Revue de presse n° 326 du 23 au 29 août 2014
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Revue de presse n° 326 du 23 au 29 août 2014
Association reconnue d’utilité publique Projet financé par Transparency International L’Observatoire de la corruption et du développement de la Transparence au Maroc DU 23 AU 29 AOÛT 2014 N° 326 Dans ce numéro : MAROC 2 -5 INTERNATIONAL 6 A SAVOIR 7 COMMUNIQUE 8 1 Revue de presse N° 326 du 23 au 29 août 2014 MAROC Les enquêtes déclenchées sur instructions royales par le ministère de l’intérieur et par la justice sur des irrégularités et des dysfonctionnements de la Société générale immobilière(CGI), le projet de loi organique relative aux collectivités territoriales constituent l’essentiel de cette revue de presse. Le A Savoir de cette semaine présente la composition du Conseil de la concurrence. FOCUS : LE ROI ORDONNE UNE ENQUETE SUR LA COMPAGNIE GENERALE IMMOBILIERE 25/08/2014 Une enquête sur la Compagnie générale immobilière « A la suite des plaintes émanant principalement de Marocains résidant à l’étranger, au sujet du projet Madinat Badès, le nouveau pôle urbain d’Al Hoceima, le roi a ordonné une enquête sur le sujet dont les conclusions sont sans appel : il y a bien eu des “anomalies techniques”. Sans donner de détails, les enquêteurs constatent que “les premières investigations ont révélé des défaillances et des dysfonctionnements dans la réalisation du projet, objet des doléances des bénéficiaires”.» sanctions pleuvent 26/08/2014 Scandale immobilier à Al Hoceima : les « Il aura fallu une colère royale pour que les ministères de l’intérieur et des finances s’intéressent enfin aux plaintes des Marocains résidant à l’étranger dupés par les promesses de la Compagnie générale immobilière (CGI), filiale de la Caisse de dépôt et de gestion. Plusieurs organes de presse reviennent sur les débuts de l’enquête de la police judiciaire. Dans cette affaire dite de “Madinat Badès”, du nom du lotissement de 50 hectares situé à Al Hoceima, une vingtaine de responsables de la CGI seraient frappés d’une interdiction de quitter le territoire. En moins d’une semaine, la commission d’inspection a déjà visité, selon le journal Akhbar Al Yaoum, deux projets du groupe, l’un à Aït Qamra, à une vingtaine de kilomètres d’Al Hoceima et un autre situé à Issaguen, à plus de 100 km de la ville rifaine. Le scandale ne s’arrête apparemment pas là, car d’après cette fois-ci Al Ittihad Al Ichtiraki, on parle de plusieurs milliards de dépassements dans l’ensemble des projets du groupe à travers le Royaume. Le journal avance même que “des grosses têtes vont bientôt tomber”. Pour rappel, cette enquête est née après plusieurs plaintes adressées au roi Mohammed VI par des Marocains établis aux Pays-Bas et en Belgique.» Voir le lien : http://bit.ly/1p9Xksp enquête 27/08/2014 Affaire CGI : la justice ouvre une « Après l’ouverture d’une enquête sur la CGI et le projet Madinat Badès, plusieurs autres projets de l’entreprise, cotée en bourse, seront passés au peigne fin. Il s’agit des autres chantiers de la 2 Revue de presse N° 326 du 23 au 29 août 2014 compagnie à Al Hoceima, Nador, Fnideq et Tanger. A Oujda, c’est tout un pôle urbain qui est initié par la filière immobilier de la Caisse de dépôt et de gestion. “Nous avons ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire dans l’affaire du projet de Madinet Badès à Al Hoceima”, confirme Mustafa Ramid, ministre de la justice et des libertés. Plusieurs responsables sont entendus par la police judiciaire. Certains d’entre eux seraient même interdits de quitter le territoire. Ces mesures ne sont prises que de façon préventive au cas où des accusés seraient tentés de prendre la fuite. L’affaire dépasse le périmètre de la CGI et met en cause plusieurs autres intervenants dans le projet : agence urbaine, ministère, sous-traitants, architectes… sont tous pointés du doigt… » Voir le lien : http://bit.ly/1pL1OLh 3 Revue de presse N° 326 du 23 au 29 août 2014 MAROC DIVERS Collectivités territoriales séduit personne 26/08/2014 Collectivités territoriales : la loi organique ne « Le débat sur la loi organique relative aux collectivités territoriales se dirige de plus en plus vers le rejet de la mouture préparée par le gouvernement. Après les partis politiques de l’opposition et trois 25/01/2010 centrales syndicales, c’est au tour des élus locaux d’exprimer leur refus de la version finale qui s’apprête à être validée en conseil de gouvernement. Lors de son conseil d’administration, l’association marocaine des présidents des conseils communaux a rejeté la mouture finale proposée par le ministère de l’intérieur. L’association voit dans la loi organique projetée un modèle qui ne permet pas de consolider le processus de décentralisation mis en avant par la Constitution et qui empêchera les communes de relever les défis auxquelles elles font face. Les élus communaux comptent saisir les