Paroles des chansons

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Paroles des chansons
Paroles des chansons
C’est déjà ça, Alain Souchon
Je sais bien que, rue
d'Belleville,
Rien n'est fait pour moi,
Mais je suis dans une belle
ville :
C'est déjà ça.
Si loin de mes antilopes,
Je marche tout bas.
Marcher dans une ville
d'Europe,
C'est déjà ça.
déjà ça.
Y a un sac de plastique vert
Au bout de mon bras.
Dans mon sac vert, il y a de
l'air :
C'est déjà ça.
Quand je danse en
marchant
Dans ces djellabas,
Ça fait sourire les passants :
C'est déjà ça.
Pour vouloir la belle
musique,
Soudan, mon Soudan,
Sur un air démocratique,
On s'casse les dents.
Pour vouloir le monde parlé,
Soudan, mon Soudan,
Celui d'la parole échangée,
On s'casse les dents.
[Refrain] :
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays,
soudain, se soulève...
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est
[Refrain]
Je suis assis rue d'Belleville
Au milieu d'une foule,
Et là, le temps, hémophile,
Coule
C'est déjà ça, déjà ça.
[Refrain]
Déjà...
Le déserteur, Boris Vian
Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter
Depuis que je suis né
J'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert
Elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers
Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemins
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
Refusez d'obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir
S'il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer
Manhattan Kaboul, Renaud et Axelle Red
Petit Portoricain, bien intégré quasiment New-Yorkais
Dans mon building tout de verre et d’acier,
Je prends mon job, un rail de coke, un café,
Moi, plus jamais esclave des chiens
Ils t'imposaient l’islam des tyrans
Ceux-là n'ont-ils jamais lu le Coran ?
Petite fille Afghane, de l’autre côté de la terre,
Jamais entendu parler de Manhattan,
Mon quotidien c’est la misère et la guerre
Suis redev’nu poussière,
Je s’rai pas maître de l’univers,
Ce pays que j’aimais tellement serait-il
Finalement colosse aux pieds d’argile ?
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle
Un 747, s’est explosé dans mes fenêtres,
Mon ciel si bleu est devenu orage,
Lorsque les bombes ont rasé mon village
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle
Les dieux, les religions,
Les guerres de civilisation,
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations,
Feront toujours de nous de la chair à canon
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
So long, adieu mon rêve américain,
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle.
Une femme avec une femme, Mécano
Deux femmes qui se tiennent la main
ça n'a rien qui peut géner la morale
Là où le doute s'installe
C'est que ce geste se fasse sous la table
Quand elles sont seules
Comme elles n'ont rien perdre
Après les mains, la peau de tout le reste
Un amour qui est secret
Même nues elles ne pourraient le cacher
Alors sous les yeux des autres
Dans la rue elles le déguisent en amitié
L'une des deux dit que c'est mal agir
Et l'autre dit qu'il vaut mieux laisser dire
Ce qu'ils en pensent ou disent ne pourrait rien y faire
Qui arrête les colombes en plein vol
A deux au ras du sol
Une femme avec une femme
Je ne veux pas les juger
Je ne veux pas jeter la première pierre
Et si en poussant la porte
Je les trouve bouche à bouche dans le salon
Je n'aurai pas l'audace de tousser
Si ça dérange je n'ai qu'a m'en aller
Avec mes pierres elles construiraient leurs forteresse
Qui arrête les colombes en plein vol
A deux au ras du sol
Une femme avec une femme
L'une des deux dit que c'est mal agir
Et l'autre dit qu'il vaut mieux laisser dire
Ce qu'ils en pensent ou disent ne pourrait rien y faire
Qui arrête les colombes en plein vol
A deux au ras du sol
Une femme avec une femme
Oh oh oh oh oh
Qui arrête les colombes en plein vol
A deux au ras du sol
Une femme avec une femme
La mauvaise réputation, Georges Brassens ou Sinsémilia
Au village, sans prétention,
J´ai mauvaise réputation.
Qu´je m´démène ou qu´je reste coi
Je pass´ pour un je-ne-sais-quoi
Quand j´croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux;
J´lance la botte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux s´retrouv´ par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les brav´s gens n´aiment pas que
L´on suive une autre route qu´eux,
Non les brav´s gens n´aiment pas que
L´on suive une autre route qu´eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes.
Mais les brav´s gens n´aiment pas que
L´on suive une autre route qu´eux,
Non les brav´s gens n´aiment pas que
L´on suive une autre route qu´eux,
Tout le monde se rue sur moi,
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.
Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Pas besoin d´être Jérémie,
Pour d´viner l´sort qui m´est promis,
S´ils trouv´nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou,
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n´écoutant pas le clairon qui sonne.
Mais les brav´s gens n´aiment pas que
L´on suive une autre route qu´eux,
Non les brav´s gens n´aiment pas que
L´on suive une autre route qu´eux,
Tout le monde me montre du doigt
Sauf les manchots, ça va de soi.
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En suivant les ch´mins qui n´mènent pas à Rome,
Mais les brav´s gens n´aiment pas que
L´on suive une autre route qu´eux,
Non les brav´s gens n´aiment pas que
L´on suive une autre route qu´eux,
Tout l´mond´ viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.
Jeunesse, lève-toi, Saez
Comme un éclat de rire
Vient consoler tristesse
Comme un souffle avenir
Viens raviver les braises
Comme un parfum de souffre
Qui fait naître la flamme
Jeunesse lève toi
Contre la vie qui va qui vient
Puis qui s'éteint
Contre l'amour qu'on prend,
qu'on tient
Mais qui tient pas
Contre la trace qui s'efface
Au derrière de soi
Jeunesse lève toi
Moi contre ton épaule
Je repars à la lutte
Contre les gravités qui nous
mènent à la chute
Pour faire du bruit encore
A réveiller les morts
Pour redonner éclat
A l'émeraude en toi
Puisque c'en est sonné la mort du
politique,
L'heure est aux rêves
Aux Utopiques !
Pour faire nos ADN
Un peu plus équitables,
Pour faire de la poussière
Un peu plus que du sable
Dans ce triste pays
Tu sais un jour ou l'autre
Faudra tuer le père
Faire entendre ta voix
Jeunesse lève toi !
Au clair de lune indien
Toujours surfer la vague
A l'âme
Au creux des reins
Faut aiguiser la lame
Puisqu'ici il n'y a qu'au combat
qu'on est libre
De ton triste sommeil, je t'en prie
libère-toi !
Pour rendre au crépuscule
La beauté des aurores
Dis moi qu'on brûle encore
Dis-moi que brûle encore cet
espoir que tu tiens
Parce que tu n'en sais rien de la
fougue et du feu
Que je vois dans tes yeux ?
Jeunesse lève toi !
Puisqu'ici il faut faire des bilans
et du chiffre
Sont nos amours toujours au
bord du précipice,
N'entends-tu pas ce soir chanter
le chant des morts
Ne vois tu pas le ciel à la portée
des doigts ?
Jeunesse lève toi !
Quand tu vois comme on pleure
A chaque rue sa peine
Comment on nous écœure
Perfusion dans la veine
A l'ombre du faisceau
Mon vieux tu m'aura plus !
Ami dis quand viendra la crue
Comme un éclat de rire
Vient consoler tristesse,
Comme un souffle avenir
Vient raviver les braises
Comme un parfum de souffre
Qui fait naître la flamme
Quand plongé dans le gouffre on
sait plus où est l'âme
Jeunesse lève toi !
Contre courant toujours sont les
contre-cultures,
Au gré des émissions leurs
gueules de vide-ordures ?
Contre la vie qui va qui vient
Puis qui nous perd,
Contre l'amour qu'on prend
qu'on tient
Puis qu'on enterre
Contre la trace qui s'efface
Au derrière de soi ?
JEUNESSE LÈVE-TOI !
Au clair de lune indien
Toujours surfer la vague
A l'âme
Au creux des reins
Faut aiguiser la lame
Puisqu'ici il n'y a qu'au combat
qu'on est libre
De ton triste coma, je t'en prie
libère-toi !
