Rapport - Région Rhône

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Rapport - Région Rhône
Clément Malfart
Vilnius - Lituanie Printemps – Eté 2013
A. Vie pratique
Logement :
Durant mon stage, j’ai eu l’opportunité de loger dans le dortoir géré par l’Université de Vilnius,
SAULETEKIO 39. C’est un quartier que l’on peut qualifier d’étudiant, car ce sont des ensembles
d’immeubles, dans lesquels sont logés des étudiants pour leurs études. Une partie des immeubles est
réservée aux étudiants « Internationaux », et les autres parties aux étudiants lituaniens ne résidant pas à
Vilnius. Le bâtiment dans lequel je logeais possédait 4 étages. Chaque étage possédait une, voire deux
cuisines et une machine à laver était mise à disposition des étudiants. A l’extérieur du bâtiment, une
blanchisserie où l’on vous lave, sèche et plie le linge pour 7€25 (25Lt).
En ce qui concerne la chambre, j’ai eu comme colocataire un espagnol, étudiant à l’Université de
Vilnius durant l’année 2012-2013. Donc la chambre était équipée de deux lits, deux bureaux, deux
tables de nuits. Nous avions un sas d’entrée privatif, qui donnait sur une salle de bain assez grande et
de l’autre côté, une pièce de bain avec évier et WC. La chambre était largement assez grande pour
deux personnes, mais ce n’était pas le cas de toutes les chambres, qui pour la plupart étaient plus
petites et il y avait une partie commune (salle de bain, WC, douche) pour deux chambres. Le prix
mensuel de la chambre est vraiment très accessible :
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174€ (600 Lt) si vous souhaitez être seul dans la chambre.
87€ (300 Lt) si vous souhaitez partagez votre chambre.
Aussi, une caution sera à déposer (56€, soit 200 Lt) à votre arrivée.
Argent :
La devise est le Litas Lituanien (cours : 1€ = 3,45Lt ou 1Lt = 0,29€). Les moyens de paiement restent
classiques, à savoir la carte bancaire et les espèces. La devise lituanienne étant plus faible que l’euro,
on a tendance à se dire que rien n’est cher, alors qu’en réalité, les prix sur certains produits sont
similaires à ceux pratiqués en France. Vous rencontrerez souvent des distributeurs de monnaie si vous
êtes à cours de liquidité, ce n’est pas ce qui manque ! Ils sont aussi nombreux qu’en France.
Prenez les devants avec votre banque avant de partir, car les frais bancaires (devises) montent très vite,
et les mauvaises surprises sont vite arriver en fin de séjour.
Santé :
Je n’ai heureusement pas eu le plaisir de faire appel aux professionnels de santé au cours de mon
séjour. Si ce n’est les pharmacies, qui sont présentes comme en France, c'est-à-dire en ville, dans les
centres commerciaux et les grandes surfaces. On trouve de tout, des médicaments de laboratoires
français, type Boiron. En revanche, essayez évidemment de savoir qui parle anglais dans la boutique,
afin de lui expliquer ce que vous avez et qu’il puisse vous conseiller sur le bon médicament.
Cependant, avant de partir, veillez à demander à votre système de sécurité sociale étudiante, votre
carte d’assurance maladie européenne. Le délai pour l’obtenir est assez long. En revanche, si vous êtes
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en retard sur ce point, il faut aller voir directement votre organisme de sécu étudiante, afin qu’il vous
fournisse une attestation provisoire de 3 mois à compter du jour de la délivrance, et qui remplace la
carte européenne d’assurance maladie durant ce délai.
Télécommunications :
Internet : Au dortoir, chaque chambre possède un câble Ethernet par occupant de la chambre. Le
réseau est très bon. Pour accéder à Internet, trois tarifs sont proposés :
1 Jour : 10Lt, soit 2€90
1 Mois : 28Lt, soit 8€12
3 Mois : 75Lt, soit 21€75
+ 1Lt de commission
La souscription pour accéder à Internet se fait à partir d’un site Internet, et choisissez le paiement
« Maxima ». Cela vous permettra de régler directement (en espèces) à la Borne FOX BOX de votre
dortoir. Faites attention à bien avoir l’appoint, car la borne ne rend pas la monnaie !
