La combustion des matériaux organiques

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La combustion des matériaux organiques
La combustion des matériaux organiques
Quelques exemples de matériaux organiques :
D’origine végétale : coton, bois, caoutchouc naturel, herbes, …
D’origine animale : cuir, laine, ivoire, urée, …
D’origine synthétique : les plastiques (PS, PVC, PE, nylon, mylar, …) qui sont pour la plupart des dérivés du pétrole.
1. La combustion des matériaux organiques.
•
Quand on les chauffe, les matériaux organiques brûlent facilement dans l’air en libérant beaucoup d’énergie sous
forme de chaleur (elle est exothermique) :
•
Bilan de la transformation chimique :
Matériau organique
+ dioxygène
→
Equation bilan de la transformation chimique :
matériau organique
+
O2
→
•
dioxyde de carbone
CO2
+
+vapeur d’eau + autres produits
H2O
+ autres produits
Les atomes de carbone et d’hydrogène présents dans les molécules des produits proviennent du matériau
organique brûlé (application de la loi de conservation des atomes).
Un matériau organique est toujours constitué d’atomes de carbone et d’hydrogène, et parfois d’autres atomes (O,
N, Cl…)
exemple : combustion complète du méthane : CH4 + 2O2 → 2CO2 + 2H2O
2. Le danger de certaines combustions.
•
Danger dû à une mauvaise combustion :
La combustion d’un matériau organique avec un manque de dioxygène entraîne la formation de monoxyde de
carbone (formule chimique CO), gaz incolore, inodore et très toxique.
exemple : combustion incomplète du méthane : CH4 + 3/2 O2 → CO + 2H2O
Il peut également se former des particules de carbone en suspension d’où le risque de troubles respiratoires. La
flamme est alors jaune.
exemple : CH4 + O2 → C + 2H2O
• Danger dû à la composition chimique :
La combustion de certains matériaux organiques libère des gaz très toxiques :
la combustion du PVC libère du chlorure d’hydrogène ( HCl, très toxique, responsable des pluies acides)
La combustion du polyuréthane libère de l’acide cyanhydrique ( HCN, gaz mortel)
exemple : combustion du chlorure de vinyle
C2H3Cl + 5/2 O2 → 2CO2 + H2O + HCl
; le chlorure d’hydrogène est un des responsables des pluies acides

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