POL 4776 – POLITIQUE ET MORALITÉ Automne 2013
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POL 4776 – POLITIQUE ET MORALITÉ Automne 2013
1 POL 4776 – POLITIQUE ET MORALITÉ Automne 2013 Lundi : Pavillon Fauteux (FTX), Local 136 et jeudi : FTX local 361. Lundi 8h30-10h00 et Jeudi 10h00-11h30 Professeur : Francis Moreault Bureau : Disponibilité : Lundi : 10h00 à 12h00 et Jeudi 9h00-10h00 Courriel : [email protected] (pour message seulement et non pour l’envoi des travaux) DESCRIPTIF DU COURS Étude de l'idée de vie bonne en pensée politiques classique et contemporaine (ex. : rapports entre éducation, jugement politique et régime; le vice et le mal dans l'histoire des idées; rôle des émotions en politique). CONTENU ET OBJECTIFS L’objectif principal de ce cours est de familiariser les étudiants-es avec les grands auteurs antiques et modernes qui ont développé des théories politiques et morales. Chez les Anciens nous savons que le lien est étroit entre la philosophie politique et la philosophie morale. Dans ce sens, nous allons, bien entendu, examiner les pensées de Platon, d’Aristote et de Cicéron. Puis, il faudra scruter l’œuvre de Machiavel puisque celui-ci incarne l’ouverture à la modernité politique. On ne peut oublier ici les pensées de Hobbes et de Rousseau. Finalement, nous terminerons notre parcours en examinant rapidement l’œuvre de Hannah Arendt et les théories éthiques contemporaines, principalement celles développées par les auteurs britanniques et américains. Il s’agit, en un mot, de soulever les tenants et les aboutissements du surgissement de la vie politique et de la vie morale dans le monde grec et le monde romain, de ses métamorphoses dans le monde de Machiavel, de ses atermoiements chez Hobbes et Rousseau, et finalement, de ses derniers soubresauts au sein de la philosophie morale anglo-saxonne. PÉDAGOGIE Chaque cours est constitué principalement d’un exposé magistral du professeur. Les étudiants doivent se préparer pour chacun des cours en lisant les textes du recueil indiqués dans le calendrier. Vous pouvez vous procurer le recueil à la librairie de 2 l’Université d’Ottawa. Les questions et les commentaires sont, bien entendu, les bienvenus. ÉVALUATION Participation : 15%. Semaine 6 : jeudi 10 octobre Examen écrit en classe d’une durée 1h30 portant sur la matière et les textes vus en classe des semaines 1 à 6. Cet examen vaut pour 15% de la note finale. Les notes de cours et le recueil de textes ne sont pas permis lors de l’examen. Aucune demande d’examen différé ne sera acceptée sans motif valable. Nous entendons par motif valable, un motif indépendant de la volonté de l’étudiant, tel que force majeure, le cas fortuit ou une maladie attestée par un certificat de médecin. Semaine 11 : lundi 11 novembre L’étudiant remet un essai de 10 pages qui porte sur un thème concernant le rapport entre la politique et la moralité. Cet essai vaut pour 40% de la note finale. Directives pour l’essai de 10 pages Introduction : Vous devez choisir un problème politique qui relève du rapport entre la politique et la moralité à votre goût. Exposez le problème. Il s’agit d’introduire votre lecteur à votre problème (1 page environ) Exemples : - Est-ce que la cité juste de Platon est légitime ? La nature est-elle une condition nécessaire pour établir la moralité ? Qu’est-ce qu’une vie bonne chez Cicéron ? Est-il vrai que les philosophes politiques grecs pensent l’action selon le modèle de la fabrication ? Faut-il que la vie bonne soit fondée sur un monde commun ? Peut-on réduire l’œuvre de Machiavel au machiavélisme ? Corps du texte : répondez à votre question (8 pages environ). Développez vos arguments en fonction de votre problème. Adoptez une attitude critique vis-à-vis les arguments exposés. Il s’agit non pas de formuler une critique personnelle de ces arguments, mais de souligner pourquoi on