Mobile :
Si votre portable français n’est pas débloqué (ce qui était mon cas), la meilleure solution est de prendre
le portable le moins cher dans un store, et d’acheter une carte SIM de l’opérateur Ezys, qui propose
des cartes Sim à l’achat au tarif de 1€70, ce qui reste économiquement rentable, que vous soyez en
Lituanie pour deux, trois ou 8 mois. Pour recharger votre crédit, il suffit de se rendre à une des bornes
FOX BOX se trouvant à l’entrée du dortoir, ou alors dans certaines galeries commerciales de
supermarchés. Vous sélectionnez Ezys, vous rentrez votre numéro de téléphone et vous insérer la
monnaie. C’est tout simple ! Pour donner un ordre d’idée concernant les tarifs, avec 10Lt (2€90), en
envoyant pas mal de SMS et peu d’appel, vous pouvez tenir pendant 15 jours, voire 3 semaines, avant
de recharger votre crédit.
Vie Universitaire :
Parti en Lituanie pour y effectuer un stage, je n’ai pas eu l’occasion de prendre part à la vie
universitaire.
Stage :
J’ai effectué mon stage au sein d’un groupe d’aéronautique proposant des solutions logistiques,
matérielles et ressources humaines dans le domaine de l’aviation à travers plusieurs entreprises filiales
du groupe dans lequel je travaillais.
Par l’intermédiaire d’une connaissance présente sur place pour son année d’étude à IBS Vilnius, j’ai
appris que cette entreprise accueillait de nombreux étudiants pour leur stage, qui plus est des étudiants
internationaux. J’ai donc postulé à une offre de stage en tant qu’assistant marketing directement sur le
site du groupe et j’ai été contacté par la Marketing Manager par la suite pour un entretien Skype.
Après plusieurs jours sans manifestation de la part de la Manager, j’ai eu la surprise d’apprendre que
mon profil avait été retenu et j’ai donc bien évidemment répondu favorablement. Après une semaine
d’échanges de mail avec ma future Manager, j’apprends ma date de début de stage, soit un peu plus
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d’une semaine après la convention de stage remplie. Les préparatifs ont été très rapides, les
réservations de billets d’avion également pour être sur place quelques jours avant le début du stage,
pour me familiariser avec mon nouvel environnement.
Ce stage était un stage non-rémunéré, et aucun avantage en nature n’était octroyé. En revanche, le fait
de travaillé dans une entreprise d’aéronautique, qui plus est dans un pays étranger sera un vrai plus sur
un CV.
La semaine de travail reste classique, démarrant le Lundi et se terminant le vendredi soir. Dans mon
entreprise, le régime était de 40h par semaine, en commençant à 9h jusqu’à 18h, avec une pausedéjeuner de 13h à 14h. Pour faire un bref focus sur la pause-déjeuner, une cuisine était à la disposition
du personnel. Cependant, les commodités pour manger étaient assez restreintes et le plus souvent, je
sortais manger dehors avec d’autres stagiaires. Un coin café, toujours dans la cuisine, est mis à
disposition des employés, avec également une fontaine à eau.
Je travaillais sur un plateau, dans un bureau que j’appellerai « spécial stagiaire ». C'est-à-dire un
bureau fermé, avec trois planche autour du bureau et aucun visu avec les autres stagiaires, afin
certainement de favoriser la productivité et éviter les échanges et que cela n’altère pas la
concentration. Cependant, après 8 heures où vous ne voyez du monde que pour la pause cigarette, le
fait de retrouver et d’échanger au dortoir est très bon, malgré la fatigue de la journée.
Les relations avec les managers étaient assez spéciales. Dans le sens où les échanges se faisaient la
plupart du temps par Skype, où chaque employé avait un compte spécial entreprise, pour
communiquer et échanger des fichiers (toujours par message, jamais d’appel). Les managers venaient
voir les stagiaires parfois pour avoir des précisions sur l’état d’avancement du travail. Mais cela se
faisait assez rarement. Ce management un peu spécial peut faire peur au début, mais l’on s’habitue vite
à vérifier ses messages Skype ou sa messagerie, et non pas que quelqu’un vienne nous expliquer le
travail à faire. Ce système ne favorise pas forcément le relationnel direct en entreprise, surtout pour les
stagiaires. Concernant les relations avec les managers, elles étaient le plus souvent par Skype comme
expliqué avant. En revanche, aucune communication avec les chefs de services, où les directives qu’ils
donnaient étaient formulées par les managers, qui s’occupaient évidemment de répartir le travail à
faire entre les stagiaires.
