Licence EAV 2010-2011 - Ethnologie des arts vivants

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Licence EAV 2010-2011 - Ethnologie des arts vivants
Université de Nice Sophia Antipolis
UFR Lettres Arts et Sciences Humaines,
Département des Arts
ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS
L1-L2-L3
(Parcours n° 2 Musique)
(Parcours n° 3 Arts – Théâtre-Danse)
GUIDE DES ÉTUDES
2010-2011
Secrétariat des Arts : Bât. H salle 111
Tél 04 93 37 56 50
Adresse : 98 Bd Edouard Herriot, BP 209, 06204 Nice cedex 3
1
SOMMAIRE
Présentation du Département des Arts et du Département d’Ethnologie
3
Personnels des deux départements intervenant dans le parcours
4
Objectifs de la formation
4
Les diplômes délivrés en Ethnologie des Arts vivants
5
Les débouchés professionnels
5
Conditions d’admission
5
Conseils et recommandations
5
Sanctions contre le plagiat
6
Calendrier universitaire 2010-2011
6
Grille du parcours
8
Semestre 1
10
Semestre 2
15
Semestre 3
22
Semestre 4
29
Semestre 5
35
Semestre 6
41
2
LE PARCOURS ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS EST UNE COLLABORATION
DU DÉPARTEMENT DES ARTS
ET DU DÉPARTEMENT D’ETHNOLOGIE DE L’UNIVERSITÉ DE NICE
•
•
Président de l’Université de Nice- Sophia Antipolis : Albert. MAROUANI
Doyen de l’UFR Lettres, Arts et Sciences Humaines: Jean-Yves BOURSIER
Le département des Arts) :
Il est constitué des trois sections : Musique, Danse, Théâtre.
Il est sis sur le campus Carlone, au rez-de-chaussée du bâtiment D et se compose :
D’un secrétariat
Solange LORENZINI, Laurence ULMAN, Bureau H 111, tel : 04 93 37 56 50 :
[email protected]
[email protected]
D’une bibliothèque (prise en charge par les tuteurs)
salle 175, tel : 04 93 37 53 87
D’un studio audio/vidéo, Salle 175, tel : 04 93 37 53 87
De deux laboratoires de recherche RITM et CIRCPLES (ouverts aux étudiants de 3e cycle)
D’un bureau des enseignants, salle 174, tel : 04 93 37 54 56
De quatre salles principales de cours, salles 173 et 177, Extension 201 et Amphi 75.
Service technique : Michel FLAIG.
Direction de Département : Jean-François TRUBERT
Responsables pédagogiques et administratifs :
Responsable de la Section Musique : Pascal DECROUPET
Responsable de la Section Danse : Mahalia LASSIBILLE
Responsable de la Section Théâtre : Nathalie GAUTHARD
Responsable pédagogique et administratif du parcours Ethnologie des arts vivants (au sein du département des
Arts) : Luc CHARLES-DOMINIQUE
Les étudiants qui le souhaitent peuvent demander un rendez-vous à Luc CHARLES-DOMINIQUE :
[email protected]
Le Département de Socio-Ethnologie :
Les études de sociologie et d'ethnologie existent à Nice depuis 1965, date de création de l'Université. 15
enseignants permanents et une vingtaine de chargés de cours enseignent dans le Département, où sont inscrits
plus de 500 étudiants répartis dans les trois cycles.
Adresse
Département de Sociologie-Ethnologie
98 Boulevard Edouard-Herriot, BP 3209
06204 Nice Cédex 3.
Secrétariat du Département : Carole CASTEX
Bureau H 112 – Tél : 04 93 37 56 61.
Email : [email protected]
Affichage : Les étudiants sont invités à consulter régulièrement les panneaux d'affichage devant le secrétariat
pédagogique.
Direction du Département : Philippe HAMEAU (Bureau du Directeur de Département : prendre rendez-vous au
secrétariat)
Responsables pédagogiques et administratifs :
Licence d’Ethnologie : Dejan DIMITRIJEVIC
1ère année : Arnaud HALLOY
2ème année : Toufik FTAITA
3ème année : Dejan DIMITRIJEVIC
Taxe d'apprentissage :
Le Département de Sociologie-Ethnologie est habilité à percevoir la taxe d'apprentissage, versée obligatoirement
chaque année par les entreprises employant au moins un salarié. Les étudiants connaissant, dans leur entourage,
des entreprises susceptibles de verser cette taxe sont invités à les mettre en relation avec le secrétariat du
Département.
Environnement Recherche : Equipes d’accueil auxquelles appartiennent les enseignants du Département
CIRCPLES (EA 3159)
Centre Interdisciplinaire Récits Cultures Langues Et Sociétés.
UFR Lettres, Arts et sciences Humaines
3
Directeur : Marc MARTI , Professeur
2ème étage, bureau 233
Tél-fax : 04 93 37 54 39
e-mail : [email protected]
http://www.unice.fr/cna
LASMIC (EA –3179)
Laboratoire d'Anthropologie et de
Sociologie "Mémoire, Identité et Cognition sociale".
UFR Lettres, Arts et sciences Humaines
98, Bd Edouard Herriot
06204 Nice Cedex 3
Directeur : Joël CANDAU
2ème étage : bureau 126
http://www.unice.fr/lasmic
Tél : 04 93 37 55 45
PERSONNEL ENSEIGNANT DU PARCOURS « ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS »
Enseignants Département des Arts :
Luc CHARLES-DOMINIQUE (Professeur)
Nathalie GAUTHARD (Maître de conférences)
Mahalia LASSIBILLE (Maître de conférences)
Marina NORDERA (Professeur)
Joëlle VELLET (Maître de Conférences)
Antoine BOURGEAU (chargé de cours)
Valérie BALLESTRA (chargée de cours)
Cécile IWAHARA (chargée de cours)
Laure GARRABE (chargée de cours)
Florian GOURIO (chargé de cours)
Enseignants du Département de Socio-Ethnologie :
Professeurs titulaires
Jean-Yves BOURSIER ([email protected])
Joël CANDAU ([email protected])
Dejan DIMITRIJEVIC ([email protected])
Maîtres de Conférences titulaires
Toufik FTAITA ([email protected])
Arnaud HALLOY ([email protected] )
Philippe HAMEAU ([email protected])
Agnès JEANJEAN ([email protected])
Catherine LLATY ([email protected])
Moniteurs-Allocataires de recherche
Tiphaine DURIEZ
ATER
Julien GARCIA, Doctorant en anthropologie
Mlle BINDI
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Cette formation, unique en France et en Europe, est conçue de façon totalement paritaire entre l’ethnologie
générale d’un côté et l’ethnologie des Arts vivants de l’autre (ethnomusicologie, ethnoscénologie et ethnologie
de la danse).
Elle est à la fois théorique, offrant à l’étudiant une large culture générale (notamment dans le domaine de
l’histoire des disciplines) mais aussi pratique (enseignement des langues, de l’informatique, ateliers de pratique)
et méthodologique, insistant sur les méthodes d’enquête de terrain.
L’enseignement à l’Université prépare essentiellement à la recherche (cycle de master en deux ans à l’issue du
cycle de licence, puis doctorat après l’obtention du master 2), éventuellement à la professionnalisation (Master
professionnel des Métiers du Patrimoine du département d’Ethnologie).
4
LES DIPLÔMES DÉLIVRÉS EN « ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS » EN 2010-2011
Par le Département des Arts :
— Licence parcours « Ethnologie des Arts Vivants » (au sein des sections Musique ou Arts-Théâtre-Danse),
— Master-recherche Lettres-Langues-Arts, mention « Théorie et pratiques des Arts », spécialité « Ethnologie
des Arts Vivants » (ethnomusicologie, ethnoscénologie, ethnologie de la danse),
— Doctorat.
— DU (Diplôme Universitaire) « Ethnorythmes — Musiques et danses du monde : Connaissances des
patrimoines et projets culturels » (préparé sur deux ans),
DÉBOUCHÉS PROFESSIONNELS
Les débouchés professionnels sont extrêmement nombreux et diversifiés.
— recherche et enseignement,
— postes de responsabilités dans des domaines particuliers, notamment en « musiques et danses traditionnelles »
(chargés de mission départementaux, régionaux, personnels d’associations spécialisées),
— manager, agent, producteur,
— métiers de l’industrie discographique et de l’industrie musicale,
— métiers de l’édition, de la documentation, du journalisme,
— métiers relevant du patrimoine musical (collectivités territoriales, institutions, associations).
CONDITIONS D’ADMISSION
La parcours « Ethnologie des Arts vivants » ne nécessite pas de pré-requis particuliers.
Par contre, il faut être titulaire du Baccalauréat ou du DAEU (Diplôme d’Accès aux Études Universitaires).
Le DAEU est un équivalent du Baccalauréat qui donne l’accès à la poursuite d’études universitaires et ouvre
les mêmes droits que pour les titulaires du Baccalauréat : entrée à l’Université, inscription aux concours de
catégorie B de la fonction publique (Article 6 de l’Arrêté du 3 août 1994).
Le titulaire d’un DAEU peut prétendre s’inscrire en première année de Licence dans n’importe quelle
formation de l’Université non soumise à des conditions restrictives (accès sur dossier – DUT par exemple).
Le titulaire d’un DAEU littéraire ou scientifique peut s’inscrire en première année de Licence de Musique.
CONSEILS ET RECOMMANDATIONS
— Tous les enseignements ont leur importance, qu’ils soient pratiques ou théoriques.
— Les enseignements théoriques sont absolument essentiels. Comme tous les enseignements universitaires, ils
s’appuient avant tout sur une culture générale personnelle, indispensable à la bonne marche des études et à
leur succès. Cette culture générale passe par des lectures nombreuses (bibliographies fournies par les
professeurs, ouvrages de culture générale hors bibliographies). Le travail personnel est indispensable.
Il faut donc travailler en bibliothèque.
À l’Université, il y a tout d’abord la Bibliothèque Universitaire (BU) qui dispose de nombreux ouvrages
spécialisés.
D’autre part, il existe encore, au niveau des départements et des sections, quelques bibliothèques de section
(BS) disposant de nombreux ouvrages spécialisés (pour le département des Arts, la BS se trouve en salle 175)
(dans un avenir plus ou moins proche, ces BS seront réintégrées au sein de la BU).
— À l’Université, la pratique de l’écrit est essentielle : partiels sous forme de dissertations, fiches de lectures à
réaliser pour le contrôle continu, dossiers de recherches, mémoires… Une mauvaise maîtrise de la langue
française, de la syntaxe, une quasi-absence de la pratique de l’écriture vous mettront immanquablement en
situation de forte difficulté, voire d’échec.
En fonction de votre niveau (qui a été récemment évalué au Baccalauréat pour les étudiants de Licence 1, ou
qui a déjà fait l’objet d’évaluations à travers les partiels, etc., pour les étudiants de niveaux supérieurs),
n’attendez pas pour prendre le problème à bras le corps et trouver les solutions adaptées à votre problème
(cours particuliers de français, enseignements de français par le CNED, etc.).
— La maîtrise des langues vivantes est indispensable. L’anglais, bien entendu, langue scientifique internationale,
mais aussi les autres langues européennes (espagnol, allemand, italien), dans lesquelles de nombreuses et
intéressantes bibliographies existent, inaccessibles aux étudiants strictement monolingues.
5
Outre l’usage scientifique que vous ferez de cette maîtrise des langues et de l’anglais, si vous avez des
projets, plus tard, d’échanges internationaux (Erasmus, etc.), la maîtrise de la langue sera une condition
indispensable d’accès à ces formations.
— Une attitude responsable et respectueuse des personnels techniques, enseignants et des autres étudiants est
requise à l’Université : ponctualité, assiduité, écoute, participation active aux cours (questions, etc.), attitude
constructive. Apprenez aussi à gérer la durée très brève du « semestre » (12 semaines en réalité) : n’attendez
pas la semaine de révision ou les vacances universitaires pour réviser. C’est toute l’année qu’il faut lire,
travailler, réfléchir et se préparer.
SANCTIONS CONTRE LE PLAGIAT
Devant la montée en puissance des plagiats partiels ou intégraux dans les dossiers de recherches et même dans
les mémoires (« Copier/coller » sur Internet), le département des Arts, en accord avec l’UFR, a décidé de prévoir
des sanctions. Ceci pour plusieurs raisons. D’une part, plagier c’est refuser de faire le travail demandé, d’autre
part c’est tenter de tromper les professeurs, enfin c’est voler le travail intellectuel de chercheurs et d’auteurs.
Les professeurs ont désormais à leur disposition des logiciels efficaces de détection des plagiats.
Tout plagiat entraînera immédiatement un zéro sans aucune possibilité de négociation.
D’autre part, dans certains cas extrêmes (plagiat important dans des travaux de recherche au niveau du master),
le Conseil de discipline de l’Université pourra être saisi.
SOUTIEN PÉDAGOGIQUE POUR LES ÉTUDIANTS DE LICENCE 1 EN DIFFICULTÉ
Un enseignant du département des Arts, Luc CHARLES-DOMINIQUE (Professeur en ethnomusicologie, Section
Musique), a été nommée Responsable pédagogique des Licences 1 des Arts pour l’année 2010-2011.
Son rôle est d’assurer un soutien pédagogique des élèves de Licence 1, des conseils méthodologiques et d’opérer
une mise en relation entre élèves, professeurs et responsables pédagogiques.
Il est secondé dans cette tâche par un(e) étudiant(e) de Master, nommé(e) tuteur(tutrice) pédagogique pour 20102011 (la nomination interviendra rapidement en début de semestre).
Ce soutien pédagogique prend la forme d’une permanence hebdomadaire à la BS (la permanence sera affichée
après nomination du tuteur).
CALENDRIER DE L’ANNEE UNIVERSITAIRE 2010-2011
1er Semestre :
● Début des cours du 1er semestre (semaines 1 à 6) : le lundi 13 septembre ;
5 semaines de cours jusqu’au samedi 24 octobre.
● Vacances du 26 octobre au 01 novembre.
● Suite des cours du 1er semestre : du lundi 02 novembre au samedi 19 décembre,
● Examens 1ère session Semestre 1 : du lundi 04 janvier au samedi 16 janvier.
2ème Semestre :
● Début des cours du 2ème semestre : 18 janvier-13 février 2010 (4 semaines de cours).
● Vacances : du 15 au 21 février.
● Suite des cours du 2ème semestre : 9 semaines du lundi 22 février au samedi 24 avril,
dont 1 semaine de Contrôle des connaissances et/ou rattrapage fixée par l’enseignant.
• Examens 1ère session, Semestre 2 : du lundi 26 avril au mardi 10 mai.
Examens 2ème session, semestre 1 : du 31 mai au 08 juin
Examens 2ème session, semestre 2 : du 09 juin au 19 juin
Délibérations : 02 juillet
6
L (Licence) M (Master) D (Doctorat)
CONTENU DES ENSEIGNEMENTS
L’organisation des cours se fait en semestres.
Pour obtenir la licence, les étudiants doivent capitaliser 6 semestres d’enseignements. Les semestres 1 et 2
correspondent à la Licence 1 ; les semestre 3 et 4 à la Licence 2 ; les semestre 5 et 6 à la Licence 3.
Chaque semestre est fondamentalement organisé en 2 UEF (Unités d’Enseignements Fondamentaux) et une
UEO (Unité d’Enseignements Optionnels).
Les UEF 1 (12 ECTS) et 2 (8 ECTS) sont communes à tous les étudiants.
Elles alternent d’un semestre à l’autre des enseignements dispensés au sein du département d’Ethnologie et du
département des Arts.
L’UE0 (10 ECTS au S1, 8 ECTS du S2 au S6) comprend à la fois des enseignements théoriques pour tous
(Ethnologie et histoire, par exemple), de la méthodologie de recherche, des techniques d’expression et
l’apprentissage des langues, des enseignements théoriques et pratiques (ateliers divers, options, etc.) au choix.
À partir du second semestre, outre les deux UEF et l’UEO, l’étudiant doit obligatoirement choisir une UEL
(Unité d’Enseignement Libre), proposée par toute l’Université (les UEL peuvent être choisies dans d’autres UFR
que Lettres Arts et Sciences Humaines).
Ces UEL sont de 2 ECTS.
• Pour décrypter les codes des UF :
Exemples : LLMU101 signifie L (UFR Lettres, Arts et Sciences Humaines), L (Licence), MU (Musique),
1 (numéro du semestre), 0 (numéro de l’UE), 1 (numéro de l’UF).
7
Parcours « Ethnologie des Arts vivants »
Semestre 1
UEF 1
UEF 2
UE0 3
12 ECTS
8 ECTS
10 ECTS
• Ecoute et analyse en
ethnomusicologie (2h) 6
• Ethnologie de la danse (1h30) 6
• Ethnologie classique, ethnologie
contemporaine : acquis et
transformations (4h x 10 semaines)
4
• Les grandes figures de l’ethnologie
(4h) 4
• Ethnologie et histoire (2h x 8
semaines) 4
• Initiation à la recherche 2
• accompagnement disciplinaire (1h) 2
• Au choix 2
Notation chorégraphique (1h30)
Option sur liste (3h)
Statistiques (2h)
Gamelan (2h)
Danses du Monde
8 ECTS
8 ECTS + 2 ECTS
• Introduction à l’ethnomusicologie
(3h) 4
• Théories sur le corps (1h30) 2
• Analyse chorégraphique (1h30) 2
• Méthodologie ethnologie (initiation
au traitement informatique des
données de l’enquête) (1h30) 4
• Au choix 4
Notation chorégraphique (1h30)
Option sur liste (2h)
Gamelan (2h)
Danses du Monde
Semestre 2
12 ECTS
+ UEL 2 ECTS
• Rapports de genre (32h dans le
semestre) 4
• Ethnologie rurale (32h dans le
semestre) 4
• Ethnologie de l’objet (32h dans le
semestre) 4
UEL 2
Semestre 3
12 ECTS
+ UEL 2 ECTS
• Organologie des instruments du
monde (2h) 4
• Ethnologie de la danse (1h30) 4
• Analyse des spectacles (2h) 4
8 ECTS
8 ECTS + 2 ECTS
• Anthropologie cognitive (32h dans le • Au choix 4
semestre) 2
Notation chorégraphique (1h30)
• Ethnologie de l’acte graphique (32h
Option sur liste (2h)
dans le semestre) 2
Gamelan (2h)
• Méthode d’enquête ethnologique
Danses du Monde
(36h dans le semestre) 4
Orientations théoriques de la
sociologie classique et
contemporaine (2h)
• Langue obligatoire (1h30) 4
UEL 2
Semestre 4
12 ECTS
+ UEL 2 ECTS
• Anthropologie politique (32h dans
le semestre) 4
• Anthropologie urbaine (32h dans le
semestre) 4
• Anthropologie des techniques (32h
dans le semestre) 4
8 ECTS
8 ECTS + 2 ECTS
• Ethnomusicologie extra-européenne • Au choix 4
(2h) 4
Notation chorégraphique (1h30)
• Histoire de la Danse (3h) 2
Gamelan (2h)
• L’enquête en ethnologie des Arts
Danses du Monde
vivants (2h) 2
Orientations théoriques de la
sociologie classique et
contemporaine (2h)
• Langue obligatoire (1h30) 2
• Option sur liste (2h) 2
UEL 2
8
Semestre 5
12 ECTS
+ UEL 2 ECTS
8 ECTS
8 ECTS + 2 ECTS
• Musiques de tradition orale et
histoire (2h) 4
• Théâtres du Monde (3h) 4
• Transmission des pratiques
corporelles (2h) 4
• Construction de la mémoire sociale :
pratiques, politique, enjeux (3h) 4
• La transmission culturelle : les
perspectives naturalistes (3h) 4
• Anthropologie visuelle (1h30) 4
• Au choix 2
Notation chorégraphique (1h30)
Option sur liste (2h)
Gamelan (2h)
Danses du Monde
• Langue obligatoire (1h30) 2
12 ECTS
8 ECTS
8 ECTS + 2 ECTS
• Anthropologie de l’eau : gestion
technique et sociale
ou
Anthropologie des faits religieux
(12h) 6
• La culture et ses signifiés (2h) 6
• Ethnoscénologie (2h) 4
• Théâtres du Monde (3h) 4
• Stage de terrain ethnologique et
rapport de recherche (72h sur le
semestre) 8
ou
• Réalisation d’une enquête de terrain
en ethnologie des Arts vivants et
rapport de recherche (24h sur le
semestre) 8
UEL 2
Semestre 6
+ UEL 2 ECTS
UEL 2
Les Modalités de contrôle des connaissances (MCC) des enseignements d’ethnologie de
ce parcours seront précisés par les enseignants eux-mêmes.