doit retenir l’argument de x plutôt que l’argument de y. Conclusion : résumez vos thèses, puis tentez ensuite de dégager une nouvelle question qui résulte de votre réflexion (1 page environ). Bibliographie : 1 page. Un retard injustifié entraîne une pénalité de points : 3% par jour. 3 Critères de correction - Pertinence de l’information (précision et exactitude de la documentation se rapportant à votre sujet ; références suffisantes, pertinentes et présentées correctement) : 20% - Clarté de l’argumentation (articulation rigoureuse et logique des thèses) : 50% - Originalité (sujet original) : 10% - Ampleur du travail : (travail complet ; respect de la longueur exigée) : 10% - Style littéraire et qualité de la langue : (orthographe, syntaxe) : 10% - Caractère : Times New Roman, 12 points ; 1 interligne et demi. Examen final : date à déterminer Examen écrit en classe d’une durée de 3 heures portant sur la matière et les textes vus en classe des semaines 8 à 14. Cet examen vaut pour 30% de la note finale. Les notes de cours et le recueil de textes ne sont pas permis lors de l’examen. Aucune demande d’examen différé ne sera acceptée sans motif valable. Nous entendons par motif valable, un motif indépendant de la volonté de l’étudiant, tel que force majeure, le cas fortuit ou une maladie attestée par un certificat de médecin. FRAUDE SCOLAIRE Définition 1. Est considérée fraude scolaire tout acte, commis par un étudiant, qui peut avoir pour résultat la falsification de son évaluation scolaire ou de celle d'un autre étudiant. Sans restreindre la généralité de cette définition, il y a fraude scolaire lorsqu'un étudiant se livre à l'un des actes suivants : a) commet un plagiat ou triche, de quelque façon que se soit; b) remet un travail dont il n'est pas, en tout ou en partie, l'auteur, exception faite des citations et références dûment indiquées. Un tel "travail" comprend un devoir écrit, une dissertation, un test, un examen, un rapport de recherche et une thèse, que ce travail soit présenté par écrit, oralement, ou sous une autre forme; c) présente des données de recherche qui ont été falsifiées ou inventées de quelque façon que ce soit; d) falsifie, en l'attribuant à une source inventée, un énoncé ou une référence; e) présente, sans autorisation écrite préalable des professeurs intéressés et/ou de l'unité scolaire intéressée, le même travail ou une partie importante d'un même travail dans plus d'un cours, ou une thèse ou un autre travail déjà présenté ailleurs; f) falsifie une évaluation scolaire ou la dénature, utilise une pièce justificative d'un dossier scolaire qui a été contrefaite ou falsifiée, ou en facilite l'utilisation; g) entreprend toute autre action dans le but de falsifier une évaluation scolaire. Sanctions 2. L'étudiant qui a commis ou tenté de commettre une fraude scolaire, ou qui en a été complice, est passible de l'une ou plusieurs des sanctions suivantes : a) la note " F " ou zéro pour le travail en cause; b) la note " F " ou zéro pour le cours en cause; c) la note " F " ou zéro pour le cours en cause et la perte d'une partie ou de la totalité des crédits de l'année scolaire en cause, et/ou une exigence supplémentaire de 3 à 30 crédits ajoutés au programme d'études de la personne en cause. Les cours pour lesquels les crédits sont retirés restent néanmoins inscrits au dossier de l'étudiant et comptent dans la moyenne pondérée. L'étudiant doit les reprendre ou les remplacer par d'autres cours, à la discrétion de la Faculté. d) la suspension de son 4 programme ou de sa faculté, pendant au moins une session et au plus trois ans; e) l'expulsion de la faculté; f) l'expulsion de l'Université d'Ottawa pendant au moins trois ans, étant entendu qu'après trois ans suivant la date d'expulsion l'étudiant expulsé pourra soumettre au comité du Sénat pour l'étude de cas individuels une demande de