Le Chef de l`armée de l`Eternel Texte à lire : Josué 5 : 14
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Le Chef de l`armée de l`Eternel Texte à lire : Josué 5 : 14
Le Chef de l’armée de l’Eternel Texte à lire : Josué 5 : 14-15. « Il dit : Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Eternel, j’arrive maintenant. Josué tomba le visage contre terre, se prosterna et lui dit : Qu’est-ce que mon seigneur dit à son serviteur ? Le chef de l’armée de l’Eternel dit à Josué : Ote tes sandales de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint. Josué fit ainsi » 1) La nature et l’onction du ministère déterminent le secours divin Nous avons, dans l’armée du Seigneur, plusieurs grades correspondant à plusieurs fonctions distinctes. Pour mener à bien des combats il y a, comme dans les armées terrestres, des soldats et des chefs de haut rang… Il est évident que le Chef de l’armée du Seigneur Dieu est Jésus, appelé aussi « le Lion de Juda » (Apocalypse 5 : 5). Suivant les combats qui se présentent, plusieurs événements distincts vont se succéder afin de libérer les armées célestes (il s’agit bien entendu des anges, qui sont au service du Seigneur et de ses serviteurs sur la terre). Il y a plusieurs années le Saint-Esprit du Seigneur m’a enseigné sur ces choses-là et m’a clairement montré que la nature du ministère terrestre donné par Dieu libère un équivalent angélique depuis les cieux, en Christ, pour l’accomplissement de la mission donnée par le Seigneur à l’homme (ou à la femme) de Dieu. Dans le cas qui nous est relaté plus haut, il s’agit de Josué confronté à une nouvelle étape pour lui et pour Israël : celle de franchir le Jourdain et de renverser les murailles de Jéricho. Josué et Israël sont devant un défi énorme, titanesque, qui requiert une aide spéciale du Seigneur Dieu C’est le premier combat, la première bataille en vue de prendre le pays ! Israël a appris à combattre dans le désert et a pu expérimenter la puissance et la présence de Dieu au travers des combats des peuples qui sont sortis contre eux alors qu’ils approchaient de Canaan. La nature du combat va se révéler complètement nouvelle pour Israël. Il ne s’agit plus maintenant de se défendre ou de forcer le passage, il s’agit de conquérir le pays de la promesse. Nous devons comprendre que, suivant la nature du combat dans lequel nous sommes appelés à entrer, il sera nécessaire pour nous de changer de stratégie et de faire appel à une intervention surnaturelle du Seigneur au travers de ses chefs d’armée. Je suis persuadé que les temps dans lesquels nous sommes entrés en tant qu’Eglise de France, sont des temps où nous devrons avoir une nouvelle stratégie de bataille. Le risque commun est de vouloir standardiser une stratégie bénie et réussie à tous les autres combats dans lesquels nous sommes appelés à entrer… C’est une grossière erreur ! Qui peut nous coûter extrêmement cher. Si nous étudions l’histoire de la conquête de Canaan, il y a un fait historique extrêmement précieux pour nous : c’est l’histoire de la conquête d’Aï. Josué a voulu garder la stratégie qui leur avait si bien réussi dans la prise de Jéricho. Son excès de confiance, sans en référer au Seigneur des armées, va l’amener avec Israël à une déconvenue sans précédent ! Aïe, aïe, aïe… Cette histoire est de nature à nous amener à une profonde réflexion, pour que nous ne tombions pas dans le même panneau. s’interroge, un homme tenant une épée nue dans sa main se trouve en face de lui… Josué n’a pas le discernement des esprits – qui lui aurait permis de comprendre quelle était la nature de cet homme et d’où il venait. A la question de Josué... « Es-tu pour nous ou pour nos amis ? » La réponse donnée par l’ange de Dieu est sans ambiguïté : « Je suis le chef de l’armée de l’Eternel. » En fait, celui qui se présente devant Josué en tant que Chef de l’armée de l’Eternel, n’est autre que le Seigneur Jésus en personne ! Jésus-Christ est le Chef de l’armée de l’Eternel. Le Chef suprême de l’armée de Dieu, c’est Jésus de Nazareth. Il n’y a pas d’autre chef que Lui. Nous sommes dans un contexte particulier : celui qui amène Israël à quitter le désert pour entrer dans son héritage terrestre, le pays de Canaan, pays parcouru par Abraham, Isaac et Jacob, qui tous trois ont reçu la même promesse : « Ce pays que je donnerai à toi et à tes enfants pour toujours ». Est-ce que l’alliance de Dieu à l’égard de son peuple a changé ? Les promesses du Seigneur ontelles été annulées par la révélation de la grâce venue par Jésus-Christ ? Certes non ! La Parole de Dieu demeure immuable et souveraine…. Quoi qu’en pensent les hommes et les politiques contemporaines, ce pays d’Israël demeure pour l’éternité en tant que terre le territoire des enfants d’Israël. Combattre et s’opposer à ce que Dieu a décrété dans sa parole, c’est s’opposer à Dieu Lui-même, le chapitre de Romains 11 est là pour nous enseigner et nous redire, à nous les goïms (les étrangers), que Dieu n’a pas rejeté son peuple ! Si Dieu ne l’a pas rejeté, ses promesses demeurent les mêmes aux siècles des siècles. Alors que Josué médite et Le peuple d’Israël est donc, avec Josué, devant un défi qu’il n’a encore jamais rencontré : celui de franchir une rivière – le Jourdain ; mais au-delà se trouve une forteresse qui se nomme Jéricho. Les murs de cette cité font plusieurs mètres d’épaisseur. Cette forteresse semble imprenable. Pour mener ce combat – et nous le savons ! – les murs de Jéricho doivent tomber ! En ce qui nous concerne, nous sommes parfois amenés à rencontrer des situations complètement nouvelles, qui sont de nature à nous déstabiliser parce que nous n’avons pas de précédent. Et c’est là que notre foi et le besoin d’une révélation différente, pour une nouvelle stratégie, doivent nous être communiqués. Mais comme nous l’avons déjà exprimé dans cette étude, il est nécessaire d’avoir « un chef ». Ce Chef, qui se nomme Jésus, va devoir susciter des autorités de gloire, des anges dotés d’un pouvoir supérieur aux communs des anges. Ce défi énorme, devant lequel se trouvent Josué et les enfants d’Israël, doit avoir une réponse céleste et divine. La Bible nous dit que le secours nous vient de Dieu, au-delà des montagnes, en haut ; c’est de là, où se trouve le Seigneur, que le salut peut nous être communiqué. Nous trouvons des scénarios identiques dans toute la Parole de Dieu. Par exemple dans le temps où Daniel combat en faveur de l’accomplissement des paroles données 70 ans plus tôt par Jérémy. Un chef de l’armée se présente pour combattre : c’est Michel, appelé aussi « votre chef » ; (il semble donc que cet archange soit aussi Gabriel, d’après certains théologiens) et que ce chef, Michel ou Michaël, soit le gardien d’Israël – une autorité angélique détachée pour secourir le peuple de Dieu. Lisons ensemble ce passage… « Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt-et-un jours ; mais voici que Michel, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. » (Daniel 10 : 13). « Mais je veux t’annoncer ce qui est inscrit dans le livre de la vérité. Personne ne m’aide contre ceux-là, excepté Michel, votre chef » (Daniel 10 : 21). Le combat qui a lieu est un combat sans précédent, où nous voyons comment l’adversaire du Seigneur a été précipité. Au verset 7 d’Apocalypse 12 : « Il y eut une guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent le dragon. Le dragon combattit, lui et ses anges, mais il ne fut pas le plus fort, et il ne se trouva plus de place pour eux dans le ciel. Il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre habitée ; il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Alors j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant est arrivé le salut, ainsi que la puissance et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ. Car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à (craindre) la mort. » Cela s’est produit après la victoire de la Croix et la purification des cieux par le Sang de Jésus (Hébreux 9). Mais nous voyons aussi que dans les temps de la fin se lèvera de nouveau cette autorité céleste en faveur du peuple de Dieu. « En ce temps-là se lèvera Michel, le grand chef, celui qui tient bon en faveur des fils de ton peuple. » La nature du ministère jointe au mandat accordé par le Seigneur va libérer les armées de Dieu. C’est aussi à cause de ces choses que les ministères de pointe et de fondement, apôtres et prophètes, ont l’un et l’autre besoin d’une couverture de prière permanente. Comme le ministère de la personne qui conduit l’armée du Seigneur, la nature de ce ministère faisant appel à l’armée du Seigneur et au secours d’en haut, va recevoir le secours lui aussi d’un chef. Nous l’avons vu précédemment : les anges intercesseurs et les armées célestes se bougent quand les chrétiens bougent ou prient sur la terre. Mais c’est la nature du ministère, son