitation.
Santé animale
O rganiser la possibilité d’une vidange intégrale pour les organes de la fabrique d’aliment qui sont susceptibles
de recevoir à la fois des produits pour herbivores et pour granivores (mélangeuse, fosse de réception…).
DES DEMARCHES ADMINISTRATIVES DIFFERENTES SELON LES FABRIQUES
Les fabric ants d’aliments à la ferme relèvent de l’une des trois catégories s uivantes (source règlement CE
n°183 /2005).
Aucune démarche administrative
Eleveurs concernés :
Ceux qui utilisent des aliments complémentaires et minéraux (CMV), sans auc un ajout en l’état ou sous
forme de pré- mélange d’autres additifs .
Ceux qui incorporent en l’état ou sous forme de pré- mélange et en plus de l’aliment minéral, les produits s uivants : acides aminés , argiles , autres s ubs tances ayant un effet s ur l’environnement (urée,..)
Démarc hes adminis tratives :
A ucune
Paquet hygiène :
Regis tre de fabrication et res pect des bonnes pratiques d’hygiène
Enregistrement auprès de la préfecture
Eleveurs concernés :
C eux qui incorporent en l’état ou sous forme de pré- mélange et en plus de l’aliment minéral, les
produits s uivants : vitamines , oligo-éléments , enzymes (phytases ), mic roorganismes (bactéries
fermentaires ), caroténoïdes et xanthophylles .
Démarc hes adminis tratives :
Dossier à déposer en préfecture, la fabrique reçoit un numéro d’enregistrement.
Paquet hygiène :
Regis tre de fabrication et res pect des bonnes pratiques d’hygiène
M ise en place des principes de l’HACCP .
Agrément par la DDPP
Eleveurs concernés :
Les ateliers fabricant des aliments c omposés à partir de pré- mélange c ontenant des c occidiostatiques ,
des histomonostatiques , du diformiate de potassium et de l’acide benzoïque
Démarc hes adminis tratives :
dossier à déposer en vue d’un agrément par la DDPP.
Paquet hygiène :
Regis tre de fabrication et res pect des bonnes pratiques d’hygiène.
M ise en place des principes de l’HACCP .
Contact-renseignements : pôle élevage, Chambre d’Agricultu re des Landes 05.58.85.45.25 . Mail : [email protected]
Vos interlocuteu rs privilégiés :
Palmipèdes : Nathalie CASTETBON - Volailles : Cindy PALMATO
Bovins viande : Didier LAHITTE - Bovins lait : Hélian VALDE AVERO et Christophe LAGELOUZE - Porcs : Patrick LARTIGAU
Réalisation Chambr e d’Agricult ure des Landes – décembr e 2010
Comment et pourquoi fabriquer l’aliment à la ferme
en élevage de vaches laitières ?
Fabriquer son concentré sur l’exploitation offre de nombreux avantages : autonomie de l’exploitation, optimisation
du coût alimentaire et souplesse dans la gestion de l’alimentation (stockage et formulation).
Cependant, cet outil s’adresse aux éleveurs qui possèdent à la fois :
Une bonne maîtrise des performances zootechniques de leur élevage et du suivi des rations
Une bonne maîtrise de la conservation des matières premières (ventilation, gestion des stocks, etc.)
De bonnes capacités de gestions et une trésorerie solide
Du temps à consacrer à la fabrique d’aliment à la ferme
La forme de l’aliment
L’aliment broyé trop fin accentue les risques d’acidose
l’assimilation de l’aliment.
(1)
et augmente la vitesse de digestion et diminue
C’est pourquoi il est important de conserver une mouture grossière : la taille des particules d’aliment
doit être de 4 à 5 mm au minimum. (2)
=>Quel type de matériel ?
L’aplatisseur convient parfaitement à la physiologie du ruminant. Attention avec un grain trop sec, il fera
lui aussi de la farine.
Le broyeur à disque est une bonne alternative pour les élevages mixtes, à condition de respecter une
granulométrie grossière.
Le broyeur à marteaux est intéressant mais il est essentiel de remplacer régulièrement les
marteaux pour limiter les particules fines dans la ration.
Les performances
=> Quel impact de la granulométrie sur les performances techniques?
La granulométrie n’a pas d’influence sur la production laitière des vaches. Il en est de même pour le taux
protéique du lait. En revanche, la réduction de la taille des particules aboutit à une baisse du taux butyreux. (2)
=> Quand distribuer le concentré ?