révision de cas, avec la possibilité de faire retirer, s'il y a lieu, la mention d'expulsion au relevé de notes; si l'étudiant refait une demande d'admission, le processus habituel d'admission s'appliquera; g) l'annulation ou la révocation d'un grade, grade ou certificat préalablement décerné, mais dont l'octroi devient entaché par une fraude découverte par la suite; h) l'inclusion au relevé de notes officiel de la mention : "Sanction imposée pour contravention au règlement de l'Université sur la fraude scolaire". Source : Règlements scolaires de la faculté des sciences sociales de l’université d’Ottawa CALENDRIER Semaine 1 : jeudi 5 septembre Présentation du plan de cours Semaine 2 : lundi 9 septembre Qu’est-ce que la philosophie politique et la philosophie morale ? Lectures : Philippe Raynaud, «Philosophie politique», dans Stéphane Rials et Philippe Raynaud (dir.), Dictionnaire de philosophie politique, p. 560-567. Charles Larmore, chapitre 2 : «Le juste et le bien», dans Modernité et morale, p. 45-69. Semaine 2 : jeudi 12 septembre Le monde grec Lecture : Jean-Pierre Vernant, «La formation de la pensée positive dans la Grèce archaïque», dans Mythe et pensée chez les Grecs, p. 373-402. Semaine 3 : lundi 16 septembre Le moment socratique : réfutation sophistique et apogée de la démocratie Lecture : Claude Mossé, chapitre 3 : «Le fonctionnement de la vie politique», dans Politique et société en Grèce ancienne. Le «modèle» athénien, p. 121-178. Semaine 3 : jeudi 19 septembre Le moment socratique : réfutation sophistique et apogée de la démocratie (suite) Lecture : Jeanne Hersch, «Socrate», dans L’étonnement philosophique, p. 27-34. 5 Semaine 4 : lundi 23 septembre La Cité juste de Platon Lecture : Pierre Hadot, chapitre 5 : «Platon et l’Académie», dans Qu’est-ce que la philosophie antique ?, p. 91-122. Semaine 4 : jeudi 26 septembre La Cité juste de Platon (suite) Lecture : Platon, «Livre 7», dans La République, p. 273-300. Semaine 5 : lundi 30 septembre Le régime politique mixte d’Aristote Lecture : François Châtelet, «Aristote : Politique», dans Dictionnaire des œuvres politiques, p. 24-34. Semaine 5 : jeudi 3 octobre Le régime politique mixte d’Aristote (suite) Lecture : Aristote, «Livre 1», dans Les politiques, p. 85-133. Semaine 6 : lundi 7 octobre La philosophie morale d’Aristote Lecture : Aristote, «Livre V, chapitre 10», dans Éthique à Nicomaque, p. 247-257. Semaine 6 : jeudi 10 octobre : Examen en classe Semaine 7 : lundi 14 octobre : Action de grâces Semaine 7 : jeudi 17 octobre : Période d’étude Semaine 8 : lundi 21 octobre La république romaine Lecture : Cicéron, «Livre I», dans La République, p. 13-54. 6 Semaine 8 : jeudi 24 octobre La république romaine (suite) Lecture : Claude Nicolet, chapitre 2 : «Census : le citoyen intégré», dans Le métier de citoyen dans la Rome républicaine, p. 71-121. Semaine 9 : lundi 28 octobre L’humanisme civique : à l’aube de la pensée politique moderne Lecture : Jean-Michel Besnier, «Machiavel», dans Histoire de la philosophie moderne et contemporaine, tome 1, p. 36-50. Semaine 9 : jeudi 31 octobre L’humanisme civique : à l’aube de la pensée politique moderne (suite) Lecture : Machiavel, «Livre 1», dans Discours sur la première décade de Tite-Live, p. 33-59. Semaine 10 : lundi 4 novembre Hobbes : «Père moderne» de l’anthropologie pessimiste Lecture : Laurence Berns, «Thomas Hobbes (1588-1679)», dans Leo Stauss et Joseph Cropsey (dir.), Histoire de la philosophie politique, p. 433-459. Semaine 10 : jeudi 7 novembre Rousseau : la compassion Lecture : Pierre Manent, chapitre 17 : «L’empire de la morale», dans Cours familier de philosophie politique, p. 309-326. Semaine 11 : lundi 11 novembre Hannah Arendt : la condition de l’homme Lecture : Hannah Arendt, «Travail, œuvre, action», Études phénoménologiques, nº2, 1985, p. 3-26. 