Mars - AGEP

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Mars - AGEP
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Édition Non-Provocante!
Maxime Morasse
Rédacteur en chef
Nicolas Gendron
Rédacteur post-senior
Étienne Dauphin
Rédacteur senior
Maxime Huard
Rédacteur junior
Mot de Charlie Sheen
D’uh...Winning!
Perdants, perdantes, bonsoir.
Si vous vous demandez pourquoi Maxime a fait appel à mon être supérieur pour écrire son éditorial, c’est simplement car il sentait que l’édition de Mars se situait légèrement sous ses critères de publication. En effet, la participation pour cette édition n’est pas gagnante (comme moi). Maxime pense que
vous méritez le top du top. Par conséquent, il a réalisé qu’il n’avait pas mon sang de tigre ou mon ADN
d’Adonis et il m’a laissé sa place. [NDLR: Calme-toi Sheen, tu es la seule personne plus excentrique que
moi sur Terre, et je ne me claque pas des lignes de 7 grammes].
Parlons de quelque chose de plus intéressant: moi. Suite à mon renvoi par CBS, je fais des oeuvres
de charité comme écrire dans l’Impharmation. Je me sens dans cette zone gagnante où tout ce que je fais
est adoré du public. En croisant les bras, je prends toutes les cannettes que les détraqueurs m’envoient et
je les transforme en or. That’s how I roll bro. Mettez-vous dans ma tête un instant et vous risquez de mourir,
il y a trop de choses qui s’y passent. Personne ne nous enseigne comment gérer les victoires. On vous
répète seulement: si tu échoues, essaie encore, et si tu échoues encore, n’abandonne jamais. On prend
pour acquis qu’on échoue au premier essai. Il y a des millions de livres qui vont vous dire comment ne
jamais abandonner, mais il n’y en a aucun, destiné à moi, qui vous indique quoi faire quand vous gagnez
toujours. Winning.
Je suis un F-18, j’utilise mon propre carburant, le Charlie Sheen. Vous ne pouvez pas me comprendre. N’essayez même pas de me suivre, vous ne survivrez pas. Mourir, c’est perdant, et on ne perd pas
quand on gagne toujours. J’ai longtemps agi comme si j’étais une personne normale. La vérité, c’est que
je suis une rockstar qui vient de Mars. Je suis tellement impossible à suivre, que c’est Slash qui m’a conseillé
d’aller en detox. Je ne crois pas en leur méthode, ils ont un faible taux de succès. Je crois seulement en la
méthode Charlie Sheen, succès garantis à 100%. Winning.
Je n’ai seulement qu’une vitesse: GO! Peut-être avez-vous l’impression que je suis
un bipolaire... en fait je suis un bi-gagnant, je gagne ici et je gagne là. Sur ces mots
de ma magnifique personne, je vous souhaite une bonne lecture. Winning. [NDLR: Ceci
n’est pas un vrai texte de Charlie Sheen (d’uh), seulement un rassemblement des mes
citations favorites de ce charmant acteur surpayé et égomaniaque. Aussi, j’aimerais
mentionner la maigre participation au journal ce mois-ci, et l’anorexie qui en découle.
Néanmoins, je dois vous avertir que cette édition contient la meilleure blague de
pharmacie à vie! Je vous invite donc de rester à l’affût pour ne pas littéralement mourrir de rire.. Sur ce, bonne lecture, amusez-vous bien et écrivez un texte pour l’édition
d’Avril].
Que se passe-t-il le 7 Avril?
Par Thiéry Clinchamps-Lortie (1ère année)
Eh oui! Je vois que la réponse était au bout de
vos lèvres : c’est la Journée mondiale de la Santé.
Bon, je vous vois déjà en train de me dire qu’il y
a des journées pour tout : Journée mondiale du
Braille, des zones humides (grrr), du scoutisme, des
gauchers et, sans oublier, celle des unijambistes funambules moyen-orientaux… Mais sachez chers
étudiants en pharmacie que la Journée mondiale
de la santé vous concerne plus que tout, car elle
porte cette année sur la résistance aux antimicrobiens. Je vois que vous voulez me dire que ça
pourrait bien se tenir à la pleine lune en mars, plutôt
que le 7 avril… Mais non, il y a une bonne raison
pourquoi on tient cette journée le 7 avril : l’OMS
fête en même temps ses 63 ans.
La pharmacorésistance est un phénomène
fort complexe et en constant changement. À vrai dire, le comité PharmaSII a eu beau chercher un peu
partout pour trouver un conférencier qui aurait pu nous entretenir sur cette thématique, mais ils se sont tous
défilés… C’est pour cette raison que le comité s’est tourné vers moi! En tant que naïf première année, je
ne crois pas que je puisse en montrer à qui que ce soit… Je peux tout de même vous rappeler que les
infections représentent la première cause de mortalité mondiale et que ça doit rester une préoccupation
de tous les moments. La pharmacorésistance est un phénomène qui coûte cher à notre système de santé
et tue des patients.