9
LICENCE 1
SEMESTRE 1
UEF1 LLAR14
LLMU111D
LLDA312C
UEF2 LLET11
UE0
12
6
6
8
LLET111
4
LLET112
LLAR15
LLET121
LLBU100
LLET123
4
10
4
2
2
LLSO121
LLMU124
LLDA124B
LLDA101
2
2
2
2
2
2
2
ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS
ECOUTE ET ANALYSE EN ETHNOMUSICOLOGIE
ETHNOLOGIE DE LA DANSE
COURANTS ET FIGURES DE L’ETHNOLOGIE
ETHNOLOGIE CLASSIQUE, ETHNOLOGIE CONTEMPORAINE : ACQUIS ET
TRANSFORMATIONS
LES GRANDES FIGURES DE L’ETHNOLOGIE
UNITE D’ENSEIGNEMENTS OPTIONNELLE
ETHNOLOGIE ET HISTOIRE
INITIATION A LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
ACCOMPAGNEMENT DISCIPLINAIRE
UNE UF AU CHOIX
LLMU101C
LLDA122B
12
6
6
8
4
4
10
4
2
2
:
STATISTIQUES
GAMELAN
DANSES DU MONDE
NOTATION CHORÉGRAPHIQUE
OPTION SUR LISTE AU CHOIX :
MUSICOLOGIE DE LA RENAISSANCE ET DE L’ÂGE BAROQUE
DANSE CONTEMPORAINE
2
2
2
2
2
2
2
LLAR14
UEF 1 : « ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS »
ECTS 12 - coef. 12
LLMU111B
Écoute et analyse en ethnomusicologie
ECTS 6 – Coef. 6
Luc Charles-Dominique, 6 séances de 3 heures le mercredi, 10h à 13h, salle 173
(1er cours mercredi 10 novembre).
Ce séminaire porte sur l’analyse et le commentaire d’écoute d’un document oral de musiques du monde. Seront
abordés la méthodologie d’analyse, les outils conceptuels, taxinomiques et de description, la terminologie
ethnomusicologique.
Bibliographie :
Analyse Musicale (revue, n°11, avril 1988 : « Analyse, création et musiques ethniques, proches ou lointaines »,
pp. 3-52.
AROM Simha, « Nouvelles perspectives dans la description des musiques de tradition orale », Les Fantaisies du
Voyageur, XXXIII Variations Schaeffner. Paris, Société Française de Musicologie, 1983, pp. 198-215.
BESSON Alain, « A propos de l’analyse d’une musique de tradition orale », Marsyas, n°22, Août 1987, pp. 1421.
LORTAT-JACOB Bernard, « Quelques problèmes généraux d’analyse musicale », Revue de Musicologie, 1975,
tome 61, pp. 3-34.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (3 dossiers) + E (DST de 3h).
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
E (DST) de 3h.
Session de rattrapage :
E (DST) de 3h.
LLDA312B
ETHNOLOGIE DE LA DANSE
ECTS 6 – Coef. 6
10
Mahalia Lassibille, 2h le mardi de 10h30-12h30, E 201
Intitulé : Danse et anthropologie : de la théorie à la pratique.
Explorée par certains ethnologues dès les années 20, la danse est néanmoins un sujet d’étude légitimé de façon
récente en anthropologie. Lors des séances, nous nous attacherons à présenter la constitution progressive de ce
champ en discipline, à en dégager les courants essentiels, les grands auteurs et les principales problématiques
liées à la spécificité du sujet. La démarche consistera plus précisément à contextualiser ces travaux en les
insérant dans leur cadre culturel et politique de production. Ceci permettra de considérer que la science n’est pas
au-dessus des positions doctrinales et de resituer le chercheur en premier lieu dans une situation d’enquête. Outre
un angle réflexif, cette perspective fournira des outils théoriques et méthodologiques fondamentaux pour la suite
des activités en ethnologie de la danse.
Bibliographie :
EVANS-PRITCHARD E.E., « La danse », La femme dans les sociétés primitives (et autres essais
d’anthropologie sociale), P.U.F., Paris, (1928), 1971 : 154-168.
GRAU A., WIERRE-GORE G., Anthropologie de la danse (Genèse et construction d’une discipline), Centre
National de la Danse, Pantin, 2005.
KAEPPLER A., « La danse selon une perspective anthropologique », Nouvelles de danse, N°34-35, printempsété 1998 : 24-46.
KEALIINOHOMOKU Joann Wheeler, « Une anthropologue regarde le ballet occidental comme une danse
ethnique », 1969, Nouvelles de danse, N°34-35, 1998
KURATH G., « Panorama of dance ethnology », Current Anthropology, 1 (3), 1960: 233-254.
NESS Sally Ann, « Observing the evidence fail. Difference arising from objectivation in cross cultural studies of
dance », Moving words, re-writting dance, Gay Morris, Routledge, London/new-York, (1996), 1998 :
245-269.
ROYCE PETERSON Anya, The anthropology of dance, Indiana University Press, Bloomington and London,
(1977), 1980
SPENCER P. (ed.), Society and the dance, (The social anthropology of process and performance), Cambridge
University Press, Cambridge/New York, (1985), 1999.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (devoir d’étape et dossier).
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
E (DST) de 3h.
Session de rattrapage :
E (DST) de 3h.
LLET11
UEF 2 : « COURANTS ET FIGURES DE L’ETHNOLOGIE »
ECTS 8 - Coef. 8
LLET111
ETHNOLOGIE CLASSIQUE, ETHNOLOGIE CONTEMPORAINE : ACQUIS ET TRANSFORMATIONS
ECTS 4 – Coef. 4
Toufik Ftaïta.
En Occident, à partir du XVIIIe siècle, une réflexion sur les origines de l’espèce humaine et sur une grande variété des
modes d’être et d’agir a progressivement été instituée en objet scientifique et a donnée lieu au développement de
disciplines. L’ethnologie est l’une d’entre elles et a connu, comme toutes écoles de pensée et de recherche, une certaine
évolution. Tout en faisant apparaître l’histoire de ce « regard ethnologique », cet enseignement a pour finalité de présenter
l’ethnologie contemporaine en exposant ses objectifs, ses champs d’étude privilégiés, ses concepts, ses théories, ses
méthodes et ses débats.
Une attention particulière sera portée à l’anthropologie de la parenté et à l’anthropologie religieuse qui font partie des
grands domaines qui ont marqué l’histoire de l’ethnologie. Avec comme objectif de circonscrire les approches théoriques et
de contribuer à une lecture critique des concepts à partir, entre autres, d’études sur les sociétés arabo-musulmanes.
Bibliographie
Lectures obligatoires
BALANDIER. Georges, Anthropo-logiques, PUF, 1974
LEVI-STRAUSS. Claude, Anthrpologie structurale deux, Pokcet, 1996
POTTIER. Richard & all, Les notions clé de l’Ethnologie. Analyses et textes, Armand Colin, 1998.
BONTE. Pierre & all, Al-ansâb. La quête des origines. Anthropologie historique de la Société tribale arabe,
Editions de la Maison des Sciences de l’Homme, 1991
11
CHELHOUD Joseph, “Le mariage avec la cousine parallèle dans le système arabe”, l’Homme, 1965, Vol 5, N°3,
pp 113-173
CUISENIER. Jean, “Endogamie et exogamie dans le mariage arabe”, l’Homme, 1962
Une bibliographie de lectures complémentaires sera proposée au fil des séances.
LLET112
LES GRANDES FIGURES DE L’ETHNOLOGIE
ECTS 4 – Coef. 4
Séminaire commun assuré par l’équipe pédagogique d’ethnologie
Dejan DIMITRIJEVIC, Jean-Yves BOURSIER, Agnès JEANJEAN, Catherine LLATY, Philippe HAMEAU, Joël
CANDAU, Arnaud HALLOY
L’objectif de cet enseignement est de présenter un certain nombre d’auteurs marquants de la discipline. La production
scientifique de ces auteurs peut se situer dans l’histoire de la discipline ou dans la période contemporaine. Tous les
enseignants de l’équipe pédagogique d’ethnologie présenteront la biographie et l’œuvre d’un ou deux auteurs : leurs
terrains, leurs théories et leurs méthodes. Chaque enseignant proposera une bibliographie au moment de son intervention.
Philippe HAMEAU
-— Marcel Griaule et l'école africaniste – parcours, œuvre et pensée, éléments d'ethnographie sur les Dogons
Joël CANDAU
— Alfred Cort Haddon et Caroline Furness Jayne.
Agnès JEANJEAN
— Germaine Tillon et Claude Lévi-Strauss
Catherine LLATY
— Jean Rouch
Arnaud HALLOY
— Alfred Gell et Pierre Verger.
Jean-Yves BOURSIER
— Maurice Godelier et Gerard Altabe
Toufik FTAITA
— Georges Balandier
Dejan DIMITRIJEVIC
— Marshall Sahlins et Alban Bensa.
LLAR15
UNITE D’ENSEIGNEMENTS OPTIONNELLE (UEO)
ECTS 10 – coef. 10
LLET121
ETHNOLOGIE ET HISTOIRE
ECTS 4– Coef. 4
Dejan DIMITRIJEVIC.
Cet enseignement a pour objectif de mettre en évidence les relations de complémentarité qu’entretiennent les deux
disciplines et toute la richesse de leur collaboration et de leurs échanges, sans faire l’impasse sur leurs différences. Le cours
s’appuiera, entre autres, sur les grands auteurs tels que G. Balandier, M. Augé, M. Sahlins, J. Goody, M. Godelier,
E. Terray, P. Veyne, J. Bazin et A. Bensa, mais aussi sur les œuvres et les représentants de l’ethnohistoire, de
l’anthropologie historique et de la microhistoire.
Bibliographie La liste des lectures complémentaires sera enrichie au fil des séances.
Lectures obligatoires
Amselle, Jean-Loup, Elia M’Bokolo, 1999 (1985), Au cœur de l’ethnie. Ethnie, tribalisme et Etat en Afrique, La
Découverte/Poche, Paris.
Augé, Marc, 1979, Symbole, fonction, histoire. Les interrogations de l'anthropologie, Hachette, Paris.
Dimitrijevic, Dejan, (éd.), Fabrication de traditions, Invention de modernité, Editions de la MSH, Paris, 2004.
Veyne, Paul, 1971, Comment on écrit l'histoire. Essai d'épistémologie, Editions du Seuil, Paris.
Lectures complémentaires
Fassin, Didier, 2005, Les constructions de l'intolérable : Etudes d'anthropologie et d'histoire sur les frontières
de l'espace moral, La Découverte, Paris.
Nora, Pierre, 1987-1992, Les lieux de mémoire, 7 vol., Gallimard, Paris.
Revel, Jacques, 1998, Jeux d’échelles. La micro-analyse à l’expérience, EHESS-Gallimard-Le Seuil, Paris.
12
LLBU100
RECHERCHE DOCUMENTAIRE
ECTS 2 – Coef. 2
André-Georges Bienvenu N'Fongang, 10 séances d’1 heure le mardi de 15h à 16h (salle de formation de la
BU, 1er étage)
Présentation
Au travers de cette U.E., il s'agit de poursuivre l’acquisition (commencée dans le secondaire) d’un apprentissage
documentaire, dans sa globalité, intégrant à la fois des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être spécifiques à une
e
entreprise de recherche d’information dans la société info-lettrée du XXI siècle.
Objectifs du programme
Le programme de formation se décline comme suit :
— introduction à la recherche d’information : besoin et usages de l’information, démarches théorique et pratique,
— présentation des outils sur l’ENT et sur Internet dédiés à la recherche : catalogues bibliographiques, bases de
données textuelles, revues en ligne, plate-formes pédagogiques,
— analyse critique des informations,
— rédaction d’une notice bibliographique,
— réalisation d’un produit documentaire : dossier documentaire (DD), note de synthèse, compte-rendu
universitaire (CRU), mini-mémoire…
LLET123
ACCOMPAGNEMENT DISCIPLINAIRE
ECTS 2 – Coef. 2
Responsable : Dejan Dimitrijevic. Enseignement : Marie-Ange LASMENES.
Le principe du TD proposé repose sur des travaux en petits groupes autour de lectures d’articles, d’extraits de
textes illustratifs de l’ethnologie, de son histoire, de ses thématiques, depuis les pionniers jusqu’à aujourd’hui.
Seront abordées diverses questions qui continuent à faire de l’ethnologie une discipline en prise avec le présent.
OPTION SUR LISTE
ECTS 2 – Coef. 2
LLSO121
STATISTIQUES
ECTS 2 – Coef. 2
Valérie Erlich et Marie Lesclingand.
LLDA101
NOTATION CHOREGRAPHIQUE
ECTS 2 – Coef. 2
Valérie Ballestra.
Contenu : Mise à niveau en solfège rythmique ; apprentissage des notions de base de l'écriture Benesh ;
application théorique et pratique des 2 points précédents.
Bibliographie : (à posséder obligatoirement)
MIRZABEKIANTZ Eliane, Grammaire de la notation Benesh: manuel élémentaire, Centre National de la
Danse, Paris 2000 (commande groupée en début d'année).
ROBINSON Jaqueline, Eléments du langage chorégraphique, Vigot, Paris 1992
à consulter obligatoirement
ROBINSON Jacqueline, Introduction au langage musical à l'usage des danseurs, FFDacec, Paris 1979
DANHAUSER, Abrégé de la théorie de la musique, ed. H. Lemoine
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC : dictées chorégraphiques, exercices + E (DST) de 2h.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
E (DST) de 2h.
Session de rattrapage :
E (DST) de 2h.
13
LLMU124
GAMELAN
ECTS 2 – Coef. 2
Florian Gourio, 6 séances le samedi matin de 9h à 13h, au Musée de la Castre (Cannes).
25/09, 02/10, 09/10, 16/10, 06/11, 13/11.
Les ensembles d’instruments constitués de gongs et de claviers de lames en métal appelés gamelans dans toute
l’Indonésie, fournissent sans doute les meilleurs exemples d’instruments collectifs que l’on peut trouver sur la
Terre. Chaque gamelan forme une unité cohérente composée d’éléments indissociables tant sur le plan de la
facture que de l’accord.
Cet atelier de pratique porte sur la musique de gamelan de Java centre. Il permet de vivre de l’intérieur cette
forme spécifique de pratique collective. C’est en changeant de place au cours des séances, mode d’apprentissage
qui reproduit les méthodes locales, que les débutants intègrent en profondeur les différentes parties musicales.
L’atelier aborde aussi, de manière à la fois théorique et pratique, les structures de la musique javanaise et leur
organisation cyclique.
La place de cette musique dans sa culture est évoquée tout au long des séances.
Présence obligatoire. Evaluation essentiellement fondée sur la pratique, la participation et sur la rédaction d’un
dossier en relation avec le contenus théoriques abordés.
BASSET Catherine, Musiques de Bali à Java, Paris-Arles, Cité de la Musique-Actes Sud, 1995.
REVOL Patrick, Influences de la musique indonésienne sur la musique française du XXe siècle, Paris,
L’Harmattan, 2000.
http://www.citedelamusique.fr/gamelan/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gamelan
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (1 note de participation + dossier).
Session de rattrapage :
1 dossier.
LLDA124
DANSES DU MONDE
ECTS 2 – Coef. 2
Mahalia Lassibille.
Contenu : Les stéréotypes de « la danse africaine »
La catégorie même de « danses du monde » soulève un ensemble de questions qui constitueront notre point de
départ. Sa délimitation et sa définition s’avèrent regrouper « les danses des autres » auxquelles un ensemble de
stéréotypes est rattaché. Mais comment chorégraphes et enseignants gèrent-ils ces étiquettes et leurs
stéréotypes ? Comment transmettent-ils et composent-ils des danses qui prennent place dans un contexte initial
différent ? Pour répondre à cet axe de réflexion, nous nous centrerons cette année sur la catégorie « danse
africaine » qui fait particulièrement l’objet de stéréotypes. Des enseignants seront invités afin de mettre en
oeuvre une pratique, de présenter leur démarche, et d’établir un dialogue avec les étudiants sur les
problématiques qui se posent, notamment la diversité des danses d’Afrique et leur rapport au monde
contemporain. Cette option associera des temps théoriques et des temps pratiques selon une démarche interactive
et participative qui fondera la dynamique du cours.
Bibliographie : ACOGNY Germaine, Danse africaine, Dakar/Abidjan, Les nouvelles Editions Africaines, 1980.
ADEWOLE F., « La danse africaine en tant qu’art du spectacle », Etre Ensemble, Pantin, C.N.D., 2003 : 297312. AMSELLE Jean-Loup, L’art de la friche. Essai sur l’art africain contemporain, Flammarion, Paris, 2005.
DECORET-AHIHA A., Les danses exotiques en France (1880-1940), CND, 2004. HESPEL Olivier, Robyn
Orlin, Fantaisiste rebelle, Ed° de l’Attribut/CND, Toulouse/Pantin, 2007. LENCLUD G.,« La tradition n’est
plus ce qu’elle était »,Terrain, 1987, N°9 :110-123. MAYEN Gérard, Danseurs contemporains au Burkina Faso.
La compagnie Salia nï Seydou au temps de la mondialisation, L’harmattan, Paris, 2006. NEVEU
KRINGELBACH Hélène, « « Le poids du succès » : construction du corps, danse et carrière à Dakar », Politique
africaine, vol. 107, 2007 : 81-101. SANOU Salia, Afrique danse contemporaine, Ed° Cercle d’Art/CND, Pantin,
2008. TIEROU Alphonse, Si sa danse bouge, l’Afrique bougera, Paris, Maisonneuve & Larose, 2001.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC : participation+carnet de recherche+ devoir en cours.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
Dossier.
Session de rattrapage :
Dossier.