Puisqu'ici il faut faire des bilans
et du chiffre
Sont nos amours toujours au
bord du précipice,
N'entends-tu pas ce soir chanter
le chant des morts
A la mémoire de ceux qui sont
tombés pour toi
Jeunesse lève toi
Emeutes, Passi
Dans la rue l'humeur est sale "
C'est rien c'est rien "
De la rue monte les rumeurs " Ca
va pas bien loin "
Si les casques bleus caltent "
C'est rien c'est rien "
Si c'est chaud sur l'asphalte "
c'est rien c'est rien "
On passe tes barricades, on pète
tes barrières
On a la barre on déraisonne et on
ne craint plus personne
Toi t'appelles les renforts, la rage
nous rend fort
Sonne ta retraite c'est ton heure
qui sonne
Insensible aux propagandes des
mecs qui glandent
Ceux-ci bandent hélas et veulent
tout péter en bande
Comme dans un James Bond ou
un Banderas
Là t'as pas de télécommande
donc on te nique ta " Shut... "
En force on fout le désordre "
C'est rien c'est rien "
Pour toi on a une corde " C'est
rien c'est rien "
Tu nous verras à l'antenne
déraciner ton chêne
On va changer les programmes
sur ta 1ère chaîne
[Refrain] x2 :
C'est rien c'est rien
Ça va pas bien loin
L'air est impur les règles
n'existent plus
La foule a compris et ça n'hésite
plus
Le bien ou le mal, mais la c'est
pas le bien qui triomphe
L'instinct a fait un tri, on fait un
cri et on fonce
Si l'émeute s'étend " C'est rien
c'est rien "
Et si c'est inquiétant " Ca va pas
bien loin "
Si tout est fermé et les rues et les
voitures enflammées
Et que ta citoyenneté on en a
rien à glander
Les gens des hall me
comprennent, ceux d'en haut
disent que je gêne
Ils disent qu'y a trop de haine qui
coule dans mes veines
Un peuple héroïque face à un
pouvoir égoïste
Un coup de gueule des sous
classes de la République
C'est un champ de bataille sur les
Champs Elysées
Le diable vient pisser sur la Rue
de la Paix
On lâche pas le contrôle " C'est
rien c'est rien "
Sur la lisière de l'émeute subit la
haine de la meute
[Refrain] x2
Si ça pue et qu'ils le sentent "
C'est rien c'est rien "
Si la tension est oppressante " Ca
va pas bien loin "
Si y a plus de respect plus de
cadet plus de gradé
Et que de tous vos conseils on en
a rien à péter
On va tout dégrader la banque va
sauter la boulangerie d'à côté
On fout le feu chez le voisin
histoire de se venger
S'il y a des vitres cassées " C'est
rien c'est rien "
Si on vient tout piller " Ca va pas
bien loin "
Et si le Maire s'est sauvé " C'est
rien c'est rien "
Et même s'il y a l'armée, " C'est
rien c'est rien "
S'il y a des jets de pavés, des
comas, des hématomes et des
blessés
Des décès, si ton pays est stressé
S'il y a le feu au village s'il y a le
feu dans la ville
Si tu vois saigner les civils, si ça
tire dans l'entourage
C'est juste une nuit d'émeutes où
le diable jubile
Deux jours aux infos, après on est
tranquille
[Refrain] x4
Les p’tits papiers, Liberté de circulation
Laissez parler Les p'tits
papiers
A l'occasion Papier chiffon
Puissent-ils un soir Papier
buvard
Vous consoler Laissez brûler
Les p'tits papiers
Papier de riz Ou d'Arménie
Qu'un soir ils puissent Papier
maïs
Vous réchauffer Un peu
d'amour Papier velours
Et d'esthétique Papier
musique
C'est du chagrin Papier
dessin
Avant longtemps Laissez
glisser Papier glacé
Les sentiments Papier collant
Ça impressionne Papier
carbone
Mais c'est du vent Ma…chin
Ma…chine Papier machine
Machin Machine Papier
machine
Faut pas s'leurrer Papier doré
Faut pas s'leurrer Papier doré
Celui qu’y touche Papier tuemouches
Celui qu’y touche Papier tuemouches
Est moitié fou C'est pas
brillant Papier d'argent
C'est pas brillant Papier
d'argent
C'est pas donné Papiermonnaie
C'est pas donné Papiermonnaie
Ou l'on en meurt Papier à
fleurs Ou l'on en meurt
Papier à fleurs
Ou l'on s'en fout
Laissez brûler Les p'tits
papiers
Papier de riz Ou d'Arménie
Qu'un soir ils puissent Papier
maïs
Vous réchauffer
Un peu d'amour Papier
velours
Et d'esthétique Papier
musique
C'est du chagrin Papier
dessin
Avant longtemps Laissez
glisser Papier glacé
Les sentiments Papier collant
