Léo » cause la surprise en D4, Henrard s`impose en D123 et
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Léo » cause la surprise en D4, Henrard s`impose en D123 et
Communiqué de presse final – 27 juillet 2014 « Léo » cause la surprise en D4, Henrard s'impose en D123 et Laval en PH Disputée ce dimanche sous un soleil inattendu, le 4e rallye-sprint Condruzien a réservé son lot de surprises. Au final, Laurent Léonard s'est imposé à Philippe Dewulf et Olivier Collard en D4. Michaël Henrard l'a imité en D123 où Benoît Gillot est reparti avec le titre de champion namurois. Les absents ont toujours tort, a-t-on coutume d'entendre. Cela était particulièrement vrai ce dimanche à Haversin, à l'occasion du 4e rallye-sprint Condruzien, organisé par l'Automobile Club de Namur, celui-là même qui préside aux destinées du rallye de Wallonie. Car l'équipe d'Etienne Lerson n'a reçu que des louanges à propos d'un parcours que, pourtant, seuls 58 équipages ont eu le privilège d'emprunter en ce dernier dimanche de juillet baigné d'un soleil aussi inattendu que bienvenu. Gageons que nombreux seront ceux parmi les licenciés vus en spectateurs cette année – dont Kris Princen himself – à coiffer le casque l'an prochain ! D'autant plus si l'épreuve, « observée » cette année, accède au championnat FWB la saison prochaine ! Cela dit, en dépit des forfaits de Manu Bouts (problème de boîte de vitesses sur la M3), Cédric Pirsoul (raison personnelle), Jean-Louis Delogne (qui, suite à un problème de boîte survenu samedi, n'a pu défendre son leadership au championnat namurois en D123) ou Philippe Castremanne, on ne s'est pas ennuyé une seule seconde. Ce fut particulièrement le cas en D4 grâce à un trio de choc étonnamment équilibré: entre la « vieillissante » Toyota Corolla WRC de Philippe Dewulf (qui date tout de même de 1997) et les plus modernes Subaru WRX Sti de Laurent Léonard et Mitsubishi EvoX d'Olivier collard, les écarts se sont généralement limités à 2 ou 3 secondes à chaque spéciale. Auteur du meilleur départ, « Léo » a été l'auteur d'une course brillante et intelligente, résistant au retour de Collard, auteur de deux scratches après avoir perdu quelques secondes au deuxième tour, gêné par un autre concurrent dans la partie show. « Devant, ils vont vite et moi, je freine un peu tôt tandis que ma mécanique commence à accuser le poids des ans », constatait Dewulf, le dernier (et multiple) vainqueur en date. C'est à plus d'une minute de ces tractions intégrales que deux propulsions ont complété le top5, Grégory Sacré ne manquant pas son retour au volant de son ancienne BMW M3 E46 en prenant l'ascendant sur la version E36 de la référence qu'est Michel Lamquet, certes en proie à de petits soucis de remontée d'huile en seconde moitié d'épreuve. 6e, Erik Degeling a fait bon usage de sa Mitsubishi Evo6 en se montrant proche du précédent et en creusant progressivement le trou par rapport aux deux Citroën C2 de Johan Van den Dries (S1600) et Yves Matton (R2 Max), ce dernier confessant une mise en route difficile le matin et une petite erreur dans l'ES3 ne l'ayant toutefois pas empêché de devancer l'autre BMW M3 d'Olivier Nicolay avant son retrait dans l'ultime spéciale (problèmes de freins). Du côté des voitures équipées de pneus de tourisme (D123), il n'y a eu qu'un seul vrai leader, Michaël Henrard, auteur des quatre meilleurs temps « sur le terrain » et vainqueur final. Mais pas question de taire les excellents débuts de Bastien Rouard au volant de la Clio ex-Léonard/Boelens, auteur d'un chrono à 1/10e de seconde d'Henrard dans l'ES2... et leader virtuel par la grâce du système des moyennes (après avoir été stoppé par la sortie de route d'un autre concurrent dans le chrono initial) en vigueur à l'Asaf, avant d'être contraint à l'abandon dans l'ES3 suite à des soucis de tringlerie de boîte. A revoir très vite en tout cas ! Autre pilote à avoir bénéficié d'une moyenne, François Charneux a prouvé, ensuite, qu'il n'usurpait pas son rang en conservant de justesse mais jusqu'au bout le premier accessit au volant de l'Opel Manta i240 de son pote Maxime Hébrant, face aux assauts de la BMW M3 d'un Benoît Gillot néanmoins très satisfait: sa 3e place l'assure en effet du titre namurois ! S'il a perdu la dernière marche