14
LICENCE 1
SEMESTRE 2
UEF1 LLET21
LLET211
LLET212
LLET213
UEF2 LLAR24
UE0
12
4
4
4
8
LLMU403
4
LLAR412
LLDA203
LLAR26
2
2
8
LLET221
4
LLDA201B
LLMU224B
LLDA224B
LLAR23
4
4
4
4
2
LES CHAMPS ANTHROPOLOGIQUES 1
RAPPORTS DE GENRE
ETHNOLOGIE RURALE
ETHNOLOGIE DE L’OBJET
ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS
INTRODUCTION A L’ETHNOMUSICOLOGIE ET A LA SOCIOLOGIE DE LA
MUSIQUE
THÉORIES SUR LE CORPS
ANALYSE CHORÉGRAPHIQUE
UNITE D’ENSEIGNEMENTS OPTIONNELLE
METHODOLOGIE ETHNOLOGIE (INITIATION AU TRAITEMENT
INFORMATIQUE DES DONNEES DE L’ENQUETE)
UNE UF AU CHOIX
UEL
12
4
4
4
8
4
2
2
8
4
:
OPTION SUR LISTE
NOTATION CHORÉGRAPHIQUE
GAMELAN
DANSES DU MONDE
UNITE D’ENSEIGNEMENTS LIBRE
4
4
4
4
2
Les calendriers de semestres pairs (2, 4, 6) seront communiqués ultérieurement.
LLMU20
UEF 1 : « LES CHAMPS ANTHROPOLOGIQUES 1 »
ECTS 12 - Coeff. 12
LLET211
RAPPORTS DE GENRE
ECTS 4 – Coef. 4
Agnès JEANJEAN.
La distinction sociale des sexes est un élément structurant des organisations sociales : échanges, alliances, répartition des
richesses et des tâches, transmission, dimensions politiques et symboliques…l’enseignement portera sur la construction
sociale des identités sexuées et sur leur variabilité. Dans un premier temps les thèmes classiques de l’ethnologie que sont
les échanges matrimoniaux et la prohibition de l’inceste seront abordés de même que quelques notions de base de
l’anthropologie de la parenté. Dans un second temps, l’étude de techniques du corps, d’habitus, de mythes, de rites et de
théories sur la procréation analysés par des ethnologues sur des terrains proches et lointains permettra aux étudiants de
première année de se familiariser avec la démarche ethnologique et de découvrir des auteurs et des textes majeurs.
Bibliographie :
Lectures obligatoires :
GODELIER, Maurice, 1985, La production des grands hommes, Paris, Fayard.
HÉRITIER, Françoise, 1996, Masculin/Féminin : La pensée de la différence, Paris, Odile Jacob.
TABET, Paola, 1998, La construction sociale de l’inégalité des sexes. Des outils et des corps, Paris,
l’Harmattan.
GODELIER, Maurice, 2003, « Un homme et une femme ne suffisent pas à faire un enfant. Analyse comparative
de quelques théories culturelles de la procréation et de la conception », Ethnologies comparées n° 6. Article
en ligne :
URL : http://recherche.univ-montp3.fr/cerce/r6/m.g.htm
Lectures complémentaires :
GODELIER, Maurice, 2007, Au fondement des sociétés humaines. Ce que nous apprend l’anthropologie, Paris,
Albin Michel.
GRIAULE, Marcel, 1966, Dieu d’eau, Paris, Fayard.
LAPLANTINE, François, 1987, Clefs pour l’anthropologie, Paris, Seghers.
VAN GENNEP, Arnold, 1909, Les rites de passage, Paris, Nourry.
15
VERDIER, Yvonne, 1979, Façons de dire, façons de faire. la laveuse, la couturière, la cuisinière, Paris
Gallimard.
Articles :
ASTUTI, Rita,1998, « C’est un garçon ! C’est une fille ! Considération sur le sexe et le genre à Madagascar et
au-delà », Gradhiva n°23 : 67-80.
BARRY, D’ONOFRIO, GOVOROFF, JAMARD, MATHIEU, PORQUERES I GENÉ, WILGAUX,
ZEMPLÉNI, ZONABEND, 2000, « Glossaire de la parenté », L’Homme 154-155 : 721-732. (texte distribué
aux étudiants).
BOURDIEU, Pierre, 1990 « La domination masculine », Actes de la recherche en sciences sociales, 84 : 2 - 32.
GIAMI, Alain, 1999, « Cent ans d’hétérosexualité », Actes de la Recherche en Sciences Sociales, n°128 : 38-45.
JEUDY-BALLINI, Monique, 1998, « Naître par le sang, renaître par la nourriture : un aspect de l’adoption en
Océanie », in FINE, Agnès (ed), Adoptions. Ethnologie des parentés choisies, Paris, MSH (« Ethnologie de la
France »).
MATHIEU, Nicole-Claude, 1973, « Homme-culture et femme-nature », L'Homme, XIII, 3 : 101-113.
LEROI-GOURHAN, André,1968, “L’expérience ethnologique” in Ethnologie Générale, Encyclopédie de la
Pléiade, Paris, Gallimard : 1816 - 1829.
SALADIN D’ANGLURE, Bernard, 1998, « L’élection parentale chez les Inuit (fiction emlpirique ou réalité
virtuelle), in FINE, Agnès (ed), Adoptions. Ethnologie des parentés choisies, Paris, MSH (« Ethnologie de la
France »).
SALOMON, Christine,1998, « La personne et le genre au centre Nord de la Grande Terre ( NouvelleCalédonie) », Gradhiva, n°23 : 81-99.
YANNAKOPOULOS, Kosta,1998, « Corps érotique masculin et identités sexuelles. Au Pirée et à Athènes »,
Gradhiva, n°23 : 101-107.
WELZER-LANG, Daniel et FILIOD, Jean-Paul, 1991, « Les hommes et l’anthropologie des sexes », Journal
des anthropologues, n°45.
LLET212
ETHNOLOGIE RURALE
ECTS 4 – Coef. 4
Catherine LLATY.
L’ethnologie du monde rural sera évoquée, dans une première partie, à travers l’histoire de l’ethnologie de la France. Cette
histoire, en effet, montre jusqu’à une date récente une fascination pour les communautés rurales. Partant de l’âge d’or du
folklore, le cours traitera de l’évolution des pratiques et des objets de recherche au long du XXe siècle.
La seconde partie du cours s’appuiera, en guise d’illustration, sur l’étude de la société provençale, laquelle a bénéficié de
nombreux travaux universitaires. Nous présenterons quelques thèmes majeurs comme l’organisation des terroirs et des
espaces villageois, l’architecture, la stratification sociale dans les communautés rurales, l’agriculture, la sociabilité. Il ne
s’agira en aucun cas d’une approche folklorique mais d’une mise à l’épreuve de l’analyse ethnologique appliquée à un
terrain régional français.
Bibliographie
Lectures obligatoires
BODIGUEL, M. et LOWE, Ph. (dir.). 1989. Campagne française, campagne britannique. Histoire, images,
usages au crible des sciences sociales, Paris, Editions l’Harmattan.
BROMBERGER, C. 1987. « Du grand au petit », in : Isac Chiva et Utz Jeggle (dir.) Ethnographie en miroir. La
France et les pays de langue allemande, Paris, Editions de la Maison des sciences de l’Homme, pp. 67-94.
CUISENIER, Jean et SEGALEN, Martine. 1986. Ethnologie de la France. Paris, PUF : Que sais-je ? (n°2307),
128p.
FAVRET-SAADA, J. 1977. Les mots, la mort, les sorts. La sorcellerie dans le bocage. Paris, Gallimard.
WYLIE, L. 1979 (1ère ed. 1957). Un village du Vaucluse. Paris, Gallimard.
Lectures complémentaires
BARTHELEMY, T. et WEBER, F. 1989. Les campagnes à livre ouvert. Regard sur la France rurale des années
30. Paris, Editions de l’E.H.E.S.S., 262 p.
BERTRAND, R., BROMBERGER, C. et FERRIER, J.P. 1989. « Ethnographie », in Provence, Paris,
Encyclopédie C. Bonneton.
BERARD, L. et MARCHENAY, Ph. 2004. Les produits de terroir. Entre cultures et règlements. Paris, CNRS
éditions, 229 p.
BLOCH, M. 1999. La terre et le paysan. Textes réunis et présentés par Etienne Bloch. Paris, Armand Colin,
567p.
CNRS. Recherche coopérative sur programme 28. 1970. L'Aubrac : étude ethnologique, linguistique,
agronomique et économique d'un établissement humain. 7 tomes.
16
JOLLIVET, M. 1974. Les collectivités rurales françaises, Tome 2. Sociétés paysannes ou lutte de classe au
village. A. Colin.
JOLLIVET, M. 2001. Pour une science sociale à travers champs. Paysannerie, ruralité, capitalisme (France XXe
siècle), Paris, éditions Arguments.
PARAIN, Ch. 1936. La Méditerranée. Les hommes et leurs travaux, Paris, Gallimard.
SCHIPPERS, T. 1986.Temps vécus, temps perçus. Au fil des saisons en Provence intérieure, Paris, C.N.R.S.
VAN GENNEP, A. 1937. Manuel de folklore français contemporain. Tome III : Questionnaires – Provinces et
pays – Bibliographie méthodique. Paris, Picard éditeur.
LLET213
ETHNOLOGIE DE L’OBJET
ECTS 4 – Coef. 4
Philippe HAMEAU.
La culture matérielle représente une notion-clé pour comprendre les hommes et les sociétés. Un objet induit des
circuits complexes, des enjeux économiques et sociaux et des formes de représentation. On apprendra à lire et
décrire les objets, à les inventorier et à les restituer mais on cherchera surtout à montrer de quelle façon ils
structurent la vie des hommes et des groupes humains. La diversité des objets pris en compte permettra d'élargir
la réflexion et le répertoire méthodologique.
Bibliographie :
Lectures obligatoires :
BAUDRILLARD j. le système des objets, Paris, Gallimard, coll. Les Essais, 1968
LEROI-GOURHAN, A. L’homme et la matière, évolution et techniques, vol. 1, Paris, Albin Michel, 1943,
348p.
LEROI-GOURHAN, A. Milieu et technique, évolution et techniques, vol. 2, Paris, Albin Michel.
WARNIER J.P. Construire la culture matérielle, L'homme qui pensait avec ses doigts, Coll.
Lectures complémentaires :
Balfet H. (dir.), Pratiques et représentations de l'espace dans les communautés méditerranéennes, Ed.C.N.R.S.
1976, 254p.
Balfet H. (dir.), Observer l'action technique, Ed.C.N.R.S., 1991, 120p.
BARTHES R. Les Mythologies, Paris, Ed. Seuil, 1957
BONNOT Th. La vie des objets, Paris, Ed. Maison des Sciences de l'homme, Coll. Ethnologie de la France,
2002
Bromberger Ch., Technologie et analyse sémantique des objets : pour une sémio-technologie, L'Homme, t.XIX,
1, 1979, pp.105-140
DAGOGNET F. Eloge de l'objet, Paris, Ed.Vrin, 1989
DEBARY O et TELLIER A., Objets de peu, Les marchés à réderies dans la Somme - L'Homme n°170 2004
pp.117-138
D'ONOFRIO S. et JOULIAN F. (dir.), Dire le Savoir-faire, Gestes, techniques et objets, Cahiers
d'Anthropologie Sociale 01, Paris, Ed.L'Herne, 2006, 210p.
GARABUAU-MOUSSAOUI J. et DESJEUX D., Objet banal, objet social, les objets quotidiens comme
révélateurs des relations sociales. Coll. Dossiers Sciences Humaines et Sociales, L'Harmattan, 2000, 256p.
GODELIER,
M.
L’idéel
et
le
matériel,
Paris,
Fayard,
1984.
HAUDRICOURT, A.-G. Technologie, science humaine. Recherches d’histoire et d’ethnologie des
techniques, Paris, Editions de la Maison des sciences de l’homme, 1987.
JULIEN M.P. et ROSSELIN C., La Culture matérielle, coll. Repères, Paris, Ed. La Découverte, 2005, 121p.
LATOUR, B. et LEMONNIER, P. De la préhistoire aux missiles balistiques. L’intelligence sociale des
techniques, Paris, Editions La Découverte, 1994.
Michel, 1945, 475p..
LEROI-GOURHAN, A. Le geste et la parole, 2 vol., Paris, Albin Michel, 1965.
MAUSS, M. Manuel d’ethnographie, Paris, Editions Payot, 1967.
POIRIER J., L'homme, l'objet et la chose, in Encyclopédie de la Pléiade, Ed.Gallimard, pp.901-963
SCHAEFFER J.M., Objets esthétiques ? L'Homme n°170 – 2004 pp.25-46
TISSERON S. Comment l'esprit vient aux objets ? , Paris, Ed. Aubier, 1999
TORNATORE J.L. – Beau comme un haut fourneau, sur le traitement en monument des restes industriels –
L'Homme n°170 – 2004, pp.79-116
Sciences Sociales et Sociétés, Paris, PUF, 1999
Pour les exemples particuliers, une bibliographie sera donnée pendant les cours.
17
LLAR24
UEF 2 : « ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS »
ECTS 8 - coef. 8
LLMU403
INTRODUCTION A L’ETHNOMUSICOLOGIE ET A LA SOCIOLOGIE DE LA MUSIQUE
ECTS 4 – Coef. 4
Luc Charles-Dominique.
Programme : Ce cours a pour ambition de faire découvrir aux étudiants un domaine qui leur est généralement
inconnu : l’ethnomusicologie, dont la définition, loin d’être consensuelle, pourrait se résumer à l’étude de toutes
les musiques dites traditionnelles et aussi à l’ethnologie des faits musicaux. Nous commencerons avec une
rétrospective de la discipline, depuis sa « pré-histoire » au XIXe siècle, jusqu’à notre époque contemporaine, en
nous arrêtant sur quelques grands courants ou quelques grands chercheurs qui ont marqué la discipline. Cela
permettra de mesurer l’évolution de ce champ disciplinaire, due en partie à l’évolution des objets de recherche.
Précisément, nous aborderons les méthodes de l’ethnomusicologie à travers l’enquête de terrain mais aussi des
méthodes d’analyse qui lui sont propres.
Par ailleurs, ce cours abordera l’histoire de la sociologie de la musique, depuis les positivistes des XIXe-début
XXe siècles, jusqu’aux tenants actuels d’une approche anthropologique quasi ethnomusicologique, en passant par
les marxistes de l’École de Francfort et leurs émules. À travers cette rétrospective, ce seront aussi l’objet et les
méthodes de la sociologie de la musique qui seront abordés. Mais si la sociologie de la musique, loin de s’en
tenir à des études quantitatives ciblées, envisage son objet comme « fait social total » au sens où Marcel Mauss
l’a défini, alors dans quelle mesure ses objectifs sont-ils si éloignés de ceux de l’anthropologie et de
l’ethnomusicologie dont elle revendique le rapprochement disciplinaire ?
Bibliographie :
L’Air du temps. Du romantisme à la world music, Parthenay, FAMDT, Modal, 1993.
AUBERT Laurent, La musique de l’Autre : les nouveaux défis de l’ethnomusicologie, Genève, Georg éd., 2001.
AUBERT Laureznt, Mémoire vive. Hommages à Constantin Brailoiu, Genève, Musée d’Ethnographie de
Genève, 2009.
BARTÓK Béla, Pourquoi et comment recueille-t-on la musique populaire ? (Législation du folklore musical),
Genève, Arch. Intern. de Mus. Populaire, 1948, 21 pages.
BLACKING, John, Le sens musical, Paris, Ed. De Minuit, 1980.
BOILÈS Charles, NATTIEZ Jean-Jacques, « Petite histoire critique de l’ethnomusicologie », Musique en jeu,
n°28, sept. 1977, pp. 26-54.
BRĂILOIU, Constantin, Problèmes d’ethnomusicologie, Genève, Minkoff reprints, 1973.
HAINS Jacques, « Du rouleau de cire au disque compact », Nattiez J.-J. (ed.), Musiques : une encyclopédie pour
le XXIe siècle, t. 1 « Musiques du XXe siècle », Paris-Arles, Cité de la Musique-Actes Sud, 2003.
LORTAT-JACOB, Bernard, L’improvisation dans les musiques de tradition orale (ouvrage collectif), Paris,
SELAF, 1987.
« Musique et anthropologie », L’Homme, n°171-172, juillet-décembre 2004.
Les musiques du monde en question, Paris, Maison des Cultures du Monde, 1999.
NATTIEZ Jean-Jacques, « Ethnomusicologie », in NATTIEZ Jean-Jacques, Musiques. Une encyclopédie pour le
XXIe siècle, tome 2, « Les savoirs musicaux », Paris/Arles, Cité de la Musique/Actes Sud, 2004, pp. 721740.
PELINSKI Ramón, « L’ethnomusicologie à l’ère post-moderne », in NATTIEZ Jean-Jacques, Musiques. Une
encyclopédie pour le XXIe siècle, tome 2, « Les savoirs musicaux », Paris/Arles, Cité de la Musique/Actes
Sud, 2004, pp. 740-766.
ROUGET Gilbert, « L’enquête d’ethnomusicologie », Ethnologie Générale (sous la dir. de Jean POIRIER),
Paris, Gallimard, (Encyclopédie de la Pléiade), 1968, pp. 333-348.
— « L’ethnomusicologie », Ethnologie Générale (sous la dir. de Jean POIRIER), Paris, Gallimard,
(Encyclopédie de la Pléiade), 1968, pp. 1339-1390.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (2 dossiers à faire chez soi, notés sur 20. La moyenne des deux compte pour 50% de la note de l’UE) +
E (DST) de 4h (noté sur 20, 50% de la note de l’UE).
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
E (DST) de 4h.
Session de rattrapage :
E (DST) de 4h.
18
LLAR412
THEORIES SUR LE CORPS
ECTS 2 – Coef. 2
Mahalia Lassibille.
Contenu : Corps politique, discours biologique et arrière-plan idéologique
Les travaux portant sur le corps se multiplient en même temps que ce sujet pose un ensemble de difficultés. A la
croisée de différences disciplines, « le corps » est aussi notre premier ethnocentrisme. Fréquemment conçu
comme une donnée biologique et universelle, il se révèle socialement et culturellement construit.
Par l’analyse ethnologique de diverses conceptions du corps et de pratiques, le cours soulignera cette
construction sociale, culturelle et politique du corps, et tendra à saisir en quoi un discours biologique peut se
révéler idéologique. Après avoir posé la question incontournable du corps de l’ethnologue, il s’agira d’envisager
le regard posé sur le « corps de l’autre » où le paradigme biologique s’est avéré central, et de le confronter aux
propres conceptions des acteurs. Enfin, l’étude de pratiques contextualisées (sport, rites de possession …)
permettra d’introduire quelques théories ethnologiques et sociologiques sur le corps, et de questionner plus
largement le partage établi entre Eux et Nous. Le corps établi comme axe central permet de mener une démarche
fondamentalement interactive.
Bibliographie :
AMSELLE J.L., M’BOKOLO E., Au cœur de l’ethnie (ethnies, tribalisme et Etat en Afrique), La Découverte,
Paris, 1985
BOETSCH G., CHEVE D., Le corps dans tous ses états (Regards anthropologiques), CNRS Ed°, Paris, 2000.