La stratégie de distribution du concentré (avec le fourrage, seul ou mixte) ne semble pas influer sur les
consommations. Cependant, il peut s’avérer nécessaire de mélanger la ration pour mieux la valoriser, équilibrer
les éléments nutritifs ou stimuler l’ingestion de certains fourrages grossiers. (3)
Et le maïs humide…
La farine assèche la panse et diminue l’activité microbienne, l’assimilation est améliorée par l’utilisation de
céréales humides.
(1)
(2)
(3)
Lechartier, « Impact de la finesse du broyage, de la taille et de la dureté des pellets de concentré sur la digestion ruminale des vaches
laitières », 2007
Sauvant, « Granulométrie des rations et nutrition des ruminant », 2000
Moujahed, « Effet de la stratégie de distribution de l’aliment concentré sur les performances des vaches laitières », 2009
Au plan économique
Préambule :
Toutes les simulations effectuées ci-dessous correspondent à des prix juillet 2011.
Le maïs est intégré à son prix de vente à la récolte (2010) : compte tenu que le maïs est soit vendu à la récolte soit
conservé et valorisé dans l’alimentation.
L’investissement correspond à l’achat d’une fabrique neuve, avec l’ensemble du matériel de stockage et de ventilation neuf et
dont la capacité correspond au total du volume d’aliment FAF de l’année.
Les résultats sont calculés hors main d’œuvre et charges sociales.
Quel gain de revenu pour quel type d’atelier ?
La quantité de concentré distribuée varie selon le système de production :
Fourrage « tout maïs », avec un niveaux de production moyen à 7 000 L.
Fourrage « maïs + herbe » : valorisation de l’herbe, avec 6 mois de pâturage, à hauteur de 2/3 de la
ration fourragère. (7 000 L également)
Evolution de revenu selon la taille de l’atelier
Maïs et soja
Maïs et complémentaire
4 000 €
3 000 €
2 000 €
En €
1 000 €
0€
-1 000 €
30 VL
(29 T/an)
50 VL
(48 T/an)
80 VL
(76 T/an)
30 VL
(42 T/an)
50 VL
(71 T/an)
80 VL
(114 T/an)
-2 000 €
-3 000 €
Fourrage maïs (7 000 L)
Valorisation herbe (7000 L)
Quel montant d’investissement ?
Le graphique propose des montants d’investissement maximum pour couvrir l’ensemble des charges (la
construction du bâtiment doit être prise en compte).
Le gain de revenu sera d’autant plus important que l’investissement sera inférieur aux montants indiqués : le
matériel peut être acheté d’occasion.
Investissement maximum pour atteindre le seuil de rentabilité
Maïs et complémentaire
60 000 €
Maïs et soja
50 000 €
40 000 €
En €
30 000 €
20 000 €
10 000 €
0€
30 VL
50 VL
80 VL
30 VL
Fourrage maïs (7 000 L)
50 VL
80 VL
Valorisation herbe (7000 L)
Quel prix de valorisation du maïs dans le concentré ?
Il correspond au prix d’incorporation du maïs pour couvrir l’ensemble des charges liées à la FAF.
Le prix de valorisation permet d’étudier l’opportunité de vendre son maïs ou de l’incorporer dans l’aliment, en
fonction des prix de vente sur le marché :
Fourrage maïs (7 000 L)
Valorisation de l’herbe (7 000 L)
30 VL
50 VL
80 VL
30 VL
50 VL
80 VL
Complémentaire
99
163
192
152
187
196
Soja
Mouture à façon
44
120
153
107
147
158
212
Prix de valorisation du maïs dans l’aliment (€/T)
La rentabilité de la mouture à façon est meilleure que pour l’aliment fabriqué car l’exploitant n’a pas a supporté le
poids de l’investissement. Il est économiquement intéressant et garanti un taux d’incorporation de maïs. En
revanche, il ne s’inscrit pas dans la démarche de production fermière.
Contact :
Hélian VALDEAVERO, Conseiller bovins lait
Christophe LAGELOUZE, Conseiller bovins lait
Pôle Elevage : 05 58 85 45 25
- septembre 2011 -
Réalisation :
Chambre d’Agriculture des Landes
avec le concours financier de