Vie Quotidienne :
Etant arrivé fin Avril pour repartir début Juillet, j’ai pu profiter d’un climat assez clément et d’une
bonne période. Cependant, durant la journée, vous pouviez vous lever avec un soleil magnifique (des
températures fraiches) et le soir, un épisode nuageux et la plupart du temps, pluvieux. Mais les
températures sont sensiblement les mêmes qu’en France à cette période de l’année. En revanche, le
lever du soleil se fait extrêmement tôt (4h15-4h30)
Les supermarchés, pour la grande majorité, ouvrent leurs portes à partir de 8h du matin, pour les
refermer entre 22h et 23h. Les magasins des centres commerciaux ouvrent tous aux alentours de 9h,
pour clôturer à 22h. Ce qui laisse assez de temps durant la journée pour effectuer des achats ou faire
ses courses. Les bus eux, prennent leur services de manière similaires aux transports en communs des
grandes villes : Le premier entre en service vers 5h15-5h30, et le dernier aux alentours de 23h-23h15.
Concernant les transports, la ville de Vilnius est très bien desservie. Suivant la ligne que vous
empruntez, vous prendrez soit un bus classique, soit un Trolleybus. Des billets sont en vente
directement auprès du chauffeur, au tarif de 1,25Lt, ou 2,50Lt l’unité. Mais la meilleure alternative
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reste l’abonnement mensuel à 20Lt pour les étudiants (soit 5,8€ !). Pour ce faire, vous devez acheter
une carte magnétique auprès des différents kiosques présents près des arrêts de bus (Lietuvos Spauda).
Les taxis sont très nombreux également. Certains ont un compteur, et d’autres non. Pour ces derniers,
il faut bien souvent demander le prix de la course fixée au départ par le chauffeur. Les courses
Aéroport-Sauletekio 39 sont en moyenne de 30 Litas, si vous avez de la chance, ou alors elles peuvent
aller jusqu’à 70 Litas (20€ environ).
Concernant la nourriture, de nombreux restaurants proposant de la nourriture internationale sont
présents en ville, ainsi que certains en périphérie de la ville. La nourriture est faite à base de
concombre, pommes de terre et soupe de Betterave. Vous trouverez pas mal de produits importés des
pays occidentaux, et parfois des produits lituaniens délicieux, à cuisiner dans les traditions du pays.
B. Bilan & Suggestions
Avec le recul, les premiers mots qui viennent à l’esprit sont : échanges, richesse culturelle, adaptation.
Ce stage aura été pour moi l’occasion de découvrir une industrie nouvelle, une manière de travailler
différente de ce qui se fait en France (pour le côté professionnel), et pour la partie « extraprofessionnelle », cela m’aura permis de faire des rencontres enrichissantes sur le plan culturel et
humain, de (re)découvrir la vie en communauté, et de travailler et améliorer mes capacités
d’adaptation dans un milieu inconnu. Au final, le bilan de ce séjour en Lituanie est plus que positif, il
m’aura également permis de vivre au sein de la communauté Erasmus, dans un dortoir dédié aux
étudiants Internationaux…..
Le principal « point noir », que l’on pourrait appeler difficulté, aura été le temps de parcours entre le
dortoir et mon lieu de travail. Tous les jours, je devais prendre 2 bus pour me rendre au bureau, et le
temps de parcours Aller/ Retour était de 1h30 minimum, pouvant aller jusqu’à 2h. Ce, en raison des
travaux dans le centre-ville de Vilnius, et la vétusté des Trolley-Bus.
La seconde difficulté aura été la communication avec l’administratrice du dortoir Sauletekio 39.
Travaillant tous les jours de la semaine, et étant en congé le week-end seulement, mes seules
possibilités de contacter cette personne étaient les samedis et dimanche. Hors, c’était également les
jours de congés de l’administratrice. Durant mon séjour, je n’ai pu la rencontrer que deux fois, et très
tôt le matin à son arrivée, ce qui était un peu délicat pour les demandes. La solution serait de garder
bien évidemment cette personne, avec ce même emploi du temps. Mais en revanche, de recruter une
autre personne pour le week-end, du vendredi soir (à la limite samedi matin), jusqu’au dimanche soir.