Pour comprendre la résistance aux antimicrobiens, il faut se référer à Darwin… La sélection naturelle ne s’applique pas qu’aux animaux, elle s’applique aussi aux microbes. Un antimicrobien applique
une pression sélective et ne garde que les « meilleurs » microbes. Les « meilleurs » sont ceux qui dénaturent ou pompent un médicament à l’extérieur de la cellule, ceux qui dénaturent les sites d’actions des
médicaments et ceux qui sont imperméables aux médicaments. À vrai dire, si on ne veut pas qu’il y ait de
développement de résistance, il s’agit de tuer tous les microbes jusqu’au dernier! Pour arriver à cette fin,
il faut être certain que le microbe est sensible au médicament prescrit et insister pour que les patients
finissent leurs traitements. Il faut éviter les antimicrobiens larges spectres qui sélectionnent les « meilleurs »
microbes de plusieurs espèces.
À part de ces grandes lignes, je ne saurais pas vous conseiller bien davantage… Rappelez-vous
vos différents professeurs de microbiologie qui vous ont tous parlé avec haine de Staphylococcus aureus
et faites en sorte qu’ils n’aient pas parlé pour rien.
The 4 Gentlemen Vs Atlantic City
Par Maxime L
“ ’artiste” Morasse (3ième)
Nous sommes comme les 4 Fantastiques, excepté que nous jouons au Casino. C’était d’ailleurs notre objectif tant attendu de se rendre aux États-Unis, plus précisément à Atlantic City, New Jersey Shore pour la semaine
de lache. Je ne vous compterai pas de menteries, nous n’avons pas joué au poker, mais nous avons vécu un voyage
rempli d’évènements inoubliables, dont j’écris le résumé ici. Les protagonistes sont Nicolas De La Bruère (Hall
Of Famer de l’Impharmation), Jean-Philippe Bergeron, Daniel Gélinas et moi-même. Par souci de confidentialité,
certains évènements cocasses cités dans les prochaines lignes arriveront de façon anonyme. Voici la fabuleuse
histoire, tintée par Charlie Sheen, du Winning Quatuor à Atlantic City.
6 Am Samedi : Nous sommes tous réunis pour le départ, dans l’aube d’une grande tempête que nous aurons
tous la chance d’éviter. Nic était légèrement plus somnolent que la moyenne d’entre nous, tous excités de partir.
Accompagné d’une grappe de bananes qui se révèlera inutile et nauséabonde, Nic sommeillait sur le siège arrière
alors que Jp prenait la barre. J’étais le copilote officiel alors que Dan était l’expert de contenu. Nous bravons les
premiers des 50 cm de neige qui allaient tomber sur la ville. Premier arrêt : le Madrid. Objectif : déjeuner. Nous
rencontrons une personne au dialecte exotique, une serveuse barricadée derrière des panneaux « anti agresseurs
sexuels » et notre ami Zoltar (voir Dude, where’s my car). À la manière d’un Tarantino, nous prenons le même
repas et nous avons une discussion sketch. C’est inintéressant, je sais mais c’est un moment crucial du voyage
puisque nous nous dotons de notre fameux jeu de cartes Summum Québec qui deviendra un running gag. Nous
choisissons rapidement notre carte chanceuse avec notre fille chanceuse. Notez que deux d’entre nous partageait
la même fille, gross.
Nous continuons notre route, jusqu’aux douanes… je veux
dire le duty-free shop. Pas avoir eu d’examen style Soins 5-6+Recap, j’aurais fait une épicerie. Mes Scotchs préférés étaient à des
prix intéressants (pour une fois). Nous faisons nos provisions (et
Nic s’achète un oreiller). Nous sommes devant le douanier et, lisez
bien, vous n’y croirez pas. Nous remettons nos passeports/permis +.
Le douanier nous regarde avec un air suspect, et nous exhibons nous
plus grands sourires d’enfants excités. Le douanier nous tend un 50$
US qui avait été oublié dans un passeport en disant : I don’t need to
be bribed Canadians, open the trunk please. Notre sourire disparaît,
on est dans marde. Heureusement, nous nous évitons la fouille complète, mais un douanier moins sympathique aurait pu trouver cela
beaucoup plus suspect. On éclate de rire alors que nous roulons nos
premiers milles sur les terres américaines. Welcome To The United
States of Winning!
4 gars, 120 oz, 3 jours.
