Prier les uns pour les autres p.3

C
arillon
de nos va ll ées
n° 1 02
magazine des paroisses Sainte-Fauste-du-Fezensac et Saint-Pierre-de-Barran-Jégun
PÈLERINAGE À LOURDES
Prier les uns
pour les autres p.3
PARABOLES 32
DEVOIR DE MÉMOIRE
Des femmes aussi
dans la Résistance
bimestriel • septembre-octobre 2016 • 4 e
pages II -III
2
• ACTUALITÉS
Pourquoi prier au cimetière ?
Édito
Prier pour nous
Le temps des vendanges, des
dernières récoltes de fruits,
de tournesol, de maïs, des
nouvelles bandes de canards
et d’oies nous invite déjà à
faire les comptes de l’année : se
souvenir que les espoirs étaient
forts pour un revenu agricole
honnête et valorisant ; déplorer
la perte de repères des jeunes,
surtout dans les banlieues ;
regarder avec inquiétude
l’errance des quelques réfugiés
qui souhaitent s’installer dans
notre pays ; et tant d’autres
comptabilités grasses ou
misérables qui nous occupent
l’esprit et les calculettes ! Mais le
cœur de chacun y trouve-t-il son
compte ?
Heureusement les saints, ceux
du calendrier et ceux de nos
familles, prient pour nous,
pour notre réussite sur cette
terre, pour notre bonheur !
Heureusement, nous prions
pour nos défunts en demandant
des messes ou en les confiant à
la Vierge Marie ! Heureusement
notre prière se fait aussi
insistante pour les malades
ou les personnes en détresse !
Heureusement, nous aussi, nous
prions pour que le ciel améliore
notre quotidien et nous protège
des catastrophes !
Là se trouve le départ des
Béatitudes dans une vraie
solidarité et un compte d’amitié
qui est tenu ailleurs, là où
« ni la rouille ni les mites »
ne l’attaquent. Qu’il fait bon
en automne se souvenir de
ces belles journées d’amitiés
partagées, qu’il fait bon
s’installer paisiblement pour
déguster entre amis le vin
nouveau et les châtaignes
grillées… Bel automne à toutes
et tous dans nos paroisses !
François Ducasse
Lieu de mémoire
D
ieu, le premier nous a aimés, il
nous attire à sa rencontre.
Notre corps est un don de Dieu,
il est le temple de l’Esprit Saint, marqué
des signes du Christ que sont le baptême
et l’eucharistie. L’église honore le corps
de celui qui vient de nous quitter. Jésus
est mort, a été enseveli, est ressuscité :
comme lui l’être humain meurt, est
enseveli et attend de ressusciter.
L’équipe des funérailles avec la famille
peuvent préparer la prière et vivre ce
dernier instant de la mise en terre.
Le cimetière est un lieu de mémoire. En
famille, en communauté paroissiale,
nous nous rappelons le vécu avec le
défunt, pour dire merci au Seigneur de
tout ce qu’il a vécu de grand et de beau,
grâce à son amour.
Dans nos prières, nous demandons au
Seigneur de raviver notre foi et notre
espérance en la Résurrection. Nous
b Le cimetière, lieu de mémoire.
implorons la miséricorde de Dieu pour
notre frère et pour nous-même.
Nous restons en communion par la
prière et la pensée avec celui qui nous a
quittés : c’est ce que l’on appelle la communion des Saints.
Sœur Cécile
LE LIVRE D’OR DE L’ÉGLISE DE BARRAN
Le mot livre d’or fait penser à un magnifique livre à la tranche dorée
avec de belles phrases et des signatures célèbres.
À Barran, le livre d’or de l’église est tout simplement un cahier
d’écolier, parfois malmené, avec des pages déchirées.
Mais, essayons de le parcourir calmement : des gens de passage, surtout
des pèlerins de Compostelle ou de Lourdes, des vacanciers – dont
certains ont quitté Barran depuis de nombreuses années – viennent se
rappeler des souvenirs.
Comme à un ami, beaucoup confient à ce cahier des prières, des
remerciements, des demandes On y trouve des témoignages de foi,
d’espérance… Certains soulignent la beauté de l’église, l’originalité du
clocher et la fraîcheur des vitraux.
À travers ce cahier, la communauté est interpellée par l’ouverture de
l’église, bien trop souvent fermée.
Après le téléphone d’un voisin, des rencontres dans la rue, un coup de
sonnette, je vais ouvrir l’église. Mais c’est insuffisant.
Et pourtant, l’église ouverte accueille chacun, pèlerin ou non, ceux qui
ne regardent que le monument. Le pèlerin fatigué, après un temps
de prière, y trouve la paix et le réconfort pour continuer sa route. Et
ceux qui le désirent peuvent écrire sur le cahier leurs suggestions, des
intentions de prières pour leurs proches ou pour eux-mêmes, qu’ils
confient au Seigneur ou à Marie.
Carillon de nos vallées • n°102 - septembre-octobre 2016
Gabie
ACTUALITÉS • 3
Pèlerinage des personnes malades ou handicapées à Lourdes
Unis dans la prière
S
ur le thème de la Miséricorde, le
21 août dernier, le pèlerinage à
Lourdes a rassemblé une centaine
de personnes malades ou handicapées
avec les accompagnants, une vingtaine
de jeunes et quinze enfants. Mgr Gardès
et Mgr Maigné nous ont fait la joie d’être
très présents parmi nous pendant les
quatre jours. L’abbé Charles de Lary est
toujours présent dans nos mémoires,
et c’est l’abbé Albert Vignaux qui nous
accompagne désormais.