Cela permettrait d’une part à ceux travaillant la semaine de pouvoir avoir accès à l’administration du
dortoir, et d’autre part, de mieux gérer et mieux accueillir les nouveaux arrivants qui prennent leur
quartier le week-end.
Durant mon séjour en Lituanie, mes aspirations et projets professionnels ont évolué, c’est un fait
certain. Travaillant pour la première fois dans un domaine qui m’était inconnu jusque là, j’ai trouvé un
certain intêret pour le travail au sein de l’industrie aéronautique. Monde tellement vaste, avec des
possibilités professionnelles, mais aussi géographiques et somme toute, assez mobiles. Par mobile,
j’entends les possibilités qui sont offertes en intégrant cette industrie de voyager, de pouvoir travailler
dans beaucoup de pays étrangers, sur les 5 continents et c’est cela qui m’a plu, en partie. Toutes ces
possibilités découvertes au cours de mon stage m’ont fait entrer dans une phase de réflexion, quant à la
suite à donner à mon parcours d’étudiant, et au final, le début de ma carrière professionnelle.
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Avant mon départ, je connaissais un étudiant, en année d’étude à l’Université de Vilnius, qui a pu
m’orienté, me guidé dans toutes mes démarches. Mais aussi préparé mon arrivée au sein du dortoir,
avec toutes les formalités qui étaient incluses. J’ai été accueilli par cette personne la nuit de mon
arrivée, le temps de m’installer, et nous sommes allés remplir les papiers administratifs pour le dortoir,
prendre l’abonnement Internet, et m’expliquer comment se déroulait la vie communautaire au sein du
dortoir. Durant le séjour, j’ai pris peu à peu mes marques avec mon nouvel environnement, de sorte à
m’installer durablement et trouver une certaine autonomie dans les impératifs quotidiens, tels que la
cuisine, le ménage, l’emploi du temps. Cela m’a pris du temps, pour mettre en route la machine, mais
au bout de quelques semaines, la machine était lancée et les habitudes, bonnes comme mauvaises,
étaient en place.
Mon établissement, étant nouveau et ayant logiquement, une méconnaissance de cet environnement là,
n’a pas pu m’aider dans les démarches concernant la préparation extra-professionnelle du séjour. En
revanche, mon établissement et la personne en charge des relations Internationales, Sandra Dufour, ont
toujours été à mes côtés durant mon séjour concernant la partie professionnelle. Bénéficiant d’une très
grande disponibilité de la part de l’école, j’ai pu obtenir des questions à mes réponses, concernant
aussi bien le stage en lui-même, que la Bourse et ou encore les missions confiées durant la période de
stage.
Pour un prochain séjour à l’étranger, le maître mot est « anticipation ». Il faut bien veiller à tout
anticiper, même si l’on ne peut pas toujours « tout » prévoir, il faut être bien organisé et essayer
d’anticiper les problèmes, afin de les éviter et de tomber sur de mauvaises surprises.
Les conseils que l’on puisse donner aux prochains aventuriers internationaux, c’est de bien se
préparer, c'est-à-dire : le départ, le séjour et le retour.
Avant le séjour : veiller à demander votre carte européenne d’Assurance Maladie, une copie de vos
papiers dans un endroit différent de votre portefeuille. D’avoir un contact dans le pays de destination,
de préparer un listing des adresses qui vous seront utiles à l’arrivée. Tenter d’anticiper les transports,
de prendre des informations sur les transports de la ville.
Pendant le séjour : Garder l’esprit ouvert, le meilleur moyen pour faire des rencontres intéressantes.
Concernant l’argent, même si la devise du pays dans lequel vous êtes est plus faible, vous aurez
tendance à dire « c’est pas cher », alors vous dépenserez sans forcément regarder. Donc attention aux
idées reçues sur les cours des monnaies. Veiller à ne pas ramener des affaires trop lourdes, qui
pourraient facilement faire grimper l’aiguille sur la balance et vous faire dépasser le poids autorisé
pour un seul bagage. Si vous comptez ramener des souvenirs ou des objets, prévoyez tout de même
l’achat d’une deuxième valise et renseignez-vous auprès de votre compagnie aérienne des coûts
supplémentaires engendrés par un deuxième bagage.
Améliorations :
Il serait opportun de créer un intranet, ou groupe sur les réseaux sociaux, mettant en connexion tous
les étudiants partis à l’étranger en ayant bénéficiés de l’aide de la région.
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