Devises - Banque Nationale
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Février 2017 Le huard tiendra-t-il le rythme? Le dollar américain a marqué une pause en janvier quand la nouvelle administration à Washington a repris de plus belle son discours protectionniste. Mais des taux obligataires toujours avantageux laissent penser que l’USD pourrait rebondir, particulièrement, si comme nous le prévoyons, M. Trump tient promesse en matière de relance budgétaire. La Fed, qui prévoit déjà trois hausses de taux cette année (une de plus que le marché), devra alors réviser à la hausse ses prévisions de croissance puisque son dernier sommaire des projections économiques ne tenait pas compte de mesures budgétaires. Nous avons ajusté notre prévision à court terme pour intégrer la bonne tenue du huard, plus fort que prévu, mais nous continuons de nous attendre à un fléchissement du prix du pétrole et donc à la montée du taux USDCAD vers 1.40 plus tard cette année. On ne peut pas exclure une dépréciation encore plus importante de la monnaie canadienne, particulièrement si les relations commerciales canado-américaines se détériorent. À court terme cependant, le huard devrait profiter temporairement de la faiblesse de l’USD. Stéfane Marion/Krishen Rangasamy 514-879-3781 514-879-3140 Perspectives des devises* Actuel 2017T1 2017T2 2017T3 2017T4 2018T1 3-F é v-17 USDCAD Cents U.S. par CAD 1.30 0.77 1.35 0.74 1.40 0.72 1.39 0.72 1.37 0.73 1.36 0.73 EURUSD 1.07 1.04 1.00 1.01 1.03 1.04 USDJPY 113 117 120 118 117 116 AUDUSD 0.76 0.73 0.68 0.69 0.71 0.72 GBPUSD 1.25 1.21 1.17 1.18 1.20 1.21 USDCNY 6.87 6.95 7.00 6.93 6.90 6.89 USDMXN 20.56 22.00 21.90 21.10 22.50 22.20 *Fin de période Source : FBN Économie et Stratégie DEVISES L’USD marque une pause Le dollar américain pondéré en fonction des échanges s’est déprécié en janvier pour la première fois en quatre mois. Il a aussi connu le pire mois de janvier depuis 2012, où le dollar pondéré en fonction des échanges avait été en baisse sur toute l’année. Cela ne veut pas dire que le billet vert connaîtra le même sort cette fois-ci. Depuis 2003, il a perdu du terrain en janvier à six reprises, mais a réussi à le rattraper et à terminer gagnant pendant trois de ces années. Début difficile en 2017 pour l’USD pondéré en fonction des échanges Performance de l’USD pondéré en janvier de chaque année par rapport à l’ensemble de l’année 20 % Janvier Ensemble de l'année 15 10 5 0 -5 -10 devrait guère surprendre vu les incertitudes entourant la nouvelle administration à Washington en ce qui concerne la politique, qui pourrait soit soutenir l’économie (p. ex., politiques budgétaires expansionnistes) soit lui nuire (p. ex., politiques protectionnistes dont les effets pourraient se répercuter sur le reste du monde et revenir hanter les États-Unis). Si, comme nous nous y attendons l’administration Trump tient promesse avec des mesures de stimulation budgétaires, la Fed devra réviser à la hausse ses prévisions de croissance puisque le dernier sommaire des projections économiques ne tenait pas compte de toutes les mesures budgétaires. Le point de départ raisonnablement positif de la fin de l’an dernier – on se souviendra que la croissance du PIB au T4 a atteint le niveau honorable annualisé de 1.9% ─ et les mesures de stimulation budgétaires pourraient aider à doper la croissance du PIB américain et le faire monter autour de 2.2% en 2017. Si, comme nous le prévoyons, la croissance du PIB américain dépasse le potentiel au cours des prochains trimestres et la marge inutilisée des ressources du marché du travail continue de se résorber, la Fed sera en mesure de relever les taux d’intérêt cette année. Et ce, à un moment où d’autres grandes banques centrales restent encore sur la touche ou envisagent même d’augmenter leurs mesures de stimulation. -15 États-Unis : L’économie a crû de 1.9% au dernier trimestre de 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) PIB réel et nominal Alors que s’est-il passé en janvier 2017? Le discours et les commentaires protectionnistes de la nouvelle administration américaine selon laquelle le dollar serait « trop fort » et l’Allemagne utiliserait une « devise fortement dépréciée » a freiné le billet vert en faisant remonter des monnaies telles que l’euro. Les spéculateurs ont aussi réduit leurs paris sur l’USD en janvier, bien qu’ils détiennent encore d’importantes positions longues nettes sur cette monnaie. Contributions au PIB réel 7 Var. t/t (%) désais. PIB 6 PIB nominal 5 4 3 PIB réel 2 1 0 Les spéculateurs ont réduit leurs positions longues nettes sur