DRUM TUNER « Accordeur de Batterie - Espace Educatif
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DRUM TUNER « Accordeur de Batterie - Espace Educatif
Lycée CHAPTAL – Saint Brieuc Projet PPE 2010 - 2011 DRUM TUNER « Accordeur de Batterie » Introduction Tout d’abord, il est important de savoir que la batterie est composée de différents fûts que sont les toms, la grosse caisse et la caisse claire. Les toms étant les fûts les plus complexes à accorder (imprécision et durée dues à un accordage uniquement manuel). Nous avons décidé de créer un système d’accordage automatique destiné aux toms. Un tel système n’existant pas sur le marché, ce projet représente un intérêt non seulement technologique, mais novateur. Généralités sur la batterie Notre intérêt se portera uniquement sur les toms alto et médium. En effet, ils représentent la plus grosse difficulté lorsqu’il s’agit d’accorder sa batterie. Le schéma ci-dessous représente un tom classique mais ils peuvent être beaucoup plus nombreux sur certaines batteries. Le tom se décompose en 3 parties donc le lien est assuré par les tirants du nombre de six. Lorsque l’on visse les tirants la peau est tendue par l’intermédiaire du cintre qui coiffe le tom. Plus on visse les tirants, plus la peau est tendue. Précision sur l’accordage d’un fût L’accordage d’un tom est lié à la note produite lorsque l’on tape sur celui-ci. Cette note est liée à la tension de la peau. On modifie cette tension en vissant ou dévissant chaque tirant. Pour obtenir un accordage du tom, il est nécessaire que la tension soit la même en tout point de la peau. Une technique manuelle permet de limiter les différences de tension sur la surface de la peau du tom, c’est l’accordage en étoile (image ci-contre). Cependant cette technique est imprécise car elle ne permet que de limiter les différences de tension à la surface de la peau du tom. La seule façon de réduire ce différentiel est de tendre tous les tirants simultanément, ce qui est évidemment impossible à faire manuellement. C’est donc dans cette optique que notre projet prend tout son intérêt. L’accordeur de tom automatique constitue un intérêt dans la mesure où il apporte à l’usager un gain de temps et de précision dans l’accordage du tom. Il est donc important de pouvoir mesurer la valeur de la tension de la peau en chaque point (tirant). Contraintes et solutions au projet - Afin de n’écarter aucune solution, il est important de faire un graphe d’analyse fonctionnelle de l’objet technique. FP1 : Permettre à une personne de serrer uniformément les tirants pour accorder le tom FC1 : Adapter le produit à différents toms FC2 : Adapter le produit aux tirants du tom FC3 : Eviter tout contact avec la peau du tom FC4 : Alimenter le produit en énergie électrique Base de données « TAMA » Produit Afin de mesurer cette valeur nous disposons d’un tensiomètre conçu à cet effet par un concepteur de matériel pour batterie (TAMA®), celui-ci nous donne des valeurs dans une unité propre à lui-même adaptée à la mesure de tension de la peau du tom. Il est évident que notre projet nécessite une base de données dont vont découler toutes les valeurs que nous exploiterons. Celle-ci attribue une valeur de tension de peau à chaque type d’accordage selon le type de peau, le style et la taille du tom. Partie Opérative Le vissage (et dévissage) des tirants sera évidemment effectué via 6 moteurs. Notre système nécessite donc de prendre au moins un point d’appui pour assurer la transmission du couple. Compte tenu des contraintes principales du projet, il ne rentre pas en contact avec la peau et il faut que le système soit adaptable à différents types et tailles de toms ; Elaboration de la structure et Conception de la pièce La pièce a été conçue par le logiciel SOLIDWORDKS, la structure sera constituée de 3 parties : - 1 partie rectangulaire plus épaisse - 2 parties planes rectangulaires de part et d’autre de l’autre partie. Les pièces sont réalisées en polycarbonates pour les deux pièces moins épaisses et en