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24 HEURES DU MANS 2012
L’imagination au pouvoir
C’est sous le signe de l’imagination et de la passion que se déroulera la 80 e édition des 24 Heures
du Mans. Avec l’arrivée en force de voitures à moteurs hybride, la bonne santé des prototypes, un
plateau GT de rêve et une voiture avant-gardiste : le rendez-vous majeur du nouveau Championnat
du Monde d’Endurance de la FIA s’annonce exaltant.
Les trois principaux constructeurs automobiles mondiaux se sont donnés rendez-vous au Mans en
juin 2012. General Motors, redevenu le leader courant 2011, engage directement ses Corvette et
tentera de gagner une nouvelle fois en GT ; VAG, désormais dauphin du groupe américain, défendra
son titre grâce à Audi et Toyota, qui complète ce podium, revient aux 24 Heures du Mans après
douze ans d’absence avec un prototype révolutionnaire.
Les plus grandes marques automobiles aiment toujours autant Le Mans car, à ce trio, il faut ajouter
des manufacturiers de renom tels que Ferrari, Porsche, Lotus, Aston Martin, Honda (via son entité
américaine Honda Performance Development), Nissan (en tant que motoriste) ou encore Morgan,
marque de niche mais si sympathique et qui effectue là aussi son retour officiel.
Ces poids lourds de l’économie devront aussi composer avec les équipes privées sans lesquelles Le
Mans ne serait pas Le Mans et qui une fois de plus vont se livrer à l’assaut de la piste en faisant fi des
statistiques. Le pouvoir d’attractivité de la plus grande épreuve d’endurance au monde permettra de
vivre en 2012 une nouvelle édition – la 80e ! – absolument palpitante : la liste des 56 engagés (qui
comporte 15 LM P1, 18 LM P2, 9 LM GTE Pro, 13 LM GTE Am et la voiture occupant le 56 e Stand)
révélée en ce 2 février 2012 étant là pour le prouver.
Jean-Claude Plassart, Président de l’Automobile Club de l’Ouest : « En 2012, les 24 Heures du Mans
continueront de plus belle à être ce banc d’essais si cher aux innovateurs les plus téméraires et aux
constructeurs visionnaires. Audi et Toyota vont ainsi croiser le fer avec des machines à motorisation
hybride, le nouveau défi de cette 80e édition. Les trois plus grandes marques automobiles au monde
(GM, VAG et Toyota) seront toutes représentées officiellement parmi les 56 engagés. Preuve que les
valeurs de l’endurance qui allient technologie, sportivité, passion, ouverture et popularité ne se sont
jamais aussi bien portées. »
La procédure de sélection des concurrents retenus pour disputer les 24 Heures du Mans 2012 s’est
échelonnée sur plusieurs grands rendez-vous.
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A la fin de la saison sportive 2011, qui s’acheva le 13 novembre au terme des 6 Heures
de Zhuhaï (CHI) étaient connus les concurrents invités, compte-tenus de leurs résultats
2011 aux 24 Heures du Mans (4 invitations), au terme des saisons ALMS (4 invitations) et
LMS (9 invitations), à la course de Petit Le Mans (4 invitations) et au classement Michelin
Green X Challenge (4 invitations).
Le 19 décembre 2011, s’ouvraient les engagements, toutes les écuries intéressées
pouvant postuler auprès de l’Automobile Club de l’Ouest.
Le 31 janvier 2012 à minuit constituait la date butoir des engagements pour les 24
Heures du Mans.
Le 1er février 2012, la liste était finalisée. Elle comporte 56 voitures : 15 LM P1, 18 LM P2,
9 LM GTE Pro, 13 LM GTE Am et la machine occupant le 56e Stand.
Le 2 février 2012, cette liste est rendue publique.
Vincent Beaumesnil, Directeur Sport de l’ACO : «Le plateau des 24 Heures du Mans 2012 est de
nouveau d’un niveau exceptionnel. Parmi les 56 voitures retenues, toutes sont de haute qualité
sportive et technique. Il faut souligner la prédominance des prototypes LM P1 et LM P2 cette année et
plus particulièrement de ces derniers. Le règlement qui permet de maintenir les coûts dans cette
catégorie a généré une vraie mobilisation tant pour les constructeurs que pour les équipes privées.