l’USD Positions longues nettes non commerciales en dollars canadiens 90,000 80,000 Consommation Investiss. Equ./Intell. Investiss. Struct. Achats de logements Dépenses publiques Demande intérieure 1.7 0.4 -0.1 0.4 0.2 2.6 Exportations Importations Commerce ext. -0.5 -1.2 -1.7 Ventes finales Stocks 0.9 1.0 2016T3 3.5 2.0 -0.1 0.3 -0.2 0.1 2.2 1.2 -0.3 0.9 -1 -2 Contrats 2016T4 1.9 2012 2013 2014 2015 2016 T4 3.0 0.5 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 70,000 60,000 50,000 40,000 30,000 20,000 10,000 0 -10,000 -20,000 -30,000 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) Mais les taux obligataires toujours favorables laissent penser que l’USD pourrait rebondir rapidement. Certes, à sa réunion de février, la Fed n’a pas signalé ou laissé entendre que de nouvelles hausses de taux étaient imminentes. Elle pensait que les risques étaient « sensiblement équilibrés » et a laissé la politique monétaire inchangée. Mais son approche attentiste ne L’euro pourrait encore se déprécier, voire atteindre la parité avec le billet vert plus tard cette année, si l’évolution de la scène politique sur le Vieux continent conduit les marchés une fois de plus à douter de la viabilité de la zone euro. Les partis politiques eurosceptiques semblent avoir le vent en poupe, bénéficiant du mécontentement au sujet de l’immigration et de la persistance de la faiblesse de l’activité économique. Les incertitudes créées par le lancement officiel des négociations du Brexit devraient peser sur la livre sterling, mais aussi sur la monnaie commune. Le yen semble également vulnérable en raison des perspectives économiques ternes du Japon. Le yuan pourrait aussi rester sous pression alors que la Banque populaire de Chine s’efforce de contrer l’exode de capitaux et la diminution rapide de ses réserves de change. La monnaie de réserve mondiale pourrait aussi s’apprécier si les politiques protectionnistes mises en œuvre par l’administration Trump avaient les effets voulus 2 DEVISES d’amélioration de la balance commerciale américaine et les effets non souhaités d’accroissement des flux de capitaux vers les valeurs refuges, parce qu’elles effraieraient les marchés mondiaux. En effet, une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ne serait pas une bonne nouvelle pour les investisseurs du monde. Bref, l’USD pondéré en fonction des échanges pourrait rebondir. Le huard fait preuve de résilience… Le dollar canadien n’a pas perdu son élan de la fin de l’an dernier au début de 2017. Il s’est apprécié de 3% par rapport à l’USD en janvier, ce qui a hissé le CAD pondéré en fonction des échanges au plus haut niveau depuis l’été dernier. Et ce, même si les prix du pétrole sont restés relativement stables et que la Banque du Canada avertit que des réductions de taux d’intérêt sont toujours possibles. Bien que l’écart entre les taux d’intérêt soit devenu moins favorable pour le dollar canadien, celui-ci a réussi à s’apprécier par rapport au billet vert. Qu’est-ce qui explique cette ascension? importantes l’an dernier) pourraient aussi avoir soutenu le huard au début de 2017. Le Canada reste une destination intéressante dans un monde incertain avec ses obligations publiques cotées AAA et son cadre politique stable. Les investisseurs étrangers auraient probablement aussi apprécié les statistiques les plus récentes qui ont confirmé que l’économie canadienne s’est en grande partie ajustée au choc pétrolier. Et effet, la production canadienne était fortement en hausse en novembre, affichant sa cinquième augmentation en six mois. L’économie continue d’être soutenue par la résilience de son secteur des services, mais a reçu un coup de pouce supplémentaire en novembre, car l’essor des exportations a soutenu le secteur manufacturier. À supposer que rien n’ait changé en décembre, la croissance du PIB au T4 pourrait s’être établie près du niveau estimé par la Banque du Canada de 1.5% pour le trimestre. Canada : La production a rebondi en novembre PIB réel par secteurs 6 Var. m/m (%) % 3 mois annualisée (d) 5 4 Le huard plus fort que prévu malgré les écarts de taux 3 2 USDCAD comparativement à l’écart de taux d’intérêt États-Unis-Canada sur 2 ans 1 1.56 0 0.7 -1 % 1.52 1.48 Écart États-Unis-Canada (d) 1.44 0.6 0.8 0.5 0.6 0.4 -4 0.2 0.3 1.36 0.2 -0.2 1.32 0.1 -0.4 0.0 -3 0.4 1.40 1.28 -2 0.0 Variation mensuelle (g) -0.6 -0.3 1.12 -0.4 1.08 2015q1 2015q2 2015q3 2015q4 2016q1 2016q2 2016q3 2016q4 -0.5 2017q1 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) Les spéculateurs semblent avoir cessé de vendre le CAD à découvert pour détenir