L`Enfant des mains de Dieu Sieger Köder Dans les mains de Dieu
Transcription
L`Enfant des mains de Dieu Sieger Köder Dans les mains de Dieu
L’Enfant des mains de Dieu Sieger Köder Sieger Köder, né en Allemagne en 1925, est un des peintres allemands les plus connus des XX et XXI° siècles. Artiste chrétien, Prêtre de l’Eglise catholique romaine, Sieger Köder prie et prêche par sa peinture. Il a réalisé notamment l’illustration d’une remarquable Bible pour enfants dont la lecture claire et riche peut s’adresser à tous. Cette année, le livret Parcours St Luc de notre diocèse a choisi parmi d’autres, trois peintures, moments clés de l’Evangile qui ponctuent notre année liturgique : la Nativité, le Fils prodigue, la Fraction du pain. Dans les mains de Dieu Ce tableau nous montre une Nouvelle Naissance. Le visage lumineux d’un enfant heureux est enserré par deux mains aux couleurs d’arc-en-ciel : les mains de Celui qui fait une Alliance Nouvelle, les mains du TrèsHaut, les mains de Dieu qui offre son Fils au monde. Les prophètes l’ont annoncé comme l’Emmanuel : Fils du Très-Haut (1,31). Il est là, parmi nous, éveillé, nous regardant chacun pour nous éveiller à son amour. Depuis que l’Ange du Seigneur a transmis la nouvelle lors de l’Annonciation, Marie a porté dans son sein l’Enfant promis, elle a cru à la Parole (1,44). Elle a chanté cet enfant que le peintre chante aux couleurs du Magnificat (1,46). Dans les mains de Marie Sur cette peinture, on peut voir la gestation divine dans la rondeur sombre et profonde du sein de Marie que l’artiste représente par un cercle foncé, nuit des temps, aujourd’hui accomplis. La Lumière née de la lumière est ici Lumière née de la nuit, née dans la nuit des hommes, la puissance de TrèsHaut a pris Marie sous son ombre (1,35) Au soir de Noël, lors de la Nativité, cet enfant, Fils de Dieu, a été recueilli avec amour par les mains de sa mère. Dans les mains des bergers, des rois mages, de Syméon Les bergers, puis les rois mages l’ont caressé du regard, embrassé de leurs doigts et l’ont pris dans leur cœur. Sur le front de l’enfant, le peintre trace la blancheur de l’Esprit qui l’a conçu, dont il reste la marque comme l’onction de Dieu pour nous redire son nom : Le Messie. Il sera à nouveau consacré au Seigneur par sa Présentation du temple de Jérusalem. Là, le vieux Syméon le pris dans ses bras (1,28) recueillant ainsi la venue de cet enfant au creux de sa foi. Sur ce portrait, la même blancheur sur les lèvres, nous met en attente de la Parole de Vérité de l’Enfant qui grandissait et se fortifiait tout rempli de sagesse (1,40). Cet enfant avait sur lui la grâce de Dieu (1,40). Le peintre marque cette grâce, par une touche immaculée sur le front, le nez et les lèvres du jeune visage. A douze ans, l’adolescent vient s’asseoir avec les docteurs de la loi qui à leur tour, l’accueillent dans leurs cœurs car, tous s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses (1,47) Dans les mains de tous les hommes Ces mains de toutes couleurs forment un cœur, le cœur de chaque homme où Jésus se sent chez lui comme en un temple. Par sa peinture, Sieger Köder nous dit que les hommes de tous horizons ont, entre les mains, un trésor, la présence de cet enfant : grandissant en sagesse, en taille, en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes (1,52). Trésor de la Bonne Nouvelle à partager, à offrir, à proclamer. Marie-Eline Guihaire Source : L’Enfant des mains de Dieu : Sieger Köder