Dossier De presse

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Dossier De presse
Dossier de presse
5 décembre 2014
Dossier de presse réalisé avec le soutien d’InnovaTech ASBL
Quand le concierge d’un hôtel se voit doté
de « supers pouvoirs numériques »
En descendant dans un palace, le concierge est généralement la première personne que l’on rencontre.
Comme le réceptionniste dans les hôtels, c’est la personne clé de la relation commerciale dans
l’hôtellerie. Et, c’est entendu : rien – même pas une application mobile – ne remplacera jamais le contact
humain. Mais doter le « concierge » de « pouvoirs » numériques ne peut qu’aider le secteur à booster
son image et poursuivre la relation commerciale plus longtemps et par delà les frontières.
C’est l’objet de l’application mobile « GroomService », développée par les fondateurs de la SA Apptree,
à Hotton. « Et si, grâce à une application mobile performante, téléchargeable gratuitement par les
clients de l’hôtel, un contact continu pouvait s’établir au bénéfice des hôtes ? Imaginez que le client
obtienne d’un seul clic une réponse personnalisée et rapide à chacun de ses besoins. Imaginez que
l’ensemble des services de l’hôtel où vous êtes descendu, depuis la description des facilités jusqu’à
la liste des meilleures adresses de la région, soient accessibles depuis n’importe quel smartphone ou
tablette ». Cette application, Apptree l’a conçue d’abord pour le système d’exploitation IOS (Apple). Il
vient d’être agréé par AppStore. Les prochaines versions seront compatibles avec les systèmes Android
et Windows. Histoire d’une success stories.
Serial entrepreneur
Didier Langevin est un instituteur de formation… qui n’a jamais enseigné autre chose que l’art
d’entreprendre. Parce qu’à l’époque, dans les années ’80, on n’engageait pas beaucoup dans le système
scolaire. Par contre, il aura appris toute sa vie. Encore étudiant, ayant un kot à payer, il se présente chez
McDo. Après lui avoir dit qu’il n’avait besoin de personne, le superviseur l’a rappelé : « Vous faites quelles
études ? Enseignant ? On a un job pour vous finalement ». Et voilà Didier déguisé en « Ronald », le fameux
clown du fast-food qui enseigne les règles de prudence dans les écoles lors de « shows sécurité ».
Voilà bien un des premiers enseignements que Didier a intégré à sa vie
professionnelle : « c’est d’ailleurs assez révélateur de mon caractère. Je suis plutôt
quelqu’un d’introverti mais, dans ma carrière, je me suis toujours fait violence : j’ai
fait énormément de représentations commerciales ».
Et, pour que cela marche, Didier s’est confectionné un costume, taillé sur
mesure. Celui d’un « Didier commercial » dans lequel se cachait le vrai Didier,
celui qu’on connaît aujourd’hui, comme il existait un vrai Didier dans le costume
de « Ronald ». Un challenge pour ce fils d’indépendant qui, malgré sa nature, a toujours su ce que voulait
dire « faire du commercial, entretenir son relationnel, entreprendre. Tout cela était inscrit dans mes gènes ».
Après les fast-foods, il trouve son premier job chez un fabricant de salon, très connu à l’époque. « Ils
cherchaient un commercial ayant de l’expérience. J’ai réalisé ma première vente, la mienne, en bredouillant
mon CV. à la fin de l’entretien, j’étais embauché ».
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« En trois ans, j’en ai vendu des salons. Compte tenu du fait que ce n’était vraiment pas mon truc, le résultat
n’était pas si mal, je trouve. Être un commercial n’est pas ma tasse de thé mais je compense avec un fort capital
d’empathie. Et cela a marché ».