des positions longues nettes pour la première fois depuis septembre l’an dernier. Positions longues nettes en CAD pour la première fois en quatre mois Positions nettes longues non commerciales en dollars canadiens 120,000 16 16 N ov Se p 16 Ju l1 6 M ay 16 15 15 M ar 16 Ja n N ov Se p 15 15 Ju l1 5 -0.2 1.16 M ay 1.20 Ja n -0.1 USDCAD (g) M ar 15 -0.8 1.24 FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada) Les données sur l’emploi ont aussi dépassé les attentes, révélant que près de 110,000 nouveaux emplois nets ont été créés au T4, ce qui représente le meilleur trimestre depuis le T2 2010. La dernière Enquête sur les perspectives des entreprises de la Banque du Canada était aussi encourageante puisqu’elle a révélé la meilleure combinaison d’intentions d’embauches et d’investissements depuis deux ans. … mais il reste de gros risques Contrats 100,000 80,000 60,000 40,000 20,000 0 -20,000 -40,000 -60,000 -80,000 -100,000 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) Bien que nous ne puissions pas confirmer cette information, faute de données suffisamment à jour, les rentrées de portefeuille de capitaux étrangers (qui étaient Cependant, un bon mois de janvier ne garantit pas que le reste de l’année sera semblable pour le huard. Il reste des risques importants qui pourraient torpiller l’économie canadienne et sa monnaie. La Banque du Canada est bien consciente de ces risques et a adopté un ton très prudent dans son communiqué et dans son Rapport sur la politique monétaire en janvier. La banque centrale soulignait les capacités excédentaires « notables » dans l’économie (ce qui explique pourquoi l’inflation de base reste inférieure à l’objectif de 2%), la marge « importante » de ressources inutilisées du marché du travail et l’incertitude entourant les perspectives « qui n’a pas diminué ». La BdC a aussi déploré le renforcement du huard en disant qu’il « exacerbe les défis qui subsistent sur le plan de la compétitivité et modère les perspectives de croissance des exportations » (ce que le gouverneur Stephen Poloz a réitéré dans une allocution subséquente). 3 DEVISES Un ajustement fiscal à la frontière pourrait ralentir les exportations Perte de compétitivité du CAD et part du marché aux États-Unis Pesos mexicains par CAD et parts mexicaine et canadienne des importations de marchandises des États-Unis 16 % 20 15 19 14 18 13 17 12 16 Part canadienne des importations de marchandises des États-Unis (d) 11 10 Pesos mexicains par CAD (g) Part mexicaine des importations de marchandises des États-Unis (d) 12 7 11 6 10 9 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 300 US$ bn 250 -2 200 Les élasticités prix de la demande d’importations américaines laissent penser qu’un ajustement fiscal de 10% à la frontière, toutes choses étant égales par ailleurs, entraînerait … -6 -8 Et comme si nos exportateurs en avaient besoin, voilà que s’ajoute l’incertitude au sujet de la politique commerciale américaine sous la nouvelle administration. Les indices donnés par Washington sont variables à cet égard. Le décret de M. Trump qui relance l’oléoduc Keystone XL est positif pour le Canada. En plus des milliers d’emplois dans la construction créés, l’oléoduc Keystone XL accroîtrait la capacité d’exportation de brut d’environ 830,000 barils par jour. Avec l’approbation conditionnelle de deux autres projets d’oléoducs par le premier ministre du Canada (Trans Mountain et la Ligne 3), ce pipeline apporterait un important soulagement aux producteurs de pétrole de l’Ouest canadien, où la production de brut accélérera. Ces oléoducs réduiraient la dépendance du transport par rail, dont la sécurité continue d’inquiéter. Marchandises non pétrolières 150 100 50 -10 Petroleum -12 % -10.7 0 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) … une baisse de près de 9% des exportations de biens canadiens aux États-Unis -0.3 13 5 Pétrolières -4 8 1996 March. non pétrolières Exportations de marchandises canadiennes vers les États-Unis Cumulatif 12 mois jusqu’à nov. 2016 0 15 14 9 Élasticité prix de la demande d’importations américaine (Pourcentage de variation des importations américaines pour une hausse de prix de 10%) Exportations vers les États-Unis (si aj. fiscal 10% à la frontière) Exportations vers les États-Unis FBN Économie et Stratégie (données de Congressional Research Service, Industrie Canada, calculs de FBN) Le déficit extérieur est non seulement important, mais il est aussi financé entièrement par des flux de capitaux de court terme qui peuvent être inversés en un clin d’œil. On se souviendra que l’an dernier