Le voyage d’auto est plutôt long, mais c’est un
mal nécessaire. Alors que Nic nous déblatérait son délire durant son sommeil (Y fait chaud… j’ai soèf… on
est beeeen), nous jouons à Devine la Personnalité. Je
ne révèlerai pas les meilleurs noms de mes coéquipiers,
mais dites vous que si l’indice est : son nom est une unité de mesure que vous n’avez
probablement jamais entendu
parler, c’est que nous avons
joué longtemps (et ça fait très
hipster). Nous voulions que
notre premier repas aux ÉtatsUnis soit mémorable (mais
pas mémorable comme le
dernier repas de Jésus, avec
la trahison et l’assassinat sur
une croix). Nous choisissons
le Taco Bell comme l’endroit
qui allait s’inscrire dans nos
mémoires. Nous étions survoltés, malheureusement, le
repas était magnifiquement
ordinaire. Maux de ventre,
gaz et RGO suivirent. Mention spéciale à l’enfant qui se
traînait un peu les pieds à la
sortie du Taco Bell et dont la
mère a crié : You’re too slow, go find another family!
500 Km plus tard, nous sommes devant l’allée
du Trump Taj Mahal. Lumières scintillantes, voitures
de luxe, valets, et pizzas (qui nous faisaient baver, nous
étions affamés). C’est ça les États-Unis. C’est aussi les
4 boutiques Cash 4 Gold, le bâtiment brûlé et les appartements en décomposition de l’autre côté de la rue,
mais pour des fins de divertissement, je n’en parlerai
pas plus longtemps. Nous occupons une chambre au
94ième d’une tour de 95 étages (avec, mystérieusement, 50 étages inaccessibles). Nous nous installons,
exténués de nos 11h de route. Rapidement, nous ouvrons une bouteille de champagne pour l’évènement.
Affamés nous voulons manger dans un bon restaurant
avant de faire fortune au Casino du Trump Taj Mahal.
Nous mangeons (très bien d’ailleurs) au Ruby Tuesday. Un peu comme un mélange de Cage Aux Sports
et Scores, en un peu plus abordable. À cet endroit, je
raconte (je prends le blâme, je ne voudrais pas qu’un de
mes coéquipiers soit inculpé pour mon idiotie) l’histoire
la moins intéressante du monde.
- So I was at the ATM machine, and I asked for a hundred dollars. But guess what! I recieved a hundred dollars… BUT IN ONE BILL!
-Yeah… so?
-Max, c’est l’histoire avec le moins bon punch que j’ai
entendu de ma vie.
Plus tard, j’aurais aussi
dit ce que l’histoire retiendra comme étant « It’s
not good, I’m skinny ».
J’aurais beau me défendre,
l’histoire est écrite.
C’est l’heure de gagner!
Jp et moi ouvrons la machine et allons aux fameuses « Loosest slots of Atlantic City ». Il s’agit bien sûr
de machines, malgré la
pub étrangement formulée.
Rapidement comme ça, je
vous dirais que c’était le
40$ de moins bien investi
de ma vie. Tout n’est pas
perdu, car le samedi soir,
des danseuses circulent
dans les rangées pour nous remonter le moral. Winning,
comme on dit par là-bas.
Le lendemain, nous nous réveillons lentement
avant d’aller manger quelque part. Applebee’s sera
notre destination. Il s’agissait d’une ambiance très
agréable et de la bonne nourriture. En compagnie d’un
poster géant d’Hilary Duff adolescente, nous dégustons notre 3ième repas américain avec une bière légère. Évidemment nous avons soulevé la question : Si
la bière américaine est moins forte que la notre, leur
Light contient combien d’alcool? Nous n’avons jamais
demandé, seulement spéculé. Vous voyez encore une
fois une trame Tarantino, nous sommes comme ça, les
quatre Gentlemen [NDLR: Étienne Dauphin commente
qu’il s’agit d’un mythe que la bière américaine est plus
faible en alcool, les % sont souvent les mêmes]. En
après-midi, chacun s’occupe à sa manière. Nic et moi,
et j’oserais nommer notre duo « The Winning Rockstars From Mars », nous nous attaquons aux arcades.
Nous décidons que, coûte que coûte, nous terminons
House Of The Dead IV. J’incarne l’agent James Taylor et Nic, la sexy Kate Green. Alors que nous frayons
notre chemin dans une horde de zombies affamés de notre cerveau. Nous étions envahis par la trame scénaristique
magnifiquement développée (not) du jeu, et nous avons terrassé tous les défis sur notre chemin. L’histoire se termine avec un Blackberry magique qui fait disparaître tout le monde. Nic a même inscrit un high score! Nous ne
pouvons attendre avant de rencontrer la borne d’arcade House Of The Dead V. Winning.