Le Championnat du Monde d’Endurance de la FIA est aussi, à l’image de l’ILMC en 2011, un véritable
moteur des engagements aux 24 Heures du Mans : pour le disputer il faut d’abord et surtout s’aligner
au Mans. L’homogénéité de ce plateau permet déjà de rêver à une 80e édition des 24 Heures du Mans
plus exaltante que jamais. »
A noter que deux listes de réservistes, composées de neuf voitures, ont été dressées, l’une en LM P
(tcinq voitures) l’autre en LM GTE (quatre voitures). Les forfaits enregistrés feront l’objet de
remplacements catégorie par catégorie, à savoir une GTE par une GTE, une LM P par une LM P.
LES GRANDES TENDANCES 2012
Les 24 Heures du Mans demeurent depuis 1923 comme étant le plus impitoyable des laboratoires
pour les constructeurs automobiles. Ce constat est encore plus de mise cette année avec l’accent
donné par deux grandes marques alignant chacun deux prototypes hybrides. Plus que jamais la
course des 24 Heures du Mans évolue en symbiose avec son temps.
L’Hybride au centre des débats
Quatre prototypes de catégorie LM P1 prendront le départ des 80e 24 Heures du Mans propulsés par
des moteurs hybrides. Et ces quatre voitures sont le fruit des travaux de deux des trois plus grands
constructeurs automobiles mondiaux. Entre Audi et Toyota, l’enjeu se résume simplement : qui
imposera pour la première fois une telle motorisation au terme des 24 Heures du Mans ?
Le géant japonais a relevé le gant du tenant du titre et alignera deux machines entièrement neuves
baptisées TS 030 Hybride. Audi, qui reste sur deux victoires de suite dans la Sarthe, travaille aussi
ardemment sur cette technologie et a demandé l’engagement de deux R18 ainsi propulsées.
Néanmoins, la marque allemande alignera deux autres LM P1, R18, évolutions de la voiture
victorieuse en 2011.
La bataille qui se profile entre Audi et Toyota perpétue la grande tradition mancelle des duels
impitoyables sur deux tours d’horloge. L’histoire retiendra néanmoins que c’est l’écurie suisse Hope
Racing qui engagea en 2011 le premier prototype hybride aux 24 Heures du Mans ; une équipe qui
revient de nouveau cette année mais est encore inscrite sur la liste des suppléantes.
Des outsiders mieux armés que jamais par les géants japonais
Pour venir s’immiscer dans le grand duel qui se prépare, d’ambitieuses écuries ne manquent pas
d’arguments. Et ces arguments sont en partie délivrés par les grands constructeurs nippons. La
présence de deux toutes nouvelles Honda Performance Development ARX 03a engagées par les
équipes JRM et Strakka Racing peut mettre le feu aux poudres dans le peloton de tête. En 2011, lors
de son baptême de la compétition, un exemplaire de cette voiture avait terminé deuxième des 12
Heures de Sebring, se battant de bout en bout parmi les meilleurs Diesel Peugeot et Audi. Forts de
pilotes d’expérience (à commencer par David Brabham, ancien vainqueur des 24 Heures du Mans),
d’une grande connaissance de la discipline et d’un moteur au brio certain : ces deux prototypes ont
le potentiel pour s’immiscer dans la lutte en tête. Avec Toyota officiellement de retour après douze
ans d’absence et qui soutient en plus Rebellion en tant que motoriste (mais avec des moteurs
classiques) ; avec la présence de Mazda auprès du Dyson Racing, performante écurie américaine
effectuant son retour avec, parmi ses pilotes Guy Smith, vainqueur en 2003 ; avec l’implication
toujours plus importante de Honda engageant deux machines redoutables et le soutien réaffirmé de
Nissan auprès de Signatech en LM P2, les constructeurs japonais démontrent une fois de plus leur
attachement aux 24 Heures du Mans.
