The French Country Music Magazine
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ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique Country road sur la chaîne allemande 3SAT sur le satellite Nuit du 9/10 Avril de 1h15 à 5h00 Spécial Country Road Plus de programmes sur http://countrybulletin.free.fr/ attention samedi 28 avril 13h15 3SAT http://radiocountryclub.free.fr Only Country ‘Flep’ Country Delight Country Roots Country Land Fred’s Country City Of Light Big Cactus Tous les lundi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le mardi de 11:00 à 12:00 Tous les mardi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le mercredi de 11:00 à 12:00 Tous les mercredi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le vendredi de 11:00 à 12:00 Tous les mercredi de 19:00 à 20:00 Rediffusion le samedi de 11:00 à 12:00 Tous les jeudi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le samedi de 12:00 à 13:00 Deux heures non stop (Blues & country) les jeudi de 21:30 à 23 :30 Tous les jeudi de 18:00 à 19:00 Rediffusion le undi de 11:00 à 12:00 TOP 5 Country Web Bulletin The French Country Music Magazine Le mot : ‘’I wanna be your Joe’’ est la chanson qui vous est présentée traduite par Mireille. Joe est aussi le surnom donné au mari, père de chaque famille issue du monde des cols bleus ( blue collar). Ces fameux blue collars sont les ouvriers de l’industrie, du tertiaire et qui représentent la classe moyenne américaine. Les artsites US se presseront en nombre sur les scènes européennes de cet été, votre CWB vous propose d’en découvrir quelques-uns uns : Joe Ely, Doug Moreland ,Sunny Sweeney. Bonne lecture et à bientôt. 2007 AVRIL N°41 @+ Eric ’Cactus’ Coste By Cactus And friends Sommaire : Biographie: Doug Moreland par Sylvie Donzeau Hommage à : Frankie Laine par Jean ‘Charles’ Smaine Découverte : The Wreckers traduction Bruno Gadaut Bientôt en France Joe Ely par Georges Carrier Depuis la belle province : Dwight Leroux Le coup de cœur de Max Cowper Sunny Sweeney Country En France Interview Tracy Caine par Gillou Dans le texte Wanna be your Joe par Mireille Lafond News, Brèves, TV Sat, radios etc… par Jean ‘’Charles’’ Smaine, Cactus, Rockin’Boy Cd reviews: Leighan Cortes, Bill Kirchen, Jarrod Birmingham, Billy Ray Cyrus, Blue Railroad train, Texas Line, Trans Zeb Express par Cactus, ‘’Rockin’Boy’’, Alain Joris Un séjour Au Texas: par Alan Nash Made in France : La chronique de l’actualité country française par Jacques Rockin’Boy Dufour Jeux Country : mots croisés par Marie Julie Agenda par Jacques 'Rockin' Boy' Dufour Histoire de la Country par André Degranges Contact CWB [email protected] Site WEB http://countrybulletin.free.fr/ The French Country Music Magazine Doug MORELAND Signes distinctifs ? un chien, une tronçonneuse et cette marque ! Doug Moreland, qui est un pur texan (un « pur souche » pourrait-on dire, mais je vous raconterai ça plus loin …), est né le 13 juin 1974 et a passé son enfance à Fort Davis (Texas), au cœur des montagnes Davis, un endroit où selon certains c’est le paradis pour jouer du violon et boire une bière avec les copains. Bien qu’il commence très tôt à prendre des leçons de violon, il montre peu d’intérêt pour la musique jusqu’au début de l’adolescence. Heureusement, les parents sont souvent là pour montrer la voie, et Doug est influencé par son père, Glenn Moreland, qui a joué de la guitare et du violon dans un groupe. A 17 ans, Doug décide donc de poursuivre une carrière musicale et quitte Fort Davis pour se rendre au South Plains College de Levelland (Texas) afin d’y étudier la musique. Durant les étés de 1993 à 1996, il joue du violon au Bent Tree Jamboree Dinner Theater de Ruidoso (Nouveau-Mexique), alors que pendant les hivers 1995 et 1996 il se produit au Barleen Family Diner Theatre de Phoenix (Arizona). Fait surprenant, mais marquant pour le déroulement de sa carrière musicale, Doug acquiert à Phoenix, à la fin de l’année 1995, un chiot croisé McNab/Border Collie qu’il baptise Holly-Peño. Entre 1994 et 1999, Doug se déplace fréquemment entre Phoenix, Ruidoso, Nashville, l’Est du Tennessee, Dallas et Austin, où il joue du violon avec divers groupes. Puis en 1999, Doug estime qu’il est enfin temps de travailler pour lui-même et d’interpréter ses propres chansons. C’est ainsi qu’avec l’aide de son ami John Wheeler, il enregistre ses deux premiers albums, « 10 Beers from Now » et « Toast To Life », et décide de se rendre à Austin pour créer son propre groupe. Bien qu’il n’y parvienne pas, il réussit à s’intégrer dans le courant d’une certaine « Texas Music » et participe à des shows avec Cory Morrow, Pat Green, Roger Creager et bien d’autres. Et voilà que grâce à Holly-Peño, Doug sort des sentiers battus musicaux et se fait remarquer puisqu’il arrive à faire « chanter » son chien et même à lui faire jouer du violon ! En 2000, « ILS » (on parle bien d’un duo non ??) co-animent le « Willie Nelson picnic » et enregistrent un album live « Number Tres » au College Station. Le quatrième album, « # FORE ! », est enregistré en 2002 lors du festival Steamboat dans le Colorado. Dans ce live de 38 morceaux (quand même !!), comme dans le précédent album live d’ailleurs, on y découvre les facéties de Doug, des histoires souvent improvisées avec toujours une sacrée dose d’humour. En 2003, ce surprenant et célèbre duo est invité à diverses émissions télévisées comme The Tonight Show with Jay Leno, mais aussi Pet Star, sur la chaîne Animal Planet, et Ripley’s Believe It Or Not, et jusqu’en 2004 Doug anime également une émission de radio hebdomadaire à Austin. Durant cette période, Doug trouve le temps de continuer les enregistrements : en 2003, il participe à la création de l’album « Red River Tribute » qui est un hommage à Waylon Jennings, et en 2004 c’est la sortie de son quatrième album « Everybody Knows My Name », enregistré en studio et sous son propre label BigHat Records. En 2004, Doug parvient enfin à monter son groupe, le Big Hat Band, mais n’est pas totalement satisfait de la partie instrumentale, et puis le 4 juillet 2004 Holly-Peño meurt et Doug perd son associé/chanteur/violoniste. Durant cette même année, il participe à la réalisation d’un album de compilation « Genuine Austin Christmas ». Tout ceci conduit Doug à remonter dès 2005 un groupe tout acoustique (guitare, violon et basse), qui débute en première partie d’un show de Willie Nelson, et fin 2005, The Doug Moreland Show sera complété par de la batterie et du piano. Le groupe ainsi composé se produit pour la première fois à Lake Charles (Louisiane) en mars 2005, puis à Helotes (Texas) en septembre 2005, et également pour la première fois à l’étranger à la fin de cette même année à Bocas Del Toro au Panama. Toujours en 2005, Doug participe une fois encore à un album de compilation, « Genuine Austin Gospel Music », puis en 2006, le groupe enregistre et produit l’album « Doug Moreland » et se rend en janvier 2007 au festival Steamboat (Colorado) auquel Doug participe pour la 7ème fois. Outre Doug lui-même (chant, violon, guitare), The Doug Moreland Show est maintenant composé d’Eric Lenington (basse), Andrew Silver (batterie), Wade McNutt (piano), Craig Smith (guitare) et du manager Wes McNew, sans oublier Miss Molly qui a rejoint le groupe depuis novembre 2006 et suivra sans doute les traces de sa grand-mère HollyPeño. Vous vous dites peut-être que j’ai oublié de vous parler du « pur souche » ? Eh bien sachez que Doug est également un virtuose de la tronçonneuse en matière de « chainsaw art » au Texas. Il réalise des sculptures géniales sur des troncs d’arbres et les vend ensuite dans son magasin « Cattlelacs », à Manchaca au sud d’Austin, où il organise aussi depuis quatre ans l’« Annual Cattlelacs Calfry » avec au programme concert et BBQ. De plus, « cerise sur le gâteau » comme on dit, Doug, terriblement non conventionnel et surtout « marrant », a, avec l’aide de ses potes et de Suzan, transformé et entièrement repeint sa Cadillac Calais de 1972 aux couleurs du drapeau texan (sans oublier la gigantesque et très impressionnante paire de cornes à l’avant !), afin qu’elle devienne, selon ses termes, la « voiture officielle de la Texas Music ». Ça c’est du « tuning » comme on aimerait en voir plus souvent ! Le 18 août prochain, The Doug Moreland Show sera à Equiblues à Saint-Agrève, sans doute sans tronçonneuse, sans « voiture officielle » et sans Miss Moly… dommage, dommage, dommage… , mais toujours avec son excellent répertoire western swing et honky tonk ! « Special thanks » à Suzan Moreland pour sa gentillesse et ses informations de dernière minute qui m’ont permis de compléter cet article, ainsi qu’à Philippe Lafont, organisateur d’Equiblues. The French Country Music Magazine JOE ELY Les pérégrinations d’un routard Bien à l’abri de l’hiver, dans sa région du Hill Country au Texas, le vieux guerrier de la route présente un visage bien pacifique et même plutôt zen. Il envisage avec calme cette année qui commence, sa soixantième en fait. En 2007, Joe ne sortira pas moins de quatre albums personnels, sur un label tout nouveau (Rack ‘Em Records) et se produira sur trois continents. En plus il y aura la publication de son livre ‘Bonfire of Roadmaps’, recueil de poèmes et de notes d’un journal de route sur lequel il travaille depuis des décennies. Le premier des quatre albums, Happy Snakes from Rattlesnake Gulch est sorti pour l’anniversaire de Joe, début février. « Je le trouve dur » dit-il. « Les deux derniers albums que j’ai