Les jeunes et les enfants ont été le
sourire de ce temps de Miséricorde par
leur service, les jeux scéniques ; ils nous
ont aidés à prier en mettant les textes à la portée des plus petits, des plus
malades. La pluie du samedi n’a en
rien entamé notre joie de nous retrouver auprès de Notre Dame pour prier.
Le dimanche, les pèlerins gersois nous
ont rejoints, avec le soleil, pour vivre le
jubilé avec le passage de la porte sainte,
la réconciliation, la messe et la procession eucharistique. Le soir la veillée de
prière voyait l’engagement de nouveaux
hospitaliers, afin d’assurer la continuité
du service. Le lundi matin a été un peu
bousculé avec la messe à 8 h 30 pour
laisser la place au pélé qui nous succédait. L’après-midi, avant de repartir, les
jeunes avaient préparé un temps festif
avec leur humour habituel rempli de
jeux, de chants, et avec « l’intronisation » de notre nouvel aumônier.
Jusqu’à l’année prochaine, les visites,
les lettres, les messages informatiques
ou les appels au téléphone et surtout
la prière continuent à unir la grande
famille que nous nous formons.
Anne-Marie Cayret
Louis XIV au festival d’Artagnan à Lupiac
Une journée merveilleuse
C
omme chaque année depuis cinq
ans, Lupiac a préparé une belle
fête pour son héros local, Charles
de Batz de Castelmore dit d’Artagnan.
Le village s’est transformé en jour de
foire de l’an 1660 avec les habitants en
costume d’époque.
L’arrivée du roi Louis XIV en carrosse,
accompagné par le capitaine d’Artagnan et ses mousquetaires, était très
attendue.
Juste à temps pour la messe à l’église
Saint-Barthélemy, célébrée en Gascon
par l’abbé frère Ducasse et magnifiquement agrémentée par l’harmonie
Lupiacoise et la chorale paroissiale de
Lupiac-Vic.
Après la messe, l’abbé François,
entouré des mousquetaires, est allé
bénir l’Etendard de la Compagnie de
Gascogne.
Et que maintenant la fête commence.
Ce fut une journée merveilleuse.
Aussi bien les petits que les grands y
ont trouvé leurs bonheurs.
Mais nous avions aussi la visite d’un
descendant de d’Artagnan, Olivier Bats,
onzième génération, et sa femme.
Rafraîchissons la mémoire : d’Artagnan
naquit vers 1613-1615.
Il épousa Anne-Charlotte de Chanlecy,
baronne de Sainte-Croix en Bresse en
1659 au Palais du Louvre.
Deux fils naquirent de ce mariage :
Louis Ier en 1660, baptisé à Versailles
ayant pour parrain Louis XIV et comme
marraine Marie-Thérèse. Il resta sans
descendance.
Louis II en 1661 aussi baptisé à Versailles
et avait Louis, Dauphin de France pour
parrain et pour marraine Marie-Louise
de Bourbon.
Il a eu deux fils et une longue descendance jusqu’à aujourd’hui.
Nous remercions les gens de Lupiac,
les innombrables groupes et tous les
bénévoles qui ont été acteurs de cette
fête et qui ont émerveillé tant de monde.
Anita
bOlivier Bats et son épouse ont activement
participé au festival.
n°102 - septembre-octobre 2016 •
Carillon de nos vallées
4 • RETOUR EN IMAGES
1
3
2
4
1 - Le camp des Louveteaux
Devant la bannière vieille de plus
de 70 ans, les promesses des Louveteaux et Jeannettes est le plus
beau moment du camp de l’été
à Saint-Lizier-du-Planté.
2-3 - Le Top départ du caté
en 2016 pour Saint-Pierre
et Sainte-Fauste
Le lancement du catéchisme
avec un temps de recueillement
et de prière.
4 - Éveil à la foi
Rassemblement des enfants
de l’éveil à la foi des secteurs
d’Auch-Fezensac et Condomois.
Carillon de nos vallées • n°102 - septembre-octobre 2016
ÉGLISE DU GERS EN MOUVEMENT • I
Portrait : Paulette Capdecomme, sacristine bénévole
Généreuse et dévouée
Née à Cahors, Paulette est venue à Mirande avec sa famille à l’âge de neuf ans.
À
14 ans, Paulette Capdecomme
commence à travailler dans la
restauration et reste 21 ans
chez Lapèze, pépiniériste à
Mirande. À la retraite, elle apprend le
métier de sacristine.