Pescarolo voit double
De retour en 2011 avec une seule voiture, l’écurie d’Henri Pescarolo s’alignera cette année avec
deux prototypes dans la catégorie reine. Depuis 1996, à l’exception notable de 2009, cette équipe a
toujours évolué aux avant-postes, que ce soit avec des châssis Courage comme les siens propres ou
une 908 HDi FAP Peugeot. L’année dernière, un excellent résultat s’entrevoyait avant une sortie de
route fatale suite à un orage soudain alors que la place de sixième tendait les bras à l’équipe
renaissante. Cette année, Pescarolo Team engage deux machines : la toute nouvelle Pescarolo 03Judd et une Dome à moteur Judd pour le compte du constructeur japonais. Cette dernière est une
évolution de celle vue au Mans en 2010. Enfin, le OAK Racing aligne de son côté une LM P1 sur base
Pescarolo qui est une évolution de la voiture engagée l’année dernière. Une voiture qui effectua une
fin de saison en trombe en 2011 et qui, bien pilotée, avance aussi des arguments impressionnants.
Les trois plus grands constructeurs mondiaux au départ
Grâce à ses catégories LM P et GTE, le règlement des 24 Heures permet aux plus grands
constructeurs automobiles de trouver le parfait accord avec leurs velléités sportives et commerciales.
Ainsi Audi, Toyota et Morgan – de retour aussi – privilégient directement la catégorie des
prototypes alors que Corvette, Ferrari, Porsche et Aston Martin s’engagent officiellement et
directement en LM GTE par le biais d’équipes satellites. Au Mans cette année s’affronteront
directement les trois plus importants constructeurs mondiaux à fin 2011 : GM (par le biais de
Corvette), VAG (grâce à Audi) et Toyota.
LM P2 : La catégorie la plus fournie
Avec dix-huit prototypes retenus en catégorie LM P2, ce plateau compte sept unités de plus qu’en
2011 !
Le règlement limitant les coûts (*) tout en garantissant une sportivité parfaite, a ouvert des
perspectives à maintes écuries privées ou soutenues directement par des constructeurs à l’image de
Signatech par Nissan. Cette dernière structure, victorieuse en ILMC en 2011, aligne de nouveau deux
châssis Oreca 03. Face à elles, le tenant du titre, le Greaves Motorsport avec non plus une mais deux
Zytek Z11 à moteur Judd, Level 5 Motorsport redoutable en ILMC en 2011 ou encore de toutes
nouvelles équipes : Gulf Racing Middle East (engagée en LM GTE Am en 2011) avec deux Lola B12,
Lotus qui engage aussi un châssis Lola mais avec un moteur maison, etc.
Le LM P2 joue parfaitement son rôle de trait d’union entre les séries Le Mans et les 24
Heures puisque nombre de structures engagées (Greaves, Boutsen Ginion Racing, Level 5,…) le sont
aussi en ELMS ou ALMS. Les types de châssis différents sont au nombre de six, les motorisations de
quatre : jamais cette catégorie ne s’était aussi bien portée.
*._ De manière à réduire les coûts, le prix de vente d’une voiture neuve complète, sans moteur, ne doit pas excéder 345 000 €.
Morgan is back
Cinquante ans après la victoire en 1962 d’une Morgan Plus 4 Super Sport dans la classe 1601 à
2000 cm3 (distance totale parcourue : 3 629,288 km à 151,220 km/h de moyenne), le constructeur
britannique Morgan Motor Company est de retour officiellement dans la Sarthe grâce au
partenariat passé avec l’écurie française OAK Racing. Les OAK-Pescarolo LM P2 2012 deviennent des
Morgan LM P2. Ces Morgan LM P2 seront fabriquées par la partie constructeur de OAK Racing,
Onroak Automotive, basée au Mans. Un partenariat qui ouvre l’opportunité pour les futures Morgan
d’une avancée technologique avec la mise en œuvre de matériaux comme le carbone et d’un
aérodynamisme de pointe, des éléments prépondérants sur les LM P2. Deux exemplaires prendront
part aux 24 Heures du Mans, propulsées par des moteurs Judd.
