maison de sante_2

Transcription

maison de sante_2
MAISON DE SANTE : LA POSITION DE L’OPPOSITION MUNICIPALE
L’opposition municipale n’a jamais été opposée à la mise en place d’une maison de santé
dans notre commune. Un projet qui doit favoriser l’implantation de nouveaux praticiens dans de
multiples disciplines et visant à assurer un service à tous les habitants serait une avancée positive dans ce
domaine.
Cependant la situation n’est malheureusement pas si simpliste :
Le Projet actuel est un projet privé lancé à l’initiative de personnalités privées du corps
médical, personnalités déjà implantées sur notre commune. Ces personnalités se sont constituées
en association.
Cette association a déjà été bénéficiaire d’une somme de 15 000 € pour l’engagement des premières
études. D’autre part cette Maison de Santé pouvait voir le jour sur un terrain communal cédé par la
commune de PONT-EVEQUE.
L’opposition municipale se déclare favorable au principe d’une maison de Santé, mais il est
clair qu’il ne faut pas mélanger des genres. Des subventions de la part d’autres collectivités locales ne
pourront intervenir que dans certaines conditions qui correspondront plus à un projet public assurant
un service public.
Dans ce domaine la clarté n’a pas été visible lors des différentes présentations aux élus en Conseil
Municipal, seule instance officielle de la commune où sont prises les décisions.
Un Maire qui ne pratique pas la transparence :
Lors du vote de la subvention de 15 000 €, ce dernier n’a même pas été en mesure de présenter
l’association, sa finalité, ses membres et l’échéancier des opérations. C’est un comble lorsqu’on
demande à la collectivité de voter une subvention. C’est cela qui a motivé notre abstention sur cette
allocation. Lors d’un autre Conseil Municipal des précisions complémentaires ont été apportées, mais
elles n’ont pas répondus à nos interrogations.
De grandes questions se posent :
Les étapes sans doute programmées et le financement de la structure,
L’avenir du terrain et tout particulièrement son devenir lors d’une cessation d’activité,
La mise en place de conventions avec la municipalité,
Trop de domaines pour lesquels le Conseil Municipal n’a pas été saisi et informé.
Un tel projet ne saurait se mettre en place sans la clarté nécessaire, et les discussions de salon du
Maire et de sa première adjointe n’ont aucune validité.

Documents pareils