faits étaient plutôt plaisants … mais pas celui-ci. Il vous claque à la figure. » Et, l’on s’en rend compte tout de suite. La toute première note est une explosion d’orgue, de batterie, de guitare électrique et le cri de Joe, « mon peuple a besoin d’eau et de nourriture ! » Son cri, c’est un cri de colère. La chanson Baby Needs A New Pair Of Shoes fait revivre la tragédie humaine causée par l’ouragan Katrina. Quand en 2005, Katrina s’est approché des côtes de Louisiane, les alertes sont devenues de plus en plus fortes. C’est aussi comme cela qu’est structuré cet album. La première note, c’est la vague qui a brisé la digue. Ceux que l’on a laissés dans la souffrance, c’est son peuple à lui. Joe aime les Louisianais, mais il aime aussi tous ceux dont il a croisé le chemin dans des contrées bien plus lointaines. Il a parcouru le monde dans des trains de marchandises, en stop et à pied. Il a dormi sous des ponts et dans des abris de fortunes. Il sait et comprend les malheurs des déracinés. Mais pour le comprendre lui, on doit savoir d’où il vient. Pour ses fans et les jeunes musiciens, il est une espèce de Jack Kerouac, dont la vie serait faite d’aventures et de voyages, et pleine d’une ménagerie de personnages pittoresques. Mais en fait, il se définit par cette terre dont il est originaire, ce plat pays aussi désolé et isolé qu’une région peut l’être. Ce pays c’est Lubbock au Texas. Et il est vrai que l’on peut très souvent définir les gens en fonction de leur terre natale. Celui qui n’y est jamais allé ne peut imaginer ce qu’est le nord du Texas. Aux quatre points cardinaux le ciel immense et le relief monotone s’étendent à perte de vue et à perte d’âme. « Quand j’étais petit », raconte Joe « je regardais la voie de chemin de fer je voulais vraiment savoir ce qu’il y avait là-bas, tout au bout. » disparaître à l’horizon et Cette curiosité, il fallait qu’elle soit satisfaite. Quand la musique est entrée dans sa vie, Joe,, comme Woody Guthrie, alla où ses chansons le menaient, dans les Appalaches, en Californie, à Brooklyn. « Je n’avais vraiment rien à perdre, » se rappelle-t’il. « Je n’avais rien à gagner non plus. Mais comme je n’avais vraiment rien à perdre … alors je me suis permis de me lancer dans toutes sortes d’aventures, même les plus farfelues. » Dans le livre Bonfire of Roadmaps, Joe Ely révèle son côté farfelu de l’époque. Le chapitre ’Iron Rhinos’ raconte comment Joe et son copain Eddie Beethoven décidèrent en octobre 72 dans une crêperie de Lubbock de sauter dans un train pour aller voir les feuilles jaunir en Nouvelle-Angleterre. Pour deux gamins du Texas, la majesté des érables en automne valait bien ce voyage. En revanche, ils ne comprenaient pas pourquoi les gens du Maine portaient des vestes si épaisses. « Quand j’y repense, je me dis que j’n’avais vraiment rien dans la tête. » ditil. « Mais j’avais un incroyable sens de la curiosité. Je voulais vraiment savoir ce qu’il y avait au-delà de l’horizon. Les aventures qu’il vécut ensuite pourraient remplir des volumes bien plus épais que Bonfire of Roadmaps. Mais plutôt que de revoir toutes ces histoires en détail, attachons nous à la leçon qu’il nous donne. Car c’était bien une vraie aventure que celle qui l’a mené en Europe pour enregistrer et tourner avec les Clash au point de les faire venir au Texas où apparemment ils se sont trouvé des affinités avec les tatous. Joe Ely a passé des dizaines d’années à enregistrer avec succès pour des grands labels, si bien qu’aujourd’hui il n’a même plus besoin de label. Là où il est, il peut enregistrer ce qu’il veut quand il le veut. La leçon, c’est que rien de tout cela ne serait arrivé s’il avait eu un plan. « Je suis resté le même idiot pendant 59 ans de ma vie » dit-il en riant. En dépit de cette auto dérision, il nous offre une vraie pépite de sagesse. « Je n'ai jamais eu de but en tête et je n’en ai toujours pas. J’essaye d’éviter les choses idiotes comme avoir un objectif, ou un plan. Ce ne sont que des mots creux qui vous entraînent dans une espèce de tunnel dont on ne voit pas les extrémités. Tout ce que vous croyez voir c’est cette lumière tout au bout mais en fait vous ratez tout ce qu’il y a de chaque côté du tunnel. Ce sont les choses inattendues, les gens inattendus que vous rencontrez qui sont à l’origine des grands changements de votre vie. Ce ne sont pas ces petits objectifs. » Joe dit cela d’une voix calme et reposante. « Quant à l ‘école, on vous dit que certaines choses sont importantes parce qu’elles vont vous permettre d’atteindre votre but – c’est là que ça (à suivre plus loin…) The French Country Music Magazine JOE ELY suite devient des conneries. Le but c’est la vie, et la vie, elle n’est pas au bout de la route : elle est autour de vous. » C’est précisément ce qui est autour de lui que Joe a enregistré dans cet album. Il mène une vie bien confortable avec sa femme Sharon dans le Hill Country près d’Austin. Leur vie et leur amour ont l’air parfaitement idylliques ; il n’est donc pas étonnant que ses disques précédents aient été ‘plaisants’. Mais Happy Snakes from Rattlesnake Gulch a pris forme alors que Joe compilait son journal de route pour en faire un livre, terminant ainsi de nombreuses chansons qu’il avait écrites lors de toutes ses tournées et de tous ses voyages, mais qu’il n’avait jamais enregistrées. Il a voulu revivre cette vie difficile de vagabond, mise en avant part des rythmes forts de blues. Certaines chansons sur l’album remontent au début des années 70, immédiatement après que lui et ses deux potes de Lubbock, Butch Hancock et Jimmy Dale Gilmore ont enregistré leur premier album sous le nom des Flatlanders. La vie de Joe Ely a toujours été guidée par un mépris total de la prédétermination et un besoin constant de remplir le vide avec chaque expérience qu’une vie sans but peut faire. C’est une perspective unique, et le simple fait que l’on ne peut revivre son passé en accroît sa valeur. Aujourd’hui, à soixante ans, après tant de succès, les pensées et les idées de Joe Ely ne sont plus les pérégrinations d’un routard, elles sont la connaissance d’un sage. C’est une bonne chose que Joe ne se soit jamais soucié des avis de conseilleurs, les choses en auraient été malheureusement quelque peu différentes. Danté Dominick Austin Music Magazine Février 2007 Traduit de l’Anglais par Georges Carrier AGENDA AVRIL Les groupes qui tournent ce mois-ci sont les suivants : AMARILLO-21/04 Mundolsheim (67), 22/04 Longuyon (54). BIG ROCK-07/04 « El Galito » à Aigues Mortes (30). BILLY JAM-28/04 Chaillé les Ormeaux (85). CC RIDER-07/04 Villeneuve l’Archeveque (89), 08/04 « Sous le Bois » à Maubeuge (59), 13/04 « El Rancho » à Villabé (91), 28/04 Aubigny sur Nère (18), 29/04 Berck (59).CHARLIE WEST-07/04 Grandchamp (56), 22/04 Romilly (27), 28/04 St Appollinaire (21). CATTLE CALL-20/04 « Harley » à Montreuil.CHATTAHOOCHIE-07/04 l’Atlantide (44).CONNIVING-07/04 « Le Country » à Ludres (54), 14/04 Obersaasheim (68), 28/04 Guenange (57). DANNY FLETSHER & FRIENDS-21/04 à Avrillé (49).-DR COUNTRY-21/04 Foulayronnes (47). DREAMLINERS-01/04 Vouziers (08), 27/04 Epoye (51). EDDY RAY COOPER-19/04 « Le Pélican » à Nîmes (30).GLWADYS ANN-07-08/04 Deauville, 14/04 Tourlaville, 21/04 Deauville, 22/04 Rouen et 23 au 28/04 tournée en Espagne. HILLBILLY ROCKERS-22/04 Doussard (74).HILLBOYS & GIRLS-13/04 « Ummagumma » à Marseille (13). JOHN WHITE-06/04 « St Laurent » à Marly (57). LIANE EDWARDS-12/04 Brives (19), 13/04 Castets en Dorthe (33), 14/04 Ste Foy la Grande (33), 27/04 « Harley Davidson » Valence (26). LONESOME GAMBLERS20/04 Foyer Malte à Paris 11è (75). MARIOTTI BROTHERS-21/04 Bellevue (CH), 28/04 Eynac (43). MIDWAY STATION-01/04 St Maurice de Lignon (43).PRAIRIE DOGS-06/04 « Chalet de l’Etang » au Quesnoy (59), 07/04 Foire Expo de Rouen (76). RANCHMEN-06/04 Savigneux (01), 21/04 Auberive sur Varèze (38). RICK CAVAN-07/04 Hinghem (62) + les PINK LADIES (Karo & Emilie), 13/04 Masny (59), 17/04 Frais Marais (29/04) + KARO, 29/04 Ledinghem (62) + PINK LADIES.LES REBELS-14/04 Ludres (54), 21/04 Longuyon (54). ROCKINCHER-07/04 St Vite (47), 13/04 « Milwaukee » à Montauban, 14/04 Monclar de Quercy, 28/04 Cugnaux (31). ROCKIE MOUNTAINS-08/04 « Ilot Café » Ste Foy l’Argentière (69),14/04 Marsais (17), 21/04 Premery (58), 28/04 « Le Prisme » à Seyssins (38). RUSTY LEGS-08/04 Florac (48), 14/04 Ausson (31), 21/04 Semalens (81). SUN SESSIONS-07/04 Toulouges (66). THIERRY LECOCQ-27/04 Théatre de Joinville le Pont (94). TEXAS SIDE STEP-14/04 Hoenheim (67), 21/04 Oberhaslach (67), 28/04 Soultzeren (68). TRUCK STOP-03/04 Petit Journal de Montparnasse à Paris (75), 21/04 La Tour de Salvagny (69), 28/04 « Country Club » de Mirande. UNION SPIRIT-14/04 Déols (36). WESTERNERS-21/04 Fleury sur Andelle (27). WESTFARMERS-28/04 Thuret (63). ZIP CODE 2025-10/04 Prissé (71). JC HARISSON + APPALOOSA-21/04 Romilly sur Andelle (27) pour Normandy Country. DANIEL T COATES (D) 28/04 à Tramoyes (01). Vos informations à [email protected] Les groupes ayant une adresse My Space peuvent m’adresser un message sur www.myspace.com/jacquesrockinboy The French Country Music Magazine Cds reviews Leighan Cortes '’Strange" Par Alain Joris Après, entre-autres, Jim Byrom et Christime Mims, le grand Bobby Flores (producteur, multi instrumentiste, et chanteur de grand talent, avec quatre albums à son actif, à découvrir de toute urgence si ce n'est encore fait)nous revient avec sa nouvelle production: Leighan Cortes et son album 'Strange". Et le moins que l'on