Pour le souper, nous choisissons la fameuse
chaîne House Of Blues. Comme cette partie de
l’histoire sera couverte dans l’article Vomis Ta Ville,
je passe rapidement. Pour des raisons évidentes, le casino n’a pas fait partie de notre soirée, excepté pour
Nic et Dan qui ont perdu aussi rapidement que Jp et
moi la veille…
Après une nuit remplie de malaises gastriques
et vomissements, nous nous réveillons pour la journée
3 de notre périple. J’aimerais émettre un commentaire ici que je ne pourrais jamais émettre ailleurs. Il
découle de plusieurs observations et vient d’une hyFail Jp, ton Z est à l’envers.
pothèse que j’entretiens depuis quelques années : l’alcool est un remède pour beaucoup de malaises, à dose
intelligente. Nouvelle addition à l’étude : les maux de ventre est une contre-indication quasi-absolue. C’était la
parcelle éducative de mon article. Notez bien que l’expression « dose intelligente » signifie que vous ne devriez
pas dire cela à personne, parce que personne n’est intelligent en ce qui concerne l’alcool, moi le premier. Vous
êtes responsable de vos propres expériences. Bonne chance. Whisky in the morning : welcome to Atlantic City.
Après une bonne marche sur le Boardwalk (où nous avons rencontré Zoltar, encore), nous savions que ce
soir était le grand soir. Nous soupons au Hard Rock Cafe, élégant symbole de notre weekend, et nous enfilons nos
plus beaux habits. Ce soir, nous gagnons. Nic et mois nous assoyons à une table de poker des Caraïbes, demandant un niveau de concentration correspondant à notre niveau d’alcoolémie. Cinq cartes en main, une mise. Si j’ai
un meilleur jeu que le croupier, j’empoche. Nous commençons lentement à jouer. Notre gambler intérieur est ravi
de tout ce qui se passe. 1h30 plus tard, notre butin s’affaiblit. Alors que nous roulions sur nos derniers jetons, je
frappe un coup de chance. Subtilité du jeu : si vous obtenez une main pleine en montant, vous obtenez un montant
arbitraire. Je prends mes cinq cartes et je vois cinq cœurs qui s’alignent devant moi. De mon plus grand calme, je
marmonne :
-Hey Nic, je capote, j’ai une flush.
-Tu me niaises?
-Non man, j’ai une fucking flush.
La croupière ouvre son jeu, un paire de valet. Les
deux joueurs devant moi perdent leur mise. Elle prend mes
cartes et elle ouvre. Elle pousse une petite exclamation et
appelle le type que j’ai plus tard nommé le Maître des Clefs.
Il ouvre quelle chose avec une clef, et la vieille crache le
cash : 150$ dans ma face. Je souhaite une bonne soirée à
mes partenaires de jeu et je retraite à ma chambre, en passant par « Go » et en réclamant 150$. Mention spéciale à
Christian le « Misdealer » qui s’est pris 6 cartes à sa première main et qui a fait perdre une excellente main à Nic.
Mention spéciale aussi à la négligée de notre jeu de cartes
Summum, Miss Cœur. Je t’apprécie malgré tout, n’écoute
pas ce que les autres disent.
Dur retour à la réalité, alors que nous réalisons que 10 à 12h heures de route nous attendent. Nous emballons tranquillement nos choses avec un café StarBucks à la main. Nous serions bien restés un mois ou deux,
voire toute une année de plus, mais pour des raisons de soins pharmaceutiques et de santé générale, nous devions
repartir. Atlantic City nous laissait sur ces dernières sages paroles qui restèrent ancrées dans nos mémoires (sous
forme de chanson pognée dans la tête) :
Nothin’ wrong with goin’ all night long
Tough to put the brakes on,
Doesn’t matter when you’d rather
Get up, and go out
Me and all my friends
We drink up, We fall down
And then we do it all again
Réflexion faite, je ne peux penser à une meilleure chanson
pour clore ce voyage. Québec m’accueillait avec sa neige,
son froid et le 50cm de neige et de glace qui couvrait ma
voiture. Elle scintillait dans son Trump Taj Mahal hivernal et
je savais que, tout comme moi à Atlantic City, cela prendrait
1h30 avant qu’elle puisse décoller.
C’est ainsi que se termine notre fameux périple. Un merci à mes coéquipiers Dan « Pokerface » et Nic « La
Mitraille » pour avoir embarqué dans ce voyage et spécialement à Jp « BOSS » pour l’organisation et le transport.
Certains faits ont inévitablement été oubliés lors de l’écriture mais une chose est certaine : c’était l’étape 1.