Un serial créateur de magazines
C’est durant cette période que Didier Langevin aura sa première idée de business. « J’allais déjeuner dans
un petit snack et j’avais oublié de prendre un magazine. L’enfer. Après avoir détruit tous les sous-bocks qui me
passaient par la main, je me suis mis à lire le menu, tellement je m’embêtais. Et c’est là que j’ai imaginé le premier
magatarif1, « Garçon ! ». L’idée a été présentée à la Fondation Roi Baudouin qui y a cru et qui a choisi de financer
mon projet, en 1990. J’ai reçu un chèque de 100.000 FB (2500€), qui m’a permis de financer une très sérieuse
étude de marché réalisée par l’Université de Liège. »
« Afin de démarrer le plus vite possible, j’ai proposé à un grand groupe brassicole belge d’être
le premier à bénéficier de ce service : sa pub accolée au menu de l’établissement et reproduite
dans le magazine contre un coup de main pour trouver nos premiers abonnés. Le brasseur a
apprécié l’idée et a mis une partie de son réseau à notre disposition. C’est ainsi qu’on a recruté
nos 50 premiers commerçants ». Quelques deals plus tard, « Garçon ! » passe de 8 à 64
pages et est désormais sur les tables de plus de 500 établissements du pays, y compris en
Flandre. C’était le bon moment pour revendre ce magazine à un groupe de presse de la
région liégeoise. « Cela devenait assez lourd à gérer » explique Didier.
A partir de 1990 et durant 24 ans, avec quelques associés rencontrés au gré des affaires et des formations,
Didier va créer de nouveaux magazines, au travers d’une entreprise baptisée Lanhold qui se spécialisera
dans les conseils aux TPE & PME. « Près de vingt-cinq années passées à accompagner mes clients dans leur
gestion quotidienne, à définir leur stratégie de vente, à les conseiller dans l’élaboration d’un plan marketing,… ».
Un quart de siècle d’échanges et d’enrichissement personnel.
Côté Bar Côté Cuisine
A partir de juin 2005, ce mordu de communication s’essaye parallèlement
à la cuisine « bistronomique ». Il créée de toutes pièces «Côté Bar Côté
Cuisine» dans une ancienne quincaillerie, une brasserie-restaurant qui
fait, encore aujourd’hui, le bonheur des amateurs du bien boire et du
bien manger en région Basse-Meuse, à Visé. Une affaire qu’il cédera à son
associé, François Driessens, début 2014. « Cette activité m’a permis de me replonger dans le monde de l’Horeca
que j’avais connu à l’époque de « Garçon! » mais cette fois en contact direct avec le métier - et d’y appliquer les
leçons retenues au cours de ma précédente fonction de conseiller : rigueur, communication 360° et satisfaction
client entre autres! ».
Saumon, terroir, énergies renouvelables « en tandem »
L’une des rencontres décisives de Didier Langevin, c’est celle qu’il fera durant ces années-là avec Didier
Hanin. Entrepreneur passionné, ce dernier a un parcours jalonné d’expériences diverses et enrichissantes
dont il fait profiter les PME wallonnes qu’il accompagne au sein de ses « tandems ».
Le concept d’ « En Tandem » est simple et lumineux : « Investir et s’investir ». Il ne s’agit donc pas
« simplement » d’apporter des fonds aux créateurs de nouveaux concepts. « Notre mission est d’investir
dans des projets d’entreprise porteurs mais aussi de nous investir aux côtés de l’entrepreneur. à côté de l’apport
de fonds capitalistiques, nous voulons indissociablement apporter au dirigeant de PME l’expertise dont il peut
avoir besoin dans sa démarche entrepreneuriale. Disponibilité, écoute et conseils sont nos mots d’ordre, en
particulier aux moments «critiques» de la vie d’une entreprise, aux franchissements d’étapes, aux changements
de caps. »
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Contraction de « Magazine » et de « Tarif »
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Un vrai partenariat
« Derrière le mot «tandem», poursuit Didier Hanin, se trouve l’idée d’une avancée, d’un chemin parcouru
ensemble. Nous concevons nos tandems avec les entrepreneurs comme une véritable collaboration. Les
objectifs sont fixés en commun et selon le rythme de l’entrepreneur qui porte le projet. Les décisions se prennent
en concertation. Les nouvelles – bonnes comme moins bonnes – sont partagées et appréhendées ensemble. Le
tout dans un esprit de franchise, de confiance mutuelle, de partage et d’ouverture ».
Et c’est vrai qu’en termes de création d’entreprises Didier Hanin en connaît un bout. De 1990 à 1995, il
participe activement à la création d’une douzaine de PME, avant de fonder Cedip en 1995. Il se dirige alors
vers la prise de participation et la reprise d’entreprises, avec un focus particulier sur l’agroalimentaire.
La vingtaine d’expériences vécues depuis lors l’a confronté à une diversité de cas de figure. Autant de
circonstances et d’issues qui ont permis la construction d’une solide expertise dans l’entrepreneuriat.