puisse écrire, c'est qu'il a le nez fin pour découvrir de réels talents. Cette jeune femme possède une voix à mi-chemin entre Patsy Cline et Dottie West, et son univers musical est, forcément avec Bobby Flores, un mélange de honky-tonk (belle reprise du "Wine me up" de Faron Young ou "I've enjoyed as much of this as I can stand" de Bill Anderson), Nashville Sound 60's à la.....Patsy Cline ("I walk alone","Born to lose"), ou de standards de la country ("Kawliga" de Hank Williams et "Unmitigated gall" de Mel Tillis sont vraiment de très belles nouvelles approches). Hors country music, on peut également y retrouver une belle version du "Since I fell for you" immortalisé en 1963 par Lenny Welch (classique jazzy datant de 1948 par Buddy Johnson repris plus tard également par Charlie Rich et Barbra Streisand). A tout cela, vous pouvez ajouter une très bonne production (le son est énorme),des musiciens faisant partie de ce qui se fait de mieux au Texas (Dickey Overbey à la steel, Jim Loessberg à la batterie, Jake Hooker à la bass, et bien sûr, Bobby Flores.....pour tout le reste), et vous obtenez un des meilleurs albums de ce début d'année!!!!! BLUE RAILROAD TRAIN « Going back to the riverside » Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour Nous recevons fort peu de nouveautés bluegrass Françaises car les groupes réellement actifs dans le genre sont peu nombreux. Tout le monde veut faire de la country, et surtout de la « new » pour animer les soirées et faire danser. Nous nous devons donc de saluer et encourager les « marginaux » qui restent fidèles à leurs spécialités, qu’elles soient bluegrass, swing ou traditionnelles. Et à fortiori si ces groupes sont de qualité, ce qui est une évidence avec Blue Railroad Train qui regroupe des individualités de renommée internationale. Vétérans affirmés de la scène bluegrass et country, nous retrouvons Thierry Lecocq (mandoline, fiddle, guitare) et Jean-Marie Redon (banjo). Ces deux musiciens foulent les scènes des festivals depuis de nombreuses années et ont accompagné pléthore d’artistes. James Field (chant et guitare) est un ex membre des fameux new York City Ramblers dont est également issu David Grisman. Philippe Perrard (chant et lead guitare) a remporté des prix de guitares aux Etats Unis. Sharon Lombardi (chant et basse) est également membre d’un groupe de blues. « Going back to the riverside » est plaisant à l’écoute par la variété des styles ainsi que par un bon dosage entre compos originales et reprises. Ces dernières, parfois bien connues, ne sont pas puisées dans les poncifs du genre. « Bound to ride » est un bluegrass de style traditionnel de Ralph Stanley. « Riding my thumb to Mexico » fût un n°1 country par Johnny Rodriguez en 1973. « Good deal Lucille », traité swing, remonte à 1954 (Al Terry). « It doesn’t matter anymore », composé par Paul Anka, est connu des rockers par la version de Buddy Holly et par les amateurs de country par celle de Linda Ronstadt en 1975. « Honky tonk song » est le classique du genre, n°1 en 1957 par Web Pierce. « Big Mamou », de Link Davis, a été popularisé par Jimmie C Newman mais classé uniquement en 1975 par Fiddlin’ Frenchie Bourke. Ces différents classiques de la country se prêtent allègrement à un « rhabillage » bluegrass. A cela se rajoute un country/folk annoncé de 1928 ( !), »Mole in the ground » (une histoire de taupe !), entre Jimmie Rodgers et Woody Guthry, et un traditionnel « Douce Katie (Katy dear) », qui est une balade interprétée en anglais et en français. Une formule originale et utilisée également pour « Honky tonk song ». Thierry offre à BRT la valse « Je resterai un jour », l’instrumental « Turkey in the strawberries » et le solide bluegrass « I’m going back to the riverside ». Des compos qui s’intègrent parfaitement dans l’ensemble. Chanter en chœur et en harmonie est l’apanage du bluegrass et Blue Railroad Train maîtrise admirablement l’exercice. J’ajouterai que BRT s’est produit dans différents festivals aux USA et qu’ils y ont obtenu un succès mérité. Un album pour tous les amateurs de très bonne musique Américaine. [email protected] The French Country Music Magazine Cds reviews TEXAS LINE ’’Country Blues’’ Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour Le Normand Jean-Marc Hebert (bassiste) crée Texas Line en 2003 mais ses antécédents country l’ont entraîné auparavant sur les scènes du Billy Bob’s, de Cerexhe, Mirande, Berck ou encore Thuit Signol. Il s’est entouré d’un solide chanteur, Terry Hanks, du pianiste Ralph Adam et de Nicolas Hebert à la batterie. A l’instar de nombreux groupes vus sur scène ou écoutés sur albums récemment, le répertoire de Texas Line tape quasi uniquement sur les grands standards ce qui a toujours pour effet de plaire aux danseurs et au grand public amateur de musique Américaine mais non spécialisé. Mon épouse, par exemple, considère une soirée comme réussie lorsqu’elle a entendu « Jambalaya ». La new-country est présente sur cet album avec « Bye bye baby blues » (Judds, 1985), « I’m from the country » (Tracy Byrd, 1998), « Going trough the big D » (Mark Chestnutt, 1995), « Tall, tall trees » (Alan Jackson, 1995), « Wild man » (Ricky Van Shelton, 1993), et « God bless Texas) (Little Texas, 1993). Mais c’est le côté tradtionnel qui l’emporte avec les célèbres « Hello Mary Lou » (Gene Pitney/Rick Nelson), « Take me home, country road » (John Denver), « You’re my sunshine » (Jimmie Davis), « Jambalaya » (Hank Williams), « I’m a man of constant sorrow » (trad – Oh Brother 2002), « Blue eyes cryin’ in the rain » (Willie Nelson), « You never can tell » (Chuck Berry/Emmylou Harris), « Will the circle be unbroken » (trad) traité en gospel/blues et « Blue moon of Kentucky » (Bill Monroe) interprété ici en valse lente. La coloration « saloon » du piano tout au long de l’album est fort agréable et offre un son original à Texas Line ainsi que la guitare bluesy de Terry Hanks rodée en accompagnant par le passé des légendes du blues telles que Memphis Slim, Lucky Peterson, Luther Allison ou encore Chuck Berry et Ray Charles. Toutes ses reprises sont excellemment interprétées et le plus souvent avec fidélité. Voici donc un album recommandé pour offrir à vos amis que vous voulez initier à l’histoire ancienne et actuelle de la country music. [email protected] Bill Kirchen Hammer of the honky tonk Par Alain Joris Après une compilation en 2005 "King of Dieselbilly", Bill Kirchen nous donne enfin un successeur à l'excellent "Tied to the wheel" (en 2001 quand même) Et le moins que l'on puisse écrire, c'est que l'éclectisme est de rigueur. Si la Télécaster déménage toujours autant (la plage titulaire,"heart of gold" avec en plus sur ce morceau un boogie-woogie piano que n'aurait pas renié Jerry Lee Lewis), nous avons aussi droit à du Bakersfield Sound (l'excellent "Get a little goner", la meilleure plage pour votre serviteur), de la belle balade ("Rocks into sand) et des choses hors country music, avec des reprises de blues ("Skid row in my mind" de Blackie Farrell), R'n'B made in Motown avec le "Devil with the blue dress" de Shorty Long, de la Soul ("Soul Cruisin",et "It's really got to be this way" de Arthur Alexander, dont Bill en a sorti de sa manche une balade style "Country-Soul",non,ça n'existe pas,on vient d'inventer le terme spécialement pour vous;))). Sans oublier bien entendu, le petit, mais entraînant westernswing "One more day",ainsi que le déroutant "Working man",je dis déroutant car on y retrouve aussi bien un son guitare à la Duane Eddy qu'un backing vocals digne des groupes doo-wop. Un album différent de ses précédents opus donc, mais aussi totalement indispensable aux fans de celui que l'on surnomme également "Le titan de la Télécaster"!!!!!! The French Country Music Magazine Cds reviews Trans Zeb Express ’’Trans Zeb Express’’ Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour TZE m’était totalement inconnu avant la réception de cet album éponyme. Après l’écoute du 14ème et dernier titre ce groupe pouvait figurer dans mon Top 10 des meilleurs albums Français. Un coup de fil passé à Christophe Dupeu, l’harmoniciste et contact du groupe, m’apprenait que TZE était originaire de Seine et Marne et que Zeb était la contraction pour Zebulon, surnom donné à Christian Zanati, le chanteur/guitariste. Musicalement le spectre couvert est très large puisque allant du rock au gospel en passant par le traditionnel et la country classique, mais en évitant la « new » typique à la line-dance. Les instruments sont variés et les exécutants brillants : Christian est également à la slide en plus du vocal, Antoine Hurault aux guitares, René Mirat au fiddle ainsi qu’au banjo, à la mandoline et à la slide, Olivier Lucas à la basse et Antonio Martin à la batterie et au « cajon » ( ?). Cet album est très guitare et harmo, mais le fiddle est très présent. On passe à l’écoute ? « Let it roll » (pas celui de Mel Mc Daniel) est un rock qui dépasse les 5 mn. « So afraid » est country. « Just because » est le classique d’Elvis avec un bon solo de guitare. Les morceaux d’une façon générale sont assez longs car les musiciens de TZE sont nombreux et chacun désire ajouter sa touche et son solo sur chaque chanson. « Sutters mill » présente d’excellentes harmonies vocales pour une ambiance entre Californie et les Sons of Pioneers . « Runnin’ with the crowd » est plutôt outlaw. « Shallow rivers » est dans la veine d’ »Orange blossom special » donc avec du fiddle et de l’harmo. « Loves gonna get you someday » est la