C’est au club des aînés, que Paulette rencontre Mme Vignes. C’est auprès d’elle
qu’elle apprend le métier pendant six
ans. « Il y a beaucoup de choses à savoir et à
faire : connaître le nom, la place et l’usage des
vases et linges divers utiles au culte, nettoyer
les cierges, ouvrir et fermer l’église, etc. »
Depuis 2011, Mme Vignes s’est retirée en
maison de retraite, mais elles se voient
régulièrement. Actuellement c’est avec
Odile Courtade, qui s’occupe du fleurissement de l’église, que Paulette partage
l’entretien des linges liturgiques et la
propreté du lieu. « Ce qui me plaît, c’est
d’être au service de tout le monde, et de faire
en sorte que tout soit prêt pour les cérémonies. Ce qui est très important aussi c’est
d’être à l’écoute du prêtre. Je dois m’adapter
à toute situation, surtout lorsqu’il y a un
changement de curé ! »
Paulette répond toujours présente,
avec tout son cœur, quand il faut, de
plus, trier et distribuer le journal paroissial. Octogénaire, son souci c’est la
bPaulette partage l’entretien des linges
liturgiques et la propreté du lieu
avec Odile Courtade.
transmission, mais elle fait confiance à
la Providence. À un dévouement sans
faille, elle ajoute une disponibilité record
puisqu’elle habite désormais place de
l’église, à un pas de son clocher favori.
Merci Paulette pour ta générosité et que
la paix du Seigneur te garde dans la foi
et la joie !
Nicole Supiot
bAllô ! Monseigneur
AU CŒUR
DE CE MONDE
Comment témoigner dans notre
monde de notre foi en Christ mort
et ressuscité ? Les événements de
Rouen nous ont plongés dans l’effroi : un prêtre a été égorgé durant la messe, au nom de Daesh,
simplement parce qu’il est chrétien. Le père Jacques a témoigné
de sa foi jusqu’au soir de sa vie
terrestre. Il était connu de tous
pour sa bonté, pour son esprit de
service et son sens de l’ouverture.
Et voici que la folie humaine qui,
en aucun cas ne peut se réclamer
de Dieu, vient le frapper au pied
de l’autel. C’est là sur notre sol de
France que nous avons à témoigner de l’Évangile, d’un Christ
bien présent à notre vie quotidienne, là où nous sommes et
pas seulement lors d’événements
exceptionnels.
Depuis le 1er juillet 2016, je suis
membre du conseil des affaires
économiques et juridiques de
la Conférence des évêques de
France, après avoir participé
à plusieurs autres conseils. En
chaque lieu de vie, nous sommes
appelés à témoigner de notre foi
à l’image du père Jacques par la
bonté, le sérieux de notre travail
et un esprit ouvert au monde. Aux
yeux de Dieu, tout lieu de vie est
un champ d’évangélisation. Alors,
allons de l’avant, heureux de témoigner d’un amour plus fort que
la haine, d’une vie plus forte que
la mort !
+ Maurice Gardès
archevêque d’Auch
le 2 août 2016
bBillet Xavier Ballenghien
N’AYONS PAS PEUR…
À la veille d’une année électorale importante pour notre pays, le conseil permanent de la Conférence des évêques
de France publie quelques éléments de
réflexion dans une déclaration intitulée « 2017, année électorale » et disponible depuis le 20 juin dernier sur le site
http://www.eglise.catholique.fr
Dans ce texte très équilibré, les auteurs
appellent à promouvoir l’exercice du
droit de vote et au respect des pratiques
démocratiques. Ils regrettent que le
jeu médiatique favorise la polémique,
contribuant ainsi à une hystérie de la
vie publique et un rejet de ses acteurs.
Le débat démocratique devrait selon
eux mieux prendre en compte le « fait
national », c’est-à-dire nos racines,
notre culture, notre histoire et la place
des religions dans la société.
Les évêques proposent que les projets
de société soient au service du bien de
tous. Solidarité avec les plus faibles.
Droit au travail pour tous. Pacte éducatif pour rétablir la confiance entre les
familles et l’école. Accueil des migrants
et soutien au développement local des
pays d’origine. Pour l’Europe, respecter
davantage les nations, leur histoire et
leur culture. Enfin pour ce qui est de
l’écologie, il est urgent de changer nos
comportements.
Quelles que soient nos convictions personnelles, ce texte est un appel à l’espérance. Il nous invite à replacer l’homme
au cœur de tout projet politique et
économique. C’est à mon sens une
contribution essentielle à la réflexion
de chacun.
septembre-octobre 2016 - NUMÉRO 104 - PARABOLES
32
II • ÉGLISE DU GERS DANS LA SOCIÉTÉ
Devoir de mémoire
Des femmes aussi dans la Résis
À la récente Journée nationale de la Résistance, le 27 mai dernier,
le parcours des résistantes gersoises a été évoqué à Auch, aux Cordeliers,
grâce à l’Association nationale des anciens combattants
et amis de la Résistance (ANACR.)
I
l y a quinze ans, l’ANACR a décidé d’accueillir dans ses rangs « les
Ami-e-s » de la Résistance. Anciens
Résistants et Ami-e-s venus d’horizons différents, partagent des valeurs
communes. Il y a « celui qui croyait au
ciel et celui qui n’y croyait pas » (Aragon)
mais tous se retrouvent pour « défendre la
liberté, dénoncer le racisme, l’antisémitisme
et la xénophobie, construire un monde en
paix et solidaire ».