Étape 2 : Las Vegas.
Vomis Ta VIlle
Par Maxime Morasse (3ième)
En régurgitation: House Of Blues, Atlantic City
C’était un dimanche soir normal à Atlantic City :
les pauvres s’appauvrissaient, les riches s’enrichissaient
et les touristes dépensaient. Afin de vivre une expérience culinaire inspirée de la Louisiane et de sa culture
cajun, nous nous rendons au House Of Blues, dans le
Showboat Resort. Nous avons tous vécu une soirée
de douleur inoubliable, merci à cette franchise que je
croyais respectueuse.
À première vue, l’ambiance est très agréable.
Une grande pièce chaleureuse et bien décorée nous accueille, et le menu semble très complet et surtout, intéressant pour nos estomacs affamés. Au 2ième étage, on
y trouve une salle de spectacle qui a fait la renommée
de la chaîne. On y voyait la signature notamment des
White Stripes, Aretha Franklin, The Black Eyed Peas
et j’en passe. Bref, une ambiance parfaite pour un jeune
rockeur à l’âme bluesy comme moi. Nous nous assoyons, le cauchemar peut enfin commencer.
Deux d’entre nous prennent des entrées. Honnêtement, la sélection est bonne, crevettes voodoo
(peut-être aurions-nous dû prendre cette menace au
sérieux…), ailes buffalo, fondue parmesan, etc. Tout
cela avait l’air appétissant, mais la dégringole commence. D’abord, la serveuse est bête, semble sortir de
prison et est habillée comme je m’habille quand je sais
que je ne verrai personne cette journée-là. Je m’habille
plus propre qu’elle lorsque je suis en présence de mon
chat. Bref vous avez une idée. Les entrées sont ok, sans
être exceptionnelles. Ensuite pour le repas principal,
notre choix s’abat sur les baby-back ribs (repas TRÈS
récurrent dans notre voyage), le Jambalaya Créole et le
Rib Eye Steak.
L’alcool est hors de prix et le choix manque,
comparé à notre réserve impressionnante qui nous attend au 94ième étage (Note, selon le site, le choix
est bon, notre serveuse nous a donc mal expliqué nos
choix). Tout de même, nous nous prêtons au jeu et commandons une Budweiser (Viva America). Si vous ne
savez pas ce qu’est une Jambalaya, c’est un « moton »
avec du riz, du poulet et des crevettes mal cuites dans
le cas présent. Ce n’était pas particulièrement mauvais,
mais ce n’était pas extraordinaire. La « victime » du
Rib Eye steak fichtrement trop assaisonné a passé la
nuit devant la cuvette des toilettes et nous certifions que
l’alcool n’est pas en cause. Il nous est impossible de
critiquer objectivement cette pièce du menu, on vous
offre de vous essayer vous-même. Pour les babyback
ribs, elles étaient respectables, mais une autre personne
a dû rejeter le contenu de son estomac pour bien dormir.
Notez que cette personne a aussi pris une bonne portion
du Rib Eye Steak, penchez-vous sur votre jugement clinique pour en tirer la conclusion que vous voulez. De la
fine cuisine mesdames et messieurs. (Not) Winning.
Nous refusons le dessert et chacune de nos factures s’élevait environ à 35$, contenant une demi-entrée, une bière et notre repas. Nous quittons avec une
mauvaise impression de cette chaîne, dont je ne pensais jamais avoir la chance d’y mettre le pied. Avoir su,
j’aurais dû conserver le mythe… BUSTED.
Mange ta ville
Kimono sushi bar
miguel nantel / karam michael touma
Au lendemain d’une dure soirée
bien arrosée, nous parlons ici du fameux
Drink in a Small Town, nous étions en
besoin de faire le plein de vitamines et
de minéraux perdus la veille! Pour les
plus perspicaces d’entre vous, vous aurez remarqué que j’ai dû me trouver
un nouveau partenaire culinaire pour
aller profiter du souper commandité par
l’Impharmation et l’AGEP. Comme la
chronique devait être faite la semaine
précédent la relâche, Karam a accepté
de remplacer à pied levé M. St-Pierre qui
a eu un emploi du temps trop chargé…
pour finalement se rendre compte qu’il
était défectueux.
Notre entrée au resto fut assez remarquée, comment deux gars prennent la
décision d’aller manger des sushis en
tête à tête à la lumière d’une bougie?
La clientèle était en majorité féminine.