reprise du tube de Ricky Skaggs (1986). « Restless » de Perkins est un exemple probant de ce que l’on peut définir par une reprise intelligente d’un grand standard. Une débauche d’énergie musicale au service d’un classique qui se trouve valorisé et non simplement reproduit. Les effets « Oh brother » nous valent une reprise de « I am a man in constant sorrow » où harmonica et mandoline se partagent la vedette. « Orange blossom special » est bien là et chanté. On oublie parfois qu’il y a des paroles sur ce standard habituellement voué à la dextérité des violonistes ou harmonicistes. Rappelons-nous que ce bon Johnny Cash avait hissé sa version à la 3ème place du Billboard en 1965. La reprise du TZE est « live » et Christophe et René y prennent autant de plaisir que le public. « Drinkin’ my baby goodbye » est un up-tempo, Top 10 en 1986 pour Charlie Daniels. Leur « Tennessee » n’est pas celui de Carl Perkins mais un morceau calme et certains diront : enfin ! « Walkin’ in Jerusalem », également gravé par le groupe Matis, est LE gospel de circonstance avec là encore une parfaite maîtrise des vocaux. TZE a choisi de terminer cool cet excellent premier album avec « Out on the W-E », une ballade au son de l’harmonica. On est souvent tenté de dire à l’issue de l’écoute d’un album : c’est bien les gars, de bonnes reprises, mais on attend maintenant des compos originales. C’est pas nécessaire avec TZE tant on se régale avec l’originalité de leurs reprises. On ne peut que leur dire : continuez comme ça, surtout de changez rien ! www.dupeu.com TOP 20 des ventes d'albums aux USA 1) Dixie Chicks Taking The Long Way 2) Carrie Underwood Some Hearts 3) Rascal Flatts Me and my gang 4) Keith Urban Love, Pain & The Whole Crazy Thing 5) Rodney Atkins If You're Going Through Hell 6) Taylor Swift Taylor Swift 7) Brad Paisley Time Well Wasted 8) Josh Turner Your Man 9) Jason Michael Carroll Waitin' In The Country 10) Various Artists Totally Country 6 11) Sugarland Enjoy The Ride 12) George Strait It Just Comes Natural 13) Tim McGraw Greatest Hits Vol 2: Reflected 14) Brooks and Dunn Hillbilly DeLuxe 15) Kellie Pickler Small Town Girl 16) Trace Adkins Dangerous Man 17) Dierks Bentley Long Trip Alone 18) The Wreckers Stand Still, Look Pretty 19) BO Broken Bridges 20) Alan Jackson Precious Memories The French Country Music Magazine Un séjour au Texas par Alan Nash Après avoir assisté au concert de Jamie RICHARDS au festival de Craponne en juillet 2005 (l’un des artistes que j’ai le plus apprécié lors de cette édition), j’étais loin d’imaginer que je le rencontrerais au Texas, et, en prime, que j’aurais l’occasion de jouer avec lui sur scène. AVRIL 2006 – TEXAS : Lac Buchanan. Au « Pardner’s », vaste pub dans un hangar d’environ 1000 m2 qui ne paie pas de mine de l’extérieur, comme bien souvent, mais très bien décoré et très confortable, à environ 100 km au nord-ouest d’Austin, sont programmés Jamie RICHARDS et, en première partie, Mike CLIFFORD. Avant le concert, on s’apprêtait à aller manger un morceau dans le petit snack situé sur le parking du pub quand on s’est aperçu que Jamie RICHARDS et ses musiciens étaient en train de casser la croûte au même endroit. Je l’ai abordé en lui expliquant que je l’avais vu en France quelques mois auparavant. Il m’a alors confié qu’il ne s’attendait pas à se produire devant un public aussi nombreux et passionné. Ce musicien, natif de l’Oklahoma, issu d’une famille de fermiers, a tenté sa chance il y a quelques années à Nashville, avec quelques dollars en poche, mais, déçu par la mentalité et l’aspect commercial de la musique country (trop modernisée), a préféré revenir jouer au Texas. Il s’est comporté de manière très conviviale avec nous, se déplaçant même pour nous offrir ses deux derniers CD. Lorsque je lui ai dit que j’avais un groupe de country en France, il m’a gentiment proposé de l’accompagner sur scène pour un morceau…. puis, finalement, j’ai terminé le concert avec lui ! Cette soirée restera un très bon souvenir grâce également à Mike CLIFFORD, qui assurait la première partie, et que j’ai découvert à cette occasion, dans un style honky tonk et californien à la fois. Ayant apprécié ces deux artistes, qui évoluent dans un style musical assez similaire, j’ai eu envie de rajouter à mon répertoire ces deux chansons : - « Last time till the next time », extrait de « Between these lines », de Jamie RICHARDS, élue l’une des 30 meilleures chansons en 2006 au Texas. - « Heartbreak Grill and Bar », extrait de l’album du même nom, de Mike CLIFFORD, également considérée comme l’une des meilleures chansons de 2006 au Texas. …. une manière de faire revivre en France ce bon moment texan, près du lac Buchanan, un soir d’avril 2006. Emission Station Jour Country Club NET 7/7 Country Club VIREFM lundi Country & Souvenirs IDFM mercredi Stetson rendez-vous RPL mercredi Country Show RIG jeudi Radio Pluriel Jeudi City of Lights Beaub'FM vendredi It's Country Time Florival FM vendredi 21h / 23h http://www.florival-fm.com/ AGORA vendredi 22h / 24 h http://www.tv-radio.com/player RTL samedi Arc en Ciel samedi RCF dimanche 13h / 14h http://www.rcf.fr/ Country Land Radio 666 dimanche 19h / 20h http://www.radio666.com/ Le Saloon Lyon 1ère Dimanche 20h / 22h http://www.lyonpremiere.com/ Destination Country Music Country music W country Country Roots Country Unlimited Horaires Liens Net directs 24/24 http://radiocountryclub.free.fr/ 19h30 / 22h http://www.virefm.com/ 20 h / 22 h http://idfm98.free.fr/ 17h / 20h http://www.rpl-radio.com/ 19h / 21h http://www.rigfm.fr/ 20h10 / 22h http://www.plurielfm.org/ 20 h / 22 h http://www.comfm.com/live/radio/beaubfm/ 0h / 3h http://www.rtl.fr/ 10h / 12h http://www.radioarcenciel.com/ The French Country Music Magazine 'A ghost rider in the skies' FRANKIE LAINE, le 'gunfighter' est mort à 93 ans Il y a quelques jours une radio de Suisse romande annonçait le décès de Frank lo Vecchio (un patronyme prédestiné pour une telle 'espérance de vie') tandis que bien sur nos 'media' n'en disaient mot selon leur habitude consistant à ignorer nombre de figures célèbres d'un passé pourtant des plus récents. Pourtant d'Edith Piaf à Country Academy, de Buddy Holly, EddyMitchell en passant par Johnny Western, Michael Martin Murphey, Tex Bernie, Marty Wilde, Les Compagnons de la Chanson et tant d'autres à travers le monde, interprètes 'Pop', Country ou Rock, nombreux furent ceux qui, à un moment ou l'autre de leur vie avaient repris un titre du Maître... Le mien en tout cas: à 8 ans, je découvrais cet extraordinaire 'OK corral' (le film avec Burt Lancaster et Kirk Douglas) dans le seul troquet de Labaroche (Vosges) près de Colmar, entièrement consacré à la musique qui venait des USA (Presley, Anka,Haley) et fréquenté par les soldats des bases anglo-américaines d'alors. Ce fut mon premier héros et celui qui,un peu comme le précité Eddy Mitchell, me fit découvrir à la fois le Rock'n'Roll et (l'authentique) Country and Western originel ... D'origine italo-juive, Frank démarra sa carrière sur la côte Est comme chanteur mixte de Jazz et de 'crooning', un style dont il restera à jamais l'un des plus beaux fleurons. Au début des années ‘50, tout en continuant à pratiquer ces styles avec un considérable succès dans le monde entier, il marqua profondément l'univers Country avec (le plus souvent) des reprises impeccables de grands 'hits' du moment via le support cinématographique: 'Mule train', 'Cool water', High noon', 'Sixteen tons', 'Rawhide' (la série TV), 'Man without a star' et j'en oublie. D'autres thèmes comme 'Granada' étant éventuellement revisités par dés rockers de toutes nations, ici par le belge Burt Blanca ... On retiendra aussi 'Green green grass of home, ’North to Alaska, 'Your cheatin' heart', 'Old dogs', 'Children and watermelon wine', 'Tumbling tumbleweeds', 'Gentle on my mind' (des Sons of the pioneers à Glen Campbell en passant par Johnny Horton ou Gene Autry car ce ‘nordiste' avait une très profonde fibre Country). Généralement, il réussissait des entrées dans les 'charts' Pop (du 'High noon' de Tex Ritter au 'Laura' de Leon Ashley). Dans les années '80, il s’attaqua même au répertoire de Creedence Clear water Revival ... 'Pompeur', il fut lui même célébré par d'autres monstres, à commencer par le 'King' avec le Gospel 'I believe'. Et j'allais oublier des hommages plus ou moins obscurs, des Beatles à LeAnn Rimes ... Parmi ses plus belles réussites spécifiquement Country: 'Hell bent for leather' (1961), 'Call of the wild'.