Décret n° 2009-279 du 11 mars 2009 créant l
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Décret n° 2009-279 du 11 mars 2009 créant l
DRAC Aquitaine 09.01.2013 DEPLACEMENT DE LA MINISTRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION - 18 JANVIER 2013 à PAU– Musée des Beaux-Arts de Pau Historique de la collection Le musée de Beaux-Arts a été fondé en 1864 à l’initiative de la Société des Amis des Arts. Les premières peintures furent empruntées aux collections de la mairie que l’on regroupa autour de La Naissance d’Henri IV, réplique autographe du chef-d’œuvre d’Eugène Devéria (original du Salon de 1827 au Louvre) offerte par le peintre en 1833. Devéria compléta sa donation par cinq œuvres supplémentaires auxquelles s’ajoutèrent quelques dons, legs et dépôts de l’État. Le premier enrichissement important provint du legs Lacaze. Les chefs-d’œuvre de la célèbre collection furent retenus par le Louvre mais une trentaine de toiles furent attribuées à la ville natale du collectionneur qui reçut des œuvres non négligeables. La peinture française, évidemment la mieux représentée, a bénéficié du legs d’Émile Noulibos, en 1875 : une somme dont le revenu permit d’acheter des peintures contemporaines. Ainsi sont représentés au musée Th. Ribot, Carrière, Fantin-Latour, Raffaelli, Guillaumin et, surtout, Degas avec le prestigieux Bureau de coton à la Nouvelle-Orléans, première toile du maître à entrer dans une collection publique française. La collection paloise est aussi riche en œuvres de peintres locaux qui ont illustré le pyrénéisme ou fait carrière nationale comme Butay, L. Capdeville, Joseph et René-Marie Castaing ainsi qu’Achille Zo, D. Etcheverry, V. Galos, etc. En ce qui concerne l’art contemporain, le musée des Beaux-Arts a bénéficié d’amples dépôts du FNAC, de dons et d’achats auprès de nombreux artistes (Monory, Fontaine, Fournel, Poumeyrol, Vasarely, Moy, Laborde, Lambert-Loubère...). Contexte Le musée de Pau est un des principaux bénéficiaires du FRAM Aquitaine, J-P. Mélot a toujours veillé à ce que la ligne acquisition soit abondée. En revanche, le musée restaure assez peu ses collections et n’a pas de plan de conservation préventive. Un grand chantier des collections a toutefois du être mené en raison de développement de micro-organismes dans la réserve (au sous-sol). Le récolement des collections est en cours. Le musée manque de place et ne dispose pas d’une véritable salle d’exposition temporaire ni d’atelier pédagogique. Par ailleurs, le musée a subi deux vols ces dernières années. Comme l’avait recommandé la DRAC en 2012, le transfert des réserves ou d’une partie des bureaux dans le bâtiment de l’ancienne bibliothèque municipale (voisine) permettrait un redéploiement à minima qui apporterait une amélioration certaine des conditions d’accueil.