Ça impressionne Papier
carbone
Mais c'est du vent Machin
Machine Papier machine
Faut pas s'leurrer Papier doré
Celui qu’y touche Papier tuemouches
Est moitié fou
C'est pas brillant Papier
d'argent
C'est pas donné Papiermonnaie
Ou l'on en meurt Papier à
fleurs
Ou l'on s'en fout
Laissez brûler Les p'tits
papiers
Papier de riz Ou d'Arménie
Qu'un soir ils puissent Papier
maïs
Vous réchauffer
Laissez brûler Les p'tits
papiers
Papier de riz Ou d'Arménie
Qu'un soir ils puissent Papier
maïs Vous réchauffer
Laissez parler Les p'tits
papiers
Victime de la mode, MC
Solaar
Clap, prise 1, vision
panoramique Une caméra
avance, gros plan sur
Dominique Seule devant la
glace, elle ausculte son corps
Puis crie machinalement :
encore quelques efforts Tous
les régimes sur elle furent
testés Toutes les tentatives
ont été des échecs complets
Mais elle persévère et pour
plaire à son homme
Dominique a décidé de suivre
la norme Elle emmagasine
des magazines Dans lesquels
elle pense trouver le recours
ultime Maso à l'assaut de ses
formes rondelettes Elle était
occupée à couper du pécule
car on lui piquait les fesses
Victime de la mode, tel est
son nom de code (2x)
Lumière, scène II, l'as de
trèfle lui propose Une toute
nouvelle donne et en voici la
cause Tellement d'efforts et
pour quel résultat ? Elle perd
de l'oseille au lieu de perdre
du poids Dominique réplique
et très vite m'explique qu'elle
veut être La réplique d'une
créature de clip Ainsi font,
font, font les petites filles
coquettes Elles suivent un
modèle qui leur fait perdre la
tête From London to
Washington, Kingston,
Charenton ou Carcassonne
Quand le téléphone sonne,
elle nous répond sans cesse
Qu'elle était occupée à
couper du pécule car on lui
piquait les fesses
Victime de la mode, tel est
son nom de code (3x)
Donc, en guise de conclusion
A l'analyse logique de cette
situation Le régime, le
jogging, la liposuccion Sont à
tester mais il faut faire
attention Espérons que vous
aurez compris Les bases très
claires de ce code de
déontologie Prendre ou
perdre quelques kilos
L'essentiel est d'être
vraiment bien dans sa peau
Ma tactique attaque tous tes
tics avec tact Dominique pas
de panique, écoute bien ce
funky beat La quête de
l'image la laisse dans le
stress Elle était occupée à
couper du pécule car on lui
piquait les fesses
Victime de la mode, tel est
son nom de code (3x)
Tous les mêmes, La Fouine
Vrai qu'on a les mêmes 'blèmes
Mais le même sourire sur nos
lèvres
Car on a les mêmes rêves
Parce que nos vies sont les
mêmes x2
(2 fois)
On fait la même musique
Mais on a pas les mêmes prods
On a la même vie
Mais on a pas les mêmes modes
On a les mêmes embrouilles
On a les mêmes armes
On a pas les mêmes yeux
Mais on verse tous les mêmes
larmes
Y en a qui vivent dans la merde
Y en a qui vivent sur les Champs
On a pas les mêmes directions
Mais le même carburant
On a pas le même baveux
Mais on a la même cellule
On a la même promenade
Mais pas les mêmes pécules
On a la même rage, man on a la
même cage
Man on a le même contrôle
judiciaire
Mais pas le même âge
On a pas le même texte
Même si on a le même stylo
On a pas le même flow
Même si on a les mêmes micros
On a pas les mêmes quartiers
Mais on a les mêmes problèmes
On a le même shit, les mêmes
keufs, la même haine
On marche tous dans la merde
Avec ou sans les mêmes shoes
Lyrics du bâtiment F
Cellule 212
Vrai qu'on a les mêmes 'blèmes
Mais le même sourire sur nos
lèvres
Car on a les mêmes rêves
Parce que nos vies sont les
mêmes x2
(2 fois)
On a les mêmes cahiers
Mais pas les mêmes diplômes
On a les mêmes comptes en
banque
Mais pas les mêmes sommes
On a les mêmes frigos
Mais rarement les mêmes repas
On a les mêmes voix
Mais jamais les mêmes débats
On a les mêmes caisses
On a pas les mêmes modèles
Y a ceux qui serrent les thons
Y a ceux qui serrent les tops
modèles
On a pas les mêmes talents
Mais on a les mêmes rêves
Toujours les mêmes matraques
Qui se posent sur les mêmes
lèvres
On a les mêmes guns, man on a
les mêmes reums
Quand les potos partent un peu