(1962), 'Roving gambler' (1964) et 'High noon' (1970) tous ces albums sur la ‘major' 'Columbia' où il enregistra aussi avec son compère feu Johnnie Ray qui influença par exemple le jeune Gilbert Bécaud. Laine avait également gravé en 1986 son témoignage peut être le plus Country sur la défunte marque 'Playback' de Floride (Johnny Paycheck,Charlie Louvin,etc) : 'Country Laine'. Frankie Laine qui avait aussi enregistré un album avec Michel Legrand aux USA ne s'était produit qu'une seule fois en France au défunt cabaret 'La Villa d'Este' vers les Champs Elysées . En 1977, j'étais en contact avec Roger Rudel, le doubleur attitré de Kirk Douglas et nous avions essayé, à l'occasion d'un nouveau passage britannique de Frankie pour la promotion d'un album local chez 'Polydor', de faire passer le Maitre chez le sieur Jacques Chancel ('Grand Echiquier' sur 'A2' TV).Le bougre précité (alors que des annonces de son passage figuraient déjà dans la presse, par exemple 'TV Star') déclina cet engagement à la dernière minute alors que les seuls frais consistaient en 2 billets A-R Londres-Paris pour Frank et son pianiste. Pitoyable TV française ... à noter que quelques années avant et après M. Chancel a programmé (paradoxe de TV logique!) les rockers Vince Taylor et Gene Summers ... Je crois sincèrement qu'après l'énorme travail de 'Bear Family' qui a réalisé la majeure partie de l'oeuvre phonographique de cet artiste, nous pouvons nous attendre à plusieurs hommages internationaux et ce ne sera que justice Johnny Hallyday (un titre de Frank existe sur une compilation 'Universal' dont il réalisa le 'track listing' il y a quelques années) chantait 'Que l'on m'ouvre le coeur en deux, on y verra ton visage'. Pour moi, c’est fait et après l'avoir personnellement inclus en 1993 dans la compilation 'Country Collection' ('Arcade' France) il est depuis toujours prévu dans mes cendres aux côtés de deux autres idoles de toujours, Gene Vincent et Léo Ferré ... JEAN 'CHARLES' SMAINE The French Country Music Magazine Il était une fois …… la country par Alain Dégrange Au gré des différentes cultures qui ont peuplé les Etats-Unis, est née la country, véritable patchwork d’influences diverses. Les ingrédients de la recette sont aussi savoureux que multiples : mélodies celtiques, chants des plantations, blues des Noirs, ballades des cow-boys, musique hawaïenne, jazz swing, plus un zeste de mandoline italienne et quelques pincées de rythmes mexicains et cajuns, et de polkas germaniques. La country music est un genre qui comprend différents styles comme la Old Time Music, le Western Swing, le Bluegrass, le Honky Tonk, le Rockabilly. Elle s’est enrichie de la confrontation avec d’autres genres, tels que le jazz, et a influencé toutes les musiques du 20ème siècle, particulièrement le rock. Groupe Irlandais Depuis les airs nostalgiques chantés par les premiers pionniers irlandais arrivés dans les Appalaches au début du 18ème siècle, à l’industrie du disque de Nashville, l’histoire de la country music est liée à celle des Etats Unis. Depuis plusieurs décennies, tous les grands artistes américains ont débuté leur carrière dans la country qui a su évoluer, s’adapter, pour ne pas disparaître devant les autres grands courants musicaux. Elle connaît actuellement un nouvel élan, lié à l’attrait pour la « dance » qui lui est associée. Cette page est extraite d’une présentation de la Country Music , réalisée dans le cadre du Festival Country de la Tour de Salvagny, par l'Association Philatélique Champenoise, Désidérienne et Tourelloise Renseignements: 04 78 48 85 42 Email : andre.degranges@wanadoo The French Country Music Magazine Dans le Texte Cyrus Billy Ray Lyrics for Song: Wanna Be Your Joe Cyrus Billy Ray Wanna Be Your Joe Album: Wanna Be Your Joe Traduction Mireille Lafond Joe works at the steel mill Works damn near everyday Leaves for work when the sun comes up Drop's the kids at school along the way (Kids at school along the way) Joe travaille à l’aciérie Il y travaille presque tous les jours Il part travailler quand le soleil se lève Il dépose les gamins à l’école en passant (les gamins à l’école en passant) When the night is falling He gets home and hugs his wife He say's how much he's missed her and he loves her more than life, yea More Than Life Quand la nuit tombe Il rentre chez lui, embrasse sa femme Il lui dit combien elle lui a manqué Et qu’il l’aime plus que sa vie, oué Plus que sa vie Joe will never be a rich man No lawyer or movie star. He may own the finest jewellery And he may not drive the nicest car Joe has everything he's ever dreamed of All the treasures that he needs No wonder Joe is always smiling He only aims to please, yea Joe ne sera jamais un homme riche Ni un avocat ni une star du cinéma Il possède peut-être le plus beau bijou Il ne conduit peut-être pas la plus belle voiture Joe a tout ce dont il n’a jamais rêvé Tous les trésors dont il a besoin Pas étonnant que Joe soit toujours souriant Son seul but est de faire plaisir, oué Let me be your Joe Just want to love you and watch our babies grow I may not be no millionaire But I want you to know I wanna be your Joe Laisse moi être ton Joe Je veux juste t’aimer et regarder grandir nos bébés Je ne suis peut-être pas millionnaire Mais je veux que tu saches Que je veux être ton Joe You are just a woman and I am just a man Though I may not fill every need I hope you understand I wanna be your Joe I wanna be your Joe Let me be Your Joe Just wanna love you and watch our babies grow Tu n’es qu’une femme et je ne suis qu’un homme Bien que je ne comble peut-être pas tous tes désirs J’espère que tu comprends Que je veux être ton Joe Que je veux être ton Joe Laisse moi être ton Joe Je veux juste t’aimer et regarder grandir nos bébés. I may not be no millionaire But I want you to know I wanna be your Joe let me be your Joe just want to love you just want to be your man just want to hold you love you with all that I am I wanna be your Joe Let me be your Joe wanna be your Joe Je ne suis peut-être pas millionnaire Mais je veux que tu saches Que je veux être ton Joe Laisse moi être ton Joe Je veux juste t’aimer Je veux juste être ton homme Je veux juste te tenir T’aimer avec tout ce que je suis Je veux être ton Joe Laisse moi être ton Joe J’ veux être ton Joe. The French Country Music Magazine From Canada Dwight Leroux par Jean-Claude Vasseur Dwight Leroux début sa carrière de chanteur en 2001 au Studio Théâtre du Marché St-Martin à Laval (Canada) en compagnie de l’animateur Roger Sylvain dans le cadre de l’évènement ’’Nouvelles découvertes’’. Cette première expérience sur scène laisse entrevoir sa grande nervosité mais fort heureusement son talent ne laisse personne indifférent. D’ailleurs, il est rapidement remarqué par la chanteuse et agente d’artistes France Joly. Celle-ci est grandement séduite par la détermination de ce jeune interprète. Afin de parfaire son talent, Dwight Leroux doit faire preuve d’une grande discipline et de beaucoup de ténacité. Il travaille de nombreuses heures pour apprendre de nouvelles chansons et pour perfectionner ses mises en scène. En 2002 après plusieurs mois de travail acharné, vient le temps d’enregistrer son tout premier album s’intitulant Sans Frontière. Il profite de cette occasion pour interpréter des chansons de son idole Dwight Yoakam. De plus, il inclue sur son album trois pièces dont il est auteur/compositeur et interprète. Plus tard en décembre 2002 le lancement de Sans Frontière remporte un succès remarquable. Cet album lui permet de décrocher le prix Découverte masculine de l’année au Gala Cabaret 2002 ainsi que le prix Meilleure performance artistique 2002 au gala des personnalités. Pendant l’année 2003 Dwight Leroux travaille sur son nouvel album. C’est au début de l’année 2004, qu’il entre en studio pour enregistrer son deuxième album Wild Animal qui verra le jour le 28 février 2004. Dès le lancement de Wild Animal la pièce titre de l’album tourne à la radio et plusieurs la fredonnent. Au mois d’octobre de cette même année, il remporte le trophée pour l’album country de l’année avec Wild Animal. Depuis sa première prestation au Studio Théâtre de St-Martin à Laval Dwight a offert plusieurs prestations au Québec et en Ontario qui lui on mérité le titre de phénomène Country de l’heure. Lors de ces prestations, il offre à son public une performance qui en met plein la vue. Il entretient un contact intime avec la foule en se mêlant aux gens et en les faisant participer à son spectacle. www.dwightleroux.com Les coups de cœur de Max Cooper Sunny Sweeney Hello everybody ! Ah, je deviens fou, fou de joie, il s’entend : mais quelle merveilleuse artiste que voici, dans la même veine que ces titis architraditionnalistes que sont Todd Fritsch, Zona Jones, Ed Burleson ou encore Adam Marshall, des boys et girls bien fidèles à la slide guitar. Eh bien, de ce pas, tournons-nous du côté Vénus, vers une jeune dame non seulement fort mignonne, mais également bourrée de talent et aux racines solidement plantées chez Merle Haggard et compagnie. Ladies and gentlemen, à vous la blonde Sunny Sweeney. Sunny – quel merveilleux prénom – nous vient de l’Est du Texas et les musiciens ne manquaient certainement pas dans sa famille. Ce fut ainsi son papy qui lui offrit sa première guitare. Elle apprit à jouer par elle-même, mais à la fin de ses études, elle s’en fut pour New York afin de tenter sa chance dans le monde du théâtre et pas dans celui de la clé de sol. Néanmoins, Sunny Sweeney aspirait à chevaucher d’autres planches que celles intello-binoclardes de Greenwich Village, soit celles bien enfumées des honky-tonks texans, là où la bière coule à flots pour effacer les larmes d’amour. Et Sunny est vite devenue un point de référence, une douce coqueluche à Austin, Texas, travaillant notamment avec le génial Jim Lauderdale, un zozo à qui George Strait en personne a emprunté plus d’un titre. Et la voici maintenant avec son premier album, soit « Heartbreakers Hall of Fame », à ne perdre sous aucun prétexte et à garder au chaud, tous les jours, 25 heures sur 24, dans votre lecteur CD. Et, dulcis in fundo, Sunny nous propose une chanson composée par l’excellente Audrey Auld Mezera – son nouvel album vient de sortir et s’intitule « Angry Girls and Lost Men », fantastique ! – soit l’entrainante « Next Big Nothing ». Retrouvez Sunny Sweeney à l’adresse : www.sunnysweeney.com. Retrouvez Max Cooper à l’adresse : www.rvmfm.net The French Country Music Magazine Les musiciens de studio. Par