1 Allocution à l´occasion du baptême du train ICE « Brussel

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1 Allocution à l´occasion du baptême du train ICE « Brussel
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Allocution à l´occasion du baptême du train ICE « Brussel/Bruxelles » le 28/11/2016
par S.E. Rüdiger Lüdeking, Ambassadeur d'Allemagne auprès du Royaume de Belgique
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs (en vos titres et qualités),
Je me réjouis d’être ici aujourd’hui. L’agrandissement des liaisons ferroviaires entre l’Allemagne et la
Belgique n’est pas seulement une question d’offre et de demande. J’y vois plutôt un signe du
rapprochement accru entre nos deux pays, entre nos peuples.
Nos deux pays sont aujourd’hui des partenaires très proches. Ceci revêt une importance toute
particulière, surtout en ces temps d’insécurité grandissante et de grands défis mondiaux. L’Allemagne et
la Belgique sont d’accord sur un point : ce n’est qu’ensemble que ces défis peuvent être relevés avec
succès ; les Européens doivent unir leurs forces.
Voilà pourquoi je suis très heureux de pouvoir assister avec vous, aujourd’hui, au baptême d’un train ICE
du nom de « Bruxelles » ; je trouve que c’est là une belle preuve de plus des liens d’amitié existant entre
l’Allemagne et la Belgique.
Grâce à la ligne de trains ICE directe reliant la Belgique et l’Allemagne, les plus grandes villes et centres de
population allemands peuvent être rejoints en quelques heures seulement. Le nombre de voyageurs a
d’ailleurs augmenté de façon constante au cours des dernières années. Mon souhait serait de voir que les
places assises supplémentaires créées soient bienvenues, bien acceptées et beaucoup utilisées.
Je sais que l’élargissement de l’offre des chemins de fer de la Deutsche Bahn plaira surtout aux voyageurs
d’affaires. Mais j’espère aussi qu’il amènera les Belges en général à se rendre en Allemagne pour y
découvrir les beautés de mon pays natal ; et la même chose dans l’autre sens aussi : je me réjouirais de
voir que le nombre des Allemands se rendant en Belgique augmente également, afin qu’ils y découvrent,
tout comme moi, la grande diversité et les facettes fascinantes de ce pays. La Belgique est une destination
touristique enrichissante ; j’ai été personnellement très frappé par la cordialité et l’ouverture d’esprit de
ses habitants.
Hélas, la Belgique est encore, pour bon nombre de mes compatriotes, un pays voisin largement inconnu.
L’inverse est tout aussi vrai d’ailleurs. J’ose espérer que l’amélioration de l’offre de lignes ferroviaires qui
relie nos deux pays amènera-là du changement.
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Enfin, permettez-moi de soulever un point qui anime les débats actuels en Belgique : je veux parler de la
menace terroriste qui pèse sur les sociétés ouvertes et libres et qui s’est notamment révélée à nous par
les attentats terribles au mois de mars de cette année. Ce sont avant tout les transports publics qui
encourent des risques, raison pour laquelle nous connaissons des règles de contrôle très strictes dans le
domaine des transports aériens. Je pense ici au PNR (pour l’anglais Passenger Name Record), ce système
de fichage digital des passagers aériens et où sont enregistrées des informations sur la personne et les
processus de réservation des billets à partir de 24 heures avant le début du voyage et pour une période
plus longue.
Il convient de faire preuve d’un niveau de vigilance particulier similaire dans le domaine du trafic
ferroviaire. Toutefois, il ne faudrait pas que des droits importants dans notre société ouverte en soient
pour autant inutilement restreints ou que la rentabilité du trafic ferroviaire transfrontalier soit mise en
jeu. Le Conseil d’État belge étudie actuellement les modalités de l’introduction du PNR. Pour ma part, je
crois qu’une règlementation européenne la plus uniforme possible serait la meilleure solution.
Je vous remercie pour votre attention et cède la parole à Dr. Josef Doppelbauer, Directeur exécutif de
l’Agence européenne des Chemins de fers.

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