Centre de loisirs des jeunes (CLJ)
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Centre de loisirs des jeunes (CLJ)
CENTRE DE LOISIRS DES JEUNES DE LA POLICE NATIONALE − Les Centres de Loisirs des Jeunes (CLJ) gérés par la sécurité publique sont l’un des dispositifs de la police nationale concourant à la prévention de la délinquance chez les jeunes. Ils contribuent à l’amélioration de la relation police-jeunes. TEXTES DE REFERENCE − Les textes fixant les règles de fonctionnement des CLJ sont ceux visant le régime des associations de type « Loi 1901 ». DEFINITION ET OBJECTIFS − Créés en 1962 sur une initiative de la municipalité de DINARD (35) et de l’autorité de la police nationale locale pour éviter le désœuvrement des jeunes sur les sites balnéaires, les CLJ se sont progressivement implantés dans les quartiers sensibles et les zones fortement urbanisées des grandes agglomérations. Ils ont vocation à prévenir la délinquance des jeunes en contribuant à l’éducation à la citoyenneté, à l’apprentissage des règles, au respect de l’autre au travers des exigences de la vie en groupe et des activités individuelles ou collectives. Pour y parvenir, les CLJ poursuivent les objectifs assignés par l’Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des chances (ACSE) : éviter l’oisiveté des jeunes issus de milieux défavorisés favoriser la mixité et la diversité sociale et culturelle pour aider à l’intégration contribuer à l’éducation, à l’insertion et à la structuration sociale des jeunes en difficulté développer les relations police/jeunes pour valoriser l’image de l’institution et ainsi prévenir la délinquance PUBLIC CONCERNE − Les CLJ s’adressent à des jeunes âgés de 9 à 17 ans qui sont pour la plupart d’entre eux issus de milieux défavorisés dans les quartiers sensibles des zones fortement urbanisées. Nombreuses sont les structures qui accueillent les jeunes tout au long de l’année, les mercredis et samedis et à chaque période de vacances scolaires.. − Certains CLJ peuvent également être amenés à mettre en œuvre des dispositifs d’accueil de jeunes faisant l’objet d’une exclusion temporaire du système scolaire. De même, dans le cadre du partenariat avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) certains centres accueillent éducateurs et jeunes au sein de leur structure et les associent aux activités proposées. L’ensemble de ces actions s’inscrit dans le champ de la prévention, participe d’une meilleure image de l’institution policière. PORTEURS − Ces structures sont gérées par la sécurité publique et répondent à la réglementation des associations de type loi 1901. Elles s’inscrivent dans une démarche globale de prévention de la délinquance, d’éducation à la citoyenneté et d’insertion sociale et professionnelle. Souvent implantées au cœur des quartiers difficiles ou sur des sites très fréquentés par les jeunes, elles sont très impliquées dans les partenariats locaux avec diverses institutions. DESCRIPTIF − Les activités proposées au sein de ces structures sont à dominante sportive, mais aussi ludique, manuelle ou culturelle et s’inscrivent dans la volonté de développer le sens civique des jeunes et leurs compétences psycho-sociales ». Ils y apprennent notamment les règles de sécurité routière par l’initiation à la pratique de la moto (passage du Brevet de Sécurité Routière (BSR)), ils sont confrontés aux exigences de la vie en communauté, à la réalisation et à la gestion des tâches quotidiennes dans le cadre des mini-camps ou chantiers de jeunes, à la découverte et au respect d’un environnement soumis à des impératifs de sécurité et à l’acquisition d’une technicité lors des activités nautiques. Les activités menées dans les CLJ contribuent pleinement au développement des compétences de chaque jeune par l’obtention de diplômes (formation aux premiers secours, Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur, permis AM), par la valorisation de l’effort et la découverte de pratiques professionnelles au travers des chantiers jeunes, la mise en pratique du respect de l’autre et de l’esprit d’équipe grâce aux rencontres sportives, la participation à des travaux d’utilité sociale tels que la lutte contre les feux de forêts, le nettoyage du littoral. Initiés aux nouvelles technologies, ils sont sensibilisés aux dangers que recouvre l’utilisation d’internet et des réseaux sociaux. Dans une démarche d’éducation à la santé, ils sont informés des conduites à risques liées à la consommation des drogues et des addictions aux sens large. Enfin, l’éducation à la citoyenneté est favorisée lors des activités quotidiennes et lors de sorties pédagogiques sur les lieux de mémoire et de commémoration (Oradour sur Glane…). MODE D’ENTREE − L’inscription au centre de loisirs des jeunes de la police nationale repose sur le principe du règlement d’une cotisation annuelle, assumée par les familles et donnant un droit d’entrée aux activités. En revanche, pour la participation à des sorties particulières ou des séjours en mini-camps, une contribution supplémentaire est requise. ENCADREMENT − − Les personnels dirigeant, encadrant et animant les CLJ sont des policiers, des réservistes, des adjoints de sécurité. Des animateurs extérieurs peuvent renforcer l’équipe d’animation. Pour répondre à la réglementation en vigueur imposée par le Ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative, ces personnels doivent posséder des qualifications dans le domaine de l’animation. Pour diriger un CLJ, le Brevet d’Aptitude aux Fonctions de directeur est de rigueur (BAFD) et le Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur (BAFA) est la qualification minimum pour encadrer une activité. Toutefois, certaines activités sportives pour lesquelles une technicité spécifique est requise nécessitent des qualifications supplémentaires (tir à l’arc, canoë-kayac, escalade, voile, V.T.T, brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA), brevet de secourisme, etc... Les taux d’encadrement dans un accueil de loisirs sans hébergement répondent aux exigences légales. PARTENARIATS − Les CLJ sont très impliqués dans les partenariats locaux (mairies, CCAS, Conseil Général, éducation nationale, clubs sportifs et culturels, associations de quartiers, pompiers, police municipale, bailleurs, CAF, PJJ et SPIP, CAT, office national des forêts…). FINANCEMENT − Ces structures sont financées par les subventions « politique de la ville » (fonds ACSE/CGET VVV), le FIPD, les contributions des partenaires (municipalités, Conseil Général, CAF) et les cotisations individuelles.