En tant que vice-président de l’UCM Liège et partie prenante comme représentant de ce « syndicat » des
« petits patrons » au sein de nombreux conseils d’administration, Didier Hanin est également très actif
dans la défense des indépendants. Membre de la fondation FREE, il s’investit également dans la promotion
de l’esprit d’entreprendre, notamment auprès des étudiants de cycle supérieur, et, plus particulièrement,
dans la formation HEC Entreprendre à Liège.
Moteur de toutes les collaborations constituées de « En Tandem », Didier Hanin consacre également une
grande partie de son temps au développement de Salm Invest Group. Société dont il a fait évoluer le chiffre
de 200.000 à plus de 40 millions d’euros et l’effectif de 5 à pratiquement 100 collaborateurs, entre 1996
et 2013. Ce, dans le cadre d’un Tandem gagnant avec FloriFood, la branche agroalimentaire du Groupe
Floridienne.
Didier Hanin est un ami de longue date de Didier Langevin. « Très ami avec mon associé de l’époque, Didier
Hanin était prêt à se lancer dans l’aventure de « Garçon ! ». Finalement, cela ne s’est pas fait mais on est resté en
contact. Ce n’était d’ailleurs que partie remise. »
« On avait déjà travaillé ensemble dans les années 2000, notamment dans le cadre de Salm Invest pour le
développement d’une entreprise spécialisée dans la production et la vente de saumon fumé, « Les Artisans du
Terroir », ou encore de « Desserts Concepts » (haut-de-gamme). Son idée, à l’époque déjà, c’était de créer un
groupe spécialisé dans l’agroalimentaire et de s’adjoindre les compétences de petits artisans locaux. Restait à
identifier un système logistique original pour arriver à livrer ces mets de bouche directement chez les clients.
C’est ainsi que sont nées « Les tables du terroir » et le concept de chefs à domicile. L’un de ceux-ci n’était autre que
François Driessens… qui rejoindra le projet Côté Bar Côté Cuisine. »
GroomService
« Cela faisait déjà quelques mois, explique Didier Langevin, que Didier Hanin et moi-même avions envie de
refaire quelque chose ensemble. Il savait que j’allais quitter Côté Bar Côté Cuisine. Et lui avait bien besoin d’un
nouveau ballon d’oxygène vu les nombreuses difficultés dans le secteur agroalimentaire suite à la crise débutée
en 2008.» Cela faisait quelques mois aussi que j’essayais d’introduire des technologies innovantes dans mes
business. Par exemple, dans la brasserie, on a essayé d’optimiser sa rentabilité en améliorant les performances
du personnel. Comment ? En introduisant un système de commandes en salle directement relié à la caisse
enregistreuse, ce qui a permis de diminuer de moitié les déplacements du personnel en les limitant à la prise de
commande. Pour régler la note, c’est le client qui se déplace désormais. »
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De son côté, Didier Hanin, ce qui lui aurait plu, c’était de refaire « Garçon ! » mais cette fois en version digitale.
« On a un peu tâté le terrain, explique Didier Langevin, et on s’est vite rendu compte qu’une version digitale du
« magatarif » n’était pas forcément une bonne idée. L’Horeca n’était pas prêt, financièrement notamment, à
adhérer à ce concept. Par contre, un secteur voisin, l’hôtellerie nous semblait avoir plus de moyens. On a donc
« pivoté » pour s’adapter à ce marché particulier et on a pensé à une conciergerie mobile. Tous deux, nous avions
fait l’expérience – désagréable – de commander des plats via le room-service d’une chaîne hôtelière pékinoise et
d’en recevoir d’autres. Un spaghetti bolo remplacé par un canard laqué, ou le contraire, cela surprend. On s’était
dit qu’on aurait pu éviter ce genre de mésaventures si on avait disposé sur nos smartphones d’une application
nous permettant de contacter le desk par une messagerie instantanée. Et de plus, dans notre propre langue».
Un nouveau service qui surfe sur la croissance de la mobilité
La 5ème vague de l’étude MMS (Multi-Screen & Mobile Survey), menée par l’entité 2MV
Data Consulting d’Havas Media, montre que plus de quatre belges sur dix possèdent un
Smartphone et plus de trois belges sur dix une tablette. Mieux, l’intention d’achat de ces
deux ‘devices’ reste élevée, indiquant encore un fort potentiel de croissance. «En 2014, les usages des Belges en matières technologiques évoluent vers davantage de
connectivité au travers de ‘devices‘ toujours plus puissantes (smartphones, tablettes). En
outre, l’étude conforte clairement l’usage du second screen », commente Hugues Rey, CEO,
Havas Media Brussels2.