Les résistantes gersoises sont-elles
encore parmi nous ? Des quarante qui
étaient évoquées le 27 mai, deux seulement étaient présentes dont Paquerette
Tournan, décédée un mois après. C’est
dire toute la valeur des témoignages recueillis dans les années 90 par Claudette
Layrle avec les élèves du collège SainteMarie d’Auch. Ce dossier doit aussi
beaucoup à Geneviève Courtès et ses
recherches sur les familles juives dans le
Gers. Peut-être faudrait-il aussi chercher
du côté de l’Armagnac et des femmes
circulant à vélo que l’abbé Talès, curé
de Panjas et initiateur du Bataillon de
l’Armagnac, a su recruter pour porter des
messages. Les lecteurs qui connaîtraient
l’une ou l’autre de ces Résistantes pourraient le faire savoir. C’est un devoir de
mémoire qui incombe à tous.
Jacques Fauré
bPaulette a connu la déportation.
Madeleine Mauroux, épouse Rouffilange
AU SERVICE DES FAMILLES DES GENS ARRÊTÉS
Dans la maison familiale du 24 avenue
Hoche, à Auch, Madeleine Mauroux
est présente le 15 juin 1940 lorsque
son père Fernand Mauroux et monsieur Cormilliau décident de résister.
Fernand Mauroux a des informations
sûres, il sait, bien avant juin 1940, que
le maréchal Pétain va faire cesser les
combats s’il remplace Paul Reynaud à
la tête du gouvernement. Madeleine
Mauroux a alors 27 ans. Son rôle dans
la Résistance est surtout de s’occuper
des familles des gens qui sont arrêtés :
Mouchet, Bourrec, Canut, Daubèze,
Labadens, Mme Laffargue. Dans la
clandestinité, elle s’appelle Madeleine
Mathieu. Le frère de Madeleine, Louis,
arrêté à Saint-Jean-Poutge le 3 mai 44,
meurt en déportation. Le 6 juin 44,
toute la famille part à la campagne et
échappe ainsi à son arrestation.
bMadeleine Mauroux, troisième en partant de la gauche
Témoignage recueilli par C. Layrle le 16 mars 1996
PARABOLES 32
- septembre-octobre 2016 - NUMÉRO 104
ÉGLISE DU GERS DANS LA SOCIÉTÉ • III
Mélanie Duprat
stance
Dossier réalisé par Bernadette Armengaud
et Claudette Layrle, avec la participation
de responsables de l’ANACR
JUSTE PARMI
LES NATIONS
Paulette Demandes
LA DÉPORTATION ET LA FAIM
Née le 30 juin 1922 à Barran, Paulette
entre dans la Résistance avec son père
Gontran Demandes, médecin et maire
de Barran. Aidé par sa fille, le docteur procure des faux papiers, cache
du matériel et héberge un réfractaire chez lui. Sur dénonciation, il est
arrêté à son domicile le 30 avril 1944
et déporté. Trois jours plus tard, le
3 mai 1944, sa fille Paulette âgée de
22 ans est arrêtée par les Allemands
à Barran. Elle est emmenée à Auch,
à l’hôtel de France puis à la prison
Saint-Michel de Toulouse. Déportée,
elle part de Paris le 6 juin 1944 dans
un wagon à bestiaux. Le convoi arrive
à Ravensbrück dans la nuit du 24 juin
1944. Elle devient le matricule 43.113.
Témoignant devant des élèves, elle
indique qu’elle était souvent dans
un état second, totalement déshumanisée, ne pensant qu’à survivre et
à manger. Pour tromper la faim, avec
ses compagnes elles imaginaient des
recettes de cuisine qu’elles feraient
plus tard, après la guerre. Son père et
elle se retrouvent à la fin de la guerre.
Madame Demandes-Latarget est décédée le 18 janvier 2014 à 91 ans.
Témoignage recueilli par C. Layrle
et des élèves de troisième
dans les années 1990
bMélanie Duprat a sauvé une famille juive.
Sœur Louise, Fille de la Charité
SAUVER DES JUIFS
Geneviève Faudray est née le 3 février 1914 à Angoulême. Infirmière, elle entre
dans la Compagnie des Filles de la Charité le 6 décembre 1933, et devient sœur
Louise. Dans le Condomois, en 1943-1944, un réseau judéo-chrétien aboutit au
sauvetage de 600 personnes. Ce réseau se constitue avec deux jésuites, les pères
Nepper et Braun, et trois résistants juifs dont Serge Perl est le chef à Condom.
L’hôpital de Condom est complice par l’attitude résistante de l’intendant, du
médecin-chef et des Filles de la Charité qui constituent le personnel soignant.
Des Juifs sont placés par Perl à l’hôpital de Condom où ils deviennent de faux
sourds-muets affublés de faux noms. Perl mentionne sœur Louise qui l’entendant parler yddish lui glisse : « Vous parlez le sourd-muet, monsieur, cela peut
être dangereux. »
D’après Geneviève Courtès,
Bulletin de la Société archéologique n° 415 p. 86
AVIS DE RECHERCHE
Il y a d’autres Gersoises résistantes que celles citées dans ces pages ou répertoriées lors de la récente Journée nationale de la Résistance. Certaines
de ces femmes ne connaissent pas l’intérêt du travail de mémoire qui est en
cours. Pour celles qui sont décédées, les témoignages de leurs proches sont
importants aussi à recueillir. Toute information peut être communiquée au
président départemental de l’ANACR, Edgar Castéra, En Martet, 32550 Pavie.