Ralph MARSHAL Bonjour, A présent que vous disposez d’un matériel chansons bien cadré, selon votretonalité et votre mise en place Textes/mélodies ; la nouvelle étape consistera à enregistrer votre musique, ou bien celle de ou des compositeurs sur le ou lesquels vous aurez fait votre choix. Il y a plusieurs manières de procéder, et je vous propose les trois principales. Etudiez les de votre mieux, et sachez investir dans la meilleure d’entre elles. Avant-propos : entourez-vous de musiciens intelligents, attentionnés et réellement motivés par votre musique et la réussite de votre projet, plutôt que des interprètes attirés uniquement par l’aspect financier. Cet état d’esprit se remarque très vite avec un sens de la psychologie des plus élémentaires : Si le musicien aborde plus radicalement le coté financier sans avoir la moindre empathie envers le reste, un bon conseil, laissez tomber. Ensuite, sachez évaluer en temps et en argent, la charge de votre petite entreprise : le coût d’une salle de répétitions, les salaires de musiciens, les frais de déplacement, de repas, voir d’hébergement, le forfait des heures de studio, les intéressements aux points de Royalties, d’une Edition ou d’un catalogue publishing, etc. Si ces fastidieux calculs vous semblent difficiles à évaluer, entourez-vous d’un professionnel sérieux, qui procèdera à votre place à l’évaluation de 80% de celui-ci. Bien, maintenant passons aux trois principales formules dans le choix des musiciens. Formule : Groupe. Vous avez un groupe, soudé, motivé et qui répète sérieusement en votre compagnie les titres en question, comme cela se fait partout. Mais voilà, lorsque vous serez en mesure de programmer une série de séances de studio, une liste de questions se posera : votre groupe aura-t-il suffisamment d’expérience musicale pour enregistrer d’une manière sobre et efficace, cette liste de titres ? Sera-t-il à la hauteur des techniques d’enregistrement ? Disposera-t-il d’un certain métier consistant à arranger les chansons d’une manière professionnelle et non d’enregistrer des pistes audio à l’infini ? Réfléchissez bien ! Par mesure de prudence, enregistrez au préalable, sur un magnétophone ou un ordinateur, une Démo (maquette). Vous pourrez ainsi juger de l’efficacité des arrangements, du Timing et de votre interprétation. Formule : Staff de musiciens de studio. Avant de poser votre dévolu sur une équipe, il vous faudra soumettre à un arrangeur, votre matériel chansons. Cette personne aura la mission de mettre en valeur les divers instruments afin que votre voix se marie parfaitement aux harmonies sans que celles-ci couvrent le tout. Celui-ci aura également la charge de « recomposer » votre chanson afin de la rendre plus efficace,: réduire l’introduction, la mettre au format Radio (très important pour la Promo), lui donner une efficacité en mesures, tempo, etc. Aussi, avant de vous rendre à l’enregistrement final, vous devrez travailler en étroite collaboration avec lui. Ce dernier enfin, participera aux séances en tant que Directeur musical. Quand aux musiciens de studio, vous n’aurez pas à vous en faire, ce seront des Pros et le résultat final s’en fera ressentir. Formule : Programmeur avec Staff de musiciens solistes. Sans aucun doute, la formule la plus usitée actuellement dans les milieux Pros. En quoi cela consiste ? Vous vous adressez à l’un de ces spécialistes, qui à la manière d’un arrangeur, va en quelques heures vous préparer ce que l’on appelle un Schématic, c'est-àdire une épure de vos chansons. : Tempo, harmonies, construction, timming. Ensuite, pendant un temps relatif, il programmera toute une liste d’instruments virtuels : batterie, basse, claviers.... puis il vous demandera de poser votre voix témoin sur cette « mise à plat ». A partir de là il construira les chansons sur lesquelles viendront se greffer des solistes et des choristes de haut niveau. Le résultat sera surprenant. Un son et une dynamique énormes, une mise en valeur de votre voix, bien plus flagrante qu’avec des équipes « classiques », bref… de l’excellent ouvrage à un tarif moindre, car il ne faut jamais oublier la notion passif/actif de votre projet. Une dernière recommandation, évitez les commentaires des individus externes à votre projet, surtout si ce sont des mauvaises langues. Faites ce que bon vous semble, et n’oubliez jamais, qu’en fait ce qui compte par-dessus tout, c’est de proposer un produit de très haute qualité, et à tous les niveaux : interprétation, paroles, titres accrocheurs, sonorité, séduction, solistes supers. Si vous réussissez à obtenir cela, vous aurez nettement plus de chances de parvenir à vos fins. Voilà tout. Le mois prochain, je vous transmettrai de précieux conseils pour finaliser votre premier disque : autoproduction, édition, Labels… Lexique : Timming : le minutage d’une chanson Royalties : les redevances sur la vente des disques qui vous seront versées. Catalogue publishing : micro édition venant se greffer sur l’édition majeure et servant à contrôler le développement des ventes, promos, etc. Mise à plat : Très léger mixage des instruments servant au travail des solistes The French Country Music Magazine Interview Tracy Caine Si vous aimez les esprits rebelles et pleins d’énergie, vous allez adorer Tracy Caine, sa musique percutante, et une voix délicieusement pénétrante, pleine de sensualité et d’émotions. Gillou : Tu avais 17 ans, lorsque tu as entendu Sheryl Crow, qui t'a donnée envie de faire de la musique. Ellemême dit qu’elle aime se découvrir ses compositions, tu fais la même chose ? Tracy : Il y a des gens qui acceptent et aiment se dévoiler et d'autres non ! En fait, je jouais les musiques « des autres », au bout d’un moment, je me suis lassée et l’inspiration venait toute seule, alors, même si je ne cherchais rien de spécial en composant, je me suis lancée ! Et au fur et à mesure on prend conscience que l'écriture est un formidable exutoire! Gillou : Y a-t-il du vécu ou du ressenti dans tes compositions ? Tracy : Bien sûr ! Pas toutes mais la plupart. Par exemple j'ai écrit « Look » après les attentats terroristes de Madrid, parce que j'en avais assez de tous ces problèmes liés au fanatisme et aux extrémismes de toutes les origines. « Little Girl » est une chanson plus personnelle que j'ai écrite pour ma nièce…. Par contre si tu prends « My rain » ou « Happy », ce n'est que pure fiction ! Donc je ne suis pas une artiste « engagée », mais qui exprime des sentiments, des passions … Gillou : A 19 ans, tu achète ta première guitare, tu apprends seule ? Pourquoi la guitare ? Tracy : Pour faire comme Sheryl Crow pardi ! Et surtout je suis nulle en piano ! Donc le choix était vite fait. Mais j'ai joué 3-4 ans de l'accordéon quand j'étais petite, je prenais des cours de solfège chez une charmante vieille dame.. J'avais 8 ans je crois, c’est ainsi que j’ai appris à lire une partition (chose que je ne sais plus faire depuis), mais je joue surtout de mémoire et « à l’oreille » . Gillou : Tu as 18 ans quand tu composes "Home". Qu'est-ce qui t'a inspiré ? Tracy : Si tu écoutes les paroles c'est exactement ce que j'ai vécu un soir d'automne entre deux villes en Suisse. J'étais toute seule, il pleuvait, il faisait un peu froid, il était tard, plus beaucoup de voitures qui passaient dans les rues, alors je me suis montée une petite histoire à partir de cette situation. C’était l’inspiration du moment et c’est toujours de l’émotion pure ! Gillou : Tu as sillonné la Suisse, la Suède, la France, à la recherche de ton style, d'un groupe qui te ressemble, et enfin, le déclic, tu aboutis à "Look" ! Tracy : J'ai parcouru un peu la Suisse, par contre la Suède, j'y suis allée une fois une semaine pour enregistrer une démo professionnelle, et en France niveau concerts, ce n'est vraiment pas le top. « Look », c'est 10 ans de vadrouille, d'expérience, de musiciens, de galères et d'efforts. Gillou : Mais toujours pas de band stable, pourquoi ? Tracy : Je ne trouve pas de band stable car je ne trouve pas de musiciens qui ont la même vision de la musique que moi. J'aimerais en faire mon métier mais pour ça il faut beaucoup travailler, faire parfois des sacrifices, et ne pas se décourager. Et c’est sans compter les heures passées à faire de la paperasserie administrative... Les musiciens que j'ai rencontrés faisait souvent de la musique comme hobby et n’avaient pas toujours la disponibilité nécessaire à la créativité. D’un autre côté, les musiciens professionnels ne travaillent pas à côté, ils me demandaient 200 euros par dates, cette somme multipliée par le nombre de musiciens est impossible à demander aux organisateurs, sauf si on est déjà connu et que l’on vend des disques… Gillou : Tu t'es attachée le concours de musiciens semi-pros, mais en Suisse, tu avais des musiciens pros ou amateurs ? Tracy : En Suisse, nous étions tous des amateurs, mais nous formions un groupe alors que maintenant je suis une artiste solo avec des musiciens. J'étais devenue naturellement le leader du groupe, je faisais tout, de l'écriture des chansons à la recherche de concerts, je faisais le taxi pour tout le monde parce qu'aucun d'eux n'avaient le permis de conduire... Bref, après trois années, j'ai décidé de partir en solo, car nous n’arrivions plus à évoluer, le niveau stagnait et j'avais l'impression de faire tout ce travail pour rien. A suivre plus loin…… Gillou : Tu es solitaire ou, as-tu l'impression d'être placée dans un état de solitude ? Tracy : Je suis une solitaire, je vis très bien toute