LM GTE : le succès continue
Depuis 2011, les catégories GT ne font plus qu’une au Mans avec les LM GTE, divisées en deux
groupes : LM GTE Pro – les pilotes étant professionnels – et LM GTE Am (voitures de la saison
précédente à bord desquelles un seul professionnel est toléré). L’année dernière, la victoire au
Mans est revenue à Corvette après une lutte homérique face à Ferrari et BMW. General Motors –
redevenu récemment le plus grand constructeur mondial en terme de volumes de voitures produites
– remet sa couronne en jeu avec deux Corvette C6 ZR1 officielles en GTE Pro et deux autres semiofficielles engagées par Larbre Compétition en LM GTE Am. Ferrari, qui a dominé la saison ILMC en
GTE Pro, grâce à sa nouvelle 458 Italia soutient de nouveau officiellement AF Corse dans son nouvel
assaut sur Le Mans, l’équipe italienne engageant quatre exemplaires (deux en Pro, deux en AM). Face
à ces duettistes Aston Martin Racing s’engage officiellement avec deux Vantage (une en Pro, une en
Am) après une année 2011 décevante avec sa LM P1. Porsche bien sûr présente aussi des arguments
sérieux avec ses équipes satellites et ses pilotes officiels pour faire de nouveau briller sa 911 RSR.
56e Stand : DeltaWing confirmé
C’est bien le projet américain DeltaWing qui se voit offrir le 56e garage de la ligne droite des stands
du circuit du Mans. Alors que traditionnellement l’accroissement des performances en compétition
passe par l’accroissement de la puissance des moteurs et des appuis aérodynamiques, le concept
DeltaWing a pour objectif de réduire toutes les consommations (carburant, huile, pneus…) sans
réduire la performance. Cette machine, dotée d’un nez long et plongeant ainsi que d’une face avant
très étroite, est équipée d’un moteur de 1,6 l turbocompressé, développant 300 chevaux à 8 000
tr/min. L’appui est généré uniquement par le fond d’une voiture prévue pour être très légère (475
kilos) et ce sans ailerons supplémentaires. Cette voiture sera engagée hors classement mais devra
répondre à toutes les garanties de sécurité et de performance exigées par l’Automobile Club de
l’Ouest
pour
être
acceptée
à
se
présenter
aux
essais
qualificatifs.
e
A noter que Green GT, un des trois projets candidats à cette place dite du ‘’56 stand’’, pourrait
essayer sa voiture à hydrogène lors de la Journée Test, le 3 juin 2012.
Les nouveautés 2012
Evolutions réglementaires, agenda, infrastructure : rapide tour d’horizon des principales
modifications prévues lors de la 80e édition des 24 Heures du Mans.
Le règlement
A partir de cette saison 2012, la sécurité de l’ensemble des prototypes et les équivalences entre les
différents types de motorisations des voitures LM P1 engagées aux 24 Heures du Mans, en
Championnat du Monde d’Endurance de la FIA mais aussi dans les championnats American Le Mans
Series et European Le Mans Series sont réajustées.
Suivant l’engagement pris après les 24 Heures du Mans 2011, l’Automobile Club de l’Ouest et la FIA
ont œuvré pour faire évoluer le règlement technique selon trois axes de travail principaux :
1. Les équivalences entre motorisations Diesel et essence.
Dans ce cadre l’ACO et la FIA ont mené une étude de grande envergure pour analyser les
performances des voitures et déterminer les mesures appropriées. Nombre d’outils ont été
utilisés dans le cadre de ces travaux : des relevés effectués par l’intermédiaire de boucles de
chronométrage installées spécialement à Spa-Francorchamps puis au Mans dont certaines
étaient inconnues des concurrents des 1 000 Km de Spa-Francorchamps (7 mai 2011) et des
24 Heures du Mans (11 et 12 juin 2011) ; des informations délivrées par les nouveaux boîtiers
d’acquisition de données (data loger) installés cette année sur les voitures ; l’ensemble des
relevés chronométriques des différents circuits. De surcroît, les différents motoristes ont été
sollicités pour délivrer sous le sceau du secret toutes les informations techniques utiles sur
leur moteur. Enfin, toutes ces données et analyses ont été reprises, interprétées et validées
de manière à procéder au calcul des nouvelles équivalences.
Résultats :

L’ensemble des dispositifs de ravitaillement ont été tous ramenés à des valeurs identiques.