Mélanie est née en 1904 à Saint-Martinde-Goyne. Mariée à Jules Duprat, agriculteur, malgré les dangers de dénonciation, elle prend sous sa protection
un couple juif, Henoch (Henri) et Denise
Frajtlowicz arrivés à Lectoure en novembre 1941. Elle les cache à La Hûne,
un endroit isolé et discret à 12 kilomètres de Lectoure. Jules engage Henri
comme ouvrier agricole. Denise fait des
travaux de couture. Mélanie fait établir
une fausse carte d’identité à son nom,
copie exacte de la sienne, mais avec la
photo de Denise, ce qui permet à celleci de circuler un peu moins dangereusement. La famille juive reste à La Hûne
jusqu’à la fin de la guerre. Décédée en
1980, Mélanie a été déclarée Juste parmi les Nations, le 17 mai 2011. À noter :
Sur les 32 Justes du Gers, 15 sont des
femmes.
D’après G. et G. Courtès,
Actes du colloque « Familles juives
dans le Gers durant la Seconde
Guerre mondiale » page 92
Société archéologique 2008
septembre-octobre 2016 - NUMÉRO 104 - PARABOLES
32
IV • ÉGLISE DU GERS DANS SON TEMPS
bBrèves diocésaines
Fête des familles
La journée des familles aura lieu le
dimanche 2 octobre 2016
à Larressingle de 11 heures
à 17 heures.
• Accueil à 10 h 30
• Messe à 11 heures
avec Mgr Gardès
• 12 heures : pique-nique tiré
du sac. Après midi activité
médiévale (5e pour les adultes,
gratuit pour les enfants).
Nominations
• L’abbé Rodrigue Nguekam
Fiangueu est nommé curé
des paroisses Notre-Dame-duGimontois et Saint-Cérase-deSaramon-les-Quatre-Vallées.
• L’abbé Dia Christian Sanon est
nommé administrateur paroissial
de Notre Dame de Fleurance
et Saint Blaise de Fezensaguet Lomagne (Mauvezin) à compter
du 6 juin 2016.
• L’abbé Marc Derrey est nommé
curé des paroisses Saint-Benoîtde-l’Adour-et-du-Leez (Riscle),
Notre-Dame-de-Plaisance et SaintFrançois-du-Pays-de Marciac.
• L’abbé Alain Quierzy est nommé
curé des paroisses Notre-Dame-dela-Gélise (Eauze) et Notre-Dame-dela-Douze-et-du-Midour (Cazaubon).
• L’abbé Alexis Bankolé,
du diocèse de Dassa Zoumé (Bénin),
avec l’accord de son évêque,
est nommé vicaire des paroisses
Saint-Vincent-du-Catalan (Nogaro)
et Saint-Jacques-des-Coteauxd’Armagnac (Aignan). Ces deux
paroisses seront administrées par
l’abbé Christian Delarbre, vicaire
général, pour une période d’un an
à compter du 1er septembre 2016.
(Sauf précision contraire,
ces nominations prennent effet
au 1er septembre 2016.)
Site internet du diocèse :
http://auch.catholique.fr
PARABOLES 32
Les mots de la foi
« Dieu tout-puissant »
La toute-puissance de Dieu est
inscrite dans le Credo, l’expression
jalonne nos prières.
L
e Credo nous demande d’y croire
mais le doute subsiste : nous
prions pour la paix, la guerre est
partout, nous prions pour demander d’être délivré des criminels et les
attentats se répètent, nous demandons
la guérison d’un malade qui pourtant
ne guérira pas. Alors, de quelle puissance parlons-nous ? Nous projetons sur
Dieu nos idées d’une puissance qui ferait
plier le réel et
les autres selon
son humeur. Ce
Dieu tout-puissant n’existe
pas, ce n’est pas
le Dieu de la foi.
Notre Dieu
est celui qui
se révèle, non
en s’imposant
par des coups
d’éclat, mais
discrètement en celui qui le cherche.
Le prophète Élie le croyait dans le tremblement de terre, l’ouragan ou le tonnerre, et c’est dans le murmure d’une
brise légère qu’il le perçoit. Il est dans la
graine jetée en terre d’où germera l’épi.
Le Dieu tout-puissant c’est celui de la
vie triomphant de la mort au matin de
Pâques, celui qui accompagne l’homme
en lui proposant le chemin de vie qu’il
ouvre devant lui. « C’est la seule toute-puissance d’amour capable de tenir sa promesse
et de nous dévoiler des possibilités inédites
auxquelles nous n’arrivons pas à croire. »
(H.J. Gagey)
Prier ce n’est pas influencer Dieu, ni prétendre le faire changer, plier à nos désirs.
Prier c’est fréquenter Dieu pour entrer
dans un monde façonné par son amour.
Le souffle de solidarité et de prière qui
a suivi la mort tragique du P. Jacques
Hamel ne nous dit-il pas quelque chose
du Dieu tout-puissant qui agit là où on
aurait pu le croire absent. Sa puissance
donne toute sa mesure dans la faiblesse.
