JOHNNY HALLYDAY

Transcription

JOHNNY HALLYDAY
JOHNNY HALLYDAY
Strasbourg, 5 août 1965
Le 5 août 1965, Johnny Hallyday se produit à Strasbourg pour la
Fête de la Bière. C’est un gala exceptionnel au profit de l’armée,
comme celui du 20 à Toulouse, la quille n’ayant lieu que le 28
août pour un concert à Colmar. En attendant, le 5, François Jouffa,
pour Europe N°1, interviewe Johnny en compagnie de Sylvie
Vartan qu’il a épousée le 12 avril 1965.
on répertoire de scène propose alors « Mais
Je Reviens », « Pour Moi Tu Es La Seule »,
S
« Ça Fait Mal », « Un Ami Ça N’A Pas De Prix »,
« Frankie Et Johnny », « Mes Yeux Sont Fous »,
« Rien Que Huit Jours », « Le Pénitencier »,
«One More Time, Encore Une Fois», «Money»,
« Quand Revient La Nuit », « O Carole », « Reviens Donc Chez Nous », « Les Monts Près Du
Ciel » et « Johnny, Reviens ! ».
Jacques LEBLANC
Un reportage-photo exclusif témoigne de cette
rencontre historique dont voici ici le texte retranscrit. Auparavant François nous raconte dans
quelles conditions s’est passé cet entretien :
« Johnny n’avait pas encore tout à fait terminé son
service militaire qu’il reprenait déjà les concerts.
A quelques jours de la quille, il chantait en plein
air pour la Fête de la Bière à Strasbourg. C’était la
première fois que je le voyais devant un immense
public. Hypnotisé par la bête de scène, j’ai tout
bonnement laissé passer le temps sans réaliser
ce qu’on attendait de moi à Paris, c’est-à-dire un
documentaire sonore du type « A Hard Day’s
Night » des Beatles.
Mais je me suis contenté d’enregistrer
Johnny, qui fait le
point sur sa carrière,
dans sa loge-caravane. Je me suis fait
réprimander en rentrant à la radio avec
une phrase du genre : Ce n’était pas la
peine de se déplacer pour une simple
interview de Johnny, il est tous les jours dans Salut Les Copains ! »
Cette entrevue est disponible sur le CD « Pop
Culture Interviews & Reportages 1964-70 »
(Frémeaux & Associés FA 5064).
- François Jouffa : Alors ce service, il est terminé ?
- Johnny Hallyday : Il sera terminé le 20 août. Je
suis en permission libérable pour l’instant et l’armée m’a autorisé à chanter les quinze derniers
jours de mon service.
- Finalement, cette armée, ça n’a pas été trop
difficile ?
- Je ne pense pas que j’ai perdu mon temps, absolument pas. De temps en temps j’avoue que
cela m’a semblé long mais je ne suis pas le seul.
N’importe quel militaire de temps en temps a le
cafard et trouve que le temps est long.
- Le grand problème, c’était de ne pas passer
pour un pistonné ou un tire-au-flanc.
- Je ne pense pas avoir été un pistonné du tout.
Le ministère des armées a été assez gentil de
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