BROHM J.M., Le corps analyseur (essais de sociologie critique), Anthropos, 2001.
DURET P., ROUSSEL P., Le corps et ses sociologies, Nathan, Paris, 2003.
FRASER M., GRECO M., The body. A reader, Routledge, New York, 2005.
GODELIER M., PANOFF M. (dir.), La production du corps (approches anthropologiques et historiques), Ed°
des archives contemporaines, Amsterdam, 1998.
MAUSS M., « Les techniques du corps », Sociologie et anthropologie, Presses Universitaires de France, Paris,
(1950), 1993 : 363-386.
WACQUANT Loïc, Corps et âme (Cahiers ethnographiques d’un apprenti boxeur), Agone, Marseille, 2000.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (dossier + oral).
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
E (DST) de 3h.
Session de rattrapage :
E (DST) de 3h.
LLDA203
ANALYSE CHOREGRAPHIQUE
ECTS 2 – Coef. 2
Mahalia Lassibille.
Contenu : Introduction théorique et méthodologique à l'analyse chorégraphique: les outils, la mise en contexte
de l'œuvre, les enjeux de l'interprétation.
Le cours tendra à approfondir les outils essentiels d’analyse chorégraphique en engageant un double axe : étudier
des pièces et processus chorégraphiques précis en mettant en perspective leurs contenus, leurs formes et
techniques, leurs contextes ; mener à travers cela un travail réflexif sur l’analyse elle-même, le regard posé et
l’écriture produite. Il est en effet central d’associer un travail d’analyse d’œuvres et d’analyse de l’analyse, de
penser l’activité du chercheur en danse tout autant que les projets chorégraphiques, les deux étant
fondamentalement liés.
Sera associé à cet enseignement Jacqueline SHEA MURPHY (Associate Professor, UC Berkeley), professeure
invitée en danse.
Bibliographie : ADSHEAD-LANDSDALE J., Dance analysis theory and practice, Londres, Dance Books,
1988. BERNARD M., De la création chorégraphique, Editions Centre National de la Danse, Paris. DIDIHUBERMAN, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Les Editons de Minuit, Paris, 1992. FOSTER S.L.,
Reading Dancing, Bodies and Subjects in Contemporary American Dance, University of California Press, 1986.
GINOT I., Dominique Bagouet, un labyrinthe dansé, 1997, PU du Septentrion, « thèses à la carte », 2002.
GODARD H., Le geste et sa perception, postface pour La danse au XXème siècle (GINOT I. et MARCEL M.),
Paris, Bordas, 1995, pp.224 à 229. LE MOAL P. sous la direction, Dictionnaire de la Danse, Librairie de la
Danse, Paris, Larousse, 1999. LOUPPE L., Apprendre à regarder, à questionner une œuvre chorégraphique,
19
document publié sur le site du CEFEDEM Sud, Formation en Culture Chorégraphique, Aubagne, 2002.
LOUPPE L., Poétique de la danse contemporaine, Bruxelles, Contredanse, 1997.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (1 dossier) + E (DST) de 3h.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
E (DST) de 3h.
Session de rattrapage :
E (DST) de 3h.
LLAR26
UNITE D’ENSEIGNEMENTS OPTIONNELLE (UEO)
ECTS 8 – coef. 8
LLET221
METHODOLOGIE ETHNOLOGIQUE (INITIATION AU TRAITEMENT INFORMATIQUE DES DONNEES DE L’ENQUETE)
ECTS 4 – Coef. 4
Responsable Dejan DIMITRIJEVIC - Enseignant : Jean-François GUILHAUME (Chargé de cours).
Ce cours a plusieurs objectifs :
— Maîtriser la sauvegarde et la conservation des informations
— Acquérir les méthodes de conception et de mise en page les plus simples, donc les plus rapides, d’un
document de taille moyenne.
— Création et exploitation d’une base de données bibliographique à partir d’un logiciel approprié,
— Elaboration et exploitation d’un questionnaire au moyen d’un logiciel spécialisé.
— Traitement d’entretiens à partir d’un logiciel spécialisé.
— Programmer les calculs arithmétiques élémentaires, utiliser les fonctions de base permettant d’élaborer des
résultats statistiques simples.
OPTION SUR LISTE
ECTS 4 – Coef. 4
LLDA201
NOTATION CHOREGRAPHIQUE
ECTS 4 – Coef. 4
Valérie Ballestra. Se reporter au texte du semestre 1.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC : Dictées chorégraphiques, exercices + dossier + E (DST) de 2h.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
Dossier + E (DST) de 2h.
Session de rattrapage :
E (DST) de 2h.
Il est obligatoire d’avoir suivi l’option de notation chorégraphique sur le 1er semestre pour pouvoir prendre cette
option sur le second semestre.
LLDA224
DANSES DU MONDE
ECTS 4 – Coef. 4
Jacqueline Shea-Murphy et Egil Bakka.
Ce cours bénéficiera de la présence de deux professeurs invités (Jacqueline SHEA MURPHY, Associate
Professor, UC Berkeley ; Egil BAKKA, Professor in Program chair of Dance studies, Norwegian Univ. of Sc.
and Tech) et croisera des recherches sur les danses des Indiens d’Amérique et les danses traditionnelles
norvégiennes.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC : participation + 2 devoirs.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
Dossier.
20
Session de rattrapage :
Dossier.
LLMU224B
GAMELAN
ECTS 4 – Coef. 4
Florian Gourio le samedi matin de 9h à 13h, au Musée de la Castre (Cannes).
6 séances de 4h, calendrier communiqué ultérieurement.
Lire le texte en semestre 1, Licence 1.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (1 note de participation + dossier).
Session de rattrapage :
1 dossier.
LLAR23
UNITE D’ENSEIGNEMENTS LIBRE
ECTS 2 – coef. 2
À choisir dans la liste des UEL proposée par toute l’Université.
21
LICENCE 2
SEMESTRE 3
UEF1 LLAR34
LLMU502
LLAR514B
LLTH303B
UEF2 LLET35
LLET311
LLET312
LLET321
UE0
LLAR35
LLML300
12
4
4
4
8
2
2
4
8
4
LLDA301B
LLMU324B
LLDA324
LLSO311
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
2
ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS
ORGANOLOGIE DES INSTRUMENTS DU MONDE
ETHNOLOGIE DE LA DANSE
ANALYSE DES SPECTACLES
LES CHAMPS ANTHROPOLOGIQUES 2
ETHNOLOGIE DE L’ACTE GRAPHIQUE
ANTHROPOLOGIE COGNITIVE
MÉTHODE D’ ENQUÊTE ETHNOLOGIQUE
UNITE D’ENSEIGNEMENTS OPTIONNELLE
LANGUE OBLIGATOIRE
UNE UF AU CHOIX
UEL
LLMU101
LLMU301
LLDA322C
LLTH301
LLET521
LLET522
LLCO301B
LLAR33
12
4
4
4
8
2
2
4
8
4
:
NOTATION CHORÉGRAPHIQUE
GAMELAN
DANSES DU MONDE
ORIENTATIONS THEORIQUES DE LA SOCIOLOGIE CLASSIQUE ET CONTEMPORAINE
OPTION SUR LISTE :
MUSICOLOGIE DE LA RENAISSANCE ET DE L’ÂGE BAROQUE
MUSICOLOGIE DU ROMANTISME
DANSE CONTEMPORAINE
PRATIQUES DE L’ACTEUR
ANTHROPOLOGIE DES ÉMOTIONS
ETHNOLOGIE DU LIVRE ET DES ÉCRITS
STATUTS ET USAGES DES OBJETS DANS LA SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION
UNITE D’ENSEIGNEMENTS LIBRE
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
2
LLAR34
UEF 1 : « ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS »
ECTS 12 - coef.12
LLMU502
ORGANOLOGIE DES INSTRUMENTS DU MONDE
ECTS 4 – Coef. 4
Luc Charles-Dominique, 2 heures le mercredi de 8h-10h, salle 177 (Carlone)
Ce séminaire abordera dans un premier temps la question complexe des classifications instrumentales (différents
types de classifications en Occident et dans les musiques extra-européennes, leur évolution, leur symbolique et
leur étude anthropologique). Puis nous nous intéresserons de façon approfondie à l’instrument de musique dans
ses symboliques et ses usages religieux ou profanes, sociaux, politiques, ou bien marqués par des rapports de
genres. Dans cette optique, les techniques de fabrication ou de décoration (avec leur décryptage symbolique pour
ces dernières) seront elles-aussi abordées. Puis, nous examinerons de façon schématique les principaux soustypes organologiques (vièles, luths, cithares, etc.) des quatre grandes familles organologiques (cordophones,
aérophones, membranophones et idiophones), à travers un certain nombre de traditions phares des cinq
continents. Seront principalement abordées alors les questions techniques de description et de fonctionnement
organologiques de ces instruments grâce à un apprentissage sommaire des méthodes de description et du
vocabulaire organologiques.
Ce cours sera très illustré : projections de tableaux, cartes, photographies et illustrations, vidéos diverses ;
écoutes nombreuses.
Orientation bibliographique :
AUBERT Laurent, Planète musicale. Instruments de musique des cinq continents, Genève, Musée
d’Ethnographie, 1999.
BUCHNER Alexandre, Les instruments de musique à travers les âges, Prague, Artia, 1962.
Cahiers de musiques traditionnelles, n°2, « Instrumental », Genève, Ateliers d’ethnomusicologie, Georg éd.,
1989.
22
CHARLES-DOMINIQUE Luc, « Classer les instruments de musique : Entreprise rationaliste ou pensée
symbolique ? », Prétentaine, n° 22, octobre 2007 (« Constellations musicales. De l’essence de la musique »),
pp. 195-219.
DOURNON Geneviève, Guide pour la collecte des musiques et instruments traditionnels, Paris, Editions de
l’Unesco, 1996 (1ère éd. 1981).
DOURNON Geneviève, « Instruments de musique du monde : Foisonnement et systématiques », in NATTIEZ
Jean-Jacques, Musiques. Une encyclopédie pour le XXIe siècle, tome 5, « L’unité de la Musique »,
Paris/Arles, Cité de la Musique/Actes Sud, 2007, pp. 833-869.
« Ethnomusicologie », Précis de musicologie (CHAILLEY Jacques, éd.), Paris, Presses Universitaires de France,
1984 (1ère édition 1958), pp. 53-70.
GIURIATI Giovanni, « Typologie des ensembles instrumentaux », in NATTIEZ Jean-Jacques, Musiques. Une
encyclopédie pour le XXIe siècle, tome 5, « L’unité de la Musique », Paris/Arles, Cité de la
Musique/Actes Sud, 2007, pp. 894-924.
HORNBOSTEL E. M. von, SACHS Curt, « Systematik der Musikinstrumente », Zeitschrift f. Ethnologie, XLVI
(1914), pp. 553-590. « Classification of Musical Instruments, translated from the original german by
Anthony Baines and Klaus P. Wachsmann », Galpin Society Journal, n° 14, 1961, pp. 3-30.
KARTOMI M. J., On concepts and Classifications of Musical Instruments, Chicago-Londres, University of
Chicago Press, 1991.
MAHILLON Victor, Catalogue descriptif et analytique du Musée instrumental du Conservatoire royal de
musique de Bruxelles, Gand, Hoste, puis Bruxelles, Lombaerts, 1893-1922, 5 vol.
MARCEL-DUBOIS Claudie, PICHONNET-ANDRAL Marguerite, L’instrument de musique populaire, usages
et symboles, Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1980.
MARCEL-DUBOIS Claudie, Les instruments de musique de l’Inde ancienne, Paris, P.U.F., 1941.
MAUSS Marcel, Manuel d’ethnographie, Paris, Payot, 2002 (1ère éd. 1967).
PICARD François, La Musique chinoise, Paris, Minerve, 1991.
PICARD François, « Du bois dont on ne fait pas les flûtes. La classification en huit matériaux des instruments en
Chine », Études chinoises XV/1-2 (1996), pp. 159-180.
ROUGET, « L’ethnomusicologie », Ethnologie Générale (POIRIER Jean éd.), Paris, Gallimard, (Encyclopédie
de la Pléiade), 1968, pp. 1339-1390.
SCHAEFFNER André, Origine des instruments de musique. Introduction ethnologique à l’histoire de la
musique instrumentale, Paris, Mouton, 1968 (1ère éd. 1936).
SCHAEFFNER André, « L’Instrument de musique », L’Encyclopédie française, vol XVI, 1935.
TRANCHEFORT François-René, Les instruments de musique dans le monde, Paris, Le Seuil, 1980, 2 vol.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (2 dossiers à faire chez soi, notés sur 20. La moyenne des deux compte pour 50% de la note de l’UE) +
E (DST) de 4h (noté sur 20, 50% de la note de l’UE).
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
E (DST) de 4h.
Session de rattrapage :
E (DST) de 4h.
LLAR514B
ETHNOLOGIE DE LA DANSE
ECTS 4 – Coef. 4
Mahalia Lassibille, 2h le mardi de 12h-14h, E 201
Intitulé : Ecrire la danse en anthropologie.
De la prise de note à la production finale, l’écriture est au cœur de la pratique anthropologique. Or, plus qu’un
simple véhicule de la pensée, elle instaure une logique propre, une « raison graphique » (J. Goody) qui
transforme notre façon d’appréhender les phénomènes. Comment l’anthropologue peut-il alors rendre compte de
sociétés et de pratiques orales si sa pensée est forgée par l’écriture et quand son écrit en modifie le contenu
même ? Comment peut-il (d)écrire des danses fondées sur une dynamique d’effacement sans figer les
mouvements dans ses productions ?
En partant des danses des WoDaaBe du Niger, ce cours se propose d’explorer les problématiques soulevées par
l’écriture anthropologique de la danse, d’interroger les différentes formes possibles, en particulier les systèmes
graphiques de transcription que sont les notations (labanotation…). Il tendra à penser les relations entre la
question posée et les outils utilisés, entre le mouvement et le signe, entre le chercheur et les acteurs.
Bibliographie :
CLIFFORD James, « De l’autorité en ethnographie », L’ethnographie, N°90-91, t. 79, 1983 : 87-118.
GEERTZ C., Ici et là-bas (l’anthropologue comme auteur), Metaillié, (1988), 1996.
23
GOODY J., La raison graphique (la domestication de la pensée sauvage), Les Editions de Minuit, Paris, (1979),
1986.
HUTCHINSON-GUEST A., Dance notation (The process of recording dance on paper), Dance Books, London,
1984.
LAPLANTINE François, La description ethnographique, Nathan, Paris, (1996), 2005.
MORRIS G., Moving words (re-writing dance), Routledge, London/New York, (1996), 1998.
SANJEK R. (ed), Fieldnotes (The making of anthropology), Cornell University Press, London, (1990), 1996.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (travaux de séances et 1 dossier).
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
E (DST) de 3h.
Session de rattrapage :
E (DST) de 3h.
LLTH303
ANALYSE DES SPECTACLES
ECTS 4 – Coef. 4
Laure Garrabé, 1h30 le mardi de 10h à 11h30 en salle 177 (Carlone)
Contenu :
Ce cours vise l’application méthodologique de l’interdisciplinarité promue par le parcours ethnologie des arts
vivants en mettant en lumière la complémentarité de leurs épistémologies respectives.
Dans un premier temps, on développera les notions nécessaires à une méthodologie du regard :
1) dans une perspective ethnoscénologique, analyse de spectacles extra-européens dans leurs formes de
visibilité, d’élaboration et de socialisation ;
2) appliquée à la description ethnographique : l’esthétique (ou le sensible) en tant que politique
indissociable de l’éthique du chercheur, traduite dans l’écriture.
Dans un second temps, cette méthodologie sera appliquée à diverses études de cas au moyen du visionnage de
films, de restitutions critiques de spectacles ou visites d’ateliers d’artistes.
Dans un troisième temps, chaque étudiant exposera un travail prenant en compte cette méthodologie à partir
d’une forme spectaculaire qu’il aura observée et/ou à laquelle il aura participé.
Bibliographie :
ARTAUD, Antonin, 1964. Le théâtre et son double. Paris, Folio Gallimard
ASLAN Odette, 1993. Le corps en jeu. Paris, Éd. du CNRS, 421 p.
BOLTANSKI, Luc, 1971. « Les usages sociaux du corps ». Les Annales, n° 26, 1, pp. 205-233.
BARBA, Eugenio & SAVARESE, Nicola, (1991) 2008. L’énergie qui danse. Dictionnaire d’anthropologie
théâtrale. 2nde édition rev. et aug. Montpellier, L’Entretemps, 335p.
BARBA, Eugenio, (1993) 2004. Le canoë de papier. Traité d’anthropologie théâtrale. Saussan, L’Entretemps,
coll. Les voies de l’acteur, 270p.
BESSON Jean-Louis, 2002. « Les troupes : un enjeu pour le théâtre d'aujourd'hui ? », Alternatives théâtrales,
n°75, Jean-Marie Piemme. Bruxelles, octobre 2002, 104 p.
BURNIER, Luis Otavio, 2001. A arte de ator : da tecnica a representaçao. Campinas, Unicamp. (Traduction
anglaise : The art of performer).
LHAMON JR., William T., 2004. Raising Cain. Représentations du blackface de Jim Crow à Mickael Jackson.
Paris Nîmes, Kargo/L’éclat, 326p.
PAVIS, Patrice, 2007. Vers une théorie de la pratique théâtrale : voix et images de la scène. 4ème éd. Rev. et
aug. Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 482p.
TAGG, Philip, (1987) 2008. « Lettre ouverte sur les musiques “noires”, “afro-américaines” et “européennes” »,
in Copyright Volume !, n°6, 1-2, pp. 135-161.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (1 oral ou 1 dossier) + E (DST).
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
E (DST).
Session de rattrapage :
E (DST).
LLET35
UEF 2 : « LES CHAMPS ANTHROPOLOGIQUES 2 »
ECTS 8 - coef. 8
24
LLET311
ETHNOLOGIE DE L’ACTE GRAPHIQUE
ECTS 2 – Coef. 2
Philippe HAMEAU.
Qu'il soit lettre ou figure, le signe est un objet, créé et utilisé par les hommes comme un moyen d'expression et
de communication. Il constitue le témoignage de la pensée d'un individu et d'un groupe mais n'a de sens que
considéré au sein d'assemblages de signes. Le support lui-même, quelle que soit sa nature (paroi, mur, arbre,
papier, etc.), n'est jamais neutre. Le signe est donc un objet compris dans un espace physique et social. On
examinera les processus cognitifs de la mise en place des signes, le cadre économique et social dont ils
dépendent et sont le reflet et les systèmes de communication qu'ils induisent à travers de nombreux exemples
conçus dans la diachronie.
Bibliographie :
Lectures obligatoires :
FABRE D. (dir.) Ecritures ordinaires, Centre Georges Pompidou, Paris, Ed. P.O.L., 1993, 375p.
GOODY J. La raison graphique, La domestication de la pensée sauvage, Paris, Minuit, 1979.
HARRIS R. La Sémiologie de l'Ecriture, Paris. CNRS Ed., 1993, 377p.