(2e lettre de Paul aux Corinthiens)
Claude Baudé
bMoïse à la cathédrale d’Auch. Les tables de la Loi annoncent déjà que Dieu est Père.
bDécouverte Jacques Fauré
LA CHAIRE DE L’ÉGLISE DE PESSAN
La chaire de Pessan a été réalisée en 1878
par Alphonse Bourret, sculpteur à Toulouse
et originaire de Lombez. Selon l’abbé
Gabent, curé de Pessan de 1868 à 1907,
ce serait une reproduction de l’ancienne
chaire, ce qui explique la mitre et la crosse
du père abbé de l’abbaye de Pessan d’avant
la Révolution. À voir aussi : les quatre panneaux qui représentent, de gauche à droite,
les instruments de la passion de Jésus, l’évocation de l’eucharistie (calice, ostensoir,
épis de blé et grappes de raisin), le pélican
nourrissant ses petits (symbole du Christ)
et les attributs des vertus de foi, charité et
bChaire de Pessan de style XVIIIe.
espérance. Chacune de ces représentations
(à l’exception du pélican) est équipée de rubans accrochés à un clou et reliant les divers éléments du panneau. Le repérage
attentif de ces clous réserve une surprise au visiteur.
- septembre-octobre 2016 - NUMÉRO 104
VIE DES PAROISSES • 9
Carnets de famille
Sainte-Fauste
Baptêmes
Lagraulas
• Sybille de Vathaire
• Paco Sotum
• Isaure Dusseaud
• Lilia Sarracanie
• Raphael Sautou
• Léonie Brazzalotto
• Noélie Brazzalotto
• Albin Navarro
• Célia Guirado
• Alban Casarin
• Manon Gaudet
• Anna Gilbert
• Samuel Touzelet-Garcia
• Léo-Paul Cahuzac
Mariages
• Anthony Lheritier
et Fleur Gonzales
Roques
• Pierre Bontempi et Angélique
Saint-Maxent-Casteran
Vic-Fezensac
• Laurent Parisotto
et Violaine Camurat
• Rémy Gaudet et Angélique Daste
• Laurent Geyres et Ludivine Lafitan
• Eléa Delpech-Fillos
• Emmy Delpech-Fillos
• Meg Lefevre
• Tess Bizet
Lupiac
Castillon-Debats
• Mathias Bizet et Céline Veron
• Jean Simonnot er Victoire
de la Fouchardiere
Marambat
• David Insa
et Emmanuelle Marcadet
• Justin Peres
• Félicie Peres
Sépultures
Lupiac
• Alban Labidalle, 85 ans
• Jean Lafite, 83 ans
Vic-Fezensac
Roquebrune
Lupiac
Justian
• Cédric Lasbats
et Marjorie Gaignard
Roquebrune
Vic-Fezensac
Preneron
Bazian
• Fernande Bouzigon, 98 ans
• Clara Camazzola, 89 ans
• Henriette Bouquillon, 92 ans
• Marie-Louise Jolivet, 95 ans
• Georges Bezian, 86 ans
• Serge Mondin, 88 ans
• Berthe Crespin, 92 ans
• Michel Bacquey, 73 ans
• Jean-Jacques Bacon, 64 ans
• Guy Saint-Paul, 92 ans
• Solange Barats, 86 ans
• Anna Saccavini, 93 ans
• Gisèle Boucault, 92 ans
• Marthe Arrazola, 88 ans
• Lucien Falcati, 77 ans
• Georgette Cahuzac, 88 ans
• Jean Bali, 94 ans
• Danielle Bouissou, 79 ans
• Angèle Lunardelli, 93 ans
Marambat
• Louis Rossi, 81 ans
• Solange Chenina, 72 ans
• Maëlie Folz
Saint-Pierrede-Barran-Jégun
Jégun
Castera-Verduzan
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Jégun
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Saint-Paul-de-Baïse
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Castera-Verduzan
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Peyrusse-Grande
• Andrée Duclos, 88 ans
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• Georges Salles, 78 ans
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• André Prechacq, 86 ans
Belmont
• Dominique Abeille, 87 ans
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Le Brouilh • Zdan Jean, 76 ans
• Ferlet Claude, 70 ans.
Castera-Verduzan
• Charles André, 83 ans.
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• Saint-Cric Corinne, 58 ans.
Jégun
• Descousse Fernand, 88 ans.
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Carillon de nos vallées
1 0 • VIE DES PAROISSES
Crise agricole
Le Gers retrouve ses canards
Après la crise de la grippe aviaire survenue au printemps, la filière
a été relancée à partir du 8 août. Un soulagement pour les petits
producteurs de foie gras représentant un secteur économique
emblématique de notre département. Pour le Carillon, Lilian
et son épouse Michelle, ont bien voulu répondre à nos questions.
- Pouvez-vous nous dire comment
cette période de près de 4 mois s’est
déroulée pour votre exploitation ?
- C’est la première fois depuis notre
installation, en 1990, que notre activité a été aussi réduite. Sans canards,
c’est-à-dire sans matière première, il
n’y a plus à faire : plus à abattre, plus à
découper, plus à cuisiner. Pour ces raisons, nous avons été dans l’obligation
de nous séparer de Martine qui a été
inscrite au chômage partiel.
Ensuite, nous avons procédé au nettoyage complet des locaux afin de réaliser le vide sanitaire. Heureusement,
pendant cette période, nous avons pu
continuer l’élevage des poulets, des
pintades et des lapins. Ce qui a permis
de maintenir sur l’exploitation une certaine activité.
b« Nous sommes heureux de retrouver
nos canards. »
- Avez-vous bénéficié d’aides
du département, de la région
ou de l’État ?