plastique dur blanc pour la pièce assurant la rigidité de l’assemblage. Elaboration et Conception de l’adaptateur Moteur/Tirant Cette pièce assure la liaison entre la tige du moteur et le tirant La rotation de la tige du moteur entrainera le vissage ou le dévissage du tirant. Assemblage final A l’issue de la conception des différentes pièces, nous allons assembler la structure dans son ensemble. Le moteur réducteur choisi : MODELCRAFT de rapport de réduction 1 :600 permettant d’assurer un couple assez important. Etude expérimentale Nous avons mis en place un dispositif expérimental permettant de tracer la caractéristique de la tension en fonction de l’intensité I (image du couple du moteur). Partie de commande En raison d’un nombre importants des entrées/sorties, nous avons opté le principe Maître-Esclave qui permet de répartir le travail sur deux unités de contrôle et de traitement. La communication entre les deux cartes est assurée par la liaison série. L’acquisition de l’image du couple (acquisition+conversion) Ce courant est converti en tension à l’aide d’une résistance appelée « résistance shunt » qui est montée en série avec le moteur. La valeur de cette résistance doit être assez faible afin qu’elle ne diminue pas trop la vitesse du moteur. Cette tension sera convertie en numérique par le CAN (Convertisseur Analogique-Numérique) intégré du µcontrôleur qui traitera les résultats de conversion et arrêtera les moteurs une fois le couple atteint. L’interface Utilisateur –Système est assurée par un clavier matriciel et un afficheur LCD 2 x40 caractères. - Le clavier permet d’acquérir le choix de l’utilisateur. - L’afficheur propose à l’utilisateur les différents menus concernant la peau, la taille du tom et les styles de la musique. Les interfaces de puissance qui commandent les moteurs sont assurées par les circuits Intégrés spécialisés L298. Simulation du fonctionnement du moteur de l’acquisition d’information du couple du moteur à l’aide du logiciel «PROTEUS» et « PICC » Programme de test du fonctionnement du moteur et de la conversion Analogique-Numérique void main(void) { SET_TRIS_A(0xFF); // configuration du port A SET_TRIS_B(0x00); // configuration du port B SET_TRIS_C(0x02); // configuration du port C inican(); // initialiser le CAN do { while (!input(pin_c1)) // attendre { } while (input(pin_c1)) { output_low(pin_b0); // faire tourner le moteur output_high(pin_b1); output_high(pin_b2); val = read_adc(); // acquérir la tension aux bornes de la résistance et convertir en hexa if (val>=0X80) // test si val > à un seuil { output_high(pin_c0); // allumer la LED } else { output_low(pin_c0); } } stop(); // arrêter le moteur output_low(pin_c0); } while(1); } /*fin du programme*/ Communication Maitre-Esclave La communication de données est assurée par la liaison série suivant le protocole START-STOP. Format de transmission utilisé - 8 bits de données - Pas de bit de parité - 1 bit de stop Vitesse de transmission 1200 bauds Saisi de schéma et routage de la carte avec le logiciel « ORCAD » Le résultat final Conclusion Ce projet, autant pluridisciplinaire qu’innovant, nous aura permis d’acquérir et de mettre en pratique de nombreuses notions telles que la liaison série (émission-réception) , le principe de la résistance shunt ou encore de mettre en œuvre un afficheur LCD et un clavier matriciel. Il nous permet de perfectionner l’utilisation des différents logiciels de DAO, de CAO et de programmation tels que : « SOLIDWORKS», « PROTEUS», « ORCAD » et « PICC » . Il s’inscrit dans une dynamique de savoir et de recherche et demeurera l’expérience la plus forte de notre année de Terminale de part l’intérêt que nous y avons porté. Enfin les récompenses 1er prix académique au concours « olympiades des sciences de l’ingénieur » à Landerneau le 24 Mars 2011 2ème prix national au concours « olympiades des sciences de l’ingénieur » à POISSY le 11 mai 2011 Article réalisé par LE MOINE Clément – QUERE Maxime – LE BOULANGER Guillame Thanh NGUYEN et Fabrice COLAERT