Notre technaute commence immédiatement à prendre des photos HD de
l’ambiance et du décor du resto avec
son flash hyper puissant. Cependant,
l’intensité du flash a brulé la rétine de
clientes qui profitaient jusqu’à maintenant d’un repas sous une ambiance feuTout commença par le choix du restau- trée.
rant qui nous a été fortement suggéré
par Kim Tran, une fan incontestée de
sushi et dont la mère en est la chef cuisinière. Il s’agit du Kimono sushi Bar situé sur la magnifique rue Cartier. Karam
muni de son iPhone « jailbreaké », tape
le nom du resto sur l’application GPS,
et en moins de deux, nous sommes arrivé à bon port. En tant que bon citoyen,
ou plus exactement pour éviter de prendre un ticket, Karam dépose plusieurs
pièces de monnaie dans le parcomètre
La décoration du lieu est très contemporaine, et met en valeur un imposant
sushi bar au bout duquel se trouve un
aquarium comportant de gigantesques
poissons colorés. J’aurais aimé que
notre collègue Étienne Dauphin soit là
pour nous instruire sur leurs espèces.
Le menu est très diversifié, il peut
satisfaire autant les friands de fruits de
mer que les plus carnivores d’entre nous.
Le délice débuta pour Karam par une salade de poulet panné et pour ma part, j’ai
opté pour le soft shell crab. Nous fûmes
très satisfaits de nos entrées respectives. Pour le plat de résistance, nous
avons sélectionné une panoplie de maki
et de sushi. Au menu, Kamikaze, B-52,
Crevettes Tempura avocat-sésame, sushi de thon rouge et finalement les très
originales et gastronomiques Monia sushi! En ce qui concerne la qualité et la
fraîcheur des ingrédients utilisés, rien à
dire!!! Ils peuvent satisfaire les plus fins
palais! Dès la première bouchée, nous
nous rendîmes compte que nous étions
dans un sushi bar de haute gamme. Les
makis nous fondaient dans la bouche et
laissaient en bouche une explosion de
saveurs! Les Monia sushi sont un incontournable pour ceux qui adorent le
saumon fumé, cependant leur prix est
proportionnel à leur contenu…
Malgré que miss Tran nous avait
recommandé de prendre la mousse au
thé vert pour le dessert, nos estomacs
respectifs ne pouvaient en prendre plus
et même qu’il nous a été impossible de
terminer le plateau de sushi. Le surplus
a fait grand plaisir à l’irrésistible coloc
de Karam, Louis-Carl Benoit qui les a
engloutis telle une mouette! Pour ce qui
est de la facture, les prix étaient proportionnels à la qualité, donc un étudiant ne
peut se permettre d’y manger à tous les
jours. Pour conclure, nous avons grandement apprécié notre visite au Kimono
sushi bar, et nous le recommandons à
tous les adeptes de sushi. Merci encore
une fois à l’AGEP et l’Impharmation pour
cette opportunité.
le hit...
...qui fait deborder
le vase?
etienne dauphin, aimablement votre, 2e annee
Ce mois-ci, alors que Max se transforme en Charlie
Sheen, je me transforme en Jean-Luc Mongrain. Je
m’explique: je vais discuter d’un sujet dont je ne suis aucunement expert mais je vais faire semblant de l’être.
DISCLAIMER: Les opinions exprimées dans cette
chronique ne sont pas celles de l’Impharmation, ni
celles de l’AGEP, ni même celles de l’Organistion
Sainte des Truckers Imbéciles de l’Estrie (l’OSTIE).
Ligue ne l’a pas suspendu. À la suite de cette annonce
qui a pratiquement déclenché une émeute à Montréal, le
SPVM a annoncé qu’une enquête criminelle a été ouverte
sur cette affaire. Depuis que Pacio a fessé ladite bande
face première, on a vu et entendu toutes sortes de soidisant experts à la télévision, sans compter que nos
zoin-zoin à temps partiel de l’Antichambre ont pratiquement déclaré un Jihad contre le défenseur des Bruins
de Boston, tout en dénonçant l’immobilisme de la Ligue.
Zdeno Chara.
À LCN, on a même interviewé un neurologue qui a laissé
(pause pour faire entendre les cris de guerre)
planer la menace d’une future maladie d’Alzheimer dans
Êtes-vous assez pompés comme ça? Bon. Par où com- la quarantaine pour Pacio, titre repris par leurs (excelmencer... aussi ben commencer par la conclusion: Je ne lents) journalistes en quête de sensationnalisme:
crois pas que cet incident soit un bon cheval de bataille
“Pacioretty pourrait devenir
pour faire valoir son point pour ceux (et surtout celles)
Alzheimer à 40 ans!”