seule, mais je sais m'adapter aussi s'il y a du monde autour de moi ! Je suis quelqu’un de convivial, mais aussi, je peux rester toute une journée et plus sans parler ! The French Country Music Magazine Interview Tracy Caine suite Gillou : Tu parle de vision de "ta" musique. Comment vois-tu, comment vis-tu « ta » musique ? Tracy : Ma musique, c'est le résultat de beaucoup de travail, des sacrifices qui sont un choix, beaucoup de temps passé à répéter, c’est en finalité la scène, le public, le plaisir de partager « ma musique », même si je ne pars pas en vacances parce que je joue ou que je voie moins mes amis ou ma famille. C'est ma vision de la musique, du bonheur et des sacrifices, qui me guident et m’aident à créer. Mais, financièrement je ne vis absolument pas de ma musique. Gillou : Tu souhaiterais vivre de ta musique. Sais-tu que dans le style country-rock et même rock, très peu en vivent chez nous ? Tracy : D'abord je ne me mets pas dans le style country-rock, même si j'ai deux ou trois chansons qui peuvent sonner country-rock. Je considère ma musique comme de la pop ou du pop rock. Je sais qu'il est très dur d'en vivre mais si tous les artistes se disaient ça et bien personne n'en vivrait ! C'est mon rêve et je fais (presque) tout pour y arriver. Je me bats et continuerai à me battre tant que je penserais que j'ai une chance. Cela fait 7 ans que je m'y suis mise sérieusement et déjà deux ans que j'essaie de ne faire que ça. Quand je sentirai que je n'ai pas ma place dans le business musical alors peut-être que je songerais à arrêter les frais, on verra ! Gillou : As-tu songé à combiner tes compos et des standards country-rock ? Si oui, résultat ? Tracy : Lorsque je joue dans des festivals country, je joue quelques reprises country et country rock, qui plaisent généralement au public, que j’intercale entre mes compositions. Généralement le public semble préférer les reprises … Mon but reste de me faire connaître par mes compos. Lorsque je joue dans des festivals plus « pop-rock », je m’adapte, j ‘ai un répertoire qui est assez variée et ça marche toujours très bien! Gillou : Penses-tu parvenir à concilier musique et vie professionnelle ? Tracy : J'ai toujours travaillé à côté de la musique, mis à part ces deux dernières années. Il faut juste trouver un employeur conciliant... Je trouve que ça fait quand même un meilleur équilibre même si on a moins de temps pour travailler et qu'il faut batailler des fois pour avoir des congés. Et surtout, on a bien moins de pression financière, je veux dire que le cachet peut être discuté. Finalement on reprend plaisir à jouer parce qu'on se prend moins la tête à tous les niveaux! Gillou : Tu es très exigeante avec ceux qui t'accompagnent ! Ton caractère supporte-t-il la contestation ? Tracy : Bien sûr! Les règles pour jouer avec moi sont simples. Je suis ouverte à toutes les suggestions artistiques de la part de mes musiciens, on en discute, je donne mon avis, et on bosse ! Seules règles sur lesquelles je ne transige pas : pas de drogue, pas de musicien « imbibé », être ponctuel, bosser ses partitions, et suivre les répétitions. Je suis exigeante parce que je sais ce que je veux et où je veux arriver. Le musicien qui n'est pas prêt à me suivre est libre de s'en aller quand il en a marre où s'il n'est plus d'accord avec ma façon de faire. Autrement, je suis très gentille et je n'ai jamais mangé aucun musicien ! (Même si certains l'auraient mérité…). Quand on est une femme dans ce milieu, si on dit les choses gentiment, avec le sourire, on n’est pas prise au sérieux, et si on le dit sérieusement, on est prise pour une diva … Gillou : Quels artistes pourraient être actuellement tes "modèles" ? Tracy : Sheryl Crow, bien sûr, même si son dernier album m’a un peu déçu ! Tracy Chapman parce qu'elle est toujours restée dans son style non commercial, Tori Amos parce qu'elle est passionnée et tellement douée! Melissa Etheridge pour sa force mentale, Shawn Colvin parce que sa musique reste toujours aussi bonne ! Et dernièrement j'ai découvert Xavier Rudd et c'est un style de musique que j'adorerai faire ! Gillou : Tu as commencé à composer pour d'autres artistes, country-rock, rock ? Tracy : Mes dernières compos sont beaucoup plus rock que tout ce qui est sur l'album "Look". Je pense évoluer vers quelque chose de plus électrique, plus sombre, plus rock tout en gardant mon son. Et pour les autres artistes je compose en fonction de ce qu'on me demande! Gillou : Vas-tu t'adapter à l'artiste pour qui tu écris ? Tracy : Bien sûr, c’est obligé ! L’artiste pour laquelle j’écris actuellement veut un style qui lui est propre. J’essaierai de lui faire un album à son image, en collant à son style ! C’est un défi, je sais que ce sera difficile, mais nous allons apprendre à nous connaître et tout ira bien ! Gillou : Merci Tracy, pour cet entretien. Si nos lecteurs veulent te retrouver : http://www.tracycaine.com/ The French Country Music Magazine 1 2 Les Bons Mots De Marie Julie 3 4 5 6 7 8 9 11 10 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 Created with EclipseCrossword — www.eclipsecrossword.com Horizontal Vertical 3. 6. 9. 12. 13. 15. 17. 1. 2. 4. 5. 18. 19. 21. 22. Groupe entièrement féminin. Il a beaucoup apprécié le square dance. Steven Roads l'est. Son deuxième album est sorti il y a quelques mois. Elle a déjà connu le succèes en solo. Elles sont très strictes dans le square dance. Kimberley Roads et Karen Fairchild le sont devenues. Il se classe 7e avec son album "Time Well Wasted". Il a grandi dans la zone d'une banlieue parisienne. Elle est née en Alabama. Il est reconnu pour son dynamisme sur la scène. 7. 8. 10. 11. 14. 16. 20. Elle remplace Isabelle dans les Western Wings. Elle est née à Dallas au texas. Il vivait à Nashville depuis 1997. Première chanson de Litlle Big Town après la mort de Steven Roads. Il a été remarqué avec son album "Small Town Dreamer". Le sauveur de Litlle Big Town. Le nombre de collaborateurs. Ce groupe était présent à Mirande en 2006. Il a suivit des cours de piano depuis l'âge de 8 ans. Ils ont quitté l'europe pour le Nouveau Monde. Il est né au Québec. The French Country Music Magazine News DIERKS BENTLEY a vendu son bateau sur lequel il vivait. Il n’a plus de domicile fixe car il vit désormais entre son bus de tournée et les hôtels. 161.590 personnes se sont déplacées pour la FAN FAIR 2006 sur les 4 jours de la manifestation country de la CMA. Wade Hayes a été déclaré vainqueur de la course de tracteurs des célébrités sponsorisée par New Holland et animée par Michael Peterson. Parmi les pilotes figuraient Tanya Tucker, Diamond Rio, Darryl Singletary, Rhett Akins et Deborah Allen. Encore une preuve supplémentaire de l’origine rurale de cette musique ! Nicole Kidman et KEITH URBAN sont classés respectivement à la 3ème et à la 5ème places des fortunes du show-business Australien. La future progéniture du couple sera donc à l’abris des besoins. Run, girl, run. JO DEE MESSINA a couvert le marathon de New York en 6h05’. CARRIE UNDERWOOD refuse de consommer des œufs pondus par des poules enfermées dans les poulaillers industriels. Un bon point, non ? Mais encore plus fort WILLIE NELSON a lancé une pétition auprès du Congrès Américain pour faire interdire l’abattage industriel de chevaux sauvages transformés en viande alimentaire. Brave et énergique Willie. Le NITTY GRITTY DIRT BAND a été honoré à Nashville pour le 40ème anniversaire de la formation qui a placé 21 albums au Billboard. Jo Dee Messina, Asleep at the Wheel, Steve Holy, Heartland, Jason Aldean, Danielle Peck, Little Big Town, Ricky Van Shelton entre autres ont interprété des chansons du groupe à cette occasion. Toujours dans les honneurs, la chaîne CMT a convié plusieurs chanteuses pour une émission spéciale « CMT Giants » consacrée à REBA MC ENTIRE. Ses chansons ont été interprétées par Trisha Yearwood (une grande fan), Dolly Parton, Faith Hill, Martina Mc Bride, Wynonna Judd, Lee Ann Rimes et Jennider Nettles (Sugarland). MANUEL, le célèbre tailleur des stars originaire du Mexique a également été honoré au cours d’un gala en novembre auquel ont participé Emmylou Harris, Little Richard, Little Jimmie Dickens, Connie Smith, Jack Greene, Janie Frickee,Lynn Anderson, Collin Raye, Jett Williams, Tanya Tucker, Lane Turner, Josh Gracin, Catherine Britt, Trent Tomlinson, Marty Stuart (of course !), Julie Roberts, Riders in the Sky (re-of course ! !), Povertyneck Hillbillies, Gary Nichols, Buddy Jewell, Heartland et d’autres. Un festival à découvrir : FURNVICK en …Suède ! En août dernier la petite ville Scandinavie a invité les Bellamy Brothers, Billy Joe Shaver, Rick Trevino, BR549 et Mandy Barnette. En 2005 elle a reçu Anita et Tammy Cochran, Justin Trevino, Little Big Town, Augie Meyers et Dale Watson. 