Lectures complémentaires :
BALDY R. Dessine-moi un bonhomme : dessins d'enfants et développement cognitif, Paris, In Press Editions,
2002, 244p.
BARTHES R., Le degré zéro de l'écriture , coll.Points, Ed. du Seuil, 1953, 65p.
BOAS Fr. L'art primitif, Paris, Adam Bird, 2003 (trad. de l'éd. de 1927, Primitive art)
CATACH N. (éd.) Pour une théorie de la langue écrite, Paris, Ed.CNRS, 1988, 259p.
CORBIER M., Donner à voir, donner à lire Mémoire et communication dans la Rome ancienne, Ed. CNRS,
Paris, 2006, 292p.
DERRIDA J., De la grammatologie, coll. Critique, Paris, Ed. de Minuit, 1967, 445p.
DETIENNE M. (dir.), Les savoirs de l'écriture en Grèce Ancienne, Cahiers de Philologie, Presses Universitaires
de Lille, 1988, 540p.
FRAENKEL B. La signature, Genèse d'un signe, Paris, Gallimard, bibl. des Histoires, 1992, 319p.
GOODY J. Entre l’oralité et l’écriture – coll. Ethnologies, P.U.F., Paris, 1994, 323p.
GOODY J., Pouvoirs et savoirs de l’écrit, Paris, Ed. la Dispute, 2007, 269p.
GREIG Ph. L'enfant et son dessin, Naissance de l'art et de l'écriture, Ramonville, Ed.Erès, 2000, 301p.
LENAIN Th. La Peinture des Singes, Histoire et esthétique, coll. Zigzags, Ed.Syros, 1990 125p.
LORBLANCHET M. La naissance de l'art, Genèse de l'art préhistorique, Paris, Errance, 1999
PIOLAT A. (dir.) Ecriture, Approches en sciences cognitives, coll. Langues et Ecritures, Aix-en-Provence,
P.U.P., 2004, 284p.
SIRAT C. IRIGOIN J. et POULLE E. (dir.), L'écriture : le cerveau, l'œil et la main, Bibliologia n°10,
Brepols, Colloque CNRS, 1990
SPERBER D. Le symbolisme en général, Paris, Hermann, coll. Savoir, 1974
VERDIER Y., Façons de dire, façons de faire, Bibliothèque des Sciences Humaines, Gallimard, 1979, 347 p.
Pour les exemples particuliers, une bibliographie sera donnée pendant les cours.
LLET312
ANTHROPOLOGIE COGNITIVE
ECTS 2 – Coef. 2
Joël CANDAU.
Le fort développement des sciences cognitives et des neurosciences apporte un nouvel éclairage sur des
processus mentaux (perception, attention, catégorisation, mémoire, production du langage, intuition, émotions,
raisonnement) qui jouent un rôle fondamental dans les phénomènes étudiés par les anthropologues : taxinomies,
transmission et apprentissage culturels, coopération, chaînes opératoires, etc. L’anthropologie cognitive vise
précisément à appliquer ces nouvelles connais-sances dans le champ traditionnel de la discipline. On peut la
définir comme l’étude de la formation et de l’exploitation des connaissances (représentations, croyances, savoirs
et savoir-faire), dès lors que celles-ci sont partagées. Quelle est la nature et l’étendue de ce partage ? Quelles en
sont les modalités ? Quelles sont les contraintes apportées par les capacités cognitives innées à la variabilité
culturelle ? Quels sont les processus cognitifs universels qui fondent « l’unité de l’homme » ? Jusqu’à quel point
ces processus subissent-ils les effets de l’environnement social ? Peut-on parler de compétences cognitives
« régionales » ? Nous répondrons à ces différentes questions en privilégiant la question du partage des aptitudes
numériques (cognition numérique), des représentations de l’espace (anthropologie de l’espace), des sensations
(anthropologie sensorielle) et des souvenirs (anthropologie de la mémoire).
25
Les travaux dirigés seront consacrés à l’étude de textes illustrant le cours.
Plan
La naturalisation de l’esprit-cerveau, de la conscience et des représentations
Une révolution dans la longue durée
Le naturalisme est un humanisme
Sciences naturelles et sciences sociales standard
La cognition
Le programme de l’anthropologie cognitive
Cognition et formes du partage
L’étude des formes du partage, raison d’être de l’anthropologie
Cognition et culture
Les espaces-temps de représentations
Les origines de l’anthropologie cognitive
L’anthropologie au XIX° et XX° siècles
Les changements de paradigmes
Le tournant cognitif à partir des années 1950
La redécouverte du singulier ; anthropologie et psychologie ; ethnosciences
De la nature humaine (et de l’unité de l’homme)
H2S = N2
Identité d’espèce ou espèce d’identité ?
L’idéologie biodéterministe : la question de l’intelligence
Pensée et culture
Cognition numérique, numérosité
Définition
Une faculté spécifique à Homo sapiens ?
Une faculté universelle au sein de notre espèce ?
Compétences et performances numériques (la variabilité culturelle ; numérosité, nature et culture ; les
thèses du darwinisme neuronal et mental)
La cognition spatiale
Invariants
Exemples de variabilité culturelle
Cognition et sensations
La mémoire
Faculté de mémoire et appareil psychique
L’aptitude humaine au Mental Time Travel (MTT)
Anthropologie de la mémoire
Nota : après chaque séance, vous pourrez consulter et télécharger le diaporama du cours sur le Bureau Virtuel de
l’Université (http://ent.unice.fr). Nom du groupe pour le cours : Introduction AC. Vous y trouverez également
plans de cours, articles, sites web, biblio-graphies, calendrier.
Bibliographie
Lectures obligatoires :
ATRAN, Scott, « Théorie cognitive de la culture », L’Homme, n° 166, 2003, p. 107-144.
D’ANDRADE, Roy, The Development of Cognitive Anthropology, Cambridge, Cambridge University Press,
1995, bibliographie, index, 272 p.
LEVI-STRAUSS, Claude, La pensée sauvage, Paris, Plon, 1962, bibliographie, index, ill., 395 p.
SPERBER, Dan, La contagion des idées, Paris, Odile Jacob, 1996, Bibliogr., index, 245 p.
TOMASELLO, Michael, Aux origines de la cognition humaine, Paris, Éditions Retz, 1999, bibliographie, index,
231 p.
Lectures complémentaires :
APORTA, Claudio, HIGGS (Eric), « Satellite Culture. Global Positionning Systems, Inuit Wainfinding, and the
Need for a New Account of Technology », Current Anthropology, vol. 46, n° 5, 2005, p. 729-753.
BERLIN, Brent, KAY (Paul), Basic Color Terms. Their Universality and Evolution, Berkeley et Los Angeles,
University of California Press, 1991, Index, bibliographie, 196 p.
BLOCH, Maurice, « Le cognitif et l’ethnographique », Gradhiva, 17, 1995, p. 45-54.
CANDAU, Joël, « H2s = N2 » in Sébastien Baud, Nancy Midol (éd.), La conscience dans tous ses états.
Approches anthropologiques et psychiatriques : cultures et thérapies, Paris, Elsevier Masson, 2009, p. 15-31.
CANDAU, Joël, « « Entre bouasque et bronde », un ouvrage pionnier en cognition spatiale », in De la nature
sauvage à la domestication de l’espace. Enquêtes ethnologiques en Provence et ailleurs. Hommage à AnnieHélène Dufour, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 2008, p. 57-74.
CANDAU, Joël, Anthropologie de la mémoire, Paris, Armand Colin, 2005, VI + 198 p.
26
CANDAU, Joël, Mémoire et expérience olfactives. Anthropologie d’un savoir-faire sensoriel, Paris, PUF, 2000,
bibliographie, index, VI + 162 p. (coll. Sociologie d’aujourd’hui).
CANDAU, Joël, Mémoire et identité, Paris, PUF, 1998, Bibl., index, 226 p., (coll. Sociologie d’aujourd’hui).
CANDAU, Joël, WATHELET, Olivier, « Le nez cardinal », Sigila, n° 18, 2006.
CHANGEUX, Jean-Pierre, L’Homme de vérité, Paris, Odile Jacob, 2002, 448 p.
CRUMP, Thomas, Anthropologie des nombres. Savoir-compter, cultures et sociétés, Paris, Seuil, 1995,
bibliographie, index, ill., 297 p.
DARWIN, Charles, L’expression des émotions chez l’homme et les animaux, Paris, Payot & Rivages, 2001,
223 p.
DEHAENE, Stanislas, La bosse des maths, Paris, Odile Jacob, 1997, 304 p.
DUFOUR, Annie-Hélène, Entre bouasque et bronde. Étude ethnologique de l’espace dans une commune du
littoral provençal, Paris, Éditions du CNRS, 1985, 211 p.
EVERETT, Daniel L., « Cultural Constraints on Grammar and Cognition in Pirahã », Current Anthropology, vol.
46, n° 4, 2005, p. 621-646.
HIRSCHFELD, Lawrence A., GELMAN (Susan A.) (éd.), Mapping the Mind. Domain Specificity in Cognition
and Culture, Cambridge, Cambridge University Press, 1994, bibliographie, index, 516 p.
LENAERTS, Marc, « Ontologie animique, ethnosciences et universalisme cognitif », L’Homme, 179, 2006, p.
113-140.
LEVINSON Stephen C., Space in Language and Cognition. Explorations in Cognitive Diversity, Cambridge,
Cambridge University Press, 2003, 389 p.
PAUL-LEVY, Françoise, SEGAUD (Marion), Anthropologie de l’espace, Paris, Centre Georges Pompidou,
1983, bibliographie, index, 345 p.
SPERBER, Dan, Le symbolisme en général, Paris, Hermann, 1974, Bibl., index, 163 p. (coll. Savoir).
STAFFORD, Charles, « Langage et apprentissage des nombres en Chine et à Taïwan », Terrain, n° 40, 2003, p.
65-80.
STRAUSS, Claudia, QUINN, Naomi, A cognitive theory of cultural meaning, Cambridge, Cambridge University
Press, 1997, bibliographie, index, 323 p.
TORNAY, Serge, (éd.), Voir et nommer les couleurs, Nanterre, Laboratoire d’ethnologie et de sociologie
comparative, 1978, bibliographie, index, illustrations, 680 p.
LLET321
METHODE D’ENQUETE ETHNOLOGIQUE
ECTS 4 – Coef. 4
Séminaire commun assuré par l’équipe pédagogique d’ethnologie
Jean-Yves BOURSIER, Joël CANDAU, Dejan DIMITRIJEVIC, Toufik FTAITA, Arnaud HALLOY,
Philippe HAMEAU, Agnès JEANJEAN, Catherine LLATY.
Cette formation initiale à l’enquête ethnologique combinera l’enseignement sous forme de travaux dirigés et la
réalisation d’enquêtes par les étudiants. L’enseignement et l’encadrement des enquêtes seront assurés par
l’intégralité de l’équipe pédagogique. L’assiduité aux séances de travaux dirigés sera obligatoire et sera prise en
compte dans la note globale.
LLAR35
UNITE D’ENSEIGNEMENTS OPTIONNELLE (UEO)
ECTS 8 – coef. 8
LLML300
LANGUE OBLIGATOIRE
ECTS 4 – Coef. 4
OPTION SUR LISTE
ECTS 4 – Coef. 4
LLDA101
NOTATION CHOREGRAPHIQUE
ECTS 4 – Coef. 4
Valérie Ballestra.
27
Lire le texte en semestre 1 Licence 1. Si l’étudiant a suivi l’option en première année, il pourra suivre les
enseignements de notation chorégraphique de 2ème année (LLDA301). Se référer alors aux emplois du temps et
au livret d’étude de la section danse.
LLDA324
DANSES DU MONDE
ECTS 4 – Coef. 4
Mahalia Lassibille.
Lire le texte en semestre 1 Licence 1.
LLMU324B
GAMELAN
ECTS 4 – Coef. 4
Florian Gourio, le samedi matin de 9h à 13h, au Musée de la Castre (Cannes).
25/09, 02/10, 09/10, 16/10, 06/11, 13/11.
Lire le texte en semestre 1, Licence 1.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (1 note de participation + 1 dossier).
Session de rattrapage :
1 dossier.
LLSO311
ORIENTATIONS THEORIQUES DE LA SOCIOLOGIE CLASSIQUE ET CONTEMPORAINE
ECTS 4 – Coef. 4
LLAR33
UNITE D’ENSEIGNEMENTS LIBRE
ECTS 2 – coef. 2
À choisir dans la liste des UEL proposée par toute l’Université.
28
LICENCE 2
SEMESTRE 4
UEF1
UEF2
UE0
LLET44
LLET441
LLET412
LLET413
LLAR44
LLMU602
LLAR213
12
4
4
4
8
4
LES CHAMPS ANTHROPOLOGIQUES 3
2
HISTOIRE DE LA DANSE
2
LLMU413
LLAR45
LLML400
2
8
2
2
L’ENQUÊTE EN ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS
2
8
2
2
ANTHROPOLOGIE POLITIQUE
ANTHROPOLOGIE URBAINE
ANTHROPOLOGIE DES TECHNIQUES
ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS
ETHNOMUSICOLOGIE EXTRA-EUROPÉENNE
UNITE D’ENSEIGNEMENTS OPTIONNELLE
LANGUE OBLIGATOIRE
OPTION SUR LISTE
UNE UF AU CHOIX
UEL
LLDA201B
LLMU424B
LLDA424C
LLSO411
LLAR43
4
4
4
4
2
12
4
4
4
8
4
:
NOTATION CHORÉGRAPHIQUE
GAMELAN
DANSES DU MONDE
ORIENTATIONS THEORIQUES DE LA SOCIOLOGIE CLASSIQUE ET CONTEMPORAINE
UNITE D’ENSEIGNEMENTS LIBRE
4
4
4
4
2
Les calendriers de semestres pairs (2, 4, 6) seront communiqués ultérieurement.
LLET44
UEF 1 : « LES CHAMPS ANTHROPOLOGIQUES 3 »
ECTS 12 - Coef.12
LLET411
ANTHROPOLOGIE DES PHENOMENES POLITIQUES
ECTS 4 – Coef. 4
Jean-Yves BOURSIER.
La politique comme activité humaine singulière, est souvent renvoyée à des déterminants objectifs, à autre chose
qu’à elle-même (l’économie, le social par exemple), elle est très souvent référée à la question de l’Etat et du
pouvoir, des formes de gouvernement, ainsi qu’aux modes de légitimation de ce pouvoir et à leur évolution. Elle
est parfois vue au travers de la guerre au sens clausewitzien.
Le cours envisagera les différentes conceptions de ces questions et essaiera au travers d’études de cas, de
processus politiques contemporains, de traiter la politique pour elle-même (énoncés et pratiques politiques).
Bibliographie
Lectures obligatoires
ABELES, Marc, Anthropologie de l’État, Paris, Petite Bibliothèque Payot, 2005 (1ère édition Armand Colin
1990).
BALANDIER, Georges, Anthropologie politique, Paris PUF, 1967
FINLEY, Moses, L’invention de la politique, Paris, Flammarion, 1985.
Godelier Maurice, La production des Grands Hommes, 1966, Paris, Fayard
LEACH, Edmund, Les systèmes politiques des hautes terres de Birmanie, Maspero, 1972. kerning1EVANSPRITCHARD, E. E. et FORTES, M. (eds), Les systèmes politiques africains, PUF, 1964.
WEBER, Max, Le savant et le politique, Paris, La Découverte, 2003.
Lectures complémentaires
ABELES, Marc, « L’Anthropologue et le politique », in L’Homme , Année 1986, Volume 26,
N° 97, pp. 191-212.
Abélès, Marc, « Pour une anthropologie des institutions », in L’Homme , Année 1995, Volume 35, N° 135, pp.
65-85.
Abélès, Marc, Jours tranquilles en 89. Ethnologie politique d’un département français, Paris, Odile Jacob, 1989.
Abélès, Marc, Le Lieu du politique, Paris, Société d’Ethnographie, 1983.
29
AMSELLE, Jean-Loup, M’BOKOLO, Elikia, (éds.), Au coeur de l’ethnie, Paris, La Découverte, 1985.
AUGÉ, Marc, Pour une anthropologie des mondes contemporains, Paris, Aubier, 1994.
BALANDIER, Georges, Sens et puissance : les dynamiques sociales, Paris, PUF, 1971.
BALANDIER, Georges, Anthropo-logiques, Paris, PUF, 1974.
BALANDIER, Georges Le pouvoir sur scène, Paris, Balland, 1980.
Clastres, Pierre, La Société contre l'État, Paris, Les éditions de Minuit, 1974.
LAZARUS, Sylvain, Anthropologie du nom, Paris, Le Seuil, 1998.
TERRAY, Emmanuel, « Le débat politique dans les royaumes de l’Afrique de l’Ouest. Enjeux et formes »,
Revue française de sciences politiques, vol. 38, n°5, 1988.
TERRAY, Emmanuel, Le marxisme devant les sociétés « primitives ». Deux études, Paris, Éditions Maspero,
1969.
LLET412
ANTHROPOLOGIE URBAINE
ECTS 4 – Coef. 4
Agnès JEANJEAN.
L’objectif de cet enseignement est de présenter aux étudiants le champ de l’anthropologie urbaine à travers les
questions qui la travaillent (méthode, construction des objets de recherche). Dans un premier temps nous
porterons sur les villes occidentales un regard historique (jusqu’à l’époque actuelle) afin de mettre en lumière les
dimensions sociales, économiques, politiques, idéologiques, techniques, religieuses, esthétiques des territoires
urbains. Des comparaisons seront établies avec les villes arabes. Dans un deuxième temps, l’école de Chicago,
ses principaux concepts seront étudiés. Enfin, dans un troisième temps, c’est l’anthropologie urbaine française
qui sera examinée à travers la présentation d’auteurs contemporains dont nous comparerons les approches.
Bibliographie :
Lectures obligatoires :
GOFFMAN, Erving,1984, Asiles : Etudes sur la condition sociale des malades mentaux. Paris Éd. de Minuit,
(présentation de Robert Castel).
PETONNET, Colette,1985, On est tous dans le brouillard. Paris, Galilée. (réédition CTHS )
PINÇON, Michel et PINÇON-CHARLOT, Monique,1992, Quartiers bourgeois, quartiers d’affaires, Paris,
Payot.
RAULIN, Anne, 2001, Anthropologie urbaine, Paris, Armand Colin.
PAQUOT Thierry, 2004, « L’art de marcher dans la ville », in Esprit « la ville à trois vitesses » : 201-215.
Lectures complémentaires :
ANDERSON, Nels, 1993, Le hobo : sociologie du sans-abri. Paris, Nathan.
AUGE, Marc,1992, Non-lieux : introduction à une anthropologie de la surmodernité. Paris, Seuil.
BECKER, Howard S.,1985, Outsiders. Etudes de sociologie de la déviance, ( trad. fr.), Paris, Métailié.
BOURGOIN, Philippe, 2001 (1995), En quête de respect, le crack à New York, Paris, Seuil.
BROMBERGER, Christian ( en coll. avec A. HAYOT et J.M. MARIOTTINI), 1995, Le match de football.
Ethnologie d’une passion partisane à Marseille, Naples et Turin, Paris, M.S.H.
