Remember, remember the fifth of November, Gunpowder Treason

Cette grande fête d’origine britannique est liée à un événement historique.
Histoire :
Pendant le règne d’Elisabeth I, la religion officielle en Angleterre était le
protestantisme. Les catholiques pratiquaient leur culte en cachette. Après la
mort de la reine en 1603, les catholiques espéraient qu’ils seraient mieux
traités car la mère du nouveau roi, James Ier, avait été catholique. Mais
James n’était pas plus tolérant qu’Elisabeth. Alors, en 1605, 13 jeunes
catholiques, dont un certain Guy Fawkes, décidèrent de faire sauter le
Parlement et de tuer le roi et des députés.
Ils trouvèrent le moyen de stocker 36 tonneaux de poudre à canon
(gunpowder) dans les caves sous le bâtiment. L’un des conspirateurs trahit
ses camarades et envoya aux autorités une lettre anonyme pour prévenir le
roi du complot. Des soldats fouillèrent les caves du bâtiment le 5 novembre et
trouvèrent Guy Fawkes qui s’apprêtait à mettre le feu à la mèche. Il fut arrêté,
torturé et exécuté.
Traditions :
Le 5 novembre 1605, les habitants de Londres allumèrent des feux pour
remercier Dieu d’avoir sauvegardé la vie du roi. Depuis cette date, beaucoup
de gens allument un feu dans leur jardin le soir du 5 novembre et brûlent un
mannequin (a guy) de Guy Fawkes. La fête est accompagnée de feux
d’artifice. Toute la famille passe la soirée dehors, malgré le froid. On se
réchauffe autour du feu et on mange des plats chauds comme des pommes
de terre au four fourrées de beurre et de fromage, des saucisses grillées ou
des hamburgers. Le guy est préparé par les enfants qui, avant la fête, le
promènent dans le voisinage en demandant « a penny for the guy ». L’argent
qu’ils récoltent est théoriquement destiné à l’achat de feux d’artifice.
Célèbre poème pour la Nuit de Guy Fawkes :
Remember, remember the fifth
of November,
Gunpowder Treason and Plot,
I see no reason why the
gunpowder treason
should ever be forgot.
Souvenez-vous, souvenez-vous du
cinq novembre,
Poudre trahison et conspiration
Je ne vois aucune raison de jamais
Oublier la trahison des poudres.