le huard a bénéficié d’afflux records de capitaux étrangers vers des actions et des obligations. Canada : Afflux records de capitaux étrangers de portefeuille l’an dernier Rentrées de capitaux étrangers nets vers des titres canadiens, par année 14 Variation mensuelle, CA$ milliards TOTAL 12 10 8 6 Obligations Mais les exportateurs de marchandises non énergétiques pourraient avoir moins de chances si des barrières commerciales comme les tarifs douaniers ou un ajustement fiscal à la frontière étaient mis en place. Un ajustement fiscal à la frontière tel que proposé par les républicains de la Chambre des représentants ferait monter les prix que paient les consommateurs américains pour les biens importés et comprimerait donc la demande de produits canadiens. Cela serait préjudiciable pour le Canada dont la dépendance à l’égard des exportations a augmenté vu le ralentissement de la demande intérieure. Nos exportations de pétrole aux États-Unis ne seraient pas fortement touchées, mais les exportations d’autres marchandises pourraient chuter de près de 11% compte tenu des élasticités-prix des importations américaines. Cela suffirait à amputer la croissance du PIB du Canada d’environ 1.5%, toutes choses étant égales par ailleurs. Si la balance commerciale du Canada avec les États-Unis devait se détériorer (à cause d’une fermeture relative de la frontière ou d’un ajustement fiscal éventuel à la frontière, etc.), le déficit du compte courant déjà important pourrait se creuser davantage. Le Canada pourrait en être encore plus dépendant des afflux de capitaux étrangers et avoir besoin d’une monnaie beaucoup plus dépréciée. 4 Actions 2 0 Instruments du marché monétaire -2 -4 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 * * Pour 2016, moyenne des 11 premiers mois FBN Économie et Stratégie (données de Statistiques Canada) Mais comme l’augmentation des différentiels de taux d’intérêt favorise les États-Unis et que les valorisations du TSX semblent déjà étirées, il n’est pas certain que les investisseurs étrangers trouveront les actifs financiers canadiens aussi intéressants en 2017. Une perte de confiance dans le Canada pourrait déclencher une forte dépréciation du huard. Le pétrole pourrait-il être la planche de salut du huard? Nous sommes sceptiques au sujet de l’entente de l’OPEP concernant les réductions de production et par conséquent nous pensons que l’offre pléthorique de brut demeurera problématique toute l’année. Bien que nous ayons ajusté notre prévision à court terme pour refléter un huard plus fort que prévu, nous continuons de nous attendre à ce que les prix du pétrole baissent et donc que le taux USDCAD s’oriente vers la borne supérieure de la fourchette de 1.30 à 1.40 plus tard cette année. On ne peut pas exclure une dépréciation au-delà de cette fourchette, particulièrement si les relations commerciales canado-américaines se détériorent. À court terme cependant, le huard devrait profiter temporairement de la faiblesse de l’USD. 4 DEVISES Annexe Euro Dollar canadien 1.7 1.65 1.60 1.6 1.55 1.50 1.5 1.45 1.4 1.40 1.35 1.3 1.30 1.25 1.2 1.20 1.1 1.15 1.10 1.0 1.05 1.00 0.9 0.95 0.8 0.90 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 1994 1996 1998 2000 Yen japonais 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2010 2012 2014 2016 2010 2012 2014 2016 Dollar australien 150 1.15 145 1.10 140 1.05 135 1.00 130 0.95 125 0.90 120 0.85 115 0.80 110 0.75 105 0.70 100 0.65 95 90 0.60 85 0.55 80 0.50 75 0.45 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 1994 1996 1998 2000 Livre sterling 2002 2004 2006 2008 Yuan chinois 2.2 8.8 8.6 2.1 8.4 2.0 8.2 8.0 1.9 7.8 1.8 7.6 1.7 7.4 7.2 1.6 7.0 1.5 6.8 6.6 1.4 6.4 6.2 1.3 6.0 1.2 5.8 1.1 5.6 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 1994 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 5 DEVISES ÉCONOMIE ET STRATÉGIE Bureau Montréal 514 879-2529 Stéfane Marion Marc Pinsonneault Économiste et stratège en chef Économiste principal Économiste [email protected] [email protected] [email protected] Paul-André Pinsonnault Matthieu Arseneau Économiste principal, Revenu fixe Économiste principal [email protected] [email protected] Krishen Rangasamy Kyle Dahms Angelo Katsoras Bureau Toronto 416 869-8598 Warren Lovely Économiste principal Analyste géopolitique [email protected] DG, recherche et stratégie secteurs publics [email protected] [email protected] Généralités : La Financière Banque Nationale (FBN) est une filiale en propriété exclusive indirecte de la Banque Nationale du Canada. 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