CHOMBART DE LAUWE, Paul Henry,1965, Paris. Essais de sociologie ( 1952-1964), Paris, ed. ouvrières.
DUBY, Georges (dir),1980, Histoire de la France urbaine, Paris, Seuil, 5t.
FARGE, Arlette,1992 (1979), Vivre dans la rue à Paris au XVIII° siècle. Paris, Gallimard.
FOUCAULT, Michel,1975, Surveiller et punir : Naissance de la prison. Paris, Gallimard.
GRAFMEYER, Yves et JOSEPH, Isaac,1984, L’école de chicago. Naissance de l’écologie urbaine, Paris,
Champ urbain, Aubier .
Jacques GUTWIRTH & Colette PETONNET, eds.,1987, Chemins de la ville. Enquêtes ethnologiques. Paris,
Éd. du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques : 139 - 155.
HANNERZ, Ulf,1983, Explorer la ville. Paris, Éd. de Minuit.
LEFEBVRE, Henri,1974, Le droit à la ville. Paris, Seuil.
MUMFORD, Lewis,1964, La cité à travers l’histoire. Paris, Seuil.
NAVEZ-BOUCHANINE, Françoise, 1997, Habiter la ville marocaine, L’Harmattan.
SANSOT, Pierre, 1988, Poétique de la ville, Paris, Méridiens Klincksieck.
VIGARELLO, Georges, 1985, Le propre et le sale : L’hygiène du corps depuis le Moyen Âge, Paris, Seuil.
WACQUANT, Loïc, 1999, Les prisons de la misère, Paris, Raisons d’agir.
2000, Corps et âme. Carnets ethnographiques d’un apprenti boxeur, Marseille, Agone.
WILLIAMS, Patrick,1993, Nous on n’en parle pas : les vivants et les morts chez les manouches. Paris, Éd. de la
Maison des Sciences de l’Homme.
Article :
DEPAULE Jean-Charles, 1996, « Les lieux de la maison », in BONNENFANT Paul, Sanaa. Architecture
domestique et société, Paris, CNRS éditions : 79 - 93.
30
LLET413
ANTHROPOLOGIE DES TECHNIQUES
ECTS 4 – Coef. 4
Catherine LLATY.
L’intérêt des ethnologues pour les techniques ne réside pas dans le simple inventaire descriptif mais dans
l’analyse des déterminants matériels, sociaux et culturels susceptibles d’expliquer les choix techniques et les
modes d’organisation du travail. L’ethnologie aborde la technique en tant que production sociale et s’est dotée
pour cela d’un appareil conceptuel et méthodologique mis en place tout au long du 20ème siècle. De Marx à
Cresswell, en passant par Van Gennep, Mauss, Leroi-Gourhan, Haudricourt, le cours appréhendera l’histoire de
l’anthropologie des techniques.
Bibliographie
Lectures obligatoires
BALFET, H. (dir.). 1991. Observer l’action technique, des chaînes opératoire, pour quoi faire ?, Paris, C.N.R.S.
MAUSS, M. 1967. Manuel d’ethnographie, Paris, Editions Payot.
MAUSS, M. 1985 (1950). « Essai sur les variations saisonnières des sociétés Eskimos. Etude de morphologie
sociale », in : Marcel Mauss, Sociologie et anthropologie, Paris, PUF, pp. 389-477.
BALFET, H. 1975. « Technologie », in : Eléments d’ethnologie.
GODELIER, M. 1984. L’idéel et le matériel, Paris, Fayard.
LATOUR, B. et LEMONNIER, P. 1994. De la préhistoire aux missiles balistiques. L’intelligence sociale des
techniques, Paris, Editions La Découverte.
Lectures complémentaires :
CRESSWELL, R. 1996. : Prométhée ou Pandore ? Propos de technologie culturelle, Editions Kimé.
GESLIN, Ph. 1999. L’apprentissage des mondes. Une anthropologie appliquée aux transferts de technologies.
Paris, Ed. de la Maison des sciences de l’homme.
HAUDRICOURT, A.-G. 1987. Technologie, science humaine. Recherches d’histoire et d’ethnologie des
techniques, Paris, Editions de la Maison des sciences de l’homme.
LEMONNIER, P. 1980. Les salines de l’Ouest. Logique technique, logique sociale, Paris, Editions de la maison
des sciences de l’Homme.
LEROI-GOURHAN, A. 1943. L’homme et la matière, évolution et techniques, vol. 1, Paris, Albin Michel.
LEROI-GOURHAN, A. 1945. Milieu et technique, évolution et techniques, vol. 2, Paris, Albin Michel.
LEROI-GOURHAN, A. 1965. Le geste et la parole, 2 vol., Paris, Albin Michel.
LOWIE, R. 1971 (Ed originale : 1937, New-York). Histoire de l’ethnologie classique, des origines à la 2ème
guerre mondiale. Paris, Petite bibliothèque Payot.
VAN GENNEP. 1911. « Etudes d’ethnographie algérienne », Revue d’ethnographie et de sociologie, pp. 265346.
Revues
Actes de la table ronde, technologie culturelle (Ivry 1982), Techniques et culture, 1983. n°1-2, Paris, Éditions de
la MSH.
Atouts et outils de l’ethnologie des techniques, Techniques et culture, 1994, vol. 21, Paris, Éditions de la MSH.
LLAR44
UEF 2 : « ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS »
ECTS. 8 - coef. 8
LLMU602
ETHNOMUSICOLOGIE EXTRA-EUROPEENNE
ECTS 4 – Coef. 4
Antoine Bourgeau.
Intitulé du cours : Ethnomusicologie du Monde Indien « Les musiques de raga du Nord de l’Inde »
Tout en portant une attention particulière aux musiques de raga du Nord du sous-continent indien, ce cours
propose une introduction générale à l’étude ethnomusicologique du monde indien.
Dans un premier temps sera exposé le contexte historique et social du sous-continent indien, préambule
indispensable à la compréhension des traditions musicales de cette vaste aire géographique. Ensuite, en suivant
la double classification des traditions musicales indiennes — la distinction d’une part entre une musique savante
31
(shastriya sangita) et une musique régionale (deshi sangita) et, d’autre part, entre une tradition du Nord
(musique hindoustanie) et une tradition du Sud (musique carnatique) — nous présenterons de nombreux
exemples de formes musicales illustrant la richesse et la diversité des pratiques musicales du sous-continent
indien. Parallèlement, nous exposerons les études tant indiennes qu’occidentales que ces traditions ont suscitées.
En considérant simultanément la longue tradition des traités musicaux et la tradition orale, nous examinerons
ensuite les éléments caractéristiques de la shastriya sangita hindoustanie : le raga (une organisation de notes liée
à un sentiment), le tala (la science rythmique) et le rasa (l’esthétique) ainsi que les différents genres musicaux
qui la caractérisent : dhrupad, khyal, thumri, bhajan, qawwali.
Parallèlement, selon une approche anthropologique, un regard sur la tradition organologique sera proposé. À côté
de la considération d’instruments comme la bin, la sarangi, le sitar, le sarod, le bansuri, le shenai et le pakhavaj,
une attention particulière sera consacrée au tabla en présentant son mode de fabrication, son répertoire, les voies
de son apprentissage, le statut social de ceux qui le pratiquent et les implications sociales de son emploi
notamment lors de la performance ; autant de grilles de lectures pour comprendre la place d’un phénomène
musical dans un contexte culturel.
Bibliographie
AUBOUX (F.), L’Art du Raga. La musique Classique de l’Inde du Nord, Paris, Minerve, 2003.
BRUGUIERE (P.), « La délectation du rasa. La tradition esthétique de l’Inde », Cahiers de Musiques
Traditionnelles 7, 1994.
CLAYTON (M.), « Le mètre et le tal dans la musique de l’Inde du Nord », Cahiers de Musiques Traditionnelles
10, 1997.
JAIRAZBHOY (N.-A.), « India » pp. 274-293 in H. MEYERS (ed.) Ethnomusicology, London, Mac Millan, The
New Grove Handbooks in music, vol. 2 : Historical and regional studies, 541 p.
NEUMAN (D.), The Life of Music in North India. The Organisation of an artistic Tradition, Detroit, Wayne
Stated University Press, New Delhi, Manohar, 297 p.
SCHIPPERS (H.), « L’art de l’imitation et l’imitation de l’art. La musique de l’Inde du Nord et sa transmission en
Occident », Cahiers de Musiques Traditionnelles 1, 1988.
— « Ali Akbar Khan, le maître du sarod indien » (entretien), Cahiers de Musiques Traditionnelles 5, 1992.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (1 travail personnel – fiche de lecture ou exposé –) + E (DST) de 4h.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
E (DST) de 4h.
Session de rattrapage :
E (DST) de 4h.
LLAR213
HISTOIRE DE LA DANSE
ECTS 2 – Coef. 2
Marina Nordera.
Contenu : Eléments d'histoire de la danse en Occident du XV au XVIII siècle. Il s’agit d’étudier les formes de
danse de société et théâtrales au travers des différentes sources en relation avec les contextes culturels, sociaux
et politiques, et leurs transformations dans le temps. La réflexion sur la méthodologie de la recherche historique
et sur les courants historiographiques accompagnera le développement du cours, grâce à des lectures
spécifiques.
Bibliographie générale : J. Adshead-Lansdale et J. Layson (dir.), Dance history, an introduction, London-New
York 1994; F. Bortoletti et E. Casini Ropa, Danza, cultura e società nel Rinascimento italiano, Macerata 2007;
P. Bourcier, Histoire de la danse en occident, vol. I, Paris 1994 ; M.F. Christout, Le ballet de cour de Louis XIV
(1643-1672), Paris 2005 ; M. Franko, La danse comme texte, Paris 2005 ; M.F. Christout, Le ballet occidental:
naissance et métamorphoses XVIe-XXe siècles, Paris 1995 ; Coll., La danse et ses sources, Toulouse 1993 ;
Coll., Histoires de bal. Vivre, représenter, recréer le bal, Paris 1998 ; Coll., Histoires de corps: à propos de la
formation du danseur, IPCM, Paris 1998 ; Coll., L’histoire de la danse : repères dans le cadre du diplôme
d'état, CND, Pantin 2000 ; E. Fairfax, The Styles of Eighteenth-Century Ballet, New York 2003 ; S. Franco et
M. Nordera, Dance Discourses. Keywords for Methodologies in Dance Research, London 2007; J.M. Guilcher,
La Contredanse, Pantin-Bruxelles 2004 ; M. Kant (dir.), The Cambridge Companion to Ballet, CambridgeLondon 2007 ; F. Lancelot, La belle dance, Paris 2000 ; F. Lancelot, Les societés de farandole en Languedoc et
Provence, Le Mans 2000 ; M. M. McGowan, L'Art du Ballet de Cour en France 1581-1643, Paris 1965; W.H.
McNeill, L'art de marquer le temps : la danse et le drill dans l'histoire, Rodez 2005 ; J. Nevile, The eloquent
body: dance and humanist culture in fifteenth-century Italy, Bllomington-Indianapolis 2004 ; M. Nordera, La
construction de la féminité dans la danse, Pantin 2004 ; M. Nordera, La réduction de la danse en art (XV-XVIII
siècles), in P. Dubourg-Glatigny et H. Verin (dir.), La réduction en art, Paris 2008 ; M. Ruel, Les chrétiens et la
32
danse dans la France moderne : XVIe-XVIIIe siècle, Paris 2006 ; J.C. Schmitt, La raison des gestes dans
l’Occident médiéval, Paris 1990 ; J.C. Schmitt, Le Corps, les rites, les rêves, le temps, Paris 2001.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (1 dossier) + E (DST) de 3h.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
E (DST) de 3h.
Session de rattrapage :
E (DST) de 3h.
LLMU413
L’ENQUETE EN ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS
ECTS 2 – Coef. 2
Laure Garrabé.
Ce cours explorera les méthodologies de recherche visant à l’élaboration d’investigations sur le terrain et leur
restitution textuelle dans la perspective de l’anthropologie modale (F. Laplantine). Une attention particulière sera
portée sur l’intertextualité et l’écriture, l’implication et l’engagement du chercheur sur le terrain et envers l’objet,
et la modélisation de l’approche épistémologique du chercheur par l’objet.
Les matériaux d’analyse ne se réduiront pas au texte mais impliqueront d’autres supports technologiques (audio,
vidéo, interactif) contribuant à la dynamique de l’ethnographie.
Travail de terrain, étude de cas, observation participante et description ethnographique : savoir-faire, savoir-voir
et savoir-dire.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (1 oral et 1 dossier).
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
1 dossier.
Session de rattrapage :
1 dossier.
LL1R45
UNITE D’ENSEIGNEMENTS OPTIONNELLE (UEO)
ECTS 8 – coef. 8
LLML400
LANGUE VIVANTE OBLIGATOIRE
ECTS 2 – Coef. 2
OPTION SUR LISTE
ECTS 2 – Coef. 2
Section d’ethnologie ou département d’histoire.
LLDA201
NOTATION CHOREGRAPHIQUE
ECTS 4 – Coef. 4
Valérie Ballestra.
Lire le texte en semestre 1 Licence 1. Si l’étudiant a suivi l’option en première année et au 1er semestre, il pourra
suivre les enseignements de notation chorégraphique de 2ème année en semestre 2 (LLDA401). Se référer alors
aux emplois du temps et au livret d’étude de la section danse.
LLDA424
DANSES DU MONDE
ECTS 4 – Coef. 4
Jacqueline Shea-Murphy et Egil Bakka.
Lire le texte en semestre 2 licence 1.
33
LLMU424B
GAMELAN
ECTS 4 – Coef. 4
Florian Gourio, le samedi matin de 9h à 13h, au Musée de la Castre (Cannes).
6 séances de 4h, calendrier communiqué ultérieurement.
Lire le texte en semestre 1, Licence 1.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (1 note de participation + 1 dossier).
Session de rattrapage :
1 dossier.
LLSO411
ORIENTATIONS THEORIQUES DE LA SOCIOLOGIE CLASSIQUE ET COINTEMPORAINE
ECTS 4 – Coef. 4
LLAR43
UNITE D’ENSEIGNEMENTS LIBRE
ECTS 2 – coef. 2
À choisir dans la liste des UEL proposée par toute l’Université.
34
LICENCE 3
SEMESTRE 5
UEF1
UEF2
UE0
LLAR54
LLMU513B
LLDA502B
LLTH522C
LLET51
12
4
4
4
8
LLET512
4
LLET511
LLAR55
LLML500B
LLCO521
4
8
2
4
LLDA501
LLMU524
LLDA524
2
2
2
2
2
2
2
2
2
ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS
MUSIQUES DE TRADITION ORALE ET HISTOIRE
TRANSMISSION DES PRATIQUES CORPORELLES
THÉÂTRES DU MONDE
LES CHAMPS ANTHROPOLOGIQUES 4
CONSTRUCTION DE LA MÉMOIRE SOCIALE : PRATIQUE, POLITIQUE,
ENJEUX
LA TRANSMISSION CULTURELLE : LES PERSPECTIVES NATURALISTES
UNITE D’ENSEIGNEMENTS OPTIONNELLE
LANGUE OBLIGATOIRE
ANTHROPOLOGIE VISUELLE
UNE UF AU CHOIX
UEL
LLMU301C
LLTH501B
LLET521B
LLET522B
LLAR53
12
4
4
4
8
4
4
8
2
4
:
NOTATION CHORÉGRAPHIQUE
GAMELAN
DANSES DU MONDE
OPTION SUR LISTE :
MUSICOLOGIE DU ROMANTISME
PRATIQUES DE L’ACTEUR
ANTHROPOLGIE DES EMOTIONS
ETHNOLOGIE DU LIVRE ET DES ECRITS
UNITE D’ENSEIGNEMENTS LIBRE
2
2
2
2
2
2
2
2
2
LLAR54
UEF 1 : « ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS »
ECTS 12 - coef.12
LLMU513B
MUSIQUES DE TRADITION ORALE ET HISTOIRE
ECTS 4 – Coef. 4
Luc Charles-Dominique, 2 heures le lundi de 8h-10h, salle E 201
Postuler une proximité disciplinaire entre ethnomusicologie et histoire ne consiste pas seulement à montrer en
quoi les musiques de tradition orale ont une indéniable profondeur historique, mais à établir la fonction
historienne de ces musiques. Cela suppose, au-delà d’une anthropologie spécifique de la mémoire, de s’intéresser
aux notions de transmission (lignages), de production de traces diverses, à l’organologie comme autant de
procédés et de marqueurs historiques. Mais cela nécessite surtout d’examiner le volumineux corpus des
traditions « officielles » véhiculé par les musiques de tradition orale (généalogies, épopées, mythes fondateurs,
etc.), corpus dont la profondeur et la fonction historiques, importantes, permettraient soit de procéder à une
ethnohistoire musicale plus systématisée, soit de contribuer à l’« oral history ». Ethnomusicologie et histoire
possèdent une forte proximité disciplinaire et méthodologique dont l’examen attentif devra faire l’objet d’une
véritable théorisation qui ne soit pas uniquement occasionnelle et pragmatique.
Au-delà d’une grande introduction théorique, ce cours fera un point de l’histoire des musiques populaires en
France, notamment des musiques tsiganes depuis le XVe siècle.
LLDA502B
TRANSMISSION DES PRATIQUES COPORELLES
ECTS 4 – Coef. 4
Joëlle Vellet, 2 heures le mercredi de 8h-10h, E 201.
L’étude de la transmission des pratiques corporelles permet non seulement d’identifier et de questionner les
modalités des différentes formes de transmission mais de mettre en lumière les objets de cette transmission. Les
contextes de transmission et les motifs d’agir des acteurs prennent une place importante. Le cours permet une
approche de différents milieux, principalement la création chorégraphique, le milieu éducatif, et les pratiques de
35
transmission des danses issues de la tradition. L’approche est au croisement de l’anthropologie et de l’esthétique.
Dans un premier temps la notion de transmission des pratiques corporelles est abordée d'un point de vue général,
de façon à dégager un certain nombre de problématiques, qui seront ensuite développées et différenciées selon
les milieux d'intervention. Sont ainsi proposés l’acquisition d'outils d'observation et d'analyse des situations de
transmission.
Bibliographie : donnée en cours.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (Travail thématique et devoir écrit sur table)
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
E (DST) de 3h.
Session de rattrapage :
E (DST) de 3h.
LLTH522
THEATRES DU MONDE
ECTS 4 – Coef. 4
Cécile Iwahara, Sylviane Pages, Delphine Bruhat, 9 séances de 4 heures, le mercredi de 14h-18h,
Amphi 75
Atelier pratique et théorique sur le Butô (Japon)
Le butô apparaît à la fin des années 1950 au Japon, dans un contexte de reconstruction du pays et d’une
occupation américaine contestée par les avant-gardes intellectuelles et artistiques alors foisonnantes. Fortement
inspirés par la danse expressionniste allemande, ses fondateurs, Hijikata Tatsumi (1928-1986) et Ono Kazuo
(1909-2010), puisent dans un ensemble de références tout à la fois européennes (littérature de la révolte) et
japonaises (formes scéniques associées à la période d’Edo). D’une forme scénique proche de la performance et
du happening, le butô devient aussi une technique de danse basée sur des images verbales et sur les sensations
que ces dernières suscitent. À partir de la fin des années 1970, rencontrant une moindre reconnaissance dans leur
pays, les danseurs de butô se produisent principalement en Occident. Aujourd’hui, le butô est reconnu comme
partie de la danse contemporaine tout en étant considéré comme spécifiquement japonais et irréductible à toute
catégorisation occidentale. C’est à partir de cette tension entre une revendication de contemporanéité et celle
d’un « enracinement » japonais qui accompagne aussi bien son histoire que ses réappropriations actuelles que
nous aborderons le butô.