2007 ? Les 17.000 billets du concert de soutien du 05 juillet de FAIH HILL et TIM MC GRAW en faveur de La Nouvelle Orleans sinistrée se sont arrachés en 30’ ! Les bénéfices seront partagés entre la Louisiane et le Mississippi. BILLY RAY CYRUS et sa fille Miley ont tous deux signés un contrat pour deux labels différents. Lequel sortira son disque le premier ? GEORGE JONES a fêté ses 75 ans au Grand Ole Opry entouré de Jimmy Dickens, Joe Diffie, Dierks Bentley, Sammy Kershaw, Alison Krauss, Craig Morgan, Joe Nichols, Tanya Tucker. Tous ont interprété une chanson du Possum. CHARLIE DANIELS lui n’a que 70 ans et il les a fêté loin de chez lui lors d’une tournée au cours de laquelle il visita une base Américaine en Corée. Il s’est produit au festival de Kumamoto au Japon et s’est rendu à Pékin avec son épouse, son fils et son road manager qui est le fils d’Ernst Tubb. Marty Stuart va produire le prochain album du vétéran PORTER WAGONER (celui là même qui lança la carrière de Dolly Parton). Ceci marquera le 50 ème anniversaire de Porter en tant que membre du Grand Ole Opry. L’album sortira sur un label Californien et la plupart des titres seront de la plume de Wagoner qui interprétera aussi une chanson inédite composée par Johnny Cash « Commited to Parkview » The French Country Music Magazine Cds reviews Jarrod Birmingham "No Apologie" Par cactus Après un premier album 'Stage' et une consécration sur les planches d'Austin et aussi du Country Rendez Vous (CRV) de Craponnes/Arzon voici le retour du grand blond avec un nouvel album 'No Apologie". La galette est royale et le *camembert de la pochette donne le ton de l'album : country texane pur jus, même si l'album a été - enregistré, arrangé, mixé à Nashville, c'est à dire bien loin de ses bases. Le ton est électrique tout comme les guitares utilisées par les musiciens qui composent son band "Groupo Devastado', on notera la présence d'un banjo, d'une steel guitar, clavier, une guitare acoustique mais il manque quand même un fiddle (il fallait bien trouver un défaut). Un petit coup d'oeil du coté des remerciements, et que diable il en a des copains ce gars là, toute la scène texane est présente mais c'est trop long de citer tout le monde alors prenez les charts texans auxquels vous rajouterez quelques artistes comme 45 South et même notre Georges Carrier national (en plus vous aurez l'affiche des CRV passés ou à venir). 12 titres sur cet album dont 10 écrits par Jarrod lui-même. Ancien acteur de la scène rodéo du Texas, Jarrod a chevauché à maintes reprises des taureaux dans les arènes, il se produit également sur les planches de ces mêmes arènes comme lors du Houston Live Stock Show & Rodeo du 8 mars dernier à Houston. Son inspiration il la prise dans son vécu, celui de ceux qui l'entourent mais aussi chez des artistes comme nos outlaws W Jennings, H Williams Jr.... Ses chansons sont le reflet de l'artiste comme le titre qui fait l'ouverture (et aussi les charts texans) "If you don't like me " dans laquelle il clame qu'il n'aime pas payer des impôts pour assister des fainéants qui ne veulent pas travailler (gros succès) et il répond à ses détracteurs dans la même chanson «Si vous ne m'aimez pas alors probablement que moi non plus». D'autres titres sont autant de messages "I dont in Dallas" quant a son dédit des grandes métropoles, "Rolling Thunder" ou la passion de la moto et des rides en plein(s) désert(s) ou ailleurs. Un album a écouter absolument. Un point quand même mais qui peut se révéler essentiel pour certains d'entre nous : le livret ne comporte pas les paroles, c'est dommage. *couvercle de filtre à air Harley Davidson Billy Ray Cyrus ‘’Wannabe your Joe" Par Cactus Changement complet pour celui qui, il y a une dizaine d'années, a su faire découvrir la country à l'hexagone avec le fameux titre Acky Breaky Heart que tous les danseurs de danses country connaissent bien. Le changement est dans le look sur lequel il a énormément travaillé mais cela n'est pas une, nouveauté. Musicien et parolier, il a su marier ses deux talents afin de plaire à son public. BRC nous propose une country assez proche des gens, dédiée à l'Amérique qui travaillent les 'Blue Collars'. Les chansons sont assez porteuses de thèmes chers à la country comme 'Wanna be your Joe', Joe étant le mari lambda qui travaille dur et se décarcasse afin d'offrir une vie honorable à sa famille, mais aussi 'Hey daddy' qui nous rappelle que le temps passe et que l'on ne voit pas grandir sa progéniture, thème là aussi porteur depuis le succès de 'The Dollar' de Jamey Johnson. 'Freebird bell' est un hommage à l'un des disparu de la formation originelle de Lynyrd Skynnyrd : Ronnie Van Zant. Ambiance ZZ Top sur le second morceau de cet album 'l want my mullet back' dans laquelle il parle avec un peu de recul de sa carrière passée.... Quelques titres ont été enregistré avec quelques ténors du micro George Jones et Lorreta Lynn, et quelques moins connues comme Milley Cyrus, sa sœur. Comme un ancien, Billy Ray Cyrus vient nous rappeler et peut être s'épancher sur nos épaules, assez larges ces temps-ci, en nous rappelant "Country Music has the blues', qui est là encore un thème assez porteur ces dernières années. Il clôture cet opus avec l'excellente "A paint in the gaz" qui s'adresse à ceux qui se plaignent en permanence de leurs conditions de vie. Wanna be your Joe est un album plein de richesse aussi de part ses musiques. Un peu Young, Cooker voir le Boss, il sait marier les styles de zic passant d'une country traditionnelle à une country moderne et retournant vers une country plus alternative digne de la scène d'Austin. Un sacré bon album The French Country Music Magazine COUP DE PROJECTEUR SUR DE NOUVEAUX ARTISTES : THE WRECKERS Par Peter CRONIN (Traduction de Bruno GADAUT) CE SONT ELLES QUI LE DISENT : De quelle chanson rêvez vous en secret de faire la reprise ? Forte de son expérience en solo d’artiste pop à succès, Michelle BRANCH aime comparer sa participation dans ce nouveau duo, THE WRECKERS, à une chance de débuter, en quelque sorte, une nouvelle carrière. En effet, bien que leur chimie vocale assez unique puisse, occasionnellement, rappeler quelques duos classiques, THE WRECKERS (constitués de Michelle BRANCH et de sa partenaire musicale, Jessica HARP) servent une Country Music flambant neuve, qui est tout, sauf de la Old Country. « Stand Still, Look Pretty », leur premier album, enregistré chez Maverick Records / Warner Bros. Records, à Nashville et sorti le 23 mai dernier, est un fascinant mélange de sensibilités d’auteur et de véritables racines Country, le tout servi par une rythmique “supersonique”, digne du 21ème siècle. Pour Michelle BRANCH et Jessica HARP, qui menaient, toutes deux, une carrière à succès dans la Pop Music, quand elles se sont rencontrées, l’évolution des WRECKERS a été, au début, autant “biologique” que musicale. Avec des amis leur répétant constamment que l’une leur rappelait l’autre et vice-versa, les deux artistes ont d’abord commencé leur collaboration par e-mail, échangeant notamment des avis sur leurs disques préférés, sortant sur des labels indépendants. Elles se rencontrèrent finalement, de visu, à l’aéroport de Kansas City et Jessica HARP se retrouva bientôt, en tournée, choriste dans le groupe de Michelle BRANCH. Quand à la fin des concerts, elles se mirent à faire des boeufs sur des chansons de plus en plus Country, le duo se rendit compte qu’il se passait quelque chose, et Michelle BRANCH eut soudain la réponse à cette question lancinante, “Et après ?”. De retour à New York, THE WRECKERS prirent contact avec le producteur John LEVENTHAL ( Rosanne CASH, Shawn COLVIN, Patty LARKIN), qui avait travaillé avec Michelle BRANCH sur son dernier disque, “Hotel Paper”, enregistrant la majeure partie de ce qui allait devenir “Stand Still, Look Pretty”. Le producteur de Los Angeles John SHANKS (Sheryl CROW, PINK) et l’auteur à succès de Nashville Paul WORLEY (BIG & RICH, Martina McBRIDE) les ont également aidées à trouver le son des WRECKERS. Bien que Michelle BRANCH et Jessica HARP aient composé 10 des chansons de leur premier album, le titre principal, “Leave The Pieces”, a été écrit par les auteurs de Nashville, Jennifer HANSON et Billy AUSTIN. Jessica HARP : « Il y a une chanson que j’aime reprendre et d’ailleurs je le fais souvent, donc ce n’est pas vraiment un secret, il s’agit de « Angel From Montgomery », écrite par John PRINE et interprétée par Bonnie RAITT . C’est une merveilleuse chanson et je l’adore depuis que je suis enfant quand mon père la jouait pour moi. C’était également l’une des chansons préférées de Michelle. C’est peut-être encore une raison supplémentaire pour laquelle nous étions en fait destinées à finir par nous retrouver ensemble. » Quelle chanson auriez vous aimé avoir écrite ? Michelle BRANCH : « Celle de Joan OSBORNE, « What If God Was One Of Us ». » Quelle est votre partenaire de rêve pour un duo ? Michelle BRANCH : « Jessica HARP ! » Jessica HARP : « A part Michelle, ma partenaire rêvée pour un duo serait probablement Wynonna JUDD. J’ai toujours adoré cette femme et sa voix, d’aussi loin que je m’en souvienne, et il ne fait aucun doute pour moi, qu’elle m’ait influencée sur de nombreux points. Bien que, si cela devait réellement se produire, je finirais certainement par être si nerveuse que je ne parviendrais probablement pas à parler, la laissant chanter toute seule ! » Quel CD tourne sur votre stéréo ? Jessica HARP : « Mon disque préféré du moment est celui de Miranda LAMBERT. J’adore sa voix, et sa façon d’écrire les chansons me rappelle un peu la mienne. C’est vraiment une artiste fabuleuse. » Michelle BRANCH : « Dwight YOAKAM, « Blame It On The Vain ». » Qu’est-ce que vous chantez sous la douche ? Jessica HARP : « Je ne chante pas sous la douche. Je suppose que c’est parce que je pense que je chante nettement mieux le reste du temps. Dans la douche, je préfère me concentrer à bien me laver les cheveux et à me raser les jambes correctement. » Quel livre est sur votre table de chevet ? Michelle BRANCH : « Babies – A Week By Week Guide » (« Bébés – Un Guide : Semaine par Semaine) Retrouvez les WRECKERS www.thewreckers.com The French Country Music Magazine sur le Web :