7 Semaine 11 : jeudi 14 novembre Hannah Arendt : la condition de l’homme (suite) Lecture : Hannah Arendt, «Pensée et considération Responsabilité et jugement, p. 185-214. morales», dans H. Arendt, Semaine 12 : lundi 18 novembre L’utilitarisme Lecture : J. Bentham, «Le principe du plus grand bonheur pour le plus grand nombre», dans C. Audard, Anthologie historique et critique de l’utilitarisme, volume 1 : Bentham et ses précurseurs (1711-1832), p. 197-242. Semaine 12 : jeudi 21 novembre L’utilitarisme (suite) Lecture : J. S. Mill, chapitre 2 : «Ce que c’est que l’utilitarisme», dans L’utilitarisme, p. 47-82. Semaine 13 : lundi 25 novembre Critique de l’utilitarisme : l’éthique déontologique Lecture : Ruwen Ogien, chapitre 3 : «Qu’est-ce qui ne va pas dans l’idée de vertu personnelle», dans L’éthique aujourd’hui. Maximalistes et minimalistes, p. 58-75. Semaine 13 : jeudi 28 novembre Critique de l’utilitarisme : le rôle des émotions (Bernard Williams). Lecture : B. Williams, «L’utilitarisme», dans La fortune morale, p. 79-93. Semaine 14 : lundi 2 décembre Critique de l’utilitarisme : l’éthique des vertus (Alasdair MacIntyre). Lecture : Alasdair MacIntyre, chapitre 12 : «Les vertus selon Aristote», dans Après la vertu : étude de théorie morale, p. 143-159. 8 Bibliographie ARENDT, Hannah, «Travail, œuvre, action», Études phénoménologiques, nº2, 1985, p. 3-26. _______________, Responsabilité et jugement, Paris, Payot, 2005. ARISTOTE, Les politiques, Paris, Garnier-Flammarion, 1990. _________, Éthique à Nicomaque, Paris, Vrin, 1976. AUDARD, Catherine, Anthologie historique et critique de l’utilitarisme, 3 volumes, Paris, PUF, 1999. BADIOU, Alain, L’éthique. Essai sur la conscience du mal, Paris, Hatier, 1993. BERTEN, André, Pedro DA SILVIERA et Henri POURTOIS (dir.), Libéraux et communautariens, Paris, PUF, 1997. BESNIER, Jean-Michel, Histoire de la philosophie moderne et contemporaine, tome 1, Paris, Grasset, 1993. CANTO-SPERBER, Monique (dir.), Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale, Paris, PUF, 2001. _________, Philosophie grecque, Paris, PUF, 1997. _________, La philosophie morale britannique, Paris, PUF, 1994. CASTORIADIS, Cornelius, «La polis grecque et la création de la démocratie», dans Domaines de l’homme. Les carrefours du labyrinthe 2, Paris, Seuil, 1986, p. 325-382. CHÂTELET, François, Une histoire de la raison. Entretiens avec Émile Noël, Paris, Seuil, 1992. CHÂTELET, François, Olivier DUHAMEL et Évelyne PISIER (dir.), Dictionnaire des œuvres politiques, Paris, PUF, Quadrige, 2001. CHEVALLIER, Jean-Jacques, Histoire de la pensée politique, Paris, Payot, 1993. CICÉRON, De la République, Paris, Gallimard, 1994. DE ROMILLY, Jacqueline, Les grands sophistes dans l’Athènes de Périclès, Paris, De Fallois, 1988. EHRENBERG, Victor, L’État grec, tr. fr. C. Picavet-Roos, Paris, Maspero, 1982. 9 GRAVES, Robert, Les mythes grecs, Paris, Librairie générale française, 2002. 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REVAULT D’ALLONNES, Myriam, Ce que l’homme fait à l’homme. Essai sur le mal politique, Paris, Seuil, 1995. RIALS, Stéphane et Philippe RAYNAUD (dir.), Dictionnaire de philosophie politique, Paris, PUF, 1996. SKINNER, Quentin, Machiavel, Paris, Seuil, 1989. ________, Les fondements de la pensée politique moderne, Paris, Albin Michel, 2001. STRAUSS, Leo et Joseph CROPSEY (dir.), Histoire de la philosophie politique, tr. fr. O. Sedeyn, Paris, PUF, coll. «Léviathan», 1994. VERNANT, Jean-Pierre, Mythe et tragédie en Grèce ancienne, tome 1 et 2, Paris, La Découverte, 1986. ___________________, Mythe et pensée chez les Grecs. Études de psychologie historique, Paris, La Découverte, 1996. WILLIAMS, Bernard, L’éthique et les limites de la philosophie, trad. fr. M.-A. Lescourret, Paris, Gallimard, 1990. ________________, La fortune morale : moralité et autres essais, trad. fr. J. LeLaidier, Paris, PUF, 1994.