onction, son mandat et son autorité, qui vont permettre à un chef de sortir, pour effectuer une mission de salut en sa faveur. Il ne s’agit pas ici de favoritisme, mais d’un mandat défini par le Seigneur, lequel mandat a été donné à son serviteur sur la terre. Il est de toute importance que nous nous arrêtions sur cette révélation. Dieu agit toujours par stratégie, jamais par impulsion ou par émotion. Josué est le conducteur des enfants d’Israël, il est le celui qui a succédé à Moïse. Josué et le peuple d’Israël ont été les témoins de la passation de pouvoir entre le père et le fils. Cet acte de passation de pouvoirs et d’autorité du gouvernement a été accompagné de l’imposition des mains de Moïse sur le jeune serviteur du Seigneur, Josué. Josué se présente, avant le combat contre Jéricho, alors qu’il semble être dans une préparation spirituelle particulière ; l’homme qui apparaît devant lui se défini comme le Chef de l’armée de l’Eternel. Je ne pense pas qu’un enfant d’Israël ordinaire puisse solliciter un chef d’armée comme Josué a pu le faire. La nature du ministère qu’avait reçu Josué, en tant que conducteur du peuple d’Israël, pouvait libérer « un chef de guerre » semblable à celui qui lui a été accordé. En ce qui nous concerne, je crois que nous sommes appelés à vivre les mêmes choses. Entendez-moi bien : si un enfant de Dieu, dans une situation particulière, demande le secours de Jésus, un ange va lui être donné. Il n’y a aucune réserve à une telle réponse et à une telle action angélique ! Tous ceux qui ont reçu le Saint-Esprit et qui sont enfants de Dieu, sont au bénéfice du secours du Père. En tant que fils, nous pouvons donc avoir droit au secours de l’armée de Seigneur ; des anges de cette armée peuvent être appelés à venir nous servir dans une situation particulière. Mais ici, nous sommes dans un tout autre contexte. Il s’agit d’une bataille à mener contre des puissances territoriales démoniaques. Cette bataille unique qu’est la prise de Jéricho nécessite une autorité issue du gouvernement de Dieu, qui soit à la hauteur du combat que les enfants d’Israël vont être amenés à connaître. Je crois, et la Bible est là pour corroborer ce que je partage ici, que nous devons travailler avec intelligence et d’une façon stratégique à ce qui concerne le combat spirituel ou la conquête du pays. La nature du ministère (apôtres et prophètes, Ephésiens 2 : 20) va permettre, dans certains combats prophétiques, l’envoi d’un ange supérieur en autorité de gouvernement. Ce qui veut dire, pour être plus explicite, que certaines réponses et certains secours dans certains combats (notamment les combats territoriaux) ne seront accordés qu’à ces deux ministères de gouvernement. Ce n’est pas une question de préférence de la part de Dieu pour certains hommes ou femmes, ce n’est qu’une question d’onction et de mandat donné par le Père Lui-même à certains de ses enfants. Cela fait partie des mystères de Dieu. Aller contre les choses que Dieu a établies, c’est s’exposer à des réactions de la part du monde des ténèbres, qu’il ne sera pas possible de gérer sans risque. La protection par le sang de Jésus sur nos vies, sur la vie de nos bien-aimés, est dépendante de notre soumission aux ordonnances du Seigneur. Il m’est arrivé, dans certaines circonstances de combat spirituel, notamment dans mon service d’intercession pour les nations, ou pour le pays de France, de discerner que Dieu m’accordait le secours d’un de ses chefs angéliques. Alors que j’intercédais pour une ville du Sud-Ouest de la France, j’ai été amené à discerner une armée d’anges et un chef angélique qui appuyaient depuis les cieux mon intercession sur la terre en faveur de cette cité. C’est à la fois surprenant et extrêmement réconfortant. Vivre un tel événement ne vous laisse jamais indifférent ! Ce ne sont pas des choses que nous sommes appelés à vivre tous les jours, mais les fois où Dieu m’a accordé de vivre ce genre d’événement, j’étais dans une très grande sécurité intérieure. On ne peut pas déclarer impunément n’importe quoi… On ne peut pas prier sous prétexte qu’on a la foi, et surtout entrer dans une attaque frontale avec des puissances territoriales, sans avoir été mandaté et équipé pour de tels combats. Nous avons des exemples bibliques très forts, concernant le ministère angélique associé au ministère terrestre. Le prophète Daniel amenait un exemple explicite…..Fin de la première partie