- Une aide forfaitaire de 1 000 euros
nous a été attribuée, aide qui ne nous a
pas encore été versée. Sur le plan départemental, le vote d’un million d’euros
de crédit pour un volet d’aide à la promotion notamment pour les marchés
flottants du sud-ouest (Gers, Lot-etGaronne et Tarn-et-Garonne) se déroulant actuellement à Paris et un volet
d’aide à l’investissement a été annoncé.
rité. En ce qui nous concerne, nous
attendons d’avoir passé la période des
fêtes de fin d’année avant d’entreprendre des travaux. Nous serons obligés
d’apporter des modifications à l’élevage en séparant les canards des autres
espèces de volailles, puis au gavage en
aménageant un sas de biosécurité. Il
faut noter que cela entraînera des coûts
supplémentaires qui influeront sur le
prix de revient. Nous devons ajouter
que nous avons été heureux et contents
de retrouver nos canards et nos clients
en leur disant qu’ils n’ont rien à craindre de cette crise !
- Avez-vous procédé à des
modifications de vos installations.
Salles d’élevage et de gavage ?
Avez-vous suivi une formation ?
- Nous avons dû suivre une formation
obligatoire pour les normes de biosécu-
Propos recueillis par J.A.
LA FOIRE AUX VINS ET EAUX-DE-VIE DE JÉGUN
« 32 » un chiffre cher au
département dont la foire aux vins
et eaux-de-vie gersois est devenue,
année après année, une véritable
institution. C’est pourquoi, la
32e édition n’a nul besoin d’être
présentée plus en détail. Les
nombreux visiteurs qui arpentent
les rues du village le deuxième
samedi du mois d’août sont des
convaincus et des fidèles de ce
rendez-vous estival. L’édition 2016
leur a apporté toutefois une petite
surprise car une seconde journée a
été ajoutée. Le dimanche 14 août
les promeneurs ont pu découvrir
outre les stands traditionnels
des vins et armagnacs, le porc
noir, les sorbets de fleurs, le
miel, les melons, le safran… Un
premier marché gourmand, ni
complètement indépendant,
ni dépendant de la foire aux
vins, a été consacré aux produits
bUn marché gourmand attendait les visiteurs.
uniquement gersois.
S.A.
DOMINIQUE
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VIE DES PAROISSES • 1 1
Journées mondiales de la jeunesse à Cracovie
« Une expérience
unique dans une vie »
Q
uoi de plus difficile de parler
de notre pèlerinage, de se que
l’on a ressenti… Nous voilà
tous partis (le père Christian, sœurs
Alexandra et Béatrix, Jérôme, Juliette,
Jérémy, Florian, Noé, Amandine, Jean
Côme, Paul, Camille, Claire, Odile et
moi-même) pour retrouver le groupe de
Tulle avec lequel nous ferons le voyage
jusqu’en Pologne.
La première semaine est passée très
vite. Nous avons fait de nombreux rassemblements et fait connaissance d’autres groupes : Australien, Lituanien et
Equatorien… Le pèlerinage vers le sanctuaire de Notre Dame de Czestochova
s’est déroulé dans une immense joie,
avec des prières et des louanges à Dieu.
La visite du Camp de Concentration
d’Auschwitz-Birkenau a été difficile.
Marcher dans ces lieux où il y eut tant
de morts, m’a fait durement penser
que la cruauté humaine n’avait pas de
limite. Il faut noter que TF1, réalisa un
reportage en nous suivant au cours de
cette visite.
La deuxième semaine a été plus que
formidable et s’est déroulée dans « l’esprit JMJ » qui régnait sur Cracovie à ce
moment-là. Pour ma première participation, j’en étais étonnée. Plus encore,
j’ai compris que tout le monde pratique
sa foi d’une manière différente mais que
nous sommes tous chrétiens et fiers de
l’être puisque nous sommes présents
bLa marche permet de rencontrer d’autres
jeunes en route pour Cracovie.
aux JMJ. Lors des messes, les grands
rassemblements étaient grandioses. Le
plus beau moment a été la venue du
Pape François. Savoir qu’il était là, pas
très loin de nous, à quelques mètres
puisque je pouvais le voir faisait naître
des émotions difficiles à décrire. Les JMJ
se ressentent et se vivent pour chacun
de nous différemment. Il faut ouvrir
nos cœurs. Selon mon point de vue, le
bilan de ces JMJ est plus que positif. Le
sens de l’accueil, l’immense générosité
et la gentillesse du peuple polonais m’a
marqué.
C’est bien ce que ces JMJ m’ont apporté
d’essentiel : une prise de conscience,
une rencontre avec Dieu et aussi la certitude que j’étais chrétienne et que je
voulais avancer en tant que telle dans
la vie. Je n’attends qu’une seule chose :
pouvoir me rendre au Panama en 2019,
pour revivre une aventure humaine et
religieuse de cette force.
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Que souhaiter
de plus,
en cette
année de la
miséricorde,
qu’un
pèlerinage
à Paray le
Monial, la cité
du cœur de
Jésus ?