du podium en fin de journée, Patrick Grignet n'en conservait pas moins le sourire: la nouvelle Renault Clio 3 RS qu'il a montée seul et qu'il inaugurait ce dimanche a révélé un potentiel prometteur ! Toutefois, le meilleur rapport prix/performances revient sans doute à la VW Golf II 16V de l'assessois Grégory Lecomte, même si celui-ci a également bénéficié d'une moyenne des temps: un moteur fiable de 170cv associé à une bonne suspension mais à une boîte et des freins d'origine lui ont permis de s'adjuger la 5e place finale aux dépens d'un Jean-Michel Dumont enfin satisfait de sa suspension mais gêné par un levier de cric baladeur dans l'ES3. Une minute derrière, le peloton est emmené par la petite Peugeot 106 3-8 d'un Quentin Marée (7e) qui a amélioré ses chronos toute la journée pour devancer Jean-Luc Meunier (9e épreuve, seulement, pour ce « jeunot » de 46 ans !), Ludovic Laffineur (vainqueur en D2 et en classe 2-6) et Thomas Delrez dont la 10e place récompense un comportement très sportif: finalement présent avec une Peugeot 106 3-8 d'emprunt, moins performante que sa voiture habituelle, il avait en effet demandé à être reculé dans l'ordre des départs afin d'éviter de gêner d'autres concurrents ! A méditer ! Un peu plus loin, on pointe encore la 14e place de Jordan Baele, lauréat en 2-5; la 23e de Joël Brasseur, vainqueur isolé en D1 et classe 1-2 ou, encore, la 26e et dernière de Daniel Decour et son originale Alfa Roméo 33: « ce sont des considérations financières qui m'ont fait pencher pour cette voiture. Malgré l'achat des équipements de sécurité réglementaires, elle me revient en effet à moins de 1.000 euros mais nous permet, à moi et ma copilote, de bien nous amuser! » Du côté des voitures historiques, l'une des performances a été signée par Marcel Laval, très autoritaire vainqueur de la catégorie PH S/R devant Jérémy Gatez et son originale Citroën Visa GTI: « Depuis 2001, je me cantonnais aux épreuves de régularité mais la vitesse me manquait. J'ai donc remonté une Opel Ascona B dotée d'un 2,4 litres très coupleux, au volant de laquelle je prends beaucoup de plaisir, surtout avec mon fils dans le baquet de droite ! ». A bientôt 60 ans, Marcel met aussi encore des gaz puisqu'il aurait terminé au 7e rang en D123 ! Enfin, la catégorie PH Classic a curieusement été dominée par trois « nouvelles » montures toutes inaugurées ce dimanche: la Ford Escort RS2000 look Gr.4 d'un JeanMarc Devillers qui a mené du début à la fin mais a dû s'employer à résister aux attaques de l'Opel Ascona 2,4l look 400 de Benjamin Defesche, auteur du scratch dans l'ES3 et qui n'a concédé que 10 secondes à l'arrivée tandis que c'est au volant d'une Escort RS2000 ex-BHR qu'Angelo Curotto, cette fois bien présent, a complété le podium. Les classements: Division 4: 1. L. Léonard-L. Bultot (Subaru WRX Sti-4/14) 27.09.00; 2. O. Collard-Y. Robert (Mitsubishi EvoX-4/14) +0.03.3; 3. Ph. Dewulf-M. Mercy (Toyota Corolla WRC-4/14) +0.14.4; 4. G. Sacré-S. Marion (BMW M3 E46-4/14) +1.15.8; 5. M. Lamquet-G. Maitrejean (BMW M3 E36-4/14) +1.26.7; 6. E. Degeling-E. Ons (Mitsubishi EvoVI-4/14) +1.34.8; 7. J. Van den Dries-St. Lambion (Citroën C2 S1600-4/12) +2.00.7; 8. Y. Matton-E. Matton (Citroën C2 R2 Max-4/12) +2.26.7 (8 classés) Divisions 123: M. Henrard-A. Mawet (Renault Clio RS-3/10) 29.12.3; 2. F. Charneux-P. Chiaradia (Opel Manta i240-3/11) +0.53.0; 3. B. Gillot-C. Léonard (BMW M3 E30-3/11) +0.53.2; 4. P. Grignet-St. Balcaen (Renault Clio 3 RS-3/10) +0.59.4; 5. G. Lecomte-K. Dejonge (VW Golf 16V-3/10) +1.05.8; 6. J-M. Dumont-N. Docquier (Renault Clio RS-3/10) +1.18.8; 7. Q. Marée-M. Van Orshaegen (Peugeot 106-3/8) +2.17.7; 8. J-L. Meunier-M-N. Rogier (BMW 325i-3/11) +2.37.6; 9. L. Laffineur-S. Arts (Peugeot 306GTI-2/6) +2.39.2; 10. Th. Delrez-Q. Neuville (Peugeot 106-3/8) +2.47.3... (26 classés) Division PH S/R: 1. M. Laval-Max Laval (Opel Ascona-S/R) 31.14.9; 2. J. Gatez-J. Aneuse (Citroën Visa GTI-2/R) +1.25 (2 classés) Division PH Classic: 1. J-M. Devillers-N. Lamy (Escort RS2000-PH17) 32.05.8; 2. B. Defesche-J. Ledoux (Opel Ascona B-PH18) +0.10.2; 3. A. Curotto-A. Catoche (Escort RS2000-P17) +1.28.3; 4. L. Renard-L. Lovullo (Escort RS2000-PH17) +2.05.9; 5. Y. Bar-S. Bailly (Opel Manta B-PH17) +4.05.6... (8 classés)