qui souhaitent voir moins de violence au hockey. J’ai été
invité à joindre quelques groupes sur Facebook avec des Toujours à LCN, on a demandé à une psychologue sport‘missions’ du genre “Sacrez Chara le criminel en pris- ive de commenter l’affaire. Elle a affirmé qu’il y avait
on” ou encore “Pour qu’on accuse Chara de tentative beaucoup trop de violence au hockey et que c’est une
de meurtre”. Les médias ont tous d’emblée conclu qu’il des raisons pour lesquelles notre société est de plus en
s’agissait d’un geste hautement répréhensible de la part plus violente. Hmm... Faut avouer que c’est fort, faire un
de Chara et on affirme de façon unanime que les sac- lien causal entre ce qui est arrivé le 8 mars au Centre
tions qu’il encourt doivent de toute évidence dépasser Bell et la violence dans notre société.
celles du cadre de la Ligue Nationale de Hockey. Pour
ce qu’il a fait, on a donné à Chara une pénalité majeure On est rendu là. Et ce que je constate, c’est que perd’inconduite, lui valant son expulsion du match, mais la sonne dans nos médias québécois n’ouvre la porte à
l’interprétation et que les modéré passent pour des
brutes attardées et sanguinaires. Et dernièrement, mais
non le moindre, je pense que l’amour de la population
pour les Canadiens de Montréal avec leurs lunettes teintées bleu blanc rouge les empêchent tous de prendre un
peu de recul et de voir l’autre côté de la médaille.
On va commencer par parler de la collision entre Pacio
avec la portion latérale de la baie vitrée le soir du 8
mars, précipitée par le contact de Zdeno Chara. Grâce
à notre ami YouTube, on peut regarder la vidéo. Mais
malheureusement on ne peut voir ce que l’on veut voir.
Certains voient Chara faire une mise en échec, précipitant vicieusement Pacioretty vers la bande et concluent ainsi à un geste posé délibérément dans le but de
blesser. Et d’autres ont vu Chara pousser Pacio à un endroit dangereux avec les conséquences malheureuses
que l’on connaît. Première affirmation à remettre en
question: la mise en échec était illégale parce que
Pacio n’était pas en possession de la rondelle. Je ne
suis pas un expert en hockey, et malheureusement les
gars de l’Antichambre n’ont pas retourné mes nombreux
appels pour une entrevue avec l’Impharmation. Je me
réfère aux règlements de la Ligue, qui dit que le dernier
joueur à avoir contacté la rondelle, sauf le gardien de
but, sera considéré comme étant en possession de la
rondelle. Ainsi, le joueur en possession pourra être mis
en échec, tant que le check survient immédiatement
après que le joueur ait perdu la rondelle. La Ligue est
donc volontairement vague à cet égard et laisse le soin
aux z’arbitres de décider. Monsieur YouTube m’informe
que Pacio a touché à la rondelle alors qu’il restait 20.6
secondes à la période, et que Chara a touché Pacio à
19.5. Ça semble être acceptable, mais les règles sont
vagues. De plus, là n’est pas toute la question, puisqu’il
semblerait plutôt que le timing était légal, mais le hit
lui-même était discutable. En effet, puisque Pacio était
devant Chara, la poussée du défenseur des Bruins pouvait être considérée comme de l’interférence. Pas si
simple.
Deuxième affirmation répandue à remettre en question: L’intention de Chara était de blesser gravement
Pacio. C’est ça le noeud de la question pour les milliers
de fans qui crient au meurtre: est-ce que l’intention, au
moment de la poussée, était de causer un tort physique
qui dépasse les normes du sport dans lequel participent
volontairement Chara et Pacioretty? Et c’est là que les
mamans et les psychologues se fourrent souvent: ils et
elles ne saisissent pas que quand tu fais une mise en
échec au hockey professionnel, ton but c’est généralement de ralentir l’adversaire, pas de le blesser. Ce soirlà, il semble évident que Chara et Pacio savaient très
bien qu’à cet endroit se trouvait le côté de la baie vitrée.
Par contre, est-ce que Chara, en poussant le joueur du
tricolore s’est dit “Lui, il va sortir sur une civière”? Impossible à dire. On peut spéculer tant qu’on voudra, on
ne pourra jamais dire que oui, à moins que le coupable
avoue. L’enquête du SPVM s’annonce mal ici. Pour appuyer une accusation de voies de faits graves, par exemple, il faut qu’à la base, l’intention du prévenu ait été
de causer du tort, sans égard à la nature du tort causé.
Ça, ça signifie que dire “Je ne pensais pas le blesser”
n’est pas une défense acceptable aux yeux de la loi, mais
ça veut également dire qu’il faut prouver hors de tout
doute raisonnable au juge/jury que l’intention ait été de
faire mal. Et quand tu es en train de jouer au hockey
avec la LNH, tu acceptes d’emblée que possiblement ça
te fasse mal de te faire fesser sur la bande, et que tu
causeras peut-être de la douleur si tu fesses en retour.
