Parie 2

Transcription

Parie 2
2. Contre les agressions biotiques.
Ø Docs page 117
Des adaptations morphologiques Epines, poils urticants, présence de cristaux en forme d’aiguilles dans
les cellules, accumulation de silice dans les cellules (ì coriaces),
cuticule épaisse, cires
Des adaptations chimiques
Des symbioses
Tanins (î digestibilité et appétence), amertume
Molécules perturbant le développement et l’alimentation des
agresseurs
Alcaloïdes (toxiques) nicotine, caféine, cocaïne, morphine.
Latex ou gommes et résines ;
Substances volatiles attirants des prédateurs des ravageurs
Synthèse de molécules de défense après identification d’une agression
et modification de l’expression de certains gènes.
Répulsifs.
En offrant un abri à des prédateurs de ravageurs
Ø Exercice
Le document représente l’évolution de la production de PPO en fonction du temps dans 3 conditions.
Je vois que c’est dans la feuille blessée que la production de PPO est maximale, elle augmente
progressivement pendant 24 heures (2UA) puis accélère sa production (10UA/24h).
L’injection de systémine permet une augmentation de la production sur 24 heures puis cette production
ralentie
Sachant que la systémine déclenche la transcription de certains gènes, on peut reconstituer la réaction de la
plante :
Attaque de la feuilleà production de systémine à Transcription sélective des gènes de la PPOà
perturbation des enzymes digestives des herbivores à î des attaques.
Ø Exercice 9 page 133
Les passiflores tropicales ont développé un système de défense chimique contre les herbivores : toxines.
Les papillons du genre Héliconius ont la capacité de dégrader ces toxines.
Donc malgré la présence de défense les papillons se sont adaptés (sélections des papillons aptes à dégrader
les toxinesà seuls ravageursà î compétition.)
Les passiflores développent des nectaires attirants les fourmis qui dévorent les œufs d’Heliconius.
Les papillons pondent en priorité sur les plantes sans nectaires (pas de confrontation avec les fourmis î
risque de prédation), puis sur les feuilles avec nectaires (attirance pour les chenilles qui consomment les
nectaires)
Ainsi une coévolution complexe entre passiflore et papillon.
Un bialn accessible avec beaucoup d’illustrations : http://didel.script.univ-parisdiderot.fr/claroline/backends/download.php?url=L0NvdXJzX2TDqWZlbnNlcy9Db3Vycy1kZWZlbnNlcy
5wZGY%3D&cidReset=true&cidReq=PAF2013
PB : Comment les plantes, fixées, assurent-elles leur reproduction et la dissémination des espèces ?
Pour aller plus loin :
La théorie de la reine rouge : proposée par
Leigh Van Valen, vient de Alice au Pays des
Merveilles :
En effet, dans le deuxième tome d’Alice au Pays
des Merveilles, l’autre côté du miroir, l’auteur
propose un passage qui, avec le temps, est
devenu une hypothèse et encore plus, une
théorie.
« Juste à ce moment, je ne sais pourquoi, (Alice et la Reine Rouge) se mirent à courir.
Ce qu'il y avait de plus curieux, c'est que les arbres et tous les objets qui les entouraient ne changeaient jamais de
place : elles avaient beau aller vite, jamais elles ne passaient devant rien.
« Je me demande si les choses se déplacent en même temps que nous ? » pensait la pauvre Alice, tout intriguée.
Et la Reine semblait deviner ses pensées, car elle criait : « Plus vite ! Ne parle pas ! »
(…) Alice regarda autour d'elle d'un air stupéfait.
- Mais voyons, s'exclama-t-elle, je crois vraiment que nous n'avons pas bougé de sous cet arbre ! Tout est exactement
comme c'était !
- Bien sûr, répliqua la Reine ; comment voudrais-tu que ce fût ?
- Ma foi, dans mon pays à moi, répondit Alice, encore un peu essoufflée, on arriverait généralement à un autre endroit
si on courait très vite pendant longtemps, comme nous venons de le faire.
- On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même
endroit. »
La métaphore de la Reine rouge symbolise la course aux armements entre les espèces.
Ainsi, si la sélection naturelle favorise les prédateurs les plus rapides, elle favorise en retour les proies les
plus rapides, d’où un rapport de forces inchangé entre les espèces mais des générations d'individus
toujours plus rapides.
Dans cette course, la reproduction sexuée est un avantage grâce au constant renouvellement des gènes
qu'elle permet.
Un article passionant : « les jeux évolutionnistes » :
http://www.lecactusheuristique.com/tag/jeux%20evolutionnistes/