trop tôt
On a le même seum
On a le même love
Quand on croise les mêmes
sœurs
On a la même haine
Devant les inspecteurs
Yeah honneur au sud à l'est à
l'ouest au nord
On est tous les mêmes, on est
tous en or
On marche tous dans la merde
Avec ou sans les mêmes shoes
Lyrics du bâtiment F
Cellule 212
Vrai qu'on a les mêmes 'blèmes
Mais le même sourire sur nos
lèvres
Car on a les mêmes rêves
Parce que nos vies sont les
mêmes x2
(2 fois)
J'irai au bout de mes rêves
Où le soleil se lève
Tu peux lire sur mes lèvres
Besoin d'aucune aide
Aucune pause, aucune trêve
Bons ou mauvais élèves
On est tous les mêmes
(4 fois)
Yeah
J'irai au bout de mes rêves
Yeah yeah yeah
Quoi d'neuf fouiny baby
C'est ça!! Yeah yeah
La la la la la la la la la Fouine yeah
Ma liberté, Serge Reggiani
Ma liberté
Longtemps je t'ai gardée
Comme une perle rare
Ma liberté
C'est toi qui m'as aidé
A larguer les amarres
Pour aller n'importe où
Pour aller jusqu'au bout
Des chemins de fortune
Pour cueillir en rêvant
Une rose des vents
Sur un rayon de lune
Ma liberté
Devant tes volontés
Mon âme était soumise
Ma liberté
Je t'avais tout donné
Ma dernière chemise
Et combien j'ai souffert
Pour pouvoir satisfaire
Tes moindres exigences
J'ai changé de pays
J'ai perdu mes amis
Pour gagner ta confiance
Ma liberté
Tu as su désarmer
Mes moindres habitudes
Ma liberté
Toi qui m'as fait aimer
Même la solitude
Toi qui m'as fait sourire
Quand je voyais finir
Une belle aventure
Toi qui m'as protégé
Quand j'allais me cacher
Pour soigner mes blessures
Ma liberté
Pourtant je t'ai quittée
Une nuit de décembre
J'ai déserté
Les chemins écartés
Que nous suivions ensemble
Lorsque sans me méfier
Les pieds et poings liés
Je me suis laissé faire
Et je t'ai trahie pour
Une prison d'amour
Et sa belle geôlière
Et je t'ai trahie pour
Une prison d'amour
Et sa belle geôlière
La liberté, Mano Solo
La liberté se paie
d’un linceul de regrets
mais ai-je vraiment eu tort
Tous les chemins ne mènent-il pas à la mort
qui n’échangerait pas cent ans d’ennui
contre trente cinq ans de vie
J’ai voulu voler pas voulu marcher
voulu réchauffé ma couenne de papier
J’ai joué avec le soleil
qui m’a cramé les ailes
mais je l’ai vu de si près
que peu de gens peuvent en dire autant
J’ai vécu si fort
que j’ai tué ce corps
fondu désintégré en plein élan
comme une statue éphémère
en suspend dans l’air
les plus belles femmes du monde
se sont penché sur mon cas au moins 5 secondes
J’ai été riche à millions
de tous ces petits corps si mignons
La liberté ou la mort
j’aurai eu les deux
La liberté ou la mort
c’est mieux que finir vieux
J’ai joué avec le soleil
qui m’a cramé les ailes
mais je l’ai vu de si près
que peu de gens peuvent en dire autant
La liberté ou la mort
j’aurai eu les deux
La liberté ou la mort
c’est mieux que finir vieux
La liberté est en voyage, Jean Ferrat
Avec des plumes bleues
Des poissons dans son lit
Et le canard boiteux
Qui me tient compagnie
Avec un bout de zan
Deux mètres de ficelle
Un coup de ran plan plan
Un zeste de ma belle
[Refrain] :
Fermez vos grilles fermez vos cages
La liberté est en voyage
Sur l'aile des casquettes
Et des trains de banlieue
Le temps d'une risette
Où tu veux quand tu veux
Avec une musette
Un souffle de vin blanc
Avec l'escarpolette
Ah jetez-moi dedans
[Refrain]
Avec l'étouffe crasse
Le pauvre Harry Cow
L'inutile grandasse
Et ses cocoricos
Avec le corniflard
Les écrase-torchons
Les oncles grésillards
Et les petits Ducon
[Refrain]
Avec le pingouin mauve
Qui mange les méchants
Les penseurs aux yeux chauves
Les Ma Sœur bien pensant
Avec un crocodile
Oui berce les enfants
Avec indélébile
Qui marque jusqu'au sang
[Refrain]
Avec zouli zoulis
Tes profonds reindibus
Tes palmes lapidus
Et ton joli zizi
Avec ta flamme brune
Et la source au milieu
Avec je te prie Dieu
Et ta main dans ma hune
[Refrain]
Avec le beau le laid
Le droit et le tordu
Avec la soupe au lait
Et le rien ne va plus
Avec des Nom de Dieu
Avec des noms de fleurs
Et des prénoms de feu
Et des surnoms de cœur
[Refrain]