Bibliographie
Butô(s) Editions du CNRS, coll. Arts du spectacle, 2004 Odette ASLAN (dir.)
Sankai Juku - Amagatsu/Delahaye Editions Actes Sud, 1994 (dispo. à la bibliothèque Nucera à Nice)
Carlotta Ikeda - Danse Butô et au-delà / Butô dance and beyond Ed. Favre, 2005
Tatsumi HIJIKATA , Eikô HOSOE (photos), Kamaitachi, ("Faucille de belette"), New York, Aperture, 2009
Ushio AMAGATSU, Dialogue avec la gravité, trad. Patrick DE VOS, Arles, Actes Sud, coll. Le souffle de
l'esprit, 2000.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (1 présentation + 1 dossier + assiduité).
Session de rattrapage :
1 dossier.
LLET51
UEF 2 : « LES CHAMPS ANTHROPOLOGIQUES 4 »
ECTS 8 - coef. 8
LLET512
CONSTRUCTION DE LA MEMOIRE SOCIALE : PRATIQUE, POLITIQUE, ENJEUX
ECTS 4 – Coef. 4
Jean-Yves BOURSIER.
La sacralisation du passé, l’importance grandissante des mémoires de groupes divers, la multiplication des
« lieux de mémoire », l’exhumation des « mémoires oubliées », l’organisation d’un véritable culte du souvenir
(on connaît l’appel à la mémoire dans de nombreuses religions) accompagné d’une ferveur commémorative
empreinte de religiosité (avec les cérémonies, anniversaires de plus en plus nombreux) donnent l’impression
d’une mise en mémoire du Monde par des stratégies mémorielles et identitaires.
Le cours portera sur le souvenir comme phénomène social, les récits que les gens en font, le rapport entre
36
groupes sociaux mémoriels et des processus identitaires, les modes de transmission par des pratiques culturelles.
On s’arrêtera plus particulièrement sur le rapport complexe entre l’histoire et la mémoire, le rapport
mémoire/oubli/silence et sur les notions de « mémoire collective », de « mémoire sociale ».
Bibliographie Lectures obligatoires
FINLEY (Moses. I.), Mythe, mémoire, histoire, Paris, Flammarion, 1981.
HALBWACHS (Maurice), Les cadres sociaux de la mémoire, Paris, Alcan, 1925, rééd., Albin Michel, 1994.
LE GOFF (Jacques), Histoire et mémoire, Paris, Gallimard, 1988.
MUXEL (Anne), Individu et mémoire familiale, Paris, Nathan, 2002.
TERRAY (Emmanuel), Face aux abus de mémoire, Actes Sud, 2006.
ZONABEND (Françoise), La mémoire longue. Temps et histoires au village, Paris, PUF,1980.
Lectures complémentaires
AUGÉ (Marc), Les formes de l’oubli, Paris, Payot, 1998.
BALHOUL (Joëlle), La maison de mémoire, Paris, Métaillé, 1992.
BENSA (Alban) et FABRE (Daniel) (dir.), Une histoire à soi. Figurations du passé et localités, Paris, Paris,
Maison des Sciences de l’Homme, 2001.
BLOCH (Marc), Apologie pour l’histoire, Paris, A. Colin, 1985 (7e ed.).
GOODY (Jack), La raison graphique. La domestication de la pensée sauvage, Paris, Editions de Minuit, 1979.
HALBWACHS (Maurice), La mémoire collective, Paris, PUF, 1968.
HALBWACHS (Maurice), La topographie légendaire des Évangiles en Terre sainte, Paris, PUF, 1941
(réédition, 1971).
HILBERG (Raoul), La politique de la mémoire, Paris, Gallimard, 1996.
LAPIERRE (Nicole), Le silence de la mémoire : à la recherche des juifs de Plock, Paris, Plon, 1989.
LEJEUNE (Philippe), Le pacte autobiographique, Paris, Le Seuil, 1975.
LORAUX (Nicole), La cité divisée. L’oubli dans la mémoire d’Athènes, Paris, Payot, 1997.
NORA (Pierre) (dir.), Les Lieux de mémoire, Paris, Gallimard, 7 vol., 1984-1992. Réédité en 1997 en 3 volumes
chez Gallimard dans la collection Quarto.
RICOEUR (Paul), La mémoire, l’histoire et l’oubli, Paris, Le Seuil, 2000.
Revue
Présence du Passé, lenteur de l’histoire. Vichy, l’occupation, les Juifs, Annales ESC, mai-juin 1993, n°3.
LLET511
LA TRANSMISSION CULTURELLE : LES PERSPECTIVES NATURALISTES
ECTS 4 – Coef. 4
Joël CANDAU.
Parce que la transmission représente l’instrument par excellence de la continuité sociale, un consensus existe en
anthropologie pour en faire une notion centrale de la discipline. Selon le modèle des sciences sociales standard,
la psyché humaine est entièrement modelée par la culture environnante. Ce modèle est concurrencé aujourd'hui
par des théories naturalistes et cognitivistes. Ces théories évolutionnistes de la transmission culturelle ne
constituent pas un corps de doctrine unifié, mais la plupart se rejoignent autour des deux idées suivantes :
- la culture correspond aux processus par lesquels des manières d’être, de faire, de sentir se répandent (sont
partagées) par sélection et contagion d’un individu à l’autre
- parce qu’il existe une « nature humaine », la transmission n’opère pas sur une tabula rasa : notre espèce
possède en propre des compétences cognitives et des procédures d’apprentissage « pré-câblées ». (e.g., l’instinct
du langage, la plus grande réceptivité à certaines formes du sensible, des prédispositions émotionnelles, la
compréhension de la causalité, etc.). Certes, disent les naturalistes, la plupart des comportements humains sont
culturellement transmis, mais ils sont naturellement contraints ou orientés, tout autant que leurs modalités
d’acquisition.
Le cours présentera ces diverses théories, tout en livrant des éléments d’évaluation et de critique.
Les travaux dirigés seront consacrés à l’étude de textes illustrant le cours.
Plan
Un phénomène naturel : la transmission culturelle
Les bases cognitives de la transmission, de la stabilité et de la diversité culturelles
Le cerveau humain : l’hypothèse démentie de la tabula rasa
La diversité et la stabilité de la culture
Les modules et leurs domaines
La notion de culture
La culture est un phénomène naturel
Perspectives historiques
Une définition prométhéenne de la culture
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Coévolution : évolution biologique et évolution culturelle
L’expression des gènes ; le mutualisme ; la théorie de la coévolution gènes-culture
Les cinq « forces » principales de l’évolution culturelle selon Boyd et Richerson
Études de cas
Critiques des analogies entre évolution biologique et évolution culturelle
La notion de transmission
Définition
Pourquoi transmettre ?
Le point de vue des sciences sociales standard et la perspective naturaliste
Les différents types de transmission ; les sociotransmetteurs
La coopération
Transmission et diversité culturelle
Transmission efficace et transmission inefficace
La transmission culturelle chez les Amish
Transmission inadaptée : la technologie des Tasmaniens ; les théories de Diamond
Nota : après chaque séance, vous pourrez consulter et télécharger le diaporama du cours sur le Bureau Virtuel
de l’Université (http://ent.unice.fr). Nom du groupe pour le cours : Théories naturalistes TC. Vous y trouverez
également plans de cours, articles, sites web, bibliographies, calendrier.
Bibliographie
Lectures obligatoires :
ATRAN, Scott, « Théorie cognitive de la culture », L’Homme, n° 166, 2003, p. 107-144.
BOYD, Robert, SILK (Joan), L’aventure humaine. Des molécules à la culture, Bruxelles, Éditions De Boeck
Université,
RICHERSON, Peter J., BOYD (Robert), Not by Genes Alone: How Culture Transformed Human Evolution,
Chicago,
SPERBER, Dan, La contagion des idées, Paris, Odile Jacob, 1996, bibliographie, index, 245 p.
TOMASELLO, Michael, Aux origines de la cognition humaine, Paris, Éditions Retz, 1999, bibliographie, index,
231 p.
Lectures complémentaires :
Chicago University Press, 2005, bibliographie, index, 332 p.
ATRAN, Scott, In Gods We Trust. The Evolutionary Landscape of Religion, Oxford, Oxford University Press,
2002, bibliographie, index, ill., 348 p.
ATRAN, Scott, MEDIN, Douglas, ROSS, Norbert, LYNCH, Elisabeth, VAPNARSKY, Valentina,
« Folkecology, Cultural Epidemiology, and the Spirit of the Commons », Current Anthropology, Vol. 43, n°
3, 2002, p. 421-450.
BARETT, Justin L., « Exploring the natural foundations of religion », Trends in Cognitive Sciences, 2000, vol.
4, n° 1, p. 29-34.
BERRY, John W., POORTINGA, Ype H., SEGALL, Marshall H., DASEN, Pierre R., Cross-Cultural
Psychology. Research and Applications, Cambridge, Cambridge University Press, 2002, bibliographie, index,
588 p.
2004, index, glossaire, 583 p.
BOYER, Pascal, « Religious thought and behaviour as by-products of brain function », Trends in Cognitive
Sciences, 2003, vol. 7, n° 3, p. 119-124.
BOYER, Pascal, Et l’homme créa les dieux. Comment expliquer la religion, Paris, Robert Laffont, 2001,
bibliogr., 361 p.
BOYER, Pascal, La religion comme phénomène naturel, Paris, Bayard, 1997, bibliographie, index, 333 p.
CANDAU, Joël, « H2s = N2 » in Sébastien Baud, Nancy Midol (éd.), La conscience dans tous ses états.
Approches anthropologiques et psychiatriques : cultures et thérapies, Paris, Elsevier Masson, 2009, p. 15-31.
CANDAU, Joël, « La antropología, ciencia histórica y natural de la cultura », Revista de antropología social, n°
17, 2008, p. 273-286.
CANDAU, Joël, Anthropologie de la mémoire, Paris, Armand Colin, 2005, VI + 198 p.
CANDAU, Joël, « Les processus de la mémoire partagée », Pour, n° 181, 2004, p. 118-123.
CANDAU, Joël, « « Invention » et intention de la tradition : un point de vue naturaliste » in DIMITRIJEVIC,
Dejan, (éd.), Fabrication de traditions, invention de modernités., Paris, Éditions de la Maison des Sciences
de l’Homme, 2004, p. 297-312.
CAVALLI-SFORZA, Luca, Gènes, peuples et langues, Paris, Odile Jacob, 1996, bibliographie, 323 p.
CHANGEUX, Jean-Pierre, (éd.), Gènes et Culture., Paris, Odile Jacob, 2003, 306 p.
CHANGEUX, Jean-Pierre, L’Homme de vérité, Paris, Odile Jacob, 2002, 448 p.
CLEMENT, Fabrice, « L’esprit ensorcelé. Les racines cognitives de la sorcellerie », Terrain, 11, 2003, p. 121136.
38
DAMASIO, Antonio R., L’erreur de Descartes. La raison des émotions, Paris, Odile Jacob, 1995, bibliogr.,
index, 368 p.
DANCHIN, Étienne, GIRALDEAU (Luc-Alain), VALONE (Thomas J.), WAGNER (Richard H.), « Public
Information: From Nosy Neighbors to Cultural Evolution », Science, 2004, vol. 305, p. 487-491.
D’ANDRADE, Roy, « Cultural Darwinism and language », American Anthropologist, 2002, vol. 104, n° 1, p.
223-232.
DARWIN Charles, La filiation de l’homme et la sélection liée au sexe, Paris, Éditions Syllepse, 2000, index, 825
p., précédé de TORT (Patrick), « L’anthropologie inattendue de Charles Darwin », p. 17-69.
DAWKINS, Richard, Le gène égoïste, Paris, Odile Jacob, 1996, bibliographie, index, 461 p. (coll. Opus).
DENTON, Derk, Les émotions primordiales et l’éveil de la conscience, Paris, Flammarion, 2005, 363 p.
DONALD, Merlin, Les origines de l’esprit moderne. Trois étapes dans l’évolution de la culture et de la
cognition, Paris, DeBoeck Université, 1999, bibliographie, index, 424 p.
EDELMAN, G. M., TONONI, G., Comment la matière devient conscience, Paris, Odile Jacob, 2000, bibl.,
index, ill., 317 p.
GOULD, Stephen-Jay, La Mal-Mesure de l’homme, Paris, Odile Jacob, 1997, bibliographie, index, 468 p.
GUILLO, Dominique, Sciences sociales et sciences de la vie, Paris, PUF, 2000, bibliographie, index, 312 p.
GURVEN, Michael, « The Evolution of Contingent Cooperation », Current Anthropology, vol. 47, n° 1, 2006, p.
185-192.
HEWLETT, Barry, DE SILVESTRI, Annalisa, GUGLIELMINO, C. Rosalba, « Semes and Genes in Africa »,
Current Anthropology, vol. 43, n° 2, 2003, p. 313-321.
LENCLUD, Gérard, « La culture s’attrape-t-elle ? Remarques sur l’idée de contagion des idées »,
Communications, n° 66, 1998, p. 165-18.
LEVINSON, Stephen C, JAISSON, Pierre, (éd.), Evolution and Culture, Cambridge MA, MIT Press, 2006,
bibliographie, index, 296 p.
SPERBER, Dan, « La communication et le sens », Le Cerveau, le Langage, le Sens. Université de tous les
savoirs, Paris, Odile Jacob, 2002, p. 301-314.
SPERBER, Dan, « Outils conceptuels pour une science naturelle de la société et de la culture », Raisons
pratiques 11, 2000, p. 209-230.
SPERBER, Dan, HIRSCHFELD (Lawrence A.), « The cognitive foundations of cultural stability and diversity »,
Trends in Cognitive Sciences, janvier 2004, vol. 8, n° 1, p. 40-46.
STRAUSS, Claudia, QUINN, Naomi, A cognitive theory of cultural meaning, Cambridge, Cambridge University
Press, 1997, bibliographie, index, 323 p.
UNITE D’ENSEIGNEMENTS OPTIONNELLE (UEO)
ECTS 8 – coef. 8
LLML500
LANGUE OBLIGATOIRE
ECTS 2 – Coef. 2
LLCO521
ANTHROPOLOGIE VISUELLE
ECTS 4 – Coef. 4
Sylvia PAGGI, 8 séances de 3 heures le mercredi de 10h à 13h (22/09, 29/09, 06/10 , 13/10, 20/10, 03/11,
17/11 et 24/11
Initiation à l'anthropologie visuelle et à l'anthropologique de la communication, considérées comme des
approches théoriques et méthodologiques de l'anthropologie culturelle. À l'ère de la mondialisation,
l'anthropologie visuelle, notamment filmique, joue un rôle capital dans la communication interculturelle et pour
la sauvegarde du patrimoine multiple de l'humanité. À travers l'analyse d'extraits de films, l'anthropologie
visuelle est ici présentée comme une méthode à la fois de recherche et de communication.
OPTION SUR LISTE
ECTS 2 – Coef. 2
LLDA101
NOTATION CHOREGRAPHIQUE
ECTS 2 – Coef. 2
39
Valérie Ballestra.
Lire le texte en semestre 1 Licence 1. Si l’étudiant a suivi l’option en première année, il pourra suivre les
enseignements de notation chorégraphique de 2ème année (LLDA301). Se référer alors aux emplois du temps et
au livret d’étude de la section danse.
LLDA524
DANSES DU MONDE
ECTS 2 – Coef. 2
Mahalia Lassibille.
Lire le texte en semestre 1 Licence 1.
LLMU524
GAMELAN
ECTS 2 – Coef. 2
Florian Gourio, le samedi matin de 9h à 13h, au Musée de la Castre (Cannes).
25/09, 02/10, 09/10, 16/10, 06/11, 13/11.
Lire le texte en semestre 1, Licence 1.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (1 note de participation + 1dossier).
Session de rattrapage :
1 dossier.
LLAR53
UNITE D’ENSEIGNEMENTS LIBRE
ECTS 2 – coef. 2
À choisir dans la liste des UEL proposée par toute l’Université.
40
LICENCE 3
SEMESTRE 6
UEF1 LLET64
LLET612
12
6
LLET621
LLET622
UEF2 LLAR64
LLAR613
LLTH622B
UE0
LLAR65
LLET611
6
6
8
4
4
8
8
HOMME, CULTURE ET HISTOIRES
LA CULTURE ET SES SIGNIFIES
UNE UF AU CHOIX
UEL
12
6
:
ANTHROPOLOGIE DES FAITS RELIGIEUX
ANTHROPOLOGIE DE L’EAU : GESTION TECHNIQUE ET SOCIALE
ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS
ETHNOSCÉNOLOGIE
THÉÂTRES DU MONDE
UNITE D’ENSEIGNEMENTS OPTIONNELLE (1 UF AU CHOIX)
STAGE DE TERRAIN ETHNOLOGIQUE ET RAPPORT DE RECHERCHE
6
6
8
4
4
8
8
LLAR651
8
RÉALISATION D’UNE ENQUÊTE DE TERRAIN EN ETHNOLOGIE DES ARTS
VIVANTS ET RAPPORT DE RECHERCHE
8
LLAR63
2
UNITE D’ENSEIGNEMENTS LIBRE
2
Les calendriers de semestres pairs (2, 4, 6) seront communiqués ultérieurement.
LLET64
UEF 1 : « HOMME, CULTURE ET HISTOIRES »
ECTS 12 - coef.12
LLET612
LA CULTURE ET SES SIGNIFIES
ECTS 6 – Coef. 6
Dejan DIMTRIJEVIC.
Le dépassement du débat sur la culture en général : l’anthropologie ne s’applique plus à définir la culture mais à
identifier en quoi a consisté le passage de la nature à la culture. Cependant, certains phénomènes culturels sont
systématiquement renvoyés du côté de la nature. Nous aborderons la question de la naturalisation des
productions culturelles au travers des inégalités sociales (économique, sexuelle, ethnique etc.). Puis, nous
mettrons en lumière les différentes utilisations de la notion de culture et rendrons compte de leurs implications
sociales et politiques.
Bibliographie
Lectures obligatoires
Bazin, Jean, 2008, Des clous dans la Joconde. L’anthropologie autrement, Anacharsis, Toulouse.
Bensa, Alban, 2006, La fin de l’exotisme. Essai d’anthropologie critique, Anacharsis, Toulouse.
Dimitrijevic, Dejan , 2000, « De l’utilisation idéologique de la notion de culture en général, et dans les guerres
en ex-Yougoslavie en particulier », La lettre de l’ARA, 44, Université Lyon II.
Dimitrijevic, Dejan, 2004, (éd.), Fabrication de traditions, Invention de modernité, Editions de la MSH, Paris, .