Aucune modification ne sera apportée aux motorisations essence en 2012.

Les performances des moteurs Diesel ont été réduites d’environ 7 % par le biais de
restrictions sur les brides et la pression de suralimentation. Le diamètre des dites brides
passe de 47,4 mm à 45,8 mm pour les moteurs qui en sont dotés d’une seule et de 33,5 mm
à 32,4 mm pour les moteurs qui en possèdent deux. De plus, la pression de suralimentation
des turbos est ramenée de 3 000 à 2 800 millibars.- Réduction de 5 litres de la capacité des
réservoirs des LM P1 à motorisation Diesel, ceux-ci passant de 65 à 60 litres.
2. Sécurité
A l’issue des accidents qui eurent lieu aux 24 Heures du Mans 2011, l’ACO et la FIA ont
procédé à de nouvelles consultations et tests pour toujours améliorer la sécurité des
voitures, préoccupation première du règlement FIA-ACO.
Les mesures suivantes seront adoptées à partir de la saison 2012 :

Généralisation des appendices dorsaux sur les capots moteurs (surnommés aussi aileron de
requin) de toutes les voitures de catégories LM P1 et LM P2 et des ouvertures seront
pratiquées au-dessus des roues avant et arrière.

De manière à améliorer la visibilité sur l’arrière (à l’exception des LM P1), les rétroviseurs
sont agrandis et doivent être dotés d’un mode nuit ainsi que de réglages électriques qui
doivent assurer que, en s’installant au volant, chaque pilote ait immédiatement des
rétroviseurs parfaitement adaptés à ses besoins. Enfin, le système de caméra sur l’arrière est
obligatoire sur les voitures de catégorie LM GTE et autorisé sur toutes les autres.
3. Motorisation hybride
La restitution d’énergie est autorisée sur les roues avant mais uniquement au-delà de 120
km/h. Des dispositifs de sécurité relatifs au freinage spécifique aux motorisations hybrides
ont également été définis.
Direction de course
La direction de course des 24 Heures du Mans 2012 sera pour la douzième fois de suite assurée par
Daniel Poissenot. Eduardo Freitas, directeur d’épreuve lors de toutes les courses du Championnat du
Monde d’Endurance de la FIA, occupera ce même poste lors des 24 Heures du Mans.
La journée test
Après deux années d’interruption en 2009 et 2010, la Journée Test se déroula en 2011 le 24 avril, soit
six semaines avant la 79e édition. Une date anticipée suite au nouveau règlement technique introduit
alors.
Elle retrouve cette année une date plus proche de l’événement : le 3 juin 2012. Ce qui permettra aux
écuries de s’installer au sein de l’enceinte du circuit du Mans et de ne plus avoir à démonter leurs
imposants dispositifs avant l’épreuve majeure du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA
2012.
Cette journée n’est pas obligatoire sauf pour les pilotes, les écuries et/ou les voitures n’ayant jamais
disputé les 24 Heures du Mans par le passé. Il s’agira uniquement d’essais libres.
Elle est ouverte à 76 voitures au maximum ce qui permettra à des équipes non engagées au Mans
comme aux Formula Le Mans, voitures non autorisées aux 24 Heures du Mans, d’affronter la
piste mythique pour le plaisir. Le Sébastien Loeb Racing devrait être présent dans cette catégorie
avec, peut-être, l’octuple Champion du Monde des rallyes au volant.
Les vérifications techniques et administratives auront lieu le vendredi 1er juin de 9 heures à 18 heures
puis le samedi 2 juin de 9 à 15 heures dans l’enceinte du circuit.
Les séances de roulage se dérouleront de 9 à 13 heures et de 14 à 18 heures.
Agenda de la semaine des 24 Heures
Pesage : toujours le dimanche
Suite à l’immense succès populaire du pesage dominical, nouveauté initiée en 2010 et prolongée en
2011, les opérations de contrôle techniques et administratifs débuteront le dimanche 10 juin 2012 à
14 h 30 pour se terminer à 19 h 00. La deuxième journée de pesage se déroulera le lundi 11 juin 2012
de 10 à 18 h 00.