présidents des deux chambres du Parlement ainsi que les présidents des groupes parlementaires en vue d’apporter les amendements nécessaires pour assurer un “transfert réel des prérogatives aux collectivités locales et renforcer leur rôle en matière de gestion de la chose locale au Maroc”, indique l’association. Les suggestions de l’association concernent l’harmonisation de la charte communale avec les dispositions de la Constitution, l’élargissement des prérogatives des présidents de communes, la réforme du mode de leur élection et surtout le besoin de disposer 25/01/2010 davantage de moyens financiers afin de permettre aux collectivités d’assumer pleinement leur mission. » Justice céder 29/08/2014 Justice : Mustafa Ramid promet de ne pas 25/01/2010 « La réforme de la justice ? Le ministre de la justice et des libertés, Mustafa Ramid, promet de la conduire jusqu’au bout. Ce serment, le ministre l’a fait mercredi 27 août à la rencontre de la jeunesse du25/01/20 Parti de la justice et du développement. M. Ramid a rappelé les efforts déployés pour la préparation de la charte de la réforme du système judiciaire avec l’implication de tous les acteurs 10 Le ministre s’engage à ce que l’ensemble des lois prévues dans la Constitution portant sur concernés. le pouvoir judiciaire soient prêtes en 2015. Il s’agit notamment de deux projets de loi organique. Le premier porte sur le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et le second concerne le statut des magistrats. “Les deux projets sont prêts et on essayera de les faire adopter par le Parlement lors de sa session d’automne”, espère le ministre. La réforme s’accompagne inévitablement d’efforts supplémentaires pour la moralisation. Au bout de deux ans et demi de mandat, 73 juges ont été interpellés, 17 ont été acquittés alors que 19 ont été éloignés définitivement du domaine de la 25/01/2010 justice et provisoirement pour 22 juges. Le ministre a aussi signalé la mise en application des recommandations de la charte portant sur le contrôle des richesses des juges. En cas de constatations de manifestations dépassant le revenu légitime de certains juges, des enquêtes sont diligentées… » 25/01/20 Revue de 10presse N° 326 du 23 au 29 août 2014 4 Société civile 26/07/2014 Azilal : Transparency Maroc organise une formation sur le journalisme d’investigation Transparency Maroc, association marocaine de lutte contre la corruption, a organisé, mercredi 26 août 2014 à la chambre d’agriculture d’Azilal, une formation sur « le journalisme d’investigation au profit 25/01/2010 de la lutte contre la corruption », animée par M. Elouizi Mustapha. Cette formation, organisée dans le cadre du projet « Renforcement de la responsabilité démocratique des pouvoirs publics au niveau local », a tourné autour de la relation entre le journalisme d’investigation et la démocratisation, l’investigation et la corruption, le journalisme et la politique ainsi que les étapes du journalisme d’investigation. 25/01/2010 25/01/2010 25/01/2010 5 Revue de presse N° 326 du 23 au 29 août 2014 25/01/2010 INTERNATIONAL France 27/07/2014 Christine Lagarde mise en examen pour «négligence» dans l'affaire Tapie 25/01/20 10 « La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a annoncé avoir été mise en examen mardi à Paris, pour «négligence» dans l'enquête sur l'arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais. Interrogée pour savoir si elle entendait démissionner du FMI, l’ancienne ministre française de l’Economie a répondu: «non». «Je retourne travailler à Washington dès cet après-midi», a-t-elle précisé. Christine Lagarde a été entendu mardi 26 août pour la quatrième fois pendant plus de quinze heures par les magistrats de la Cour de justice de la république (CJR), au sujet de son rôle dans la décision de l'arbitrage en 2007. La CJR est habilitée à enquêter sur les membres du gouvernement pour les faits commis dans l’exercice de leur fonction. “La commission d’instruction de la CJR a décidé ma mise en examen sur le fondement d’une simple négligence”, a annoncé mercredi 27 août, Christine Lagarde au cabinet de son avocat, Me Yves Repiquet... L’affaire porte sur la sentence arbitrale de 2008 qui avait octroyé quelque 400 millions d’euros à Bernard Tapie, dont 45 25/01/20 millions d’euros au titre de préjudice moral, pour clore le long litige qui l’opposait au Crédit Lyonnais sur la revente 10 d’Adidas… » Voir le lien : http://bit.ly/1tYX1p0 Belgique 28/08/2014 (Conseil de l'Europe) 25/01/2010 La Belgique ne lutte pas assez contre la corruption 25/01/20 « La Belgique doit renforcer sa réglementation pour lutter contre la corruption des élus et au sein de 10 a estimé un organe du Conseil de l'Europe dans un rapport publié jeudi 28 août 2014. la justice, Concernant les élus, le document épingle une réglementation qui "souffre d'un manque d'effectivité et apparaît parfois inutilement complexe", malgré l'introduction