Fabre, Daniel, (éd.), 1996, L’Europe entre cultures et nations : actes du colloque de Tours, Éditions de la MSH,
Paris.
Sahlins, Marshall, 2007 (2000), La découverte du vrai Sauvage et autres essais, Éditions Gallimard, Paris.
Sahlins, Marshall, 2009 (2008), La nature humaine, une illusion occidentale, Éditions de l’éclat, Paris.
Lectures complémentaires
Bouveresse, Jacques, 2007, Peut-on ne pas croire ? Sur la vérité, la croyance et la foi, Agone, Marseille.
Favret-Saada, Jeanne, 2007, Comment produire une crise mondiale avec douze petits dessins, Les prairies
ordinaires, Paris.
Godelier, Maurice, 1984, L’idéel et le matériel, Fayard, Paris.
Jullien, François, 2008, De l’universel, de l’uniforme, du commun et du dialogue entre les cultures, Fayard,
Paris.
Memmi, Albert, 1985 (1957), Portrait du colonisé, Gallimard, Paris.
Zizek, Slavoj, 2004, Plaidoyer en faveur de l’intolérance, Climats, Castelnau-le-Lez.
41
LLET621
ANTHROPOLOGIE DES FAITS RELIGIEUX
ECTS 6 – Coef. 6
Arnaud HALLOY.
Le cours sera axé sur ce qui fait la spécificité de l’approche anthropologique dans l’étude des faits religieux,
c’est-à-dire ce en quoi cette science, qui s’inscrit dans le vaste projet des sciences humaines, est productrice d’un
type de savoir particulier, et ce en quoi ce savoir s’avère complémentaire d’autres approches disciplinaires
s’intéressant au religieux telles que l’histoire des religions, la sociologie et la psychologie cognitive ou encore la
neuro-théologie.
Un premier objectif du cours consiste à baliser historiquement les diverses approches de la religion en
anthropologie. Chaque courant théorique présente autant d’intérêt par les problèmes qu’il soulève que par les
solutions qu’il apporte. Savoir d’où l’on pense et mesurer les ruptures épistémologiques constitutives de la
discipline : tel est un des principaux objectifs de la première partie de ce cours.
Dans un second temps, nous questionnerons les fondements cognitifs et sociaux de la religion. Une telle
approche permettra de passer outre certaines dichotomies trop rapides, comme par exemple entre pensée
scientifique rationnelle et pensée religieuse « irrationnelle », mais aussi de mieux comprendre le succès en
apparence paradoxal du religieux à l’entrée du 21ième siècle.
Bibliographie
Lectures obligatoires :
BOYER, P., 2001, Et l’homme créa les dieux. Comment expliquer la religion, Robert Laffont.
FAVRET-SAADA, J., [1977] 1999, Les mots, la mort, les sorts, coll. Folio Essais, Gallimard.
POUILLON, J., 1993, Le cru et le su, Coll. La librairie du XX siècle, Seuil.
TURNER, V., 1967, The forest of symbols, Ithaca: Cornel University Press.
Lectures complémentaires :
Atran S. & Norenzayan A., 2004, « Religion’s evolutionary landscape : Counterintuition, commitment,
compassion, communion”, in Bahavioral and Brain Sciences, 27.
Albright C.R & Ashbrook J.B, 2001, Where God lives in the Human Brain, Sourcebooks, , Naperville, Illinois.
Barth, F., 1975, Ritual and Knowledge among the Baktaman of New Guinea, Yale University Press,
Universitetsforlaget, New Haven/Oslo.
Barth, F., 1987, Cosmologies in the making. A generative approach to cultural variation in Inner New Guinea,
Cambridge Studies in Social Anthropology.
Bastide, R., [1960] 1998, Les religions africaines au Brésil. Contribution à une sociologie des interpénétrations
de civilisations, PUF.
Bastide, R., 1973, Les Amériques Noires, Payot, Paris.
Bell C., 1997, Ritual. Perspectives and dimensions, Oxford University Press.
Bowie, F., 2000, The Anthropology of Religion, Oxford: Blackwell.
Boyer, P., 1997, La religion comme phénomène naturel, Bayard, Paris.
Capone S. (éd.), 2001-2002, « Les pratiques européennes des religions afro-américaines », Psychopathologie
Africaine, Vol. XXXI, n° 1, Dakar-Paris.
Capone, S., 1999, "Les dieux sur le Net : l’essor des religions d’origine africaine aux Etats-Unis », in L’Homme,
151, pp. 47-74.
Capone S. (éd.), 2004, « Religions transnationales », Civilisations, Vol. LI n° 1-2, ULB.
Colonomos A., 2000, Eglises en réseaux. Trajectoires politiques en Europe et Amériques, Presses de Science
Po, Paris.
d’Aquili E. & Newberg A.B., 1999, The mystical mind. Probing the biology of -religious experience, Coll.
Theology & the Sciences, Fortress press, Minneapolis.
Durkheim, E., [1912] 1991, Les formes élémentaires de la vie religieuse. Le système totémique en Australie,
Livre de Poche, France.
Eliade, M., [1957] 1996, Le sacré et le profane, Folio, Essais.
Evans-Pritchard, E.E., [1937] 1976, Sorcellerie, oracle et magie chez les Azendé, Paris, Gallimard
Evans-Pritchard, E.E., [1965] 2001, Des théories sur la religion des primitives, Petite Biblio. Payot.
Gauchet M., [1985] 2002, Le désenchantement du monde, Coll. Bibliothèque des Sciences Humaines, Gallimard.
Goody J., « Against ritual : loosely structured thoughts on a loosely defined topic, in Secular Ritual
Harris P.L., 2003, « Les dieux, les ancêtres et les enfants », in Terrain, n° 40, pp. 81-98.
Houseman, M. & SEVERI, C., 1994, Naven ou le donner de voir. Essai d'interprétation de l'action rituelle, Coll.
dirigée par Toffin, G., Chemins de l'Ethnologie, Paris.
Houseman, M., 2004, "Vers une psychologie de la pratique rituelle?", in Critique, n°680-681, pp. 102-114
Humphrey C. & Laidlaw J., 1994, The archetypal actions of ritual. A theory of ritual illustrated by the jain rite
42
of worship, Clarendon Press, Oxford.
Insoll, T., 2004, Archeology, ritual, religion, Routledge, London.
Latour, B., 1996, Petite réflexion sur le culte moderne des dieux faitiches, coll. Les empêcheurs de penser en
rond, Synthélabo.Latour 1996
Levi-strauss, C., [1962] 1990, La pensée sauvage, Plon, coll. Agora, Paris.
Luhrmann T., 2004, « Metakinesis : how God becomes intimate in Contemporary U.S. Christianity, in American
Anthropologist, vol. 106, Issue 3, pp. 518-528.
Luhrmann, T.M., 2005, "How do you learn to know that it is God who speaks? ", communication présentée lors
du Symposium international “Learning religion: Anthropological Approaches”, organisé par Ramon, S. &
McCauley R.N. & Lawson E.T., 2002, Bringing ritual to mind. Psychological Foundations of Cultural Forms,
Cambridge University Press.
Mary A. (en co-édition avec L.Fourchard), 2005, Entreprises religieuses et réseaux transnationaux en Afrique de
l'Ouest, Karthala/IFRA.
Mary, A. " Le pentecôtisme brésilien en Terre Africaine : l'Universel abstrait du Royaume de Dieu ", Cahiers
d'Etudes Africaines, N°167, XLII-3, 2002 : 463-478.
Needham, R., 1974, Belief, language and experience, Univ. of Chicago.
Ortigues, E., 1981, Religions du livre, religions de la coutume, Le sycomore.
Piette, A., 1999, La religion de près .L’activité religieuse en train de se faire, Métailié, Paris.
Scheid, J. & Svenbro J., 1994, Le métier de Zeus, mythe du tissage et du tissu dans le monde gréco-romain,
Editions La Découverte, Paris.
Severi, C., 1993, "Talking about souls: the pragmatic constrution of meaning in cuna ritual language", in Boyer,
P. (éd), Cognitive aspects of religious symbolism, Cambridge University press, pp. 165-181.
Sosis, R., 2004, "Les bénéfices sociaux des sacrifices religieux", in Cerveau et psycho, n° 7, pp. 32-36.
Sperber D., 1974, Le symbolisme en général, coll. Savoir, Hermann, Paris.
Sperber, D, 2004, “Agency, religion and magic”, In Behavioural and Brain Sciences, 27:6, p. 38
Tall, K., 2003, "Les nouveaux entrepreneurs en religion : la génération montante des chefs de cultes de
possession a Cotonou (Bénin) et Salvador (Brésil)", in Autrepart, 27, pp. 75-90.
Tambiah, S.J., 1979, "A performative approach to ritual", in Proceedings of the British Academy, vol. LXV, pp.
114-169.
Turner, V., 1967, The forest of symbols, Ithaca: Cornel University Press.
Van Gennep A., [1909] 1981, Les rites de passage, Picard, Paris.
Willaime J.-P., 1999, « Le pentecôtisme : les paradoxes d’une religion transnationale de l’émotion », Archives
des sciences Sociales des Religions, n° 105, CNRS, Paris.
Whitehouse, H., 2000, Arguments and icons. Divergent modes of religiosity, Oxford University Press.
LLET622
ANTHROPOLOGIE DE L’EAU : GESTION TECHNIQUE ET SOCIALE
ECTS 6 – Coef. 6
Toufik FTAÏTA.
La gestion rationnelle de l’eau est souvent mise en avant comme préalable pour asseoir un développement
durable. Cependant, de nombreux travaux tendent à légitimer des approches environnementalistes, économistes
et technicistes de la gestion de l’eau minimisant, voir ignorant, la dimension sociale et culturelle de l’eau. La
gestion de l’eau ne peut faire l’économie d’une approche anthropologique de la gestion sociale de l’eau. Cette
dernière demeure avant tout une question éminemment sociale.
La bibliographie sera distribuée lors de la première séance.
LLAR64
UEF 2 : « ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS »
ECTS 8 - coef. 8
LLAR613
ETHNOSCENOLOGIE
ECTS 4 – Coef. 4
Laure Garrabé.
Contenu :
Le cours s’articulera sur un état des lieux, théorique et méthodologique, de l’ethnoscénologie entre ses modalités
françaises, nord-américaines et brésiliennes. Ses notions-clé (Fr : performativité, spectacularité, vernaculaire,
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scène… ; EU : performance, performing arts… Br : théâtralité, états de conscience et de corps, matrices
esthétiques…) et méthodologies (enquête de terrain ; description ethnographique ; implication pratique du
chercheur) constitueront le noyau épistémologique de sa proposition : une interdisciplinarité complémentaire et
non exclusive.
Bibliographie
AROM Simha & ALVAREZ-PEREYRE Franck, 2007. Précis d'ethnomusicologie. Paris, CNRS Editions, 171p.
AUSTIN, John Langshaw, (1970) 1991. Quand dire, c’est faire. Paris, Seuil, 202p.
BIÃO Armindo, 1990. « L'interface théâtrale », Cahiers du Brésil Contemporain, n°12. Paris, EHESS, pp. 113125.
BIÃO Armindo, 2009. « Matrices esthétiques : les spectacles de la bahianité. », in L’Ethnographie – Nouvelle
Édition, n°4. Montpellier, L’Entretemps, pp. 125-145.
BIET, Christian, & TRIAU Christophe, 2006. Qu'est-ce que le théâtre ? Paris, Folio Essais Gallimard.
DAMASIO, Antonio R. 1995. L'erreur de Descartes. La raison des émotions. Paris, Odile Jacob éd.
FAURE, Sylvia, 2001. Corps, savoir et pouvoir. Sociologie historique du champs chorégraphique. Lyon, PUL,
181 p.
GIACCHÈ, Pier Giorgio, 1996. « De l'anthropologie du théâtre à l'ethnoscénologie, Internationale de
l'imaginaire. La scène et la terre. Questions d'ethnoscénologie, n°5, Paris, Actes Sud – Maison des Cultures
du Monde, pp. 249-254.
GROTOWSKI, Jerzy, 1997. « L'anthropologie théâtrale : la lignée organique au théâtre et dans le rituel », Leçon
Inaugurale au Collège de France, Villefranche du Périgord, Le livre qui parle.
MAUSS, Marcel, (1950) 2001. Sociologie et anthropologie. Paris, PUF, Coll. Quadrige 9ème éd., 482p.
MAUSS, Marcel, (1924) 2002. Manuel d’Ethnographie. Paris, Payot et Rivages, coll. Petite Bibliothèque Payot,
285 p.
LE BRETON, David, 1990. Anthropologie du corps et modernité. Paris, PUF, 263p.
LOUPPE, Laurence, 2004. Poétique de la danse contemporaine. Bruxelles, Contredanse, 3ème éd. complétée,
392 p.
LOUPPE, Laurence, 2007. Poétique de la danse contemporaine. La suite. Bruxelles, Contredanse, 3ème éd.
complétée.
PRADIER, Jean-Marie, 2000. La scène et la fabrique des corps. Ethnoscénologie du spectacle vivant en
Occident (Ve siècle av. J-C. - XVIIIe siècle). Bordeaux, PUB, 352 p.
PRADIER Jean-Marie, 1996. « Ethnoscénologie : la profondeur des émergences », Internationale de
l’Imaginaire, n°5, Actes Sud Babel et Maison des Cultures du Monde, Arles, 1996
PRADIER, Jean-Marie, 2008. « Regard anthropologique sur la Performance Theory », in Théâtre/Public, 190
(2008-3), L’avant-garde américaine et l’Europe. 1. Performance., pp 23-28.
RANCIÈRE Jacques, 2008. Le spectateur émancipé. Paris, La Fabrique, 145p.
SCHECHNER, Richard, 1989. Between theater and anthropology. Philadelphia, University of Pennsylvania
Press, 342 p.
SCHECHNER, Richard, 2001. Performance Studies. An introduction. London – New-York, Routledge, 288 p
SHUSTERMAN Richard, 1991. L'art à l'État vif. La pensée pragmatique et l'esthétique populaire. Paris,
Éditions de Minuit, 272p.
TURNER, Victor, (1969) 1990. Le phénomène rituel. Structure et contre-structure, Paris, PUF, 2001. Pantin,
Éd. Centre National de la danse/Le Mas de la Danse.
WIERE-GORE, Georgiana & GRAU André, 2005. Anthropologie de la danse: genèse et construction d'une
discipline. Coll. Recherches, Pantin, CND, 318p.
WILLIAMS D., 2004 (1991). Anthropology and the dance. Ten lectures. Chicago, University of Illinois Press.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (dossiers + oral).
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
E (DST).
Session de rattrapage :
E (DST).
LLTH622B
THEATRES DU MONDE
ECTS 4 – Coef. 4
Nathalie Gauthard.
Initiation au Kathakali et au Môhiniyâttam, pratiques du Sud de l’Inde.
Le Kathakali et le Môhiniyâttam sont des formes spectaculaires alliant, expression dramatique, danse, mime,
chant et musique. Originaires de la région du Kerala au sud de l’Inde, elles sont des pratiques sacrées, mettant en
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scène des dieux et des déesses de la mythologie hindu. Le plus souvent, elles se déroulent dans l’enceinte du
temple durant la saison des festivals. Ici, les chanteurs sont la voix des acteurs-danseurs, qui au moyen de leur
gestuelle, traduisent les mots qui sont chantés. Nous sommes dans un « théâtre » de chair ou le corps et le seul
instrument de la parole. Au fil du temps, ces formes sont devenues des arts savant notamment dans l’élaboration
de techniques du corps spécifiques. Le Kathakali est un rigoureux apprentissage pour ces figures martiales et
chorégraphiques, pour la gymnastique des yeux et du visage, son langage des gestes et la réalisation de
maquillages en relief. Le Môhiniyâttam, littéralement la danse de Môhini l’ensorceleuse, allie grâce et agilité. De
même que le Kathakali, c’est au moyen de sa gestuelle et de ses expressions que la danseuse traduit l’histoire qui
est chantée. Sa spécificité réside tout particulièrement dans des mouvements lents de rotations du bassin et des
bras.
Dans cet atelier nous nous confronterons à l’apprentissage traditionnel, lequel se fonde sur l’observation,
l’imitation et la répétition et nous essaierons de comprendre comment se construit l’acte scénique dans ces
pratiques. Au cours de ces séances nous travaillerons les pas, les expressions, la gestuelle des mains ainsi que le
travail des yeux.
Un atelier de maquillage sera organisé en fin de session.
L’assiduité sera prise en compte de manière stricte dans la note de fin d’année.
Bibliographie :
SALVINI Milena, L’histoire fabuleuse du Kathakali, Ed. Jacqueline Renard, Paris, 1990.
PANIKER Nirmala, Môhiniyâttam, The Lasya Dance, Natanakairali, India, 1983.
Filmographie:
SALVINI Milena, OGER Jacques, L’Epopée du Ramayana, dans la tradition du théâtre dansé Kathakali,
Mandapa productions, Neyrac films, 1978.
SALVINI Milena, OGER Jacques, Prélude pour un théâtre des Dieux, Mandapa productions, Neyrac films,
1979.
BHALLA Deepti Omchery, Mohiniyattam, Invis Multimedia, Pandit Colony Kaudiar, Thiruvananthapuram,
India, 2003.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (1 oral et 1 dossier).
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
1 dossier.
Session de rattrapage :
1 dossier.
LLAR65
UNITE D’ENSEIGNEMENTS OPTIONNELLE (UEO)
ECTS 5 – coef. 5
LLET611
STAGE DE TERRAIN ETHNOLOGIQUE ET RAPPORT DE RECHERCHE
ECTS 8 – Coef. 8
Séminaire commun assuré par l’équipe pédagogique du département d’ethnologie.
Jean-Yves BOURSIER, Joël CANDAU, Dejan DIMITRIJEVIC, Toufik FTAITA, Arnaud HALLOY,
Philippe HAMEAU, Agnès JEANJEAN, Catherine LLATY.
Les étudiants partiront une semaine sur le terrain. Ils seront encadrés par les enseignants de l’équipe pédagogique
d’ethnologie. Le stage de terrain donnera lieu à un rapport : la thématique sera choisie en accord avec les
enseignants. Ce travail fera l’objet d’une soutenance.
LLAR651
REALISATION D’UNE ENQUETE DE TERRAIN EN ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS ET RAPPORT DE RECHERCHE
ECTS 8 – Coef. 8
Séminaire commun assuré par l’équipe pédagogique du département des Arts
Luc Charles-Dominique, Nathalie Gauthard, Mahalia Lassibille.
Les étudiants réalisent une enquête terrain et ils seront encadrés par les enseignants de l’équipe pédagogique des
Arts. Cette enquête de terrain donnera lieu à un rapport, dont la thématique sera choisie en accord avec les
enseignants, qui fera l’objet d’une soutenance.
Etudiants inscrits sous le régime du contrôle continu :
CC (1 rapport de recherche).
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Etudiants inscrits sous le régime du contrôle final:
1 rapport de recherche
Session de rattrapage :
1 rapport de recherche.
LLAR63
UNITE D’ENSEIGNEMENTS LIBRE
ECTS 2 – coef. 2
À choisir dans la liste des UEL proposée par toute l’Université.
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