auteurs - Presses Universitaires de Rennes

« « Comme le feu dévore rapidement le papier » », Anaïs Guilet et Moana Ladouceur (études réunies et prés. par)
ISBN 978-2-7535-3366-0 Presses universitaires de Rennes, 2014, www.pur-editions.fr
NOTE SUR LES AUTEURS
Archibald Samuel
Né en 1978, à Arvida il quitte le Saguenay après le déluge de 1996 et s’installe
à Montréal juste à temps pour le verglas massif de 1998. Il passe l’essentiel des
dix années suivantes à étudier, et vit en Europe de 2007 à 2009. Depuis son retour au Québec, il est professeur à l’UQAM, où il enseigne le roman policier et de
science-fiction, le cinéma fantastique et d’horreur, la culture populaire contemporaine et la création littéraire. Il a publié un essai, Le Texte et la technique, et un
recueil d’histoires, Arvida, aux éditions Le Quartanier. Il est également l’animateur, avec Antonio Dominguez Leiva, de Pop-en-Stock, le bazar d’études sur la
culture populaire, et chroniqueur à l’émission Médium Large de Radio-Canada.
Assayag Noam
A suivi des études de Littérature générale et comparée à Paris 3 avant de se tourner
vers les Sciences de l’Information et de la Communication, au Celsa. Collaborateur
de l’Institut de Recherche et d’Innovation (IRI), il s’intéresse autant aux livre-objets
qu’à la littérature numérique, en auscultant les modes d’appropriation de ces nouveaux objets.
Valérie Dupuy
Maître de conférences à Toulouse, et membre de l’équipe de recherche LLA-Créatis.
Après une thèse sur Proust et Anatole France, elle poursuit des recherches dans le
domaine du roman contemporain.
Gayraud Sébastien
Né le 11 octobre 1973 à Millau, Sébastien Gayraud est enseignant en cinéma, écrivain et essayiste. Co-auteur avec le journaliste Maxime Lachaud du livre Reflets
dans un œil mort, premier ouvrage français consacré au genre méconnu du Mondo
Movie, il s’est spécialisé depuis quelques années dans l’étude de courants cinéma-
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NOTE SUR LES AUTEURS
tographiques en marge ainsi qu’à divers mouvements culturels obscurs. Il prépare
en ce moment la sortie de son prochain ouvrage, consacré au réalisateur italien
Joe D’Amato.
« « Comme le feu dévore rapidement le papier » », Anaïs Guilet et Moana Ladouceur (études réunies et prés. par)
ISBN 978-2-7535-3366-0 Presses universitaires de Rennes, 2014, www.pur-editions.fr
Mélissa Goulet
Étudiante à la maîtrise en études littéraires à l’université du Québec à Montréal.
Son mémoire traite du jeu avec le lecteur dans le roman policier contemporain
en passant par l’analyse des métafictions chez José Carlos Somoza. Elle s’intéresse
particulièrement à la question du brouillage des frontières fictionnelles et à leur
impact sur la lecture. Elle a précédemment publié un article sur Danielewski dans
la revue numérique Pop-en-stock : « Effets de miroir ; effets de lecture. La Maison
des feuilles, de Mark Z. Danielewski ».
Anaïs Guilet
Docteure en littérature comparée de l’université de Poitiers et Ph. D. en études
littéraires de l’université du Québec à Montréal. Sa thèse, intitulée : Pour une littérature cyborg : l’hybridation médiatique du texte, a été réalisée en cotutelle, sous
la direction de Denis Mellier (laboratoire FoReLL) et de Bertrand Gervais (laboratoire NT2). Elle a publié des articles sur les esthétiques numériques pour
la revue québécoise Protée et sur la place du livre dans la culture contemporaine
dans Le Livre, « Produit culturel » ? Stratégies éditoriales, de l’imprimé au texte électronique (sous la direction de Gilles Polizzi et Anne Réach-Ngô) chez l’Harmattan. Elle a participé à des colloques à l’université de Sherbrooke, de Limoges, de
Saint-Étienne, de Nancy, à Montpelliers 3, Paris 8 et à l’UQAM, sur les thèmes
de la figure du livre, de l’hypertexte, des blogues, des œuvres transmédiatiques
et hypermédiatiques, ainsi que de l’utilisation des jeux vidéo en littérature. Elle
contribue aussi aux revues en ligne Salon Double, Strabic.fr, Pop-en-Stock, ainsi
qu’au site du NT2 et au magazine québécois Spirale. Elle a réalisé ses deux mémoires de Master sur House of Leaves de Mark Z. Danielewski, roman qui appartient aussi à son corpus de thèse.
