Relève en entreprise — planifier la réussite
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Relève en entreprise — planifier la réussite
Perspectives d’affaires Relève en entreprise — planifier la réussite Lawrence Barns, chef de la direction de l’Association canadienne des entreprises familiales, a été témoin de plusieurs réussites en matière de relève en entreprise, mais aussi de plusieurs débâcles. « Je connais des dizaines d’entreprises qui se sont transmises de génération en génération sans problème, dit-il. Et aussi des situations où, par exemple, à la suite d’une maladie soudaine, c’est le testament qui a révélé au successeur qu’il avait été choisi pour prendre la relève. » La différence entre les deux : un solide plan de relève. Selon M. Barns, étant donné les enjeux, qui comprennent notamment des questions d’héritage, l’avenir de l’entreprise et la capacité du propriétaire de subvenir à ses besoins financiers après avoir quitté l’entreprise, rien n’est plus important que d’avoir un bon plan de sortie. Malgré cela, d’après un sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, 71 % des entreprises familiales et 61 % des entreprises non familiales n’ont pas de plan de relève. Pour celles qui en ont un, il s’agit dans la majorité des cas d’un plan non officiel, souvent non écrit et rarement divulgué au successeur. Comme un propriétaire sur quatre envisage de quitter son entreprise dans les cinq prochaines années, les probabilités d’échec de la relève sont remarquablement élevées. Cinq ans, c’est également le temps minimum requis, selon la plupart des experts, pour établir une bonne stratégie de sortie et mettre tous les morceaux en place. « Il y a beaucoup de choses à planifier, affirme Nadia Ceciliot, directrice nationale, Stratégies clientèle à RBC Banque Royale. De quelle façon transmettrez-vous vos responsabilités de gestion courante ? Comment et à qui transférerez-vous la propriété de l’entreprise ? Un élément tout aussi important à considérer est votre propre transition sur le plan personnel, soit ce que vous prévoyez pour votre nouvelle vie et les revenus dont vous aurez besoin pour y arriver. » Mme Ceciliot recommande fortement de former un groupe consultatif pour vous aider à traiter les questions les plus complexes. Par exemple, il peut s’agir de déterminer la valeur de votre entreprise et la façon d’augmenter cette valeur, de décider s’il faut léguer l’entreprise à un membre de la famille ou la vendre à un partenaire, à un groupe d’employés ou à un acheteur externe, ou encore d’aborder les différentes façons de financer une acquisition. Mme Ceciliot soutient que la constitution d’un groupe consultatif dépend de la nature et de la complexité de votre entreprise. « De toute évidence, votre comptable est important, puisqu’il connaît votre entreprise de près. Parmi les autres candidats, on peut retrouver un avocat, en particulier s’il est spécialisé en planification de la relève. Votre directeur de comptes commerciaux peut vous aider en vous fournissant des renseignements sur le marché et les options de financement. Un planificateur financier ou un gestionnaire de patrimoine peut vous aider à évaluer vos besoins personnels après votre sortie de l’entreprise. Enfin, il peut être utile d’inclure un membre de votre équipe de direction. Il pourra contribuer à adoucir la transition vers la nouvelle structure de propriété et à favoriser l’acceptation et l’engagement des employés. » difficultés, comme les conditions du marché qui compromettent le plan, affirme M. Barns, si tous les acteurs clés sont mis au courant du déroulement des événements et de la prise de nouvelles décisions, le plan a beaucoup plus de chances de réussir. S’il s’agit d’une relève familiale, il est également important de faire appel à un médiateur pour entreprise familiale, surtout si la situation concerne à la fois des enfants au sein de l’entreprise et à l’extérieur. « Si j’ai appris une chose, dit M. Barns, c’est que le meilleur plan de relève et les meilleurs conseils s’effondreront si vous ne vous occupez pas des relations entre les membres de la famille. » En outre, toujours selon M. Barns, chaque plan sera inévitablement appelé à surmonter des obstacles. « La probabilité d’une correspondance parfaite entre ce qu’on a planifié et ce qui arrive réellement, sans qu’aucun imprévu survienne entre les deux, est plutôt mince. Si vous n’avez pas de plan, les circonstances auront le dessus. Mais si vous avez un plan, vous serez en mesure de réagir de manière à la fois rapide et logique. Et cela, conclut-il, n’est que le signe d’une bonne gestion d’entreprise. » La communication est également essentielle à la réussite de la transition. « Même si vous vous heurtez à des Pour obtenir des ressources et des conseils utiles qui vous permettront d’atteindre vos objectifs d’affaires, rendez-vous au www.rbc.com/conseilsalentreprise. Ce document est présenté uniquement à des fins d’information et n’est pas conçu pour fournir des conseils précis. Veuillez consulter votre conseiller personnel avant de mettre en place une stratégie. ® Marques déposées de la Banque Royale du Canada. RBC et Banque Royale sont des marques déposées de la Banque Royale du Canada. VPS55192 33119 (11/2009)