Séance d’autographes des pilotes
Mardi 12 juin à partir de 17 heures.
Soirées d’essais
Comme
en
2011,
les
essais
se
dérouleront
selon
le
planning
suivant :
Mercredi 13 juin : essais libres de 16 h 00 à 20 h 00 ; essais qualificatifs de 22 h 00 à minuit.
Jeudi 14 juin : essais qualificatifs de 19 h 00 à 21 h 00 puis de 22 h 00 à minuit.
Parade des pilotes
Plus de 24 Heures du Mans sans Parade des pilotes. Celle-ci aura lieu de nouveau dans le centre-ville
du Mans le vendredi 15 juin, en fin d’après-midi, de 18 h 00 à 19 h 00.
Lever de rideau
Groupe C
Comme en 2010, une course réservée aux magnifiques prototypes de Groupe C permettra de voir
en action des bolides qui se sont illustrés par le passé aux 24 Heures du Mans. Voilà deux ans, la
victoire revint à Justin Law sur une Jaguar XJR9 devant Gareth Evans au volant d’une Nissan R88C
au terme d’une manche palpitante.
Organisée de nouveau par Motor Racing Legends, en partenariat avec Group C Racing, l'édition 2012
devrait mettre en liste trente des voitures phares de l’endurance des années 80 : Sauber-Mercedes,
Porsche 962, Jaguar XJR9, Spice, March-Chevrolet 84G, Ford C100…
Une épreuve qui connaît à chaque édition un franc-succès auprès du public des 24 Heures du Mans.
Aston Martin
Après Porsche en 2010 et Ferrari en 2011, c’est au tour d’Aston Martin, autre marque emblématique
des 24 Heures du Mans, de venir se produire sur le grand circuit. La course qui sera disputée par les
magnifiques machines de la société d’Abington verra s’affronter des GT1, GT2, GT3 et GT4 c’est-àdire les Vantage GT4 et N24, les DBRS9 GT3 et les nouvelles Vantage GT3 qui seront homologuées à
partir de 2012.
Essais qualificatifs le jeudi et le vendredi ; course de 45 minutes sur le circuit des 24 Heures du Mans
le samedi 16 juin : le programme s’annonce copieux.
Départ de la 80e édition des 24 Heures du Mans : samedi 16 juin 2012 à 15 heures.
Environnement du circuit
Resurfaçage de la ligne droite des Hunaudières
Du 18 juillet au 5 août 2011, le revêtement de la ligne droite des Hunaudières a été refait sur une
longueur de 5,4 km, entre les virages du Tertre Rouge et de Mulsanne à l’exception d’une courte
portion au niveau de la bosse de Mulsanne. Les travaux ont été effectués par la société Colas après
un appel d’offres lancé par le Syndicat Mixte du Circuit des 24 Heures du Mans sous la maîtrise
d’œuvre du Conseil Général de la Sarthe.
La couche de roulement, qui datait de 1988, a été rabotée sur 4 cm puis revêtue avec des enrobés
tièdes, appelés enrobés 3E® (Environnementaux, Economes en Energie), fabriqués et appliqués à des
températures inférieures de 40 à 45 °C à celles des enrobés traditionnels. Cette réduction des
températures permet des économies d’énergie de 15 à 25 % et une réduction de 20 % des émissions
de gaz à effet de serre.
Ces nouveaux enrobés ont été spécialement étudiés pour le circuit de manière à offrir une adhérence
supérieure. De plus, le plan de la bande de roulement épouse le tracé du circuit à savoir qu’il n’y a
pas de cassure au passage des chicanes comme auparavant.
Accompagnant ces travaux, les vibreurs des deux chicanes ont été entièrement refaits pour être
parfaitement de niveau avec le nouveau revêtement.
Un bac à graviers à Arnage
Le célèbre virage d’Arnage se verra doté d’un nouveau dégagement. Il s’agit en l’occurrence d’un bac
à graviers de près de 550 m², positionné à l’extérieur de la courbe. Mais, de manière à sauvegarder
ce tracé unique qu’est le Circuit des 24 Heures du Mans, cette courbe en angle droit, lente et
techniquement délicate à prendre, ne sera absolument pas modifiée.