Moana Ladouceur
Rédige actuellement une thèse de doctorat en études littéraires, sous la direction de Jean-François Chassay (université du Québec à Monréal). Ses recherches
portent sur l’œuvre de Kazuo Ishiguro, plus particulièrement sur la relation qu’y
entretiennent le silence et la non-fiabilité narrative avec la condition subalterne
des personnages-narrateurs. Son mémoire de maîtrise, intitulé Voyage au(x)
NOTE SUR LES AUTEURS
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« « Comme le feu dévore rapidement le papier » », Anaïs Guilet et Moana Ladouceur (études réunies et prés. par)
ISBN 978-2-7535-3366-0 Presses universitaires de Rennes, 2014, www.pur-editions.fr
bout(s) du paradoxe. Métafiction, écriture de soi et traumatisme dans A Heartbreaking Work of Staggering Genius de Dave Eggers, porte sur la fascinante conjonction de l’autobiographie, genre littéraire présumé référentiel, et de la métafiction,
procédé remettant précisément en cause cette même référentialité, dans le roman
d’Eggers. Il s’intéresse aux rapports que cette conjonction entretient avec l’événement traumatique qui est à l’origine de ce témoignage, en plus d’offrir une vision
alternative de la métafiction et des effets de lecture qu’elle produit. Elle a participé
à plusieurs colloques, présentant des recherches sur des sujets aussi divers que les
intentions auctoriales dans l’œuvre hypermédiatique, l’approche philosophique
du passage du temps dans le roman français contemporain, ou les limites de la déconstruction de l’idéologie patriarcale dans les métafictions du postmodernisme
américain. Elle a également publié un article sur le postmodernisme américain
dans la revue de critique littéraire Postures, rattachée au Département d’études
littéraires de l’UQAM. Elle a par ailleurs codirigé un numéro des cahiers Figura,
intitulé Les Pensées « post- » : féminisme, genre(s), narration.
Côme Martin
Termine son doctorat d’Études anglophones à l’université de Paris 4 Sorbonne.
Ses travaux portent sur les relations entre texte et image dans la littérature américaine contemporaine, aussi bien en bande dessinée qu’au sein de romans. À ce
titre, il participe régulièrement à la revue électronique du9.org, et a publié actes
de colloques et articles portant sur des sujets aussi divers que le traumatisme chez
Jonathan Safran Foer, les effets de tressage dans Fun Home d’Alison Bechdel,
l’usage du plein et du vide chez Mark Z. Danielewski, les dispositifs typographiques chez Chris Ware, ou encore la pluri-narrativité dans l’OuBaPo.
Denis Mellier
Professeur à l’université de Poitiers (France), où il enseigne la littérature générale
et comparée ainsi que le cinéma. Il a publié de nombreux articles sur la fiction
fantastique, l’horreur au cinéma, les esthétiques réflexives, et les relations entre la
littérature policière et le roman contemporain. Parmi ses ouvrages, L’écriture de
l’excès L’Écriture de l’excès. Poétique de la terreur et fiction fantastique, Champion,
1999. Grand prix de l’imaginaire, catégorie « Essai » 2000 ; La Littérature fantastique, « Mémo », Le Seuil, 2000, 64 p. Grand prix de l’imaginaire, catégorie « Essai » 2000 ; Textes fantômes. Fantastique et autoréférence. Kimé, 2001 ; Les Écrans
meurtriers. Essais sur les scènes spéculaires du thriller, éditions du CEFAL, Liège,
2001. Il est responsable au sein du laboratoire FoReLL de l’université de Poitiers
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NOTE SUR LES AUTEURS
de l’équipe « Esthétiques comparées » et a dirigé jusqu’en 2013 la publication de
la revue Otrante, arts et littérature fantastique (éditions Kimé). Il travaille, ces
derniers temps, plus particulièrement sur les rapports entre violence et représentation, les relations littérature et cinéma, les arts visuels (arts numériques et
bande dessinée) et les questions de théorie littéraire (poétique comparée, culture
médiatique et littérature, théorie de la fiction).
« « Comme le feu dévore rapidement le papier » », Anaïs Guilet et Moana Ladouceur (études réunies et prés. par)
ISBN 978-2-7535-3366-0 Presses universitaires de Rennes, 2014, www.pur-editions.fr
Pierre-Louis Patoine
Maître de conférence en études anglophones à l’université de la Sorbonne nouvelle. Il s’intéresse depuis plusieurs années à la littérature américaine contemporaine et aux pratiques de la lecture littéraire, aux états de conscience modifiés, à
l’empathie, à l’immersion, pensés au croisement de la biosémiotique, des neurosciences et de la théorie littéraire.
Gabriel Tremblay-Gaudette
Doctorant en sémiologie à l’UQAM. Sa thèse porte sur les processus sémiotiques
de lecture de romans iconotextuels contemporains. Récipiendaire d’une bourse de
recherche doctorale Bombardier décernée par le Conseil de Recherche en Sciences
Humaines du Canada, ses recherches portent sur les rapports texte-image en littérature, la bande dessinée, les arts hypermédiatiques et la littérature contemporaine.
Il est membre du comité de rédaction de Salon double, observatoire de littérature
contemporaine et de bleuOrange, revue de littérature hypermédiatique.