de règles éthiques et d'un régime de déclaration des dons, mandats, fonctions et patrimoine. Le groupe d'Etats contre la corruption (Greco) recommande la mise en place de règles plus efficaces concernant les "cadeaux et autres gratifications" et les "relations avec les tiers tels que les lobbies qui cherchent à influencer le processus parlementaire". "En outre, le régime des déclarations doit être révisé de façon à inclure clairement les revenus et une estimation de la valeur du patrimoine des membres du Parlement et à 25/01/2010 ce que ces informations soient publiques et facilement accessibles". Dans son volet consacré à la justice belge, le Greco relève qu'elle apparaît "autonome et décentralisée". Mais il émet des réserves sur le fait que "le manque de moyens et d'effectifs entraîne souvent le recours à des avocats pour assurer des fonctions de magistrats". "Il manque actuellement en Belgique un dispositif d'évaluation 25/01/20 générale du fonctionnement de la justice" et "la fonction managériale dans les tribunaux et le 10public mérite d'être développée", ajoute le rapport. » ministère Voir le lien : http://bit.ly/1qNyFLA 6 Revue de presse N° 326 du 23 au 29 août 2014 25/01/2010 A savoir Composition du Conseil de la concurrence La loi n° 20-13 relative au Conseil de la concurrence promulguée par dahir no 1-14-117 du 30 juin 2014, a été publiée au Bulletin officiel no 6280 du 07 août 2014. Cette loi intervient en application des dispositions de l’article 166 de la Constitution de 2011 qui fait du Conseil de concurrence « une institution indépendante chargée, dans le cadre de l’organisation d’une concurrence libre et loyale, d’assurer la transparence et l’équité dans les relations économiques, notamment à travers l’analyse et la régulation de la concurrence sur les marchés, le contrôle des pratiques anticoncurrentielles, des pratiques commerciales déloyales et des opérations de concentration économique et de monopole. » La loi n° 20-13 détermine la composition, l’organisation financière et administrative du Conseil, et précise ses attributions. Aux termes de l’article 9 de cette loi, « le Conseil se compose du président, de quatre vice-présidents et de huit membres conseillers. Le Conseil comprend, outre le président, les membres compétents suivants : - deux membres magistrats, vice-présidents ; - quatre membres choisis en raison de leur compétence en matière économique et de la concurrence, dont un vice-président ; - deux membres choisis en raison de leur compétence en matière juridique, dont un viceprésident ; - trois membres exerçant ou ayant exercé leurs activités dans les secteurs de production, de distribution ou de services ; - un membre choisi en raison de sa compétence en matière de protection du consommateur. » Le président est nommé par dahir pour une durée de 5 ans renouvelable une seule fois. Les autres membres du Conseil sont nommés, pour une durée de 5 ans renouvelable une seule fois, par décret, sur proposition : - du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, en ce qui concerne les deux membres magistrats ; - de l’autorité gouvernementale compétente en ce qui concerne les autres membres. 7 Revue de presse N° 326 du 23 au 29 août 2014 Communiqué Transparency Maroc lance l’édition 2014 du prix de l’intégrité Dans le but de récompenser des personnes ou des organisations qui se sont distinguées dans la lutte contre la corruption au Maroc, Transparency Maroc a lancé en 2009 son premier prix de l’intégrité en vue d’encourager les initiatives les plus courageuses et les plus créatives en matière de lutte contre la corruption. Le prix consiste en un trophée remis lors d’une cérémonie publique rassemblant individus et institutions d’horizons divers soutenant le mouvement anticorruption au Maroc. Le prix de l’intégrité de l’année 2010 a été décerné à M. Chakib El Khayari. Un prix spécial de Transparency Maroc a été attribué à Maître Abderrahim Berrada, lors d’une cérémonie organisée à la Fabrique culturelle des anciens abattoirs de Casablanca. Le 9 décembre 2011, Transparency Maroc a remis le prix 2011 à M. Morad Kartoumi, commerçant au marché de gros des fruits et légumes de Casablanca. Le 6 janvier 2013, Transparency Maroc a remis le prix 2012 à M. Mouad Belghouat, alias « el haked », et un prix spécial au « mouvement du 20 février ». Le 28 janvier 2014, Transparency Maroc a remis le prix à M. Abdelaziz Adnane, Directeur Général de la CNOPS. Les candidatures peuvent être proposées par toute personne ou organisation et seront reçues jusqu'au 30 septembre 2014. Les résultats du prix seront annoncés le 9 décembre 2014, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la corruption. Pour plus d’information sur le règlement et les conditions de participation, veuillez consulter le lien suivant : www.transparencymaroc.ma Transparency Maroc Le bureau exécutif 8 Revue de presse N° 326 du 23 au 29 août 2014