Autre zone grise.
Troisième affirmation à remettre en question: Cet
incident est la goutte qui fait déborder le vase dans
l’escalade de la violence au hockey. Il faut comprendre ici que bien que les blessures soient graves (fracture C4), il devient difficile (pour moi en tout cas) de
dire qu’il s’agit du fruit de la violence dans le sport. Dans
plusieurs médias, on a comparé ce qui s’est passé le
soir du 8 mars avec l’assaut par derrière de Todd Bertuzzi ou le coup de bâton à la tête par Marty McSorley:
deux incidents qui ont tous deux mené à des suspensions
majeures ainsi qu’à des condamnations au criminel. Ce
sont également deux attaques survenues à l’écart du jeu
dont l’intention était indiscutablement de frapper l’autre
joueur hors de ce qui est permis par le règlement (McSorley a été reconnu coupable de voies de faits avec
une arme et Bertuzzi a plaidé coupable à une accusation
de voies de faits causant des lésions). Selon moi, il est
irréaliste de trouver Chara coupable d’une accusation
similaire, surtout lorsqu’on sait que la Ligue a préféré
ne pas sanctionner. De plus, se servir de ce qui est arrivé à Pacioretty afin de forcer la LNH à tolérer moins
de violence semble relever de plus en plus du pelletage
de nuages. C’est connu qu’une proportion importante
d’amateurs du spectacle qu’offre la Ligue Nationale
apprécient les bonnes mises en échec et les bonnes
bagarres à l’occasion. Il faut donc se poser la question
avant d’espérer un changement: est-ce que cette blessure est une conséquence directe de la permissivité de
la Ligue Nationale en matière de violence? On a vu avec
Bertuzzi / McSorley que la Ligue ne tolère pas la violence gratuite, la réponse est donc non.
Quatrième affirmation répétée en toutes formes
dans les lignes ouvertes et les réseaux sociaux:
Zdeno Chara n’est qu’un goon qui ne sait pas jouer et
qui est juste bon pour fesser les autres avec ses 6
pieds 9. Vous pouvez rajouter que Pacioretty est beaucoup plus petit (il mesure 6 pieds 2), ou encore qu’un
grand tata comme Chara se promène avec son bucket à
bave et voit rouge partout, etc. J’en ai vu d’autres qui se
sont servis de sa fiche de buts pour appuyer qu’il n’est
pas si bon que ça. C’est un défenseur. C’est tentant de
sortir des trucs comme ça quand un de nos joueurs est
blessé par un gros gars qui s’adonne être le capitaine de
l’équipe rivale. Mais ça s’utilise difficilement pour faire
valoir un point sérieux.
Ultimement, si vous avez lu jusqu’ici, peut-être vous
comprendrez pourquoi je dis que ce n’est pas le bon outil
pour appuyer une motion anti-violence dans le hockey
professionnel. Une chose est certaine par contre, ce
n’est pas la première fois qu’un joueur se fait planter
dans le côté de la baie vitrée, et il faudrait peut-être
considérer d’apporter une modification à ce design. De
plus, selon mon humble interprétation de citoyen ordinaire, je comprends que le règlement de la Ligue Nationale en matière de mise en échec laisse beaucoup de
place à l’interprétation. Ceci semble être un point de
commun accord parmi les analystes sportifs, anciens
entraîneurs, joueurs, etc. Ce qui est arrivé à Max Pacioretty est malheureux et regrettable, et nous espérons
tous le revoir sur la patinoire le plus tôt possible. Mais
en ce qui concerne l’enquête au criminel et la croisade
des enragés qui sont partis en Jihad contre Chara, ça
semble raté.
Histoire du Sudoku
Par Maxime Huard
Comprendre le but du jeu :
On devient plus habile, on passe à la prochaine étape :
On se pense enfin champion, mais on ajoute des grilles de plus en plus farfelues…!
Les lettres ont même été jalouses des chiffres, mais on s’en fout, c’est le même maudit principe sauf qu’au lieu d’être 1 à 9, on utilise A à I (un génie cet inventeur…) :
Comme dans toutes bonnes choses, des gens ont dépassé la limite permise de temps de jeux et
ils ont demandé des défis à leur niveau :
Remplissez cette grille et vous receverez un certificat témoigne de votre sang de tigre et ADN d’Adonis! Vous avez aimé
la présence de sudokus dans l’Impharmation? Faites-en nous
part! Vous cours deviendront moins longs!
Votre opinion à [email protected]
Conception: Daniel Gélinas
Idée originale: Maxime Morasse
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