C’est ce qu’ont
pu réaliser
quelques
paroissiens
de Vic et de
Jégun. Temps forts de pardon, de
larmes, de chants, de louange,
d’enseignements, de témoignages,
d’adoration, avec le Saint
Sacrement exposé toute la journée
sur le site, et en continu dans La
Chapelle des apparitions à sainte
Marguerite Marie Alacoque. Le
samedi fut consacré aux malades, et
le Seigneur, en son Saint Sacrement,
est venu visiter et bénir chacun des
3 000 pèlerins présents. Au terme
de la démarche jubilaire, chacun
pouvait, dans une chapelle du
cœur de Jésus, déposer un ruban,
nominatif ou non, pour confier à
Jésus une personne, une intention
ou une paroisse. Enfin, les quatre
jours se sont déroulés sous le
regard miséricordieux de Jésus en
bon Samaritain, une mosaïque de
six mètres de haut, qui rappelait
le sens de cette année jubilaire.
Nous sommes revenues avec le
cœur rechargé de grâces pour toute
une année… jusqu’au prochain
pèlerinage.
Aurore
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1 2 • HORAIRES DE MESSES
Paroisse Sainte-Fauste
Novembre
Dimanche 13 novembre
• 9 h 00 Belmont
• 10 h 30 Vic-Fezensac
Lundi 31 octobre
• 17 h 00 Justian
Samedi 19 novembre
Mardi 1  novembre
er
• 17 h 00 Bazian
• 10 h 30 Vic-Fezensac
• 16 h 00 Montgaillard
Dimanche 20 novembre
• 10 h 30 Vic-Fezensac
• 15 h 00 Auch
(Fermeture Porte Sainte)
Mercredi 2 novembre
• 10 h 30 Vic-Fezensac
Samedi 5 novembre
• 17 h 00 Marambat
• 10 h 30 Vic-Fezensac
Dimanche 4 décembre
• 10 h 30 Vic-Fezensac
Jeudi 8 décembre
Samedi 10 décembre • 17 h 00 Tudelle
Dimanche 11 décembre
Dimanche 27 novembre
Samedi 17 décembre • 10 h 30 Vic-Fezensac (Célébration)
• 11 h 00 Lupiac
Les prières seront animées
par des laïcs, répondants
des villages, dans les églises
ou les cimetières.
30 octobre
• 10 h 30 Pléhaut
• 9 h 00 Cazaux d’Angles
• 10 h 30 Vic-Fezensac
• 9 h 00 Peyrusse-Vieille
• 10 h 30 Vic-Fezensac
Vendredi 11 novembre
Décembre
Samedi 26 novembre
• 17 h 00 Riguepeu
Dimanche 6 novembre
Prières aux cimetières
• 17 h 00 Vic-Fezensac (Carol’s)
Dimanche 18 décembre
• 10 h 30 Vic-Fezensac
• 15 h : Pujos, Cahuzère
1er novembre
• 14 h : Tabaux
• 14 h 30 : Las, Cazaux d’Anglès
• 15 h : Bazian, Ardens, Lupiac,
Roques, Belmont, Callian
• 15 h 30 : Tudelle, Préneron
• 16 h : Roquebrune
• 16 h 30 : Rozès
• 17 h : Riguepeu
• 15 h 30 : Préneron
2 novembre
• 16 h : Miran
Samedi 12 novembre
• 17 h 00 Préneron
Paroisse Saint-Pierre-de-Barran-Jégun
Novembre
Décembre
Mardi 1  novembre
Dimanche 4 décembre
• 9 h 00 Castéra-Verduzan
• 10 h 30 Biran
• 10 h 30 Barran
Mercredi 2 novembre
Jeudi 8 décembre
• 10 h 30 Lavardens
er
• 9 h 00 Castéra-Verduzan
• 10 h 30 Barran
• 10 h 30 Jégun
Dimanche 11 décembre
Dimanche 18 décembre
• 10 h 30 Pléhaut
Dimanche 6 novembre
• 9 h 00 Peyrusse-Massas
• 10 h 30 Larroque
Vendredi 11 novembre
• 11 h 00 Biran (Célébration)
Dimanche 13 novembre
• 10 h 30 Jégun
Dimanche 20 novembre
• 9 h 00 Le Brouilh
• 10 h 30 Saint-Lary
• 15 h 00 Auch (Fermeture Porte Sainte)
Dimanche 27 novembre
• 10 h 30 Saint-Jean-Poutge
Prières aux cimetières
Les prières seront animées par des laïcs répondants des villages,
dans les églises ou les cimetières.
Dimanche 30 octobre
• 11 h 45 : Antras
• 15 h 00 : Saint-Jean-de-Bazillac, Biran
• 16 h 00 : Saint-Jean-Poutge, Cézan
Mardi 1er novembre
Mercredi 2 novembre
• 10 h 30 : Castéra-Verduzan
Castillon-Massas Bonas
• 11 h 00 : Saint-Lary, Jégun (Saint Michel)
• 11 h 30 : Jégun (Lézian)
• 11 h 45 : Saint-Paul-de-Baïse
Le Brouilh, Monbert
• 14 h 30 : Pléhaut
• 11 h 50 : Jégun
• 12 h 10 : Sainte-Marie
• 12 h 30 : Lavardens
Dimanche 6 novembre
• 10 h 00 : Peyrusse-Massas
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Carillon de nos vallées
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