Il ne restait plus qu’à matérialiser l’idée
En septembre 2013, le concept s’est transformé en une entreprise, la SA Apptree, installée à Hotton, au
sein de laquelle on retrouve Didier Langevin, Didier Hanin et un nouveau venu, Vincent Quoilin, qui avait
rejoint très vite le duo dans leurs matinée de réflexions du samedi matin. Idelux, via sa filiale Luxembourg
Développement, a également participé au financement de l’entreprise.
Ce dernier, graphiste de formation, avait créé avec Didier Hanin une agence de communication. Elle avait
ensuite fusionné avec une agence de plus grande taille, « Un pas plus loin », devenue depuis février Hungry
Minds, et dont ils ont quitté toutes fonctions depuis plus de 2 ans.
Aux confluents de deux secteurs que le trio connaît particulièrement
bien – la communication et l’Horeca – les trois hommes vont créer
« GroomService », un nouveau concept destiné à répondre aux besoins
des hôteliers en matière de « conciergerie mobile ». L’idée est de donner
à ce secteur, et en particulier aux hôteliers indépendants, la capacité de
jouer à armes plus ou moins égales avec les gestionnaires de sites de
réservation en ligne.
Une application de conciergerie mobile pour l’industrie hôtelière
« GroomService a développé et commercialise depuis novembre 2014 une application homonyme de
conciergerie mobile à l’attention de l’industrie hôtelière.
Ces dernières années, les grandes chaînes ont fait développer des applications de conciergerie pour leurs propres
hôtels. Aujourd’hui, GroomService met ce nouvel outil à la disposition des hôtels indépendants, leur permettant
ainsi de répertorier l’ensemble de leurs services et facilités, d’établir une communication continue avec leurs
clients et de mesurer leur satisfaction à tout moment.
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http://www.digimedia.be/News/fr/16308/le-smartphone-proche-des-50-de-p-n-tration-en-belgique.html
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Pour tout hôtelier indépendant, l’application GroomService est la réponse aux besoins des clients d’aujourd’hui
et de demain, les mobinautes. En effet, le smartphone et la tablette sont devenus de vrais assistants de voyage.
Un créneau à exploiter.
En se dotant d’une App’ mobile comme GroomService, l’hôtelier se met au diapason de ces
nouveaux modes de recherches d’information et de consommation ».
Une application mobile développée pour répondre à un constat : « En 2013, explique-ton à la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), des groupes hôteliers de renom – qui
possèdent des infrastructures colossales, emploient des milliers de personnes et exercent une
activité hôtelière reconnue - sont de plus en plus largement concurrencés et peinent à afficher
de meilleurs chiffres que de « simples » gestionnaires de sites de réservation en ligne. »
L’importance du concierge
« En descendant dans un hôtel, poursuit-on à la CCI, le concierge est généralement la première personne que l’on
rencontre. C’est la personne clé de la relation commerciale dans l’hôtellerie ». C’est entendu : rien – même pas
une application mobile – ne remplacera jamais le contact humain. Mais doter le « concierge » de « pouvoirs »
numériques ne peut qu’aider le secteur à booster son image et poursuivre la relation commerciale plus
longtemps et par delà les frontières.
« Et si, grâce à une application mobile performante, téléchargeable gratuitement par les clients de l’hôtel, un
contact continu pouvait s’établir au bénéfice des hôtes ? Imaginez que le client obtienne d’un seul clic une
réponse personnalisée et rapide à chacun de ses besoins. Imaginez que l’ensemble des services de l’hôtel où
vous êtes descendu, depuis la description des facilités jusqu’à la liste des meilleures adresses de la région, soient
accessibles depuis n’importe quel smartphone ou tablette ».
Cette application, Apptree l’a conçue d’abord pour le système d’exploitation IOS (Apple). Il vient d’être
agréé par AppStore. Les prochaines versions seront compatibles avec les systèmes Android et Windows.
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A propos d’InnovaTech :
Ce dossier de presse a été réalisé avec l’aide d’InnovaTech.
InnovaTech accompagne les porteurs de projets et entreprises innovantes dans
leur projet d’innovation technologique et les aide à se promouvoir auprès de la
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